
1 minute read
La playlist très angoissante du compositeur Danny Elfman
DANNY ELFMAN Il est fippant
Le roi de la musique de films d’horreur évoque ses morceaux pour vous faire frissonner.
L’atelier de Danny Elfman se nomme Studio Della Morte (le studio de la mort) et pour cause: il abrite une collection d’objets provenant des films d’horreur dont il a signé la musique. Depuis 1985, le compositeur de 68 ans, natif de Los Angeles, a composé plus de cent bandes originales et génériques de séries emblématiques, dont Les Simpsons, et enregistré son second album solo, le «chamber punk» Big Mess. Mais il est surtout connu pour ses BO des films de Tim Burton, notamment Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack. À l’occasion d’Halloween, le quadruple nominé aux Oscars nous livre ses BO préférées. Séquence frissons… dannyelfman.com
Franz Waxman
La fiancée de Frankenstein (1935)
« Les films d’horreur ont nourri mon enfance, je passais mes week-ends au cinéma. Pour moi, ce film marque la première grande BO de film d’épouvante. Une œuvre évocatrice, romantique, chargée, une première. C’est l’invention de la partition symphonique pour le cinéma qui révèle ce que la musique peut apporter à l’image. » Bernard Herrmann
Psychose (1960)
« C’est l’une des plus grandes musiques de film jamais écrites. Audacieuse et imaginative, je n’avais jamais rien entendu de tel auparavant, elle sublime le film d’Alfred Hitchcock. Sans la musique de Bernard Herrmann, ce film n’est plus le même. Pour tout compositeur de bande originale, Psychose est le parfait exemple de ce que la musique ajoute au scénario et aux images. » Artistes divers
Shining (1980)
«Voici une autre brillante association de la musique et de l’image. Stanley Kubrick n’avait pas recours à des musiciens, il utilisait des morceaux classiques de compositeurs qu’il appréciait tels que Béla Bartók ou Penderecki. La musique est si magistralement insérée qu’on a l’impression que des séquences entières du film sont conçues autour d’elle. Une œuvre inspiration, d’une puissante évocation.» Colin Stetson
Hérédité (2018)
« Cette partition incroyablement forte et audacieuse signée du saxophoniste américain Colin Stetson décuple la dimension effrayante du film, au point que mon fils, alors âgé de quatorze ans, ne voulait plus voir un seul film d’horreur après celui-ci. (rires) Il a dû quitter la salle en plein milieu de la séance pour reprendre son souffle. C’est un must pour tout fan du genre. »