© Le Vaisseau/ Collectivité européenne d’Alsace
© Le Vaisseau/ Collectivité européenne d’Alsace
En cette année placée sous le signe du sport, le Vaisseau porte un regard original sur la thématique à travers une exposition temporaire adressée au jeune public. Le défi relevé par l’équipe du centre de sciences : s’inscrire dans les dynamiques pluri-échelles des Jeux de Paris.
Et si le sport n’était pas qu’une question de victoire ou de défaite ? Faut-il avoir un corps de champion pour pratiquer un sport ? Le jeu vidéo et le Quidditch sont-ils des sports ? Autant de questions auxquelles l’exposition Hors-jeu ! se propose d’apporter des réponses. Le projet a obtenu les labels « Terre de Jeux 2024 » et « Olympiade Culturelle – Paris 2024 ». Sans oublier, le mécénat de l’entreprise Optic 2000, partenaire officiel des Jeux.
Des acteurs locaux du monde associatif et sportif, des enseignants-chercheurs en sciences du sport, ainsi que des étudiants et professeurs de lycées professionnels alsaciens ont pris part à cette aventure.
Ensemble, nous avons œuvré à la création d’une exposition unique en son genre, toujours à hauteur d’enfants !
« Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port... »
TIRADE DE DON RODRIGUE À DON FERNAND, DANS LE CID DE CORNEILLE (ACTE IV, SCÈNE 3)
Je n’ai pu résister à mettre en exergue ces célèbres vers du Cid, en pensant à l’accession des IS au statut de tournoi WTA 500... et aux plus de trois mille spectateurs qui pourront être accueillis cette année dans un nouveau stade (encore provisoire), sur le site du Tennis Club de Strasbourg !
L’audace dont font preuve les dirigeants des Internationaux de Strasbourg depuis quelques années, a été fort justement récompensée par le succès de leur candidature pour devenir, bien sûr WTA 500, mais, excusez du peu, le troisième tournoi de tennis français, derrière Roland-Garros et le Rolex-Paris Masters, et très probablement le premier événement sportif féminin en France.
Pour Or Norme et son équipe, qui accompagnent le tournoi en tant que média officiel pour la huitième année consécutive, c’est à chaque édition l’occasion de constater le chemin parcouru par les organisateurs, qui ne se sont pas contentés de faire
progresser la qualité sportive du tournoi, ou celle de ses hospitalités destinées aux entreprises, toujours plus nombreuses à rejoindre l’aventure.
En effet, sous l’impulsion, constante et dynamique de Denis Naegelen, l’écoresponsabilité et la place faite aux femmes, bien au-delà de l’aspect sportif, ont pris des dimensions absolument remarquables au sein de l’événement, à des années-lumière d’autres compétitions qui sont encore dans le simple green washing ou les annonces de pure façade.
C’est ainsi que vous découvrirez dans les pages de ce numéro « Terriennes 2024 », les actions fortes et courageuses menées à l’occasion du tournoi, que ce soit contre les violences faites aux femmes, notamment dans le sport, et bien sûr celles, toujours plus efficaces et volontaires, pour un événement encore plus décarboné.
#IS24 : le tennis féminin au top... mais pas que !
HORS SÉRIE IS – 2024
6 Les IS Déjà 37 ans d’histoire et un tournant historique en 2024 !
18 Amélie Mauresmo
Entre vignes alsaciennes et terre battue (↓)
20 Séverine Deppner et Sarah Iliev Retours croisés
22 Trois questions à...
Nos élus des collectivités
26 Marriott Accueil VIP et discret
28-35
Terriennes du Grand Est
30 Tennis féminin Au bonheur des dames
34 Caroline Glaszmann À l’épreuve du temps
36 Engie S’engage contre les violences faites aux femmes et aux enfants
38 Espace H Les IS, premier tournoi à avoir roulé en électrique
40 KS Groupe Nouveau partenaire en or
42 Wienerberger De la terre cuite à la terre battue
40 Les Promoteurs d’aujourd’hui en bronze
46 Freshmile accompagne le tournoi dans sa mobilité vertueuse
10-15
« Plus on s’en rapproche, plus on réalise l’importance du tournoi. »
13 Pierre-Hugues Herbert Co-propriétaire des IS
14 Gaëtan Muller Une pointure du milieu du sport
Magazine officiel des IS
Cahier central
52 Bilan Carbone Au top de l’écoresponsabilité !
56 Angélique Cauchy témoigne aux IS
60 Renaître... Théâtre sur court
62 Les IS en version augmentée
64 Chiller aux IS Une fête de famille
Agenda
80 Informations
66-77
Portfolio
Par Nicolas Rosès
Votre nouveau cabinet de recrutement au service des PME, TPE et associations en Alsace et en Lorraine. In Extenso vous accompagne dans votre projet de recrutement avec un suivi d’intégration et la garantie du bon choix.
VOTRE INTERLOCUTRICE
Hélène LEQUEUX
Consultante en recrutement
06 07 32 80 89 03 90 20 14 09
helene.lequeux@inextenso.fr
Barbara Romero DR – Nicolas RosèsC’était l’un des plus anciens tournois 250 de la WTA. En 2024, les Internationaux de Strasbourg franchissent un cap historique en passant WTA 500. Repreneur depuis 2009, le directeur du tournoi Denis Naegelen revient sur l’histoire singulière des IS, aujourd’hui troisième plus grand événement de tennis en France, après Roland-Garros et le Rolex Paris Masters.
Créé en 1987 par un Américain vivant à Strasbourg, le « Grand Prix de Strasbourg » devient les Internationaux de Strasbourg sous la houlette de la Ligue d’Alsace de tennis dès 1988. La Ligue d’Alsace gère bon an, mal an, le tournoi, soutenue financièrement par la Fédération française de tennis. À son palmarès, des joueuses emblématiques, Novotna (1989), Davenport (95-96), Steffi Graf (97), ou Capriati (99). « Les dirigeants de la Ligue ont travaillé avec beaucoup de passion, mais cela devenait de plus en plus compliqué, car il fallait toujours davantage d’argent pour l’organiser, rappelle Denis Naegelen. Au milieu des années 90, la WTA a établi un numerus clausus dont les IS faisaient partie. La FFT a refusé que la Ligue vende le tournoi à un Émirati et décidé de le racheter en 2008. »
OBJECTIFS : DE MEILLEURES JOUEUSES, UN TOURNOI ÉCORESPONSABLE ET PORTEUR DU MESSAGE DE BILLIE JEAN KING
En 2009, changement de gouvernance à la FFT, changement de cap : le nouveau
président Jean Gachassin, ne veut plus gérer les Internationaux de Strasbourg. « Ils m’ont contacté et je leur ai répondu que vendre était une erreur stratégique attendu qu’ils estimaient que RolandGarros, la terre battue, et le tennis féminin, étaient l’avenir du tennis français. » Directeur de Quarterback, leader mondial en hospitalité et agence officielle de Roland-Garros notamment, Denis Naegelen sortait tout juste victorieux d’un combat de deux ans contre la maladie. « J’avais 10 % de chance de m’en sortir, confie-t-il. Une fois que l’on sait cela, on regarde les choses autrement, on se pose des questions d’où l’on vient. Mes racines sont en Alsace, j’ai construit ma carrière de joueur à Strasbourg et Mulhouse. J’ai donc décidé de répondre à l’appel d’offre pour racheter le tournoi. » Durant son grand oral devant les instances fédérales, Jean Gachassin et Bernard Giudicelli notamment, Denis Naegelen affirme ses deux engagements : développer un événement écoresponsable et continuer à faire passer le message de Billie Jean King pour l’égalité, la parité, et la place de la femme dans la société. « Je voulais aussi changer la réputation du tournoi et avoir de meilleures joueuses, précise Denis Naegelen. Parce que jusqu’ici, personne n’avait jamais payé de garanties.
La présence et la victoire de Maria Sharapova en 2010 a donné une nouvelle ampleur aux Internationaux de Strasbourg.
Elina Svitolina, vainqueure des IS 2024.
Un tournoi 250 passe par des accords commerciaux avec les joueuses. » Fin 2009, la FFT accepte la proposition de Quarterback. « J’ai attendu l’autorisation de la WTA jusqu’en mars 2010 pour organiser un tournoi en mai ! Heureusement, j’avais pris les devants. » Il passe alors un accord avec Philippe Ginestet, l’ancien président du Racing Club de Strasbourg, alors en désamour dans la capitale alsacienne. « Je lui ai dit : vous m’aidez à financer mon tournoi et je vous aide pour votre réputation, se souvient Denis. J’avais en tête Sharapova, la joueuse la plus bankable du circuit. » Mais le tarif annoncé par le manager de Maria Sharapova, par un simple chiffre balancé par SMS sans bonjour ni merci, est exorbitant. « Elle était blessée, j’ai joué mon va-tout en lui envoyant directement un courrier un peu lèche-bottes en lui faisant une offre trois fois inférieure », sourit Denis Naegelen.
La réponse tombera à minuit la veille de la conférence de presse. Un gros coup, d’autant que Sharapova gagne le tournoi ! « Elle a changé l’avenir du tournoi, concède-t-il. J’ai pu l’avoir grâce au soutien financier de Ginestet. La cabale contre lui s’est arrêtée. Tout le monde était gagnant. La réputation du tournoi était transformée, la présence de Maria aux IS a fait le buzz dans les vestiaires des joueuses qui avaient privilégié Varsovie à Strasbourg. On leur a parlé d’un nouvel organisateur, d’un meilleur accueil des joueuses, j’ai aussi pu rassurer les PME qui avaient encore des doutes pour s’engager dans l’hospitalité du tournoi. »
FACE AU PARLEMENT EUROPÉEN, LES IS WTA 500 SERONT VUS DU MONDE ENTIER
Reste un challenge de taille pour Denis Naegelen : trouver un nouveau club pour les IS. « Pour l’hospitalité, il faut un lieu proche du centre, accessible facilement.
« STRASBOURG EST L’UNE DES PLUS ANCIENNES DATES
UNE BELLE PRÉPARATION
À ROLAND-GARROS. »
Denis
Naegelen, directeur du
tournoi depuis 2010
J’ai eu le coup de cœur pour le TCS où j’avais joué un match d’exhibition. Quand j’y suis retourné, j’ai vu le Parlement européen... C’est devenu une obsession ! »
Il réussit à convaincre Alain Fontanel, frileux au départ de déplacer un tournoi d’un quartier populaire vers une zone bourgeoise, d’effectuer les travaux nécessaires pour construire de nouveaux terrains. « J’ai sorti la dernière carte que je ne voulais pas jouer à savoir quitter Strasbourg si la Ville ne m’aidait pas », lâche Denis Naegelen. Dès 2011, les IS trouvent leur écrin dans ce magnifique club avec vue sur les institutions européennes.
D’année en année, l’hospitalité grandit faisant des IS un événement incontournable pour l’écosystème régional.
En 2019, Denis Naegelen, qui venait de vendre Quarterback un an auparavant, n’est pas satisfait de la co-gestion du tournoi avec ses repreneurs. Il convainc alors assez facilement trois autres passionnés de tennis de la région de racheter le tournoi : Jérôme Fechter, fondateur de Karanta, Christophe Schalk, PDG de Mediarun – Top Music et le joueur français Pierre-Hugues Herbert. Ensemble, ils ont traversé vent debout les années COVID et relevé un défi de taille : candi-
dater pour passer en WTA 500. « On s’est dit que l’on avait une opportunité sportive et financière exceptionnelle car nous pouvions acheter le tournoi à 60 % de sa valeur du marché. » En fusionnant avec le WTA 250 de Lyon, les IS répondaient au mieux aux attentes des instances. Mais pourquoi Strasbourg et pas Lyon ? « Strasbourg est l’une des plus anciennes dates du circuit mondial, avec une date reconnue comme une belle préparation à Roland-Garros. Gaëtan Muller, le directeur de Lyon, a eu l’intelligence de le reconnaître. »
Le moment est historique pour les Internationaux de Strasbourg. En passant de 250 000 à un million de dollars de prize-money, le tournoi sera plus attractif pour faire venir les meilleures joueuses mondiales. « Le public répondra aussi de façon plus forte. En tout cas je l’espère », sourit Denis Naegelen. « Je ne peux que croire et être motivé par l’idée que ça va être beaucoup mieux. Nous allons proposer un meilleur plateau, nous serons suivis par encore plus de médias. Ce sera une belle attractivité pour Strasbourg et l’Alsace. »
Un défi de plus pour ce passionné, désormais entouré de solides partenaires, tout autant engagés. a
En passant en catégorie WTA 500, les Internationaux de Strasbourg entrent dans le Top 20 mondial des tournois de tennis. Pas de quoi faire prendre la grosse tête à ses organisateurs qui gardent le cap de leurs engagements écoresponsables, inclusifs et de défense des droits des femmes. Les IS, c’est aussi un tournoi sportif grand public et festif, qui fédère dans un bel esprit. Entretien avec ses dirigeants, Denis Naegelen, Jérôme Fechter et Christophe Schalk, un mois avant le début du tournoi de tennis féminin qui s’annonce exceptionnel.
« LE TOURNOI RÉUNIT LES SPORTIFS, LE PUBLIC, LES COLLECTIVITÉS.
JUSQU’ICI, LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES ÉTAIENT ÉLOIGNÉES. AUJOURD’HUI, NOUS NOUS RÉUNISSONS AUTOUR DE VALEURS COMMUNES. »
Jérôme Fechter
Les Internationaux de Strasbourg sont désormais le troisième tournoi de tennis de France après Roland-Garros et le Rolex Paris Master. Vous avez relevé ce défi en sept mois. Comment vit-on un tel jump ?
Denis Naegelen : « Plus on s’en rapproche, plus on réalise l’importance du tournoi. Je me rends compte aussi que les engagements que l’on a pris qui étaient des engagements sincères sur l’écoresponsabilité et la place de la femme, prennent une place de plus en plus importante, parce que ce sont devenus des phénomènes de société réels. Nous n’avons jamais été dans le marketing. Pour continuer dans cette voie-là, nous allons proposer des animations importantes et grand public durant la semaine, en plus
« PLUS ON S’EN RAPPROCHE, PLUS ON RÉALISE L’IMPORTANCE DU TOURNOI. »
Denis Naegelen (ci-dessous)
de l’événement tennis. Nous organisons par exemple un colloque qui va dans le sens de nos engagements à destination des éducateurs, des responsables de clubs, ou de gens engagés sur les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants. Pour donner plus de structure à ce colloque, il se tiendra au Conseil de l’Europe, le mardi de 14h30 à 16h30, avec Angélique Cauchy, très bonne joueuse de tennis victime de son entraîneur, et Isabelle Rome, ancienne ministre et magistrate spécialiste de ces questions. »
Jérôme Fechter : « Nous nous posons en lanceurs d’alerte. Les présidents de club ont une responsabilité et besoin de savoir comment détecter les victimes et agir. »
Christophe Schalk : « Le chiffre effarant d’un enfant victime sur sept dans le milieu du sport se rapporte à la population féminine en général. Nous sommes tous concernés. »
D.N : « Il nous a paru extrêmement important d’organiser un événement qui porte ce message et participe à informer, en cohérence avec notre réputation d’un tournoi engagé. Tout ce que nous faisons depuis quinze ans va continuer. »
« NOUS PARTICIPONS À LA VITALITÉ DU TERRITOIRE, À L’AMBIANCE CONVIVIALE DU PRINTEMPS. »
Christophe
Schalk (ci-dessous)
J.F : « Le tournoi réunit les sportifs, le public, les collectivités. Jusqu’ici, les institutions européennes étaient éloignées. Aujourd’hui, nous nous réunissons autour de valeurs communes. Nous allons également mener une opération avec le Parlement pour dire d’aller voter le 9 juin. »
D.N : « Voter, c’est aussi préserver la démocratie ! »
Parmi les nouveautés, le tournoi prend une dimension culturelle cette année. D.N : « Vous allez voir aux IS une première mondiale : une pièce de théâtre
adaptant l’autobiographie de Marion Bartoli, jouée sur un terrain de tennis ! Avec d’un côté du court 150 spectateurs, de l’autre 150 choristes, et au centre une comédienne. J’espère que Marion viendra, elle a en tout cas dit qu’elle viendrait. » (Lire en pages 90 – ndlr).
J.F : « Les IS sont aussi un événement familial, un événement qui réunit. Pour la première année, à partir de 19h, l’entrée du tournoi sera libre pour manger une tarte flambée, prendre un verre, et profiter de concerts de la scène locale, coordonnés par Nawelle Kouidri. À la fin des matchs, c’est plus sympa de rester là, de profiter du cadre et de l’ambiance avec ses enfants, plutôt que de rentrer faire à manger à la maison ! »
C.S : « Top Music organise également le concert de Yannick Noah sur le central le premier samedi à 21h. Nous avons aussi prévu de produire tous les jours des contenus digitaux pour faire vivre le tournoi sur les réseaux, sous tous les angles, sportifs, dans les coulisses, à travers nos partenaires. J’aime l’idée de “réunion” comme le disait Jérôme. Chaque année, l’écosystème économique régional se réunit aux IS, des liens se tissent. Nous participons à la vitalité du territoire, à l’ambiance conviviale du printemps. »
D.N : « Nous allons également nous associés à “Strasbourg, capitale mondiale du livre” en présentant une table dédiée aux ouvrages de sport. »
Passer en WTA 500 modifiera-t-il les infrastructures ?
J.F. : « Dès l’annonce de notre passage en catégorie WTA 500 le 30 juin dernier, on s’est tous réunis, avec les collectivités également, pour trouver des solutions en un temps extrêmement court, avec un cahier des charges plus élevé, afin de produire un événement très qualitatif pour le public, les joueuses, et nos clients. Avec un central capable d’accueillir 3500 personnes contre 2500 jusqu’ici. L’Eurométropole
nous a mis à disposition des infrastructures de la piscine du Wacken pour accueillir les joueuses qui ont besoin d’équipements spécifiques. La Ville de Strasbourg a fait de nombreux aménagements pour l’embellissement des structures qui profiteront au Tennis club de Strasbourg par la suite, et a géré le drainage du court numéro 2 qui était défaillant. Le club sera également fermé à ses membres pour offrir neuf terrains d’entraînement aux joueuses. Nous les inviterons bien évidemment aux IS pour les remercier. »
Vous êtes également réputés pour bichonner vos joueuses !
J.F. : « Elles sont sensibles à quatre choses. La première, c’est la convivialité et l’accueil personnalisé pour qu’elles se sentent bien. La seconde, c’est le nombre de courts d’entraînement à disposition, alors qu’à Roland-Garros, à part les meilleur(e)s, elles doivent s’entraîner dans d’autres clubs alentour. Le dernier point, c’est la nourriture : on est en France, on leur présente notre gastronomie et pas que des pâtes sans gluten ! Enfin, il ne leur faut que quatre minutes à pied pour rejoindre leur hôtel Marriott... Nos chauffeurs se retrouvent parfois au chômage technique, mais c’est bon pour notre bilan carbone ! »
Peut-on s’attendre à un meilleur tableau que les années passées ?
J.F : « Nous aurons le meilleur tableau possible parmi les trente meilleures joueuses mondiales, car si elles veulent jouer, elles ne pourront le faire qu’à Strasbourg, grâce à l’harmonisation du calendrier voulu par la WTA. Et il sera encore meilleur qu’espéré avec cinq gagnantes de Grand Chelem, une ancienne n°1 mondiale, Karolina Pliskova, et huit joueuses du TOP20 WTA. On peut citer le retour d’Elina Svitolina, tenante du titre des IS 2023 et qui a remporté 17 titres en simple ; Barbora Krejcikova, numéro 2 mondiale en 2022, vainqueure en simple et en double de Roland-Garros en 2021, ou encore Emma Raducanu, qui a remporté l’US Open sans perdre un set et reçu
les félicitations de la reine d’Angleterre !
Sans oublier Danielle Collins, numéro 4 mondiale de la Race… C’est le meilleur plateau de notre histoire, que l’on pourra encore renforcer avec quatre Wild Card. »
Cela se ressent-il sur la billetterie ?
C.S : « Elle est très dynamique et a démarré beaucoup plus fort que les années précédentes. »
J.F : « Il y a bien sûr l’effet 500, mais aussi l’effet boule de neige. L’édition passée, nous avons enregistré 30 à 40 % de spectateurs supplémentaires. À date, nous sommes à fois deux. La partie B to B affiche complet, tous nos clients ont renouvelé et nous en accueillons de nouveaux. C’est une très bonne nouvelle. »
Avez-vous le sentiment d’être allé au bout de votre défi ?
D.N : « La marche est haute ! En moins d’un an, on a doublé notre budget. Réaliser 75 % de croissance, c’est impossible pour 99 % des entreprises. Nous sommes très optimistes pour atteindre l’équilibre. »
J.F : « C’est comme dans le sport : si tu te donnes des objectifs clairs, mais que tu ne te donnes pas les moyens de les atteindre, tu ne peux que t’en vouloir à toi-même. Nous avons fait tout ce que nous pouvions, nos équipes ont été formidables. On vivra un événement de très grande qualité. C’est un vrai upgrade que l’on apporte à Strasbourg et au territoire. »
Quel est votre état d’esprit à quelques semaines du tournoi ?
C.S : « Cela dépend des jours ! Heureux, souvent, tendus, régulièrement, fiers et inconscients ! Dans ce type d’événements, tu joues avec la météo, tu t’engages sur le plan économique, mais s’il pleut tous les jours... Une grande partie de la population n’est pas spécialiste du tennis, mais on souhaite leur dire qu’on a franchi un palier, mais cela ne se traduit pas seulement par la qualité du plateau. C’est pour cela que l’on fait des événements grand public. Si les gens de la région ne savent pas quoi faire cette semaine-là, le soir, le week-end, les IS, c’est aussi un endroit super sympa pour assister à un concert, manger un morceau ou prendre un verre. Aujourd’hui la condition de la femme et le respect de l’environnement sont dans la tête de toutes les boîtes. Nous n’avons pas attendu que ce soit dans l’air du temps pour agir... C’est tout ça les Internationaux de Strasbourg. » a
e trouve cela extraordinaire de se dire qu’à Strasbourg on a le plus grand tournoi féminin français après Roland-Garros, juste la semaine avant Roland-Garros. Toutes les meilleures joueuses du monde vont venir se préparer chez nous. C’était déjà le cas avant, mais là le passage en 500 rend la chose encore plus belle. C’est une vraie fierté de faire partie de cette équipe. Passer en WTA 500, c’est aussi une vraie récompense de tout le travail qui a été effectué toutes ces années pour en faire un très beau tournoi. Le retour des joueuses en témoigne, elles disent que le tournoi est extrêmement bien organisé et ont vraiment beaucoup de plaisir à revenir chaque année.
JForcément à 500, les exigences sont plus importantes, dans le cahier des charges, dans le financement, c’est un vrai challenge pour les équipes. C’est aussi l’assurance d’avoir un plateau encore plus incroyable et donc un super tournoi avant Roland-Garros. Mon engagement est ce que je peux donner au tournoi, mais oui il reste entier. Je suis hyper fier de faire partie des propriétaires de ce tournoi et qu’il reste à Strasbourg. » a
« MON ENGAGEMENT RESTE ENTIER. »Pierre-Hugues Herbert, vainqueur du tournoi de Quimper en janvier.
Nouvel actionnaire des Internationaux de Strasbourg depuis leur fusion avec l’Open 6e sens de Lyon qu’il co-dirigeait avec Caroline Garcia, Gaëtan Muller, président délégué du club de l’ASVEL avec Tony Parker dont il est très ami, nous livre son parcours exemplaire et ses vœux pour Strasbourg.
Né à Rouen d’une mère Alsacienne il y a 41 ans, Gaëtan Muller est depuis 2013 président délégué du LDLC ASVEL aux côtés du président Tony Parker. « C’est le club de basket le plus titré, avec huit titres de champion de France sur les dix dernières années, un budget passé de cinq à vingt-millions d’euros, et une nouvelle salle de 12 500 places », se réjouit-il. Un retour côté gestion pour l’ancien joueur de basket professionnel : « Jusqu’à mes 14 ans, je jouais au foot, mais j’ai été repéré par le papa de Tony Parker du haut de mes déjà 1,90 mètres, et j’ai noué une belle histoire d’amitié avec son fils, confie-t-il. Trois ans plus tard, nous
étions ensemble en équipe de France et Champions d’Europe Junior en 2000. Au bout de trois ans, j’étais professionnel à Évreux, mais j’ai mis un terme à ma carrière en 2008 en raison de blessures au genou et au dos quand j’étais à Bordeaux. J’avais 25 ans, et peu de bagage scolaire. »
Gaëtan Muller part alors se former à l’immobilier et au marketing sportif aux ÉtatsUnis. « J’ai créé les premiers camps de basket pour jeunes, le Tony Parker Camp, accompagné des joueurs de la NBA, dans
ma région natale, en Normandie. En onze ans, on a accueilli plus de 5000 jeunes. » En 2011, son ami et futur associé Tony Parker lui demande de gérer son image en France et en Europe. « J’ai gagné en notoriété, en image, mais aussi en réseau », confie l’entrepreneur très régulièrement primé. Gaëtan Muller s’occupera ensuite de celle de Caroline Garcia, Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Digne... Son agence de sport événementiel GM Sports consulting prend de l’ampleur.
En 2013, Tony Parker, toujours, lui demande de devenir président délégué de l’ASVEL. « J’ai accepté à la condition qu’on me laisse le temps de déménager à Lyon avec ma femme et mes quatre enfants et de continuer mon entreprise en nommant une personne opérationnelle pour me remplacer », précise-t-il. En 2014, GM Sport Consulting fusionne avec Sport Plus Conseil de Pascal Biojout, organisateur du premier tournoi WTA 125 de Limoges. « C’est à ce moment-là que j’ai mis un pied dans le tennis, puis les choses se sont accélérées avec le lancement de l’Open Parc Auvergne RhôneAlpes de Tsonga puis quand Caroline Garcia m’a demandé d’être co-actionnaire de l’Open 6e Sens de Lyon. »
« Quand Denis et Jérôme m’ont proposé d’unir nos forces, j’ai trouvé l’idée séduisante. C’est avant tout une histoire d’hommes, car cela a toujours matché entre nous. » Renoncer à Lyon, il l’a fait avec beaucoup d’intelligence : « Sur ce genre de sujets, il faut mettre son ego de côté, être le plus pragmatique possible, et voir la belle synergie avec les personnes, dont Christophe Schalk, confie-t-il. Strasbourg est la ville adéquate avec un tournoi magnifique qui fête ses 37 ans d’histoire et un réseau fort. »
Passer en 500, « c’est une opportunité unique, on ne devait pas se rater ! Aujourd’hui, nous nous répartissons les tâches, Denis et Jérôme davantage dans l’opérationnel, et mes équipes interviennent en parallèle dans la stratégie, le partenariat et la communication. »
Grosse figure de l’événementiel dans le sport, Gaëtan Muller n’en a pas moins été impressionné « par l’affluence aux IS, notamment au déjeuner. La volonté politique d’avoir le tournoi à Strasbourg et le réseau du tournoi m’ont définitivement convaincu. »
Welcome to Strasbourg ! a
Finaliste des Internationaux de Strasbourg en 2007, Amélie Mauresmo se souvient de l’ambiance chaleureuse qui a régné durant toute la semaine de compétition et de sa découverte du vignoble alsacien. L’actuelle directrice du tournoi de Roland-Garros espère qu’en rejoignant la catégorie 500, les IS conserveront ce qui fait leur charme.
Ses souvenirs datent un peu, mais, malgré les années, dans sa voix pointe le plaisir qu’elle a eu à participer à la compétition strasbourgeoise lors de l’édition 2007. « Ce sont des souvenirs lointains désormais, mais j’avais trouvé l’accueil vraiment top tout au long de la semaine. C’était un univers très familial, cela changeait beaucoup des autres tournois et de ce que nous pouvions vivre à Roland-Garros, rembobine Amélie Mauresmo, battue en finale par l’Espagnole Anabel Medina qui, d’ailleurs, s’imposera une seconde fois l’année suivante. C’est un accueil que j’avais retrouvé dans certains tournois, mais c’était assez rare. Du temps où on jouait à Hautepierre, nous étions vraiment à proximité du public ce qui donnait la sensation de jouer à la maison ».
Si le tournoi avait occupé une grande partie de son emploi du temps, la championne aux 25 titres sur le circuit féminin avait eu l’occasion de satisfaire l’une de ses inclinations. Passionnée de vins, elle avait pu visiter le vignoble alsacien et rencontrer des producteurs. « Nous étions allés chez Rolly Gassmann (domaine situé
à Rorschwihr dans le Haut-Rhin – ndlr). J’avais acheté des bouteilles, et j’en ai toujours, révèle l’ancienne numéro 1 mondiale. Nous avions dégusté un muscat, un gewurtz et une sélection de grains nobles. Quand on me parle de l’Alsace, j’avoue que, désormais, je pense plus aux vins et au vignoble qu’au tennis. Je ne sais pas si c’est une bonne chose (elle rit) ».
En se remémorant ces quelques instants de son passé, Amélie Mauresmo se rappelle d’un autre de ses séjours dans la région. Il n’est pas tout récent non plus, mais tout aussi marquant. « Je suis revenue en Alsace avec l’équipe de France en 2016 pour la finale de la Fed Cup face à la République tchèque, rappelle l’ancienne capitaine des Bleues, un brin nostalgique. C’est drôle, je viens de retrouver le trophée ». Un trophée de finaliste seulement, la sélection tricolore composée d’Alizé Cornet, Caroline Garcia et Kristina Mladenovic ayant en effet cédé devant les Tchèques dans un
Rhenus qui les avait pourtant portées durant deux jours.
Depuis cette dernière halte, les voyages dans la capitale alsacienne se sont faits plus rares pour la directrice de RolandGarros, tournoi du Grand Chelem, dont le tableau final se déroulera du 26 mai au 9 juin. « Je ne suis pas encore dans l’effervescence de l’épreuve à proprement parler, j’ai beaucoup de réunions sur un peu tous les sujets. Parfois en visioconférence, comme je ne suis pas toujours à Paris. Je suis entourée d’équipes et de personnes extrêmement compétentes, donc tout se déroule bien, explique celle qui a succédé à ce poste à une autre légende hexagonale, Guy Forget, en 2021. Je ne pourrai pas venir aux IS, le tournoi se déroule malheureusement pendant la semaine de qualifications de Roland-Garros. ».
Amélie Mauresmo sait d’expérience que le passage des Internationaux de Strasbourg de la catégorie 250 à 500 risque d’en modifier l’essence. « Strasbourg était un petit tournoi où on se sentait comme à la maison et il va falloir réussir ce changement de dimension en essayant de garder cet état d’esprit. En termes d’organisation, tout sera forcément plus grand. Il faudra réussir à trouver plus de place, parce qu’il y aura plus de monde à accueillir, plus de bénévoles aussi, puisque le tournoi s’appuie beaucoup sur eux, plus de monde dans toutes les équipes, estime l’ancienne co-directrice de l’Open GDFSuez (2011-2014). Mais je suis sûre que Denis (Naegelen), le directeur de la compétition réussira parfaitement ». La cuvée 2024 s’annonce excitante. a
À 16 ans seulement, les Alsaciennes
Séverine Deppner et Sarah Iliev, bénéficiaires d’une wild card, ont connu le grand frisson l’an dernier pour leur tout premier tournoi WTA sur la terre ocre strasbourgeoise. Une expérience qui restera à tout jamais gravée dans leur mémoire.
Pour Séverine comme pour Sarah, c’était hier. Invitées l’an dernier à se frotter au gratin du tennis mondial, elles n’ont rien oublié de leur aventure strasbourgeoise. « Jouer dans son club devant autant de personnes, ça met une certaine pression », rembobine Séverine, « mais la joie et le plaisir ont tout dominé ». C’est Sarah qui s’est lancée la première dans l’arène, en affrontant l’Australienne Ellen Perez au 1er tour des qualifications. « Au début du match, je joue bien, mais le stress me fait commettre trop d’erreurs ». Au fil de la rencontre, l’Ostwaldoise gagne en relâchement et remporte son combat après avoir concédé la 1re manche. Exempte du 1er tour, Séverine, de son côté, entre dans la compétition face à l’Estonienne Elena Malygina. « L’entrée sur le court, avec la présentation au micro, la musique et tout ce public a été incroyable ». Sur le papier, la défaite peut paraître lourde (6-1, 6-1), « mais je ne suis pas passée à côté », analyse la pensionnaire du TC Strasbourg. « Les points ont été accrochés et j’ai fait mon match. De cette super expérience, j’en suis sortie grandie ».
Pour son match suivant, Sarah tient tête à la Chinoise Zhuoxuan Bai. « Tour à tour, on passe l’une devant l’autre. Je suis menée 4-1 dans le 3 e set, j’ai une douleur aux ischios mais je me dis que je ne peux pas baisser les bras ». Après avoir sauvé quatre balles de match – « je
ne sais pas comment j’ai fait » –, Sarah finit par arracher la victoire au tie-break du 3 e set. Au lendemain de cet exploit, « un peu touchée mentalement et physiquement, mais encore pleine d’énergie », elle résiste à l’Américaine Lauren Davis, tête de série n°7. « Je mène 5-3 dans la 1 re manche et j’ai du mal à y croire. Je n’ai peut-être pas assez osé pour aller chercher le set ». Finalement battue 7-5, 6-0, Sarah veut retenir son beau parcours et l’expérience qu’elle en a acquise.
Associées en double, les deux espoirs du tennis alsacien ont encore fait valoir leur détermination face à Olivia Tjandramulia
et Fang-hsien Wu. « C’était un match de dingue ! », se souvient Séverine. « On avait décidé de rester en fond de court et cette stratégie a bien fonctionné ». Jusqu’à ce super tie-break du 3 e set, perdu sur le fil 10-6. « Ça s’est vraiment joué à rien ».
Le passage du tournoi en catégorie 500, cette année, ravit les deux jeunes championnes. « Le plateau va être encore plus prestigieux et ça donne vraiment envie d’y revenir », s’enthousiasme Sarah. « Pour moi qui suis du club, ce passage à l’étage supérieur, c’est une énorme fierté », complète Séverine.
Peut-être y joueront-elles un jour, au fil de leur progression, les tout premiers rôles. a
« JOUER DANS SON CLUB DEVANTSéverine Deppner
En devenant un tournoi WTA 500, les Internationaux de Strasbourg franchissent un cap historique, avec néanmoins un cahier des charges plus exigeant et contraint. Comment nos élus perçoivent cette performance ?
Sont-ils prêts à les accompagner dans cette nouvelle aventure ? Questions à Jeanne Barseghian et Pia Imbs, maire de Strasbourg et présidente de l’Eurométropole, Franck Leroy, président de la Région Grand Est, et Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA).
Les IS deviennent un tournoi WTA 500. Est-ce, selon vous, un événement majeur pour Strasbourg ?
Jeanne Barseghian et Pia Imbs : « Strasbourg et l’Eurométropole sont fières d’accueillir un tournoi féminin de si haut-niveau : le sport féminin est une des priorités de notre politique sportive car au-delà des performances remarquables qui se jouent sur ces courts, le message envoyé aux femmes est qu’elles peuvent oser car tout est possible. »
Franck Leroy : « Les IS étaient déjà un événement majeur pour la ville de Strasbourg et la Région Grand Est. Désormais, avec l’inscription du tournoi dans la catégorie WTA 500, les IS prennent une dimension supérieure, figurant ainsi parmi les plus grands tournois du calendrier du tennis féminin. Cette nouvelle classification n’est pas le fruit du hasard, mais la reconnaissance du remarquable travail accompli, depuis plusieurs années, par Denis Naegelen, Jérôme Fechter et leur équipe. »
Frédéric Bierry : « Un événement pour Strasbourg et… pour l’Alsace ! Les IS sont un tournoi majeur du tennis féminin français, le deuxième en termes de niveau sportif, juste derrière RolandGarros. C’est le rendez-vous sportif le plus important du territoire alsacien, tous sports confondus. La Collectivité euro-
péenne d’Alsace, partenaire historique des IS, accompagne la montée en puissance des IS depuis plusieurs années. Le passage en WTA 500 permettra d’attirer les meilleures joueuses mondiales, ce qui fera également rayonner l’Alsace à l’international. »
Soutenez-vous l’idée d’un nouveau stade pour accueillir le tournoi ? Si oui, quelles sont vos ambitions pour ce projet ? Si non, pourquoi ?
Jeanne Barseghian et Pia Imbs : « Nous accompagnons au mieux les organisateurs des IS afin de répondre aux nouvelles exigences impliquées par la montée en puissance du tournoi, mais cet équipement est bien un équipement public et doit répondre aux besoins à l’année du quartier et des habitant·es. Ce quartier européen est en pleine transformation avec le programme Archipel II que nous avons eu le plaisir de présenter il y a peu et doit répondre aux enjeux de proximité, d’écologie, mais aussi de rayonnement européen. »
Franck Leroy : « Je soutiens évidemment cette initiative. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de l’exprimer lorsque les organisateurs m’ont fait part de leur intention de candidater pour un passage des IS d’un tournoi WTA 250 à 500. La Région Grand Est honorera donc cet engagement et sera l’un des partenaires, aux côtés
« STRASBOURG ET L’EUROMÉTROPOLE SONT FIÈRES D’ACCUEILLIR UN TOURNOI FÉMININ DE SI HAUT-NIVEAU »
Jeanne Barsegian (ci-contre) et Pia Imbs (ci-dessous)
des autres collectivités, pour la réalisation de ce nouveau stade répondant ainsi aux exigences d’un tournoi de catégorie WTA 500. Au-delà du tournoi et de ce nouveau stade, ce projet s’inscrit plus largement dans le cadre de la requalification de ce site, dans un souci d’une ouverture plus large au public tout au long de l’année et ce dans un cadre encore plus respectueux de l’environnement. »
Frédéric Bierry : « Enraciné dans son territoire, le tournoi grandit d’année en année. Le passage en WTA 500 impose
aux organisateurs un court central de 5 000 places, à terme. Cette évolution doit se faire dans les prochaines années. Cette montée en puissance ne pourra être que bénéfique pour l’attractivité et le rayonnement du territoire alsacien. »
Pouvez-vous définir en trois mots clés les IS ? Quelles sont vos attentes pour les prochaines années ?
Jeanne Barseghian et Pia Imbs : « Le sport féminin au plus haut-niveau ! Ce tournoi représente une opportunité exceptionnelle pour tout le territoire de l’Eurométropole, affirmant ainsi notre engagement en faveur du sport féminin et de l’éco-responsabilité, tout en renforçant notre position sur la scène européenne. Pour les prochaines années, l’ambition est de travailler étroitement avec les collectivités pour poursuivre les efforts d’une manifestation éco-responsable plus ouverte sur le territoire. »
Franck Leroy : « Les trois mots clés que je retiendrai à propos des IS sont : – Un des plus beaux tournois de tennis avec sa vue imprenable sur le Parlement européen, la Cour Européenne des Droits de l’Homme et le Conseil de l’Europe ; – Un tournoi éco-responsable et innovant sur les enjeux de développement responsable ; – Un engagement affirmé en faveur de l’égalité et de la promotion du sport féminin.
Si je dois avoir une attente, c’est que le tournoi poursuive son développement et devienne un passage obligé pour les meilleures joueuses mondiales tout en offrant une expérience sportive unique pour les spectateurs et les partenaires du tournoi. »
Frédéric Bierry : « Ambition : le tournoi évolue et va passer dans une autre dimension à l’international, tout en faisant rayonner le sport féminin.
Partage : pour la Collectivité, les IS sont l’occasion d’inviter notamment des enfants pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance et les éco-délégués des collèges alsaciens. Ces jeunes bénéficieront d’une visite des coulisses du tournoi axée sur l’éco-responsabilité et l’inclusion (avec des parasportifs soutenus par la Collectivité) avant d’assister aux matchs de la journée et de profiter du site et des animations.
International : le tournoi, organisé à Strasbourg, capitale européenne, au pied du Parlement européen, est résolument tourné vers l’international. Son nouveau statut va renforcer son attractivité mondiale. » a
« CETTE MONTÉE EN PUISSANCE NE POURRA ÊTRE QUE BÉNÉFIQUE POUR L’ATTRACTIVITÉ ET LE RAYONNEMENT DU TERRITOIRE ALSACIEN. »
Frédéric Bierry (ci-contre)
Nicolas Stamm-Corby et Serge Schaal - La Fourchettes des Ducs
Créateurs culinaires du Restaurant RÉGENT PETITE FRANCE,
CÉDRIC KOCH
Chef exécutif
vous convient à la découverte d’une cuisine gastronomique aux saveurs méditerranéennes. Un voyage au bord de l’eau vous attend...
Naos Hotel Groupe, le plus important franchisé de Marriott en France, et d’Hilton en Europe, est partenaire officiel des IS depuis l’an dernier avec ses trois hôtels et résidences by Marriott pour accueillir les joueuses et leur staff. Retour d’expérience avec son directeur général d’exploitation, François Mary.
François Mary, directeur général d’exploitation de Naos Groupe hotel.
Le savoir-faire des groupes hôteliers rassure et sécurise les équipes sportives internationales. Les Américains ou Australiens ont leurs habitudes chez Hilton ou Marriott, les Français chez Accor. « Avec un tournoi comme les IS qui passe en Master 500, vous avez toutes les chances d’accueillir une TOP 5. Mais si vous vous appelez “Hôtel Machin-les bains”, la joueuse préfèrera aller là où elle a ses habitudes, rapporte François Mary, directeur général d’exploitation France de Naos Hotel Groupe. Nous avons par exemple accueilli les All Blacks à Bordeaux. Ils n’étaient pas très à l’aise en arrivant dans la ville, mais être hébergés chez Hilton était pour eux un gage de sécurité. »
Naos Hotel Groupe a de fait l’expérience et le savoir-faire pour accueillir des VIP, comme les équipes nationales de rugby ou l’équipe brésilienne de football, Neymar included, quinze jours avant la Coupe du monde. « Nous savons gérer les exigences des équipes sportives qui ont des contraintes drastiques en termes d’horaires, de diététique, de sécurité, appuie François Mary. Il faut savoir leur mettre à disposition des salles de réunion, aménager des espaces pour les massages, gérer les flux également, car malgré leur présence, les hôtels sont ouverts au public. »
Le séjour des joueuses des IS s’est passé sans encombre, même si l’accueil individuel est différent d’une équipe complète : « Il a fallu gérer des va-et-vient incessants, mais au coup par coup, confirme François Mary. Elles n’avaient pas d’exigence particulière, ni de régimes spéciaux ou de demandes farfelues. Aux IS, les filles viennent dans un contexte particulier, hyper structuré, hyper pro, car elles sont aussi à une semaine de
Barbara Romero Nicolas Rosès – DRL’AC Marriott et le Residence Inn, et leur point de vue imprenable sur Strasbourg.
« NOUS
SAVONS GÉRER LES EXIGENCES DES ÉQUIPES
Roland-Garros. Aucun événement festif n’a été organisé. »
Un challenge relevé avec brio, quelques mois à peine après l’ouverture des trois établissements by Marriott : le AC et Residence INN au Wacken, à deux pas du central des IS, et le Aloft, côté StrasbourgEtoile. « Nous leur avons réservé plus de 200 chambres cette semaine-là et nous allons passer à 250 pour cette édition, poursuit François Mary. Nous ne communiquons jamais pendant l’événement et ne publions rien sur les réseaux sociaux pendant leur accueil. Quand elles arrivent à l’hôtel, elles doivent se sentir en sécurité. Ce qui est très sympa aussi, ce sont les échanges qui se font avec les clients. Les sportifs ont beaucoup de temps d’attente et l’interaction est bienveillante. »
Avoir décroché le tournoi face à son concurrent direct le Hilton, « une institution, mais qui ne nous appartient pas à Strasbourg », précise-t-il, a été un vrai coup de booster pour Naos Hotel Groupe : « C’est un partenariat gagnant-gagnant : nous sponsorisons les IS, mais les retombées sont à la fois immédiates et sur le long terme, constate le directeur général d’exploitation. Depuis, nous accueillons des joueurs du Racing, de la SIG, et nous souhaitons aller encore plus loin. Sans oublier notre clientèle régulière de parlementaires. Nous avons réalisé une excellente première année d’exploitation, au-delà de nos attentes, et le premier trimestre 2024 est très supérieur à ce qu’ont connu les spécialistes locaux. Nos établissements drainent de nouvelles activités sur la destination grâce à la marque Marriott. »
Surtout, François Mary se réjouit d’avoir su attirer et fidéliser une clientèle locale dans son restaurant et bar l’Archipel, avec un point de vue imprenable sur la ville. « Je gère 800 personnes en France et 2000 chambres d’hôtel. Et je dois dire que Strasbourg est une secte ! s’amuset-il. Notre équipe est constituée de gens loyaux, dévoués, très professionnels, et cela se ressent sur la clientèle. C’est la signature de Strasbourg. » D’ici l’été, la terrasse sera entièrement repensée pour accorder la même qualité de service à l’intérieur comme à l’extérieur. a
Olivier
Métral Atelier Sylvain Bordier – Olivier MétralEn région Grand Est, le développement et la promotion du tennis féminin passent par un accompagnement toujours plus différencié, qui tente de coller au plus près de la spécificité et des aspirations des différentes classes d’âge et de niveau.
Vous savez quoi ? j’adore le tennis féminin ! Il y a une technicité et une élégance chez les dames qui n’existe pas chez les messieurs ». Ces mots, qui pourraient sonner faux dans d’autres bouches, ont l’accent de la sincérité dans celle de Lionel Ollinger, le président de la Ligue Grand Est de tennis depuis 2018, dont la mère, Chantal, fut présidente du Tennis Club de Bouzonville. « J’ai toujours baigné dans le milieu du tennis féminin et j’y baigne aujourd’hui encore », poursuit l’élu mosellan, fondateur du Waves Open 57 à Moulins-lèsMetz en 2010, la compétition féminine la plus importante du Circuit national des grands tournois. « J’ai donné douze ans de ma vie à cette épreuve et y ai rencontré des joueuses exceptionnelles, dont certaines sont devenues des amies. »
Pêle-mêle, il cite Stéphanie CohenAloro, la première lauréate, Ons Jabeur ou encore Pauline Parmentier. Viceprésident de la Fédération française de tennis en charge des grands événements, il travaille aujourd’hui avec Amélie Mauresmo, directrice des Internationaux de France, et côtoie encore Mary Pierce au board de la Fédération internationale, où il siège depuis septembre 2023.
Le tennis féminin, sa promotion et son développement sur le territoire régional constituent naturellement l’une des priorités du président Ollinger, qui se félicite de la progression du nombre de licenciées enregistrée ces quatre dernières années en région Grand Est.
« La meilleure à l’échelle nationale », précise-t-il. Mais les enjeux ne se limitent pas aux seules porteuses de licences et se jouent également au niveau des équipes dirigeantes. « Dans les 642 clubs que compte la région, elles sont aujourd’hui 540 à occuper un poste de présidente, de trésorière ou de secrétaire ».
Ces données certes encourageantes n’empêchent toutefois pas de poursuivre les efforts en matière de recrutement et de fidélisation pour élever encore plus haut le curseur de la présence féminine dans les clubs. C’est une lutte sans fin, un match marathon qui se joue tous les jours et sur toutes les surfaces. « Grâce au travail de toutes les présidentes de la commission du tennis féminin qui se sont succédés à la Ligue, on dispose aujourd’hui de toute une panoplie de mesures, d’animations et d’opérations qui
« J’AI DONNÉ DOUZE ANS DE MA VIE À CETTE ÉPREUVE ET Y AI RENCONTRÉ DES JOUEUSES EXCEPTIONNELLES, DONT CERTAINES SONT DEVENUES DES AMIES. »
Lionel Ollinger
visent à encourager la pratique du tennis féminin dans les clubs, quels que soient l’âge et le niveau des joueuses ».
À titre d’exemple, on citera ici l’organisation des phases régionales des Raquettes FFT Ados, une compétition nationale dont la Ligue Grand Est a été à l’initiative en 2022 et qui permet à de jeunes joueuses de 13 à 16 ans, non classées jusqu’à 30/4, de se retrouver dans un cadre convivial et de faire, pour la plupart, leurs toutes premières armes en équipes sur un format court.
Pour les plus âgées, la Ligue gère également des compétitions exclusivement réservées aux dames, à l’instar de la Coupe de Lorraine des dames – 82 équipes engagées lors de la dernière édition – ou de la Coupe des Fines Bulles en Champagne. Sur un schéma similaire
Joueuses photographiées lors d’une phase finale régionale des Raquettes FFT sur les courts de Hautepierre, à Strasbourg.à celui de la Coupe de France de football, les équipes entrent en lice dans les tableaux de compétition selon le niveau atteint dans les épreuves seniors.
Mais si la Ligue Grand Est promeut ce type de manifestations où les jeunes filles et les dames se retrouvent entre elles, elle n’exclut toutefois pas la mixité. C’est dans ce cadre qu’elle s’est récemment emparée d’un projet expérimental lancé par la Fédération française de tennis et qui consiste à opposer hommes et femmes en simples, en suivant un tableau d’équivalence de classement. Par exemple, il est proposé aux dames classées 15/2 ou 15/3 de se mesurer à des messieurs classés 30/1. S’il s’agira au fil du temps et de
l’expérience d’affiner ces équivalences de classement, ce système permet d’ores et déjà d’offrir une plus grande diversité d’adversaires, notamment pour les dames qui peinent parfois à trouver sur leur secteur des joueuses de même niveau. « À La Ligue, on va pousser cette expérimentation qui nous paraît très intéressante et qui va dans le sens du World Tennis Number (WTN) développé par la Fédération internationale, une échelle de classement mondial qui s’adresse à tous les joueurs, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur calibre, et qui permet de trouver le bon partenaire de jeu ».
Pas question toutefois d’appliquer la mixité à tort et à travers dans les différentes strates de l’apprentissage, et notamment pour les jeunes filles qui démarrent à l’école de tennis. « Elles
n’arrivent pas en club pour les mêmes raisons que les garçons et elles aiment surtout être ensemble, entre copines. On a parfois tendance à extraire d’un groupe de filles les meilleurs éléments pour les intégrer à un groupe de garçons. C’est une erreur à ne pas commettre. L’effet est bien souvent dévastateur. On doit rester pour elles dans un mode empathique et s’inscrire dans un écosystème d’animations différentes que celui proposé aux garçons ». Cette approche sensible passe par la formation et le recrutement d’un plus grand nombre d’enseignantes, plus à même d’accompagner les très jeunes joueuses dans leur initiation. « C’est un vrai sujet », souligne Lionel Ollinger. « On est aujourd’hui en manque de profs femmes dans les clubs. À la Ligue, notre priorité est au recrutement féminin pour les postes de conseiller
sportif territorial (CST) qui se libèrent dans les comités départementaux. Il s’agit de retrouver de la parité à tous les niveaux et spécialement ici ».
C’est ainsi qu’Aurélie Belloy a succédé en début de saison à Jérémy Pottier en tant que CST du Haut-Rhin. Après douze ans d’enseignement au TC Brunstatt, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour elle. Entre ses visites régulières dans les clubs, les opérations de détection chez les moins de 8 ans et les entraînements qu’elle dirige pour les meilleurs jeunes de 6 à 10 ans du département, son agenda est bien rempli.
Cette ancienne 1/6 peut toutefois compter sur Murielle Méthon, une autre joueuse et prof d’expérience, pour lui venir en appoint. Un binôme féminin au centre de la détection et de la formation hautrhinoise ! Sans doute, une première dans le département. Toutes deux fans de Steffi Graff – Aurélie pour son jeu de jambes, Murielle pour sa résilience – elles savent mieux que quiconque jouer des ressorts qui sont les leurs pour accompagner notamment les jeunes joueuses.
« Nous sommes mieux armées pour comprendre les petites filles. Notre écoute est différente », souligne Murielle. « En tant que femmes, on est plus dans la finesse et dans l’affect », complète Aurélie. « Le fait que le tennis soit d’abord un sport individuel constitue un frein pour les filles. Elles aiment être en groupe, en partage, entre elles », poursuit-elle. Raison pour laquelle des rassemblements spécifiquement destinés aux jeunes filles ont été et seront organisés cette saison par le comité départemental. « Les filles appellent les filles », résume Aurélie.
Aux commandes de la politique sportive du TC Kembs-Niffer, sans doute l’un des clubs de la région à la plus forte ossature féminine, Murielle Méthon, qui a émargé à -4/6 au meilleur de sa carrière de joueuse, a non seulement en charge l’organisation des entraînements et des compétitions, mais aussi le développement du club au travers d’un programme de fidélisation qui passe par la diversité de ses animations.
« NOUS SOMMES MIEUX ARMÉES POUR COMPRENDRE LES PETITES FILLES. NOTRE ÉCOUTE EST DIFFÉRENTE. EN TANT QUE FEMMES, ON EST
« Il est nécessaire d’être créatif et d’imaginer toutes sortes de rendez-vous dans les clubs », confirme Lionel Ollinger. « Les jeunes, aujourd’hui, n’y sont pas assez présents. Quand j’étais môme, j’y passais ma vie ».
Comme dans d’autres secteurs d’excellence, la place des femmes dans la formation tennistique de haut niveau reste parfois encore sujette à des a priori d’un autre âge. « Ce n’est pas toujours facile pour des femmes entraîneures de chapeauter des mecs », rappelle Murielle, qui a écumé au cours de sa carrière, un bon nombre de grands clubs, notamment parisiens, avant de rejoindre le Sundgau. « Quand je vais aujourd’hui à la rencontre des clubs, il arrive parfois qu’on me regarde encore comme la petite fille de 8 ans qu’ils ont jadis connue », corrobore Aurélie. « Il faut s’imposer tout de suite », enchaîne Murielle « et c’est grâce à tes diplômes, ton expérience et ton classement qu’on t’écoute et te respecte ».
Ici comme ailleurs, du chemin reste à parcourir pour faire évoluer les mentalités, même si la féminisation du tennis, à tous les stades que ce soit, est depuis longtemps en ordre de marche. a
Olivier Métral
Il est des carrières tennistiques qui, loin des projecteurs et du tapage médiatique, forcent le respect et l’admiration. Celle de Caroline Glaszmann est faite de ce bois-là. À 70 ans, cette fringante Strasbourgeoise continue de parcourir la planète, en quête de titres au sein de l’équipe de France seniors qu’elle accompagne chaque année en championnats du monde depuis 2006.
L’
Afrique du Sud, le Mexique, la Californie, la Finlande et la Turquie, tout récemment, ne sont que quelques-unes des escales tennistiques de cette « lob-trotteuse » au long cours. « Moi qui ne voyage pas beaucoup d’ordinaire, ce sont à chaque fois un peu mes vacances », plaisante-t-elle. De ses « vacances » à Antalya, il y a quelques semaines, elle a ramené un joli souvenir dans ses valises : une victoire en trois sets face à la Britannique Pauline Fischer, la n° 1 mondiale de sa catégorie. Rien que ça.
Triple championne du monde en double mixte, Caroline a décroché l’an passé à Roland-Garros un 6 e titre de championne de France, le premier dans sa nouvelle catégorie des +70 ans, à l’issue d’un match renversant. « J’étais menée 6-1, 2-0. Je voyais le photographe officiel mitrailler mon adversaire, sans se soucier de moi. Il a quitté le court en considérant que l’affaire était pliée. Quand j’ai retourné la situation, il a bien été obligé d’y revenir ». Elle s’en amuse encore. Les trophées qui se cachent ici ou là dans son appartement n’ont guère d’importance à ses yeux. Récemment, elle a fait de ses nombreuses breloques des lots pour un concours de karaoké avec ses petits-enfants. Ses médailles d’or, d’argent ou de bronze n’ont pour elle de valeur que leur reflet dans les yeux de sa maman de 97 ans, sa plus grande supportrice. a
Partenaire majeur des Internationaux de Strasbourg depuis 2010, ENGIE accompagne le tournoi dans sa transition vers la neutralité carbone en finançant de nombreuses actions écoresponsables. Mais son engagement va plus loin dans les enjeux sociétaux et notamment les violences faites aux femmes. Rencontre avec Elisabeth Richard, directrice de relations avec la société civile d’ENGIE.
Personnalité engagée depuis plus de vingt ans pour la place de la femme, Elisabeth Richard est directrice des relations avec la société civile d’ENGIE, mais aussi membre du Haut Conseil à l’Égalité et vice-présidente d’Ensemble contre le sexisme. « On ne peut faire avancer la société que si l’on s’appuie sur le triptyque État – entreprises – associations, auquel j’ajoute les territoires, car tout ne doit pas se décider à Paris, souligne-t-elle. Seule la coalition d’actions peut avoir des effets au sens opérationnel. »
Son engagement pour l’égalité hommefemme et l’inclusion a commencé chez ENGIE il y a plus de 20 ans. « Sur les égalités professionnelles, nous avons fait de grandes avancées en mettant en place des quotas : les entreprises aiment mesurer et on progresse, même s’il ne faut rien lâcher. En revanche, ce qui ne va pas du tout, ce sont les violences faites aux femmes et aux enfants, qui sont en pleine recrudescence. Les raisons ? Le digital et la porno-criminalité. Nous avons un gouvernement et des associations qui sautent sur toutes les balles, mais nous avons pris pas mal de retard. » Si elle reconnaît des avancées, notamment avec les pôles de justice spécialisés dans les violences intrafamiliales créés en janvier, ou à travers ses expériences personnelles : « J’ai récemment accompagné deux amies au commissariat, on ne les a pas fait attendre, de peur qu’elles changent d’avis et ne déposent plus plainte », rapporte Elisabeth Richard.
Reste qu’il y a encore fort à faire pour libérer la parole. « Depuis le confinement, où l’on a réalisé que des femmes sous le coup de violences conjugales travaillaient à la maison, nous avons décidé chez ENGIE d’inscrire les trois numéros d’urgence – le 3919, le 17 et le 114 – sur nos factures envoyées à huit millions de foyers. Nous montrons ainsi aux femmes du Groupe, à nos clients, à tout notre écosystème
notre engagement politique fort contre les violences. »
Dans le même esprit, ENGIE a lancé une campagne de publicité dans la presse des décideurs en novembre dernier pour « leur rappeler que c’est un fléau national et qu’il faut qu’on avance. Certaines entreprises ont salué notre initiative, d’autres nous ont demandé de quoi on se mêlait ! On leur a répondu que si ces entreprises cherchent la performance, comment veulent-elles que les femmes victimes soient concentrées ? C’était audacieux, mais tous les moyens sont bons pour convaincre. »
Grâce à ces actions, des salariées d’ENGIE, victimes de violences conjugales, ont osé s’exprimer : « Nous sommes tombés de l’armoire, reconnaît Elisabeth Richard. Mais le fait est que la violence est partout, contre nos voisines, nos sœurs, nos collègues. C’est massif. »
Et le monde du sport n’est pas épargné. Quand elle reprend le dossier de mécénat et sponsoring des treize tournois Open qu’ENGIE soutient depuis des années, Elisabeth Richard apporte davan-
tage de sens : « avec la directrice de la communication Dominique Wood, nous n’étions pas convaincues de la manière dont on capitalisait sur ces partenariats. ENGIE est acteur de la transition énergétique, c’est notre raison d’être, mais aussi de la société dans laquelle on vit. » Le témoignage d’Angélique Cauchy, violée par son entraîneur plus de 400 fois (lire notre article page 56) les a profondément touchées. « J’ai décidé de demander à tous nos partenaires du tennis féminin de consacrer une séance aux violences psychologiques et sexuelles sur mineurs dans le sport pour avoir une empreinte positive et agir en amont de ces drames », appuie Elisabeth Richard.
Angélique Cauchy se rend sur chaque tournoi pour sensibiliser coachs, staff, parents, jeunes et ainsi tenter d’évi -
« LA
Elisabeth Richard, directrice relations avec la société civile d’ENGIE.
ter le pire. Avec les Internationaux de Strasbourg, ENGIE va plus loin en organisant une conférence dans le très symbolique Conseil de l’Europe en présence d’Angélique et d’Isabelle Rome, ancienne ministre et magistrate spécialiste des violences faites aux femmes.
Dans le même esprit, Elisabeth Richard a décidé de soutenir Laure Werckmann qui a choisi de mettre en scène l’autobiographie Renaître de Marion Bartoli, sous le coup d’une relation toxique (lire notre article pages 60). « Laure est une formidable artiste et une femme engagée, il faut soutenir des femmes comme elle si on veut combattre tout ce marasme », souligne Elisabeth Richard.
Engagée à 360 degrés pour une société plus égalitaire et l’inclusion, Elisabeth Richard reste convaincue, comme la CEO d’ENGIE, Catherine MacGregor, qu’il faut agir sur tout le territoire, être exemplaire et « rôle-modèle, à l’instar des Internationaux de Strasbourg qui ont ouvert la voie pour l’écoresponsabilité des tournois, l’inclusion et la lutte contre les violences faites aux femmes. » a
Barbara Romero Nicolas Rosès
Partenaire premium des Internationaux de Strasbourg depuis 14 ans, l’Espace H-BMW met chaque année à disposition une flotte de véhicules pour les joueuses et leur staff, 100 % électrifiée depuis trois ans.
istoriquement, c’est grâce à un partenariat scellé entre deux hommes, Denis Naegelen et Francis Hentz, PDG de l’Espace H, que les IS sont devenus le premier tournoi au monde à avoir à disposition un véhicule électrique, un prototype Mini, en 2011. Un coup de poker du tout nouveau directeur des Internationaux de Strasbourg, déjà engagé pour l’environnement à une époque où peu y était sensibilisé.
H« Quand j’ai racheté le tournoi en 2010, Nissan était le partenaire officiel, et j’ai eu la grande stupeur de voir arriver des 4x4 diesel, se souvient Denis Naegelen. J’ai demandé à Nissan des véhicules électriques, mais ils n’étaient pas prêts. J’ai décidé de rompre notre accord... Mes collaborateurs se sont dit que le patron avait un pet au casque, car on perdait pas mal d’argent ! »
Par hasard, il tombe sur une publicité sur les nouvelles BMW « Efficient dynamic », à savoir « efficaces, mais qui consomment peu ». « Je décide de contacter le directeur marketing de BMW France, Strasbourg est à côté de l’Allemagne, on avait la même vision. Le délégué commercial du Grand Est m’a alors mis en relation avec Francis Hentz. Mon baratin l’a convaincu, sourit Denis Naegelen. En 2011, on avait un prototype électrique. On a eu de la chance, car il a tout de suite vendu deux véhicules d’exposition sur le tournoi. En 2012, on avait 15 véhicules hybrides. Notre histoire dure depuis quatorze ans. »
Derrière ses allures sportives, BMW Groupe cache en effet un engage -
ment environnemental qui dure depuis déjà 50 ans. « Ce n’est pas un phénomène de mode. Ce qui nous différencie, c’est de prendre en compte le produit à 360 degrés, sur tout le cycle de vie du véhicule, de la conception à la fabrication, à son utilisation et au recyclage des matériaux », confirme Muriel Pasten, directrice marketing de l’Espace H.
Chaque année, l’Espace H crée l’événement pour les amateurs de belles cylindrées en présentant ses dernières nouveautés sur le tournoi. Et son actualité est particulièrement dense en 2024, avec le renouvellement complet de la famille MINI, le lancement du iX2 BMW 100 % électrique, et fin d’année du Iceman, un petit SUV électrique également.
À disposition des joueuses et leur équipe, treize véhicules 100 % électrifiés, dont le tout nouveau Countryman MINI électrique, « qui est plus grand pour devenir
« LE TOURNOI RESTE THE PLACE TO BE EN MAI, LE MOMENT OÙ TOUT LE MONDE SE RETROUVE. »
le véhicule numéro 1 du foyer, construit en matériaux recyclables sur une ligne épurée, précise Wojciech Tomaszkiewicz, directeur des concessions de l’Espace H. Les voitures électriques se vendent aujourd’hui très bien, d’autant plus à Strasbourg qui est en Zone à faibles émissions (ZFE). »
Sur le tournoi, les joueuses apprécient « l’engagement du tournoi, constate Muriel Pasten. Elles sont toujours ultra contentes des véhicules. Et de notre côté, nous contribuons à diminuer le Bilan carbone des IS. » Pour la directrice marketing, le tournoi reste « the place to be en mai, le moment où tout le monde se retrouve pour créer du lien dans un esprit convivial. C’est notre Roland Garros à Strasbourg ! » L’Espace H devrait encore créer l’événement avec ses « chauffeurs surprise », des ultra VIP, qui iront chercher les joueuses. Petit buzz garanti ! a
Muriel Pasten et Wojciech Tomaszkiewicz.Contractant général multidisciplinaire et « Société à mission » depuis fin 2023, KS Groupe rejoint le club des partenaires or des IS, aligné sur les valeurs d’écoresponsabilité, d’inclusion et d’égalité portées par les IS et sur lesquelles est fondée l’entreprise familiale strasbourgeoise.
Ce qui frappe en croisant les collaborateurs de KS Groupe dans leur siège à Bischheim, c’est leur sourire et leur décontraction. Leur bienêtre fait partie des priorités des dirigeants Édouard et Jérôme Sauer, troisième génération de l’entreprise familiale fondée en 1958. Et cela se ressent. « Nos statuts nous engagent, rappelle Olivier Brenet, directeur général adjoint. Devenir “Société à mission” a un effet accélérateur et structurant sur nos trois objectifs statutaires, à savoir le bien-être de nos collaborateurs, les enjeux environnementaux au cœur de nos projets, et faire vivre la solidarité sur notre territoire à travers notre fonds de dotation et nos partenariats. »
Grâce à son fonds de dotation, KS Groupe soutient onze associations œuvrant pour l’inclusion, la défense de l’environnement, la lutte contre la précarité, l’aide aux enfants souffrant de handicaps. « Nous avons recruté une chargée de mission handicap en interne et en externe pour les aménagements de postes, le recrutement et accélérer notre transformation », précise par ailleurs Delphine Rey, directrice communication. Soutenir les IS, « un événement majeur sur le territoire, avec une forte appétence RSE et d’inclusion dans ses valeurs prend tout son sens aujourd’hui, poursuit Olivier Brenet. Par ailleurs, s’il n’était pas un tournoi féminin, nous n’y serions pas allés : au niveau du Groupe, nous travaillons à attirer davantage de femmes dans nos filiales et à prendre soin de nos collaboratrices dans des métiers un peu difficiles. Nous voyons que les Internationaux de Strasbourg se battent pour l’égalité homme-femme, et cela nous importe. »
En amont de la conférence de presse présentant le tableau 2024 des IS, KS Groupe a organisé une conférence sur l’environnement pour partager toutes les valeurs qui fondent l’entreprise. « Nous souhaitons sensibiliser au mieux nos partenaires
« SOUTENIR LES IS, UN ÉVÉNEMENT MAJEUR
SUR LE TERRITOIRE, AVEC
UNE FORTE APPÉTENCE
RSE ET D’INCLUSION DANS SES VALEURS, PREND TOUT
SON SENS AUJOURD’HUI. »
Olivier Brenet, directeur général adjoint.
et les dirigeants d’entreprises sur la tran sition environnementale, car ensemble, nous serons plus forts. » Une conférence qu’ils envisageaient de décliner durant le tournoi, sans avoir le programme détaillé au moment où nous écrivons ces lignes. Dans cet esprit, l’entreprise a créé le « KS Lab », un pôle de douze collabora teurs planchant à la conception de pro jets durables et d’études de matériaux. « L’objectif est de proposer des alterna tives durables au sein des projets menés par le Groupe, avec des matériaux biosour cés, de réemploi ou recyclés, ou un impact carbone réduit, afin de proposer des alter natives aux matériaux conventionnels », précise Delphine Rey. Le Groupe rejoint également les IS sur son engagement pour les mobilités douces. « Nous avons mis en place le Forfait mobilité durable et l’Euro métropole de Strasbourg nous a identifiés comme l’unique entreprise à avoir uti lisé Optimix pour optimiser le trajet domi cile-travail de nos équipes », ajoute-t-elle. Riche de 350 collaborateurs, KS Groupe poursuit son développement, notamment dans la promotion des acti vités tertiaires et logistiques, alors que la promotion immobilière est au point mort. Parmi ses réalisations notables à Strasbourg, on peut citer les Haras, l’IRCAD, les restaurants Chère Amie, The Drunky Stork social Club, ou plus récemment Le Carton. a
UNE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
100% locale
DES GARANTIES ADAPTÉES À MON PROFIL
Comparatif & devis personnalisé & gratuit !
ksgroupe.fr
Leader mondial des solutions terre cuite pour les murs, façades et toitures, le groupe autrichien Wienerberger a installé son siège français en Alsace dès 1995. Pour son directeur général français, Frédéric Didier, devenir partenaire des IS fait sens dans une stratégie vertueuse.
ondé en 1819, le Groupe Wienerberger développe depuis plus de 200 ans des solutions innovantes pour un habitat toujours plus sain dans le respect de l’environnement. Des solutions vertueuses bienvenues dans l’urgence climatique que nous connaissons. Décarbonation, économie circulaire et respect de la biodiversité restent les trois priorités du Groupe qui vise la neutralité carbone à horizon 2050.
Dans cette stratégie, l’upcycling prend aussi tout son sens. À ce propos, le saviez-vous ? La terre battue des courts de tennis provient de la terre cuite, comme nous l’apprend son directeur général France, Frédéric Didier : « La terre cuite est broyée pour le tennis, c’est un bon exemple de la richesse du recyclage des matériaux. Nos produits sont broyés et restabilisés sur les terrains, nous avons déjà fourni Roland-Garros par le passé. Aujourd’hui, c’est l’un de nos confrères qui s’en charge. »
Plusieurs bonnes raisons de devenir partenaire majeur des Internationaux de Strasbourg, dans une stratégie vertueuse : « Nous avons à cœur de valoriser les initiatives locales engagées. L’écoresponsabilité du tournoi, les droits des femmes qu’il défend font écho à nos engagements, confirme Frédéric Didier. Strasbourg est notre ville de cœur, notre siège y est installé depuis plus de 25 ans. Les IS font rayonner notre territoire à tra-
vers sa dimension nationale et internationale, et encore davantage avec son passage en catégorie 500. C’est un événement vert qui s’inscrit dans un écosystème global. » Dans le même esprit, Wienerberger est partenaire depuis sa création de l’Industrie Magnifique, « un événement majeur qui rassemble l’industrie et l’art au cœur de l’espace public. »
Frédéric Didier apprécie tout particulièrement le site des IS, à l’ombre des institutions européennes. Sur le tournoi, le savoir-faire de Wienerberger sera apprécié à travers le mobilier en briques de structure et briques de façade, installés dans le village VIP. « La designer du village souhaitait une ambiance chaleureuse à laquelle la matière participe », commente-t-il.
Durant le tournoi, Wienerberger a prévu de nombreuses places de réceptifs pour ses clients, dans une ambiance que son directeur général apprécie particulièrement. « Ce sera aussi l’occasion de fêter avec notre nouveau comité exécutif l’acquisition de notre concurrent Terreal qui
nous permet d’avoir 17 usines complémentaires à nos huit existantes pour fournir le monde de la construction en tuiles et briques de façade, et en solutions photovoltaïques sur tout le territoire français, se réjouit Frédéric Didier, également président de la Fédération française des tuiles et briques. L’ancrage alsacien grandit, notre rayonnement national également. Les IS sont l’endroit idéal pour en faire écho. »
Devenir partenaire des Internationaux de Strasbourg, c’est aussi penser à leur ancien PDG, Francis Lagier, parti bien trop tôt des suites d’une longue maladie en août 2020 : « Il était très investi en tant que bénévole dans le monde du tennis avec sa maman, et aux IS en particulier, confie Frédéric Didier. C’était un excellent joueur de tennis, il a même joué avec Arnaud Boetsch en double et avait été champion de France cadet avec lui ! Il a aussi été président du Tennis Club de Strasbourg. Devenir partenaire des IS, c’est aussi lui rendre hommage. » a
« LA TERRE CUITE EST BROYÉE POUR LE TENNIS, C’EST UN BON EXEMPLE DE LA RICHESSE DU RECYCLAGE DES MATÉRIAUX. »Frédéric Didier au Tennis Club de Strasbourg.
Nouveau partenaire des Internationaux de Strasbourg, Les Promoteurs d’aujourd’hui, GIE regroupant huit entités alsaciennes (*), en profiteront pour présenter leur nouveau projet de prestige baptisé AART et situé à deux pas du tournoi au sein du quartier Archipel 2, entre art et nature.
Prendre de la hauteur. Avec le projet AART, les Promoteurs d’aujourd’hui comptent valoriser le bien-être que procure l’habitat surélevé en offrant un maximum d’espace à la végétation.
Les deux immeubles de 17 mètres de haut, Aartpège et Aartmonie aux lignes sobres, mettant en valeur les matériaux durables et le végétal, « offriront un effet architectural assez impressionnant », promet le promoteur strasbourgeois Joël Ohayon. « Nous avons axé le programme sur une continuité entre le parc et les immeubles, pour offrir cette impression que la verdure se confond avec les tours, ajoute-t-il. Les espaces et les vues seront dégagées, une attention particulière est donnée à la lumière naturelle. L’un d’entre eux, conçu par l’architecte Françoise Raynaud, sera doté d’une ceinture verte. Celui de Guillaume Delemazure proposera des espaces partagés où les habitants pourront installer un potager, prendre un verre ensemble. Un appartement sera également à disposition de la copropriété pour accueillir leurs invités. »
Le tout dans une conception bioclimatique poussée, tant dans le choix des matériaux, que dans l’isolation ou l’orientation des appartements. « Nous avons fait le choix de penser aux moindres détails, en proposant par exemple des stores qui se ferment automatiquement selon l’ensoleillement », précise Joël Ohayon.
« L’emplacement des Internationaux de Strasbourg, situés juste à côté de ce nouveau quartier en devenir, nous a semblé idéal pour présenter ce programme de
141 logements, en plus des bureaux, parkings à vélo et voitures, poursuit-il. La pré-commercialisation durera jusqu’en septembre, avec une livraison des lots prévus en juin 2026. »
Un timing idéal, en plus de l’attractivité de l’événement : « Chaque année, je me rends aux IS à titre personnel pour assister aux matchs ou déjeuner. J’apprécie particulièrement l’ambiance du tennis où l’on ressent un véritable respect mutuel. J’aime depuis toujours y inviter des clients, car on n’y trouve pas ce côté blingbling d’autres sports. Quant aux matchs, je suis toujours impressionné par la puissance des joueuses. Elles sont d’une agilité incroyable et je suis certain que plus d’un homme en face passerait à la trappe ! »
Les Promoteurs d’aujourd’hui seront présents durant toute la durée du tournoi pour présenter leur programme AART particulièrement innovant tant dans sa conception que son design. a
« NOUS AVONS AXÉ LE PROGRAMME SUR UNE CONTINUITÉ ENTRE LE PARC ET LES IMMEUBLES, POUR OFFRIR CETTE IMPRESSION QUE LA VERDURE SE CONFOND AVEC LES TOURS. »
Joël Ohayon
(*)
• Avantgarde Promotion (Strasbourg)
• Bartholdi Promotion (Strasbourg)
• Boulle (Strasbourg)
• Joël Ohayon Promotion (Strasbourg)
• Perspective (Achenheim)
• Scharf Immobilier (Oberhausbergen)
• Topaze Promotion (Entzheim)
• Weller Immobilière (Strasbourg)
aartimmo.fr
Le projet AART, sur Archipel 2.Opérateur strasbourgeois de recharge pour véhicules électriques offrant des services de gestion des bornes, Freshmile renouvelle son partenariat avec les Internationaux de Strasbourg dont il partage les valeurs pour l’accompagner dans sa mobilité vertueuse.
Les Strasbourgeois n’auront plus aucune excuse pour ne pas se rendre aux IS à vélo ! Grâce à Freshmile, le tournoi sera doté d’une borne de recharge pour vélo électrique dans son nouveau parking dédié aux deux-roues. Un partenariat gagnant-gagnant du duo qui s’accorde sur les mêmes valeurs : la mobilité durable, la décarbonation, et l’engagement pour l’égalité homme-femme. « Nos équipes sont quasi à parité, précise Christophe Lefort, directeur général de Freshmile. C’est lié à notre approche, à nos actions et à la diversité de nos métiers qui permettent de toucher toutes les populations et tous les genres. »
INTELLIGENTE POUR LA GESTION DE L’ÉNERGIE POUR LES ENTREPRISES
Christophe Lefort, directeur général de Freshmile.
Fondé en 2010 à Strasbourg par Arnaud Mora, Freshmile est un opérateur de recharge pour véhicules électriques avec l’objectif de rendre
Découvrez Roberts’Ô, notre nouvelle résidence élégante à Strasbourg offrant :
• Des appartements du 2 au 5 pièces confortables avec de vastes espaces extérieurs
• Un cadre d’exception au cœur de la nature
la recharge facile pour tous, particuliers, collectivités et entreprises.
Filiale depuis 2021 du groupe Rexel, leader mondial dans la distribution de matériel électrique, Freshmile a développé début 2023 un bureau d’études capable d’accompagner les entreprises dans leur transition vers la mobilité électrique. « Nous nous occupons de l’installation des bornes de recharge, de leur supervision et de la gestion de l’énergie sur site, précise Christophe Lefort. Nous avons noué un partenariat avec les constructeurs du marché, comme Schneider, Hager, ABB, et avec des fournisseurs de modules intelligents capables de gérer l’énergie selon le véhicule et les contraintes de l’entreprise. »
On peut donner l’exemple d’une société de distribution qui aurait besoin que ses véhicules de livraison soient chargés en priorité sur les véhicules de fonction. Il est aussi plus judicieux de recharger un véhicule en heures creuses : « Nous proposons un service clé en main. Ce qui fait notre force, ce sont nos compétences agrégées et la puissance de notre réseau. Nous nous appuyons sur Rexel pour un rayonnement national », appuie le directeur général. La décarbonation fait partie des priorités de Freshmile : « Nous proposons des capteurs d’économie de CO2
sur une session pour montrer aux entreprises ou collectivités l’impact de la mobilité durable. »
Un marché en plein essor avec un prévisionnel multiplié par huit en six ans : en 2030, 30 millions de véhicules électriques sont attendus sur le territoire français selon l’AVERE, avec un peu plus de huit millions de bornes installées. Freshmile, qui compte à ce jour 340 000 abonnés – dont 120 000 nouveaux en 2023 – gère 36 000 bornes et dispose de l’accès à plus de 500 000 points de charge en Europe.
Acteur de la transition énergétique, Freshmile compte sur les IS pour accroître encore sa visibilité. « Au-delà du jeu, du tennis, de ses valeurs associées, le tournoi a gagné en prestige en passant en catégorie WTA 500, souligne Christophe Lefort. C’est un grand moment de fête autour du sport de haut niveau et nous sommes également heureux d’y associer nos clients. » Tout en apportant sa pierre à l’édifice en accompagnant les Internationaux de Strasbourg dans la mobilité vertueuse pour laquelle les organisateurs militent depuis 2010. a
PUB ENGIE
2024 marque une nouvelle étape pour les Internationaux de Strasbourg. Il y a quelques mois, avec notre équipe et aux côtés de celle du WTA 250 de Lyon gérée par Gaëtan Muller, nous posions notre candidature pour passer en WTA 500. Nous avons déposé un dossier très engageant, qui a pris près d’un an à être accepté. Mais il l’a été !
Ce changement de catégorie pour notre tournoi rentre dans le contexte de la restructuration du circuit WTA et de son calendrier. Cette réforme, qui vise à proposer aux fans, aux sponsors et aux diffuseurs une histoire forte qui véhicule les valeurs de la WTA, comprend un fort engagement en faveur de l’égalité des gains dans toutes les épreuves WTA 1000 et 500.
De notre côté, ce passage en WTA 500 s’inscrit dans notre objectif d’égalité et de parité et représente une nouvelle étape, un nouveau challenge à relever. Ce, pour apporter à notre public, à notre Région, à notre Ville, un événement de plus en plus attractif.
Aujourd’hui, et grâce à cet « upgrade », les Internationaux de Strasbourg s’inscrivent dans les plus grands tournois européens, mais deviennent surtout le 3ème plus grand tournoi de France en catégorie et en prize-money, après Roland-Garros et le Rolex Paris Masters.
En 2023, nous avons assisté au 2ème sacre strasbourgeois d’Elina SVITOLINA après celui en 2020. C’est sur la terre battue des IS qu’elle a remporté son premier titre en tant que maman, 7 mois seulement après avoir accouché. Un véritable exploit !
Tous les voyants sont au vert pour cette édition 2024, la première en WTA 500, et je remercie chaleureusement les collectivités, la Ville et l’Eurométropole, la Région et la CeA pour leur soutien sans faille, ainsi que la Fédération Française de Tennis et tous nos partenaires, qui nous accompagnent dans ce changement de dimension.
Je tiens également à remercier le Tennis Club de Strasbourg, dont le cadre exceptionnel, au pied du Parlement européen, nous permet d’accueillir le plus grand événement de tennis féminin en France.
Merci également à notre équipe, à nos bénévoles, à André Haass, chef des bénévoles mais aussi président du Comité Départemental du Bas-Rhin et Claude Wioland, chef adjoint des bénévoles. Enfin, merci à vous, passionnés de tennis, petits et grands, hommes, femmes, journalistes, qui êtes toujours fidèles et qui permettez aux IS, à Strasbourg et à notre territoire de rayonner toujours plus.
Nous continuons évidemment d’intensifier nos engagements pour le droit des femmes, l’éco-responsabilité et l’utilité à notre territoire et au développement du tennis, pour faire des IS un exemple pour tous les événements sportifs.
« JE COMPTE SUR VOUS POUR FAIRE DE CES 38èmes INTERNATIONAUX DE STRASBOURG UNE RÉUSSITE. NOUS VOUS ATTENDONS DU 18 AU 25 MAI 2024 ! »
Denis NAEGELEN Directeur des Internationaux de Strasbourg
Pour leur 38ème édition, les IS prennent un véritable tournant en intégrant la catégorie des « WTA 500 » et devenir le 3ème plus grand tournoi de tennis en France, après Roland-Garros et le Rolex Paris Masters organisés par la FFT.
C’est un véritable défi qu’ont décidé de relever Denis Naegelen et Jérôme Fechter pour donner un nouvel élan à cet événement international : un plateau sportif encore plus relevé, un public plus nombreux mais surtout une restructuration progressive du site.
Les IS vont continuer à se développer autour des trois axes forts qu’ils privilégient depuis leur création : la femme, le sport et la responsabilité sociétale.
La Ligue du Grand Est et le Comité du Bas Rhin poursuivent leur valorisation des dirigeants de clubs et des enseignants en faveur de ces trois priorités : invitation des référentes alsaciennes du tennis féminin, des animations de tennis adapté et de tennis en fauteuil, des actions de tennis-santé grâce à « la ligue des mamans », invitation des jeunes espoirs du Bas-Rhin et encore la sensibilisation à la lutte contre toutes les violences à travers le témoignage poignant d’Angélique Cauchy de l’association Rebond. Le Tennis, 1er sport individuel en France, est toujours une véritable école de la vie !
Que la Région Grand Est, la CeA, l’Eurométropole de Strasbourg mais aussi tous les partenaires privés soient chaleureusement remerciés pour leur soutien à la pérennisation des IS dans notre Région.
Bons matches à toutes et tous !
Lionel OLLINGER
Gilles MORETTON
Président de la FFT
Premier tournoi féminin français, après Roland-Garros, les Internationaux de Strasbourg s’apprêtent à vivre leur 38ème édition.
Cet événement dépasse aujourd’hui le simple cadre sportif. En effet, le tournoi alsacien s’est engagé depuis 2010 dans une démarche éco-responsable afin de réduire au maximum son empreinte carbone tout en s’inscrivant dans une dimension culturelle et sociale assumée. Pour tout cela, je tiens à saluer l’excellent travail de l’équipe d’organisation, dirigée par Denis Naegelen. Avec son expérience d’ancien joueur et d’entrepreneur, ce dernier œuvre sans cesse pour offrir la meilleure édition possible au tournoi.
Je voudrais aussi remercier pour leurs efforts et leurs investissements le club d’accueil (le TC de Strasbourg), la Ligue du Grand-Est, présidée par mon ami et néanmoins vice-président de la FFT, Lionel Ollinger, le Comité Départemental de tennis du Bas-Rhin, ainsi que les partenaires institutionnels (la Région Grand Est, Strasbourg Eurométropole…) et privés, dont ENGIE.
Rappelons que ce type d’événementssoutenus et encouragés par la Fédérationsont une formidable opportunité pour faire aimer et pratiquer le tennis et ses disciplines associées. Ils créent aussi une forte dynamique locale à tous les niveaux, notamment dans les clubs.
En conclusion, je formule évidemment tous mes encouragements aux joueuses, qui prendront part à cette édition et qui, j’en suis sûr, ne manqueront pas de nous offrir un spectacle de haut niveau, assurant du même coup la promotion de notre merveilleux sport.
Nous sommes ravies d’accueillir sur notre territoire la 38ème édition des Internationaux de Strasbourg.
Cette édition est marquée par une superbe montée en puissance en WTA 500 qui fait de ce tournoi incontournable depuis plus de 10 ans à Strasbourg le 3ème tournoi de France et le 1er en région.
Cette évolution s’inscrit dans le cadre d’une réforme majeure du circuit mondial féminin, permettant de porter plus fortement encore les valeurs défendues par la WTA et par HOPIS : l’égalité et la parité.
Déjà un exemple depuis de nombreuses années en matière d’éco-responsabilité, cette manifestation continue cette année à soutenir deux axes forts de notre politique : le sport féminin et le sport durable.
Ici, sur notre territoire si attaché à la pratique féminine, les meilleures joueuses du monde vont s’affronter : époustouflant les spectateurs par un jeu exceptionnel, incarnant des modèles inspirants pour toutes les petites filles de nos communes, leur montrant que tout est possible.
Pia IMBS
Présidente de l’Eurométropole
Source de rayonnement de la Ville et de l’Eurométropole, cet évènement s’inscrit dans une année olympique et paralympique qui verra dans notre pays défiler les plus grand·es athlètes de notre temps.
L’heure est au partage et à la cohésion avec en point d’orgue le passage de la flamme olympique permis par tous les partenaires du territoire.
Les 33 communes de l’Eurométropole sont labellisées Terre de Jeux pour promouvoir l’activité physique, source de bien-être et de santé, pour toutes et tous quel que soit son niveau, son genre, son milieu ou son lieu de vie.
Les Internationaux de Strasbourg nous soutiennent dans tous ces objectifs avec des actions de sensibilisation et en favorisant l’accès à l’évènement à tous les publics, y compris à ceux plus éloignés de la pratique.
Nous vous souhaitons une excellente semaine aux Internationaux de Strasbourg 2024 !
Jeanne BARSEGHIAN Maire de StrasbourgAcquérir des compétences et une expérience professionnelle
L’assiduité, le travail en équipe, la rigueur,…
Renforcer vos liens sociaux
Rencontrer de nouvelles personnes, créer de nouveaux liens. Ces contacts seront précieux dans votre avenir
Garder une santé physique et mentale
Augmenter sa confiance en soi, bouger, courir
Il n’y a pas d’âge pour vous engager ! Tous les clubs ont besoin de vous
Obtenir des points bonus pour valider votre année
Intitulé « Reconnaissance de l’engagement » cette aide vous permettra d’obtenir des points bonus
De nombreuses missions vous attendent
Préparation des événements, accueil, manutention, logistique, intendance,…
Aider les plus jeunes et les plus démunis
Faire avancer sa passion et donner du plaisir
+ d’infos :
03 68 98 50 00
Un peu plus d’un mois avant le passage de la Flamme olympique Paris-2024 en Alsace, le 26 juin, c’est dans un élan olympique que nous accueillions cette édition des IS ! Chaque année, nous sommes très fiers de vivre ensemble, au pied des institutions européennes, le premier événement de sport féminin en France et le premier événement sportif régulier d’Alsace.
Il y a le sport et tout ce que permet le sport. La Collectivité européenne d’Alsace, collectivité des solidarités, soutient naturellement les IS, un tournoi qui est un trait d’union entre le sport et les droits des femmes, entre le sport et l’inclusion, entre le sport et le handicap. Un tournoi exemplaire aussi en matière d’éco-responsabilité.
Ainsi, chaque année, nous sommes fiers de faire découvrir ces IS aux enfants de l’Aide sociale à l’enfance, aux « éco-délégués », ces ambassadeurs de l’environnement dans nos collèges, aux acteurs du handicap et aux associations sportives. Sans oublier nos futurs champions : nous accueillerons aux IS la nouvelle promotion de l’« Elsàss Sport Cie », un collectif de jeunes espoirs du sport alsacien créé et soutenu par la Collectivité européenne d’Alsace, représentant près d’une vingtaine de disciplines (dont le tennis !), pour impulser une dynamique collective et participer financièrement aux dépenses liées à leur pratique.
Je félicite chaleureusement les organisateurs des IS qui ont réussi à donner, année après année, de l’envergure et du sens à ce tournoi désormais installé dans le paysage du tennis mondial.
Frédéric BIERRY
Président de la CeA
Franck LEROY
Président de la Région Grand Est
Fidèle partenaire des grands évènements sportifs, la Région Grand Est est particulièrement fière de renouveler son engagement auprès de HOPIS pour l’organisation de l’édition 2024 des Internationaux de Strasbourg (IS).
Cette nouvelle édition exceptionnelle, intégrant le circuit WTA500, prouve une nouvelle fois l’ambition et les nombreux atouts de cette organisation de très haut niveau reconnue au niveau national comme international. Les IS contribuent indéniablement à renforcer la dynamique d’une discipline bien ancrée dans notre région et à valoriser l’engagement régional en faveur du Sport mais aussi des enjeux qu’il véhicule.
Au-delà des sportives et de leurs performances, ce tournoi est en effet l’occasion de rappeler que le sport joue un rôle majeur par le respect de valeurs sociétales fortes telles que l’éco-responsabilité et, surtout, la parité et l’égalité entre les femmes et les hommes. Je tiens donc ici à saluer la démarche exemplaire des organisateurs autour de ces sujets majeurs, qui font écho aux priorités de l’action régionale.
Si le passage en WTA 500 impose de nombreuses adaptations techniques et logistiques, il s’agit avant tout d’une opportunité unique qui doit offrir de nouvelles perspectives, d’aménagement au site historique du Tennis Club de Strasbourg situé au cœur des institutions européennes. Le projet envisagé offrira, à terme, un espace sportif attractif et pensé pour un héritage durable, et contribuera à renforcer la notoriété de cet événement sportif international.
Je tiens à remercier chaleureusement les organisateurs, les bénévoles et les partenaires pour leur investissement à l’occasion de ce tournoi qui génère d’importantes retombées positives pour le territoire et valorise ses atouts.
Je vous souhaite à toutes et tous de vivre des émotions sportives fortes à l’occasion des #IS24.
Du 11 mai au 15 juillet, suivez les 24 étapes du véhicule de la Région ainsi que le parcours du relais de la flamme olympique à travers le Grand Est !
Au programme : des animations ludiques et sportives pour toute la famille, mais également des ateliers de sensibilisation autour des bienfaits d’une activité sportive, des addictions, d’une alimentation saine et équilibrée, de la santé mentale et des valeurs de l’Olympisme.
Retrouvez-nous sur faitesvosjeux.grandest.fr
En 2023, lors de la 37ème édition des Internationaux de Strasbourg, c’est l’Ukrainienne Elina SVITOLINA qui s’est imposée en finale face à Anna BLINKOVA (6-2, 6-3) après 1h32 de match.
Cette édition, qui s’est déroulée sous le soleil, a été une réussite, tant sur le plan sportif, avec le retour à la compétition réussi d’Elina SVIOTLINA, qu’en terme de fréquentation et de rayonnement médiatique. Les #IS ont continué leur développement autour de l’éco-responsabilité, de la place des femmes ainsi que de l’inclusion.
Sur la 37ème édition du tournoi
27 500
Spectateurs sont venus assister aux #IS23, le public et le soleil étaient aux rendez-vous !
6
Joueuses du TOP 50 mondial dont 1 du TOP 20
9 millions
De téléspectateurs dans le monde ont suivi les Internationaux de Strasbourg sur la durée du tournoi
N°1
Notre tournoi est le plus vertueux au monde grâce à ses nombreuses actions éco-responsables !
6 Françaises étaient dans le tableau final
1 Trophée éco-responsable, réalisé à partir d’un filament biosourcé.
« J’aimerais partager cette énergie avec l’Ukraine. Je vais donner l’intégralité de mon prize money aux enfants ukrainiens, qui en ont besoin dans ce moment très difficile. J’aimerais remercier la France pour accueillir des familles et des enfants ukrainiens. Ensemble nous apporterons la lumière dans ce monde », a déclaré Elina SVITOLINA à l’issue de la rencontre.
Détentrice de 16 titres en simple sur le circuit WTA et première joueuse ukrainienne à atteindre les quarts de finale du tournoi de Roland-Garros, Elina SVITOLINA a remporté les Internationaux de Strasbourg pour la deuxième fois de sa carrière (2020-2023), quelques mois seulement après avoir accouché de Skaï Monfils.
ÉQUIPEMENTIER LIFESTYLE OFFICIEL DES
ÉQUIPEMENTIER LIFESTYLE OFFICIEL DES
C’est la date de création des Internationaux de Strasbourg. L’épreuve se tient chaque année depuis 1987 au mois de mai, une semaine avant Roland-Garros. Le tournoi se déroulait traditionnellement au sein de la Ligue d’Alsace de Tennis, dans le quartier d’Hautepierre, mais depuis son déménagement en 2011, il est organisé sur les courts du Tennis Club de Strasbourg
Gagnantes différentes ont soulevé le trophée des IS.
Steffi GRAF
Gagnante des IS 1987
3ème
Les IS sont le 3ème tournoi WTA le plus ancien de part son histoire. En effet, ce n’est pas le plus ancien en termes d’années d’existence, mais il a une place spéciale dans l’histoire du tennis féminin en raison de sa constance et de sa tradition L’événement est un rendez-vous régulier dans le calendrier du tennis féminin depuis sa création.
5 Gagnantes ont soulevé le trophée des IS à plusieurs reprises lors de ces 37 éditions
Les Internationaux de Strasbourg sont un tournoi engagé dans une démarche éco-responsable depuis 2010. Grâce à ses nombreuses actions en faveur de la planète, il est le tournoi le plus vertueux au monde
Pays diffusent des rencontres des Internationaux de Strasbourg
De la trace carbone résiduelle est compensée. Cette compensation se fait à travers la reforestation des forêts de Mollkirch et d’Andlau, à l’ouest de Strasbourg.
Personnes en tout suivent les IS sur les réseaux sociaux, à savoir Instagram, Facebook, X, Tiktok, YouTube et LinkedIn
Sur la page Instagram, découvrez les plus belles photos du tournoi et participez à nos jeux concours
@WTA_Strasbourg
Sur la chaîne YouTube, visionnez ou revisionnez toutes les vidéos officielles du tournoi.
@INTERNATIONAUX DE STRASBOURG
Suivez l’actualité des IS sur Facebook, likez et commentez nos publications.
INTERNATIONAUX DE STRASBOURG
Retrouvez-nous sur Tiktok pour plus de contenu sur les « insides » exclusifs de l’événement, au plus près des joueuses
@WTA_Strasbourg
Dear Tennis Fans,
On behalf of the Hologic WTA Tour, it is my pleasure to welcome you to the Internationaux de Strasbourg for another exciting edition of this tournament in one of France’s most celebrated cities.
As the global leader in women’s sport, the WTA is proud to once again showcase the very best of women’s tennis here in France and across all our tournaments in 2024.
The WTA continues to uphold the values of inclusivity, empowerment, and equality, and as one of sport’s few truly global properties, the Hologic WTA Tour will travel to almost 30 nations and regions with over 70 tournaments over the course of the season.
WE ARE EXCITED TO JOIN YOU, OUR PASSIONATE FANS, AS WE WATCH THE SEASON UNFOLD, AS RIVALS BATTLE IT OUT ON COURT, CHAMPIONS ARE CROWNED, NEW TALENTS EMERGE AND LEGENDS ARE MADE.
Vous pouvez également retrouver toutes les photos et vidéos du tournoi ainsi que le programme de la semaine sur le site web responsive
WWW.INTERNATIONAUX-STRASBOURG.FR
Sur la page X des IS, suivez en temps réel toutes les infos « chaudes » du tournoi.
@WTA_Strasbourg
Sur LinkedIn, retrouvez l’actu du tournoi ainsi que les infos de nos partenaires.
INTERNATIONAUX DE STRASBOURG
Steve SIMON Chairman/CEO
The dedicated tournament team at the Internationaux de Strasbourg take great pride in delivering an unforgettable experience for players and fans alike. I would like to thank all the partners, sponsors, staff and volunteers, who continually raise the bar in terms of quality, organization and entertainment, in our collective mission of championing women’s sport.
Finally, I would like to thank you, our loyal fans, for your tremendous support and passion for the WTA. Whether you’ve followed and supported women’s tennis for the last 50 years or are joining us for the first time this season, or somewhere in between, welcome to the 2024 Hologic WTA Tour. We’re just getting started.
All the best,
Notre tournoi est le 1er événement éco-responsable français. Avec plus de 80 actions éco-responsables menées chaque année, la trace carbone du tournoi a été réduite à 246 teq CO2 et l’impact de CO2 par spectateur a été réduit de plus de 60%.
Depuis 2021, les IS financent un projet de reforestation, certifié par le Label Bas-Carbone® du Ministère de la Transition écologique. Le but est de compenser les 246 teq CO2 résiduelles générées par l’organisation du tournoi, en suivant le projet local de reconstitution de forêts, situées à Mollkirch et Andlau, dans le Bas-Rhin.
En juin 2022, les Internationaux de Strasbourg ont été récompensés par l’Ecosport Award de la manifestation sportive engagée de l’année, décerné par l’Union Sport & Cycle
600
Bouchons collectés en collaboration avec Les Bouchons d’Amour qui contribueront à l’achat de fauteuils roulants
#0
Gaspillage : collecte des denrées alimentaires non consommées pour les associations sociales locales.
28 100
C’est le nombre de balles recyclées depuis le début de l’opération.
2 600
Balles usagées, récoltées sur cette 37ème édition.
70%
De produits régionaux bio et de saison sont utilisés par tous les traiteurs du tournoi.
1
Flotte BMW & Mini entièrement électrique ou hybride rechargeable est mise à disposition
GRÂCE À PLUS DE 80 ACTIONS MENÉES CHAQUE ANNÉE, LES INTERNATIONAUX DE STRASBOURG SONT CONSIDÉRÉS COMME LE GREEN EVENT SPORTIF.
Aux #IS23 et depuis 2022, on trie tout et partout, même sur les courts. C’est une première pour les joueuses de tennis ! Les déchets sont collectés et valorisés par SCHROLL. Les biodéchets sont ensuite acheminés chez un méthaniseur (biogaz), en partenariat avec ENGIE. Différentes poubelles de tri sont placées partout sur le site avec une signalétique renforcée pour faire de la prévention auprès du public.
Utilisés sur le tournoi pour éviter les gobelets en plastique, ils sont consignés ou utilisés comme souvenir des IS.
En plus de la collecte des denrées alimentaires non consommées et l’utilisation de produits bio, locaux et de saison, l’empreinte carbone moyenne d’un déjeuner au Village des #IS23 est de 566g en moyenne. Contre 2 200g en moyenne pour un repas gastronomique.
Les bâches du tournoi sont recyclées et transformées en gamme de sac et autres objets design.
Organisation de matinées de sensibilisation sur les écogestes et les bonnes habitudes à prendre pour le respect de l’environnement, que ce soit sur le tournoi ou chez soi. Parcours découverte des IS avec démonstration concrète des points clés de l’éco-responsabilité pour des jeunes scolarisés dans la région.
Une flotte BMW & Mini entièrement électrique ou hybride rechargeable est mise à disposition par notre partenaire L’EspaceH. Grâce à la proximité de l’hôtel officiel, les trajets depuis le tournoi ont été réduits de moitié (trajet de 6 minutes à pied).
Les spectateurs peuvent apporter des balles usagées qui sont récoltées par la Ligue Grand Est pour être ensuite recyclées en tapis de sols ou en terrains de sport.
début à 11h
début à 11h
début à 11h
1er tour
Tableau Final
début à 11h
1er tour tableau final
Dernier simple pas avant 17h30
début à 11h
Huitièmes de finale
Dernier simple pas avant 17h30
début à 11h
Huitièmes de finale
Dernier simple pas avant 17h30
début à 11h
Quarts de finale
Dernier simple pas avant 17h30
début à 12h30
Demi-finale double
Demi-finales simple
Dernier simple pas avant 16h30
Finale double à 12h30
Finale simple à 15h
début à 11h
début à 11h
Qualifications
début à 11h
début à 11h
début à 11h
début à 11h
Suite tableau de doubles
début à 11h
Suite tableau de doubles
début à 11h
Demi-finale double
À 23 ans, Clara BUREL, vient d’atteindre le meilleur classement de sa carrière, en février dernier, en pointant au 44ème rang mondial. En 2023, elle a réussi un superbe parcours aux IS puisqu’elle a atteint les demi-finales, s’inclinant en trois manches contre la future gagnante, Elina SVITOLINA.
Finaliste à Lausanne en juillet dernier et gagnante de l’Open d’Angers en décembre, la Française est, depuis un an, sur une très belle lancée, comme le prouve sa victoire face à Jessica PEGULA (n°5 mondiale) à l’Open d’Australie 2024.
Figure désormais incontournable de l’équipe de France de Fed Cup et du tennis féminin français, Clara BUREL est de retour sur les courts strasbourgeois pour une quatrième participation.
Meilleur classement : 49ème
Classement actuel : 49ème
Meilleur classement : 44ème
Classement actuel : 44ème
Jeune tricolore au magnifique revers à une main, Diane PARRY est de retour aux Internationaux de Strasbourg pour la cinquième fois de sa carrière.
À 21 ans, elle a, il y a quelques semaines, intégré le Top 50 mondial (49ème) et fait donc partie de trois meilleures joueuses françaises au monde, derrière Caroline GARCIA et Clara BUREL, ses compatriotes de Fed Cup.
Cette saison, elle a notamment atteint le 3ème tour de l’Open d’Australie ou encore les seizièmes de finale du WTA 1000 d’Indian Wells, s’inclinant en trois sets face à Maria SAKKARI (n°9 mondiale).
Aux #IS24, Diane PARRY sera sans doute en quête de sensations sur terre battue, pour se préparer au mieux à Roland-Garros.
© Michel Grasso
© Olivier Renaud
Notre tenante du titre, Elina SVITOLINA, nous fait l’honneur de revenir en terre strasbourgeoise !
Son titre en 2023 avait un goût tout particulier pour elle puisque, tout juste revenue de grossesse, c’est aux #IS23 qu’elle a gagné son premier tournoi en tant que maman. Tout au long du tournoi, elle a élevé son niveau de jeu, a impressionné en finale face à Anna BLINKOVA et a ainsi remporté les #IS pour la deuxième fois après sa victoire en 2020. Quelques semaines après, elle a poursuivi sa belle lancée en atteignant les quarts de finale à Roland-Garros puis les demi-finales de Wimbledon.
Très appréciée du public strasbourgeois, Elina SVITOLINA tentera de faire tout aussi bien que l’an passé, ici à Strasbourg !
Meilleur classement : 3ème
Classement actuel : 18ème
La joueuse tchèque Barbora KREJCIKOVA est l’une des figures emblématiques des Internationaux de Strasbourg. En 2021, elle a réalisé l’exploit de remporter les #IS et dans la foulée, Roland-Garros, en simple et en double dames ! Elle a prouvé que les #IS étaient la meilleure préparation au Grand Chelem et a ensuite intégré le top 5 mondial, jusqu’à être n°2 au classement WTA en 2022. Actuelle n°27 mondiale, elle a atteint les quarts de finale de l’Open d’Australie 2024, stoppée par Aryna SABALENKA (n°2 mondiale). Invaincue à Strasbourg, la Tchèque de 28 ans est donc de retour aux #IS pour une deuxième participation.
© Chryslène Caillaud
Meilleur classement : 2ème
Classement actuel : 27ème
C’est en 2019 que Dayana YASTREMSKA a marqué les esprits à Strasbourg en remportant la finale des Internationaux de Strasbourg après un match haletant face à la Française Caroline GARCIA (6-4, 5-7, 7-6).
Avec trois titres en carrière, la jeune Ukrainienne de 23 ans a atteint les demi-finales de l’Open d’Australie en début d’année, en ayant notamment écarté Vondrousova (n°7) et Azarenka (n°22). Notre vainqueur des #IS19 est de retour à Strasbourg pour une troisième participation, sans doute en quête de confiance avant Roland-Garros, elle qui n’a pour l’instant pas disputé beaucoup de matchs sur terre battue.
Meilleur classement : 21ème
Classement actuel : 34ème
© Olivier Renaud
Meilleur classement : 11ème
Classement actuel : 22ème
Elle a soulevé le trophée des #IS en 2018, après une finale mémorable face à Dominika CIBULKOVA (6-7, 7-6, 7-6) : Anastasia PAVLYUCHENKOVA participe au tournoi pour la 4ème fois de sa carrière.
L’an passé, revenant d’une blessure au genou, elle a atteint les quarts de finale des #IS23, éliminée par Lauren DAVIS.
Bien lancée, elle a continué à montrer qu’elle était de retour sur le circuit en passant quatre tours à Roland-Garros, où elle a été stoppée par la Tchèque Karolina MUCHOVA en quart de finale.
Avec 12 titres en simple au compteur et une finale à Roland-Garros en 2021, Anastasia PAVLYUCHENKOVA, fait, à 32 ans, toujours partie des meilleures et des plus régulières joueuses au monde, pointant aujourd’hui au 22ème rang mondial. Bon retour à Strasbourg, ‘‘Nastia’’ !
Meilleur classement : 7ème
Classement actuel : 15ème
À 30 ans, Jessica PEGULA fait partie des meilleures et des plus expérimentées joueuses du circuit. Actuelle n°5 au classement WTA, elle était finaliste du Masters des WTA Finals à Cancun en octobre dernier et s’est imposée au WTA 1000 de Montréal en août dernier. L’Américaine est également une excellente joueuse de double (n°14), avec 7 titres à son compteur, dont la majorité remportée aux côtés de sa coéquipière américaine, Coco GAUFF.
Très souvent dans le dernier carré des gros tournois - elle a atteint au moins à une reprise les quarts de finale des 4 Grands ChelemsJessica PEGULA impressionne par son aisance et sa puissance facile. Elle est évidemment l’une des favorites de ces Internationaux de Strasbourg où elle y revient après deux passages éclairs en 2019 et 2021.
C’est la joueuse américaine du moment ! N°4 à la Race WTA, elle vient successivement de remporter le Masters 1000 de Miami et le tournoi WTA 500 de Charleston. Elle a ainsi fait un bond au classement et est désormais 15ème mondiale.
À 30 ans, souffrant de plusieurs maladies chroniques, la finaliste de l’Open d’Australie 2022 a annoncé qu’elle mettrait un terme à sa carrière en fin de saison.
Danielle COLLINS jouera aux Internationaux de Strasbourg pour la deuxième fois de sa carrière, après sa participation en 2018. En 2024, elle a non seulement gagné 26 matchs pour 7 défaites mais aussi et surtout, elle a déjà claqué 104 aces ! Suivez bien des yeux son service car sa puissance est impressionnante !
Meilleur classement : 3ème
Classement actuel : 5ème
© 2023 Jimmie 48 Tennis Photography
Le Directeur du tournoi est Denis NAEGELEN : Président de la société HOPIS et ancien joueur de tennis professionnel. Il est épaulé par Jérôme FECHTER, Directeur général d’HOPIS et également co-Directeur du tournoi. L’équipe de direction est complétée par Christophe SCHALK, Président de Mediarun, Pierre-Hugues HERBERT, joueur de tennis professionnel et Gaëtan MULLER, Président de la société Sport Plus Conseil
Composition du tableau > 28 joueuses
• 20 joueuses sont admises directement en fonction du classement WTA
• 4 joueuses sont issues des qualifications
• 4 joueuses bénéficient de wild-cards
• 8 têtes de série sont désignées en fonction du classement WTA du 13 mai 2024
Toutes les parties sont disputées au meilleur des trois manches, avec tie-break dans toutes les manches.
La juge arbitre du tournoi est Ivan MARTINEZ BARREDO. Le chef des arbitres est Eric HAMON. Enfin, la superviseur WTA du tournoi est Mariana ALVES
Qualifications : du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024 inclus. Tableau final : du dimanche 19 mai au samedi 25 mai 2024 inclus.
tour (32) 8 550 € 1 Qualifiée (4) / 25 2ème tour des qualifications 7 010 € 13 1er tour des qualifications 4 200 € 1
Date limite d’inscription pour le simple > 24 avril 2024
Composition du tableau > 16 équipes
• 14 équipes sont admises directement en fonction du classement WTA
• 2 équipes bénéficient de wild cards
• 4 têtes de série sont désignées en fonction du classement WTA de double du 11 mai 2024
Toutes les parties sont disputées au meilleur des trois manches, avec super tie-break au 3e set.
Vainqueur (1) 41 210 € 500
(1) 24 970 € 325
Demi-finalistes (4) 14 280 € 195
de finalistes (8) 7 400 € 108
tour (32) 4 470 € 1
Date limite d’inscription pour le double > 17 mai 2024
Classé parmi les 50 premiers groupes de construction et d’infrastructures en France*, KS groupe a choisi d’accélérer sa transformation en devenant société à mission. Fort de 11 entreprises intégrées permettant de proposer des solutions adaptées de la conception à l’exploitation, le groupe familial indépendant s’engage pour :
- Le bien-être et le développement de ses 340 collaborateurs
- La construction d’une société plus durable en plaçant les enjeux environnementaux au coeur de tous ses projets
- Faire vivre la solidarité au sein de ses territoires
*Classement du Moniteur décembre 2023
PARTENAIRES PREMIUM
PARTENAIRES MAJEURS
PARTENAIRES OFFICIELS - OR
PARTENAIRES OFFICIELS - ARGENT
PARTENAIRES OFFICIELS - BRONZE
FOURNISSEURS OFFICIELS
Depuis plus de 30 ans, nous avançons avec passion, performance, bienveillance, respect, proximité et responsabilité environnementale.
Aux côtés de Michel Hentz, Directeur Général, qui préserve un esprit familial authentique, l’équipe a l’ambition d’offrir la meilleure expérience de mobilité aux particuliers et aux professionnels.
Aujourd’hui, nous changeons d’identité visuelle.
L’Espace H devient Espace H et l’aventure continue.
Avec vous.
Avec cinq fois plus de spectateurs qu’en 2016, année du dernier Bilan carbone des IS, on pouvait s’attendre à quelques mauvaises surprises. Et pourtant ! À force d’actions écoresponsables, son dernier Bilan carbone réalisé par Éco-manifestations Alsace (EMA) est remarquable, avec une réduction de 60% de l’impact CO2 par spectateur.
l n’y a pas de bon ou de mauvais
IBilan carbone, insiste Pierre Muller, directeur d’Eco-manifestations Alsace (EMA). C’est une photographie de situations sur lesquelles on peut agir en se donnant les outils pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous partageons tous la même planète, l’écoresponsabilité, c’est agir pour nos enfants. Mais cela ne signifie pas que l’on doit empêcher de se réunir et limiter les événements. L’idée, c’est de faire différemment. »
Car si le Bilan carbone des Internationaux de Strasbourg est exemplaire, le passage en WTA 500, avec une jauge fixée à 5000 spectateurs contre 2500 l’an dernier, peut avoir un impact. « Les émissions sont stables par rapport à 2016 avec cinq fois plus de spectateurs. Le passage en 500 compte beaucoup d’incertitudes, mais l’idée reste de proposer un bel événement dans notre ligne de conduite depuis dix ans », appuie Jean-Sébastien Tauth, pilote des sujets RSE pour HOPIS.
Les Internationaux de Strasbourg, poussés par leur directeur Denis Naegelen, sont en effet pionniers en termes d’écoresponsabilité. « On aime raconter l’anecdote de Maria Sharapova, star du tennis un brin diva, qui était à deux doigts de faire une syncope quand on lui a proposé de prendre le TGV en 2010, sourit Jean-Sébastien Tauth. Denis Naegelen a réussi à lui privatiser une rame... Elle a été tellement enthousiaste qu’elle ne voulait plus prendre l’avion ! »
Entre 2016 et 2023, l’impact CO 2 des déplacements des joueuses a été réduit de 80%. Déjà parce qu’il n’y a plus de lignes d’avion entre Paris et Strasbourg et que les lignes TGV sont aujourd’hui très performantes. Ensuite parce que toute la flotte des IS, mise à disposition par l’Espace H, est électrifiée.
Agir sur les déplacements du public est en revanche plus délicat. Des leviers sont mis en place et chaque année améliorés entre des réductions sur
« NOUS PARTAGEONS TOUS LA MÊME PLANÈTE, L’ÉCORESPONSABILITÉ, C’EST AGIR POUR NOS ENFANTS. MAIS CELA NE
ÉVÉNEMENTS. L’IDÉE, C’EST DE FAIRE DIFFÉREMMENT. »Pierre Muller
les billets des transports en commun, des parkings réservés aux covoitureurs, l’installation d’un parking à vélos, y compris électriques. « L’an dernier nous avons dédié deux personnes pour réaliser des enquêtes mobilité des spectateurs, afin de définir la trace carbone de leur parcours », précise Jean-Sébastien Tauth. De fait, tout le monde a un rôle à jouer.
20%
« La mobilité est améliorable, car il y a des éléments systémiques qui vont dans notre sens : les transports en commun qui s’améliorent, le parc automobile qui s’électrise, le coût de l’énergie qui augmente, invitent à changer nos pratiques », rappelle Pierre Muller. Depuis 2016, l’impact CO 2 de la mobilité du public a diminué de 20%. « Preuve que mettre des solutions en place ont un impact sur les comportements, poursuit Pierre Muller. Il y a encore peu, il était impensable pour des festivals de ne plus proposer de la vaisselle jetable. Il existe au départ des freins psychologiques et puis finalement, on sait faire ! ».
Les émissions de gaz à effet de serre ne concernent pas que la mobilité. Aux IS sont pris en compte les menus, le tri des déchets jusque sur les courts de tennis – une première sur le circuit mondial ! – la sensibilisation aux partenaires pour éviter les ballets incessants de camions lors de l’installation du tournoi. « Cette année, nous allons également investir dans du mobilier durable en terre cuite pour le Village », ajoute Jean-Sébastien Tauth.
Afin de compenser ses 254 tonnes de traces résiduelles, les IS ont planté 2600 arbres dans la forêt de Mollkirch et 2800 à Andlau, permettant sur trois ans une compensation 20% supérieure aux émissions. « C’est ce projet de compensation qui a été labellisé Bas Carbone, pas les Internationaux de Strasbourg, qui le seront quand les arbres auront poussé », rappelle Pierre Muller. Les IS cherchent alors des solutions de compensation plus
« IL
DES FESTIVALS DE NE PLUS PROPOSER DE LA VAISSELLE
Jean-Sébastien Tauth sensibilise les jeunes spectateurs aux gestes écoresponsables.
rapides et efficientes immédiatement, comme le précise Jean-Sébastien Tauth : « Nous avons le projet d’accompagner une ferme du Bas-Rhin pour se passer au mieux des produits phytosanitaires et créer une ferme de méthanisation. »
Inscrite dans l’ADN d’HOPIS, l’écoresponsabilité se vit au quotidien par ses collaborateurs, tout au long de l’année. « On parle de carbone, mais il n’y a pas que les enjeux climatiques, les IS ont une démarche de développement durable global qui prend également en compte les enjeux sociétaux, l’inclusion, la réduction des déchets qui sont des éléments extrêmement importants », conclut Pierre Muller. Un tournoi exemplaire s’il en est ! a
Violée par son entraîneur près de quatre cent fois entre ses douze et quatorze ans, Angélique Cauchy a eu le courage de porter plainte quinze ans après les faits. En 2021, son coach est condamné à dix-huit ans de prison ferme. Avec deux de ses co-victimes, Angélique Cauchy fonde l’association Rebond pour libérer la parole et accompagner les victimes dans le processus juridique et de reconstruction psychologique.
Elle est l’invitée des IS pour témoigner et sensibiliser : un enfant sur sept est victime d’agressions sexuelles dans le sport.
on témoignage devant la commission d’enquête parlementaire prend aux tripes. À 36 ans, Angélique Cauchy, ancienne jeune espoir du tennis féminin français, témoigne froidement de ce que son entraîneur lui a fait subir de ses 12 à 14 ans. Violée trois fois par jour. Sous emprise totale. Torturée psychologiquement. Un cauchemar qu’elle affronte seule et taira longtemps pour ne pas faire exploser sa famille. Par peur que son père commette un geste irréparable, que sa mère, déjà fragile, se retrouve en hôpital psychiatrique et sa petite sœur en foyer. « À cela s’ajoutait l’omnipotence de cet entraîneur dans le club, soit on n’allait pas me croire, soit on allait trouver ça normal. Et parce qu’ils arrivent à convaincre que c’était le prix à payer pour avoir des médailles », lâche-t-elle.
Le coup de fil de l’une de ses co-victimes, prête à témoigner, libérera sa parole. Quinze ans après les faits, en mars 2014. « À cause de mon silence, j’ai réalisé qu’il y avait eu d’autres victimes », s’accuset-elle. Pas « à cause d’elle », mais de lui, lui rappelle-t-on. « C’est vrai, mais cela aurait permis que cela s’arrête plus tôt », culpabilise-t-elle encore aujourd’hui : « Ces prédateurs ont le don d’inverser la culpabilité ».
La Fédération française de tennis se porte partie civile. Pour autant, Angélique se sent bien seule : comme elle l’avait pressenti, sa famille la lâche. « Tout est remonté, j’ai alterné anorexie, boulimie, zona, dépression... les années sont passées, je ne leur en veux plus. Aujourd’hui, j’essaie de passer le message qu’il faut parler le plus tôt possible, car tant qu’on ne parle pas, on ne se soigne pas. Parler, c’est permettre de mettre le prédateur hors d’état de nuire. »
UN ENFANT SUR SEPT VICTIME D’AGRESSION
SEXUELLE DANS LE SPORT, SOIT 3 – 4 ÉLÈVES PAR CLASSE
En 2021, il est condamné en appel à 18 ans de réclusion. « À titre personnel, je ne le crains plus, même si pendant le procès j’avais encore extrêmement peur de lui. En revanche, il fera max douze ans avec les remises de peine, ma crainte est vis-àvis de la société : aura-t-il pris conscience de ce qu’il a fait ? Sera-t-il soigné ? À la fin du procès, il a dit qu’il partirait entraîner en Australie. S’il n’a plus le droit d’exercer en France, elle ne lui interdira pas
de partir à l’étranger au nom des libertés individuelles une fois sa peine purgée. Mon combat est de faire évoluer la loi. La France pourrait, comme l’Australie, apposer un tampon sur les passeports des personnes condamnées pour crime envers les mineurs. »
Aujourd’hui, on estime qu’un enfant sur sept est victime de violences sexuelles dans le monde du sport. « Cela signifie que 3-4 élèves par classe sont victimes... Cela donne le tournis », lâche-t-elle. À la demande de la FFT, Angélique Cauchy fait la tournée des tournois de la Ligue pour sensibiliser dirigeants, entraîneurs, élèves. « Notre association Rebond a noué des partenariats avec les villes, la FFT, ENGIE, pour intervenir dans les écoles, les collèges, sur la prévention, l’aide et le soutien aux victimes. Les lignes bougent », témoigne Angélique.
AUX IS ET AU CONSEIL DE L’EUROPE
Le directeur du tournoi des IS, Denis Naegelen, « m’a contactée avant que son partenaire ENGIE m’invite à être présente sur ses 13 tournois Open. Il a remué
« AUJOURD’HUI, J’ESSAIE DE PASSER LE MESSAGE QU’IL FAUT PARLER LE PLUS TÔT POSSIBLE, CAR TANT QU’ON NE PARLE PAS, ON NE SE SOIGNE PAS. »Angélique Cauchy
Angélique Cauchy
ciel et terre pour que je puisse intervenir au Conseil de l’Europe le mardi après-midi devant 175 entraîneurs et dirigeants de la Ligue Grand Est, mais aussi des clubs, des partenaires. » Préconisation sur les relations entraîneur-élève, repérer les signaux faibles, les traumatismes, gérer le signalement : Angélique Cauchy donnera les outils pour empêcher l’indicible.
Changement de comportement brutal, chute des résultats scolaires ou au contraire surinvestissement, violences, comportements alimentaires, conduites à risques, isolement... Tous ces signes doivent alerter. « Il faut dire aux enfants quels sont leurs droits, ce que sont les parties intimes, leur expliquer qu’à partir du moment où ils sont mal à l’aise, c’est ça la limite. Il y a aussi la question des vestiaires, des transports en voiture, des séjours à l’hôtel. C’est du bon sens, mais un adulte ne doit pas être dans les vestiaires quand un enfant se douche. Même
si c’est sans malveillance, il faut instaurer cette règle. » Y compris dans les établissements scolaires. « La règle, c’est jamais un adulte seul dans un vestiaire, à la piscine par exemple », insiste Angélique Cauchy. Si les enseignants doivent transmettre leur casier judiciaire, ce n’est pas le cas du personnel administratif : « Dans le milieu du sport, aujourd’hui le contrôle d’honorabilité est fait. Dans les établissements scolaires, ce n’est pas le cas pour les agents de cantine, d’entretien, par exemple. Or ils peuvent être témoins. C’est quelque chose que je mets sur la table aujourd’hui. »
Rebond suit aujourd’hui une dizaine de sportives pour les accompagner dans leur reconstruction. « C’est valorisant et cela donne la force de continuer ce combat de voir leur évolution. Je pense à une joueuse de haut niveau qui remange normalement, redort, a repris son métier. Tout n’est pas réglé, mais ne pas être seule aide à avancer. » a
Pour contacter ou soutenir Rebond rebond-france.com
ENTRETIEN INCLUS (1) & SANS CONDITION DE REPRISE LLD** 37 mois, 1 er loyer de 4 900 € suivi de 36 loyers de 349 € (2) .
Gamme Nouveau Lexus LBX : consommations mixtes combinées (L/100 km) et émissions de CO 2 combinées (g/km) selon norme WLTP : de 4,5 à 4,8 L/100 et de 102 à 110 g/km.
* Vivez l’exceptionnel. (1) Offre aux particuliers, non cumulable avec toute offre en cours, valable pour un Nouveau Lexus LBX neuf commandé avant le 30/06/2024 dans le réseau Lexus participant, en ** Location Longue Durée, entretien inclus, de 37 mois & 30 000 km (au 1 er des 2 termes atteint). (2) 1 er loyer majoré de 4 900 €, suivi de 36 loyers de 349 €. Modèle présenté : Nouveau Lexus LBX 2WD Cool avec option peinture métallisée neuf à 514 €/mois. Sous réserve d’acceptation par Toyota France Financement - RCS 412 653 180 - ORIAS n°D-P3GY-MUFY9-27 consultable sur www.orias.fr.
Moment insolite et inédit aux Internationaux de Strasbourg avec la pièce de théâtre Renaître de la metteuse en scène Laure Werckmann, adaptée de l’autobiographie de Marion Bartoli, et jouée sur court par la comédienne Lucile Delzenne.
Après le concert de Yannick Noah sur le central, place à la pièce de théâtre de Laure Werckmann. Avec le passage en catégorie WTA 500, les Internationaux de Strasbourg innovent en alliant sport de haut niveau et culture.
Renaître mettra en scène la comédienne Lucile Delzenne et la chorale Catharsis dirigée par Thomas Hurter face aux 165 spectateurs attendus sur le terrain. Un moment suspendu et inédit adaptant l’autobiographie de la championne de tennis Marion Bartoli qui s’est livrée sans détours sur l’emprise qu’elle a subie de l’homme qu’elle aimait. « C’est un monologue théâtral qui raconte la trajectoire de cette femme qui a fait une conquête incroyable en gagnant Wimbledon et saisi le monde entier, et ses deux autres victoires intimes, celle de quitter un compagnon qu’elle aimait, puis de trouver la force de continuer à vivre », confie Laure Werckmann.
Sans être sportive, Laure aime l’esthétique d’un terrain de tennis, ce contraste entre les lignes blanches et l’ocre de la terre battue. « L’idée m’est venue quand Stéphane Litolff, directeur du Diapason à Vendenheim, m’a demandé de créer une pièce hors-les-murs, raconte Laure. Il a immédiatement validé. Si au départ je voulais adapter un film comme Match Point , j’ai été touchée par l’histoire de Marion Bartoli qui, dans un langage très simple, va très loin dans les aveux et la conscience d’elle-même. Elle assume de vouloir gagner, conquérir, à l’inverse de certains joueurs masculins. Le théâtre permet de montrer les différentes facettes d’une personnalité. Nous sommes tous des personnages complexes. »
Le directeur des IS, Denis Naegelen, est immédiatement conquis par l’originalité de la proposition. L’Eurométropole, ENGIE Grand Est, et ENGIE SA par le biais d’Elisabeth Richard également. « En neuf mois, il a fallu monter la pièce. C’est un projet d’une très grande ambition, mais dans un format très fluide. Quelque chose de puissant où le lieu constitue le
Laure Werckmann Marion Bartolidécor, une place inédite qui fait l’émotion. C’est une aventure complètement dingue ! », sourit Laure Werckmann.
Un spectacle d’une heure, accessible dès l’âge de huit ans, « où la chorale accompagne l’introspection et la conquête à travers trois morceaux de variété qui parlent de rêve à atteindre, de la lucidité de ceux qui nous entourent, de trouver la force de se lever le matin ! C’est à la fois un territoire très populaire, mais aussi intime, subtile, complexe. » Un territoire engagé également, mettant en lumière les violences faites aux femmes et leur capacité de résilience. a « J’AI ÉTÉ TOUCHÉE PAR
Laure Werckmann
45€ la pièce de théâtre seule, 99€ pack 2e demi-finale + pièce de théâtre sur internationaux-strasbourg.fr dans la limite des places disponibles. pour vous Professionnels - Entreprises - Particuliers
La mutuelle d'ici toujours là pour vous
Cette année, le court central passe à 3500 places contre 2500 l’an dernier.
Pour accueillir des joueuses plus capées et une affluence attendue en hausse, catégorie WTA 500 oblige, les organisateurs des Internationaux de Strasbourg ont dû faire preuve d’imagination et, surtout, d’une grande faculté d’adaptation.
La présentation des Internationaux de Strasbourg aux partenaires, aux politiques et à la presse avait donné le ton. Cette 38e édition, la première labellisée 500, sera une version augmentée des précédentes pour accueillir le public, mais également les joueuses dans les meilleures conditions possibles et, surtout, répondre aux contraintes supplémentaires du cahier des charges.
DES JOUEUSES DU TOP 30 MONDIAL À ACCUEILLIR DANS LES MEILLEURES CONDITIONS
Du 18 au 25 mai, les organisateurs des IS attendent une affluence très largement supérieure à celle des années précédentes. La venue de joueuses du Top 30 mondial, qui participeront dans la foulée à RolandGarros, constitue un argument imparable pour doper les ventes de billets. Le nombre
« D’ICI
Jérôme Fechter
quotidien de spectateurs devrait ainsi passer de 2 500 à 3 500 pour atteindre progressivement les 5 000 à l’horizon 2027.
Si la capacité d’accueil du Central sera de 3 200 places en 2024, Jérôme Fechter, le co-directeur des IS, l’assure : « D’ici deux ans, on montera à 5 000, selon le cahier des charges de la WTA pour un tournoi de cette catégorie, et si possible dans des installations pérennes et non provisoires. On espère doubler l’affluence en 2026. »
Pour cette première édition en catégorie 500, deux nouveaux courts seront installés le long du terrain de football près du Parlement européen avec des tribunes d’une capacité de 500 à 1000 personnes.
Quant aux tenniswomen, en plus des deux nouveaux courts d’entraînements mis à leur disposition, elles seront accueillies dans un espace inédit mis à disposition par la Ville de Strasbourg et situé dans la piscine du Wacken, à l’abri des regards. a
Guylaine Gavroy Nicolas Rosès
CHILLER AUX IS
Si les Internationaux de Strasbourg sont avant tout un rendez-vous sportif, tout est également mis en œuvre pour faire de cet événement rassemblant quelques-unes des meilleures joueuses mondiales une grande fête familiale.
Yannick Noah sera en concert le 18 mai (à 21h) sur le court central pour la soirée d’ouverture des IS 2024. Ce premier temps fort, qui aura pour vedette l’ancien tennisman reconverti avec bonheur dans la chanson, illustre parfaitement le désir des organisateurs de faire des Internationaux de Strasbourg un rendez-vous qui dépasse le strict domaine du sport.
Parmi les autres événements de la semaine, et dans le même ordre d’idées, le vendredi 24 mai verra la première de la pièce de théâtre Renaître. Cette adaptation du texte autobiographique de Marion Bartoli, mise en scène par
Laure Werckmann, sera également donnée sur l’un des courts du Wacken.
« FAN
Le village VIP, qui rassemble chaque année la crème de l’écosystème régional fera une nouvelle fois carton plein. Depuis des années, c’est The place to be, l’endroit où il faut être, au printemps.
Le grand public ne sera pas en reste avec l’accès au site gratuitement à partir de 19h. Une foule joyeuse et bigarrée pourra profiter des stands de restauration et des écrans géants. Des anima-
tions satisferont petits et grands, avec pour la première année des concerts live chaque soir, orchestrés par la chanteuse et programmatrice strasbourgeoise Nawelle Kouidri. Le public pourra s’offrir une halte pour déjeuner, goûter, prendre un verre ou se reposer sur les installations jouxtant les courts.
Le mercredi fera une nouvelle fois la part belle aux jeunes pousses fans de tennis avec des animations dédiées. Enfin, passage obligé de tous les visiteurs, la « FAN expérience » de la WTA devrait plus que jamais offrir des moments d’émotions et de partage à tous les passionnés de la petite balle jaune. a
Les IS, l’endroit où profiter du sport de haut niveau et chiller !
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1er tour qualifications
COURT N°1
1er tour qualifications
COURT N°2
1er tour qualifications
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Brunch grand public
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1er tour Tableau final
COURT N°1
1er tour Tableau final
COURT N°2
Dernier tour qualifications
ÉVÉNEMENTS GRAND PUBLIC
Journée des familles
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Brunch B2B
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1er tour Tableau final
Dernier simple pas avant 17h30
COURT N°1
1er tour Tableau final
COURT N°2
1er tour Tableau final
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Afterwork
QUALIFICATIONS :
Samedi 18 mai et dimanche 19 mai
TABLEAU FINAL : Du dimanche 19 mai au samedi 25 mai inclus
COURT PATRICE DOMINGUEZ 1/8 finale
Dernier simple pas avant 17h30
COURT N°1
1/8 finale
ÉVÉNEMENTS GRAND PUBLIC
Journée du handicap invisible
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Afterwork
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1/4 finale simple
Dernier simple pas avant 17h30
COURT N°1 1/2 finale double
ÉVÉNEMENTS GRAND PUBLIC
Journée de la place des femmes
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Menu de la cheffe Sylvie Grucker
Afterwork
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1/8 finale
Dernier simple pas avant 17h30
COURT N°1 1/8 finale
ÉVÉNEMENTS GRAND PUBLIC
Journée des enfants
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Menu du chef François Baur
Afterwork
COURT PATRICE DOMINGUEZ
1/2 finale double
1/2 finale simple
Dernier simple pas avant 16h30
ÉVÉNEMENTS GRAND PUBLIC
Journée européenne
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Menu du chef Joël Philipps*
Afterwork
COURT PATRICE DOMINGUEZ
Finale double
À partir de 12h30
Finale simple
À partir de 15h00
ÉVÉNEMENTS AU VILLAGE
Club des loges
Menu du chef Marc Haeberlin**
Couverture
Illustration par Cercle Studio
Portraits de l'équipe
Illustrations par Paul Lannes www.paul-lannes.com
Directeur de la publication et de la rédaction
Patrick Adler 1 redaction@ornorme.fr
Rédaction en chef
Barbara Romero 11
Rédaction
Jean-Luc Fournier 2 (fondateur)
Alain Ancian 3
Isabelle Baladine Howald 4
Erika Chelly 5
Marine Dumeny 6
Guylaine Gavroy
Jaja 7
Thierry Jobard 8
Véronique Leblanc 9
Alain Leroy
Olivier Métral
Jessica Ouellet 10
Benjamin Thomas 12
Photographie
Franck Disegni 14
Alban Hefti 15
Vincent Muller 16
Caroline Paulus 17
Nicolas Rosès 18
Sabrina Schwartz
Publicité
Régis Pietronave 13 publicité@ornorme.fr
Directrice Projet
Lisa Haller 19
Direction artistique et mise en page
Cercle Studio
Or Norme Strasbourg est une publication éditée par Ornormedias
1 rue du Temple Neuf 67000 Strasbourg
Dépôt légal : à parution N°ISSN : 2272-9461
Contact : contact@ornorme.fr
Site web : www.ornorme.fr
Suivez-nous sur les réseaux sociaux ! Facebook, Instagram, Twitter & Linkedin
Typographie
GT America par Grilli Type
Freight Pro par J. Darden
Impression
Imprimé en CE
OR NORME c 4 numéros trimestriels + Newsletter Or Norme = 40€ / 1 an
OR DU COMMUN c c 4 numéros trimestriels + Hors-séries + Newsletter Or Norme = 60€ / 1 an
OR PAIR c c c 4 numéros trimestriels + Hors-séries + Newsletter Or Norme + Invitations régulières aux événements de nos partenaires (Concerts, avant-premières, spectacles...) = 80€ / 1 an
En partenariat avec : UGC Ciné Cité, Cinémas Stars, Opéra National du Rhin, TNS, Top Music... Et bien d'autres à venir !
Formulaire à retourner accompagné du réglement par chèque à l'ordre de ORNORMEDIAS à l'adresse suivante : ORNORMEDIAS, 1 rue du Temple Neuf 67000 Strasbourg
E-mail : contact@ornorme.fr
197.Design, votre intérieur pensé sans limites...
197.Design, vous invite à découvrir les dernières tendances en matière de décoration et d’aménagement. Sur 1200 m², une exposition de grandes marques du design vous plongera dans un univers intemporel et avant-gardiste. Imprégnez-vous des tendances actuelles et explorez le champ des possibles pour vos canapés, meubles, chambres, cuisines et salles de bains ! Venez rencontrer notre équipe qui vous aidera à façonner votre intérieur afin d’en faire un véritable art de vivre.
197 Avenue de Strasbourg, 67170 BRUMATH. Autoroute : A4 sortie 47. Tél. : 03 90 29 50 40 Du mardi au vendredi : 1 0 h -12h / 1 3 h 30 -19h. Samedi : 9h30-18h
Caisse d’Epargne Grand Est Europe vous donne rendez-vous tout au long du parcours de la Flamme Olympique de Paris 2024 et chaque jour dans les villes étapes.