A R Le F LAMBEAU
MONTÉRÉGIE • SECTEUR GRANBY • LA POMMERAIE
LES RETROUVAILLES










Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec
















Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec
Photos des retrouvailles
Couvert 1
..............................................................................
Photos de l'excursion Couvert 2
Sommaire ......................................................................................................................... p.3
Message de la présidente p.4
Mot de la présidente régionale p.5
Membres du conseil sectoriel ................................................................................... p.5
L’éditorial par Ginette Beaulne p.6
De l'État-providence à l'État-indifférence p.7 Le futur au passé composé p.8 Adhésion de nouveaux membres à l'AREQ p.8
Sommet sur la retraite................................................................................................. p.9
Dîner de Noël ................................................................................................................. p.10 Dîner de St-Valentin p.10 UTA ..................................................................................................................................... p.11 Conférence de Josée Boudreault p.11
Les Retrouvailles p.12 L'Espoir est permi ........................................................................................................ p.12 Excursion et découvertes p.13
La marche, toujours le meilleur remède p.14-15
Calendrier des activités novembre à janvier p.16 Dossier assurance ........................................................................................................p.17 Adhésion à l'AREQ et à ASSUREQ p.17 Version papier ou internet ? p.17 Adresse courriel ............................................................................................................p.17 Bonne fête à tous nos membres masculins p.17 Ce peuple ........................................................................................................................ p.18 Attention! Attention! Chaîne courriel p.19 Infolettre de l’AREQ p.19 ATTENTION p.19
Nos membres décédés p.20
CHRONIQUE
L'histoire des autres municipalités voisines de Granby p.21
CHRONIQUE LES ARTS
Louise Brodeur-Proulx .............................................................................................. p.22
Photos de oeuvres de Louise Brodeur-Proulx p.23 Photos de la Conférence : L'espoir est permis p.23 Photos d'Halloween p.24
Raymonde Dupuis : raymonde.dupuis1@gmail.com
Pauline Robert : pauline.robert@videotron.ca
Georges H. Rivard et plusieurs autres CORRECTION, MISE EN PAGE, ÉDITORIAL
Ginette Beaulne : ginettebeaulne@hivon.net
ENVOI SPÉCIAL
Préparation postale de l’Estrie PHOTOGRAPHIE
Pierrette Langlois : pierrette.vatp@outlook.com GRAPHISME
Priscilla Tardif : ptardif.design@gmail.com
IMPRIMEUR
Imprimerie CLAPI : clapi@vif.com
AREQ
1 800.663.2408
Régime de retraite (RREGOP) ........................... 1 800.463.5533
RRQ 1 800.463.5185
SSQ 1 888.833.6962
RésAut (La personnelle) .................................... 1 888.476.8737
RAMQ (Assurance-médicaments) .................... 1 800.561.9749
Sécurité de la vieillesse 1 800.277.9915
Ligne Aide Abus Aînés 1 888.489.2287
Au moment où vous lirez les lignes suivantes, nous aurons réalisé plusieurs belles activités depuis le début septembre : les retrouvailles à Québec, une journée d’excursion et découvertes, un dîner suivi d’une conférence sur la mémoire après 50 ans, un dîner suivi d’une période d’animation pour l’Halloween. Quelques-uns de nos membres auront assisté à une activité régionale à Sherbrooke pour la journée internationale des hommes.
Hé oui ! C’est le 15 novembre que cette dernière activité s’est tenue. Pourquoi le 15 ? La date reconnue pour la journée des hommes est le 19 novembre. L’activité sera toujours offerte autour de cette date. Pourquoi à Sherbrooke ? Voici. Vous n’êtes pas sans savoir que nous faisons maintenant partie de la région de l’Estrie. Ça demandera donc pour nous, membres de l’AREQ Granby La Pommeraie une période d’adaptation.
Dans le passé, nous avons toujours organisé cette activité dans notre secteur. En Estrie, il y a quatre secteurs de moins de 200 membres. Comme ces secteurs sont moins bien nantis financièrement, la région a l’habitude d’organiser 2 journées par année pour les offrir à tous les membres de la région. En 2022-2023, les deux journées concernées sont la journée des hommes et la journée des femmes auxquelles tous les membres sont invités.
Étant donné que cela nous libère de l’organisation de ces activités, nous pensons offrir gratuitement le transport, et ce, selon le nombre d’inscriptions. Ce transport pourrait être en autobus ou en covoiturage selon le cas. Nous nous adapterons au fur et à mesure ou après en avoir fait l’expérience.
Notre secteur est identifié 05H En tant que présidente, j’ai déjà assisté à trois conseils régionaux composés des présidents de chacun des neuf secteurs et de notre présidente régionale, madame Brigitte Roy. Je vous dresse un portrait de notre nouvelle région :
Brigitte Roy, présidente régionale
Secteurs :
Sherbrooke-Ouest et Nord (A)
Lac-Mégantic (B)
Asbestrie (C)
Sherbrooke-est et environ (D)
Coaticook (E)
Magog (F)
Morilac (G)
Granby La Pommeraie (H)
East Angus (J)
Comment se porte notre secteur : Depuis la désaffiliation du syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY) de la CSQ, les nouveaux retraités ne pouvaient pas devenir membres de l’AREQ ni bénéficier des assurances collectives ASSUREQ. Ils faisaient partie de la FAE et devaient s’assurer à la Capitale. C’est donc dire que notre secteur faisait du sur place. L’AREQ Granby La Pommeraie comptait depuis plusieurs années, plus ou moins 870 membres.
Une nouveauté en 2022 : Dorénavant les nouveaux retraités issus de ce syndicat peuvent devenir membres de l’AREQ et peuvent aussi bénéficier de l’assurance collective d’ASSUREQ. Et ça commence à se faire sentir chez nous. Depuis septembre, nous avons enregistré 7 nouveaux membres nés entre les années 1964 et 1966. J’ai appris que trois autres personnes prendront leur retraite en décembre et ils se sont déjà inscrits à l’AREQ. Très bonne nouvelle ! Ça va rajeunir la moyenne d’âge et ça promet pour assurer la survie de notre secteur.
Si vous connaissez des personnes qui prendront leur retraite prochainement et qui ont un jour ou l’autre travaillé en étant membres de la CSQ, dites-leur qu’elles peuvent devenir membres de l’AREQ et par conséquent de notre secteur. Dites-leur de communiquer avec l’AREQ au numéro 1-800-663-2408.
La période des fêtes approche à grands pas. Le 6 décembre prochain, les membres du secteur pourront festoyer à la salle de l’Âge d’or Princesse de Granby. Empressez-vous de vous inscrire (voir l’annonce dans le présent bulletin). En espérant que vous serez des nôtres. Très bonne occasion pour les nouveaux membres de se joindre aux groupes. Vous êtes les bienvenus.
Je voudrais souhaiter à chacun de vous une période des fêtes pleine d’heureuses rencontres, de festivités et de repos. Je vous souhaite de belles réjouissances familiales, lesquelles nous ont manqué au cours des dernières années.
Bonne fête à tous nos membres masculins en ce jour du 19 novembre pour célébrer la journée internationale des hommes.
La mission de l’AREQ est de promouvoir et de défendre les intérêts et les droits culturels, sociaux, économiques et environnementaux de ses membres et des personnes aînées et contribuer à la réalisation d’une société égalitaire, démocratique, solidaire
Bonjour à vous membres de l’Estrie, C’est avec plaisir que je vous écris ce texte afin de vous informer de la vie dans la région et de celle de l’AREQ nationale. Au mois de septembre, nous avons atteint le nombre de 60 000 membres au sein de l’association. Durant la période des mois d’octobre et de novembre, vous verrez une publicité sur les routes et sur le web informant la population de notre association.
Suite à la tournée du CE (comité exécutif), un questionnement pour un changement de nom sera proposé au prochain congrès du mois de juin. Les membres rencontrés lors de cette tournée ont majoritairement signifié vouloir garder l’acronyme de l’AREQ CSQ comme futur nom. Les congressistes en décideront.
Durant toute l’année, un gros défi nous occupera. Vous l’aurez sûrement deviné : la participation plus marquée des membres aux activités et l’intégration des nouveaux retraités qui se joignent à nous. Suite à l’élection d’un nouveau gouvernement, nous verrons la place qu’il fera aux personnes aînées et la mise en œuvre des propositions que nous lui avons suggérées en ce qui concerne les soins à domicile.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé et toutes celles qui ont investi du temps à la préparation de la fête du 50e de notre région. Ce fut un succès.
Je vous lance l’invitation afin de participer à une journée régionale, organisée par le comité des hommes. Elle se déroulera le 15 novembre 2022 à Sherbrooke.
Je vous souhaite une très joyeuse période des Fêtes, qui se veut un rassemblement festif et convivial.
AREQUEMENT VÔTRE, Brigitte Roy, présidente régionale
1ère rangée : André Paradis / 1er conseiller et Raymonde Dupuis / présidente.
2e rangée : Robert Huard / 2e vice-président, Suzie Bachand / 2e conseillère Nicole Crête / trésorière, Louise Clément / 1er vice-présidente et Denise Paquette / secrétaire
Présidente : Raymonde Dupuis Tél. : 450-263-9212 / raymonde.dupuis1@gmail.com
1ère Vice-présidente : Louise Clément Tél : 450-372-5795 / louiseclegi@gmail.com
2e Vice-président: Robert Huard Tél. : 450-522-6444 / houppier@outlook.com
Secrétaire : Denise Paquette Tél. : 450-372-5524 / paquetteden@outlook.com
Trésorière : Nicole Crête Tél. : 450-534-0849 / ncrete9@videotron.ca
1er conseiller : André Paradis Tél. : 450-521-5601 / areq-granbylapommerais@cooptel.qc.ca
2e Conseillère : Suzie Bachand Tél : 450-378-9136 / suziebachand@videotron.ca
Habituellement, lorsque j’écris ces lignes pour le Flambeau de novembre, les arbres sont chargés de feuilles multicolores et les rayons du soleil, bien que moins ardents en ce moment de l’année, en accentuent l’éclat. Cette beauté est éphémère et disparaîtra rapidement, emportée par de grands vents qui balaient tout sur leur passage. Aujourd’hui, ce que je peux observer de ma fenêtre, ce sont des arbres aux grands bras nus dont la splendeur s’est évanouie à leur pied.
Pourtant, ce n’est ni triste ni laid, car les rayons affaiblis du soleil circulent librement dans l’espace et nous atteignent partout facilement. Ainsi, même si l’on a qualifié novembre de « mois des morts », il n’y a rien de lugubre dans ce qui s’offre à mes yeux à cet instant. Au contraire, la quiétude du moment me rappelle avec une certaine sérénité les visages des êtres chers disparus.
Je constate cependant que les décès se multiplient de plus en plus chez nos membres. Vous me direz que c’est normal puisque nous vieillissons tous et que cette fin est inéluctable. C’est vrai! Mais le désir de vivre auprès de ceux qu’on aime ne s’atténue pas nécessairement avec l’âge.
Bien au contraire, je constate une croissance du nombre d’organismes qui créent des occasions de rencontre entre les personnes âgées qui vivent souvent seules. La vie sociale est essentielle à l’être humain né pour vivre avec les autres, avoir une famille qui va grandir, se multiplier, s’étendre.
Je suis une éternelle optimiste. Je crois, je veux croire que chacun porte en soi un potentiel inouï de créativité pour semer le beau, le bon. Il suffit de regarder autour de soi pour découvrir toutes ces personnes qui veillent inlassablement au bien - être de chacun, redonnent à l’autre un peu ou beaucoup de ce qu’elles ont reçu en dons et talents. Elles ne manquent pas de générosité ni d’ingéniosité quand il s’agit de venir en aide à leurs semblables.
Et je ne peux passer sous silence le réconfort que tous les artistes créateurs de beauté nous procurent à travers leurs œuvres. Que ce soit par la peinture, la sculpture, la musique, le chant, la danse, le cinéma, la poésie, le théâtre et j’en passe, tous nous font un bien immense par l’émotion que leurs créations visuelles ou sonores font jaillir en nous. Un plaisir, une joie difficile à décrire, on reste souvent sans voix, le regard contemplatif observant la moindre nuance de couleur, de forme, de mouvement, l’oreille attentive au moindre son. Aussi, je m’accroche à la vie, au moment présent, celui qu’on ne veut pas perdre, car il ne reviendra pas. « Quelle importance le temps qu’il nous reste puisque nous allons le vivre ensemble… » Ces paroles chantées par Nana Mouskouri me reviennent sans cesse quand un proche nous quitte… pour toujours. La vie continue pour ceux qui restent…
Alors que nous sortons à peine d’une longue pandémie qui nous a tenus à l’écart les uns des autres, il m’apparaît indispensable de souligner en grand la venue de Noël. Terminé l’isolement, nous pouvons enfin nous retrouver entre parents et amis(es) pour vivre de chaleureuses rencontres et festoyer tous ensemble.
Je vous souhaite à tous la grande joie des retrouvailles. Abuser du bonheur en ce moment n’est pas un luxe mais une nécessité. Profitez-en bien!
Un très JOYEUX NOËL et une MERVEILLEUSE NOUVELLE ANNÉE !
Depuis la fin des années 70, l’État-indifférence a remplacé progressivement l’État-providence. Les médias, les « think tank », (1) les milieux d’affaires, les transnationales et les gouvernements de ce monde se sont mobilisés pour détourner les États-nations du contrat social qui fonde l’État-providence. Tellement que les plus jeunes l’ignorent aujourd’hui et les plus vieux l’ont presque oublié.
Pour les gens qui l’ignoreraient encore ou qui l’auraient oublié, l’État providence repose sur un contrat social écrit ou tacite qui garantit ou favorise la sécurité sociale individuelle et collective ainsi que la justice sociale et toutes les formes de solidarité entre les hommes et les générations. Ce n’est pas rien. Ce contrat social a contribué à l’essor économique, politique et culturel de la société moderne et de l’État-nation. Il a permis au capitalisme de se développer moyennant des coûts sociaux relativement faibles.
La forme du contrat social a pu varier ainsi que son contenu. Je pense à l’Europe, à l’Amérique du Nord ou au Japon. Toutes ces régions du monde ont institué l’État-providence et l’ont adapté à leur réalité, mais partout quatre éléments fondamentaux ont été reconnus :
« Contrat social »
Droit au travail Plein emploi Emploi durant toute la vie active Amélioration des conditions de travail (salaires, congés payés, heures de travail hebdomadaires, participation des travailleurs) Conventions collectives et technologiques
Lutte contre la pauvreté Salaire minimum garanti Autres formes d’aide sociale afin de lutter contre la pauvreté et le rejet social.
Protection contre les risques individuels et sociaux Mesures de sécurités sociales et assurances visant à protéger le travailleur et les membres de sa famille en cas de maladie, d’accident, de chômage, de décès, etc.
Promotion de l’égalité des chances pour tous Dépenses publiques dans les domaines de l’éducation, à la formation professionnelle, du transport, de la culture et des loisirs, mesure de discrimination positive dans des domaines moins favorisés et en faveur des groupes sociaux et minorités à risques élevés.
On reproche à l’État providence d’entretenir une bureaucratisation coûteuse et inefficace ce qui nuit à la vie économique. Plus encore, elle est un frein à la libre entreprise. On ne peut être plus clair, nous assistons au démantèlement de l’État providence au détriment d’un État-indifférence qui préconise la privatisation, la déréglementation et la libéralisation. (2)
Voici quelles sont les répercussions de ce démantèlement pour de nombreux pays incluant le Canada : les politiques de plein emploi ont été abandonnées et le droit aux prestations de chômage a été réduit
Les ressources financières affectées à la lutte contre la pauvreté ont été comprimées. Dans les pays riches et industrialisés, on compte de plus en plus sur la bonne volonté des organismes communautaires et des bénévoles pour venir à bout de la pauvreté qui ne cesse d’augmenter. Les ressources dédiées à la promotion des chances ont fondu, maintenant c’est l’excellence, la performance, le sens de l’adaptation et la compétence qui sont prônés ; le filet social s’est amenuisé et va toujours en diminuant. (3)
Pour la plupart des politiciens des pays les plus développés, le maintien de l’État-providence a été assimilé à la perte de la compétitivité économique. L’opinion publique est désormais convaincue que la compétitivité de chaque pays est pratiquement incompatible avec le maintien de l’État providence. Pour eux, compétitivité économique et justice sociale ne peuvent plus faire bon ménage. Pour discréditer l’État-providence, on force la conviction que les coûts de la main-d’œuvre sont devenus si élevés qu’ils empêchent les entreprises de créer des emplois et les gouvernements de combattre le chômage. Donc, il faut les réduire.
Pourtant, une étude de l’OCDE conclut que la déréglementation et l’abaissement des conditions de travail n’avaient aucun impact significatif sur la compétitivité du pays et sa performance économique. (4) Selon cette étude, ces mesures n’accélèrent pas la croissance et n’améliorent en rien le niveau de vie.
L’État-indifférence s’avère inefficace pour résoudre les problèmes tels que le développement urbain, l’emploi et la protection sociale. Elle est fondamentalement incapable de concilier la justice sociale, l’efficacité économique, la durabilité environnementale, la démocratie politique et la diversité culturelle. Désormais, il nous faut un nouveau contrat social plus global, acceptable et accepté pour un meilleur équilibre mondial.
Notes (1) Jeu de mots américain signifiant « boîte à penser ». Un « Think tank » est une organisation vouée à la recherche d’idées nouvelles et cherche à peser sur les affaires publiques. Leur fonction est donc d’inspiration et d’influence. Elles ne sont, en principe, efficaces et puissantes que par leur séduction intellectuelle et par la pertinence de leurs analyses.
(2) Limites à la compétitivité : Vers un nouveau contrat mondial. Le groupe de Lisbonne. Ed Boréal, 1995. Page 78.
(3) Ibid p.80
(4) OCDE, Employment Outlook 1994, Paris, 1994
Je suis né en 1952. Pendant toute mon enfance, les objets de consommation étaient fabriqués pour durer longtemps. Nous parlions alors de biens durables. Plus coûteux, moins nombreux, mais durables. Mes frères et moi pouvions réparer plusieurs objets : des jouets, le « toaster », la lampe du salon, la chaise de cuisine brisée, la bicyclette, remplacer la lampe brûlée dans la télévision en noir et blanc et même réparer la laveuse à linge voire même le camion de mon père. À titre d’exemple : j’ai utilisé pendant cinquante ans un congélateur de marque GE.
La production industrielle croissante était notre principale alliée tant que l’environnement nous donnait, en grande quantité, des énergies fossiles. Ce n’est plus le cas, il va falloir accepter et apprendre à reconsidérer le retour aux biens durables, de payer plus cher les objets, d’en avoir moins, et de ne pas s’attendre à ce qu’ils soient remplacés la semaine d’après par un objet toujours plus performant.
Le « toujours plus » était la base de la norme sociale. Désormais, nous devrons apprendre à vivre avec du « un peu moins » et mieux réparti. Comme tous les peuples de la planète Terre devront faire des efforts, nous ne pouvons qu’espérer. Les nantis et les biens placés aux commandes devront en faire eux-mêmes et suffisamment pour donner envie au reste de la population mondiale d’en faire tout autant. Sinon, les populations frustrées finiront par se révolter, tôt ou tard, contre cette caste de bien-nantis.
Dans cet univers qui va se contracter, il a déjà commencé à le faire ici et là, il faudra en plus composer avec une modification climatique qui va changer l’écosystème mondial pendant très longtemps et apporter son lot de perdants plus que de gagnants. Cette contraction sera choisie ou subie. Mais attention, avec Dame nature, il est toujours préférable, pour les humains, de choisir que de laisser celle-ci nous faire subir les conséquences de nos actes.
Dans ce contexte mondial, améliorer les conditions de survie sur la terre, sans léguer à nos enfants un monde dont nous ne voudrions pas pour nous-mêmes, sera le défi de notre siècle. Il va radicalement chambouler la démocratie, nos dogmes économiques, certaines convictions religieuses, les acquis sociaux, bref tout ce qui est né dans le monde en croissance qui a été le nôtre pendant huit générations,
mais qui commence à s’estomper sous nos yeux. Changer le paradigme de la production industrielle par celui de la production soutenable, respectueuse de l’environnement et du vivant sera notre croissance future. Notre empreinte écologique a déjà depuis longtemps dépassé la courbe de la bio capacité de la terre. (2) Pour l’aplatir, selon plusieurs observateurs crédibles en la matière, il faut dès maintenant décroître le PIB par une croissance soutenable disent-ils, non plus fondée sur la productivité à tous crins et sur l’idée que la technologie sera notre planche de salut sans presque rien changer à notre mode de vie actuel. Nous devrons, selon eux, faire preuve de simplicité, d’humilité, et surtout sortir du dénie. En terminant, permettez-moi de vous partager une maxime personnelle qui m’a guidé jusqu’à ce jour : « Faut pas s’en faire, mais pas s’en foutre ». C’était pour le monde d’hier pas pour le monde à venir. À l’avenir je dirai : « Il faut s’en faire, mais surtout pas s’en foutre.
(1) Dormez tranquilles jusqu’en 2100 et autres malentendus sur le climat et l’énergie. Ed Odille Jacob 2021. P. 185 et 186
(2) Youtube Effondrement : seul scénario réaliste. Arthur Keller
(Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec CSQ)
L’AREQ peut accueillir tout retraité désirant adhérer à l’association même s’il est issu d’un syndicat désaffilié (ex. : SEHY) et ceci à condition d’avoir œuvré au sein de la CSQ à un moment donné de sa carrière.Si vous connaissez des personnes qui ont émis le souhait de devenir membre de l’AREQ depuis qu’elles ont pris leur retraite ou qui la prendront, elles peuvent communiquer avec l’AREQ NATIONAL au numéro 1-800-663-2408 et demander la trousse d’adhésion.
Nouveau depuis janvier 2022: ces personnes pourront adhérer aux assurances collectives ASSUREQ.
Le 12 octobre dernier se tenait le «Sommet sur la retraite » organisé par l'Observatoire de la retraite.
Sur le thème «La retraite en 2040: Agir maintenant pour la retraite de demain », cet événement a été l'occasion de discuter de propositions en vue de faire avancer le Québec sur cette question.
Pour l'Observatoire, l'institution de la retraite concerne non seulement les personnes retraitées, mais aussi l'ensemble de la société québecoise. Les choix collectifs portant sur les institutions de la retraite ont d'importantes incidences en matières d'emploi, de logement, d'écologie, de santé, de solidarité social, mais aussi de gestion de l'épargne retraite, d'amélioration des services puclics et de développement social et économique.
L'Observatoire de la retraite et ses 18 partenaires ont tenu ce Sommet sur la retraite afin de renforcer le dialogue social et discuter de propositions pour l'avenir. Il a été l'occasion de faire le point et de participer à une réflexion collective sur la retraite de demain.
Puisqu'il faut beaucoup de temps avant d'apporter des modifications aux différents régimes de retraite (Fédéral, provincial, via son employeur ou personnel), il est temps d'entreprendre les démarches nécessaires à l'amélioration de ces différents régimes de pension.
Des conférenciers ont traité des sujets suivants :
Le défi démographique et les inégalités sociales à la retraite. Mieux vaut prévenir que guérir : les jeunes et la retraite au Québec. Le nouveau monde du travail, les travailleurs expérimentés et les enjeux de la retraite.
La retraite au confluent de plusieurs droits. Régime de rentes du Québec : un outil important pour la sécurité financière à la retraite.
L'INDEXATION DES RETRAITES EN 2040.
MIEUX COMPRENDRE POUR MIEUX AGIR.
Les régimes de retraite publics et leur indexation. L'indexation des régimes d'employeurs.
En conclusion, un consensus s'est dégagé pour la création du «Conseil des partenaires de la retraite». Il s'agirait d'une institution publique pour favoriser le dialogue social sur la retraite, avec l'ensemble des parties prenantes (travailleurs, patronat, retraités).
Trop souvent, les retraités ne sont pas inclus dans ce dialogue. Par exemple, ils ne font pas partie des négociations lors de restructuration de régime, mais en subissent de plein fouet les conséquences.
Souvent réduite à des questions de finances personnelles ou encore à une tuyauterie compliquée relevant des seuls experts, la retraite est pourtant beaucoup plus que cela. Non seulement constitue-t-elle une des principales institutions de solidarité sociale au Québec, mais elle a généré d'immenses bassins d'épargne capitalisée qui sont au centre des choix actuels de développement et de ceux à venir (via la Caisse de dépôt et placement du Québec).
Pour plus de détails, visionner prochainement les conférences sur le site : observatoireretraite.ca
Réjean RaîcheMardi 6 décembre 2022
Accueil à 11 h / dîner à 12 h Animation en après-midi
Lieu : Club d’Âge d’or Princesse inc. 405, rue York, Granby Coût : 35 $ pour les membres 40 $ pour les conjoints des membres 50 $ pour les non-membres
Buffet chaud, Le Valcourt du Marmiton: Tourtière, ragoût de boulettes, porc effiloché, dinde dans le bouillon, chutney de canneberge, purée de pommes de terre, légumes, bûche de Noël. Apportez vos boissons : bière ou vin.
Réservez auprès de Suzie Bachand au 450-378-9136 ou par courriel : suziebachand@videotron.ca, avant le 29 novembre 2022.
L’AREQ Granby-La Pommeraie vous convie à un dîner de
Au Vieux Duluth 845, rue Principale, Granby
Date : Lundi 14 février 2023 Accueil à 11 h 30 / dîner à 12 h Animation en après-midi
Coût : 15 $ pour les membres 20 $ pour les conjoints 25 $ pour les non-membres Payable à l’arrivée
Plat principal : • Salade de poulet suprême ▪ Poitrine de poulet midi ▪ Médaillons de porc ▪ Filet de saumon
Breuvage : Café, thé ou tisane Apportez vos boissons : bière et vin Activités en après-midi
Confirmez votre présence et votre choix du plat principal avant le 7 février 2023 à Ginette Cotnoir 450-378-1892
MARDI 10 janvier à 9 h 30 au Centre Laurio-Racine 405, rue York, Granby
Le mercredi 11 janvier à compter de 9 h
Conférences au Centre d’Interprétation de la nature du lac Boivin, 700 rue Drummond, Granby Réservation obligatoire au 450-777-5695 ou par courriel à ageautag@hotmail.com. Prix : 10 $ par conférence, payable sur place.
Mardi 31 janvier 2023 à 13 h 30 Wolfang Prigge : La Namibie, l’autre visage de l’Afrique
Mardi 28 février 2023 à 13 h 30 Claude Monet : Peindre ses impressions
Mardi 28 mars 2023 à 13 h 30 Annick Beaulé : Vieillir en santé, oui c’est possible
L’inscription se fera le jeudi 5 janvier de 10 h à 11 h 30 à la bibliothèque municipale de Cowansville, 608 rue du Sud, salle Pauline Martel (entrée par le stationnement arrière). L’inscription en ligne se fait sur le site de l'UTA Sherbroohe, antenne Brome Missisquoi.
L’AREQ
Date : Mardi 7 mars 2023
Endroit : Salle Steve L. Elkas 4230 rue Bertrand Fabim, Sherbrooke
Horaire : 8 h 00 : Départ de Granby, 100 rue Langlois (Église St-Luc) 8 h 20 : Stationnement incitatif sortie 74 de l’autoroute 10 (Esso) Transport en autobus scolaire de luxe payé par le secteur. 9 h 45 : Accueil avec café et collation 10 h 00 : Début de la conférence 12 h 00 : Dîner 14 h 00 : Retour à Granby
Coût : 18 $ pour les membres 23 $ pour les conjoints des membres Conférence :
Le bonheur même quand la vie te surprend Josée Boudreault, humoriste, animatrice de radio et de télévision subit en 2016 un AVC qui changea sa vie. Voyez comment elle et son conjoint Louis-Philippe Rivard ont réussi à mettre du positif dans leur vie !
Réservez auprès de Suzie Bachand au 450-378-9136 ou suziebachand@videotron.ca avant le 24 février 2023 Envoyez votre chèque libellé AREQ Granby-La Pommeraie 606-500, Montée des Seigneurs, Granby, J2J 2V9
Date limite pour réserver et payer le 24 février 2023 Membres 18 $ : Prénom :_______________________________
Nom : _______________________ Tél :___________________ Conjoints des membres 23 $ : Prénom ____________________
Nom : ______________________ Tél : ____________________
Non membre : (25 $) Prénom : __________________________
Nom : _______________________ Tél :___________________
15
À bord d'un autobus "coach", une cinquantaine de retraités-es de l'AREQ La Pommeraie et leurs conjoints-es se sont rendus à Québec le 15 septembre.
Attendus au Parlement, nous avons eu le plaisir de dîner à la salle à manger Le Parlementaire. La beauté des lieux, la gentillesse du personnel et les menus offerts nous ont amplement satisfaits.
Après ce délicieux repas, des guides nous attendaient au Château Frontenac pour la visite de cet édifice iconique de la Vieille Capitale. On nous a fait circuler dans les salons, salle de bal et autres pièces chargées d'histoire. De nombreuses anecdotes et les noms de célébrités et têtes couronnées y ayant séjourné nous ont été racontés. La petite histoire d'un hôtel dont la renommée déborde largement de nos frontières.
Le 12 octobre nous avons eu à l’AREQ La Pommeraie le plaisir d’entendre Mme Marie-Paule Dessaint, conférencière émérite, nous entretenir de la possibilité de « régénérer » notre cerveau. Bien que vieillir signifiera toujours subir certaines pertes physiques et cérébrales, nous ne sommes pas, pour autant, condamnés à la sénilité !
D’emblée, elle nous suggère de demander à notre médecin de passer le test MoCA qui évalue si nous sommes atteints de dysfonctions cognitives légères. D’ailleurs, nous pouvons participer à la recherche en nous rendant pour informations sur le site mocaclinic.ca.
Quiconque jouit de l’absence de problèmes cognitifs majeurs, donc de facteurs de démence, doit savoir qu’il est possible de renflouer nos réserves physiques et cognitives. C’est dire que l’espoir d’une vieillesse plus productive est tout à fait possible.
Tous les retraités que nous sommes, redoutons de perdre notre mémoire et nos capacités intellectuelles, voire notre intelligence. Or, il est possible d’y remédier. Différentes stratégies telles : lire, méditer, créer, apprendre une nouvelle langue par exemple ou toute autre habileté, bouger, accepter de s’adapter au changement, comprendre des notions abstraites, développer notre esprit d’analyse critique, surmonter les difficultés, etc. sont des avenues à explorer.
En fin d'après-midi, l'hôtel nous a servi un thé à l'anglaise. Scones et "cakes" nous attendaient question de goûter à cette vieille tradition britannique du "four o'clock tea".
Délicieux goûter et charmante tradition vraiment! Bref, nous avons eu le plaisir de passer une journée fort agréable et en fort belle compagnie. Merci au comité organisateur. Vous faites un excellent travail! Bravo!
Jocelyne Kucharski
Photos couverutre.
Bref, il y a de l’espoir. On peut, malgré le fait que nous sommes ou serons tous touchés par le vieillissement, éviter de prendre des risques inutiles.
Nos pires ennemis, contribuant aux problèmes de santé cognitive sont connus : l’alcool, la malbouffe, le tabac, le manque de sommeil, l’usage abusif de la technologie, l’excès de poids, la sédentarité, la dépression et certaines maladies, tels l’hypertension négligée et certains médicaments dits anticholinergiques, sont parmi les facteurs dont il faut se soucier.
Dans notre cerveau, l’hippocampe gère notre santé mentale. Faisons-lui l’honneur d’en prendre le plus grand soin, en le stimulant pour qu’il continue à nous garder en bonne santé, actifs et que notre vie continue à prendre tout son sens !
En tapant le nom de Marie-Paule Dessaint sur internet, il est possible d’y trouver plein d’informations, outre la liste de toutes ses publications et conférences.
Jocelyne Kucharski
Photospage23.
C’est par une journée brumeuse et avec un léger crachin que nous avons amorcé notre JOURNÉE D’EXCURSION ET DÉCOUVERTES du 26 septembre 2022. La journée ne payait pas de mine, mais nous avons eu des surprises à la fin.
Pendant le trajet jusqu’à Kingsbury, Pierre Ostiguy, notre organisateur, nous a entretenus sur les bienfaits de la marche sur notre santé, ainsi que de tous les exercices physiques. De plus, nous avons eu une session de rire avec toutes les « jokes » qu’il nous a racontées.
Le sentier de Kingsbury s’est avéré périlleux pour nous, car la pluie des derniers jours l’avait rendu plutôt glissant, alors nous nous sommes contentés des magnifiques chutes gonflées par les dernières pluies. C’est alors qu’est surgie la charmante mairesse de Kingsbury, Mme Martha Hervieux, intriguée par des touristes dans sa municipalité de 153 habitants. Des liens de parenté avec notre célèbre Marc Hervieux ? Pas moins que son cousin !
Qui de mieux pour nous parler de Kingsbury ? Kingsbury fait partie de la MRC de Val-St-Francois et vient de célébrer ses 125 ans avec un livre « Regards sur l’histoire de Kingsbury ». Georges et Armand Bombardier avaient acheté la scierie et J. Armand Bombardier y avait une maison pour sa famille qui y vivait en été. Aussi une usine de caoutchouc pour les motoneiges et M. Bombardier faisait l’expérience de ses « skidoos » sur la rivière l’hiver. La famille Bombardier a fait don des terrains à la ville de Kingsbury. Nous avons tous été charmés d’avoir cette page d’histoire de la mairesse elle-même. À savoir s’il y aura un un Costco dans la municipalité? C’est NON !
Puis on continue vers Richmond pour une randonnée d’une heure dans le parc Gouin, à l’intérieur d’une vaste forêt urbaine. Sentier bien entretenu et de difficulté moyenne. Avec toutes ces activités, voilà qu’on a tous un petit creux. Alors, direction BOUCHERIE de la FERME ST-JEAN de St-Francois de Brompton. Une entreprise avec projet communautaire à but non lucratif ayant comme spécialité 50 variétés de saucisses, boyaux naturels, et avec des produits régionaux de qualité. Viande garantie sans hormone ni antibiotique. Nous avons tous acheté quelques produits. Le repas a comblé toutes nos espérances ! Délicieux, de la soupe au dessert. On nous a demandé de laver notre vaisselle en signe de partage et d’amitié en esprit de collaboration.
Selon une dame qui y travaille, cet endroit est aussi un Centre de Spiritualité Pen.V.S.
On peut y faire des séjours. Une excursion commencée sous la grisaille et qui s’est terminée sous un beau soleil éclairant les couleurs automnales de la saison.
Merci et reconnaissance encore aux organisateurs et à l’année prochaine !
Élisabeth Charland et Patricia Harvey Photospage2.
« La marche est le meilleur remède pour l’homme ». Cette phrase, supposément prononcée par Hippocrate il y a deux mille ans, s’applique encore plus de nos jours. Elle est surtout vraie pour les sociétés industrialisées. Les nouvelles technologies n’ont pas seulement transformé notre manière de travailler, mais ont encore plus profondément influencé nos habitudes de vie en réduisant l’effort physique nécessaire pour accomplir la plupart des activités quotidiennes (à l’exception des sports).
Nous pouvons nous adonner à la marche pour le plaisir, mais aussi pour améliorer notre santé en l’intégrant à notre routine quotidienne. On ne peut pas surestimer les nombreux avantages de la marche puisqu’ils sont appuyés par des preuves scientifiques solides.*
*"Physical Activity and Health: A Report of the Surgeon General. US Department of Health and Human Services, 1996"
* "National Service Framework for Coronary Heart Disease. UK Department of Health, 2000"
Quels sont les bienfaits de la marche pour la santé ? Marcher régulièrement agit directement sur les appareils circulatoire et locomoteur :
• en réduisant le risque de maladies du cœur et d’accident vasculaire cérébral ;
• en faisant baisser la tension artérielle ;
• en diminuant le taux de cholestérol sanguin ;
• en augmentant la densité osseuse, ce qui prévient l’ostéoporose ;
• en atténuant les conséquences négatives de l’arthrose ;
• en soulageant les maux de dos.
• Marcher régulièrement améliore aussi l’état de santé général et la longévité. Selon le rapport du Directeur du département de la Santé des États-Unis, les marcheurs vivent plus longtemps et ils ont une meilleure qualité de vie.
Y a-t-il d’autres bienfaits liés à la marche ?
Amélioration de la condition physique Marcher régulièrement signifie marcher quotidiennement, ou au moins quelques fois par semaines, pendant au moins 30 minutes. Marcher régulièrement, tout comme les autres activités physiques douces et modérées qui font appel au corps en entier, peut grandement améliorer votre capacité aérobique et votre fonction cardiorespiratoire. De plus, lorsque vous marchez régulièrement, vous réduisez les risques de :
• Se fracturer la jambe ou la main en tombant, car les os sont plus solides.
• Se blesser, car les articulations ont une meilleure amplitude de mouvement et les muscles sont plus flexibles.
Votre poids reflète l’équilibre entre les calories que vous absorbez en mangeant et les calories que vous dépensez lors de vos activités physiques quotidiennes. En marchant pendant 30 minutes, vous parcourez une distance de 2,0 à 2,5 km et vous brûlez environ 125 calories (520 kilojoules). Cela peut sembler peu, mais si vous marchez cinq jours par semaine pendant un an, vous dépensez plus de 32 000 calories, ce qui brûle plus de 5 kg de gras. De plus, les dernières découvertes scientifiques montrent que la marche procure encore plus de bienfaits si vous brûlez un minimum de 2 000 calories par semaine en marchant (environ 8 heures de marche par semaine).
La marche, surtout quand vous marchez en bonne compagnie et dans un endroit agréable, réduit la dépression et l’anxiété. De plus, les marcheurs sont souvent de bons dormeurs.
La marche lente est souvent recommandée aux gens qui souffrent de différents troubles de santé. Au début, vous ne ferez peut-être que de courtes distances, mais, si vous persévérez, vous pourrez rapidement augmenter la distance et accélérer votre guérison.
Essayez de marcher naturellement, en gardant à l’esprit les conseils suivants : Il est essentiel d’avoir une bonne posture pour profiter de tous les bienfaits de la marche :
• Garder la tête et la colonne vertébrale droites.
• S’assurer de ne pas pencher vers l’avant ou vers l’arrière.
• Regarder droit devant, mais regarder occasionnellement par terre pour repérer les obstacles.
• Garder les épaules et les bras détendus et relâchés. Les laisser se balancer naturellement, sans les forcer.
Respirez régulièrement — ni trop légèrement ni trop profondément.
• Ne retenez jamais votre souffle et ne vous forcez pas à respirer profondément.
Fréquence, durée, rythme et vitesse
• Il est préférable de marcher tous les jours, car les bienfaits sont cumulatifs.
• Plus les séances de marches sont espacées, plus les effets cumulatifs seront réduits. Lorsqu’il y a plus de cinq jours entre les séances, l’effet cumulatif est négligeable.
• Les activités douces, mais dynamiques (c.-à-d. les activités effectuées en se déplaçant, comme la marche) sont les plus efficaces pour brûler du gras sainement. Toutefois, cet effet commence après environ 30 à 40 minutes.
• Le rythme de marche varie d’une personne à l’autre et dépend de votre condition physique, du type de terrain, des conditions météorologiques et de vos objectifs.
• La vitesse le plus souvent recommandée est un rythme dynamique qui correspond à environ 90 à 110 pas à la minute, ou 4 à 5 km à l’heure.
• Ralentissez si la respiration devient difficile ; il est préférable de marcher un peu trop lentement qu’un peu trop vite. © Droit d’auteur 1997-2022 Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail Photos page 2.
Lors des activités, nous appliquerons les règles de la santé publique. Nous sommes conscients que ces activités pourraient être annulées. Nous suivrons l’évolution de la situation et nous vous tiendrons au courant par courriel.
Activité Date Endroit Heure Coût Inscription avant le
Déjeuner du mois Vendredi 18 novembre
Dîner de Noël Mardi 6 décembre
Restaurant Bistro Forik 740, rue Principale, Granby À partir de 8 h 30
Club d’Âge D’Or Princesse, 405, rue York, Granby
À partir de 11 h 00
35 $ pour les membres 40 $ pour les conjoints 50 $ pour non-membres 29 novembre
Restaurant Eggs Soleil 20, rue de Toulouse, Granby À partir de 8 h 30 Déjeuner du mois Vendredi 20 janvier 2023
Déjeuner du mois Vendredi 16 décembre
Restaurant Eggs Soleil 20, rue de Toulouse, Granby À partir de 8 h 30
Dîner St-Valentin 14 février 2023
Déjeuner du mois Vendredi 17 février 2023
Conférence Josée Boudreault 7 mars 2023
Vieux Duluth 845, rue Principale, Granby 11 h 30
Restaurant Eggs Soleil 20, rue de Toulouse, Granby À partir de 8 h 30
Salle Steve L. Elkas 4230, rue Bertrand Fabim, Sherbrooke
15 $ pour membres 20 $ pour les conjoints 25 $ pour non-membres 7 février
8 h 00 18 $ pour membres 23 $ pour conjoints 24 février
Précision : La question revient souvent à savoir si ASSUREQ fournira les assurances au niveau de l’habitation et de l’automobile lors du passage de SSQ à Beneva.
Il n’y a rien dans les discussions en ce moment à ce sujet et ASSUREQ ne s’occupe que des assurances maladie et assurances vie collectives. Avec SSQ, nous pouvons obtenir différents régimes d’assurances, mais l’adhésion à tous ces plans est individuelle et non collective comme avec l’AREQ.
Fernand Grenier, responsable régional du dossier Rés. : 819 769-1884 ou cell. : 819 829-4539
Il est important lorsque vous changez d’adresse courriel d’en informer le National au numéro 1-800-663-2408.
Il est maintenant possible pour les personnes ayant déjà été membres d’un syndicat affilié à la CSQ qui n’auraient pas adhéré à l’AREQ et à ASSUREQ de participer aux assurances offertes par l’AREQ. Ces assurances sont également offertes aux gens qui sont déjà membres de l’AREQ mais qui ont raté l’occasion d’adhérer au régime d’assurance dans les délais prévus.
Une courte vidéo a été créée par l’AREQ pour présenter cette possibilité qui est en vigueur depuis janvier 2022 et vous pouvez la partager sur vos réseaux sociaux.
Pour visionner et partager la vidéo, voici une actualité que vous retrouverez également dans une infolettre d’aujourd’hui :
https://areq.lacsq.org/une-nouvelle-formule-assureq-pourles-personnes-qui-navaient-pas-adhere-au-moment-de-laretraite/2022/09/
Bon visionnement, et n’hésitez pas à partager !
Vous ne désirez plus recevoir le Flambeau version papier, seulement celui par courriel, signifiez-le à André Paradis au areq-granbylapommerais@cooptel.qc.ca et votre nom sera supprimé de la liste de l’envoi papier.
en ce jour du 19 novembre pour célébrer la journée internationale des hommes.
Bonne fête à tous nos membres masculins
On parlera d’humanité lorsque la différence d’une minorité deviendra la normalité d’une majorité.
Pour connaître cette différence, il faudrait que dès l’enfance notre jeunesse en prenne conscience, car pour perdre son innocence il faut comprendre l’expérience. Et l’ignorance quittera lorsqu’un événement équivalent fera naître le même sentiment.
C’est comme ce reflet dans le miroir que je ne parviens plus à percevoir. Avec toutes ces blessures qui donnent mauvaise allure.
Telle une combattante devenue une survivante de cette nouvelle ère inquiétante. Ça me rappelle notre monde si obscur. Que deviendra notre futur ?
Pour une fois, regarde autour de toi. Ouvre les yeux et tu comprendras mieux. Ils en prennent le droit, car ils ne connaissent pas les lois.
On parlera de justice lorsque la faveur ne tournera pas qu’aux exclusifs et que le jugement ne dépendra pas de l’opinion d’avant, mais de saisir la situation du monde présent.
Dis-moi pourquoi ta version de la réalité serait meilleure que la vérité? Il faut inventer une répartition qui donne le goût à un avenir en construction.
Avec une valeur en continu d’amélioration. Car pour faire naître une évolution Il faut créer la solution.
Mettre l’effort pour guérir. Pour enfin agir et réussir à grandir. Que le plus défavorisé ait la possibilité d’égalité. Mais, pour bien qu’il entende, il faut lui parler dans la langue qu’il comprend.
Car une même pensée pourrait être interprétée différemment selon la manière qu’il apprend.
Un jour, On aura assez fait de détours Il n’y aura plus de retour et le cœur restera lourd, On reconnaîtra la capacité du sourd Plus personne ne pourra jouer de tours.
C’est dommage, d’autant salir notre image. J’ai entendu beaucoup de promesses, pourtant elles se ressemblent toutes.
Il faut avoir un cœur qui voit la possibilité d’aimer autant qu’il cherche à créer.
Tania Langlois avril 2022 Étudiante au CEGEP de Granby
Tous les membres de l'AREQ-GRANBY LA POMMERAIE qui ont une adresse courriel peuvent recevoir les courriels annonçant les activités à venir, les offres de conférences, les événements concernant les retraités, les avis de décès...etc.
Si vous recevez ces messages, ne changez rien, ils vont continuer à vous parvenir. Cependant, si vous ne les recevez pas et que vous désirez vous joindre au groupe, il faudrait vous abonner ou vous réabonner en fournissant votre nom et prénom, numéro de téléphone et adresse courriel. Faites parvenir ces quatre informations à raymonde.dupuis1@gmail.com ou à areq-granbylapommeraie@cooptel.qc.ca
Attention, chaque envoi de courriels porte les mentions « Se désabonner » et « *** Possibilité de courriel non sollicité *** ».
Ce sont deux mentions normales en informatique puisque 471 courriels sont envoyés en bloc. Accidentellement, vous auriez pu vous être désabonné. Si c’est le cas, il faudra vous réinscrire. Si vous changez d’adresse courriel, contactez l'association à areq-granbylapommeraie@cooptel.qc.ca
Tous nos internautes peuvent s’abonner « gratuitement » à l’Infolettre de l’AREQ. Ce sont des renseignements d’actualité vous touchant directement. Il paraît une fois par semaine et se lit facilement et rapidement.
Pour vous abonner : https://areq.lacsq.org/newsletter-2
Vous avez des commentaires sur ce numéro du Flambeau, des suggestions en fonction des prochains numéros ou encore vous désirez écrire un article, n’hésitez pas à nous contacter :
Raymonde Dupuis : raymonde.dupuis1@gmail.com
Ginette Beaulne : ginettebeaulne@hivon.net
Paradis responsable de la chaîne courriel
Décédée le 28 mai, à l’âge de 71 ans
Louise était très impliquée dans l’AREQ. Elle s’occupait d’organiser les déjeuners mensuels et de trouver des personnes susceptibles de partager leur passion avec le groupe. Elle participait aux différentes activités saisonnières et aux voyages de La Pommeraie.
Elle fut une enseignante de maternelle passionnée qui adorait ses élèves et était fière d’eux. À sa retraite, elle a appris la dentelle et c’était un défi pour elle de réussir. Férue d’histoire, elle partageait régulièrement les documents sur l’Histoire de la Haute-Yamaska sur sa page Facebook.
Louise adorait jardiner, lire, voyager et cuisiner. Partager un repas avec elle et Yves, l’amour de sa vie, était toujours festif, car Louise était une hôtesse émérite.
Tu vas nous manquer à tous, chère Louise. En toute amitié, Marcelle Giroux
DOREEN STOCKS, décédée à Ottawa, le 1er mars, à l’âge de 87 ans.
, décédée à Granby, le 30 mars, à l’âge de 83 ans.
NICOLE CHARBONNEAU, décédée à Sherbrooke, le 12 mai à l’aube de ses 77 ans.
MICHELINE LEFEBVRE, décédée à Sherbrooke, le 8 juillet, à l’âge de 78 ans.
MADONE TRUCHON, décédée à Saint-Flavien, le 21 juillet, à l'âge de 84 ans.
PAUL LANGLAIS décédé à Bromont, le 25 juillet, à l’âge de 77 ans.
LUCILLE MATHIEU CHAMPOUX, décédée à Granby, le 12 août, à l’âge de 76 ans.
JEANNINE DESLANDES, décédée à Granby, le 4 septembre, à l’âge de 83 ans. Elle était la sœur de Bibiane Deslandes.
OLIVETTE LAVALLÉE BLANCHARD, décédée à Granby, le 28 septembre, à l’âge de 96 ans.
GERMAINE PERRAULT, décédée à Granby, le 30 octobre, à l’âge de 83 ans.
Sainte-Cécile de Milton, Milton rappelle le souvenir de Cécile Connoly et de son époux Milton Reynolds, le premier colon de l’endroit. Milton évoque aussi une ville du comté de Kent, en Angleterre. Sainte-Cécile-de-Milron a été la première paroisse catholique du comté de Shefford. L’église fut érigée en 1861.
Bromont fut d’abord le nom d’une compagnie créée en 1963 par les propriétaires des monts Bromont et Spruce. C’est en 1964 que la nouvelle municipalité deviendra Bromont. Ce sera l’œuvre des entrepreneurs frères Rolland et Germain Désourdy. Autrefois, West Shefford fut le lieu d’établissement du premier habitant de notre région, le loyaliste John Savage. Adamsville est incorporé à Bromont en 1973.
En 1834, le premier habitant, Abram Sanborn, s’installe à Roxton Pond. Les Abénakis campaient près d’un grand étang, le lac de Roxton. En 1907, la Stanley Rule Level du Connecticut s’implante à Roxton Pond. Elle fermera ses portes en 1984. L’érection canonique de la paroisse Sainte-Pudentienne se fera en 1874.
La municipalité de Saint-Alphonse est incorporée en 1890. Pendant près de cent ans, Saint-Alphonse vivra regroupé près des moulins à scie et à farine de Nazaire Desroches. Au début, l’endroit était connu sous le nom de Hungerford Mills, du nom de Joseph-B. Hungerford, propriétaire du moulin à scie érigé vers 1841. En 1875, la paroisse deviendra Saint-Alphonse. La paroisse de Saint-Joachin-de-Shefford date de 1858. Autrefois, c’était Maple Ridge. Les premiers habitants sont d’origine irlandaise et catholique.
Pour ce qui est du canton de Shefford, sa formation date de 1845. Richard et Joseph Frost sont les premiers habitants de l’endroit, ils venaient de Marlborough dans le New Hampshire.
Frost Village devient en 1830 le chef-lieu du comté de Shefford. Lors de la Rébellion de 1837, les loyaux William Shaffers, M. Casavant, de Saint-Césaire vont se mettre sous la protection de la milice britannique à Frost Village. C’est aussi à Frost Village qu’on amène le patriote Wolfred Nelson, que l’on avait arrêté dans les bois de Stukeley
L’histoire de Warden remonte à 1795 avec l’arrivée de John Mock, il construit le premier moulin à farine de toute la région. Ce moulin sera repris plus tard par les entrepreneurs Knowlton, Foster et Whitcomb. Warden s’est déjà appelé Knowlton Falls en 1851. C’est en 1872 que le village va prendre un tournant économique important avec l’établissement de la tannerie Shaw. Cette compagnie exploitait d’autres tanneries à Waterloo, Roxton Falls, Mawcook, Drummondville et Saint-Léonard.
Source : La M.R.C. de la Haute-Yamaska, une histoire à découvrir ; Société d’histoire de Shefford ; 1993 ; Mario Gendron, Richard Racine, Johanne Rochon ; pages 31 à 63.
La chronique « Les Arts » de cette édition du Flambeau se veut un hommage posthume à Louise Brodeur-Proulx, décédée le 28 mai dernier.
Enseignante passionnée en maternelle et ardemment impliquée dans son école de SteCécile-de-Milton, Louise Brodeur-Proulx y passa pratiquement toute sa carrière. Une fois retraitée, en plus de consacrer une bonne part de son temps à la Société d’histoire de la Haute-Yamaska, elle s’adonnait à l’une de ses activités préférées, l’horticulture. Accueillante, ses talents de cuisinière étaient bien sûr reconnus. Membre active de l’AREQ Granby-La Pommeraie, elle était responsable entre autres des déjeuners du mois en plus de participer régulièrement aux activités.
Louise faisait du tricot et de la couture, mais quand des amies l’ont initiée au travail de la dentelle, elle a vite compris que cette activité, fort particulière, lui convenait parfaitement. Elle y a découvert une forme d’art qui rejoignait pleinement les différentes facettes de sa personnalité. Créative, calme, patiente et minutieuse, ces qualités ont bien servi la dentellière qu’elle était devenue. Les textures, les couleurs ainsi que les grosseurs des fils utilisés étaient pour elle un moyen de créer et d’exprimer cette douceur et cette délicatesse qui la caractérisaient tout à fait.
Ayant peine à s’approvisionner chez nous, elle importait son matériel de France, d’Angleterre et des États-Unis. Munie d’instruments particuliers tels des aiguilles à dentelle et des fuseaux, elle confectionnait des centres de table, des sous-plats, des signets ou des décorations de Noël qu’elle avait plaisir à offrir ensuite à ses proches. N’aimant vraiment pas être sous les projecteurs, elle a quand même participé avec succès aux dernières expositions annuelles de L’AREQ de notre secteur.
Sensible et attentionnée, cette bénévole au grand cœur affectionnait l’art sous à peu près toutes ses formes. De la peinture à l’écriture, de la musique à la lecture, elle appréciait la beauté, la tranquillité, l’émotion et le bien-être qu’une œuvre pouvait lui procurer.
Emportée trop tôt par la maladie, Louise-Brodeur-Proulx, née à Granby le 17 novembre 1950, a, bien sûr, laissé sa marque chez ses jeunes élèves, mais également dans l’esprit de ceux et celles qui l’ont côtoyée.
Louise Brodeur-Proulx, une artiste dans l’âme, une personne d’exception !