ON mag - Guide de l'audio connectée 2017

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mag Edition 2017/3

à l’ESSAI

produits audio sans-fil et connectés

HI FI 2 0 . GUIDE 2017 DE L’AUDIO CONNECTÉE

Lecteurs de musique en réseau Enceintes sans-fil, Wi-Fi et Bluetooh Stations d’écoutes multiroom Radios connectées

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DALI KUBIK ONE - La barre de son qui ADORE jouer de la musique

Couleurs standard: Noir

Rouge

Blanc glacier

Bleu pétrole Violet

Gris brouillard

Couleurs en option: Orange

Vert citron

Bleu azur

Soyons francs. La qualité sonore de la plupart des barres de son n’est guère époustouflante. La versatile DALI KUBIK ONE oui. Construite et voisée par l’un des meilleurs fabricants de haut-parleurs du monde afin d’exceller avec la musique et le home-cinéma. Avec sa grande connectivité (y compris le streaming sans fil bluetooth) et tout un arc-en-ciel de couleurs en option, il est difficile de s’imaginer pourquoi l’on choisirait une autre barre de son.

Plus d’informations sur KUBIK sur dali-speakers.fr


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ON-Mag / Spécial audio connectée 2017

SOMMAIRE LECTEURS RÉSEAU p. 6 : Arcam rPlay p. 8 : Cambridge Audio Azur 851N p 12 : Marantz NA8005 p 16 : Mitchell & Johnson WLD+211T p 18 : Musaic MLP p 20 : Pro-Ject Stream Box RS p 26 : Rotel RT 14 p 30 : Yamaha WXAD10 p 32 : YBA MP100SE

AMPLIFICTEURS

p. 62 : Moon Neo ACE by Simaudio p. 66 : MTX iWA250 p. 68 : Nad C338 p. 70 : NuPrime STA9 + DAC9

CONVERTISSEURS p. 76 : Ifi Audio iDSD Black Label p. 78 : M2Tech Evo Two Plus Dac/Supply

ENCEINTES SANS-FIL p. 38 : Bang & Olufsen Beosound 1 p. 40 : Bluesound Pulse Flex p. 42 : Bose Wave Soundtouch IV p. 44 : Dynaudio Xeo 2 p. 46 : JBL Control X Wireless p. 48 : Raumfeld One S p. 50 : Steljes Audio NS3 p. 52 : Triangle Elara LN01A

POSTES DE RADIO p. 56 : Tivoli One Digital p. 58 : Pure Evoke F3 p. 59 : Steljes Audio SA60 Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part. On participé à ce numéro : Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46 Rédacteurs : Alban Amouroux, Gwenael Cadoret, Nicanor Haon, Pierre-Yves Maton, Pierre Stemmelin


2x150W / 8 ohms integrated

BLUETOOTH

ASYNCHRONOUS LAN

ETHERNET

Asynchronous USB - Optical - Coaxial - AES-EBU - I2S

Balanced

Line

Phono

Headphone

Pre - Sub

Trigger

Mic input

aptX

UPnP - DLNA

Web Radio - AirDream

DAC Asahi Kasei AK4490 - 32 bits -768 kHz, DSD256

XLR

RCA

MM/MC

Output

Out

In-Out

Room EQ

314 rue Paul Milliez - 94513 Champigny Sur Marne Tél : 01 55 09 18 35 - Fax : 01 55 09 15 31 email : info@dea-international.com www.dea-international.com

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LES LECTEURS RÉSEAU

pour les fans de Hi-Fi


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ARCAM

rPlay La gamme rSeries de la marque britannique Arcam regroupe tout un tas de petites électroniques Hi-Fi : des récepteurs audiophiles bluetooth miniBlink et rBlink, un ampli casque rHead que nous avons testé, un préampli rPhono, un convertisseur irDac II, ou encore une batterie/booster audio pour iPhone 6. De petites tailles et commercialisés à prix modérés, ces produits n’en sont pas moins conçus et fabriqués avec beaucoup d’attention. Nous en avons la preuve avec le nouveau lecteur réseau Arcam rPlay, propulsé par le système DTS Play-Fi, compatible AirPlay et Spotify Connect. Un vrai produit coup cœur... par Pierre Stemmelin En photo et de loin, le lecteur réseau Arcam rPlay ne paye pas de mine. Mais la première apparence est trompeuse. Car une fois pris en main, cet appareil donne une sensation tout autre. Son boîtier en métal procure une belle impression de solidité et de qualité. Il est formé d’une solide coque en fonte, avec des parois de 2 à 3 mm de large, complétée par un socle entièrement recouvert d’un épais tapis en caoutchouc amortissant. Cela ressemble à un petit coffre-fort assurant une excellente isolation face aux vibrations parasites et perturbations électriques pour les circuits internes de l’Arcam rPlay.

La philosophie audiophile du «fil droit avec du gain» Ces circuits s’alimentent sur un petit transformateur externe (12 V, 2 A). Leur réalisation est très propre. La carte de réception Wi-Fi est d’origine Phorus. Le microcontrôleur (ATSAM4S8C) est un Atmel. La puce Ethernet (AX88772) vient de chez Asix Electronics Corp. On note la présence de nombreuses sections de filtrage et régulation d’alimentation. Le convertisseur (DAC) est un Burr Brown PCM5102,

précédé d’une interface numérique AK4104, les deux travaillant sur 24 bits/192 kHz. Toutes ces références peuvent sembler un peu obscures, mais elles montrent le soin méticuleux que les ingénieurs d’Arcam ont consacré au choix des composants. Ce soin s’étend jusqu’à l’étage de sortie analogique qui fonctionne à partir de composants discrets. Cet étage dispose d’une sortie à niveau fixe et d’une sortie à niveau variable géré par un excellent contrôle de volume analogique Burr Brown (PGA2311). Il est en liaison la plus directe possible avec le convertisseur. Le rPlay Arcam applique la philosophie audiophile dite «du fil droit avec du gain» consistant à éliminé le maximum d’éléments perturbateurs du trajet du signal audio. Nous verrons à l’écoute que cela lui réussit bien.

AirPlay, Spotify Connect et DTS Play-Fi sans surcouche inutile Ce lecteur réseau est homologué AirPlay, ce qui donne une grande facilité d’utilisation aux posssseurs de produits Apple, et une configuration réseau Wi-Fi très simple, rapide, presque entièrement automatique. L’appareil est également


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Spotify Connect et, pour les autres fonctions, est géré par le système DTS Play-Fi. Celui-ci était encore un peu limité et manquait d’ergonomie il y a encore une année, mais il a beaucoup progressé. En plus des webradios, il intègre désormais les services de musiques Qobuz, Deezer, Napster ou Tidal et donne accès à la lecture des fichiers audio disponibles sur le réseau local jusqu’en hi-res 24 bits/192 kHz (mode DLNA/UPnP). La lecture se gère depuis une appli sur smartphone ou tablette sous iOS et Android. L’interface est élégante, plutôt bien faite et complète. Arcam n’a pas ajouté de surcouche propriétaire et c’est beaucoup mieux ainsi.

d’Agnes Obel en session acoustique ou «Nighs With You» de MØ. Chaque morceau nous a donné l’envie de monter le son pour mieux nous en délecter. L’Arcam rPlay et une cordiale et vivifiante réussite.

À l’écoute : une petit lecteur réseau qui a grand cœur Sur le terrain, l’Arcam rPlay, nous a immédiatement plu et même rapidement emballé. Branchement aisé, utilisation facile et musicalité au top... nous avons été conquis. En effet, avec ce lecteur réseau, la musique pulse, pétille et semble couler de source. L’image stéréophonique, sans être de dimensions extraordinaires, est bien en place. Les chanteurs et musiciens, ne se bousculent pas, sont bien focalisés et offrent une belle sensation de présence. Les timbres sont charmants et d’une richesse appréciable. On n’obtient pas la définition et la transparence de certains appareils Hi-fi plus haut de gamme, mais le registre médium est particulièrement expressif, nuancé avec de superbes couleurs, toujours sans excès. L’aigu est doux, filé et exempt d’agressivité ou de crispation. Le grave affiche une chaleur de bon aloi sans tomber dans la lourdeur. Il est alerte, vivant avec un bon impact. Avec l’Arcam rPlay nous avons fondu aussi bien sur de la soupe musicale populaire que sur des morceaux plus intellectuels de jazz ou de classique. Il nous a procuré beaucoup de joie et d’émotion sur «Moon in you Mooth» de Goldfrapp, «Stone»

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Spécifications

•Connectique réseau : Ethernet et Wi-Fi •Connectique audio : sortie analogique fixe et variable sur RCA, sortie numérique coaxiale sur RCA •Protocoles réseau : DTS Play-Fi, AirPlay, Spotify Connect •Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz •Distorsion harmonique totale + bruit : 0,0007 % •Rapport signal/bruit : 117 dB(A) •Accessoires fournis : antenne Wi-Fi, alimentation secteur, adaptateurs prises courant internationales, câble RCA analogique, câble réseau Ethernet •Poids : 1,12 kg •Dimensions : 194 x 44 x 124 mm

500 € Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son


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CAMBRIDGE

1700 €

Azur 851N

Remplaçant le Stream Magic dernière version, le nouveau lecteur réseau Azur 851N de la marque anglaise Cambridge Audio a bénéficié de notables modifications au niveau de la conversion numérique/analogique tout en restant un exemple à suivre sur celui de la richesse de sa connectivité, avec ou sans-fil, comme de sa facilité d’utilisation. Ce Cambridge Audio Azur 851N maintient ainsi une position de leader dans sa gamme de prix, un appareil qui ne pouvait échapper à un test approfondi de notre part... par Pierre-Yves Maton La série Azur 851 de Cambridge Audio a été conçue pour offrir un condensé du savoir-faire de ce fabricant, aucun compromis n’ayant été fait tant sur la qualité de fabrication, que sur la conception des circuits. Cette série couvre largement tous les besoins en matière de restitution sonore avec un préamplificateur analogique 851E, un bloc de puissance 851W, un intégré 851A, un convertisseur 851D, un lecteur de CD 851C et enfin ce lecteur réseau 851N qui fait aussi office de convertisseur, de radio Internet et même de préamplificateur. Pour les farouches adeptes du numérique et de la dématérialisation, et ils sont de plus en plus nombreux, son mariage avec le bloc de puissance 851W, par exemple, pourrait parfaitement combler toutes leurs attentes et ce pour un budget très appréciable. D’autre part, cette gamme Azur comme d’ailleurs sa petite sœur CX propose une apparence très soignée avec de beaux châssis 100% aluminium d’une très belle finition, l’esthétique générale de cette série se démarquant par une classe indéniable. Pour le prix auquel est proposé ce lecteur réseau et vu la complétude de sa connectivité, nous ne pouvons que saluer tous les efforts des ingénieurs en charge de sa conception : oui messieurs, c’est du beau boulot.

Une foule de connexions Cet Azur 851N dispose d’une connectivité extrêmement large qui en fait un appareil vraiment plaisant à utiliser. En un mot : il a tout et peut tout faire. Son option sans-fil Wifi est ouvert au protocole UPnP compatible DNLA pour un raccordement avec un NAS ou un ordinateur via le réseau domestique. Il peut aussi lire les fichiers audio via la fonction AirPlay, un autre protocole de communication sans-fil créé par Apple qui s’effectue via un iPhone, un iPod, un iPad et même un ordinateur Mac ou PC. Et si cela ne suffisait pas, un dongle Bluetooth peut être rajouté à l’appareil en option. Bien entendu, un raccordement au réseau par une liaison filaire Ethernet est opérable par une RJ45 et pas moins de 8 entrées numériques PCM couvrent tous les standards de raccordement : une USB B (commutable dans le menu en 1.0 limitée à 24/96 kHz ou 2.0 à 24/192 kHz et DSD64 sous DoP avec téléchargement du pilote adapté pour PC), trois USB A dont l’une pourra servir au dongle Bluetooth (A2DP ou AptX), quatre S/PDIF dont deux coaxiales et deux optiques Toslink. Mais ce n’est fini puisque l’appareil compte aussi une neuvième entrée numérique AES/EBU par


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XLR, et trois sorties numériques : XLR, coaxiale et optique. Pour relier ce 851N à un intégré ou un bloc de puissance, le choix entre des sorties symétriques et asymétriques est également possible. La quasitotalité des codecs audio sont acceptés : FLAC 24 bits/192 kHz, Apple Lossless, WAV, AIFF ainsi que le WMA, MP3, AAC, HE AAC, ACC+ et Ogg Vorbis. Les résolutions et fréquences d’échantillonnage s’échelonnent entre 24 bits/192 kHz, DSD64 et 24/96 kHz pour la plus faible d’entre elles. Comme nous le voyons, rien n’a été oublié.

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Une manipulation dès plus agréable

La manipulation d’un lecteur réseau est une donnée essentielle pour la qualité de l’appareil. Que ce soit par les touches de la face avant, par la télécommande ou l’application téléchargeable pour les smartphones et tablettes Apple ou Android. Ce Cambridge Azur 851N est très agréable à utiliser. Concernant l’application conçue entièrement par Cambridge, c’est la meilleure que nous avons eue au bout des doigts par rapport à toutes celles que nous avons testées dans ces dernirs mois. Un nouvelle conception avec des circuits Outre l’accès à plus de 20 000 radios Internet et numériques à double convertisseur 24 bits l’accès à toutes les entrées la navigation dans les Delta/Sigma fichiers contenus dans notre NAS avec possibilité de création de playlist, est un jeu d’enfant. Les Par rapport à son prédécesseur, le mode de pochettes comme les résolutions et codecs de conversion a totalement changé. En lieu et lecture s’affichent et le choix entre les diverses place d’une puce Dual Wolfson WM8740 24 bits, radios peut se faire de plusieurs façons : genre, Cambridge Audio a opté cette fois pour une emplacement, type de codec (aac, mp3, ogg, configuration totalement différente et originale. wma) et même débit en kbps (entre 32 et 320). Deux processeurs Delta/Sigma Analogue Devices Compatible Spotify à partir de son application, nous AD1955 montés en mode différentiel se chargent de regrettons quand même l’absence d’entrée directe la conversion numérique/analogique. En revanche aux autres de services de musique en ligne comme Cambridge n’a pas changé son principe de Qobuz, Tidal, ou Deezer. A part cela, tout est parfait suréchantillonnage de tous les signaux numériques sur tous les autres paramètres. entrant vers la résolution la plus haute (32 bits/384 Ecoute : un son riche et clair kHz) grâce à son principe de filtre AFT2 pour Adaptative Time Filtering 2ème génération. Les A l’écoute, la fluidité comme la vivacité inonde concepteurs affirment que cette technique assure rapidement notre pièce d’écoute. C’est une sorte une réduction spectaculaire du jitter par rapport à de signature sonore chez ce constructeur qui place des montages plus traditionnels. Les deux AD1955 en avant la neutralité avant toute chose, quitte à en sont montés au plus près des étages de sortie et devenir un peu mat. Le rendu sonore Cambridge bénéficient chacun d’une alimentation régulée est immédiatement reconnaissable par cette par quatre STMicroelectronic montés sur deux absence totale d’embonpoints que nous pourrions dissipateurs de chaleur. Le double étage de sortie trouver sur une partie du spectre. L’Azur 851N sait emploie plusieurs Amp-Op OPA2134VA d’origine se montrer réservé quant aux timbres, il ne va pas Texas Instruments même si le contrôle du volume tenter de briller pour satisfaire des oreilles habituées se fait en numérique par un DSP Analog Devices à certaines colorations comme nous pouvons le Blackfin 32 bits. Ces mêmes étages jouissent de rencontrer souvent sur d’autres appareils. En cela, huit condensateurs de filtrage Nover de 2 200 ce lecteur réseau se démarque du Marantz NA8005 µF et toutes les diverses tensions partent d’un et de la Pro-Ject Stream Box RS qui vont, de leur solide transformateur torique et régulations côté, arrondir les angles. L’écoute du Cambridge annexes. L’architecture interne de cet Azur 851N Audio Azur 851N est en revanche d’une excellente est rationnelle avec composants de surface, implantation audiophile et une absence quasi totale fermeté, nous sentons très bien que ce lecteur réseau sait tenir son auditoire de façon énergique et de câblage.


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Spécifications

•Formats de fichiers : FLAC 24-bits/192kHz, Apple Lossless, WAV, AIFF et WMA, MP3, AAC, HE AAC, AAC+, Ogg Vorbis •Connectique d’entrée : 1x Ethernet, 1x Wifi, 3x entrées USB A, 1x USB B asynchrone, 4x entrées numériques S/PDIF coaxiales et optiques, 1x AES/EBU XLR •Sorties numériques : 1x XLR, 1x RCA et 1x optique •Sorties analogique : RCA asymétrique et XLR symétrique •Niveau de sortie : 2.2 V (RCA) et 4.4 V (XLR) •Distorsion : 0.006% •Rapport signal/bruit : -114 dB •Plage dynamique : 115 dB •Dimensions : 115 x 430 x 360 mm (HxLxP) •Poids : 8.1kg

Notre avis

ne s’embarrasse pas de flatterie. Certains auditeurs pourraient le trouver un peu sobre, comme s’il manquait légèrement de folie, mais pour notre part nous apprécions beaucoup ce côté droit et juste. Du coup, ce côté clair et transparent fait place à un grand pouvoir de définition et de résolution ; une profusion de détails rendra l’écoute plutôt enrichissante. De l’extrême aigu au tréfonds du grave, tout semble être taillé au cordeau comme le dit proverbe. Ce caractère convient à merveille à l’interprétation des Suite N°1 de J.S. Bach, jouées au théorbe en soliste par Hopkinson Smith (Native 24 bits/96 kHz) où chaque subtilité du jeu doit être mise au premier plan. La tonalité toute particulière de cet instrument est parfaitement mise en évidence par le 851N, nous percevons tous les bruits des déplacements de la main gauche sur le manche comme toutes les nuances que ce musicien met sur sa façon de pincer ou de relâcher les six cordes de l’instrument d’origine italienne. On note que les attaques des notes sont franches, et nettes, ce qui nous laisse entrevoir un suivi rythmique parfait. D’autre part, l’image stéréophonique met bien en évidence le placement de ce musicien soliste. Son positionnement dans l’espace est bien précis et bien calée entre les enceintes. Même constatation sur le fichier «Duo Sonatas» reprenant des œuvres de Mozart et de Haydn jouées par Rachel Podger au violon et Jane Rogers à l’alto. Le caractère transparent de l’Azur 851N opère une scène sonore très ouverte avec beaucoup d’espaces entre les deux musiciennes. La différenciation des deux instruments est flagrante comme le phrasé de chacune des deux musiciennes. Les moindres écarts de niveau comme de dynamique sont parfaitement

Construction

Equipement

Ergonomie

Son

relevés, ce lecteur réseau sonne juste, sans avoir besoin de plaire absolument par des coquetteries au détriment de son équilibre spectral. La voix si particulière de la chanteuse Lapsley dans son album «Long Way Home» est parfaitement identifiable. Sa tessiture un peu basse, voire rauque ne nous échappe nullement. Souvent comparée à la chanteuse Adèle, elle montre son vrai visage avec le 851N. La scène sonore reste bien entre les enceintes et reste tout le temps précise. Le ton est tendu et d’une fermeté qui ne pardonne rien aux sonorités un peu trop pointues. L’Azur 851N ne fait pas dans la dentelle, il est d’une rigueur presque monastique. Les réverbérations rajoutées disparaissent en arrière-plan tandis que des claquements de doigts restent bien détachés dans l’ambiance sonore générale. La basse électrique comme la batterie sont décisives et ne trainent pas en chemin. Le bas du spectre est tenu par une main de fer.

Conclusion Ce lecteur réseau, Dac et préamplificateur arrive à combiner un faisceau de qualité assez remarquables. Son usage convivial, sa grande ouverture quant à sa connectique et sa musicalité peu colorée en font une réussite. Ce produit a manifestement été bien pensé sous tous les angles pour en faire une référence dans sa gamme de prix. Nous avions déjà été fort séduits par le CXN, son petit frère, il en sera de même de l’Azur 851N.



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MARANT Z

NA8005

1200 €

Ce lecteur HiFi réseau et convertisseur Marantz n’est pas une nouveauté en soi puisqu’il a fait ses premiers pas au salon High End de Munich en 2014. Néanmoins, ses capacités et son ouverture à toute forme de traitement numérique en font toujours un appareil parfaitement d’actualité. En effet, ses nombreuses entrées numériques, son accès aux services de musique à la demande et ses possibilités de le connecter à un NAS où à un ordinateur comme sa fonction sans fil AirPlay en font une plateforme musicale aux multiples talents... par Pierre-Yves Maton D’une construction luxueuse, d’une manipulation très aisée, tout en étant capable de couvrir tous les besoins d’un amateur averti de musique dématérialisée, le tout servi avec une musicalité douce et riche... toutes ces qualités du NA8005 n’avaient pas échappé au jury de l’Eisa en 2015. Cette association, regroupant une cinquantaine de journalistes spécialisés, avait décerné au NA8005 le prix du meilleur lecteur réseau de la saison. Ce lecteur réseau fait partie de la série 8000 qui comprend, en plus, un amplificateur intégré PM8005, récompensé l’année précédente par le même jury de l’EISA et un lecteur SACD SA8005 qui intégre une entrée USB compatible avec tous les modes PCM 192 kHz/24 bits et même le DSD. En réalité, ce NA8005 reprend dans son ADN toutes les prouesses techniques qui ont été développées pour le modèle très haut de gamme, Marantz NA-11S1, qui lui aussi a récolté un nombre impressionnant de prix et récompenses. Nous avons donc à faire à un appareil très abouti, tant sur ses capacités à traiter un grand nombre d’entrées numériques que sur son aspect convivial, une caractéristique qui prend tout son sens avec un lecteur réseau ; un Marantz quoi !

Une finition et une fabrication totalement dans la tradition d’excellence de la marque Esthétiquement, ce Marantz NA8005 reprend les grands standards de la marque avec un beau châssis en aluminium renforcé que devance une face avant épaisse aux bords arrondis. Comme le lecteur SACD SA8005, ce lecteur réseau arbore un large afficheur en plein milieu de la façade entouré de deux boutons multifonctions pour un fonctionnement manuel de l’appareil. S’ajoute une commande de volume associée à une sortie pour casque au format 6.35 mm, une sélection de la source d’entrée, une fonction que nous retrouvons sur la télécommande complète fournie avec l’appareil. Enfin, une prise USB A pour le raccordement à un iDevice Apple ou autre complète la façade. La face arrière nous donne d’emblée l’ampleur de la connectivité qu’offre ce lecteur réseau/Dac. À côté des deux prises de sorties numériques S/PDIF (coaxiale et optique), sont distribuées trois prises d’entrées avec une coaxiale, une optique, une USB B asynchrone que rejoint une prise Ethernet RJ45 pour une connexion au réseau domestique. Puis viennent deux sorties analogiques via deux


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RCA, un port RS-232C pour brancher des dispositifs de commande domotique, une borne d’entrée/ sortie pour activer ou désactiver la télécommande (utile lorsque ce NA8005 est jumelé avec d’autres appareils de la marque). Dernier point, ce NA8005 prend aussi en charge la technologie les protocoles DNLA 1.5 et Airplay d’Apple pour assurer la lecture des fichiers audio directement depuis un iPhone, un iPad, un Mac, un PC ou tout autre appareil appareil Android : un plus incontestable dans cette catégorie d’appareils.

Des recettes techniques propriétaires et parfaitement maîtrisées A l’intérieur de l’appareil, nous découvrons comme chez son aîné une architecture rationnelle et très poussée, notamment au niveau des alimentations. Le NA8005 compte une double alimentation avec une première à découpage suivie d’une seconde, plus traditionnelle à base d’un transformateur EI encapsulé par un bouclier blindé pour limiter toutes formes d’interférences mécaniques ou électriques, une habitude chez ce constructeur. Toutes les tensions sont ensuite filtrées et régulées grâce à des montages à transistors, tous montés sur des dissipateurs de chaleur aux dimensions imposantes. Tous ces composants sont montés sur une seconde carte fille qui va distribuer toutes les différentes tensions aux divers étages : carte de gestion des entrées numériques et circuit de conversion et d’étages de sortie analogique. Ce dernier circuit occupe toute la partie droite de l’appareil. Nous y retrouvons en plein milieu une puce de conversion Cirrus Logic Delta Sigma CS4398 Multi-Bit et au plus près des prises de sortie, nous reconnaissons la structure toute particulière des circuits HDAM SA2 (Hyper Dynamique Amplifier Module), la dernière version de ces circuits donc. Développés par Marantz depuis de nombreuses années, ils sont constitués de composants discrets (pas d’ampli Op) montés en surface (EMS) afin d’obtenir une bien meilleure vitesse dans le traitement des signaux (slew rate).

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À l’écoute : douceur et subtilité sonore Si Marantz a su se forger une très belle réputation de sérieux et surtout de professionnalisme dans la conception de ses appareils, il est de même avec la musicalité que dégagent ces mêmes appareils. Que ce soit pour un amplificateur, un lecteur de CD, un ampli casque ou un lecteur réseau, nous allons toujours y retrouver la même musicalité qui se pare de douceur et de subtilité sonores, deux qualités qui vouent à la restitution des timbres assez chauds et peu brillants. De ce côté, l’auditeur n’aura guère de surprise avec ce lecteur réseau NA8005, car il

Spécifications

•Type : lecteur réseau, radio et convertisseur •Compatible DLNA/UPnP, Airplay et USB B •Compatilité audio : Flac (192/24 bits), WAV (192/24 bits), Alac 96/24 bits), DSD sur USB B (2.8 et 5.6 Mhz), AAC, MP3, WMA •Accès Web radios, vTuner et Spotify •Entrées numériques : 1x USB B, 1 USB A, 2x S/PDIF coaxiale et optique, 1x Ethernet RJ45 •Sorties numériques : 1x coaxiale et 1x optique •Sorties analogiques : 2x coaxiale RCA et 1x jack 6.35mm pour casque (30 mW/32 Ω) •Rapport signal/bruit : 100 dB •Distorsion harmonique : 0.0012 % •Réponse en fréquence : 2 Hz à 20 kHz •Dimensions : 440 x 105 x 643 mm (LxHxP) •Poids : 7 kg

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son


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reproduit à la lettre la musicalité qui a fait toute la réputation de ce fabricant japonais. Mais qui dit douceur, ne veut pas non plus dire asthénique. Ce lecteur réseau affiche également une dynamique dès plus respectable, une qualité qui rend vivante l’écoute de l’appareil. De plus, nous avons apprécié tout particulièrement l’homogénéité de ce NA8005, car il semble vouer un culte envers une restitution dès plus soucieuse à l’établissement juste et naturel des timbres. Loin d’une écoute colorée et flatteuse, cet appareil nous offre une restitution nuancée et délicate. Nous avons éprouvé beaucoup de plaisir à l’écoute des Concertos pour Violon et Hautbois en D Minor de Bach interprété par le Camerata Köln (DHM Deutsche Harmonia Mundi 16 bits/44 kHz) et plus particulièrement par Hans Peter Westerman au hautbois. Les timbres des instruments de cet orchestre de chambre sont naturels, sans excès, sans brillance ou lumière trop appuyée dans le haut du spectre. Nous sentons une bonne distribution dans l’espace de cet orchestre au sein d’une image stéréophonique, qui elle aussi se singularise par sa sagesse et ses proportions très réalistes. Nous pouvons suivre le placement de chaque instrument avec une belle mise en relief sans effet de tassement ou d’écrasement de la scène sonore. La restitution reste toujours fluide et respectueuse de l’étendue spectrale de chaque instrument. A ce stade, nous pouvons nous demander si devant une telle plénitude, une musique plus remuante allait convenir au NA8005. Et bien,

l’écoute quelque peu musclée du groupe de hiphop Insane Clown Posse et son huitième album Shagri-La (Psychopathic Records (24 bits/96 kHz) nous dévoile un son parfaitement maîtrisé, même dans les moments les plus « violents ». La basse électrique nous montre toute sa force et son amplitude dans le bas du spectre qu’elle occupe avec fermeté et maintien. Les placements des divers chanteurs (et ils sont nombreux) dans l’espace se font sans projection, avançant ou reculant suivant le travail de l’ingénieur du son. Le Marantz NA8005 sait manifestement se jouer des musiques plus virulentes avec une sorte d’aplomb certain. Ce morceau en Hi-Res, par ses différences de niveau et de dynamique, pourrait amener à certaines duretés, mais ce n’est nullement le cas avec notre lecteur réseau d’aujourd’hui. Même si nous bénéficions d’un beau contraste entre les différents intervenants, tout reste bien placé dans une scène sonore parfaitement contrôlée.

Conclusion Avec ce lecteur réseau/Dac, Marantz démontre encore une fois que la réussite d’un appareil revêt bien des aspects. Outre sa sonorité mélodieuse et posée, ce NA8005 offre un vrai plaisir quant à sa manipulation. Il prendra place dans n’importe quel système tout en tenant son rôle avec sérieux. Que vous soyez à la recherche d’un tuner, d’un convertisseur ou d’un lecteur réseau performant, ce NA8005 a tous les arguments pour vous séduire.


iFi Audio IDSD Micro Black label Reboot du iDSD Micro, en version survitaminée: plus de définition, plus de poids et de corps sur le medium, basses plus profondes et précises.

iFi Audio iDSD Nano LE

Section digitale upgradée grâce au Op-Amp OV2028.

Remplaçant du fameux IDSD Nano maintes fois récompensé, le IDSD Nano LE s’impose comme le nouveau DAC d’entrée de gamme.

Section Analogique upgradée grâce au Op-Amp OV2627. Nouvelle horloge Femto AMR Global Master Timing. Condensateurs à très faible impédance OS-CON en polymère. Condensateurs à film Panasonic ECPU de Classe Audio.

Il se positionne à un prix peu élevé et offrant de nombreuses possibilités que peu d’appareils du même segment proposent.

La référence disques et accessoires audiophiles depuis 1997.

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MITCHELL & JOHNSON

560 €

WLD+211T

Le WLD+211T de la jeune société anglaise Mitchell & Johnson succède au modèle WLD+2011LX qui avait en 2012 reçu le prix du meilleur lecteur réseau dans sa gamme de prix par le magazine Hifi World. Cette nouvelle référence n’est toujours pas ouverte au traitement de fichiers Hi-Res, son talent est plutôt tourné vers une musicalité assez étonnante pour un prix très abordable... par Pierre-Yves Maton Mitchell & Johnson est une jeune marque britannique lancée en 2011 par un certain Paul Mitchell (qui avait déjà fait ses armes chez un grand fabricant japonais d’électronique) et un audiophile averti David Johnson. Nous avons déjà salué les qualités de certains de ses casques audio hybrides (électrodynamique et électrostatiques) aux prix abordables. Mais c’est aujourd’hui plutôt à la gamme d’électroniques Hi-Fi de cette marque que nous nous intéressons. Celle-ci comprend la série 200 qui se compose : d’un amplificateur intégré avec convertisseur (SAP-201V), d’un lecteur de CD (CDD201V), d’un tuner FM/DAB (DR201V avec Bluetooth intégré) et enfin de l’appareil que nous testons ici qui ajoute la fonction de lecteur réseau compatible UPnP.

Chic et pas trop « cheap » ! Qui dit accessible ne veut pas « cheap ». Notre tuner/lecteur réseau Mitchell & Johnson est construit autour du même châssis tout en métal que les autres appareils de la gamme qu’il complète fort bien donc. Sa face avant de 43 cm de large s’organise autour d’un écran LCD de 128 x 64 mm sur lequel toutes les informations de fonctionnement s’affichent tout en couleur. Juste en dessous, 7 touches assurent l’ensemble des opérations, elles sont aidées par un gros potentiomètre de contrôle offrant une navigation dans les différents sous-menus tout en servant également de commande de volume. Une fois la touche « Mode » enclenchée, plusieurs icônes s’affichent, indiquant la totalité des fonctionnalités de l’appareil : radio FM, radio DAB, USB, « Ma Musique » pour la connexion au lecteur réseau ou

ordinateur, l’accès au service de musique en ligne Spotify (via l’application Spotify Connect) et enfin les 16 000 radios Internet que propose le WLD+211T. De plus, une touche « Menu » permet l’accès à la configuration de l’appareil donnant par exemple le choix de la connexion au réseau (en filaire Ethernet ou en WiFi), le choix de la langue, réglage de l’heure, version du logiciel interne et sa mise à jour… La navigation dans ce menu est très facile à effectuer, mais il est également possible d’utiliser la télécommande livrée d’origine avec l’appareil.

L’essentiel est là, what esle ? Lorsque le choix de l’utilisateur se porte sur les radios Internet, l’offre est large avec un classement par pays, par genre, popularité et il est bien entendu possible de mémoriser ses favoris afin de les retrouver rapidement. De plus, et une fois la touche « Musique » enclenchée, nous avons accès à n’importe quel disque réseau NAS sans aucun problème comme à un ordinateur présent sur le réseau. Concernant la lecture des fichiers contenus sur un NAS, rien n’est plus facile de les atteindre. Une fois ce dernier sélectionné, le WLD+211T va chercher les albums qu’il contient, ce qui permet de les choisir sans aucune difficulté. Mais cet appareil jouera aussi le rôle de DMR (Digital Media Renderer) et pourra, après quelques réglages, jouer les fichiers directement depuis le lecteur Windows Media Player ou iTunes installés sur un ordinateur. La face arrière est très sommaire puisqu’elle ne compte que les deux antennes FM/DAB et WiFi, une prise Ethernet ainsi que les deux sorties analogiques RCA. Nous notons également une double sortie numérique avec une RCA et une optique au


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standard Toslink. Concernant la compatibilité aux divers « codecs » audio, le WLD+211T ne propose que peu de choses : FLAC, WAV en format Lossless et AAC, MP3, WMA ainsi que RealAudio pour ceux qui subissent une compression.

Une résolution à 24 bits/48 kHz, pas plus Contrairement aux autres lecteurs réseau que nous testons par ailleurs, celui-ci ne peut jouer des fichiers dont la résolution excède 24 bits/48 kHz, inutile de chercher une quelconque solution Hi-Res avec cet appareil comme une ouverture au traitement de fichiers Apple sans perte AIFF. Techniquement, Mitchell & Johnson revendique une technique de traitement audio appelé DSP Sound Shaper qui a été spécialement conçu pour délivrer la meilleure restitution des fichiers de musique compressée, incluant également les diffusions compressées depuis les webradios et Spotify. Pour ce qui est des circuits internes de l’appareil, l’alimentation est généreuse et l’étage de sortie analogique semble configuré autour de transistors bipolaires. Une télécommande est fournie avec le WLD+211T, elle servira aux autres produits de la série 200. Néanmoins, l’application UNDOK disponible sous iOS et Android se révèle fort pratique pour piloter l’appareil. Choix de la source, accès à Spotify Connect comme à toutes les radios (FM, DAB et Internet) et l’accès à un NAS ou un ordinateur est un jeu d’enfant. Cette application tierce a été conçue par la firme Silicon Frontier comme toute la partie réception de l’appareil. Cette application, utilisée par d’autres marques audiophiles, est fort ergonomique, une donnée importante pour un lecteur réseau.

Écoute : un cocktail de densité et d’énergie La mise en route de ce lecteur réseau est un jeu d’enfant. Rapidement, nous avons pu avoir accès à toute notre bibliothèque musicale basée sur un disque dur NAS externe non sans avoir écarté nos fichiers DSD, AIFF ou dépassant les 24 bits/48 kHz que le WLD+211T refuse de lire tout simplement. Néanmoins, ce lecteur réseau Mitchell & Johnson distille dès les premières notes de musique une

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musicalité assez chaleureuse tout en montrant ses muscles par une dynamique assez étonnante. Cette densité sonore le différencie, par exemple, du Rotel RT14, son concurrent le plus direct. Le côté hyper fouillé dans le haut du spectre s’est transformé avec le WLD+211T en ampleur sonore, comme si tous les instruments étaient reproduits avec une tonalité bien mieux équilibrée. L’aigu, avec tout le réalisme qu’il donne à la restitution par sa palette harmonique riche et variée, rejoint une région médium bien charpentée, qui elle-même se marie avec un bas du spectre réactif. L’image sonore nous réserve bien des surprises pour un appareil de ce prix. Elle est ample, d’une belle profondeur et structure bien tous les plans sonores des enregistrements. En un mot, ce lecteur réseau est musical, offrant une richesse sonore et une image stéréophonique que beaucoup de mélomanes apprécieront.

Conclusion Même si ce lecteur réseau reste limité quant au traitement des divers fichiers numériques, il n’en demeure pas moins un choix de qualité pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans la dématérialisation tout en conservant une écoute « audiophile ». Le WLD+211T reste très naturel et tient bien son auditoire en toutes circonstances.

Spécifications

•Fonctions : radio FM/DAB et lecteur réseau UPnP •Entrées numériques : 1x USB A (non compatible Apple), 1x antenne WiFi, 1x antenne FM, 1x RJ45 •Sortie : 2x numériques (coaxiale et optique) + 1x analogique RCA •Formats supportés : FLAC, WAV (24 bits/48 kHz), AAC/ACC+ (576 kbits), MP3 (320 kbits), Real-Audio (96 kbits), et compatible avec WMA et iTunes (DRM) •Résolution compatible : 24 bits/48 kHz •Connexion réseau : WiFi et Ethernet •Distorsion harmonique : 0.02 % (1 kHz, 1 W) •Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz, +/- 3 dB •Rapport signal/bruit : > 83 dB •Dimensions : 430 x 80 x 283 mm (LxHxP) •Poids : 6.3 kg

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son


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MUSAIC

MPL

330 €

Après ses deux enceintes connectées MP10 et MP5, la jeune société britannique Musaic propose un lecteur réseau autonome. Petit, compact et très complet, ce MPL Music Player est l’un des rares lecteurs réseau à ce prix capable de traiter en streaming des fichiers audio Hi-Res que ce soit en mode filaire ou en WiFi. Il offre en plus une entrée analogique pour combler toutes les attentes des audiophiles... par Pierre-Yves Maton Née en 2015 par une campagne de financement participatif Kickstarter, cette toute jeune société anglaise est à l’initiative d’un ancien cadre de la marque anglaise bien connue Cambridge Audio. Elle a débuté ses activités par la mise sur le marché de deux enceintes connectées : la petite MP5 et la plus ventrue MP10, un modèle que nous avons testé en juillet 2016. La reconnaissance du public comme des professionnels a été immédiate puisque ces deux enceintes ont remporté, entre autres, le prix de l’innovation au CES de Las Vegas de 2016. Basées sur le système de pilotage AllPlay du géant des processeurs Qualcomm, ces enceintes présentent l’avantage de pouvoir s’intégrer avec d’autres objets connectés de la maison tout en restant inter-compatibles. Ainsi, plusieurs enceintes Musaic peuvent être « groupées » et diffuser de la musique dans plusieurs pièces d’une habitation de façon synchronisée ou différente, et ce à partir d’une seule et même application.

Petit, compact, mais déjà bien fourni Pour les utilisateurs possédant déjà une paire d’enceintes amplifiées ou un système audio complet, la conception d’un lecteur réseau reprenant les mêmes principes techniques que les

stations d’écoutes MP5 ou MP10, avec la même ergonomie, a été le second challenge de la jeune « start-up » Musaic. Le résultat est ce petit boitier MPL, à l’air presque inoffensif, mais qui offre en plus de l’accès à de nombreux services en ligne, l’écoute de plus de 30 000 radios Internet et la lecture de fichiers audio situés sur le réseau local, depuis un disque dur NAS externe par exemple. Le contrôle de la lecture et l’accès aux multiples fonctions de ce lecteur réseau se font uniquement via une application fonctionnant sous iOS ou Android, mais il peut aussi commander d’autres appareils grâce à sa prise IR Out (contrôle de volume par exemple d’un amplificateur ou processeur audio-vidéo directement depuis l’application). Du côté de la connectique, ce Musaic MPL n’est pas en reste, car, malgré un prix très abordable, nous comptons, outre la prise RJ45 pour un raccord au réseau domestique en mode filaire (Ethernet), une entrée analogique auxiliaire au format minijack, deux sorties numériques (coaxiale et optique) ainsi que deux sorties analogiques RCA pour le raccordement à n’importe quel système audio. Il est à préciser que les flux audio de l’entrée analogique Aux seront numérisés avant d’être traités par le cœur de ce MPL.


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Dès l’appareil sur le réseau et que ce soit en WiFi ou par la prise Ethernet, nous pouvons découvrir l’offre complète Musaic. Cet appareil est ouvert à plusieurs plateformes de musique en ligne comme Tidal, Qobuz, Spotify, Napster, Soma... comme à des milliers de stations de radio en ligne via TuneIn ou en podcasts. L’utilisateur a aussi accès à tout type de stockage de musique présent sur le réseau domestique, quel qu’il soit. Nous avons pu ainsi nous connecter à notre disque NAS sans plus de difficulté pour en lire le contenu. D’autre part, le MPL Musaic est capable de lire un grand nombre de formats : du simple MP3 compressé aux fichiers sans perte FLAC, ALAC, AIFF et WAV jusqu’à 32 bits/192 kHz, c’est-à-dire en HiRes.

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enceintes du même constructeur. La fonction AirPlay aurait été aussi la bienvenue, mais au prix auquel est proposé ce Musaic MPL, il faut savoir raison gardée. Non ?

Écoute : clarté et définition

Avec son air de ne pas y toucher, ce Musaic MPL révèle assez rapidement des qualités musicales qui en feront le compagnon idéal de l’audiophile à la recherche de transparence sonore, une qualité s’ajoutant à une facilité d’utilisation depuis son application dédiée que tout à chacun appréciera. Dès les premières notes, nous voyons que nous avons affaire à un appareil au spectre sonore droit et sans fioriture. Il donne plutôt l’impression de jouer dans la cour des appareils dont la meilleure Une fabrication sobre, mais sans reproche qualité serait «du fil droit avec du gain». L’aigu est finement ciselé sans pour autant devenir crispant. Le boitier du Musaic MPL se présente, à part la Au contraire, ce registre est d’une droiture qui connectique arrière, dans le plus simple appareil ; l’honore, car il sait être présent sans trop marquer rien de superflu à part une «touche tactile» de mise la restitution. Il conjugue une belle transparence en veille sur le dessus. Le petit coffret de section et une fluidité qui rendent la restitution vivante et trapézoïdal est construit en matériau plastique épais réjouissante sans pour autant en rajouter. La région et son dessous est couvert sur toute sa surface d’un médium est, de son côté, assez délié et limpide. patin de caoutchouc amortissant. Il se pose tel quel Certains lecteurs, l’Arcam rPlay par exemple, sur n’importe quel support. donneront plus de corps de la musique, ce qui À l’intérieur de l’appareil, l’ensemble de ne retire en rien l’excellente ampleur sonore que l’électronique est regroupé sur un grand circuit prodigue ce MPL Musaic Player. imprimé que surplombe une carte fille. Cette Le violon d’Hilary Hahn jouant les «Partita N°3» dernière contient tout le module Qualcomm Atheros de Bach illustre bien ce que nous constatons. La CUS227 qui prend en charge l’interface réseau présence de cette interprète au milieu de la scène Ethernet et Wifi. Juste en dessous, nous trouvons le sonore est bien réelle. Les timbres de cet instrument reste de l’électronique, dont la puce de conversion. sont réalistes et nous pouvons suivre toute la ligne Alors que les enceintes MP5 et MP10 comprenaient mélodique de l’interprétation de cette jeune artiste. un DSP Analog Devices, Musaic s’est tourné ici vers Le Musaic MLP va accentuer toutes les inflexions un Dac Sabre ES9010K2M 32 bits pouvant traiter des du jeu d’Hilary Hahn rendant son jeu très lisible et signaux jusqu’à 384 kHz et DSD 11.2 MHz. Comme sur ses enceintes, la marque a manifestement limité les capacités de traitement du signal à 32/192 kHz grâce à un circuit SRC. L’alimentation est totalement externalisée dans un petit boitier secteur à part. La qualité de fabrication est de bon niveau avec l’implantation de nombreux composants de surface : en un mot, un montage très propre. L’application de pilotage Musaic est, elle aussi, très réussie. C’est l’une dès plus ergonomique et complète que nous ayons eu à utiliser lors de nos derniers tests. Notre seul gros regret concerne l’absence d’une connexion directe à Deezer que semblent bouder beaucoup de fabricants ou encore de la liaison Bluetooth qui existe sur les


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lumineux. Nous retrouvons la même lisibilité sur l’album «Fuera» joué par l’accordéoniste Jean-Louis Martinier et le contrebassiste Renaud Garcia-Fons. Le médium, sans se mettre trop en avant, distingue parfaitement chaque note, les deux instruments peuvent exprimer toute l’étendue de leur spectre sonore. De plus, le son est vivace et léger et les moindres écarts de dynamique sont restitués de façon très réaliste. En allant chercher ce que ce lecteur réseau a dans le ventre, nous sommes passés au morceau «Hey Now» du groupe London Grammar. Encore une fois, nous restons frappés de l’ampleur de la scène sonore qui positionne parfaitement chaque musicien entre les enceintes. Là, nous nous rendons compte que le grave est reproduit avec une excellente fermeté. Certes, nous n’avons pas le niveau dans le bas de certains lecteurs, mais celui que donne le Musaic a l’avantage d’être vif et décisif : l’impression de légèreté sonore domine. Même impression sur le tout dernier set du groupe N’To Carrousel. Malgré une ligne de basse parfaitement tenue, le Musaic ne laisse pas de côté les multiples petites sonorités ajoutées, ce qui rend cet enregistrement vivant et doté d’une certaine grande richesse sonore.

Conclusion Pour un prix modique, nous avons été impressionnés tout d’abord par les possibilités offertes par ce lecteur réseau qui peut se vanter de jouer dans la cour des grands. La simplicité de son utilisation se conjugue avec une restitution tout en légèreté et en finesse. L’image stéréo est précise, elle est le fruit d’un pouvoir de définition étonnant pour le prix de l’appareil. Oui, c’est une réussite. Avertissement : Nous avons testé le Musaic dans différentes configurations réseau et rencontré parfois quelques soucis en WiFi. Le Musaic MPL est en effet un peu capricieux et, semble-t-il, compatible qu’avec les dernières générations de protocoles réseau sans-fil, sécurisés par clés (mots de passe) WPA ou WPA2 d’au moins 32 caractères. Les réseaux protégés par clé WEP (jugés obsolètes) ne sont pas supportés. Il faudra en tenir compte si vous envisagez d’acquérir cet appareil.

Spécifications

•Formats compatibles : MP3, AAC (AAC LC, HE AAC, HE AAC V2), FLAC, AIFF, ALAC, WAV (32 bits/192 kHz) •Connectique d’entrée : analogique sur mini-jack 3.5 mm •Connectique de sortie : numériques optique et coaxiale, analogique sur RCA •Connexion réseau : Ethernet et WiFi (Dual Bande) •Services de streaming : Spotify, Tidal, Qobuz, Napster, B AudioBoom, HTC Connect, Soma fm, Dar.fm… •Protocole UPnP/DLNA inclus pour une connexion à un NAS ou autre •Dimensions : 33 x 143 x 90 mm (HxLxP) •Poids : 0.2 kg

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son


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PRO-JECT

Stream Box RS

1440 €

La Stream Box de la série RS représente le haut de gamme en matière de lecteur de musique réseau du fabricant autrichien Pro-Ject. Mais la Stream Box RS est bien plus que cela puisqu’elle peut également servir de convertisseur externe, de tuner numérique et possède même un étage de sortie à tubes avec contrôle de volume : une petite boîte bourrée d’ingéniosité... par Pierre-Yves Maton C’est en 1990 qu’Heinz Lichtenegger lança la marque Pro-Ject avec la ferme intention de proposer des platines vinyles abordables tout en étant d’une qualité de fabrication industrielle du meilleur niveau. C’était l’époque où le vinyle tombait quelque peu dans les oubliettes, les ventes de platines vinyles ne se limitaient alors à des modèles très haut de gamme, certes, très musicaux, mais d’un prix plus que conséquent. Misant sur le retour de ce mode de consommation de la musique analogique, en réaction à la piètre qualité des MP3, cet ingénieur décida de porter tous ses efforts sur la fabrication de platines vinyles à prix abordable et ce fut une totale réussite. ProJect a pris en moins de vingt ans une place que beaucoup d’autres fabricants envient, c’est devenu effectivement la référence incontournable pour tous ceux qui veulent retrouver ou trouver même les frissons du disque noir sans pour autant y laisser toute leur bourse. Mais Heinz Lichtenegger ne s’est pas arrêté en si bon chemin puisqu’il lança également plusieurs gammes d’électroniques, elles aussi, d’un rapport qualité/prix que l’on peut taxer d’imbattable. Ainsi le catalogue Pro-Ject connu sous le nom Box Design offre un large panel d’appareils couvrant la totalité des besoins des audiophiles, du simple DAC/convertisseur, aux amplificateurs intégrés ou séparés en passant par des amplis casque, des préamplis phono, des alimentations externes ou encore des lecteurs réseau, l’un des derniers modes pour consommer de la musique en ligne.

Une petite boîte audio connectée multitâche et qui fonctionne à tubes La Pro-Ject Stream Box RS se range dans la catégorie haut de gamme de la marque au côté d’un préampli pour platine vinyle, Phono Box RS, d’un lecteur CD Box RS, d’un dac/préampli, Box Digital RS et d’une amplification, Amp Box RS, qui se décline en modèle intégré ou en blocs de puissance stéréo ou mono. Le format atypique de toutes les réalisations (206 x 75 x 195 mm) de Pro-Ject forme une sorte de signature visuelle de la marque ; il faut aussi pour Heinz Lichtenegger qu’une électronique se fasse oublier. Fini les châssis massifs et look ostentatoire : la compacité des lignes et leur sobriété sont de mise. Néanmoins, le châssis de l’appareil est tout en aluminium anodisé brossé avec une face avant de 3 mm d’épaisseur qui ne présente aucune vis de fixation visible. En plein milieu trône un grand écran en couleur de 8.9 cm, une première prise USB A 2.0 et le bouton de marche-arrêt. L’arrière de l’appareil est beaucoup plus fourni avec une antenne WiFi, un port Ethernet RJ45, une seconde prise USB A, deux entrées numériques S/PDIF (optique et coaxiale) et enfin une entrée analogique par RCA. La double sortie (symétrique par XLR) et asymétrique (RCA) est accompagnée d’un bouton poussoir pour activer le contrôle du volume de l’appareil ou pas. Pas de trace d’une quelconque prise secteur IEC, avec la Stream Box RS, toute l’alimentation est totalement externalisée avec dans un boîtier conséquent de


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20V/3 Amp : une bonne idée pour économiser une place précieuse. Sous le capot de l’appareil, l’électronique se divise entre plusieurs cartes reliées par des nappes. Celle du dessus comprend les interfaces numériques comme la conversion basée sur une puce PCM1792A Texas Instrument qui accepte les signaux jusqu’à 24 bits et 192 kHz. En dessous de cette carte se trouvent le contrôleur réseau et l’interface Ethernet Realtek RTL8201. Mais, ce qui va démarquer le plus cet appareil de la concurrence se trouve à l’opposé avec la présence de deux tubes. Sont effectivement installées à l’horizontale, deux triodes ECC6922 (E88CC) qui servent comme étages de sorties au Stream Box RS tout en lui donnant une musicalité digne de cette technologie. C’est le seul lecteur réseau qui reprend ce montage à tubes dans cette gamme de prix et ajoutons pour compléter cette description que le potentiomètre de volume (si on l’utilise) est un modèle Alps de très belle facture. Concernant les capacités de traitement audio, la Pro-Ject Stream Box RS accepte la quasitotalité des formats audio : AIFF, FLAC, WMA, AAC, ALAC, WAV, Ogg Vorbis et MP3 et ce jusqu’à la résolution maximale de 24 bits/192 kHz. Comme quoi, rien n’a été oublié dans la conception de cet appareil.

Une télécommande et une nouvelle application de pilotage, mais des fonctions réseau et un accès aux services de musique en ligne limités Ne possédant qu’un seul potentiomètre de volume pour toute commande, toutes les manipulations se font via la petite télécommande livrée avec l’appareil. Une fois allumé et après un auto-test qui dure quelques secondes, le menu principal apparaît et la télécommande nous permet de choisir entre les diverses possibilités. Dans l’ordre d’apparition, nous avons les favoris (pour créer les listes de lecture), l’accès direct à Spotify, les différentes entrées USB 1 et 2 (façade et arrière), la médiathèque pour un raccordement à un disque NAS externe, les différentes entrées numériques et analogiques, les radios internet et la configuration générale de l’appareil. À ce stade, nous avons le choix entre les deux thèmes d’écran, la mise à jour du logiciel, mais surtout le mode de raccordement au réseau domestique : avec ou sans fil. Nous avons testé les deux possibilités et les manipulations dans les deux cas ont été très aisées, ce qui n’est pas si fréquent. Mais un lecteur réseau qui ne se pilote pas depuis une tablette où un smartphone ne serait pas digne de ce nom. Pro-Ject vient tout récemment de créer sa propre application qui fonctionne sous iOS et Android. Habituée à des applications très complètes, nous devons bien avouer que celle

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conçue par Pro-Ject est assez sommaire et peu pratique. Tout d’abord, si nous désirons nous en servir pour choisir l’entrée à écouter, le thème de l’afficheur et l’accès à Spotify ou à Tidal, il en faudra passer par une liaison sans-fil. En liaison Ethernet seule, nous n’avons que l’accès à la médiathèque située sur l’ordinateur ou le NAS connecté au réseau domestique. N’est affiché que le contenu du NAS, mais difficile de créer une liste de lecture ou autre. Par rapport à d’autres applications, celle-ci est rudimentaire tant sur le plan visuel que pratique. En revanche, nous avons bien apprécié le visionnage des pochettes des fichiers ou des logos des radios sur l’écran dont la taille généreuse trouve toute sa raison d’être.

Ecoute Pro-Ject Stream Box Ros : «naturelle, alerte avec une multitude d’informations qui ne séparent pas du message principal.» À défaut de proposer une manipulation facile ou une application sexy, l’écoute de ce lecteur réseau Pro-ject Stream Box RS se rattrape largement par la musicalité qu’elle dégage. Il semble bien que l’idée de son étage de sortie à tubes soit excellente tant ce montage apporte une consistance, un contraste à l’écoute qui fait bien plaisir de rencontrer. De plus et après l’écoute du Marantz NA8005, la Stream Box RS a une sorte de don à faire émerger plein de petites informations des enregistrements qui rendent l’écoute encore plus riche et variée donc captivante. Le rendu sonore est la preuve flagrante qu’un savant mélange entre douceur et résolution est parfaitement possible, c’est en tout cas ce que ce lecteur réseau s’efforce de nous prouver tout au long des écoutes. Même légèrement lissé, le


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haut du spectre reste extrêmement fourni avec la restitution exacte du tintement d’une cloche ou de la morsure de l’archet sur les cordes d’un violon. La région médium semble, elle aussi, particulièrement à l’honneur. Elle donne du poids aux notes, de la consistance leur rendant ainsi justice quant à leur véritable nature. Le grave est sec, tout en descendant très bas, et ce sans qu’aucun artifice n’y participe. Nous assistons à une écoute très naturelle, alerte avec une multitude d’informations qui ne se séparent pas du message principal. Le fichier de la musique du film «American Beauty» par Thomas Newman est un vrai régal. Tout d’abord, on y découvre une scène sonore d’une largeur et profondeur exceptionnelle. La Pro-Ject Stream Box RS sait redonner de l’espace en séparant tous les plans sonores de façon parfaitement structurée. Les divers instruments conservent leur place naturelle au sein d’une image stéréophonique parfaitement dessinée et crédible. Mais le plus surprenant, c’est le réalisme du son de chacun d’entre eux. La richesse harmonique comme le nombre de détails entendus dressent une sorte de tableau musicale devant nous, un peu comme une peinture qui marierait profondeur du champ visuel et détails de chaque touche du pinceau du peintre. La musique s’écoute avec un net sentiment de fluidité et de limpidité sans que jamais un son ne vienne heurter nos oreilles. Le grave est solide ample, appuyant un peu plus une image que l’on peut qualifier de magistrale. À l’écoute des Concertos pour Violon de Bach magnifiquement joué par Hilary Hahn (Deutsche Grammophon) avec l’orchestre Los Angeles Chamber Orchestra dirigé par Jeffey Kahane, nous restons séduits par la vivacité de la restitution. Hilary Hahn semble emmener tout l’orchestre avec son jeu vif et mordant. Ce lecteur réseau se démarque par des timbres d’une densité et d’une variété rendant la restitution très « matérialisante ». La tessiture du violon est parfaitement rendue comme toutes les attaques de notes. Les timbres sont chauds, mais dotés de légèreté, de richesse. Les harmoniques hautes sont parfaitement reproduites. Même constatation sur le fichier des Concertos pour Violon et Hautbois, toujours de Bach, joués cette fois par le Camerata Köln. La nature sonore de la Pro-Ject Stream Box RS colle parfaitement avec le son boisé du hautbois. On apprécie l’onctuosité des timbres, leur richesse comme leur naturel et le dialogue entre les deux instruments (violon et hautbois) rehausse le niveau de précision de ce lecteur réseau. La ProJect Stream Box RS sait se faire entendre sans qu’apparaissent des colorations qui pourraient nuire à la cohérence de l’ensemble.

Spécifications

•Formats audio compatibles : MP3, FLAC (24bits/192 kHz ), WMA9-lossless, AIFF, AAC, ALAC, LPCM (WAV 24 bits/192 kHz), Ogg Vorbis •Services web : Spotify, Tidal, vTuner, •Entrées USB : 2 x USB A 2.0 pour clés USB ou disque dur (Fat16 et FAT32), 24 bits/96 kHz Entrée analogique : 1x entrée analogique RCA Entrées numériques : 2x S/PDIF (1x coaxiale et 1x optique) •Sorties analogiques : 1x asymétrique RCA et 1x symétrique XLR •Sortie numérique : 1x optique Liaisons réseau : Wifi et Ethernet •Niveau de sortie analogique max. : 8 V asymétrique et 16 V en symétrique •Dimensions : 206 x 72 x 200 mm (LxHxP) Poids : 3.25 kg

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son

Conclusion Avec son air austère et sa manipulation quelque peu rudimentaire, la Pro-Ject Stream Box RS cache bien son jeu. En réalité et dès les premières notes de musique, ce lecteur réseau fait justement le faire chanter en proposant une écoute qui combine une image stéréophonique tout en relief et un équilibre tonal marqué par la diversité et un naturel jamais mis à défaut. Un choix pour audiophiles et mélomanes pour qui le réalisme est une valeur incontournable pour un appareil hifi.



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ROTEL RT14

850 € Spécifications

Bien plus qu’un simple tuner FM et numérique DAB, le Rotel RT14 est conçu également pour l’écoute en ligne de multiples services de musique comme de tous les fichiers stockés sur un disque NAS ou un ordinateur placés sur le réseau domestique. Pour cela, il utilise le système DTS Play-FI, déjà choisi par de nombreux fabricants. Une triple fonction donc pour cet appareil qui en plus propose une musicalité fluide et aérienne... par Pierre-Yves Maton La marque Rotel est bien connue du monde audiophile pour la qualité de ses électroniques tant musicales qu’intelligemment fabriquées. La firme fondée, en 1963, est aujourd’hui dirigée par le fils du fondateur Bob Tachikawa et a rejoint le groupe Bowers & Wilkins. Malgré ce rachat, la conception des appareils reste toujours implantée en Grande-Bretagne alors que toute la fabrication est réalisée dans l’usine propre à la marque, au nord de Hong Kong. De plus, cette entreprise a su rester familiale tout en étant habitée de la même exigence dans la conception d’appareils moyens et haut de gamme audio comme dans la protection de l’environnement. Mais revenons à notre RT14, un tuner analogique et numérique faisant également office de lecteur réseau. Il complète la gamme 14 de ce fabricant qui compte l’amplificateur intégré A14 (un appareil très complet grâce à de nombreuses entrées numériques et sa possibilité de se connecter à un réseau domestique) et le lecteur de compact disque CD-14 compatible avec de nombreux formats audio.

FM, DAB et services de musique en ligne : tout y est Le Rotel RT14 est donc à la base un tuner FM et DAB qui peut aussi « streamer » de la musique qu’elle provienne de radios Internet, de plateformes musicales payantes ou d’un NAS placé sur le réseau domestique. Cette dernière raison fait que nous

•Connectique : 2x antennes Wifi, 1x antenne FM, 1x antenne DAB, 1x sortie numérique SPD/ IF coaxiale et 1x sortie analogique RCA •Formats compatibles : AAC, MP3, WMA (sauf lossless), OGG Vorbis, WAV, AIFF, FLAC •Protocole réseau : DTS Play-Fi •Résolution conversion : 32 bits/384 kHz •Connexion Ethernet par adaptateur option •Dimensions : 430 x 73 x 330 mm (LxHxP) •Poids : 4,3 kg

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son

avons décidé de l’inclure dans ce guide de la Hifi Connectée. Le RT14 reprend l’épais châssis du A-14 et CD-14, ce qui contribue à limiter la propagation de vibrations parasites sur les composants internes. Ces dimensions sont strictement identiques avec une largeur de 43 cm pour une hauteur de 7,3 cm et une profondeur de 33 cm. Il se fondera donc esthétiquement au sein de la série complète Rotel 14 de ce fabricant. La face avant reçoit toutes les commandes pour choisir les stations analogiques FM ou numérique DAB. Il est possible d’en mémoriser trente via la dizaine de petits boutons poussoir situés à la gauche de l’afficheur. Un petit écran trône en plein milieu de cette façade, il sert à l’affichage des manipulations manuelles et de toutes celles de la télécommande comme d’accéder au menu de l’appareil. Là, nous pouvons jouer sur la luminosité de cet afficheur ou de la led de mise sous tension. Nous pouvons également vérifier et faire la mise à jour de l’appareil, ou choisir entre deux niveaux de sorties, et plus encore. La face arrière est occupée par une prise d’antenne


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FM 75Ω, une seconde pour les radios numériques DAB et les deux antennes Wifi pour une meilleure stabilité du signal. Nous y retrouvons aussi une prise USB A qui sert à la maintenance du RT14, mais accepte aussi un adaptateur vendu en option pour une connexion filaire au réseau. Pour le raccordement aux autres éléments du système, deux RCA asymétriques assurent la liaison analogique alors que la sortie numérique coaxiale S/PDIF pourra être reliée à un convertisseur ou ampli audiovidéo. Enfin vient une prise RS-232 pour l’intégration dans un système domotique tandis que deux connecteurs Rotel LINK permettent d’interconnecter d’autres appareils Rotel pour une gestion via une unique application Rotel App disponible sur l’App Store d’Apple. L’intérieur de l’appareil est trés propre et presque dépouillé. Tous les composants sont implantés sur un seul circuit imprimé avec une section FM et DAB ainsi qu’un pavé bleu pour la gestion des liaisons Wifi. Le Rotel RT14 est équipé d’une puce de conversion Texas Instruments PCM5102A d’une valeur maximale de 32 bits/384 kHz en PCM. L’alimentation est très soignée, une habitude chez ce constructeur.

Toutes les fonctions réseau passent par le système de pilotage DTS Play-Fi En dehors du mode de lecture des stations FM ou radios numériques DAB, ce Rotel RT14 peut se connecter au réseau domestique, donc à Internet que ce soit en Wifi ou en filaire (avec l’adaptateur USB optionnel). Pour le faire fonctionner sous ce mode, l’utilisation d’une application tierce est nécessaire. Comme un grand nombre de marques (McIntosh, Sonus Faber, Paradigm, Arcam, Anthem Martin Logan…) Rotel a porté son choix sur le système de pilotage DTS Play-FI. Au départ conçue par la firme Phorus pour ses propres produits, cette technologie a été rachetée par DTS en 2012 qui en a élargi l’emploi à bien d’autres enseignes. Même

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de marques différentes, les appareils équipés de ce système de pilotage peuvent communiquer entre eux sans problème. Nous ne sommes pas, comme chez Sonos, dans un système fermé. Outre ses possibilités de diffusion audio en multiroom, le DTS Play-Fi permet une transmission des signaux sans perte jusqu’à une résolution maximale de 24 bits/192 kHz et pour s’en servir, il suffit de télécharger l’application adéquate que ce soit sur iOS, Androïd ou WindowsPhone. Une fois le Rotel RT14 inclus dans le réseau domestique, et l’application lancée, cette dernière va communiquer avec le récepteur réseau intégré au RT14 comme elle le ferait pour une enceinte sans-fil. Dès lors, le Rotel va proposer toute une série de service d’écoute en ligne comme le raccordement à un NAS ou un ordinateur pour en lire le contenu musical. Avec notre iPad, nous avons eu le choix entre 3 plateformes de services de musique en ligne : Deezer (plus rare), Spotify et Tidal, mais d’autres sont également accessibles comme Pandora, Napster, KkBox… et l’arrivée du service français Qobuz, de streaming audio hi-res est prévu sur le DTS Play-Fi. D’autre part, des milliers de radios Internet sont à notre disposition que l’on les choisisse par pays, genre ou tout autre critère de sélection. Mais, ce qui nous a le plus intéressés pour ce guide, c’est sa fonction UPnP compatible avec le protocole DNLA grâce à laquelle nous avons pu écouter notre bibliothèque musicale située sur un disque NAS (Network Attached Storage) Synology que nous utilisons tout le temps. Après un léger temps de connexion, tous nos morceaux musicaux ont été accessibles au Rotel RT14, des simples fichiers 16 bits/44 kHz en qualité CD à des morceaux en Hi-Res jusqu’en 24/192 kHz. Cette interface, conçue pour le multiroom à la base, est relativement simple à utiliser. Elle offre certes le minimum de réglages par rapport à d’autres applications propriétaires comme celle de Cambridge Audio, Marantz, Lumin ou Moon, mais elle reste fonctionnelle.


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À l’écoute : une excellente définition et beaucoup d’énergie C’est toujours avec plaisir que nous retrouvons la musicalité Rotel. Les appareils de la marque se démarquent par une excellente définition et un son d’une grande variété, notamment dans le haut du spectre. Ce RT14 ne déroge à cette règle, cette culture musicale que les ingénieurs de la marque s’évertuent à donner à chacune de leurs créations. Le rendu sonore est particulièrement dégraissé, insufflant en même temps beaucoup d’énergie à la restitution. Les aigus sont finement ciselés, beaucoup plus qu’avec le Marantz NA8005 par exemple. Ils produisent, de ce fait, une image stéréo qui précise extrêmement bien les diverses sources sonores. On reste également séduit par un médium assez cossu qui ne pardonne rien à la qualité des enregistrements. Quant au grave, il descend bas, sans gonflement ni artifice au risque d’avoir moins de consistance que sur d’autres lecteurs réseau. Sur l’album «As Fâr» du groupe Palestinien Le Trio Jourdan (16 bits/44 kHz), la scène sonore est bien précise et focalisante. Nous percevons bien le son particulier de certains instruments à cordes (trois Ouds) et leurs résonances propres. Toutes les façons différentes de se servir des cordes de ces instruments ne nous échappent pas, idem pour les percussions du quatrième musicien. La frappe comme le son des peaux est parfaitement retransmis accompagné de toutes les subtilités du toucher. Nous aimerions un peu plus de consistance notamment dans le bas médium, mais ce Rotel met surtout l’accent sur une hyper définition et une

capacité de faire émerger l’ambiance sonore de cet enregistrement. Nous avons une scène sonore plus précise que profonde, mais nous ne perdons pas une miette des sonorités orientales de cet album. Sur les Concertos pour violon et Hautbois en D Minor de J.S Bach (DHM 16 bits/44 kHz) joué par le Camerata Köln, Le mordant des attaques de cordes est d’une excellente crédibilité. Le son est vif, alerte et bourré d’énergie avec une excellente dynamique sur les petits signaux. L’orchestre est bien précisé dans l’espace. Comme nous avons déjà dit, le pouvoir de définition de ce Rotel RT14 lui apporte des capacités de fort bien focaliser les divers musiciens. Les timbres sont très différenciés, très nuancés avec une belle richesse harmonique. Il faudra faire attention au mariage de cet appareil et ne pas l’unir avec d’autres qui seraient d’une nature trop claire. En dehors de ce point, nous avons vraiment apprécié le côté vif, riche en nuances et rapide de ce tuner/lecteur réseau.

Conclusion Rotel nous propose là un appareil qui, certes n’est pas complet quant à sa connectique, mais offre l’écoute de toutes les radios en mode FM ou Internet et DAB. En utilisation lecteur réseau et même s’il n’accepte pas tous les formats, il sait prodiguer une sorte de joie sans limites à l’écoute. C’est une constante chez ce fabricant que nous apprécions particulièrement. Sans nul doute qu’avec un ampli Rotel A-14 de la même famille, l’ensemble fera des merveilles sonores et que la lassitude ne sera pas de mise.


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YAMAHA WXAD-10

150 € Le lecteur de musique en réseau Yamaha WXAD10 est très léger et de toute petite dimension, ce qui lui permet de se glisser partout. Son boîtier gris foncé, sans folie au niveau design, est discret. L’alimentation se fait via un câble USB, ce qui permet au lecteur réseau d’être branché sur le courant secteur via son petit boîtier d’alimentation fourni, ou bien raccordé à port USB d’un amplificateur récent, ou encore sur un ordinateur. Cela permet aussi de changer l’alimentation fournie pour une autre, plus audiophile, toujours en 5 V/1 A. La connexion au réseau est très simple et s’est faite pour nous en moins de deux minutes. Il suffit de brancher un câble Ethernet et/ou de connecter l’appareil au réseau Wifi via l’appli gratuite MusicCast (iOS/Android). C’est cette dernière qui sert au pilotage de la lecture, et elle détecte automatiquement les NAS présents sur le réseau. Outre la musique stockée en local MusicCast peut lire des morceaux en AirPlay et permet d’accéder aux radios internet, ainsi qu’à Spotify, Qobuz, Napster, Tidal et Deezer. Il est également possible de s’y connecter en Bluetooth, ce qui peut-être utile pour les utilisateurs de passage. Nous avons démonté le produit dans notre labo ON Mag, et y avons trouvé une construction interne simple dans un boîtier léger en plastique mat. La conversion s’effectue par un DAC Burr Brown PCM5121 (24 bits/192 kHz). Elle est accompagnée d’un processeur Toshiba de type ARM. La connexion au réseau se fait via une entrée RJ45 ou un module wifi blindé. Le signal analogique est délivré en sortie niveau Ligne sur RCA ou mini-jack via un module de sortie analogique JRC 8202. Ce ne sont donc pas des composants très haut de gamme, et le circuit est basique, mais l’ensemble est propre et semble efficace pour un produit de ce niveau de prix. Pour parfaire le produit, et lui donner une dimension plus audiophile, une sortie numérique en

Yamaha a depuis un peu plus d’un an fait son entrée dans le domaine de l’audio multiroom avec son système propriétaire MusicCast. Après avoir proposé des amplificateurs et des enceintes connectés, la marque japonaise lance un produit plus simple, le WXAD-10, pour les audiophiles au petit budget qui ont déjà une chaîne hifi et veulent lui donner une connexion au réseau local ainsi qu’aux services de musique sur internet... par Nicanor Haon plus aurait été bienvenue afin de brancher le lecteur sur un DAC externe. À l’écoute, nous avons trouvé que le WXAD10 donnait une restitution maîtrisée, sobre, sans excès. Le médium, riche, est légèrement mis en avant, avec des timbres doucement colorés. Les graves et les aigus sont restitués avec précision, et sans excès pneumatiques ou sifflants. Si on aurait apprécié un peu plus de fantaisie, de profondeur ou d’articulation comme on peut en trouver sur des sources réseau audiophiles plus haut de gamme, le Yamaha WXAD10 donne une expérience musicale dynamique, spontanée et vivante. Pour son prix, en somme, un résultat sympathique et agréable.

Spécifications

• Connectique réseau : wifi, Ethernet Connexion Bluetooth • Protocoles réseau : Yamaha MusicCast, Spotify Connect, Apple AirPlay • Sorties analogiques sur mini-jack et RCA niveau Ligne • Alimentation : USB 5 V/1 A • Capacité de conversion : PCM 24 bits/192 kHz • Services musicaux et protocoles : Deezer, Napster, Tidal, Spotify, Qobuz, radios internet, DLNA, AirPlay

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YBA

2100 €

MP100SE

La marque française YBA vient d’offrir une cure de jouvence à son lecteur réseau + Dac MP100. La différence essentielle vient de l’adoption par Yves Bernard André, l’homme à la source de tous les appareils de la marque, d’une nouvelle puce de conversion AKM AK4491EO dont le principal intérêt est une ouverture aux fichiers DSD en mode natif. Une nouvelle version, ouverte à la lecture des fichiers DSD 64 et 128, que nous avons donc testée... par Pierre-Yves Maton La marque YBA n’est pas une inconnue dans nos colonnes puisque nous avons déjà testé le convertisseur Design Dac de la toute première série de ce fabricant et l’ampli intégré Heritage A100 a qui nous avons décerné notre label #OnTopAudioAward 2016, une distinction qui non seulement récompense sa musicalité, mais aussi sa conception originale et sa qualité de fabrication. Il est vrai qu’Yves Bernard André a toujours su appliquer à ses créations des solutions atypiques, mais qui demeurent constantes à travers tous ses produits : pastilles anti-résonantes judicieusement placées, pièce de bois sur certains transistors, pas de composants passifs sur le trajet du signal, choix de ces mêmes composants à l’oreille et autres «petites astuces» qui optimisent les performances de tous les produits sortis de ses mains. Le MP100SE n’échappe pas à ces règles, comme nous allons nous en apercevoir, même s’il est fabriqué en Chine par nouveau partenaire industriel d’YBA, Shanling, un groupe chinois dédié à l’audio et la Hi-Fi qui a entrepris d’investir dans des sociétés européennes.

Un large écran fonctionnel Ce lecteur réseau et Dac finalise la gamme Heritage d’YBA qui est désormais complète avec un ampli A100, un lecteur CD100, et un convertisseur autonome DAC100. Tous ces appareils sont revêtus d’un même châssis en aluminium brossé

que devance physiquement une face avant d’un centimètre d’épaisseur. Ce châssis repose sur deux points souples tandis qu’un troisième, dur cette fois, sert de point de fuite aux vibrations internes. L’esthétique pourrait être un peu plus moderne et sexy, mais manifestement ce n’est pas le genre de la maison. La face avant, très sobre, accueille seulement trois petites clés basculantes et un écran de 7 x 5 cm pour l’affichage des indications du fonctionnement. Il permet l’accès aux diverses entrées de l’appareil, mais aussi d’accéder au menu avec le choix de la langue, 4 thèmes de fond d’écran, réglage de l’horloge, le délai d’affichage... C’est aussi via cet écran que l’on peut configurer la liaison réseau que ce soit en Wi-Fi ou Ethernet. Petit dernier détail, la mise sous tension se fait par un commutateur situé sous le châssis de l’appareil, inutile de le chercher ailleurs.

Une connectique bien complète Faisant le tour de ce MP100SE, nous observons qu’il est très complet vu le nombre d’entrée et de sortie de la face arrière. Le MP100SE compte deux entrées numériques (coaxiale et optique), une USB B pour ordinateur (pilote à installer avec un PC sous Windows), deux autres USB, mais A cette fois pour le raccordement d’une clé USB ou d’un disque dur (formaté en FAT16 et 32) et d’un iPod, iPad ou iPhone. Les sorties numériques se comptent


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au nombre de trois avec une XLR AES/EBU, une coaxiale et une optique. Elles sont disposées près des sorties analogiques avec deux XLR et deux RCA. L’YBA MP100SE propose comme nous l’avons déjà précisé deux modes de raccordement au réseau pour pouvoir jouer son double rôle de DMR et DMP : une antenne Wifi et une prise Ethernet RJ45. Ce lecteur réseau assure également la fonction Bluetooth avec protocole de transmission Aptx, un simple jumelage avec le smartphone ou la tablette sera à effectuer. Pour ce test, la solution filaire par un câble Ethernet Audioquest nous a semblé préférable, comme d’habitude.

Des astuces audiophiles «maison» Un regardant sous le capot de l’appareil, nous nous apercevons assez rapidement qu’Yves Bernard André n’a pas vendu son âme au diable, la patte de ce concepteur français étant bien visible à certains détails. Un transformateur de type R-Core est implanté tout à gauche, d’un excellent rendement, il a en plus un faible rayonnement magnétique. Tous les composants sont distribués sur pas moins de 4 circuits distincts dont le principal comprenant la conversion désormais assurée par une puce AKM AK4491EO incluant le format PCM jusqu’à 32 bits/768 kHz, mais aussi le DSD64 et 128 en natif. L’entrée USB B est prise en charge par une interface de réception XMOS avec une horloge de haute qualité. Les circuits imprimés sont d’excellente facture et leur implantation peut permettre de faire évoluer l’appareil sans souci. Mais là où Yves Bernard André a sans doute appliqué ses recettes avec le plus de brio se trouve dans la partie purement analogique. Les étages de sortis analogiques sont découplés par deux condensateurs électrochimiques Nichicon série Gold Tune de 6 800 µF chacun et offrent une réserve de puissance confortable au montage de 4 transistors Texas Instrument de type JFET en configuration double mono. C’est un type de montage habituel chez ce constructeur, le canal gauche et droit étant totalement séparé pour éviter les dérives de courant, Yves Bernard André défendant l’idée qu’avec cette structure, il obtient une image stéréophonique plus stable comme une restitution

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plus naturelle. À noter aussi les « petits plus » du concepteur. Tous les transistors sont surmontés de petites pièces en bois car d’après lui, cette astuce offre un meilleur son comme par exemple le remplacement de deux fusibles par de vrais câbles de plus forte section soudés entre les deux points de contact. C’est à ce genre de détails que nous voyons bien que nous avons affaire à un appareil d’une fabrication, certes, de qualité industrielle, mais optimisée de façon artisanale dans le sens le plus noble du terme.

Des fonctionnalités basiques avec les webradios, mais sans accès aux autres services de musique en ligne Le MP100SE peut se piloter de trois façons distinctes : en jouant sur les trois petites clés de la face avant, par la télécommande ou par l’application YBA disponible sur tablette. Habitués à ce mode d’utilisation, nous l’avons donc téléchargé pour notre iPad (une version Android est également disponible). Elle est assez conviviale et permet un grand nombre de manipulations comme le choix de la source, celui de la radio écoutée (et le choix est très large) comme l’accès aux fichiers musicaux contenus dans un NAS ou ordinateur. Les informations sont assez sommaires, mais les pochettes des albums sont affichées : une application simple et efficace. Nous regrettons juste l’absence de connexion directe à une plateforme de musique en ligne comme Spotify, Deezer, Tidal ou Qobuz.

YBA MP100SE : une incontestable réussite sur le plan sonore L’écoute de ce lecteur réseau YBA n’apporte aucune surprise par rapport au petit Dac Design et à l’intégré AI100 primé pour le dernier guide Hifi de ON-Mag. L’YBA MP100SE appartient bien à la même veine d’appareils, car assez rapidement nous sommes en face d’un produit qui sait marier une excellente véracité des timbres, mais tout en conservant une saveur bien à lui. Les instruments sont, du coup, restitués avec toute l’enveloppe spectrale qui en fait leur singularité. Nous sommes loin d’une écoute décharnée et maigre, la région


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Spécifications

•Formats compatibles : AIFF, WAV, FLAC, MP3, WMA, AAC et MP3, WMA (Radio Internet) + DSD64/128 (USB) •Fréquence d’échantillonnage : 32 bits/ 384 kHz en PCM et 1 bit/5,6 Mhz •Réseau : Ethernet, Wifi •Bluetooth 4.0 : Aptx •Entrées numériques : 1x USB B, 2x USB A , 2x numériques S/PDIF (coaxiale et optique) •Sorties numériques : 1x AES/EBU XLR, 1x coaxiale et 1x optique •sortie analogique : 1x RCA et 1x XLR •Niveau de sortie : 4.4 V (XLR) et 2.2 V (RCA) •Dimensions : 430 x 374 x 118 mm (LxPxH) •Poids : 5.2 kg

Notre avis

médium/grave ayant une très belle assise et de la consistance. D’une façon assez étonnante, l’évolution du haut du spectre qui s’était montré un peu moins lumineux avec les nouvelles productions YBA, n’est pas flagrante avec le lecteur réseau. L’appareil a un aigu assez fouillé et d’une précision redoutable, tout en demeurant attachant par sa matérialité. De plus, cet YBA MP100SE est très réactif, les attaques de notes sont franches et nettes. L’exemple nous en est donné par l’écoute du fichier «Fuera» (16 bits/44 kHz) joué par Jean Louis Martiner à l’accordéon et Renaud Garcia-Fons à la contrebasse. La restitution est très alerte et donne beaucoup de relief à la scène sonore. L’accordéon nous arrive avec toute sa richesse harmonique, mais surtout avec une présence scénique vraiment superbe. Tout d’abord, il sonne à la perfection avec un bel étalement entre les notes les plus basses et celles qui grimpent dans le haut de spectre. Cela a de la matière, du relief et les extinctions de notes se prolongent dans le temps magnifiquement. Nous entendons parfaitement le son des touches du double clavier de l’accordéon comme le bruit du soufflet qui s’ouvre et se referme sous l’impulsion du musicien. L’impression de présence est franchement étonnante, comme si cet interprète était dans la pièce. D’un autre côté, toutes les phases de jeu du contrebassiste sont parfaitement lisibles. Jouant tour à tour avec sa main ou son archet, nous percevons parfaitement toutes les subtilités qu’il met dans son jeu. Le grave est enveloppant et reste défini à chaque instant. Une profusion de détails qui se marie avec une matérialisation superbe. Sur un autre morceau, même constatation de cette notion d’une scène sonore pleine et d’un son

Construction

Equipement

Ergonomie

Son

d’une présence inouïe. Aucun détail ne passe à la trappe avec cet YBA MP100SE. L’écoute de «100TH Window» du groupe Massive Attack nous conforte dans cette idée. Nous obtenons un étalement, une mise en relief de chaque sonorité qu’elles soient électroniques ou pas. Ce quatrième album de Massive Attack dans lequel Sinead O’Connor fait une courte apparition dans le morceau «What Your Soul Sings» passe admirablement sur ce lecteur réseau YBA. Les riffs du guitariste comme toutes les frappes du batteur sont parfaitement détourés, et bien d’autres sonorités se positionnent dans une image en trois dimensions tellement la profondeur et l’étalement des divers plans se font de façon magistrale. De plus, nous ne sentons jamais aucune dureté, au contraire les sons sont pleins et procurent un plaisir d’écoute magnifique. Le grave, tout en étant d’une grande souplesse, est dynamique et posé à la fois. Ce lecteur réseau sait s’effacer pour faire vivre la musique dans toute sa grandeur.

Conclusion Ce lecteur réseau YBA MP100SE est une incontestable réussite sur le plan sonore. Comme tous les produits YBA, il fait de la musique, ou plutôt met en exergue ce qu’il y a de plus émouvant dans cette dernière. La manipulation est plus basique lorsque l’on est habitué à des lecteurs réseau bien plus chers, mais le MP100SE en a la sonorité et sur ce plan il devance tous ses concurrents. Il sait donner un son presque analogique à un outil de la dématérialisation, une prouesse.


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À 1300 € l’unité, la Beosound 1 de Bang & Olufsen est chère et même très chère par rapport à la concurrence. Mais elle semble avoir aussi beaucoup d’arguments. Outre sa construction et sa finition luxueuse, cette enceinte sans-fil peut fonctionner sur batterie et elle est à la fois compatible Bluetooth, AirPlay, Google Cast Audio et Spotify Connect... par Pierre Stemmelin Sans avoir trop l’air d’y toucher, la vieille dame danoise de l’audio-vidéo de luxe est en train de prendre une place intéressante dans le domaine des enceintes sans-fil et multiroom. En regroupant les produits de sa jeune marque B&O Play et ses modèles commercialisés sous la bannière historique, Bang & Olufsen (B&O), elle commence à avoir une offre très riche : comprenant des stations d’écoute monoblocs, barres de son, enceintes Hi-Fi stéréo, téléviseurs... Certes, le ticket d’entrée dans cette gamme est un peu cher : 600 € pour l’enceinte Beoplay M5. Mais Bang & Olufsen peut s’appuyer sur son réseau de magasins exclusifs pour fournir des démonstrations et des installations sur mesure à ses clients.

Une enceinte de magasin de luxe Contrairement aux produits B&O Play que l’on peut acheter dans diverses boutiques et sur le web, ceux portant la marque originale Bang & Olufsen sont uniquement disponibles chez les concessionnaires exclusifs haut de gamme de la marque, sensés offrir des démonstrations, des conseils et des services premium comme l’installation à domicile ou l’étude de systèmes audio-vidéo sur mesure. Cela explique le prix élevé, dans l’absolu, de

l’enceinte Beosound 1. Pour ce prix, on aurait aimé que B&O pousse la logique jusqu’au bout avec une fabrication dans ses ateliers au Danemark. Ce n’est pas le cas, la construction est chinoise. Néanmoins, cela ne remet pas en cause sa qualité. La conception du produit est particulièrement bien étudiée et optimisée tandis que la réalisation reste extrêmement soignée.

Une approche technique particulièrement sérieuse et lourde pour une enceinte sans-fil transportable La Beosound 1 est une enceinte épurée qui prend la forme d’un grand suppositoire ou d’ogive de missile balistique avec une petite tête détachée qui sert à la fois de bouton rotatif de volume et de commande tactile. Une tape de l’index sur le dessus démarre la musique ou l’arrête. Une caresse sur le côté change de morceau ou de webradio. Le corps principal de l’enceinte est formé d’un profilé d’aluminium monobloc aux parois de 3 mm d’épaisseur. À son extrémité supérieure, une pièce en ABS moulé fait office de déflecteur pour le hautparleur de médium-aigu, placé horizontalement, tête vers le bas et équipé d’une membrane en papier de 3,5 cm de diamètre, qui rayonne sur 360°.


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Cette lentille acoustique comporte en son centre une petite pointe au sommet de laquelle une diode multicolore indique le mode de fonctionnement de l’enceinte. L’effet visuel est fort réussi. À l’autre extrémité du profilé d’aluminium est installé un sérieux boomer de 10 cm de diamètre, à membrane concave en papier renforcé. Ce hautparleur qui fonctionne en charge close est lui aussi dirigé vers le bas face à une lentille acoustique en forme de dôme afin de diffuser les ondes sonores sur 360°. Enfin, à l’intérieur du corps principal, se trouvent les amplificateurs en classe D, de 40 watts pour les basses et de 20 watts pour les aigus. Ils côtoient une gosse batterie encapsulée de 7800 mAh. De cette façon, la Beosound 1 continue à fonctionner même quand elle n’est pas branchée au courant secteur.

Possibilité de connexion réseau et sans-fil très étendues Dotée de liaisons Wi-Fi et Ethernet, la B&O Beosound 1 peut se piloter de multiples façons. On peut lui envoyer de la musique directement depuis un appareil iOS ou Mac en utilisant le protocole AirPlay. De même depuis un smartphone ou une tablette Android, on peut utiliser la fonction Google Cast que l’on trouve sur de plus en plus d’applis pour lire la musique stockée en local ou disponible depuis un service de musique en ligne. Cette enceinte est également Spotify Connect tandis que l’appli maison BeoMusic donne la possibilité d’accéder à vos fichiers de musiques du réseau local en mode DLNA. En complément, une liaison directe Bluetooth est disponible.

Une ergonomie parfois évidente, mais pas toujours Si les fonctions de cette enceinte sont évidentes lorsque l’on utilise Google Cast, AirPlay ou Spotify Connect, en revanche l’appli BeoMusic est assez basique. Elle est élégante, mais n’affiche par exemple pas les pochettes des albums en mode DLNA et demande de parcourir de longues listes de dossiers et fichiers avant de trouver sa musique. De plus en l’absence de tout bouton ou indication sur l’enceinte, on se demande comment changer de source et l’on cherche pendant longtemps comment activer le Bluetooth. Par ailleurs, une base d’accueil pour un branchement et une recharge facile aurait été bienvenu pour une enciente portable de ce type.

Un rendu sonore stylé, virulent et adaptable Sur le terrain, la Bang & Olufsen Beosound 1 délivre une belle qualité de restitution sonore. Les timbres sont propres, distingués, bien équilibrés avec un registre médium d’une jolie définition. La puissance acoustique est également au rendez-vous. En regard

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de sa taille réduite, la Beosound 1 affiche une bonne montée en régime, même si, naturellement, quand on pousse franchement le volume des traces de saturation apparaissent. À niveau d’écoute moyen, le grave de cette enceinte se montre généreux et virulent. Ce grave est une qualité, mais il peut dans certaines situations devenir envahissant. Heureusement, dans ce cas, il est possible de le calmer. Des réglages de tonalité grave et aigu sont accessibles depuis les applis BeoSetup et BeoMusic de même qu’un loudness à intensité variable selon le volume (très bien pensé) et surtout le choix entre trois modes d’égalisation en fonction de la position de l’enceinte : espace libre, contre un mur, dans un coin. Une fois les paramètres correctement ajustés, la Beosound 1 se montre très agréable à écouter. Elle est à la fois dynamique et harmonieuse. Tous les styles de musique passent avec égal bonheur que ce soit une sonate de Mozart pour basson et violoncelle, le duo planant «Lust for Life» de Lana Del Rey et The Weeknd ou encore le dernier morceau de David Guetta, «Light My Body», avec Lil Wayne et Nicki Minaj.

Spécifications

•Type : enceintes sans-fil multiroom •batterie intégrée d’une autonomie de 4 à 16 h •Puissance : 40 + 20 watts •HP : boomer 10 cm et médium-aigu 3,5 cm •Réponse en fréquence : 35 Hz à 24,3 kHz •Connectique : Ethernet, Wi-Fi (2,4 et 5 GHz), Bluetooth •Services en ligne intégrés à l’appli : Deezer, TuneIn, QQ Music (pour la Chine) •Protocoles réseau : Airplay, Google Cast Audio, Spotify Connect, Q Play (chine), DLNA •Formats supportés en DLNA : 24 bits/192 kHz •Dimensions : 32,7 x 16,2 cm •Poids : 3,5 kg

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Equipement

Ergonomie

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BLUESOUND Pulse Flex

Sonos, le spécialiste historique des enceintes multiroom et sans-fil, a du souci à se faire. Ses concurrents sont de plus en plus nombreux et performants. À leur tête, Bluesound propose une gamme particulièrement riche tandis que son interface utilisateur est une des plus abouties... par Pierre Stemmelin

350 € La Pulse Flex est la benjamine de la gamme Bluesound. Elle peut être utilisée seule ou par paire stéréo. Ses principales concurrentes sont la Play:1 de Sonos (actuellement à 230 €) et L’Heos 1 HS2 de Denon (250 €). La Pulse Flex est certes un peu plus chère, mais présente aussi quelques avantages. Elle peut être équipée d’une batterie optionnelle la rendant nomade (80 €). Elle est compatible avec les flux audio hi-res jusqu’en 24 bits/192 kHz.. Elle comporte en outre une connexion Bluetooth, une entrée auxiliaire sur mini-jack analogique et numérique optique ainsi qu’une sortie casque. Certes, la Pulse Flex ne possède pas de système d’optimisation acoustique similaire au Trueplay de Sonos, mais sa conception est digne d’une petite enceinte de qualité Hi-Fi. Bluesound faisant partie du groupe Lenbrok qui préside également aux destinées des marques Nad et PSB Speakers, la Pulse Flex est née sous une bonne étoile audiophile. Son coffret en finition soft touch gris foncé ou blanc est en plastique et ABS renforcé. Accordé par un évent bass-reflex qui débouche à l’avant, il est équipé d’un sérieux petit boomer de 11 cm à membrane en polypropylène et d’un tweeter à dôme en textile imprégné de 20 mm. L’autre point fort de Pulse Flex est son interface utilisateur. Son pavé de commande sur le dessus est fort pratique. Il comporte réglage de volume, sélection de la source, bouton de lecture et mise en pause, ainsi que cinq touches pour accéder directement aux stations de webradios par exemple que l’on a mémorisées au préalable L’appli de pilotage Bluesound sous iOS ou Android est également un plaisir a utiliser. Elle est une des plus réussies, donnant accès à pas moins de trois moteurs de webradios et plus d’une douzaine de services de musique en ligne dont Deezer, Qobuz,

Tidal sans oublier l’accès direct Spotify Connect. La reconnaissance des fichiers de musique disponibles sur le réseau local (en mode DLNA) se fait presque totalement automatiquement sans avoir besoin de chercher dans des arborescences de dossiers, avec affichage des pochettes, par artiste ou encore par formulaire de recherche. Bravo ! À l’écoute, compte tenu de sa taille réduite, la Bluesound Pulse Flex n’est pas une championne dans le grave, ni d’une puissance acoustique délirante. Par contre, à volume d’écoute raisonnable, elle fait preuve d’un très bel équilibre des timbres. Le registre médium est de toute beauté, dénotant beaucoup de finesse et de présence sur les voix. Les détails dans le haut du spectre ne sont pas estompés, mais cela ne se manifeste aucunement par des stridences ou des duretés. Au contraire, l’aigu est doux avec du filé et de la délicatesse. La dynamique n’est pas exacerbée, mais la restitution est toujours vivante, empreinte d’une bonne dose de naturel.

Spécifications

•Type : enceinte multiroom WiFi/Bluetooth/Ethernet Haut-parleurs : boomer de 11 cm et tweeter de 20 mm •Puissance : 2 x 20 watts •Connectique : entrée analogique et numérique, port USB, sortie casque, Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth •Protocole réseau : BluOS, Spotify Connect, DLNA (reconnaissance des fichiers hi-res FLAC, MQA, WAV, AIFF jusqu’en 24 bits/192 kHz) •Dimensions : 12,5 x 18,3 x 10 cm •Poids : 1,23 kg

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Equipement

Ergonomie

Son



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BOSE

800 €

Wave Music System SoundTouch IV La marque du professeur Bose a étendu la connectivité multiroom à une large gamme de ses produits. La Wave Music System est la minichaîne traditionnelle de la gamme, avec les fonctionnalités radio/réveil et lecteur CD, mais aussi maintenant, dans sa version version Soundtouch IV, une connexion au réseau pour accéder aux services de musique en ligne, au streaming des fichiers audio locaux, aux radios internet, etc... par Nicanor Haon Le dessin de l’appareil reprend la forme triangulaire de la gamme d’enceintes sans-fil de Bose, mais avec une connotation un peu plus des années 1990. Il faut dire que cette minichaîne Wave Music System Soundtouch IV n’est pas la première du nom. Elle représente la quatrième génération d’une famille de modèles dont les origines remontent au siècle dernier. La façade de cet énorme radio-réveil se répartit entre un écran à cristaux liquides rétroéclairés en bleu, des grilles de haut-parleur argentées, et une fente au centre pour insérer des CDs. À l’arrière, des ouvertures pour l’aération sont taillées dans le châssis en plastique et entourent la connectique : deux prises d’antenne FM et DAB, ainsi qu’une entrée et une sortie mini-jack. Outre l’alimentation, le reste des prises se trouve sur le Boselink, un module réseau déporté, tout plat sur lequel repose et se branche la minichaîne Bose et qui permet de la connecter en WiFi ou en Ethernet ainsi qu’en USB. Cette logistique peut sembler un peu lourde, par rapport à des stations d’écoute concurrentes de type «tout-en-un» et «plug & play». Mais une fois posé sur un meuble, l’ensemble socle+minichaîne est plutôt compact comparé à

toutes les fonctionnalités qu’il propose. Il est en outre possible d’utiliser la minichaîne sans sa base connectée, mais cela n’a pas vraiment d’intérêt, car le gain de place n’est que de quelques centimètres, et, de nos jours l’accès au réseau est un vrai plus.

Une utilisation familiale plutôt pratique La minichaîne Bose est fournie avec une télécommande et peut se contrôler via l’application Bose SoundTouch (sous iOS ou Android) qui permet d’accéder à la musique en ligne et à celle du réseau local. L’application permet également de présélectionner six sources du réseau (listes de lecture, webradios, service de musique en ligne…) et d’y accéder directement via les touches 1 à 6 de la télécommande. Cette dernière permet également de sélectionner les autres sources et de piloter le lecteur CD intégré. On note aussi l’intégration de commandes tactiles directement sur la Bose Wave Music System Soundtouch IV. La musique peut être stoppée en posant la main sur l’appareil. En reposant la main une seconde fois sur le châssis, la musique reprend, au moment où elle avait été abandonnée si c’était


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un CD ou un fichier. Il est également possible de programmer un réveil, et de choisir la source ainsi que le niveau de volume en plus de l’heure. Enfin, on peut directement lire des fichiers présents sur un appareil mobile via le Bluetooth. En somme, hormis les quelques limitations de l’application Soundouch que nous avions déjà relevées lors d’un précédent test (voir test ON Mag) et qui disparaissent au fur et à mesure des mises à jour, la Bose Wave Music System Soundtouch IV est facile et agréable à utiliser. On passe aisément d’une source à l’autre et la plupart des réglages sont plutôt accessibles.

Une construction interne qualitative On l’a dit, la construction externe a un style un peu old-school, presque tout plastique, mais pas si cheap puisqu’il s’agit d’un polymère plutôt solide. À l’intérieur, on retrouve la qualité et l’unicité des circuits Bose. L’assemblage est optimisé précis et sérieux de manière à ne laisser aucun jeu, avec un maximum d’isolation contre les vibrations parasites, comme le montrent les morceaux de mousse et de caoutchouc collés aux parois de l’appareil. On note la présence dans les étages d’alimentation d’un transformateur R-Core haut de gamme tandis que les deux haut-parleurs, bien que petits, restent de belles pièces d’acoustiques. Il s’agit de transducteurs large-bandes de 7,5 cm, dotés de moteurs à double aimant ferrite, de membranes en papier et suspensions multiplis. Leur charge est réalisée par un guide d’onde arrière replié afin de fournir des basses profondes. Comme tous les appareils Bose, le but de cette minichaîne Wave Music System Soundtouch IV est d’offrir le rapport taille/puissance le plus élevé.

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on utilise volontiers cette minichaîne pour une écoute de fond, d’ambiance ou de proximité. Il ne s’agit en effet pas de sonoriser une soirée festive ou une salle de bal avec la Wave Soundtouch IV, dont les petits haut-parleurs n’aiment pas trop quand même que l’on se lâche sur la poussée du volume. La propreté de la restitution est également agréable lorsqu’on écoute un CD ou de la radio FM bien captée, voire de la musique Hi-Res depuis le réseau. Par contre, les fichiers très compressés ne sont pas à la fête de même que certaines radios internet. La minichaîne Bose ne semble faire aucune correction spécifique pour les enjoliver. La Wave Music System SoundTouch IV sait donc honorer les sources qualitatives. En somme, un appareil de bonne qualité audio, et d’utilisation familiale pratique grâce à son contrôle via la télécommande ou l’application Soundtouch.

Spécifications

•Minichaîne FM/DAB, CD, connectée et multiroom Connectique : Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth, mini-jack (entrée/sortie), USB •Protocoles compatibles via l’appli Bose Soundtouch : DLNA, Deezer, Spotify, radios internet, iTunes •Types de fichiers lus : MP3, WAV, FLAC, ALAC, AAC •Accessoires fournis : base réseau SoundLink avec connectique WiFi et Ethernet, télécommande, câble USB, câble d’alimentation •Haut-parleurs : 2 x 7,5 cm •Dimensions : 14,2 x 36,8 x 22,1 cm •Poids : 4,5 kg

Notre avis

Une écoute facile et agréable

Construction

Equipement

Après l’avoir branchée en cuisine ou en salle à manger, on se rend vite compte en écoutant la Bose Wave Music System Soundtouch IV que c’est une minichaîne au son peu directif, avec une belle image stéréophonique qui permet d’apprécier une scène sonore plutôt large et profonde pour un appareil de ce type. Les médiums mats et sans coloration excessive côtoient des aigus tout doux pour une restitution facile et agréable. Les basses, bien présentes, ne font ni dans la surpuissance ni dans la caricature, ce qui permet d’écouter cette minichaîne pendant de longues heures sans ressentir de fatigue auditive. La dynamique, sans dire qu’elle est inexistante, aurait pu être un peu plus pêchue. Mais le rendu étant justement peu agressif ou envahissant,

Ergonomie

Son


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DYNAUDIO Xeo 2 Nous avons déjà publié le test de cette petite paire d’enceintes sans-fil dans notre numéro de l’an dernier. Mais comme, elle est toujours la championne de sa catégorie, il nous a semblé logique de vous la présenter à nouveau... par Pierre Stemmelin

Les modèles Xeo de Dynaudio sont assez différents de ce que l’on a l’habitude d’entendre dans le domaine des enceintes sans-fil. Contrairement à leurs concurrentes qui ont généralement fait le choix d’une approche économique et très grand public, ce sont des réalisations haut de gamme qui se démarquent par leurs performances de très haut niveau. Jusqu’à présent, cela se traduisait par un prix relativement élevé comme nous avons pu le voir avec le test des Xeo 6. Mais avec ces nouvelles petites Xeo 2, au format compact d’enceintes de bibliothèque, Dynaudio essaie de se rapprocher du grand public tout en conservant de très bonnes prestations sonores. Pari réussi.

Façade en aluminium, coffret composite et haut-parleurs de pointe Avec une façade plus petite qu’une feuille A4 et une profondeur de moins de 15 cm, sans aucun câble qui ne dépasse à l’arrière, les Dynaudio sont des modèles discrets, particulièrement faciles à caser. Il est même prévu de pouvoir les accrocher au mur, grâce à des potences métalliques disponibles en option. Pour autant, leur conception n’est pas celle de petites enceintes économiques et se rapproche

de modèle de monitoring haut de gamme. Ici, pas d’ébénisterie en bois, mais des coques en matériau plastique bien épaisses, immunisées contre les vibrations parasites. Pour assurer une référence mécanique ultra-stable aux haut-parleurs, les baffles sont en aluminium usiné d’un centimètre d’épaisseur. Ces haut-parleurs sont en outre des modèles de haute qualité, exclusifs à Dynaudio, fabriqués dans ses usines au Danemark. Les tweeters sont des modèles à dômes en soie imprégnée, une spécialité de la marque, réputée depuis des décennies pour fabriquer parmi les meilleurs transducteurs de ce type. Les boomers de 14 cm de diamètre utilisent des membranes MSP, en polypropylène chargé de magnésium et silicate, encore une recette avancée propre à Dynaudio. Ils sont accordés en bass-reflex par des évents dont les ouvertures en forme de pavillons débouchent à l’arrière, à la verticale, au niveau de la connectique. L’alimentation est confiée à des amplis numériques indépendants de 65 watts pour chaque hautparleur. Un sélecteur, à l’arrière de chaque enceinte, permet d’ajuster sa courbe de réponse en fonction de sa position dans la pièce d’écoute : espace libre, contre un mur ou dans une encoignure.


ON Magazine - Guide 2016 de la Hi-Fi 2.0

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Le sans-fil en Bluetooth ou en audio Hi-Res avec le Hub multiroom en option Les Dynaudio Xeo 2 peuvent se connecter sans-fil en Bluetooth (AptX et AAC). Elles disposent aussi d’entrées numériques (optique Toslink et USB Audio) ainsi que d’entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack. Mieux encore, il est possible d’acquérir en option un Xeo Hub ou un Xeo Hub Connect. Chacun de ces Hub peut envoyer sans-fil, par voie hertzienne selon un protocole numérique propre à Dynaudio, un signal audio aux enceintes de la gamme Xeo. Le nouveau Xeo Hub Connect est même capable d’alimenter des flux en Hi-Res jusqu’en 24 bits/96 kHz. Il intègre en outre une liaison Wi-Fi et il est compatible avec les protocoles DLNA ainsi que Spotify Connect. Il accepte jusqu’à cinq sources supplémentaires : Bluetooth, analogique sur RCA, numériques optique, coaxiale et USB Audio. Dans le cadre d’une installation multiroom, il est possible d’utiliser plusieurs Xeo Hub Connect. Chaque enceinte Xeo est réellement sans-fil en dehors de son cordon d’alimentation secteur. Elle possède à l’arrière de son coffret un sélecteur à trois positions pour choisir son groupe : rouge, vert ou bleu. Lorsqu’on les raccorde au courant, l’enceinte droite et l’enceinte gauche du même groupe de couleur se reconnaissent automatiquement et communiquent sans-fil pour former une paire stéréo.

Plus fort que la gifle de Joey Starr à Gilles Verdez Lorsque nous avons testé les Xeo 2, c’était, en 2016, le lendemain de l’historique gifle de JoeyStarr (émission «la Nouvelle Star») à Gilles Verdez («Touche pas à mon poste») qui a enflammé le PAF et l’Internet. Mais ce que nous avons surtout retenu ce jour-là, c’est la claque que nous ont mises les Dynaudio. À l’écoute, ces enceintes nous ont immédiatement emballées. Nous avons commencé par un morceau «mainstream» du moment, «Work» de Rihanna et Drake. Et, nous avons eu l’impression de devenir de la guimauve comme des midinettes. Les Dynaudio Xeo 2 sont capables d’une tension électrique dans les basses fréquences totalement surprenantes en regard de leur taille. Idem sur le morceau «Faded» d’Alan Walker, et le timbre planant de la chanteuse Iselin Solheim, les Xeo 2 sont à fond et nous aussi, les poils hérissés et des frissons dans l’échine. Ces enceintes excellent sur la musique Pop, Electro, R’nB, mais pas seulement. Leur restitution sonore est extrêmement solide, dynamique, musclée et virulente avec une tenue en puissance décoiffante. Cette restitution peut aussi se montrer posée et douce, libérant des timbres subtils, ou encore précise, d’une belle définition et d’une grande propreté. Que ce soit à faible volume, pour une écoute de proximité, les enceintes posées de part et d’autre d’un écran d’ordinateur, ou à fort volume pour animer une soirée, les Dynaudio Xeo 2 excellent. Certes, on pourrait espérer qu’elles donnent légèrement plus de fruité sur les instruments anciens d’œuvre baroque. Ces enceintes ne sont pas totalement neutres. Elles ont du tempérament, de la personnalité. Mais cela nous plaît, d’autant qu’elles ne l’imposent pas trop et que sur tous les styles de musique, moderne, Jazz ou Classique, elles apportent une restitution intéressante, vivifiante et convaincante, alliée à des performances hors norme.

1300 € Spécifications

•Type : enceintes actives sans-fil •Connexion Wi-Fi, fonctions multiroom et réseau (DLNA, Spotify Connect) avec le Xeo Hub Connect en option •Puissance : 4 x 65 watts •Haut-parleurs : boomer de 14 cm et tweeter à dôme de 27 mm (sur chaque enceinte) •Connectique : entrées analogiques (RCA et mini-jack), numérique optique, USB Audio •Bluetooth (AptX et AAC) •Conversion : 24 bits/192 kHz •Réponse : 40 Hz à 24 kHz (±3 dB) •Dimensions : 17,3 x 25,5 x 15,4 cm (chaque enceinte) •Poids : 4 kg (chaque enceinte)

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Equipement

Ergonomie

Son


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JBL

600 €

Control X Wireless Des petites paires d’enceintes actives Bluetooth, il en existe beaucoup. Elles se ressemblent souvent et nous en avons déjà testé plusieurs. Mais les JBL Control X Wireless sont un peu différentes. Tout d’abord, elles sont «all weather», pouvant jouer aussi bien en intérieur qu’en extérieur, ne craignant pas les intempéries. Ensuite, elles intègrent des batteries qui leur donnent la possibilité de s’affranchir pendant quelques heures d’un raccordement au courant secteur. Et enfin, elles ont des performances sonores assez surprenantes. par Pierre Stemmelin Les JBL Control X sont des enceintes compactes, que l’on peut qualifier de modèles de bibliothèque, fonctionnant en deux voies, à partir de deux hautparleurs, un tweeter et un boomer accordé en bassreflex. Elles existent en version passive (sans amplis intégrés) à 300 € la paire et en version active avec liaison Bluetooth, Wireless (sans-fil), à 600 € que nous testons ici.

Elles ne craignent pas quelques gouttes, le froid ou l’humidité. «Tout temps» ne signifie pas que ces enceintes sont complètement étanches. À l’extérieur, il est conseillé de les installer sous abri ou sous un débord de toit par exemple. Cependant, elles ne craignent pas quelques gouttes de pluie, des éclaboussures, l’humidité, la chaleur ou le froid. Leur coffret est réalisé à partir d’une coque en plastique noble, de bonne épaisseur (5 mm), comportant de nombreuses aillerons internes de raidissement et présentant une finition extérieure matte bien lisse. L’évent bass-reflex arrière à des embouchures évasées afin d’optimiser les flux d’air. Il est légèrement relevé et courbé vers le haut pour éviter que de l’eau puisse couler vers l’intérieur. À l’avant entre le baffle rapporté et la coque se trouve un épais joint en caoutchouc

d’étanchéification. Complété par un second bandeau de caoutchouc à l’arrière, il protège aussi le coffret des chocs.

Des haut-parleurs de très belle facture pour des enceintes à ce prix Fidèles à la réputation de la marque, les hautparleurs des Control X sont naturellement des modèles conçus et fabriqués spécifiquement par JBL à partir de ses technologies propriétaires. Le boomer de 13,5 cm de diamètre est équipé d’une membrane en polymère chargé de graphite et d’un gros moteur à aimant ferrite de 9 cm de diamètre. Le tweeter est à aimant néodyme et dôme céramétallique de 25 mm. Il est logé derrière une lentille de mise en phase et au fond d’un guide d’onde (presque un petit pavillon) optimisant le rendement et la directivité.

Une paire d’enceintes qui peut fonctionner réellement sans aucun fil Dans la version active des JBL Control X, chaque enceinte intègre son propre module d’amplification de 30 watts et communique avec l’autre en sansfil jusqu’à une distance de 30 mètres. Chacune s’alimente directement sur le courant secteur,


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mais peut également fonctionner sur sa batterie de 2600 mAh, donnée pour autonomie de 4 heures. Les deux enceintes possèdent un sélecteur à l’arrière donnant la possibilité de les affecter au canal gauche ou droit ou encore de les faire travailler en mono. Cependant, elles ne sont pas identiques. Une d’entre elles seulement dispose sur son sommet d’un pavé de commandes protégé par un bandeau de caoutchouc. Ces commandes permettent la mise sous tension, l’activation du Bluetooth et le réglage de volume. Sur la même enceinte, à l’arrière, est présent la prise mini-jack, encore une fois protégé par un bandeau de caoutchouc amovible, pour une source auxiliaire. Tout semble donc avoir été parfaitement pensé et nous allons voir que, pour ce qui concerne les performances acoustiques, un excellent travail de mise au point et d’optimisation a été réalisé par les ingénieurs de chez JBL.

À l’écoute : effet Waouh Nous avons commencé l’écoute des JBL Control X Wireless en Bluetooth et dés les premières secondes, elles nous ont impressionnées par leur punch dans le bas de spectre, la propreté de leurs timbres, leur présence dans le médium, leur image stéréophonique bien construite. Nous n’avons pas souvenir d’avoir entendu des enceintes de cette taille aussi efficace en Bluetooth. À tel point que nous nous sommes demandé si cela ne venait pas de notre nouvel iPhone SE que nous utilisons depuis quelques mois pour faire nos tests. Nous avons ensuite continué nos tests en utilisant une source en liaison filaire analogique. Bizarrement, les JBL Control X Wireless sont dans cette configuration pas tout à fait aussi bonnes (moins de précision et dynamique amoindrie), peut-être à cause d’un étage de numérisation pas entièrement au niveau. Mais il n’en reste pas moins que ce sont des enceintes très performantes avec en Bluetooth des résultats totalement inhabituels. Leur restitution a beaucoup de vitalité, avec un registre grave qui tape vite et fort tout en conservant de la souplesse et du moelleux. Les JBL Control X Wireless font incontestablement honneur à la signature acoustique de JBL. Elles ne sont pas totalement neutres, elles excellent sur la musique Electro, la Pop ou le Rock, mais ne déméritent absolument pas non plus sur de la musique plus intimiste ou classique enregistrée en acoustique. En Bluetooth, elles ont su nous donner des moments de frissons sur le dernier morceau «Nights with You» de MØ (oui, nous avons un côté parfois un peu midinette chez ON mag). La voix de la chanteuse danoise, Karen Marie Ørsted de son vrai nom, était d’une présence, d’une finesse, d’une suavité remarquables, absolument pas écrasée par les grosses nappes de grave de ce morceau, mais clairement détachée, très proprement, et légèrement à l’avant entre les deux enceintes. Bravo aux JBL Control X Wireless !

Spécifications

•Type : Enceintes actives Bluetooth, «tout temps», avec batterie •Batterie : 2600 mAh sur chaque enceinte, environ 4 heures d’autonomie •Puissance : 2 x 30 watts •Transducteurs : boomer de 13,5 cm et tweeter à dôme de 25 mm (par enceinte) •Entrées audio : Bluetooth AptX, mini-jack analogique •Réponse en fréquence : 62 Hz à 20 kHz (-6 dB) •Dimensions : 23,5 x 16,5 x 15,9 cm (unité) •Poids : 2,95 kg (unité)

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son

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RAUMFELD One S

350 €

Encore peu connue en France, la gamme d’enceintes multiroom de Raumfeld, marque de Berlin Acoustics, se présente comme une sérieuse concurrente à Sonos. Sa spécialité : une touche Hi-Fi qui ravira les puristes. Focus sur la One S, le plus petit modèle de sa gamme, au rendu sonore d’une finesse étonnante... par Gwenaël Cadoret Connaissez-vous Raumfeld ? En France, la marque allemande n’a sans doute pas encore la réputation qu’elle mérite. Pourtant, outre-Rhin, Berlin Acoustics, maison-mère de Raumfeld et Teufel, est souvent présentée comme le principal challenger de Sonos.

À l’épreuve de l’humidité et du Nutella La One S est la miniature de la gamme multiroom de Raumfeld, qui comporte aussi bien une station d’écoute monobloc plus volumineuse (One M à 400 €), que des soundbars avec ou sans caisson (1000 et 1400 €) ou encore des paires d’enceintes stéréo (minis, bibliothèques ou colonnes de 350 à 1500 € la paire) et même un lecteur réseau (200 €). La Raumfeld One S est un petit parallélépipède dépassant à peine le kilo. Mais sa taille réduite et son style discret ont un objectif : en faire l’enceinte nomade… de l’intérieur. Comme chez Sonos, Raumfeld réunit ses produits dans un réseau propriétaire, où chaque relais (ou station cliente) s’inscrit en quelques instants. Et la One S a poussé loin son côté « room-nomade » : elle est fournie avec un cache en silicone protégeant les branchements de l’humidité ainsi qu’un patin en silicone pour isoler son pied. Berlin Acoustics le promet : la One S ne souffrira pas des fumées de la cuisine, ou des vapeurs d’eau de la salle de bain. Et sans l’avoir arrosée exagérément,

on peut confirmer au bout de quelques jours qu’elle tourne sans souci pendant la douche. Ses boutons supérieurs sont même habillés d’un bandeau de silicone doux, traité pour « résister au Nutella » ! On peut donc imaginer que ces petites attentions rendront le produit plus durable que la concurrence, en conditions domestiques extrêmes.

Style : sobriété et discrétion Raumfeld ne joue pas dans l’exubérance. La One S, proposée en blanc et noir, est dans cet esprit. Son petit coffret en résine synthétique laquée ne se remarque que par ses deux petites leds blanches, qui confirment que la connexion réseau est réussie. Même ses boutons se fondent dans la masse. On ne dira pas que cette enceinte est particulièrement belle. Mais vu son objectif de polyvalence dans l’habitat, son côté passe-partout lui permet de s’adapter à tous les décors. Sur la face avant de la Raumfeld One S, on repère le petit bouton on/off. En haut, à l’arrière, on trouve les deux boutons de volumes, et 4 boutons servant, comme en voiture, à enregistrer ses préférences. Pour les services de musique en ligne comme Spotify, ces boutons sont un peu gadget, par contre pour mémoriser vos webradios préférées grâce au moteur TuneIn, ils peuvent être bien pratiques. Pour le reste, on regrette juste l’absence de boutons play/pause, et morceau précédent/suivant…


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À l’arrière, protégés par un petit cache silicone, les branchements sont classiques pour ce type d’enceintes : alimentation, RJ45, USB. Connectivité du multiroom Raumfeld : plus simple et complet que Sonos ?

Fourni avec l’enceinte, le guide de démarrage Raumfeld est très léger. Mais c’est normal : la configuration est d’une simplicité déconcertante. Le nombre d’étapes est divisé par deux par rapport à Sonos. Et lors de notre test, tout a marché du premier coup, sans connaître par la suite le moindre bogue. Il faut, comme le veut l’usage, installer l’appli sur son smartphone ou sa tablette (voire son ordinateur portable), et se laisser guider pas à pas. Un seul regret : à la différence de beaucoup d’enceintes, l’inscription au réseau Wi-Fi ne bascule pas directement depuis le smartphone. Il faut donc saisir à nouveau sa clé Wi-Fi (mot de passe), ce qui est souvent fastidieux. À l’époque du partage de connexion, on aimerait que Raumfeld se mette à la page ! Une fois configurée, l’enceinte One S se pilote depuis son appli qui donne accès à Tidal, Wimp, Napster, Soundcloud, Spotify, Last.FM et Tunein. Le son est stable, ne connaît pas de ratés, la latence existe, mais reste très correcte. La Raumfeld n’intègre pas le Bluetooth ni l’Airplay, néanmoins elle offre deux petits avantages par rapport à la concurrence américaine. Tout d’abord un port USB permettant de lire le contenu d’une clé USB depuis l’appli, très pratique pour lire des albums Hi-Res qui rempliraient trop vite la mémoire du smartphone ! Le second atout de la One S est l’adoption du système Google Chromecast. Celui-ci est compatible avec plus de cent services de streaming et radios online (Google Music, Qobuz…) depuis des smartphones ou tablettes aussi bien sous Android qu’iOS, avec une résolution montant jusqu’a 24 bits/96 kHz

Qualité du son : une jolie surprise Oui, la Raumfeld One S est petite. Sa fiche technique ne promet que 10 watts RMS pour les aiguës, et 30 watts pour les basses. Mais ces puissances semblent réellement tenues puisque la consommation électrique de l’enceinte peut monter jusqu’à 100 watts et le résultat sonore en étonnera plus d’un. Les deux amplis en classe D intégrés réussissent à donner une densité inattendue au son de la Raumfeld One S. La raison tient aussi à la qualité des haut-parleurs. La Raumfeld One S est équipée sur sa face avant d’un transducteur coaxial. Celuici comprend un vrai tweeter doté d’un dôme en aluminium de 25 mm et un boomer de 9 cm de diamètre à membrane en polypropylène. Il est épaulé dans le bas du spectre par deux radiateurs

passifs à membranes planes, rectangulaires de 9,5 x 8 cm, également en aluminium semble-t-il. C’est acoustiquement très sérieux pour une si petite enceinte. Ainsi, une fois le bouton play enclenché, l’enceinte parvient à remplir une pièce de 20 m2, et se montre précise, à fort ou à bas volume. On découvre un son chaleureux et intense, précis et ciselé, qui rappelle la netteté habituelle des produits Hi-Fi. Les aiguës sont très marquées, parfois même un peu trop, mais sans sibilance. Les médiums impressionnent par leur pureté. On appréciera notamment les cordes de guitare, les nappes de piano, fort fidèles. En revanche, les basses ne sont pas parfaitement contrôlées, parfois boomy et ont tendance à s’effacer quand on pousse le volume. Les dingues de Métal, Stoner Rock… seront un peu frustrés. Mais assis face à la One S, le résultat est quand même convaincant. Se dire qu’une si petite enceinte arrive à offrir un son aussi fidèle et structuré, est une vraie surprise.

Spécifications

•Type : Enceintes actives Wi-Fi •Puissance RMS : 10 + 30 watts (en classe D) •Connectique : USB, Wi-Fi, Ethernet •Haut-parleurs : tweeter à dôme en aluminium de 25 mm, boomer de 9 cm à membrane polypropylène, 2x radiateurs passifs 9,5 x 8 cm •Services intégrés à l’application : Napster, Tidal, SoundCloud, TuneIn, Wimp, Last.Fm •Protocole réseau : Google ChromeCast, Spotify Connect, UPnP/DLNA •Dimensions : 11 x 18 x 13 cm •Poids : 1,4 kg

Notre avis Construction

Equipement

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STEL JES NS3 Steljes est une jeune marque britannique au marketing bien rodé autour de produits audio mignons, sexy et abordables comme le montre sa petite enceinte Bluetooth NS3. par Pierre Stemmelin

Steljes est à l’origine une société anglaise spécialisée dans les tableaux/écrans interactifs pour l’éducation et le B2B. Elle a décidé depuis peu de se lancer dans l’audio grand public et a ouvert pour cela son département Steljes Audio. Ses produits sont «sourcés» en Chine, vraisemblablement du côté de Shenzhen (d’après nos informations), sur cahier des charges. La gamme comprend huit produits compacts et au design soigné : une barre de son avec ou sans subwoofer, un mini ampli à lampe, un lecteur réseau ressemblant à ceux de Bluesound, deux postes de webradio portables façon Tivoli, et deux paires d’enceintes Bluetooth dont les NS3 que nous testons ici. Bien qu’elles soient les plus grosses de la marque, les Steljes NS3 restent assez compactes et trouveront leur place autour d’un grand écran d’ordinateur ou d’un téléviseur. Cependant, elles sont aussi en mesure de sonoriser un petit salon, en utilisation Hi-Fi, et pour cette raison elles sont livrées avec une petite télécommande.. À 280 € la paire, les Steljes NS3 apparaissent immédiatement très intéressantes en termes de rapport qualité/prix. Leurs haut-parleurs (boomers de 10 cm à membrane en fibre de verre et tweeters à dôme textile) sont de bonne qualité. La finition est également de bon niveau. Les modèles que nous avons reçus pour nos tests, avec leur ébénisterie en bambou, étaient particulièrement réussis. Ce type de coffret «écolo», n’est, semble-t-il, pas disponible toute l’année, la production dépendant du temps et notamment du degré d’hygrométrie dans la région de l’usine de production en Chine, mais d’autres finitions colorées très attrayantes sont disponibles. Livré avec un câble haut-parleur à prises bananes pour relier les deux enceintes entre-elles, les Steljes NS3 intègrent un amplificateur en classe D de 2 x 45 watts. Leur connectique comprend deux entrées analogiques (sur mini-jack et RCA), une entrée numérique optique (parfaite pour un téléviseur) et une sortie subwoofer. À cela s’ajoute la liaison Bluetooth sans-fil et un port USB de recharge 5V.

Sur le terrain, les enceintes Steljes NS3 ne sont pas d’une puissance exceptionnelle. Cependant, elles fournissent largement assez de décibels pour sonoriser un bel espace autour d’un téléviseur, d’un ordinateur ou dans une chambre. Leur restitution est bien équilibrée avec des timbres et une définition corrects. Les Steljes NS3 ne sont ni agressives ni lourdaudes. Leur haut-grave, basmédium évitent les artifices fatigants. Cela ne les empêche pas d’avoir une petite pointe de chaleur agréable tandis que leur image stéréophonique donne une bonne sensation d’espace. Pour le prix, ce sont déjà de très bons résultats.

Spécifications

•Type : enceintes actives Bluetooth •Puissance : 2 x 45 watts •Haut-parleurs : boomer de 10 cm et tweeter à dôme de 25 mm (sur chaque enceinte) •Connectique : entrées numérique optique, analogiques (RCA, mini-jack), Bluetooth, sortie subwoofer, port USB 5 V •Réponse en fréquence : 60 à 20 kHz •Dimensions : 210 x 140 x 190mm (chaque enceinte) •Poids : 6,1 kg la paire

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LE SON DALI SANS LIMITES

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TRIANGLE Elara LN01A Avec les Triangle Elara LN01A («A» pour Actives ou Amplifiées), la marque française propose une paire d’enceintes de qualité hifi, dotée d’une liaison Bluetooth sans-fil et d’une connectique acceptant toutes les sources audio numériques et analogiques y compris les platines vinyles. La présentation est en outre fort soignée. Voyons si le ramage vaut le plumage... par Pierre Stemmelin Les Triangle Elara LN01A font plaisir dès le premier contact. Les jolies photos officielles diffusées par la marque ne sont pas trompeuses. La présentation de ces enceintes est simple, mais aussi fort soignée. La peinture des coffrets ne présente pas de défaut, les angles et arrêtes sont délicatement arrondis, les enjoliveurs en caoutchouc des haut-parleurs n’ont pas de jeu, tous les éléments sont proprement emboités et collés, les caches en tissu des baffles sont maintenus par des aimants invisibles et leurs cadres en bois sont finement usinés. Certes, il n’y a rien d’exceptionnel ni de spécialement luxueux, mais l’esthétique est réussie et cela respire le sérieux.

Une esthétique très réussie et une construction de qualité hifi Les enceintes Triangle Elara LN01, petites sœurs des colonnes LN05 que nous avons testées il y a un peu plus d’un an, existent aussi en version passive. Elles sont équipées chacune d’un tweeter à dôme en soie imprégnée de 25 mm et d’un boomer de 13,5 cm à membrane en papier concave, sans cache noyau,

ce qui apporte une meilleure rigidité et un meilleur travail en piston. Nous avons vérifié, à l’intérieur du coffret. Les moteurs de ces transducteurs sont correctement dimensionnés. On a vraiment affaire à des produits de qualité hifi. Les ébénisteries des coffrets sont réalisées dans le respect de la tradition, en panneau de médium de 16 mm et accordées en bass-reflex par des évents arrière tubulaires.

Une connectique qui fait le grand écart entre bluetooth et vinyle Le gros point fort de ces Triangle Elara N01A est la connectique qui ne comporte pas le Wi-Fi ni d’USB mais voit quand même les choses en grand. Outre la liaison sans-fil Bluetooth AptX qui conviendra à tous les ordinateurs portables, smartphones et tablettes actuelles, le panneau arrière de l’enceinte droite propose pas moins de quatre entrées numériques et analogiques. Côté numérique, on dispose d’une prise coaxiale RCA et d’une embase optique toslink sur lesquelles on peut brancher la sortie audio d’un box TV, d’un lecteur de Blu-ray ou d’un téléviseur. Côté


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600 € analogique, l’entrée mini-jack est parfaite pour relier un petit lecteur réseau Google ChromeCast Audio par exemple, tandis que l’entrée sur deux RCA peut s’adapter à une platine vinyle grâce à un préampli phono pour cellule MM intégré. En bonus, on a même droit à une sortie pour un caisson de basse optionnelle. Une paire d’Elara LN01A se suffit donc à elle même et peut donc très bien remplacer une minichaîne hifi.

À l’écoute : douceur, harmonie et plaisir Les Triangle Elara LN01A sont livrées avec le câble pour relier l’enceinte droite à l’enceinte gauche, des petits pieds autocollants en caoutchouc et une petite télécommande comportant des réglages de tonalités grave et aigu. Elles sont très simples à installer et utiliser. En dehors du voyant en façade manquant un peu de visibilité, nous n’avons aucun reproche à leur faire sur ce sujet. Leur restitution sonore n’est pas très puissante, même si le volume disponible est déjà confortable. Ce ne sont pas des enceintes hyper dynamiques, ultra précises et agressives. On les apprécie surtout pour la qualité de leurs timbres, leur grande douceur et leur naturel. Le registre médium est particulièrement chantant et agréable. Les voix ont de belles tessitures. Tous les styles de musique, du moment que l’on ne demande pas des tonnes de décibels, passent avec égal bonheur. Le son est d’une superbe homogénéité avec un bel espace aussi bien sur le dernier morceau planant et lyrique, «Rooting for you» de London Grammar, que sur la pop électrique de «Dreamer» de Charlie XCX, Starrah et Raye, ou encore sur le morceau rock, roots semisymphonique «All the Girls» de Poni Hoax. Les enceintes Elara LN01A sont des enceintes que l’on peut écouter pendant des heures avec plaisir et sans se poser de question. Une belle qualité !

Spécifications

•Type : Enceintes actives Bluetooth •Transducteurs : tweeter à dôme en soie de 25 mm, boomer à membrane en papier de 13,5 cm •Entrées audio : bluetooth AptX, mini-jack analogique, analogique sur RCA niveau Ligne ou Phono (commutateur), numérique coaxiale sur RCA, numérique optique toslink •Réponse en fréquence : 56 Hz à 22 kHz (±3 dB) •Dimensions : 16,5 x 23,5 x 29,1 cm (unité) •Poids : 9,5 kg (la paire)

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Avecl ’égal i sat i on

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I dé a l pourt outt y ped’ é c r a npl a tgr â c eàs onpos i t i onne me ntpol y v a l e nt . L e c t ur ede ss our c e ss t é r é oa v e cl e st e c hnol ogi e sAppl e ® Ai r pl a ye tBl ue t oot h® . S t r e a mi ngmus i c a l a v e cDT SPl a y F i ® . Re s t i t ut i onDT S ®e tDol byDi gi t a l ®a v e cl at e c hnol ogi ePa r a di gmVi r t ua l S URROUND. Ana l y s ee tc a l i br a t i ona v e cl es y s t è medec or r e c t i ona c ous t i queARC ® . L i a i s ons a nsl a v e ct outt y pedec a i s s ondegr a v e .


LES RADIOS CONNECTÉES

pour le petit-déjeuner et la pause café


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COMPARATIF

3 petits postes de radio, fashion et connectés À la fois objet de design et ayant souvent un rôle très utilitaire, les petits postes de radio de nouvelles générations ne se contentent plus uniquement de capter la FM. Nous avons essayé trois modèles connectés entre 200 et 300 €, adaptés tant à la radio analogique que numérique, équipés chacun du Bluetooth et homologués Spotify Connect... par Pierre Stemmelin Ces trois postes de radio connectés, Pure Audio Evoke F3 (200 €), Steljes Audio SA60 (280 €) et Tivoli Audio Model One Digital (300 €), sont, sur le papier, relativement similaires. À quelques millimètres près, ils ont le même format. En dehors de la finition en vrai bois, plus luxueuse, pour les deux plus chers, les caractéristiques semblent peu différer. On note juste quelques variations de connectique ainsi qu’en bonus sur la Stlejes SA60 une prise Ethernet pour le raccordement au réseau en complément du WiFi ainsi qu’une batterie intégrée qui la rend nomade. Pour le reste, ces petits postes sont tous les trois équipés d’un haut-parleur large-bande d’environ 3 à 3,5 pouces (7,5 cm à 8,9 cm de diamètre) à membrane en papier. Ils combinent tous des fonctions très complètes : FM et DAB/DAB+, pour utilisation immédiate, Bluetooth pour une connexion facile à tous les smartphones, tablettes et ordinateurs ; webradios et Spotify Connect pour les services de musique en ligne. Alors blanc bonnet ou bonnet blanc ? Pas tout à fait. Pendant nos tests, nous avons remarqué des approches différentes en termes d’ergonomie et surtout de grosses différences dans les performances audio. Nous vous expliquons tout cela en détail pour chaque modèle.

Tivoli Audio Model One Digital

Finition de luxe et son de qualité supérieure

300 € Par rapport aux deux autres postes de radio connectés de ce comparatif, la Tivoli Model One Digital apparaît immédiatement plus luxueuse. La qualité de son placage en bois, l’habillage d’une partie de sa façade en toile haut de gamme de chez Gabriel, son bouton et sa large molette multifonction en aluminium signent sa différence. C’est l’évolution de la Model One, première réalisation de la marque Tivoli Audio créée par Henry Kloss, un produit iconique sorti à la fin des années 1990, qui lança la mode des petits postes de radio au style néo-vintage. La version Digital de 2017 fait incontestablement honneur à cet héritage par la qualité de sa fabrication et la classe de sa présentation. Son coffret est réalisé en

panneau de plastique, d’aluminium et de bois de 9 mm d’épaisseur et accueille un haut-parleur de 3 pouces. Les fonctions proposées sont également réjouissantes. Outre ses tuners AM et FM, la Tivoli Model One Digital dispose d’une liaison Bluetooth, d’une entrée auxiliaire et bien sûr d’une connexion réseau sans-fil Wi-Fi. Cette dernière donne accès aux radios web et au mode Spotify Connect. Mieux encore, le pilotage s’effectue par une appli «Art by Tivoli» qui donne la possibilité de grouper la Model One Digital avec d’autres enceintes de la marque pour une utilisation par paire stéréophonique, en


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triphonie ou, même, en mode multiroom. Cette application utilise TuneIn pour les webradios et donne accès à Deezer, Tidal, QQ Music (service chinois) ainsi qu’à la lecture des fichiers disponibles sur le réseau local en mode UPnP/DLNA. Certes, tout n’est pas parfait. La Tivoli Model One Digital a quelques défauts. Les commandes de sa façade sont notamment assez énigmatiques. La grande molette rotative et à pression sacrifie un peu l’aspect fonctionnel à l’esthétique. Le défilement est trop lent lors de la recherche d’une station FM et l’on tâtonne longtemps au début pour comprendre les différents modes auxquels elle donne accès par pressions successives. Par contre, s’il est un point sur lequel la Tivoli Model One Digital enlève l’adhésion , c’est bien celui des performances sonores. À l’écoute elle apparaît immédiatement beaucoup plus pêchue et généreuse que ses concurrents de chez Steljes et Pure Audio. La restitution a beaucoup plus d’ampleur et un bas du spectre nettement plus profond. C’est clair et sans appel. Sur des émissions de radios mixées avec trop de loudness, cela peut un légèrement nuire à l’intelligibilité des voix. En revanche sur de la musique, c’est un vrai bonheur. La Tivoli Model One Digital est capable d’une énergie étonnante, d’un son bien campé dans les basses. Même un bon gros morceau de Heavy Metal de Five Finger Death Punch ne lui fait pas peur.

Spécifications

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•Type : radio FM/DAB/DAB+ connectée •Puissance : n.c. •Haut-parleur : large-bande de 7,5 cm •Connectique : entrée Aux, Bluetooth •Services réseau : webradios (Tune In), Spotify •Connect, Tidal, Deezer, QQ Music (Chine), •DLNA •Alimentation : boîtier 15 V/1,5 A •Dimensions : 11,5 x 22,2 x 14 cm •Poids : 1,55 kg

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200 €

Pure Evoke F3 Un bon rapport qualité/prix

Pure Audio est un spécialiste anglais des postes de radio et propose une gamme très large dans ce domaine avec prés d’une trentaine de références. Sa gamme Evoke est la plus connue et se caractérise par ses nombreux modèles à habillage en bois. Cependant, pour l’Evoke F3, Pure semble s’être surtout concentré sur le rapport qualité/prix, en misant sur les fonctions et l’équipement plutôt que le design. De fait, exit la finition bois, elle est remplacée par du vinyle façon métal brossé anodisé noir. Pour autant, la Pure Evoke F3 ne manque pas d’élégance. Son dessin est soigné, avec des coins arrondis, et sa construction est propre. Les faces arrière et avant du coffret sont en plastique, mais le reste est en panneaux de bois aggloméré haute densité (médium de 9 mm d’épaisseur). Le hautparleur intégré est indiqué pour une puissance de 5 watts. Pour ce qui est de l’ergonomie, la télécommande fournie, l’afficheur couleur bien lisible, la molette poussoir de sélection et de volume, les nombreuses touches bien repérées autour... rendent l’utilisation pas trop compliquée. Certes, il y a des zones d’ombres. L’appli de pilotage «Pure Connect», pour iOS ou Android, ne semble par exemple pas vouloir reconnaître l’Evoke F3. La sélection des stations FM n’est également pas évidente au début et un peu fastidieuse en l’absence de touche de défilement. Mais globalement, on s’y retrouve. Les menus sont correctement organisés. Nous n’avons pas eu à beaucoup chercher pour paramétrer la liaison Wi-Fi et toutes les fonctions sont accessibles depuis la

façade sans qu’il ne soit nécessaire de passer par la télécommande. En outre, il est possible de lire des fichiers de musique disponible sur le réseau local en mode UPnP/DLNA. Les formats MP3, WMA, FLAC, AAC sont supportés en résolution standard et la navigation se fait simplement en suivant l’arborescence des dossiers et fichiers. À l’écoute, la Pure Evoke F3 n’est pas très puissante. Elle ne brille pas beaucoup dans les aigus et les graves sont courts. Cependant, cela reste parfaitement audible. La restitution se concentre sur le registre médium, ce qui est très bien pour l’intelligibilité des voix et notamment pour les infos à la radio. Le son est homogène, sans crispation, avec des timbres agréables.

Spécifications

•Type : radio FM/DAB/DAB+ connectée •Puissance : 5 watts •Haut-parleur : large-bande de 8,9 cm •Connectique : entrée Aux, sortie Ligne, Wi-Fi, Bluetooth •Services réseau : webradios, Spotify Connect, DLNA •Fonction radio réveil •Alimentation : boîtier 12 V/0,8 A •Dimensions : 19,5 x 11 x 11,8 cm •Poids : 1,1 kg

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Steljes SA60

280 €

L’esthétique et la batterie en plus Sous certains aspects, la Steljes SA60 semble sortir de la même usine chinoise que les modèles Pure Audio Evoke. En effet, son menu à l’écran et ses fonctions sont totalement identiques à ceux de l’Evoke F3 que nous testons également dans ce dossier tandis que son beau coffret habillé de bois en finition mat ressemble à celui des Evoke H2 et H3. Cependant, la Steljes se démarque de l’Evoke F3 par une construction qui apparait plus qualitative. Les parois de son ébénisterie sont de 13 mm d’épaisseur et son haut-parleur de 3 pouces est indiqué pour 8 watts. De plus, elle ajoute quelques éléments de conforts intéressants : tout d’abord des sorties casque et Ligne sur mini-jack, une prise réseau Ethernet et surtout une poignée de transport en similicuir ainsi qu’une batterie (facilement remplaçable) qui la rend totalement nomade. La Steljes SA60 n’a pas de télécommande. Tous ses boutons sont disposées en cercle sur le dessus. Le repérage manque un peu de lisibilité. Par contre, on apprécie la luminosité de l’afficheur, la présence de touche de défilement qui facilite la recherche des stations de radio FM et l’appli de pilotage Undok (iOS et Android) qui, même si elle n’apporte pas grand-chose, fonctionne correctement. À l’écoute, La Steljes SA60 ne donne pas autant de naturel et de fluidité que la Pure Evoke F3. Le son est parfois un peu crispé, avec quelques sifflantes, et moins homogène sur certains styles de musique

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énergique. Néanmoins, il a de l’ampleur avec un équilibre physiologique plaisant. Les voix sont d’une bonne intelligibilité. On obtient aussi un peu plus de basses, des aigus qui montent plus haut et une puissance acoustique supérieure à celle de la Pure Evoke F3.

Spécifications

•Type : radio FM/DAB/DAB+ connectée •Puissance : 7 watts •Haut-parleur : large-bande de 7,5 cm •Batterie intégrée : 2200 mAh •Connectique : entrée Aux, sortie Ligne et casque, Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth •Services réseau : webradios, Spotify Connect, DLNA •Fonction radio réveil •Alimentation : boîtier 14 V/1,5 A •Dimensions : 2,8 x 13 x 12 cm •Poids : 1,6 kg

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Equipement

Ergonomie

Son


L E N O U V E A U PA C K L N 0 1 A

Nouveau, ce pack prêt-à-écouter a été développé par les équipes TRIANGLE pour permettre une écoute de grande qualité en toute simplicité. La platine est conçu en partenariat avec Pro-Ject pour vous permettre d’obtenir le meilleur de vos vinyles favoris.

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LES AMPLIS CONNECTÉS

pour la puissance


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MOON by Simaudio

Néo ACE

Le Néo ACE de Moon by Simaudio est tout d’abord un ampli intégré audiophile de 2 x 50 watts. Mais, contrairement à la plupart des appareils concurrents du même type, qui offrent des fonctions se limitant à l’essentiel, sous prétexte de faire au plus simple et au plus musical, ce modèle « made in Canada » est doté de riches possibilités : entrée pour platine vinyle, convertisseur intégré pour toutes les sources numériques, lecteur de musique en réseau... par Pierre Stemmelin

Le Néo ACE est un produit tout-en-un comme on en trouve assez peu sur le marché où souvent le choix doit se faire entre des produits grand public, dotés de fonctions évoluées, pas très performants musicalement, et des appareils de vocation plus audiophile mais aux possibilités plus limitées. Un des seuls concurrents au Moon Néo ACE que nous connaissions est le Linn Majik DSM que nous avons testé il y a un an dans notre guide de la HiFi 2015.

Ampli, préampli phono, lecteur réseau et DAC universel Le Moon Néo ACE est un appareil haut de gamme à la présentation soignée, distinguée et bien domestiquée. Rien à voir avec certains produits audiophiles dont l’apparence fait parfois un peu peur. Il est livré avec une grande télécommande. Sa façade, constituée de blocs d’aluminium usinés de plus d’un centimètre d’épaisseur, comporte un bel

afficheur, plusieurs touches de fonctions facilement identifiables, une entrée auxiliaire sur mini-jack, une sortie casque sur jack 6,35 mm, ainsi qu’un gros bouton de volume à course sans fin au mouvement hyper huilé. L’appareil, malgré ses 11 kg, reste en outre de dimensions raisonnables, relativement fin et pas démesurément profond, afin de pouvoir facilement se glisser dans un meuble. À l’arrière, la connectique prévoit à peu près tous les cas de figure, que ce soit pour les entrées analogiques classiques (deux paires de prises Cinch RCA), une platine phono (MM) ou encore les entrées numériques dont deux optiques TosLink, deux coaxiales et une USB (acceptant les flux PCM jusqu’à 32 bits/384 kHz et DSD256). À cela s’ajoute la connectique réseau filaire, sur Ethernet et sans-fil en Wi-Fi, ainsi que le Bluetooth AptX. On a même à disposition une sortie préampli ou subwoofer ainsi que la possibilité de « bypasser » le réglage de gain


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sur l’une des entrées analogiques de manière à se servir du Néo ACE comme ampli de puissance dans le cadre d’une installation Home Cinéma.

MiND : l’âme de réseau by Simaudio Pour ce qui est des fonctions réseau, l’intégré Moon Néo Ace, n’est pas compatible avec l’AirPlay d’Apple ni homologué Spotify Connect. Ce sont, à vrai dire, ses seules lacunes. L’appareil utilise donc le système maison MiND (Moon intelligent Network Device). Le pilotage se fait depuis une belle interface sur tablette ou smartphone Android et iOS. Celle-ci propose deux moteurs de réceptions des webradios (TuneIn et vTuner), l’accès en DLNA a la lecture des fichiers audio disponibles sur le réseau local jusqu’en Hi-Res ainsi que les services de musique en ligne Tidal et Deezer. L’affichage fait l’impasse sur quelques visuels et pochettes d’album du réseau local, mais en dehors de cela, l’interface est complète, relativement simple et intuitive à utiliser. C’est une réussite à mettre à l’actif de Moon by SimAudio.

Une construction de premier ordre pour chaque élément La construction de cet ampli connecté de chez Moon by SimAudio n’a rien d’excentrique ou ésotérique, mais apparaît particulièrement sérieuse sur tous ses aspects. Chaque étage (amplification, préampli phono, convertisseur, réception USB, lecteur réseau) bénéficie du même soin. Tout est extrêmement propre, le choix d’aucun composant n’a été laissé au hasard. La section d’alimentation comporte un transformateur toroïdal très largement dimensionné, de 12,5 cm de diamètre pour 4 cm de haut, accompagné de deux capacités de filtrage Nichicon de 10 000 µF sous 63 V chacune. L’étage

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d’amplification s’appuie sur quatre modules intégrés (deux par canal) LM3886 dont chacun peut délivrer 50 watts en régime continu sous 8 Ω et jusqu’à 135 watts sur les crêtes de niveau. Au niveau des entrées analogiques, et notamment du préampli phono intégré, de bons petits amplis Op N5532 de chez Burr Brown sont utilisés, tandis que l’on remarque la présence de très nombreux petits condensateurs au polypropylène, jugés plus qualitatifs. Enfin, la section de conversion est équipée d’une puce ESS ES9010k2m de type Sabre32, encore un choix typiquement audiophile. La construction du châssis du Moon Néo ACE est également très robuste et rigoureuse. Outre la façade composée de pièces d’aluminium taillées dans la masse de plus d’un centimètre d’épaisseur, on trouve des joues en fontes moulées particulièrement inertes et des panneaux de tôle de forte épaisseur (3 mm). Le tout est assemblé avec précision. Simaudio maîtrise parfaitement sa production tout en fabriquant localement au Canada. Du très bel ouvrage.

À l’écoute : un pacifiste qui ne manque pas de muscle À l’écoute, bien que la puissance annoncée (2 x 50 watts sous 8 Ω et 2 x 75 watts sous 4 Ω) ne soit pas très importante, le Moon Néo ACE dégage une belle sensation de force et de maîtrise. Ce n’est pas un petit excité, hyper nerveux, mais plutôt un tranquille qui a de la poigne. Si l’on devait faire une analogie avec le domaine de l’automobile, ce n’est pas une voiture de course, hyper réactive et inconfortable, mais plutôt une belle berline ou routière qui privilégie l’agrément et la stabilité. Ainsi, le Néo ACE sans chercher à être violent ou hyper percutant délivre un registre grave qui a de l’ampleur et de l’assise. Cela est particulièrement frappant sur un morceau de musiques électroniques


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comme Tyra Banks de Nodey. Les nappes de basses qui rythment la chanson ont tendance avec beaucoup d’amplis à saturer et à bourdonner ou, inversement, à manquer de matière et se déliter juste après leur attaque. Ici rien de tel. La tenue du Moon Néo ACE, même avec des enceintes un peu difficiles est excellente. Le son est parfaitement propre sans pour autant être trop asséché ou dégraissé. De même, l’image stéréo est d’une grande stabilité, dotée de dimensions réalistes. La scène sonore est bien en place, dans un espace qui respire, mais ne favorisant pas artificiellement l’ampleur. Dans l’ensemble le Moon néo ACE délivre de beaux timbres, d’une grande cohérence. Jamais agressif, il arrondit un peu les angles lorsque les enregistrements ne sont pas de parfaite qualité, mais n’en manque pas pour autant de détails. La voix de la chanteuse Ari Lennox sur son nouvel album Pho a de la matière et une belle fraîcheur. On suit bien ses inflexions et ondulations. Elle est d’une jolie lisibilité, se détachant bien de l’instrumentation alors que l’ensemble conserve toute sa cohérence et son unité musicale. En résumé, le Moon Néo ACE est un ampli intégré rassurant, sérieux et à l’aise sur tous les styles de musique. Il ne fait pas d’étincelle, mais il est particulièrement agréable à vivre tandis que ses nombreuses entrées et fonctions connectées le rendent très convivial à utiliser.

Spécifications

•Type : ampli intégré stéréo avec lecteur réseau et convertisseur Hi-Res intégré Puissance : 2 x 50 watts sous 8 Ω, 2 x 75 watts sous 4 Ω Entrées : 3x Lignes, 1x phono MM, 2x numériques optiques, 2x numériques coaxiales, 1x USB-Audio, 1x Bluetooth AptX Sortie : 1x casque, 1x préampli/subwoofer Connectique réseau : Ethernet, Wi-Fi, RS-232 Services connectés : application de pilotage MiND, DLNA, Deezer, Tidal, vTuner, TuneIn Dimensions : 42,9 x 8,9 x 36,6 cm Poids : 11 kg

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Equipement

Ergonomie

Son


rPlay Lecteur réseau multiroom

rPlay est à la fois un lecteur réseau, un convertisseur HD et un préamplificateur numérique dans un élément compact. Couplé à la puissance dts, PlayFi vous permet de streamer des musiques depuis vos services préférés ou de créer du multiroom simplement. Écosystème dts PlayFi Multiroom DLNA Streaming Convertisseur 24 bits Préamplification numérique

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MTX 300 €

IWA250 MTX propose des produits audio pour la maison depuis quelques années, même si la marque s’est plutôt faite un nom dans le domaine de l’audio embarquée en automobile. Le petit iWA250 est donc un amplificateur stéréo équipé des fonctionnalités modernes pour tous les usages. Le résultat sonore et son prix public sont tout à fait dignes d’intérêt... par Alban Amouroux L’IWA250 est livré dans un packaging carton et mousse de maintient tout ce qu’il y a de plus classique. On y trouve l’ampli, le câble d’alimentation, la télécommande et son récepteur infrarouge filaire, les deux antennes WiFi ainsi que la notice. Celle-ci détaille parfaitement bien en français (en anglais et en allemand également) les différentes étapes à suivre. On a souvent tendance à jeter la notice avec l’emballage, là il faudra éviter. L’ampli étant dépourvu de boutons et d’afficheur, mis à part deux LEDs énigmatiques, difficile de s’en sortir à l’aveugle ! Heureusement, les étapes sont courtes et rapides. Les méthodes de connexion au WiFi seront différentes, selon si vous utilisez un appareil iOS/ MacOS ou Android/Windows. Vous pouvez même choisir d’utiliser l’ampli en mode WiFi Direct, ce qui devrait être plutôt rare mais cela reste possible. Dans le cas d’iOS/MacOS, le MTX est vu comme un device AirPlay, il apparaît dans la liste des «hautparleurs AirPlay» depuis le menu WiFi. Il suffit de l’ajouter pour que votre appareil Apple partage le mot du passe du réseau WiFi avec l’ampli. Celuici est alors connecté à votre réseau en quelques secondes, sans avoir à taper le mot de passe ! Sous Android/Windows, il faudra suivre la procédure plus classique où l’on sélectionne l’un des réseaux WiFi visibles et où l’on doit taper le mot de passe.

Une fois ces étapes effectuées, l’iWA250 est prêt à l’emploi.

Un ampli connecté et multisource Cet ampli MTX accepte cinq types de sources différentes : deux filaires et trois sans-fil. Le sansfil passe obligatoirement par le WiFi, il n’y a pas de Bluetooth. Côté filaire, on trouve deux entrés : analogique RCA et numérique optique. MTX insiste sur le fait qu’il n’y a pas de conversion numérique/ analogique car l’amplification est en classe D numérique. Cela permet de conserver au maximum l’intégrité du signal. Côté sans-fil, on peut utiliser trois protocoles : DLNA, AirPlay ou Spotify Connect. Pour ce qui est de la qualité de construction, le coffret de l’iWA250 est en aluminium pour participer à la dissipation de la chaleur que l’appareil produit afin de ne jamais dépasser les 40°. Additionné à son format mini, cela lui offre une grande versatilité de placement : dans ou derrière un meuble, dans une cloison ou un plafond. La connectivité sans fil et le récepteur infrarouge déporté facilitent grandement ces multiples possibilités d’installation. Nous conseillons d’ailleurs de le cacher car nous avons trouvé les LEDs informatrices sur le boîtier assez désagréables du fait de leur forte intensité. Sans aller jusqu’à l’ajout d’un afficheur, il manque


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une indication du niveau de volume avec une rampe composée de quelques LEDs : à l’écoute du premier morceau, on prie pour que le volume ne soit pas trop fort par défaut ! Nous avons allumé, éteint, branché et débranché plusieurs fois le produit et il nous semble que le volume par défaut est toujours le même, pas trop fort, donc sans risque.

Une utilisation toujours très simple Dans le cas des sources sans-fil, la télécommande n’est jamais nécessaire, c’est l’application de lecture de musique que vous utilisez qui va contrôler le volume. De plus, l’ampli s’allume automatiquement lorsqu’il détecte de la musique et se remet en veille au bout de 15 minutes de silence. En mode «veille réseau», il consomme 2,9 watts. Si vous utilisez l’ampli plutôt avec les sources filaires, vous devrez manipuler la télécommande pour contrôler le volume et, si vous le souhaitez, éteindre l’ampli totalement. Il passe alors à 0,4 watt en veille. La télécommande permet dans tous les cas de sélectionner la source : sans fil, analogique ou numérique. Notez que c’est toujours la dernière entrée qui reçoit du son qui prend les commandes, ce qui évite dans la plupart des cas d’avoir à effectuer une sélection depuis la télécommande. On trouve également un bouton pour modifier la connexion WiFi (changer de réseau ou passer au WiFi Direct). Enfin, MTX ne déroge pas à sa spécialité dans l’audio embarquée, le «gros son» : deux boutons +/- permettent de moduler le bas du spectre, et uniquement le bas du spectre.

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aficionados du grave. Au final, la signature sonore de cet ampli est tout à fait en rapport avec son prix.

L’ampli connecté complet et alternatif On trouve aujourd’hui de plus en plus d’amplificateurs connectés : soit ils sont totalement propriétaires (Sonos, HEOS, MusicCast, etc.), soit ils sont universels, très bien équipés, mais avec un tarif en rapport. Le MTX iWA250 se place en alternative réaliste avec une connectivité réseau étendue, et non propriétaire, accompagnée d’une amplification suffisante pour y relier directement de bonnes enceintes, qui pourront légèrement être creusées dans le médium pour s’adapter au rendu sonore. On peut tout à fait prévoir d’installer des iWA250 dans différentes pièces pour créer un réseau multiroom avec d’autres produits MTX tels que les dock iT1 ou l’autre ampli connecté de la marque, le iWA225. Il sera parfait pour alimenter des enceintes encastrables, surtout de bon diamètre (woofer de 20 cm par exemple). Un produit très bien placé en tarif, à l’usage enfantin, universel, et aux performances sonores plus que correctes. Il lui manque que le Bluetooth et entrée USB pour être totalement complet.

À l’écoute : des performances plus qu’honorables Le MTX iWA250 développe 2x50 watts comme son nom l’indique, sous 4 ohms. Dans la notice, il est précisé que l’on peut relier deux enceintes 8 ohms par canal (en parallèle), ce qui descend automatiquement l’impédance à 4 ohms pour retrouver les 50 Watts. Avec une seule paire d’enceintes sous 8 ohms, la puissance est logiquement divisée par deux : 2x25 watts efficaces. Les premières secondes d’écoute sont un peu froides, il faut patienter avant de pouvoir se faire une idée. Mais une fois qu’il est chaud, quelles que soient les sources, ce petit ampli MTX sait se montrer bien défini dans le médium, c’est son atout numéro un. Cela permet de reproduire plusieurs plans en profondeur, ce qui est très agréable. Le rendu semble un peu court dans l’aigu, on perd du coup des micro-détails et de la largeur dans la scène sonore, que l’on obtiens habituellement avec notre ampli de référence (qui coûte quatre fois le prix du MTX, il est vrai). Le grave est présent sans être sur-détaillé, c’est propre et agréable. À ce sujet, le réglage du niveau de grave sur la télécommande est un peu extrême dans le sens où il en ajoute trop. Un cran maximum peut apporter de l’assise, au-dessus, ce n’est plus naturel, mais ça pourra plaire aux

Spécifications

•Puissance : 2 x 25 W RMS sous 8 Ω (à 0,1% de DHT+B), 2 x 50 W RMS sous 4 Ω (à 0,1% de DHT+B) •Entrées : Wifi, RCA et Toslink •Compatibilité : DLNA, AirPlay et Spotify Connect •Télécommande IR avec récepteur équipé d’une rallonge de 75cm •Dimensions : 20 x 8 x 8 cm

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NAD

700 €

C338 Nad c’est la marque, à l’origine britannique, qui lança en 1978 le 3020, un petit ampli audiophile abordable qui devint l’intégré stéréo le plus vendu de l’histoire de la Hi-Fi, avec plus d’un million d’exemplaires écoulés. Le C 338 essaie de réitérer l’exploit de son illustre aïeul. Il se veut à la fois simple et résolument moderne, universel, ouvert à la musique en réseau grâce à son récepteur Chromecast intégré tout en offrant des performances sans faille à un prix très raisonnable... par Pierre Stemmelin Esthétiquement, l’appareil ne renie pas ses origines. Le Nad C 338 garde le design extrêmement sobre et intemporel, habituel aux petits intégrés de la marque. Sur sa façade en plastique gris foncé, on ne trouve qu’un afficheur central et cinq boutons : une touche de mise en veille, deux pour sélectionner la source, un potentiomètre de volume et, unique excentricité, un bouton «Bass EQ». La petite télécommande n’ajoute pas grand-chose : juste une touche «Dim» pour ajuster l’intensité lumineuse de l’afficheur et trois boutons pour zapper de morceau, mettre en pause ou activer la lecture de musique.

Un choix de sources adapté aux temps modernes : Chromecast, Bluetooth et phono Le panneau arrière du Nad C338, même s’il reste assez épuré, dévoile un peu plus l’aspect contemporain de l’appareil. Il possède deux entrées Ligne traditionnelles pour les «vieilles» sources analogiques, ainsi qu’une paire de RCA plus borne de mise à la masse destinées à un platine vinyle équipée d’une cellule à aimant mobile (MM). Viennent ensuite les premiers signes d’ouverture aux temps modernes avec quatre entrées numériques : deux optiques Toslink et deux coaxiales sur RCA repérés par des bagues oranges. Enfin, s’ajoutent pas moins de trois antennes pour les sources sans-fil. Le Nad C338 possède en effet un récepteur Bluetooth et une liaison Wi-Fi. D’après ce qu’annoncent ses géniteurs, il serait le premier amplificateur Hi-Fi à intégrer le module Chromecast de Google. Cela donne la possibilité de piloter la lecture de musique depuis un navigateur Chrome installé sur un ordinateur (PC ou Mac), mais aussi depuis un smartphone ou une tablette, qu’il soit

sous iOS ou Android. De nombreuses applications proposent la fonction Chromecast que ce soit pour les webradios ou les services de musique en ligne comme Deezer, Qobuz, Spotify et naturellement Google Music. Après avoir lancé la lecture depuis un smartphone ou la tablette, ce n’est plus ce dernier qui assure le streaming, mais le lecteur Chromecast intégré au Nad C338 qui prend la connexion en direct, évitant ainsi les interférences et d’occuper le périphérique. Il est même possible de lire des fichiers de musique stockés sur le réseau local en mode DLNA en utilisant par exemple l’application BubbleUPnP. Le tableau de connectique est donc assez complet avec pour seuls absents un port USB pour ordinateur et une prise réseau Ethernet.

Des circuits d’amplification résolument du troisième millénaire Sous le capot du Nad C338, les circuits ressemblent beaucoup à ceux que l’on trouve chez... Bluesound et notamment sur le petit ampli réseau Bluesound Powernode 2 (900 €) que nous avons testé l’an dernier. C’est normal, car Nad et Bluesound font partie du même groupe canadien, Lenbrook Audio. On se demande d’ailleurs pourquoi le Nad C338 n’est pas compatible avec le système de pilotage audio multiroom BluOS. C’est pourtant la mode en ce moment d’unifier les gammes. On le voit chez Yamaha avec MusicCast, Denon/Marantz avec Heos, ou Onkyo/Pioneer avec FireConnect. Peut-être une raison de coût ? Si l’on voulait être méchant, on dirait que le C338 est un Bluesound habillé du costume rassurant des vieux appareils Nad. Mais il n’y a pas de raison de l’être. Les circuits audio de


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Bluesound viennent à l’origine de chez Nad (il faut rendre à César ce qui lui appartient) et cet ampli intégré C338 semble avoir été conçu pour offrir les meilleures performances sonores. Le châssis est tout d’abord formé d’épaisses tôles pliées qui confèrent à ce petit appareil une étonnante rigidité et robustesse qui le prémunissent des interférences extérieures. Les circuits à l’intérieur sont très proprement ordonnés et optimisés. Ils emploient des recettes résolument modernes : alimentation à découpage et amplification numérique. On remarque en étage d’entrée analogique un circuit phono semi-blindé de très belle facture utilisant un ampli Op 1652 de chez Texas Instruments. Du côté numérique se trouve un convertisseur Burr Brown PCM1796 (24 bits/192 kHz). Enfin, la section de puissance est un module HybridDigital de Hypex. Portant la référence UcD102, il est spécialement customisé pour le Nad C338. Tout cela n’a rien à voir avec la conception des anciens amplis Nad, cependant on retrouve les caractéristiques qui ont fait la réputation de la marque : des capacités dynamiques très élevées. Même si la puissance en régime continu n’est que de 2 x 50 watts sous 8 Ω, elle monte à 80 watts en régime dynamique, toujours sous 8 Ω, et jusqu’à 210 watts sous 2 Ω. La capacité en courant va même jusqu’à 18 A sous 1 Ω ! Cela promet des étincelles à l’écoute.

À l’écoute : une santé d’enfer Dynamique, énergie et vitalité ont toujours été à l’écoute les signes distinctifs des bons petits amplificateurs intégrés Nad et ils s’appliquent parfaitement à ce nouveau modèle. Les technologies évoluent, mais la personnalité reste. Le C338 affiche une santé d’enfer sur tous les styles de musique, tout en étant capable de fournir des niveaux sonores très élevés et donner une impression de puissance sans commune mesure avec ses 2 x 50 watts annoncés. À partir de grosses enceintes, équipées de boomers de 20 cm de diamètre, nous l’avons entendu délivrer des nappes de basses à faire frémir, capables de faire vibrer le canapé et la vaisselle. Certes, la restitution à partir de sources Bluetooth

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ou de services de musique en ligne par Le WiFi n’est pas toujours d’une parfaite définition. On aimerait aussi globalement que le Nad C338 se montre un poil plus riche en timbres dans le registre médium, afin d’afficher un peu plus de douceur et d’onctuosité. Sur ce point, il a peut-être un tout petit peu perdu par rapport aux modèles purement analogiques de Nad. Par contre, pour ce qui est de l’énergie, de la présence dans le bas du spectre, avec un registre grave qui cogne vite et fort, il nous semble aller encore plus loin que ses prédécesseurs. L’équilibre tonal légèrement en cloche, favorisant le registre médium, laisse place ici un aspect plus physiologique et à des extrémités du spectre mieux explorées. L’image stéréophonique est quant à elle toujours très large, donnant de la place à chaque intervenant sonore. Malgré son énergie débordante et vivifiante, le Nad C338, quelque soit le niveau sonore, délivre toujours un son très propre, bien placé et mordant, affichant une excellente maitrise même sur des enceintes ou des morceaux de musique difficiles.

Spécifications

•Ampli de 2 x 50 watts sous 8 Ω en régime continu •Capacités dynamiques : 80 W/8 Ω, 150 W/4 Ω, 210 W/2 Ω, 18 A/1 Ω •Rapport S/B et DHT : 98 dB(A), 0.03 % •Entrées : 2x Ligne, Phono MM, 2x numériques optiques, 2x numériques coaxiales, Bluetooth, Wi-Fi (Chromecast et Spotify Connect) •Consommation en veille : <0,5 watt (bouton de veille à l’avant et interrupteur général à l’arrière) •Dimensions : 43,5 x 7 x 28,5 cm •Poids : 4,85 kg

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NUPRIME

1300 €

DAC-9 + STA-9

Voilà un couple bien assorti avec son look moderne et ses dimensions réduites grâce à des châssis tout en métal aux pans coupés du plus bel effet. Mais prudence, le préamplificateur numérique DAC-9 et son fidèle compagnon, l’ampli STA-9 sont issus de technologies avancées mariant la Classe A et la classe D. .. par Pierre-Yves Maton Depuis la création de sa marque Nuprime, Jason Lin et son équipe d’ingénieurs vont de succès en succès grâce à des appareils tout à fait dans l’air du temps alliant une grande ergonomie, un design moderne et une sonorité très audiophile. Il faut croire que la scission avec NuForce (racheté par Optoma) et la création de Nuprime a donné des ailes aux concepteurs de ces produits ; une envolée vers un type d’appareil toujours très « Life style » mais pensés de façon audiophile.

Un concentré de technologie et d’ergonomie Commençons par le préamplificateur DAC-9 qui pourrait être considéré comme un dac/préampli s’il ne possédait pas une véritable entrée analogique. Il dispose au total de 5 entrées numériques : USB B asynchrone, USB A, optique au standard Toslink, coaxiale RCA, et enfin une toute dernière qui sera à utiliser de préférence si nous voulons obtenir le meilleur de l’appareil, une symétrique AES/EBU via une XLR. Et comme nous venons de le préciser, une sixième entrée, analogique cette fois, termine l’énumération de la connectique du DAC-9. Nous notons également la présence d’une double sortie sur RCA et XLR (asymétrique et symétrique) et

même une sortie optique afin de profiter des qualités de l’interface numérique. La prise USB A peut quant à elle accepter un dongle Bluetooth AptX ou, mieux encore, une véritable passerelle réseau (WR-100 à 220 €), connectable en WiFi ou Ethernet, et compatible avec les fichiers HiRes jusqu’à 24 bits/96 kHz.

Ergonomique et évolutif Ce DAC-9 reprend les grandes lignes techniques de son grand frère le DAC-10 avec lequel il partage un étage de gain équipé des transistors à très faible bruit JFET et le contrôle de volume. D’autre part, et ce sera l’une des distinctions avec les produits Nuforce, le DAC-9 est doté d’une véritable alimentation linéaire avec un généreux transformateur torique suivi par des condensateurs de qualité estampillés NuPrime (et non les alimentations à découpage). Au cœur de l’appareil, nous trouvons une puce de conversion Asahi Kasei AK4490 EQ capable de travailler sur 32 bits jusqu’en 384kHz (PCM). Le coffret qui abrite tout ce petit monde est tout en aluminium que le futur acquéreur pourra choisir en finition argentée ou noire. Sachez que les pieds amortissants ont fait


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l’objet d’un brevet et que sur le display de la face avant affiche le volume souhaité et le taux d’échantillonnage des fichiers traités par l’appareil.

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audiophiles, qui considèrent qu’il s’agit d’une sorte d’amplificateur de type numérique. La marque française Devialet avec son système ADH a depuis quelque peu bougé les lignes. Les circuits du STA-9 Double jeu pour le bloc de puissance travaillent à des fréquences très élevées, 500 kHz, c’est-à-dire bien au-delà du taux d’échantillonnage Sous ses airs de parfait petit innocent, le bloc de 44.1 kHz d’une source en définition standard STA-9 n’en cache pas moins une puissance assez alors que la plupart des circuits concurrents en conséquente puisqu’il affiche sans rougir 2 x classe D ne dépassent pas les 300kHz. À ces 120 watts en mode stéréo et 290 watts en mode fréquences, les transformateurs et les condensateurs mono ponté. NuPrime a surement pensé que si travaillent beaucoup plus efficacement, ce qui rend l’utilisateur voulait, soit évoluer vers encore plus de possible de réduire leur taille. NuPrime revendique musicalité avec une bi-amplification, soit donner pour son amplificateur une bande passante plus de puissance à ses enceintes acoustiques, extrêmement large, un facteur d’amortissement très il devrait pouvoir le faire en conservant son bloc haut, un taux de distorsion très bas et une totale STA-9. Il lui suffit pour cela d’en ajouter un second absence de déphasage. pour compléter son installation. Et pour lui faciliter Précisons pour finir que pour le DAC-9 comme la tâche, deux petits interrupteurs permettent de pour le bloc d’amplification STA-9, un filtrage du basculer du mode stéréo ou mode mono. Ils sont courant secteur est déjà installé dès la prise secteur situés à l’arrière près de la double entrée symétrique femelle d’entrée, il est donc parfaitement inutile par XLR et asymétrique par RCA. Le schéma de d’en ajouter un second, externe cette fois, cette branchement est même sérigraphié sur le dos de opération risquerait de nuire à la qualité sonore de l’appareil pour éviter toute erreur de branchement. l’ensemble. Sous le capot de l’appareil, l’agencement des Voilà un couple qui tranche avec les autres appareils composants particulièrement propre, optimisé de ce guide. Il représente, d’une certaine façon, une et logique. Nous pouvons tirer notre chapeau à nouvelle génération d’amplification où le numérique l’équipe NuPrime, le montage est rationnel et est mis particulièrement à l’honneur tout comme aucune place n’est perdue. La première chose qui l’encombrement qui doit rester faible. Cet ensemble saute aux yeux, c’est la taille du transformateur DAC-9 et STA-9 est facilement pilotable depuis sa torique, un modèle de chez Webb Electric de 400 télécommande, certes, sommaire, mais bien utile. VA tandis que les condensateurs de filtrage sont Ecoute : un rendu sonore trés «tubuesque» fabriqués pour NuPrime sur cahier des charges (4 x 2200 µF/80V). Pour la partie amplification, le STA-9 Cet ensemble NuPrime a été testé en liaison ressemble au modèle ID-8 avec un étage d’entrée symétrique et asymétrique, la première des deux à transistors JFET fonctionnant en Classe A (un peu solutions offrant il est vrai une meilleure séparation comme un amplificateur à tubes et ses triodes en des canaux, une meilleure construction de l’image entrée) à haute impédance. stéréophonique ; une configuration qui sera à Une classe D optimisée préférer avec un câble de haute qualité donc bien plus cher. Et si ce n’est pas le cas, une liaison Les plus techniciens de nos lecteurs savent que asymétrique de haute qualité permettra à ces deux la classe D n’a pas bonne réputation auprès des appareils de parfaitement s’exprimer.


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Si l’intégré IDA-8 nous avait séduits par sa sonorité suave mais en même temps doté d’une poigne assez impressionnante pour un appareil de ce prix, l’écoute de l’ensemble DAC-9 et STA-9 va exactement dans le même sens. Il semble bien que le concept NuPrime qui consiste à mixer un étage de préamplification en Classe A avec un étage de sortie en Classe D de son cru lui permet d’obtenir une sonorité qui conjugue une chaleur des timbres digne de la plupart des amplificateurs à tubes avec une tenue en puissance assez étonnante, surtout pour un amplificateur de cette taille soit dit en passant. Bon, les chiffres sont là : les 120 watts annoncés ne sont pas volés, le STA-9 arrive à tenir parfaitement de grandes colonnes haut de gamme. Comme indiqué plus haut, les timbres sont précis, mais sans brillance particulière. C’est bien le contraire qui se passe. Nous observons une sonorité très « tubesque » mais sans tomber non plus dans une certaine mollesse, ni assombrissement des timbres. L’écoute de la violoniste Anne-Sophie Mutter jouant le « Konzert Für Violine Und Orchester D-dur op.61, joué par l’orchestre du Philharmonic de New York et dirigé par Kurt Masur nous le prouve. Le son condense des qualités de douceur mais aussi de filé dans le haut du spectre. L’image stéréophonique étale bien les plans sonores et centre parfaitement Anne-Sophie Mutter entre les enceintes. Nous ressentons une impression de facilité comme si cet ensemble se baladait dans les partitions sans aucune difficulté. Lorsque l’orchestre démarre à l’unisson, le DAC-9 + STA-9 suit les écarts de niveaux et de dynamique sans montrer une quelconque faiblesse. La tessiture du violon est bien représentée, sans qu’aucune brillance ou coloration ne viennent en perturber la reproduction. Même si l’on obtient un meilleur mordu avec certaines électroniques à transistors ou à tubes, c’est assez fouillé et précis ici. L’aigu respire et s’articule autour d’un médium bien construit, tandis que le bas du spectre est tenu avec une excellente fermeté.

Spécifications

•Puissance : 2 x 120 W et 1 x 290 W sous 4 et 8 ohms Connectique d’entrée : USB (PCM jusqu’en 384kHz et DSD256 en natif), numériques coaxiale (RCA), optique (Toslink) et AES/EBU (XLR), analogique (RCA) et un port USB (pour dongle Bluetooth ou réseau) Connectique de sortie : Dimensions de chaque appareil : 235 x 281 x 55 mm (LxPxH) Poids : 2,3kg pour le DAC-9 et 3,8 kg pour le STA-9 Prix : 800 € pour le DAC-9 et 700 € pour le STA-9

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Conclusion L’ensemble NuPrime Dac-9 + STA-9 est un des rares systèmes d’amplification en élément séparés à ce prix, la plupart des autres fabricants proposent dans cette gamme des modèles intégrés. Cette architecture offre à l’acquéreur plus de possibilités d’évolution sans perdre la musicalité. Cet ensemble est donc une valeur sûre dans le domaine de l’amplification stéréo. Comme avec le NuPrime IDA-8, nous aurions souhaité une seconde entrée analogique, mais cet ensemble DAC-9 + STA‑9 va dans le sens des appareils d’une nouvelle génération où le numérique règne en maître absolu comme sources d’écoute.


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IFI AUDIO Micro iDSD Black Label

600 €

iFi Audio est l’émanation grand public de la marque high end britannique, Abbingdon Music Research. Avec le Micro iDSD Black Label, elle propose à nouveau un appareil affublé d’une référence à rallonge et aux fonctions étonnantes. C’est à la fois un préampli, un puissant ampli casque pouvant délivré jusqu’à 4 watts, et un DAC hi-res compatible DSD et PCM jusqu’en 768 kHz avec plein d’options DSP et de filtrage... par Pierre Stemmelin L’iFi Audio Micro iDSD Black Label (BL) est un appareil compact, livré avec sa petite sacoche en feutrine de transport, qui fonctionne à partir d’une alimentation USB ou de sa batterie intégrée offrant de 6 à 12 heures d’autonomie. Il n’est pas aussi nomade que le Nano iDSD Lite que nous avons testé récemment, mais tient facilement dans un petit sac ou même dans une grande poche de manteau. Son coffret reprend la même structure formée d’un très solide profilé d’aluminium massif, mais il est deux fois plus long.

Une connectique, des accessoires et des fonctions polymorphes À l’avant et à l’arrière de l’appareil, mais aussi sur les côtés et en dessous, on trouve, en plus de la connectique, tout un tas de boutons sur réglette permettant de sélectionner différents modes de fonctionnement. Les branchements du iFi Micro iDSD BL sont donc polymorphes. En façade, la sortie casque sur jack 6,35 mm est accompagnée d’une entrée numérique optique/coaxiale sur mini-jack tandis qu’au dos sont installés une sortie analogique sur RCA pour le raccordement à une chaîne Hi-Fi et une entrée/sortie numérique coaxiale auxquelles s’ajoute les deux ports USB : un d’entrée audio (compatible PC, Mac, Linux, iOS ou Android) et l’autre pour recharger un appareil nomade. Par ailleurs, outre le potentiomètre de volume qui

sert d’interrupteur général, ce petit produit iFi Audio ne compte pas moins de sept boutons de choix de modes. À l’avant, il y a tout d’abord les clés activant les modes Xbass et 3D Holographic (effet de spatialisation) habituels aux produits de la marque. Sur le côté, on a ensuite droit à un réglage de polarité (ou phase) positif ou négatif du signal audio ainsi qu’à un filtre numérique à trois positions (Bit-perfect, Minimum Phase, Standard). Viennent ensuite deux sélecteurs de gain selon la sensibilité des écouteurs ou du casque audio utilisés (Off, High et Ultra Sensitivity) et selon la puissance que l’on veut obtenir (Eco, Normal, Turbo), cette dernière pouvant monter jusqu’à 4000 mW (4 watts max.) sous 16 Ω. Enfin, un bouton donne le choix pour la sortie analogique entre un niveau fixe (Ligne) ou variable (Preamp) piloté par le potentiomètre de volume. Il ne manque qu’un sélecteur de source qui aurait rendu l’utilisation encore plus pratique. En son absence, il faut se contenter de la commutation automatique.

Des recettes techniques typiquement audiophiles pour tous les étages La construction du Micro iDSD BL est soignée et recherchée. Chacun de ses étages a fait l’objet d’une étude méticuleuse et d’un choix éclairés de composants audiophiles. Selon la façon dont on raccorde l’appareil à une source, l’alimentation est


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assurée soit par le port USB, soit par la batterie intégrée de 4800 mAh. L’entrée USB audio utilise un récepteur Xmos asynchrone permettant de s’affranchir du jitter de la source. Le circuit d’horloge qui cadence tous les étages numériques est de type Femto GMT, c’est-à-dire de haute précision. La section de conversion proprement dite utilise non pas une, mais deux puces Burr Brown DSD1793 (24 bits/192 kHz) de chez Texas Instruments en configuration double mono. Les étages de sorties analogiques font appel à des amplis op, réalisés sur cahier des charges, OV2627 et OV2628, OV signifiant Operation Verstärker, c’est à dire ampli opérationnel en allemand. Enfin, on note la présence d’une multitude de petites capacités OS-Con (condensateurs polymères aluminium) initialement créées par Sanyo et maintenant produites par Panasonic, des composants particulièrement coûteux et performants.

L’iFi Micro iDSD BL à l’écoute : douceur, vitalité et superbes couleurs L’iFi Audio Micro iDSD Black Label peut se plier à une multitude d’usages. On peut l’imaginer comme convertisseur/préampli relié à une chaîne Hi-Fi en sortie d’un téléviseur, d’une box, d’une console de jeu ou toutes autres sources numériques. Il est également possible de le coupler avec un ordinateur pour alimenter des enceintes actives ou encore avec une tablette ou un smartphone. L’ampli casque intégré est aussi un gros point fort de l’appareil puisque, grâce à ses réglages de gain et sensibilité, il s’adapte à tous les écouteurs et casques d’une impédance de 600 à 8 Ω, délivrant de 166 à 4000 mW selon charge. Même sur les casques orthodynamiques difficiles et à faible rendement, il se montre à l’aise. La restitution sonore du Micro iDSD BL est la fois douce et chaleureuse, pleine de vie se singularisant par des timbres riches en couleur. Elle est précise, propre, jusqu’à des niveaux sonores élevés, mais surtout sans jamais forcer le trait. Le son est posé

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bien articulé. Les basses n’en rajoutent pas, elles privilégient la nuance plus que l’embonpoint ou le poids des impacts. De même, pour les aigus détaillés et sans aucun débordement agressif, ou encore l’image stéréophonique bien proportionnée, offrant une belle respiration à chaque musicien ou chanteur au sein d’un espace ample et profond, mais toujours sans excès. L’iFi Micro iDSD BL ne cherche pas à être hyper percutant dans les graves, ultra rapide et incisif dans les aigus ou à offrir une scène grandiose. Au contraire, il garde toujours le sens de la mesure et beaucoup de distinction. N’en déduisez pas pour autant qu’il manque de personnalité. Car d’une part sa restitution a beaucoup de vie, elle est toujours fluide, alerte et légère. D’autre part, l’iFi Audio se démarque par des timbres d’une densité et aux couleurs exquises. Pour bien cerner sa personnalité et ses performances, nous l’avons utilisé à partir du logiciel de bibliothèque musicale Audirvana Plus 3, qui décidément est un excellent lecteur Mac OS pour tous les types de fichiers audiophiles, Hi-Res ou non. L’iFi Micro iDSD BL s’est montré enchanteur sur la voix d’Ella Fitzgerald en duo avec Louis Amstrong. Le timbre de la trompette sur l’introduction de «They can’t take that away from me» n’avait pas cette tessiture décharnée que l’on entend trop souvent, mais au contraire avait cette belle couleur cuivrée, très matérialisée, rendant justice à la qualité de l’instrument et au talent de l’artiste.

Spécifications

•Type : DAC Hi-Res, ampli casque, préampli avec batterie intégrée d’une autonomie de 6 à 12 heures. •Entrées numériques : optique mini-jack, coaxiale minijack, USB (PC, Mac, Linux, iOS, Android), coaxiale RCA •Sorties : casque sur jack 6,35 mm, analogique stéréo et numérique coaxiale sur prises RCA •Sortie USB 5 V (alimentation) •Conversion : PCM et DXD jusqu’en 768 kHz et jusqu’au DSD512 (à 24,6 ou 22,6 MHz) •Puissance max. de la sortie casque : 4000 mW sous 16Ω, 1560 mW sous 64 Ω, 166 mW sous 600Ω •Accessoires fournis: câble USB, câble mini-jack, adaptateurs USB, adaptateur prise casque 6,35 mm, adaptateur mini-jack optique/toslink, élastique de fixation, patins antidérapants, housse de rangement •Dimensions : 177 x 67 x 28 mm •Poids : 310 g

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Equipement

Ergonomie

Son


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M2TECH

1150 €

Evo Two Plus DAC et Evo Supply

La gamme Evo du manufacturier italien M2Tech, est une série de petits appareils audionumériques DAC, alimentation, interfaces, horloge qui permettent de créer un système de conversion évolutif que l’on constitue brique par brique au gréé de ses envies, de ses besoins et de son budget. Cette gamme a de bénéficié l’an dernier d’une profonde refonte. L’Evo Dac par exemple se décline en 2 versions aujourd’hui : l’Evo Dac Two et un grand frère qui prend le suffixe Plus. Nous l’avons associé ici au boîtier d’alimentation externe très attendue, l’Evo Supply. par Pierre-Yves Maton En effet, le grand spécialiste italien du numérique M2Tech a actualisé en 2016 toute sa gamme Evo qui devient Evo Two. Deux nouveaux convertisseurs pointent leur nez repoussant les limites de l’ancien Evo Dac bien plus loin, tant en matière de formats traités que de fonctionnalités. Une interface HiFace Evo Two étend ses capacités grâce à l’ajout d’une seconde entrée au standard S/PDIF RCA en plus de son USB : une nouveauté appréciable qui ne le limite plus, comme l’ancien modèle, à jouer juste le rôle d’interface pour ordinateur et le rend plus universel (surtout relié à la nouvelle horloge M2Tech). Plus intéressant et totalement nouveau, l’Evo Dac Two Plus profite en supplément d’une liaison spécifique optique pour gérer de façon propriétaire le flux de données numérique entre l’Hiface Evo Two ou encore l’Evo Clock Two. Ainsi, et suivant la fréquence d’échantillonnage de chaque disque ou fichier, un calage d’horloge se fera automatiquement et en temps réel entre les deux appareils connectés. Saluons l’ingéniosité de M2Tech. Une nouvelle horloge voit aussi le jour, l’Evo Clock Two. Là aussi, certaines nouveautés nous conviennent parfaitement. Rompant avec l’aspect quelque peu austère de l’ancien modèle, l’appareil

voit arriver en plein milieu de sa façade un petit afficheur bleuté qui sert, télécommande à la main, à son fonctionnement. Cette horloge de course peut aussi travailler avec d’autres productions que celles de M2Tech grâce à sa sortie Clock Master, mais à condition que ces derniers soient compatibles avec une horloge fonctionnant à 22.5792 /24.576 MHz, 11.2896 /12.288 MHz ou encore 10 MHz. À cela s’ajoute la liaison spécifique Clock Info citée plus haut.

Un convertisseur bien plus complet Mais revenons-en à nos appareils en test d’aujourd’hui : le couple Evo Dac Two Plus et son alimentation externe, Evo Supply. L’ancien Evo Dac était limité 24 bits/192 kHz. La différence avec lui porte d’une part sur la compatibilité de formats traités, et aussi sur les fonctionnalités dans le sens large du terme. Toujours embarqué dans un petit boitier métallique de 11 x 5.5 x 10 cm, le nouvel arrivant Plus offre en effet un nombre accru de connexion. À la place des trois entrées de l’ancien modèle (I2S sur RJ45, USB et coaxiale), nous trouvons toujours une USB, une RCA coaxiale, une I2S (cette fois-ci au standard HDMI PS Audio) et enfin une optique


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Toslink supplémentaire. Une seconde prise optique tout à fait spéciale dite «Clock Info» rejoint les autres en face arrière. Cette sortie va échanger des informations avec l’appareil mis en connexion, permettant ainsi un calage de fréquence d’horloge entre ce convertisseur et l’Hiface Evo Two que rejoindra ou pas la nouvelle horloge Evo Clock Two. Grâce à cette liaison optique, l’Evo Dac Two Plus pourra basculer sa fréquence d’horloge en mode Word Clock ou Master Clock en fonction des signaux, et ce en temps réel. Les deux sorties analogiques, du type Single-Ended, offrent un niveau de sortie de 2.5 Vrms avec un taux de distorsion très bas de 0.0005%. et un rapport signalbruit de 120 dB. La configuration est double mono.

Pilotons de loin cette fois Restant dans les possibilités et nouveautés de ce convertisseur Evo Dac Two Plus, ajoutons qu’en lieu et place du commutateur de l’ancien modèle, une télécommande peut piloter l’appareil à distance. Petite, compacte et toute noire, nous y trouvons toutes les fonctionnalités nécessaires. Nous pouvons, par exemple, jouer sur le contrôle de volume (99 pas de 0.5 dB), régler la balance en cas de décalage entre les deux canaux et plus intéressant, inverser la phase absolue de l’appareil. Plus beaucoup d’appareils ne proposent cette dernière fonction, mais elle se révèle bien utile lorsque certains enregistrements sont effectués avec une phase inversée (le + à la place du – et sur les deux canaux). En effet, et suivant les enregistrements, il n’est pas certain que la même phase soit appliquée en studio donc sur le disque ou sur fichier lu. Il arrive que le même cas se produise parfois d’un morceau à l’autre au sein du même album. Et même, au niveau des appareils eux-mêmes, certains préamplis par exemple, inversent cette phase. Ce qui peut sembler être un gadget de prime abord est en réalité une fonction bien pratique que nous retrouvons souvent dans des appareils plus haut de gamme. D’autre part et grâce à la fonction HID, L’Evo Dac Two Plus pourra prendre le contrôle de volume

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de l’application de lecture directement lorsqu’il sera relié en USB à un ordinateur. Un petit plus bien sympathique encore une fois qui lui offre la possibilité d’être associé directement à des enceintes actives ou, pourquoi pas, à un bloc de puissance externe. Nous comprenons mieux la présence de cette nouvelle télécommande.

Et inside, what’s new ? Outre ses fonctionnalités supplémentaires qui en font un convertisseur dans l’air du temps, la structure interne a bien changé, ne serait-ce que pour accepter des flux digitaux 32 bits/384 kHz en PCM et 11.2 MHz en DSD256. Cette ouverture à des flux ultra Hi-Res est due la présence d’une puce de conversion Sabre ES9018K2M très appréciée actuellement dans le monde audiophile. Cette puce de conversion de course est accompagné d’une interface USB asynchrone Xmos, de deux oscillateurs de haute précision et d’un double circuit d’amplification (ampli op) à faible bruit avec nombre de petits condensateurs polypropylènes de qualité. Enfermé dans le même petit boitier métallique, le montage utilise principalement des composants de surface. L’Evo Dac Two Plus est livré avec une petite alimentation externe, mais comme les autres produits de la gamme, nous ne saurons que conseiller de passer à une alimentation plus performante qui en tirera de plus hautes performances sonores. Ce qui nous n’avons pas hésité à faire d’ailleurs avec l’Evo Supply.

Evo Supply : une alimentation 3-en-1 Nous avons souvent quelque peu pesté contre les produits M2Tech passés entre nos mains et leur bloc d’alimentation trop basique. La marque proposait certes déjà une alimentation haut de gamme en option, la Van Der Graff de M2Tech, mais d’un prix un peu trop élevé par rapport à la classe de prix des modèles Evo. L’Evo Supply comble cette lacune. Petite par la taille puisque dans le même coffret, elle n’en demeure pas moins une alimentation à


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découpage digne de ce nom dont la technologie découle de celle introduite dans le Van der Graff avec des régulateurs discrets, et une protection efficace contre les courts-circuits. Elle offre trois sorties de 9 V pour alimenter un ensemble complet M2Tech, avec mise en veille sur la face avant de celles-ci.

Écoute : des petites boîtes audiophiles pour un grand son Les écoutes ont été effectuées avec un système légèrement différent que celui que nous possédions auparavant : amplification Goldmund Metis 5 avec enceintes Grand Cru Horizon (sur lesquelles nous reviendrons un jour plus en détail), alors que les sources étaient confiées, soit à un lecteur réseau Lumin via sa sortie numérique, soit un PC jouant avec le player JRiver. Pour les liaisons, nous avons repris notre Wireworld Starlight pour l’ordinateur et un câble numérique fait maison pour le Lumin, le reste étant du Goldmund Lineal et Absolue Créations In-TIM. Ce n’est pas la première fois qu’un M2Tech passe entre nos mains. Nous avons toujours beaucoup apprécié le côté transparent de ces appareils, l’écoute du couple Evo Two Dac Plus et son Evo Supply reste dans le sillon de la marque. Néanmoins, nous avons été surpris assez vite, car le ton général a quelque peu changé pour une musicalité douée de plus de chaleur et d’onctuosité. Serait-ce le choix du Dac Sabre qui en serait responsable, pourquoi pas ? En effet et sur l’excellent disque «La belle Époque» réunissant Marianne Piketti, Dana Ciocarlie et Magali Léger sur des œuvres de Saint-Saëns et Samazeuilh (Fondamenta), le couple en test s’illustre par un pouvoir de définition propre à la marque qui s’associe aujourd’hui à une profondeur et à une meilleure densité des timbres, un hommage à la qualité de ce disque. Le son reste fouillé et précis dans le haut du spectre avec une rapidité bien appréciable, il s’accompagne cette fois d’un registre médium plus charpenté, plus charnu. Nous conservons donc ce pouvoir d’analyse tellement apprécié de la marque auquel se joignent des timbres plus chauds donnant sans contexte une touche plus humaine à la reproduction sonore. Nous avons pu faire les mêmes constatations sur «Die Fledermauss» de J.S Strauss (Deutsche Grammophon) et, là aussi, nous notons une nette amélioration, notamment sur la construction de la scène sonore. L’image stéréophonique jouit d’une largeur et d’une profondeur encore plus convaincante. Passant à de la musique plus moderne, on ne peut que tomber sous le charme de l’Evo Dac Two Plus et son alimentation. Les fichiers «One Seconde» du groupe Yellow nous révèlent, mais ce n’est pas une surprise, une excellente rapidité sur les petits signaux, cette qualité se retrouvant sur les attaques de notes par exemple. La sonorité de

Spécifications

•Type : DAC et alimentation externe dédiée •Fréquences d’échantillonnage supportées : jusqu’à 384 kHz en PCM et 11,2 MHz en DSD sur USB, jusqu’à 192 kHz sur S/PDIF coaxiale, jusqu’à 96 kHz sur optique Toslink •Résolutions supportées : jusqu’à 32 bits sur USB, jusqu’à 24 bits sur S/PDIF coaxiale et optique Toslink •Entrées numériques : USB type B, coaxiale sur RCA, optique Toslink, I2S sur HDMI •Sortie analogique : sur RCA, 2.5 Vrms, 0,0008 % de DHT+B, 105 dBA (de 20 Hz à 20 kHz) de rapport S/B •Précision d’horloge : 10 ppm (0 à 60 °C) •Alimentation d’origine : 7.5 à 15 VDC, 230 mA •Alimentation Evo Supply : 3 sorties de 9 A, max 2 A, bruit de 5 µVrms (de 20 Hz à 20 kHz), consommation de 40 VA, fusible à réarmement automatiquement •Dimensions : 110 x 55 x 100 mm (chaque appareil) •Poids : 250 g (Evo DAC Two Plus), 500 g (Evo Supply) •Prix : 700 € (Evo DAC Two Plus), 450 € (Evo Supply)

Notre avis Construction

Equipement

Ergonomie

Son

l’ensemble est très aérée, très volubile. Le registre aigu ne semble pas montrer de limite, avec un bas du spectre musclé, le genre qui ne traine pas une seconde. Les synthés et leurs effets sont au premier plan dans toute leur dimension, ils sont soutenus par une basse électrique puissante, mais pas envahissante pour autant. Chacun reste à sa place et avouons que l’Evo Dac Two Plus + l’Evo Supply en donne justement de l’espace pour que le son s’épanouisse sans restriction. Au milieu d’une image stéréophonique d’une belle perspective sonore, les voix conservent leur matérialité et leur présence scénique. Cela va vite, c’est précis, net, mais sans aucun aspect décharné. Il semble que sur ce point, ce nouveau système Evo marque incontestablement des points par rapport à l’ancien.

En conclusion Cet ensemble marque de nouveaux points par rapport à la concurrence qui n’a qu’à bien se tenir. Il est fait pour ceux qui aiment la précision, comme le nombre de micro-informations, et également une scène sonore ouverte. Nous nous sommes régalés de la précision comme de la stabilité de l’image sonore, mais que rejoint aujourd’hui un spectre sonore plus équilibré. Un couple prêt à en découdre avec tout type d’enregistrement.


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