Gabon Flash - Lettre d'information d'Olam au Gabon-

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GabonFlash La lettre d’information d’Olam

Actualités Sur le terrain Côté Bureaux Nos partenaires en action S’investir pour le Gabon Nous sommes Olam Gabon

N°4

S ’ eng a g er pou r val oriser le s ri c hes s es du G abon

décembre 2013


GabonFlash La lettre d’information d’Olam

SOMMAIRE ce trimestre dans GABON FLASH

P4

Actualité

P18

P4

La Zes représentée au New York Forum Africa 2013

P4

Awala reçoit le ministre de l’Agriculture

P5

Oil and gas Award (GFC)

P5

Des juristes à la Zone Économique Spéciale

P5

L’Afrique s’engage pour l’huile de palme

P6

Forum National de l’Emploi

P6

Foire Internationale de l’Agriculture

P7 P7

SPECIAL

Sur le terrain Plantations

P12

Bois

P 13

Zone Économique Spéciale Usine d’engrais

P17 Côté bureaux P18 Page Spécial Marathon P22 Nos partenaires en action P24 Valoriser les richesses du Gabon

Équipe éditoriale • Direction de la publication : Roselyne Chambrier • Rédactrice : Lauriane Guillemin • Comité de rédaction :

P26 Nous sommes OLAM

- Olam Palm Gabon à Kango : Joseph Gnanie (Responsable RH)

P29 Les Ressources d’OLAM

et Gysleine Milebe (Responsable sociale)

- Olam Palm Gabon à Mouila : Gilles Mouckani (Assistant RH)

et Frédéric Ella (Responsable HCV)

- Olam Rubber Gabon à Bitam : Tiburce Bobedzang (Responsable adjoint des pépinières)

P31 Photos et Détente

et Parfait Edou (Agent IT)

- GFC à Port Gentil : Anand Sundar (Ingénieur) - Timber à Makokou : Gael Weyat (Responsable QSHE) - GSEZ à Nkok : Mohit Agrawal (Architecte)

Chiffres clés

Décembre 2013

2 019

hectares d’hévéa plantés

02

10 000

hectares de palmiers à huile plantés

GABON FLASH - Lettre trimestrielle d’Olam Gabon  Version électronique disponible sur www.insuu.com

5 054 490 plants en sac à Mouila

3,5

millions de mètres cubes de rehaussement du sol pour accueillir l’usine de GFC

61

pylônes haute tension relient la centrale d’Alenakiri à la ZES de Nkok et l’alimentent à une puissance de 70 MW

100

hectares de palmiers plantés par jour à Mouila

6 885

préservatifs distribués gratuitement lors de la journée mondiale de lutte contre le SIDA

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Éditorial Chers collaborateurs et partenaires,

A

près douze années de présence au Gabon, Olam International signait avec la République du Gabon, un accord de partenariat pour le développement de projets de long-terme. Ces derniers, qui traduisent notre engagement durable au Gabon, sont à l’image de plusieurs valeurs du marathon auxquelles nous croyons chez Olam.

Gagan Gupta, Directeur Pays (en jaune) avec quelques membres de l'équipe Olam du Marathon du Gabon.

Je parle tout d’abord d’endurance, de patience et de beaucoup d’efforts à l’instar de ceux requis pour les projets structurants que nous développons : plantations de 50 000 hectares de palmiers à huile, 28 000 hectares d’hévéa, développement d’une zone économique spéciale de 1 126 hectares et construction d’une usine d’engrais urée-ammoniac d’une capacité de 1.3 mtpa. Je pense ensuite à l’esprit fédérateur, la participation de tous comme lors d’un marathon. Tout le monde y est acteur. Tous sont pris dans la même ambiance en dépit du long parcours. Chez Olam, nous croyons que la clé de la réussite vient d’une collaboration essentielle entre tous les différents acteurs. Aussi, conjuguant ces deux facteurs, nous pouvons tirer un bilan sur l’année 2013 qui arrive à son terme. La Zone Economique Spéciale de Nkok a vu l’implantation de 14 sociétés sur site, parmi les 80 clients industriels confirmés qui croient en ce projet. 15 kilomètres de routes ont été réalisés et les réseaux de distribution d’eau et d’électricité ont été testés et sont désormais opérationnels. Au niveau des plantations les faits sont encore plus parlants. Dans les palmeraies d’Awala (Kango) et Mouila où nous employons 3135 agents, nous avons à ce jour plantés 10 000 hectares de palmiers et nos équipes de Mouila réalisent toutes les semaines de nouvelles prouesses techniques, avec des pics de productivité de 100 hectares de palmiers plantés par jour ! Les résultats sont également très encourageants à Bitam où 2 019 hectares d’hévéas ont été plantés et où 652 personnes travaillent au quotidien. Au vu de toutes ces avancées, nous avons récemment restructuré l’organisation de nos plantations et sommes désormais entrés dans une dynamique de décentralisation. Nous allons vers des sites autonomes, des pôles économiques en eux-mêmes. Après 16 années d’activités dans l’industrie du bois, Olam a signé un protocole d’accord pour la vente de son unité de transformation de bois de Makokou. La décision d’Olam de se retirer des activités de transformation du bois tient à sa volonté de garantir les meilleurs choix stratégiques et économiques pour la société et se consacrer aux 4 projets de partenariats publics privés. Les employés qui étaient en poste ont été redéployés et réaffectés sur les autres projets en pleine expansion ou, le cas échéant, ceux qui ont quitté Olam ont reçu des indemnités de départ conséquentes. Enfin, en ce qui concerne notre projet d’usine d’engrais urée-ammoniac, les phases d’études d’impacts environnementaux et sociaux ont toutes été validées. Les opérations de remblayage du terrain sont terminées, avec l’utilisation de près de 3,5 millions de mètres cubes de sable qui ont servi à rehausser le niveau du sol. Le site est désormais prêt pour la construction de l’usine, qui ne saurait tarder à démarrer. Si le développement de l’agriculture industrielle et vivrière joue un rôle crucial dans le développement économique en général et dans l’élimination de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire en particulier, nous encourageons les initiatives pour le développement rural, notamment les infrastructures, la formation des populations jeunes et actives, l’amélioration des services de santé, d’éducation, tout en préservant les capacités de l’environnement naturel de manière durable. Nous avons également pris des mesures pour augmenter la sécurité de nos sites et s’assurer que nous atteignons le cap de « Zéro accident mortel dans l’année ». La prévention passe par l’information, la formation et la communication sur ces sujets. Les 4 000 employés d’Olam Gabon travaillent main dans la main pour contribuer au développement agricole et industriel du pays Gagan Gupta, Directeur Pays

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Actualité

© Fondation Sylvia Bongo Ondimba

LA ZES REPRÉSENTÉE

AU NEW YORK FORUM AFRICA 2013

A

vec près de 1 500 participants dont 10 chefs d’État, le New York Forum Africa a permis de rendre visible un des projets phares du développement des investissements au Gabon : la Zone Économique Spéciale de Nkok. L’équipe marketing a eu l’honneur d’accueillir sur son stand de nombreuses personnalités, parmi lesquelles la Première Dame du Gabon

AWALA REÇOIT

LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE Le 30 mai 2013, nous avons eu l’honneur de recevoir sur notre site de Kango le ministre de l’Agriculture, Julien Nkoghé Békalé, qui a pu observer le développement de la plantation, le respect des normes environnementales et le dépassement des contraintes écologiques. A ce jour, la plantation d’Awala-Kango emploie 825 collaborateurs directs. Accompagné du directeur pays ainsi que de trois journalistes de Gabon Télévision et de l’Union, le ministre a suivi avec intérêt la visite guidée menée par Velan Mahadevan, directeur du site. Le ministre a par ailleurs livré ses impressions sur cette visite : « Ce que j’ai vu et que vous avez vous-même observé est impressionnant. Cela augure de lendemains meilleurs. Nous avons circulé dans la plantation Awala pendant plus de 45 minutes en voiture. Il faut plus de six heures pour visiter l’ensemble de la plantation. C’est grandiose », a déclaré Julien Nkoghé Békalé. Notons que sur les 20 000 hectares de concession à Kango, seuls 35% de cette

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Madame Sylvia Bongo Ondimba Première Dame du Gabon en visite sur notre stand

superficie sont développés pour les plantations, soit 7 200 hectares, le reste étant préservé en zones à haute valeur de conservation. A ce jour, la plantation d’Awala-Kango emploie 825 collaborateurs directs

M. le ministre de l’Agriculture lors de sa visite Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013


Actualité OIL AND GAS AWARD (GFC)

Gabon Fertiliser Company a été primé le 4 septembre 2013 par The Oil & Gas Year, l’incontournable référence de l’industrie de l’énergie. The Oil & Gas Year Gabon 2013, qui a exposé, à travers des interviews exclusives et une fine analyse du secteur, les tendances et l’évolution de l’industrie du pétrole et du gaz au Gabon, est à ce jour reconnu comme le guide promotionnel et la source de renseignements des professionnels issus du secteur.

Cette année, ils ont reconnu que GFC était une étape importante pour le développement du secteur de la pétrochimie du Gabon. Ils ont exprimé leur confiance dans notre projet en nous remettant le Prix du meilleur développement commercial de l’année

DES JURISTES

À LA ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE 7 cabinets juridiques ont visité en septembre 2013 la ZES de Nkok dans le but d’être édifiés sur celle-ci et comprendre au mieux tous ses aspects juridiques afin de pouvoir répondre à tous leurs clients et partenaires. Présents parmi les visiteurs que nous avons eu le plaisir d’accueillir :

• Deloitte Juridique et Fiscal • Ernst and Young • PricewaterhouseCoopers • Cabinet Maître Taty • Cabinet Maître Homa • Etude Maître Anne Gey (notaire) • Project Lawyers

L’AFRIQUE S’ENGAGE POUR L’HUILE DE PALME

Le 1er Congrès Africain de l’Huile de Palme s’est tenu à Abidjan du 10 au 13 juin 2013, en présence des représentants de 26 pays producteurs africains et du ministre de l’Agriculture de Côte d’Ivoire, avec pour thème : « Huile de palme, enjeux et perspectives de développement en Afrique et dans le monde ». Le deuxième rassemblement de l’année a eu lieu à Libreville, du 17 au 19 octobre 2013. Nous y étions. La présentation de l’industrie du palmier à huile en Afrique a suscité l’intervention de 21 institutions ou organismes internationaux liés directement ou indirectement au domaine exposé. Les invités ont eu le plaisir d’assister aux présentations de représentants d’Olam, Siat, WWF, du Ministère de l’Agriculture au Gabon, Nifor, Sofinco, Caterpillar, Irad, Solidaridad, Ecobank, Ecosphère, IRAD, etc Hermann Kamonomono Coordonnateur des projets agricoles d’Olam au Gabon Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Actualité Objectifs du Congrès

Participants au Congrès

• Créer un réseau entre les pays producteurs d’huile de palme • Aborder les problématiques de la filière et proposer des solutions • Proposer et idéalement aboutir à la constitution d’un manifeste sur la filière huile de palme en Afrique • Freiner les attaques sévères qui se multiplient dans le monde • Promouvoir la culture du palmier à huile en Afrique comme facteur de développement • Encourager à la consommation d’huile de palme en Afrique pour lutter contre l’insécurité alimentaire • Accorder une place prioritaire au développement durable dans la filière • Inviter les medias à relayer l’information, en particulier au plan international (RFI, JA, AFP, Bloomberg, Reuters, etc.)

• • • • •

Les planteurs d’huile de palme Les producteurs industriels Les transformateurs (agro-industries) Les distributeurs Les bailleurs de fonds, les banques et les fonds d’investissements • La communauté scientifique • Les ONG environnementales, sociales et celles spécialisées en nutrition, en développement, etc. • Les médias nationaux et internationaux

FORUM NATIONAL DE L’EMPLOI

Le forum de l’emploi a accueilli à Libreville, du 17 au 19 octobre 2013, une centaine d’entreprises. Parmi elles, Olam, représentée par l’équipe des Ressources Humaines, a pu approcher plusieurs centaines de jeunes diplômés. 370 dossiers de candidatures ont été déposés au cours de ces journées. 59% des postulants ont moins d’un an d’expérience, sortent de l’université ou d’une école, avec un niveau Bac+2 minimum

FOIRE INTERNATIONALE

GLOBAL NEWS

AGRICOLE 2013

Lancée officiellement le 21 octobre 2013 par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, la Foire Internationale Agricole a accueilli plusieurs milliers de visiteurs (souvent venus en famille) pendant sept jours. Cet évènement a permis à une cinquantaine d’entreprises du secteur agricole et de l’élevage de promouvoir leurs produits et activités tout en privilégiant la prise de contact directe avec les visiteurs ou prospects. On pouvait trouver au stand d’Olam, sponsor de la foire, de nombreuses informations sur ses plantations d’hévéa, de palmiers à huile et son usine d’engrais en construction à Port Gentil. Ce fut également l’occasion de découvrir les produits venus du Maroc et du Rwanda, pays invités d’honneur de cette première édition

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L

e 20 septembre 2013, Olam Nigeria a gagné deux prix prestigieux à la 7ème édition des Prix annuels de SERA pour la responsabilité sociétale d’entreprise. L’équipe nigériane a remporté les prix de meilleure entreprise dans le secteur de l’agriculture et meilleure entreprise d’approvisionnement durable.

Le groupe Olam a toujours tenu à jouer un rôle responsable au sein des communautés où il opère. Sa Charte du Bien-être (Olam Livelihood Charter) qui expose les pratiques d’Olam dans le cadre du développement durable et de la responsabilité environnementale et sociale de l’entreprise, a impressionné les juges et a eu un retour très positif

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Sur le terrain

Plantations

AWALA : DEUX ANS DÉJÀ ! Témoignage de François Mvé Obiang, 35 ans, assistant manager. Travaille sur le site d’Awala depuis le 23 juin 2011.

« Depuis que je suis arrivé ici, quand je vois l’évolution, je remarque la grandeur du projet et le développement de la structure.

Nous sommes partis de rien, et aujourd’hui on remarque toutes les innovations. Par exemple, pour transporter le personnel nous n’avions besoin au départ que de 3 véhicules. Aujourd’hui nous en avons plus d’une vingtaine. Souvenir : « l’arrivée des managers asiatiques nous a permis d’être formés et d’améliorer nos compétences en agriculture ».

Témoignage d’Hugues Arnaud Maguena, 40 ans, chef du personnel. Travaille sur le site d’Awala depuis le 14 juin 2011.

« Le projet de plantation à Kango/ Awala avance à pas de géant. En 2011, ce n’était que de la brousse, aujourd’hui c’est près de 6 000 hectares de palmiers plantés. Chaque jour, je constate que le projet prend forme, l’existence de la plantation se dresse contre le scepticisme de beaucoup. Les habitations sont en train d’être construites, chaque jour nous avons de nouveaux collaborateurs rejoignant notre équipe à Awala. Tant d’éléments qui donnent à croire au projet(…)

Les différents responsables que j’ai eu sur site m’ont fait croire à ce projet par leur expérience, leur goût du travail et leur implication. Comme je dis souvent à mes collègues, je ne partirai pas d’Awala avant d’avoir vu la première goutte d’huile. » Souhait : « Mon souhait est de voir le projet arriver à terme. Permettre à tous de pouvoir bénéficier des retombées de l’ensemble des investissements qui auront été réalisés ».

Témoignage de Raphaël Aouba, 38 ans, Responsable RSPO. Travaille sur le site d’Awala depuis le 9 mai 2011. « Bien que nous ayons reçu des félicitations pour avoir planté 3 500 hectares la première année, du côté des infrastructures (maisons, bureaux…), le projet accuse un léger retard provoqué par de constantes adaptations aux réalités du terrain. Durant cette aventure, je peux affirmer avoir été particulièrement marqué par la volonté de l’entreprise de respecter les exigences légales et les engagements pris vis-à-vis des communautés impactées par le projet. Depuis le début je crois en ce projet. D’abord à cause de la dimension et des valeurs du groupe, mais aussi la volonté des responsables de respecter toutes les étapes préalables à la mise en place d’un projet d’une telle envergure » Souhait : « Je citerais Voltaire en souhaitant que ce projet aille pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. »

Témoignage de Marie Agathe Mabicka, 48 ans, ouvrière agricole. Travaille sur le site d’Awala depuis le 19 juillet 2011.

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« Le projet évolue et on voit les effets au sein des populations des villages. Je vois un meilleur avenir. Je suis impatiente d’assister à l’ouverture de l’usine. J’espère qu’elle nous permettra d’avoir de nouvelles formations. »

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Sur le terrain

Plantations

MOUILA : LE VOYAGE D’UNE GRAINE DE PALMIER À HUILE Les graines de palmiers à huile utilisées par Olam sont commandées à l’étranger, au sein de stations de recherche au Costa Rica, au Ghana et en Thaïlande. Elles arrivent au Gabon pré-germées où elles sont ensuite multipliées en pré-pépinière.

Atterrissage dans la pré-pépinière

Radicule

Un limbe lancéolé

C’est l’endroit où le jeune plant va séjourner pendant environ 4 mois, juste après sa germination. Les étapes que suivent les jeunes plantules sont les suivantes : - les graines reçues pré-germées sont repiquées grâce à leur tigelle et à leur radicule ; - la première feuille apparaît un mois après le repiquage ainsi que les racines primaires ; - de 2 à 4 mois, le réseau de racines adventives remplace la radicule disparue. Les premières feuilles apparaissent. Elles ont un limbe lancéolé. Les plantules présentent 3 à 4 feuilles à limbe lancéolé (le limbe a l’aspect d’une lance étroite ). Le système racinaire est bien développé à partir des racines primaires, secondaires et tertiaires. C’est à cette période qu’on peut transférer les plantules en pépinière car elles deviennent autotrophes c’est-à-dire qu’elles ont la capacité de produire de la matière organique à partir de la réduction de matière inorganique et d’une source d’énergie externe (lumière).

Préparation en pré-pépinière

- On choisit un endroit proche de la pépinière. - On met en place des planches délimitées par des bambous parallèles horizontaux, mesurant 1,5 m de large et pouvant contenir 5 000 à 6 000 sachets. - De petits sacs en polyéthylène noir sont utilisés pour contenir les plantules (la base de ces sacs est perforée). - On espace les planches de 80 cm entre elles. - Les sachets sont remplis avec de la terre humidifiée en surface, récupérée en forêt.

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Séjour de repiquage en pré-pépinière - Au centre du sachet rempli de terre, on creuse un trou de 2 à 3 cm de profondeur au fond duquel on dépose la graine, radicule vers le bas, que l’on recouvre de 1 cm de terre. - Le repiquage est suivi d’un léger arrosage. - Une fois terminée chaque planche est identifiée par une pancarte mentionnant son numéro, la date de repiquage, le code du matériel végétal et le nombre de graines repiquées.

Pilotage en pré-pépinière - Entretien : consiste à entretenir les allées et sachets manuellement (sans utilisation de produit chimique). - Arrosage : on apporte l’équivalent de 4 mm de pluie tous les deux jours en l’absence de pluie. - Fertilisation : une terre bien choisie permet un bon démarrage de la pré-pépinière. On peut cependant y apporter des engrais (Agroblen ou NPK) le cas échéant.

Escale en pépinière - Le stade de la pépinière est sur une période de 7 à 9 mois avant la plantation définitive. Le palmier perd son aspect juvénile pour avoir ses feuilles bien différenciées

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Sur le terrain

Plantations

MOUILA : LE VOYAGE D’UNE GRAINE DE PALMIER À HUILE (suite) Préparation en pépinière - La pépinière est toujours située à proximité d’un point d’eau capable de fournir 100 m3 d’eau par jour et par hectare. - On utilise des sacs polyéthylènes noirs mesurant 40cmx40cm. Ils sont perforés dans leur moitié inférieure de 3 rangées parallèles de trous de 3 à 4 mm de diamètre distantes de 5 cm. - Les sacs remplis sont disposés selon un dispositif d’écartement à 90 cm en triangle équilatéral. - Des postes principaux de 5 m à 6 m de large et des sentiers permettent une circulation aisée et de séparer les planches. - Chaque planche est identifiée par une pancarte portant le nombre de plants, la date de repiquage, le type de matériel végétal. - Un hectare de pépinière peut contenir 14 000 à 15 000 plants selon les écartements utilisés dans le dispositif en triangle équilatéral.

Croisière dans la pépinière Entretien : consiste à l’entretien des allées entre les sacs. L’entretien des sacs se fait toujours manuellement. On peut pour cela utiliser les houes. Arrosage : l’équipement d’arrosage assure une pulvérisation régulière et fine. Le nombre de postes d’arrosage est déterminé par la superficie totale de

la pépinière. Il est effectué 3 fois par semaine. La quantité d’eau à apporter est fonction de l’âge du plant. En cas de pluie abondante, l’arrosage est interdit. Fertilisation : elle est mensuelle et définie en fonction du diagnostic fait sur le terrain. Repiquage : on creuse au centre des sacs des trous verticaux avec un plantoir cylindrique. Le fond du bac de pré-pépinière est déchiré et on fait glisser la plantule avec la motte de terre dans le trou. Un peu de terre est tassée autour de la motte. Le collet de la plantule doit se trouver au niveau du sol. L’arrosage est alors nécessaire pour une bonne reprise. La période immature (planter en plein champs): L’exploitation d’une palmeraie s’effectue en deux périodes : - la première période jeune pendant laquelle les plants en croissance sont improductifs (de 2 à 4 ans), les premiers régimes produits ne sont pas économiquement exploitables. - la phase productive où les régimes sont récoltés et envoyés à l’usine. Elle peut durer 20 à 30 ans. Pendant la phase immature, deux opérations font l’objet d’attention : - on entretient manuellement les abords des palmiers, à l’aide d’une machette ou d’une houe. 6 à 9 tours de 1,5m autour des palmiers la première année ; - on effectue le rabattage, qui concerne la coupe de la plante de couverture souvent envahissante

Vous pourrez découvrir dans le prochain numéro de notre lettre d’information, les coulisses de 4 ans de maturation d’un palmier à huile ! Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Sur le terrain

Plantations MOUILA : LE TRANSPORT DU PERSONNEL Depuis le mois d’Octobre 2013, par souci de confort et de sécurité, de nouveaux moyens de transport ont été mis à la disposition des employés des sites. 42 camions sont déjà opérationnels.

MOUILA : JUSQU’A 100 HECTARES PLANTÉS PAR JOUR Cette incroyable réalisation quotidienne a lieu dans notre plantation de palmier à Mouila. Cela est rendu possible grâce à la motivation hors norme et le travail acharné de plus de 2 200 employés ! Jusqu’à ce jour, 3 636 hectares ont été plantés. L’objectif était d’atteindre 4 000 hectares d’ici à la mi-2014! « Cette saison de plantation à Mouila a été l’occasion de mettre tous nos efforts et ressources à profit et étendre rapidement notre superficie plantée. La saison des pluies est arrivée durant la deuxième semaine d’octobre à la grande de joie de toute l’équipe.

Le processus de plantation a commencé à un rythme accéléré et continuera de prendre de l’ampleur. Tous mes compliments vont à l’équipe en plantation qui travaille durement au quotidien, indépendamment des conditions météorologiques. C’est difficile surtout lorsque les routes sont si glissantes durant les averses de pluies » . Sasitharan Mathavan Directeur de site

Le chef de l’équipe d’Olam Palm à Mouila, Helmud Dehen, estime que la réalisation à ce jour est encore en deçà des attentes car il estime que son équipe peut encore mieux faire. Ce qui importe le plus, c’est la volonté des membres de l’équipe sur place, à travailler ensemble et battre des records encore plus élevés. Félicitations à l’équipe de management et des plantations à Mouila!

BITAM: 1420 HECTARES PLANTÉS À L’ISSUE DE LA PREMIÈRE CAMPAGNE DE PLANTATION APRÈS L’EFFORT, UN MOMENT DE RÉCONFORT La première campagne a débuté en août 2012. La pépinière mise en place, a conduit à la greffe de 500 000 plants et la première phase s’est achevée au mois d’août 2013 avec la plantation de 1 420 hectares. Chaque campagne de plantation correspond à une année budgétaire. Pour célébrer cette étape importante, un repas a été organisé, auquel tous les employés d’Olam Rubber, soit 627 personnes sur site, étaient conviés. Ce repas marque la fin d’une phase et le début d’une autre. L’objectif est d’atteindre 2 500 hectares plantés à l’issue de l’année financière 2013-2014.

ont travaillé sans relâche aux côtés de la direction pour franchir cette étape clé. Nous avons rencontré quelques difficultés, que ce soit au niveau de la formation des travailleurs à la plantation ou de l’organisation logistique pour emmener les plants sur le site de plantation. Chacun a joué le jeu pour achever la tâche qui lui avait été assignée. La direction, reconnaissante, a organisé un repas pour les employés. Au nom de la direction, je tiens particulièrement à remercier tous les employés »

« La première phase de la plantation a été réalisée avec succès en atteignant 1 420 hectares, ce qui a pu être possible grâce au soutien des employés. Ils

Bravo encore une fois à nos équipes qui ont durement travaillé pour arriver à ces résultats !

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Veluswamy Lingaiah,

Directeur de site

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Sur le terrain

Plantations

OLAM, ACTEUR ÉCONOMIQUE DANS LE WOLEU NTEM

D

u 20 au 21 août 2013, les journées économiques du Woleu-Ntem, réhaussées par la présence du Premier ministre, Raymond Ndong Sima et du secrétaire général du Gouvernement, Pacôme Moubelet Boubeya, ont connu un large engouement médiatique. La société Olam, présente à cette manifestation, a pu prendre part aux échanges entre les ressortissants du Woleu-Ntem et les autorités provinciales et nationales, afin de mettre en synergie idées et stratégies. L’objectif était aussi de promouvoir toutes les pistes pouvant aider la province du WoleuNtem à conforter, sinon retrouver, sa place dans le processus de développement du Gabon. Olam étant en joint-venture avec la République Gabonaise (Olam à hauteur de 80% et la République Gabonaise à hauteur de 20%), ses activités d’hévéaculture représentent un atout majeur pour le développement économique de la province. Olam emploie plus de 600 personnes et a sous-traité jusqu’à 1 500 employés

l’an passé. Ayant un impact direct sur 32 villages avoisinants, Olam Rubber y a installé 543 lampadaires solaires ainsi que 28 pompes à eau. Afin d’exposer ses activités, Olam a pu, par le biais d’un stand sur l’Hévéaculture, communiquer au grand public la nature et les avancées de son projet. L’évènement qui proposait un libre accès à un village économique, une foire agricole et une foire culinaire a accueilli près de 2 000 personnes en deux jours. 700 personnes ont pu assister aux conférences données par une vingtaine d’intervenants

INAUGURATION DU PONT SUR LA RIVIÈRE NYÉ Le lundi 12 août, le pont sur la rivière Nyé, réalisé par les équipes d’Olam Rubber, a été inauguré en présence de Jean Gustave Meviane M’Obiang, Gouverneur du Woleu-Ntem et des préfets d’Oyem, de Bitam et de Minvoul. La construction de cet ouvrage visait la création d’un accès au centre et à l’est de notre concession, ainsi que l’amélioration de l’accès à Bitam pour plusieurs villages reculés de l’axe Azombe – Bolossoville en favorisant une circulation aisée des biens et des personnes. Dans un souci environnemental, les troncs utilisés

pour soutenir le pont proviennent des arbres que nous avons dû abattre en plantation dans le cadre de la préparation du terrain. La principale difficulté rencontrée par les équipes fut de travailler dans l’eau avec de forts courants et des bois glissants, mais aujourd’hui nous sommes fiers du résultat et de la solidité de l’ouvrage. Cette journée d’inauguration a également permis une rencontre entre l’équipe de la Direction Générale de l’environnement, les populations et des représentants d’Olam, afin de faire un bilan sur les engagements sociaux depuis la dernière réunion de juillet 2012

LE PONT EN CHIFFRES Engins • 1 bulldozer • 1 chargeuse à fourche • 1 chargeuse godet • 1 pelleteuse • 1 camion benne • des grumiers pour le transport des billes provenant de notre plantation

• Longueur : 120 mètres • Durée des travaux : 8 mois • Coût : 160 millions de FCFA • Temps gagné pour les villageois, grâce au pont : approx. 1 heure • Equipe : 20 personnes travaillant en permanence et 60 travaillant ponctuellement

Solidité Le pont peut supporter jusqu’à 60 tonnes, pour une estimation de 15 années de vie. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Sur le terrain

Bois

ACTIVITES SYLVICOLES PÉ P I N I ÈRE

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n partenariat avec l’ONG Nature+, notre filière bois a fait installer sur son site de la ZADIE, une pépinière d’une capacité de 10 000 plants.

© J BANGUEREM

L’objectif de ces activités sylvicoles est de reboiser les trouées d’abattage ainsi que les parcs à grumes, respectant ainsi l’engament pris dans le plan d’aménagement, en ce qui concerne la gestion durable de la Concession Forestière concédée à Olam. Par ailleurs, Olam étant toujours activement engagée dans la gestion durable de ses concessions, le suivi de la dynamique forestière a été rendu possible grâce à un dispositif de suivi de croissance qui permettra de mesurer chaque année les arbres retenus. A long terme, l’étude sur 5 à 10 ans donnera une meilleure visibilité sur la vitesse de croissance propre à chaque essence. Dans la pépinière de Zadie, on retrouve les essences telles que : Azobé, Agba, Wenge, Padouk, Pao rosa…

Cet accord de partenariat vient ainsi renforcer le climat social paisible qui existe entre les équipes d’Olam Timber et les populations locales

© J BANGUEREM

En plus de la pépinière interne, Olam a signé un contrat avec trois villages riverains. Ebyeng, Masaha, Mbes. Ceux-ci vont fournir à Olam 2 000 plants chacun.

Quelques essences en pépinière

Vue de la pépinière

Un pied de Padouk retenu pour être suivi

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Sur le terrain

Zone Économique Spéciale

SIGNATURE DES ACTES DE VENTE

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u côté de la Zone Économique Spéciale de Nkok, les premiers actes de ventes sont en cours de signature. En effet, en raison de la restructuration du ministère de l’Habitat qui a repris l’intégralité de ses activités en septembre 2012, les procédures avaient été interrompues. Jusqu’alors Les investisseurs installés dans la zone de Nkok ont commencé GSEZ S.A. était titulaire d’un titre foncier global la construction de leurs usines, ci-contre : Consulting House (n°17747) pour la zone dont les morcellements étaient nécessaires afin d’attribuer individuellement les titres aux clients de la zone. Une fois les actes de vente signés, le notaire va entamer le transfert de propriété au nom de l’acquéreur, futur nouveau propriétaire. Bien que le client soit propriétaire de sa parcelle, il demeure toutefois assujetti à un système de copropriété, encadré par un cahier des charges annexé à l’acte de vente. Ce cahier des charges, qui était en cours de rédaction, stipule par exemple les règles de construction dans la ZES, les règles d’utilisation des zones communes, les règles de vie aux côtés des autres entreprises et les normes à respecter (fiscales, sociales, énergétiques, Resurgent Gabon environnementales…)

7 REMISES DE PARCELLES CE TRIMESTRE La ZES accueille actuellement 77 clients. 70% des parcelles ont déjà été remises, 25% supplémentaires devraient l’être très bientôt. Consulting House

Chaudronnerie du Gabon

Depuis juin, nous avons attribué à 7 clients leurs parcelles respectives : • LH Services, représentant de Lee Burtt au Gabon, est situé dans la zone industrielle • SCI El Akhrass, spécialisé dans l’hôtellerie et les fonds de commerce, est dans la zone commerciale • Otim Veneers a des activités liées au bois et est localisé dans la zone industrielle • La Maison Géante de l’Equipement, expert de l’électroménager, est basée dans la zone industrielle • SMIG, investisseur spécialisé dans les matériaux de construction, s’implante dans la zone industrielle également • Agetip Benin qui s’installera dans la zone résidentielle • Cira Mali devient également client de la zone résidentielle

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Zone Économique Spéciale

Sur le terrain

SOURCES D’ÉNERGIE et d’eau À GSEZ

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’électricité : la source d’approvisionnement est une centrale électrique au gaz d’une puissance de 70 MW à Alenakiri, construite par Telemenia, une société israélienne, pour répondre exclusivement aux besoins énergétiques de la ZES de Nkok. La centrale a été mise en service très récemment après inauguration officielle par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, le 17 août 2013 lors d’une manifestation organisée par le Ministère de l’Energie. L’électricité produite par cette station est renforcée par une sous-station avant d’être acheminée vers la ZES de Nkok grâce à une ligne double circuit de 90 KV, installée par les équipes de GSEZ S.A. La ligne de transmission de 90 KV a déjà été testée avec succès en septembre 2013, permettant d’alimenter la station électrique principale de la zone (MRSS). Cette station a été elle aussi testée et est prête pour sa mise en service. Cependant, la fibre optique doit encore être installée par Telemenia et GSEZ S.A. afin que la station principale de la zone puisse fonctionner correctement. Des ingénieurs sont attendus au cours des prochaines semaines à Nkok pour la mise en service de toutes les stations. La zone devrait être totalement alimentée à l’issue de cette phase de tests. Pour les investisseurs qui construisent déjà leur usine, GSEZ S.A. fournit gratuitement et de manière temporaire des groupes électrogènes sans frais, le temps que l’électricité soit connectée en permanence à chaque parcelle. L’équipe de GSEZ S.A. se concentre actuellement sur la mise en place des contrats d’abonnement, de la facturation de l’électricité au sein de la zone et de la maintenance des systèmes énergétiques. L’eau : l’installation et la viabilité du réseau de fourniture en eau, est couverte durant toute la phase 1

de la construction de la ZES de Nkok, incluant les trois zones : résidentielle, commerciale et industrielle. L’eau potable sera extraite du sol par le biais de 6 regards chacun ayant une capacité de 30 mètres cubes avant d’être stockée dans deux châteaux d’eau de capacité respective de 1 et 5 millions de litres par jour. L’eau sera ensuite acheminée vers les professionnels de la zone. Les regards et le réseau d’alimentation seront soumis à des tests durant les mois d’octobre et de novembre 2013 afin de s’assurer du bon débit et de l’étanchéité des tuyaux. Depuis novembre 2013, l’eau courante est disponible dans la zone et quatre clients sont déjà connectés au réseau de distribution

Château d’eau d’une capacité de 5 millions de litres

Station électrique principale de la ZES. Elle recevra 90 KV qu’elle redistribuera à hauteur de 20 KV

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Sur le terrain

Zone Économique Spéciale

ROADSHOWS EN ASIE

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e juin à septembre 2013, les mois ont été particulièrement chargés pour l’équipe Marketing de la ZES de Nkok. Afin de promouvoir la zone et le Gabon comme lieux propices aux investissements étrangers, des missions ont été menées aux 4 coins de l’Asie. Présentations, conférences, ateliers, stands promotionnels, rencontres de partenaires et élargissement de réseaux professionnels. La promotion a été menée dans 4 pays en 6 mois : Emirats Arabes Unis, Inde, Chine et Malaisie. A Dubaï, sur 26 rencontres en 3 jours, 6 investisseurs potentiels ont clairement exprimé leur intérêt pour le Gabon et sa Zone. Une délégation est par ailleurs attendue à Libreville, fin février 2014. En Malaisie, où la recherche était davantage orientée sur les professionnels issus de l’industrie du bois, 12 prospects ont été approché, et 8 d’entre eux ont manifesté leur intérêt d’investir dans la zone.

Les prochains roadshows sont prévus au Maroc, en Egypte et en Arabie Saoudite

BEST PRODUCT AWARD Dans le cadre de la remise annuelle des prix Olam International, la filière de Gabon Special Economic Zone a gagné le prix du « Meilleur produit » (Best Product) ! Cette catégorie qui compte 12 produits est l’un des prix les plus prestigieux d’Olam. Bravo à toutes les équipes

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Sur le terrain

Usine d’engrais

EIES DE LA PHASE 4 VALIDÉE !

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a parcelle de Gabon Fertiliser Company (GFC), d’une superficie de 127 hectares dans la zone franche de Mandji, a obtenu le 3 septembre 2013 la validation de l’Etude d’Impacts Environnementaux et Sociaux pour la phase 4 du projet. Cette phase ultime comprend l’installation des pipelines d’eau pour alimenter l’usine. Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin de la phase de remblayage, et la plateforme dans les parcelles C1-8 et C3-1 est prête à accueillir la construction. Les dernières finitions sont en cours et jusqu’alors les seuls pipelines sur site étaient pour le pompage de l’eau dans les marécages et le dragage du sable de la mer vers le site. 21 octobre 2011 : la validation de l’EIES pour la phase 1 nous a autorisé à préparer le terrain (défrichage et construction de voies d’accès). 13 janvier 2012 : l’EIES pour la phase 2 concernant le remblayage et le dragage et la mise en place d’une plateforme de 3,5 mètres de hauteur où se tiendra l’usine d’engrais est validée. 3 août 2012 : la validation de l’EIES pour la phase 3 permet le démarrage de la construction de l’usine.

Visite de M. Louis Léandre Ebobola Tsibah, Directeur Général de l’Environnement

Surveillance des fonds marins

La Direction Générale de l’Environnement a validé après un peu plus d’un an cette étude qui nous autorise à installer des conduites d’eau partant du village de Loanda, plus précisément du débarcadère, et qui seront acheminées vers l’usine située à 56 km du point de départ. Les pipelines devraient être livrés juste avant les premières fondations de l’usine. Pourquoi cette étude ? Avant toute réalisation d’ouvrage, une étude d’impacts est obligatoire. Nous avons pour ambition de mettre en place un pipeline d’un mètre de diamètre sur 56 km, il est donc nécessaire de nous assurer que nous réduisons au maximum les impacts négatifs et que nous favorisons les impacts positifs. L’étude a révélé que les impacts observés étaient plus présents sur le plan social que sur le plan environnemental. Bien que nous ne passions à travers aucun village, notre préoccupation première était que le pipeline traverse la mangrove sans gêner ni impacter les villages situés autour de celle-ci. Durant l’étude, les communicateurs sociaux et l’équipe de sensibilisation sont allés à la rencontre des communautés résidant dans les villages susceptibles d’être concernés. Environnement : un sous-traitant de Boskalis Von Oords a poursuivi des études sous-marines du 8 au 12 juillet 2013. Leur équipe a effectué une surveillance des fonds marins et a procédé à plusieurs tests sur la qualité de l’eau. Rien d’anormal n’a été signalé. Concernant la faune marine, aucune difficulté n’a été rencontrée non plus. Fin de la préparation du terrain, prêt à la construction Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin de la phase de remblayage. La plateforme dans les parcelles C1-8 et C3-1 est désormais prête à accueillir le site et la construction peut démarrer

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Côté Bureaux SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

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lam prend aujourd’hui des mesures concrètes pour améliorer sa capacité à prévenir les maladies professionnelles. La prévention passe par l’information, l’éducation et la communication pour un changement de comportement au travail, nous les développons à tous les niveaux pour tendre vers le ZERO ACCIDENT. Au cours du mois de mai, la campagne de prévention a été intensifiée par l’équipe Sécurité, Santé et Environnement (HSE) à travers tous les sites où Olam est présent, à savoir Libreville, Nkok, Kango, Port-Gentil, Makokou, Mouila et Bitam. Des affiches ont été activement véhiculées, des documents sur les politiques de l’entreprise en matière d’hygiène et de sécurité, de qualité ont été disposés, et des sessions de sensibilisation ont eu lieu. Les Pairs Educateurs, relais de notre équipe HSE, contribuent considérablement à l’action de sensibilisation. Réunis sur la base du volontariat, ils sont informés en petit comité puis ont le devoir de relayer l’information au sein des équipes sur site. Mention spéciale à la ZES de Nkok : en 1 an, soit 2 168 464 d’heures de travail, la Zone Économique Spéciale n’a enregistré aucun accident

LE DR DAVID KAMAU

ET SES MISSIONS HYGIÈNE, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT (HSE) David Kamau, Doctorant en Technologies et Sciences nutritionnelles, et détenteur d’un premier certificat en médecine du travail, et d’un autre en système de management de la qualité, a quitté le Kenya en août 2013 pour nous appuyer dans notre mission HSE « ZERO ACCIDENT ». Riche de ses 20 ans d’expérience dans le domaine et avec son équipe à Nkok, Awala, Mouila et Bitam, il a concentré ses actions autour de la formation du personnel opérationnel et encadrant, a imposé la prise de conscience de la sécurité qui est désormais un critère de performance, donc un devoir et non une option, auprès de tous les agents d’Olam. Avec l’assistance très appréciée d’Emmanuel Gege, l’implication de l’équipe managériale de Libreville et des sites, ainsi que celle des membres de l’équipe HSE, David Kamau a pu produire des manuels de conduite et des fiches d’évaluation de risques et de Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

suivi pour vérifier le respect des bonnes pratiques. Suite au travail de sensibilisation, « tous les Directeurs connaissent aujourd’hui l’importance et le devoir de respecter les normes HSE. (…) Il y a une performance standard applicable à tous les sites. (…) Le travail HSE est désormais bien plus proactif que réactif », a-t-il expliqué

Dr. David Kamau suite page 21

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Page spécial marathon TRAINING AND PRE-SELECTIVE RACES : A MEETING UNLIKE ANY OTHER

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i vous avez déjà aperçu un groupe de 15 à 20 personnes courir au bord de mer, à Libreville, un samedi matin à 7h30, vous avez alors certainement croisé une partie de l’équipe Olam se préparant à courir le Marathon du Gabon organisé du 30 novembre au 1er décembre 2013. Pleine de motivation, l’équipe Olam à Libreville se retrouvait toutes les semaines dans une ambiance conviviale pour des séances d’échauffement et une course de 8 à 12 km, suivie d’étirements. Nos coureurs issus de tous les autres sites (Kango, Port-Gentil, Mouila, Bitam, Makokou) s’entraînaient de même, en groupe ou individuellement, avec l’espoir d’honorer leur entreprise, partenaire officiel du Marathon du Gabon.

LE CANCER DU SEIN SERA L’UNIQUE PERDANT

RETOUR EN IMAGE SUR UNE EXPÉRIENCE UNIQUE Olam était le partenaire officiel de la première édition du Marathon du Gabon qui s’est déroulé les 30 novembre et 1er décembre 2013. L’évènement a rassemblé plus de 8 000 personnes de 30 nationalités différentes, avec la participation remarquée de nombreux athlètes kenyans, éthiopiens et autres détenteurs de records mondiaux. L’équipe d’Olam comprenait 160 coureurs dont environ 90 employés venus de tous les sites ainsi que leurs proches (familles et amis). Olam disposait également d’un stand de 108 m2 dans le village du Marathon pour exposer ses activités au Gabon, sa responsabilité sociétale d’entreprise ainsi que ses actions pour la Santé, la Sécurité et l’Environnement.

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Nous avons été extrêmement ravis de la performance d'Audrey Nynze, notre collègue d’Awala (où se trouve notre plantation de palmiers à huile). Audrey a terminé la course avec un temps de 00:19:33 suivant de près la Kenyane Tegla Tchepkite Loroupe, détentrice de records mondiaux, arrivée en 00:19:28. Elle a pu ainsi recevoir son prix des mains de Sylvia Bongo Ondimba (Première Dame du Gabon) et Gagan Gupta (Directeur Pays). Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013


Page spécial marathon Des activités supplémentaires ont été organisées pour les enfants : un atelier maquillage sur la thématique « nature » et une activité de plantation de palmiers à huile durant laquelle chaque enfant a planté une pousse de palmier emmenée puis ramenée à notre plantation de Mouila. Nicolas Aho Ogouebandja de l’équipe Olam, âgé de neuf ans, s’est par ailleurs classé premier de la course d’1 km avec un temps de 00:00:03.23.

Les femmes de la team Olam sur la ligne de départ de la Gabonaise, une course de 5 km exclusivement féminine. On comptait 1 093 participantes, dont 20 de l’équipe Olam qui ont couru aux côtés de la Première Dame du Gabon. Toutes les femmes de l’équipe Olam portaient le ruban rose de sensibilisation au cancer du sein ainsi que des t-shirts du Marathon du Gabon personnalisés indiquant au dos «Le cancer du sein sera l’unique perdant».

Un des enfants de l’équipe Olam plante son palmier avec l’aide de notre collaborateur et coureur de Mouila.

Photo de famille avec tous les enfants de la team Olam. La course Junior (3 options : 1 km, 2 km, 3 km) a rassemblé plus de 1500 enfants. 50 enfants étaient enregistrés au sein de notre équipe Olam. Parmi eux 25 enfants étaient issus de l’orphelinat de Sainte-Marie que nous avions parrainé et invité à courir.

Le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le SIDA, tous les coureurs de la team Olam arboraient leur ruban rouge en signe de soutien à la cause. Etant la course de la plus courte distance qui soit accessible aux coureurs masculins, le 10 km a été de loin la course la plus populaire avec 1264 coureurs. Environ 50 employés s’y étaient inscrits, y compris Gagan Gupta, le Directeur Pays. Tous portaient des t-shirts personnalisés mentionnant «une course propre pour mon environnement». Faustin Boukila, de Olam Palm Awala (Kango) était le premier coureur d’Olam à franchir la ligne, en arrivant en 31e position. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

Quelques membres de l’équipe Olam pour la course du 10 km.

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Page spéciale marathon 679 coureurs ont participé au Semi-marathon (21,095 km), dont 24 courageux employés. Christian Ngniga représentant Olam, a été le premier de l’équipe à franchir la ligne d’arrivée en 30e place. Ils portaient tous des t-shirts Olam personnalisés qui indiquaient au dos : « Cours pour le deuxième poumon de la planète ».

Gagan Gupta (Directeur Pays) encourageant les membres de la team Olam qui se préparent à courir le semi-marathon (21.095 km)

3 membres de l’équipe Olam ont choisi de courir le réel Marathon (42,195 km), qui a réuni un total de 131 personnes. Les 13 premiers vainqueurs de la course étaient des invités VIP venus du Kenya, de l’Erythrée et de l’Ethiopie. Peter Kurui du Kenya, gagnant de la catégorie Homme, a terminé la course en 02:14:42. La championne catégorie Femme était la Kenyanne Jerotitch Milika, achevant la course avec un temps de 02:34:04. Marius Abessolo est le premier coureur de la team Olam à avoir terminé la course à la 76e position

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Les gagnants du Marathon se reposant dans le stand d’Olam

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Côté Bureaux 1ER DÉCEMBRE : UN OLAM POUR UNE CAUSE ET TROIS OBJECTIFS Une fois de plus cette année, la journée mondiale de lutte contre le SIDA a rassemblé des milliers de personnes souhaitant sensibiliser autrui ou s’interrogeant sur le virus du SIDA. Les campagnes d’Olam se sont déroulées autour de 4 de ses sites : Mouila & Awala (Olam Palm Gabon), Bitam (Olam Rubber Gabon) et Libreville. Durée de la mobilisation : entre le 25 novembre 2013 et le 3 décembre 2013.

Equipes : 60 personnes • En partenariat avec La Croix Rouge • Les pairs éducateurs • L’équipe médicale • L’équipe sociale Public sensibilisé : • 975 personnes dans 23 villages • Les chefs de village • Les communautés locales • Le notables

Zéro nouvelle infection • Zéro décès lié au SIDA • Zéro discrimination

700 tests de dépistage du VIHSIDA offerts aux hopitaux sur place

6 885 préservatifs gratuits distribués aux hopitaux sur place

Dépliants d’informations pratiques

Présentations sur les risques du VIH-SIDA

Quiz avec des prix à gagner

Organisation de matchs de football

PINK FRIDAY

Une femme sur huit est actuellement touchée par le cancer du sein dans le monde. 75% des cas concernent des femmes âgées de plus de 50 ans. Une grande partie du personnel basé au siège d’Olam à Libreville a participé à la journée de sensibilisation au cancer du sein le vendredi 18 octobre 2013. Afin d’apporter leur soutien aux femmes souffrant de cette maladie, beaucoup d’entre eux ont porté du rose ce jour-là. Nous l’avons appelé le Pink Friday. En outre, des courriers électroniques contenant des informations clés sur la maladie et un écran de veille « Octobre Rose » étaient destinés à garantir une prise de conscience auprès des employés. Dans le cadre de nos programmes HSE, nous nous mobilisons pour sensibiliser sur de nombreuses autres causes

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Nos partenaires en action Projet de Développement Agricole

OLAM-IGAD-Mouila

M. Christian Renardet Directeur de l’IGAD et superviseur du partenariat

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e partenariat entre l’Institut Gabonais d’Appui au Développement et Olam s’exécutera dans un premier temps autour de la plantation de palmiers à huile de Mouila, précisément à Mboukou et Mutane sane Funu sous la forme de projets pilotes. L’IGAD existe depuis juin 1992. Avec une équipe de 70 agents, essentiellement des ingénieurs et techniciens, les actions de l’IGAD s’étendent sur les 9 provinces du Gabon. La collaboration entre Olam et l’IGAD contribuera à terme de façon significative au renforcement de la sécurité alimentaire dans la zone de Mouila et procurera aux villageois qui ne peuvent travailler dans les plantations d’Olam, un revenu stable et soutenu. Près de 5 agents de l’IGAD travailleront sur ce projet. Le partenariat se déroule sur 3 ans et près de 95.7 millions FCFA seront investis. Christian Renardet, qui dirige l’IGAD et supervise le partenariat, s’est exprimé sur le projet. Pourriez-vous nous parler des actions de L’IGAD ? L’IGAD est né de la volonté du gouvernement de mettre en place un organisme de développement agricole qui s’inscrirait dans un modèle de partenariat public-privé. Les membres fondateurs sont l’Etat gabonais, la société Total Gabon (anciennement appelée Elf) et l’organisation Agrisud international (basée en France). L’IGAD est un organisme à but non-lucratif. Ses champs d’intervention s’établissent avec ses partenaires et couvrent : - la participation et la mise en place de maraîchers péri-urbains, - la recherche, le développement, l’accompagnement agricole, - la formation professionnelle agricole, - l’appui conseil aux producteurs, - la structuration des organisations professionnelles

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de producteurs. Aujourd’hui, l’IGAD compte une douzaine de partenariats avec le secteur privé tant au Gabon qu’à l’international. Nous travaillons entre autres avec Shell, Total, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Institut de Recherche pour le Développement, l’Organisation mondiale de protection de l’environnement (WWF), l’Institut National Supérieur d’Agronomie et des Biotechnologies, l’Ecole Nationale Eaux et Forêts, l’Ecole Nationale de Développement Rural, etc. Quel est le rôle de chacune des parties ? L’IGAD se charge de la partie ingénierie, de la formation professionnelle des producteurs agricoles à l’organisation collective, du suivi et du conseil en gestion technique et économique, et du reporting. Il existera, à Mutane Sane Fumu et à Mboukou, deux blocs de 10 hectares qui seront aménagés et répartis en 4 exploitations vivrières. Y seront cultivés la première année bananiers et manioc, et une partie sera mise en jachère. Nous installerons également deux unités de transformation du manioc avec une capacité de production de 300 kg de pâte de manioc par heure. Notre mission est d’accompagner les villageois désireux de participer à ce projet tout en les rendant autonomes. La production issue de ce projet sera destinée à l’autoconsommation et surtout à la commercialisation, permettant un revenu supplémentaire aux villageois. Sur quels standards environnementaux vous appuyez vous ? Nous respectons toutes les normes indiquées par la FAO, et lorsque nous utilisons des pesticides, leur usage répond aux normes européennes. Nous travaillons également selon les standards d’Agrisud International, avec qui nous avons par ailleurs édité un guide pratique en agro-écologie.

Le rôle d’Olam est de financer une partie des investissements et de construire les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre du projet.

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Nos partenaires en action

Formation des techniciens de l’IGAD

Que vous inspire ce partenariat avec Olam ? Olam est la principale entreprise d’Agro-business avec laquelle nous sommes actuellement en partenariat. Ce projet avec Olam est intéressant puisqu’il s’inscrit dans un de nos objectifs qui est de créer et d’alimenter des marchés en province. Olam, de par son besoin grandissant en main-d’œuvre, crée de nouveaux marchés en zone rurale, et ceux-ci nécessitent un approvisionnement en produits alimentaires. Les milliers d’employés d’Olam, impliquent des milliers de bouches à nourrir, c’est donc la création d’un marché solvable. Je dis « marché solvable » puisque ces consommateurs reçoivent un salaire mensuel et sont Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

donc capables d’acheter les denrées tout en ayant un accès facilité à celles-ci puisque tout est produit et commercialisé sur place. Nous souhaitons également travailler sur le développement de zones maraîchères péri-urbaines qui serviront à nourrir les villes

© IGAD

Quelles spécificités et avantages détient l’IGAD ? Depuis 1992 l’IGAD a travaillé avec de nombreux organismes issus du secteur agricole. Nous avons été pionniers dans le travail auprès des petits producteurs, notamment dans le développement de l’agriculture vivrière mais surtout maraîchère péri-urbaine. Nous avons travaillé aux côtés des petites communautés qui avaient été abandonnées au profit des blocs industriels, visant à intensifier l’agriculture pour le marché domestique. D’autre part, nous faisons partie du réseau Agrisud International qui travaille dans 17 pays. De ce fait, nous avons le devoir de suivre des normes reconnues sur le plan international tout en nous enrichissant des pratiques et de l’expertise d’autres pays. Nous avons par exemple eu l’occasion de faire de nombreuses missions dans d’autres pays en Afrique.

Transformation du manioc

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Valoriser les richesses du Gabon Témoignage d’un RésideNte de Nsilé qui participe au programme d’agriculture vivrière

palmiers à huile d’Awala-Kango ont été intégrées au programme. Amélie Issanga Poujol âgée de 48 ans en fait partie. Elle a désormais l’opportunité de subvenir aux besoins de sa famille de 7 personnes. Souriante et confiante, Amélie a accepté de témoigner sur les bienfaits du programme.

La dame à gauche avec le panier se nomme Mbagou Françoise, conseillère en agriculture et élevage pour le village Nsilé. Nous travaillons avec elle pour le projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les villages impactés. Elle supervise les groupes qui participent au projet pilote.

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ans le cadre de notre politique de responsabilité sociale et environnementale, dans le respect de nos engagements avec les populations locales et dans une perspective de développement durable, nous mettons en place des programmes de soutien, points de départ d’activités locales susceptibles de fournir des ressources alimentaires, mais également, à terme, un revenu pour les individus et leurs familles. Alors que la création d’emplois est la contribution la plus importante d’Olam envers les communautés auprès desquelles elle développe ses projets, l’entreprise tente également d’engager un programme d’agriculture à petite échelle. Le programme pilote d’agriculture vivrière, qui a été lancé près de la plantation d’Awala-Kango, devrait être étendu à Mouila dans les prochains mois. Il permettra non seulement d’améliorer la sécurité alimentaire locale, mais aussi d’augmenter le revenu des ménages au cours des années à venir. Jusqu’à présent, 40 hectares ont été identifiés comme propices à ces cultures, dont 3,5 hectares de bananiers déjà plantés. Olam fournit le matériel agricole (houes, machettes, arrosoirs, brouettes, pelles…). Nos techniciens aident les bénéficiaires à préparer les terres en mettant notamment à disposition deux tronçonneurs et, en collaboration avec le chef du secteur agricole de Komo-Kango (ministère de l’Agriculture) et l’IGAD (Institut Gabonais d’Appui au Développement), des formations aux meilleures pratiques agricoles, comme par exemple sur les procédures de plantations, l’usage des pesticides, etc. Olam fournit également les plants de départ, achetés à une coopérative régionale, et assiste au suivi de la production. Quatre familles de Nsilé, un petit village d’une centaine d’habitants près de la plantation de

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Comment avez-vous pris connaissance du programme ? J’ai appris l’existence du programme par le biais des équipes sociales Olam qui ont mené des campagnes de sensibilisation ici à Nsilé. Ils ont incité les villageois à participer au projet en fournissant les informations utiles. Est-ce d’un apport pour votre famille ? Ces récoltes permettront d’apporter un revenu supplémentaire à ma famille qui compte 5 enfants en bas âge, tout en subvenant à nos besoins alimentaires. C’est définitivement un plus ! Nous cultivions avant que le projet n’arrive à Nsilé, mais l’aide matérielle et technique d’Olam permet de voir plus grand et d’améliorer nos capacités. Qu’avez-vous planté jusqu’à présent ? Nous avons planté de la banane en majeure partie, du tarot et des ananas. Olam nous fait comprendre qu’ils nous accompagneront bientôt pour la culture du manioc.

Amélie Issanga Poujol

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Valoriser les richesses du Gabon suite temoignage Avez-vous déjà perçu quelques récoltes ? Nous avions partiellement commencé notre plantation en août 2012 avant d’entrer dans le programme d’Olam en février 2013. Depuis le début de notre plantation, nous avons récolté 3 régimes de bananes. Le reste de la bananeraie est encore en cours de maturation. Le mot de la fin ? A la base, nous sommes des agricultrices. Olam, grâce à ce programme, a renforcé nos capacités d’agriculture vivrière. Il m’arrive d’investir dans mes cultures, car ce genre de plantations nécessite beaucoup de moyens. Cet investissement personnel nous permet aussi de démontrer à Olam notre grande motivation

© ANPN

Le retour des Flamants roses

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ans le cadre de notre engagement pour le respect de l’environnement, une donation de 500 000 dollars a été octroyée l’année dernière par Gabon Fertiliser Company, à l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon pour intensifier le niveau de protection et de gestion des deux parcs nationaux Akanda et Pongara ; tous deux dominés par une végétation de mangroves, des marais et des vasières. Les mangroves constituent un écosystème essentiel pour la reproduction des poissons, des crevettes et des mollusques ; les vasières quant à elles, constituent un habitat essentiel pour les oiseaux d’eau migrateurs. Environ 9 mois après que les villages dans le parc aient été fermés et l’activité de pêche illégale stoppée, une première volée de 73 flamants (flamants roses des caraïbes et flamants roses nains) est arrivée et s’est alimentée sur la vasière Moka pendant plus de trois mois. Au Gabon c’est la première fois que l’on fait une telle observation depuis 50 ans : il s’agit là d’une indication claire que la restauration de la vasière d’Akanda est en cours. Cette migration de flamants roses a également touchée le parc national de Pongara, constituant ainsi une première dans les mémoires vivantes. 1 300 flamants roses ont été observés depuis lors Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Nous sommes OLAM Portrait

Tiburce Bobedzang Be Ndong, Responsable adjoint de pépinière tâche pour montrer aux travailleurs la qualité du travail que nous attendons d’eux. Mon après-midi est généralement réservé à la rédaction de rapports journaliers et des prévisions des travaux du lendemain. C’est lors de cette séance de travail que nous comparons nos prévisions et nos réalisations. Mon travail est alors de donner des explications sur les écarts constatés et de trouver des solutions pour y remédier. Combien de personnes supervisez-vous ? Nous utilisons deux catégories de personnel pour nos travaux agricoles : le personnel OLAM, dont je supervise plus 200 personnes (contrôleurs et chefs d’équipe compris) et le personnel contractuel, qui compte 300 personnes.

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Tiburce Bobedzang Be Ndong

près un an et 3 mois au service d’Olam Rubber Gabon et 1150 hectares d’hévéa plantés, Tiburce Bobedzang Be Ndong, responsable adjoint de pépinière, nous a fait le plaisir de partager son quotidien avec nous. Ce Gabonais de 43 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique de Masuku, a travaillé 10 ans à Hévégab puis 8 ans au Centre d’Appui Technique à l’Hévéaculture (CATH). En février 2013, Tiburce a été désigné comme meilleur employé du mois. En quoi consiste votre fonction ? En concert avec le directeur des opérations agricoles et le Responsable de la pépinière, je détermine les objectifs à réaliser, j’organise les chantiers tout en contrôlant la position des travaux et leur avancement. Je fais un suivi périodique du planning des travaux. Comment décririez-vous une journée typique de travail ? Sur la base des prévisions des travaux élaborées la veille, nous commençons la journée par l’appel du personnel avant le déploiement des effectifs aux différentes tâches. Nous effectuons une visite générale de tous les chantiers à l’ordre du jour, afin d’y contrôler la qualité du travail. Nous nous focalisons généralement sur des chantiers qui nous semblent délicats afin d’apporter notre savoir et expérience. Donner des instructions ne suffit pas toujours, alors nous n’hésitons pas à participer à la

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Que considérez-vous être votre plus grande réussite ? Je dois dire que je me remémore avec fierté le jour où j’ai mis en place les pépinières A (10 ha) et B (13 ha), ainsi que le jardin à bois de greffe (10 ha). Ces accomplissements ont permis la réalisation de 1420 ha de plantation et à ce jour nous exploitons notre jardin à bois de greffe, ce qui signifie que nous produisons désormais nos plants sur site. Peut-on dire que vous avez beaucoup appris depuis que vous travaillez à Olam, notamment avec le transfert des connaissances d’experts venus de l’étranger ? Les activités hévéicoles sont approximativement les mêmes dans tous les pays, même si j’avoue que nos experts ont une plus grande expérience dans le domaine. Pour moi, c’est une complémentarité d’expériences car j’ai une formation francophone et Olam apporte un système anglophone. Cela fera de moi un expert polyvalent. Nous avons plusieurs photos de vous avec de hautes personnalités de la République (Président de la République, Premier Ministre…). En êtes-vous fier ? Plus que fier ! (rires) Lorsque les images ont été diffusées dans les médias, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. Plus sérieusement, ce fut une grande fierté pour moi de présenter notre société OLAM Rubber aux plus hautes autorités de notre pays. Ces occasions n’arrivent pas tous les jours dans la carrière d’une personne. J’ai conservé tous ces souvenirs. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013


Nous sommes OLAM Quelles sont les principales mesures environnementales que vous suivez ? Je suis très regardant sur le respect des normes environnementales pour un développement durable, car lors de la présentation aux populations des études d’impacts sociaux et environnementaux, nous nous sommes engagés à respecter plusieurs clauses telles que le respect des zones tampons (exclues des zones plantées), le respect d’une zone de 8 km laissée libre en bordure de village, la limitation de nos activités à une distance de 60 à 100 m des cours d’eau, etc. Constatez-vous des impacts positifs dans la région ? Les faits sont réels et les conséquences déjà palpables. Les populations peuvent en témoigner. Nous avons ouvert des routes de communications inter-départementales, construit le pont au-dessus de la rivière Nyé, réhabilité certaines routes, distribué des kits scolaires aux élèves, la liste est longue. Aussi complexe que soit le projet d’hévéaculture d’Olam, je crois en son aboutissement

Tiburce Bobedzang Be Ndong en présence du Président de la République Gabonaise, S.E.M Ali Bongo Ondimba lors de sa visite à Bitam en août 2012

Ingénieure en genie civile, Oumou Ba Mba Traoré Oumou Ba Mba Traoré, jeune cadre gabonaise de 30 ans, travaille depuis près de 3 ans pour le projet d’usine d’engrais GFC comme ingénieure en génie civil. Riche de ses expériences professionnelles en Afrique du Sud, Oumou a décidé d’apporter sa pierre à un des plus grands projets industriels d’Olam au Gabon, sur l’Ile Mandji (Port-Gentil). En quoi consiste votre fonction ? A GFC, je veille à ce que les soustraitants fassent leur travail en fonction des directives qui leur sont confiées. Je fais un suivi qui reste purement lié au génie civil, et même quand cela touche à la partie administrative cela reste dans le domaine de la construction. D’un point de vue plus général, la mission d’un ingénieur de génie civil est de veiller à ce que les constructions soient faites selon les normes et standards nationaux

et internationaux. Pourriez-vous nous décrire une journée de travail ? Je commence par une réunion quotidienne pour faire le point sur les avancées sur le site. Je poursuis ma journée en m’y rendant, car il est encore en chantier, afin de suivre les progrès et vérifier que tout est fait selon les cahiers de charges, les recommandations et les normes. Le chantier faisant actuellement 80 hectares, et concentrant plusieurs activités à la fois, requiert parfois une longue journée de travail sur le terrain. A mon retour au bureau, je rends mon rapport journalier qui sera à son tour comparé au rapport du sous-traitant. Attention, je tiens à préciser que l’on ne fait pas que du suivi. Nous mettons également tout en œuvre pour que le projet avance rapidement, conformément aux normes environnementales et de manière économique. Par

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exemple, au début il était question de créer une barrière protectrice faite de roches autour du site. En tant qu’ingénieure civile mon rôle a été de suggérer une protection organique moins onéreuse, durable et plus rapide à mettre en place et à entretenir. Peut-on dire qu’en tant que femme vous vous sentez isolée dans votre milieu professionnel qui demeure dominé par la gente masculine ? Sur le site, je ressens beaucoup de respect de la part des hommes. Le travail est toutefois difficile pour une femme parce qu’il est très physique. D’un point de vue du genre, je ne me sens pas du tout isolée. Mais il demeure vrai que dans les conversations mondaines, beaucoup de gens sont encore surpris par mon choix de carrière

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Nous sommes OLAM Quels sont vos plus grands défis au quotidien ? Le travail est très physique. Une journée passée sur le chantier peut être éprouvante. Mais plus généralement, j’ai pour défi d’achever ce projet avec succès, car c’est un projet très complexe et inédit au Gabon. Comment avez-vous l’équipe Olam ?

rejoint

Un membre du personnel d’Olam m’a parlé d’un poste vacant à Port-Gentil et j’ai tout simplement postulé.

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Que souhaiteriez-vous dire aux jeunes femmes ingénieures en devenir ?

En quoi le projet de GFC, estil un projet qui valorise votre expérience professionnelle et personnelle ?

C’est un métier qui a beaucoup d’avenir pour les femmes, et il ne serait certainement pas juste de le stigmatiser. Je suis très fière de voir des femmes dans ce milieu. Nos sous-traitants, qui viennent de l’étranger, ont de nombreuses femmes dans leurs équipes, c’est louable. J’aimerais qu’il y ait plus de femmes gabonaises qui empruntent cette voie.

Grâce à ce projet j’en apprends beaucoup sur les multiples filières du génie civil. Autant dans le planning que dans le design ou la réalisation. D’autre part, la mixité culturelle est très agréable. A GFC, entre employés et soustraitants nous avons une dizaine de nationalités qui travaillent étroitement en équipe, pour un objectif commun

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Les ressources d’Olam Les Palmes d’or d’Olam Basil Ndong, Responsable des véhicules légers à la Zone Économique Spéciale de Nkok Suite à son affection au parc des véhicules de Nkok, Basil a mis en place de nombreuses procédures et systèmes efficients. Il a instauré un climat de sécurité sur place, tout en s’attelant à des tâches d’ordre administratif et comptable. Basil est dévoué dans son travail et recherche sans cesse à exceller. Il incarne la valeur d’Olam qui est « But et ambition ».

Sumantra Chattopadhyaya, Ingénieur civil à Gabon Fertliser Company à Port Gentil Guidé par M. Ayemperumal, l’Ingénieur en chef du site, Sumantra s’est grandement impliqué dans les opérations de dragage et remblaiement du terrain qui accueillera l’usine d’engrais. Son suivi continu et méticuleux des procédures avec les consultants et les travaux sur site a contribué au succès des premières phases du projet. Il a démontré un grand dévouement au projet et a su faire preuve de professionnalisme à de nombreuses reprises. Il incarne la valeur de l’entreprise « Respect de la parole donnée ».

Rebecca Zame Zogo, Assistante au programme social, Direction de l’Environnement et du développement durable à Bitam Rebecca a participé à l’obtention du Consentement Libre et Informé des Populations (CLIP) concernées par le projet d’hévéaculture. Au quotidien, elle est, avec ses collègues, au contact des populations pour le maintien d’un climat social favorable. Rebecca s’est activement impliquée dans l’organisation de l’inauguration du pont Nyé en août. Rebecca incarne la valeur d’Olam qui est « l’Intégrité ».

Malick Pambou, Responsable IT, à Libreville Très fiable, Malick a fourni beaucoup d’efforts dans le maintien d’un solide esprit d’équipe. Il a su motiver ses collègues, notamment lors d’un malheureux incident qui affecté l’un de ses collègues. Il a pu assurer un transfert efficace des équipements technologiques lors du déménagement au siège, et a négocié une remise de 40% auprès de Gabon Telecom. On lui associe la valeur « Respect mutuel et esprit d’équipe »

NAISSANCES Félicitations à Prescillia INOUNGUNGANY, Grazuella TOVIGNON, Immaculée MEBIAME et Sandra Moussavou pour la naissance de leurs enfants respectifs

L’équipe s’agrandit Alex François Sima Ebanega Assistant technique, Olam Palm, Kango

Axel Blondel Lendzondzo Assistant technique, Olam Palm, Kango

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Amoah Ebenezer Kofi Responsable de plantation, Olam Palm, Kango

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Les ressources d’Olam Amit Raikwar Comptable, GSEZ, Nkok

Brice Alain Libalaboumouanda Infirmier Olam Palm, Mouila

Dérangeant Mba Ngomo Responsable QSHE Libreville

Doboriya Jignesh Electro mécanicien Olam Palm, Kango

Francis Daniel Mabian Directeur technique Bois, Makokou

Geslye Nora Ngonde Assistante administrative, Olam Palm, Mouila

Ingrid Raissa Matsanga Assistante administrative Olam Palm, Mouila

Ishank Sahadeva Ingénieur mécanique Olam Palm, Mouila

Marc Ulrich Obiang Bitome Assistant comptable Olam Rubber, Bitam

Pant Bhavit Chef de chantier Olam Palm, Mouila

Pricillia Andurand Chargée d’affaire, GSEZ, Nkok

Raju Johnson Josephin Responsable adjoint du magasin, Olam Rubber, Bitam

Ragendran Veerasingam Directeur d’usine, Olam Palm, Kango

Raghu Ranjan Rai Responsable adjoint de l’aménagement, Olam Rubber, Bitam

Raoul Paul Nguina Sanga Médecin du travail Olam Palm, Mouila

René Mengome Eyeghe Gestionnaire administratif Bois, Makokou

Au sein de nos équipes Décès de notre collaborateur Jayaraman V. (GFC) C’est avec grand regret et une profonde tristesse que nous avons appris le décès de M. Jayaraman V., notre Vice-Président et Directeur de Gabon Fertilizer Company (GFC), survenu à Chennai en Inde suite à un infarctus. Le Directeur Pays, Gagan Gupta, et toutes les équipes d’Olam au Gabon et à l’International, notamment les membres de l’équipe de GFC, sont profondément touchés par la disparition de M. Jayaraman V.,expert dans le secteur de la production d’engrais. Il y a consacré plus de 40 ans de sa vie. M. Jayaraman travaillait pour le projet de GFC depuis 2011. Il y a joué un rôle primordial, depuis les premières études d’impacts environnementaux et sociaux jusqu’aux travaux récentsd’aménagement du terrain. C’était un homme plein d’humanité et un technocrate de renommée internationale. Qu’il repose en paix

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Photos et Détente Hévéa

Pépinière d’hévéa à Bitam. 51 hectares en décembre 2013.

Plantation d’hévéa à Bitam (Bitouri). 2 019 hectares en décembre 2013.

2e pont en construction sur la rivière de Nyé. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Photos et Détente PALMIERS à HUILE

Dernières grandes pépinières de palmiers à huile à Kango (Awala). 23 hectares en décembre 2013

Plantations de palmiers à huile à Kango (Awala). 6 275 hectares plantés en décembre 2013

Plantation de palmiers à huile à Mouila 3 636 hectares en décembre 2013. Premiers régimes de noix de palme à Kango (Awala). Le premier régime de ces jeunes palmiers à huile n’est pas encore économiquement exploitable. Ici en Novembre 2013.

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Photos et Détente Zone Économique Spéciale

Constructions en cours des investisseurs de la ZES de Nkok. Ici en novembre 2013.

Constructions en cours des investisseurs de la ZES de Nkok. Ici en novembre 2013.

Principale sous-station électrique de la ZES de Nkok. Quai en construction à la ZES de Nkok. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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Photos et Détente Usine d’engrais (GFC)

Préparation du terrain : remblayage sur le site de GFC à Port Gentil dans la zone franche de Mandji en juillet 2013 (haut) et octobre 2013 (bas).

Mobilisation des employés d’Olam à Libreville: L’Orphelinat Arc-en-Ciel (collecte de dons, éclipse solaire et photos Marathon)

A l’initiative de Blaine Bandzari, une collecte au sein des locaux d’Olam a été organisée pour les enfants de l’orphelinat de Sainte-Marie. Les employés d’Olam ont offert le 6 juillet 2013, des biens à une douzaine d’enfants et adoléscents de 10 à 19 ans, à l’Orphelinat Arc-en-Ciel. Suite à cela, un lien privilégié s’est créé entre Olam et l’orphelinat

Le 3 novembre, jour de l’éclipse solaire, les employés d’Olam se sont assurés que les enfants possédaient des lunettes adaptées.

Les enfants ont également été conviés au Marathon du Gabon, après avoir reçu 25 paires de chaussures de sport.

La Grande gagnante du Marathon du Gabon Sur 1 093 participantes à La Gabonaise (course de 5 km), Audrey Nynze, notre collègue venue d’Awala-Kango (Plantation de palmiers à huile), première Gabonaise, arrivée en deuxième position de la course, a été acclamée par tous ses collègues d’Awala. La direction a décidé de lui faire construire sa propre maison pour la féliciter et l’encourager

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Photos et Détente jeux

DES HECTARES ET DES LETTRES X C T W D P X E T A L P A L M E R A I E

E O J P Z T E L Ç E L Y P A L M I E R S

D A L I U O M P L Y U S N N O L H Ç F T

U J O I G V H F I M Q O J A G H L Ç A A

V B C C U Z J D A N I C L M N I U K G W

A V B I L S I T J T I A P D A G S M R X

R U A W C V U Ç A I T E E J K H F A I W

E D Y A Q R N G Z Z N V R V H J G L C N

C X S M I B I M C I E P P E E W R O U J

O E L T A R X Q U L M L X M O H A Q L F

L C E A R T N Z O Z E A H C G N I J T E

T R N I E I I P H S N N M E S R N T U G

E O R P E M P B C U N T Q X C Q E H R Ç

P C Z L W E V Ç T B O A L S Y T S K E B

Ç E I O M V A S U D R T X O I L A R J L

E U W E W K W E O E I I O L K A N R V D

H K N W Ç J M Q A K V O T E C G R E E T

F T H V T F H O C X N N B I X G R G J S

E E N G I A S U T N E Y C L G T U I N F

A T R E T N A L P E G U Q Q Q G E H A E

AGRICULTURE PALMIERS HEVEA OLAM DEVELOPPEMENT VERT ENVIRONNEMENT PEPINIERE SACS GRAINE IRRIGATION SOLEIL PLANTER HECTARES PLANTATION HUILE CAOUTCHOUC RECOLTE SAIGNEE LATEX

ECORCE MOUILA KANGO BITAM PALMERAIE MATURITE ENGRAIS

Côté cuisine

recette (avec l’huile de palme) Le poulet au Nyembwe est une recette phare de la gastronomie gabonaise. Nyembwe veut dire « huile de palme » en Myene. Ingrédients pour 4 personnes : - Huile de palme - 1 poulet fumé entier - 3 gousses d’ail - 1 cube d’assaisonnement au poulet - 2 piments - Sel - Poivre - 3 feuilles de laurier - 2 oignons Préparation : - Faites chauffer l’huile dev palme dans une marmite. - Ajoutez les oignons et l’ail, coupés en tout petits dés. - Remuez puis laissez cuire un peu. - Ajoutez ensuite le bouillon, le laurier et un peu de sel. - Quand le nyembwé commence à épaissir, ajoutez les morceaux de poulet fumé. Remuez à feu doux, régulièrement pendant 15 à 20 minutes. - Rajoutez de l’eau et laissez cuire 15 autres minutes. - En fin de cuisson, ajoutez les piments. Veillez à ce qu’ils restent entiers. Vous pouvez servir votre plat avec du riz et des feuilles de manioc. Gabon Flash - La lettre d’information d’Olam Gabon - N° 4 - décembre 2013

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