Gabon Flash N°3 Juin 2013

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Gabon Flash

No3

Juin 2013

La lettre d’information d’Olam Gabon

EDITORIAL ACTUALITES 1er mai Evénements Marathon SUR LE TERRAIN Hectares de palmier à huile Technique d’hévéa Restructuration et certification GFC en chantier Procédures d’agrément de la ZES Chaudronerie du Gabon Progrès en chiffres COTE BUREAUX IT à l’honneur : SAP et VC NOS PARTENAIRES EN ACTION INSAB S’INVESTIR POUR LE GABON Former et développer NOUS SOMMES OLAM GABON ! Le dessous des cartes... L’EQUIPE S’AGRANDIT PHOTOS DU MOIS


C

hers collaborateurs et partenaires,

L

es six premiers mois de l’année 2013 ont apporté à Olam Gabon une actualité très dense : nos succès tout comme nos difficultés nous poussent à nous dépasser chaque jour et participent à la construction de notre jeune entreprise.

J

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e salue particulièrement les équipes de notre filière Bois, à Makokou, qui ont vécu des moments difficiles et ont su réagir avec un grand professionalisme. Au niveau international, l’actualisation triennale de la stratégie d’Olam a suscité de nombreuses questions, puis rassuré. En effet, l’adjonction de nouveaux partenaires stratégiques d’ici à 2016-2017 sur des projets comme celui de GFC nous permettra d’augmenter nos capacités d’exécution et de marketing, ainsi que d’en accélérer la réalisation.

C

es derniers mois ont également été le cadre d’instants privilégiés avec nos parties prenantes. Nous avons ainsi eu l’honneur de recevoir nombre d’invités prestigieux sur nos sites dont plusieurs Ministres du gouvernement, nos investisseurs et banquiers ou encore les représentants d’Organisations Internationales. Ces visites sont essentielles car constructives : elles nous permettent de nous améliorer et de montrer le fruit de notre travail quotidien.

EDITORIAL E

t nos excellents résultats sont aujourd’hui particulièrement visibles sur nos trois plantations de palmiers à huile et d’hévéa, dont le nombre d’hectares plantés et d’infrastructures mises en place est impressionant. Félicitations aux équipes ! Gagan Gupta, Directeur Pays

Un remerciement tout particulier à notre réseau de correspondants ! Sur la base du volontariat et avec l’appui de leurs directeurs, nous avons formé un réseau interne de correspondants afin de vous offrir la meilleure information possible. Nous remercions ainsi pour leur aide précieuse : Joseph Gnanie (Responsable RH - Kango) Helmud Dehen (Responsable régional - Mouila) Tiburce Bobedzang (Responsable de plantation - Bitam) Anand Sundar (Ingénieur - Port Gentil) Gael Weyat (Responsable QSHE - Makokou) Mohit Agrawal (Architecte - Nkok) Un grand merci également aux équipes sociales, QSHE et Ressources humaines tous sites confondus qui nous consacrent beaucoup de temps pour améliorer la communication en interne. GABON FLASH - Lettre trimestrielle d’Olam gabon Directeur de la publication : Gaëlle Dupuis - 06 00 52 00 Rédactrice : Lauriane Guillemin - 06 00 51 99 Version électronique disponible sur : www.insuu.com

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Chiffres clés à fin mai 2013

5 000

1 192

hectares de plamier à huile plantés à Kango

1 500

hectares d’hévéa plantés à Bitam

employés à Mouila (palmier à huile)

148 455

mètres cubes de la strate superficielle du sol retirée à Port-Gentil (GFC)


Actualités Un 1er

mai aux couleurs d’Olam

La journée internationale des travailleurs, fête instaurée à l’origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs. Elle est commémorée dans de nombreux pays du monde et le 1er mai est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier. Dans différentes villes du pays, et aux côtés de nombreuses entreprises, les employés d’Olam ont défilé pour célébrer le 1er mai 2013. Au total ce sont 1 200 d’entre nous qui ont pu porter les couleurs de l’entreprise à travers Libreville, Makokou, Kango, Mouila, ou

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Les équipes de Libreville - siège

Les équipes de Bitam - Hévéa

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Les équipes de Makokou - Bois

collègues...

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partie de foot ou d’un repas entre

Les équipes de Kango - Palmier à huile

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eux, l’événement a été l’occasion d’une

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encore Bitam. Pour beaucoup d’entre

Les équipes de Mouila - Palmier à huile

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Actualités Les derniers événements

Le 11 février dernier, 9 ministres et leurs représentants, membres du Comité de pilotage pour le partenariat liant Olam à la République Gabonaise, ont fait le déplacement sur plusieurs sites, afin d’évaluer les progrès réalisés. Parmi eux, Régis Immongault, Ministre de l’Industrie et des Mines, Luc Oyoubi, Ministre de l’Economie, ou encore Gabriel Ntchango, Ministre des Eaux et Forêts, et Rose-Christiane Ossouka Raponda, Ministre du Budget, ont visité la Zone Economique Spéciale de Nkok et la plantation de palmiers à huile d’Awala. L’objectif était que les représentants de l’Etat puissent observer les avancées du projets et comprendre les difficultés rencontrées sur le terrain.

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Le premier trimestre fût riche en événements pour Olam : entre table ronde sous régionale et visite de représentants des mondes institutionnels et financiers, les équipes furent sollicitées pour présenter leur travail. Le 31 janvier dernier a eu lieu la Table Ronde sur le ”Rôle des gouvernements dans l’intensification des impacts positifs de l’industrie agricole”. Son objectif était de créer une plateforme réunissant plusieurs acteurs clés du domaine de l’agriculture aussi bien du secteur public que privé, désireux de s’enrichir mutuellement d’échanges sur les leçons tirées du développement de l’agro-industrie en Asie du sud-est. Elle fût aussi l’occasion de communications autour de la question centrale du rôle que les gouvernements doivent jouer dans l’impulsion, l’encadrement, l’accompagnement et le déveTable Ronde sous-régionale sur le ”Rôle des gouvernements dans l’intenloppement du secteur agro-industriel. sification des impacts positifs de l’industrie agricole”. Les représentants du Ministère de l’Agriculure, dont le Ministre Julien Nkoghe Bekale lui-même, de la FAO, du WWF, de la Banque Mondiale et des entreprises privées ont pu ainsi échanger avec des experts tels que James Fry, Fondateur et Président de LMC INternational, Ambono Janurianto, ancien PDG de PT Bakrie Sumatra Plantations Tbk, ou encore Mahbob Addullah, Directeur de IPC Services Sdn Berhab.

Velan Mahadevan, Directeur de site, expliquant à ses invités comment les fruits du palmier sont récoltés et transformés en huile

De gauche à droite: Michael Adande, Président de la BDEAC, Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, Jean Louis Ekra, Président d’Afrexim Bank, Thierry Tanoh, PDG d’Ecobank, Evelyne Tall, DG d’Ecobank, Gagan Gupta, Directeur pays d’Olam et Albert Essien, DG d’ Ecobank

Les 1er et 2nd avril derniers, Jean Louis Ekra, Président de l’Afrexim Bank, Michael Adande, Président de la Banque de Développement des Etats d’Afrique Centrale (BDEAC), Thierry Tanoh, PDG d’Ecobank et Brice Laccruche, alors Directeur de BGFI Banque Gabon, ont visité plusieurs des sites d’Olam et rencontré Le Président de la République Gabonaise, ainsi que ses Ministres de l’Industrie, de la Promotion et de l’Investissement. La délégation a ainsi pu apprécier la qualité d’exécution de nos opérations sur le terrain et renouveler son soutien au développement du Gabon.

”Olam a fait des progrès significatifs (...) et les banques impliquées sont déterminées à soutenir l’entreprise ainsi que d’autres projets structurant du programme économique et social du pays”. Michael Adande, Président de la BDEAC 4


Actualités Le Gabon se prépare à courir !

Grâce à la participation de plusieurs sponsors, dont Olam Gabon, le premier marathon international du Gabon va avoir lieu à Libreville le week-end du 30 novembre - 1er décembre 2013

participeZ au

Sport démocratique s’il en est, le marathon, est ouvert à tous. Petits et grands, femmes et hommes, pourront se mesurer à eux-mêmes durant ces deux jours où le sport et la famille seront à l’honneur. Souhaitons bonne chance à l’ensemble des participants, et en particulier à l’équipe Olam ! Retrouver les informations détaillées sur www.marathondugabon.com

30 novembre • 1er décembre 2013 • LibreviLLe

aVec L’ÉQuipe OLaM* 5 COURSES POUR TOUS

42 n 5 n 21 n 10 n n n n n n n km km 195 195

km km

km km 097 097

13 -

km km

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Le 10 Km

{

{

{

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Semi-Marathon

Marathon

km km

La Gabonaise

Juniors

Vous souhaitez participer au Marathon du Gabon au sein de l’équipe Olam ? Inscrivez-vous dès maintenant auprès de la Direction de la Communication au 06 00 51 32 ou à l’adresse suivante : gaboncoms@olamnet.com retrouvez toutes les informations sur les courses sur www.marathondugabon.com

*Dans la limite des places disponibles

facebook.com/marathondugabon

twitter.com/marathondugabon

En partenariat avec Parcours certifiés

Le marathon a été créé à l’occasion des Jeux olympiques d’Athènes de 1896, sur une idée du philosophe français Michel Bréal, pour commémorer la légende du messager grec Phidippidès, qui aurait parcouru la distance de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses en 490 av. J.-C. L’épreuve se courait jusqu’en 1921 sur une distance non fixée d’environ 40 km avant que l’International Association of Athletics Federations ne la régule. Les marathons les plus prestigieux sont ceux des Jeux olympiques, des championnats du monde d’athlétisme et du World Marathon Major : Boston, Londres, Berlin, Chicago, New York et Tokyo.

ACTU MONDE Olam remporte deux prix en deux nuits ! Les 15 et 16 mai derniers, Olam a remporté le ”Sustainable Standard Setter”, décerné par Rainforest Alliance pour ses efforts auprès des petits planteurs de cacao et café, et s’est ensuite vu récompensé par le prestigieux prix du Guardian pour sa Charte du Bien-Etre, qui nous permet d’améliorer les conditions de vie des communautés de manière mesurable. Ainsi, en améliorant leur rendement et la qualité de leurs produits, elles augmentent leurs revenus et leurs conditions de vie, mais sécurisent également la haute qualité des produits sur du long-terme et de manière traçable.

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Sur le terrain PALM : des milliers d’hectares plantés !

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Awala, KANGO : 5 000 hectares déjà plantés... Félicitations à toute l’équipe !

De l’usage du bois abattu dans les plantations…

En avril 2013, une convention relative à la mise en exploitation des bois issus des baux emphytéotiques concédés pour l’implantation des plantations des palmiers à huile et d’hévéa a été signée entre Olam et le Ministère des Eaux et Forêts. Les bois abattus ne doivent pas être gaspillés : ils peuvent être utilisés dans la construction d’infrastructures, pour les besoins quotidiens des populations locales, ou être commercialisés. Ainsi, dorénavant, après satisfaction des besoins en bois des populations et d’Olam, les bois abattus pourront être valorisés via l’encadrement de l’administration en charge des forêts. Il est notamment essentiel de s’assurer de la traçabilité et de la transparence des opérations de commercialisation.

MOUILA : 1 500 employés, 733 ha plantés et des difficultés surmontées

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Mars, avril et mai ne furent pas des mois de tout repos à Mouila ! Le 5 mars, le premier palmier à huile fut transplanté de la pépinière au sol, inaugurant ainsi de nombreux hectares de plantations, 733 à ce jour. Et pour réaliser ce travail, 1 500 employés sont nécessaires aujourd’hui. Mais ces derniers mois ont aussi vu naître quelques tensions, ce qui est tout à fait habituel dans le cadre d’un projet de cette envergure. Des mouvements d’humeur sont apparus, à la fois chez un petit nombre d’employés et dans certains villages. La grève entamée par nos employés, s’est arrêtée assez rapidement grâce à une réunion entre la direction générale d’Olam, le gouverneur de Mouila, Michel Mouguiama, et les délégués du personnel qui a ouvert le dialogue entre l’ensemble des acteurs. Du côté des populations locales, c’est principalement le retard pris dans la réalisation du contrat social qui était décrié. Nous avons alors entrepris une tournée dans chaque village impacté afin de réitérer l’engagement de Olam à tenir les promesses du contrat social et à faire appliquer la politique d’emploi prioritaire. Du fait de ces mouvements, le projet accuse un léger retard, mais il était important d’entamer ce dialogue afin de le poursuivre en toute sérénité. Nous sommes attachés à maintenir de bonnes relations avec les villages impactés par nos projets - et bien évidemment de nos employés. En effet, il est dans l’intérêt de tous d’œuvrer à un dialogue constructif, pacifique et permanent.


Sur le terrain Hévéa : la technique au service de l’agriculture

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De nombreux chantiers ont jalonné ce début d’année 2013 pour notre filière Hévéa.De la délicate opération de greffe, au nouveau système d’irrigation, en passant par le pont sur la rivière Nyé, afin d’ouvrir l’accès à nos zones centrale et est. Sans oublier de mentionner les 1 192 hectares plantés à ce jour !

La greffe en 6 étapes

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Afin d’optimiser la rentabilité de notre plantation d’hévéa, nous avons choisi de ne cultiver que des plants dont nous maîtrisons le potentiel de rendement en latex. Ainsi, nous avons acheminés des plants de Côte d’Ivoire afin de les greffer sur des plants locaux qui fourniront les générations futures d’hévéa. Après avoir tester l’efficacité du processus et suivi son évolution, nous avons formé une quarantaine de greffeurs.

La formation des greffeurs à Bitam, en partenariat avec l’Ecole Nationale du Développement Rural et financée par l’Office Nationale pour l’Emploi, a donné lieu à une séance d’évaluation pour tous les candidats, suivie d’une remise de diplômes le 11 avril 2013. L’objectif de cette collaboration, qui s’est concrétisée ici par 100 heures de cours pratiques et théoriques durant un mois, est de former les jeunes Gabonais aux métiers de l’agriculture afin de résorber le chômage dans les provinces concernées. 7


Sur le terrain Hévéa : la technique au service de l’agriculture

Le pont de la rivière Nyé va non seulement nous permettre l’accès au reste de

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notre concession, mais va également permettre relier plusieurs villages reculés dans la région de Bitam !

A chacun son irrigation

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Afin de répondre aux besoins en irrigation de la plantation, nous avons mis en place deux nouveaux systèmes : le système « sprinkler» qui permet de fournir en routine, par aspersion, de l’eau durant un certain temps sans intervention humaine pour le jardin de bois de greffe et le système « Kirico » pour la pépinière. On l’y utilise car ses brumisateurs permettent d’irriguer sans agresser les jeunes pousses. Ces deux systèmes d’irrigation s’appuient sur un flotteur et une crépine, au bout de laquelle se trouve un filtre qui empêche l’absorption de la faune et de la flore. Elle puise l’eau à une source naturelle aménagée spécialement pour le site.


Sur le terrain BOIS

Entre restructuration et certification

Notre activité bois a récemment dû se restructurer pour pouvoir affronter des difficultés économiques externes, comme la faible densité de la forêt sur la concession qui lui a été accordée ou encore la présence de 40 % d’essence d’Okan dont le marché est inexistant. 117 personnes ont dû quitter l’entreprise, à l’aide de mesures d’accompagnement très favorables. Cependant, une bonne nouvelle est venue motiver les équipes : en mars 2013, nous avons obtenu le certificat OLB* (OLB-CERT / FC033599), ce qui signifie qu’OLAM Gab. SA respecte les lois et les normes nationales, ainsi que les conventions internationales ratifiées par le Gabon, concernant l’aménagement et l’exploitation forestière, les aspects sociaux et environnementaux, et qu’elle assure la traçabilité des bois depuis la forêt jusqu’à la vente, ceci grâce à un système de suivi performant. *OLB : Origine et Légalité des Bois © Bureau Veritas Certification - Eurocertifor 2004 - Entreprise enregistrée par un organisme indépendant selon le système OLB, qui permet d’assurer le suivi des bois dont l’origine et la légalité

GFC

Une partie du site en aménagement

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Un chantier de sable et d’eau

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L’annonce de l’actualisation triennale de la stratégie du groupe a placé GFC sur le devant de la scène. En effet, nous avons décidé d’adjoindre un partenaire stratégique dans le projet d’engrais afin d’en accélérer la réalisation et d’augmenter nos capacités d’exécution et de marketing. En attendant, le projet avance. La phase de défrichement et de construction des routes est terminée, la deuxième phase est en cours et devrait prendre fin en septembre 2013. Elle consiste à draguer, remblayer, terrasser et préparer un terrain viable à la construction de l’usine. Le plus grand défi de cette étape est de construire une plateforme de 3,5 mètres de hauteur où se tiendra l’usine d’engrais.

La terre organique trouvée sur site, fertile et cultivable, est déplacée ailleurs dans la zone de Mandji, ceci afin de la conserver pour sa qualité. Elle est ensuite remplacée par du sable dragué et acheminé depuis les fonds marins. C’est un bateau nommé «Hector», appartenant au groupe Boskalis, qui drague le sable de mer, en étant relié à l’île Mandji par des pipelines d’environ 3 500 m de longueur. Durant ces opérations, qu’elles soient conduites par nos prestataires ou nous, nous nous appuyons sur les Etudes d’Impacts Environnementaux et Sociaux réalisées par des consultants indépendants (URS Scott Wilson) et validées par les autorités compétentes afin d’agir dans

le respect de l’environnement et des populations. Nous faisons en sorte de poursuivre le dialogue entamé avec ces dernières ou d’en ouvrir un le cas échéant : il est primordial pour Olam de travailler de concert avec les communautés locales afin qu’elles s’approprient le projet. GFC emploie actuellement 30 collaborateurs à temps-plein, 10 consultants et sous-traite auprès de Boskalis en Van Oord les travaux de terrassement et préparation du terrain. Boskalis en Van Oord a une équipe de plus de 150 personnes, dont une centaine de Gabonais.

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Remblaiement, terrassement et préparation de terrain : 148 455 m3 de sable ont été déblayés et 1 million stocké pour de futurs usages

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Ingénieurs GFC sur site

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Canaux de désengorgement des eaux : 1,7 km de tuyaux

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Infrastructures sur site


S’établir sur la ZES

Sur le terrain

de Nkok: quelles sont les procédures d’agrément ?

Quand les entreprises s’établissent dans une Zone Economique au Régime Privilégié (ZERP), comme la ZES de Nkok, elles doivent remplir certains critères et être certifiées conformes à une procédure d’agrément afin de bénéficier de ce régime privilégié. Pour qui s’applique la procédure d’agrément ? Elle s’applique à toute activité économique, particulièrement à celles touchant aux développements des activités liées à la transformation et à l’exportation du bois et aux prestations de service en rapport avec les activités de la filière bois (article 13 du décret 0461 du 10 octobre 2012). Qui est éligible ? Tous les investisseurs, nationaux ou internationaux, désirant s’implanter dans une ZERP afin de bénéficier des avantages commerciaux, douaniers, fiscaux et sociaux afférents.Les critères d’éligibilité sont définis au sein de l’article 18 du décret 0461 du 10 Octobre 2012. Ces critères sont examinés par l’organe d’aménagement et de gestion (GSEZ) puis validés par les autorités administratives. Quelles sont les dates de mise en place de la procédure et d’échéance du régime? La procédure se déclenche dès le dépôt du dossier par l’investisseur potentiel. Il n’y a pas date d’échéance globale aux régime de la ZERP. En revanche, chaque avantage est limité en fonction de sa nature.

Régime douanier : - exonérations pendant 25 ans dès l’immatriculation au RCCM de tout droit et taxes pour toute importation des entreprises admises dans la ZERP. Cette exonération s’étend au C-GC et à la DGCC. Elle ne s’applique pas à l’OPRAG et aux services portuaires. - exportation hors du territoire national, des produits fabriqués dans la ZERP est soumise à une taxation de 10% au plus de la valeur de la FOB. - simplification de la procédure de dédouanement pour les marchandises destinées à la ZERP. Régime social : - assouplissement de la procédure de délivrance de visa et carte de résident valant permis de travail. - dispense du paiement de la caution de rapatriement et de tout droit afférents. - à compétence égale, primauté doit être accordée par les investisseurs aux nationaux.

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Régime fiscal : - exonération totale pendant 10 ans à compter de la première vente de tous impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux y compris l’impôt minimum. Dès la 11ème année, taxation à hauteur de 10% de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux pendant 5 ans. - exonération pendant 25 ans de la TVA dès l’obtention de l’agrément, uniquement pour les ventes faites dans la ZERP et celle destinées à l’exportation, de l’impôt sur les dividendes et de toutes retenues à la source, à compter de la première vente, des contributions foncières des immeubles bâties et non bâties dès leur immatriculation au registre de conservation foncière et des hypothèques, des droits de mutation et d’enregistrement pour toutes cessions de biens, transferts ou apports en entreprise admise dans la Zone Economique au Régime Privilégié à compter de la 1ère vente. - possibilité de l’investisseur de vendre 25 % de sa production vers le territoire douanier national sans la perte des exonérations précitées.

Quels sont les délais ? La décision de délivrance ou de refus de l’agrément est notifiée 15 jours après le dépôt du dossier. Le refus est toujours motivé. Cette période comprend le dépôt du dossier, son examen par GSEZ puis par les autorités, la notification de la décision. Il s’agit d’une procédure bipartite car la concertation est permanente entre les différents décideurs.

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Sur le terrain

Rencontre avec un client de la ZES :

Chaudronerie du Gabon (CDG)

Interview croisée de Hasna DIRAR, Directrice Générale adjointe de CDG et de Mohamed Reslan PrésidentDirecteur général de SOFERGA et de CDG.

 Investir pour son entreprise représente aussi un intérêt pour son pays

Qu’est-ce que la Chaudronerie du Gabon ? CDG est une nouvelle entreprise, dont le DG est également le PDG de SOFERGA et dont l’activité couvre la sidérurgie, la fabrication de fer à béton, une fonderie d’acier... avec un marché domestique mais également d’exportation dans la sousrégion.Ce sera d’ailleurs la première fois que le Gabon fabriquera de l’acier ! Nos 350 employés (directs et indirects) sont majoritairement gabonais. L’objectif est que les expatriés puissent transférer leur savoir et former ces derniers, notamment sur les méthodes de fabrication et le processus de transformation. A terme, nous visons une usine qui fabriquera jusqu’à 50 000 tonnes de fer à béton par an. Pourquoi investir au Gabon ? Le PDG de Soferga possède une vision à long terme de son pays et est fermement engagé pour son Emergence industrielle, ce qui passe par des investissements à réaliser. Evidemment, la stabilité politique et la sécurité au niveau juridique et judiciaire sont également des atouts. Plus précisément, la ZES de Nkok est attractive par le prix réduit proposé pour l’électricité et par les services du Guichet Unique. ©Olam

Rencontrez-vous des difficultés ? L’approvisionnement en électricité se fait Usine CDG en construction encore par l’intermédiaire de groupes électrogènes. En dehors de ce problème, le suivi de la part d’Olam est satisfaisant et obtenons toujours réponse à nos questions. Quel est l’état d’avancement du projet ? Après la remise de la parcelle en Novembre 2011, nous avons entamé les travaux en Janvier 2012. A ce jour, l’état d’avancement de la construction est à 60-70% et 10 000 m² sont couverts. 100 personnes travaillent sur le chantier. Nous pensons être opérationnels à fin septembre 2013, selon l’apport en électricité. Quel montant d’investissement représente l’usine ? 12 Milliards de FCFA au total pour le projet de construction, dont 60% ont déjà été investis. Nous prévoyons un retour sur investissement sur 10 à 15 ans. CDG

chaudronnerie du

GABON

Zone Economique Spéciale de NKOK BP: 60 Libreville / Gabon Tel: (241) 05 01 41 60 Mail: cdg@gmail.com

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Fabrication de : •Poutrelles •Ronds à béton •Cornières à ailes égales •Fers plats •Fers carrés •Billettes

Certifié ISO 9001


Progrès en

chiffres

Port-Gentil (GFC) Nkok (GSEZ)

Sur le terrain (mai 2013)

Employés

30 16

Makokou (Bois)

(directs et indirects) 288

Bitam (Hévéa)

2000

1375 350

Mouila (Palmier à huile)

mai 2013 novembre 2012

627 600 862

958 955

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Kango (Palmier à huile)

1577

Hectares plantés Bitam (Hévéa) Mouila (Palmier à huile)

0

1192 733 2190

5014

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Kango (Palmier à huile)

0

Logements en cours de construction Mouila (Palmier à huile) Kango (Palmier à huile)

0

230 450

0 0

250

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Bitam (Hévéa)

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Côté bureaux Le département IT à l’honneur : SAP et VC Les acronymes donnent le ton : la direction des Systèmes d’information et des télécommunications a fourni ces derniers mois un travail complexe et indispensable pour l’évolution de notre entreprise Il y a encore trois mois, comptabilité, achats et contrôle de gestion étaient des entités cloisonnées. Aujourd’hui, elles sont reliées et fonctionnent ensemble grâce à la mise en place de SAP. Il s’agit d’un système informatisé d’ERP (aide à la planification des ressources de l’entreprise), qui intègre les informations managériale et les extraits, couvrant ainsi les besoins stratégiques et opérationnels de l’entreprise. Avec 38 ans d’expérience en solutions informatisées de gestion d’entreprise SAP domine largement son marché. Aujourd’hui, la majorité des représentations d’Olam dans le monde fonctionne sur ce système, qui est centralisé en Inde et à Exemple de facturation sur SAP Singapour et compte une centaine de personnes. Pour Olam au Gabon, 5 personnes y travaillent au quotidien. Nous avons démarré ce projet en juillet 2012, il a fallu 6 mois d’efforts acharnés avant de pouvoir le lancer. En effet, nous avons d’abord dû déterminer le modèle dont nous avions besoin, selon nos différentes activités, puis travailler en atelier avec des experts, ensuite concevoir l’architecture du système, identifier les opérations, les rôles, les autorisations, et enfin former les utilisateurs afin de pouvoir changer de système. Au cours de ce travail, nous avons dû faire face à différentes difficultés, comme la distance entre nos sites, l’instabilité de la connexion, la connaissance informatique des usagers, la complexité des opérations SAP, le contrôle du coût de la mise en place ou encore la barrière de la langue. En raison de ces difficultés, les premiers pas sur SAP sont parfois effrayants… Mais c’est un passage obligé, et la pratique régulière permettra de surmonter cette période très rapidement. Les avantages générés par ce système sont eux incomComment fonctionne une transaction SAP ? parables : il réduit le temps consacré aux opérations comptables, il permet une gestion informatisée mensuelle de ces opérations avec une traçabilité à tous les niveaux, ou encore une comparaison des budgets et des dépenses qui réduit considérablement les coûts. L’équipe SAP est à votre écoute et disponible pour vous aider dans votre apprentissage du système !

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Côté bureaux

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La vidéoconférence : une solution économique et conviviale

Malick Pambou Mbokou Rangue, IT support, en charge des télécommunications, réalisant un essai de videoconférence avec Franck Ambenga, son homologue à Port Gentil

Pendant plus de six mois, le département IT d’Olam Gabon a travaillé à la mise en place d’un système moderne de vidéoconférence destiné à tous les employés du pays. Il s’agit d’une combinaison de deux techniques permettant de voir et de dialoguer en temps illimité avec un ou plusieurs interlocuteurs résidant dans des villes ou des pays différents. Ce matériel est prévu dans tous les sites d’Olam, mais est opérationnel à ce jour à Libreville (2), Kango, PortGentil, Bitam et Mouila. Makokou se dotera dans un avenir très proche de ce modèle de communication. Ainsi, à ce jour, 6 visio-conférences sont installées. Avec des sites aussi distants les uns des autres, ce système de communication amène à réduire les coûts de déplacement, tout en permettant des réunions fréquentes plus conviviales et fonctionnelles que par téléphone, ceci pour un d’achat initial de 30 millions de FCFA. Autres avantages du système : il permet de présenter et d’envoyer des documents en travaillant de manière collaborative et participe à notre engagement à respecter l’environnement, puisqu’il contribue à une diminution de nos impressions papiers et de nos émissions de CO2. En effet, selon une étude réalisée par Carbon Disclosure Project et l’opérateur de Télécom américain AT&T, une grande entreprise équipée de 2 salles de visio-conférence économise 450 voyages par an et réduit ainsi les émissions de gaz à effet de serre d’un niveau équivalent au retrait de la circulation de 217 véhicules de tourisme. Comment faire ? Vous êtes à Libreville et vous voulez travailler avec un collaborateur de Mouila sans effectuer de voyage ? Il vous suffit pour cela de réserver une des salles de vidéoconférence chez Jaana Arola, Assistante du Directeur Pays (la procédure sera modifiée et communiquée après le déménagement des bureaux) contacter votre interlocuteur selon la procédure indiquée et démarrer la séance de travail. La salle est équipée d’un écran, d’un son hi-fi, d’un environnement étudié en éclairage et en acoustique. 15


Nos partenaires en action L’INSAB et Olam s’allient pour l’avenir de l’agriculture au Gabon Le partenariat conclu entre l’entreprise et l’institut augure d’un bel avenir pour le développement des métiers agricoles au Gabon. Interview du Professeur Alain SOUZA, Directeur général de l’INSAB.

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Qu’est-ce que L’INSAB ? L’Institut National Supérieur d’Agronomie et de Biotechnologies (INSAB), ex Département génie agricole de l’Ecole Polytechnique, né en 1986,a été érigé en 2002 comme Établissement à part entière. Conformément au texte de Loi n°37/2010 du 12 novembre 2010 portant sur son organisation et son fonctionnement, l’Institut est un Etablissement public d’enseignement supérieur, à caractère scientifique, technologique et professionnel, doté de personnalité juridique et jouissant de l’autonomie de gestion financière. Il est rattaché à l’Université des sciences et Techniques de Masuku (USTM). Ses effectifs en 2013 s’élèvent à 218 étudiants, et ses missions sont les suivantes : - Formation initiale des cadres moyens et supérieurs dans le domaine de l’agronomie et Professeur Alain Souza, DG de l’INSAB des biotechnologies ; - Formation continue et perfectionnement du personnel du secteur agricole et agro-industriels ; - Formation à la recherche scientifique et technologique et à l’appui au développement dans les secterurs agricoles et agro-industriels ; - Exécution des programmes de recherche-développement en agronomie et en biotechnologies ; - Vulgarisation des résultats de la recherche. L’INSAB est en partenariats avec l’Université de Dschang (Cameroun), Gembloux Agro-Biotech (Belgique), l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan 2 (Maroc), l’Institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche Appliquée de Katibougou (IPR/IFRA), l’Université d’Abomey Calavi (Bénin), l’Institut de Recherche pour le Développement (France).

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Quelles sont les spécificités de l’Institut ? Au Gabon, l’INSAB est le seul établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans l’agronomie. Il propose une Licence professionnelle avec des cours de climatologie, hydrologie, cartographie, télédétection..., un Master spécialisé en agro-économie et un Master spécialisé en Ingénierie Industrielle et Alimentaire avec des cours sur la qualité et l’environnement, Entrée de l’INSAB l’Economie du développement, la gestion du développement durable, de la démographie : population, éducation et emploi… Quelle forme revêt le partenariat entre l’INSAB et Olam ? Signé le 14 novembre 2012, ce partenariat concerne les sites de Bitam, Kango-Awala et Mouila et porte sur trois années consécutives. De son côté, Olam a la responsabilité : - d’accueillir des stagiaires en fin de cycle : stages ingénieurs agronomes 5e année et stage licence pro - d’accueillir des stagiaires du niveau intermédiaire : stage ingénieur agronome 3e année et stages ouvriers - de participer aux jury de soutenance des mémoires des élèves ayant effectué leur stage dans l’Entreprise - d’accueillir le corps enseignant pour les visites des installations et ou plantations de l’Entreprise - de proposer des thèmes de mémoire et des sujets de stage - de sélectionner des élèves pour embauche éventuelle dans l’entreprise - de donner un appui pédagogique à l’INSAB 16


Nos partenaires en action L’INSAB s’est, lui, engagé à : - effectuer la formation continue et le perfectionnement professionnel des agents de l’entreprise - conseiller et collaborer à la résolution des problèmes technologiques qui se posent à l’entreprise - préparer des ingénieurs et des techniciens supérieurs susceptibles de travailler dans l’entreprise à l’issue de leurs études universitaires. Combien de stagiaires participent cette année ? A ce jour, nous avons chez Olam 7 stagiaires de 5e année pour 6 mois de stage, dont 3 à Mouila, 2 à Kango, 2 à Bitam et 8 stagiaires de Licence professionnelle pour 3 mois de stage, dont 2 à Mouila, 1 à Kango, 5 à Bitam. ©INSAB

Qu’en est-il du suivi des élèves ? Une visite sur site est prévue à partir du 17 juin pour une évaluation orale et un suivi des travaux. Les stagiaires de l’INSAB chez Olam, Prescillia Inougungany (Ressources Humaines) qui a suivi la De plus, un représentant d’Olam participera au jury de soutenance des mémoires des élèves ayant effectué leur stage dans l’Entreprise mise en place du partenariat

Que pensez-vous de la démarche d’Olam ? L’initiative d’Olam s’inscrit dans la vision des plus hautes autorités de l’Etat qui prônent une adéquation formation-emploi et le renforcement des capacités des universités et de nos instituts. Elle permet l’implication active d’Olam à la formation pratique et au management. Nos étudiants vont bénéficier d’une formation professionnelle et pourront faire partie du personnel prêt à l’emploi chez Olam puisqu’ils seront déjà imprégnés de la culture de l’entreprise Olam et des techniques sur le terrain.

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Cultures sur les terres de l’INSAB

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Etes-vous en partenariat avec d’autres entreprises ? Oui, avec des entreprises comme Sucaf, Siat, Total etc. Mais le partenariat avec Olam se démarque des autres car nous avons le projet - encore à l’étude - d’obtenir des bourses de recherches dans les d’activités d’Olam. De plus, Olam a accepté de participer aux séminaires de formation au Management qu’organise l’INSAB pour ses étudiants.

Au dernier trimestre, nous vous parlions de L&S, entreprise gabonaise composée d’une trentaine de collaborateurs, qui accompagne les entreprises dans la mise en place de logiciel de gestion depuis 1997. Et il se trouve qu’avec le projet ”OLAM HRM”, L&S a gagné le prix 2013 du meilleur partenaire durant la convention annuelle de SAGE ERP X3 ! Félicitations donc à notre partenaire !

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S’investir pour le Gabon Former et développer

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Ci-dessus: formation, livraison de matériel Ci-contre : premières récoltes et formation pour la population de Nsilé dans le cadre du programme de soutien à l’agriculture vivrière

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Olam Gabon s’engage sur des programmes concrets, qui contribuent à améliorer le quotidien des populations locales sur le long terme. Deux d’entre eux ont démarré au premier semestre 2013. En partenariat avec le Gouvernement gabonais, Olam a lancé un projet de construction de centres de formation professionnelle pour le personnel des plantations, projet qui verra le jour dès la rentrée 2013-2014. Seront construits trois centres de formations dans les plantations de Kango, Bitam et Mouila, équipé chacun de 2 classes, d’un bureau administratif, d’une bibliothèque, d’une salle multimédia et de 8 formateurs pour les enseignements théoriques et pratiques qui seront dispensés. Le but de ce projet de grande envergure permettra à Olam Gabon d’améliorer la productivité et la qualité de travail dans les plantations. L’avantage pour les ouvriers est de bénéficier d’une formation professionnelle qui débouchera sur un « Certificat professionnel au métier de base » dans les filières hévéaculture ou palmier à huile . Ces centres de formation seront ouverts à plus de 1 500 employés d’Olam par an pendant 3 ans, avant que ne soit envisagée la possibilité de les ouvrir aux candidats externes intéressés par l’apprentissage de ces métiers. Les cadres et les agents de maitrise ne seront pas en reste car ils suivront égaleemnt des formations modulaires destinées à renforcer leur efficacité. Nous avons également démarré en 2013 un projet pilote d’agriculture vivrière autour de notre plantation d’Awala, à Kango avec l’objectif que ce programme de soutien devienne le point de départ d’une activité locale susceptible de fournir des ressources alimentaires et à terme un revenu familial. Qui en bénéficie ? Le premier village à l’expérimenter fût Nsilé, car il possède déjà un bon système d’irrigation. Il est déjà étendu à 3 villages et couvrira au mois de juillet/août, 4 autres villages. Ce projet devrait bénéficier à 36 familles. Le programme sera testé et adapté pendant un an afin d’en vérifier l’efficacité puis reproduit à grande échelle sous forme de coopératives. Quels sont les moyens mis en place ? Aujourd’hui, 250 volontaires sont répartis en 31 groupes agricoles, chacun responsable d’une plantation, qui peut être de banane, de manioc, de mangue, d’avocat ou encore d’atanga. Olam fournit le matériel agricole (houes, machettes, arrosoirs, brouettes, pelles…). Nos techniciens les ont aidé à préparer les terres en mettant notamment à disposition deux tronçonneurs, et, en collaboration avec le chef du secteur agricole de Komo-Kango (Ministère de l’Agriculture) et l’IGAD (Institut Gabonais d’Appui au Développement), les ont formés durant 4 semaines aux meilleures pratiques agricoles sur les procédures de plantations, l’usage des pesticides etc. Olam fournit également les plants de départ, acheté à une coopérative régionale, et assiste au suivi de la production. Ainsi, nous espérons que nos actions contribuent à la perpétuation des pratiques agricoles - ou permettent d’en développer de nouvelles, à l’autosuffisance alimentaire, à la diversification des sources de revenu, ou encore à la multiplication des impacts économiques positifs puisqu’avec la croissance démographique des villages, la demande en alimentation plus importante rencontrera une offre locale adéquate en quantité, qualité et prix.


Ils se sont distingués par la qualité de leur travail et leur investissement au sein d’Olam Gabon.

Les employés du mois !

Nous sommes Olam Gabon !

Roméo YABA, Chef du personnel, Timber, Makokou Nous félicitons Roméo pour l’excellent travail qu’il a réalisé ces derniers mois. Il a su faire preuve de professionnalisme et de dévotion et cela même en situation de crise. En effet, nous avons eu une période particulière à Timber Makokou depuis le début de l’année. Il a su gérer cette situation avec beaucoup de maturité.Nous sommes fiers de l’avoir avec nous, et espérons qu’il continuera dans le même sens.

Monica BURLACU, Archiviste, Direction juridique, Libreville Monica Berlacu a été chargée de la mise en place de DMD, tout d’abord au département juridique, puis marketing, puis RH. Elle a joué le rôle essentiel d’interface entre le prestataire du logiciel et les usagers internes, afin de s’assurer que le produit final soit le plus fonctionnel possible et adapté à nos besoins.

Sosthène BOUSSOUGOU, Département administratif, Mouila

Sosthène a rapidement su gérer des situations urgentes, déployant ses capacités professionnelles d’écoute, de reporting et de rédaction. Les formations qu’il a dispensées sur les opérations de préparations des terres à Mouila ont été particulièrement appréciées, donnant ainsi une impression favorable à nos auditeurs externes sur notre réactivité managériale sur les problémtiques de santé et sécurité et contribuant à notre politique de ZERO accidents.

Cyriaque Nguema, Assistant pépinière, Rubber, Batouri Cyriaque a joué un grand rôle dans la mise en place de notre pépinière et a produit des plants d’hévéa en excellente santé permettant de planter 1500 ha. Il maîtrise parfaitement les compétences requises pour ce poste et montre constamment beaucoup d’enthousiasme et d’engagement dans la réalisation quotidienne de son travail.

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Nous sommes Olam Gabon ! Le dessous des cartes... avec Andréana Paola MEKUI BIYOGO Paola a rejoint Olam en novembre 2012, alors que se créait le Département pour l’Environnement et le Développement durable. Depuis les bureaux de Libreville, elle dirige une équipe de 6 cartographes dispatchés sur Kango, Mouila, Bitam et Makokou. Son rôle est de cartographier les sites et de mettre en place une base de données centralisée afin de contribuer à la réalisation des Evaluations d’Impacts Sociaux et Environnementaux, des Plans de Gestion Environnementale et Sociale, des Plans d’Aménagement ou encore au renforcement de nos capacités.

Le métier de cartographe est peu connu. Quel a été votre parcours pour y parvenir ?

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Mon profil est celui d’un ingénieur en Eaux et Forêts, j’ai deux diplomes obtenus au Gabon, et un troisième au Canada, spécialisé dans la géomatique environnementale et la télédétection. Mon objectif professionnel est de contribuer à la conservation de la biodiversité, à la gestion durable des ressources naturelles du Bassin du Congo et à la lutte contre les changements climatiques. J’ai eu pour cela l’opportunité de travailler au Ministère des Eaux et Forêts, à la FAO (organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) ou encore au Wood Hole Research Center aux Etats-Unis. Olam est une entreprise qui connaît une rapide expansion au Gabon. En ces quelques mois en son sein, pouvez-vous déjà identifier une de vos réussites ? Je pense que mon plus bel accomplissement aujourd’hui repose sur mon appui à l’achat de matériel pour la mise en place de notre laboratoire de cartographie à Olam. En six mois, j’ai pu contribuer au développement d’une base de données qui répertoriera rigoureusement les cartes et données du Département pour lequel j’exerce, à savoir, Environnement et le Développement durable. Le laboratoire, lieu d’édition, d’étude, de publication et d’archives pourra recevoir des étudiants stagiaires. Dans l’exercice de vos fonctions, rencontrez-vous des défis au quotidien ? Dans mon métier, il est parfois difficile d’imposer à nos contractants sur le terrain le respect des limites des terres exploitables, arables et celles des terres protégées et zones tampons prédéfinies, sur nos cartes, par les équipes sociales et les représentants des communautés impactées par nos projets. 20


Nous sommes Olam Gabon ! Par ailleurs, nous rencontrons parfois des difficultés dans l’obtention des données cartographiques autres que celles issues du domaine forestier. Lorsque nous cherchons par exemple des données issues du secteur minier, géologique ou pédologique. Avec quelles parties prenantes interagissez-vous ? Au sein d’Olam, l’action de notre département demeure transversale. Je travaille aussi bien avec la filière bois, que la filière palmier à huile, hévéa, GFC, ou la Zone Economique Spéciale de Nkok. Il m’est donc indispensable de travailler avec tous les Directeurs de nos sociétés, avec les responsables de nos équipes sociales afin que l’on suive scrupuleusement les termes des contrats sociaux signés avec les populations locales suite au Consentement Libre, Informé et Préalable (CLIP) de celles-ci. Je suis bien-sûr en liaison permanente avec les membres de notre équipe Environnement et Développement durable. Il m’arrive aussi de collaborer avec les investisseurs qui souhaitent obtenir des informations cartographiées afin de s’installer dans la zone économique spéciale.

Un exemple du travail d’Andréana Paola et de son équipe

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L’équipe s’agrandit

Bienvenue !

Au cours des mois de février à mai, 19 collaborateurs ont rejoint les équipes fonctionnelles et opérationnelles.

Guy Arnold AVIKA NDIAYE

Samraat ANTAAL

Chargé administratif, GFC, Port Gentil

Julio BODINGA

Abhijit CHITRE

Responsable RH, Palm, Mouila

Directeur Cellule de Gestion de Projets, Libreville

Véronique FAYOS-VIDAL

Joseph GNANIE

Directrice Communication, Libreville

Responsable RH, Kango

Ashok KEMMAR

Hari IYER

Contrôleur Financier Pays, Libreville

Abraham MATHAI

Responsable téléphonie, IT, Libreville

Ingénieur en chef - Plannification, GSEZ

Daniel NDONG EKABANE

Directeur logistique et achat Pays, Libreville

Assistant RH, Palm, Kango

FELICITATIONS

à Roméo et Martine YABA pour la naissance de leur nouveau né !

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Bienvenue !

Dany NKOMAH KOUMBA Assistant comptable, Rubber, Libreville

Emeline NKOMBE

Chargée de Communication, Direction de la Communication, Libreville

Davy OBIANG

Juriste junior, Direction Juridique, Libreville

Jitender SHARMA

Ingénieur Civil résidentiel, GSEZ

L’équipe s’agrandit Cédric NGUEMA ESSONO

Gestionnaire de paie, Direction de Paie, Libreville

Brice Kevin NZAME N’NOH

Gestionnaire de paie, Rubber, Bitam

Carole ROZO

Communicatrice Sociale, GFC, Port Gentil

MG SENTHIKUMAR

Ingénieur en chef, Civil, GSEZ

Mamie Goltrane TSOUNOUGOU Assistante achat, Ruber, Libreville

Pour recevoir la lettre d’information d’Olam Gabon par voie électronique, ou pour tout renseignement sur la société, merci de nous écrire à l’adresse suivante : gaboncoms@olamnet.com 23


Photos du mois

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Collection de brouettes multicolores à Mouila

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©Olam

Un étrange invité sur le chantier de la Galerie Tsika... Bien vite récupéré par la WCS (Wildlife Conservation Society)

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Eclairage solaire à la tombée de la nuit vers Mouila


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