POUR TOUS ET TOUTES Le

21 amplis, sources, enceintes et tout-en-un à l’essai
Notre sélection des 21 meilleurs amplis stéréo abordables
Préampli et ampli 33 & 303
En écoute chez nos revendeurs :
» Audio Feeling (Monaco)
» Derouet (Paris)
» Ecrin de France (Roubaix)
» Eclipse (Avignon)
» Ground Zero (Montpellier)
» Ground Zero (Paris)
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» Hi-Fi Conseil (Rennes)
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» Retrofutur (Paris)
» Vinyl 9 (Paris) (Aix-en-Provence)
En 1967, Quad sort le premier ensemble audiophile à transistors.
«Mieuxqu’uneréédition,unebelleréinvention.» Revue Diapason
quad-audio.fr
• p.6 : avec Accuphase, Audiolab, Audio Research, Cabasse, Canor, Dali, EgglestonWorks, Elipson, Focal, iFi Audio, JBL, Linn, Lyngdorf, Maranrtz, Rega, Revival, Rotel, SMSL, Sony, SVS, Vertere
LES AMPLIFICATEURS
• p.20 : Atoll IN100 Signature
• p.22 : Advance Paris A10 Classic
• p.24 : Fosi ZA3 et ZD3
• p.28 : NuPrime IA-9X
• p.30 : Onkyo TX-8470
• p.34 : Quad 33 et 303
LES SOURCES
• p.40 : Audio-technica platine ATLP70XBT
• p.42 : Bluesound Node Nano
• p.46 : Denon DCD-3000NE
LES ENCEINTES
• p.50 : Audio-technica AT-SP3X
• p.52 : Dali Rubikore 2
• p.54 : Edifier M60
• p.56 : Focal Theva N°1
• p.58 : Fyne Audio F501E
• p.60 : KEF Q Concerto Meta
• p.62 : System Audio Signature 5
• p.64 : Technics SC-CX700
• p.68 : Triangle Borea BR04
• p.70 :Vulkkano A5 ARC
• p.74 : Cambridge Audio Evo One
• p.76 : Teufel Kombo 62 CD-Receiver
• p.80 : Les meilleurs amplis Hifi abordables
Ce magazine vous est proposé par ON-mag.fr
Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés.
Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46. Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Guillaume Fourcadier et Pierre Stemmelin.
ON-mag est membre de l’EISA (Expert Imaging and Sound Association).
ADX3000 L’Art du Son à l’État Pur
• Pureté et spatialisation du son
• Câble amovible de 3 m doté de connecteurs A2DC
• Fabriqué à la main au Japon
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Le retour de la silhouette iconique
« Avec l’Elipson Planet L Performance, le fabricant tricolore réussit le pari d’améliorer une enceinte déjà emblématique et multirécompensée. Cette nouvelle version conserve le design intemporel et les qualités musicales qui ont fait le succès de la gamme, tout en offrant une écoute encore plus raffinée. »
Testé par Valentin, spécialiste hi-fi, pour le Blog Son-Vidéo.com
Atoll Électronique est un constructeur Hifi bien connu des audiophiles. Spécialisé dans les amplis et sources stéréo, il est basé dans le département de la Manche. Dans ses locaux qui viennent de s'agrandir, il produit des références haut de gamme, mais aussi, ce qui est assez unique pour un constructeur français, des appareils accessibles au grand public. L'AtollIN100
Signature fait par�e de ses modèles abordables. Voyons si cet intégré stéréo est en mesure de rivaliser avec la concurrence interna�onale. par Pierre Stemmelin
L'IN100 Signature est positionné au milieu de la gamme d'intégrés stéréo d'Atoll, au-dessus de l'IN50 Signature auquel nous avons décerné un ONtopaudio Award en 2023 et de l'IN80 Signature, couronné d'un Diapason d'Or également de 2023. Il revendique une puissance en régime continu déjà relativement importante, de 2x100watts sous 8ohms et de 2x140watts sous 4ohms. Ses dimensions restent cependant assez modestes. Ses fonctions, ses équipements et son châssis sont identiques à ceux des IN50 ou IN80. Extérieurement, seul le poids change (passant de 7kg pour l'IN50 et 8kg pour l'IN80 à 11kg pour l'IN100).
Options DAC et préampli phono à
Tout comme ses petits frères donc, l'AtollIN100 Signature va à l'essentiel. Sur sa façade, on ne
trouve qu'un gros potentiomètre central de volume ainsi que trois touches de veille et sélection de la source.
L'interrupteur général prend place sur la face arrière, qui ne comporte de série qu'une connectique analogique. Le seul écart à la simplicité est la prise casque placée en façade. En contrepartie, l'AtollIN100 Signature a la bonne idée d'être évolutif. En option, on peut lui ajouter un préampli phonoMM (carteP50 à 60€) ou MM et MC (P100 à 100€). On peut aussi l'équiper d'un DAC. On a le choix entre un module 24bits/192kHz avec prises optique et coaxiale (DA100 à 200€) ou une référence 32bits/384kHz et DSD128 ajoutant une prise USB ainsi qu'une liaison Bluetooth (DA200 à 350€). Il est possible d'intégrer deux cartes optionnelles à l'appareil, une phono et une DAC. Dans le même esprit, si vous avez besoin d'une télécommande, celle-ci est disponible en option au
prix de 45€.
Certains ayant tendance à voir le verre à moitié vide trouveront peut-être l'approche un peu pingre. Pour notre part, nous penchons du côté du verre à moitié plein. Atoll a le mérite de ne faire payer que ce dont vous avez besoin et d'éviter le gâchis d'éléments inutiles. En outre, le caractère modulaire et évolutif de l'IN100 Signature est un gage de durabilité. À ce titre, il est intéressant de noter que la marque offre une garantie de 5ans.
Un véritable amplificateur double mono, avec une alimentation digne d'un modèle bien plus haut de gamme
Comme nous l’écrivions en introduction, Atoll est un cas assez unique, presque le seul à être en mesure de fabriquer en France des électroniques Hifi abordables. Pour parvenir à produire de façon locale des appareils de qualité et compétitifs, il adopte une démarche de conception rationnelle et économe que nous trouvons particulièrement intelligente et avisée.
Ainsi l'AtollIN100 Signature dispose-t-il d'une façade en aluminium, mais d'épaisseur modérée (4mm), sans usinage compliqué et inutile. Il n'est pas monté sur de gros pieds en métal, mais sur de simples patins en caoutchouc. De même, le châssis est fait de tôles pliées d’épaisseur moyenne. Mais le capot est percé d'astucieux petits trous d'aération, alignés en arc de cercle et de diamètres décroissants, qui tendent à le courber afin de mettre le coffret sous tension mécanique, lui conférant ainsi une très bonne rigidité.
Sous ce capot, le dessin du circuit est très propre, très épuré, avec un minimum de composants. On remarque surtout l'alimentation s'appuyant sur deux transformateurs toroïdaux de 340VA chacun. On est en présence d'un schéma totalement double mono, ce qui est exceptionnel dans cette classe de prix. Chaque transformateur est suivi de deux capacités de filtrage Nippon Chemi-Con de 6800µF sous 63V. Tout est en composants discrets avec des
condensateurs de liaison MKP Mundorf MCap. Les étages de puissance utilisent des transistors MosFet en configuration simple push-pull (IRFP9140N et IRFP140N de chez International Rectifier). Les quatre transistors ne sont pas montés sur un gros et unique radiateur, mais sur de plus petits radiateurs individuels en aluminium, de manière à les découpler thermiquement.
L'exemplaire de l'AtollIN100 Signature que nous avons reçu pour notre test était équipé de sa carte DACDA200. Celle-ci réunit une puce de conversion AKMAK4493SEQ, une interface USB asynchrone Xmos et un récepteur Bluetooth Roving NetworksRN-52.
•Type: ampli Hifi intégré
•Puissance: 2x100watts sous 8ohms, 2x140watts sous 4ohms
•Entrées: 5xLigne, bypass (ampli)
•Sorties: Ligne (Tape Out), 2xpréampli, casque, hautparleurs
•En option: carte phono, carte DAC, télécommande
•Bande passante: 5Hz à 100kHz
•Rapport signal/bruit: 100dB(A)
•Distorsion à 1kHz: 0,05% pour 10watts
•Dimensions: 440 x 305 x 95mm
•Poids: 11kg
•Fabrication: France
Notre avis
Construction
Performances
Fonctions
Musicalité
Une restitution sonore très vive et des basses qui bousculent
À l'écoute de l'IN100 Signature, on reconnaît rapidement la signature sonore que nous avons déjà appréciée lors de notre test de l'IN50 Signature. L'appareil n'est pas d'une définition ni d'une transparence hors norme. Compte tenu de sa catégorie de prix, c'est normal. L'image stéréophonique privilégie la sensation de largeur et d'espace plutôt que le relief, la concision et la focalisation. Elle a pour mérite d'être cohérente, d'éviter les phénomènes agressifs de projection vers l'avant et de se montrer d'une très bonne stabilité, même lorsque l'on pousse très fort le volume. L'AtollIN100 Signature délivre des aigus très vifs et sans dérapage malencontreux. Son registre médium est très ouvert et vivant, d'une belle aération. Il se dégage de la restitution une sensation de dynamique et de rapidité très plaisante, avec en même temps un poids, une force, une profondeur dans les basses dignes d'amplificateurs trois à cinq fois plus coûteux.
Nous avons notamment essayé l'AtollIN100 Signature avec une paire de Fyne AudioF501E et des Dynaudio Contour Legacy. Sa tenue en puissance s'est révélée exceptionnelle. Par rapport à l'IN50, la double alimentation de l'IN100 propulse les performances à des niveaux très nettement supérieurs. Nous avons utilisé notre morceau "crash test" intitulé "Stand By Me" de Ki:Theory dans sa
version "VIP Remix". L'intégré d’Atoll s'en est sorti avec un brio surprenant. Dans un rugissement de décibels et d'aigus saturés à l'extrême, il a réussi à sortir des nappes d'infrabasses des enceintes Dynaudio comme nous n'en avions pas encore obtenues, à des niveaux très soutenus. La vaisselle, les meubles, les murs et le plafond étaient en transe vibratoire.
Mais l'AtollIN100 Signature n'est pas pour autant une brute sans finesse. Parallèlement à ce genre d'exploit, il est en mesure de fournir un son alerte et fort séduisant, sans lourdeur, à niveau d'écoute élevé comme modéré. Il s'est particulièrement bien accordé avec les Fyne Audio F501E pour créer une ambiance de fond qui donne la pêche et envie d'enchaîner les morceaux de musique.
L'AtollIN100 Signature est un exemple de savoirfaire et de bon sens. Fabriqué en France, cet ampli Hifi intégré n'est pas d'un design renversant et ses fonctions de base vont au plus simple, mais il a la possibilité d'évoluer pour offrir des services beaucoup plus complets. Surtout, il délivre des performances sonores extrêmement convaincantes grâce à sa double alimentation, capable de bousculer les enceintes les plus difficiles avec une tenue en puissance et des graves exemplaires. Cet appareil est une réussite et affiche un excellent rapport qualité/prix.
Marque française spécialisée dans les belles électroniques audiophiles avec une pe�te touche d'inspira�on rétro, Advance Paris ne craint pas la démesure et aime la modernité. Cela se vérifie très bien avec son intégré stéréo hybride A10 Classic, un modèle très imposant et très puissant doté d'une sec�on DAC par�culièrement polyvalente. par Guillaume Fourcadier
Quand la forme en impose et que les fonctions suivent
Attention les yeux ! L'Advance A10 Classic est dans la droite lignée des gros intégrés et blocs de puissance de la marque : un bien bel objet mêlant métal (châssis) et verre synthétique (épaisse façade), entre inspiration moderne et rétro. L'ensemble est dense, premium. La finition n'est certes pas exempte de quelques petits défauts. Elle n'a pas autant de rigueur que celle d’appareils véritablement de luxe comme ceux d'Accuphase ou de McIntosh, mais l'Advance Paris A10 Classic est nettement moins dispendieux que ces derniers. On apprécie ses vumètres analogiques, rétroéclairés en bleus, ainsi que ses lampes de préamplification visibles par transparence en façade. Une fois l'ampli posé sur un meuble, il en impose incontestablement.
La force de l’appareil tient également dans sa connectique pléthorique. Celle-ci comprend de très nombreuses entrées analogiques et plusieurs sorties (subwoofer, préampli) qui cohabitent avec une interface numérique tout aussi complète (HDMI,
USB, coaxiale, optiques). L'appareil possède une prise casque sur jack 6,35 mm, une entrée phono MM (avec capacitance ajustable !), un double bornier haut-parleurs pour alimenter deux paires d'enceintes stéréo (groupe A, B ou A+B) ainsi qu'un port spécial pour raccorder un module de transmission audionumérique sans fil. Difficile de faire plus.
Avec tout cet équipement, la prise en main de l'appareil n'est pas évidente. La télécommande pleine de boutons et la molette centrale cliquable en façade, qui sert à la fois au réglage du volume et à la sélection de la source, sont un peu déroutantes. Mais avec un peu de pratique, on s'y fait.
Hybride, moderne, puissant et musicalement charmeur
Sans être novatrice, l'architecture interne de l'Advance A10 Classic surprend par son sérieux. Elle est de type hybride avec deux tubes en préamplification (ECC81 de chez JJ Electronics) et des transistors bipolaires (NJW0281G et NJW0302G de Onsemi) en montage double push-pull, polarisés
en classe A/B, du côté des étages de puissance. La construction est optimisée. La taille du transformateur d'alimentation, logé totalement à droite, à la verticale, sous le capot, impressionne (15 cm de diamètre pour 7 cm de haut, 500 VA). Chaque étage de l'appareil est placé sur une carte dédiée, les soudures sont propres et la disposition générale est très cohérente.
La section DAC (conversion numérique vers analogique) est particulièrement haut de gamme. Elle utilise une puce ESS Technology (ES9018) de type 32 bits/384 kHz et accepte autant les signaux audionumériques PCM que DSD.
À l'écoute, l'Advance Paris A10 Classic est un savant mélange de puissance et de musicalité. Son caractère lampesque est certes discret, mais il n'en est pas moins présent et s'affirme assez bien dans les nuances sonores, dans les morceaux de musique aérés.
La section d'amplification à transistors, quant à elle, apporte rigueur et maîtrise à la restitution. Elle délivre 2 x 130 watts sous 8 ohms, monte à 2 x 190 watts sous 4 ohms et tient même jusqu'à 2 x 250 watts en régime continu sous 2,66 ohms. Cela lui permet d'alimenter sans difficulté la grande majorité des enceintes du marché, des petites aux très grosses, généralement avec de la marge. On peut trouver des amplis Hifi qui font plus dans la dentelle et l'émotion audiophiles, notamment en termes d'ouverture et de détails, mais à ce tarif, c'est habituellement au prix d'une puissance disponible bien moindre. Le très subtil grain analogique de la restitution sonore, l’habile mélange entre rigueur et musicalité, nous fait vite oublier nos quelques petites réserves. La sonorité conserve un vrai bon équilibre et une puissance propre aux transistors, sans jamais de sécheresse dans l'écoute.
L'Advance A10 Classic parvient surtout à allier les avantages sonores des lampes sans tomber dans
une caricature en matière de distorsion, de dynamique écrasée et de parasitages externes. Sa philosophie s'exprime dans cette symbiose de rigueur technique et d'amour pour la Hifi à l'ancienne.
Très complet, polyvalent, cet Advance A10 Classic peut ainsi autant miser sur ses qualités sonores que sur son design sophistiqué pour trôner dans un salon.
Spécifications
•Type : ampli intégré hybride avec étage DAC
•DAC : AKM ESS9018
•Entrées numériques : HDMI, HDMI ARC, USB-B, 3x optiques, S/PDIF RCA, USB-A pour la lecture de fichiers sur un périphérique de stockage, port pour un module sans fil optionnel
•Entrées analogiques : 5x Ligne RCA, phono MM sur RCA, Ligne XLR 3 broches, préampli sur RCA
•Sorties analogiques : préampli sur RCA, Rec out sur RCA, 2x subwoofer en RCA, bornier haut-parleurs pour deux paires d'enceintes
•Puissance de sortie : 2 x 130 W sous 8 ohms, 2 x 190 W sous 4 ohms, 2 w 250 W sous 2,66 ohms
•Consommation max : 900 W
•Dimensions : 175 x 385 x 430 mm
•Poids : 14,5 kg
Notre avis
Construction Fonctions
Performances
Musicalité
350 €
Fosi Audio est un fabricant chinois de pe�ts produits audio couvrant à peu près tous les besoins: ampli casque, DAC, récepteur Bluetooth, etc. Le DAC/préamplificateur ZD3 et l’amplificateur de puissance ZA3 composent un pe�t ensemble stéréo à prix très accessible. Les performances sonores étant au rendez-vous, il serait dommage de passer à côté de ce�e proposi�on. par Alban Amouroux
La marque Fosi Audio existe depuis environ dix ans. Elle a débuté avec de minuscules produits audio qui étaient initialement vendus sur les grands sites d’ecommerce. L’esthétique n’était pas son fort, le caractère économique transparaissant alors visuellement. Néanmoins, au-delà des apparences, les résultats lui ont permis de se faire connaître et de se développer. Petit à petit, elle a mis à jour ses différents appareils pour atteindre une jolie image de marque. Désormais, les appareils se reconnaissent à leur finition anthracite relevée de quelques touches d’orange çà et là, principalement
sur les boutons.
Les ZD3 et ZA3 font partie des dernières sorties de Fosi Audio. Les appareils sont légers, les composants sont classiques et les fonctionnalités limitées au nécessaire. Côté assemblage et finition, il n’y a rien à redire. Néanmoins, malgré le bel effort de la marque côté design, on regrette que l’organisation des façades ne soit pas parfaitement cohérente d’un appareil à l’autre. En effet, le DAC ZD3 comme l’amplificateur ZA3 sont équipés d’un potentiomètre de volume orange. Il aurait été un peu plus élégant que ce dernier soit positionné au même endroit sur la façade afin d’obtenir un effet visuel plus abouti.
Un DAC capable de gérer les plus hautes résolutions
Le convertisseur ZD3 joue également le rôle de préamplificateur grâce à son contrôle de volume. Celui-ci peut être bloqué en sortie fixe via un contacteur sous l’appareil. Le ZD3 renferme une puce ESS Sabre ES9039Q2M de qualité premium présente dans des lecteurs réseau et convertisseurs d’autres fabricants bien plus haut de gamme. Elle permet au ZD3 de supporter la lecture PCM en 32bits jusqu’à 768kHz. Les fichiers DSD512 sont tout aussi bien acceptés.
La connectique d’entrée comprend quatre propositions : coaxiale, optique, USB-B et HDMI ARC. La présence de ce dernier connecteur est rare et bienvenue au sein d’un appareil d’entrée de gamme. En revanche, aucune entrée analogique n’est présente, on reste dans le domaine purement numérique. Une antenne trahit la présence du Bluetooth mais il n'y a pas le WiFi: le ZD3 ne propose aucune fonctionnalité de lecture en réseau. La sortie stéréo est doublée, en RCA et XLR. Là encore, il faut noter la présence d’une sortie symétrique, une dotation peu courante dans cette gamme de prix.
Un petit écran circulaire en face avant indique l’entrée sélectionnée, le niveau du volume, le type de format et la fréquence d’échantillonnage. Seul le nombre correspondant au volume est visible de loin, les autres inscriptions sont plus petites. Cet écran peut être éteint depuis la télécommande. Cette dernière est toute simple, avec un accès direct à chaque entrée ainsi que la possibilité de mettre en pause et de passer au titre précédent ou suivant depuis les sources Bluetooth et USB.
Un mini amplificateur puissant et modifiable
L’amplificateur de puissance ZA3 revendique une puissance confortable de 2x150watts sous 4ohms. Elle est générée par deux puces Texas Instruments TPA3255 en classeD offrant d’excellentes performances en termes de faible distorsion et d’étendue de l’échelle dynamique. L’alimentation externe prend la forme d’un gros bloc qui ne pouvait évidemment pas rentrer dans le minuscule châssis de l’appareil. Les capacités de ce type d’alimentation externe conditionnent la puissance disponible: elles sont ici de 5A sous 48V.
Le ZA3 possède deux entrées, une RCA et une XLR. Elles sont commutables en façade pour relier par exemple deux sources différentes. Car ce bloc de puissance est équipé d’un réglage de gain global prenant la forme d’un potentiomètre en façade. Dans le cas où il est relié au ZD3, il doit être réglé sur 100% pour que ce soit bien le ZD3 qui gère le
volume du système. Par ailleurs, la liaison trigger via le petit cordon fourni est obligatoire car c’est l’unique façon d’allumer le ZA3, qui ne possède aucun bouton de mise en marche. Le second commutateur en façade du ZA3 permet de passer du mode stéréo au mode bridgé annonçant 1x240watts sous 4ohms. Il est important de ne pas le manipuler lorsque l’appareil est sous tension. En plus de l’alimentation externe pouvant être remplacée, Fosi Audio laisse la possibilité à l’utilisateur de changer les amplificateurs opérationnels de sortie afin de modifier la signature sonore du ZA3. Ce sont des NE5532 par défaut, remplaçables par de multiples autres références.
Fosi Audio ZD3
•Type : DAC/préamplificateur
•Convertisseur N/A: 32bits/768kHz et DSD512
•Rapport signal/bruit : 126dB
•Dynamique : >123dB
•Taux de distorsion harmonique : <0,00008%
•Connectivité d’entrée : 1xentrée HDMI ARC, 1xentrée
coaxiale, 1xentrée optique, 1xport USB-B, Bluetooth
•Connectivité de sortie : stéréo RCA et XLR
•Autres: entrée/sortie trigger 12V
•Dimensions : 184 x 51 x 155mm
•Poids : 1,2kg
•Prix : 190€
Fosi Audio ZA3
•Type : amplificateur stéréo
•Puissance : 2x150watts ou 1x240watts sous 4ohms
•Rapport signal/bruit: ≥106dB
•Plage dynamique: ≥106dB
•Taux de distorsion harmonique total: 0,006%
•Connectivité d’entrée : 1xstéréo RCA, 1x stéréo XLR symétrique, 1xtrigger 12V
•Connectivité de sortie: 1xbornier HP stéréo simple
•Alimentation : bloc secteur 48V/5A
•Dimensions (HxLxP) : 184 x 51 x 155mm
•Poids : 0,8 kg
•Prix : 160€
Notre avis
Construction
Performances
Design - finition
Musicalité
Le couple Fosi Audio à l’écoute: des performances au-delà des attentes
L’ensemble Fosi Audio ZD3 et ZA3 a pris place au centre de notre système de test. Nous l’avons connecté à un streamer WiiMPro, à un téléviseur Sony via le HDMI ARC et à une paire d’enceintes de bibliothèque haut de gamme Dynaudio. Le petit ensemble Fosi a remplacé un système bien plus conséquent en occupant très peu d’espace. La signature sonore que nous avons pu immédiatement cerner oscille entre rigueur et maîtrise. La puissance annoncée semble bien être au rendez-vous avec un grave tout à fait correct-et même d’une qualité supérieure à ce que nous ont fourni certains autres amplificateurs passés entre nos mains dernièrement. Dans ce domaine, l’impact des percussions se ressent physiquement tandis que l’exploration des octaves les plus basses est une réalité.
La restitution du médium, et plus particulièrement des voix, est agréable. Le jazz vocal intimiste passe très bien avec cet ensemble Fosi Audio. Cependant, le résultat ne semble pas être linéaire d’un point de vue subjectif. Le haut-grave est légèrement en retrait, cela manque de chaleur sur les voix graves tout comme dans les résonances de la contrebasse. L’extrémité supérieure du spectre est également en retrait avec des fins de notes écourtées. Les cordes ne filent pas autant qu’elles le devraient, il manque cette brillance et cette finesse naturelle. La scène sonore s’en retrouve également moins étendue. Il y a un manque de micro-informations participant à la
création en trois dimensions de l’espace sonore devant l’auditeur. Mais celui-ci reste bien établi, avec des positionnements corrects sur toute sa largeur.
Un excellent point à noter concerne le HDMI ARC avec le contrôle CEC. Nous avons utilisé l’ensemble Fosi Audio pour regarder différents films sans ressentir de manque ni de défaut particulier. Quant au contrôle CEC, il est parfaitement implémenté: le Fosi ZD3 démarre et s’éteint de concert via la télécommande du téléviseur, cette dernière pilotant également le volume du ZD3. Beaucoup d’appareils Hifi premium avec HDMI ne sont pas aussi fonctionnels dans ce domaine.
Le couple Fosi Audio, composé du DAC/préampli ZD3 et du bloc de puissance stéréo ZA3, nous a fortement séduit. En remettant les éléments dans leur contexte, la qualité d’écoute obtenue pour un budget aussi serré n’appelle aucune critique. Il est très facile de vivre avec ces appareils et de s’en contenter sans ressentir de frustration. Pour faire disparaître les petits défauts que nous avons relevés à l’écoute tout en conservant la même souplesse d’usage, il faut dépenser habituellement tellement plus d’argent! En l’état, la musicalité offerte par les ZD3 et ZA3 est apte à satisfaire une grande majorité de passionnés qui pourront mettre le budget ailleurs-dans les enceintes et leur adaptation au local d’écoute, par exemple.
Ce magazine vous est proposé par
Dernier-né de la gamme 9X de NuPrime, l'IA-9X est un amplificateur intégré stéréo doté d'un préampli phono totalement dans l'esprit du constructeur. Compact et moderne, il s'affiche comme une valeur sûre pour qui désire un maximum de puissance pour un minimum d'encombrement. Fidèle à l'esprit NuPrime, il intègre des étages d'amplifica�on en classe A+D maison plutôt que des modules en classe D �ers prêts à l'emploi. Une nouvelle réussite ? par Guillaume Fourcadier
Rendez-vous en terrain connu
Sans exubérance et sans tristesse, l’IA-9X s'inscrit dans la belle gamme 9X et en adopte toutes les caractéristiques de dimensions et de design. Il conserve également l'aspect empilable des autres appareils, ce qui laisse la possibilité de se constituer une configuration complète, avec par exemple un convertisseur DAC-9X en complément. Mesurant 235 x 60 x 281mm pour 3,8kg, ce bel appareil mise sur un châssis entièrement en aluminium anodisé, avec une épaisse façade stylisée au profil doublement incurvé, typique de NuPrime. La qualité de fabrication, on peut s'en douter, est particulièrement sérieuse, à l'extérieur comme dans ses entrailles.
Sobre, l'IA-9X l'est clairement, peut-être un peu trop même, puisque le modeste afficheur alphanumérique de la façade est assez peu lisible de loin, mais surtout trop limité. Les entrées sont appelées C1, C2, etc… ce qui nécessite de consulter le mode d’emploi pour les identifier clairement. Nous pouvons également regretter que
la télécommande soit en plastique, loin de celle associée à l'Omnia A300, en lourd métal. En revanche, il n’y a rien à redire ou presque concernant les connectiques, qui optimisent le moindre cm² de la face arrière : deux entrées Ligne sur RCA, une entrée symétrique en double XLR, une entrée phono sur RCA, deux prises trigger 12V et bien sûr le bornier haut-parleurs pour câbles nus ou fiches banane. S'il lui manque une section DAC pour être complet, l'IA-9X demeure un amplificateur polyvalent, d'autant que sa préamplification phono est partiellement personnalisable, grâce aux commutateurs placés sous le châssis.
En tant qu’amplificateur de type classe A+D (étage de puissance), sur le plan technique, l'IA-9X s’inscrit à nouveau dans la continuité de ses aînés. On pense en particulier à l'amplificateur de puissance STA-9. Il présente toutefois une particularité: l'intégration d'une boucle de contre-réaction négative spéciale
(activable ou non), baptisée ODC, qui génère des harmoniques à la manière d'un amplificateur à lampes.
À l'écoute, nous retrouvons clairement la rigueur et la musicalité naturelle chères à NuPrime. L'IA-9X est à ce titre un amplificateur disposant d’une très bonne réserve de puissance, qu'il distille sans trahir la neutralité du signal ni tomber dans une froideur sonore.
Difficile de ne pas voir cet appareil comme un parfait exemple de polyvalence, tant il concentre tout ce qui fait un excellent ampli HiFi dans un format ultra compact. Il y a en revanche peu à dire sur le mode ODC, qui apporte bien une différence sonore, mais à peine perceptible, légèrement moins clair à l'oreille que le mode sonore standard, et pas spécialement plus "tubesque". Nous le considérons comme un bonus intéressant, sans plus, qui n'entache absolument pas les grandes qualités de l'appareil.
En résumé
Sans surprise, le nouvel IA-9X de NuPrime tient son rang et s'affirme comme un amplificateur intégré stéréo moderne et polyvalent. Difficile de dire si sa
formule sonore est plus technique que celle des bons modules d'amplification clés en main type Hypex, mais ses petits suppléments d'âme, notamment le circuit ODC, prouvent que la classe D peut rimer avec noblesse audiophile.
•Type : amplificateur stéréo intégré avec préamplification phono
•Amplification : classe A+D
•Amplificateurs opérationnels MUSE8820
•Circuit de génération d'harmoniques ODC (Only Distorsion Cancellation)
•Réglage de volume numérique (mais dépendant d'un circuit analogique) à 99niveaux
•Connectiques : 2xentrées stéréo RCA, entrée stéréo double XLR 3broches, entrée phono stéréo en RCA avec prise de masse, bornier haut-parleurs stéréo, entrée trigger jack 3,5mm, sortie trigger jack 3,5mm
•Gain : x17
•Impédance d'entrée (Ligne) : 47kOhms
•Résistance d'entrée (étage phono) : 32kOhms, 47kOhms, 100kOhms
•Capacitance d'entrée (étage phono) : 100pF, 220pF, 320pF
•Sensibilité d'entrée (étage phono) : 4mV (à 1kHz)
•Gain (étage phono) : 65dB
•Réponse en fréquences : 10Hz – 50kHz (-3dB)
•DHT : 0,003% (rapport signal/bruit de 105dB, mesuré à 50W)
•Puissance de sortie (RMS) : 2 x 90W sous 8ohms, et 2 x 145W sous 4ohms
•Dimensions: 235 x 60 x 281 mm
•Poids: 3,8 kg
Notre avis
Construction Équipement
Performances
Musicalité
Onkyo a pris comme base un amplificateur home cinéma auquel il a conservé uniquement deux canaux stéréo, ici dans une inhabituelle classeG. Cela donne le TX8470, un appareil orienté Hifi à la connec�vité pléthorique. Comme nous allons le voir, cela implique des compromis. par Alban Amouroux
Le TX-8470 présenté il y a quelques mois arbore les marqueurs Onkyo bien connus depuis près d’une quinzaine d’années, sans évolution notable. C’est rassurant tout en permettant d’identifier immédiatement un appareil de la marque: afficheur tout en largeur avec caractères de couleur verte, boutons rotatifs pour les réglages de tonalité et gros potentiomètre de volume. Le TX-8470 n’a donc pas droit au nouveau logo d’Onkyo ni au design revisité des modèles Hifi qui vont sortir cette année. Disponible exclusivement en finition noire, le TX8470 possède un châssis assez imposant, aux dimensions semblables à celles des appareils AV. Il se positionne en réalité à mi-chemin entre la Hifi et le home cinéma. De nombreuses touches en façade permettent de contrôler un grand nombre de fonctions directement: mode audio, sélection des enceintes A/B, commandes du tuner FM/DAB, accès complet au menu et raccourcis rapides. Une
télécommande infrarouge complète reprend l’ensemble des commandes.
Pour cet amplificateur, Onkyo a choisi la classeG à courant élevé. Il délivre jusqu’à 2x140watts sous 4ohms, mais avec 1% de distorsion. On remarque en face arrière deux paires de borniers utilisables dans deux configurations. Le classique mode A/B permet de brancher deux paires d’enceintes et de passer de l’une à l’autre ou d’activer les deux simultanément. Le mode multiroom est destiné à l’installation de deux paires d’enceintes dans deux pièces différentes. Il offre la possibilité d’écouter dans chacune des pièces une source différente. Ce TX-8470 rassemble donc un amplificateur Hifi et le multiroom dans un même appareil. De plus, les sorties pour la zone principale et pour la seconde zone sont disponibles au format pre-out afin d’attaquer des blocs de puissance externes. Onkyo
a également ajouté une sortie mono subwoofer liée à la zone principale. Ces multiples options de configuration offrent une polyvalence assez rare dans cette catégorie de prix.
L’Onkyo TX-8470 affiche une liste de sources impressionnante. Commençons par celles qui lui sont intégrées. La présence d’un tuner FM/DAB permet d’écouter des stations de radio sans avoir besoin d’une connexion Internet. Les connexions réseau Ethernet et WiFi donnent accès à toutes les radios du monde, aux podcasts et à quatre services de streaming: Deezer, Spotify, Tidal et Amazon Music. Cela fait peu, mais grâce à l'AirPlay2 et à Google Cast, tous les services deviennent accessibles. Par ailleurs, Roon est disponible pour les écoutes en Hi-Res, y compris celle de votre collection de fichiers audio stockés sur un emplacement réseau. Il est aussi possible de brancher une clé USB remplie de morceaux, à l’avant ou à l’arrière du TX-8470, deux prises étant disponibles.
Pas moins de douze entrées physiques pour autant de sources externes sont présentes. Côté analogique, trois entrées Ligne côtoient une entrée phono MM et MC. En numérique, vous trouverez de l’optique, du coaxial et du HDMI– et attention, pas une simple entrée ARC mais un sélecteur complet! Les quatre entrées HDMI compatibles HDCP2.3 et 4K/8K sortent via une prise HDMI ARC vers le téléviseur. Cette même prise récupère le son du téléviseur. Nous n’avons tout simplement jamais vu un amplificateur intégré stéréo aussi fourni. L’application mobile Onkyo Controller, qui affiche déjà le nouveau logo de la marque, donne un accès différencié aux deux zones audio dans le cas d’une utilisation à quatre enceintes. Il est possible de les contrôler séparément, tant au niveau du volume que du choix des sources, celles-ci étant étalées sur trois pages d'écran. En revanche, les réglages audio depuis l’app se limitent au choix du mode (pure audio, direct ou stéréo) et aux tonalités grave/aigu. Il est dommage qu’aucun système de calibrage
automatique avec micro, type AccuEQ ou Dirac, ne soit présent.
Le TX-8470 à l’écoute: des voix en avant, un grave en retrait
Nous avons remplacé notre amplificateur AV habituel par le TX-8470, sur les mêmes sources mais avec deux enceintes seulement. Les écoutes ont été effectuées via Roon tandis que les extraits vidéo sont passés par un boîtier AppleTV. Disons-le sans attendre: les performances sonores du TX-8470 sont à remettre dans le contexte de son prix, mais sa très grande polyvalence d’usage a peut-être un peu pris le pas sur le reste.
•Type : amplificateur intégré stéréo connecté
•Puissance: 2x140watts sous 4ohms en classeG (1% THD)
•Réponse en fréquences: 5Hz – 100kHz (+1dB/-3dB)
•Distorsion harmonique totale: 0,08%
•Rapport signal/bruit: 106dB (IHF-A)
•Connectique d’entrée: 4xHDMI (40Gbps), 4xanalogiques RCA (dont 1xphono MM/MC), 3xnumériques (2xoptiques, 1xcoaxiale), 2xports USB
•Connectique de sortie: 1x HDMI ARC, 2x pre-out stéréo (main, zone), 1xsubwoofer mono, 1xprise casque 6,35mm
•Réseau: WiFi, Ethernet, Bluetooth4.2, AirPlay2, Google Cast, Roon Ready
•Autre: tuner FM/DAB intégré, Works with Sonos
•Dimensions : 435 x 149,5 x 329mm
•Poids : 9kg
Notre avis
Construction
Performances
Design - finition
Musicalité
Nous attendions cet Onkyo sur la classeG que nous apprécions chez d’autres fabricants. Ici, elle manque cruellement de puissance dans le bas: les premières octaves semblent écourtées, il y a un manque d’impact dans le grave tant que l’on n’a pas dépassé 50% du volume. Il peut être intéressant de retoucher le réglage de grave pour récupérer un soupçon de présence et d’impact. La sortie subwoofer sera également une bonne alliée pour passer sur un système2.1 apte à compenser ce qu’il manque dans ce registre.
Cela laisse la part belle au médium qui s’exprime de façon précise et ouverte. Les voix présentent une certaine beauté dans la restitution, mais il manque de la chaleur dans le haut grave. Cela se ressent surtout sur les voix masculines. Les timbres ne sont pas parfaits, le médium accroche parfois sur les F et les V. Ce registre semble mécaniquement légèrement en avant, mais il n’en devient pas agressif malgré tout.
Le message nous semble légèrement simplifié dans l’extrême aigu, ce qui réduit la qualité des microinformations contribuant à l’établissement de la scène sonore. Celle-ci est large sans tirer vers les enceintes, globalement indiscernables sur la plupart des enregistrements. Les instruments et les voix sont situés à bonne hauteur, avec un léger effet de verticalité. En revanche, la scène manque d’épaisseur et de profondeur.
La gestion du HDMI ARC et du HDMI CEC est impeccable, nous n’en attendions pas moins d’une
marque spécialiste des amplificateurs AV. Le TX8470 s’allume et s’éteint de concert avec le téléviseur; la télécommande de ce dernier pilote en outre le volume sans encombre. L’écoute de films en stéréo ne remplace pas un système5.1, mais la bonne définition dans le médium permet de profiter des dialogues mis en avant et d’une large scène stéréo correctement établie. En cela, le résultat est largement supérieur à celui offert par une barre de son.
L’Onkyo TX-8470 est superbement bien équipé. C’est réellement un amplificateur home cinéma auquel on a conservé seulement deux canaux d’amplification. Il dispose de multiples connecteurs pour toutes les sortes de sources, ce qui comprend, entre autres, ses quatre entrées HDMI et son entrée phono MM/MC. La connectivité réseau est maximale, le multiroom deux zones est assuré, tandis que l’ergonomie est au top entre la télécommande complète, le HDMI CEC et l’application mobile. Il est dommage que cette profusion de fonctionnalités se fasse au détriment de la qualité sonore qui n’a rien d’exceptionnel: elle est plus proche de celle d’un ampli AV utilisé en deux canaux que de celle d'un véritable amplificateur Hifi stéréo. C’est avant tout la polyvalence qui fait la force et l’intérêt du TX-8470.
Depuis nos débuts à Valence, un coin de Méditerranée, chez VULKKANO, nous cherchons à transformer votre manière d’écouter la musique.
Nos enceintes actives et caissons de basses pour la maison allient connectivité avancée, qualité sonore exceptionnelle et design minimaliste, pour s’intégrer parfaitement à votre intérieur. Nous vous invitons à vivre une expérience sonore pleine de style.
Quad est une marque historique du secteur de la Hifi qui s'est rendue célèbre auprès des audiophiles dans les années 1960 grâce à ses panneaux électrosta�ques, puis grâce à un couple mythique composé du préampli33 et de l'ampli stéréo303. Ces derniers viennent d'être réédités dans des versions modernisées, mais qui gardent l'esprit vintage. Voyons s'ils sont toujours aussi séduisants qu'il y a 60ans. par Pierre Stemmelin
Les Quad 33 et Quad 303 "new age" sont deux électroniques aux formats très atypiques pour aujourd'hui, mais assez fidèles à ceux des modèles d'origine. Leur design mise à fond sur l'esprit vintage, marqué par de gros boutons de commande rectangulaires et un petit cadran s'illuminant en orange vif sur le préampli.
Le bloc de puissance Quad303 affiche une puissance de 2x50watts sous 8ohms et peut fonctionner en mode mono, bridgé, afin de fournir jusqu'à 170watts sous 4ohms. Contrairement à ce que l'on trouvait sur son ancêtre, son entrée stéréo est doublée, à la fois disponible sur prises RCA asymétriques et sur prises XLR symétriques. Les prises de sorties correspondantes sont disponibles sur le préampli. C'est intéressant si l'on ne souhaite pas installer les appareils côte à côte et
que l'on préfère placer l'ampli (ou les amplis) au plus près des enceintes, par exemple. Une liaison symétrique, adaptée aux grandes longueurs de câble, car immunisée contre les parasites, est alors tout indiquée.
Le préampli stéréo Quad33 accepte cinq sources analogiques dont une sur XLR et une phono à la fois MM et MC, ce qui est rare. Il ne possède pas d'entrée numérique, mais dispose d'une prise casque en façade et il est livré avec une télécommande.
Sur son panneau avant, il propose des réglages de tonalité et de balance désactivables dont les niveaux sont repérés sur le petit afficheur LCD orangé situé juste en dessous. Le réglage dédié à l'aigu porte la mention "tilt". Pendant nos essais, son action nous a semblé assez différente de ce que
l'on rencontre habituellement, plus douce et étendue, donnant de l'aération et de la luminosité au haut du spectre sans créer de pic ou creux brutal.
Des coffrets blindés et des circuits modernes, mais s'inspirant des recettes ancestrales
Les coffrets des Quad33 et 303 sont habillés sur la plupart de leurs faces d'épais panneaux de fonte de plusieurs millimètres d'épaisseur. Certaines de leurs parois sont doublées et parfois même triplées par des plaques en acier. L'ampli présente la particularité d'avoir son radiateur de dissipation thermique des étages de puissance en face avant. La construction, assurée en Chine, est autant recherchée sur le plan technique qu'elle l'est d'un point de vue esthétique. C'est du très solide. La disposition interne des circuits est également très propre. Dans le préampli Quad33, on remarque un généreux transformateur d'alimentation toroïdal de marque Noratel. Les entrées sont commutées par des relais implantés au plus proche des prises. Le
Spécifications
Quad33
•Type : préampli stéréo
•Entrées : 3xLigne sur RCA, Ligne sur XLR, phono sur RCA
Sorties : préampli sur RCA, préampli sur XLR, casque sur jack 6,35mm
•Gain : 0 dB Ligne, 46dB phonoMM, 63,5dB phonoMC
•Impédance d'entrée : 10kΩ Ligne, 47k/100pf phonoMM, 100R/1,7nF phonoMC
•Distorsion harmonique totale : <0,0005% à 1kHz Ligne, <0,0025% à 1kHz phono MM/MC
•Rapport signal/bruit : 108dBA Ligne, 82dBA phonoMM, 74dBA phonoMC
•Réponse en fréquences : 20Hz – 20kHz à ±0,2dB
•Impédance de sortie : 120ohms
•Impédance de charge de la sortie casque : 20 à 600ohms
•Dimensions : 258 x 94 x 165mm
•Poids : 4kg
•Prix : 1500€
Quad303
•Type : ampli de puissance stéréo
•Entrées : asymétrique sur RCA et symétrique sur XLR
•Sorties : Trigger 12V, paire de borniers haut-parleur
•Gain : 29 dB
•Puissance :
- 2 x 50watts sous 8ohms à 1% de DHT
- 2 x 70watts sous 4ohms à 1% de DHT
- 140watts sous 8ohms à 1% de DHT
- 170watts sous 4ohms à 1% de DHT
•Réponse en fréquences : 20Hz – 20kHz à ±0,3dB
•Distorsion harmonique totale : <0,002% à 1kHz
•Sensibilité d'entrée : 0,7mVrms RCA, 1,5 Vrms XLR
•Rapport signal/bruit : 108 dBA
•Poids : 8,4kg
•Dimensions : 120 x 176 x 325mm
•Prix : 1500€
Notre avis
Construction Fonctions
Performances
Musicalité
volume est piloté par un potentiomètre Alps motorisé. L'étage phono utilise des amplis Op, de même que l'étage de sortie (modèles Analog Devices OP2750).
L'ampli Quad303 est doté d'un transformateur d'alimentation blindé de 200VA, également de chez Noratel, suivi d'un impressionnant banc de quatre capacités de filtrage Elna, de 15000µF sous 50V chacune. Ses étages de puissance en classeAB ont un schéma particulier propre à Quad dit "Triples Outpout Stage". Ce schéma utilisait à l'origine des transistors en boîtier TO3. Ici, sur la version "new age", nous avons pu apercevoir une paire de transistors principaux, plus modernes, en boîtier TO-3P, semblant de type bipolaire, pour chaque canal.
Un esprit un peu vintage, très fun, très musical et ultra attachant
À l'écoute des Quad33 et 303, il apparaît rapidement que ce couple ne fait pas tout et présente certaines limites. Sa réserve de puissance n'est pas très élevée. Avec des enceintes gourmandes, à faible rendement, il sera préférable d'utiliser deux blocs Quad303, chacun en mode bridgé, afin de disposer de plus de puissance. Par ailleurs, la réponse subjective de cet ensemble Quad est écourtée aux extrémités du spectre. Les aigus sont doux, le sous-grave se fait discret et le médium est très présent. Les amateurs de rap aux rythmes très lourds resteront peut-être sur leur faim avec ce système. Nonobstant ces limitations, les Quad33 et 303 font aussi preuve de très belles qualités. Leur restitution
sonore est particulièrement fraîche et alerte. Pleine de sensibilité, elle est d'une excellente articulation. Les timbres ont de magnifiques couleurs avec des nuances d'une grande délicatesse. L'ensemble est léger, très vivant, mais ménage aussi une agréable chaleur dans le bas médium/haut grave, évitant tout excès de clarté ou de lourdeur.
On retrouve certaines caractéristiques d'une amplification à tubes, sans ce côté mièvre et sirupeux, ou encore cette pointe de brillance et d'acidité parfois fatigante, assez fréquente sur les produits à lampes de la même classe de prix. Même s'il n'est pas totalement neutre, on se laisse vite prendre par le son du couple Quad. La mise en perspective de l'image stéréophonique est fort réussie. La transcription est belle, naturelle, très chantante. Conjuguant douceur et vivacité, elle est dans le vrai d'un point vue musical.
Les Quad33 et 303 font partie de ces électroniques qui donnent envie d'enchaîner les écoutes pour partir de redécouvertes en découvertes musicales. Et c'est bien là l'essentiel.
Réédition de modèles mythiques, les nouveaux Quad33 et 303 forment un couple préampli-ampli stéréo fort attachant. D'une très belle qualité de construction, ils sont séduisants par leur look vintage, mais aussi par leur superbe musicalité. À l'écoute, ils ne font pas tout. La puissance est peu élevée et la réponse en fréquences est écourtée. Mais ce qu'ils font, ils le font à merveille. Leur restitution sonore est lumineuse, tout en subtilité, pleine de couleur et de vie.
Avec sa silhouette ultrafine et ses finitions élégantes, Theva N°2 fait entrer les enceintes colonnes pour la maison dans une nouvelle ère. Ses trois haut-parleurs de médium et de grave associés au tweeter offrent des écoutes saisissantes de réalisme et de pureté. Theva N°2 incarne la parfaite alchimie des performances acoustiques et du design discret, pour une pure expérience haute-fidélité.
Adoptez la Haute-Fidélité
Abordable mais plus ambi�euse que la classique AT-LP60X, la pla�ne vinyle AudioTechnica AT-LP70XBT ne promet pas l’extase audiophile, mais une expérience complète et sans défaut rédhibitoire.
par Guillaume Fourcadier
Un design agréable et des fondamentaux bien présents
Se voulant très complète, mais également fort abordable, l'AT-LP70XBT fait évidemment quelques concessions, à commencer par la conception, qui laisse la part belle au plastique. La quasi-intégralité du châssis est conçue dans ce matériau, ce qui fait évidemment moins rêver qu’un modèle en MDF plaqué en bois, comme l’AT-LPW50BTRW par exemple.
Toutefois, Audio-Technica évite les pires écueils et se hisse à un niveau de qualité de fabrication plus qu’honnête, légèrement supérieur à celui de la Sony PS-LX310BT. Le corps n’est pas très dense (2,9kg) mais sans erreur d’assemblage et l’ensemble est bien stable, grâce à quatre pieds à la base en caoutchouc. De son côté, le plateau en aluminium moulé sous pression prouve déjà que nous n’avons pas affaire à un modèle au rabais et le bras de lecture en aluminium est un peu plus dense que celui équipant la majorité des références concurrentes de cette gamme de prix. Mais ce qui joue surtout en faveur de cette platine vinyle Audio-Technica reste son design. Le constructeur parvient à proposer une platine d’aspect aussi simple que moderne, pouvant s’accorder avec à peu près tous les intérieurs. Côté fonctions, la marque ne lésine sur presque rien. Outre son fonctionnement entièrement automatique (notamment complété par des boutons lecture et stop), cette platine AT-LP70XBT renferme un étage de préamplification RIAA débrayable, permet la sélection directe de la vitesse de rotation et arbore même un commutateur pour passer des disques de 12pouces aux disques de 7pouces. Cerise sur le gâteau pour le grand public: elle est équipée d’un émetteur Bluetooth compatible AptX Adaptive.
Enfin, il n'est certes pas possible de changer la cellule, mais la pointe de lecture (cantilever+stylet) est évolutive, grâce à un large choix destiné à l’Audio-Technica VM95. Par défaut, une pointe VM95C à diamant conique est en place.
Si l’Audio-Technica AT-LP70XBTn’a pas le sens des nuances de sa grande sœur AT-LPW50BTRW, ni une précision fabuleuse dans les hautes fréquences, elle parvient à offrir un excellent équilibre entre douceur et énergie.
Sa gestion du bas du spectre, par exemple, est assez étonnante, car sans débordements ni ronflements marqués. À ceci s’ajoutent un niveau de détails honnête et une scène sonore profonde, malgré une gestion un peu brouillonne de la largeur. De fait, la cellule à pointe conique est suffisamment
riche pour reproduire les qualités d’un bon mixage, sans être trop exigeante. Son avantage (ou défaut selon le point de vue) est de ne pas révéler la moindre impureté dans le microsillon.
Nos mesures de la rotation du plateau ont également permis de mettre en lumière le bon travail d’Audio-Technica en la matière. Si la valeur de pleurage et scintillement n’est pas impressionnante (autour de 0,20%), la vitesse de rotation en 33tours est presque parfaite.
Sans se poser comme le modèle abordable ultime, l’Audio-Technica AT-LP70XBTest une belle affaire pour qui désire une platine vinyle tout automatique, clés en mains, sans défaut de conception et musicalement réussie. Parfaite pour les utilisateurs débutants.
•Type: platine vinyle automatique à entraînement par courroie
•Émetteur Bluetooth compatible AptX Adaptive
•Vitesses de lecture: 33 et 45tours
•Plateau de rotation en aluminium moulé sous pression
•Bras de lecture de 220mm en J
•Cellule AT-VM95C (possibilité de changement de la pointe de lecture)
•Préamplificateur phono débrayable
•Sortie RCA (Ligne ou phono)
•Rapport signal/bruit annoncé (pas de précision de mesure): >55dB
•Fluctuation de lecture: <0,25%
•Gain du préampli phono: 36dB
•Niveau de sortie (1kHz): 4mV en phono, 252mV en Ligne
•Dimensions: 400 x 330 x 110mm
•Poids: 2,9kg
•Inclus: tapis en feutrine, adaptateur disques 7pouces, câble audio RCA vers RCA, alimentation
•Finitions: noir et chrome, blanc et chrome (version testée), noir et cuivre
Notre avis
Construction Fonctions
Performances
Musicalité
Le Node Nano est le plus pe�t et le moins cher des lecteurs réseau de Bluesound. Il embarque néanmoins un DAC haut de gamme. Perme�ant de profiter des différents services de streaming intégrés na�vement dans l'écosystème BluOS, il fait également office de point de lecture AirPlay2 et Roon. Un nouveau produit Bluesound très bien pensé. par Alban Amouroux
Le plus petit des lecteurs Bluesound
La gamme de lecteurs réseau (streamers) de Bluesound vient d’être renouvelée. Elle comprend désormais trois modèles au lieu d’un seul. Le Node, qui existe depuis les débuts de la marque, se décline maintenant dans trois formats: le Node
"classique", le Node Icon haut de gamme et le Node Nano d’entrée de gamme. Ces trois appareils se classent ainsi en fonction de leur taille, leur équipement et leur tarif, tout en conservant l’essence même de Bluesound: l’application BluOS et la qualité de restitution audio. Selon ses besoins et le reste de son système, on a ainsi plus de choix.
Le Node Nano reprend le design de l’amplificateur réseau Bluesound Powernode Edge, en plus petit. Dans un format simplifié, il arbore un pan coupé en façade qui accueille les touches tactiles et la Led de statut. Pour le reste, il n’y a rien à voir hormis le logo de la marque, au centre de la face avant. La construction est légère, tout en plastique. L’appareil pèse à peine plus d’un demi-kilogramme. Le plus important se passe à l’intérieur. Bien qu’il soit le modèle le plus petit et le plus accessible, il bénéficie du même DAC ESS Sabre ES9039Q2M que les deux autres références Node supérieures. On peut donc s’attendre à un certain niveau de qualité cohérent sur toute la gamme. Cette puce de conversion offre l'accès à la lecture en Hi-Res jusqu’à 192kHz sous 24bits, du MQA et du DSD256. Les chiffres techniques sont encore meilleurs que ceux de la génération précédente, avec un taux de distorsion harmonique à 0,0007% et un rapport signal/bruit à -118dB. Pour le reste, il ne faut pas s’attendre forcément à la présence de composants triés exclusifs. Bluesound a fait le pari du lecteur réseau accessible, celui donnant accès à l’univers BluOS pour le budget le moins élevé. On se doute que l’appareil va à l’essentiel, avec une carte électronique simplifiée où ont pu être effectuées des économies. En outre, l’alimentation ne se trouve pas à l’intérieur du Node Nano mais passe par un bloc 5V externe basique.
Une connectivité filaire limitée
Contrairement aux autres équipements connectés de la marque, le Bluesound Node Nano ne propose aucune entrée audio. C’est uniquement un lecteur, pas un rassembleur de sources qui auraient pu bénéficier de son DAC intégré. Pour avoir des entrées physiques, il faut passer au Node classique. Cependant, il y a le Bluetooth bidirectionnel. Par ce biais, le Node Nano peut recevoir la musique d’un appareil externe et il peut transmettre la musique vers un casque sans fil. Cela tombe bien car le Node Nano est dépourvu de sortie casque filaire. La face arrière accueille une sortie analogique RCA. Si l’on ne souhaite pas profiter du DAC interne, il est possible d’utiliser l’une des trois sorties numériques: coaxiale, optique ou USB-A. Ce même port USB-A peut accepter une clé remplie de fichiers audio. BluOS permet ensuite de partager le contenu de cette clé sur son réseau en transformant le Node Nano en serveur audio. L’entrée IR pour un récepteur déporté facilite l’intégration du Nano en permettant de le cacher dans un meuble. Tandis que la sortie trigger 12V est idéale lorsque l’on associe le Nano à un amplificateur de puissance afin de l’allumer et
l'éteindre de façon synchronisée. Le Node Nano peut donc être utilisé dans un système simplifié avec une liaison directe vers un amplificateur de puissance ou à une paire d’enceintes actives. Mais il peut aussi jouer le rôle de source reliée à un système complet. Pour cela, la sortie audio peut être configurée dans l’application avec un volume variable ou fixe.
En termes de réseau, le Node Nano propose l’Ethernet et le WiFi5. L’antenne est invisible, intégrée dans le boîtier, tout comme celle du Bluetooth, ce qui participe à simplifier l’apparence. Via le réseau, le Nano peut rejoindre une installation BluOS multiroom avec d’autres appareils compatibles. Dans ce cas, si une platine vinyle, par exemple, est reliée sur une entrée d’un autre appareil BluOS, il sera possible de l’écouter via le Node Nano.
L’application BluOS version4.0
Comme tous les appareils Bluesound ou presque, le Nano embarque un récepteur infrarouge en façade. Une télécommande existe en option mais il est également possible d’utiliser n’importe quelle télécommande universelle en lui apprenant les
Spécifications
•Type : lecteur réseau
•DAC: ESS ES9039Q2M 192/24, DSD256
•Rapport signal/bruit: -118dB
•Distorsion: 0,0007% (THD+N)
•Processeur: ARM Cortex-A53, quadri-cœur, 1,8GHz par cœur
•Sorties: 1xRCA analogique, 1xnumérique coaxiale, 1xnumérique optique, 1xUSB-A
•Réseau: Ethernet, WiFi5, Bluetooth5.2, BluOS, AirPlay2, Roon
•Autre : entrée IR 2,5mm, sortie trigger 12V, apprentissage pour télécommande IR
•Dimensions : 143 x 36 x 143mm
•Poids : 0,57kg
Notre avis
Construction Fonctions
Connectivité
Musicalité
codes. C’est l’affaire de quelques minutes. Avec la télécommande, on peut allumer, éteindre, régler le volume, changer de plage et rappeler les favoris. L’application BluOS a reçu une évolution majeure à travers la version4.0, lancée à la fin de l’année 2023. L’organisation a été entièrement revue pour plus d’efficacité. Désormais, la navigation s’effectue à travers une barre de menu au bas de l’écran. La page d’accueil personnalisable met en avant les sources les plus utilisées, les préréglages et les derniers titres lus. L’onglet des favoris rassemble vos titres, albums et playlists de façon transversale, c’est-à-dire provenant de tous vos services de musique actifs. La liste de ces services est personnalisable afin de ne faire apparaître que ceux que vous utilisez réellement. Par rapport aux autres appareils de Bluesound, les paramètres audio du Node Nano sont légèrement simplifiés. Dans la mesure où il n’y a pas de sortie pour caisson de basses, les réglages associés disparaissent donc. Les modèles supérieurs ont droit au calibrage Dirac, mais à travers son positionnement d’entrée de gamme, le Node Nano n’y a pas droit. Il reste les contrôles de tonalité, le gain automatique, le mode de sortie et le niveau de sortie. Le "réglage de l’horloge audio" vise à optimiser la synchronisation audio; il est utile avec la sortie analogique du Node Nano mais il doit être désactivé si l’on utilise les sorties numériques. L’installation initiale du Node Nano est très simple, que ce soit en WiFi ou via le réseau filaire. L’application reconnaît immédiatement la présence du Nano et propose de l’installer. Les étapes sont courtes et le plus long consistera à attendre la fin de l’éventuelle mise à jour du logiciel interne proposée par l’application. En termes de personnalisation, il est possible de renommer le lecteur et de moduler la luminosité de la Led multicolore située sur l’appareil, c’est tout.
À l’écoute du Bluesound Node Nano
Nous avons mis en place le Node Nano en guise de source unique, connecté à un amplificateur de puissance. C’est donc lui qui s’occupait des fonctions de lecture, de conversion numérique/
analogique et de préamplification. L’objectif a été de bien s’imprégner de ses spécificités. Les détails qui sautent immédiatement aux oreilles se situent au niveau des informations sur la scène sonore qu’il transmet à l’amplificateur et aux enceintes. Avec le Nano, il y a beaucoup de présence avec la perception d’une large zone remplie de musique et d’instruments, dans les trois dimensions. Le médium est chaleureux, tandis que le haut médium/aigu est précis. Il est aisé de se satisfaire d’un tel système, simple et efficace, allant à l’essentiel pour profiter de la musique dématérialisée sans avoir à se poser de question. Par rapport à des streamers moins chers, le Node Nano apporte ce surplus de réalisme et d’ampleur qui justifie de passer le pas. En comparaison avec des streamers de gamme supérieure, le Nano a moins d’autorité dans le bas du spectre. Remis dans son contexte, c’est un excellent compagnon de route destiné à devenir le cœur d’un système Hifi de qualité utilisant uniquement le streaming. Dans cet objectif, il n’a nullement besoin d’être associé à un DAC externe, une tâche dont il peut parfaitement se charger. Il peut également rejoindre un système existant en tant que source supplémentaire pour lui ajouter les fonctions de streaming à travers les différents protocoles embarqués.
Le Node Nano est le lecteur réseau BluOS le moins cher jamais sorti. Il donne accès aux principaux services de streaming, à la lecture de votre collection de fichiers audio, le tout en Hi-Res dans les différents formats existants. L’application est bien pensée autant qu’efficace avec les favoris et le moteur de recherche transversaux. Si l’application BluOS ne vous convenait pas, le Nano se pilote aussi via Bluetooth, AirPlay2 et Roon. La qualité de lecture le rend équivalent aux modèles de gammes supérieures grâce, sans doute, à la mise en œuvre de sa nouvelle puce DAC de haute qualité. Le Bluesound Node Nano devient notre nouvelle référence dans le domaine des streamers d’entrée de gamme.
Le DCD-3000NE est le nouveau lecteur de CD et SACD (Super AudioCD) phare de la marque japonaise Denon. Construit comme un appareil haut de gamme, il intègre un processeur UltraAL32 propre à la marque, un quadruple conver�sseur Hi-Res et une double alimenta�on, le tout pour un tarif qui ne part pas dans un délire High-End. par Pierre Stemmelin
Non, le CD-Audio et sa version Hi-Res n'ont pas encore disparu. Il s'en vend encore et beaucoup d'audiophiles ont dans ces formats toute une collection d'albums que l'on ne trouve pas tous sur les plateformes de streaming. Ce nouveau lecteur DenonDCD-3000NE, même si le suffixe de sa référence se lit phonétiquement "décédé", ne va pas le contredire.
L'appareil est particulièrement massif et lourd. Il présente le poids et les dimensions d'un gros ampli stéréo intégré. Sur sa haute façade prend place au centre le fin tiroir de chargement des disques surmontant l'afficheur. Il n'est encadré que par un nombre limité de commandes. En complément de l'interrupteur et des touches classiques de lecture, on ne trouve que deux boutons additionnels: un pour choisir entre les couches d'un SACD, l'autre pour activer le mode Pure Direct. Pour les autres fonctions (répétition, accès direct aux plages, programmation, lecture en ordre aléatoire.. .), il faut se rabattre sur la télécommande. Celle-ci est beaucoup plus boutonneuse et se pare d'un habillage en aluminium pour tenir son rang premium.
L'arrière de l'appareil est encore plus dépouillé. Il n'y a que deux sorties numériques (coaxiale et optique) et une sortie analogique (sur RCA). Il est dommage que l'on ne dispose pas d'entrée numérique. Cela aurait permis de connecter un petit lecteur réseau au DenonDCD-3000NE afin de
bénéficier des performances de son convertisseur intégré. L’appareil aurait été bien plus polyvalent de la sorte.
Double alimentation, quadruple convertisseur piloté par FPGA et mécanique de lecture blindée
Heureusement, pour ce qui concerne les entrailles de la bête, c'est beaucoup moins vide. Le châssis de l'appareil possède des flancs constitués d'épais profilés métalliques. Presque toutes ses parois sont doublées et lestées afin d'éviter les vibrations ou résonances parasites. Sous le capot, la mécanique de lecture est recouverte par un panneau d'aluminium doublé d'une plaque d'acier qui porte le large palet presseur. Sur sa gauche sont installés les deux gros transformateurs d'alimentation (6cm de côté) de type EI. Le transformateur dédié principalement aux étages de sortie analogique est suivi de deux imposantes capacités de filtrage, de 50V sous 3300µF chacune, et de plusieurs systèmes de régulation.
La carte numérique de suréchantillonnage, UltraAL32 de 7ème génération, propre et exclusive à Denon, est pilotée par une puce de type FPGA (TrionT20F256). Elle fonctionne de concert avec quatre convertisseurs haut de gamme de chez ESS (ES9018K2M) et de type 32bits/384kHz.
Enfin, l'étage de sortie analogique semble être d'un schéma symétrique (même si l'appareil ne dispose pas de sortie XLR symétrique). Il est en composants discrets triés sur le volet: des transistors et résistances calibrés de surface ainsi que plusieurs condensateurs au polypropylène et au polystyrène. La réalisation est incontestablement haut de gamme. Sachant que la production est assurée au Japon et non sous-traitée dans un pays à bas coût salarial, on peut dire que sur le plan technique, avec le DenonDCD-3000NE, on en a vraiment pour son argent.
Une restitution sonore rigoureuse et sans faille
À l'écoute du DCD-3000NE, on retrouve la patte de Denon, mais de façon plus discrète que sur d'autres électroniques de la marque. La restitution sonore va droit au but, sans fioriture ou coloration artificielle. L'équilibre tonal subjectif est peut-être un soupçon descendant, mais cela reste très discret. Ce lecteur de CD et SACD détaille le signal musical avec une extrême acuité, sans jamais donner l'impression de forcer le trait. Les plus petites informations sont bien audibles. Cependant, cette grande transparence ne se manifeste à aucun moment par la sensation d'un son trop chirurgical, trop clair ou trop tranchant. Quand on passe de CD-Audio en définition standard à des SACD en Hi-Res, la différence est subtile. On ne peut bien l'entendre qu'à partir d'un système Hifi de haut niveau, voire de très haut niveau, et d'enregistrements également de haute qualité. On bénéficie alors d'un supplément de fluidité, d'espace et d'aération dans le haut du spectre.
L'image stéréophonique demeure dans tous les cas l’un des gros points forts du DCD-3000NE. La scène sonore est très vaste, absolument pas éthérée, conservant des dimensions réalistes, sans flou, mais au contraire un très bon focus. L'étagement des plans en profondeur est remarquable. La dynamique est aussi au rendez-vous. Le grave est profond et tendu. La transcription de ce lecteur Denon est très franche, percutante et rapide. Chaque élément sonore, chaque attaque ou extinction de note est bien détouré. Mais là encore, l'appareil évite toujours de forcer le trait. Ce n'est pas artificiellement brutal ou rentre-dedans.
Le DenonDCD-3000NE est un appareil exclusivement dédié à la lecture des CD-Audio et des SACD. Sa construction est incontestablement très haut de gamme. À certains égards, c'est une machine ultime qui peut se confronter à des modèles bien plus chers qu'elle. Ampleur, justesse, précision sont les maîtres mots de sa restitution sonore. Ce lecteur n'enjolive pas ni ne magnifie artificiellement le signal musical, mais le livre de la façon la plus franche et complète possible.
Spécifications
•Type: lecteur de CD-Audio et SACD
•Disques supportés: SACD, CD, CD-R/RW, DVD-R/+R/-RW/ +RW
•Formats supportés: MP3, WMA, AAC, WAV et FLAC (jusqu'en 24bits/192kHz), ALAC (jusqu'en 24bits/96kHz), AIFF (jusqu'en 24bits/196kHz), DSD (DFF ou DSF jusqu'à 5,6MHz)
•Sorties: numériques optique Toslink et coaxiale sur RCA, analogique sur RCA
•Niveau de sortie: 2,2Vrms sous 10kΩ
•Rapport signal/bruit: 122dB
•Distorsion: 0,0005%
•Consommation veille/max.: 0,3/35watts
•Poids: 19,4kg
•Dimensions: 434 x 138 x 405mm
Notre avis
Construction Fonctions
Performances
Musicalité
Avecsondesignélégant,ses51canaux,sacom patibilitéDolbyAtm osetDTS:X,etsonsystèm e decorrectionacoustiqueARCGenesis,ilcom binediscrétionetpuissance Unesolutionidéale pourceuxquiexigentunsonrem arquablesanscom prom issurl’intégration
Disponibledèsm aintenantchezlesrevendeursagréésauprixde1.699€.
Les Audio-Technica AT-SP3X sont des enceintes stéréo ac�ves très discrètes, avant tout des�nées aux pe�ts espaces. Elles se présentent comme le complément idéal d’une pla�ne vinyle, notamment la récente AT-LP70XBT. par Guillaume Fourcadier
Contrairement à Edifier, qui ne recule pas devant quelques extravagances stylistiques, Audio-Technica conserve avec les AT-SP3X une sobriété totale. Sans être tristes, elles affichent des lignes classiques, presque studio, et une robe noire mate passepartout.
Le but assumé est de permettre à ces enceintes stéréo de s’intégrer dans n’importe quelle (petite) configuration, allant du salon modeste au bureau. Sur ce point, Audio-Technica remplit bien son contrat, puisque chaque élément du duo mesure à peine 200 x 113 x 145mm pour environ 1,5 à 1,6kg. Côté fabrication, la marque suit le même pragmatisme que pour le design: les coffrets en MDF revêtu de vinyle sont très sobres, mais l’ensemble ne présente aucun défaut de conception.
Clés en mains, les Audio-Technica AT-SP3X pèchent sans doute par excès de simplicité. En effet, si la présence d’une entrée RCA permet déjà une connexion à des DAC/lecteurs CD ou à des platines vinyles avec préampli phono, et si la puce Bluetooth est un bonus non négligeable, Audio-Technica ne va pas plus loin. Les AT-SP3X sont dépourvues d’entrée USB-C ou optique, d’égaliseur ou encore d’application dédiée. Les équipements de ces enceintes sont donc un peu limités. En contrepartie, la prise en main est simplissime: l’enceinte droite accueille un petit potentiomètre de volume et un unique bouton marche/arrêt/source.
Un son de qualité pour les petits espaces
Fonctionnant sur un principe d’enceinte principale (intégrant l’électronique et les entrées) et d’enceinte secondaire passive (avec bornier), les AudioTechnica AT-SP3X disposent d’une architecture deux voies, s’appuyant sur un woofer de 7,6cm et un tweeter à dôme de 27mm. Le tout est accompagné d’une unité DSP et d’une amplification stéréo annoncée à 30W (sans plus de détails).
À l'écoute, simples mais équilibrées, les AudioTechnica AT-SP3X ne font certes pas de miracles au vu de leur volume réduit, mais elles parviennent à descendre suffisamment bas pour distiller une réelle assise. Polyvalentes, elles optent pour une signature acoustique naturelle quoique légèrement montante dans les aigus, ce qui se traduit par quelques pics
de scintillances. Ce trait de personnalité n’est heureusement jamais caricatural, ce qui permet à ces enceintes d’être associées sans crainte à une platine vinyle, source rarement linéaire dans le haut du spectre.
Grâce à cette signature maîtrisée et à un niveau technique très correct, les AT-SP3X parviennent à reproduire un bon niveau de détails et une scène stéréophonique cohérente, sans se perdre dans des sonorités agressives ou artificielles. Forcément, ce duo reste taillé pour une écoute de proximité, sa capacité à remplir l’espace étant limitée et ses woofers n’étant pas aussi percutants que ceux de certains modèles concurrents comme les Edifier MR3.
En résumé
Sans être les enceintes actives les plus complètes ou les plus puissantes de leur génération, les AudioTechnica AT-SP3X brillent par leur compacité et leur efficacité sonore. Un produit certes simple, mais parfaitement adapté aux petites pièces.
Spécifications
•Type: enceintes stéréo actives
•Architecture deux voies
•1xwoofer de 7,6cm (par enceinte)
•1x tweeter à dôme de 27mm (par enceinte)
•Réponse en fréquences (pas de précision de mesure):
55Hz – 20 kHz
•Puissance annoncée (pas de précision de mesure):
30W
•Entrées: RCA Ligne, Bluetooth5.3 compatible SBC
•Dimensions: 200 x 113 x 145 mm (par enceinte)
•Poids: 1,6kg (enceinte principale), 1,5 kg (enceinte secondaire)
•Inclus: adaptateur secteur avec câble de 1,2m, câble de liaison (entre enceintes) de 2m
Notre avis
Construction Fonctions Ergonomie Performances
La série Rubikore de Dali reprend à son compte les technologies développées pour l’enceinte porte-drapeau de la marque, la Kore. Bien plus accessible, la Rubikore2 est un modèle de bibliothèque qui n'en reste pas moins très premium et qui maîtrise sa par��on. par Alban Amouroux
Les Rubikore2 sont des enceintes premium: elles se situent au pied du haut de gamme. Leur tarif reste accessible bien que cela représente déjà un beau budget pour nombre d’entre nous. Il se justifie par l’équipement mais également à travers la finition. Celle-ci est exemplaire. Les Dali Rubikore2 sont proposées dans quatre habillages: blanc laqué, noir laqué, placage en merisier rouge ou noyer clair. Nous avons reçu la version merisier rouge recouvert d'une laque profonde et brillante du plus bel effet. Celle-ci est parfaitement appliquée, y compris dans les angles et sur la face inférieure. On se voit dedans mais elle sait rester assez peu sujette aux traces de doigts.
La face avant comme le panneau arrière de l'ébénisterie sont légèrement bombés. Cela adoucit la ligne globale de l’enceinte. Les haut-parleurs sont protégés par un cache en tissu amovible maintenu par des picots et non des aimants comme sur la plupart des enceintes actuelles. Au moins, ces éléments sont fixés fermement et ne risquent pas de se mouvoir sous le coup des vibrations. Celles-ci
sont réduites autant que possible grâce à une conception à faible résonance. Les caches sont recouverts d’un tissu au style typique des fabrications nordiques. Il est de couleur sombre sur cette finition, agrémenté d’un discret logo au bas de la grille. Le logo de Dali est également présent sur le coffret afin d’être visible même quand les caches sont retirés.
Les Rubikore2 prennent la suite des Rubicon2. En dehors de l’ébénisterie semblant identique, les Rubikore2 évoluent sur tous les points. Elles bénéficient des développements de la référence la plus évoluée du catalogue de Dali, la Kore. Ses technologies ont été adaptées à la gamme Rubikore. C’est tout d’abord le cas des hautparleurs. Nous sommes en présence d’une enceinte deux voies avec un tweeter de 29mm et un woofer de 16,5cm. Le nouveau haut-parleur d’aigu à dôme textile utilise un moteur spécifique sans ferrofluide au sein de l’aimant, contrairement au modèle précédent. Cela améliore la dynamique dans les
plus basses fréquences reproduites par ce tweeter. Le woofer SMC emploie une nouvelle membrane dite Clarity Cone mélangeant fibres de papier et fibres de bois, toujours avec cette couleur bordeaux propre à Dali. Cette membrane est renforcée par un dessin spécifique lors du pressage afin d’offrir un meilleur contrôle et de réduire les éventuelles résonances néfastes à la reproduction des fréquences graves et médiums. Elle est associée à un puissant moteur à double aimant avec un objectif de contrôle accru pour éviter toute perte magnétique et donc gagner une meilleure tenue de la membrane.
Le woofer est associé à un nouvel évent bass-reflex en face arrière reprenant la technologie "Continuous Flare" de l’enceinte Kore. Celui-ci se termine par des sortes d’ailettes qui améliorent la réponse en fréquences dans les plus basses octaves en supprimant les bruits d’écoulement d’air. Le filtrage à 2800Hz entre les deux haut-parleurs est assuré par un filtre passif haut de gamme faisant appel à des inductances SMC Kore développées par Dali ainsi qu’à des capacités Mundorf sélectionnées.
Dali conseille d’appliquer jusqu’à 150watts sous 4ohms à ces enceintes. Ce sera à travers leur bornier plaqué or. Contrairement à la génération précédente, on a désormais un double bornier autorisant le bi-câblage ou la bi-amplification. Si c’est ce que l’on souhaite faire, les "jumpers" sous forme de barres de métal plaqué or installés par défaut devront être retirés. Ces borniers acceptent fil nu, fourches et fiches banane. Les enceintes colonnes de la série Rubikore sont équipées de pieds sur pointes vissés par-dessous. Ce n’est pas le cas du modèle de bibliothèque Rubikore2. Cependant, Dali a prévu quatre inserts sous l’enceinte, qui permettent de visser des patins isolants ou des pointes à acquérir séparément. Ils serviront également à fixer solidement les enceintes à d’éventuels pieds de sol.
Nous avons positionné les Rubikore2 sur un meuble bas de type enfilade, sur des supports IsoAcoustics afin de les découpler. Elles ont été amplifiées par 2 x 185watts de puissance. Dès les premières écoutes, leurs capacités dans le grave ont retenu notre attention. Le son des Rubikore2 est tendu et reproduit l’impact des percussions tel qu’on l’attend. Le bas-grave est également superbement maîtrisé: dans notre pièce d’écoute, les résonances de la basse et de la contrebasse sont réalistes. Le travail effectué par Dali sur le woofer et sa charge porte ses fruits. Le médium-aigu est précis, avec des
cymbales tout en finesse, des cuivres ultra détaillés. Les voix profitent des capacités des Rubikore2 pour prendre vie au centre de la scène. Cette dernière est large, mais elle se positionne au niveau des enceintes. Nous obtenons moins de profondeur qu’avec d’autres enceintes, mois d’épaisseur autant en arrière qu’en avant de l’axe créé par les deux Rubikore2. Parfois, le son reste collé aux enceintes alors que certains modèles concurrents savent s’effacer un peu plus devant le message. Tout cela peut être amélioré en soignant l’installation, le placement et le pincement des enceintes. Universelles dans l’ensemble, les Dali Rubikore2 passent bien tous les enregistrements auxquels elles donnent vie, même les plus anciens, une qualité que n’ont pas forcément certaines concurrentes.
Les enceintes de bibliothèque Dali Rubikore2 sont de magnifiques objets à la finition exemplaire, que l’on opte pour le placage bois ou les versions glossy. Pouvant prendre place à peu près n’importe où grâce à leur format, elles demandent néanmoins un petit travail de mise en œuvre afin de créer une scène sonore réaliste et de profiter d’un grave puissant. L’aigu très ouvert apporte de la fraîcheur et fonctionne très bien, en particulier sur le jazz acoustique et les musiques modernes pop ou électro à la production avancée. Les Rubikore2 sont des enceintes maîtrisées sur l’ensemble du spectre offrant une belle présence musicale.
Spécifications
•Type : paire d’enceintes de bibliothèque
•Conception: 2voies bass-reflex
•Haut-parleurs: 1xtweeter de 29mm, 1xwoofer de 165mm
•Impédance: 4ohms
•Puissance recommandée: 40-150watts
•Sensibilité: 87dB
•Niveau maximum SPL: 107dB
•Connectique: bornier haut-parleur pour bi-câblage
•Dimensions : 350 x 195 x 335mm
•Poids : 9,5kg (l’unité)
Notre avis
Construction Design - finition
Performances Musicalité
Les toutes pe�tes enceintes ac�ves Edifier M60 sont conçues pour accompagner un ordinateur. Elles possèdent trois entrées audio dis�nctes et une applica�on mobile de contrôle. Les M60 devraient sa�sfaire tous ceux qui recherchent un son de qualité dans leur bureau au quo�dien. par Alban Amouroux
Des mini enceintes Hifi autour de l’ordinateur
Edifier est un fabricant chinois d’accessoires pour l’ordinateur en général, ce qui va des enceintes de bureau aux souris pour le gaming. Dans la catégorie qui nous intéresse, nous avons relevé pas moins de 89références Edifier à date en termes d’enceintes destinées à accompagner un ordinateur. Le choix est extrêmement large, des petits modèles tout ce qu’il y a de plus classique, au haut de gamme avec placage bois, en passant par les barres de son et les caissons de basses. Nous avons reçu les toutes récentes M60, une paire d’enceintes très compactes, à installer de chaque côté de l’écran de son ordinateur.
Les EdifierM60, qui ressemblent à des enceintes Hifi en miniatures, bénéficient d’une fabrication en bois pour toutes les faces, à l’exception du baffle constitué d’une pièce en plastique injecté. Elles sont déclinées en trois finitions: blanc intégral, noir intégral ou bien façade noire avec vinyle imitation bois clair sur le dessus et les côtés. L’assemblage est de qualité, avec des coffrets qui ne sonnent pas trop creux et semblent bien inertes lorsque l’on tapote dessus.
Trois entrées audio dont une sans fil
Les EdifierM60 sont équipées d’un tweeter de 25mm à dôme tissé en soie et d’un boomer de 7,5cm par enceinte. Il n’y a pas de cache de
protection, ce qui contribue à l’esthétique globale puisque l’on peut profiter du design travaillé de la façade: des haut-parleurs montés par l'arrière du baffle, qui comporte des amorces de pavillons arrondies et sans aucune vis apparente. Chaque haut-parleur a droit à son propre canal d’amplification: 15watts par tweeter, 18watts par woofer. Edifier annonce une réponse en fréquences allant de 58Hz à 40kHz. La Hi-Res est supportée jusqu’à 96kHz sous 24bits.
Du côté de la connectivité, on trouve tout d’abord un port USB-C pour la liaison directe avec l’ordinateur. Le cordon USB-C/USB-C est fourni. Sur le site, seule la compatibilité Windows est inscrite, mais nous vous confirmons que ces enceintes sont parfaitement reconnues par macOS. L’entrée auxiliaire mini jack assure la connexion pour n’importe quelle source externe analogique, une platine vinyle avec préampli phono intégré par exemple. Pour le sans fil, Edifier a doté les M60 du Bluetooth5.3, avec compatibilité LDAC.
Seule l’enceinte principale, à positionner à droite, est reliée au courant via un cordon 230V classique. Cela indique que l’alimentation se trouve à l’intérieur. On évite ainsi les transformateurs externes souvent imposants. Un cordon propriétaire à quatre broches relie l’enceinte principale à l’enceinte de gauche. Il mesure 1,50m. Trois touches sensitives sont placées sur le dessus de l’enceinte principale. Celle installée au centre permet d’allumer/éteindre les enceintes et de sélectionner la source avec une Led changeant de couleur: rouge pour l’USB, vert pour l’auxiliaire, bleu pour le Bluetooth. Les deux touches qui l’entourent sont celles du volume. Cependant, en liaison USB, ce contrôle de volume s’ajoute à celui de l’ordinateur. On peut alors jongler entre les deux.
Edifier livre avec ses M60 deux petits supports en métal équipés de patins en caoutchouc. Grâce à l‘angle de ces supports, les enceintes sont inclinées vers l'arrière et idéalement orientées vers les oreilles de l’utilisateur - une fois les enceintes placées dessus, rien ne bouge. On peut s’en passer si on utilise les M60 dans un autre cadre, pour sonoriser une chambre en profitant simplement du Bluetooth, par exemple.
Ces EdifierM60 de bureau reproduisent une scène sonore qui s’établit bien au niveau de l’écran, en s’étendant d’une enceinte à l’autre. Le centre est précis, avec une tendance légèrement montante sur les voix. L’aigu n’est pas toujours des plus naturels sur les sifflantes ou les cymbales. Le bas grave est en retrait, ce qui est logique pour des enceintes d’un si petit volume. Néanmoins, elles ne manquent pas de
poids et d’impact dans le grave, au regard de leur format minuscule. Elles ont du coffre, sûrement renforcé par la présence d’évents en face arrière. Quant au niveau sonore, on peut monter assez haut sans ressentir subjectivement de distorsion. L’application mobile Edifier ConneX permet de piloter les enceintes via le Bluetooth. Elle ajoute un égaliseur graphique personnalisable à six bandes. Il faut basculer sur l’entrée Bluetooth pour pouvoir effectuer les réglages. Mais ils restent ensuite appliqués à toutes les entrées. Car lorsque l’on revient sur l’entrée USB, l’application ne peut plus accéder aux enceintes, le Bluetooth étant entièrement coupé.
En résumé
Les EdifierM60 sont de discrètes enceintes de bureau qui existent en trois finitions au choix. Elles délivrent un son puissant et agréable, d’un très bon niveau qualitatif en termes de scène et de timbres pour des enceintes de cette catégorie, surtout dans un si petit format. Les trois entrées distinctes et l’application avec l’égaliseur complètent le tableau. Les EdifierM60 se distinguent nettement dans la jungle des centaines d’enceintes d’ordinateur disponibles. Sans oublier qu’elles peuvent officier en tant que mini système audio dans de petites pièces. ■
Spécifications
•Type : enceintes actives et Bluetooth de bureau
•Puissance totale: 66watts
•Haut-parleurs: tweeters de 25 mm, woofers de 7,5 cm, accord bass-reflex
•Réponse en fréquences: 58 – 40000 Hz
•Rapport signal/bruit: >85dB
•DAC interne: 24bits/96 kHz
Connectivité : USB-C, minijack analogique stéréo, Bluetooth5.3 (SBC, LDAC)
•Autre : application mobile avec égaliseur, tous cordons fournis
•Dimensions : 100 x 168 x 147mm (chaque enceinte)
•Poids : 1,5kg pièce
Notre avis
Construction Fonctions
Connectivité Performances
Depuis l’arrêt de la gamme Chorus, les modèles Theva sont devenus les plus accessibles de l’acous�cien français Focal. Entrée de gamme certes, mais clairement pas bas de gamme, l’enceinte de bibliothèque Theva N°1 cons�tue une proposi�on par�culièrement a�rac�ve. par Guillaume Fourcadier
Le bon format pour une construction sérieuse
Bien qu’elle soit moins raffinée que l’Aria EvoXN°1, la Focal Theva N°1 est loin d’être ridicule en matière de conception. Sous son aspect fort classique, cette enceinte de forme totalement parallélépipédique ne manque pas de classe, que ce soit dans sa version bois foncé, bois clair, ou même noir laqué (notre modèle de test). Sur cette dernière finition, précisons que la poussière et les traces de doigt sont tout de même très visibles. Avec cette enceinte de bibliothèque passe-partout (39,2 x 21,2 x 26cm) mais très dense (7kg), Focal ne commet aucun faux pas rédhibitoire sur la forme. L’assemblage sans visserie apparente est sérieux, le bornier placé dans une encoche autorise un placement près des murs (bien que le fabricant opte pour un évent arrière) et les grilles de protection aimantées sont basiques mais très faciles à mettre en place. Nous pouvons juste regretter l’absence de mousses d’évents dans le packaging ainsi que de véritable élément de découplage, comme des pieds ou une plaque en liège/caoutchouc, à installer sous la base de la ThevaN°1.
Maîtrise et musicalité
Malgré son statut d’enceinte Hifi la plus abordable du catalogue de Focal, la ThevaN°1 est loin de ressembler à un modèle d’entrée de gamme. D’architecture évidemment deux voies, elle utilise un woofer de 16,5cm à cône Slatefiber, qui consiste en un mélange de polymère et de fibres de carbone recyclées, ainsi qu’un tweeter TNF de 25mm. Ce dernier se distingue par son dôme inversé en alliage d’aluminium et magnésium, ainsi que par sa suspension en Poron. Il est en outre fixé sur une plaque elliptique en uréthane, qui fonctionne comme un guide d’ondes. Focal annonce une sensibilité de 89dB et recommande une amplification de 25W au minimum. À l’oreille, la ThevaN°1 montre clairement sa filiation avec l’Aria EvoX N°1. Le son est expressif mais pas trop, aussi polyvalent que musical. Si les extrêmes ne sont pas aussi nuancés qu’à l’écoute de sa grande sœur, la ThevaN°1 conserve un vrai sens du détail et une capacité à reproduire avec cohérence la scène sonore qui, à défaut d’être très large, parvient à offrir une certaine profondeur.
Comme souvent avec ce format, l’une des seules limites se niche dans les basses fréquences. Focal privilégie la qualité technique à l’extension à tout prix, c’est pourquoi le woofer conserve un côté assez percutant (sans être sec), sans aucune mollesse, mais manque peut-être d’un peu d’ampleur.
Dans le haut du spectre, le tweeter affiche un comportement assez consensuel, sans pic trop marqué. Légèrement descendante par rapport aux médiums, cette gamme de fréquences est chantée sans emphase, mais sans être trop magnanime avec les enregistrements agressifs. La Focal ThevaN°1 se place selon nous dans un juste milieu, ne montrant un caractère ni trop exigeant ni paresseux.
Abordable mais proposant la touche Focal sans réelle concession, l’enceinte de bibliothèque ThevaN°1 est à la fois une parfaite introduction dans la Hifi et un excellent rapport performances/ prix. Simple, classique, mais techniquement et musicalement éprouvée.
•Type : enceinte de bibliothèque deux voies
•1xtweeter TNF à dôme inversé aluminium/magnésium de 25mm
•1x haut-parleur de graves/médiums à membrane Slatefiber de 16,5cm
•Réponse en fréquences : 58Hz – 28kHz
•Coupure basse (-6 dB) : 49 Hz
•Impédance nominale : 8 ohms
•Amplification recommandée : 25W – 100 W
•Dimensions : 39,2 x 21,2 x 26 cm
•Poids : 7kg
Construction Design - finition
Performances Musicalité
La sérieF500E, avec un "E" pour "économique", représente désormais l'entrée de gamme de la marque d'enceintes acous�ques écossaise Fyne Audio. Elle est des�née à remplacer la sérieF300 et apporte une grosse améliora�on: l'intégra�on d'un haut-parleur coaxial IsoFlare de type "point-source". Nous voyons cela avec le test de la colonne Fyne AudioF501E. par Pierre Stemmelin
Dans sa nouvelle organisation, le catalogue de Fyne Audio compte désormais trois sériesF500 au lieu d'une seule au départ. Ces trois séries s'organisent chacune autour de modèles de bibliothèque, de colonnes et pour certaines, d’une ou plusieurs voies centrales. Beaucoup de références sont de topologie similaire, mais se différencient par la qualité de finition ainsi que celle des composants et l'origine de la production.
La sérieF500E est la plus économique et constitue l'entrée de gamme. Les produits qui la composent sont disponibles en une seule finition basique, en vinyle façon frêne noir. Ils sont fabriqués en Chine.
La sérieF500S, qui devrait arriver bientôt, donnera un choix de finitions plus riche (chêne noir, noyer naturel ou laque piano) pour des tarifs légèrement supérieurs. Enfin, la sérieF500SP, qui n'est pas
nouvelle, est beaucoup plus haut de gamme. Ses éléments son "made in UK", fabriqués à la maison. Leurs ébénisteries, beaucoup plus denses, robustes et luxueuses, adoptent des finitions laquées en bois véritable. Leurs haut-parleurs et les composants de filtrage sont de classe supérieure. Nous avons pu le voir lors du test de la FyneAudio F500SP.
La version allégée d'une colonne à hautparleur IsoFlare qui faisait référence
La F501E est en quelque sorte une version allégée de la F501 à laquelle nous avons décerné un ONtopaudio Award en 2018 et qui devrait logiquement bientôt sortir du catalogue. C'est une enceinte colonne 2,5voies de gabarit très raisonnable. Sa finition est certes sobre et basique, mais
relativement propre.
La pièce maîtresse de la F501E est, comme sur toutes les enceintes de la marque, un haut-parleur IsoFlare. Évolution du Dual Concentric de Tannoy (l'équipe de Fyne Audio vient à l'origine de chez Tannoy), ce transducteur coaxial de 15cm dispose d'une section de grave à cône en papier enduit avec en son centre un tweeter à compression, doté d'un dôme en titane de 25mm chargé par un pavillon. Il est épaulé dans les basses par un second hautparleur reprenant la même section de grave, mais sans le tweeter remplacé par une ogive solidaire du noyau.
Bien qu’il s’agisse d’une enceinte d'entrée de gamme, la qualité de ces deux haut-parleurs n'est déjà pas négligeable. Les saladiers sont en solide fonte moulée et non en simple tôle emboutie. Les moteurs des sections graves sont largement dimensionnés (10,5cm de large avec d’épaisses plaques de champ). Les suspensions adoptent un profil strié améliorant le guidage. De même, l'ébénisterie de la FyneF501E n'est pas très lourde mais sérieuse. Elle utilise des panneaux de médium de 15 et de 18mm d'épaisseur, renforcés par des raidisseurs internes prenant appui sur l'arrière des moteurs des haut-parleurs de manière à mettre la structure sous tension. De plus, sa charge n'est pas en simple bass-reflex. Elle comporte un grand compartiment supérieur, relié par évent à un second compartiment plus petit au bas de l'enceinte, débouchant lui-même en face d'une ogive de dispersion. Le rayonnement des infrabasses se fait sur 360° par le biais des quatre ouvertures laminaires, une sur chacun des côtés, au pied du coffret.
Affichant un bon rendement (90dB de sensibilité) et malgré un module d'impédance un peu difficile (comme nous avons pu le voir sur notre banc de mesure), les Fyne Audio F501E sont relativement aisées à alimenter. Par ailleurs, leur système d'évent rayonnant sur 360° les rend moins tributaires de la distance par rapport au mur, ce qui facilite leur placement dans la pièce.
Par rapport à des modèles de la série500SP, les F501E délivrent un message sonore d'une définition moindre, moins précis et détaillé. Les ébénisteries, plus légères, laissent entendre quelques résonances et colorations, favorisant les rondeurs dans le bas du spectre. Ces enceintes ne sont pas des championnes de la neutralité et de la transparence. Cependant, compte tenu de leur classe de prix, elles cumulent un maximum d'atouts. Leur réponse en fréquences est très large. Les aigus montent très haut avec vigueur tout en conservant de la douceur. Les graves vont très loin, descendant en pente
douce, ce qui évite les effets trop marqués d'embonpoint. La configuration coaxiale dans le haut du spectre montre aussi ses avantages. L'image stéréophonique est à la fois ample, en relief, avec une très bonne focalisation au centre. Les voix s'incarnent et se matérialisent avec beaucoup de réalisme et sans stridence. L'ensemble est très cohérent avec une très bonne fusion des registres. Les basses tapent fort. La restitution est d'un caractère très enjoué, dynamique. Le son semble couler de source, sans accroc, à la fois dense et rapide. On ne s'ennuie pas une minute.
La Fyne AudioF501E est l’une des meilleures enceintes colonnes que nous ayons testées à ce jour dans sa classe de prix. Sa finition est basique, elle ne fait pas tout et elle en fait parfois un peu trop. Mais sa restitution sonore est ultra satisfaisante. La F501E fait du bon son, avec d'excellentes basses, de la dynamique, de l'ampleur et un superbe sens de la musique.
Spécifications
•Type: enceinte colonne, 2,5voies
•Accord dans le grave: par évent BassTrax avec diffuseur Tractrix
•Haut-parleurs: boomer de 15cm à membrane en papier multifibre, transducteur IsoFlare avec section grave de 15cm à membrane en papier multifibre et tweeter à compression à dôme en titane de 25mm
•Puissance d'amplificateur recommandée: 30 à 150watts
•Puissance RMS admissible en régime continu: 75watts
•Impédance nominale: 8ohms
•Sensibilité: 90dB/2,83V/1m
•Réponse en fréquences: 36Hz à 34kHz à -6dB "typique dans la pièce"
•Coupure du filtre: 250Hz et 1,7 kHz, de second ordre pour le passe-bas et du premier ordre pour le passe-haut
•Dimensions: 250 x 984 x 294mm
•Poids: 17,8 kg
Notre avis
Construction Design - finition
Performances
Musicalité
Ambi�euses mais encore abordables (1200euros la paire), les KEF QConcerto Meta sont des enceintes Hifi de bibliothèque à l’architecture trois voies. Elles se présentent comme une version moins luxueuse et à peine simplifiée des R3Meta. Une paire d’enceintes qui a tout pour s’imposer comme l’une des meilleures de sa catégorie. par Guillaume Fourcadier
Une conception classique, mais avec hautparleur Uni-Q et en configuration 3voies
Sans être quelconques, il est vrai que les QConcerto Meta ne sont pas exceptionnelles sur le plan du design, ni même de la fabrication. Semblables aux Q3Meta en plus imposantes et plus lourdes (chacune des enceintes pèse 9,5kg) elles conservent le même format parallélépipédique très sobre, des finitions identiques (placage vinyle) et le même système de simple bornier placé dans une encoche.
Sérieuse mais pas haut de gamme, la qualité de conception des QConcerto reste ainsi un bon cran derrière celle des R3Meta, qui bénéficient d’un coffret plus robuste, de finitions plus abouties et d’un double bornier.
L'atout des KEF QConcerto est que, contrairement à la majorité des enceintes de bibliothèque, elles disposent d'une architecture trois voies, laquelle est portée par un unique woofer et par le célèbre transducteur coaxial Uni-Q de douzième génération, réunissant une section médium et un tweeter. Cette différence marquante par rapport à l'enceinte de bibliothèque Q3Meta, qui utilise la section annulaire du haut-parleur Uni-Q (plus imposant dans son cas) pour les basses, permet clairement à la QConcerto de "débloquer" ses capacités réelles.
Les meilleures enceintes Hifi de bibliothèque de leur catégorie?
À l'écoute, la signature sonore, typique de KEF, est légèrement descendante, ce qui confère un aspect passe-partout à la restitution, qui n’est jamais trop douce ou voilée. Ici, le passage à un petit transducteur Uni-Q apporte une bien meilleure linéarité dans la transition médiums-aigus, petit talon d’Achille des modèles deux voies de la marque. La qualité de ce haut-parleur permet, malgré l’absence totale de pics de brillance, de distiller un excellent niveau de détails, mais surtout une spatialisation très aérée. La scène sonore est un peu moins précise que sur la gamme R, mais d’une certaine façon très légèrement plus ample, encore plus impressionnante pour les contenus vidéo. Comme toujours avec ce transducteur, la directivité est excellente.
Avant tout, les QConcerto ne donnent jamais l’impression de manquer de quoi que ce soit, en particulier dans le bas du spectre. Les graves, très étendus, sont suffisamment puissants pour emplir un salon de bonnes dimensions. En ce sens, les QConcerto Meta font bien mieux que les LS50 WirelessII. Sans offrir le rendu le plus ciselé dans
cette gamme de fréquences, ce duo ne souffre pas de mollesse et ne déborde pas dans les médiums ni dans le haut du spectre. Il faut néanmoins apprécier la personnalité très sobre, absolument pas démonstrative de ces enceintes KEF. Les détails sont là, l’énergie également, mais rien n’est ostentatoire. En revanche, la sensibilité de seulement 85dB nécessite une amplification assez robuste. La simplicité musicale, associée à une grande qualité technique, font des QConcerto Meta des incontournables au vu de leur tarif. Nous ne sommes pas loin de penser qu’il s’agit des meilleures enceintes de bibliothèque vendues à moins de 2000euros.
Si les enceintes compactes KEF QConcerto Meta n’impressionnent pas spécialement par leur forme, c’est de toute évidence pour mieux se concentrer sur le son, pratiquement parfait. Naturel, aéré, technique, il ne rebutera que les adeptes de sonorités très expressives.
Spécifications
•Type: enceintes de bibliothèque
•Architecture 3voies
•1xhaut-parleur Uni-Q de 12èmegénération avec système MAT: tweeter de 19mm, transducteur de médium annulaire de 100mm
•1xhaut-parleur de grave de 165mm, charge bass-reflex
•Réponse en fréquences (-3dB): 48Hz – 20kHz
•Impédance nominale: 4ohms
•Impédance minimale: 3,2ohms
•Sensibilité: 85dB
•SPL max: 108dB
•Amplification recommandée: 15 – 180W
•Dimensions: 415 x 210 x 315mm
•Poids: 9,5kg
•Coloris: noir satiné, blanc satiné, noyer
Notre avis
Construction Design - finition
Performances Musicalité
L'approche de System Audio avec la série Signature est celle de la simplicité, l’objec�f étant d’offrir avant toute chose une expérience musicale réaliste. Malgré son format réduit, l’enceinte de bibliothèque Signature5 aspire à sonner comme une enceinte bien plus grande, tout en restant facile à installer dans tous les intérieurs. par Alban Amouroux
«Un grand son ne vient pas forcément d’une grande enceinte»
C’est ainsi que System Audio présente ses Signature5 sur son site Internet. Le fabricant danois fait beaucoup parler de lui à travers sa gamme d'enceintes actives Silverback, utilisables en Hifi comme en home cinéma. Avec sa série Signature, composée d’enceintes passives classiques, il signe un retour aux sources. Au sein de cette nouvelle famille comptant cinq modèles, l'enceinte de bibliothèque Signature5 ouvre la gamme. La System Audio Signature5 est une enceinte compacte deux voies à évent bass-reflex. Du fait de ses dimensions modestes et de son poids de 4,8kg, elle trouvera facilement sa place dans n'importe quel intérieur. Esthétiquement, elle arbore un style tout ce qu’il y a de plus classique, avec un format parallélépipédique et des arêtes franches. Les finitions disponibles sont le noir satiné et le blanc satiné. Seule une fine découpe sur le pourtour vient souligner le baffle support. Les grilles magnétiques sont également classiques, seul le logo de la marque au bas du tissu venant casser la monotonie. La qualité de fabrication n’appelle aucun reproche. Au cœur de la Signature5 se trouvent de nouveaux haut-parleurs conçus spécialement pour cette
gamme. Le tweeter reçoit un dôme en fibres tissées à faible masse de 25mm associé à un aimant néodyme. Il est cerclé par le guide d'ondes DXT (Diffraction Expansion Technology) qui vise l’amélioration de la réponse hors axe et l’atténuation de la diffraction causée par l'ébénisterie. Grâce à lui, le tweeter peut bénéficier d’une fréquence de coupure plus basse, fixée ici à 1,9kHz.
Le haut-parleur de médium/grave est un nouveau modèle de 140mm avec une membrane en fibres de verre légère associée à une suspension nervurée à longue excursion. Ces nervures sont destinées à casser les résonances indésirables. System Audio affirme que ce haut-parleur peut déplacer 40% plus d'air qu'un modèle de taille similaire, ce qui contribue à la promesse de basses fréquences profondes, 40Hz sur la fiche technique, malgré la taille compacte des Signature5.
L'ébénisterie est construite à partir de panneaux de MDF de 18mm d'épaisseur, le baffle avant mesurant 25 mm d'épaisseur pour une rigidité améliorée et un meilleur contrôle des vibrations. Bien que la petite taille du coffret ne nécessite pas forcément de renforts mécaniques, des matériaux amortissants en mousse et en laine synthétique sont mis en place en interne. D’après System Audio, la complexité étant
susceptible de gêner la reproduction de la musique, le filtre passif a été réduit autant que possible par les ingénieurs de la marque qui n’ont conservé que sept composants en tout et pour tout.
La System Audio Signature5 est une enceinte polyvalente conçue pour s'intégrer dans des pièces de taille normale, c’est-à-dire 15 à 20m2 environ. La marque ne propose pas de pieds dédiés pour la Signature5; vous devrez les trouver ailleurs. Cependant, une installation sur un meuble ou des étagères est tout à fait possible grâce à son format réduit. Il est important de prendre en compte la présence de l'évent bass-reflex à l’arrière, les enceintes devant être suffisamment dégagées du mur pour éviter l’effet "boomy". Ce modèle est également compatible avec les supports muraux W.5 de System Audio, grâce à quatre trous prévus à l'arrière, une possibilité qui contribue à sa polyvalence. Mais en prenant en compte la présence de l’évent à l’arrière et le fait que ce type de support se positionne plutôt en haut des murs, cette solution sera à réserver pour un usage de type sonorisation globale qualitative, dans des pièces comme une chambre, un bureau ou la cuisine.
Pour viser des performances optimales, System Audio préconise de placer les enceintes sur des pieds, à une distance de 5cm à 40cm du mur arrière, à ajuster pour s'adapter à l'acoustique de la pièce et à ses préférences. L'écoute dans l'axe, avec les enceintes légèrement pincées vers la position d'écoute, est également conseillée.
La System Audio Signature5 est décrite comme peu exigeante en matière d'électronique associée. Avec 150watts de puissance max conseillée, le choix est large. Suite à notre test, nous recommandons par ailleurs de viser des puissances plutôt hautes. Elles compléteront aussi bien un amplificateur intégré qu’un ensemble en éléments séparés. En outre, en association avec l’enceinte centrale Signature10 et les enceintes murales Signature6, elles s’adapteront sans problème aux configurations mixtes Hifi et home cinéma.
Les Signature5 à l’écoute: une belle scène soutenue par un grave puissant
Les System Audio Signature5 sont des enceintes entraînantes qui donnent envie d’écouter de la musique encore et encore. Elles offrent beaucoup de présence à la restitution. Les voix comme les instruments leads sont correctement restitués, avec précision et délicatesse. Néanmoins, à cause d’un léger manque de poids dans le bas-médium, le son peut paraître un peu abrupt sur certains enregistrements à fort niveau sonore.
La précision et la texture du haut médium-aigu contribuent à créer un espace tridimensionnel assez impressionnant. La scène est ouverte et profonde, même si elle n’est pas aussi précise qu’avec des enceintes plus haut de gamme. Les Signature5 ne s’effacent pas toujours totalement devant la musique mais la présence globale dans la pièce d’écoute est déjà très satisfaisante. Quant aux basses fréquences, elles sont admirablement reproduites pour des woofers de seulement 14cm. Profondeur, impact et articulation font partie des compétences des Signature5 dans ce domaine. Ce sont de grandes qualités pour de si petites enceintes de bibliothèque. Elles ne descendent pas jusqu’à l’infragrave, mais le résultat global, cohérent, permet de se faire plaisir sans jamais penser que l’on manque quelque chose.
Les System Audio Signature5 font face à de nombreuses concurrentes dans le domaine des enceintes de bibliothèque vendues autour de 1000euros la paire. Elles se démarquent par leur élégance musicale adaptée à tous les styles. Leur force dans les basses fréquences, les voix bien mises en avant et l’excellente scène sonore sont leurs principaux atouts. L'esthétique simple et efficace, en noir comme en blanc satiné, dans un petit format facilement logeable, fait partie de leurs autres avantages. Les Signature5 sont susceptibles de plaire à tous ceux qui recherchent des enceintes de bibliothèque discrètes et compétentes et qui ne veulent pas se tromper.
Spécifications
•Type : enceintes de bibliothèque
•Architecture: 2voies bass-reflex
•Haut-parleurs: 1xtweeter 25mm, 1xwoofer 14cm
•Réponse en fréquences: 40 – 25000Hz
•Impédance: 4 ohms
•Sensibilité: 88 dB (1W/1m)
•Puissance admissible: 150watts
•Dimensions : 300 x 165 x 249mm
•Poids : 14,8kg
Notre avis
Construction
Performances
Design - finition
Musicalité
Posi�onnées dans le haut de gamme, les SC-CX700 sont la première paire d'enceintes Hifi connectées de Technics. Chacune renferme un haut-parleur coaxial dans une ébénisterie compacte. Elles se dis�nguent par ailleurs de la concurrence par l’intégra�on de technologies maison afin de magnifier la res�tu�on sonore. par Alban Amouroux
Technics s’attaque aux paires d’enceintes connectées
Technics est présent depuis longtemps dans l’audio connecté avec une gamme complète d’électroniques ainsi que deux enceintes monobloc sans fil. La marque n’est pas novice en la matière, sauf en ce qui concerne les paires d'enceintes Hifi stéréo actives. C’est pourquoi les SC-CX700 sont les toutes premières enceintes connectées Technics à rejoindre la gamme afin de multiplier les possibilités d’accès à la musique en streaming. Cette paire indissociable remplace un système Hifi complet, sans avoir à s’encombrer d’électroniques, tout en bénéficiant d’un niveau de qualité se voulant équivalent.
Les Technics SC-CX700 sont des enceintes compactes au format bibliothèque pouvant être placées facilement sur un meuble, des étagères ou des pieds. Elles arborent une finition particulière, semblable à du daim, qui s’appelle ici du Dinamica. C’est en réalité une matière synthétique issue de polyester recyclé. Celle-ci recouvre la façade et les côtés de chaque enceinte. Il est possible de choisir entre trois coloris assez neutres: marron terracotta, gris soyeux et noir charbon. Technics n’a pas osé de couleurs trop voyantes. Comme ses enceintes Hifi passives, le fabricant a équipé les SC-CX700 d’un haut-parleur coaxial de 15cm de diamètre au centre duquel se trouve le haut-parleur d’aigu de 19mm avec une ogive centrale. Le woofer est chargé dans un volume bass-
reflex grâce à un évent laminaire en face avant. Ce volume est totalement distinct de l’électronique prenant place derrière une cloison séparatrice interne. Cette électronique comporte deux canaux d’amplification: 40watts pour le tweeter, 60watts pour le woofer.
Les SC-CX700 bénéficient du système JENO appliqué aux amplificateurs numériques de la marque. Celui-ci a comme objectif un traitement numérique du signal au sein duquel il élimine le jitter et réduit le bruit. À cela s’ajoute un contrôle des membranes des haut-parleurs afin de réduire la distorsion harmonique tout en leur permettant de s’exprimer pleinement en fonction de leurs caractéristiques propres.
Un équipement vraiment complet
Les faces arrière des deux enceintes, la principale et l’esclave, sont parsemées de multiples ouvertures pour laisser respirer l’électronique. Mais c’est bien sur l’enceinte maître que se trouve toute la connectique. L’utilisateur a le choix entre deux entrées analogiques et trois entrées numériques afin de raccorder des sources externes filaires. Cela comprend une entrée phono pour une platine vinyle, une HDMI ARC pour un téléviseur et un port USB-C pour un ordinateur. Il y a une sortie mono pour un caisson de basses et une prise RJ45 propriétaire pour une liaison filaire via un cordon fourni avec l’enceinte esclave. Cependant, il est possible de laisser les deux enceintes communiquer sans fil mais le taux d’échantillonnage maximum est alors limité à 96kHz au lieu de 192kHz.
Le réseau est accessible de façon filaire via une prise Ethernet ou en WiFi. Certains services sont intégrés comme Amazon Music, Deezer, Qobuz, Spotify et Tidal. Pour aller plus loin, les SC-CX700 sont compatibles à la fois avec AirPlay2 et avec Google Cast. En outre, elles sont certifiées Roon, ce qui leur donne accès à votre bibliothèque de fichiers dans toutes les qualités audio possibles. La présence du Bluetooth complète ce panorama.
Les deux enceintes sont déjà appairées lors de la sortie du carton, cela supprime une étape. Ensuite, grâce au Bluetooth, l’application mobile Technics trouve les enceintes à proximité. Depuis un iPhone, elle propose de les associer au réseau en WiFi en passant par la procédure AirPlay. L’étape suivante classique concerne la mise à jour logicielle. Puis l’installation est terminée. On tombe alors sur l’écran d’accueil listant toutes les sources, dans l’ordre: les services de streaming, les entrées physiques et la musique partagée sur le réseau domestique ou sur le smartphone lui-même.
Chaque source peut être déplacée ou cachée si l’on ne s’en sert pas. Nous entrons ensuite dans les paramètres des SCCX700. Les réglages de premier niveau concernent les présélections, la minuterie, la balance sonore ou encore le niveau d’entrée de la source analogique auxiliaire. Le second niveau de réglages permet d’activer la sortie subwoofer, de régler la luminosité des Leds et tout ce qui concerne la liaison HDMI. L’application propose d’améliorer la qualité sonore en lecture Bluetooth et d’inverser les enceintes gauche/droite si nécessaire. Les enceintes sont équipées de la fonction Space Tune pour adapter leur restitution à la pièce d’écoute. Dans un premier temps, il est possible d’indiquer si les enceintes sont éloignées ou proches du mur, dans les angles ou enfermées dans des étagères. Les Technics SC-CX700 font partie des rares à permettre de le faire indépendamment pour chaque enceinte, dans le cas d’un positionnement atypique. Pour aller plus loin, l’autocalibrage simplifié utilise le micro intégré aux enceintes en effectuant une mesure. Mais le plus intéressant concerne la troisième possibilité: un calibrage où c’est le micro du téléphone (iPhone uniquement) qui effectue la mesure pendant que l’on se déplace dans la pièce, à l’identique de ce que propose Sonos avec sa fonction Trueplay.
Les quelques touches et les indicateurs qui se trouvent sur l’enceinte maître facilitent l’utilisation
Spécifications
•Type : paire d’enceintes connectées
•DAC: 384kHz/32bits, DSD256
•Puissance: 40+60watts par enceinte
•Haut-parleur coaxial: tweeter 19mm, woofer 15cm
•Entrées: 1xauxiliaire mini jack, 1xnumérique optique, 1xRCA phono (MM), 1xUSB-C, 1xHDMI ARC
•Sorties: 1xsubwoofer, P/S Link RJ45 pour enceinte esclave
•Réseau: Ethernet, WiFi5, Bluetooth, AirPlay2, Google
Cast, Roon
•Autre : télécommande IR
•Dimensions : 201 x 313 x 276 mm
•Poids : 9,1kg pièce
Notre avis
Construction Fonctions
Connectivité Performances
en indiquant la source en cours et le niveau de volume. La télécommande infrarouge est tout aussi pratique. Cependant, les indicateurs étant placés sur le dessus de l’enceinte, on ne les distingue pas forcément depuis la position d’écoute assise lorsque l’on se sert de la télécommande.
L’écoute avant calibrage est plutôt du genre neutre. Les Technics SCCX700 offrent une belle énergie et une scène sonore assez large. Elles n’ont pas ce défaut de certaines paires d’enceintes sans fil stéréo où la séparation est trop poussée et où l’on entend trop distinctement chaque enceinte. Lorsqu’il existe, ce défaut est dû à une synchronisation sans fil défaillante entre les deux enceintes. Nul problème de ce type avec les SC-CX700 qui communiquent entre elles sans fil parfaitement, en s’effaçant devant la musique. Cela confirme que l’on peut se passer de la liaison filaire optionnelle. Cependant, il y a un certain manque de vie et d’épaisseur, le rendu semble un peu trop chirurgical. Nous avons donc passé le premier niveau de calibrage utilisant le micro intégré aux enceintes. Le résultat obtenu s’est avéré assez peu différent. Dans un second temps, nous sommes passés au calibrage avec un iPhone: il faut suivre la procédure assez simple où il faut retourner le smartphone et diriger son micro vers les enceintes. L'opération nécessite quelques secondes pendant lesquelles les enceintes jouent différents "bruits" à un niveau élevé. Nous revenons alors aux écoutes pour conclure que ce calibrage a clairement amélioré le résultat. Nous sommes passés d’une restitution un peu éteinte à quelque chose de plus opulent. Peut-être que nous n’avions pas sélectionné initialement le bon mode concernant le placement des enceintes dans la pièce. En tout état de cause, les SC-CX700 n’ont pas changé de signature sonore. Elles se sont tout simplement ouvertes en conservant leur côté analytique assez poussé dans le médium aigu, quelque chose qui leur confère un rendu très Hifi, sans parti pris, respectueux de la musique. Ces enceintes proposent une reproduction de grande qualité, totalement en rapport avec leur tarif. L’ampleur et la précision de la scène sonore font partie de leurs atouts. Elles excellent sur les très bons enregistrements qui sauront les mettre en valeur. Le
détail et l’articulation sont de mise sur toute l’étendue de la bande passante, jusque dans le grave. Cependant, celui-ci est limité dans son extension. Avec le diamètre du haut-parleur et un montage bass-reflex, on aurait pu attendre un peu plus d’exploration vers les notes les plus basses. Mais au moins, les SC-CX700 gardent la maîtrise sur ce qu’elles reproduisent. Les utilisateurs les plus exigeants ajouteront donc un caisson de basses à ces enceintes Technics, une sortie dédiée et réglable dans l’application étant présente.
En résumé
Les enceintes connectées Technics SC-CX700 sont moins universelles que certaines de leurs concurrentes. Elles ne sont pas aussi charmeuses ou ne font pas le forcing sur les basses fréquences. Technics a choisi la rigueur pour répondre aux canons de la Haute Fidélité: reproduire l’enregistrement pour se rapprocher de la réalité. C’est ce qu’elles font, dans les limites de leur format bien entendu. Mais elles le font bien. Cela devrait beaucoup plaire à certains, peut-être moins à d’autres. Quant à leur équipement, il est complet avec une connectique suffisante et les protocoles de réception audio en réseau habituels, y compris Roon. La télécommande est pratique et le système de calibrage acoustique performant. Les Technics SC-CX700 représentent une solution un peu différente des autres enceintes, mais aux multiples qualités, ce que l’on ne peut que saluer.
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La marque française Triangle poursuit le développement de sa série d'enceintes acous�ques passives d'entrée de gamme Borea. Après la grosse colonne BoreaBR10 en milieu d'année dernière, elle y ajoute maintenant le grand modèle de bibliothèque BoreaBR04. Il s'agit d'une version augmentée de la BR03. Voyons si elle monte d'un cran en ma�ère de performances, de musicalité et pas uniquement de tarif. par Pierre Stemmelin
Un peu plus grande, un peu plus lourde, mais utilisant des haut-parleurs similaires, la nouvelle BR04 revoit la copie de la BR03 afin d'apporter une extension supplémentaire dans les basses fréquences. Elle pèse 8,6kg au lieu de 6,3kg. Elle gagne 1,4cm en largeur et 4,5cm en hauteur. Son volume de charge plus important permet à sa réponse en fréquences de descendre à 44Hz (à ±3dB) au lieu de 46Hz. Cela ne fait que 2Hz de
différence pour 100€ supplémentaires (la paire de BR04 est vendue au prix de 549€ contre 449€ pour les BR03). Sur le papier, on peut se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle.
Charge, accord, boomer et filtrage modifiés
La Triangle BoreaBR04 est une enceinte compacte deux voies équipée, comme la BR03, d'un tweeter à
dôme textile de 25mm avec guide d'ondes EFS et d'un boomer de 16cm à membrane en papier naturel. À l'instar des autres enceintes de la série Borea, elle est disponible en plusieurs finitions- six au total: noir, blanc ainsi que différentes associations de flancs façon bois avec un baffle de couleur.
La visserie est masquée par des enjoliveurs soulignés par des baguettes métalliques. Le cache des haut-parleurs adopte un tissu à la mode scandinave, pas aussi luxueux que du Kvadrat, mais assez chic tout de même. Extérieurement, l’unique différence immédiatement visible est la présence d'une seule embouchure d'évent au bas de la façade de la BR04 au lieu de deux sur la BR03. Cette embouchure est fortement évasée et bordée de petits évidements afin d'optimiser le flux d'air. Pour s'adapter à une fréquence d'accord plus basse, la membrane du boomer a également été revue, renforcée et légèrement alourdie, pour faire descendre sa fréquence de résonance de quelques hertz. La Triangle BoreaBR04 dispose également d'un nouveau et très beau bornier chromé. Celui-ci autorise le bi-câblage ou la bi-amplification. Le filtre qui lui est associé a été modifié. On y remarque la présence de condensateurs à film polyester métallisé relativement haut de gamme. Sa fréquence de coupure est plus basse, à 3,2kHz au lieu de 3,6kHz.
L'ébénisterie est construite en panneaux de médium de 18mm d'épaisseur (contre 15mm pour la BR03) avec un baffle de 20mm et une paroi interne de renfort ajourée, prenant appui sur le dos du moteur du boomer. Notons enfin que de nouveaux patins en caoutchouc font leur apparition sur ces enceintes. Au nombre de quatre, en forme de "L", ils sont fournis avec un gabarit de mise en place. Ces patins sont utiles pour limiter les vibrations quand l'enceinte est posée sur un meuble. Mais surtout lorsqu’on utilise un pied Triangle, ils viennent encadrer sa plaque support supérieure, afin de caler le coffret et l'empêcher de bouger. C'est tout bête, mais fort astucieux.
Libérée, délivrée, les étoiles me tendent les bras
Nous introduisons notre compte-rendu d'écoute sur ces bonnes paroles de la princesse du célèbre film d'animation "La Reine des neiges". En effet, avec les nouvelles Triangle BoreaBR04, le registre grave gagne sur tous les plans. Il est légèrement plus profond, mais surtout plus souple, plus percutant tout en étant mieux modulé et plus nuancé. Il a perdu de sa lourdeur pour gagner en agilité tout en conservant une belle rondeur.
Les améliorations par rapport aux BR03 ne s'arrêtent pas là. La restitution dans son ensemble, toujours d'un équilibre légèrement physiologique, semble gagner en cohérence, en ouverture et spatialisation. La fusion entre les registres grave et aigu est très réussie. Cela profite à l'image stéréophonique qui prend de l'ampleur et affiche en même temps du relief ainsi qu'une bonne focalisation. Il existe des enceintes qui vont plus loin dans les détails ou délivrent des basses plus fermes que les BoreaBR04. Cependant, dans leur classe de prix, il est rare de trouver des modèles d'une aussi belle cohérence globale, cela sans tout miser sur le registre médium et sacrifier les extrémités du spectre.
Ces enceintes Triangle sont musclées, énergiques, généreuses. Elles donnent une excellente sensation de puissance acoustique, mais aussi d'équilibre et de spontanéité.
conclusion
La Triangle BoreaBR04 est une grosse enceinte de bibliothèque particulièrement convaincante pour sa classe de prix. Même si elle partage avec sa petite sœur BoreaBR03 des haut-parleurs similaires, ses performances dans le grave, mais aussi l'équilibre et la cohésion des registres sonores sont un cran audessus. Le petit écart de prix se justifie donc amplement et la BoreaBR04 monte donc plus haut dans les étoiles de notre notation ON-mag.
•Type: enceinte semi-compacte, deux voies, accordée en bass-reflex par un évent tubulaire frontal
•Boomer: 16cm à membrane en papier
•Tweeter: à dôme en soie imprégnée de 25mm
•Réponse en fréquences: 44Hz à 22kHz (±3dB)
•Sensibilité: 90dB/W/m
•Impédance nom./mini: 8/4,4ohms
•Puissance admissible RMS: 110 watts
•Filtre: coupure à 3,2kHz, 2nd ordre
•Poids: 8,6 kg
•Dimensions: 22 x 42,5 x 31,4 cm
•Fabrication: Chine
Notre avis
Construction Design - finition
Performances
Musicalité
Enceintes ac�ves assez compactes, les A5 ARC de Vulkkano adoptent la même philosophie que les créa�ons d’Edifier: proposer le maximum, à prix plancher. par Guillaume Fourcadier
Légères mais sans accident
Loin de vouloir se faire trop remarquer, les VulkkanoA5 ARC adoptent un design du genre simple mais efficace, qui ne se distingue que sur des détails, comme des arêtes légèrement arrondies, ou encore une finition vinylique à l’effet boisé assez réussie. La qualité de construction est au diapason, certes pas premium (on relève une visserie un peu trop apparente et un coffret sonnant assez creux) mais sans défaut marquant.
Adaptées aux petites configurations, les A5 ARC se
classent dans la catégorie des enceintes de bibliothèque compactes ou de bureau mais pas parmi les gabarits mini: elles mesurent en effet 29 x 17 x 26cm pour un poids de 7,05kg (la paire).
Il ne manque que l’USB pour l'audionumérique direct
Duo actif utilisant le classique schéma enceinte principale (intégrant l’électronique et la connectique) et enceinte secondaire passive, les VulkkanoA5 ARC cochent presque toutes les cases 190
d’un produit polyvalent, grâce à une connectique bien fournie: HDMI ARC, entrée optique et RCA (Ligne), port de lecture USB-A (USB Host), sortie pour subwoofer et récepteur Bluetooth.
Tout serait idyllique si Vulkkano avait prévu une entrée USB Audio, afin de raccorder plus simplement les enceintes directement à un PC. Audelà de ce défaut, les A5ARC sont ergonomiquement riches. Le constructeur livre cet ensemble avec une télécommande complète et propose plusieurs ajustements sonores: réglages des basses/aigus, égaliseurs prédéfinis (musique, film, dialogue) et mode virtual bass (bass boost).
Un son engageant et équilibré mais quelques défauts
Animées par un tweeter à dôme de 25mm, un woofer de 13,3cm et propulsées par une amplification de 2 x 50W, les A5ARC ne sont pas déraisonnablement puissantes, mais ne manquent clairement pas de coffre non plus. Sans être aussi linéaires que les Edifier MR3 dans les médiums et les aigus, elles font preuve d’un bel équilibre tonal. Quelques pointes (légères scintillances) et quelques creux (notamment entre 1kHz et 2kHz) se font entendre, mais rien n’est trop prononcé. L’ensemble est vivant et naturel, jamais fatigant. Difficile toutefois de passer à côté du défaut principal du l’ensemble: un bruit de fond (de type bruit blanc) constant, certes léger mais audible, est présent quelle que soit l’entrée utilisée. Pour les basses, Vulkkano fait preuve d’un certain pragmatisme, qui se matérialise par la simplicité du woofer (avec le réglage "musique" en tout cas). Cette gamme ne descend pas jusqu’aux abysses mais reste très légèrement en avant, ce qui permet aux enceintes de conserver une certaine propreté, du dynamisme. Il y a plus percutant et plus nuancé sur le marché, mais rarement à un tel prix. À l’inverse, l’évent a tendance à légèrement ronronner, à être assez exigeant concernant le placement du duo. Il est préférable de ne pas coller les A5 ARC au mur, sous peine de débordements basseux. En suivant quelques règles simples, l’écoute reste détaillée, relativement naturelle et suffisamment puissante pour emplir un petit salon. Bien sûr, l’usage d’un caisson peut rapidement améliorer l’ordinaire.
Si l’on omet le léger souffle qu’elles produisent, ainsi que l’absence d’entrée USB Audio, les Vulkkano A5 ARC ont tout des enceintes actives idéales. Abordables, puissantes et offrant une restitution globalement équilibrée, elles trouveront parfaitement leur place dans un petit salon ou un bureau.
Spécifications
•Type: enceintes de bibliothèque actives
•Architecture deux voies
•1xwoofer de 13,3cm à cône en papier
•1xtweeter de 25mm à dôme souple
•Réponse en fréquences annoncée (pas de précision de mesure): 30Hz – 30kHz
•Amplification: 2x50W
•Connectique: 1xHDMI ARC, 1xRCA Ligne, 1xoptique
Toslink, 1x USB-A (lecture de fichiers sur clés), récepteur
•Bluetooth, 1xsortie RCA pour caisson de basses
•Inclus: câble de liaison, câble optique, câble RCA vers jack 3,5mm, câble RCA vers RCA, télécommande, chargeur
•Dimensions: 29 x 17 x 26cm
•Poids (total): 7,05kg
•Finitions: noir, bois clair
Construction Connectivité
Ergonomie Performances
Créée il y a plus de 50 ans, la marque britannique Cambridge Audio est bien connue des audiophiles pour ses pe�ts intégrés stéréo. Mais elle n'est pas spécialement conservatrice et ne reste pas uniquement ancrée dans le passé. Elle a été pionnière dans le domaine des lecteurs de CD-Audio, des conver�sseurs, des streamers et propose depuis quelques années d'excellents casques ou écouteurs. Avec l'Evo One, elle s'a�aque à un nouveau segment: celui de l'enceinte connectée premium. Voyons si elle est toujours dans le droit chemin audiophile. par Pierre Stemmelin
La Cambridge Evo One est une enceinte monobloc connectée qui regroupe dans un même coffret un streamer, une connectique qui voit large, des amplis de 700watts au total et quatorze haut-parleurs.
D'épaisseur réduite, mais relativement massive tout de même, elle a pour objectif d'offrir une solution Hifi complète, capable de rivaliser avec une très bonne minichaîne stéréo tout en taquinant le secteur de la barre de son home cinéma.
Des fonctions et une connectique ultra polyvalentes
Pour ce qui est des fonctions et de l'équipement, il n'y a quasiment aucun reproche à adresser à la Cambridge Evo One. L'appareil est doté d'un écran couleur certes pas tactile, mais de grande taille. Le pilotage s’effectue depuis la télécommande, la rangée de touches installée sous l'afficheur ou depuis l'application Cambridge StreamMagic, toutes d'une ergonomie bien pensée et maîtrisée. La connectique de l'Evo One est presque pléthorique: entrées analogiques (Ligne et
phonoMM), numériques (USB Host, coaxiale, optique et HDMI eARC), Bluetooth, Ethernet et WiFi. Quand l'enceinte est connectée en HDMI à un téléviseur, l'intégration est transparente: la prise en charge des ordres CEC autorise l’allumage et l’extinction synchronisés ainsi que le contrôle du volume via la télécommande du téléviseur.
Le streamer intégré s'appuie sur la plateforme propriétaire StreamMagic de quatrième génération, reconnue pour sa stabilité, sa compatibilité étendue et qui a déjà fait ses preuves sur la durée. Cette plateforme est compatible GoogleCast, AirPlay2, Spotify Connect, Tidal Connect, Roon, Qobuz, Deezer et donne accès aux webradios.
L’application de pilotage StreamMagic est relativement intuitive, stable et sans bogue. Elle ne propose pas de système de correction acoustique automatique utilisant un microphone de mesure. En contrepartie, elle dispose de réglages poussés: égaliseur à sept bandes, neuf courbes préréglées, mode de compensation en fonction de la pièce (sur 31niveaux) et de la distance de l'enceinte par rapport au mur arrière (de 5 à 50cm).
Un solide coffret en bois armé de 14hautparleurs pilotés par autant d’amplificateurs
Ici, pas de plastique. Le coffret de la Cambridge Evo One, plaqué de bois véritable, est construit à partir de solides et épais panneaux de médium et agrémenté de nombreux renforts internes. La finition est élégante et fort soignée. La structure est d'une grande inertie, exempte de résonances marquées. L'enceinte est montée sur un pied en fonte qui donne l'impression qu'elle flotte dans les airs et qui sert de dissipateur thermique aux amplificateurs intégrés.
Derrière le joli cache en tissu gris foncé satiné qui fait presque tout le tour de l'Evo One, sont dissimulés pas moins de quatorze haut-parleurs: quatre tweeters à dôme en soie de 25mm, quatre médiums de 5,7 cm à cône en aluminium disposant de volumes de charge isolés et six woofers de 7 cm à membrane plane semblant en papier renforcé par de la fibre de verre. Chacun de ces haut-parleurs est piloté par un amplificateur de 50W sous 4 Ω travaillant en classeD.
Un son raffiné, élégant, bien spatialisé avec un grave de déménageur
Sur le terrain, la Cambridge Evo One est une enceinte connectée facile à installer, à utiliser et à vivre.
Pour une utilisation en liaison HDMI avec un téléviseur, du fait de ses dimensions imposantes, elle n'est pas bien adaptée pour se poser sur le même meuble au pied de l'écran. En revanche, si le téléviseur est accroché au mur, cela convient parfaitement.
À l'écoute, malgré les limites imposées par le format, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que la Cambridge Evo One mérite le qualificatif de produit Hifi. Sa réponse en fréquences est d'une belle homogénéité et d’une belle régularité. La restitution présente un bon niveau de détails et une bonne transparence sans que l'on constate d'agressivité. L'équilibre subjectif n'est pas totalement neutre. Il est légèrement descendant et physiologique, mais cela n'a rien de caricatural. La scène sonore n'est pas aussi vaste qu'avec une paire d'enceintes Hifi, mais la sensation d'image stéréophonique est bien présente grâce aux hautparleurs installés sur les côtés.
Pour ce qui concerne les performances en tant que barre de son, l'enceinte ne donne pas l'impression de hauteur et d'ampleur que procurent certains modèles de type Atmos équipés de haut-parleurs qui visent le plafond. Cependant, la spatialisation n'est pas ridicule.
De plus, que ce soit pour la Hifi ou le home cinéma, la Cambridge Evo One a un très gros atout. Elle descend dans les basses avec une autorité, une
fermeté, une puissance et une force saisissantes. La tenue en puissance est excellente. Avec de la musique qui bouge, cette enceinte est capable d'animer sans peine une petite soirée dansante. Elle est également très agréable à écouter à faible volume, son rendu physiologique donnant une sympathique ambiance lounge.
La Cambridge Evo One n'a pas de concurrente directe en dehors de la Naim Mu-so2. Par rapport à cette dernière, tant en termes d'ergonomie que de puissance acoustique et de profondeur du grave, elle nous semble faire mieux.
En conclusion
Avec l'Evo One, Cambridge Audio signe une belle réussite qui s'impose comme une référence sur le marché des enceintes WiFi tout-en-un haut de gamme. Tout en offrant une polyvalence et une qualité ergonomique rares, cette enceinte performe par une restitution sonore précise, bien équilibrée, bien spatialisée, d'une autorité et d'une profondeur exceptionnelles dans le grave.
•Type: enceinte connectée monobloc
•Amplification intégrée: 14x50W sous 4Ω en classeD
•Haut-parleurs: 4xtweeters à dôme en soie de 25mm, 4xmédiums à cône en aluminium de 5,7cm, 6xwoofers de 7cm
•Réponse en fréquences: 38Hz à 20kHz à ±3dB
•Convertisseur: 32bits/192kHz
•Écran: TFT IPS de 6,8pouces, 1280 x 480pixels
•Entrées analogiques: Ligne et phonoMM sur RCA
•Entrées numériques: HDMI eARC, USB Host, coaxiale S/ PDIF, optique Toslink, Bluetooth
•Connectique réseau: Ethernet et WiFi
•Lecteur réseau: StreamMagic de 4ème génération
•Services réseau: webradios, Tidal Connect, Spotify Connect, Qobuz, Deezer, Google Cast, AirPlay2, Roon
Ready
•Consommation électrique veille/max.: 0,5/300watts
•Dimensions: 675 x 129 x 290mm
•Poids: 14,5kg
•Fabrication: Chine
Notre avis
Construction Fonctions
Performances
Musicalité
Le Kombo62 CD-Receiver est une minichaîne Hifi à laquelle manque seulement une paire d’enceintes. Un maximum de sources audio a été intégré et les prises en face arrière perme�ent de raccorder d’autres équipements comme une TV via la très pra�que entrée HDMI ARC. Voyons quelles sont les qualités et les limites d’une telle proposi�on signée Teufel. par Alban Amouroux
Format tout-en-un avec petit afficheur couleur
Chez Teufel, les références contenant le terme Kombo concernent les minichaînes. Plus ou moins compactes, plus ou moins équipées, elles disposent principalement d’un tuner radio, d’un lecteur CD et assurent la lecture de fichiers via un port USB. Le nouveau Kombo62 CD-Receiver sait faire tout cela et plus encore. Il se présente sous la forme d’un appareil Hifi de largeur moyenne et de faible profondeur. Il devrait être assez aisé de lui trouver une place sur un meuble ou sur une étagère. À noter qu’il est disponible uniquement en finition noire. La face avant est sobre dans sa présentation mais elle comprend tout de même un certain nombre de touches de fonctions organisées en trois zones. Sur la gauche, celles qui sont numérotées d’un à quatre concernent les présélections pour lancer immédiatement une source favorite ou une radio, par exemple. Au centre, trois touches classiques servent à passer à la plage précédente ou suivante et à mettre la musique en pause. Plus à droite, trois touches associées au potentiomètre de volume multifonction permettent de naviguer dans les menus. Au centre se trouve un écran en couleur simplifié qui n’est pas tactile, d’où la présence des touches précédemment citées. Bien que la zone d’affichage soit limitée, tous les réglages peuvent s’effectuer directement sur cet écran. On le connaît bien car il est utilisé avec la même logique de navigation sur de nombreux appareils connectés depuis des années. D’autres marques dans l’audio font appel à cette même interface qui répond aux ordres de l’application mobile Oktiv de Frontier Smart Technologies. L’application mobile de contrôle du Kombo62 est en réalité l’application Undok aux couleurs rouge et noir de la marque Teufel.
La liste commence en façade avec la fente du lecteur CD ainsi que le port USB-C acceptant des supports de stockage remplis de fichiers audio. Elle se poursuit en face arrière avec la prise d’antenne sur la droite pour le double tuner FM et DAB. Au centre se trouvent les entrées audio pour quatre sources distinctes: deux analogiques RCA, une numérique optique et une HDMI ARC. Cette dernière, qui devient la norme, permet de récupérer facilement le son de la TV pour l’écouter sur les enceintes raccordées au Kombo62.
En tant que minichaîne complète, cet appareil Teufel dispose de 2x130watts d’amplification sous 4ohms. Une sortie mono pour subwoofer externe complète le tout. Les borniers pour câbles hautparleurs acceptent les fiches bananes. La connectique se termine par la prise Ethernet doublée du WiFi.
Bien que connectée, cette minichaîne avoue ici ses limites. En effet, la connexion au réseau est circonscrite à deux services: Spotify Connect et TuneIn (pour les webradios et les podcasts). C’est déjà très bien et beaucoup sauront s’en satisfaire. Mais pour encore plus d’universalité, nous aurions apprécié la présence d’AirPlay et de Google Cast. Le tableau aurait alors été parfait! Car malgré ces contraintes côté services de streaming, il est tout de même possible d’associer le Kombo62 aux assistants vocaux Amazon Alexa et Google.
Une application de contrôle vieillissante
Comme nous l’avons vu, la minichaîne Teufel peut se piloter à travers ses touches en façade et son écran. Une télécommande infrarouge complète les possibilités pour modifier le volume depuis le canapé
ou pour changer de source. Dans le cas d’une liaison avec un téléviseur, c’est la télécommande de ce dernier qui contrôle le volume du Kombo62 lorsque l’on bascule sur l’entrée HDMI ARC.
L’application mobile Teufel Remote offre un niveau de contrôle supplémentaire par rapport à la télécommande. Elle se divise en trois écrans: le choix de la source, la lecture en cours et la navigation dans les contenus associés à la source sélectionnée. Tout cela est efficace mais l’application commence à dater. Il est possible de faire plus moderne, comme le propose au minimum l’application Oktiv avec sa barre de menu horizontale au bas de l’écran. Il est justement intéressant de noter que celle-ci fonctionne aussi très bien pour piloter le Kombo62.
Afin de maximiser les possibilités du Kombo62, nous lui avons relié un streamer en optique et nous l’avons connecté à un téléviseur en HDMI ARC. Le lecteur CD intégré a également tourné durant quelques heures pour que nous puissions profiter de nos disques favoris.
La signature sonore du Kombo62 s’avère plutôt neutre, voire un peu renfermée de prime abord. Les réglages de tonalité permettent de booster un petit peu l’aigu de deux ou trois crans pour gagner un peu de détails. Il ne faut pas hésiter à pousser le volume pour faire vivre le Kombo62. Dans le cas contraire, il manque de matière à faible volume. Mais cela est tout à fait suffisant pour écouter la radio ou des podcasts au quotidien. On ne peut être trop critique sur ce point. Le bas du spectre est bien tenu par l’amplification du Kombo62. Il y a à la fois de la rondeur dans le bas grave et de l’impact sur les percussions. L’amplification ne semble jamais à la traîne dans ce domaine. Cette minichaîne permet de se faire plaisir à l’écoute de morceaux typés électro. La scène sonore est simplifiée. On obtient une bonne sensation de largeur et de présence mais il n’y a pas la précision des placements et de l’étagement des plans de systèmes Hifi supérieurs. Tout est un peu rapproché du centre. Le manque de définition dans le haut du spectre en est sûrement l’une des causes. Dans ce domaine, le Kombo62 est toutefois à sa place si l’on se remémore son tarif, on ne peut pas lui demander la lune. En termes de respect des timbres, le piano est trop feutré et les voix ne s’extraient pas assez du reste du message. Mais là encore, le rendu global est déjà tout à fait satisfaisant pour ce niveau de gamme de prix.
Nous avons poursuivi en profitant de la liaison HDMI. La bonne gestion du grave du Kombo62 est bienvenue pour apporter de la force et de la présence à n’importe quel programme, que ce soient des clips sur YouTube ou des films et séries de tous types. Un ensemble comprenant le Kombo62 et une
paire d’enceintes de qualité surpasse presque n’importe quelle barre de son. L’apport est indéniable, même s’il n’y a aucun effet surround. Il manque parfois un peu de mise en avant des dialogues lorsqu’ils sont noyés dans l’action, mais c’est le seul reproche que l’on pourrait adresser à la minichaîne dans une utilisation audio-vidéo. Pour réaliser ce test, Teufel nous avait fourni ses enceintes Ultima20 à 250€ la paire, dont l’association est cohérente avec le Kombo62. Évidemment, le résultat n’est pas aussi entraînant qu’avec nos enceintes Dynaudio ayant officié durant les sessions d’écoute. Le son est plutôt porté sur le médium, ce qui améliore la compréhension des dialogues tout en déséquilibrant l’ensemble. Avec ces enceintes, on ne profite pas vraiment de l’assise procurée par l’amplification du Kombo62, même si l’ensemble reste agréable. Il est donc possible d’améliorer le résultat avec une paire d’enceintes plus haut de gamme ou bien en associant un caisson de basses aux Ultima20 grâce à la sortie idoine disponible sur la minichaîne.
•Type : minichaîne connectée
•Puissance: 2x 130W (4ohms) en classe D
•Sources intégrées: lecteur CD, tuner FM/DAB
•Entrées: 2x analogiques RCA, 1x numérique optique, 1x
HDMI ARC, 1xUSB-C, 1xsortie casque 3,5mm
•Sorties: borniers haut-parleurs simples, prise casque, 1xRCA mono subwoofer
•Réseau: Ethernet, WiFi, Bluetooth5.2, Spotify Connect, TuneIn
•Autre : télécommande IR, application mobile Teufel
•Dimensions : 340 x 80 x 240mm
•Poids : 4,2kg
Construction Fonctions
Connectivité Performances
Ce magazine vous est proposé par
Chaque année chez ON-mag, nous testons pas loin de 150produits Hifi et home cinéma. Nous avons réuni ici les meilleurs amplis stéréo accessibles que nous avons eu l'occasion d'essayer au fil du temps et qui sont toujours commercialisés. Par rapport à la précédente sélec�on, celle-ci compte plusieurs nouveaux entrants et des sortants. Nous avons mis à jour les prix et tenu compte des tarifs les plus récents. La sélec�on est large; elle comprend autant des amplis purement analogiques que des modèles avec DAC intégré ou connectés. Toutes les classes d'amplifica�on sont représentées: A, AB, D et mêmeG.
Le couple Fosi Audio, composé du DAC/préampli ZD3 et du bloc de puissance stéréo ZA3, nous a fortement séduit. En remettant les éléments dans leur contexte, la qualité d’écoute obtenue pour un budget aussi serré n’appelle aucune critique. Il est très facile de vivre avec ces appareils et de s’en contenter sans ressentir de frustration. Pour faire disparaître les petits défauts que nous avons relevés à l’écoute tout en conservant la même souplesse d’usage, il faut dépenser habituellement tellement plus d’argent! En l’état, la musicalité offerte par les ZD3 et ZA3 est apte à satisfaire une grande majorité de passionnés qui pourront mettre le budget ailleurs-dans les enceintes et leur adaptation au local d’écoute, par exemple.
•Prix : 190 + 160 € Test sur ON-mag.fr
WiiM Amp : l’ampli Hifi connecté réinventé, enfin accessible à tous
Avec le WiiM Amp, Linkplay frappe un grand coup, en proposant un amplificateur connecté particulièrement abouti, fonctionnel, doté d’une puissance très confortable, et surtout évolutif de par son support logiciel. Vendu à seulement 370€, l'appareil profite d’un positionnement tarifaire bien pensé, en écartant toute concurrence possible, car simplement inexistante sur ce segment. En effet, à date, aucun amplificateur/lecteur réseau tout-en-un n’est aussi complet à ce prix, ni aussi puissant. On peut maintenant espérer que l'arrivée d'un tel équipement sur le marché dynamisera l'offre des fabricants historiques. Le WiiM Amp conviendra à tout auditeur désireux de simplifier son système par un unique boîtier, compact et peu énergivore. Comme disent nos amis anglo-saxons, "just add speakers"… Bref, une proposition qui n’excelle nulle part, mais qui s’avère très bonne dans tout ce qu’elle a à offrir; le juste équilibre, au juste prix. Un véritable coup de cœur!
•Prix : 370 €
Test sur ON-mag.fr
Taga Harmony HTA-600B : un petit ampli Hifi hybride qui tient la route avec le sourire
Petit ampli hybride utilisant des tubes en préamplification et des étages de puissance à transistors de 2x30watts sous 8ohms, le HTA-600B nous prouve à nouveau que l'équipe de la marque polonaise Taga Harmony a le chic et le talent pour mettre au point des électroniques élégantes et musicales dans le cadre d'un budget serré. Malgré les limites, la restitution sonore de cet attachant intégré stéréo est plutôt harmonieuse, elle a de l'assise et du corps. L'image stéréophonique est même assez étonnante de par sa profondeur, son relief, sa latéralisation.
•Prix : 400 €
Test sur ON-mag.fr
C'est l’un des derniers amplificateurs purement analogiques de NAD Electronics. Le C316BEEV2 est le digne héritier du fameux NAD3020, l'ampli intégré qui se serait le plus vendu de l'histoire de la Hifi (plus d'un million d'exemplaires). Il délivre 2x 45watts sous 8ohms et dispose de capacités en courant élevées lui permettant de fournir en crête jusqu'à 2x170watts sous 2ohms. Il est tout simple mais sa restitution est très dynamique, il possède des réglages de tonalité et il se dote, dans sa version V2, d'une entrée phono pour platine vinyle. C'est un modèle totalement incontournable dans sa catégorie, d'autant que NAD est particulièrement réputé pour la fiabilité de ses appareils.
•Prix : 420 €
Test sur ON-mag.fr
IotaVX SA3 : un petit ampli Hifi de conception britannique, sans flegme, mais avec une grosse patate
Ce petit ampli intégré stéréo de 2x50watts nominaux ne paie pas de mine, mais il est très correctement équipé, bien construit et bien conçu. À l'écoute, le IotaVXSA3 ne fait pas dans la plus grande des subtilités, mais il rugit d'énergie pour une restitution pleine de fougue et de punch. Un excellent rapport qualité/prix.
•Prix : 500 €
Test sur ON-mag.fr
Bluesound Powernode Edge : l'ampli Hifi connecté BluOS en version simplifiée, toujours aussi convaincant
En dépit de son interface intégrée un peu spartiate et de sa construction simplifiée, le Bluesound Powernode Edge fait partie des amplificateurs connectés incontournables dans sa gamme de prix. Compact, doté d'une connectique suffisamment riche et bénéficiant de l’écosystème BluOS, qui se classe parmi les plus complets (avec celui de Sonos), il offre en outre une excellente qualité sonore.
•Prix : 670 €
Test sur ON-mag.fr
Musical Fidelity M2si : un ampli d'école britannique qui a du caractère, du mordant et de la musicalité
Musical Fidelity a longtemps été réputé pour être un champion des petits amplis intégrés en classeA. Celui-ci fonctionne en classeA/B, mais il conserve cette patte sonore reconnaissable. Il est minimaliste dans ses fonctions, délivre 2x60watts, a des allures déjà légèrement haut de gamme et surtout, il en impose à l'écoute par son caractère vigoureux ainsi que ses timbres qui ont beaucoup de grain et de matière.
•Prix : 800 €
Test sur ON-mag.fr
Rotel A11MKII : un intégré hyper énergique prêt à alimenter de grandes enceintes Hifi
Rotel, voilà encore une marque qui fait figure de référence depuis plusieurs années pour ses petits intégrés stéréo abordables. Pour nous, l'A11, maintenant dans sa version MKII, est l'un de ses modèles les plus réussis. Il délivre 2x50watts, possède une entrée phono ainsi qu'une liaison Bluetooth AptX/AAC et une sortie casque. Il se révèle, entre autres, excellent pour donner une pêche d'enfer à de grandes enceintes colonnes.
•Prix : 800 €
Test de la version «Tribute» sur ON-mag.fr
Atoll IN50 Signature : un ampli Hifi made in France abordable, évolutif, durable et très musical
Voilà un intégré stéréo réellement made in France qui n'a rien à envier aux meilleurs internationaux audiophiles de sa catégorie. L’Atoll IN50 Signature est sans prétention, ne cherche pas à impressionner, ni par son apparence ni par ses performances, mais délivre une restitution à la fois très délicate et pleine d'énergie. On apprécie également sa construction simple et très saine ainsi que ses possibilités d'évolution qui en font un produit conçu pour durer longtemps.
•Prix : 850 €
Test sur ON-mag.fr
DAW-S250NC : petit ampli stéréo connecté en classeD, tourné vers le tout numérique et qui bouscule les codes
L'ampli Hifi connecté AudiophonicsDAW-S250NC dispose d'un équipement minimaliste. L'absence de toute entrée analogique peut être un handicap. Mais il a bien d'autres atouts et qualités. Son streamer audio intégré utilise le système Linkplay, l’un des plus ouverts, polyvalents et ergonomiques qui soient. L'appareil est très sérieusement construit en regard de son prix particulièrement attractif. Ses étages de puissance ont de la réserve. Ils délivrent un son chaud et énergique.
•Prix : 900 €
Test sur ON-mag.fr
Avec une telle débauche de fonctionnalités (DAC, préampli phono MM/MC, tuner FM/DAB, streamer Linkplay intégrés) et une musicalité aussi joyeuse, l'Advance PlayStreamA5 nous semble une aubaine pour ceux qui souhaitent un système à la fois fidèle et fiable. Il est évident que la nouvelle équipe de R&D de la marque française a fait un excellent travail et sait ce que veut dire "Haute-Fidélité".
•Prix : 1000 €
Test sur ON-mag.fr
Taga Harmony HTR-1500CD : un tout-en-un connecté, imposant et musical
Sans être parfait techniquement, le Taga Harmony HTR-1500CD est un tout-en-un convaincant (ampli intégré stéréo, tuner, streamer et lecteur CD), dont les quelques compromis n'affectent que peu la qualité générale. Complet, simple d'utilisation, bien fini et plutôt élégant, cet appareil est presque sans équivalent dans sa gamme de prix.
•Prix : 1000 €
Test sur ON-mag.fr
Yamaha R-N800A : beau et grand ampli Hifi démocratique, connecté, avec correction acoustique... Qui a tout bon ?
Le Yamaha R-N800A est un ampli Hifi puissant, déjà un tantinet haut de gamme, mais encore abordable, très convivial, qui permet de profiter du maximum de sources classiques, sans fil ou connectées, sans se prendre la tête. Il n'est pas le plus indiqué pour l'audiophile pur et dur qui fait ses écoutes pile poil au centre, en face de ses deux enceintes positionnées au millimètre près au sein d'une pièce à l'acoustique optimisée. Mais grâce à son système de calibrage YPAO, il est parfait pour tous les autres qui recherchent un produit polyvalent qui s'adapte aux besoins et à l'environnement pour délivrer en toutes circonstances un très bon son.
•Prix : 1000 €
Test sur ON-mag.fr
Audiolab 7000A : une icône des "petits" intégrés stéréo audiophiles se réinvente tout en modernité
L'Audiolab 7000A est un appareil incontournable dans la catégorie des amplis Hifi entre 1000 et 1500€. Il est conçu avec beaucoup de sérieux, offre une connectique analogique et numérique riche et des possibilités de paramétrage originales. Ses performances sont excellentes. Sa restitution pleine de force, de poigne et d'impact, soulignée par une petite pointe de chaleur n'aura peut-être pas l'adhésion de tous, mais a remporté la nôtre.
•Prix : 1150 €
Test sur ON-mag.fr
Cambridge Audio CXA81 MkII : de l'énergie et de la douceur pour cet ampli Hifi qui s'impose
Cet intégré stéréo de 2x80W sous 8 ohms brille par sa belle qualité de construction et sa section DAC polyvalente. À l'écoute, le CambridgeCXA81MkII s'exprime avec vigueur sans déraper vers de l'agressivité, car il donne beaucoup de matière aux timbres. Il a du poids et du ressort dans le grave. Il délivre des basses amples et rapides, finement modulées et détourées. L'énergie qu’insuffle cet ampli Hifi est communicative. On est vite pris par la musique. C'est une réussite.
•Prix : 1200 € Test sur ON-mag.fr
AtollIN100 Signature: un ampli Hifi français, totalement audiophile mais démocratique, avec un très gros coffre
L'AtollIN100 Signature est un exemple de savoir-faire et de bon sens. Fabriqué en France, cet ampli Hifi intégré n'est pas d'un design renversant et ses fonctions de base vont au plus simple, mais il a la possibilité d'évoluer pour offrir des services beaucoup plus complets. Surtout, il délivre des performances sonores extrêmement convaincantes grâce à sa double alimentation, capable de bousculer les enceintes les plus difficiles avec une tenue en puissance et des graves exemplaires. Cet appareil est une réussite et affiche un excellent rapport qualité/prix.
•Prix : 1250 € Test sur ON-mag.fr
Marantz Model50: techniquement au top
Purement analogique, sans DAC ni streamer, mais avec un préampli phono intégré, le Marantz Model50 est un ampli de 2x70watts sous 8 ohms. Sur le banc de mesures, il affiche des performances sans faille, une excellente capacité à délivrer un son neutre et précis ainsi qu'à alimenter des enceintes difficiles. C'est une des références les plus sûres et solides de sa catégorie.
•Prix : 1400 €
Mesures sur le forum.ON-mag.fr
Technics SU-GX70 : ampli-streamer-tuner Hifi ultra polyvalent au son chaud
Le TechnicsSU-GX70 est un intégré stéréo connecté ultra bien équipé. Même si on peut le trouver déroutant de prime abord, il se révèle au final d'une ergonomie très bien pensée. Ses performances pures sont limitées, mais sa restitution fait preuve de beaucoup d'élégance, de chaleur et de subtilité tant que l'on ne pousse pas le volume à fond. Ses réglages lui permettant d'optimiser le son en fonction des enceintes sont intéressants. Lors de son test, nous avions trouvé le positionnement tarifaire de cet appareil un peu trop élevé. Mais depuis son prix a baissé, ce qui le rend bien plus intéressant.
•Prix : 1500 €
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années
D'après nous, à l'écoute de cette réédition du fameux Musical FidelityA1, on peut dire que la réputation de musicalité de la classeA n'est pas surfaite. Avec ce petit ampli Hifi stéréo, le message sonore semble couler de source de façon naturelle, avec de la matière, de la richesse et une superbe énergie. Dans la pratique, ses 2x25watts semblent bien plus puissants qu'on ne pourrait le penser. On peut aussi saluer le sérieux de fabrication, celui du travail d'optimisation sur des circuits dont les origines remontent aux années1980, ainsi que le rapport qualité/prix.
•Prix : 1600 €
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NAD C700V2 : un ampli Hifi/streamer tout-en-un au format mini, mais aux fonctions maxi
Avec le tout-en-un C700V2, plus simple que le M10 V2, NAD réussit la prouesse de conserver l'essentiel de ses forces, à commencer par son approche unificatrice et qualitative de la musique, le tout sans marcher sur ses plates-bandes. Ce mini ampli stéréo de 2x80watts, équipé d'une connectique polyvalente et d'un lecteur réseau BluOS, est adapté à toutes les situations. Il ne trébuche sur aucun point de la chaîne sonore malgré son prix et quelques simplifications ergonomiques. Une vraie bonne affaire, qui n'atteindra ses limites qu'avec une tranche très exigeante d'utilisateurs.
•Prix : 1600 €
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Arcam Radia A25 : refonte et montée en gamme d'un petit ampli
Hifi audiophile de référence
L'Arcam A25 est une refonte réussie de l'Arcam SA20. D'une puissance supérieure, doté d’un design plus accrocheur, d'un châssis plus haut de gamme et de circuits redessinés, cet ampli intégré stéréo pousse encore un peu plus loin le niveau de performances. Cela justifie (en tenant compte de l'inflation) l'augmentation de tarif. La section DAC intégrée pourrait être un peu plus qualitative. En conséquence, nous ne décernons pas cette fois-ci notre Award "coup de cœur" ON-topaudio. Pour le reste, la restitution sonore est toujours aussi énergique, naturelle, tout en aisance et brio.
•Prix : 1800 €
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