PARTAGE | Carnet d'artistes

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ALINA SCHIAU

Formée en tant que comédienne et graphiste à Genève, Alina Schiau, aka : Alina(lalala), entreprend de déménager à Paris pour se consacrer au journalisme et à la radio. À la suite de nombreuses expériences dans différents milieux artistiques, Alina développe une créativité singulière, et décide de l’exprimer dans sa véritable passion : les arts visuels. Son histoire familiale est au centre de sa passion créatrice : fille de réfugiés politiques, elle ne songe qu’à s’exprimer librement par l’art ! Depuis 2018, elle s’y consacre entièrement.

Repérée assez rapidement, elle expose pendant l’été 2019, à la Galerie Artitude sur le thème de l’idéal féminin.

Début 2020, elle est choisie par les galeries Kazoart et Singulart pour faire partie de leur sélection d’artistes.

En novembre 2020, elle est sélectionnée pour la 2nde édition de Les Nouveaux Collectionneurs.

Alina(lalala) démarre 2021, en collaborant avec la marque Fauve bière, pour la création deux designs. Elle prépare plusieurs expositions, notamment : 1 mois, 1 artiste, à Montfort L’Amaury (78), une grande exposition collective avec Artschild, Paris 8, et l’exposition Frontière, avec Les Nouveaux Collectionneurs, Paris 11.

Alina(lalala) vient également d’être choisie par HongLee Curator, pour la représenter sur Artsper et par les spécialistes du marché de l’art : MAISON CONTEMPORAIN.

ALKAPLAN

Né en 1967 à Lillebonne (France, Seine Maritime) d’un père peintre décorateur qui lui transmet très jeune la fibre artistique, Bruno suit les cours du soir aux beaux-Arts du Havre dès l’âge de 15 ans. À 16 ans, il intègre la section ‘’peintre décorateur-vitrier’’ au lycée Auguste Perret. Il y rencontre le professeur et peintre Claude Le Ricle qui va changer son existence. Bruno et son mentor travailleront le dessin et la couleur avec passion durant 3 années, après 30 ans d’une forte amitié, (décès de Claude, 2014). En 1996, la peinture de Bruno commence à dissocier l’apport de la couleur et celui du dessin : il nourrit l’expression du mouvement avec des contours et des formes découpés, en créant ainsi une dynamique plastique renforcée par des contrastes colorés.

En 2011, sa technique devient encore plus expressive avec un travail sur la texture qui contribue à la dynamique de l’œuvre : « Animérisme » est le nom qu’il donne à son approche. Alkaplan se révèle depuis lors à travers différents manifestations nationales et internationales.

BARBARA PETIT-LISY

Barbara Petit Lisy est artiste peintre, illustratrice et autrice. Dès l’enfance, l’écriture et la peinture sont ses moyens privilégiés pour s’exprimer librement et assouvir sa quête de sens et de beauté. Ayant choisi de consacrer sa vie à l’art et à la pensée, elle se forme à la peinture, à la littérature, à l’édition et au journalisme culturel.

Ces compétences croisées l’amènent à intervenir régulièrement dans le magazine Pratique des Arts et dans les Cahiers André Derain. Sollicitée par les éditions Mango pour sa pédagogie, elle écrit

Le Pastel facile et L’acrylique facile. Engagée, elle illustre pour les LGBT Ton Album arc-en-ciel, premier album de naissance pour famille homoparentale disponible en France. Dernièrement, un récit illustré plus intime, Le Voyage d’Albina, laisse s’exprimer une voix de femme forte et indépendante.

Sociétaire de la Fondation Taylor, du Salon d’automne, de l’Association des amis d’André Derain et de l’Association des peintres de plein air, elle est récipiendaire de nombreux prix de peinture (prix Marin, prix Lantara…). Invitée en résidence en Russie, Biélorussie, Espagne, au Québec, elle expose régulièrement en France, au Japon, en Chine et en Russie.

BIG BEN

Les murs racontent des histoires.

Les œuvres de Big Ben sont, avant tout, des jeux… jeux de formes, de scènes, de personnages, d’esprit, de tranches de vies, d’humeurs sans concession qui s’affichent avec humour et finesse sur les murs de Lyon.

Big Ben offre un regard à la fois enfantin et terriblement aiguisé sur notre époque.

Tous les sujets sont bons à créations, détournements et autres compositions artistiques, pour un résultat qui déclenche immédiatement le sourire et la bonne humeur.

Big Ben, influencé par Bansky et Blek le rat est un artiste autodidacte.

BLAISE ADILON

Né en 1960, il apprend la photographie en 1980 au stage expérimental photographique de Claudine et Jean-pierre Sudre. Dès 1981, Blaise créé son 1er atelier destiné à la création photographique, puis cinématographique.

Proche du monde la culture, il se spécialise et consacre une grande partie de sa vie à réaliser des documentaires photographiques et cinématographiques de grands évènements d’art contemporain en France et en Europe, choisissant dès le départ de concilier à juste part une pratique professionnelle et une création artistique avec la photographie.

Cette proximité avec la création contemporaine l’éloignera rapidement de ses premières influences, Cartier-Bresson et l’instant décisif ; «Difficile de faire mieux et j’avais l’impression que poursuivre me conduirais au plagiat. A une forme de répétition qui est le premier danger de la photographie. Alors je me suis intéressé au processus, au montage, à la pensée, à la poésie, au cinéma, à Godard.»

Depuis l’origine de sa photographie plasticienne, l’utilisation et le dialogue entre plusieurs images est une constante, sous forme de séries utilisant la séquence, les juxtaposition, superpositions, montages argentiques ou numériques ....

BRUNO MÉTRA

Photographe, vidéaste et plasticien, je m’interroge sur la capacité de l’humain à se construire confronté aux modèles proposés par les médias et les réseaux. L’influence de ceux-ci et leur impact sur l’homme et son identité, ses comportements et modes de pensées dans une société ou nous sommes soumis à une sur-abondance d’informations visuelles.

CLAUDE GAZIER

Claude Gazier passe sa petite enfance à Paris en France puis en 1956 à Rio de Janeiro au Brésil avec ses deux parents. Après son retour à Paris en 1958 il habite près du Musée du Louvre puis fréquente l’atelier du Musée des arts décoratifs de Paris et pratique la peinture au lycée. En 1971 il intègre l’École nationale supérieure des beaux-arts en section Architecture. Durant ses études il suit un stage d’architecture dans les Cévennes, pratique les techniques de la maçonnerie et voyage à Rome où il étudie les anamorphoses architecturales du Baroque italien et découvre les fresques de Tiepolo. En 1979 il obtient son diplôme d’architecte DPLG (UP6, Paris La Villette) avec un mémoire sur le « trompe-l’œil architectural ».

Les années suivantes il travaille dans plusieurs cabinets d’architectes, participe à des chantiers. Il réalise également le décor du « Privilège » au théâtre « le Palace » de et avec Gérard Garouste et « l’Atelier Passe-muraille » (Paris). En 1982 il s’installe à Lyon puis réalise de nombreux décors (théâtre, cinéma, expositions …) et des peintures en trompe-l’œil. C’est en 1985 qu’il découvre la peinture d’Edward Hopper et commence à peindre sur le thème du cinéma. Il rencontrera également Alexandre Trauner. Dès 1997 il enseigne dans le champ « Art et techniques de représentation » de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon.

CYPRIEN MARSAN

Né en 1967 à Lille, élevé en Bourgogne, et mûri à Lyon. Cyprien Marsan s’est formé à l’illustration, la BD et la peinture avant d’exercer le métier de graphiste-illustrateur, puis directeur artistique. Dès 2005 il se consacre à la photographie à travers des portraits sensibles, sensuels et inspirés. Son art est une quête : se confronter aux émotions profondes qui se succèdent.

Expérimentant divers supports et techniques, il s’essaye, alternant les disciplines, les média, les styles, avec pour seule constante l’ exploration perpétuelle de ses tourments intérieurs.

Ses collections humoristiques de personnages détourées sur bois, ses premières séries abstraites dés 2000 , puis ses «africanitudes» sont accueillies, autant en galeries que dans les filières underground du milieu artistique lyonnais et parisien.

Cette épreuve du feu vient renforcer la vocation de l’artiste qui poursuit son exploration du figuratif au détour de regards animaliers criants de réalisme et de portraits sensibles et sensuels d’hommes et surtout de femmes, sujets de prédilection.

L’Asie en 2008 à l’occasion d’un reportage photographique, il se découvre d’intimes connivences avec une culture pleine de contrastes et paradoxes emprunte de sagesse bouddhiste comme d’une violente modernité, subtile mélange de zen et de frénésie.

Ce choc culturel insuffle à sa peinture une énergie nouvelle. Ressentir plutôt que représenter, investir tout son corps à la rencontre de ses émotions.

DANIEL TILLIER

Daniel Tillier, né à Lyon en 1958, se découvre une passion pour l’art en entrant aux Beaux-Arts de Lyon en 1978. Influencé par Jasper Johns, Willem de Kooning et Yves Klein, il obtient son diplôme en 1983 et lance sa carrière artistique. Sa première exposition personnelle, «Personnage Errant,» a lieu en 1984 à Lyon. Il s’implique dans la scène artistique régionale et expose à l’ARC au Musée d’Art Moderne de Paris en 1986.

En 1990, un contrat avec un marchand d’art vire au cauchemar, le poussant à travailler à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne jusqu’en 1996, date à laquelle il retourne à la peinture après la perte de ses parents. En 2001, il fonde «L’attrape-couleurs,» un centre d’art contemporain à Lyon. Il crée «Les couleurs flottantes» pour la Fête des Lumières en 2002 et une rétrospective de son travail est présentée en 2003. En 2005, il participe à la Biennale d’art contemporain de Lyon avec le projet «Pink Bus Time.»

Après une dépression en 2007, il reprend son travail en 2013 et expose à la galerie JLM à Lyon en 2015. En 2018, il s’installe à Cours-laVille et crée son atelier-logement «Beautiful World.»

DIDIER TERME

Né en 1952, peintre autodidacte par gènes familiaux, ses première peintures, fortement influencées par les œuvres pointillistes de Seurat et Signac, datent des années 80. Dans les années 90, son travail est essentiellement décoratif et tourné vers la montagne. Il expose ses œuvres dans des stations de ski. Avec le temps, son travail l’amène de plus en plus à explorer les gammes de blanc nées de la lumière et dans tous ses travaux, on observe le soin qu’il porte aux nuances à partir des années 2000. En 2008, Il cesse ses activités professionnelles pour se consacrer pleinement à la peinture. Même si ses supports restent figuratifs, ses recherches chromatiques sont de plus en plus évidentes et on le constate clairement à travers les œuvres sous plexi qu’il réalise sous le nom de Douda.

C’est en 2015 que commence le travail sur des griffonnages. Les premières œuvres réalisées sur papier dans leur forme actuelle ont vu le jour en 2017. Par cette technique, Didier Terme restitue des formes qui nous donnent plusieurs lectures. Selon que l’on se trouve près de l’œuvre ou qu’on s’en éloigne, qu’on la regarde de face ou de biais, les perceptions visuelles basculent et l’esprit peut s’arrêter librement à chacune d’entre elles. Ainsi, le travail du peintre invite à suivre le cheminement bien connu du «visiteur de musée» qui s’approche de l’œuvre à l’effleurer du visage, pour en apprécier le «détail» puis qui recule de quelques mètres pour en saisir toute l’ampleur.

EDIT SIMONNET

Quitter les feux des plateaux de télévision pour le silence d’un atelier, c’était en 1999.

Une association lui commande une crèche grandeur nature pour la Basilique de Fourvière. Depuis lors, Edith Simonnet se consacre entièrement à l’écriture, la sculpture et la peinture.

Elle participe à la Biennale des Lions en 2008 puis aux Biennales Ain’Pertinentes en 2009, 2011 et 2013.

En 2017, elle fonde un collectif d’artistes et scientifiques pour réfléchir et créer autour de l’idée de Rémanence. Elle interroge le flux permanent et inexorable des images fixes ou animées qui envahissent notre champ de vision, se superposent, se télescopent puis disparaissent de notre cerveau, chassées par de nouveaux stimuli.Peintre, sculpteur, poète, écrivain, musicien, photographe, physicien, créateur de lumière, vidéaste, imprimeur de réalité... montrent l’envers de la perception, la trace, le souvenir. Ce que nos yeux oublient de voir.

Dans le cadre de la rénovation d’un immeuble lyonnais datant de 1699 l’association des Madones de Lyon a lancé un appel à artistes pour remplacer une vierge en plâtre qui se délitait. Edith Simonnet a réalisé une nouvelle statue d’un mètre soixante-quinze qui a été installée en janvier 2021 à l’angle de la rue Tavernier et de la rue de la Vieille.

GÉRARD GASQUET

Né en 1945 à Lyon, sa vie durant, il a enseigné les techniques du dessin à l’école des Beaux-Arts de Lyon.

On lui reconnaît dans ses élèves une multitude de peintres de la jeune génération. Parmi eux, les plus prometteurs : Michel de Mattéis, Jean-Pierre Ruel, Frédéric Deprun, Magali Cazot, Joseph Camara, Blanche Berthelier et tant d’autres très talentueux. Lui-même dans la suite de son modeste professeur Michel Dumas (qui est resté un illustre inconnu). Passionné par les êtres, Gérard Gasquet s’est fait le chantre de l’humain, grâce au théâtre, lorsqu’il travaille huit années, pour le metteur en scène Françoise Maimone à Villeurbanne notamment pour la pièce ultime « Lulu », (qui fera date en 1990), dans une gestuelle qui ne laisse pas indifférent tant son expression est crue et « arrachée ».

Sans jamais les copier, il ne renie pas ses influences expressives et l’admiration qu’il porte à l’œuvre de William Blake, Gustav Klimt, Francis Bacon et Lucian Freud… En cela, il n’appartient à aucun groupe constitué, seulement à une famille d’artiste réalistes, et s’il côtoie assidument, à la galerie K de Roger et Colette Kowalski (quai Romain Rolland dans le 5ème, à Lyon), les peintres phares qui ont quelque chose à dire comme Robert Duran, Ariel, Evaristo, Jim Léon, Alain Dettinger, Nicolas Arteau ou encore Sonny Meyer, il n’en est pas moins seul, enfermé dans une tour d’ivoire, un style unique reconnaissable et inimitable, entre tous. Il réalise en 1982, une fresque murale monumentale surprenante, pour le Sytral à la station de métro-Charpennes Lyon 6ème. Une cigogne qui lâche dans le vide une fourchette parmi les gravats et les éboulis…

HENRI LAMY

Henri Lamy, né en 1985, est un artiste français basé entre Lyon (France) et Manille (Philippines). Séduit par l’immédiateté et la spontanéité de l’acrylique, la qualité de son travail est mise en valeur par les couleurs vives et expressives de ses compositions, ainsi que l’utilisation du couteau. Initié très jeune par son père, Henri est un admirateur de Pollock et du « dripping ».

En 2014, Henri réuni ses deux passions et expérimente une nouvelle forme d’expression corporelle : la capoeira-painting.

Cette dernière vise à unir un art martial, qui met en scène l’interaction et le jeu entre deux individus, avec le trajet aléatoire de la peinture dans l’espace. Via ses performances explosives, l’artiste se détache ainsi du figuratif pour laisser place à l’imprévu.

En 2015, il co-fonde avec Maïa d’Aboville la Taverne Gutenberg, une résidence artistique en plein cœur de Lyon. La mission principale de l’association est de promouvoir la jeune création et casser les codes qui existent entre l’artiste, le public et la galerie, tout en devenant un lieu d’échanges et de rencontres.

En 2017 il co-fonde la première extension internationale de la Taverne Gutenberg à Manille, Philippines, dont la mission principale est l’utilisation de l’art comme vecteur social.

L’amour qu’éprouve Henri pour les langues et la découverte de nouvelles cultures le pousse à voyager et documenter ses rencontres en photographies, qu’il dépeint ensuite en portraits et scènes ré-imaginées.

ISABELLE TRICHELIEU

« Faire un portrait c’est donner l’impression d’une personne ».

La ressemblance est importante mais il faut la dépasser, aller au-delà, le corps donne autant d’indications que le visage, l’air qu’il y a autour du modèle aussi.

Le décor ne fait que servir le tableau.

L’idéal serait que lorsqu’on est face à un portrait on ne pense pas portrait mais tableau.

Quand je pense à la peinture, ce qui me vient en premier c’est la sensualité des matériaux. J’ai très rapidement choisi la peinture à l’huile plutôt que : acrylique, vynilique, gouache ....La consistance, le temps de sèche permettant tous les tâtonnements,la richesse des pigments,la multiplicité des médiums et des préparations de fond.

Par contre, j’ai mis du temps à trouver ma “cuisine” pour obtenir au final des tableaux mats au toucher très doux, à l’aspect de surface très lisse.

J’ai lu et essayé des centaines de fois la bible de X. de Langlais. Il a été mon professeur “technique”.

Mes tableaux tournent toujours autour des hommes.C’est le sujet essentiel. Si j’observe une nature morte de Chardin c’est pour la construction ou le rendu technique (comment a-t-il fait ?) mais le sujet ne m’intéresse pas pour ce qu’il évoque. La nature, les paysages ? c’est la même chose, je préfère observer les mystères de certaines lumières en direct.

JEAN LAMBERT

Jean Lambert, né en 1965 à Thetford Mines, Québec, est un artiste multidisciplinaire combinant graphisme, illustration, sérigraphie, peinture acrylique et collage. Influencé par les bandes dessinées américaines et européennes dès son enfance, il explore l’Europe après avoir obtenu son diplôme en 1985. Ce voyage et la perte de son père à 20 ans marquent profondément son parcours artistique.

Après des études de design à l’UQAM, il entame une carrière prometteuse à Montréal en 1990, puis s’installe en France en 1992, collaborant avec des agences et marques telles qu’Infogrames, Renault Truck et Palladium. Il co-dessine également une collection de tee-shirts avec Christophe Pouget.

Ses œuvres, inspirées par le pop art, combinent icônes médiatiques, signes publicitaires et clichés vintage. En 2014, une galerie de Québec lui commande une série de collages, marquant une évolution vers une peinture plus fluide et personnelle. Jean partage aujourd’hui son temps entre peinture, graphisme et enseignement.

JEAN-PIERRE FEDRIZZI

JEAN SOYER

Peintre français né en 1937. Graveur lithographe de formation il réalise son parcours dans divers domaines de la création (concepteur, illustrateur, directeur artistique). Il embrasse la carrière de peintre à partir de 1987.

Ses œuvres sont exposées en permanence dans des galeries en France (Paris, Montpellier, Saint-Malo….) à l’étranger Londres, Lausanne, Hong Kong, dans des Musées : Musée de Gap, Musée Utrillo-Valadon à Sannois. Expose dans les grands Salons d’Art contemporain nationaux et internationaux : Art Capital, Salon d’Automne à Paris, Bruxelles, Affordable Art Fair et French May à Hong-Kong, Lille, Montreux, Strasbourg, au Parlement Européen à Bruxelles, Strasbourg.

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées.

Président du Salon Violet : Salon d’Art contemporain, Membre de la Fondation Taylor…

JEAN-LUC GEORGES

Jean-Luc GEORGES est un artiste français né en 1972 qui travaille à Lyon

Dès son enfance, il s’intéresse à l’Art et commence par reproduire les dessins de comics ou de bandes dessinées populaires. Il vit dans le Nord de la France où il commence à s’intéresser à la peinture flamande du 16ème siècle, dont de nombreuses oeuvres étaient accessibles dans les musées de cette région. Il apprend la mort tragique de son père alors qu’il n’a que 11 ans. Cet évènement majeur de sa vie va marquer un virage dans son rapport avec l’art où il décide de passer de spectateur à acteur. Pendant ses études supérieures scientifiques à Paris, GEORGES se nourrit des artistes présentés dans les musées nationaux, en passant par les primitifs flamands, la renaissance italienne, les impressionnistes, l’art moderne, et les expressionnistes abstraits américains. C’est au cours de ses différents voyages, notamment à New-york qu’il reçoit son premier choc artistique devant les oeuvres de Rothko, Kline, Pollock et De Kooning. Son deuxième choc sera reçu lors d’une exposition des oeuvres de Antonio Saura organisée au musée des abbatoires de Toulouse. Ses différentes visites ont eu une influence importante sur son travail personnel en le basculant d’une peinture figurative à une peinture abstraite résultant de la simplification de formes concrètes.

KACEM NOUA

Figuration, paysage, bi-dimensionnalité, tri-dimensionnalité, autant de mots qui ne s’appliquent pas à l’œuvre de Kacem Noua, un artiste qui pousse au questionnement plutôt qu’à la contemplation.

Diplômé des Beaux-Arts de Lyon, Kacem Noua s’est rapidement éloigné des genres existant de la peinture pour créer son propre univers artistique, un univers au summum de l’abstraction. Lorsque l’on se retrouve face au travail de Noua, on se retrouve comme dépourvu de tout repère spatio-temporel, et ce grâce à sa technique si spécifique.

À mi-chemin entre la peinture, la photographie et la sculpture, notre artiste conçoit ses œuvres comme des “exercices de musculation oculaire”, “quelque chose qui installe le doute quant à l’identité de ce que l’on regarde”.

KALOUF

L’œuvre de Kalouf est empreinte de références aux civilisations, à la nature, et plus particulièrement aux animaux.

Pascal Lambert, dit Kalouf, est né à Port-Gentil au Gabon en 1978. Il débute le graff à la fin des années 90, avec des graffs illégaux dans un style où lettrage, décors et personnages se rencontrent autour des couleurs vives qu’on lui connaît toujours aujourd’hui. Il évolue ensuite au sein de plusieurs collectifs notamment le crew ACC, les 3 Barons et BLAST. Au sein de ces derniers, il se construit une véritable identité artistique et développe sa technique de prédilection : l’aérosol. Il réalise aussi bien des œuvres sur toile que des fresques murales, et se spécialise rapidement dans la réalisation de fresques monumentales.

Amoureux de la nature, c’est au cours de ses jeunes années au Gabon qu’il s’est imprégné de la faune et de la flore. Son amour pour la nature ne l’a depuis jamais quitté et fait partie intégrante de son travail actuel. Il se décrit d’ailleurs lui-même comme à la fois sauvage et urbain, et fait de ses œuvres à ciel ouvert de véritables messages à portée écologiste. Ses œuvres monumentales sont effectivement de véritables odes au monde animal, un bestiaire géant et accessible à tous. Il dit : “mon travail est orienté sur l’esthétique et la couleur dans l’urbain, et il est connecté à l’amour de la nature.”

Ses animaux sont hyperéalistes et hypercolorés. Ils oscillent entre bi et tri-dimensionnalité. L’artiste traite, évidemment, de tous les animaux, mais s’attache plus particulièrement à dépeindre les espèces qui comptent parmi les 23250 espèces en voie de disparition. Ses fresques, toiles, mais aussi sculptures n’ont donc pas seulement une portée esthétique, elles véhiculent un véritable message écologiste. Ce sont les porte-paroles de l’engagement de Kalouf auprès des habitants des villes où il réalise ses fresques. En 2019, il réalise une fresque éphémère de près de 2000 m2 près de la Gare de Lyon Part-Dieu, qu’il intitule « Guérilla Urbaine ». Il y peint une figure monumentale de gorille avec un objectif clair : sensibiliser à la disparition du primate.

Ces messages, il les véhicule aussi bien dans ces fresques qu’au travers d’autres médiums. L’une de ses sculptures les plus connues est un rhinocéros blanc, réalisée en collaboration avec l’artiste Pant. On peut aujourd’hui considérer que cette œuvre véhicule parfaitement la volonté de sensibiliser de l’artiste. Baptisée « Sudan », l’œuvre est éponyme au dernier rhinocéros blanc au monde, mort en 2018.

Kalouf est donc un street-artiste actif et proactif. Résidant à Lyon pour le moment, il continue de traiter des sujets qui le touchent particulièrement et se placent au cœur du débat écologique actuel. -

Textes Inès Britel

KEREN SCHWARZ

Née en 1989, Keren Schwarz est une artiste peintre française autodidacte. Après un parcours atypique (études de droit et d’histoire de l’art, juriste pendant quelques années, plusieurs voyages a travers le monde) elle se consacre aujourd’hui pleinement à son activité artistique. Elle s’inspire de ses voyages, de ses émotions et de son environnement pour ses créations et son processus créatif est intensément sensoriel.

KHWEZI STRYDOM

Né à Las Cruces au Nouveau Mexique, d’une mère Française née à Tunis et d’un père Sud Africain, Khwezi Strydom a toujours été habité par les questions soulevées par le métissage, les différentes cultures, les identités multiples.

Très jeune, il peint, il dessine et c’est assez naturellement qu’à l’adolescence il se tourne vers le graffiti. Baigné dans le milieu du graffiti, du skate, du hip hop, il se met à travailler sur de très grandes surfaces, à apprivoiser les lettres, à lier travail préparatoire et improvisation. En parallèle, il début des études d’astrophysique, avant de se tourner vers l’artisanat, en devenant souffleur de verre durant 5 ans dans la Cristallerie Saint Louis. Cette période sera également celle où il renouera avec une pratique quotidienne de la peinture.

En 2012, il décide de se consacrer pleinement et entièrement à l’art et à la peinture. Il vit et travaille aujourd’hui dans la Drôme

Le travail de Khwezi Strydom est un travail où le fond et la forme sont intimement liés et se complètent.

LAURENCE WINTER

Laurence Winter vit et travaille à Montélimar, dans la Drôme. Après une formation et une expérience professionnelle dans le secteur de la mode qui la font voyager de la Thaïlande à la Tunisie, elle revient à ses premières passions : le dessin et la peinture.

Pendant plusieurs années, elle s’essaie à tout type de support depuis le châssis toilé classique en passant par la toile libre, le support bois, le cuir, le papier dans tous ses états ou le carton dans tous ses formats…jusqu’à la rencontre avec les châssis métalliques.

Il a fallu du temps pour s’adapter à cette nouvelle matière, avec laquelle elle poursuit aujourd’hui son chemin. L’alliance maîtrisée de la peinture à l’huile, d’un support très contemporain et de ce « je ne sais quoi » propre à son travail et on obtient ce rendu si particulier qui la caractérise.

LIVIO BENEDETTI

Livio Benedetti, né à Vérone en Italie, a déménagé en Savoie en 1949 à l’âge de trois ans. Il a découvert très jeune les travaux de la terre, appris le métier de maçon avec son père, et a été influencé par son instituteur et la nature savoyarde, ce qui l’a mené à devenir sculpteur.

En 1975, il s’installe à Chambéry dans un atelier sans eau ni électricité, menant une vie simple et austère. Il y sculpte, mange, dort et reçoit ses amis dans cet espace de 20 m², symbolisant son univers. À la fin des années 70, il fait fondre son premier bronze, «Le dernier des justes», à Vérone. En 1980, il réalise sa première commande publique, un masque de bronze pour le lycée René Descartes à Saint-Genis-Laval.

En 1986, avec son ami Pino Castagna, Benedetti fonde l’Ambassade du BEAU, croyant que la beauté est essentielle au bonheur de tous et qu’elle doit être accessible à chacun. Le projet, soutenu par de nombreuses personnalités, dont Elie Wiesel, est interrompu par la guerre du Golfe et la crise économique des années 1990.

Livio Benedetti est décédé le 5 octobre 2013.

MARIE ALLAIN

Marie Allain, née en 1971, vit en France.

Photographe de mode et d’art depuis 1995.

L’œil de Marie Allain extrait la part onirique d’un événement quotidien. S’échappe tout poids, s’effacent la césure, la rupture, ce qui brise à rompre. Ses photographies racontent une histoire qui n’a pas de début, pas de fin. Des mondes qui échappent à la capture, s’étirent d’une grâce insaisissable par la force de la délicatesse. La lumière s’invite et caresse, cisèle et célèbre l’indomptable.

La qualité artistique de Marie Allain est gorgée de sensations, menée par l’exigence artisanale, le défi de l’humilité. La pensée et l’instant liés au geste.

Chaque exemplaire est une œuvre, un concentré de sensible. Une douceur réfléchie, une célébration de la nature farouchement belle, son indépendance sauvage et dont on ne se lasse pas d’y trouver, au secret, quelques pépites.

MAXENCE DORÉ

Issu du milieu du graffiti depuis l’âge de 8 ans, je passais mes weekends dans les terrains abandonnés à peindre sur des murs et observer la nature se mélangeant avec l’architecture du bâtiment.

De par cette rencontre entre la nature et l’architecture j’ai entrepris des études de paysagistes en passant par le BEP et le BAC pour ensuite entrer en école d’art afin d’y acquérir un BTS Design d’espace qui m’a permis de faire le concours de l’ENSP de Versailles et d’y rentrer. J

’ai commencé à exposer en dernière année d’architecture, j’ai donc naturellement tenté ma chance dans la monde artistique à la fin de mes études.

NATHAN CHANTOB

Né à Vincennes en 1991, Nathan Chantob grandit en banlieue Parisienne. Au sortir du collège, il part étudier en Belgique à l’institut Saint-Luc, à Tournai. De retour à Paris, âgé de 18 ans à peine, il se lance et emprunte rapidement le chemin des galeries et des salons d’art contemporain. Ses œuvres sont exposées à Londres, New York, Paris, Bruges...

Nathan Chantob s’installe à Lille en 2019 - véritable laboratoire de la figuration, selon lui - et depuis, n’a de cesse de dessiner, peindre et s’inviter hors des galeries et des espaces d’exposition.

En 2021, il crée le décor du Coeur Sacré du funiculaire de Montmartre au pied du Sacré Coeur. Une immense fresque en hommage à Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

NILS THORNANDER

Né à Stockholm et vivant à Paris, Nils Thornander est un artiste qui explore la porosité des frontières entre les domaines, les pratiques et les idées. Il poursuit la construction d’un Continuum fait de sons, d’images, de concepts, de matières et d’espaces.

Ses créations prennent des formes variées, de la peinture à l’installation sonore en passant par le texte et la vidéo. Ses thématiques questionnent souvent les notions de conflits, de territoires et d’identités.

Il a exposé son travail à Stockholm, Barcelone, Paris, New York, Chicago, Bogota, Séoul etc. A Paris, les oeuvres de Thornander-Simantov ont été vues et entendues au Musée Carnavalet Nuit Blanche 2010, au Palais de Tokyo, aux Musées d’Art Moderne de Paris, Zadkine et Bourdelles, au CentQuatre, au Laborigins 2017.

La revue AA vient de consacrer une carte blanche à Le Poste, installation photo-sonore. Génial ! création numérique commandée par l’hypermédia Subjectif est actuellement en cours de production.

PETER WÜTHRICH

Peter Wüthrich, né en 1962 à Berne, Suisse, vit et travaille dans sa ville natale. Depuis les années 1990, son art se concentre exclusivement sur le livre, un médium généralement opposé au travail d’un artiste visuel. Contrairement à la l’immuabilité des textes, ses œuvres exploitent l’ambiguïté des livres, remettant en question leur lisibilité et leur fonction traditionnelle sans altérer leur statut de livre.

L’artiste considère ses livres avant tout comme des personnalités, c’est-à-dire des êtres qui vont bien au-delà de simples objets physiques, des êtres qui contiennent quelque chose qu’ils sont autorisés à garder pour eux, et donc des êtres qui sont ouverts à une transformation en une autre forme de réalité.

C’est dans les photographies de l’artiste que les livres trouvent leur plus grande liberté : ils s’accroupissent dans les arbres ou sur les bords des allées, copulent tendrement dans les sous-bois verts ou flottent librement et indépendamment dans l’étendue bleu pâle du ciel. Chacune de ces réalisations est fondée sur un désir profond de ne pas prendre le monde pour argent comptant, mais plutôt d’en faire l’objet d’une imagination transformatrice, dans laquelle les choses deviennent des illustrations d’elles-mêmes, et donc des images de leurs propres possibilités potentiellement infinies.

ROMAIN LARDANCHET

Romain Lardanchet est originaire de Lyon en France ou il est né en 1977. Il commence le dessin très tôt et c’est une passion qu’il gardera. Sa thématique favorite est le monde des robots et du fantastique. Depuis très jeune il s’intéresse à cet univers de sciences fiction avec notamment des personnages légendaires comme le Baron de Münchhausen. Ainsi, au fil du temps, il a construit un vaste monde peuplé de monstres mécaniques et créatures créées à partir d’un mélange de fantaisie et de Cyberpunk. Son imagination est débordante…

SILÈNE AUDIBERT

Née en 1981 à Marseille, vit et travaille à Strasbourg. C’est le dessin qui est au coeur de l’expression de Silène Audibert. Cette pratique a débuté pendant ses études en arts appliqués, où l’image idée s’est imposée dans le captivant travail des maîtres affichistes polonais. Suivra un parcours en école d’art pour trouver le début d’une pratique sérielle. La rencontre culturelle aux beaux arts implique le corps, un bouleversement de découvertes où elle se frayera un chemin dans les jeux de compilation et de métamorphoses sur le thème du Carne-vale. Le dessin l’entraîne dans des ateliers de gravure, pour trouver dans l’exercice de l’impression, les jeux du multiple. Débute alors des séries qui semblent pouvoir s’étirer sans limite. Une quête de l’inachevé, d’un désir inassouvi pour entrer dans le processus de la forme en formation. Ses travaux trouvent des échos dans de nombreux projets collectifs pour kaléidoscope au CAC de Lacoux sur une exposition science et art, chez l’éditeur Daniel Leizorovici de Paris au sein de sa collection d’oeuvres éditées, à l’orangerie de la tête d’or et au musée des moulages de Lyon. Elle est invitée pour des expositions personnelles chez Françoise Besson et Jean Louis Ramand. Les rencontres autour des résidences de recherche et de médiation inaugurent des projets de collaboration autour de la question de la trace et des représentations entre nature et récit.

STÉPHANE BRACONNIER

Stéphane Braconnier est né en 1958 et décédé en 2015 à Lyon. Diplômé de l’École nationale des Beaux arts de Lyon avec les félicitations du jury ainsi que du Prix de Paris en 1983.

Au début des années 1980, il réalise des peintures abstraites habitées par le noir, comme un de ses maîtres, Pierre Soulages.

À partir de 1982, il renonce en partie à ce procédé, et ôte la couche de peinture noire pour travailler sur la couleur pure et sur la forme. Il travaille à la cire, cette technique lui permettant de décliner de subtiles harmonies chromatiques autour de la lumière, et d’osciller entre opacité et transparence. Il devient, dans les années qui suivent, une des figures emblématiques de la génération montante.

Stéphane Braconnier a exposé dans des galeries prestigieuses telles que Alice Pauli et Lucien Durand, mais aussi dans de grands musées comme le Centre Pompidou qui lui acheta une œuvre de 1984 : « Celui de Polichinelle ».

Thierry Raspail, conservateur du Mac de Lyon, et, directeur de la Biennale d’art contemporain, acheta en 1996, une œuvre monumentale qui figure dans les collections musée. « Fantômes ».

Après avoir introduit la photographie dans ses tableaux, l’artiste revient à la peinture.

Les noirs profonds témoignent de ce passage par la photographie tandis que les transparences montrent le plaisir retrouvé des subtilités chromatiques aux confins de la lumière.

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