

PAUL DROUPY
PORTFOLIO


Paul Droupy
Bonjour,
Je suis en master de spécialisation en urbanisme de la transition et aménagement du territoire à la faculté d’architecture de la Cambre Horta de l’Université Libre de Bruxelles. J’ai pour but de commencer mon activité professionelle dans l’idéal à partir de septembre 2025 pour mes deux années de professionnalisation en Belgique.
Dans ce portfolio, on peut retrouver des recherches, des dessins, des idées qui ont permis l’émergence du projet. Il est le témoin de seulement quelques années d’introduction au métier d’architecte par son apprentissage rigoureux et acrobatique. Soucieux d’illustrer au mieux mon évolution, vous y trouverez ici des essais, des réussites, mais aussi des erreurs.

Compétences
BIM / CAD : ArchiCAD / AutoCAD / Vectorworks
3D : Sketchup
OSM : QGIS
Adobe : Illustrator / Photoshop / InDesign
Office : Word / Powerpoint / Excel
Contact
Téléphone : +32 477907106
Linkedin : Paul Droupy
Domicile : Ixelles
Email : paul.droupy@ulb.be droupypaul14@gmail.com
Langues
Français : Natale
Anglais : Avancé
Espagnol ; Intermédiaire
Activités
2021 - Comité CARé
Délégué culturel en charge de l’organisation d’activités culturelles dans le pôle Social du cercle étudiant
2023 - Assistant aux ateliers de BA1
Aide à l’organisation et le suivi des cours en atelier en collaboration avec l’architecte E. Brunet
2024 - Prix du Projet de la faculté de la Cambre Horta 2024 Présentation devant le jury et arrivé en troisième position pour « La Cour Caloin ».

Experience professionelle
2025 - VVV Architecture Urbanisme
Stage de trois mois dans l’agence
Travail sur des scénarios de réhabilitation de la Cité Moderne du Mont Saint-Lambert, visites de chantier, travail de recherche et graphique pour Dérivation 10 sur Suburbrabant..
2024 - OUEST Architecture
Stage d’un mois dans l’agence bruxelloise
Travail sur maquette de l’échelle 1/500 à 1/1, vues pour concours et clients, plans et coupes pour le site web ainsi que des visites de chantiers. Travaillé sur les projet SCA, ICE, BRASS, CHA et KAAP
2023 - FLINT Architecture & Urbanisme
Stage d’un mois au sein de l’agence bordelaise
Travail de modélisation 3D, dessin de plan masse, schéma et collaboration sur des concours publics
2016 - MOON SAFARI
Stage de découverte du 3ème au sein du cabinet d’architecture.
Éducation
2025 - Certification en histoire de l’art
Sorbonne Université
2024-2025 - Master de spécialisation en urbanisme
La Cambre Horta , Bruxelles
2019-2024 - Bachelier et Master en Architecture
La Cambre Horta , Bruxelles Universidad Francisco de Victoria, Madrid (ERASMUS)
2018-2019 - Baccalauréat Scientifique
Lycée Camille Jullian, Bordeaux
Workshop
2023 - Workshop UFV-MSA
Recherche urbanistique sur l’ensemble du MATADERO de Madrid en collaboration entre l’Universidad Francisco de Victoria et la Manchester School of Architecture
2022 - SIP.22 - La nouvelle cour de Flagey
Semaine de collaboration entre étudiant d’architecture et de paysagisme sur le réaménagement de la cours de la faculté de la Cambre Horta
2020 - Expression of political authority in Architecture Investigation sur l’aspect politique de l’architecture de la ville sous la direction de l’architecte A. Ottomaneli pour l’exposition Everything But Architecture.



LA COUR CALOIN
Université Libre de Bruxelles
Faculté d’architecture La Cambre-Horta
Professeurs d’atelier
Eve Deprez
Fabien Dautrebande
Equipe de travail
Lucie Glaude
Victoire Soller
Master 2
Juin 2024
Le projet de réhabilitation des anciens Ateliers mécaniques Louis Caloin, situés à Malo-les-Bains, Dunkerque, s’inscrit dans une démarche durable et respectueuse de l’environnement, visant à redonner vie à un patrimoine industriel tout en préservant l’identité locale. Le site est un édifice emblématique de la fin du 19e siècle, fermé au public depuis plus de vingt ans. Malgré son abandon, ce bâtiment offre un potentiel de réhabilitation, pouvant accueillir des espaces communautaires et culturels qui redynamiseraient le quartier balnéaire de Malo-les-Bains.
Les interventions de démontage seront réalisées de manière sélective afin de préserver l’état des différents matériaux et de permettre leur réemploi dans le cadre du projet. Créant des perspectives nouvelles et une circulation en T qui ouvrira le cœur de l’îlot vers le quartier, invitant ainsi les passants à découvrir ce nouvel espace, autrefois totalement fermé. Le projet met également l’accent sur la flexibilité des espaces, qui pourront s’adapter aux besoins changeants des usagers, permettant une évolution continue en fonction des différentes activités. Notre intervention se traduit par un geste d’acupuncture architecturale, utilisant les matériaux réemployés issus des démontages sélectifs pour créer des îlots activateurs dans les différentes halles, servant d’espace d’accueil et renforçant l’accessibilité du site.
Lorsqu’on parle de soustraction en architecture, on l’associe souvent à la démolition, à l’idée d’enlever un élément qui gêne la construction future. Dans ce projet, l’approche consiste à transformer ces éléments perçus comme gênants en ressources pour créer une nouvelle architecture. Nous ne voyons plus la soustraction et l’addition comme deux phases distinctes : la soustraction, ici, est un acte créatif où les éléments retirés sont réutilisés pour les intentions architecturales futures. Cette méthode permet de relier le passé et le futur par la matière ellemême. Ce dialogue, souvent absent lorsqu’on pratique une soustraction pure avant d’ajouter du neuf, est ici conservé et devient un fil rouge qui relie l’histoire.

Photo intérieure









Axnométrie perspective îlots jaunes




Cour traversante

MATIÈRE
Projet de recherche qui cartographie les processus de transformation des matières premières locales d’est en ouest. Avant de participer à la construction d’un édifice, tout matériau est d’abord une partie de territoire. Un élément prélevé, transformé, transporté plus ou moins loin pour être assemblé. Ceux utilisés aujourd’hui sur les chantiers dunkerquois proviennent généralement d’ailleurs, de France, d’Europe ou de l’autre côté du globe.
La cartographie dresse un inventaire des matériaux à partir de ressources renouvelables, qu’ils soient biosourcés ou géosourcés. Elle nous montre des lieux peu connus de transformation : scieries, carrière, savoirs faire sur la culture de lin, et des matériaux recyclés. Les applications pour la construction neuve et la rénovation sont nombreuses : structure, isolation, enduits, toiture, parement, etc.
Dans divers secteurs, les défis actuels nous encouragent à établir des liens entre nos choix de consommation, leurs producteurs, et à attacher nos achats à leur contexte géographique d’origine. L’ambition de la map est de dresser un inventaire raisonné du territoire pour mettre en évidence les savoirs faire bâtit et les métiers qui façonnent la région du grand Dunkerque.





RUE EN JEU
Université Libre de Bruxelles
Faculté d’architecture La Cambre-Horta
Professeurs d’atelier
Gery Leloutre
Equipe de travail
Montse Barcelo
Master de Spécialisation
Février 2025
Dans la démarche du projet d’urbanisme «nature en ville», nous proposons de créer un maillage intégré pour une ville verte, éducative et inclusive, à travers le projet Rues en Jeu.
Le projet cherche à désenclaver le quartier, en reconnectant le Bas de Forest à son environnement immédiat, en réouvrant d’anciens tracés, en créant de nouvelles voiries et en renforçant les liaisons piétonnes et cyclables. Cette logique de connexion ne concerne pas uniquement les déplacements, mais aussi les continuités écologiques : les rues requalifiées, les parcs étendus, les friches transformées et les équipements publics forment ensemble un réseau vert cohérent et fonctionnel, pensé à la fois pour la biodiversité, la gestion des eaux pluviales et la qualité de vie.
Deux sites structurants, le parking Audi et l’îlot des Abbesses, concentrent une part importante de l’intervention. Ils sont repensés pour accueillir une diversité d’usages : logements, commerces, équipements sportifs, espaces verts et toitures aménagées. Leur transformation accompagne une nouvelle centralité de quartier, mieux connectée, plus attractive, mais aussi plus durable.
Le projet intègre une dimension sociale forte, en réhabilitant les rues secondaires via de l’urbanisme tactique, pour agrandir temporairement les cours d’école et créer des lieux partagés. En dehors des horaires scolaires, ces espaces restent ouverts à tous, favorisant une appropriation intergénérationnelle. Les habitants et la communauté éducative sont impliqués tout au long du processus pour garantir un aménagement adapté aux besoins réels.



MERCAD'EAU
Université Francisco de Vitoria
École d’architecture
Professeurs d’atelier
Elena Farini
Pablo Ramos
Master 1
Mai 2023

Le projet prend place dans l'ancien marché de fruits et légumes de Legazpi au sud de Madrid. Un lieu chargé d'histoire, mais surtout doté d'une architecture technique qui servait à la réception et à la distribution de cargaisons et de nombreuses boites de toute sorte. L’idée d’une plage au bord du fleuve est un objectif de la ville de Madrid.
Cette volonté de renouer avec le passé, a fait naître l'idée de disperser entre les colonnades des volumes cubiques de béton et de verre. Une sorte de métaphore en hommage aux caisses oubliées par les commerçants. Ainsi, l'usager perd la sensation de monotonie que ce bâtiment aurait pu avoir par sa répétitivité. Se déplaçant de la place à la prairie sillonnant les cubes et les rampes finissant son parcours à la plage.
D'une largeur de plus de 30 mètres, les ouvertures dans les dalles et les toitures permettent une perception plus ouverte et aérienne du lieu. De plus, l’idée de "boîte à vivre" permet à la nature de se rapprocher de la vie quotidienne des utilisateurs et de monter au premier étage avec eux.
Le concept de la plage sert de lieu de détente à l'écart de la ville. La nature abondante qui entoure les usagers est destinée à les enfermer dans une bulle protectrice à l'intérieur de laquelle ils peuvent s'adonner à diverses activités nautiques dans différents cadres plus ou moins privés.

Collage conceptuel
















Maquette


Université Libre de Bruxelles
Faculté d’architecture La Cambre-Horta
Master 2
Janvier 2024
Un A5 de papier comme support de création journalière. Une consigne, une contrainte, aucune restriction, que des réflexions. Dans l’émergence de pensées donnant suite à la découverte d’une ville, ce rituel en devient un jeu. Jeu de naïveté, d’indépendance, de recherche, menant à une identité créative s’il on le souhaite.
Ici, le parti-pris fut de toujours d’essayer de prendre ce « fond » comme milieu, non comme base. Il a pu se retrouver troué tout comme recouvert. Dans la quête de transmettre une idée ainsi qu’une vision, l’utilisation parfois abusée d’image provenant en grande majorité de magazines d’architectures datant des années 50 au tout début de l’an 2000 fut une évidence.
Animer le vide à l’aide d’inconnus d’un autre temps telles des sculptures de papier. Par la superposition d’image de différentes époques pour créer un nouveau récit, l’ode au palimpseste, star de la comparaison architecturale, est indiscutable. Soulever ce support pour y glisser quelques motifs, le rouler, l’enfermer dans un cadre jusqu’au point où il explose, c’est ainsi que le fond devient architecture.


































GAUDI EN FANTOVA
Université Francisco de Vitoria
École d’architecture
Professeurs d’atelier
Elena Farini
Pablo Ramos
Master 1
Décembre 2023


Une des réponses que l’on peut donner à la problématique d’intégrer un complexe architectural de plus d’un millier de mètres carrés sur une oliveraie de la province de Huesca est celle-ci. L’objectif du projet architectural était de créer un centre à l’effigie d’Antoni Gaudí niché sur une parcelle limitrophe au village de La puebla de Fantova. «Gaudí tiene una arquitectura viscosa» - Salvador Dalí. De là les lignes directrices étaient déjà tracées, l’ondulation du bâtiment suivant la topographie en paliers du site. Par l’implantation de grands espaces aux limites courbes et vitrées le seuil vers l’extérieur s’affaiblit et invite sur le paysage de la vallée. La colonne vertébrale du projet est sa rue intérieure et espaces blancs permettant d’unir les lieux et les habitants du village qui ne possédaient pas d’espace public de réunion.












