Supplément l'Ecole primaire, Annexe No 09 Novembre 1922

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ment et sympathie ces ,petits révoltés. L'un est espiègk aocessible ce(pendan t ~ux bons sentiments; .un ·autre est remuant, il 1a 'un tempérament actif: il suffit d:e 'canaliser cette activitié; ~un autre sem un sentimental. un petit aigri 'déjà, •q:u'H lfaud!11a tr:aiter .av.ec 'do1uceur; un dernier 'sera un g'a:I1QOn orgu·emeux q.u'rl fautd:r a r-eprendre sans trap !"humilier. •Enfin, il y a •Ira: manière de se faire obéir. RéiJP'Pe1oll!s-nous bien que nous n'avons :pas à usrer, dans no.s <:liasses, de la disdJ)line de oaserne! !Non! 'Mais si nous devons tPécher..q\Ue œ soit par excès de 'bonté .plutôt .que ,p!ar e~cès de sévérité et de rig'Uetlif. Nous nous souvenons d'un i;eune maître, d'un: zèle a'l"dent, d'un enthousiasme viblïant, qui a vu ses effOif.t s demeurer sans r ésultats et ,qui, le soir d',un ·examen, .pleurait à chraudes larmes. .PoUirquoi? - Parœ qu'il .await wulu ti10IP exilger. « A trOfP serrer le flfein, on ·te hri:se. » !Une véritalble mêtho!de drisdplïnraire doit s'a;p..puyer swr l·a psy;cb_tol,ogi·e g!énérale aussi 'bienqUJe sur la ,p'Syrcthologie particulîère. El1e sera ainsi tou,jou-rs .assez rsotljple pour nêsouJdre les ·cas parHculien;. E. Coquoz.

iions en défendant quantité de ijeux, _et les enŒants pour éviter de se casser une )9-mbe, n'ont plus guère alors que la .ressou:œ d'attraper tde ci de là, en res~t tmmobiles, unt ·congestion ou une bronchite. « Souvent la peur d'un ma'l nous condwit dans un pire. •

(Bulletin pêda.f!Of!ique ).

De l'tducation pbyslque à l'école =-- -:.::._~=:::::

La gymnastique n'a pas encore, !dans toutes nos écoles, la part _!1U't~lle devrait avoir. Elle esi: un enseiignement, non un exercice. Or, dl faut faire de la gymnastique, non pour savoir en faire, maiJs pour se hien porter; non .à l'heurre de 1a leçon seulement, mai·s fréquemment, au mi1ieu des autres exercices scoJai•res, pour- aérer les poitdnes. et d~gourdir les muscles. Les instituteurs n'y 'songent pas assez et les institutrices moins encore. [a meiUeure des g.ymnastiGues est celle du jeu· c'est, à. 11âge de nos &:oliers, de beaucoU:p le plus nécessaire. Comme on i peur · des acoidents, on use ei: abuse des précau~

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ECOLE ~PRIMAIRE

Miettes pédagogiques Un maître pèChe contre la fermeté lorsqu'il ne {ait point ·U:sage de tous. les moyens qu~ .Jiui sont donnés pour réussrr dan~ son emploi lorsqu'11 varie dans sa conduite et qu'il s~ relâche mal à prüjpos '<l'une juste ·~ vér·ité JorsCiu'il regarde comme léger ou mdiE!ér~nt ce ;qui est un mal consrdérable, lors·que par d'es considérations particulières, quelles <tu'elles soient, il tolère ou permet ce qui ne doit pas être souifert, 1ors"<;:ue, ne voulant pas se gêner •i1 ne donne ,p as l'attention nécessaire à la bonne disciiPline de la classe ni à l'avancement des écoliers, et qu'il ne reprend p:l's les fautes ·qui· y sont con· traires, ~orsqulil souffie <iu'on mêprise ou qu' on néglige ce cru'il !Prescrit ou recommande justement lorsqu'il parle nonchalammen~ •lorsqu'il 'agit d'une manière indo1ente, indi~ ·férente, sans faire paraîire ·qu'il veut tout de :bon le devoi'T, lorsqu'il ·se contente de donner des ave·r tissements stériles sans en pou.rsui· vre l'effet. Fr. AGA'f.HON. • Les pères et les instituteur-s, voilà ceux qui jettent dans le monde presque toutes les semertces du ibien et dw mal. ·M gr Rendu. • Toto montre un amour très modéré pour l'étude. 'Son père use de tous les moyens pour le corriger, mais en va·in. Il essaie donc de ·l'amour-propre. - Toto, quel est le plus paresseux de ta classe? fait 1e papa sévère? - Sais pas . .. répond Toto. - Comment. tu n'en connais pas un <ïal ne ,fait rien pendant que tout le mon~e tri· vaille. et qui regarde tout autour de lut ,alors aue tous les autres ont le nez baissé sur leut livre? - Ah! si, 'ie sais· qui• c'est. - ,'E)h bien. qui est-ce donc? ~ Mais, papa, c'est le régent.

ORGANE DE LA

SOCIBT'B VALAISA.lllll D"EDUCA. TIOll SION, Novembre

Notre apostolat

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Attendez-vous une vocation exempte de travail et d'angoisses ? Ce ne serait pas le souhait d'une âme chretienne, et je ne crois pas qu'il y ait sur la ter1·e de ces vocations là ni pour .les bons, ni pour les mechdnts. c~eluz q~_i veut venir à moi qu'il s'oublte, q_u û pren?'l'e sa croix et qulil me suzve,, a d~t notre Seigneur. (Cette pensée, de l'illustre écrivain catholique Louis Veuillot, se ret:ommande tout natureUement, ~st-il besoin de le dire, à la médita~~ des educateurs et des éducatrices de la ,...nesse-)

Intronisation do Sacrtt ..cœur dans nos écoles · Au moment de mettre sous pr:esse cette _liv:raison, nous re'oevonlsr, par 1'entremiSe d'un eœlèsilastitque considéré du ~Val1ais, une IOOirneS!POII1idanœ d!ans quel!le soru auteur ~ u.ne de n1os meilltures institutTkes, ~oit dit en ,passant

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1922

- .somcite ·te bienveiUaJilit !COncours de l'Ecole IPT'imaire pour çaopérer à la réalisation de ,son- ildlée. Cette maîtreSs e 'd~acoŒe, soutoileuse die :f,a,iTe œu1vr,e -d'éducation et d'a:JPostollat en mlême tem:ps, propose tdon!c - comme :z;élatrke d'une dév1otion à juste titre Jl)iarlicuJièrement en holl]neur à notre ~o,que - l'lntrontsation 1du Sarc11ê-Gœm. 'dans les écoles, à t'instar de ce ,qui s'·est dei à rpratiquié et continue enrcor.e .d'avoir .lieu ldanrs un nombre tou:iowrs ,croissant de fami'llles catllwlilques. 1Le 'CUré .de l'endroit, mis au <!our:ant de la .pieuse initiative de ·sa praroissienne, s'·est em,pDessé ;de la seconder en 1procêd:ant, avec le cérémon~al 'd'usa1ge, à la consé.d11ati1on de l'écolle :re$oo'tilve oo Cœur SaCifé de JêsuiS, oeta pour suivre é.l!alem·ent le mouvement qui s'est dessiné peddant ces ldemières années en vue d'étendlre et ,d'intensi:f'ier ·cette beBe dévo.fion \dans tout rle diocèse. · !Désireux, pour notTe 1COmjpte, de dérener au VteU Si ,Jêgitime !QUi faJrl: l'objet de cet artide, nous ne IPOtWons qu'


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