THORNANDER

"Il ne fait jamais nuit"
"Il ne fait jamais nuit"
Exposition du 7 juillet au 15 septembre 2023
À l'occasion de son inauguration, la Galerie HOANG BELI, en collaboration avec PARTAGE, invite les dernières œuvres de Nils Thornander.
Disparu il y a un an, le plasticien, musicien, auteur explorait «la frontière des choses», là où se révèlent leurs conflictualités. Porteuses de dissonances et de consonances, il s'employait à les conjuguer.
Organisant à la fois le conflit et son éventuelle résolution, Nils Thornander a multiplié les confrontations entre des niveaux de réalité sans liens apparents.
"Il ne fait jamais nuit"
Exhibition from July 7 to September 15, 2023
For their opening show, Galerie HOANG BELI, in collaboration with PARTAGE, invites some of Nils Thornander's last works.
Nils Thornander, who passed away a year ago, was a visual artist, musician and author who explored "the frontier of things", where their conflicts are revealed.
Organizing both the conflict and its eventual resolution, Nils Thornander multiplied confrontations between seemingly unrelated levels of reality and of time.
"It never gets dark"
Inlassable volonté de faire aboutir son expression artistique en rapprochant ses compositions musicales, ses travaux picturaux et ses réalisations sculpturales et plasticiennes THORNANDER demeure un an après sa mort, une étonnante vision internationale de l'art contemporain.
Ses expositions partout dans le monde, parfois collectives et sans cesse inventives et renouvelées restent enseignantes et tout autant de pages de l'histoire de l'art moderne pour aujourd'hui, tout à l'heure (...) et demain.
La novation en son temps en équilibre avec une aussi flagrante qualité de réalisation définissent l'intemporalité du fait artistique, le professionnel passionné que je suis depuis bien longtemps ne peut donc que s'émouvoir d'avoir à découvrir d'avantage THORNANDER !
A year after his death, THORNANDER's tireless determination to bring his artistic expression to fruition by bringing together his musical compositions, his pictorial works and his sculptural and visualcreationsremainsanastonishinginternational vision of contemporary art.
His exhibitions all over the world, some of them collective and constantly inventive and renewed, are still teaching, and just as many pages in the history of modern art for today, just now (...) and tomorrow.
Innovation in its time, balanced with such flagrant quality of realization, define the timelessness of the artistic fact, so the passionate professional that I have been for a long time can only be moved to discover more THORNANDER!
Né à Stockholm en 1958 et mort à Paris en 2022, Nils Thornander a exploré la porosité des fron- tières entre les domaines, les pratiques et les idées. Artiste de l'expérimentation, il a créé des tableaux, de grandes compositions musicales, des installa- tions immersives, des vidéos, et de nombreux écrits. JOUR, le recueil de ses aphorismes vient de pa- raître aux éditions EdiSens Paris.
Ses thématiques questionnent les notions de conflits, de territoires et d'identités. Pour lui, l'art doit inventer un accord harmonique pour un monde fragmenté, un continuum de beauté et de sens. Son travail a été exposé à Stockholm, Barce- lone, Paris, New York, Chicago, Bogota, Séoul…
À Paris, les œuvres de Nils Thornander ont été présentées au Centre Georges Pompidou, aux Mu- sées d'Art Moderne de Paris, Zadkine et Bourdelle, au CentQuatre, au Laborigins, à l'IRCAM, et dans de nombreuses galeries. La revue AA a consacré une carte blanche à Le Poste, installation pho- to-sonore numérique commandée par l'hypermé- dia Subjectif.
Il a initié des collaborations avec de nombreux créateurs.
Avec Gilles Verdiani, il a créé LaZoneÉrogène, une œuvre relationnelle dont est issue en particulier De la Réception comme un des Beaux-arts (Parcours Saint Germain, 2006). Avec Mildred Simantov, il a imaginé the Nice Institution, et les œuvres Réfectoire(Nuit Blanche 2010, Musée Carnavalet, Paris) ; Olympic Smoking Area (Chic Art Fair 2010, Cité de la mode et du Design, Paris) ; L'ÂgeAdulte (Palais de Tokyo, Paris 2012). Au début des années 2020 il initie sa série Flags for Future Identities.
En géographe du chaos, et amoureux du genre humain, il peint les drapeaux qui pourraient scel- ler une alliance, signifier une réconciliation des contraires, une harmonie des dissonances. Les couleurs de Nils Thornander viennent d'un ailleurs où la fadeur n'a pas droit de cité. Elles viennent de paysages où chaque ton est une émo- tion, une opinion, un manifeste. Et en filigrane, dans ses toiles palimpsestes, se cache toute la beauté du monde.
"L'art est un spectacle total et, par son incroyable diversité, la meilleure métaphore du Réel dans son ensemble."
par Edith Simonnetby Edith Simonnet
Nils Thornander was born in Stockholm in 1958 and died in Paris in 2022,. Nils Thornander explored the porous boundaries between fields, practices and ideas. An artist of ex- perimentation, he created paintings, large- scale musical compositions, immersive ins- tallations, videos and numerous writings. JOUR, a collection of his aphorisms, has just been published by EdiSens Paris.
He relentlessly investigated the ideas of conflict, territory and identity. For him, art must invent a harmonic chord for a fragmented world, a conti- nuum of beauty and meaning. His work has been exhibited in Stockholm, Barcelona, Paris, New York, Chicago, Bogota, Seoul...
In Paris, Nils Thornander's work has been shown at the Centre Georges Pompidou, the Musées d'Art Moderne de Paris, Zadkine and Bourdelle, CentQuatre, Laborigins, IRCAM and numerous galleries. AA magazine devoted a carte blanche to Le Poste, a digital photo-sound installation com- missioned by Subjectif hypermedia.
He has initiated collaborations with a number of designers.
With Gilles Verdiani, he created La Zone Érogène, a relational work from which emerged in parti- cular De la Réception comme un des Beaux-arts (Parcours Saint Germain, 2006). With Mildred Simantov, he imagined the Nice Institution, and the works Réfectoire (Nuit Blanche 2010, Musée Carnavalet, Paris) ; Olympic Smoking Area (Chic ArtFair2010,CitédelamodeetduDesign,Paris); L'Âge Adulte (Palais de Tokyo, Paris 2012). In the early 2020s he began his Flags for Future Identities series.
In the early 2020s, he launched his Flags for Fu- ture Identities series. As a geographer of chaos, and a lover of humankind, he paints flags that could seal an alliance, signifying a reconciliation of opposites, a harmony of dissonances. Nils Thornander's colors come from elsewhere, where blandness has no place. They come from landscapes where every tone is an emotion, an opinion, a manifesto. And in the watermark of his palimpsest paintings, all the beauty of the world is hidden.
"Art is a total spectacle and, through its incredible diversity, the best metaphor for the Real as a whole."
NILS THORNANDER
JOUR, 06:50
Dans son Paradoxe de la flèche, le philosophe grec présocratique Zénon affirme qu'une flèche qui vole, qui apparaît en mouvement, est en réalité à chaque instant immobile dans l'espace.
Ce tableau exalte le mouvement, celui du peintre dont on sent le grand geste énergique, figé par la parfaite immobilité de la peinture. Il cristallise un instant suspendu. Une tension. Du temps matérialisé par de l'espace. Quelques centimètres où
l'artiste concentre toute l'énergie de la vie.
Un hommage à Michel-Ange peignant la Création sur le plafond de la Chapelle Sixtine. Entre l'index de Dieu et la main d'Adam, la Création est-elle à venir ou a t-elle eu lieu ? Dieu et l'Homme se rapprochent-ils ou s'éloignent-ils ?
Dans cette œuvre, Thornander suscite l'émotion d'un temps intensément hors du temps.
« Le futur, c'est le présent plus une seconde de rêverie »
JOUR, 06:50
« The future is now plus one second of daydreaming »
In his Paradox of the Arrow, the pre-Socratic Greek philosopher Zeno asserts that a flying arrow, which appears to be in motion, is in reality at all times motionless in space.
This painting exalts movement, the movement of the painter whose great energetic gesture can be felt frozen by the perfectimmobilityofthe painting. It crystallises a suspended moment. A tension. Time materialised in space. A few centimetres where
the artist concentrates all the energy of life. A tribute to Michelangelo painting Creation on the ceiling of the Sistine Chapel. Between God's index finger and Adam's hand, is Creation yet to come or has it already happened? Are God and man moving closer together or further apart?
In this work, Thornander evokes the emotion of an intensely timeless moment.
JOUR, 18:35
« Une idée fixe permet de mesurer la mobilité des choses »
Lorsqu'en 1917 Marcel Duchamp expose à New-York sa Fountain (l'urinoir renversé), il la signe R.Mutt. “C'est une œuvre”.
En écho au mouvement surréaliste français, les ready-made de Duchamp promettent, à New-York et en France, la mort de la peinture. Le verdict est sans appel : “La modernité n'a plus besoin de peinture”.
Cent ans plus tard, Nils Thornander moque ce
manifeste avec sa Fountain. A l'instar de Galilée qui affirme Et pourtant elle tourne…, l'artiste répond à Duchamp “Regarde ! Ta fontaine n'a jamais coulé, alors que ma peinture coule par cet entonnoir. La peinture est plus que jamais vivante.”
Nils Thornander a d'ailleurs filmé les quelques minutes de cette coulure d'or qui enflamme le tableau.
JOUR, 18:35
« A fixed idea measures the mobility of things »
When Marcel Duchamp exhibited his Fountain (the upside-down urinal)inNewYorkin1917, he signed it R.Mutt. "It's a work of art".
Echoing the French Surrealist movement, Duchamp's ready-mades promised, in New York and France, the death of painting.
One hundred years later, Nils Thornander mocks
this manifesto with his Fountain. Like Galileo, who asserted And still it turns..., the artist replied to Duchamp, "Look! Your fountain has never flowed, while my painting flows through this funnel".
Nils Thornander actually filmed in real-time the few minutes the paint took to flow slowly out of its faucet.
JOUR, 23:05
« Chaque fois que je vais peindre, je sais que le mot ATELIER est l'anagramme idéal de REALITE »
Nils Thornander a très tôt perçu que le numérique réactivait une des grandes problématique de l'histoire de l'art, celle qui interroge l'articulation entre le réel et sa représentation.
Avec une intensité supplémentaire, celle de la confrontation du réel avec le virtuel. Entre la chair et le chiffre, entre la réalité et le numérique, l'artiste convoque la peinture.
C'est à elle qu'il revient d'exacerber la tensions des contraires pour mie-
ux générer la résolution du conflit.
Dans ce tableau, le relief du réel dispute le lisse silicium de l'informatique, l'Age de Bronze oxydé des Hommes, celui de l'or de la Silicon Valley.
Et la conciliation vient de la peinture. Le minéral des pigments crée le continuum entre les entrailles de la Terre, les représentations du réel créées par les humains, jusqu'au numérique qui y source sa puissance de calcul.
JOUR, 23:05
« Chaque fois que je vais peindre, je sais que le mot ATELIER est l'anagramme idéal de REALITE. »
Nils Thornander was quick to see that digital art was reactivating one of the major issues in the history of art, that of the relationship between reality and its representation.
conflict. In this painting, the embossed matter of reality competes with the smooth silicon of computers, the oxidized Bronze Age of Mankind, with the gold of Silicon Valley.
With the added intensity of the confrontation between the real and the virtual. Between flesh and figures, between reality and the digital, the artist summons painting.
It's up to painting to exacerbate the tension between opposites, the better to resolve the
And the reconciliation comes from the paint. The mineral pigments create a continuum between the bowels of the Earth, the representations of reality created by humans, and the digital world which draws its computing power from them.
JOUR, 23:35
« Le camembert coulant est l'un des plus nobles paysages de France »
Avec ce Paysage noble de France, Nils Thornander rend hommage aux grands maîtres de la peinture, de Vermeer au Caravage, sans oublier Velasquez et Titien.
L'artiste peint le souvenir de l'émotion qu'a suscité chez lui une lumière, une touche, une matité ou une brillance. Ce ravissement que peut
inspirer la peinture. Le fromage est traité comme un point de dentelle avec un fil de soie. La pâte coule délicatement comme la couleur d'un tapis qui se fane. La croute fleurie se colore comme un témoignage du temps qui passe. Une improbable déclaration d'amour à la France.
JOUR, 23:35
« A runny Camembert is one of France's noblest landscapes »
With this noble French landscape, Nils Thornander pays tribute to the great masters of painting, from Vermeer to Caravaggio, not forgetting Velasquez and Titian.
The artist paints the memory of the emotion aroused in him by a light, a touch, a mattness or a shine.
Cheese is treated like a lace stitch with silk thread. The paste flows delicately like the color of a fading carpet.
The blooming crust is colored like a testimony to the passage of time. An unlikely declaration of love to France.
JOUR, 16:50
« Que faites-vous dans la vie ?
- Je suis point de vue »
Water est le portrait d'un lac, profond. Nils Thornander peint un souvenir de son enfance en Suède.
L'eau est lisse et paisible en surface. Mais en deçà de cette horizontalité, d'autres tensions sont perceptibles.
Que se passe t-il en profondeur ?
L'ordonnancement du monde peut-il être perçu sans un point de vue qui navigue entre les plans, et adopte - aussi - la verticalité?
JOUR, 16:50
« What do you do for a living?
- I am a point of view »
Nils Thornander paints a memory of his childhood in Sweden.
The water is smooth and peaceful on the surface. But beneath this horizontality, other tensions are perceptible: what's going on deep down?
Can the order of the world be perceived without a point of view that navigates between planes, and adopts - also - a vertical perspective?
Donner, recevoir, rendre. L'art nous relie comme un don. Un don dont nous sommes redevables.
La Vénus de Willendorf, comme les centaines de statuettes similaires retrouvées à ce jour, n'était sans doute pas la représentation des femmes du paléolithique. Peut-être une déesse donnant du pouvoir à qui la portait dans le creux de sa main. Elle était une promesse. Peut-être encore toute autre chose. Pour nous, elle est un don.
Ses seins lourds, ses fesses charnues, son ventre de femme enceinte, ses hanches de fécondité, sa vulve très prononcée
figurent continuité humaine depuis nos origines. Et la continuité de l'art, qui relie les humains à travers le temps.
Des origines de la Terre à aujourd'hui, Nils Thornander grave cette continuité avec un matériau issu du carbone primordial, le graphite qu'il utilise pour nous transmettre ce don.
Comme l'écrivait Marcel Mauss : "Le don est à la fois ce qu'il faut faire, ce qu'il faut recevoir et ce qui est cependant dangereux à prendre” qui enflamme le tableau.
JOUR, 21:35
« Ah Mankind !
Giving, receiving, giving back. Art connects us as a gift. A gift for which we are indebted.
nuity since our origins. And the continuity of art, which links human beings across time.
The Venus of Willendorf, like the hundreds of similar statuettes found to date, was probably not a representation of Paleolithic women. Perhaps she was a goddess, empowering those who held her in their hands. She was a promise. Perhaps something else entirely. For us, she's a gift.
Her heavy breasts, her fleshy buttocks, her pregnant belly, her fertile hips, her pronounced vulva are human conti-
From the origins of the Earth to the present day, Nils Thornander engraves this continuity with a material derived from primordial carbon, graphite, which he uses totransmitthisgifttous.
As Marcel Mauss wrote: "The gift is at once what must be done, what must be received, and what is nevertheless dangerous to take.
JOUR, 20:25
« L'amour c'est toujours à Paris, et ailleurs aussi, si on a le temps »
Trophy Wife est une autre réponse à la prédiction de Marcel Duchamp, à l'anathème de "table rase" de l'art moderne. Cette œuvre est un anti ready-made.
L'art, la peinture en particulier, est la valeur absolue. C'est elle qui anoblit l'objet, que ce soit une vieille botte de peintre ou un magnifique sac de luxe.
L'œuvre est une réfutation d'un art contemporain qui a remplacé la
quête du beau et du sens par un discours moralisateur arc-bouté sur de lourds symboles.
La "femme trophée" est celle dont la jeunesse et la beauté sont exhibées comme un emblème de réussite sociale. Seul l'amour authentique témoigne de la valeur humaine.
L'art, comme l'amour, est la véritable mesure des choses.
JOUR, 20:25
« Love is always in Paris, and elsewhere too, if you have the time »
Trophy Wife is another response to Marcel Duchamp's prediction of a "clean slate" for modern art. This work is an antiready-made.
Art, painting in particular, is the absolute value. It is art that ennobles the object, whether it's an old painter's boot or a magnificent luxury bag.
The work is a refutation of a contemporary art that has replaced the
quest for beauty and meaning with a moralistic discourse based on heavy symbols.
The "trophy wife" is the one whose youth and beauty are displayed as an emblem of social success. Only genuine love bears witness to human worth. Art, like love, is the true measure of things.
JOUR, 09:55
« Les gens que j'aime sont assez nombreux pour former un peuple dont j'ignore la dimension, mais non l'allure »
Ce dernier "drapeau pour une future identité" fait figure de testament dans l'œuvre de l'artiste. Il n'a jamais encore été exposé.
L'art de Nils Thornander aspirait à une concorde entre les hommes et l'Univers, entre les niveaux de réalité et les représentations, entre les couleurs et les sons. Le Continuum qu'il poursuivait depuis le début de son travail.
Le tableau est la partition d'une harmonie poussée à son acmé, de dimension cosmique.
On discerne à gauche la lumière du soleil, puis celle de la lune à son chevet, la terre brune, au centre, est coiffée par l'immensité de l'eau. Le cosmos, un diapason de noir moiré, fait sonner le tableau pour qu'apparaissent le sang et l'or du vivant, autour duquel tout s'articule.
Chaque élément est un tout, mais ne prend son sens et sa beauté qu'en vibrant avec tous les autres.
JOUR, 09:55
« The people I love are numerous enough to form a people whose size I do not know, but not their appearance »
This latest "flag for a future identity" is like a testament to the artist's work. It has never before been exhibited.
Nils Thornander's art aspired to a harmony between people and the Universe, between levels of reality and representations, between colours and sounds. The Continuum that he has pursued since the beginning of his work.
The painting is the score of a harmony pushed to its climax, of cosmic dimension.
The light of the sun is discernible on the left, then that of the moon at its bedside, while the brown earth in the centre is capped by the immensity of water. The cosmos, a diapason of moiré black, rings out the painting to reveal the blood and gold of life, around which everything revolves.
Each element is a whole, but only takes on its meaning and beauty by vibrating with all the others.
The Arrow Paradox
2017
160 x 80 cm
Huile et acrylique, flèche, sur toile.
Diptyque.
Oil and acrylic, arrow, on canvas.
Diptych.
Fountain 2017
160 x 80 cm
Huile et acrylique, entonnoir, sur toile.
Diptyque.
Oil and acrylic, funnel, on canvas.
Diptych.
Painting for Digital Age
IV, 2020
120 x 40 cm
Huile et acrylique, sur toile.
Diptyque
Oil and acrylic, o n canvas.
Diptych.
Paysage noble de France
2020
120 x 80 cm
Huile et acrylique, sur toile.
Triptyque.
Oil and acrylic, on canvas.
Triptych.
06
Water 2021
160 x 80 cm
Huile et acrylique, sur toile. Diptyque.
Oil and acrylic, on canvas. Diptych.
07
Trophy Wife 2017
33 x 23 x 12 cm Technique mixte sur sac Kelly, Hermès. Mixed media on Kelly bag, Hermès.
Gift 2019 120 x 40 cm
Huile et acrylique, sur toile.
Diptyque
Oil and acrylic, on canvas. Diptych.
08
Flags for Future Identitites Last, 2022
160 x 120 cm
Huile et acrylique, sur toile. Polyptyque.
Oil and acrylic, on canvas. Polyptych.
2023
Il ne fait jamais nuit, courtesy PARTAGE, Galerie Hoang Beli, Paris
2019
Absolute Value, extract 1, MAMUPHI de François Nicolas, IRCAM
2018
Speed Bump, représenté par Andréhn-Schiptjenko au quai de la Mégisserie, Paris
2016
Like Me, curateur Damien Zhang, Artist studio, Montreuil
2015
My private art life, quai de la Mégisserie, Paris
2008
Vulvaroom et politique intérieure [Vulvaroom And Internal Politics], essais publiés aux Éditions Sanzokuhnam, Paris
After Porn, performancehyperconference, et concert, MECAL, Barcelone
2004
Le Beau Sexe, hyperconference, performance, image et son, MECAL, Barcelone
1999
Are You Scared of Girls, performance, musique électronique et vidéo, Le Divan du Monde, Le Pulp, Le Dépôt, Paris Nils Thornander's Continuum, essais publiés chez Nitti-Tal, Stockholm, Suède
1996
Max Jacob, scénographie, Grand Théâtre de Quimper
1992
Hypercorps / L'Interdit [Hyper Body, The Forbidden]
Galerie Vitoux-Zylbermann, Paris
1990
Les Territoires du Corps [Territories Of a Body],
Galerie Vitoux-Zylbermann, Paris
1989
Continuum in Stockholm, Galerie Arton A, Stockholm, Suède
1988
The Digital Woman, Limelight, Chicago, MI, États-Unis
En collaboration avec Mildred Simantov
2011
L'Âge Adulte, album pop et Tuning Book Fresh as a Daisy and Live at Palais de Tokyo (2012), Paris
2011
Six Musical Pieces, Musée d'Art Moderne - Musée Zadkine, Musée Bourdelle, Paris
2011
As a Kamikaze Blowjob, installation sonore et visuelle - Pvonk Galerie, Berlin
2011
Lover Vs Fucker, design - édition limitée - Newmuseum, New-York
2010
Réfectoire, installation sonore et visuelle - Nuit Blanche, Musée Carnavalet, Paris 2010
Olympic Smoking Area, installation et performance - Cité de la mode et du Design - Chic Art Fair, Paris
2010
Information Partielle - Manifestations Exemplaires #03, The Nice Institution, «Off» du Institut Suédois
2010
Waiting for the Peakoil, performance - Blitz, Paris
2010
Our last diner, performance - Galerie Flandrin, Paris
2009
Fridgeedhotel03, sculpture - Cure - Centre hospitalier de Villejuif
En collaboration avec Gilles Verdiani
2016
Reception, bande originale du film réalisé par Gilles Verdiani
2006
De la Réception comme un des beaux-arts, installation-perfor- mance, Parcours Saint-Germain, Paris
2005
Persistances Rétiniennes
(2005-2006), 35 courts clips musicaux diffusés sur Canal+cinéma, France
2001
Préliminaires, musique et vidéo pour DVD, sélectionnés par Jacques Henric pour sa «Carte Blanche»
En collaboration avec Géraldine Ros
2013
The Scream, micro-opera for Soprano and Digital Orchestra, France Culture
2008
Living On, vidéo et musique, MECAL Festival Barcelone
1985
Introit, voix, piano, percussions, projections de diapositives et musique électronique, Palais de Chaillot, Paris.
2019 Symphonie Monoton-Silence, d'Yves Klein, et 4'33'', de John Cage, MAMUFI de François Nicolas, IRCAM avec Grégoire Ingold
En collaboration avec Grégoire Ingold
1997 › 2002
Le Banquet de Platon, scénographie de caissons lumineux peints, Chapelle Royale de Saint-Denis.
1998 › 1992
Prométhée enchaîné, bodypaintings et scénographie, Festival d'Aurillac, France; Kinshasa Festival, Democratic Republic of Congo, Centre Wallonie Paris etc.
En collaboration avec Magnus Bärtås
2015
Claims of Victory, musique pour l'installation de Magnus Bärtås
REAL DMZ PROJECT Centre Artsonje, Séoul, Corée du Sud
2002
The Life Project, in The Resort of Homeless Ideas
En collaboration avec Alberto Sorbelli /Just From Cynthia
1995
Le Beau Sexe, une esthétique de la vulve, vidéo interactive sur cd-rom, dans l'exposition "X-Y" Centre Georges Pompidou.
En collaboration avec Jacques Lenot
1979
Le Mariage scénographieObscur, de l'opéra, Editions Salabert, Paris