PA R O L E A U X T E R R I T O I R E S
RÉGION GRAND EST
La “ Start-up Région ” Lilla Merabet, Vice-Présidente de la Région Grand-Est, en charge de la compétitivité, de l’innovation et du digital met toute son énergie et son savoir-faire (et ils sont énormes !) pour que notre territoire soit un révélateur de talents au service de son développement. Pour elle, QUEST FOR CHANGE, seul groupement d’incubateurs à l’échelle d’une région, est appelé à être un acteur majeur de l’écosystème mis en place par la collectivité.
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OR NORME QUÊTES
Texte : Patrick Adler
Photo : Nicolas Rosès
Or Norme. La stratégie de la Région Grand-Est sur l’accompagnement de l’entrepreneuriat et l’aide à l’innovation apparait comme particulièrement dynamique ; quels en sont les fondements ? Depuis 2016, la stratégie de la Région Grand Est a été de se placer et de s’inscrire dans la durée, dans la confiance et en tant que co-investisseur pour « dérisquer » les stratégies d’innovation des entrepreneurs du territoire. Cela revient à dire qu’il faut investir sur l’écosystème mais aussi sur les hommes et les femmes qui entreprennent. Ainsi nous avons à la fois consacré des fonds aux incubateurs mais également aux entrepreneurs et aux chercheurs, avec par exemple le programme Team to Market qui mobilise des managers de transition sur des brevets susceptibles de donner naissance à des entreprises. La Région se positionne clairement comme un révélateur de talents : le talent des écosystèmes, le talent des hommes et des femmes qui veulent prendre la tête d’entreprises sur lesquelles nous allons investir, en plus des coûts d’incubation que nous finançons. Tout ceci est fait de manière très sélective, de façon à choisir des projets qui ont vraiment une vocation
économique. L’objectif est de les mener notamment jusqu’à notre accélérateur Scal’E-nov (et le seuil d’un chiffre d’affaires à un million d’euros) dans lequel nous accompagnons actuellement 50 entreprises. L’enjeu est bien sûr de démontrer que le territoire du Grand-Est est une réserve naturelle de pépites à fort potentiel, et d’attirer les investisseurs depuis Paris, d’autres régions ou à l’étranger, afin qu’ils s’intéressent à la formidable dynamique d’innovation et d’entrepreneuriat de notre Région. Il y a également l’idée d’attirer des talents qui viennent d’ailleurs et qui trouvent sur notre territoire, grâce notamment à la galaxie QUEST FOR CHANGE, un écosystème unique pour faire grandir les projets vers de véritables entreprises à fort potentiel de développement. La valeur de nos universités, de nos laboratoires et de notre accompagnement est aujourd’hui reconnue et notre équipe du Grand-Est est courageuse, vaillante et montre tous les jours son dynamisme dans le secteur économique. Or Norme. Il semble effectivement que cette dynamique fasse réellement partie de l’ADN de la Région, ce que l’on ne retrouve pas forcément sur d’autres territoires ? Ce qui est certain, c’est qu’on parle beaucoup de notre territoire aujourd’hui parce que nous avons engagé une transformation sur un temps extrêmement court. Le nombre de start-up a été multiplié par quinze en trois ans. On le doit notamment aux membres du Conseil d’Administration et au nouveau président de SEMIA, Pascal Neuville, ainsi qu’à Stéphane Chauffriat, directeur de SEMIA sans oublier la force de tous les acteurs du territoire. Nous avons vraiment un territoire extraordinaire pour révéler les talents qui sont là ; la Région n’est qu’un facilitateur et nous devons être attentifs pour simplement les accompagner et les aider à réussir dans la durée et dans la confiance.