Revue de presse 110313

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© L'alsace, Lundi le 11 Mars 2013 Droits de reproduction et de diffusion réservés

Nucléaire

Six cents manifestants scandent « Fermons Fessenheim »

Deux témoins japonais de l'accident de Fukushima sont venus témoigner, hier. Photos Darek Szuster Deux ans après le drame de Fukushima, les antinucléaires français et allemands se sont retrouvés hier, sur les ponts de Neuenburg et de Chalampé, pour demander l'arrêt immédiat de la centrale alsacienne. Neuf fourgons de gendarmes mobiles à l'entrée de Chalampé, un orage de grêle de quinze minutes juste au-dessus de leurs têtes et des trombes d'eau au niveau de l'île sur le Rhin n'auront pas freiné les quelque 600 militants antinucléaires - en majorité des Allemands - qui s'étaient donné rendez-vous entre Neuenburg et Chalampé, hier, deux ans après la catastrophe de Fukushima, au Japon. Une nouvelle mobilisation symbolique où ils n'ont cessé de scander « Fermons Fessenheim - Abschalten jetzt ». Ils sont partis du centre de Neuenburg pour se rendre au rond-point de Chalampé et revenir à la frontière franco-allemande. Lors de leur marche, ils ont effectué deux actions : la première, sur le pont de Neuenburg, où ils ont accroché de nombreux cadenas pour montrer qu'ils voulaient la fermeture immédiate de la centrale alsacienne ; la seconde à la sortie de Chalampé, où ils ont habillé les deux statuts symbolisant l'amitié franco-allemande avec des chasubles portant les inscriptions « Ensemble sortons du nucléaire » d'un côté, « Zusammen steigen wir aus » de l'autre. Les plus courageux, trempés - « Les pieds mouillés, c'est moins grave qu'un accident à Fessenheim», a remarqué un manifestant - se sont regroupés pour écouter les discours de deux Japonaises - l'une maîtrisant parfaitement la


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