ON-mag 2025-1 : Casques, écouteurs et gaming

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CASQUES, ÉCOUTEURS ET GAMING

27 produits Hifi, nomades et pour le gaming à l’essai : avec Audio-technica, Bang & Olufsen, Beyerdynamic, Bowers & Wilkins, Cambridge, Creative, Dali, Edifier, Final, Focal, Fostex, Grado, Hifiman, HyperX, JBL, Logitech, Meze, Questyle, Sennheiser, Sony, Stax, Steelseries.

ATH- M50xBT2

Soyez plus exigeant avec votre casque sans fil

• Le son studio légendaire du M50x en Bluetooth.

• Transducteurs exclusifs de 45 mm.

• Compatible avec les codecs AAC et LDAC.

• Personnalisation de votre EQ sur l’App.

• Appairage Multipoint.

• Clarté des appels avec le double micro et le filtrage spatial.

• Autonomie remarquable de 50 heures.

• Charge rapide de 10 min pour 3h30 d’autonomie.

Scannez pour découvrir

ATH- M50xBT2

SOMMAIRE

SHOWROOM

• 6 : avec Audiolai, Accuphase, Acoustic Energy, Atohm, Auralic, Casques-Headphones, Dynaudio, Esoteric, Grado, Focal, La Boite Concept, LG, Lyngdorf, Magnat, Matrix, McIntosh, Musical Fidelity, Onkyo, Rotel, Samsung, Sigberg, Silent Pound, T+A, Teac, Ultrafide, Velodyne, Verdier, Wharfedale

TESTS PRODUITS NOMADES

• 26 : Cambridge Melomania P100

• 28 : Dali Io-8

• 30 : Edifier Stax Spirit S10

• 32 : Final Audio A6000

• 34 : JBL Tour Pro 3

• 36 : Questyle M18i

TESTS PRODUITS HIFI

• 40 : Audio-Technica ATH-ADX3000

• 42 : Focal Azurys et Lensys

• 44 : Fostex T50RP mk4

• 46 : Fostex TH808

• 48 : Grado HP100 SE

• 50 : Hifiman HE1000 Unveiled

• 54 : Hifiman Serenade

• 56 : Meze 105 AER

• 58 : Meze Poet

• 60 : Sennheiser HD 505

• 62 : Stax SRS-X1000

TESTS PRODUITS

GAMING

• 66 : Bang & Olufsen Beoplay H100

• 68 : Beyerdynamic MMX 300 Pro

• 70 : Creative Sound Blaster G8

• 72 : HyperX Cloud Alpha Wireless

• 74 : JBL Quantum 910 Wireless

• 76 : Logitech Astro A50 Gen 5

• 78 : Sony Inzone Buds

• 80 : Steelseries Arctis GameBuds

Ce magazine vous est proposé par ON-mag.fr

Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés.

Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Pierre Stemmelin er Romain Claire

SHOWROOM

SHOWROOM

Esoteric Grandioso N1T : le transport audio réseau japonais d’excep�on.

36 000€ + d’infos sur ON-mag.fr

LG Signature OLED T : le premier téléviseur transparent qui ne gâche jamais la vue.

60 000 $ + d’infos sur ON-mag.fr

Pla�ne vinyle La Boite Concept Square CC : un carré premium qui tourne rond. 650 € + d’infos sur ON-mag.fr

Focal Utopia Main 112 et 212 : des enceintes made in France High-End, pour une expérience de studio ul�me. à par�r de 26 000€la paire + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Accuphase A-48S : le retour d’un bloc Hifi de puissance en classe A de référence. 11 500€ + d’infos sur ON-mag.fr

Atohm Sirocco 1.24 et 2.24 : enceintes Hifi made in France, abordables, mais aux performances paroxys�ques ? 1700 et 2800€ la paire + d’infos sur ON-mag.fr

MÉLOMANIA P100 239€

100H d’autonomie

5 minutes de charge pour 4h de musique

Haute-fidélité

aptX HD LossLess | Amplification de classe A/B

Réduction de bruit

Profitez de la musique même dans les lieux bruyants !

SHOWROOM

Casques-Headphones : l’acteur incontournable pour découvrir et tester les meilleurs casques Hifi. + d’infos sur ON-mag.fr

Auralic Aquila X3 : un lecteur réseau audiophile de luxe, plus que complet et en�èrement personnalisable. à parir de 17 500 € + d’infos sur ON-mag.fr

Wharfedale Aston : une enceinte de bibliothèque audiophile so bri�sh, so premium et délicieusement vintage. 1700 £ la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Acous�c Energy Série 300 v.2 : les pe�tes enceintes audiophiles britanniques gagnent des parois sandwich et de nouveaux hautparleurs.

à par�r de 900 €la paire + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Samsung The Frame Pro : le téléviseur tableau passe au Mini-LED pour gagner en luminosité et devient plus perfec�onné. + d’infos sur ON-mag.fr

Sigberg Audio Saranna : des enceintes ac�ves High-End à 250 000 couronnes. 21 250€ la paire + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Matrix Audio TT-1, NT-1 et SC-1 : des streamers audiophiles haut de gamme sans DAC plus une Master Clock. à par�r de 2200€ + d’infos sur ON-mag.fr

Onkyo Icon : la marque japonaise embléma�que se relance avec une nouvelle gamme Hifi d'esprit très audiophile. à par�r de 1300 € + d’infos sur ON-mag.fr

Musical Fidelity Nu-Vista 600.2 : un ampli stéréo intégré à vumètres pour entrer dans le monde merveilleux des Nuvistor. 9000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Lyngdorf D-6 et DW-10 : une enceinte et un caisson encastrables pour du home cinéma haut de gamme en cohérence totale. 1000 et 4000€l’unité + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Rotel Michi Q5 : un lecteur CD/DAC haut de gamme avec un écran en couleur qui réinvente le genre. 6500€ + d’infos sur ON-mag.fr

Dynaudio Confidence 20A et Contour 20

Black Edi�on : deux nouvelles enceintes de bibliothèque en versions spéciales. 20 000et 7000 €la paire + d’infos sur ON-mag.fr

T+A Symphonia : un ampli-streamer Hifi haut de gamme, à vumètres rétro, mais regorgeant de fonc�ons modernes. 8500€ + d’infos sur ON-mag.fr

Velodyne SPL-X : des caissons de basses encore plus puissants et plus précis grâce au calibrage intégré. à par�r de 2000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Grado S950 : l’acous�cien de Brooklyn poursuit la modernisa�on de ses casques Hifi haut de gamme. environ 2500€ + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Audio Tuning Austria achète la mythique marque française de pla�nes vinyles et électroniques à tubes J.C. Verdier. + d’infos sur ON-mag.fr

Streamer/DAC universel McIntosh DS200 : le dernier maillon audiophile qui manquait à la marque américaine iconique. 6000 € + d’infos sur ON-mag.fr

AudioLai : systèmes Hifi High-End en "Open Baffle" et pavillons, op�misés dès la prise de courant secteur. à par�r de 45 600 € + d’infos sur ON-mag.fr

SHOWROOM

Silent Pound Challenger II et Bloom : enceintes Hifi High-End modernistes, à la direc�vité drôlement contrôlée. 28 000 et 15 000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Magnat Signature : la "Deutsche soundqualität" pour des enceintes Hifi et home cinéma à super tweeter. à par�r de 650 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Teac AP-507 : un ampli de puissance Hifi basé sur des modules Hypex NCOREx sur-mesure. 1900€ + d’infos sur ON-mag.fr

Ultrafide Audio : de l'amplifica�on Hifi venue du monde pro, des Studios AIR à la NASA. 4800 + 4800€ + d’infos sur ON-mag.fr

Les casques et écouteurs Final Audio sont distribués par Elite Diffusion

PRODUITS NOMADES

BANG & OLUFSEN

Produit nomade poussant à son paroxysme la philosophie de Bang & Olufsen, le casque Bluetooth avec ANC BeoplayH100 est un concentré de luxe et de durabilité. Un modèle au caractère exclusif, à un tarif éli�ste (1500euros). par Guillaume Fourcadier

Beoplay H100

De verre, de métal et de cuir

Avec le Beoplay H95, Bang&Olufsen avait placé la barre très haut en matière de qualité de fabrication. Le nouveau BeoplayH100 enfonce un peu plus le clou avec brio et se positionne instantanément comme le casque nomade le plus luxueux du marché. Même si nous devions le confronter à des casques Hifi très haut de gamme, il serait bien difficile de lui trouver un rival.

Rien n’est laissé au hasard: coques mêlant aluminium anodisé et verre trempé; sellerie et mallette de transport souple en cuir haut de gamme; repose-tête en tissu respirant. C’est simple, la seule trace de plastique, invisible, se trouve au niveau des structures intégrant les transducteurs.

Une fois encore, Bang&Olufsen mêle admirablement l’ergonomie à son œuvre. Le dos des coques des oreillettes, en plus d’être recouvert de surfaces en verre accueillant des commandes tactiles, est ceinturé par des molettes de contrôle avec retour haptique: une sur celle de gauche pour ajuster la réduction de bruit et le retour sonore, une autre sur celle de droite pour régler le volume. Tout est parfaitement intuitif; le casque se démarque efficacement de la concurrence.

L’autre force du B&O H100 vient de son orientation durable, qui s’exprime par une réparabilité totale.

Toutes les pièces sont remplaçables, y compris sur la partie électronique.

Revers de la médaille, la débauche de matériaux premium implique un poids très conséquentde 375g. Les coussinets sont certes bien englobants et l’équilibre général des masses est idéal, mais une certaine pression finit par se faire sentir au sommet du crâne lors des longues sessions d'utilisation, d’où un confort seulement dans la moyenne.

La forme avant le fond?

Difficile de ne pas constater des progrès technologiques par rapport au H95, mais le Beoplay H100 se classe un cran derrière l’élite du marché. Le constat est assez simple: la réduction de bruit active (ANC) est bonne mais pas bluffante. Quant à la restitution sonore, elle se révèle vivante mais perfectible.

Les transducteurs intégrés sont des modèles de 40mm à membrane en titane, ce qui apporte une sonorité très puissante, physiologique, assez maîtrisée, mais pas des plus nuancées. Bien qu’il soit polyvalent, ce casque ne brille donc pas par son ouverture ni sa capacité dynamique, malgré une qualité supérieure à celle de son prédécesseur. La marque donne l’impression de favoriser l’énergie à la simplicité. Les transducteurs en ont clairement dans le ventre mais semblent très exigeants et le

constructeur ne parvient que partiellement à les dompter.

En effet, B&O n’a pas autant évolué que ses plus brillants adversaires, ou ne les a tout simplement pas rattrapés. Entendons par là que le Beoplay H100 affiche de bonnes performances acoustiques, mais très loin de celles de concurrents comme le Focal Bathys ou le Dali IO-12. Techniquement équivalent à des modèles plus "populaires" comme le Sony WH1000XM5, il ne développe pas la même cohérence; sa personnalité est plus trouble.

En résumé

Avec son BeoplayH100, Bang&Olufsen délivre une création des plus marquantes, qui se présente autant comme un casque audio nomade que comme une œuvre d’art. Misant avant tout sur la qualité des matériaux employés ainsi que sur la durabilité et la réparabilité, le constructeur danois n’impressionne malheureusement pas assez sur la partie technique. Les performances acoustiques sont certes très bonnes et l'ANC est correct, mais pas à la hauteur des ambitions du casque nomade le plus cher du marché.

Spécifications

•Type : casque Bluetooth à réduction de bruit active

•Coques et branches en aluminium

•Dos tactile en verre trempé

•Sellerie en cuir d'agneau, repose-tête en tissu

•Certification IP53

•Housse de transport en cuir de vachette

•Puce Bluetooth5.3 compatible multipoint

•Codecs : SBC, AAC, LDAC

•Transducteurs de 40mm avec membrane titane

•Réponse en fréquences : 10Hz – 20kHz

•10microphones intégrés

•Autonomie : 32h avec réduction de bruit active, 30h

avec Spatial Audio+suivi des mouvements de la tête

•Connectique filaire : USB-C (audio et recharge)

•Dimensions : 188 x 210 x 77mm

•Poids : 375g

•Coloris : Sunset Apricot, Infinite Black et Hourglass Sand

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

BOWERS & WILKINS

Pi8

Version modernisée des Pi7, les écouteurs

Bluetooth Pi8 sont l'occasion pour Bowers&Wilkins de revenir sur le devant de la scène nomade. Des produits évidemment très haut de gamme (400euros), qui me�ent avant tout l'accent sur la qualité du son. par Guillaume Fourcadier

Pas si premium?

Arborant un design plus consensuel que les précédents Pi7, les écouteurs intra-auriculaires Pi8 sont relativement volumineux mais plutôt élégants. Forcément premium? Pas vraiment, puisque rien dans leur finition n'impressionne réellement. En effet, nous n'avons droit à aucune touche de métal ou de verre, ni sur les écouteurs, ni même sur la boîte de charge, d'aspect plutôt quelconque. Un certain sérieux s’en dégage, certes, mais nous sommes à mille lieues du luxe affiché par les BeoplayEX de Bang&Olufsen et également derrière les GeminiII de Devialet. De son côté, le confort est correct. Les canules des écouteurs ne sont pas trop intrusives, mais la tenue dans l'oreille est perfectible, car entravée par des embouts de conception basique.

Tout pour le lossless

En bonne marque Hifi, B&W oriente clairement les Pi8 vers une approche audiophile. Cela se traduit par une puce Bluetooth certes non compatible LEAudio, mais qui prend en charge le codec AptX Lossless. De plus, Bowers&Wilkins ne se sert pas du DAC et de l'amplificateur intégrés sur la puce Qualcomm, mais utilise un circuit séparé, avec DSP 32bits.

Un son à la hauteur et quelques scintillances

Adieu la disposition hybride à deux haut-parleurs des Pi7. Les nouveaux B&W Pi8 reviennent à un unique transducteur dynamique de 12mm, porté ici par un ambitieux dôme en carbone. Loin de régresser, le son parvient à gagner en maturité, notamment dans les basses. Ce registre, légèrement mis en avant, est d'une qualité redoutable. Ampleur, détails, précision: tout est de la trempe des Sony WF-1000Xm5.

Surtout, cette qualité technique se perpétue dans les médiums, eux aussi parfaitement naturels et idéalement réglés. Comme souvent, seuls les aigus mériteraient plus de linéarité. En l'état, les Pi8 pèchent par excès de brillance, d'où un rendu artificiel sur certaines pistes très énergiques, en particulier à haut volume. Il ne faut alors pas hésiter à jouer avec l'égaliseur. Pour le reste, les B&W Pi8 cochent toutes les cases. Le niveau de détails est excellent, la séparation des instruments très marquée, tandis que la scène sonore est à la fois large et profonde. Selon nous, les écouteurs de Sony gardent la tête, mais les Pi8 n'en sont pas moins dans l'excellence sonore.

Malheureusement, le reste du socle technologique est plus banal, du moins pour des écouteurs aussi haut de gamme. L'isolation phonique est bonne mais pèche dans les médiums, le retour sonore manque clairement de naturel et l'autonomie est seulement dans la moyenne actuelle (un peu plus de 6h avec ANC). Autre petite déception, l'ergonomie: les commandes ne sont pas complètes et l'application dédiée ne propose que peu de réglages. Bowers&Wilkins a au moins conservé la fonction qui faisait déjà la force de son précédent produit, à savoir la possibilité d'utiliser le boîtier en tant qu'émetteur. Parfait pour relayer un signal à partir d'une prise audio mini jack ou d'un port USB.

Spécifications

•Type : écouteurs true wireless à réduction de bruit

•Puce Bluetooth5.3

•Codecs : SBC, AAC, AptX, AptX Adaptive, AptX Lossless

•DSP 32bits, DAC et amplificateur dédié

•Transducteur de 12mm à dôme en carbone

•Autonomie : 6h30 (avec ANC) en simple charge, 19h avec le boîtier de charge

•Poids : 7g par écouteur, 46g pour le boîtier

•Coloris : noir anthracite (version testée) ; bleu nuit ; blanc colombe ; vert jade

Notre avis
400

CAMBRIDGE

Melomania P100

Après plusieurs paires d'écouteurs true wireless assez convaincantes, la marque anglaise Cambridge Audio a enfin décidé de se lancer sur le marché des casques nomades. Son premier modèle, le Melomania P100, adopte une forme sage et classique, mais il est assez premium (240euros) et sur le papier, il regroupe tout ce qui fait un produit sans fil réussi d'esprit audiophile. par Guillaume Fourcadier

Une classe toute britannique

Franchement élégant, le Melomania P100 puise ses inspirations dans différents casques existants (comme le PX7S2 de B&W), pour un résultat sobre mais efficace. Mêlant métal, tissu, similicuir et plastique, il bénéficie d’un assemblage extrêmement sérieux. Signe de la qualité des matériaux employés, son poids est déjà assez élevé, s’établissant à 330g.

240 €

Très correct, le confort est malheureusement un peu entravé par la finesse du repose-tête, ce qui peut générer une sensation de légère pression sur le crâne.

Bluetooth lossless et commandes à boutons

Si Bluetooth n’est pas synonyme d’audiophilie, Cambridge contourne cette limitation en équipant son Melomania P100 d’une puce Qualcomm QCC3084. Compatible avec le récent codec AptX Lossless, elle est capable de recevoir un flux audio 16 bits sans perte. La marque ne délaisse pas pour autant la liaison filaire, accessible en USB et en jack (via un adaptateur).

Cette impressionnante base technologique est accompagnée de commandes très pragmatiques, représentées par des boutons physiques qui ne réservent pas de mauvaise surprise, puisque l’essentiel des fonctions est assuré: navigation dans les morceaux de musique, activation ou désactivation de l'ANC et réglage du volume. À cela s’ajoute une application dédiée, Melomania Connect, qui reste limitée aux actions les plus courantes mais se montre très intuitive.

Classique mais efficace

Cambridge n’est certes pas un spécialiste de la réduction de bruit active (ANC), mais nous nous attendions à bien pire avec le Melomania P100. Son isolation phonique active est extrêmement efficace à partir des bas-médiums et secondée par une isolation passive très performante. C'est un bon résultat, même si les très basses fréquences passent encore un peu à travers les mailles du filet. La performance est encore plus surprenante concernant l’autonomie, puisque le Melomania P100 parvient à tenir 60h (sous le codec AAC) avec ANC et à dépasser 85h sans.

Un son bien équilibré et convaincant malgré des aigus qui pourraient être plus réguliers

Équipé de transducteurs dynamiques de 40mm et d’une amplification en classeAB, le Cambridge Melomania P100 délivre un son convaincant, mais pas sans défaut.

Étonnamment bien réglé d’un point vue général, avec des basses légèrement accentuées et des médiums très naturels, ce casque procure un son un peu accidenté dans les aigus. Cela lui confère un

caractère équilibré, polyvalent, jamais agressif, mais qui peut donner un rendu un peu mat ou terne par rapport à certains concurrents- en tout cas, pas d’une dynamique fabuleuse.

Néanmoins, le Melomania P100 affiche de réelles forces, comme sa grande polyvalence sonore, ainsi qu’une scène stéréophonique très ouverte, parfaitement projetée vers l’avant. Il n’en fait jamais trop et distille une excellente qualité dans les graves, avec un son puissant et enveloppant, mais dans la maîtrise. Grâce à cela, ce casque est adapté à toutes les formes de musique, mais également aux jeux et à la vidéo.

En résumé

Sans s’asseoir à la table des rois, le Cambridge Melomania P100 est un casque nomade fort réussi, qui ne sacrifie ni la technique ni la forme. Seul son système ANC, correct mais sans atteindre le niveau des meilleurs, et ses aigus manquant de linéarité sont un peu en retrait.

Spécifications

•Type: casque Bluetooth à réduction de bruit active

•Puce Bluetooth5.2 Qualcomm QCC3084

•Codecs: SBC, AAC, AptX, AptX Adaptive, AptX Lossless

•Transducteurs de 40mm avec membrane triple couche

•Amplification en classeAB

•Entrée USB-C (audio et charge)

•Autonomie annoncée: 60h avec ANC, jusqu’à 100h sans ANC

•Temps de charge: 160min

•Poids: 330g

•Inclus: housse de transport rigide, câble USB-C vers USB-C, câble jack 3,5mm vers USB-C

•Finitions: noir (version testée), blanc

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

DALI TEST

IO-8

Pe�t frère du très ambi�eux IO-12, le casque Bluetooth Dali IO-8 compte lui aussi se faire une place de choix sur ce marché technophile. Son tarif, déjà élevé (600euros), le classe immédiatement dans le segment premium actuel. Une réussite? par Guillaume Fourcadier

La beauté vient du cœur?

Inutile de brosser Dali dans le sens du poil; malgré quelques bonnes idées, l’IO-8 n’est pas une démonstration de luxe. En effet, ce casque doté de coussinets circum-auriculaires affiche un design plutôt réussi, mais sans réelle prise de risque, qui s’accompagne d’une construction raffinée mais pas impressionnante. Sa structure, non pliable et un peu rigide, mêle plastique assez dense, tissu et métal. Une bonne base certes, mais qui n’innove pas autant que le PX7S2 de B&W, par exemple. Il faut reconnaître que la marque soigne le point le plus important, à savoir le confort. Bien équilibré et agrémenté de coussinets très doux, le Dali IO-8 est vraiment agréable à l’usage, bien qu’il soit loin de pouvoir être qualifié de poids plume (325 g). La tenue est bonne, le serrage est contenu et aucune pression ne se fait sentir sur le sommet du crâne, même après des heures d'utilisation. Un défaut ressort toutefois: les coussinets ne sont pas bien larges, ce qui ne conviendra pas à toutes les morphologies d’oreilles.

Tout avoir à portée de doigts

Reprenant à l’identique la recette ergonomique de l'IO-12, l’IO-8 est un casque totalement autonome, qui n’est associé à aucune application. En dépit de cette limitation, l’expérience se révèle plus que correcte. Les commandes, qui s’appuient intégralement sur des boutons, sont intuitives et efficaces. Navigation, volume, type de réduction de bruit, assistant vocal: la totalité des usages est couverte et même un peu plus. Ce casque hérite en effet du bouton d’égalisation de l’IO-12, ce dernier permettant de choisir entre deux modes: Hifi (son équilibré) et Basses.

Technologiquement parlant, il est clair que la marque danoise n’a pas les épaules d’un acteur comme Sony ou Apple. Néanmoins, sa nouvelle création n’est pas ridicule sur les points importants: la réduction de bruit est franchement correcte, l’autonomie est très bonne (environ 35h) et la performance du microphone intégré pour les appels téléphoniques est convenable dans la majorité des cas.

Maîtrise sonore et scène stéréophonique resserrée

Porté par un transducteur de 50mm avec membrane en bio-cellulose, le Dali IO-8 distille un son de qualité, relativement équilibré (en mode Hifi) et technique, bien qu’un bon cran derrière l’IO-12. Légèrement physiologique, la signature sonore est accentuée dans les extrêmes et relativement neutre

dans le reste des fréquences.La recette audio fonctionne assez bien, puisque la qualité technique du haut-parleur permet de concilier polyvalence et bon niveau de détails.

À défaut de surpasser la concurrence, l’IO-8 se classe parmi les bons élèves du créneau haut de gamme, grâce à sa capacité à rester mesuré sans être mou, même en mode Hifi. Ce dernier reste le plus intéressant, le mode Basses ayant surtout tendance à alourdir l’écoute. Finalement, seul son petit excès de clarté fait perdre à l’IO-8 de son intérêt. De même, sa représentation de la scène sonore, étonnamment resserrée, est un défaut, car cela fait sensiblement perdre en immersion.

En résumé

Casque audiophile sans fil aux bases solides, le Dali IO-8 n’impressionne pas mais ne déçoit pas non plus. Simple d’utilisation et complet, il ne s’effondre pas sur les points clés, délivrant par ailleurs un son à la fois convaincant et passe-partout à défaut d'avoir de l'ampleur.

Spécifications

•Type: casque Bluetooth à réduction de bruit active

•Indice de protection : IP52

•Puce Bluetooth5.2

•Codecs: SBC, AAC, AptX, AptXHD, AptX Adaptive

•Transducteur de 50mm Free Edge à membrane en fibre de papier

•Amplification en classeD

•Réponse en fréquences (pas de précision de mesure): 10Hz – 43kHz

•Impédance nominale (mode passif): 25ohms

•Entréesfilaires: jack 3,5mm, USB-C (interface audio et charge)

•Autonomie annoncée: 30h avec ANC, 35 h sans ANC

•Temps de charge: 1h50

•Inclus: câble USB-C vers USB-C de 1,2m, câble jack 3,5mm vers jack 3,5 mm de 1,2m, housse de transport

•Poids: 325g

•Coloris: noir métallique, blanc caramel

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

TEST

Volumineux mais d'une ergonomie appréciable

Une chose est sûre, les écouteurs Stax Spirit S10 ne risquent pas de séduire les amoureux de compacité. Ils se révèlent bien plus volumineux que la moyenne, notamment au niveau de leurs tiges, démesurément larges.

Cet embonpoint se répercute forcément sur le confort. En outre, si Edifier livre ses écouteurs avec cinq paires d’embouts en silicone de tailles différentes, l’ensemble reste assez intrusif. Au moins la qualité de fabrication est-elle assez correcte, portée par une certification IP54. Le boîtier de charge souffre quant à lui des mêmes écueils que les écouteurs, puisque cet élément épais peine à se loger dans une poche de pantalon. Ergonomiquement parlant, les choses sont bien plus positives. Via un principe de pincements (personnalisables) sur leurs tiges, les écouteurs Stax Spirit S10 sont capables de commander à peu près toutes les actions possibles. L’application dédiée, Edifier ConneX, complète parfaitement cette expérience, puisqu’elle apporte de nombreux réglages, à la fois sonores et ergonomiques.

Sauvés par le Bluetooth?

Nous déplorons que les Edifier Stax Spirit S10 soient un peu décevants sur deux aspects technologiques: l’isolation phonique active (ANC) et l’autonomie. Correcte dans l’absolu, la réduction de bruit permet d’abaisser les bruits extérieurs de façon audible, mais ne vient en aucun cas plonger l’utilisateur dans une bulle de silence. Tout aussi limitée, l’endurance des écouteurs ne dépasse pas 4h30 avec ANC, ce qui est en deçà de la moyenne actuelle. À l’inverse, la puce Bluetooth5.4 intégrée tient largement ses promesses haut de gamme. Estampillés Snapdragon Sound, les Edifier Stax Spirit S10 sont compatibles multipoint et prennent en charge l’AptX Adaptive, le LDAC et même l’AptX Lossless, seul codec Bluetooth sans perte.

EDIFIER

Stax Spirit S10

Équivalents du casque Stax Spirit S5 au format écouteurs true wireless, les nouveaux Stax Spirit S10 d’Edifier misent sur un argument imparable et presque inédit: des haut-parleurs orthodynamiques. Ce produit audiophile, équipé d’une puce Bluetooth moderne, a donc tout pour nous interpeller. par Guillaume Fourcadier

Un son maîtrisé mais pas très consensuel

Assez particulière, la signature sonore des Stax Spirit S10 exploite bien les qualités des transducteurs planaires dans les basses et les médiums, d’où un bel équilibre. Cet équilibre, associé à la richesse des timbres, offre un rendu très convaincant, à la fois naturel et technique. Les basses, notamment, parviennent à être très détaillées et nuancées, sans jamais paraître molles. Malheureusement, le comportement des écouteurs dans les aigus est plus discutable et perturbe l’équilibre tonal. En plus d’accentuer légèrement la gamme des 5-6kHz, ce qui confère une légère acidité à l’écoute, les Stax Spirit S10 exacerbent largement ce qui se trouve au-delà des 10kHz, quitte à ce que cela soit irrattrapable à l’égalisation. La perception peut varier d’un utilisateur à l’autre, mais comme nous l’avons relevé lors de notre test du Meze Poet, cette accentuation se traduit globalement par une franche brillance, par un côté artificiel et forcé sur des sonorités aigües, qui peut aller jusqu’à perturber le timbre de certains instruments. Malgré un bon niveau de détails et une scène sonore assez large, Edifier n’exploite pas pleinement le potentiel de sa création.

Spécifications

•Type: écouteurs zéro fil à réduction de bruit active

•Certification IP54

•Transducteurs planaires de 12mm

•Réponse en fréquences: 20Hz – 40kHz

•Puce Bluetooth5.4 Qualcomm QCC5181, certifiée Snapdragon Sound

•Multipoint, Fast Pair

•Codecs: SBC, AAC, AptX, AptX Adaptive, LDAC, LHDC, AptX Lossless

•Autonomie annoncée: 4h30 avec ANC, 7h sans ANC, jusqu’à 28h avec le boîtier (sans ANC)

•Poids: environ 7g par écouteur, 56g au total (boîtier et écouteurs)

TEST

FINAL AUDIO

A6000

Avec ses A6000, le grand spécialiste des écouteurs mono-transducteurs Final Audio lance un modèle ambi�eux mais au tarif encore raisonnable. Pe�ts frères de son vaisseau amiral A8000, ces écouteurs intra-auriculaires filaires cons�tuent une très belle vitrine audiophile. par Guillaume Fourcadier

Châssis léger pour un confort royal

Assez proches des Sennheiser IE600 du fait de leur approche mono-transducteur, les Final Audio A6000 profitent d’un des gros avantages de cette architecture: un format nettement plus compact que celui des écouteurs multivoie.

Typique de la marque, le design est un mélange de courbes (sur la face interne) et d’angles (dos), ce qui confère à chaque écouteur des allures de pierre taillée. Le châssis est intégralement en résine ABS, avec une finition granitée noir profond très agréable au toucher. Ce matériau implique un poids plume (moins de 4g par écouteur), tout en conservant une réelle robustesse.

Pour ne rien gâcher, Final Audio inclut dans le packaging des crochets d’oreilles (détachables), ainsi que cinq paires d’embouts en silicone TypeE, déjà utilisés sur les A8000. Ces deux accessoires, associés à la légèreté de la structure et à un volume réduit, permettent aux A6000 d’être extrêmement confortables et stables.

Enfin, l’ensemble est livré avec un câble torsadé en cuivre pur de 1,2m avec prise jack 3,5mm (connecteurs 2broches 0,78 mm côté écouteurs) et une coque de rangement souple en silicone.

Un son technique et vivant, mais très brillant

Fidèle à sa philosophie, Final Audio opte ici pour un unique transducteur dynamique de 6mm. Armé de la technologie f-Core DU, il renferme une bobine ultra fine et un châssis partiellement en laiton, le tout monté dans un cadre en acier.

Premier constat: les A6000 ne plairont pas à tout le monde, puisqu’ils font la part belle aux aigus. Le son, brillant bien que maîtrisé, est souvent trop appuyé pour les genres rentre-dedans et les mixages agressifs. Nous pouvions nous attendre à pire, mais il est clair que, statistiquement, ces écouteurs séduiront davantage une cible d’un certain âge, qui a tendance à privilégier le haut du spectre.

Hormis cette particularité, les A6000 sont presque irréprochables. Les basses sont très légèrement appuyées, très techniques. Moins sèches et plus

amples que sur la plupart des modèles à armature équilibrée, elles apportent une texture très agréable au son. Les médiums, de leur côté, sont à la fois détaillés et précis.

Cette personnalité simple mais efficace est portée par une scène sonore certes un peu plus intimiste que sur les Sennheiser IE600, mais tout aussi détaillée. À ce titre, les Final Audio A6000 ne donnent pas l’impression de vouloir en mettre plein la vue malgré leur accentuation dans les aigus. La qualité technique du haut-parleur maison est indéniable.

Enfin, notons que ces écouteurs, sans être trop exigeants, nécessitent tout de même un minimum de puissance pour s’exprimer, une simple sortie de smartphone pouvant être limitante.

En résumé

Spécifications

•Type: écouteurs intra-auriculaires filaires

•Châssis en résine ABS

•Architecture audio mono-transducteur

•Transducteur dynamique f-CoreDU de 6 mm

•Réponse en fréquence : NC

•Impédance nominale: 18ohms

•Sensibilité: 101dB/mW

•Inclus: 5paires d’embouts en silicone Final TypeE, câble torsadé en cuivre de 1,2m, crochets d’oreilles amovibles, coque de rangement souple en silicone

Si les Final Audio A6000 reproduisent un son technique et clivant, nul doute que ces écouteurs audiophiles trouveront leur public parmi les utilisateurs privilégiant la clarté. Surtout, tous les avantages que nous attendions de bons écouteurs mono-transducteurs sont respectés, à commencer par le confort. Notre avis

JBL

Tour Pro 3

Très novateurs, les écouteurs true wireless JBL Tour Pro2 avaient introduit en 2022 le concept d’écran sur le boî�er de charge, fonc�on qui offrait déjà un gros plus ergonomique. En allant jusqu’au bout de ce�e idée, tout en gagnant une connec�vité de nouvelle généra�on et une architecture acous�que plus ambi�euse, les nouveaux JBL Tour Pro3 ont tout pour devenir les écouteurs star de 2024. Est-ce vraiment le cas? par Guillaume Fourcadier

Une forme qui évolue peu, un confort pas encore universel

Écouteurs intra-auriculaires à tiges, à l’instar des AirPods Pro, les nouveaux JBL Tour Pro3 ne sont sans doute pas les plus travaillés sur la forme. C'est un point sur lequel ils pourraient être améliorés. Plutôt bien finis, relativement discrets si l’on omet l’aspect rutilant des tiges, les Tour Pro3 n’ont pas le raffinement des B&O Beoplay EX, mais se classent néanmoins largement dans la moyenne des écouteurs haut de gamme. Concernant le boîtier, les choses sont évidemment un peu plus complexes, puisque l’intégration de l’écran en couleur, qui apporte un côté très futuriste, implique également un surplus d’épaisseur. Cet accessoire peut donc difficilement se loger dans une poche de pantalon. À l’image du design, le confort est plus que correct, mais laisse tout de même un sentiment d’inachevé. Si les canules ne sont pas trop intrusives pour des écouteurs intra-auriculaires, la sensation de confort est loin de celle procurée par les Jabra Elite10 Gen2. Surtout, les embouts en silicone, de qualité assez sommaire, n’assurent pas une tenue vraiment ferme. Heureusement, JBL livre également ses Tour Pro3 avec des embouts en mousse à mémoire de forme, qui se révèlent selon nous plus convaincants, en apportant plus de stabilité.

Déferlante de fonctions

Nous commençons à être habitués avec JBL: la marque propose une expérience utilisateur des plus riches qui soient. Au centre de tout, l’application

300 €

JBL Headphones offre un haut niveau de personnalisation et de très nombreux réglages. Que ce soit pour les ajustements ergonomiques ou sonores, ou encore la mise en place de fonctions avancées (réglages du boîtier, lecture de sons relaxants, etc…), rien n’échappe à la marque, qui parvient pourtant à cette prouesse en conservant une parfaite intuitivité dans la navigation. Actuellement, aucune application concurrente ne peut se mesurer à celle de JBL, tout simplement. Dommage en revanche que les commandes tactiles des écouteurs, certes réactives, n’offrent pas une expérience vraiment complète: impossible d’avoir accès simultanément à la navigation, au réglage du volume et à celui de la réduction de bruit. On ne peut choisir dans l'application que deux de ces trois options, réparties sur les deux écouteurs. Première grosse claque technologique, les JBL Tour Pro3 disposent d’une puce Bluetooth5.3 particulièrement avancée, compatible avec la connexion multipoint, l’appairage rapide (Android et Windows), mais surtout avec le standard LEAudio, qui plus est avec prise en charge de la fonction Auracast (broadcast Bluetooth). Ajoutons à cela la compatibilité avec le codec LDAC et nous avons là les écouteurs les plus modernes du genre. Seuls manquent les codecs de la galaxie AptX. Mais l’arme secrète de JBL tient incontestablement dans son boîtier de charge, qui accueille donc un écran tactile en couleur de 4cm de diagonale. Celui-ci assure deux fonctions supplémentaires. Premièrement, les différentes fenêtres, accessibles en balayant l’écran, offrent un accès à tous les réglages des écouteurs: type de réduction de bruit,

égaliseurs, modes 3D, modes basse latence, lampe torche, etc… Deuxièmement, le boîtier de charge peut fonctionner en tant qu’émetteur Bluetooth, via un raccordement sur une sortie USB ou jack (câble jack vers USB fourni). En plus de présenter une latence particulièrement réduite, ce mode émetteur peut même fonctionner en Auracast. En d’autres termes, tous les casques intégrant cette fonction, y compris des modèles autres que ceux de JBL, peuvent recevoir simultanément ce flux audio-un splendide aperçu du Bluetooth de demain.

Bien isolants et très endurants

En matière d’isolation phonique (avec ANC enclenché) les Tour Pro2 n’atteignaient pas encore le niveau des meilleurs. JBL s’est retroussé les manches et montre ici, avec les Tour Pro3, une belle amélioration. Assez pour rejoindre les incroyables Sony WF-1000XM5? Pas encore. En effet, si les écouteurs sont très efficaces, à la hauteur des meilleurs pour atténuer les basses et les médiums, leur performance est encore perfectible dans les haut-médiums (en s’approchant des 1kHz). Notons surtout que les embouts en silicone offrent un résultat inférieur à ceux en mousse, ces derniers étant plus efficaces sur l’ensemble des gammes de fréquences, en particulier dans les aigus. Pour ce qui est de l’autonomie, en revanche, aucun motif de critique. Selon nos mesures, sur une seule charge, les écouteurs JBL Tour Pro3 parviennent à ne pas s’essouffler avant 8h30 avec ANC, atteignant même près de 11h sans ANC.

À l'écoute : la qualité de l’hybridation, pour de la quasi-excellence

Première pour des true wireless JBL, les Tour Pro3 accueillent une architecture acoustique deux voies hybride, utilisant (pour chacun) un haut-parleur dynamique de 10,2mm pour les basses/médiums et un transducteur à armature équilibrée (ou balancée) pour les aigus.

À l’écoute, l’apport du transducteur à armature équilibrée est éloquent. Les écouteurs JBL Tour Pro3 affichent un excellent niveau de détails et une très belle maîtrise des aigus, malgré une signature qui n’est pas spécialement équilibrée. À l’oreille, les écouteurs distillent en effet une signature tonale légèrement en V, avec des graves et des aigus en avant. Mais si elle ne porte pas un objectif de neutralité, cette approche ne verse clairement pas dans l’excès, puisque rien n’est ni trop mou ni trop agressif, et les médiums sont parfaitement en place. Les JBL Tour Pro3 promettent ainsi une réelle polyvalence.

Quelques défauts apparaissent toutefois, notamment une tendance au scintillement à haut volume. De même, si les basses sont idéalement réglées, accentuées mais pas trop, elles ne possèdent pas encore le sens de la nuance de celles des Sony WF-1000XM5 ou des Bowers & Wilkins Pi8. Pour le reste des fréquences, rien à dire, tout est digne des meilleurs. La technicité est là, accompagnée d’une scène sonore très ample et d’une séparation des instruments exemplaire. Un produit musical et performant, à deux doigts de l’excellence.

En résumé

Sensiblement améliorés par rapport à la génération précédente, les écouteurs true wireless Tour Pro3 de JBL impressionnent par leur modernité. Au socle technologique mature s’ajoute un son très convaincant, mais surtout une connectivité très en avance sur la concurrence, portée par le boîtier de rangement. Ce dernier, à la fois émetteur Bluetooth et centre de contrôle grâce à son écran tactile, se pose comme l’argument majeur de l’ensemble.

Spécifications

•Type: écouteurs true wireless à réduction de bruit

•Puce Bluetooth5.3 compatible LEAudio et Auracast

•Boîtier émetteur avec écran tactile: réglage et fonction

Auracast

•Codecs audio supportés : SBC, AAC, LDAC, LC3

•Architecture acoustique deux voies hybride: un hautparleur dynamique de 10,2mm et un transducteur à armature équilibrée par écouteur

•Réponse en fréquences: 20Hz – 40kHz

•SPL max: 95dB

•Autonomie annoncée: 8h avec ANC, 11h sans ANC, environ 3charges avec le boîtier

•Inclus: câble USB-C vers USB-C, câble jack vers USB-C, 5paires d’embouts en silicone, 1paire d’embouts en mousse à mémoire de forme

•Poids: 5,6g par écouteur, 71,8g pour le boîtier

•Coloris: noir (version testée), gris

Notre avis

Construction Confort Fonctions Performances

QUESTYLE

M18i

Le Questyle M18i est un DAC/ampli casque et récepteur Bluetooth au format portable. Ce modèle haut de gamme (400euros) s’avère aussi soigné sur la forme que sur le fond. Outre son design tout de verre et de métal, il dispose d’une architecture sonore avancée et même d’une puce Bluetooth compa�ble LEAudio. par Guillaume Fourcadier

Un luxe de verre et de métal

Assez compact et d’un format plutôt classique, le Questyle M18i tire sa force des matériaux employés et de plusieurs détails de conception. Entièrement en aluminium anodisé, son châssis noir mat s’accorde avec une splendide surface en verre et des boutons en métal aux contours chanfreinés. Magnifiquement assemblé et très dense, ce M18i serait parfait si l’écran OLED monochrome intégré, très lisible au demeurant (même en plein soleil), était un peu plus imposant.

DAC/ampli casque et récepteur Bluetooth dernier cri

Si le Questyle M18i est bien moins abordable que la plupart des DAC USB nomades, ce surcoût n’est pas seulement imputable à son design et à sa qualité d'assemblage, mais également à sa modernité technologique. Ce point transparaît notamment dans sa puce Bluetooth5.4 développée par Qualcomm, compatible AptX Adaptive et LEAudio. Dommage de ne pas proposer d’application dédiée pour cet appareil, ce qui aurait permis de disposer

de profils d’égalisation.

Plus classique, la fonction DAC USB laisse le choix entre deux modes. Le premier permet au Questyle M18i d’être alimenté par la source, tandis que le second exploite la batterie intégrée. Le constructeur a bien fait les choses, puisque deux ports USB-C cohabitent, l’un pour les données et l’alimentation, l’autre pour l’alimentation et la recharge.

Très simple d’utilisation, le M18i dispose de suffisamment de commandes, mais il laisse un petit goût d’inachevé. En effet, si les actions classiques sont assurées, la marque a regroupé le réglage du gain et la navigation en Bluetooth sur un même bouton. Conséquence: il est impossible de modifier le gain lorsqu’on utilise le M18i en mode Bluetooth. Mais le défaut le plus marquant de l’appareil reste incontestablement son endurance (en exploitant la batterie donc), qui ne dépasse pas 2h30 en pratique, que ce soit en Bluetooth ou en USB.

Performance de haut vol

Modèle audiophile pragmatique, le M18i comprend un étage de conversion utilisant deux puces ES9219Q d’ESS, suivi d’un étage d’amplification à base de modules SiP (développés par la marque) fonctionnant en mode courant. Sans forcément surclasser ses concurrents sur tous les points, le M18i est irréprochable, car il délivre un son d’un équilibre sans faille et d’une musicalité évidente. Sa force réside également dans sa régularité, puisqu’on ne constate aucun défaut audible (distorsion, bruit de fond), même lorsqu'il est poussé dans ses retranchements. De fait, ce DAC est aussi bien adapté aux écouteurs audiophiles qu’aux casques Hifi et seuls quelques modèles à haute impédance montrent que sa puissance de sortie (plus précisément sa tension) est

importante sans être titanesque.

Très polyvalent, le Questyle M18i ne va évidemment pas adoucir la personnalité musicale d’un casque ou d’écouteurs à la signature déséquilibrée, mais il n’exacerbe pas non plus les défauts ou sonorités artificielles.

En résumé

Plus dispendieux que la moyenne, le DAC/ampli casque nomade Questyle M18i justifie son tarif par une qualité de fabrication hors pair, un son parfaitement maîtrisé et une approche novatrice, puce Bluetooth LEAudio à l’appui. Des défauts demeurent pourtant, comme son autonomie vraiment rachitique.

Spécifications

•Type: DAC/ampli casque nomade avec récepteur Bluetooth

•Conversion: 2puces ESSSabreES9219Q (dual-DAC)

•Compatibilité: PCM 32bits/384kHz, DSD256

•Puce Bluetooth 5.4 Qualcomm compatible LEAudio

•Codecs pris en charge: SBC, AAC, AptX, AptX HD, AptX Adaptive, LDAC

•Amplification SiP en mode courant

•Entrées: 1xUSB-C (données et alimentation), 1xUSB-C (alimentation et recharge)

•Distorsion harmonique totale+ bruit (20 mW, 300ohms): <0,0002%

•Réponse en fréquences(-2dB): 20 Hz – 80 kHz

Sortiescasque : 1xjack 3,5 mm, 1xjack 4,4 mm (symétrique)

•Puissance de sortie(jack 4,4 mm) : 28mW par canal sous 300ohms

•Autonomie: NC

•Recharge (mesurée): 1h30

•Dimensions: 35x 75 x 14,5mm

•Poids: 50g

Notre avis

Construction Fonctions

Performances

Musicalité

PRODUITS HIFI

Pe�t frère de l’ATH-ADX5000, le casque Hifi ouvert ATH-ADX3000 se veut l’un des plus intéressants du catalogue d’Audio-Technica. Armé de transducteurs dynamiques haut de gamme, il compte bien me�re en exergue les avantages de ce�e bonne vieille technologie. par Guillaume Fourcadier

1000 €

Un summum de confort

Très original car très dépouillé (dans le bon sens du terme), l’ATH-ADX3000 est un casque qui sait aller au plus simple. Très semblable à l’ATH-ADX5000 mais moins luxueux, il mise sur des éléments structurels très fins et sur une sophistication discrète.

Mêlant plastique et magnésium, sa structure est conçue autour de coques presque totalement ajourées, qui mettent très bien en valeur l’imposant transducteur maison, ainsi que l’architecture audio dans son ensemble. Particulièrement fines, les coques vont de pair avec un système de double arceau tout aussi fin. Résultat? Un poids plume, qui n’excède pas 257g.

Forcément, une telle caractéristique ne peut être que bénéfique pour le confort, qui s’avère royal. Les deux repose-tête sont suffisamment rembourrés pour ne pas provoquer de pression au sommet du crâne. Et surtout, les larges coussinets en velours sont très doux, ce qui limite la sensation de serrage, un peu plus importante que la moyenne. Plus limité, le packaging de ce casque se résume à une belle mallette de transport partiellement métallique et à un unique câble de 3m, avec terminaison jack 6,35mm côté source et A2DC côté casque.

Aigus cristallins et ouverture grandiose

Basé sur le même transducteur maison de 58mm que celui qui équipe l’ADX5000, avec évidemment quelques variations acoustiques, l’Audio-Technica ATH-ADX3000 hérite sans surprise de ses principales caractéristiques audio.

Un peu clivante mais fort intéressante, la signature sonore de ce casque est plus portée sur les aigus que sur les basses, registre qui n’a ici pas la linéarité d’un bon modèle planaire. S’il ne manque pas d’énergie, l’ATH-ADX3000 ne verse absolument pas dans la rondeur. Nous pourrions même craindre un excès d’agressivité dû à la mise en avant des aigus, mais ce n’est heureusement pas le cas. Ce casque jouit d’une certaine polyvalence sonore, mais c’est bien à travers les styles vocaux et instrumentaux (jazz, classique, etc…) qu’il se distingue. Assez neutre dans les graves et les médiums malgré le petit manque d’extension (tout comme le Sennheiser HD600), l’Audio-Technica ATH-ADX3000 se rattrape par une sensation d’ouverture assez grandiose. Bien qu’elle ne soit pas encore de la

trempe d’un Sennheiser HD800S, la scène sonore est très bien projetée vers l’avant, large et cohérente, prouvant que les haut-parleurs dynamiques ne sont pas enterrés. Le constat est identique en matière de détails, puisque l’ATHADX3000 n’a aucun mal à faire ressortir les petites nuances d’un morceau, sans trop en faire. Tout serait parfait si Audio-Technica optait pour un peu plus de simplicité dans les aigus. Ce registre est techniquement riche, mais davantage de mesure rendrait l’écoute plus universelle. En l’état, ce casque n’en est pas moins surprenant et particulièrement simple à alimenter.

En résumé

Sans être parfait, l’ATH-ADX3000 est sans doute l’un des casques Hifi les plus réussis du constructeur japonais Audio-Technica. Sa signature sonore claire ne conviendra pas à tout le monde, mais elle permet de déployer un son agréablement aérien, qui fait écho à l’impressionnante légèreté du produit.

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Transducteurs dynamiques de 58mm avec membrane revêtue de tungstène

•Réponse en fréquences annoncée (pas de précision de mesure): 5Hz – 45kHz

•Impédance nominale: 50ohms

•Sensibilité: 98dB/mW

•Puissance max admissible: 700mW

•Poids: 257g

•Connecteurs A2DC

•Inclus: câble de 3m avec terminaison jack 6,35mm, mallette de transport rigide

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

FOCAL

Azurys et Lensys Professional

Inaugurant une nouvelle généra�on de casques fermés Focal, les Azurys (550euros) et Lensys Professional (700euros) ont beau être bâ�s sur la même base, ils ne s’adressent en théorie pas aux mêmes u�lisateurs: audiophiles d’un côté, professionnels de l’autre. par Guillaume Fourcadier

Sérieux sobre ou sérieux coloré?

Sans que cela soit explicite dans le discours de Focal, il est clair que l’Azurys et le Lensys

Professional sont pour ainsi dire identiques sur la forme. Si l’on fait abstraction des coloris- bleu gris côté Azurys, noir mat pour le Lensys- le design des deux modèles est semblable en tous points.

Alors que nous espérions une petite modernisation de la gamme Focal, composée de casques à la construction exemplaire mais un peu rigides, le constructeur français s’appuie ici sur le socle développé pour son excellent Bathys. Les deux casques affichent ainsi un encombrement et un poids satisfaisants (306g), le tout sans faire l’impasse sur une structure métallique robuste et souple. Focal parachève cette conception en intégrant des coussinets et un repose-tête en tissu très doux, ainsi qu’un arceau recouvert de similicuir. Cela va sans dire, la finition est tout bonnement exemplaire.

Petit bonus: les deux casques bénéficient d’une isolation phonique (passive) correcte, qui ouvre la voie à une utilisation nomade, en environnement modérément bruyant. Tout serait idéal si le reposetête était un brin plus large. À l’instar du Sennheiser HD600, une légère pression peut finir par se faire sentir au sommet du crâne lors d'une longue séance d'utilisation.

Deux casques, deux ambiances?

Tous deux armés du transducteur Focal de 40mm à dôme de type "M" en alliage aluminium/ magnésium, l’Azurys et le Lensys Professional présentent en théorie des personnalités sonores différentes. Dans les faits, nous n’avons certes pas affaire à des frères jumeaux… mais pratiquement. Joueurs mais pas excessifs, ces casques délivrent un son légèrement accentué dans les basses, très plaisant car franchement précis pour des modèles fermés. Leurs différences dans ce domaine, vraiment ténues, ne tiennent qu’à de légères variations qui ne sautent ni aux oreilles ni aux mesures. Notre ressenti est le suivant: l’Azurys est un peu plus percutant tandis que le Lensys est un brin plus précis sous les 60Hz.

Cœur des produits, le registre médium se démarque par son excellent équilibre, un équilibre qui permet de ne pas brider la technicité du transducteur. Sur ce point, impossible de les départager. En revanche, de minces écarts apparaissent à partir de 1kHz. Sans être agressif, ce registre manque légèrement d’unité, notamment face au Sennheiser HD620S. Focal opte dans les deux cas pour des petits creux et des accentuations ciblées, synonymes de son musical et polyvalent mais aussi de légères imprécisions. Le Lensys, sans être foncièrement supérieur, parvient tout de même à se démarquer de l’Azurys par sa reproduction un peu plus douce, plus adaptée aux volumes élevés. D’une manière générale, ils surprennent l’un comme l’autre par leur maîtrise de l’architecture fermée. Le son est franchement aéré et détaillé, polyvalent et

puissant, sans accident ou réelle mollesse dans les graves.

En résumé

Si Focal n’a pas inventé des "casques fermés qui sonnent comme des casques ouverts", ses nouvelles créations se classent dans ce qui se fait de mieux dans cette gamme de prix. Extrêmement proche du Lensys Professional mais plus abordable, l’Azurys apparaît forcément comme un choix plus sage.

Spécifications

Focal Azurys

•Type: casque fermé de salon

•Transducteurs électrodynamiques de 40mm à dôme à profil M

•Réponse en fréquences annoncée (-3dB): 15Hz –22kHz

•Impédance nominale: 26ohms

•Sensibilité (1kHz): 100dB

•Isolation phonique annoncée: 23dB

•Inclus: coque de rangement rigide, 1câble de 1,2m avec terminaison jack 3,5mm avec télécommande et microphone, adaptateur jack 6,35mm vers jack 3,5 mm

•Poids: 306g

•Prix: 550 euros

Focal Lensys Professional

•Type: casque fermé pro/studio

•Transducteurs électrodynamiques de 40 mm à dôme à profil M

•Réponse en fréquences annoncée (-3dB): 5Hz – 22kHz

•Impédance nominale: 26ohms

•Sensibilité (1kHz): 100dB

•Isolation phonique annoncée: 23dB

•Inclus: coque de rangement rigide, 1câble de 1,2m avec terminaison jack 3,5mm, 1câble spiralé de 3m avec terminaison jack 3,5mm, adaptateur jack 6,35mm vers jack 3,5 mm

•Poids: 306 g

•Prix: 700euros

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

FOSTEX

T50RP mk4

La marque japonaise Fostex, créée au début des années70, est à la fois connue pour ses casques audio haut de gamme, ses produits dédiés aux professionnels du son et pour ses haut-parleurs vendus par millions de pièces sous marque blanche. Son casque T50RP est un modèle atypique qui a traversé les temps depuis 1974. Sa version mk4 est équipée de transducteurs planar magne�c totalement repensés. par Manuel Courbo

Un casque à l’allure rétro qui se modernise légèrement et s'améliore techniquement

Par rapport à la version mk3 que nous avons testée en 2015, le Fostex T50RP mk4 évolue peu sur la forme, toujours aussi vintage, mais adopte une finition plus sobre. Exit la teinte cuivrée des

glissières de réglage de hauteur des oreillettes. Ce modèle de nouvelle génération est presque entièrement noir, portant juste quelques inscriptions gris foncé assez discrètes, qui lui apportent une touche un peu plus moderne. Comme sur le précédent modèle, la construction est toujours d'apparence rudimentaire. Pourtant, à

l’usage, ce casque donne l'impression d'être fort robuste et se révèle plutôt confortable. Son câble de raccordement peut être branché aussi bien sur l’oreillette droite que sur celle de gauche, selon le côté où se trouve votre source, par exemple. Le transducteur qui équipe chaque oreillette est décrit par Fostex comme"à diaphragme planaire à champ complet". Il s'appuie sur la technologie RP (Regular Phase) propre à la marque. Dans sa nouvelle version, le dessin du ruban conducteur imprimé sur la membrane a été repensé afin d'obtenir une réponse en fréquences plus large et régulière. En outre, les barreaux aimantés, placés à l'avant et à l'arrière de la membrane, sont plus fins, plus nombreux et beaucoup plus rapprochés qu'auparavant, avec pour objectif d'abaisser encore les résonances.

Une restitution sonore très détaillée, pleine de surprises

De par sa conception semi-ouverte, le Fostex T50RP mk4 se destine à une utilisation sédentaire, en studio pour les professionnels du son, ainsi qu’en Hifi pour les amateurs audiophiles. Sur le terrain, le T50RP MK4 nous a réservé de très nombreuses surprises et ce pour différentes raisons. Nous avons poussé quelques exclamations d’étonnement en écoutant des titres bien connus de notre playlist. Ce casque procure à la restitution beaucoup de matière ainsi que beaucoup d’informations. On est surpris par la somme de détails qu'il est en mesure de gérer en simultané. En parallèle, nous avons été quelque peu déroutés par la reproduction de certaines parties de morceaux sous un jour assez inhabituel, avec une mise en avant particulière des médiums et bas-médiums. Nous n'avions jamais entendu de cette façon le titre "Half Age" de Weval. Sur l’introduction, l'image stéréophonique est totalement scindée en deux. Quasiment tout le flux musical démarre à droite avec à gauche juste des craquements qui semblent venir d’un vinyle. Puis à partir de 26secondes, le canal gauche se remplit. Nous n'avions jamais remarqué cet effet avec autant d'acuité. En avançant sur ce morceau, nous allons de surprise en surprise; à chaque changement de rythme ou d'intensité, nous nous faisons interpeller par un son ou un détail inattendu.

Sur le morceau "Schwarzhalstaucher" de Dominik Eulberg (version Aera Remix de l'album "Avichrom Remixes"), le registre médium est particulièrement focalisé au centre et vers l'avant de la scène. Le reste gravite autour, notamment les sonorités aigües pleines d’une foultitude de détails. L’aération spatiale de l’ensemble est très appréciable et apporte un vrai gain à l'écoute.

Sur la chanson "Just the Way You Are" (Radio Edit) de Billy Joel, le travail sur la voix, particulièrement durant les trente premières secondes, est impressionnant de clarté, de précision, sans jamais une once d’agressivité. Puis, au milieu de l’orchestration, des chœurs, arrive le saxophone dont on a l’impression de pouvoir suivre les déplacements sur la scène.

Enfin, dans un registre différent, plus jazz cette fois, à l’écoute du titre "L-O-V-E" de Nat King Cole (album "Romance"), on est émerveillé par la délicatesse, la douceur, les détails dans le jeu du piano. Quelle netteté et quelle saveur suave de la voix! On distingue chaque nuance de trompette, de trombone, de contrebasse, de frappe des baguettes.

En résumé

En tant qu’acteur à la fois emblématique et un peu à part de la Hifi, la marque japonaise Fostex nous sert ici un produit différent et presque unique. Son casque planar magnetic T50RP mk4 est en décalage avec ce que nous avons l'habitude de tester. C'est un appareil estampillé monitoring, mais qui pourra ravir les audiophiles amateurs d’écoutes sur canapé. Son tempérament sonore plus analytique que chaleureux, très étonnant dans la restitution des médiums et des aigus, charmera les amoureux de son à la fois clair et doux, les faisant plonger dans le vortex de Fostex.

Spécifications

•Type : casque semi-ouvert circum-aural

•Réponse en fréquences : 10Hz à 40 kHz

•Transducteurs de type Regular Phase (RP) diaphragme planaire à "champ complet"

•Sensibilité : 97dB/mW

•Impédance : 28 Ω

•Puissance admissible max.: 3000 mW

•Câble détachable: 2m, connectable aux deux oreillettes

•Poids: 330g sans câble

•Accessoires fournis : adaptateur mini jack 3,5mm vers jack 6,3mm

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

FOSTEX

TH808

Faisant par�e des derniers-nés de la marque japonaise Fostex, le casque TH808 s'inscrit à michemin entre le nouveau TH616 que nous avons testé il y a peu et le modèle phareTH909 auquel nous avons décerné notre label ON-topaudio Gold Award en 2020. Du premier, il reprend en par�e les coques en bois. Du second, il s'accapare les transducteurs électrodynamiques haut de gamme et surtout les filtres acous�ques bien par�culiers qui en font un casque Hifi semi-ouvert. Voyons si ce�e hybrida�on est réussie ? par Pierre Stemmelin

On ne change pas une recette à succès

Sur le plan esthétique et fonctionnel, le TH808 est un casque Fostex pur jus, d'un grand classicisme dans son approche. Des TH909 et TH616, il reprend le même arceau ainsi que des coques de forme et de dimensions identiques. La structure, à défaut d'être très originale, a le mérite d'être essentiellement composée de pièces métalliques, d'être solide et robuste, sans pour autant peser des tonnes. Avec ses coussinets d'oreillettes de profil asymétrique (plus épais à l'arrière), son large bandeau, sa force de serrage pas trop prononcée, son poids encore raisonnable et sa bonne répartition des masses, le TH808 s'adapte assez bien à toutes les têtes, y compris à celles des porteurs de lunettes, sans provoquer de fatigue excessive même après plusieurs heures d'utilisation. On peut juste reprocher à ce casque une isolation phonique (par rapport aux bruits extérieurs) très limitée, même si elle nous a semblé un poil supérieure à celle du TH616. Certains utilisateurs notent également que les réglages de hauteur de son arceau pourraient être plus fermes.

Un amortissement acoustique et un moteur optimisés

Comme le TH616, le TH808 utilise un transducteur électrodynamique Biodyna (propre à Fostex/Foster) de 50mm par oreillette. Celui-ci est équipé d'une membrane en biocellulose associée à un moteur néodyme à «répulsion magnétique» comme sur le TH909.

Chacune des coques est formée d'un anneau en bois de noyer, comme sur le TH616, avec au centre un filtre (ou une lentille) acoustique identique à celui du TH909, composé de plusieurs couches de mousse et de fibres emprisonnées derrière des persiennes métalliques à ouvertures en forme de losanges de tailles décroissantes.

À l'écoute: la parfaite synthèse?

Sur le terrain, le FostexTH808 réalise effectivement une bonne synthèse entre le TH909 et le TH616. Sa restitution sonore n'est pas aussi extrémiste, technique et précise que celle du modèle phare de la marque japonaise. En contrepartie, il est beaucoup plus conciliant. Là où le TH909 ne souffrait pas les imperfections d'une prise de son ou d'un mixage, le TH808 se montre plus magnanime. Son haut du spectre possède toujours un très beau

filé et une excellente extension, mais il est plus doux, moins incisif et chirurgical. Le registre grave, tout en semblant légèrement plus profond, est également moins rentre-dedans et explosif. En comparaison avec le TH616, le TH808 va, à l'inverse, plus loin. Le gain qualitatif est sensible. Les basses sont plus fermes et ont un impact supérieur. La restitution dans son ensemble gagne en définition. La notion d'espace sonore est notamment extrêmement convaincante. L'image stéréophonique a du relief, autant que cela est possible à partir d'un casque. Elle a beaucoup d'ampleur tout en conservant de la concision ainsi qu'un positionnement particulièrement précis des éléments sonores dans la largeur et la profondeur.

En résumé

Le TH808 trouve parfaitement sa place, tant pour ce qui concerne son tarif que ses performances, au sein de la brillante gamme de casques Hifi électrodynamiques de Fostex. Facile à alimenter, il est plus sage et plus doux que l'explosifTH909, tout en apportant à l'écoute des performances substantiellement supérieures à celles du TH616. C'est un modèle haut de gamme facile à vivre, qui a du caractère, mais aussi beaucoup de maîtrise, particulièrement recommandable.

Spécifications

•Type: casque Hifi semi-ouvert, filaire, supra-auriculaire

•Transducteurs: 50mm électrodynamiques de type

Biodyna

•Sensibilité: 100dB/mW

•Puissance admissible max: 1800mW

•Réponse en fréquences: 5Hz à 45kHz

•Accessoires fournis: câble détachable en Y à prises rhodium, pochette de rangement

•Pois: 370g

Notre avis

Construction Ergonomie

Performances

Musicalité

GRADO

HP100 SE

Grado est une marque iconique dans le domaine des casques Hifi. Très appréciés des audiophiles, toujours fabriqués à Brooklyn (New York, États-Unis), ses modèles ont été peaufinés avec le temps, mais ne semblent presque pas avoir bougé d'un iota depuis un demi-siècle. Aussi lorsque ce constructeur américain annonce une nouvelle référence haut de gamme, Signature HP100 SE, armée d'un transducteur électrodynamique inédit et d'un câble enfin détachable, cela suscite forcément beaucoup de curiosité.

Un transducteur de 52mm inédit, enfin un câble détachable et des améliorations structurelles

De prime abord, esthétiquement, le HP100SE se démarque assez franchement des précédentes réalisations de Grado. Cela ne l'empêche pas de s'inscrire dans une claire filiation. Ce nouveau

modèle hérite de nombreux éléments distinctifs de la marque. L'artisan du casque de Brooklyn n'a pas cherché à réinventer la roue. Cependant, la plupart des pièces ont fait l'objet de changements, pas forcément notables au premier coup d'œil, mais pas anodins.

Les châssis des oreillettes reprennent le format cylindrique habituel chez Grado, mais sont tout

nouveaux. Réalisés en aluminium usiné, ils sont d'un diamètre plus important que ceux des séries

Prestige ou Reference et permettent une ouverture encore plus large à l'arrière du haut-parleur que sur la série Statement. Ils accueillent le nouveau transducteur propre à la marque, de 52mm, à membrane en papier composite, aimant en terre rare et bobine en fil d'aluminium cuivré.

L'arrivée d'un nouveau transducteur chez Grado, constructeur conservateur au sens noble du terme, est déjà marquante, tout comme le fait que le HP100 SE soit le premier casque de la marque à être enfin muni d'un câble détachable. Mais cela ne s'arrête pas là. Le GradoSignature HP100SE gagne un arceau avec un bandeau appui-tête plus large et un poil plus rembourré, habillé de cuir semblant cousu main. Ses pièces d'emboîtements, tiges et cintres de raccords aux oreillettes adoptent un nouveau dessin. Les oreillettes peuvent désormais tourner sur 90° dans un sens, 180° dans l'autre et non plus faire des tours complets. Cela évite d'emmêler le câble.

La construction du Signature HP100SE, aussi artisanale soit-elle, est très soignée, sans défaut de finition. Avec ses coussinets d'oreillettes en mousse taillée dans la masse, son style encore assez vintage, le casque a un aspect un peu rustique, mais aussi très solide. Cela se ressent au niveau du poids, qui dépasse les 500g, et du confort, malgré une très bonne répartition des masses et du serrage.

Un son redéfini, mais pas rentré dans le rang

Avec son cordon détachable, ses formes plus conventionnelles et plus en adéquation avec les canons esthétiques actuels, on pourrait avoir l'impression que le HP100SE rentre un peu plus dans le rang. Mais sur le terrain, ce n'est absolument pas le sentiment qui se dégage. Comme avec les furieux modèlesPS1000 et PS2000, à l'écoute du Signature HP100SE, on se prend une claque auditive. La restitution sonore est très franche et énergique, très analytique et carrée. La dynamique est impressionnante. Le très bon rendement du nouveau transducteur n'y est certainement pas étranger. Aucun détail d'un enregistrement n'est étouffé. On peut facilement identifier la signature acoustique d'un microphone ou d'une source. Ce casque Grado n'est pas difficile à alimenter, mais il ne laisse rien dans l'ombre, que ce soit une qualité ou un défaut. En ce sens, il peut être un excellent outil de travail pour les professionnels, en mastering audio par exemple.

L'image stéréophonique relève du même niveau de concision. Elle est large, assez vaste, mais aussi ultra focalisée et structurée. Chaque élément se

positionne au millimètre dans l'espace, parfaitement détouré, sans chevauchement ni confusion.

La réponse en fréquences donne la sensation d'être légèrement montante et physiologique, avec une bonne extension dans le haut du spectre. Le registre grave n'en demeure pas moins très bien exploré et modulé. Il est particulièrement tendu et impactant, sans aucune mollesse et surtout pas d'excès de chaleur.

On retrouve donc le caractère hyper analytique et incisif des modèlesPS1000 et PS2000 de précédente génération. Dans le même temps, le Grado HP100SE paraît avoir gagné en matière, apporter une sorte de rugosité supplémentaire aux timbres tout en sonnant toujours très juste.

En conclusion

Avec le Signature HP100SE, Grado se réinvente tout en gardant sa personnalité et les fondamentaux qui ont fait sa réputation. Ce casque haut de gamme, conçu pour être utilisé en Hifi ou en studio pro lorsque l'on est confortablement installé, n'est peut-être pas le plus élégant et confortable de sa génération. En revanche, c'est l’un des meilleurs performeurs, toutes catégories de prix confondues, délivrant un son sans complaisance, d'une fermeté, d'une précision et d'une dynamique hors norme.

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Transducteurs: électrodynamiques de 52mm appairés à 0,4dB

•Réponse en fréquences: 3,5Hz à 51,5kHz (sans précision de mesure)

•DHT : <0,1 %à 100dB

•Sensibilité: 117dB SPL pour 1mW

•Impédance nominale: 38ohms

•Accessoires fournis: câble détachable à prise jack 6,35 mm, cordon adaptateur mini jack, deux paires de coussinets d'oreillettes (F et G)

•Poids: 515g avec coussinets sur notre balance

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

HIFIMAN

HE1000 Unveiled

2024 fut une année charnière pour Hifiman, avec l’arrivée puis la démocra�sa�on de son principe acous�que Unveiled sur ses casques audio de salon. Modèle très haut de gamme, intégrant ladite technologie, le nouveau HE1000 Unveiled est l’occasion de vérifier si le constructeur �ent bien ses promesses. par Guillaume Fourcadier

Beauté métallique face à une concurrence féroce

Un peu plus originale voire radicale que celle des précédentes versions du HE1000, la forme de ce HE1000 Unveiled reste pourtant dans la lignée des casques Hifi haut de gamme de la marque.

N’atteignant évidemment pas le degré de perfection de l’EmpyreanII de Meze, petit miracle de design industriel, la formule Hifiman affiche malgré tout un très beau degré de maturité. Entièrement en métal, la structure se compose d’imposants supports d'oreillettes de profil ovoïde, de branches fines et d’un système de double arceau en acier. Sans être réellement novateur, ce casque brille par sa robustesse et par sa finesse (en particulier celle des supports d'oreillettes). Bien que son orientation premium soit incontestable, il est clair que l’emploi de fibres de carbone ou de magnésium lui aurait permis de vraiment se distinguer, tout en s’allégeant sensiblement. Son poids demeure toutefois contenu puisqu’il pèse environ 450g, ce qui reste raisonnable. De fait, l'Hifiman HE1000 Unveiled est un casque bien-né en matière de confort. Son repose-tête est très large, d’où une absence totale de pression sur le sommet du crâne, et ses coussinets sont à la fois souples et démesurément grands. C’est ce dernier trait de caractère, ainsi que l’amplitude de réglage assez réduite des branches, qui impliquent que le casque n’est pas parfaitement taillé pour les très petites têtes. En dehors de cela, le confort est tout simplement excellent.

Des transducteurs en charge totalement ouverte

Difficile de parler de la forme sans évoquer la principale particularité du HE1000 Unveiled: son architecture plus ouverte qu’ouverte. Pour arriver à ses fins, le constructeur a tout simplement retiré l'habituelle grille centrale protégeant l'arrière du transducteur, laissant ce dernier-de type orthoplanar- à nu, fatalement vulnérable. Afin de protéger ce point faible, le HE1000 Unveiled est livré avec d’étranges boucliers de protection aimantés, permettant de recouvrir l'arrière de chaque transducteur lorsque le casque n'est pas utilisé. Ces éléments, certes bien finis, ont malheureusement tout de la solution de fortune. Pas complètement taillés aux bonnes dimensions et laissant des interstices, ils ont tendance à ne rester en place que si le casque est totalement immobile. En pratique, le transducteur est suffisamment en retrait par rapport à son support, et ses aimants sont assez resserrés pour limiter les éventuels problèmes.

Cependant, le risque zéro n’existant pas, ce produit plus qu’aucun autre exige un certain soin. Enfin, Hifiman a l’élégance de ne pas être avare sur le contenu de l’emballage. Celui-ci compte un câble court avec terminaison jack 3,5mm, un câble long avec jack 6,35mm et un câble long avec terminaison XLR 4broches. Si l’ajout d’un câble avec terminaison jack 4,4mm eut été parfait, la terminaison assez standard côté casque, à savoir du jack 3,5mm mono (un par oreillette), permet de trouver de nombreuses références chez d’autres fabricants.

Une très grande expérience tout en ouverture

Dans la lignée des précédents modèles de la série, ce nouveau casque Hifiman HE1000 adopte, en plus du principe Unveiled, les technologies les plus avancées du constructeur: structure magnétique Stealth avec aimants à la géométrie optimisée et membrane maison Nanometer Thickness Diaphragm, qui comme son nom l’indique brille par sa finesse.

Tout sauf démonstratif, le son du HE1000 Unveiled peut être qualifié de naturel, avec une très légère accentuation dans le haut du spectre. La marque privilégie ainsi au maximum la neutralité et la linéarité dans les basses et les médiums, tout en

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Transducteur planaire avec structure magnétique à aimants Stealth et membrane Nanometer Thickness Diaphragm

•Technologie Unveiled

•Réponse en fréquences: 8Hz – 65kHz

•Sensibilité: 95dB/mW (à 1 kHz)

•Impédance nominale: 28ohms

•Poids: 450 g (sans câble)

•Inclus: 1câble de 1,5 m avec terminaison jack 3,5 mm, 1 câble de 3m avec terminaison jack 6,35mm, 1câble de 3m avec terminaison XLR 4broches

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

conservant suffisamment de retenue dans le haut du spectre pour que le son ne paraisse pas coloré ou emphatique.

À l’écoute, cette notion d’équilibre saute aux oreilles, sans jamais être synonyme d’ennui ni de froideur. Le petit creux rencontré dans les hautmédiums, ainsi que les légères oscillations autour des 6 à 10kHz, permettent respectivement d’adoucir les sons les plus agressifs et d’optimiser la sensation de clarté ainsi que d’aération, cela avec beaucoup de nuances.

Ce sens de la nuance, qui constitue l’une des grandes forces de ce casque, lui permet de s’adapter à tous les styles de musique sans difficulté. Bien sûr, une part de subjectivité demeure. Un modèle comme le Meze EmpyreanII est d’une certaine façon plus "grand public" dans la mesure où il propose un son plus rond, des basses légèrement plus présentes et des aigus plus doux. Avec un peu de travail d’égalisation dans les graves au niveau de la source, l'Hifiman HE1000 Unveiled peut adopter ce type de profil sans perdre de sa superbe.

Mais plus que la personnalité sonore, c’est bien la technicité de ce casque qui nous séduit. Que cela soit ou non le fruit de la technologie Unveiled, il excelle dans tous les compartiments sonores. Les basses sont d’une grande réactivité et d’une belle ampleur, les médiums sont naturels et maîtrisés, tandis que les aigus parviennent à développer énormément de richesse sans jamais être artificiels.

D’une manière générale, c’est par sa dynamique que ce casque Hifi se distingue. La moindre petite nuance est parfaitement reproduite, la plus infime inflexion trouve une place, même à faible volume, d’où un fourmillement de détails qui ne paraît jamais forcé. La scène sonore, très large et d’une belle profondeur, exploite parfaitement ce niveau de détails qu’elle enrobe d’un excellent degré de séparation entre les instruments. Par bien des aspects, le HE1000 Unveiled nous évoque les meilleurs casques électrostatiques, comme le Warwick Bravia. Un brin moins détaillé et technique que ce dernier, il n’en est pas moins une véritable démonstration sonore.

Sans être le casque le plus exigeant concernant l’amplification, étant aussi convaincant sur un bon vieil ampli à lampes qu’avec un appareil moderne en classeD, l'Hifiman HE1000 Unveiled nécessite tout de même un peu de puissance pour s’exprimer. Sa capacité à ne pas perdre de sa superbe à haut volume implique fatalement de le raccorder à un amplificateur robuste et technique.

En résumé

Atypique et dispendieux, l’Hifiman HE1000 Unveiled est un casque Hifi réussi à plus d’un titre. Bien conçu et confortable, il brille par l’impressionnante fusion qu’il opère entre équilibre tonal et technicité. Un casque d’une grande polyvalence et d’une richesse sonore rare.

Les plus grandes marques en écoute permanente :

Auris - Astell and Kern

Chord - Craft ears - DCS

Earsonics - Electrocompaniet

Erzetich - Feliks Audio

Final Audio - Fir Audio - Focal

Fulianty - HEDD - Hiby

Hifiman - Kallyste - Kennerton

Lotoo - Merason - Meze - Raal

SAEQ - Stax - Trafomatic

Violectric - Vision ears

Uniquement sur rendez-vous

HIFIMAN

Serenade

Profitant pleinement de l’expérience du constructeur Goldenwave, qu'il a racheté ce�e année, Hifiman propose avec son DAC, ampli casque et streamer Serenade un produit tout-en-un aussi haut de gamme (1140€) que polyvalent, dédié aux u�lisateurs de casques audio, mais pas uniquement. par Guillaume Fourcadier

L’art de bien se présenter

Bien qu’il ne soit pas le DAC/ampli casque le plus extravagant qui soit, l'Hifiman Serenade en impose. Sa construction particulièrement sérieuse, intégralement en aluminium anodisé, va de pair avec un certain sens de la discrétion.

L’appareil justifie ainsi assez bien ses prétentions haut de gamme, bien que certains concurrents comme les DAC-Z6 et DAC-Z8 d’Eversolo fassent montre de plus de modernité. Hifiman choisit d'aller au plus simple, en limitant l’interface à un simple écran monochrome et à trois boutons de commande très discrets. Le constat est identique pour la molette de volume, bien finie mais assez

menue. Pour synthétiser, le design sert bien plus le fond que la forme.

Avec streamer, mais tout en filaire

Si l’interface très dépouillée peut laisser penser que le Serenade est limité en matière de fonctionnalités, la réalité est tout autre. Outre la présence d’un étage de conversion (entrées USB-B, Toslink et RCA S/PDIF) et d’une amplification casque avec prises symétriques, l’appareil s’acquitte de la tâche de préamplificateur (sorties XLR et RCA) et même de lecteur réseau. Cette dernière fonction, bien qu’elle soit ici limitée par la présence d’une simple entrée Ethernet RJ45 (une version avec WiFi arrive

prochainement), permet de jouir d’une connectivité

AirPlay, Roon Ready, Spotify Connect, Tidal Connect et UPnP/DLNA.

L’omission du WiFi est certes un peu préjudiciable, de même que l’absence d’une application dédiée permettant d’accéder à des réglages avancés, mais l'Hifiman Serenade est un streamer clés en mains convaincant, simple d’usage et sans bogue.

Puissante audiophilie

Avec Hifiman, oubliez les architectures à base de puces de conversion prêtes à l’emploi et d’amplification en classeD; le constructeur met un point d’honneur à se différencier de la concurrence. Le Serenade est ainsi armé de deux modules (un par canal) de conversion maison Hymalaya Pro à technologie R2R et d’une amplification casque en classeA imaginée par Goldenwave. Via ses sorties symétriques, ce DAC/ampli casque est capable de délivrer jusqu’à 4W RMS sous 32ohms (2,8W sur sa sortie asymétrique).

Malgré ce circuit s’écartant légèrement de la norme, difficile de ne pas saluer la démarche d'Hifiman tant celle-ci ne souffre d’aucun écueil. Le son délivré est parfaitement équilibré sans être froid, la dynamique et la distorsion égalent (à l’oreille) celles de produits d’exception comme le Ferrum Erco et la puissance exploitable est tout simplement idéale. Même avec des casques planaires pourtant exigeants, nous n’avons jamais eu besoin de pousser le Serenade dans ses retranchements. C’est sans doute ce dernier point, cette capacité à monter dans les tours sans aucune difficulté, qui nous impressionne le plus. Très peu de modèles dans cette gamme de prix affichent une telle aisance.

En résumé

Non content d’être un appareil très complet, faisant à la fois office de DAC, ampli casque, streamer et

préampli stéréo, l'Hifiman Serenade brille également par sa qualité de fabrication et surtout d’un point de vue sonore. Maîtrisé de bout en bout, il parvient à combiner d’excellentes qualités techniques à une grande puissance de sortie. Une belle démonstration de la marque.

Spécifications

•Type: DAC/ampli casque avec fonctions préampli et streamer

•Entrée réseau: Ethernet RJ45

•Entréesnumériques: USB-B, RCA S/PDIF, optique

•Entrée analogique: RCA Ligne

•Sorties analogiques: RCA fixe ou variable, XLR fixe ou variable

•Sorties casque: XLR 4broches, jack 4,4mm, jack 6,35mm

•Compatibilité réseau: AirPlay, Roon Ready, Spotify Connect, Tidal Connect, UPnP/DLNA

•Puissance de sortie annoncée en symétrique par canal: 4W RMS sous 32ohms, 760mW sous 300ohms

•Puissance de sortie annoncée en asymétrique par canal: 2,8W RMS sous 32ohms, 510mW sous 300ohms

•Réponse en fréquences (-0,1dB): 20Hz – 20kHz

•DHT + bruit (-3dB à 1kHz): 0,0015%

•Dimensions: 300 x 50 x 255mm

•Poids: 3,9kg

Notre avis

Construction Connectique

Fonctions Performances

105 AER

Proche du 109PRO mais moins premium et plus abordable (400euros), le Meze105 AER est un casque Hifi ouvert aussi design que moderne. Une nouvelle réussite pour ce constructeur qui n’en finit pas de secouer le monde du casque? par Guillaume Fourcadier

Sacrifier le premium pour la bonne cause

Si Meze reprend ici logiquement le design fort réussi du 109PRO, le 105AER passe par une légère cure d’austérité. Plus sobre que son aîné mais presque tout aussi beau, il troque le noyer habillant les coques pour de l’ABS/PC, polymère léger mais offrant une belle stabilité structurelle. Pour le reste, Meze ne lésine pas sur les moyens: double arceau en acier au manganèse, pièces en zinc avec revêtement PVD, coussinets en velours et bandeau de tête en similicuir. C’est simple, si le 105AER est moins clinquant que le 109PRO, il fait globalement jeu égal pour ce qui est de la robustesse.

Surtout, cette simplification lui confère un avantage de poids, puisque ce modèle n’affiche plus que 336g sur la balance, ce qui participe à un confort optimal. Le repose-tête élastique est très large et rembourré, les coussinets sont enveloppants sans être trop larges et le niveau de serrage est absolument parfait. Seule l’absence d’ajustement manuel de la hauteur est préjudiciable, car elle exclut de facto les très petites têtes.

Un son puissant et AERien

Le terme AER, qui signifie Air en roumain, est parfaitement approprié pour décrire le Meze105AER, qui met l’accent sur l’aération sonore et les détails, le tout enrobé par une présentation énergique. La signature sonore, que l'on peut qualifier d'en "V" (physiologique), consiste en une légère emphase dans les bas-médiums, ainsi qu’une mise en avant assez nette des hautes fréquences (à partir de 4 ou 5kHz). Toutefois, ce casque a le bon goût de ne donner que très rarement une impression d’agressivité, ses excès étant avant tout liés à sa brillance.

Énergique et puissant, le Meze105AER est l’exemple même du casque fun mais maîtrisé. Relativement polyvalent, il n’offre certes pas l’équilibre tonal d’un concurrent comme le Sennheiser HD600, qui délivre une sonorité à la fois plus apaisée et plus riche sur les genres vocaux, mais il se rattrape par une meilleure assise dans les basses, ainsi qu’une scène sonore plus large et plus aérée, à défaut d’être démesurée.

Cette aération, en partie liée à son comportement expressif dans les aigus, lui procure un caractère vivant, ainsi qu’une capacité à parfaitement sonner dès les bas volumes. Néanmoins, si cette approche se défend, nous aurions aimé davantage de

pondération et plus de linéarité. À ce titre, le Meze105AER n’est pas moins bien réglé que le 109PRO (dont le son est plus scintillant encore), d’autant qu’il bénéficie d’un petit surplus de basses, mais son haut-parleur reste techniquement moins performant.

Les transducteurs de 50mm utilisés ici, très sensibles (112dB), gagneraient à être mieux domptés dans les aigus. Un petit passage par un égaliseur peut améliorer l’expérience générale, mais sans aller jusqu’à la transcender.

Avant tout destiné à l’écoute de musique, le Meze105AER se permet d’être étonnamment efficace pour d’autres usages, vidéo et jeux vidéo en tête. Sa bonne spatialisation, son énergie et son sens du détail constituent tout simplement un trio gagnant.

En résumé

Bien construit et confortable, le Meze105AER est un casque Hifi dynamique et polyvalent. Son caractère, expressif sans être radical, plaira clairement aux utilisateurs lassés par le côté très sage de certains concurrents.

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Coques en ABS/PC

•Arceau en acier au manganèse

•Transducteur de 50mm avec dôme bio-cellulose renforcé à la fibre de carbone, anneau PEEK

•Réponse en fréquences (pas de précision de mesure): 5Hz – 30kHz

•Impédancenominale : 42ohms

•Sensibilité: 112dB/mW

•Inclus: pochette rigide en EVA, câble jack 3,5mm vers double mono en jack 3,5mm, adaptateur jack 6,35mm vers jack 3,5 mm

•Poids: 336g

Notre avis

Construction Confort

Performances Musicalité

MEZE

Poet

Sorte de pe�t frère de l’excellent EmpyreanII, le nouveau casque Hifi Poet (2000euros) de Meze est un équivalent ouvert du LiricII. Au programme: une forme luxueuse et des transducteurs planaires haut de gamme. par Guillaume Fourcadier

Une forme toujours au sommet

Peut-être un peu moins impressionnant (moins volumineux) que les Empyrean et Elite, le Meze Poet n’en affiche pas moins une forme luxueuse. Une fois encore, le fabricant ne laisse rien au hasard, optant pour un dessin à la fois moderne, très raffiné et d’une parfaite robustesse. Contrairement à bien des concurrents, même dans le très haut de gamme, ce casque est une merveille de design industriel. Que ce soit la structure en magnésium, le double arceau en alliage de titane, ou encore les divers éléments en similicuir et en plastique, tout trouve parfaitement sa place. Bien assemblé mais totalement démontable si besoin, le Meze Poet est tout simplement irréprochable sur la forme.

Même son poids, limité à 350g (sans les coussinets), est suffisamment contenu pour de longues sessions d’écoute. En conservant le même type de coussinets profonds et enveloppants ainsi que le même repose-tête (épousant très bien la forme du crâne) que ceux du Liric, Meze assure à son Poet un confort optimal.

Un son efficace, sage mais brillant

Sorte de mini Empyrean, le Poet est équipé du transducteur planaire Rinaro MZ6, cousin du MZ4 dont est pourvu le LiricII, ce qui permet à ce casque d’être simple à alimenter (il affiche une sensibilité de 101dB/mW). Toutefois, le constructeur n’intègre plus le résonateur quart d’onde QWRM devant le haut-parleur, mais une structure acoustique de type métamatériaux AMTS développée par le constructeur Dan Clark Audio. Celle-ci se présente sous la forme d’une petite pièce de métal placée devant le transducteur, permettant de lisser les pics dans les aigus.

En terrain connu, la sonorité du Poet rappelle évidemment celle des autres modèles orthodynamiques ouverts de Meze, avec quelques nuances. Légèrement ronde, du fait d’un petit creux dans les haut-médiums, elle n’est pas marquée par les excès.

En effet, hormis une pointe assez sensible dans les très hautes fréquences, ce qui apporte une scintillance plus ou moins prononcée (très dépendante de la sensibilité auditive de l'utilisateur), la signature est sobre. Détaillé, le Poet est marqué par une magnifique dynamique et par une gestion des aigus très fluide. Il reste toutefois un cran derrière l’Empyrean en matière de scène

sonore. Cela n'empêche pas cette nouvelle création de se classer dans le haut du panier, même s'il n’a pas l’ampleur magique de son grand frère, ni la séparation des instruments d’un Hifiman HE1000 Unveiled.

Ce constat est un peu similaire concernant les basses, qui tout en étant très équilibrées et nuancées, n’offrent pas l’ampleur ni la texture de certains concurrents. Le Poet est avant tout un produit consensuel à tendance légèrement chaude, ni agressif ni voilé, peut-être un peu trop sage, qui se démarque par sa gestion exceptionnelle des médiums. Un peu plus expressif dans ses réglages, légèrement moins technique, le LiricII est un poil plus fun en comparaison. Pour le reste, difficile de reprocher grand-chose au Poet.

En résumé

Impeccable sur la forme et très confortable, le casque Hifi Meze Poet est également doté d’une très belle architecture audio. Il ne manque pas de concurrents, mais tire sa force de sa restitution sonore très agréable et polyvalente.

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Connecteurs mono jack 3,5mm

•Transducteur planaire ovoïdeRinaro MZ6 de 92 x 63mm

•Réponse en fréquences (pas de précision de mesure):

4Hz – 96 kHz

•Impédance: 55ohms

•Sensibilité: 101dB/mW

•SPL max: >130dB

•Distorsion harmonique totale (pas de précision de mesure): <0,05%

•Poids: 350g

•Inclus: boîte de rangement rigide, câble tressé en cuivre de 1,8m avec terminaison jack 6,35mm

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

SENNHEISER

HD 505

Nouveau casque Hifi ouvert de la série de milieu de gamme HD500 de Sennheiser, le HD505 est une sorte de HD600 plus abordable (280euros). Se voulant simple à alimenter, mais surtout très équilibré, il pourrait bien devenir l’un des casques phares du moment. par Guillaume Fourcadier

Une forme simple, qui a fait ses preuves

Pas fondamentalement différent du bon vieux HD599, le nouveau HD505 est un casque au design assez simple mais passe-partout, auquel quelques petites touches colorées apportent un peu d’élégance.

La légèreté prime ici sur les matériaux, ce qui n’a rien de surprenant pour un casque Hifi Sennheiser. Le plastique est en effet omniprésent et seules les grilles protégeant les haut-parleurs sont faites de métal. Le reste est du genre simple mais efficace: coussinets circum-auriculaires habillés de velours et repose-tête en similicuir.

Le fait est que, si ce modèle sédentaire ne fait pas vraiment rêver sur la forme, d’autant que sa structure n’est pas repliable, il procure un confort irréprochable. Ce casque est léger (237g), il serre peu et se permet de ne pratiquement pas générer de pression sur le sommet du crâne, ce qui reste le petit point noir de la série HD600. Cela permet de porter le Sennheiser HD505 pendant des heures en l’oubliant.

Nouvelle époquepour ce nouveau casque Sennheiser qui se contente d’un packaging plus écoresponsable (une boîte en carton sans couleur) et assez simplifié. Le HD505 est livré avec une pochette souple très basique, un câble de 1,8m à terminaison jack 3,5mm, malheureusement semipropriétaire (prise jack 2,5mm à verrouillage à baïonnette côté casque), et un adaptateur jack 3,5mm vers jack 6,5 mm.

À l'écoute : un équilibre impressionnant, des bas-médiums jusqu'aux aigus

Animé par des transducteurs maison de 38mm et affichant une sensibilité de 107dB/VRMS pour une impédance de 120ohms, le Sennheiser HD505 est à la fois équilibré et vraiment simple à alimenter. L’extension dans les basses restant assez relative, ce casque a du mal à maintenir une véritable assise, ce qui constitue son principal et presque unique défaut. L’énergie est là, le son parvient à être percutant si besoin, mais il manque ce petit ronronnement qui lui ferait franchir un cap.

À l’inverse, l’équilibre est à peu près parfait dans les médiums et la réponse dans les aigus est légèrement montante mais maîtrisée. Si l’on omet

un pic audible autour de 10kHz, qui procure une légère brillance, la sensation de naturel est bien présente. Bien sûr, le HD505 n’a pas encore l’inimitable qualité des timbres d’un HD600, qui distille un message sonore légèrement plus nuancé, mais dans sa catégorie, il se défend particulièrement bien.

S’il n’est pas aussi impérial que son aîné, il s’en rapproche fortement dans tous les domaines. Le niveau de détails est très bon, la dynamique excellente et la gestion de la scène sonore, très cohérente sans être démesurée, en font un casque franchement passe-partout. Très à l’aise sur la musique, il parvient à être efficace en création (musicale), pour le gaming ainsi que pour accompagner le visionnage de films ou de séries.

En résumé

S’il n’est pas bâti comme un tank, le Sennheiser HD505 réussit parfaitement son pari. Très confortable et cultivant ses propres forces sonores, ce casque Hifi ouvert offre une alternative plus que crédible et abordable aux modèles de type planaire.

Spécifications

•Type: casque Hifi ouvert

•Transducteurs dynamiques de 38mm

•Réponse en fréquences annoncée (pas de précision de mesure): 12Hz – 38,5 kHz

•Sensibilité: 107dB/VRMS

•Impédance nominale: 120 ohms

•Poids: 237 g

•Inclus: housse souple, câble de 1,8 mm à terminaison jack 3,5 mm, adaptateur jack 6,35 mm vers jack 3,5 mm

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

STAX TEST

SRS-X1000 (SR-X1 + SRM-270S)

Dans le monde du casque Hifi, même si la technologie électrosta�que est ba�ue en brèche par l'orthoplanar depuis quelques années, elle demeure une sorte de Graal pour de nombreux audiophiles. Elle présente l’inconvénient d’être assez contraignante et coûteuse car alimenter un casque électrosta�que nécessite un ampli spécial. Avec l'ensemble SRS-X1000, Stax, le spécialiste historique de ce�e technologie, nous propose une solu�on prête à l'emploi voulue la plus accessible possible. par Pierre Stemmelin

L'ensemble Stax SRS-X1000 se compose du nouveau casque Stax SR-X1 et de l'amplificateur dédié Stax SRM-270S. Il inclut un câble détachable spécial, disposant d'un côté de deux connecteurs plats à quatre contacts se branchant sur les oreillettes du casque, et de l'autre côté, d'une grosse prise ronde à cinq broches se raccordant à la sortie correspondante en façade de l'ampli. Ce dernier est purement analogique. On peut l'intercaler entre une source et un ampli Hifi grâce à ses prises RCA d'entrée et de renvoi disponibles sur son dos. Il est possible de le connecter à n'importe quelle sortie Ligne ou préamplifiée ou encore de type casque par le biais d'un cordon adaptateur jack vers RCA. Alimenté par un petit transformateur 12V extérieur, l'appareil est simplissime. Il ne comporte qu'une commande: un potentiomètre de volume qui sert d'interrupteur lorsqu'il est à sa position zéro.

Une construction tout en légèreté et non délocalisée

Le casque SR-X1 ainsi que l'ampli SRM-270S sont fabriqués au Japon, dans les ateliers de Stax. Leur production n'a pas été délocalisée afin de faire des économies de main d'œuvre; les économies se nichent ailleurs: une fabrication sobre, privilégiant la simplicité.

Le Stax SR-X1 ne respire pas le luxe ni l'opulence. Il est d’un assemblage basique, à l'ancienne, facilement démontable et réparable. La structure de son arceau est faite de lames et de tiges en métal avec un repose-tête habillé de fin cuir de mouton. Les armatures des oreillettes sont en plastique. Mais l'essentiel est là avec dans chacune un transducteur électrostatique push-pull maison de près de 65mm de diamètre. Surtout, le confort est au rendez-vous grâce aux coussinets ergonomiques en mousse à 1350

mémoire de forme et à un poids plume de seulement 234g au total. L'ampli Stax SRM-270S, bien qu’il soit très compact, est un peu plus imposant. Il dispose d'un double châssis constitué d'un socle en tôle d'acier, enfermé dans un profilé d'aluminium extrudé de plusieurs millimètres d'épaisseur. Son circuit fait appel à des composants discrets, dont des transistors MosFet à faible bruit. En plus du signal audio amplifié, ils fournissent les 580V en continu nécessaires à la polarisation des grilles (stators) entre lesquelles se meut la membrane électrostatique de chaque transducteur du casque. Rassurez-vous, malgré cette haute tension de polarisation, la consommation reste mesurée, ne dépassant jamais 6watts.

La part belle aux voix et aux médiums

À l'écoute, la technologie électrostatique apporte effectivement quelque chose de bien différent de ce que l'on obtient avec les transducteurs électrodynamiques ou orthoplanar. Bien qu’il soit relativement simple et économique, l'ensemble Stax SRS-X1000 permet d'en prendre pleinement la mesure. Son ampli est efficace. Il est relativement silencieux. On ne décèle pas de souffle, même en poussant son volume à fond. Un très léger bourdonnement dû à la tension de polarisation des stators se laisse entendre, mais dès que la musique commence, il devient totalement inaudible. La restitution sonore de l'ensemble présente un équilibre légèrement physiologique. Le bas du spectre est bien exploré jusqu'à près de 30Hz. Il ne donne pas de sensation d'impact et de sécheresse, qui est plutôt l'apanage de l'électrodynamique. Il est plus enveloppant, plus rond, tout en faisant preuve de belles nuances. L'autre extrémité du spectre, en dehors d'une petite pointe de brillance, semble un peu en retrait, moins cinglante, tout en étant d'une excellente extension.

Le son de l'électrostatique est donc plus feutré, moins rentre-dedans, que celui de l'électrodynamique ou de l'orthoplanar. Ce qui fait sa force, ce sont son aération et son ouverture. Les voix et plus généralement le registre médium sont d'un grand naturel, sans accentuation sur les sifflantes ou les chuintantes, tout en évitant le travers d'une mise en avant excessive avec une courbe de réponse en cloche. Le système Stax SRSX1000 excelle tout particulièrement sur les enregistrements réalisés de façon naturelle, avec le minimum d'effets électroniques, et sur les instruments acoustiques.

La mise en scène de l'image stéréophonique est également remarquable. Le placement des différents éléments est d'une excellente précision. Le système Stax SRS-X1000 procure une très

agréable sensation d'espace et de liberté tout en conservant une bonne focalisation.

En résumé

Pour les adeptes de la technologie électrostatique, l'ensemble Stax SRS-X1000 représente une bonne entrée en matière. Son casque Hifi SR-X1 n'est pas très cossu et sa réponse est un peu écourtée, mais il est relativement confortable, offre une restitution sonore très fluide et alerte. Quant à son ampli dédié SRM-270S, il fait très bien le job.

Spécifications

Casque SR-X1

•Type : casque Hifi ouvert circum-auriculaire

•Transducteurs : électrostatiques de type push-pull, d'environ 65mm de diamètre

•Réponse en fréquences : 7Hz à 41kHz (sans précision de mesure)

•Capacitance : 110pF (câble inclus)

•Impédance : 145kΩ (à 10 kHz/2,5 m de câble inclus)

•Sensibilité : 101dB SPL/100Vrms à 1kHz

•Tension de polarisation : 580 VDC

•Câble : à 6conducteurs parallèles, faible capacitance, 2,5m

•Coussinets : en peau de mouton et cuir artificiel

•Poids : 234g

•Prix : 695 €

Ampli SRM-270S

•Type: ampli pour casque électrostatique

•Réponse en fréquences : DC à 35kHz à -3dB

•DHT : <0,01% à 1kHz pour 100Vrms

•Gain d'amplification : 58dB

•Niveau max. de sortie : 280Vrms à 1kHz

•Impédance d'entrée : 25kΩ

•Entrée et sortie sur RCA

•Tension de polarisation : 580 V DC

•Alimentation : transformateur 12 VDC/500mA

•Dimensions : 132 × 38 ×153mm

•Poids : 540 g

•Prix : 695 €

Notre avis

Construction Confort

Performances

Musicalité

PRODUITS GAMING

BEYERDYNAMIC

MMX300Pro

Sans être un acteur majeur de l’univers des casques des�nés aux joueurs, Beyerdynamic s’est fait un nom à travers plusieurs références comme le MMX300, sorte de DT770 retravaillé pour cet usage par�culier. Le MMX300Pro, qui cons�tue la version la plus récente de ce modèle, n’innove guère, mais repose sur une base éprouvée et sur des haut-parleurs modernes.

par Guillaume Fourcadier

Une forme très solide

Qui a déjà utilisé un casque sédentaire de Beyerdynamic ne sera pas surpris de lire que le MMX300Pro est certes très rigide, sans aucune

souplesse structurelle, mais bâti comme un char. Ses coques denses vont de pair avec des branches en métal très robustes et un arceau qui ne l’est pas moins. Cette performance est d’autant plus intéressante que, fidèle à sa philosophie, 300 €

Beyerdynamic donne la possibilité de remplacer à peu près toutes les pièces de ce casque. S’il n’a rien de spécialement moderne, il reste ainsi une valeur sûre et plutôt durable.

Le confort est un point un peu plus discutable, car si le MMX300Pro n'est pas trop lourd (314g), armé de coussinets très enveloppants et assez isolants, une petite pression peut se faire sentir rapidement au sommet du crâne lorsqu'on l'utilise.

Expérience spartiate, mais microphone d’exception

Tout sauf moderne dans son approche, ce Beyerdynamic MMX300 Pro assure uniquement un fonctionnement filaire passif, ce qui lui confère au moins une grande durabilité. Mais même en prenant en compte ce fait, l’expérience demeure spartiate; nous pouvons même affirmer qu’elle régresse par rapport à la précédente version. En effet, la marque délaisse le câble court avec terminaison simple jack de la seconde génération, pourtant très adapté aux consoles, pour ne garder qu’un câble long avec double jack (sortie casque et entrée microphone), ainsi qu’un adaptateur double jack vers simple jack. À cette austérité s’ajoute l’absence d’application dédiée, qui aurait permis d’apporter certains réglages. Enfin, les commandes intégrées se résument à un réglage du volume et un commutateur on/off de microphone placés sur le câble.

En parlant de microphone, Beyerdynamic fait clairement parler sa science. Le MMX300Pro est équipé d’un modèle à condensateur d’une qualité exemplaire. La captation est équilibrée et détaillée; le casque est largement capable de remplacer un bon microphone externe.

Un son très typé

Équipé des récents transducteurs Stellar.45, le Beyerdynamic MMX300Pro a de quoi nous convaincre sur le papier, mais sur le terrain, les choses se compliquent. Typique des casques fermés de la marque, la signature sonore illustre bien l’orientation assez vintage des modèles Beyerdynamic, qui ne craignent pas les excès. Bien que technique, car assez détaillée et nuancée, la reproduction sonore est marquée par une accentuation des bas-médiums et des aigus, d’où

un rendu très expressif mais pas d’une immense cohérence. Ici, le caractère sensationnel efface l’équilibre, ce qui ne fonctionne pas partout et risque de décevoir de nombreux utilisateurs. Le MMX 300 Pro offre certes un rendu très vivant et immersif, mais également un peu trop rond et scintillant à la fois, qui fatigue rapidement. Dommage, car ce casque possède clairement certaines qualités d’un modèle Hifi et reste très simple à alimenter.

En résumé

Casque de gaming limité mais performant, le Beyerdynamic MMX300Pro parvient à compenser son aspect très dépouillé par une formule technique solide. Tout irait pour le mieux s'il optait pour une signature acoustique plus apaisée.

Spécifications

•Type : casque de gaming filaire

•Transducteurs: Stellar.45

•Réponse en fréquences (pas de précision de mesure) : 5Hz – 40kHz

•Impédance nominale : 48 ohms

•Sensibilité : 96 dB

•Microphone col de cygne rabattable

•Capsule à condensateur (électret)

•Réponse en fréquences du microphone : 20 Hz – 20kHz

•Directivité cardioïde

•Câble de 2,5m avec télécommande et terminaison double jack 3,5 mm

•Adaptateur double jack 3,5mm femelle vers jack 3,5

mm 4connexions

•Poids : 314 g

Notre avis

Construction Confort

Équipement Performances

150 €

Sound Blaster G8

Carte son typique de la marque Crea�ve, la Sound BlasterG8 est à la fois un DAC avec prise HDMI et USB, un ampli casque et une interface pour microphone. Dédiée au gaming sur PC, elle regroupe de nombreuses fonc�ons dans un format mini, le tout pour un prix abordable (150euros). Un tout-en-un réussi? par Guillaume Fourcadier

Petite mais complète

Pensée pour ne pas encombrer un bureau de gamer, la Sound BlasterG8 brille par sa compacité (125,7x 90,7x 52,4mm), mais n’est pas pour autant un produit gadget.

Son design anguleux, agréable quoiqu’assez dépouillé, s’accompagne d’une construction tout aussi simple mais très sérieuse: le châssis intégralement en plastique est assez dense et la présence de patins antidérapants permet de parfaitement stabiliser l’appareil. Plus que par son design, cette carte son se distingue par une exploitation optimale de l’espace, en multipliant les connectiques. Faisant à la fois office de DAC et ADC (convertisseur analogique vers numérique), elle accueille avant tout deux ports de connexion USB-C, l’un étant également chargé

de l’alimentation. À cela s’ajoutent une entrée et une sortie optique, ainsi qu’un port HDMI ARC. Enfin, la dimension analogique s’exprime à travers une prise pour microphone, une sortie casque et un couple entrée/sortie Ligne, tous en jack 3,5mm.

Efficace mais complexe

Si la Sound BlasterG8 ne présente pour seule interface qu’une molette de volume, une autre pour la balance jeu/chat et trois boutons, sa prise en main nécessite un certain temps d'adaptation. Les trois boutons, chacun accompagné d’une Led, sont respectivement associés aux fonctions suivantes: le mode Direct, qui contourne tous les traitements; le commutateur entre sortie casque et sortie Ligne/ préamplifiéeet enfin le traitement DSP baptisé SBX, programmable à partir de l’application PC.

Cette application, sobrement nommée Creative App, offre une large palette de réglages. Outre une gestion avancée des entrées et sorties, elle propose des traitements sonores très divers, chose que l’on retrouve assez rarement sur des appareils aussi abordables. Tout irait pour le mieux si ce logiciel était un peu plus réactif et plus stable. En effet, quelques lenteurs et plantages ont hélas ponctué notre expérience.

Carré, sérieux

Très intelligent dans son approche, Creative ne livre pas le produit audiophile ultime, certes, mais la Sound BlasterG8 est suffisamment puissante pour alimenter les écouteurs et casques de tous types (sauf rares exceptions), tout en étant à la fois technique et neutre dans son réglage de base. Simple mais ouvert et détaillé, le son délivré profite pleinement du module d’amplification Xamp. En ajoutant les nombreux réglages DSP (égalisation, spatialisation, etc…), la Sound BlasterG8 se meut en puissant outil de personnalisation sonore. Bien sûr, la plupart de ces effets, comme le Scout Mode (amplification des pas), s’adressent surtout aux joueurs, mais Creative n’impose aucun traitement. Cette personnalisation et cette qualité touchent également la conversion analogique-numérique, en particulier l’entrée pour microphone. Là encore, si les réglages de base offrent une captation neutre et une bonne qualité technique, les outils Creative transforment efficacement l’expérience si besoin.

En résumé

Petite, complète et efficace, pouvant satisfaire autant les gamers que certains audiophiles, la Creative Sound BlasterG8 n’est pas la carte son la

plus technique du marché, mais elle affiche déjà de bonnes performances et surtout un rapport qualitéprix imbattable. Seule l’application dédiée mériterait une réelle optimisation, afin de corriger ses quelques problèmes de stabilité.

Spécifications

•Type: carte son externe

•Entrées numériques: 2ports USB-C (dont un pour alimentation et data), 1HDMI ARC, 1optique Toslink

•Entrées analogiques: 1prise micro en jack 3,5 mm, 1entrée Ligne en jack 3,5mm

•Sortie numérique: 1prise optique Toslink

•Sorties analogiques: 1sortie Ligne/préamplifiée en jack 3,5mm, 1 sortie casque en jack 3,5mm

•Amplificateur Xamp

•Compatibilité: PCM 32bits/384kHz

•Rapport signal/bruit DAC (pondérationA, pas de précision de mesure): 130dB

•Rapport signal/bruit ADC (pondérationA, pas de précision de mesure): 114dB

•Impédance de sortie prise casque: 1ohm

•Inclus: 2câbles USB-C

•Dimensions: 125,7 x 90,7 x 52,4mm

•Poids: 540g

Notre avis

Construction Équipement

Ergonomie Performances

HYPERX

Cloud Alpha Wireless

Grand classique du casque de gaming filaire, le Cloud Alpha d’HyperX se décline également dans une version sans fil, fort logiquement bap�sée Cloud Alpha Wireless. En plus de préten�ons techniques assez élevées, ce modèle de milieu de gamme (230euros) marque les esprits par son autonomie délirante. par Guillaume Fourcadier

Solide et confortable

Basé sur une structure éprouvée, semblable à celle des modèles filaires de la marque, le Cloud Alpha Wireless n’est pas luxueux mais très sérieux dans sa conceptionet surtout très réussi esthétiquement. En effet, HyperX est parvenu à trouver un certain équilibre entre sobriété et touches rouge écarlate. Pas aussi robuste qu’un Audeze Maxwell, il se classe malgré tout dans ce qui se fait de plus solide dans son genre. L’ensemble est très costaud, l’arceau est souple sans être lâche et les branches ajourées, en aluminium anodisé, font leur petit effet. Sans être un poids plume (322g), le Cloud Alpha Wireless est très confortable à porter, car il évite la plupart des écueils (pression au sommet du crâne ou serrage trop important).

La simplicité d’usage et une autonomie titanesque

De type fermé, le Cloud Alpha semble très complet de prime abord. Mais en pratique, le constructeur est malheureusement frileux, puisqu'il concentre ses forces uniquement sur un système de transmission propriétaire avec émetteur USB-A. Pas de connectivité filaire, pas de puce Bluetooth; le casque n’est donc pas utilisable en tant que produit nomade, malgré son microphone détachable et son isolation phonique passive correcte. Côté ergonomique, l'HyperX Cloud Alpha Wireless tend également vers une certaine simplicité d’usage. Il accueille ainsi les commandes les plus simples: molette de volume et bouton d’activation/désactivation du microphone. Aux commandes intégrées s’ajoute une application PC, HyperX Ngenuity, qui apporte un léger plus à l’expérience. Bien que ses réglages ne soient pas très nombreux, on y trouve un égaliseur graphique précis. Pas encore au niveau des meilleurs, le microphone détachable permet une captation fidèle de la voix, seulement perturbée par quelques artefacts et une légère sensibilité aux sons sifflants. Mais s’il ne fallait retenir qu’un seul avantage à ce casque, ce serait son endurance: HyperX annonce une autonomie de 300h. Dans les faits, elle est invérifiable tant le Cloud Alpha Wireless paraît increvable.

Un son lourd, mais maîtrisé

Équipé de haut-parleurs de 50mm, l'HyperX

Cloud Alpha Wireless n’est pas un casque qui met l’accent sur l’équilibre tonal. Chargé dans le bas du spectre, il délivre un son très puissant, plutôt technique, qui serait idéal s’il n’était pas marqué par une certaine lourdeur. Que ce soit son emphase présente dès les médiums, qui entraîne quelques débordements, ou ses oscillations dans les aigus, ce casque laisse une sensation de léger voile dans l’écoute. Néanmoins, la qualité des transducteurs permet de conserver une belle ouverture de la scène sonore, ainsi qu’une excellente dynamique générale. L'HyperX Cloud Alpha Wireless parvient ainsi à être très efficace en jeu et franchement correct pour écouter de la musique. En passant par l’égaliseur dédié, il est possible d’obtenir un résultat plus convaincant, avec des graves moins envahissants.

En résumé

À défaut de rouler sur la concurrence, l'HyperX Cloud Alpha Wireless est un casque de gaming sans fil très efficace, qui se démarque par son autonomie hors du commun. Il ne lui manque qu’un peu de parcimonie dans les basses pour être un inconstestable champion.

Spécifications

•Type: casque de gaming sans fil

•Haut-parleur de 50mm

•Réponse en fréquences: 15Hz – 21kHz

•Impédance: 21ohms

•Sensibilité: 103dB

•Microphone bidirectionnel à condensateur

•Sensibilité (microphone): -15dBFS à 1 kHz

•Autonomie annoncée: 300h

•Recharge: 4h30

•Poids: 322g

Notre avis

Construction Confort

Équipement Performances

JBL

Quantum 910 Wireless

Le casque de gaming haut de gamme JBL Quantum910 Wireless se démarque par sa richesse. Avec ses nombreux modes sonores, sa connec�vité riche et son isola�on phonique ac�ve (ANC), il se classe parmi les modèles les plus complets. Il fait tout, mais le fait-il bien?

200

Tout sauf discret

Poussant à fond les potards esthétiques du casque de gaming, le JBL Quantum910 est un modèle qui n’a pas peur d’en faire trop: surfaces rutilantes, Leds RGB et forme très imposante sont de la partie. Malgré sa conception presque totalement en plastique, il est à la fois lourd (420g) et presque inadapté à un usage nomade (son microphone n’est pas détachable). Il faut tout simplement aimer ce parti pris radical.

Forcément, le confort pâtit des choix de la marque, malgré des coussinets très épais. Le poids se ressent vraiment et le serrage est assez important.

Une déferlante de fonctions

Le JBL Quantum910 Wireless est avant tout un casque sans fil, capable de fonctionner en mode basse latence via son dongle USB, ainsi qu’en liaison Bluetooth. Mais il possède également une entrée filaire sur prise jack. Cette dernière assure un fonctionnement universel, puisqu’elle est utilisable lorsque le casque est éteint et que sa batterie est déchargée.

Sur cette base déjà solide s’intègre le gros plus du produit: son approche de l'expérience utilisateur, qui s’exprime à la fois dans les commandes intégrées et dans les fonctions de l’application. En effet, on retrouve absolument tous les contrôles qu’on peut souhaiter directement sur le casque, depuis le réglage du volume et de la balance chat/jeu jusqu’à l’activation/désactivation de fonctions pourtant secondaires, comme le mode 3D. De son côté, l’application dédiée JBL QuantumEngine, sur PC, reste un incontournable. Assez claire mais très riche, elle permet d’ajuster de nombreux paramètres (comme l’égalisation sonore) et même d’effectuer des calibrages, notamment pour le suivi des mouvements de la tête.

Sans faute technologique

À défaut d’exceller partout, le JBL Quantum910 Wireless ne trébuche nulle part. Son microphone parvient à capter assez naturellement la voix, malgré des aigus un peu écourtés. Quant à son isolation phonique (ANC), elle n’est certes pas au niveau de ce que procure un grand casque nomade, mais elle s’avère très efficace dans le haut du spectre et suffisante dans les basses. Enfin, l’endurance de ce casque atteint environ 37h en mode basse latence, ce qui est supérieur à la moyenne.

Un son entraînant, mais perfectible

Pas délirante pour un casque de gaming, la signature sonore du JBL Quantum910 Wireless n’évite pas les grosses déviations, d’où un son qui n’est pas désagréable, mais pas foncièrement naturel- du moins dans les aigus. Délivrant un son puissant et assez chargé (mais maîtrisé) dans les basses, cet appareil n’échappe pas à quelques pointes d’agressivité et de brillance, mais également à un léger flou (creux autour de 56kHz), d’où une performance assez peu musicale, mais bien adaptée aux jeux vidéo. En effet, le Quantum910 Wireless se permet d’être étonnamment détaillé et assez précis dans sa gestion de la scène sonore. En revanche, sa technologie de virtualisation 3D est plus récréative que vraiment utile ou immersive.

En résumé

Sur le papier, le JBL Quantum910 Wireless a tout pour réussir et peut se targuer de posséder un socle technologique solide. Malgré tout, JBL ne transforme pas complètement l’essai, notamment sur le plan des performances audio.

Spécifications

•Type: casque de gaming

•Connectivité: sans fil basse latence ; Bluetooth; filaire en jack 3,5mm

•Transmetteur basse latence USB-C

•Haut-parleurs dynamiques de 50mm

•Réponse en fréquences: 20Hz – 40 kHz

•Autonomie maximum annoncée: 39h

•Compatibilité: PC/Mac, PlayStation4/5, Nintendo Switch, smartphone/tablette, Xbox (version dédiée uniquement)

•Poids: 420g

Notre avis

Construction Confort

Équipement Performances

LOGITECH TEST

AstroA50 Gen5

Casque de gaming sans fil dont la première généra�on remonte à 2012, l’A50 d’Astro Gaming (filiale de Logitech) s’est imposé avec les années comme une valeur sûre, seulement éclipsée par la version plus premium A50X. Ce�e cinquième généra�on monte en gamme et se rapproche sensiblement de son grand frère. L’AstroA50 Gen5 est donc un modèle aussi polyvalent qu’ambi�eux, mais assez dispendieux (330euros). par Guillaume Fourcadier

Un tank très confortable

Contrairement à bien des casques de jeu actuels, l’A50 Gen5 ne se destine malheureusement pas à un usage nomade, ce qui transparaît largement dans son design: structure non pliable, microphone non détachable et absence quasi totale d’isolation phonique.

Ce design, en grande partie hérité des précédents modèles, ne brille pas par sa subtilité. Les coques et les branches sont assez larges, le double arceau est franchement imposant et le système de réglage de la hauteur via d’épais tubes en aluminium est pratique mais pas d’une grande élégance. Sans être vilain, l’AstroA50 Gen5 est un produit de gaming à l’ancienne; il ne lui manque que les diodes RGB pour tomber à fond dans le cliché.

Côté construction, notre constat est plus positif, sans être dithyrambique. Ce casque fait la part belle au plastique, mais le fait sérieusement. Les divers éléments sont assez denses et parfaitement assemblés, tandis que les quelques touches de métal font mouche. Par ailleurs, le repose-tête et les coussinets sont amovibles, une idée que nous pouvons saluer.

Avec ses 363g sur la balance, l’A50 Gen5 avait tout pour devenir désagréable sur la tête. Pourtant, la marque évite en grande partie ce problème. Le poids est très bien réparti et le repose-tête possède un rembourrage tout simplement parfait, d’où l’absence de sensation de pression excessive sur le crâne. Ajoutons à cela des coussinets en tissu doux et respirant ainsi qu’un serrage modéré et le confort est finalement de haute volée. Seul écueil ici: les coussinets circum-auriculaires sont un peu trop étroits pour les grandes oreilles.

Une base d'accueil qui sert de hub, même pour le Bluetooth

Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, l’AstroA50 Gen5 n’est pas le casque le plus complet du marché et ce pour diverses raisons. Pour commencer, aucun fonctionnement filaire n’est prévu, la seule prise USB-C présente sur l’appareil ne servant que de port de charge secondaire. Tout repose ainsi sur une transmission sans fil depuis la base dédiée livrée avec le casque, qui constitue le véritable cerveau de l’ensemble.

Assez compacte mais très bien conçue, cette base remplit trois missions. Premièrement, elle permet au casque de se recharger en se clipsant à sa surface. Deuxièmement, elle joue le rôle d’émetteur basse latence. Enfin, elle intègre en son sein toutes les connectiques nécessaires pour les sources.

L’AstroA50 Gen5 est ainsi relativement polyvalent, puisqu’il prend en charge les ordinateurs PC/Mac, mais également l’intégralité des consoles actuelles, y compris la plateforme Xbox, le tout via trois ports USB-C distincts. La seule contrainte vient de la nécessité d’alimenter séparément la base à partir d’un second port USB, ce qui la rend un peu plus envahissante que la moyenne.

Plus étrange, la connectivité Bluetooth est ici assurée… mais elle passe également par la base

d'accueil. Cette connexion n'est donc pas disponible pour un usage nomade du casque seul, ce qui est un peu frustrant. Heureusement, l’AstroA50 Gen5 tire son épingle du jeu en proposant la lecture des deux flux (basse latence et Bluetooth) simultanément, ce qui est assez rare sur les produits concurrents. Il est ainsi possible, par exemple, de jouer à un jeu tout en suivant un podcast ou en écoutant de la musique. Très simple, le pilotage de l’AstroA50 Gen5 s’appuie à la fois sur des boutons placés sur le casque et sur l’application dédiée Logitech GHub. Pas particulièrement modernes, les commandes physiques ont l’avantage d’être complètes, puisqu'elles permettent de couvrir à peu près toutes les actions de manière intuitive: contrôle de volume, balance entre le volume du chat et du jeu, contrôles Bluetooth et sélection de l’entrée. De son côté, l’application de Logitech procure un avantage non négligeable, car elle ouvre la porte à des fonctions et réglages plus avancés. Si nous retenons évidemment l’intégration d’égaliseurs personnalisables, difficile de ne pas souligner la présence d’une correction tonale pour le microphone, ou encore d’une fonction de routage pour lier le logiciel à d’autres interfaces. Enfin, si l’autonomie moyenne tourne autour de 2223h, ce casque n’est pour ainsi dire jamais en panne de batterie, puisqu’il vient se replacer sur la base après chaque session.

Une voix divine

Il est presque impossible pour le microphone intégré à un casque de gaming de se substituer à un bon microphone indépendant (de type USB ou XLR). Pourtant, le microphone de l'AstroA50 Gen5 réalise cette prouesse, puisque sa qualité le place parmi l’élite du genre. Naturelle, précise, peu altérée par le bruit, la captation de la voix est tout simplement impressionnante, rendant à peu près inutile l’ajout d’un microphone externe.

Un joueur pragmatique

Équipé de haut-parleurs de 40mm avec revêtement au graphène, l’AstroA50 Gen5 étonne par son sens de l’équilibre sonore. En effet, il est encore assez rare de croiser des casques de gaming refusant les signatures acoustiques gonflées et spectaculaires. Ici, pas de mise en avant trop marquée des basses ni de pics outranciers dans les aigus. Sans être parfaitement neutre, ce casque parvient à développer un son naturel, ni mou ni agressif, tout en simplicité. Forcément, cette approche lui confère

une polyvalence impressionnante. Techniquement, même s’il n’atteint clairement pas le niveau de maîtrise de l'Audeze Maxwell, par exemple, l’AstroA50 Gen5 bénéficie d’une base très solide. Le niveau de détails est élevé. Les voix et les différents effets sont très bien organisés les uns par rapport aux autres. La scène sonore est suffisamment naturelle pour profiter d’un bon niveau d’immersion. Malgré une excellente extension, que ce soit dans le haut ou le bas du spectre, c’est tout de même à travers ses extrêmes que le casque pèche légèrement. Les graves (sous les 60Hz) manquent un peu de réactivité et les aigus pourraient être plus riches encore.

En résumé

Casque de gaming sans fil très complet malgré quelques manques (dont l’absence totale de nomadisme), l’AstroA50 Gen 5 de Logitech est clairement l’un des meilleurs modèles actuels. Sa forme classique, un peu datée mais éprouvée, s’accompagne d’une ergonomie presque irréprochable, mais surtout d’une magnifique base technique, qui ne sacrifie ni la captation vocale ni la performance sonore.

Spécifications

•Type: casque de gaming sans fil

•Station de charge avec connectique et fonction émettrice: 3entrées USB-C

•Transmission Lightspeed basse latence 24bits/48kHz

Bluetooth

•Compatibilité PC/Mac et consoles (PlayStation, Xbox, Nintendo)

•Haut-parleurs de 40mm avec revêtement graphène

•Réponse en fréquences: 20Hz – 20kHz

•Compatible Dolby Atmos

•Autonomie annoncée: 24 h en simple charge

•Poids: 363g

•Finitions: blanc, noir (version testée)

Notre avis

Construction Confort

Équipement Performances

TEST

Buds SONY

Inzone

Grand nom du monde des écouteurs sans fil, Sony s’a�aque à la branche gaming avec ses Inzone Buds (qui portent aussi la référence WFG700N). Atypiques mais pas sans préten�ons (170euros), ces écouteurs true wireless livrés avec un éme�eur USB-C exploitent pleinement le savoir-faire technologique de la marque. par Guillaume Fourcadier

Presque à l’ancienne

Si les Inzone Buds WF-G700N n’ont pas une forme aussi originale que les bons vieux WF-1000XM3, ils s’en approchent. Leur design à tige, tout en arrondis et rehaussé par un dos réfléchissant, n’est sans doute pas universel, mais n’est pas désagréable non plus, leur conférant un style légèrement rétro. Sans émerveiller, la finition est dans la moyenne, portée par un revêtement mat et par une certification IPX4. En revanche, le léger embonpoint, ainsi que l’approche intra-auriculaire, font que les Inzone Buds ne sont pas adaptés à toutes les oreilles. Sony limite la casse en livrant ses écouteurs avec quatre paires d’embouts de tailles différentes, mais cela ne fait pas de miracle. Plus problématique encore, le boîtier de charge est beaucoup trop épais pour rentrer dans une poche de pantalon standard.

Une expérience simple, mais un Bluetooth élitiste

Comme tout bon produit sans fil destiné aux joueurs, les Inzone Buds WF-G700N fonctionnent à partir d’un petit émetteur USB-C, qui se range tout simplement dans la boîte de charge. Très simple d’usage, l’ensemble est compatible avec les PC/ Mac, consoles (PlayStation et Nintendo Switch) et smartphones, et accompagné par une application pour ordinateur. Cette dernière est relativement complète, car suffisamment prolifique en réglages (dont un égaliseur), tout en prenant en charge les possibilités nomades du produit: réglages des touches, ajustement de l’ANC, etc… En parlant de nomadisme justement, les choses sont assez complexes. Sur le papier, les Sony Inzone Buds disposent d’une puce Bluetooth… mais uniquement LE Audio. Pour faire simple, seuls les smartphones les plus modernes sont compatibles avec ce mode. Dommage car en dehors de ce point, ils se comportent comme de très bons écouteurs zéro fil. Outre leur autonomie titanesque (plus de 22h en Bluetooth, environ 12h avec l’émetteur), ils bénéficient d’un système de réduction actif du bruit (ANC) plus que correct, très

efficace dans les basses fréquences.

Enfin, les microphones intégrés offrent quant à eux une captation plutôt naturelle, suffisante dans la majorité des cas. Cependant, si la qualité de la voix est au rendez-vous, elle est vite altérée par les bruits ambiants.

Un son surprenant

Très étonnante, l’architecture audio des écouteurs repose sur un transducteur Dynamic DriverX de 8,4mm, qui équipe déjà les WF-1000XM5. Sans être aussi bons que ces derniers, les Inzone Buds offrent une performance sonore de premier plan, puissante et très détaillée.

Légèrement accentuée dans les basses et marquée par quelques pics et creux çà et là, la signature acoustique n’est pas franchement un modèle d’équilibre, mais parvient à parfaitement exploiter la qualité du transducteur pour ne jamais paraître excessive.

Que ce soit en musique ou en jeu, la polyvalence des écouteurs est indéniable. La scène sonore est extrêmement vaste (pour un tel format), la séparation des instruments exemplaire et la dynamique très élevée.

Spécifications

•Type: écouteurs sans fil de gaming à réduction de bruit active (ANC)

•Certification IPX4

•Puce Bluetooth LE Audio (codec LC3) et transmetteur basse latence USB-C

•Transducteur Dynamic DriverX de 8,4mm

•Autonomie annoncée: 12h max avec émetteur, 24h max en Bluetooth LE Audio

•Compatibilité(dongle USB): PC/Mac, PlayStation4/5, Nintendo Switch, smartphone/tablette

•Poids (par écouteur): 6,5g

•Inclus: câble USB, 4paires d’embouts en silicone

•Finitions: noir (version testée), blanc et noir

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Une base bien connue

Marque sœur de Jabra, Steelseries exploite ici clairement les bases des modèles Elite4 et Elite5 à travers des écouteurs compacts et visuellement passe-partout. Les Arctis GameBuds sont à ce titre sérieusement conçus et affichent même une certification IP55.

Le port, pas totalement universel, s’appuie sur un format intra-auriculaire. Moins intrusifs que les Inzone Buds de Sony, les Arctis GameBuds ne sont malgré tout pas recommandés pour toutes les oreilles. En revanche, aucun problème une fois en place. Le port est stable, si bien que ces équivalents des écouteurs de Jabra ne sont pas ridicules pour une utilisation sportive.

De son côté, le boîtier de charge paraît quelconque, ni menu ni trop imposant, mais il abrite l’émetteur basse latence USB-C, tout en étant compatible avec la charge par induction.

Une expérience hybride

Très complète, l’expérience utilisateur tient bien les promesses de la marque, à savoir concilier nomadisme et jeu vidéo. Les écouteurs disposent ainsi d’une base technologique fort correcte: réduction de bruit (ANC) suffisamment bonne, autonomie flirtant vers les 9h30 (sans ANC) et commandes exhaustives. Surtout, l’ensemble passe très simplement d’un mode de transmission à l’autre (Bluetooth ou basse latence).

Mais l’avantage principal réside dans l’écosystème, puisque l’application dédiée Steelseries est disponible à la fois sur PC et sur smartphone, d’où un accès aux réglages quel que soit le mode sélectionné et les conditions. Les Arctis GameBuds se démarquent par ailleurs par la présence d’un égaliseur paramétrique (personnalisable uniquement sur PC), que le constructeur associe à des présélections sonores spécialement pensées pour des jeux.

Malheureusement, Steelseries/Jabra ne fait pas de miracle pour ce qui concerne les microphones intégrés aux écouteurs. La qualité de captation de la

voix est celle d’écouteurs dans la moyenne haute, loin d’atteindre la qualité des casques dotés d’un microphone col de cygne. Le rendu manque ainsi de clarté et l’immunité face aux bruits extérieurs est assez relative.

Un son sans génie, mais sans problèmes

Sans pouvoir se classer dans la catégorie des écouteurs audiophiles, les Steelseries Arctis GameBuds reproduisent une sonorité agréable, assez technique et ouverte pour profiter d’un bon degré d’immersion en jeu, et suffisamment équilibrée pour la musique. Pour obtenir le meilleur rendu sonore, nous conseillons de désactiver la réduction de bruit active, qui a tendance à alourdir inutilement l’écoute en creusant les médiums.

Dans les autres modes, les Arctis GameBuds parviennent à développer un son plutôt puissant sans être envahissant, légèrement doux (creux dans les hauts-médiums) tout en étant assez ouvert. Cette personnalité, qui permet de lisser les quelques défauts du produit comme la dynamique moyenne, apporte un côté très complet à ces écouteurs.

Spécifications

•Type: écouteurs de gaming zéro fil

•Réduction de bruit active

•Puce Bluetooth5.3

•Codecs supportés: SBC

•Transmetteur basse latence USB-C 2,4GHz

•Réponse en fréquences annoncée: 20Hz – 20kHz

•Autonomie: 10h sans ANC (mode Bluetooth et basse latence); 40h avec le boîtier

•Recharge USB-C et par induction

•Compatibilité: PC/Mac, PlayStation4/5, Nintendo Switch, smartphone/tablette, Xbox (version dédiée uniquement)

•Dimensions (boîtier): 52 x 70 x 30mm

•Poids (ensemble boîtier+écouteurs): 62,1g

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