ON-mag (2021-5) : spécial Home Cinéma

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mag sept./oct. 2021-5

SPÉCIAL

HOME CINÈMA

COMPARATIF

SHOWROOM

8 « petites » barres de son.

16 nouveaux produits home cinéphiles et audiophiles de rêve.

SÉLECTION

23 caissons de grave au top !

25

TV, amplis, vidéoprojecteurs, soundbars… à l’essai


ANTHEMS' ADAPTEAVOTRESALON! Lacor r ect i onacous t i qued' Ant hem( ARC®)metl as ophi s t i cat i onetl a pui s s anced' unl abor at oi r eAudi opr of es s i onneldansvosmai ns ,afin d' obt eni runs onpar f ai tchezvous .Nulbes oi nd' unquel conque di pl ômed' i ngéni eurpourl ' ut i l i s er ;l ' ARCes ts uffis ammentél abor é pourpr odui r eunvr air és ul t ataudi bl e, t outenét antf aci l eàmet t r een œuvr eparqui conque.Mai si les taus s is uffis ammentévol uépour per met t r edeper s onnal i s ers espar amèt r esàl ' ext r ême.

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SOMMAIRE Le Showroom p.6 : avec Arcam, Apple, Audeze, Audio Research, Bowers & Wilkins, Cabasse, Focal, JVC, Meze Audio, NAD, Paradigm, Q Acoustics, Stax, Sendy Audio, Triangle Comparatif : 8 petites barres de son sans caisson p.16 : Bose Smart Soundbar 300 p.18 : JBL Bar 2.0 p.20 : LG SN7CY p.22 :Polk Audio React p.24 : Samsung HW-S61T/60T p.26 : Sony HT-SF200 p.28 : TCL TS811 p.30 : Yamaha YAS-109

Les barres de son et enceintes p.72 : Bang & Olufsen (repasse) p.76 : Dali Equi Oberon C p.78 : Panasonic SC-HTB600 p.80 : Philips Fidelio B97 La sélection : caissons de grave p. 84 : avec Aperion, Atohm, Bowers & Wilkins, Canton, Focal, JL Audio, Klipsch, M&K Sound, Paradigm, Pylon, REL, SVS, Triangle, Velodyne, Waterfall, Yamaha

Les amplificateurs p.34 : Anthem MRX740 p.38 : Arcam AVR30 p.42 : Denon AVC-S660H p.44 : NAD T778 p.48 : Yamaha RX-A4A Les TV et vidéoprojecteurs p.54 : BenQ V7000i p.56 : Epson EF-12 p.58 : Hisense 65U8GQ p.60 : LG 75QNED99 p.62 : Panasonic TX-65JZ1500E p.64 : Sony VPL-VW890ES p.66 : TCL 65C825 p.68 : Xgimi Aura Ce magazine vous est proposé par ON-Mag.fr Diffusion, distribution et reproduction soumises à conditions. Tous droits réservés. Communication et publicité : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédaction : Alban Amouroux, Manuel Courbo, Alexandra Bellamy, Sylvain Pichot et Pierre Stemmelin

3 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5


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LE SHOWROOM


SHOWROOM

Bowers & Wilkins 800 Diamond D4 : la légendaire série d'enceintes haut de gamme se régénère encore. À par�r de 8000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Audeze LCD-5 : le plus haut de gamme des casques Hifi planaires pense enfin à nos cervicales. 4500 $ + d’infos sur ON-mag.fr

6 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5


Audio Research I/50 : premier ampli Hifi d'une nouvelle série à tubes et aux nouvelles couleurs. 6000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Focal présente officiellement sa gamme K2 : la con�nuité Hifi et home cinéma des Aria 900. À par�r de 800 € l’unité ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 7


SHOWROOM

Arcam AVR5 : ampli Home Cinéma 7.1.4 audiophile, connecté et pas inabordable. 2200 € + d’infos sur ON-mag.fr

Apple AirPods 3 : les écouteurs les plus populaires de l'histoire passent en version Audio Spa�al. 200 €

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ON-mag c’est aussi...


SHOWROOM

Cabasse The Pearl Pelegrina : descendance ultra connectée des mythiques enceintes Hifi High End The Sphere. 25 000 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

Q Acous�cs dévoile les M20, des enceintes stéréo ac�ves au format mini, pour pe�ts salons et bureaux. 500 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

10 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5


Bowers & Wilkins : la mythique enceinte sans fil Zeppelin reprend son envol, version 2021. 800 € + d’infos sur ON-mag.fr

JVC DLA-NZ7, NZ8 et NZ9 : 3 vidéoprojecteurs 8K avec entrées HDMI 2.1 48 Gbps. À par�r de 10 000 € + d’infos sur ON-mag.fr

NAD C 700 BluOS : un pe�t ampli Hifi tout-en-un audiophile, mul�room et très connecté, équipé d'un large écran. 1500 € + d’infos sur ON-mag.fr

ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 11


SHOWROOM

Meze Elite : la crème de la crème du casque Hifi planaire, pour faire encore mieux que l'Empyrean. 4000 € + d’infos sur ON-mag.fr

Stax SR-X9000 : le roi du casque Hifi électrosta�que dévoile son nouveau fleuron. 7450 € + d’infos sur ON-mag.fr

12 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5


Sivga Audio et Sendy Audio : des casques audiophiles à l'âme toujours boisée, pour tous les budgets. + d’infos sur ON-mag.fr

Paradigm Founder : des enceintes haut de gamme raffinées, mais musclées, pour la Hifi et le home cinéma. À par�r de 2700 € la paire + d’infos sur ON-mag.fr

ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 13


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COMPARATIF BARRES DE SON SANS CAISSON


TEST

BOSE Soundbar 300

500 €

Annoncée fin 2020, la barre de son Bose Smart Soundbar 300 vient étoffer l’offre du constructeur américain, reprenant l’ensemble des fonc�ons disponibles sur les modèles supérieurs dans un format plutôt compact à installer devant une pe�te télévision par Sylvain Pichot

Google, Amazon, Apple et Spotify sont connectés Embarquant moins de haut-parleurs que ses grandes sœurs, les Smart Soundbar 500 et 700, elle est bien plus compacte. La Bose Smart Soundbar 300 mesure 70 cm de largeur, soit environ 10 cm de plus que la Sony HT-SF200 ou que la JBL Bar 2.0. En revanche, elle ne mesure que 5,6 cm de haut. Évolutive, comme la Samsung HW-S61T ou la Polk Audio React, par exemple, elle peut être associée avec un caisson de basses ou des enceintes surround de la marque. L’installation est simple, le raccordement au téléviseur passant par la prise HDMI ARC, voire la liaison audionumérique optique. Il y a une sortie pour un caisson filaire et un connecteur report infrarouge. La barre de son étant dépourvue d’écran, on doit se contenter d’une diode de couleur indiquant la source. Nous préférons les écrans, plus explicites sur les réglages et les entrées sélectionnés. La télécommande est très compacte, à l’image de la barre. Sans rétroéclairage, ses boutons sont assez marqués pour les trouver facilement. La configuration passe par l’application Bose Music qui sert de Hub Audio avec les services de streaming audio directement disponibles dans l’interface ainsi que les réglages de la barre. La fonction Bose SimpleSync permet de grouper le casque Bose Headphones 700 avec la barre pour profiter du son sur les deux appareils avec un volume indépendant. Le côté « Smart » est assuré par la présence des assistants vocaux Google et Alexa d’Amazon, qui autorisent le contrôle de la barre, voire du téléviseur et d’objets connectés présents dans la maison. La barre est WiFi, Bluetooth, compatible Apple AirPlay 2 et Spotify Connect.

Un son qui a de l'ampleur et de la clarté, mais pas beaucoup de basses La barre de son renferme 4 haut-parleurs large bande dont deux sont installés en façade et orientés vers l’avant alors que les autres sont dirigés vers les côtés. Elle compte également un tweeter en position centrale. Sans caisson de basses, la Bose

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Smart Soundbar 300 dispose d’évents vers l’arrière pour renforcer les graves, s’avérant finalement moins efficaces que les radiateurs passifs de la grande TCL TS8111. Pour les films, l’enceinte propose une très grande clarté dans les dialogues ainsi qu’une parfaite intelligibilité, même à faible volume. La scène sonore est plutôt large et appréciable vu le gabarit de l’enceinte. Elle l’est un tout petit peu plus qu’avec la Sony HT-SF200, par exemple. Les côtés sont ainsi bien servis même s’il ne faut pas non plus s’attendre à des effets surround significatifs. Le tout manque un peu de profondeur sur les médiums et les graves. À fond, les aigus prennent clairement le pas sur le reste. Pour obtenir de fortes sensations, l’ajout d’un caisson est recommandé. L’écoute de musique est à peine plus chaleureuse. Là encore, les basses se font très discrètes. Force est de constater qu’il est difficile de sonoriser correctement un salon, tout au plus une chambre, l’enceinte manquant d’ampleur lorsqu’on s’en éloigne même un peu. Les instruments se détachent assez bien les uns des autres et sont assez bien localisés, mais cela n'a pas beaucoup de punch. On peut profiter d’un son bien supérieur à celui proposé par une télévision mais on n’est pas vraiment transporté car le tout reste un peu plat. Dommage car cette barre de son est tout de même proposée à un prix nettement supérieur aux autres concurrentes et elle ne marque pas significativement l'écart.

Spécifications •Type : barre de son 2.0 •Haut-parleurs : 4x large bande + 1x tweeter au centre •Puissance : non communiquée •Décodage : Dolby Audio •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique, 1x entrée caisson de basses filaire, 1x jack pour port infrarouge •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 695 x 103 x 56 mm •Poids barre : 3,2 kg

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TEST

JBL 150 €

Bar 2.0 La barre de son JBL Bar 2.0 vient directement concurrencer la pe�te Sony HT-SF200. Proposée à un prix tout doux inférieur à 150 €, elle se présente très simplement pour remplacer les haut-parleurs intégrés d’un téléviseur, mais pour quel résultat ? par Sylvain Pichot

Un modèle de simplicité La barre de son JBL Bar 2.0 représente l’entrée de gamme chez le fabricant qui propose également des modèles beaucoup plus évolués et performants. Elle se présente sous un format extrêmement compact puisqu’elle mesure seulement 61 cm de large pour 5,8 cm de hauteur. Elle peut trouver une place de choix devant un téléviseur, mais elle dispose également d'encoches à l'arrière de son coffret pour l’accrocher au mur grâce aux supports de fixation livrés. Une télécommande ultra simpliste l’accompagne également, ainsi qu’un câble HDMI. Cette barre de son profite d’une finition correcte et ne souffre d’aucun défaut de fabrication. Elle présente un design minimaliste avec un revêtement lisse sur le dessus et une large grille métallique en façade qui revient sur les côtés. Une petite diode indique qu’elle est en fonctionnement lorsqu’elle est branchée au courant secteur. L'installation est aussi simple que la présentation. Il suffit de raccorder la prise HDMI ARC au téléviseur. Sinon, vous pouvez aussi utiliser l’entrée audionumérique optique. La JBL Bar 2.0 est aussi compatible Bluetooth, mais pas de WiFi au programme et encore moins d’application associée. Elle est compatible Dolby Audio ; c’est sa seule capacité. On peut compter sur la présence d’un mode surround virtuel, mais qui n’est pas très convaincant. L'utilisation est aussi simple que le design. On la branche et on peut commencer à en profiter immédiatement, comme la Sony HF-SF200. Un son définitivement trop clair ? La barre de son JBL Bar 2.0 est équipée de deux haut-parleurs large bande installés en façade. En visionnage de films, l’appareil se débrouille plutôt bien, proposant une assez bonne profondeur ainsi qu’un son relativement ample compte tenu de son

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« faible » gabarit. Toutefois, le spectre reste trop clair et manque de cohérence dans son ensemble. Les bris de verre par exemple sont assez agressifs. Le volume de la barre peut être poussé à un niveau plutôt élevé, mais à mi-parcours, le son se dénature. Il sature et perd toute sa cohérence et le faible équilibre qu’il avait. Il n’est donc pas possible d’en profiter à fond. Nous faisons le même constat lors d’une écoute musicale. Là encore l’ensemble est un peu trop clair, ce qui gratifie les titres portés sur les aigus et les médiums, mais le manque de basses se fait tout de même bien sentir. Difficile d’être transporté par des musiques électroniques même si la tenue est correcte. Il manque du punch. Pour les jeux vidéo, le son se montre à nouveau très clair, voire maigre. Il y a quelques tentatives d’effets de basses, mais pas vraiment convaincantes. C’est comme la fonction de spatialisation virtuelle qui tente aussi la création d'effets surround, mais qui finalement vient perturber le signal global et n’apporte pas grandchose. De notre point de vue, la HT-SF200 de Sony est un peu plus intéressante, car elle propose un meilleur équilibre, un son plus doux et un peu plus de précision pour une puissance acoustique équivalente.

Spécifications •Type : barre de son 2.0 •Haut-parleurs : 2x large bande •Puissance : 80 Watts •Décodage : Dolby Audio •Connectivité : Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique, 1x USB (service) •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 614 x 90 x 58 mm •Poids barre : 1,61 kg

Notre avis


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TEST

LG SN7CY Modèle 3.0.2 tout-en-un développé en collabora�on avec la marque audiophile Meridian, la barre de son LG SN7CY présente l’avantage d’être compa�ble Dolby Atmos et DTS:X pour un prix plutôt abordable. Mais sans caisson de basses, ses qualités audio seront-elles à la hauteur ? par Sylvain Pichot

Devant la TV ou accrochée, elle impose ses larges dimensions La barre de son LG SN7CY se présente avec un design particulièrement sobre. Il s’agit d’un rectangle noir dont la surface supérieure est totalement lisse hormis au niveau des deux hautparleurs dirigés vers le plafond. Les autres sont intégrés en façade, cachés derrière une grille en métal qui s’étend sur toute la largeur de l’appareil. La collaboration avec la marque Meridian est mise en avant par un logo, sur le dessus. Au dos, sont également installés deux radiateurs passifs assez larges. Sur le devant, derrière la grille légèrement sur la droite par rapport au centre, il y a un afficheur qui laisse apparaître 5 caractères défilants, parfaitement lisibles depuis le canapé. Cet afficheur s’éteint automatiquement au bout de quelques secondes. La barre peut être accrochée au mur avec le kit de fixation livré. Elle mesure 90 cm de large, ce qui est conséquent, pour 6,5 cm de haut. Sur le dessus, elle arbore quatre touches sensitives qui permettent de l’allumer, de gérer le volume et de changer de source. Notez la possibilité de faire évoluer la LG SN6CY avec un kit d’enceintes surround sans fil LG SPK8-S. Côté connectiques, on peut compter sur la présence d’une entrée HDMI, une entrée audionumérique optique et une sortie HDMI ARC. Celle-ci ne prend malheureusement pas en charge l’option eARC, ce qui l’empêche de recevoir les signaux Dolby Atmos non compressés provenant du téléviseur. Pour profiter de l'Atmos, il faut donc passer par une source externe via l’entrée HDMI. Idem pour le DTS:X. La barre de son LG transmet les formats HDR10 et Dolby Vision, mais pas le HDR10+ utilisé par certains services de streaming comme Prime Video d’Amazon. Le port USB, difficile d’accès, permet d’écouter des titres audio MP3, WMA, OGG, FLAC et WAV haute résolution. La LG SN7CY est aussi Bluetooth et WiFi. La télécommande est assez petite et plutôt fonctionnelle, équipée de touches en caoutchouc.

20 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

350 € Il faut la pousser pour qu'elle s'exprime dans les basses… et les aigus La barre de son LG SN7CY est équipée de 5 hautparleurs, d’où la référence au 3.0.2. En écoute musicale, elle propose une reproduction sonore assez efficace au niveau des voix. Il faut cependant pousser le volume assez fort pour profiter pleinement de toutes les basses délivrées par la barre. Malgré la présence de radiateurs passifs assez larges à l’arrière de la barre de son, nous avons été un peu déçus de leur rendement. En effet, selon nous, la barre de son TCL TS8111 propose un ensemble plus cohérent et offre un dynamisme plus important. Attention, le niveau est malgré tout satisfaisant pour un tel appareil tout-en-un qui permet d’obtenir un son beaucoup plus chaleureux qu’à partir des haut-parleurs d’un téléviseur. En outre, nous avons trouvé que les caisses claires et les cordes aiguës ont une petite tendance à déséquilibrer les timbres. La scène sonore est très large, ce qui est une bonne chose. Le son se montre plutôt ample, capable de couvrir un petit salon. Pour les films, certains détails paraissent trop présents alors qu’ils ne devraient pas. Les explosions manquent de dynamisme et sonnent de manière trop plate à notre goût, à moins de régler le volume assez fort, mais au risque d’avoir des soucis sur les aigus pour les autres scènes. Les effets de hauteur sont un peu trop limités. On retrouve ce manque de punch avec les jeux vidéo, mais on y apprécie la finesse de certains détails.

Spécifications •Type : barre de son 3.0.2 •Haut-parleurs : 7 dont 2 radiateurs passifs •Puissance : 160 Watts •Décodage : Dolby Audio, Dolby Atmos, Dolby Digital Plus, Dolby TrueHD, DTS Digital Surround, DTS-HD, DTSHD Master Audio, DTS:X, AAC+ •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée •HDMI, 1x entrée audionumérique optique, 1x USB •Certification : Hi-Res •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 890 x 119 x 65 mm •Poids barre : 3,74 kg

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TEST

POLK React

Récemment lancée sur le marché, la nouvelle barre de son React rejoint entre autres la fameuse Command Bar au catalogue de Polk Audio. Sans caisson de basses associé ce�e fois, la React propose la prise en charge des formats Dolby Digital et DTS tout en intégrant l’assistant vocal d’Amazon, Alexa. par Sylvain Pichot

La barre de son qui joue aussi le rôle d'assistant vocal Alexa La barre de son Polk Audio React se présente un peu comme la Yamaha YAS-109. Il s’agit d’un modèle tout-en-un d’une largeur de 86 cm et de 5,6 cm de hauteur, des dimensions qui permettent de la placer facilement devant une TV de 55 pouces, voire plus. Elle profite d’un revêtement en tissu acoustique gris foncé d’un très bel effet. Elle ne reflète pas l’image du téléviseur installé derrière, contrairement à la Samsung HW-S61T. Sur le dessus, quatre boutons permettent de gérer le volume, de couper le microphone intégré et d’activer Alexa. Comme la Samsung HW-S61T, la Polk Audio React est une enceinte connectée que l’on peut piloter à la voix ou à laquelle on peut donner des ordres pour contrôler des objets connectés présents dans la maison. La compatibilité Chromecast n’est pas présente ici. Toutefois, grâce à la connectivité WiFi, on peut profiter de Spotify. Pour la configuration, il faut l’application Alexa, scanner un QR Code présent sur l’appareil et le tour est joué. Notez la possibilité de joindre la barre de son à un groupe d’enceintes. En outre, la Polk Audio React présente l’avantage d’être évolutive : on peut lui associer un caisson de basses et des enceintes surround de la marque, le tout sans fil. Les changements de sources ou de réglages depuis la télécommande sont annoncés vocalement. C’est plutôt agréable. Petite bizarrerie (en espérant que ce soit corrigé par une mise à jour logicielle) : lorsque la barre s’est allumée pour la première fois, les annonces étaient en français, mais après la configuration avec l’application Alexa, la voix est passée en anglais… La télécommande est agréable à utiliser avec une surface très douce même si la gestion du volume pourrait être plus réactive. Sa course est longue, un peu à l’image de celles fournies avec la TCL Ray-Danz TS9030 ou la Samsung HW-S61T, par exemple.

22 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

300 €

L’expérience audio avec la Polk Audio React La barre de son Polk Audio React est équipée de 6 haut-parleurs dont deux tweeters à dôme de 25 mm, deux haut-parleurs large bande de 96x69 mm et deux radiateurs passifs de 110x100 mm. Pour les films, la barre de son supporte le Dolby Digital et le DTS. Nous avons pu constater une assez bonne hauteur et un spectre audio extrêmement cohérent. Les voix sont très claires et les dialogues sont parfaitement intelligibles même à faible volume. Les effets sonores de gauche à droite sont bien localisés et on profite globalement d’une certaine dynamique. Le son est net et franc, sans fioriture. Toutefois, nous avons pu relever une petite tendance à monter un peu trop haut dans les aigus sur des bandes sonores de films d'action. Pour les jeux vidéo, il n’y a pas de mode dédié, mais le mode Sport fait très bien l’affaire, proposant là encore une très bonne cohérence et un bon équilibre général. Il manque toutefois un peu de punch. Enfin, pour l’écoute musicale, on profite d’un niveau de basses satisfaisant, d’une très bonne dynamique et d’une scène sonore très large. Les voix bénéficient d’une belle mise en avant. Un peu à l’image de la barre Samsung HW-S61T, la Polk Audio React peut se suffire à elle-même, mais ce sera encore mieux si elle est associée à des enceintes surround SR2 et un caisson React Sub.

Spécifications •Type : barre de son 3.0 •Haut-parleurs : 2x tweeters de 1 pouce (25 mm), 2x large bande de 96x69 mm, 2x woofers de 110x100 mm (radiateurs passifs) •Puissance : non communiquée •Décodage : Dolby Digital, DTS •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique, 1x USB •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 864 x 121 x 56 mm •Poids barre : 2,79 kg

Notre avis



TEST

SAMSUNG HW-S61T/HW-S60T Modèle de barre de son sans caisson le plus haut de gamme chez Samsung, le HW-S61T en gris clair ou HW-S60T en noir peut représenter la première étape d’une configura�on plus complète à venir avec caisson et satellites compa�bles ; mais que vaut-elle sans ces extensions ? par Sylvain Pichot Presque un objet de décoration intérieure La barre de son Samsung HW-S61T est un modèle tout-en-un, sans caisson séparé. Elle présente un design très agréable à l’œil avec des formes arrondies. Elle profite d’un revêtement en tissu Kvadrat - gris clair pour le modèle HW-S61T ou noir pour le HW-S60T – qui recouvre la façade, le dessus et l’arrière. Attention, la version grise est très belle de jour, mais la nuit, elle reflète toute la lumière de l’image de la TV installée derrière... La partie supérieure comporte quelques boutons en caoutchouc, qui permettent d’allumer la barre de son, de gérer le volume et de désactiver le microphone. La barre de son Samsung possède des liaisons Bluetooth et WiFi. On la configure via l’application Samsung SmartThings depuis un smartphone. Elle est compatible avec l'assistant vocal Alexa d’Amazon et devient ainsi une enceinte connectée à laquelle on peut donner des ordres domotiques. La barre mesure 76,4 cm de large pour 6,8 cm de haut, ce qui n’est pas rien devant un téléviseur. On peut également l’accrocher au mur. Évolutive, elle peut être associée à un caisson de basses et des enceintes satellites surround séparés. La barre de son Samsung HW-S61/60T possède une prise HDMI ARC (à privilégier) et une entrée audionumérique optique. Elle est livrée avec un câble HDMI, mais pas de Toslink. Grâce à la liaison WiFi, on peut profiter de Spotify. Elle est capable de gérer les bandes-son Dolby (mais pas Atmos) ainsi que le DTS, ce qui est appréciable. La barre n’arbore aucun écran, mais seulement quelques points de couleur qui changent de ton lorsqu’on modifie la source et indiquent aussi le niveau sonore. Notez que la course du volume est assez longue, presque autant que sur la TCL Ray-Danz TS9030 et la Polk Audio React. La télécommande ressemble à celle livrée avec les téléviseurs de la marque. Agréable en main, elle est ergonomique et permet de piloter facilement l’appareil. Dommage, comme d'habitude, qu’il lui manque le rétroéclairage.

24 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

400 € Les expériences audio avec la Samsung HWS61T/HW-S60T La Samsung HW-S61/60T embarque 6 haut-parleurs, tous de type large bande, délivrant une puissance totale annoncée pour 180 watts. Deux sont installés en façade et les autres sont positionnés aux extrémités. La barre de son exploite la technologie Acoustic Beam qui consiste à envoyer les basses vers les côtés tandis que le reste est diffusé vers le haut afin d’apporter un sentiment d’élévation. En écoute musicale, l’ensemble sonne un peu de manière plate avec un manque de profondeur global. La scène est large et particulièrement équilibrée même si elle n’offre pas toute la rondeur et la chaleur attendues sur certains morceaux. Les médiums sont bien présents. En mode Film, on bénéficie de voix plutôt fidèles. Le son est vraiment "projeté" au-delà de la barre pour donner l’impression qu’il provient de l’image. Malheureusement, les explosions restent pauvres et les vrombissements sont très limités. Pour les jeux vidéo, la Samsung HW-S61/60T fait le job en élargissant et en dynamisant la scène. La barre de son Samsung HW-S61/60T est, pour nous, le début d’un équipement plus complet pour profiter pleinement de toutes les sources en lui ajoutant un caisson et des enceintes satellites. Seule, elle reste limitée pour sonoriser convenablement un vrai salon.

Spécifications •Type : barre de son 4.0 •Haut-parleurs : 6 large bande •Puissance : 180 Watts •Décodage : Dolby Digital, DTS •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 764 x 125 x 68 mm •Poids barre : 2,9 kg

Notre avis


N’oublions pas que la longueur et la bande passante comptent ! Laissez-nous vous présenter nos nouveaux câbles HDMI actifs, commercialisés sous les noms de Pearl, Forest et Cinnamon. Ces nouveaux modèles ont la capacité de transmettre de manière fiable des données HDMI 2.0 4K + HDR sur 15m, tout en préservant la même qualité sonore et la même esthétique que leurs petits-frères, passifs et plus courts. Depuis plus de 30 ans, AudioQuest conçoit et fabrique des câbles numériques qui endommagent moins le signal source, préservant ainsi les données et minimisant les bruits qui autrement compromettraient l’électronique. Nous n’avons pas toujours su prédire la prochaine grande avancée technologique ni la prochaine interface numérique, mais notre expérience nous renseigne et nous oriente, chaque jour, vers un son toujours plus propre, plus net et plus naturellement beau. Le grand soin, l’ingénierie avancée et le système de priorité holistique, qui ont fait de chaque HDMI passif Pearl ou Diamond le grand succès que nous connaissons, sont tout aussi bénéfiques pour nos nouveaux câbles HDMI actifs Pearl, Forest et Cinnamon Active HDMI.


TEST

SONY HT-SF200 Extrêmement compacte et proposée à moins de 150 €, la barre de son Sony HT-SF200 veut vous faire oublier les haut-parleurs de votre téléviseur en proposant une scène plus large mais surtout plus de grave. Voyons si son pseudo caisson de basses intégré suffit pour y parvenir.

150 €

par Sylvain Pichot

Une barre de son singulièrement compacte La barre de son Sony HT-SF200 est une des propositions les plus abordables chez le constructeur japonais, surclassant le modèle HTSF150 en gagnant un woofer (ou boomer) intégré, ce qui permet au fabricant d’annoncer un système "2.1" malgré l’absence de caisson de basses séparé à proprement parler. Son design est rectangulaire avec une hauteur de 6,4 cm (pour 60 cm de large à peine) ce qui en fait l’une des plus épaisses du marché. Notez la possibilité de l’accrocher à un mur. Elle est recouverte par un plastique texturé imitation cuir sur le dessus et une large grille métallique à l’avant, qui protège les deux haut-parleurs large bande installés aux extrémités. Le woofer est placé dessous. Aucun reflet lumineux parasite n’est à signaler sur la barre lorsque la télévision fonctionne juste derrière. Ce n’est pas le cas de la barre Samsung HW-S61T qui, étant donné sa couleur, offre une expérience nocturne délicate sur ce point. Pour la liaison avec le téléviseur, on peut utiliser soit le port HDMI ARC, soit l’entrée audionumérique optique à l’aide du câble Toslink livré. La barre est équipée d’une prise USB pour les contenus audio mais pas facilement accessible, donc anecdotique. Le Bluetooth est bien plus simple. On regrette l’absence d’un écran. Les seules indications sont des diodes signalant les changements de modes audio ou de sources. Dans ces conditions, il est toujours délicat de savoir si on a sélectionné le bon réglage avec la télécommande, qui n’est pas rétroéclairée.

Un espace restreint avec un peu de grave en bonus La barre de son Sony HT-SF200 propose un son particulièrement localisé, notamment en mode TV. Le son est très clair mais un peu étriqué en termes d'ampleur spatiale malgré tout. Il manque de largeur malgré une portée tout à fait satisfaisant

26 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

dans la pièce. Avec "seulement" 80 watts max, il ne faut pas s’attendre à pouvoir sonoriser un grand salon mais plutôt une chambre, même si le traitement audio S-Force Pro la pousse à offrir une scène plus large. Ne vous attendez pas à faire trembler les murs à chaque explosion. Les haut-parleurs se montrent assez directifs. Lorsque l’on sort de la zone de diffusion optimale, on perd l'équilibre tonal et la cohérence des timbres. Pour l’écoute de musique, la barre propose une profondeur satisfaisante et une bonne cohérence mais l’ensemble manque d’ampleur et on n’est pas vraiment transporté. Pour les jeux vidéo, la barre fait le job et ajoute un peu de graves par rapport à l’audio d’une TV mais pas beaucoup plus. La barre de son Sony HT-SF200 est donc capable d’apporter un peu plus de basses à vos hautparleurs TV mais elle ne va pas beaucoup plus loin. Pour quelques dizaines d’euros supplémentaires, la TCL TS8111 offre une puissance acoustique nettement supérieure, une scène sonore plus large et du Dolby Atmos. La Sony HT-SF200 semble plus indiquée pour équiper une chambre plutôt qu'un grand salon qui demande à être mieux rempli.

Spécifications •Type : barre de son 2.1 •Haut-parleurs : 2x large bande, 1x woofer •Puissance : 80 Watts •Décodage : Dolby Digital •Connectivité : Bluetooth, 1x HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 580 x 95 x 64 mm •Poids barre : 2,3 kg

Notre avis


ON-mag c’est aussi...


TEST

TCL TS8111 La marque TCL a récemment étoffé ses gammes de barres de son et propose aujourd’hui une offre assez large dans ce domaine avec la Ray-Danz TS9030 en figure de proue. Sans caisson de basses ce�e fois, la barre de son TS8111 est intéressante sur le papier avec un prix doux, mais surtout une compa�bilité Dolby Atmos et une puissance de 260 Wa�s.

200 €

par Sylvain Pichot

Une barre très large avec du tissu pour en mettre plein la vue La TCL TS8111 est un modèle tout-en-un à l’image des Samsung HW-S61T/HW-S60T, Yamaha YAS-109 et Polk Audio React. Très large, elle mesure 1 mètre et 6,5 cm de hauteur, ce qui est assez imposant. On peut l’accrocher au mur, le nécessaire étant livré à cet effet. Elle présente un revêtement en tissu tendu en deux parties. Les boutons du dessus permettent d’allumer l’appareil, de gérer le volume, d’activer le Bluetooth et de changer de source. La barre est pourvue d’une entrée HDMI et d’un port HDMI eARC autorisant le signal Dolby Atmos. Un port USB sert à la lecture de fichiers MP3 et AAC, mais vu son emplacement, on préfère utiliser le Bluetooth, plus pratique. Rare : une entrée auxiliaire permet de connecter un appareil audio analogique externe. Il ne manque finalement que la connectivité WiFi, ce que propose la barre TCL Ray-Danz TS9030 pour quelques dizaines d’euros supplémentaires ou la LG SN7CY, par exemple. Comme la barre de son LG, la TCL TS8111 supporte le Dolby Atmos, mais à la différence de sa concurrente sud-coréenne, elle n’accepte pas le DTS. La barre TCL est transparente pour les signaux vidéo Ultra HD, HDR et Dolby Vision si vous utilisez son entrée HDMI. La télécommande est grande. Dépourvue de rétroéclairage, elle propose un accès direct aux sources et aux modes audio : Movie, Music et TV. Attention, avec la télécommande du téléviseur, il s'écoule un petit laps de temps entre la pression exercée sur le bouton et la commande effective. Un écran affiche 5 caractères défilants. Cela permet de savoir quels sont les sources et les formats audio exploités.

Une reproduction sonore très chaleureuse La barre de son TCL TS8111 s’appuie sur la présence de 6 haut-parleurs en tout : deux tweeters et deux haut-parleurs large bande installés aux extrémités et dirigés vers l'avant ainsi que deux boomers orientés vers le plafond, auxquels s’ajoutent deux radiateurs passifs en opposition,

28 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

vers le bas. Pour les jeux vidéo, notamment avec du Dolby Atmos, on a droit à un ensemble extrêmement dynamique délivrant un vrai punch et une très bonne cohérence dans l’équilibre tonal. Les basses sont bien présentes et la profondeur est également au rendez-vous. Le son est ample avec une bonne occupation de l’espace dans la pièce. Le tout manque peut-être légèrement de détails, mais pour vraiment en profiter dans les jeux vidéo, il faut plutôt utiliser un casque. Pour les films, toujours avec des contenus Dolby Atmos, nous avons trouvé que les voix étaient particulièrement mises en avant, mais sonnaient finalement un peu creuses. Les effets de hauteur ne sont pas vraiment là, mais on profite, en revanche, d’une bonne précision dans la balance gauche/ droite et d’une localisation pertinente des objets présents à l’écran. Lors d’une écoute musicale (en passant par le téléviseur, via l’application Spotify), la barre de son TCL propose là encore une certaine ampleur propice à la sonorisation d’un salon. Il se dégage une certaine chaleur alors que les instruments sont assez bien détachés les uns des autres. La scène sonore se montre relativement large même si nous aurions apprécié un peu plus de détails sur les côtés, mais à ce prix, l’ensemble est très cohérent.

■ Spécifications •Type : barre de son 2.1 •Haut-parleurs : 2x large bande, 2x tweeters, 2x woofers + 2x radiateurs passifs •Puissance : 260 Watts •Décodage : Dolby Digital, Atmos, Digital Plus, •Connectivité : Bluetooth, HDMI 2.1 eARC, HDMI 2.0, entrée audionumérique optique, jack 3,5 mm, USB •Consommation en veille : 2,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 1000 x 130 x 65 mm •Poids barre : 3 kg

Notre avis


EN DEMO CHEZ COBRA

PROJECTEURS SONY HOME CINEMA 4K HDR

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Une expérience HDR sans précédent grâce à l’ajout du nouveau processeur « X1 pour projecteur »

Équipé du nouveau processeur « X1 pour projecteur » avec une luminosité plus élevée pour plus d’impact en HDR.

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TEST

YAMAHA YAS-109

230 €

Yamaha s’est forgé une renommée méritée dans l’univers des barres de son. Sans caisson de basses associé, mais profitant de fonc�ons connectées, la YAS-109 se place au milieu de sa gamme. par Sylvain Pichot Assez large et fine pour être installée devant vers le haut alors que les tweeters sont orientés vers un grand téléviseur les téléspectateurs. La Yamaha YAS-109 est, comme la Samsung HWS61T/HW-S60T, un modèle tout-en-un avec des haut-parleurs de basses intégrés. Son design est assez remarquable. Elle se présente sous un tissu tendu noir qui la recouvre presque entièrement. Ainsi habillée, elle n’est pas sujette aux reflets lumineux comme peut l’être la Samsung. Pouvant être accrochée à un mur, elle est plutôt large : 89 cm - parfait pour les téléviseurs de 55 pouces et plus. Sinon, elle mesure 5,3 cm de haut ; ce qui ne pose donc pas de problème si on l’installe devant une TV. Pas d’écran ici, mais une petite règle brillante sur le dessus de l’appareil propose quelques touches sensitives pour piloter l’allumage, la gestion du volume, la coupure du microphone. C’est aussi à cet endroit que l’on peut voir quelle source est utilisée. En outre, la barre de son est compatible WiFi et Bluetooth. Elle se configure grâce à l’application Yamaha Sound Bar Controller depuis laquelle on peut la piloter et gérer les paramètres audio. Centre audio et de configuration d’Alexa, cette appli permet d’accéder à la musique partagée sur le réseau domestique et à des services de musique en ligne (Spotify, Tidal et QQ Music). La barre de son est livrée avec une télécommande compacte qui permet d’accéder directement aux modes audio et aux sources. Cette télécommande n’est pas rétroéclairée. En maintenant le bouton du volume enfoncé (+ ou -), le niveau ne descend que d’un cran, ce qui est un peu agaçant. La connectique est complète : entrée HDMI, port HDMI ARC, entrée audionumérique optique, port Ethernet, sortie caisson de basses, WiFi et Bluetooth. La Yamaha YAS-109 supporte les formats DTS, Dolby Digital et LPCM, mais pas le Dolby Atmos ni le DTS:X.

Une large scène sonore et des voix particulièrement claires À l’intérieur, on peut compter sur la présence à chaque extrémité d’un tweeter, d’un haut-parleur large bande et d’un boomer, soit six haut-parleurs au total. Les large bande et les boomers sont dirigés

30 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

En écoute musicale, la barre de son Yamaha YAS-109 propose une large scène sonore avec des voix particulièrement claires qui se détachent très bien du reste. Le tout manque malgré cela d’un peu de hauteur. Globalement, sur des titres électroniques, la barre propose un certain punch avec des basses intéressantes. Dommage que la fonction Bass Ext n’aille pas beaucoup plus loin, boostant seulement les bas médiums, ce que nous ne trouvons pas assez efficace. La balance gauche et droite est très bien respectée et le son se montre relativement ample dans tout le salon. Aucune distorsion n’a été constatée pour un son globalement bien équilibré, même à fond. Pour les films, on retrouve cette ampleur associée à une localisation assez précise. On profite de dialogues très clairs et parfaitement intelligibles, même à très faible volume, ce qui n’est pas si courant. Avec une console de jeux, la barre de son s’en sort plutôt bien aussi, proposant un environnement sonore détaillé, mais qui manque un peu de punch malgré tout. Quant aux voix, elles y sont aussi très claires. Lors de nos tests, nous avons eu quelques microcoupures en jouant sans vraiment pouvoir les expliquer. À ce prix, difficile de trouver mieux d'autant qu'on peut lui ajouter un caisson pour plus de chaleur.

Spécifications •Type : barre de son 2.1 •Haut-parleurs : 2x tweeters de 1 pouce, 2x large bande de 5,5 cm, 2x woofers de 7,5 cm •Puissance : 120 Watts •Décodage : Dolby Digital, Dolby Pro Logic, DTS Digital Surround •Connectivité : WiFi, Bluetooth, HDMI ARC, HDMI 2.0, entrée audionumérique optique, sortie subwoofer •Consommation en veille : 2,2 W •Dimensions (l x p x h) barre : 890 x 131 x 53 mm •Poids barre : 3,4 kg

Notre avis


F I L T RE SE TCONDI T I ONNE URS Uneél ect r i ci t épr opr epouramél i or erl esper f or mancesde vot r esyst èmeaudi ophi l e.

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ENCEINTES HI-FI I ARIA K2 Performante et expressive, la ligne d’enceintes Aria K2 offre des écoutes haute-fidélité Stéréo et Home Cinéma démonstratives. Les trois modèles se démarquent par leurs haut-parleurs dotés de l’iconique membrane K2 de Focal et par leur finition Ash Grey exclusive. Aria K2 signe le retour à des émotions fortes partagées par des enceintes françaises au style inimitable.

Le son haut de gamme abordable


LES AMPLIS MULTICANAL


TEST

ANTHEM

MRX 1140

4750 €

Anthem fait par�e d'un pe�t groupe canadien indépendant dédié à la Hifi et au Home Cinéma aux côtés des marques d'enceintes acous�ques Paradigm et Mar�n Logan. Spécialiste des électroniques stéréo et mul�canal, elle est une des rares "pe�tes" marques avec Arcam, NAD et plus discrètement Rotel à exister sur le marché des intégrés Home Cinéma face au trio de tête Denon/ Marantz/Yamaha. Mais elle ne s'en laisse pas conter et vient même de renouveler sa gamme. Celleci comporte trois intégrés Home Cinéma connectés, presque iden�ques en apparence, mais se différenciant par leur nombre de canaux et leur puissance. Nous la découvrons avec l'Anthem MRX 1140 équipé de 11 voies d'amplifica�on et capable de gérer jusqu'à 15.2 canaux. par Pierre Stemmelin

Une base commune, ultra connectée, homologuée Dolby Atmos, DTS:X, IMAX Enhanced et en attente de la vidéo 8K D'apparence presque identique, les trois amplituners Home Cinéma Anthem MRX 540 (2100 €), MRX 740 (3400 €) et MRX 1140 (4750 €) utilisent le même châssis et s'appuient sur la même base. Tous les trois décodent les signaux Dolby Atmos, DTS:X, portent le label IMAX Enhanced et sont compatibles Dolby Vision. L'Anthem MRX 1140 apporte en supplément le DTS:X Pro. Chaque appareil dispose d'une liaison Bluetooth et sa section audio connectée répond aux protocoles Apple AirPlay 2 et Google Chromecast. Le support de Spotify Connect et Roon Ready est prévu lors d'une mise à jour prochaine. Le pilotage depuis une interface Web (contrôle sur IP) est possible, de même que depuis un système d'automatisation

34 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

domotique comme ceux de Crestron, Control4 ou Savant. La connectique HDMI est de type 2.0. Elle accepte les signaux vidéo UHD et 4K. Elle est conçue pour pouvoir évoluer en version 2.1 et être compatible avec la vidéo en 8K. Pour faciliter leur installation, les amplis Home Cinéma Anthem intègrent un système de correction automatique en fonction des enceintes et de l'acoustique de la pièce d'écoute. Ce système fonctionnant à l'aide du microphone fourni avec l'appareil est propriétaire. Il s'agit de l'ARC Genesis.

De 5 à 11 canaux de puissance pour répondre à toutes les configurations Les modèles de la gamme MRX se différencient par leur nombre de canaux d'amplification, mais aussi le nombre maximal de canaux qu'ils sont capables de gérer à partir de leurs sorties préamplifiées.


L'Anthem MRX 540 possède 5 voies d'amplification de 100 watts RMS sous 8 ohms et peut piloter 7.2 canaux. Le MRX 740 passe à 5 x 140 watts sous 8 ohms auquel il ajoute 2 x 60 watts toujours sous 8 ohms et il est capable de gérer 11.2 canaux. Enfin, avec le MRX 1140 on atteint 15.2 canaux en préamplification et une puissance de 5 x 140 + 6 x 60 watts sous 8 ohms. L'Anthem MRX 1140 permet donc d'alimenter une configuration d'enceintes pour une petite salle de cinéma privée, en 7.4.2 avec 7 enceintes principales (au centre, à l'avant, sur les côtés et derrière) épaulées par quatre haut-parleurs au plafond par exemple (pour les effets de hauteur du Dolby Atmos et DTS:X) ainsi que deux caissons de grave indépendants. Mais si vous ne vous servez pas de tous ses canaux d'amplification, vous avez aussi la possibilité de les réassigner pour bi-amplifier de grosses enceintes stéréo principales ou alimenter des enceintes dans une seconde zone d'écoute.

Un amplificateur hybride analogique et numérique Anthem est un constructeur de bien plus petite taille que Denon, Marantz ou Yamaha. Pourtant, sur le plan de la qualité de fabrication, son modèle MRX 1140 n'a pas grand-chose à envier aux réalisations de ces trois leaders du marché de l'ampli Home Cinéma. L'appareil est assez imposant, disposant d'un châssis construit en tôles de bonne épaisseur, bien rigide. À l'intérieur, la disposition des étages de puissance est néanmoins assez atypique. Les cinq canaux principaux sont classiques. Ils sont analogiques en classe A/B montés sur un gros radiateur en aluminium massif. Chacun utilise une paire de transistors Sanken de forte capacité en courant (2SB1647 et 2SD2560). Les sept autres canaux sont numériques (ou en classe D) montés sur des

dissipateurs thermiques beaucoup plus compacts du fait de leur haut rendement et de leur faible dissipation thermique. Un gros ventilateur (pas toujours totalement silencieux) refroidit l'ensemble qui est alimenté par un transformateur toroïdal

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Spécifications •Type : ampli Home Cinéma 11.2, connecté •Puissance : 5 x 140 + 7 x 60 watts sous 8 ohms (2 canaux en service), 5 x 170 + 7 x 75 watts sous 6 ohms (2 canaux en service) •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X Pro, IMAX Enhanced •Correction acoustique automatique : ARC Genesis •HDMI : 2.0 b 4K (mise à jour possible vers 2.1 et 8K), Dolby Vision, IMAX Enhanced, HLG •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (7/3), audionumériques optiques (3/1), audionumériques coaxiales (2/0) Ligne (5/1), préampli (0/15.2), Zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/11), casque (0/1), Trigger (3/0), RS-232 •Fonctions réseau : AirPlay, Chromecast (Spotify Connect et Roon prévus via mise à jour) •Contrôle vocal : compatible Google Assistant et Alexa •Consommation veille/veille réseau/veille HDMI bypass/ normal : 0,3/1,8/4,9/570 watts •Dimensions : 43,18 x 15,24 x 36,4 cm •Poids : 15,2 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 35


massif, enfermé sous un capot de blindage (13 cm de diamètre sur 10 cm de haut). La section de décodage et de traitement des petits signaux emploie de son côté des convertisseurs 32 bits/768 kHz.

Un appareil musclé et expert Le paramétrage de l'Anthem MRX 1140 se fait en deux étapes. Tout d'abord à partir de son large écran carré en façade qui donne la possibilité de sélectionner et affecter les canaux d'amplification en fonction des enceintes de l'installation principale et éventuellement celles d'une seconde zone d'écoute stéréo, d'ajuster le niveau, le délai ainsi que la coupure dans le grave (Bass Management) pour chaque voie. L'étendue des réglages disponibles est de niveau expert. Il en va de même pour le système de correction acoustique automatique ARC Genesis. Il s'appuie sur le microphone de qualité professionnelle (modèle Silver) livré avec l'appareil en même temps que son solide trépied métallique. Pour l'activer, il faut télécharger le logiciel ARC Genesis sur ordinateur (PC ou Mac) et se connecter à l'ampli par le réseau. Le système n'est pas parfait.

36 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

Dans certaines configurations, il arrive que l'on rencontre quelques bogues de communication. Mais la correction est fort efficace, comme nous avons déjà pu le constater et le détailler lors du test de l'Anthem STR Integrated. À l'écoute, en stéréo comme en multicanal, l'Anthem MRX 1140 fait preuve d'une poigne magistrale. Il délivre un son très carré avec des basses bien campées et sans aucune bavure. Lorsqu'il s'agit d'alimenter de grosses enceintes pour les voies principales, on le sent très à l'aise et dès que l'on monte le volume il donne l'impression d'avoir beaucoup de réserve. Avec lui, le son n'est jamais projeté vers l'avant et ne vire que rarement à l'agressivité. Il donne à l'image multicanal de l'ampleur et de la profondeur tout en remplissant très bien l'espace autour du spectateur. La restitution est à la fois très propre et très musclée, avec des basses qui descendent très bas en fréquence de façon très maîtrisée, donnant une forte sensation d'impact. L'Anthem MRX 1140 est véritablement un appareil haut de gamme dans ses prestations sonores, capable d'alimenter une installation Home Cinéma de haute envergure.



TEST

ARCAM

5700 €

AVR30 Avec la quasi-disparition de Pioneer et Onkyo du marché des amplis Home Cinéma et face à l’hégémonie des trois derniers ténors, Denon, Marantz et Yamaha, on peut se dire que pour les quelques outsiders restants, il est de plus en plus difficile d’exister. Et ça tombe bien, car depuis peu, Arcam n’est plus tout à fait un outsider. Il s’agit même peut-être d’un des constructeurs qui a le plus fort potentiel de développement. On vous explique pourquoi avec son modèle phare AVR30. par Pierre Stemmelin Il y a seulement quelques années, Arcam pouvait faire figure d’un des derniers Mohicans. Il était encore un des rares « indépendants », avec les canadiens Anthem et Nad, à résister sur le marché des amplis Home Cinéma face aux trois grandes marques japonaises. Mais aujourd’hui, il en va tout autrement. En effet, depuis 2017, Arcam a intégré le groupe américain Harman qui est lui-même, depuis peu, une filiale du coréen Samsung. Arcam n’est donc plus une petite marque britannique isolée. Mais, elle ne s’est pas pour autant fait digérer ni noyer dans la masse d’une des plus grandes entités de l’électronique grand public. Au contraire, elle a conservé ses bureaux de recherches et développement en Angleterre et elle semble même prendre la tête du pôle audiophile au sein du groupe, en compagnie de la division JBL Synthesis. Son site Internet met d’ailleurs cette vision en avant. On peut y voir de nombreuses images associant les produits Hifi et Home Cinéma d’Arcam et de JBL.

Un ampli 7.1, monstre de technologie, évolutif vers une installation de cinéma privée en 16 canaux L’Arcam AVR30 est relativement classe et assez luxueux, mais n’a rien d’effrayant. Pourtant, sur le papier, c’est un monstre technique. Il est le plus

38 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5

puissant des amplis intégrés multicanal de la marque et le seul à utiliser la technologie d’amplification en classe G. Ses processeurs savent décoder les formats audio les plus récents jusqu’aux Dolby Atmos, DTS :X et Auro-3D. Sur ce point, rien ne semble manquer à l’appel. L’appareil est en outre homologué IMAX Enhanced, la nouvelle norme Home Cinéma de qualité ultime (depuis la mise en sourdine de la certification THX). L’Arcam AVR30 est un ampli « seulement » 7.1 annoncé pour une puissance de 7 x 100 watts nominaux en multicanal (et 2 x 120 watts en stéréo). Mais il est capable de piloter jusqu’à 16 canaux en configuration 9.1.6. Pour ce faire, on peut lui associer des blocs de puissance séparés, notamment l’Arcam PA240 de 2 x 225 watts (2200 €) et l’Arcam PA720 de 7 x 100 watts (2800 €), qui fonctionnent tous deux également en classe G. On se retrouvera alors à la tête d’un système de décodage et d’amplification pour salle de cinéma privée très haut de gamme. En complément et outre sa connectique très bien fournie, l’Arcam est la fois un produit connecté et multiroom. Il se raccorde au réseau en Ethernet ou en WiFi. Il est compatible avec les webradios ainsi que les protocoles Google Chromecast, Apple AirPlay 2 et DLNA/UPnP. Deux de ses canaux de puissance et une de ses sorties HDMI peuvent être


assignés à une seconde zone d’écoute et de visionnage. En raison de sa grande polyvalence et évolutivité, l’Arcam AVR30 s’adresse tout autant à l’amateur qui souhaite se constituer un système Home Cinéma connecté (7.1 ou plus) par lui-même, qu’aux artisans installateurs spécialisés dans la conception de Home Cinéma et systèmes multiroom haut de gamme sur-mesure. Sa seule limitation tient dans ses prises HDMI qui ne sont compatibles que 4K, mais à notre sens, ce n’est pas vraiment un handicap. Si la 8K se répandait (ce qui est très loin d’arriver), il y aurait toujours moyen de contourner le problème, sans remettre en cause les performances de l’AVR-30.

Une construction soignée, sans excentricité, avec des circuits numériques Hi-res et des étages de puissance analogiques en classe G Contrairement à ce que l’on rencontre souvent sur les produits audiophiles, l’Arcam AVR30 ne cherche pas à faire dans la démesure ni l’inutilement luxueux. Sa construction n’en demeure pas moins extrêmement sérieuse et costaude. Sous son capot et derrière sa façade en fonte moulée légèrement bombée se trouve un gros transformateur d’alimentation toroïdal (de 13 cm de diamètre sur 10 cm de haut) accompagné de capacités de filtrage Elna amorties (2 x 15000 µF sous 80 V + 2 x 22000 µF sous 50 V). Les étages de puissance sont configurés en classe G selon une topologie propre à Arcam. La classe G consiste en un montage qui s'appuie en quelque sorte sur deux rampes d’amplification distinctes. La première travaille en classe A sur les petits signaux tandis que la seconde entre en action lors des fortes sollicitations et adapte sa tension en fonction des besoins en énergie. Ce procédé, un

peu compliqué à mettre en œuvre, est très bien maîtrisé par Arcam depuis des années (voir le test de l’intégré stéréo SA20 que nous avons adoré). Il s’appuie ici, dans le cas de l’AVR30, sur une impressionnante batterie de transistors ON Semiconductor (NJL3281DJ et NJL1302D) de type

���

Spécifications •Type : ampli Home Cinéma 7.1, évolutif 9.1.6, certifié IMAX Enhanced •Puissance : 2 x 120 watts sous 8 Ω en stéréo, 7 x 100 watts sous 8 Ω en multicanal •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D •Calibration automatique : Dirac Live •HDMI : 7 entrées, 3 sorties, dont une eARC •Sorties préamplis : 15 canaux + 2 subwoofers + zone 2 stéréo •Autres entrées : 7 analogiques stéréo, 4 numériques coaxiales, 2 numériques optiques •Connexion réseau : Ethernet et WiFi •Protocole réseau : AirPlay 2, Chromecast, UPnP/DLNA •Autres : sortie casque, liaison Bluetooth, port RS232, 2 prises IR, 2 prises Trigger •Dimensions (H x L x P) : 171 x 433 x 425 mm •Poids : 18,1 kg

Notre avis Construction

Équipement

Performances

Musicalité

ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 39


Thermal Track montés sur un gros dissipateur thermique à ailettes en aluminium massif. Le reste de l’électronique présente une implantation particulièrement propre et ordonnée par rapport à ce que l’on rencontre sur d’autres amplis Home Cinéma. Les cartes de gestion audio vidéo empilées les unes au-dessus des autres, à l’arrière du châssis, comportent essentiellement des composants de surface. La section de conversion numérique/ analogique est quant à elle équipée de convertisseurs audiophiles haut de gamme, ESS Sabre, travaillant sur 32 bits à 192 kHz (ES9026PRO).

Un monstre docile comme un animal audiophile domestique, mais attention il peut encore rugir Avec son immense afficheur et ses quelques boutons de commande en façade qui permettent d’accéder à tous les paramètres, l’Arcam AVR30 est beaucoup plus facile à utiliser qu’on ne pouvait le redouter. Pourtant, les possibilités de personnalisation à travers ses menus sont très nombreuses. Une fois que vous avez indiqué la configuration des enceintes, l’Arcam AVR30 vous aide à ajuster les niveaux et peut effectuer une égalisation de la

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réponse de chaque voie en tenant compte de l’acoustique de la pièce grâce au système Dirac Live. Celui-ci se pilote depuis un ordinateur (Windows ou MacOS) ou encore depuis un smartphone (Android ou iOS) ; il se sert du microphone fourni avec l’appareil pour prendre plusieurs mesures dans la pièce d’écoute. Vous n’avez qu’à trouver un support pour le microphone et le déplacer en suivant les instructions de l’interface. Nous avons mis au défi le système de calibration automatique Dirac Live, entre autres avec un équipage d’enceintes acoustiques relativement hétéroclite, réunissant des modèles Kelinac, Klipsch et Castle Hifi. Il s’en est admirablement sorti et a réussi à harmoniser tout ce petit monde afin de former un ensemble cohérent en multicanal. À l’écoute, avec l’Arcam AVR30 nous avons retrouvé en multicanal les excellentes sensations que nous avions éprouvées en compagnie l’Arcam SA20 en stéréo, avec de la puissance en plus. Nous avons là un ampli Home Cinéma que nous pouvons réellement qualifier d’audiophile tant pour la Hifi que les bandes-son des films en audio 3D ou encore pour les jeux vidéo. Cet appareil délivre un son musclé, puissant et dynamique. Même sur les films à grand spectacle, du moment que les enceintes principales ont du coffre, il se passe allègrement d’un caisson de grave actif en renfort. Mais aussi et surtout, l’Arcam AVR30 est capable d’une belle finesse et de beaucoup de nuances. Sa restitution dégage une impression de force et de maîtrise, mais absolument pas d’agressivité. Les timbres sont très bien équilibrés, avec une belle richesse, de la densité dans le médium, de l’ouverture et de l’aération dans le haut, de l’assise profonde dans le bas. L’Arcam AVR30 n’est pas un de ces amplis qui pousse la précision jusqu’à découper l’image sonore multicanal au scalpel. Il cultive une certaine douceur, mais ne tombe pas non plus dans la mollesse, car au contraire, il a beaucoup d’énergie et de punch. Sa description de l’espace audio, que ce soit en multicanal 3D ou en stéréo est très réussie, naturelle, ample, sans excès. Elle se caractérise par une excellente cohérence, une absence de trou, du relief et de la profondeur. L’Arcam AVR30 est incontestablement un produit que nous avons beaucoup aimé. Il est vrai que dans l’absolu son prix pique un peu fort par rapport à certains concurrents, mais il est vrai aussi qu’il n’a pas trop d’équivalent.


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TEST

DENON AVC-S660H

500 €

On ne peut pas dire que le marché des amplis Home Cinéma soit très fécond en nouveautés ces derniers temps. En dehors de quelques mises à jour pour que les connec�ques HDMI soient prêtes pour la vidéo en 8K, on n'a pas grand-chose à se me�re sous la dent. Pire, les amplis Home Cinéma semblent être de plus en plus des équipements haut de gamme réservés à des u�lisateurs hyper pointus et exigeants ou bien à des installateurs qui conçoivent des salles de cinéma privées pour une clientèle fortunée. Mais heureusement, avec ce nouveau modèle Denon AVC-S660H, on remet un peu les pieds sur terre. Denon nous rappelle que le vrai Home Cinéma peut encore être accessible au grand public. L'appareil se veut simple, polyvalent, abordable et efficace. par Pierre Stemmelin 5 canaux, ça peut tout à fait suffire Il faut arrêter de penser que le vrai Home Cinéma se doit forcément d'être très compliqué, avec une multitude d'enceintes acoustiques dans la pièce, à l'avant, à l'arrière, sur les côtés, au plafond, sous le canapé… Et des caissons de grave en veux-tu, en voilà. Entre la simplification que constitue une barre de son et le système haut de gamme d'une salle de cinéma privée fonctionnant en 7.4.2, il y a une marge de manœuvre. Comme pour la Hifi et la stéréo, où le fonctionnement en 2 voies (ou 2 canaux) constitue la base et permet des configurations très qualitatives, en Home Cinéma, il est tout à fait possible de se contenter de 5 canaux. Une bonne paire d'enceintes de bibliothèque ou deux petites colonnes, une voie centrale et deux voies arrière discrètes, cela suffit. Un éventuel caisson de grave en complément peut améliorer les performances et des voies d'effet de hauteur correspondant aux plus récents formats, Dolby Atmos et DTS:X, ne sont naturellement pas inintéressantes. Mais pour obtenir un bon son, aussi bien pour les films que la musique, dans le cadre d'un budget raisonnable, mieux vaut faire simple. Multiplier le nombre de canaux peut coûter cher et faire perdre en qualité globale.

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Une conception saine et simple, avec de bonnes vieilles recettes aussi bien analogiques que numériques Le nouveau Denon AVC-S660H s'inscrit dans cette philosophie visant à faire simple, abordable et performant. Il est doté de 5 canaux d'amplification capables de délivrer chacun jusqu'à 135 watts en crête sous 6 ohms et 75 watts en régime continu sous 8 ohms (deux canaux en service). Ces 5 canaux sont identiques. Ils fonctionnent en analogique à partir de transistors de puissance configurés en classe A/B en simple push-pull (2SB2630 et 2SD1630). L'ensemble est monté dans un châssis avec façade en plastique et capot en tôles relativement fines, mais de rigidité correcte. L'intérieur est bien organisé et rangé, faisant appel à de nombreux composants discrets. Les transistors sont vissés sur un large radiateur de refroidissement à ailettes en tôle. L'alimentation emploie un sérieux petit transformateur en C (7 x 9 x 9,5 cm). Le traitement des signaux audionumériques est soigné, utilisant un processeur Analog Devices Sharc 32 bits (ADSP-21487) ainsi que des convertisseurs Texas Instruments compatibles 32 bits/384 kHz (4x Burr-Brown PCM5102/5100 en sortie, PCM9211 et 1803 en entrée), sans oublier une carte réseau Arcadyan AIOS 5.0.


Un ampli bien dans son époque, aux fonctions modernes et qui n'oublie personne Les entrées et sortie HDMI du Denon AVCS660H sont compatibles 8K et pour les amateurs de jeux vidéo, elles acceptent les signaux 4K en 120 Hz avec VRR, QFT et ALLM. L'appareil n'oublie pas non plus les audiophiles adeptes de vinyles puisqu'il possède une entrée Phono MM. Il est également ultra connecté. On peut le piloter à la voix depuis un appareil Alexa ou Google Assistant. On peut lui faire jouer de la musique en utilisant les protocoles AirPlay, Roon ou Spotify Connect. Son lecteur réseau intégré Heos, propre aux marques du groupe Sound United (Denon, Marantz, Polk Audio…) donne en outre un accès direct aux webradios, ainsi qu'à Amazon Music, Deezer, Tidal, Napster et Soundcloud. Un ampli audio-vidéo qui fait tout pour que vous vous sentiez à l'aise, confortable et décontracté Lors de sa mise en place, le Denon AVC-S660H vous accompagne pas-à-pas. Commencez par raccorder sa sortie HDMI à votre téléviseur (ou votre vidéoprojecteur) et suivez le guide à l'écran. Ses graphismes sont à l'ancienne, dignes d'une Nintendo Game Watch ou Game Boy des années 1980, mais il est clair et très didactique. Il demande de quelles enceintes on dispose, explique comment les placer et les brancher. Il propose ensuite de lancer la procédure de calibrage automatique Audissey MultEQ. Pour cela, on se sert du microphone livré avec l'appareil en le montant sur son trépied en carton pliable et réglable en hauteur. Le système demande de le placer au niveau du point d'écoute principal et en 5 autres points autour. Puis vient la connexion au réseau WiFi et le paramétrage des entrées vidéo pour lesquelles on peut choisir l'audio par les prises numériques optiques ou HDMI. La procédure se déroule sans heurt et nécessite environ un quart d'heure ; le calibrage Audissey est efficace. Il n'y a plus à s'en soucier et on peut profiter. Le Denon AVC-S660H délivre un son assez rond et chaleureux. Que ce soit pour l'écoute musicale, cinéphile ou l’accompagnement des jeux vidéo, il fait tout pour que l'utilisateur se sente à l'aise. Ce n'est pas l'ampli audio-vidéo le plus précis, défini et percutant. Il offre un son un peu boomy, mais pas trop gras. Il a tout de même un bon punch, il évite l'agressivité et délivre une image sonore d'une très belle ampleur, bien enveloppante, aussi bien en multicanal qu'en stéréo. Il n'a pas une assise phénoménale dans le grave. Il n'en demeure pas moins d'une très bonne tenue pour sa catégorie. Sa réserve de puissance est suffisante pour alimenter de grosses enceintes colonnes et se passer de

caisson de basses. La télécommande possède des touches phosphorescentes et le Denon AVC-S660H n'est vraiment pas prise de tête dans son usage au quotidien. Il ne propose pas pléthore de modes d'écoute. En complément des formats de décodage classiques, on peut activer les modes "Movie" et "Game" qui utilisent l'algorithme Dolby Pro Logic II. Les fonctions réseau répondent au doigt et à l'œil, que ce soit à partir des protocoles Spotify Connect ou AirPlay.

Spécifications •Type : ampli Home Cinéma 5.2, connecté •Puissance : 5 x 75 watts sous 8 ohms (puissance mesurée avec deux canaux en service), 5 x 135 watts max sous 6 ohms •Décodage : Dolby TrueHD, Dolby Surround, DTS-HD Master Audio et DTS Neo:6 •Paramétrage automatique : Audissey MultEQ •HDMI : 8K/60Hz, 4K/120Hz, compatible HDR10+, HLG, Dolby Vision, Dynamic HDR •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (6/1), vidéo composite (2/1), audionumérique optique (2/0), Ligne (2/0), Phono MM, subwoofer (0/2), haut-parleurs (0/5), casque (0/1) •Fonctions réseau : Heos, Spotify Connect, AirPlay, Roon Tested •Contrôle vocal : compatible Google Assistant et Alexa •Consommation veille/veille réseau/max. : 0,1/0,5/340 W •Dimensions : 434 x 151 x 339 mm •Poids : 7,8 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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TEST

NAD

3000 €

T778 NAD préfère le plus souvent faire évoluer ses amplificateurs home cinéma dans des versions 2 ou 3, tout en conservant la même base. Cela va dans le bon sens de l’évolutivité, à l’encontre du renouvellement permanent. Et puis il y a bien un moment où il faut franchir un cap. Chez NAD, c’est celui de l’interface utilisateur. Depuis quelques années, différents appareils de la Master Series arborent un grand écran tactile en façade. Ce n’était pas encore le cas dans les gammes inférieures aux tarifs plus accessibles. Le nouvel intégré home cinéma NAD T 778 à 9 canaux est le premier à en bénéficier. par Alban Amouroux La généralisation du tactile Ce grand écran tactile très allongé de 16x6 cm est identique à celui du mini amplificateur intégré NAD M10 que nous avions testé l’an dernier. Il remplace toutes les touches de l’appareil mis à part celle de mise sous tension et le potentiomètre de volume qui restent eux bien présents. Le gris foncé est toujours de mise pour le boîtier avec des angles verticaux de façade très arrondis nous faisant immédiatement penser aux appareils de la série 15 chez Rotel. Par ailleurs, NAD fournit directement les oreilles de fixation pour un montage dans une armoire rack 19". Pour terminer sur cette façade, notons également la présence d’une prise casque 6,35 mm, d’un port USB et d’une entrée auxiliaire HDMI. Des prises toujours très pratiques qui ont tendance à disparaître en 2020 chez certains

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concurrents. L’écran tactile offre une navigation complète et très intuitive dans les menus. Du paramétrage des enceintes, de leur filtrage ou de leur niveau, au renommage des entrées, tout est possible. L’affichage le plus intéressant est en mode lecture audio réseau, avec affichage de la jaquette de l’album en cours et des différentes informations de lecture. Avec une source HDMI, c’est plus spartiate. Le nom de l’entrée et le niveau de volume sont inscrits bien en gros mais l’ensemble reste un peu vide. Pourtant, on trouve bien le nombre de canaux audio détectés en entrée, le format HDMI ou le mode de distribution multicanal enclenché. Ces informations auraient peut-être mérité une représentation graphique plus moderne. Nous imaginons que cela viendra avec les prochaines générations et autres mises à jour logicielles. Il en va


de même dans les menus de configuration où les différents choix par le biais de listes déroulantes pourraient être accompagnées de graphisme aiguillant l’utilisateur pas forcément expert. Il y a la place de le faire sur ce grand afficheur. L’arrière du T 778 est classique chez NAD. On retrouve la construction modulaire via les cartes maison MDC pour une évolutivité dans le temps. Il y a tout d’abord la carte « numérique » avec les cinq entrées et les deux sorties HDMI. Certains pourront trouver cela un peu juste face à la concurrence, le nombre de personnes ayant besoin de plus d’entrées restant toutefois à notre avis très limité. Sur cette même carte se trouvent la prise réseau Ethernet et le port USB multifonctions. Le module BluOS pour la musique en réseau sans fil est toujours une sorte de mini hub USB externe sur lequel sont reliés des dongles WiFi et Bluetooth. Là encore, l’évolutivité est maximale mais le résultat à l’arrière du T 778, avec ce petit boîtier qui pend, n’est pas très esthétique. La seconde carte comprend trois entrées analogiques, dont une phono, et les sorties pre-out 7.2. La troisième carte ajoute quatre entrées audionumériques et quatre sorties pre-out supplémentaires pour faire du 7.2.4. En dessous, les neuf paires de borniers sont dédiées à autant d’enceintes amplifiées simultanément par des canaux de 85 Watts unitaires. Pour la configuration multicanale maximale à onze canaux, il faudra ajouter un bloc de puissance stéréo en plus. En dehors des différents connecteurs pour l’intégration (RS232, IR et trigger), terminons par signaler la présence d’un ventilateur protégé par une grille. Celui-ci s’est révélé assez bruyant lors de nos tests. Il tourne continuellement. Dans une pièce dédiée comme la nôtre ultra silencieuse, même discret, il s’entend. Parfois, la température monte, il est possible de le vérifier dans les menus, et le ventilateur devient alors franchement présent. Nous

conseillons donc d’installer le T 778 dans un meuble fermé et bien aéré, ou dans une armoire technique hors de la pièce. D’où la présence des fixations pour rack 19" !

Dirac Live au menu NAD possède désormais une offre conséquente en matière d'amplificateurs intégrant le Dirac Live, qu’ils soient Hifi ou home cinéma. Une excellente base de travail pour adapter le son à votre pièce et en gommer ainsi les défauts pour une écoute à la fois plus réaliste et plus reposante. Pour cela, il vous faudra utiliser le micro fourni dans le carton et le logiciel Dirac à installer sur PC ou Mac. Le micro peut être relié au PC ou à l’amplificateur, au choix. Le T 778 dispose du Dirac Live LE, agissant jusqu’à 500 Hz, c’est-à-dire la zone de fréquences où se trouvent habituellement la majorité des accidents acoustiques. Il est possible de privilégier une licence complète, jusqu’à 20.000 Hz, en option, au prix de 99 euros. La télécommande principale est rétroéclairée. Ses touches s’allument en bleu dès qu’on la prend en main. Les commandes sont classiques avec l’allumage du bouton correspondant à la source en cours de contrôle. Les trois touches au bas de la télécommande servent à modifier le volume des enceintes surround, de la centrale et du caisson de basses. Des ajouts bienvenus pour compenser rapidement le déséquilibre d’une bande-son sans avoir à rentrer dans les menus. Une seconde petite télécommande servira essentiellement au pilotage du T 778 depuis la zone 2. Les menus affichés sur l’écran tactile en façade sont également reportés en OSD sur le téléviseur ou le vidéoprojecteur. La navigation dans l’arborescence fonctionne avec les touches multidirectionnelles et non en appuyant sur

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la touche OK pour descendre d’un niveau comme on en a l’habitude. Les menus sont présentés sommairement, le T 778 va droit au but sans se perdre dans des fonctions annexes inutiles.

Une matérialisation exceptionnelle de l’ambiance et des effets Nous avons débuté nos écoutes en profitant de la connectivité BluOS pour accéder à nos playlists Tidal en Hi-res. Le Dirac appliqué à la musique est bénéfique sans aucun doute. Bien que l’action du Dirac s’arrête à 500 Hz sans la licence full band, nous assistons surtout à un renforcement du centre avec des voix beaucoup plus présentes et mieux extraites du reste de la musique. Comme si elles étaient noyées avec les instruments sans Dirac, et avec Dirac un mètre devant. Cela en prenant bien en compte les différences de niveau sonore lorsque l’on passe du réglage avec ou sans Dirac qui peut biaiser le ressenti. Là où il n’y a aucun doute, c’est dans le grave. Avec le Dirac, nos enceintes semblent descendre bien plus bas qu’à l’accoutumée, sans non plus avoir l’air de forcer exagérément. Même sans le Dirac, le NAD T 778 est déjà un excellent

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amplificateur Hifi stéréo en termes d’image sonore, d’ambiance et de respect des timbres. Il y a certainement à redire çà et là sur la précision des placements par exemple, mais dans le cadre d’un appareil principalement home cinéma, il est difficile, voire impossible de trouver aussi fidèle que le T 778. Passons maintenant aux écoutes multicanales dans le cadre d’un système 5.1.2. Sans le calibrage Dirac, en ayant renseigné les distances de chaque enceinte à la main et égalisé les niveaux au sonomètre, la restitution en Atmos est cohérente dans l’ensemble de la pièce. Les effets sont matérialisés en dehors des enceintes. Le caisson n’est pas parfaitement aligné avec le reste sans devoir retoucher les réglages de celui-ci. Le Dolby Surround sur des sources stéréo ou 5.1 utilise bien toutes les enceintes, en mettant un peu trop l’accent sur les canaux arrière. C’est une remarque personnelle, cela peut plaire à d’autres. L’ambiance est reproduite dans toute la pièce, les effets de déplacements peuvent être facilement suivis. C’est du très bon niveau, sans agressivité aucune. Mais rien que pour une meilleure intégration du caisson, dans notre pièce en tous les cas, le passage au Dirac s’avérait nécessaire.


Nous avons utilisé un PC portable avec Dirac installé dessus pour passer au calibrage. Précisons que nous sommes mal tombés, sur une version du logiciel boguée qui nous a fait nous arracher les cheveux, mais qui a été très vite mise à jour. En attendant, nous étions passés par l’application pour iPad. Le logiciel Dirac demande au T 778 de jouer une série de fréquences glissantes sur chaque enceinte. Neuf mesures peuvent être prises au maximum, bien qu’il soit possible de s’arrêter à la première si on le souhaite (depuis le PC uniquement, pas avec l’app iPad). La procédure complète vous occupera une petite demi-heure. Surtout qu’à la fin, il est encore possible de modifier les résultats obtenus pour personnaliser les courbes cibles de chaque canal. Une fois cela fait, nous avons finalisé le calibrage. Cela se matérialise par l’envoi dans l’amplificateur des réglages depuis le logiciel. Trois réglages distincts peuvent être mémorisés et accessibles directement à la télécommande. Pour l’anecdote, la touche dédiée au Dirac indique toujours « Audys » pour Audyssey, le système de calibrage concurrent que NAD a abandonné en passant chez Dirac il y a déjà quelques années. Ce que nous avons trouvé le plus impressionnant par rapport à un amplificateur tel que le Denon AVC-X4700H, deux fois moins cher rappelons-le, c’est la densité des effets sonores, aussi bien les ambiances que les objets. Tout est parfaitement réglé et cohérent avec de la puissance dans la présence, tout cela sans jamais entendre les enceintes. Car mieux entendre les effets surround en poussant le volume des enceintes, c’est facile. Et peu intéressant. Pour caricaturer, avec le T 778, c’est comme si nous poussions le volume des effets indépendamment de celui des enceintes. Le grave s’est amélioré en termes de placement, et donc de mise en phase, même si ce n’est pas parfait. Nous attendions encore mieux. En revanche, sur la restitution des plus basses fréquences, notre caisson n’est pas souvent autant à la fête : grâce au Dirac, l’infragrave remplit la pièce sans aucune résonance néfaste. Si bien que l’on peut monter encore un peu plus le volume sans qu’apparaissent de désagréables bourdonnements. La différence est très nette lorsque l’on active et désactive le Dirac. Nous notons également un regain de présence sur la voie centrale qu’il nous a semblé plus intéressant de baisser d’un cran. Au chapitre des petits trucs qui fâchent, le caisson fait un gros "ploc" lorsque nous changeons de mode surround à la volée. Ce "ploc" est évité si nous passons préalablement le volume de l’ampli sur mute. Cela faisait très longtemps que nous n’avions plus testé d’amplis home cinéma qui font "ploc". C’est typiquement le genre de problème qui pourrait être corrigé par une mise à

jour. Ce sera même peut-être déjà le cas au moment où vous lirez ces lignes.

Un mariage Hifi et home cinéma réussi grâce à une ergonomie simple d’accès Le NAD T 778 est une franche réussite, même s’il a des petits côtés agaçants sur certains points. Il est bien moins équipé en fonctions annexes et en connectivité que ses concurrents. Les entrées HDMI seront peut-être limitées en nombre pour certains utilisateurs et pour l’instant, NAD fait l’impasse sur le HDMI 2.1 et la 8K. Il n’y a pas de procédure d’installation qui vous prend par la main, c'est à vous d’explorer les menus et de personnaliser l’ensemble. Le Dirac ne sait toujours pas mesurer la distance et le niveau des enceintes qu’il faut faire soi-même. Et puis ce "ploc" sur le caisson, c’est énervant. Si l’on met de côté ces imperfections, le NAD T 778 fait carton plein sur la restitution. Aussi bien en Hifi, avec des qualités que l’on retrouve habituellement sur des intégrés stéréo, qu’en home cinéma, avec une restitution puissante et englobante soutenue par un calibrage Dirac compétent. Si l’on fait le total, le tarif semble élevé pour un modèle à neuf canaux, mais il correspond aux compétences du T 778.

■ Spécifications •Amplificateur intégré home cinéma 9 canaux •Puissance : 9x85 Watts (tous canaux en service) •Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround, DTS Neural:X, DSP EARS •Connectivité : Ethernet, 6x entrées HDMI 4K, 2x sorties dont 1x HDMI ARC CEC, 3x entrées analogiques dont 1x phono, 4x entrées numériques, 2x USB, ports RS232, IR et trigger, sortie zone2, pre-out 7.2.4 •Autres : audio réseau BluOS, micro pour calibrage Dirac Live, emplacements pour cartes d’extension MDC, deux télécommandes, kit de mise en rack •Dimensions (l x p x h) : 435 x 430 x 140 mm •Poids : 12,1 kg

Notre avis Design

Ergonomie

Équipement

Performances

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TEST

YAMAHA

RX-A4A

1700 €

Contrairement à certains autres acteurs du domaine de l'ampli Home Cinéma, Yamaha, qui fait par�e des leaders, ne s’est pas endormi sur ses lauriers ce�e année. La marque japonaise a renouvelé sa série d'intégrés mul�canal Aventage. Avec le RX-A2A lancé en novembre 2020, celle-ci compte désormais 4 références. Son modèle RX-A4A, équipé d'une nouvelle puce de décodage Qualcomm QCS407 et de 7 canaux d'amplifica�on de 110 wa�s, se posi�onne sur le papier comme un modèle par�culièrement intéressant du fait de son approche haut de gamme et de son tarif qui l'est un peu moins. par Pierre Stemmelin

Le RX-A4A représente en quelque sorte une porte d'entrée dans le haut de gamme des amplis Home Cinéma de Yamaha. Il est équipé de 7 canaux d'amplification identiques délivrant chacun 110 watts en régime continu sous 8 ohms (mesure effectuée avec 2 canaux en service) et capables de monter en crête jusqu'à 165 watts sous 8 ohms. Ses étages de décodage prennent en charge les signaux Dolby Atmos et DTS:X. Ses prises HDMI sont capables (ou du moins le seront grâce à des mises à jour prochaines) de transférer des signaux vidéo en 4K/120 Hz, 8K/60 Hz avec codage Dolby Vision, HDR10+, VRR, ALLM, QMS et QFT. En outre, le Yamaha RX-A4A est un appareil connecté. Il intègre le lecteur réseau MusicCast propre à la marque. Il possède une liaison Bluetooth et répond aux protocoles AirPlay 2 ou Spotify Connect ainsi qu'au pilotage vocal depuis des appareils Alexa ou Google Assistant.

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Mais cet ampli n'en oublie pas pour autant le goût des vieilles sources. Il possède encore un tuner AM/FM, ainsi qu'une entrée Phono MM pour platine vinyle.

Du plastique qui dissimule une électronique impressionnante sur le plan technique Le Yamaha RX-A4A est un appareil que l'on peut qualifier d'imposant. Son design est massif et assez épuré puisque beaucoup de ses commandes sont tactiles et qu'il n'arbore qu'un tout petit afficheur. Il laisse aussi beaucoup de place au plastique, brillant en façade et strié avec ouïes d'aération sur le dessus. Le plastique, en règle générale, cela ne fait pas très haut de gamme, mais ici ce n'est que de l'habillage. Le couvercle en plastique est en effet entièrement doublé intérieurement par un capot en épais métal percé d'une multitude de petits trous


d'aération. L'électronique semble ainsi comme enfermée dans une cage de blindage de Faraday et elle est pleine comme un œuf. Au milieu d'elle trône un impressionnant transformateur en C (8,5 x 13,5 x 10 cm), presque entièrement blindé et monté sur un large portique de découplage afin d'éviter la transmission de vibrations parasites. Les étages de puissance sont disposés de façon atypique puisque répartis en deux groupes, côté droit et côté gauche, comme sur un amplificateur stéréo à architecture double mono. Ils sont de type analogique, montés sur deux gros radiateurs à ailettes. Chaque canal utilise une paire de transistors Sanken de bonne capacité en courant (STD05N et STD05P). Du côté de la section numérique, on retrouve un processeur multicanal propre à Yamaha de type Cinema DSP et un convertisseur ESS Sabre Premier (ES90007S) travaillant sur 32 bits à 384 kHz. On découvre aussi une nouvelle puce de traitement Qualcomm QCS407 intégrant un moteur AI (Intelligence Artificielle) qui promet une nouvelle expérience cinéphile et audiophile.

Une approche un peu usine à gaz, mais de l'intelligence ainsi qu'un son puissant et riche Le Yamaha RX-A4A est livré avec une télécommande rétroéclairée. On peut piloter ses fonctions réseau depuis l'application MusicCast ainsi que le paramétrer depuis son application AV Setup Guide. Cette dernière n'est pas inutile, car l'appareil a un peu (si ce n'est beaucoup) l'esprit "usine à gaz". Ses possibilités de réglage sont innombrables. Elles sont présentées à travers une belle interface OSD, mais on s'y perd facilement. Il est entre autres possible d'affecter les canaux 6 et 7 soit à des voies

de hauteur classiques comme le préconise la norme Dolby Atmos, soit à des voies de présence avant répondant à une configuration spécifique aux effets DSP de Yamaha. Les voies de hauteur peuvent également être virtualisées par l'appareil.

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Spécifications •Type : ampli-tuner Home Cinéma 7.2, connecté •Puissance : 7 x 110 watts sous 8 ohms (2 canaux en service) •Tuner : FM, AM, DAB •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround •Correction acoustique automatique : YPAO •HDMI : 4K/120 Hz, 8K/60 Hz, Dolby Vision et HDR10+ (mise à jour prochaine) •Connectique (entrées/sorties) : Bluetooth, WiFi, Ethernet, USB, HDMI (7/3), audionumériques optiques (2/0), audionumérique coaxiale, Ligne (3/0), Phono MM, préampli (0/7.2), Zone 2 (0/1), haut-parleurs (0/7), casque (0/1), Trigger (0/2) •Fonctions réseau : MusicCast, AirPlay 2, Spotify Connect •Contrôle vocal : compatible Google Assistant et Alexa •Dimensions : 435 x 191 x 442 mm •Poids : 16,2 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Performances

Musicalité

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Lors de la phase de paramétrage, on est donc bien content de pouvoir être aidé par le système de calibrage automatique YPAO qui existe de longue date sur les amplis Home Cinéma Yamaha et même sur certains de ses modèles Hifi stéréo. L'YPAO s'appuie sur une mesure multipoint à partir du petit microphone fourni avec l'appareil. Il ajuste les niveaux et délais, calcule les angles d'inclinaison et effectue une correction poussée de la réponse en fréquence de chaque voie, sur 64 bits, en fonction des enceintes ainsi que de l'acoustique de la pièce d'écoute. Il se plante un peu parfois et il ne faut alors pas hésiter à le relancer, mais comme nous avons pu le constater à plusieurs reprises, il fait partie des plus efficaces du genre tout en restant relativement simple à mettre en œuvre. À l'écoute, une fois l'appareil paramétré, on sent immédiatement que le RX-A4A n'est pas une simple mise à jour d'un modèle de précédente génération. La marque japonaise a vraiment retravaillé sa copie pour offrir des prestations sonores supérieures. Cet ampli Yamaha nouveau sonne particulièrement bien et à notre avis, il sonne même mieux que certains amplis Hifi de même classe du constructeur. La restitution sonore ne perd pas de sa trempe et de sa propreté dans le bas du spectre et elle gagne en finesse, en douceur, en fluidité, en richesse de timbres sur tout le reste du spectre. Les voix sont mieux incarnées, plus naturelles. Les accompagnements symphoniques de certaines bandes-son de film prennent une dimension plus musicale et audiophile tandis que les explosions, déflagrations et bruits de moteur continuent de rugir férocement. Le Yamaha RX-A4A garde une tenue en puissance toujours de très bon niveau tout en gagnant en subtilité. Fidèle aux habitudes de la marque, cet ampli propose de nombreux effets DSP (24 au total) en plus d'un mode direct. C'est amusant, mais pas toujours très pertinent et souvent déroutant. Heureusement, la puce Qualcomm QCS407 à intelligence artificielle, fait son apparition ici. Outre le mode direct, c'est donc son mode automatique Surround:AI que nous avons retenu pour le reste de nos écoutes pendant nos essais. Que ce soit à partir de musique en stéréo, de programmes TV, de séries ou de films, il a toujours su nous proposer une restitution sonore bien spatialisée, cohérente, à la fois précise, enveloppante et immersive.

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En résumé Armé de 7 canaux de 110 watts, l'ampli-tuner Home Cinéma Yamaha RX-A4A apporte quelques nouveautés en matière de son Hifi et Home Cinéma. Par rapport aux modèles de précédentes générations, il progresse en matière de finesse, douceur et richesse de timbres tout en conservant une très bonne assise dans le grave ainsi qu'une bonne tenue en puissance. Ses fonctions peuvent parfois paraître déroutantes, mais c'est un appareil premium bien équipé autant pour sa riche connectique que son lecteur réseau évolué. Compte tenu de la technicité de sa fabrication et de ses prestations sonores, il présente un rapport qualité/ prix très compétitif.


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N’oublions pas que la longueur et la bande passante comptent ! Laissez-nous vous présenter nos nouveaux câbles HDMI actifs, commercialisés sous les noms de Pearl, Forest et Cinnamon. Ces nouveaux modèles ont la capacité de transmettre de manière fiable des données HDMI 2.0 4K + HDR sur 15m, tout en préservant la même qualité sonore et la même esthétique que leurs petits-frères, passifs et plus courts. Depuis plus de 30 ans, AudioQuest conçoit et fabrique des câbles numériques qui endommagent moins le signal source, préservant ainsi les données et minimisant les bruits qui autrement compromettraient l’électronique. Nous n’avons pas toujours su prédire la prochaine grande avancée technologique ni la prochaine interface numérique, mais notre expérience nous renseigne et nous oriente, chaque jour, vers un son toujours plus propre, plus net et plus naturellement beau. Le grand soin, l’ingénierie avancée et le système de priorité holistique, qui ont fait de chaque HDMI passif Pearl ou Diamond le grand succès que nous connaissons, sont tout aussi bénéfiques pour nos nouveaux câbles HDMI actifs Pearl, Forest et Cinnamon Active HDMI.


LES TV ET VIDÉOPROJECTEURS


TEST

BENQ

3800 €

V7000i/V7050i Le BenQ V7000i fait par�e de la nouvelle espèce des vidéoprojecteurs à très courte focale compa�bles avec les images UHD 4K, de plus en plus nombreux depuis à peu près un an. Il vient d'être récompensé par l'EISA du prix du meilleur vidéoprojecteur de la saison. Grâce à sa haute luminosité, il se place sur le papier comme une alterna�ve plausible et économique à un téléviseur de très grande taille. Voyons ce qu'il en est dans la réalité. par Pierre Stemmelin

Le BenQ V7500i, pour la version blanche, ou BenQ V7050i, pour la version noire, se présente sous la forme d'un gros boîtier parallélépipédique en solide plastique mat. Sa finition n'a rien d'exceptionnellement recherché, mais elle est soignée. Les ouïes d'aération latérales ont une découpe en "V" tandis que le large cache motorisé sur le dessus est en aluminium satiné. L'avant est recouvert d'un tissu acoustique dissimulant quatre haut-parleurs (deux tweeters et deux boomers) associés à une amplification de 2 x 5 watts et optimisés par la marque TreVolo. En dehors de deux ports USB sur le côté, dont un pour un média de stockage, toute la connectique se situe à l'arrière. On ne peut pas dire qu'elle soit très fournie, puisqu'elle ne comporte que deux prises HDMI.

Pas de zoom mais mise au point automatique La mise en place du BenQ V7000i est presque aussi simple que celle d'un téléviseur. Même s'il est

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préférable d'utiliser un écran adapté (BenQ propose le modèle antireflet ALRS01), il suffit de placer le vidéoprojecteur devant un mur blanc, de le raccorder à une source et au courant secteur. Ses quatre pieds réglables en hauteur permettent de rattraper sur près de 1,5 cm d'éventuels écarts de niveau du support. Sans aucun recul, avec juste l'espace suffisant pour passer les câbles, on obtient déjà une image de plus de 1,50 m de base, soit presque l'équivalent d'un téléviseur de 75 pouces de diagonale. Avec une quarantaine de centimètres de recul, on dépasse 120 pouces de diagonale. Dans nos conditions de test, l'appareil posé sur un support de 40 cm de haut, l'image démarrant une vingtaine de centimètres au-dessus de lui s’étend jusqu'au plafond à 2,40 m de hauteur. Un zoom et un réglage de shift donnant la possibilité de déplacer l'image en hauteur ou en largeur manquent à l'appel. En revanche, une mise au point et une correction de trapèze numérique automatiques sont présentes. Elles sont les bienvenues et facilitent grandement l'installation.


Puces DLP et éclairage laser très lumineux Le BenQ V7000i est un vidéoprojecteur DLP utilisant une matrice réflective Texas Instruments associée à une roue de couleur RVB à 6 segments. Il s'agit d'une base commune à beaucoup de modèles à très courte focale. La résolution native de la matrice n'est que de 1920 x 1080 pixels, mais par "rafraîchissement", elle affiche une résolution 4K UHD de 3840 x 2160 pixels. Seul le temps de réponse en pâtit. Il dépasse 80 ms. Ce vidéoprojecteur n'est donc pas recommandé aux amateurs de jeux vidéo exigeants. La grande force du BenQ V7000i tient dans son éclairage laser au phosphore qui lui permet d'atteindre une haute luminosité. L'appareil annonce 2500 Lumens ANSI et cette valeur se vérifie sur le terrain. Pour regarder des programmes TV, le V7000i reste à l'aise dans une pièce fortement éclairée par la lumière du jour à travers une large baie vitrée. Il propose une demi-douzaine de modes d'image préréglés (Bright, Living Room, Filmmaker, DCI-P3, Silence, HLG et 3D). Le mode Living Room est adapté à un visionnage diurne et le mode DCIP3 correspond plus à un usage nocturne. Un mode Utilisateur donne la possibilité d'enregistrer des réglages personnels. Les menus de premier niveau du BenQ V7000i ne donnent accès qu'à des réglages simples, mais les sous-menus permettent un paramétrage poussé et complet. Néanmoins, le BenQ V7000i est déjà correctement calibré à la sortie du carton, notamment en mode Filmmaker. Son contraste est un peu timoré. Dans des conditions réelles de visionnage cinéphile, il ne dépasse pas un ratio de 1000:1. La mise à l'échelle depuis des signaux en Full HD fortement compressés est faillible. Des effets de moirage et blocs MPEG sont bien visibles. Autre bémol : pour ceux qui y sont sensibles, les effets arc-en-ciel, dus à la technologie DLP, sont facilement perceptibles. En revanche, le piqué est de très bon niveau. Le BenQ V7000i délivre une image vive, précise, aux couleurs éclatantes. Il annonce couvrir 98 % du spectre DCI-P3 et 96 % du spectre Rec.709. Comparé au Xgimi Aura, la définition est supérieure, les couleurs sont plus riches et l'image est plus fluide. Le BenQ V7000i est livré avec un dongle Android TV, mais le nombre d'applications qu'il propose est si limité (il n'y a même pas Netflix) qu'on préfère ne pas en parler et vous conseiller de l’utiliser en association avec une box TV, un streamer audiovidéo ou un lecteur de Blu-ray. Notez qu'à l'allumage, ce vidéoprojecteur demande 45 secondes à une minute pour se mettre en route, le temps que son volet motorisé s'ouvre et que sa roue de couleur se calibre. Enfin, un mot sur le son des haut-parleurs et… Des

ventilateurs. Le BenQ V7000i n'est pas le plus silencieux des vidéoprojecteurs de sa catégorie. Installé à 2 mètres, on entend facilement son bruit de fonctionnement, mais cela reste tout à fait acceptable, car le bruit est principalement émis sur les côtés. De face, il est relativement doux, régulier, dans une plage de spectre audio non dérangeante. La section audio, malgré une puissance annoncée assez timide, a du coffre. La restitution sonore reste très centrée, mais elle a une bonne intelligibilité, un bon équilibre tonal. Elle est digne d'une bonne petite barre de son monobloc d'entrée de gamme.

■ Spécifications •Type : vidéoprojecteur à très courte focale DLP 4K (3840 x 2160 pixels) à éclairage laser Luminosité max. : 2500 Lumens ANSI Contraste dynamique : 2 000 000:1 Éclairage : laser + phosphore (durée de vie de 20 000 heures) Rapport focale de projection : 0,252 Son : 2 x 5 watts Connectique : 2x HDMI, USB-A, USB-A 5 V, sortie audionumérique optique, RS232 HDR10 et HLG Dongle HDMI Android TV fourni Consommation éco/normal/max : 220/375/500 watts Dimensions : 157 x 500 x 388 mm Poids : 10 kg

Notre avis Construction

Fonctions

Image

Son

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TEST

EPSON EF-12 L'Epson EF-12 est un appareil touten-un, très léger, facilement transportable. Il intègre un vidéoprojecteur tri-LCD Full HD à éclairage laser, un streamer Android TV et une sec�on audio signée Yamaha. Est-ce un diffuseur d'images réellement pra�que et convaincant ou bien un gadget ?

1400 €

par Pierre Stemmelin

Nous avons déjà essayé plusieurs mini vidéoprojecteurs transportables ou de poche. Ces appareils sont rarement convaincants pour un usage Home Cinéma. Dotés d'une luminosité trop faible, ce ne sont que des produits d'appoint, utilisables uniquement dans le noir total ou pour diffuser une toute petite image. Mais ici, l'Epson EF-12 est plus cher que les habituels mini vidéoprojecteurs et il annonce surtout une luminosité maximale bien supérieure, de 1000 lumens, ce qui est déjà confortable. L'appareil est de format presque cubique, ne dépassant pas 18 cm de côté. Sa connectique disposée à gauche lorsque l'on regarde l'objectif comporte 2 prises HDMI (dont une ARC), une USBA, une micro-USB et une sortie casque sur mini jack. L'équipement est complété par une entrée audio Bluetooth et une liaison WiFi. La moitié supérieure est cerclée d'un cache en tissu masquant les hautparleurs conçus pour diffuser le son sur 270°. Tout est ainsi intégré, à l'exception de l'alimentation secteur placée dans un petit boîtier séparé.

Focale longue, pas d'accès à Netflix, mais utilisation et image fluides L'Epson EF-12 n'a pas de zoom, il est à focale fixe et celle-ci n'est pas spécialement courte. Il faut un recul d'un peu plus d'un mètre pour atteindre une diagonale d'écran de 50 pouces. L'appareil ne possède pas non plus de réglage de shift. L'installation demeure malgré tout rapide et facile, aidée par une mise au point et une correction de trapèze automatiques. S'il demeure des défauts, il est toujours possible ensuite d'ajuster manuellement la netteté et de retoucher le trapèze sur le plan horizontal comme vertical, ainsi que dans les angles. Une fois installé, le vidéoprojecteur ne demande que 5 secondes pour se mettre en route et afficher son interface Android TV. Celle-ci est relativement complète. Elle donne accès aux principaux services

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de vidéo en ligne, excepté le plus important, Netflix, avec lequel elle s'est dite incompatible lors de notre test. Dommage ! À l'écran, l'Epson EF-12 affiche des couleurs particulièrement fidèles et un niveau de contraste très appréciable en regard de son niveau de prix. Malgré la résolution Full HD, l'image est d'une belle finesse. Cela n'atteint pas le piqué et la vivacité qu'offrent les vidéoprojecteurs DLP. L'image est plus douce, d'une belle fluidité, ce qui n'est pas forcément pour déplaire. Grâce au système d'éclairage laser, la luminosité promise est bien au rendez-vous. Si l'on se contente d'une image de dimensions modestes (moins de 70/80 pouces), ce vidéoprojecteur est tout à fait utilisable pour regarder des programmes TV dans une pièce bien éclairée, par la lumière du jour. Le vidéoprojecteur en fonctionnement normal n'émet quasiment aucun bruit. Sa section audio sonne clair. Il lui manque un peu d'assise, mais elle est bien équilibrée, délivre des voix naturelles, avec un bon effet de spatialisation qui évite que l'on ait trop l'impression que le son sort du vidéoprojecteur ou d'une petite boîte.

■ Spécifications •Type : mini vidéoprojecteur Tri-LCD, Full HD, laser, connecté •Matrices : LCD de 0,62 pouce, 1920x1080 pixels •Luminosité : 1000 lumens ANSI max. •Contraste : 2.500.000:1 •Interface Android TV intégrée •Connectique : 2xHDMI, 2xUSB, Bluetooth, WiFi, casque •Consommation éco/max : 73/102 watts •Dimensions : 175 x 175 x 135 mm •Poids : 2,1 kg

Notre avis


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TEST

HISENSE

1200 €

Hisense 65U8GQ Venant remplacer les U8QF de l’année dernière, la nouvelle série de télévisions Hisense U8GQ se posi�onne comme haut de gamme. Elle profite effec�vement d’un rétroéclairage Full LED, d’entrées HDMI 2.1 et du support du Dolby Atmos ainsi que du DTS:X, ce qui n’est pas si courant. Animée par le système connecté Vidaa U avec plusieurs applica�ons de streaming disponibles, elle promet un accès à de nombreuses sources de diver�ssement parmi les plus populaires. Nous avons pu tester la version 65 pouces référencée Hisense 65U8GQ ; voici nos impressions. par Sylvain Pichot Le design du téléviseur Hisense 65U8GQ est bien à la hauteur de son rang puisqu’il arbore un cadre en aluminium qui ne souffre d’aucun défaut de fabrication et affiche d’excellentes finitions. Le pied, à monter soi-même, permet de maintenir le téléviseur parfaitement stable grâce à sa forme en Y inversé avec une partie qui dépasse d’environ 16 cm vers l’avant, rendant délicate l’installation d’une barre de son devant. La partie arrière du pied propose un guide-fil qui permet d’organiser la fuite des câbles vers l’arrière du meuble. Comptez une épaisseur de 7 cm environ pour la partie la moins fine du 65U8GQ, avec des bords en biseau pour donner l’impression d’une certaine finesse. Toujours derrière, notez la présence d’un woofer, un peu comme on peut le voir sur les modèles TCL 65C825 ou le nouveau TCL X925, par exemple. Deux haut-parleurs sont dirigés vers le haut, comme sur la série Panasonic JZ2000E pour les effets Dolby Atmos. En revanche, ici, il n’y a pas d’enceintes dirigées vers les côtés. Les autres hautparleurs du 65U8GQ sont intégrés dans l’épaisseur de la TV, orientés vers le bas. Comme souvent, les connectiques sont organisées

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en deux pôles avec quatre entrées HDMI 2.1, mais qui sont limitées. En effet, comme cela est marqué au niveau des connectiques, celles-ci ne supportent les signaux Ultra HD qu’à 60 images par seconde et non pas à 120 Hz malgré le fait qu’il s’agisse d’une dalle 100/120 Hz. Toutefois, les prises HDMI acceptent les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo : VRR, ALLM, mais aussi l’eARC pour renvoyer le son vers une barre de son, par exemple, via la prise HDMI 2. Le téléviseur est WiFi et Bluetooth. Les assistants Google, Alexa et Vidaa sont également présents.

Du gaming limité accusant du retard à l’affichage, mais un mode Jeu intéressant Pour les jeux vidéo, le téléviseur semble relativement bien équipé sur le papier. Lorsqu’on y regarde de plus près, le tableau est moins flatteur. En effet, les entrées HDMI 2.1 sont limitées et nous avons mesuré un étonnant temps de retard à l’affichage de 35,5 ms, ce qui correspond à deux images de retard à 60 Hz, quand Samsung et LG


proposent un input lag de 9,5 ms sur leurs meilleurs modèles. Cela peut passer pour des joueurs occasionnels, mais les plus exigeants doivent se tourner vers une télévision plus réactive et offrant une compatibilité Ultra HD à 120 images par seconde. Notez toutefois que le mode Jeu peut être activé sur les autres modes d’images afin de pouvoir choisir la colorimétrie la plus adaptée pour jouer avec le mode HDR Cinéma et profiter de la relative fidélité des couleurs. C’est une très bonne chose.

Le système Vidaa U s’enrichit d’applications de streaming attendues Comme les autres téléviseurs de la marque, le 65U8GQ de Hisense est animé par le système Vidaa U. Avec son interface d’accueil proche de celle d’Android TV, il suggère des contenus en fonction des goûts des utilisateurs. Il propose plusieurs applications de streaming et, en septembre, vient de s'ajouter Canal+. Les applications Disney+ et OCS devraient arriver via une mise à jour disponible d’ici la fin de l’année. Apple TV+ sera proposé au cours du premier trimestre 2022. Les menus de Vidaa U ne sont pas exempts de petits soucis d’ergonomie. Par exemple, lorsqu’on regarde la TNT, le menu Réglages est relégué tout en bas. Si on ne parcourt pas les différentes options, on ne le voit pas. La fonction de détection des contenus Filmmaker est disponible dans le menu Image alors que celle qui permet de détecter les images sportives est accessible dans le menu Réglages. Un petit mot sur la télécommande non rétroéclairée livrée avec le téléviseur qui intègre un microphone pour les commandes vocales : assez ergonomique, elle profite de plusieurs touches d’accès direct à certaines plateformes de streaming et un bouton peut être personnalisé.

Audio : flatteur sur le papier, mais moins bien en réalité Avec son système audio 2.1.2 canaux et sa compatibilité Dolby Atmos et DTS:X, le constructeur promet une puissance de 60 Watts. Voilà sur le papier, mais dans la réalité, le constat est moins flatteur. En effet, malgré la présence de hautparleurs vers le plafond et d’un woofer à l’arrière, l’ensemble manque trop de rondeur à notre goût. Le son n’est malheureusement pas aussi enveloppant qu’on aurait pu le penser, surtout avec une telle configuration. Nous aurions souhaité plus d’effets de plafond puisqu’il y a des haut-parleurs dédiés, mais si on a bien quelques effets de spatialisation globale, le son tombe un peu à plat, n’étant pas assez immersif. On peut toutefois s’en contenter pour regarder des programmes TV, mais pour aller plus loin, une barre de son, a minima, sera tout indiquée.

Une image lumineuse, mais qui manque de contraste Avec sa dalle IPS 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD sur 10 bits (8 bits+FRC) et son système de rétroéclairage Full LED, ce téléviseur compte 120 zones gérées dynamiquement. Mais finalement, il offre un résultat assez mitigé dans le sens où le taux de contraste natif est de 1000:1 en mode Cinéma Nuit et ne va pas beaucoup plus haut lorsqu’on active le traitement Local Dimming censé produire des noirs plus profonds. On regrette également une assez faible homogénéité de la dalle au niveau du rétroéclairage qui donne les quatre coins souvent plus clairs que le reste de l’image. L’effet de blooming est ici assez présent, surtout autour des sous-titres et d’autres menus. Pour des contenus de la TNT, mais aussi pour les vidéos, le moteur de compensation de mouvements est tout à fait satisfaisant. Notez la possibilité de détecter automatiquement des séquences utilisant le mode Filmmaker, mais seulement sur des sources externes via l’une des entrées HDMI. On apprécie la compatibilité avec tous les formats HDR dont le HDR10+, le Dolby Vision et l’IMAX. Le téléviseur propose des séquences particulièrement lumineuses avec, en revanche, une colorimétrie tout juste satisfaisante en termes de fidélité pour des contenus SDR, mais pas vraiment avec des séquences HDR où les couleurs dérivent quelque peu.

Spécifications •Type : télévision Ultra HD LCD à rétroéclairage LED et filtre Quantum Dot •Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm) •Convertisseur/mise à l’échelle : oui •Compatibilité : HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision IQ •Système : Vidaa U 5.0 •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 4 x entrées HDMI 2.1 dont 1 x e-ARC, 2 x prises USB, 1 x entrée Ethernet, 1 x entrée antenne, 1 x entrée satellite, 1 x sortie casque, 1x sortie audio optique, 1x entrée AV •Pied : aluminium, deux barres avant obliques et un renfort arrière (maximum 100 cm) •Dimensions (l x h x p) : 1452 x 910 x 380 mm (avec pied) •Poids (avec pied) : 26,8 kg

Notre avis Design - finition

Équipement

Image

Son

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TEST

LG 5000 €

75QNED99 La série de TV LG QNED99 a été officialisée lors du salon du CES de Las Vegas en début d’année et elle est seulement disponible depuis quelques semaines. Avec une dalle Ultra HD 8K s’appuyant sur la technologie d’affichage mini-LED, LG diversifie ses gammes de TV alors que le constructeur est surtout spécialiste de l’OLED. Une première donc pour le constructeur sud-coréen avec ce�e version haut de gamme prome�euse d’une forte luminosité, d'un haut niveau de contrôle pour le contraste et de couleurs éclatantes grâce à un panneau de Quantum Dot NanoCell, sans oublier la connec�que HDMI 2.1 pour les jeux vidéo. Nous avons pu tester la version de 75 pouces et voici nos impressions. par Sylvain Pichot

Le design du téléviseur LG 75QNED99 est de très bonne facture puisque notre modèle de test ne souffrait d’aucun défaut de fabrication ; nous n’avons aucune critique à émettre à cet égard. Il profite d’un cadre en aluminium avec des bords qui ne mesurent que 5 mm auxquels il faut ajouter les 2 mm du châssis laissant la part belle à l’image sur cette dalle de 75 pouces. Très peu épais, de profil, le 75QNED99 ne mesure que 3 cm. Le téléviseur se tient parfaitement sur son pied en forme d’arc. Prévoyez un minimum de 90 cm de large si vous le posez sur un meuble et au moins 40 cm de profondeur. L’installation d’une barre de son est délicate dans le sens où le pied dépasse de 20 cm sur le devant et qu’il est légèrement biseauté, faisant glisser l’enceinte vers l’avant à moins de mettre une cale en dessous. À l’arrière, le pied est creux pour accueillir les câbles et organiser leur fuite discrète. Des pinces en plastique sont également prévues pour le passage des fils, ce qui est toujours une très bonne chose. Le téléviseur peut bien entendu aussi être accroché à un mur.

Une large connectivité mais pas de VRR Les connectiques sont organisées en deux pôles avec un atout de taille : la présence de 4 entrées

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HDMI 2.1, comme sur les TV OLED de la marque, une différence significative par rapport à la concurrence qui se limite à 2 prises HDMI 2.1. Attention toutefois car ses connectiques HDMI 2.1 supportent les technologies HGiG, ALLM et les signaux Ultra HD à 120 Hz mais pas le VRR ni le GSync ou le Freesync Premium. Une des prises HDMI supporte l’eARC pour envoyer le son vers une barre de son. Les autres connectiques sont classiques. Les joueurs seront ravis d’apprendre que le téléviseur LG 75QNED99 propose un temps de retard à l’affichage mesuré à 14 ms, ce qui correspond à moins d’une image de retard entre le moment où on appuie sur la touche de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Rappelons que les modèles OLED des séries LG C1 et G1 font mieux dans ce domaine, avec un input lag mesuré à 9,5 ms. Comme eux, le 75QNED99 profite d’une interface spéciale, l’optimiseur de jeu, pour configurer l’image selon les attentes du joueur.

WebOS, toujours aussi efficace et maintenant avec Canal+ Comme les autres TV de la marque, le LG 75QNED99 est animé par WebOS 6.0. Nous avons assez largement détaillé les fonctions de ce système


de divertissement proposé par LG sur les modèles LG C1 ou LG G1, par exemple. Rappelons brièvement son principe de pointage avec la télécommande dotée d’un gyroscope, comme une manette de Wii et la possibilité d’accéder à de très nombreuses applications dont les plus populaires. Celle de Canal+ vient enfin de rejoindre les autres pour compléter l’offre. Le délai de zapping sur la TNT est rapide et on peut activer un navigateur Internet lorsqu’on regarde une émission pour effectuer une recherche en relation avec le sujet du programme. Par rapport à WebOS 5, les menus sont nettement plus épurés avec, malgré tout, la possibilité d’entrer plus profondément dans les paramètres pour régler l’image, le son et d’autres éléments, si besoin. La télécommande est identique à celle qui est livrée avec les LG C1 ou LG G1 ; elle est dotée d’un gyroscope et d’un microphone mais pas de rétroéclairage, ce que nous regrettons toujours.

Audio sur 4.2 canaux mais un peu juste pour une telle taille d'écran Le LG 75QNED99 embarque plusieurs haut-parleurs pour un système audio 4.2 dont toutes les enceintes sont intégrées dans l’épaisseur du téléviseur. On apprécie la compatibilité avec le format Dolby Atmos mais on regrette l’absence du DTS, trop rare sauf chez Philips. Le son délivré est correct pour une télévision mais seulement pour regarder les programmes TNT car, pour une réelle immersion Home Cinéma, nous conseillons l’utilisation d’une barre de son a minima. On profite tout de même de basses intéressantes et de dialogues particulièrement intelligibles ce qui n’est déjà pas si mal mais trop juste par rapport à la taille de l’image ici proposée.

L’image est assez contrastée mais ce n’est pas encore tout à fait ça Le téléviseur LG 75QNED99 utilise donc une dalle LCD IPS 10 bits avec un panneau Quantum Dot NanoCell et un système de rétroéclairage mini-LED avec 2500 zones de rétroéclairage pour une diagonale de 75 pouces. Le mode Filmmaker correspondant au traitement minimal du téléviseur avec les réglages voulus par le réalisateur peut être automatiquement activé, en fonction des contenus. C’est efficace et pertinent. Si les dalles IPS ne proposent pas un taux de contraste élevé, avec la technologie mini-LED ce n’est pas la même histoire, notamment avec le traitement Local Dimming renforcé. Cette fonction activée, nous avons pu mesurer un taux de contraste de 6000:1 alors qu’en contraste natif, nous avons obtenu un ratio de 950:1. L’écran se montre assez réactif pour résister au

générique des programmes de Formule 1 sur Canal+ où les éclats lumineux apparaissent et disparaissent très rapidement sur un fond totalement noir, ici bien reproduit. Mais ces noirs ne sont pas aussi gratifiants que ceux du téléviseur LG 659, posé à côté. Les détails sont plus nombreux sur ce dernier, notamment sur les zones les plus sombres. Avec le LG 75QNED99, certaines de celles-ci sont d’ailleurs bouchées comme dans le film "SAS : Rise of the Black Swan" sur Netflix en Dolby Vision à la 18ème minute. On profite de larges angles de vision, c’est mieux qu’avec une dalle LCD classique. La mise à l’échelle est très performante, ce qui permet de profiter des contenus TNT avec une bonne qualité même si l’image est lissée. Les rendus sont assez naturels. On a une bonne impression d’homogénéité sur toute la dalle sauf peut-être au démarrage du téléviseur où il faut un petit temps d’adaptation pour afficher un noir réellement satisfaisant. Ce téléviseur promet un effet de blooming restreint, que nous n’avons malheureusement pas pu constater sur ce modèle puisqu’il présente des halos lumineux autour de signes lors du changement de contenus ou sur certains menus. En outre, sur certaines séquences - notamment de films où l’action se déroule dans l’espace - nous avons relevé une certaine fluctuation du rétroéclairage avec plusieurs zones qui ont du mal à savoir ce qu’elles ont à faire : s’allumer ou s’éteindre.

Spécifications •Type : téléviseur Ultra HD 8K LCD à rétroéclairage miniLED et filtre Quantum Dot •Taille de l’écran : 75 pouces (165 cm) •Convertisseur/mise à l’échelle : oui •Compatibilité : HDR10, HLG, HGiG, Dolby Vision •Système : WebOS 6.0 •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 4x entrées HDMI 2.1 dont 1x e-ARC, 3x prises USB, Ethernet, entrée antenne, entrée satellite, sortie casque, sortie audio optique •Pied : aluminium en forme d’arc •Dimensions : 1665 x 1032 x 405 mm (avec pied) •Poids (avec pied) : 40,8 kg

Notre avis Design et finition

Équipements

Image

Son

ON-mag >> septembre/octobre 2021-5 61


TEST

PANASONIC

3200 €

TX-65JZ1500E Après notre test du modèle haut de gamme de la série JZ2000E de Panasonic puis celui de l’entrée de gamme JZ1000E auquel nous avons décernés un ON-mag Award et une note de 5/5, nous vous proposons le juste milieu avec le test de la TV Panasonic TX-65JZ1500E. Doté de la même dalle que la série JZ2000E, ce téléviseur promet une image par�culièrement lumineuse avec un très haut niveau de calibra�on pour un rendu cinéma aussi fidèle que possible. Il représente aussi une belle tenta�on pour les joueurs qui y trouvent deux entrées HDMI 2.1 et un temps de retard à l’affichage très court. par Sylvain Pichot

Le design du téléviseur Panasonic TX-65JZ1500E est assez similaire à celui des modèles des séries JZ1000E et JZ2000E. En fait, cette TV hérite de la finesse de dalle caractéristique des écrans OLED, avec une épaisseur de seulement 4 mm pour la partie haute et 6 cm pour la plus épaisse contenant toute l’électronique. La série JZ1500E est déclinée en trois tailles d'écran : 48, 55 et 65 pouces. La première arbore un pied à base rectangulaire alors que les deux autres profitent d’un pied pivotant circulaire, identique à celui que l’on trouve sur le modèle TX-65JZ2000E que nous avons testé. Comptez sur une élévation d’environ 5,5 cm au centre, par rapport au meuble support, ce qui permet d'installer une barre de son (très fine). Le téléviseur peut être accroché au mur grâce à un système de fixation VESA300. Les finitions sont exemplaires et on sent qu’on a affaire à un modèle plutôt haut de gamme. Lorsqu’on regarde le téléviseur de dos, on remarque une sérieuse différence avec la série JZ2000E. En effet, cette série JZ1500E est dépourvue d’enceintes latérales et de plafond pour les effets Dolby Atmos. Ici, il faut se contenter d’un système audio 2.1 intégré avec deux haut-parleurs large bande logés dans l’épaisseur du téléviseur et dirigés vers le bas ainsi qu’un woofer. Nous verrons qu’il s’agit là de la principale différence entre les Panasonic TX-65JZ2000E et le TX-65JZ1500E. Toujours à l’arrière, on profite d’un système de guide-fils qui permet d’organiser la fuite des câbles vers l’arrière,

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ce qui est très bien pensé et efficace. Toutes les connectiques sont présentes sur la droite de la TV lorsqu’on la regarde de dos, réparties en deux pôles. Le premier présente des prises orientées vers le bas. Le deuxième propose des prises dirigées vers le côté, ce qui est pratique en cas d’installation au mur. Celui-ci est équipé de quatre entrées HDMI dont seulement deux sont à la norme 2.1 et une avec "sortie audio" eARC. Comme sur les séries JZ2000E et JZ1000E, ces prises HDMI 2.1 acceptent les signaux Ultra HD à 120 Hz, notamment pour certains jeux qui les exploitent, mais restent limités à l’affichage de 1080 lignes au lieu des 2160 de la 4K, et ce, malgré le fait que la TV mentionne afficher du 3840x2610 pixels. Le constructeur nous a promis qu’une mise à jour viendrait corriger cela, mais celle-ci n’est pas disponible à l’heure où nous écrivons ces lignes. On peut aussi compter sur la présence de trois ports USB pour lire des contenus multimédia ou réaliser des enregistrements TNT. La sortie casque peut être commutée en sortie woofer. Le téléviseur propose le WiFi et le Bluetooth. Les assistants vocaux Google et Alexa d’Amazon peuvent être activés.

Jeu vidéo : un temps de retard à l’affichage sérieusement réduit Pour le gaming, Panasonic a travaillé sur le temps de retard à l’affichage pour ses TV 2021 afin de séduire


les joueurs. Le constructeur propose désormais un input lag de 14,4 ms sur la TX-65JZ1500E. Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est donc très bon même si cela n’est pas encore à la hauteur des meilleurs téléviseurs dans ce domaine, à savoir les séries LG C1 et LG G1 descendant à 9,5 ms ou encore la Samsung 65Q80A qui propose un input lag de 9,6 ms.

My Home Screen avec Disney+ maintenant disponible Logiquement, ce téléviseur utilise le système de divertissement propriétaire My Home Screen, comme les autres téléviseurs de la marque. Celui-ci est toujours aussi réactif et permet de configurer l’image et le son en très peu d’opérations là où il en faut plusieurs sous Tizen, le système utilisé par les TV Samsung, par exemple. Le temps de zapping sur la TNT est assez court : 2,5 s environ pour avoir l’image et le son de la chaîne suivante. L’extinction est immédiate et la sortie de veille demande à peine 15 secondes. On apprécie de pouvoir accéder à des contenus multimédia via le lecteur intégré en passant par le réseau domestique, et ce, même avec des films extrêmement exigeants en termes de bande passante comme notre exemple de "Gemini Man" en Ultra HD à 80 Mbits/s. La fonction My Scenery permet d’afficher des fonds d’écran lorsque le téléviseur n’est pas occupé. Le principal reproche que l’on peut faire au système My Home Screen est le manque d’applications. Toutefois, sachez que cela progresse puisque les TV Panasonic ont désormais accès à l’application Disney+ qui manquait jusqu’ici.

Audio en retrait, une histoire de compromis Pour la partie audio, comme évoqué au début de l’article, il ne faut pas en attendre autant que sur la série JZ2000E qui place la barre très haute avec

Spécifications •Type : télévision OLED Ultra HD Dolby Vision •Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm) •Convertisseur/mise à l’échelle : oui •Compatibilité : HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision IQ •Système : My Home Screen 6.0 •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2 x entrées HDMI 2.1 dont 1 x e-ARC, 2x entrées HDMI 2.0, 1 x sortie optique, 3 x prises USB, 1 x entrée Ethernet, 1 x entrée antenne, 2 x entrées satellite, 1 x sortie casque commutable en subwoofer •Pied : central pivotant (sauf pour le 48 pouces) •Dimensions (l x h x p) : 1448 x 895 x 350 mm (avec pied) •Poids (avec pied) : 23 kg

plusieurs haut-parleurs idéalement positionnés pour proposer quelques effets. Ici, on doit se contenter d’une puissance de 50 watts délivrée par deux hautparleurs de 15 watts chacun et un woofer de 20 watts, tous intégrés dans l’épaisseur du téléviseur et orientés vers le bas. Il en résulte un son qui peut être suffisant pour les programmes TV, mais qui n’est pas à la hauteur des images produites par le téléviseur pour les films. Les plus exigeants auront vite (et bien) fait d'ajouter a minima une petite barre de son digne de ce nom ou mieux, un vrai système audio 5.1, voire plus. La TV est compatible Dolby Atmos, mais pas de DTS ici.

Calibration vidéo, dans la droite lignée de son aîné Comme la série JZ2000E, la TV TX-65JZ1500E est équipée de la même dalle Master HDR Professional Edition 4K OLED, soit ce qui se fait de mieux actuellement en matière de production d’images pour le grand public. Attention, cela est vrai pour les modèles de 55 et 65 pouces, mais pas pour la version de 48 pouces qui utilise la dalle de la série JZ1000E, comme sur le TX-48JZ1000E que nous avons testé. Sans trop de surprise, les images proposées par la TV TX-65JZ1500E sont sublimes. Elles sont parfaitement fluides et sans aucun artefact même sur des séquences particulièrement délicates à rendre en termes de mouvements. La mise à l’échelle est très performante, permettant de profiter des contenus qui ne sont pas d’une définition Ultra HD. Les noirs sont toujours aussi abyssaux et les couleurs sont extrêmement fidèles aux sources. Chacun pourra régler le mode d’image qu’il souhaite même si le téléviseur est capable de détecter le type d’images affichées pour activer les paramètres adéquats selon les contenus. Les modes d’images typés « cinéma » sont toujours au nombre de cinq. Cette dalle est effectivement très lumineuse puisque nous avons mesuré un pic de luminosité de 880 cd/m² en mode Professionnel1, là où le JZ2000E nous a proposé une valeur de 875 cd/m². Le filtre antireflet est strictement identique à celui installé sur la série JZ2000E. Il est moins efficace que celui proposé sur les TV de Samsung, par exemple, et sur un modèle OLED, il est toujours moins performant que sur une TV LCD.

Notre avis Design et finition

Équipement

Image

Son

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TEST

SONY VPL-VW890ES

25 000 €

Le vidéoprojecteur Sony VPL-VW890ES représente le haut de gamme de la marque en ma�ère de vidéoprojec�on pour le grand public. Capable de délivrer une image 4K et embarquant la technologie de projec�on SXRD avec une lampe laser et un objec�f de qualité professionnelle ARC-F, il dispose de la nouvelle puce de traitement d’image Sony X1 for Projector déjà disponible sur les VPL-VW590ES, VPL-VW790ES et VPL-GTZ380 afin d’op�miser les images HDR et d’offrir une meilleure mise à l’échelle. par Sylvain Pichot Le nouveau vidéoprojecteur Sony VPL-VW890ES reprend le design et aussi le caractère imposant de son prédécesseur. Il faut compter un poids de 22 kg et des dimensions de 560 x 223 x 496 mm. L’appareil dispose d’ailettes qui permettent à l’air chaud de s’échapper du châssis. Nous conseillons son installation dans une pièce dédiée pour en tirer tout le potentiel. Les connectiques sont dirigées sur le côté, facilitant ainsi la ventilation générale. Elles ne sont pas très accessibles mais ce projecteur n’a pas vocation à bouger et une fois tout connecté, cela ne pose aucun problème. Il est équipé de deux entrées HDMI 2.0, d’un port Ethernet pour le calibrage, de deux ports Trigger, d’un port USB et d’une entrée infrarouge. Le nombre restreint de prises HDMI n’est pas vraiment un problème non plus car un tel appareil est utilisé quasi exclusivement avec un amplificateur Home Cinéma qui joue le rôle de concentrateur de sources, qui peuvent être plus nombreuses et aussi variées : une voire deux consoles de jeux, un lecteur Blu-ray, un lecteur médias réseau, par exemple. Dans la très grande majorité des cas, un seul câble HDMI va donc jusqu’au vidéoprojecteur.

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Une installation simple à mettre en œuvre Son installation est assez simple. En effet, une fois positionné à peu près en face de l’écran, on utilise les commandes de Lens Shift pour décaler l’image, le zoom optique pour la rétrécir ou l’agrandir et le focus pour la mise au point. Toutes ces fonctions sont motorisées, accessibles depuis la télécommande et assez précises pour obtenir d’excellents résultats. Un motif à l'écran permet de régler ces paramètres et l’opération ne prend que quelques minutes. Une touche sur le côté du vidéoprojecteur permet également d’accéder à ces fonctions. Notez la possibilité d’enregistrer 5 positions pour passer directement d’un format 16:9 à Cinémascope. On peut dire que le vidéoprojecteur VPL-VW890ES de Sony n’est pas très bruyant. En effet, à 1 mètre face à l’objectif, nous avons relevé une mesure de 25 dB en mode Référence, ce qui est tout à fait acceptable, surtout pour un tel appareil qui a plutôt pour principale destination un espace dédié. Le VPL-VW890ES est livré avec une télécommande imposante. Ses touches sont rétroéclairées après


une pression sur le bouton Light. Elle est plutôt ergonomique et autorise tous les réglages possibles du projecteur.

Des menus complets et les technologies embarquées qui font mouche Les menus du vidéoprojecteur sont très complets et permettent de configurer l’appareil exactement comme on le veut. Toutefois, il faut reconnaître que le Sony VPL-VW890ES est particulièrement bien calibré dès sa sortie du carton, notamment sur les modes Cinéma Film 2 et Référence (pour les contenus HDR 1000). D’autres modes d’image sont également disponibles. On prend tout de même soin de passer le paramètre Motionflow sur True Cinema pour limiter les effets caméscopes et obtenir des mouvements fluides malgré tout. Le vidéoprojecteur détecte automatiquement les sources HDR. Il supporte le HDR10 et le HLG mais il n’y a pas de HDR10+ ou de Dolby Vision ici. Le vidéoprojecteur Sony VPL-VW890ES utilise un processeur Sony X1 for Projector qui intègre les technologies Dynamic HDR Enhancer pour l’optimisation des images HDR et 4K Reality Creation pour la mise à l’échelle 4K des sources Bluray, Full HD et DVD. La netteté pouvant faire défaut dans les coins de l’image, il embarque la technologie Digital Focus Optimizer pour agir numériquement dans ces zones délicates ; le résultat est tout à fait satisfaisant. En outre, on peut compter sur une source de lumière laser Z-Phosphor avec une technologie SXRD s’appuyant sur 3 matrices de 0,74 pouce proposant une vraie résolution 4K native, soit 4096 x 2160 pixels.

Des images sublimes Le vidéoprojecteur Sony VPL-VW890ES propose des images extrêmement détaillées affichant des contours particulièrement précis et sans aucun artefact. Le cadre de l’image est parfait. La mise à l’échelle est véritablement excellente avec un incroyable niveau de détails. La fluidité des mouvements est bien au rendez-vous avec un rendu cinéma parfait. Le contraste est excellent notamment grâce à sa gestion dynamique extrêmement performante. Aucun problème pour gérer des passages sombres à des séquences beaucoup plus lumineuses. Le rendu des noirs est ainsi bluffant avec une extrême profondeur et là aussi on a droit à des contours parfaits même autour des objets les plus lumineux. En termes de luminosité, justement, le vidéoprojecteur atteint presque la valeur annoncée par le constructeur, soit 2200 Lumens, mais avec des réglages qui apportent

un contraste natif un peu moins flatteur. La colorimétrie proposée par ce vidéoprojecteur est tout aussi excellente, que l’on soit en SDR ou en HDR. Les réglages définis par défaut permettent de profiter d’une image à la perfection, avec un niveau de couleurs extrêmement bien étalonné proposant une grande profondeur tout en conservant un côté naturel, sans excès. Les dégradés sont parfaits et on profite d’une très large échelle de gradations. Les couleurs sont intenses, riches et les peaux sont extrêmement bien rendues.

Et le gaming dans tout ça ? Si le vidéoprojecteur propose des séquences parfaites pour le Home Cinéma, il peut également être utilisé pour jouer à des jeux vidéo. Il ne profite pas de prise HDMI 2.1 capable de délivrer un signal Ultra HD à 120 ips comme les derniers téléviseurs de la marque, mais ici limité à du 4K à 60 ips. Il garantit malgré tout un temps de retard à l’affichage réduit mesuré à 30 ms, ce qui est tout à fait satisfaisant pour un tel appareil. Ici, pas de VRR ou d’ALLM qui sont pour l’instant réservés aux télévisions. En situation, on a droit à un côté immersif dans les jeux et une excellente fluidité des mouvements. La technologie Reality Creation, qui n’a pas d’influence sur l’input lag, est un plus permettant de profiter d’une meilleure précision donc de plus de détails et d’une plus grande profondeur de champ.

■ Spécifications •Type : vidéoprojecteur 4K SXRD •Source : laser Z-Phosphor (20 000 heures) •Luminosité : 2200 Lumens •Contraste dynamique : infini (selon le constructeur) •Taille d’image : jusqu’à 300 pouces •Connectivité : 2x entrées HDMI 2.0, prise USB, Ethernet, 2x Trigger •Niveau sonore : 24 dB •Dimensions (l x h x p) : 560 x 496 x 223 mm •Poids : 22 kg

Notre avis Construction

Équipement

Performances

Rendu cinéma

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TEST

TCL 65C825

1600 €

Le téléviseur TCL 65C825 reprend la technologie de rétroéclairage Mini-LED intégrée sur le modèle de l’année dernière, le 65X10. Mais ce�e fois, le fabricant propose une dalle op�misée qui va tenter de limiter les défauts du rétroéclairage classique LED, notamment sur le blooming grâce à plusieurs zones de Mini-LED, et qui entend offrir un taux de contraste élevé tout en proposant une luminosité sa�sfaisante. Compa�ble VRR, ALLM et supportant les signaux Ultra HD à 120 Hz, ce téléviseur se veut également un compagnon de choix pour les joueurs. par Sylvain Pichot Barre de son Onkyo intégrée Le téléviseur TCL 65C825 succède donc au TCL 65X10. Il propose un design totalement différent puisque la barre de son est désormais intégrée au bas de l’écran. Loin d’avoir la même épaisseur réduite qu’une télévision OLED, il est deux fois plus épais que le 65X10. Comptez sur une épaisseur de 6 cm au maximum et de 2,5 cm au minimum. La barre de son est recouverte d’un tissu gris portant le logo du partenaire audio Onkyo. Le téléviseur tient sur son pied rectangulaire qui mesure 43 cm de large pour 30 cm de profondeur. Le cadre de l’écran est chromé et de bonne facture. Nous n’avons pas constaté de défaut de finition ou d'assemblage sur le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test. Lorsqu’on passe derrière l’écran, on constate une organisation un peu particulière. Le dos du téléviseur ressemble un peu à celui du Panasonic 65JZ2000, mais avec une partie audio intégrée moins complète puisqu’ici, on a seulement droit à un caisson de basses en position haute et centrale et deux autres haut-parleurs sont installés au niveau de la barre de son, en façade. Une caméra fournie pour la visiophonie Original : le téléviseur est livré avec une caméra que l’on place dans un logement prévu à cet effet, tout en haut de l’écran. L’emplacement est magnétique et la caméra dispose d’un bouton pour couper le microphone ainsi que d’un cache objectif afin de garantir la confidentialité. Elle est fournie pour aider

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les utilisateurs à communiquer avec leurs proches comme ils en ont pris l’habitude depuis le début de la pandémie mondiale. La caméra fonctionne avec Google Duo, par exemple. C’est un plus bienvenu, mais pas sûr que cet accessoire fasse vraiment la différence avec une télévision équivalente qui n’en serait pas dotée. Toutefois, cela pourrait changer puisque TCL prévoit d’intégrer, dans une prochaine mise à jour, la reconnaissance faciale et la possibilité de contrôler le téléviseur avec des gestes. Toutes les connectiques sont disponibles à droite du téléviseur lorsqu’on le regarde de face. On a droit à deux prises HDMI 2.1 dont une compatible eARC et deux autres supportant les signaux Ultra HD à 60 Hz. Sinon, il y a l’essentiel pour profiter de différentes sources de contenus. Notez la prise casque, le WiFi et du Bluetooth. Un guide-fil est présent au niveau du pied, en position centrale pour organiser la fuite des câbles vers l’arrière du meuble. Deux télécommandes plutôt qu'une et Google TV à la manœuvre Le téléviseur TCL 65C825 est livré avec deux télécommandes - une simple et une plus complète, bien que la première suffise au quotidien - mais aucune n’est rétroéclairée. Elle est Bluetooth sauf pour l’extinction et l’allumage du téléviseur. Une seule touche de raccourci vers la plateforme Netflix est prévue alors que les télécommandes d’autres fabricants offrent jusqu’à quatre accès rapides vers de tels contenus. Il n’est pas possible d’assigner, comme sur les télécommandes LG, des touches de


raccourcis vers certaines applications. Comme les précédents modèles de la marque, le TCL 65C825 est animé par le système Google TV avec des suggestions de contenus en fonction des programmes que vous regardez plutôt qu’une organisation par plateformes. Un large choix d’applications est disponible dont les plus courantes comme Netflix, Prime Video, Disney+, Molotov, Rakuten TV et bien d’autres. Il manque tout de même les applications Apple et notamment la technologie AirPlay 2 et HomeKit, le constructeur privilégiant ici la domotique avec Google. L’assistant à commande vocal est intégré et on peut donc piloter des objets connectés présents dans la maison. L’interface est plutôt ergonomique même si on peut regretter le fait qu’il faille ouvrir deux menus pour changer les paramètres de l’image pour visionner un film, par exemple. Des raccourcis seraient appréciés, comme chez Panasonic, qui propose de passer d’un mode à un autre grâce à une touche dédiée de la télécommande. Le lecteur de médias intégré ne nous a pas permis de lire avec fluidité des contenus Ultra HD à très haut débit comme le film "Gemini Man" avec un débit de 80 Mbit/s. Le son est confié à la barre de son signée Onkyo qui intègre deux haut-parleurs accompagnés d’un woofer installé à l’arrière délivrant 30 Watts pour un total de 60 Watts RMS. Le rendu est correct à faible niveau et jusqu’à environ 70% du volume maximum, mais au-delà, il part un peu dans tous les sens. Nous aurions apprécié que le woofer réponde avec plus de présence et les effets latéraux sont malheureusement quasi inexistants.

Image, du mieux sur l’upscaling et le contraste Le téléviseur TCL 65C825 dispose d’une dalle LCD de type VA avec un panneau de Quantum Dot et un système de rétroéclairage Mini-LED. Il supporte tous les formats dynamiques qu’il s’agisse du HLG, HDR10, HDR10+ ou du Dolby Vision. Notez que le format Dolby Vision IQ est ici proposé étant donné que le téléviseur est équipé d’un capteur de luminosité qui adapte les réglages automatiquement, selon les conditions d’éclairage de la pièce - une fonction absente sur le TCL 65X10. En plus, la série de TV TCL C825 profite du mode IMAX Enhanced avec une compatibilité audio DTS et DTS HD, ce qui n’est pas si courant, loin de là ; seul Sony le propose actuellement sur ses dernières générations de TV. Avec des images de la TNT, nous avons pu constater une amélioration du traitement de mise à l’échelle par rapport à ce que peut produire la série 65X10. L’upscaling n’est pas encore parfait, en deçà de ce que propose Sony ou Panasonic, mais intéressant car proposant une assez belle profondeur de champ. Même diagnostic concernant la fluidité des images, en progression par rapport au rendu de la série 65X10. Toutefois, là encore, c’est perfectible puisque

sur des scènes avec des sujets en mouvements rapides, on peut encore voir quelques loupés dans les contours. Malgré l’utilisation du rétroéclairage Mini-LED, l’effet de blooming est toujours un peu présent. Nous l’avons trouvé légèrement moindre que sur la série 65X10, mais malheureusement toujours d’actualité, le fabricant devant impérativement augmenter le nombre de zones de rétroéclairage pour obtenir de meilleurs effets. Pourtant, en termes de contraste, ce modèle nous a étonnés puisque nous avons pu mesurer un taux de contraste de 14 500:1, ce qui est très important. Merci la dalle de type VA. On est encore loin des rendus obtenus avec les dalles OLED, ce téléviseur étant capable d’éteindre seulement certaines zones là où un écran OLED éteint pixel par pixel. Cela donne ici un effet qui peut être intéressant, proposant ainsi un bon niveau de noirs dans les films et les séries, par exemple. Le téléviseur ne passe malheureusement pas le test du générique de Formule 1 sur Canal+ qui alterne des halos très rapides et très colorés sur fond noir, le téléviseur produisant alors parfois du noir, parfois du gris, n’ayant pas le temps de gérer les extinctions potentielles à réaliser. A contrario, ce téléviseur se montre assez lumineux. Nous avons ainsi pu mesurer un pic de luminosité de 1050 cd/m² en SDR en mode "Film", le seul disponible pour regarder des films ou des séries dans de bonnes conditions.

■ Spécifications •Type : TV Ultra HD LCD à rétroéclairage mini LED et filtre Quantum Dot •Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm) •Convertisseur/mise à l’échelle : oui •Compatibilité : HDR, HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision IQ •Système : Google TV •Contrôle vocal : oui •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI 2.1 dont 1x e-ARC, 2x entrées HDMI 2.0, 1x sortie optique, 1x prise USB, 1x entrée Ethernet, 1x entrée antenne, 1x entrée satellite, 1x sortie casque, 1x entrée vidéo analogique •Pied : rectangulaire (43 x 30 cm) •Dimensions (l x h x p) : 1446 x 905 x 290 mm (avec pied) •Poids (avec pied) : 29,30 kg

Notre avis Design et finition

Équipements

Image

Son

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TEST

XGIMI

2500 €

Aura La marque Xgimi est spécialisée dans la concep�on de vidéoprojecteurs plus ou moins compacts pour le grand public. Elle vient d’annoncer la commercialisa�on de son premier modèle UHD 4K à ultra courte focale, qui u�lise une source laser perme�ant de le placer à quelques cen�mètres d’un écran ou d’un mur pour diffuser une image très large. Le vidéoprojecteur Xgimi Aura est animé par Android TV, sonorisé par Harman Kardon, profite d’un design assez remarquable et promet une image de qualité. Il n’en fallait pas moins pour piquer notre curiosité et nous donner envie de le tester. par Sylvain Pichot

Comme évoqué en introduction, le design du vidéoprojecteur Xgimi Aura est assez remarquable. Il propose une forme incurvée sur sa partie haute. Son caractère bicolore est intéressant ; il mêle du noir et du gris qui conviennent très bien à des ambiances de pénombre et les reflets sur sa coque sont limités. L’appareil est globalement assez imposant puisqu’il mesure 606 x 401 x 139,5 mm pour un poids assez conséquent de presque 15 kg. La partie audio est en façade, recouverte par un tissu acoustiquement transparent avec une partie légèrement biseautée. Comme ses contemporains, il se pose sur un meuble face à un mur spécialement peint ou à proximité d’un écran Home Cinéma digne de ce nom. Notre installation nous a permis de positionner l’appareil à 24 cm de l’écran, nous fournissant une image de 300 cm de diagonale (soit l'équivalent d'environ 120 pouces). Toutes les connectiques du Xgimi Aura sont dirigées vers l’écran (ou vers le mur) afin de faciliter le branchement de différentes sources. On a droit à trois entrées HDMI 2.0 (dont une compatible ARC), trois ports USB 2.0, une sortie optique numérique, une prise casque (pourquoi pas) et un port Ethernet. WiFi et Bluetooth sont aussi au programme.

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Une télécommande pratique avec microphone, mais pas rétroéclairée Le vidéoprojecteur Xgimi Aura est livré avec une télécommande compacte malheureusement dépourvue de rétroéclairage. Pas question ici de touches dédiées à des services de streaming vidéo, mais on peut en revanche compter sur la présence d’un bouton pour lancer Google Assistant et, grâce au microphone, dicter les commandes vocales. Cela fonctionne très bien. Attention : nous avons parfois appuyé sur la touche éteignant l’appareil, en pensant presser celle qui donne accès aux paramètres, située juste en dessous. Comptez environ 10 secondes pour avoir une image et 15 secondes pour l’extinction.

Ajustement de l’image, on pourrait être plus précis Pour finaliser l’installation, il faut régler l’image. En effet, il est nécessaire d’ajuster manuellement le trapèze, car la correction automatique peut ne pas être satisfaisante. Cela passe par l’ajustement de 8 points répartis aux quatre coins de l’image et au


milieu. La netteté se règle grâce à la touche dédiée sur la télécommande. Des marques dans les coins permettraient d’être plus précis qu’avec le symbole uniquement au centre de l’écran. Comme sur les autres vidéoprojecteurs DLP à puce DMD, on voit le cadre de la matrice sur environ 3 cm tout autour. Il n’y a pas de trappe pour protéger la source de lumière, mais, si vous vous approchez trop, un message apparaît sur l’écran et la luminosité est instantanément réduite pour éviter d’abîmer vos yeux. S’agissant d’une source DLP, certaines personnes dont votre serviteur, peuvent être sensibles à l’effet arc-en-ciel ici présent, notamment sur certains sous-titres, par exemple, mais moins marqués ici qu'avec le BenQ V7000i par exemple.

bon pour un tel appareil, mais sans comparaison avec les résultats obtenus par les TV les plus récentes. On peut donc conseiller ce vidéoprojecteur pour le jeu.

Et l’image dans tout ça ?

Si le Xgimi Aura peut être assez réactif pour les jeux vidéo, une utilisation purement Home Cinéma n’est en revanche pas recommandée. En effet, le contraste offert par cet appareil n’est pas à la hauteur et sa luminosité fait qu’on peut plutôt en profiter dans une pièce lumineuse ou dans la pénombre. Le visionnage de films ou de séries avec le mode Film n’est pas extraordinaire dans le sens où l’image est bien trop froide pour un rendu « cinéma ». Les mouvements L’audio orchestré par Harman Kardon gérés par le système MEMC peuvent parfois laisser à désirer et certains contours ont du mal à suivre leur Le Xgimi Aura est compatible Dolby Audio et DTS. Il sujet, surtout sur des fonds clairs. Globalement, utilise deux haut-parleurs de 30 watts chacun l’image renvoyée par le vidéoprojecteur est plutôt installés en façade. Le son proposé par l’Aura lumineuse et la gestion HDR est correcte, ce qui manque de coffre et de chaleur dans l’ensemble. En donne aux premiers abords un rendu qui paraît revanche, nous avons trouvé qu’il offrait un rendu flatteur. Le constructeur annonce une luminosité de assez spatialisé avec une localisation des objets 2400 Lumens ANSI. Le résultat est ici suffisant pour plutôt satisfaisante. Pas de quoi remplacer une vraie éclairer correctement notre écran de 290 cm de base. barre de son avec son caisson, même si le son est À l’image, certains dégradés ne sont toutefois pas signé Harman Kardon. très beaux, notamment au niveau de la peau des présentateurs de JT, par exemple, sur la TNT, via Android TV, quelques paramètres et un input Molotov. En mode Film, les couleurs sont un peu lag réduit délavées et c’est finalement le mode Bureau qui va fournir les meilleurs résultats sur la température et la Le vidéoprojecteur est animé par Android TV fidélité des couleurs, confirmés par nos mesures. (version 10). Étant dépourvu d’entrée Antenne, il faut donc passer par l’application Molotov pour regarder la TNT. Prime Video, YouTube, Disney+, Spécifications MyCanal et bien d’autres sont de la partie. Notez •Type : vidéoprojecteur DLP Laser à ultra courte focale également la présence d’un lecteur de médias. •Source : Laser (25 000 heures) Nous avons réussi à installer Netflix en passant par •Luminosité : 2400 Lumens l’application Desktop Manager. Un premier niveau •Contraste dynamique : nc de paramètres permet d’accéder à la correction du •Taille d’image : jusqu’à 150 pouces trapèze ainsi qu’aux réglages sonores et modes •Système : Android TV 10 d’image : Film, Football, Bureau, Jeu et •Contrôle vocal : oui Personnalisé. Seul ce dernier permet de modifier en •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 3x entrées HDMI 2.0 profondeur les réglages de l’image avec les dont 1x ARC, 3x prises USB, Ethernet, sortie casque, sorparamètres de luminosité, contraste, saturation, tie audio optique netteté, etc. alors que les autres se contentent des •Niveau sonore : 32 dB options Contraste, HDR (actif ou pas) et •Dimensions (l x h x p) : 606 x 401 x 139,5 mm Compensation de mouvement. En parallèle, il est •Poids : 14,9 kg possible de moduler la puissance de la source lumineuse : standard, clair, protection des yeux, performances et personnalisée. Le mode Notre avis Performances est plus lumineux, mais rend le vidéoprojecteur plus bruyant. Nous avons mesuré un bruit de 38 dB à 50 cm de l’appareil en mode Construction Équipement Standard, passant à 39,5 dB en mode Performances, soit des valeurs supérieures à celles annoncées par le fabricant, mais tout à fait supportables lorsqu’on Performances Rendu cinéma est assis sur un canapé, un peu plus loin. En mode Jeu, le vidéoprojecteur propose un input lag de 35,3 ms en Ultra HD à 60 Hz, ce qui est plutôt

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3000i Series Très acclamée par la critique, la Série 3000i par Q acoustics. “Exemplaire”

“Plaisir absolu”

“Toujours meilleure”

“Expressive”

What Hi-Fi? 3010i

What Hi-Fi? 3020i

What Hi-Fi? 3050i

What Hi-Fi? 3010i Cinema Pack

“Puissance et équilibre”

“Remarquable”

Expert Reviews 3010i

Trusted Reviews 3020i

“De grande valeur”

“Mise à jour magistrale”

Hi-Fi Choice 3050i

Home Cinema Choice 3050i Cinema Pack

“Spéciale”

“Excellente”

Hifi World 3050i

Q Magazine 3010i

“Joyau audiophile”

“Fantastique”

Stereo Magazine 3050i

Trusted Reviews 3050i Cinema Pack

qacoustics.co.uk/3000i


LES BARRES DE SON ET ENCEINTES


TEST

BANG & OLUFSEN 1500 €

Beosound Stage En parallèle de la sortie régulière de nouvelles enceintes sans fil, Bang & Olufsen se lance à son tour dans le monde des barres de son Atmos. La Beosound Stage perpétue le style B&O avec l’usage de métal ou de bois selon la finition choisie. Elle a pour but de remplacer un système home cinéma complet en se proposant de tout faire elle-même, des effets sonores au caisson de basses. La Beosound Stage se veut également une enceinte traditionnelle pouvant s’écouter sans avoir besoin d’un téléviseur. par Alban Amouroux B&O ne propose pas de gamme home cinéma à proprement parler. Il y a d’un côté les téléviseurs et de l’autre des enceintes. La plupart de ces dernières peuvent être associées à un écran plat pour reproduire les différents canaux des bandes-son Dolby et DTS. Les enceintes connectées sont rassemblées sous l’appellation Beosound. La barre de son Stage en fait partie, ce qui confirme son usage potentiel en tant qu’enceinte seule sans avoir besoin de la rattacher à un écran. Elle est dotée de la fonction BeoLink qui lui permet de rejoindre le multiroom avec d’autres Beosound. Mais c’est aussi une enceinte home cinéma complète à relier à un téléviseur en HDMI. Dans ce cas, elle fonctionne obligatoirement de façon autonome : il n’est pas possible de lui associer des enceintes surround ou un caisson de basses. Son objectif est donc de couvrir tous les besoins audio et home cinéma pour devenir une enceinte tout-en-un.

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Posée à plat ou fixée au mur La Stage arbore un design léché destiné à alléger son empreinte visuelle. Elle se présente sous une forme rectangulaire faite de deux blocs superposés, celui du dessous étant plus petit. Ce dernier intègre le système de fixation et les connecteurs. La partie avant est constituée d’une grille en tissu interchangeable entourée d’un cerclage en bois ou bien en métal aluminium, bronze ou anthracite. Le tarif varie selon la finition retenue. B&O a intégré des touches sensitives sur ce cerclage, même sur la version en bois que nous avons reçue. La finition est remarquable. Deux positionnements sont proposés : elle peut être posée à plat ou bien fixée au mur. Dans le premier cas, il faut déclipser des caches en plastique pour faire cheminer les câbles à l’arrière de la barre sans les écraser. Pour la fixation murale, un patron en


papier sert à repérer les trous à réaliser dans la cloison. Ne pensez pas simplement poser la barre sur la tranche, elle ne tient malheureusement pas toute seule à la verticale. Derrière la grille, la Stage fonctionne en trois voies frontales distinctes. Le canal central possède un tweeter entouré de deux médiums. À chaque extrémité, un ensemble tweeter et médium est légèrement orienté vers le haut. Enfin, quatre woofers entourent la voie centrale, ils jouent le rôle de caisson de basses intégré. B&O annonce une bande passante couvrant de 44 Hz à 22.000 Hz. Chaque haut-parleur dispose de son propre canal d’amplification de 50 Watts pour un total de 550 Watts.

Contrôle universel via Chromecast et AirPlay 2 À l’arrière, ou en dessous selon le positionnement retenu, se trouve la connectique recouverte par un cache. Il y a une entrée analogique, une entrée HDMI et une sortie HDMI eARC. Deux prises réseaux sont disponibles. La seconde sert à chaîner un autre appareil, tel un téléviseur LG OLED comme le conseille B&O. En effet, suite à un partenariat entre les deux fabricants, les produits communiquent ensemble. Ainsi, la télécommande B&O Beoremote One BT pilote le téléviseur tout en récupérant ses infos qu’elle affiche sur son petit écran. Cette télécommande est disponible en option, elle n’est pas livrée d’office avec la Stage. La Beosound Stage étant équipée du protocole Chromecast Audio, elle s’installe à travers l’application Google Home. Cette procédure est toujours aussi simple et efficace. Une fois celle-ci terminée, il est possible de se rendre dans l’application Bang&Olufsen pour retrouver la Stage et passer à son paramétrage. De multiples réglages sont disponibles, comme toujours avec les produits audio connectés B&O. Deezer est intégré à l’application pour la lecture musicale directe, tout comme les webradios. Grâce à Chromecast et à AirPlay 2, la Stage peut recevoir la musique depuis à peu près n’importe quelle application et n’importe quel système d’exploitation. Cela la rend parfaitement universelle.

Une barre de son Atmos vraiment à l’aise sur la musique Dès les premières minutes d’écoute, il se passe quelque chose. En mode musique, la restitution est un mélange de précision et de déferlement de grave. La Stage se veut autonome sans nécessiter de caisson : c’est bien le cas. Une très grande

majorité des utilisateurs saura se satisfaire du rendu très convaincant dans ce domaine. Les capacités dynamiques semblent être sans limite avec des basses punchy qui tapent autant qu’elles savent descendre en fréquence. C’est tout simplement incroyable venant d’une barre de son. Certaines petites paires d’enceintes de bibliothèque ne sont pas capables de générer autant d’assise dans le grave. Le bas-médium profite également de cette dynamique pour offrir une restitution de la contrebasse jubilatoire. En mode music, la scène sonore reste cantonnée aux dimensions de la barre. Ce qui est déjà pas mal étant donnée la largeur physique de la Stage. Le son ne s’en échappe globalement que très peu. Mais au moins, le rendu respecte le message d’origine, sans en rajouter. La lisibilité est très bonne avec une séparation réussie des instruments. L’aigu semble un peu court ; dans ce registre, la Stage pourrait aller un peu plus loin à notre goût. Sans toucher aux réglages, les voix semblent un peu bouchées. Mais il est possible de modifier cela en se rendant dans l’égalisation. Si vous cherchez à faire sortir le son de la barre, le mode movie a la bonne idée de ne pas colorer le son. Il ajoute de l’ampleur, un peu de réverbération mais en respectant le message original. Il est donc intéressant d’activer ce mode pour les écoutes musicales afin de développer la scène sonore en largeur et en profondeur pour se sentir comme transporté dans le

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Spécifications •Barre de son, enceinte sans fil •Haut-parleurs : 3x tweeters 19 mm, 4x médiums 4 cm, 4x woofers 10 cm •Amplification : 11 x 50 Watts •Décodages : Dolby Atmos, Dolby TrueHD •Connectivité : 1x entrée analogique mini-jack, 1x entrée HDMI, 1x sortie HDMI eARC 4K HDR, 2x RJ45, Wi-Fi ac, •Bluetooth 4.2, AirPlay 2, Chromecast, B&O BeoLink •Dimensions (l x h x p) : 1100 x 170 x 77 mm •Poids : 8 kg

Notre avis Équipement

Design - finition

Ergonomie

Performances

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lieu de l’enregistrement. En revanche, le grave s’assagit dans ce mode où l’on perd pas mal de dynamique. Sur YouTube, le meilleur résultat s’obtient en activant l’upmix et en désactivant le Virtualize, ils sont actifs tous les deux par défaut. Il faut laisser actif le réglage des effets basse fréquence qui remonte le niveau dans ce domaine à partir de n’importe quelle source. Passons maintenant en Dolby Atmos pour profiter des effets virtualisés. Eh bien ça fonctionne ! Il y a des effets en hauteur, sur les côtés, des objets dans l’espace alors que seule la barre reproduit la totalité des canaux. C’est toujours aussi bluffant d’entendre ce que les fabricants arrivent à faire désormais. Alors bien sûr, nous ne sommes pas baignés dans une ambiance totalement réaliste. Il n’y a pas d’effets derrière nous. Mais tout l’espace entre le canapé et le téléviseur accueille des effets ici et là, parfaitement cohérents avec les bandes-son d’origine que nous connaissons bien. Ce qui crée une véritable sensation de volume, toujours avec un appui assez phénoménal dans les basses fréquences. Attention à un petit détail : si vous désactivez l’effet Virtualize, le Dolby Atmos ne sera plus reconnu automatiquement. En position à plat, cela fonctionne assez bien malgré nos craintes. Pour ce qui est du grave, le résultat est identique. Les timbres semblent être reproduits de la même façon. Le plus gros changement concerne la scène sonore qui est recentrée à l’extrême. On a perdu toute la largeur de la position murale. Nous vous conseillons d’éviter autant que possible cette position et d'opter pour la fixation murale, même si cela engendre quelques travaux somme toute assez limités : trois trous dans le mur pour un résultat sonore supérieur.

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En conclusion Bang & Olufsen a encore une fois fait très fort. C’est assez régulier sur les dernières productions du fabricant danois. La petite enceinte M3, la très grosse Beosound Edge et maintenant la barre de son Stage. Autant de produits performants pour lesquels la signature B&O n’est pas volée. Alors bien entendu, la B&O Stage n’est pas donnée si l’on s’en tient au tarif affiché. Cependant, il faut prendre en considération sa double fonctionnalité : barre de son multicanale et enceinte connectée. Surtout qu’elle est aussi performante dans les deux cas. Et vous pouvez aller encore plus loin : les possibilités de réglages audio sont nombreuses pour adapter le son à vos goûts. Elle a beau avoir le format d'une barre de son, elle peut très bien être utilisée uniquement en tant qu’enceinte pour la musique si vous appréciez son esthétique. Au final, son prix devient justifié car elle coche toutes les cases. Pour terminer, comparons-la à la seule concurrente que nous lui voyons dans le domaine des barres de son tout-en-un haut de gamme : la Sennheiser Ambeo. La tenue dans le grave de la B&O est meilleure que celle de l’Ambeo, dont c’est le point faible principal. La Stage sera un peu moins pourvue en effets sonores que l’Ambeo, offrant moins de largeur et une scène frontale moins exubérante. L’immersivité ressentie est donc sensiblement meilleure avec l’Ambeo, et puis elle décode aussi le DTS:X. Côté musique, la Stage offre un meilleur grave, des timbres mieux respectés et une scène sonore plus convaincante que l’Ambeo. À 1000 € de moins que la Sennheiser, notre préférence va à la barre de son B&O Beosound Stage, beaucoup plus polyvalente.


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En plus de sa musicalité exceptionnelle multi-récompensée (Diapason d’Or, EISA Award, etc.), la gamme d'enceintes System Audio Legend redéfinit également les limites de l'enceinte haute-fidélité par ses innovations majeures (WiSa, évolutivité, stéréo ou home cinéma, courbes personnalisées, calibrage automatique,etc.). Faites de l’exceptionnel votre quotidien en profitant d’une remise allant jusqu’à 45% pour la reprise de votre ancienne paire d’enceintes et pour l’achat d’une paire de SYSTEM S AUDIO LEGEND. Toutes les conditions de l’offre sur www.futureland.fr/system-audio-reprise Offre valable jusqu’au 31/12/2021 - Dans la limite des stocks disponibles


TEST

DALI

4700 €

Equi Oberon C Dali vient de lancer le système Home Cinéma Equi. Il s'appuie sur le préampli évolu�f Dali Sound Hub, capable de piloter presque toutes les enceintes sans fil du constructeur danois, et sur une nouvelle carte équipée d'une entrée HDMI ainsi que de décodeurs Dolby et DTS. Il autorise de nombreuses configura�ons. Nous l'avons essayé avec les enceintes ac�ves Dali Oberon C. par Pierre Stemmelin Nous le répétons souvent : Dali est une marque qui a vraiment de la suite dans les idées. Les bases du système Equi que nous testons ici ont été posées il y a plusieurs années. Les éléments permettant l'évolution vers le son Home Cinéma étaient déjà prêts et conçus dans ce sens dès l'annonce des premières enceintes Hifi sans fil Dali Callisto C en 2017. Cela est fort rassurant quant à la vision à long terme du constructeur danois ainsi que la pérennité et la durabilité de ses productions.

Un système évolutif de 2.0 à 7.1 canaux, connectable, autorisant de nombreuses combinaisons Le système Equi est piloté par le Dali Sound Hub que nous avons déjà rencontré lors de nos tests des Callisto 2C, Callisto 6C ou encore Rubicon 6C. Ce Sound Hub est en quelque sorte un préampli sans fil puisqu'il se charge de recevoir les sources, ajuster le volume et envoyer le son aux enceintes, en haute résolution par ondes radio. À l'arrière, il possède deux emplacements prévus pour enficher des modules d'extension afin de le faire évoluer. La première carte disponible, que nous avons eu l'occasion d'essayer lors de nos précédents tests, était la Dali BluOS, qui intègre un lecteur réseau et

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multiroom Bluesound très complet. La seconde, qui vient d'être lancée, apporte une liaison HDMI et un décodeur multicanal. Le Dali Sound Hub peut donc piloter les enceintes actives et sans fil des gammes Callisto C, Rubicon C et Oberon C. Cette dernière est la plus abordable. Elle vient justement de s'enrichir d'une voie centrale, Oberon Vokal C, donnant la possibilité de constituer un système Home Cinéma digne de ce nom. Elle comporte aussi une enceinte murale Oberon On-Wall C, parfaite pour des voies d'effet surround discrètes. Mais dans le cadre d'une installation Home Cinéma, rien n'empêche de panacher les gammes, d'opter pour des voies principales plus haut de gamme venant des séries Rubicon C ou Callisto C, ou encore pour des voies d'effet plus volumineuses sous le format d'enceintes de bibliothèque. Dali ne propose pas pour l'instant de caisson de grave sans fil, mais le système Equi permet d'en ajouter et ce, de n'importe quelle marque. On peut pour cela utiliser la sortie "subwoofer" disponible à l'arrière du Sound Hub, ou bien faire appel au nouveau petit module de transmission sans fil Dali WSR (150 €). Le système peut comporter jusqu'à 7.1 canaux avec des voies d'effet sur les côtés et à l'arrière.


Une petite mise à jour pour les anciens

grande définition. De même, l'image sonore multicanal est particulièrement stable et précise. On Si vous disposez d'enceintes actives et sans fil Dali ne note aucun phénomène d'intermodulation entre ainsi que d'un Sound Hub datant d'avant le les canaux en appréciant une bonne fusion et lancement du système Equi, pour passer au cohérence entre les voies. multicanal, il faut réaliser une mise à jour logicielle De plus, la mise en place de l'ensemble est très de chaque appareil. C'était notre cas lors de ce test. simple. L'appairage de la connexion sans fil entre le L'opération nécessite de télécharger le pack de Sound Hub et les enceintes se fait aussi vite et fichiers de mise à jour depuis le site Web de Dali sur facilement que sur les systèmes stéréo sans fil de PC ou Mac, puis de créer une clé USB à partir de ces Dali que nous avons testés précédemment. De fichiers, éteindre le Sound Hub et les enceintes, même pour la connexion du transmetteur WSR pour successivement y brancher la clé USB sur le port de caisson de grave dont nous avons vérifié le bon service de chacun et les rallumer pour que la mise fonctionnement. Le niveau et le délai de chaque jour se lance automatiquement. Durant l'opération, voie sont ajustables. Pour entrer dans ces réglages, notre Mac nous a demandé deux fois notre mot de il faut presser longuement deux touches en façade passe administrateur et de déplacer le pack de du Sound Hub et un générateur de bruit rose aide fichiers Dali du dossier de téléchargement au alors à la manœuvre. bureau pour créer la clé USB de mise à jour. Les Lors d'écoutes nocturnes, lorsqu'on n'a pas envie de manipulations ne sont pas spécialement intuitives, déranger l'entourage, on peut trouver que le son du mais tout s'est déroulé sans bogue. système Dali Equi est un peu trop virulent. Un bouton à bascule à l'arrière du Sound Hub, sur le Une approche haut de gamme et optimisée, module HDMI, donne la possibilité de passer du un tarif en conséquence et des performances mode "Performance" au mode "Convenience". On aussi aurait aimé que cette fonction soit disponible sur la télécommande. En dehors de ce petit bémol, Dali L'ensemble que nous avons essayé était constitué nous livre ici un ensemble extrêmement bien pensé, du Sound Hub (600 €), de son module enfichable unique en son genre, simple à utiliser et HDMI (400 €), d'une voie centrale Oberon Vokal C particulièrement efficace. (700 €), d'une paire d'enceintes colonnes Oberon 7C (1800 €, dont nous avons déjà réalisé un précédent Spécifications test), d'une paire de voies surround Dali Oberon •Sound Hub : avec prise HDMI pour récupérer le son du On-Wall C (1200 €, déjà testées dans leur version téléviseur, décodeur Dolby et DTS, 76 x 300 x 213 mm passive en 2019 et lauréates d'un ON-topaudio •Voies principales Oberon 7C : 31 Hz à 26 kHz, bass-reflex Award). La somme totale atteint 4700 €. C'est le prix dorsal, tweeter à dôme textile de 29 mm, 2 boomers de d'un ensemble déjà haut de gamme et 18 cm à membranes en pulpe de bois, ampli de 2 x 50 heureusement, les prestations sonores sont en watts max en classe D, 1015 x 200 x 340 mm, 15,7 kg corrélation. •Voie centrale Oberon Vokal C : 47 Hz à 26 kHz, bass-reToutes les enceintes sont équipées de haut-parleurs flex frontal, tweeter à dôme textile de 29 mm, 2 boomers dont les membranes et les moteurs sont similaires. de 13,5 cm à membranes en pulpe de bois, ampli de 2 x 50 Surtout, chacune possède ses propres étages watts max en classe D, 162 x 441 x 295 mm, 7,5 kg d'amplification indépendants des autres voies et •Voies surround Oberon On-Wall C : 51 Hz à 26 kHz, spécialement optimisés par DSP pour tenir compte double bass-reflex vertical, tweeter à dôme textile de des caractéristiques de sa charge et de ses 29 mm, boomer de 13,5 cm à membrane en pulpe de bois, transducteurs. Cela donne à l'écoute un son hyper ampli de 2 x 50 watts max en classe D, 385 x 245 x musclé. 120 mm, 5 kg Comme lors de nos précédents bancs d'essai, on retrouve un grave très dense, profond, qui a beaucoup de tenue. Sur les films d'action, cela fait merveille. Les impacts, explosions, bruits de moteur Notre avis sont particulièrement virulents. À fort volume, lorsque la bande-son s'emballe, on ne ressent aucune sensation "d'étranglement" de la part des Construction Fonctions étages de puissance, car chacun possède sa propre alimentation sur laquelle il peut puiser autant qu'il veut. En ce qui concerne le reste du spectre, le Performances Musicalité système Dali n'est absolument pas agressif. Il n'est pas criard. Le registre médium et l'aigu sont toujours tranquillement et proprement posés, d'une

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TEST

PANASONIC

500 €

SC-HTB600 Disponible sur le marché depuis quelques mois maintenant, la barre de son Panasonic SC-HTB600 se propose de vous offrir une scène sonore bien plus large que les enceintes de n’importe quel téléviseur. Compa�ble avec les formats audio Dolby Atmos et DTS:X, elle est accompagnée d’un caisson de basses sans fil pour offrir une puissance totale de 360 Wa�s ; elle profite aussi d’une connec�que HDMI eARC ainsi que du Bluetooth. par Sylvain Pichot

La barre de son Panasonic SC-HTB600 est livrée avec son caisson de basses, la télécommande et deux kits de fixation pour éventuellement l'accrocher au mur, sous le téléviseur. Dommage que le constructeur n’ait pas pris le soin d’y ajouter les câbles HDMI et éventuellement Toslink, par exemple. Le design de la barre est résolument moderne. Elle présente une large grille métallique sur la façade avant et sur le dessus. Les extrémités sont laquées. La barre est parfaitement rectangulaire de face mais présente des bords biseautés lorsqu’on la regarde de profil. Quelques boutons de contrôle sont accessibles sur le haut de la barre, à droite. Ils sont très discrets, ce qui est toujours une excellente chose. Certains constructeurs comme TCL, par exemple, ont plutôt choisi de miser sur des surfaces tactiles, notamment sur la barre de son Ray-Danz TS9030. La barre Panasonic SC-HTB600 mesure 962 mm de large pour 120 mm de profondeur et 56 mm de hauteur. Cela permet de la placer devant une télévision sans trop de problème. Nous l’avons par

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exemple installée devant la TV Panasonic 55HZ1500E et il a tout de même fallu la décaler légèrement sur la droite pour pouvoir atteindre le port infrarouge avec la télécommande. En revanche, notez que la barre est très légèrement surélevée, ce qui permet de glisser un pied fin dessous. La façade arbore un afficheur avec quelques caractères. La barre pèse 3,3 kg et comptez 8,4 kg pour le caisson de basses sans fil. Appairé en usine, il se couple automatiquement avec la barre lors de son installation. L’évent d'accord bass-reflex est en façade alors que le haut-parleur est dirigé vers le côté droit si on le regarde de face. D’une taille raisonnable, ce caisson à la finition noire mate mesure 191 x 413 x 385 mm. La barre de son intègre deux haut-parleurs large bande de 4,5 x 10 cm qui, grâce à la forme biseautée de la façade, présentent la particularité d’être légèrement inclinés vers le haut de 7 degrés afin de "viser" les oreilles des auditeurs assis devant. Ces deux haut-parleurs annoncent offrir une puissance de 160 Watts et sont soutenus par deux évents à l’arrière.


De son côté, le caisson dispose d’un unique hautparleur dirigé vers la droite, de 16 cm de diamètre, donné pour 200 Watts. La barre de son possède une entrée HDMI, une prise HDMI eARC, une entrée audionumérique optique et une prise USB pour les mises à jour. Elle dispose aussi d'une liaison sans fil Bluetooth pour jouer de la musique depuis un smartphone par exemple. Malheureusement, elle n’est pas WiFi comme la TCL Ray-Danz TS9030, ce qui lui aurait permis de se connecter au réseau domestique pour lire les titres depuis une application pour smartphone, voire d’être liée à d’autres enceintes au sein d’un groupe dans Google Home, par exemple. L’installation de l’ensemble ne pose aucun problème, car elle est extrêmement simple à réaliser. Il suffit de connecter les câbles HDMI et de brancher la barre et le caisson sur une prise électrique. Il n’y a pas d’applications associées. La barre est transparente pour les signaux vidéo 4K à 60 Hz (mais pas à 120 Hz) y compris ceux qui embarquent des métadonnées à l’image du HDR et du Dolby Vision, alors transmis sans perte.

Les performances acoustiques : un ensemble cohérent avec une belle image sonore Une fois installé, le système Panasonic SC-HTB600 donne plutôt satisfaction. En effet, l’ensemble démontre une très bonne cohérence entre la barre et le caisson, couvrant ainsi un large spectre audio. Les basses sont bien présentes, percutantes et finalement assez peu localisées, ce qui permet de profiter d’une scène assez enveloppante et plutôt chaude. Les films à grand spectacle sont bien traités et le système se révèle percutant et très dynamique. Avec deux haut-parleurs en façade, il n’y a pas de voie centrale en tant que telle. Toutefois, ce que l’on pourrait appeler le "centre fantôme" est tout de même assez bien reproduit par les deux transducteurs qui, virtuellement, ne semblent faire qu’un alors qu’ils sont physiquement installés sur les extrémités. Les voix sont extrêmement claires et parfaitement intelligibles, même à faible volume. Les éclats de verre et autres bruits aigus sont aussi très bien reproduits même si nous aurions apprécié un peu plus de profondeur et d'aération générale. Nous avons été agréablement surpris par l’image tridimensionnelle apportée par cette barre de son et son caisson. On arrive à ressentir quelques effets de hauteur même si cela ne vaut pas de vrais hautparleurs dirigés vers le plafond. On ne ressent pas de phénomène de distorsion ou de saturation à volume d'écoute soutenu. On arrive assez bien à localiser des objets qui passent de droite à gauche et inversement, notamment sur les pistes Dolby Atmos. La scène sonore est assez large. Les amateurs de musique doivent désactiver le mode d'ambiance 3D afin de retrouver un rendu plus naturel et limiter les effets

qui, sinon, ont clairement tendance à prendre le dessus. L’ensemble se montre assez puissant pour sonoriser un salon de taille moyenne. La lecture de musique via le Bluetooth est tout à fait satisfaisante. Là encore, nous avons droit à un ensemble cohérent, dynamique et qui ne lésine pas sur les basses, tout en restant correct, délivrant un son chaud et agréable sur une large scène. Il est vraiment dommage de ne pas avoir du WiFi, voire une connectique Ethernet pour en profiter sur le réseau domestique.

La télécommande, compacte, mais pas rétroéclairée La télécommande qui accompagne la barre de son Panasonic SC-HTB600 est particulièrement petite. Elle est dotée de seulement quelques touches, heureusement tout ce qui est nécessaire pour piloter efficacement l’appareil. Les réglages ne sont pas forcément évidents de prime abord mais après une courte phase de prise en main, on s’en sort. C’est toujours délicat de proposer des menus complexes depuis un afficheur à 1 ligne de 6 caractères… La télécommande n’est malheureusement pas rétroéclairée comme la quasi-totalité des télécommandes pour les barres de son, mais c’est une chose que nous regrettons toujours. Oui, même pour une barre de son ! Elle est assez fonctionnelle mais au final, on préfère rapidement passer sur la télécommande de la télévision afin d’en gérer le volume. En revanche, on perd alors les possibilités de choisir le mode d'effet sonore que l’on veut.

Spécifications •Type : barre de son 2.1 •Haut-parleurs : 2x large bande de 4,5 x 10 cm + 1x woofer de 16 cm •Puissance : 2x80 W + 1x200 W •Décodage : Dolby Atmos, DTS:X •Connectivité : Bluetooth, 1x HDMI eARC, 1x entrée HDMI, 1x entrée audionumérique optique •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions (l x p x h) barre : 962 x 120 x 56 mm •Dimensions (l x p x h) caisson : 191 x 413 x 385 mm •Poids barre : 3,3 kg •Poids caisson : 8,4 kg

Notre avis Design et finition

Ergonomie

Équipement

Son

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TEST

PHILIPS Fidelio B97

1200 €

La nouvelle barre de son Philips Fidelio B97 représente le haut de gamme de la marque. Elle fonc�onne selon un principe modulaire. Ses deux extrémités peuvent se détacher pour idéalement venir se placer derrière les téléspectateurs, selon le même procédé que la JBL Bar 9.1. Associée à un caisson de basses sans fil, ce�e soundbar annonce une compa�bilité Dolby Atmos et DTS:X pour un son des plus immersifs. par Sylvain Pichot La barre de son Philips Fidelio B97 est très large. Elle mesure 1312 mm en façade pour 120 mm de profondeur et seulement 55,6 mm de hauteur. Elle convient parfaitement aux TV de 65 pouces et plus. Sa finesse permet de l’installer devant ou sous la quasi-totalité des télévisions sans gêner. Elle arbore un design tout en métal avec des petits trous partout. Il y a également des parties en plastique, chromées, sujettes aux traces de doigts. Tout de suite, on remarque la séparation possible entre la barre elle-même et les extrémités qui deviennent des enceintes satellites. Il s’agit là du même principe que pour la barre de son JBL 9.1. Les deux extrémités sont maintenues par un aimant assez fort et peuvent se détacher. Lorsqu’elles sont fixées au corps principal, elles se rechargent. Lorsqu’elles sont complètement chargées, un message apparaît sur le petit écran présent en façade. Philips annonce une autonomie d’environ 6 heures. Dans la pratique, on les installe derrière soi pour profiter des effets surround d’un film ou d’une série et à la fin, on les rebranche en prévision d’un prochain visionnage. La prise USB-C intégrée sur chaque dispositif satellite permet de le recharger indépendamment de la barre ou de le laisser

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constamment branché. Le caisson de basses est sans fil. Il est gris et de dimensions raisonnables. Il bénéficie d’un évent à l’arrière et de pieds en plastique dur finalement peu amortissant. Ses finitions sont très sobres et épurées. Lors de l'installation, son association avec la barre de son est immédiate. Idem pour les extrémités sans fil qui se synchronisent automatiquement à la barre de son dès qu’elles sont détachées.

Une connectivité exemplaire Avec l’ensemble Fidelio B97, Philips a fait le plein en matière de connectiques. En effet, la barre de son profite de deux entrées HDMI et d’une sortie HDMI ARC. Elle dispose également d’une entrée optique numérique et d’une entrée audio analogique sur mini jack. Les prises HDMI sont compatibles avec les formats Dolby Vision, HDR10+ et supportent les signaux Ultra HD depuis une source externe vers la TV. La barre de son est également WiFi et Bluetooth. Elle supporte les standards AirPlay 2 et Chromecast. Notez aussi la compatibilité DTS PlayFi, chère à Philips, qui la propose aussi sur ses


téléviseurs et équipements audio pour diffuser de la musique en multiroom. Enfin, comptez sur la possibilité de pilotage depuis les assistants vocaux Google et Alexa d’Amazon.

Une barre de son sous contrôle La barre de son Philips Fidelio B97 peut être sommairement contrôlée depuis ses touches sur le dessus. Elle est livrée avec une télécommande infrarouge qui reprend le design de celles fournies avec les téléviseurs de la marque et leurs angles biseautés. Dépourvue de rétroéclairage, elle propose plusieurs touches de contrôle pour naviguer dans les menus, sélectionner les sources ou changer de mode d’écoute. Un afficheur à 8 caractères est présent en façade de la barre de son. Il est possible de régler l’intensité de sa luminosité mais même dans sa position la plus faible, nous le trouvons encore trop lumineux, surtout pour un visionnage nocturne. Comme toutes les barres de son connectées, celleci peut être contrôlée depuis une application. Ou plus exactement deux applications. C’est là que les choses se compliquent. En effet, nous aurions clairement préféré n’avoir qu’une seule application à utiliser plutôt que de devoir jongler entre deux. Tout d’abord, l’application Philips Sound sert de hub musical permettant de sélectionner différentes sources entre les services de streaming audio et les contenus partagés sur le réseau. Elle permet également de gérer les différentes enceintes compatibles de la maison pour diffuser la même musique ou des titres différents. La seconde application, nommée PS Fine Tune, sert à configurer la barre de son grâce à plusieurs options intéressantes comme l’égaliseur, les modes d’écoute ou, le cas échéant, le réglage du délai de synchronisation entre le son et l’image. Notez que le niveau sonore de la barre ainsi que celui des satellites peuvent être ajustés indépendamment, ce qui est une très bonne chose.

Qu’y a-t-il dedans ? Le caisson de basses actif est équipé d’un woofer de 20 cm de diamètre dirigé en direction du sol. Nous avons évoqué précédemment l’évent bassreflex vers l’arrière. Quant à la barre de son, elle renferme deux haut-parleurs large bande elliptiques pour la voix centrale ; quatre autres s’y ajoutent ainsi que deux tweeters répartis entre les deux extrémités et encore deux haut-parleurs large bande dirigés vers le plafond. Chaque enceinte satellite dispose également d’un haut-parleur large bande. Cela fait 15 haut-parleurs au total en comptant le woofer du caisson. Philips annonce une puissance cumulée de 450 watts RMS sans plus de précision sur la

répartition. Le système est compatible Dolby Atmos, DTS:X et IMAX Enhanced, ce qui est n’est pas si courant.

Une écoute précise, ample et spatialisée À l’écoute, l’ensemble Philips Fidelio B97 se montre extrêmement précis ; il permet vraiment de profiter d’un son enveloppant et immersif. Les objets sont particulièrement bien localisés et le spectre audio est très cohérent, sans trou ni artefact. Si on peut chercher au début la meilleure position pour les enceintes satellites, on se rend rapidement compte que les résultats les plus probants sont obtenus en les plaçant à plat, posées sur le bras du canapé, par exemple. Au passage, notez qu’elles peuvent aussi être accrochées au mur. Le rendu sonore de ce système est chaleureux et juste. Le caisson réglé par défaut est un peu trop présent et on aura vite fait de baisser son niveau pour trouver le bon équilibre. Le son proposé par l’ensemble peut parfaitement convenir pour regarder un film à grand spectacle comme pour simplement écouter de la musique. Dans ce domaine aussi, l’ensemble se révèle très précis et délivre un son particulièrement ample, percutant et sans distorsion. Cela est aussi valable pour de la musique électronique que pour du jazz ou du classique. Les voix sont bien intelligibles, justes et équilibrées. Aucun problème pour sonoriser un grand salon avec ce système.

Spécifications •Type : barre de son 7.1.2 •Haut-parleurs : 10x large bande + 4x tweeters + 1x woofer 20 cm (caisson) •Puissance totale : 450 watts RMS •Décodage : Dolby Audio, Dolby Atmos, DTS:X, IMAX Enhanced •Connectivité : WiFi, Bluetooth, 2x entrées HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x entrée audionumérique optique, 1x audio analogique jack 3,5 mm •Consommation en veille : 0,5 W •Dimensions barre (l x p x h) : 1312 x 120 x 55,6 mm •Dimensions caisson (l x p x h) : 400 x 230 x 407 mm

Notre avis Design et finition

Ergonomie

Équipement

Son

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APERION audio frappe fort avec ses caissons Bravus disponibles en 10’’ et 12’’. Dans un volume ultra compact, Aperion a intégré la technologie des radiateurs passifs, qui leur confère des performances exceptionnelles. Avec leurs trois drivers dont deux passifs, les caissons Bravus se distinguent par un impact incroyable pour un si petit volume, et une courbe de réponse pleine et linéaire de 20Hz à 160Hz. Avec de telles caractéristiques, plus besoin de pousser le volume pour avoir des basses présentes sans être agressives. Ces produits remplissent le volume de la pièce comme s’il y avait deux caissons. Disponibles en blanc mat, noir mat ou noir brillant, ces caissons disposent de trois drivers. Le driver actif est situé à la base, face vers le sol, et les deux drivers passifs sont situés à gauche et à droite du caisson. Les réglages sur le panneau arrière comprennent tout ce dont on a besoin : réglage de phase, réglage de gain, cross-over. L’alimentation dispose d’un mode de veille auto. Entrée LFE et niveau line, naturellement. Plus rare : il est possible d’utiliser les Bravus en mode non amplifié si l’on dispose d’un amplificateur externe. Signe extérieur de raffinement, les pieds sont pointes pour les sols amortissants et tampons pour les sols durs. Le rapport encombrement / rendement est sans équivalent dans cette catégorie. Le principe du radiateur passif est simple : là où les autres caissons utilisent un port bass-reflex pour évacuer les ondes sonores poussées à l’intérieur du caisson par le driver, les Bravus utilisent ces ondes pour animer deux drivers passifs (non alimentés par un ampli). Le rendement est très supérieur et la réponse beaucoup plus linéaire. Avec un ampli de 650w pour le 12’’ et 500w pour le 10’’, ces caissons se mesurent sans complexe avec des caissons de taille supérieure.

Les caissons Bravus sont particulièrement conçus pour accompagner les gammes Aperion Novus et Verus, des packs en 5.1, 7.2, 13.4...

tel : 01 75 29 41 19


LA SÉLECTION DE CAISSON DE BASSE


SÉLECTION

23 CAISSONS DE GRAVE ACTIFS AU TOP

Du temps de la glorieuse époque de la stéréo, dans les années 1970 et 1980, les enceintes Hifi étaient souvent de gros bahuts. Leur capacité à reproduire un grave puissant, profond et percutant était le plus important. Aujourd'hui, ce n'est plus le seul critère déterminant et les enceintes acoustiques sont souvent plus compactes. Mais la qualité du bas spectre reste encore essentielle pour s'offrir une expérience Home Cinéma ou HiFi de haut niveau. Aussi pour le multicanal, comme pour la stéréo, l'ajout d'un ou même de deux caissons de grave actifs peut-il présenter de nombreux avantages. Cela permet de magnifier les performances et d'ouvrir une nouvelle dimension sonore dans le bas du spectre. Un caisson de basses soulage en effet le travail des enceintes principales et de l'ampli. Grâce à ses réglages, il permet de s'adapter à l'acoustique de la pièce, dans la plage de fréquences où, justement, cela est le plus critique. Pour vous éclairer, nous vous proposons une sélection de 23 caissons de basses ou subwoofers, dont plusieurs essayés par nos soins, que nous jugeons parmi les plus intéressants. 84 ON-mag >> septembre/octobre 2021-5


Yamaha NS-SW100 Si vous cherchez un caisson à petit prix, Yamaha est l’une des marques les plus intéressantes. Ses subwoofers d'entrée de gamme sont simples et basiques, mais souvent très réussis. Son modèle NS-SW100 utilise un woofer de 25 cm accordé en bass-reflex par un évent en rosace pour éviter les bruits d'écoulement d'air. Son ampli fournit 50 watts nominaux. Prix : 250 €

Canton Power Sub 8 Canton est une marque d'enceintes Hifi et Home Cinéma très populaire en Allemagne, sur son sol natal. Sa politique tarifaire même pour ses modèles les plus haut de gamme est toujours fort démocratique. Son caisson de basses Power Sub 8 possède un woofer de 25 cm à membrane en titane et, chose rare dans cette gamme de prix, sa charge est accordée par un radiateur passif de même diamètre placé sous le coffret. Son ampli revendique 200 watts en régime continu. Prix : 540 €

Pylon Pearl Sub PSA-150 Pylon est un constructeur polonais qui fabrique beaucoup pour les "autres". Il est donc peu connu en France, mais possède une vraie expertise dans son domaine. Il est notamment très apprécié pour la qualité de ses ébénisteries. Son caisson de grave Pearl est armé d'un ampli de 150 watts nominaux et d'un haut-parleur de 27,8 cm à membrane renforcée par fibre de verre, accordé en bass-reflex. Il est disponible en pas moins de 5 finitions différentes. Prix : à partir de 612 €

Triangle Thetis 300 et 340 Nouveaux venus au catalogue de la marque française Triangle, les caissons de basses Thetis 300 et 340 viennent parfaitement compléter la gamme d'enceintes Borea. Mais ils peuvent naturellement fonctionner dans toutes les autres configurations. Ils sont respectivement équipés de woofers de 20 et 25 cm avec évents laminaires placés en dessous des coffrets. Leurs amplis en classe D affichent 150 et 250 watts RMS. Petit plus : chaque caisson est fourni avec une télécommande. Ce n'est pas très académique comme accessoire, mais, dans la pratique, il peut être fort sympathique de pouvoir régler le niveau relatif du caisson à distance depuis le point d'écoute, en fonction du programme Hifi ou Home Cinéma et du moment de la journée. Prix : à partir de 650 et 800 €

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SVS PB-1000 Pro et SB-1000 Pro Le SVS PB-1000 Pro a reçu le prix EISA du meilleur caisson de basses "rapport qualité/prix" pour la saison 2021/2022. Il fonctionne en charge close à partir d'un haut-parleur de 30 cm et un ampli de 325 watts à transistors MosFet. Il intègre un DSP avec égaliseur et il est possible d'ajuster sa réponse à partir d'une appli sur smartphone. Ce caisson de grave existe aussi en version bass-reflex sous la référence SB-1000 Pro. Prix : à partir de 700 et 900 € Voir présentation sur ON-mag.fr

Aperion Bravus II-10D et II-12D Aperion est une marque américaine dont les produits sont disponibles depuis peu en France. Sa grande spécialité, ce sont les enceintes Home Cinéma avec l'accent mis prioritairement sur les performances. Ses caissons de basses Bravus ont la particularité d'être chacun dotés d'un woofer à membrane en aluminium associé à deux radiateurs passifs de même diamètre, également à membranes en aluminium. Le Bravus II-10D possède un woofer de 25 cm et un ampli de 500 watts en classe D. Le Bravus II-12D passe à un woofer de 30 cm et un ampli de 650 watts en classe D. Il annonce descendre à 19 Hz. Prix : 700 et 1000 €

REL HT/1003 REL est une marque britannique exclusivement spécialisée dans les caissons de grave. Sa grande force est de proposer des modèles qui s'adaptent aussi bien au Home Cinéma qu'à un usage purement Hifi avec des critères de qualité audiophile. Le REL HT/1003 possède un transducteur de 25 cm dont le cône mélange fibre de verre et fibre de carbone tressée. Son coffret intègre une plaque supérieure en plexiglas pour amortir les vibrations et un ampli NextGen 5 de 300 watts en classe D. Il travaille en charge close. Prix : 750 € Voir test sur ON-mag.fr

Klipsch SPL-120 et SPL-150 Ce sont les versions modernes optimisées des fameux subwoofers Klipsch équipés de haut- parleurs à membranes Cerametallic et à haut rendement. Le Klipsch SPL-120 possède un woofer de 30 cm associé à un ampli de 300 watts. Quant au Klipsch SPL-150, il est l’un des rares modèles du marché à être équipé d'un woofer de 38 cm, ce qui donne un impact incomparable au grave ; il est ici associé à un ampli de 400 watts. Les deux caissons sont accordés en bass-reflex par un évent laminaire frontal. Prix : 850 et 1150 €

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Focal SUB 1000 F Nous l'avons testé en 2018 et lui avons décerné un ONtopaudio Award. Le SUB 1000 F est un caisson clos qui utilise un transducteur Flax, propre à Focal, à cône en fibre de lin, et un amplificateur en classe D qui atteint 1000 watts. Prix 2021 : 1000 € Voir test sur ON-mag.fr

Atohm Rafale VR1-X Ce caisson de grave bass-reflex n'est peut-être pas très impressionnant sur le papier. Son ampli n'annonce que 220 watts efficaces et son woofer est de 23 cm. Mais ce dernier est un haut-parleur de très haute performance (LD230CRA04) conçu par le concepteur français Thierry Comte dont on connaît le talent pour atteindre un grave extrêmement physique et percutant. À noter : si vous voulez faire des économies, ce caisson existe en version kit à monter soi-même. Prix : 1200 €

Velodyne MicroVee X Ce subwoofer est extrêmement compact. De forme cubique, il ne dépasse pas 25 cm de côté. Pour compenser sa petite taille, son haut-parleur de 16,5 cm à membrane en fibres polymères renforcée possède un moteur ultra puissant et dispose d'un système d'asservissement numérique ainsi que d'un ampli de 1000 watts à haut rendement. Il est fixé sur un baffle de plus de 5 cm d'épaisseur et épaulé par deux radiateurs passifs sur les côtés. Prix : 1250 € Voir présentation du modèle MicroVee MKII sur ON-mag.fr

Waterfall SUB Flex200 Venant du spécialiste français des enceintes à coffrets en verre transparent, le Sub Flex200 n'est pas transparent, mais peut se faire presque invisible. Son ébénisterie de seulement 10 cm de profondeur permet de l'encastrer dans un mur ou un meuble. Il est doté d'un excellent woofer Atohm de 18 cm et d'un ampli de 200 watts. Prix : 1500 € Voir présentation sur ON-mag.fr

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Paradigm Defiance X12 Avec ce caisson de basses canadien, on entre incontestablement dans le haut de gamme. Son woofer à membrane en polypropylène chargée de carbone dispose d'une suspension ART (Active Ridge Technology) optimisant les débattements et il est associé à un ampli de 650 watts RMS. Pour une parfaite adaptation à l'acoustique de la pièce, le fonctionnement peut être optimisé depuis une appli sur smartphone et le système de correction ARC (Anthem Room Correction). Prix : 1900 € Voir test du modèle Defiance X10 sur ON-mag.fr

Bowers & Wilkins DB3D Relativement compact, ce caisson de basses profite d'une conception extrêmement soignée, fidèle à la réputation d'excellence de Bowers & Wilkins. Il est équipé de deux haut-parleurs de 20 cm, propres à la marque, à membranes Aerofoil, travaillant en charge close et alimenté par un ampli de 1000 watts. L'application DB Subwoofers sur smartphone permet d'optimiser très précisément son rendu des graves en fonction de l'acoustique de la pièce. Prix : 2450 € Voir test sur ON-mag.fr

REL S/510 Le REL S/510 possède un haut-parleur DriveHard de 25 cm à membrane renforcée par fibre de carbone dont la suspension autorise jusqu'à 10 cm de débattement ! Il est accordé par un radiateur passif de 30 cm placé en dessous du coffret. L'alimentation est confiée à un ampli de 500 watts avec filtre Perfectiler qui permet de doubler le niveau en dessous de 40 Hz. Prix : 2750 € Voir présentation sur ON-mag.fr

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M&K Sound X12 Doté d'un ampli de 400 watts RMS et de deux woofers de 30 cm à membranes en papier fonctionnant en push-pull, ce caisson ne paie pas de mine. Mais il est homologué THX et c'est à notre avis l’un des meilleurs caissons de grave du marché, toutes catégories confondues. Prix : 3500 € Voir test sur ON-mag.fr

SVS PB16-Ultra Il a été élu meilleur caisson de grave par le jury de l'EISA lors de la sélection 2017/2018. Son woofer de 16 pouces (40 cm de diamètre !) à membrane en résine et fibre de verre possède une bobine de 8 pouces (20 cm de diamètre !). Son ampli délivre 1500 watts en régime continu et peut monter jusqu'à 5000 watts en crête. Prix : à partir de 3900 €

JL Audio Fathom F113 v2 JL Audio est un constructeur américain spécialisé dans les équipements pour le Car Audio et le Marine Audio, deux domaines particulièrement exigeants sur le plan technique. Son autre domaine de prédilection, ce sont les caissons de grave pour usage résidentiel. Son modèle Fathom F113 v2, résolument haut de gamme, est doté d'un woofer de 34,5 cm monté d'une membrane brevetée de type W7, composée de deux fines couches de polypropylène chargé de particules minérales et reliées par une microstructure en W (comme du carton plissé). Il intègre un amplificateur capable de monter à 3000 watts et dispose du système D.A.R.O de correction automatique en fonction de l'acoustique de la pièce. Prix : 5500 €

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