Chasseur vendeen n°70

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MAI 2012 - N° 70 BULLETIN TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE

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Je veux chasser en toute tranquillité.

L’Assurance Chasse du Crédit Mutuel est

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pour vous. Parlons-en ensemble.

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S O M M A I R E Q AGRIFAUNE : L’INTERCULTURE ............................................ P4-7 Q ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2012.............................................. P8-19 Q COMPTE-RENDU FINANCIER ................................... P20-23 Q ETAT DES DÉLIBÉRATIONS........................................... P24 Q RAPPORT MORAL ............................................ P26-27 Q RAPPORT ONCFS...................................................P27 Q PRIX DE L’INNOVATION......................................P28 Q HOMMAGE AU DIRECTEUR DE LA FÉDÉRATION .P29-31 Q REMISE DES DISTINCTIONS .............................. P32 Q PERMIS DE CHASSER .......................................P33 Q LA CAILLE DES BLÉS......................................P35

L’AssemblĂŠe GĂŠnĂŠrale est l’occasion chaque annĂŠe de rendre compte en toute transparence devantt vos reprĂŠsentants, de l’activitĂŠ, de la gestion, ainsi que de la situation ďŹ nancière, sociale et moralee de la FĂŠdĂŠration.

Q LE FUTUR DIRECTEUR .................................P36 Q ASSOCIATIONS ....................................P37-38

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BULLETIN TRIMESTRIEL D’INFORMATION DE LA FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE DES CHASSEURS DE LA VENDÉE

MAI 2012 - N° 70

Q PETITES ANNONCES .................................. P38

Nous souhaitons que ces informations parviennent au plus grand nombre d’entre vous. C’est laa raison pour laquelle nous rĂŠservons dans ce numĂŠro du Chasseur VendĂŠen une large place auxx rapports statutaires prĂŠsentĂŠs, aux rĂŠsolutions adoptĂŠes, aux informations fournies. Dans ce numĂŠro, nous reprenons aussi la plaquette rĂŠalisĂŠe conjointement par la FĂŠdĂŠration dess Chasseurs et la Chambre d’Agriculture dans le cadre du programme dĂŠpartemental Agrifaunee conduit en partenariat par les structures cynĂŠgĂŠtiques et agricoles dĂŠpartementales. Cette plaquettee a pour objet d’apporter aux exploitants agricoles des conseils et prĂŠconisations sur les associationss vĂŠgĂŠtales les plus performantes au regard des objectifs agronomiques, environnementaux et fauniques des couverts Ă implanter entre deux cultures. Nous avons dĂŠjĂ ĂŠvoquĂŠ ce dossier et nous savons tous quels sont les intĂŠrĂŞts de ces couverts miss en place en ďŹ n d’ÊtĂŠ ou en cours d’automne, Ă la suite de la rĂŠcolte du blĂŠ, des autres cĂŠrĂŠales Ă paille ou du maĂŻs et qui seront maintenus jusqu’à la ďŹ n de l’hiver, lorsque les premiers labourss interviennent pour prĂŠparer les semis de printemps.

Abonnement : 5,02 â‚Ź C. P. P. A. P. : N° 0216 G 88133 - DĂŠpĂ´t lĂŠgal : A parution. Service Abonnement : F.D.C.V. Les MinĂŠes, Rte de Château-Fromage, 85010 LA ROCHE-S/-YON - TĂŠl. 02 51 47 80 90. Directeur de Publication : Gilles DOUILLARD, PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de la VendĂŠe. Directeur de RĂŠdaction : G. BOUNINNEAU, Directeur de la FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de la VendĂŠe. ComitĂŠ de RĂŠdaction : Commission Communication et Relations Publiques de la FĂŠdĂŠration des Chasseurs de la VendĂŠe. RĂŠgie Publicitaire : OFFSET 5 : 02 51 94 79 14. Conception-RĂŠalisation-Impression : Imprimerie OFFSET 5 - La Mothe-Achard - TĂŠl. 02 51 94 79 14.

Ils offrent Ă la faune sauvage un refuge, une source d’alimentation d’autant plus apprĂŠciĂŠe que less semences utilisĂŠes auront ĂŠtĂŠ judicieusement choisies. Ils offrent aussi aux chasseurs un espace favorable au travail des chiens et oĂš il peut ĂŞtree agrĂŠable d’Êvoluer. Ils prĂŠservent en mĂŞme temps de l’Êrosion des sols ou en limitent au moins les effets qui ne sont pas sans consĂŠquences sur la prĂŠservation des ĂŠcosystèmes. Cette plaquette vous est ĂŠgalement destinĂŠe car elle constitue pour chacun d’entre nous un atout dans nos relations avec les exploitants agricoles. Utilisez-lĂ Ă cet effet.

FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de la VendĂŠe - Siège social et administratif RĂŠdaction - Abonnement : Les MinĂŠes - Route de Château-Fromage - B.P. 393 85010 LA ROCHE-SUR-YON - TĂŠl : 02.51.47.80.90. TĂŠlĂŠcopie : 02.51.46.21.60 E-mail : fdc85@chasseurdefrance.com - CCP Nantes 87-85H. CrĂŠdit Agricole La Roche-s/Yon N° 228-444 O 001. Tous droits de reproduction rĂŠservĂŠs pour tous pays. Les articles publiĂŠs et les opinions ĂŠmises n’engagent que leurs auteurs. Photos de couverture : D. GEST CrĂŠdit photos pages intĂŠrieures : FDCV - F. PETOT - D. GEST - P. BRISARD

www.chasse85.fr Flyers FĂŞte de la Chasse La Chaize-le-Vicomte + Luçon - JETÉS SOUS FILM

Rencontrez les agriculteurs qui interviennent sur votre territoire et entamez avec eux une discussion sur le sujet. S’ils acceptent de diversiďŹ er les couverts, s’ils optent pour les mĂŠlanges les plus favorables au gibier, et s’ils adoptent les meilleurs dosages et la meilleure façon culturale, il me semble de notre devoir, en retour, de leur faire connaĂŽtre les rĂŠsultats, de partager avec eux vos observations et de rechercher le meilleur compromis. Ces couverts vĂŠgĂŠtaux en interculture sont une obligation faite aux agriculteurs au titre des Bonnes Conduites Agro Environnementales. Rien ne s’oppose Ă ce qu’ils donnent une orientation plus faunique, voire cynĂŠgĂŠtique, Ă ces couverts. Il nous appartient de les y encourager et de les accompagner dans ce choix. G. DOUILLARD, PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠration des Chasseurs de la VendĂŠe.

ĂŠditorial

CHERS AMIS CHASSEURS VENDÉENS

Q LE FAISAN ..................................................... P34


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Dossier

AGRIFAUNE L’interculture Petite Faune Sauvage La biodiversitÊ entre deux cultures

Le rĂŠseau technique AGRIFAUNE VendĂŠe vous propose 5 types de couverts rĂŠunissant le meilleur compromis AGRONOMIE ECONOMIE ENVIRONNEMENT FAUNE SAUVAGE.

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Les couverts d’interculture proďŹ tables Ă la petite faune sauvage. La plaquette que nous reproduisons ici est le fruit des expĂŠrimentations conduites par les exploitants agricoles du rĂŠseau Agrifaune, du suivi des couverts vĂŠgĂŠtaux exercĂŠ par les techniciens agricoles et cynĂŠgĂŠtiques, des observations faites par ces mĂŞmes techniciens des enseignements qu’ils en tirent quant aux consĂŠquences agronomiques et environnementales des couverts, des nĂŠgociations qui s’en sont suivies et qui ont ĂŠtĂŠ conduites avec les semenciers et nĂŠgociants pour parvenir aux

meilleures associations vĂŠgĂŠtales, en fonction des objectifs poursuivis, et Ă quelques prĂŠconisations en matière de dosage et de façon culturale. Les agriculteurs, tenus Ă l’implantation des couverts, qui feront leur choix de semences parmi les mĂŠlanges proposĂŠs, opteront pour des couverts favorables Ă la faune sauvage et d’intĂŠrĂŞt cynĂŠgĂŠtique. Si les nĂŠgociants partenaires et les services techniques agricoles et cynĂŠgĂŠtiques porteront chaque fois que possible, la bonne parole et encourageront les agriculteurs Ă faire le bon choix, il est aussi du devoir du chasseur et de leurs responsables de s’impliquer comme le demande Gilles DOUILLARD, le PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠration, dans son ĂŠditorial, en allant Ă la rencontre des agriculteurs du territoire.

Ces 5 mĂŠlanges de couverts sont issus d’un travail menĂŠ depuis 2009 dans les fermes du rĂŠseau Agrifaune VendĂŠe. Ils se basent sur les rĂŠsultats du groupe technique national Agrifaune couverts vĂŠgĂŠtaux ainsi que sur les expĂŠriences des rĂŠseaux voisins. Cette dĂŠmarche a pour objectif d’Êviter une implantation future Ă 100% ÂŤ moutarde Âť de couvert enfoui qui serait prĂŠjudiciable Ă la biodiversitĂŠ et en particulier Ă la petite faune sĂŠdentaire. L’interculture, ou pĂŠriode entre deux cultures, peut ĂŞtre proďŹ table pour optimiser le potentiel prĂŠsent pour la culture suivante (engrais vert) et/ou pour favoriser la biodiversitĂŠ locale. La rĂŠglementation en vigueur oblige en la couverture des sols en automne/hiver de 100% (sauf dĂŠrogation).

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AGRIFAUNE ConseillĂŠs par le rĂŠseau Agrifaune VendĂŠe

Une plaquette “intercultureâ€? vient d’être ĂŠditĂŠe et va ĂŞtre envoyĂŠe Ă chaque adhĂŠrent avec contrat de services.

Un label pour les couverts ÂŤ petite faune sauvage Âť

Un nouveau label ÂŤ Couverts Petite Faune Sauvage Âť sera apposĂŠ sur les sacs de semences et catalogues de produits de tous les partenaires de cette opĂŠration : coopĂŠratives, nĂŠgoces et semenciers. Il permettra aux agriculteurs d’identiďŹ er en un coup d’œil les couverts les plus favorables Ă la petite faune sĂŠdentaire conseillĂŠs par le groupe technique Agrifaune VendĂŠe.


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Les 5 mélanges de couverts Propositions du réseau AGRIFAUNE LE MELLIFÈRE Moutarde (2 kg/ha) + Phacélie (2 kg/ha) + Sarrasin (10 kg/ha) Semis à 14 kg/ha environ

Propositions des PARTENAIRES s -)#!&!5.% chez SOUFFLET ATLANTIQUE moutarde brune Etamine (12%) / phacélie (8%) / sarrasin (80%) / (dose 12.5 kg/ha)

s 3!.)#/56 CHEZ #!6!# moutarde blanche (7%)/ phacélie (27%) / sarrasin (66%) / (dose 15 kg/ha)

Potentiel de biomasse élevé, intérêt pour les pollinisateurs et gélif

LE TOUT-TERRAIN Moutarde (2 kg/ha) + Avoine diploïde (10 kg/ha) + Trèfle d’Alexandrie ou Incarnat (4 kg/ha) Semis à 16 kg/ha environ

Mélange abordable, adapté à tous les contextes

L’EXPERT Moutarde (1 kg/ha) + Phacélie (1 kg/ha) + Radis fourrager (1 kg/ha) + Avoine diploïde (7 kg/ha) + Pois de printemps et/ou vesce (13 kg/ha) +Trèfle Incarnat et/ou Alexandrie (4 kg/ha) Semis à 27 kg/ha environ

Tous les intérêts agronomiques et faunistiques dans un même couvert To

LE SANS MOUTARDE Phacélie (2 kg/ha) + Vesce commune ou pourpre (11 kg/ha) + Avoine diploïde (7 kg/ha) Semis à 20 kg/ha environ

Potentiel de biomasse élevé et stockage

s ,% 4/54 4%22!). chez LEDUC-LUBOT moutarde blanche (12%) / avoine diploïde (60%) / trèfle d’Alexandrie (28%) (dose 16 kg/ha)

s -)#!-).% chez SOUFFLET ATLANTIQUE moutarde brune Etamine (12%) / phacélie (4%) / vesce pourpre (84%) (dose 12,5 kg/ha)

s -)#!0,53 chez SOUFFLET ATLANTIQUE moutarde brune Etamine (2%) / phacélie (2%) / radis antinématode (4%) / pois (40%) / vesce pourpre (40%) / sarrasin (10%) / cameline (1%) / (dose 25 kg/ha)

s #(,/2/&),42% ")/-)8 chez CAVAC moutarde brune (2%) / phacélie (4%) / radis asiatique (6%) / avoine diploïde (28%) / trèfle Incarnat (8%) / trèfle Alexandrie (8%) / lin (6%) / vesce pourpre (15%) / vesce velue (23%) / (dose 15 kg/ha)

s ,% 3!.3 -/54!2$% chez LEDUC-LUBOT avoine diploïde (56%) / vesce commune (37%) / phacélie (7%) / (dose 20 kg/ha)

s #(,/2/&),42% 02/&), chez CAVAC vesce pourpre (65%) / phacélie (15%) / trèfle d’Alexandrie (20%) / (dose 15 kg/ha)

LE BOCAGER

Pour aller plus loin…

Moutarde (2 kg/ha) + Pois fourrager de printemps (20 kg/ha) + Tournesol (2 kg/ha)

Implantez plusieurs couverts dans une grande parcelle en bande de 12 à 48 m pour augmenter les lisières et favoriser la diversité. Par exemple : une bande du mélange l’Expert en bordure de parcelle.

Semis à 24 kg/ha environ

Stockage d’azote, fort intérêt pour les pollinisateurs et gélif


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A savoir ... Des couverts simples (moutarde pure par exemple), trop denses et trop hauts, favorisent la prÊsence dans les parcelles agricoles du sanglier, du renard‌ et ont un intÊrêt limitÊ pour la biodiversitÊ.

Quelle petite faune sauvage on favorise ?

Les intĂŠrĂŞts pour tous

Le petit gibier sĂŠdentaire : les Perdrix grise et rouge, le Faisan, le Lièvre‌

Les passereaux : Alouette des champs, Bruants, Grives, Pipits, Pouillots, Linotte mÊlodieuse, Chardonneret ÊlÊgant‌

Les insectes auxiliaires :

s ,ES INSECTES BUTINEURS abeilles, bourdons, papillons, syrphes, coccinelles‌ pour prolonger leur prÊsence et les maintenir pour l’annÊe suivante.

s ,ES CARABES ,ES CARABES (prĂŠdateurs des limaces, taupins‌) surtout si prĂŠsence d’ÊlĂŠments ďŹ xes du paysage (haies, bandes enherbĂŠes). Et les autres : vers de terre, fourmis, collembolles‌

IntÊrêts pour l’agriculteur

IntĂŠrĂŞts pour la petite faune sauvage

s #ONSERVATION DES SOLS PROTECTION CONTRE l’Êrosion et le ruissellement / amÊlioration de la structure. s :ONE D HIVERNAGE POUR LES INSECTES ET stimulation de la vie biologique des sols. s %NRICHISSEMENT DU SOL EN MATIÒRE ORGANIQUE s #ONCURRENCE VIS Ë VIS DES ADVENTICES s &ACILIT� D IMPLANTATION DE DESTRUCTION DES couverts. s 0IÒGE Ë NITRATE CONFORME Ë LA i DIRECTIVE nitrate .

La faune sauvage, de la ďŹ n de l’ÊtĂŠ au dĂŠbut de l’hiver, a besoin de se nourrir, de trouver un refuge et un abri pour lutter contre la prĂŠdation et s’adapter aux conditions climatiques.

Un couvert vĂŠgĂŠtal peut jouer ces rĂ´les si il est maintenu le plus longtemps possible au cours de l’hiver et si il est constituĂŠ d’espèces vĂŠgĂŠtales diversiďŹ ĂŠes.

DiversitÊ VÊgÊtale = DiversitÊ Animale Le couvert d’interculture d’intÊrêt faunistique doit apporter : s UNE BONNE P�N�TRABILIT� ABRI REFUGE s UNE BONNE COUVERTURE DU SOL ABRI REFUGE s UNE RESSOURCE ALIMENTAIRE nourriture, capacitÊ de survie


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Quelques conseils pour rĂŠussir ces couverts Comment les implanter ?

Comment les dĂŠtruire ?

s Le meilleur compromis pour la date de semis semble ĂŞtre entre le 15 et le 31 aoĂťt au bĂŠnĂŠďŹ ce d’un orage.

s Le maintien du couvert au plus tard deux mois avant l’implantation de la culture de printemps est à privilÊgier.

s , ITINĂ?RAIRE LE MOINS COĂ&#x;TEUX s ,A destruction mĂŠcanique est est un semis Ă la volĂŠe suivi prĂŠfĂŠrable : le roulage sur sol d’un roulage pour amĂŠliorer gelĂŠ EST PEU COĂ&#x;TEUX ET EFlCACE la levĂŠe. sur beaucoup d’espèces. Pour laisser le temps Ă la faune s , ES doses de semis sauvage de s’Êchapper, la conseillĂŠes sont Ă respecter vitesse de roulage doit ĂŞtre pour permettre Ă la petite faune limitĂŠe. de pĂŠnĂŠtrer dans le couvert. RĂŠglementation implantation

RĂŠglementation destruction

Ces mĂŠlanges sont des CIPAN (couverts enfouis) donc semer avant le 15/09.

ZV et ZES : destruction Ă partir du 15/11 si couverts >2 tMS/ha.

Pour les sols très argileux (taux >40%), zone dÊrogatoire.

Pour aller plus loin‌ Semez les couverts avec un semoir en ligne (fermez 1 rang sur 2 du semoir) pour faciliter l’entrÊe de la petite faune sauvage dans le couvert.

:!# DESTRUCTION à partir du 1/01 si culture suivante est protÊagineux ou cÊrÊales de printemps ou à partir du 1/02 si culture suivante est maïs, tournesol, soja, lin‌ ZAC sols argileux avec taux >25% : destruction à partir du 15/11 si couverts >2 tMS/ha.

:6 :ONE 6ULN�RABLE :%3 :ONE d’ExcÊdent Structurel :!# :ONE D !CTION #OMPL�MENTAIRE FUTURES :ONES D !CTIONS 2ENFORC�ES

Partenaires / contacts Le rÊseau technique Agrifaune VendÊe : Questions agronomiques : Chambre d’Agriculture de VendÊe Yann PELLOQUIN 06.42.05.24.93 yann.pelloquin@vendee.chambagri.fr

Sylvain GAUBRIE 06.30.77.78.95

ONCFS/Bretagne – Pays de la Loire *EAN &RANÎOIS -!),,!2$ 02.51.25.07.83 jean-francois.maillard@oncfs.gouv.fr

CAVAC Philippe CALANVILLE 02.51.36.51.76 p.calanville@cavac.fr

sylvain.gaubrie@vendee.chambagri.fr

SOUFFLET ATLANTIQUE Pascal PEROU 05.46.01.10.02

Questions faunistiques :

pperou@soufet-group.com

FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de VendĂŠe Pascal BONNIN 02.51.47.80.98

LEDUC-LUBOT Rodolphe CAQUINEAU 02.51.69.40.55

pbonnin@chasseurdefrance.com

rodolphe-caquineau@leduc-lubot.com

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2012 DE LA FÉDÉRATION RAPPORT SUR LA GESTION et L’ACTIVITÉ DU CONSEIL D’ADMINISTRATION, au cours de l’exercice 2011-2012

STRUCTURES ORGANISATION

,OCALISATION DES ADMINISTRATEURS

En cours d’exercice un nouvel Administrateur a été coopté. Ainsi, le Conseil d’Administration de la Fédération est composé de 15 membres et il représente de façon tout à fait satisfaisante à la fois les différents secteurs géographiques (à raison de 3 élus par secteur), les différentes formes d’organisation de la chasse (10 administrateurs sont élus au titre des sociétés, associations et syndicats de chasse, 5 le sont au titre des chasses privées) et les différents types et modes de chasse pratiqués (petit gibier sédentaire, gibier d’eau, migrateur, grand gibier, chasse à tir, chasse à courre, chasse sous terre…). Le Conseil a élu en son sein un Bureau composé de :

Depuis la dernière Assemblée Générale, le Conseil d’Administration s’est réuni à 12 reprises. Parmi les principaux dossiers traités au cours de ces séances, citons : s LA GESTION DU GRAND GIBIER ET DU LIÒVRE AU regard des intérêts agricoles, s LA PRÏPARATION ET L ANIMATION DES #OMMISSIONS Départementales de la Chasse et de la Faune Sauvage qui ont travaillé sur la réglementation de la saison de chasse, les plans de chasse grand et petit gibier, le classement des nuisibles et les conditions de leur régulation, s LE CLASSEMENT EN RÏSERVE NATURELLE NATIONALE DU SITE DE LA "ELLE (ENRIETTE

s LE PROJET DE 0ARC .ATUREL -ARIN

s LES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES DE L ²TAT DE la Région et du Département, s LE FONCTIONNEMENT DU GUICHET UNIQUE DE validation des permis de chasser, l’offre d’assurance chasse et le suivi régulier des validations, s LA GESTION DE L EAU ET LES ZONES HUMIDES entretenues par les chasseurs, s LA COOPTATION D UN !DMINISTRATEUR

s LES ASSOCIATIONS NATURALISTES ET LA CHASSE

s LA RÏCEPTION DU 0RÏFET "2/4 ET LA PRÏPARATION des différents sujets abordés avec lui et ses services, s LA PRÏPARATION DU 3CHÏMA $ÏPARTEMENTAL DE Gestion Cynégétique 2012-2018, s LA GESTION DU PERSONNEL

s LA GESTION lNANCIÒRE DE LA &ÏDÏRATION ARRÐTÏ des comptes de l’exercice écoulé – préparation des budgets prévisionnels), s LE PROGRAMME NATIONAL D ÏTUDES SUR L OIE cendrée et ses habitats, s LES BARÒMES D INDEMNISATION DES DÏGÉTS DE grand gibier et le fonctionnement du compte d’indemnisation, s LE SUIVI DES POPULATIONS DE GIBIER ET LA réflexion sur la politique « faisan », s LES RELATIONS AVEC L /.#&3 DANS LE CADRE DE LA convention de partenariat, s ET BIEN ÏVIDEMMENT LA PRÏPARATION ET l’organisation de l’assemblée générale. Il faut ajouter à ce bilan tout le travail accompli au sein des Commissions Fédérales, des groupes de travail et de réflexions, auprès des structures partenaires et des associations spécialisées ou encore dans les différentes instances régionales et nationales.

0RÏSIDENT Gilles DOUILLARD 6ICE PRÏSIDENTS Paul GUILLOTEAU et Gilbert TROUVAT 3ECRÏTAIRE GÏNÏRAL 0ATRICK (5"%24 4RÏSORIER -ICHEL $%2)%: 4RÏSORIER ADJOINT ²RICK -!2/,,%!5

Pour tout cet investissement, le Président DOUILLARD remercie les Administrateurs et adresse ses compliments à l’ensemble du personnel pour la qualité de travail fourni.


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RAPPORT D’ACTIVITÉS DE LA FÉDÉRATION 0R�AMBULE #E RAPPORT VOIT UN CARACTÒRE PARTICULIER )L NE SE LIMITE PAS Ë RENDRE COMPTE DES ACTIVIT�S EXERC�ES PAR LA &�D� RATION AU COURS DE L EXERCICE IL DRESSE LE BILAN DES ACTIONS ENGAG�ES AU COURS DES ANN�ES C EST Ë DIRE AU TITRE ET DANS LE CADRE DU 3CH�MA $�PARTEMENTAL DE 'ESTION #YN�G�TIQUE

/BJECTIFS Ă‹ VALIDER

NDLR : Les objectifs qui ont ĂŠtĂŠ prĂŠsentĂŠs et commentĂŠs devant l’assemblĂŠe, ont obtenu son adhĂŠsion unanime et seront examinĂŠs prochainement en Commission DĂŠpartementale de la Chasse et de la Faune Sauvage, puis seront soumis Ă l’approbation du PrĂŠfet. Nous attendrons donc cette phase ultime pour les exposer aux ÂŤ Chasseurs VendĂŠens Âť aďŹ n qu’ils se les approprient et s’emploient, au cours des six annĂŠes Ă venir Ă les respecter et Ă les atteindre.

Le SchĂŠma DĂŠpartemental de Gestion CynĂŠgĂŠtique C’est un point essentiel de l’assemblĂŠe de ce jour et c’est par ce sujet que Gilles DOUILLARD entame ce rapport. Le SDGC adoptĂŠ en 2006 arrive Ă son terme. Ces derniers mois ont ĂŠtĂŠ largement consacrĂŠs Ă l’Êcriture du nouveau schĂŠma qui doit servir de cadre Ă la politique cynĂŠgĂŠtique dĂŠpartementale pour les campagnes de chasse 2012/2013 Ă 2017/2018. Pour son ĂŠlaboration, la FĂŠdĂŠration a scrupuleusement respectĂŠ les textes ofďŹ ciels, tant en ce qui concerne le contenu : s LES PLANS DE CHASSE ET LES PLANS DE gestion s LES MESURES RELATIVES Ă‹ LA SĂ?CURITĂ? DES chasseurs et des non chasseurs, s LES ACTIONS DESTINĂ?ES Ă‹ AMĂ?LIORER LA pratique de la chasse, la gestion et la situation des espèces, s LES ACTIONS DE PRĂ?SERVATION OU DE RESTAUration des habitats de la faune sauvage, s LES PRESCRIPTIONS RELATIVES Ă‹ L AGRAINAGE du grand gibier et Ă la chasse du gibier d’eau Ă l’agrainĂŠe, s LES DISPOSITIONS PERMETTANT D ATTEINDRE l’Êquilibre agro-sylvo-cynĂŠgĂŠtique, qu’en ce qui concerne la concertation mise en place, laquelle a permis aux responsables des associations de chasse spĂŠcialisĂŠe ainsi qu’à de nombreux chasseurs et aux reprĂŠsentants des intĂŠrĂŞts agricoles, sylvicoles et de la propriĂŠtĂŠ rurale de s’exprimer. Ce nouveau schĂŠma est l’occasion de faire le bilan des actions du prĂŠcĂŠdent, en fonction duquel et des avis recueillis auprès des partenaires prĂŠcitĂŠs, la FĂŠdĂŠration a dĂŠďŹ ni les objectifs pour les six annĂŠes Ă venir.

s ,A PREMIĂ’RE PARTIE DU SCHĂ?MA EST CONSTItuĂŠe des textes lĂŠgislatifs et rĂŠglementaires de rĂŠfĂŠrence. Le PrĂŠsident se limite a rappeler l’article L. 425-3 du code de l’environnement qui stipule que le i SCHĂ?MA EST OPPOSABLE AUX CHASSEURS ET AUX SOCIĂ?TĂ?S GROUPEMENTS ET ASSOCIATIONS DE CHASSE DU DĂ?PARTEMENT w. s ,A SECONDE PARTIE EST RELATIVE Ă‹ LA mĂŠthode d’Êlaboration, dont il vient d’être question, s ,A TROISIĂ’ME PARTIE LISTE L ENSEMBLE DES institutions et associations avec lesquelles la FĂŠdĂŠration est amenĂŠe Ă travailler parfois dans le cadre de partenariats naturels, parfois dans le cadre d’actions spĂŠciďŹ ques. s LA QUATRIĂ’ME PARTIE CONSTITUE LE C“UR mĂŞme du schĂŠma puisqu’elle traite : - des hommes et des structures cynĂŠgĂŠtiques, - de la gestion des espèces, - de la formation, de la communication, des outils rĂŠglementaires. Elle est prĂŠsentĂŠe successivement par Gilles DOUILLARD, PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠraTION ²RICK -!2/,,%!5 4RĂ?SORIER !DJOINT Gilbert TROUVAT et Paul GUILLOTEAU, Vice-prĂŠsidents, JĂŠrĂ´me RABILLARD, !DMINISTRATEUR ET 0ATRICK (5"%24 3ECRĂ?taire GĂŠnĂŠral.

DROITS, DEVOIRS ET DISCIPLINE Au chapitre du droit, il faut distinguer : › ,E DROIT DE CHASSE : attribut du droit

,E TRIPLE $ DE LA CHASSE FRANĂŽAISE ET 6ENDĂ?ENNE

de propriĂŠtĂŠ, dont le propriĂŠtaire foncier dispose, qu’il peut se rĂŠserver et exercer lui-mĂŞme ou qu’il peut concĂŠder Ă autrui, par exemple Ă la sociĂŠtĂŠ de chasse locale. › ,E DROIT DE CHASSER DU FERMIER : il dĂŠcoule de son statut de preneur d’un bail de fermage. Il l’exerce seul sur les terres qui lui sont donnĂŠes Ă bail. Il n’exclut pas le droit de chasse du propriĂŠtaire. › ,E DROIT DE PRATIQUER LA CHASSE que confère au chasseur le permis de chasser validĂŠ mais qui suppose en outre l’autorisation, la permission ou le consentement du titulaire du droit de chasse.

Les DEVOIRS qui s’imposent au chasseur sont : › Le devoir d’une gestion durable du patrimoine faunique et de ses habitats qui s’impose aux chasseurs et aux diffĂŠrentes structures cynĂŠgĂŠtiques, laquelle passe par un prĂŠlèvement raisonnable sur les ressources naturelles. › Le devoir de respecter la rĂŠglementation gĂŠnĂŠrale de la chasse, qu’elle relève des lois, dĂŠcrets et arrĂŞtĂŠs ministĂŠriels ; des arrĂŞtĂŠs prĂŠfectoraux ou du prĂŠsent SchĂŠma DĂŠpartemental de Gestion CynĂŠgĂŠtique. › Le devoir de respecter le règlement intĂŠrieur propre au territoire sur lequel on chasse ainsi que les règles qui rĂŠgissent le fonctionnement de l’association, de la sociĂŠtĂŠ, du syndicat ou du groupe de chasse dont on dĂŠpend. › Le devoir enďŹ n, de donner Ă la sociĂŠtĂŠ civile une image positive de la chasse. Pour cela il est impĂŠratif de respecter les règles de sĂŠcuritĂŠ publique dĂŠďŹ nies par l’arrĂŞtĂŠ prĂŠfectoral du 25 juin 2008 rĂŠgulièrement rappelĂŠes aux chasseurs. Cet arrĂŞtĂŠ interdit notamment Ă toute personne placĂŠe Ă portĂŠe de fusil des habitations de tirer en leur direction. Elle concerne Ă la fois : s L ENSEMBLE DES RĂ’GLES DE CONDUITE qui encadrent une collectivitĂŠ, (en l’occurrence la collectivitĂŠ cynĂŠgĂŠtique) ou


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un groupe en vue d’assurer son bon fonctionnement, s L OBĂ?ISSANCE ET LE RESPECT DE CES RĂ’GLES En cas d’Êcart de conduite, d’infraction, des sanctions peuvent ĂŞtre prononcĂŠes. Elles doivent ĂŞtre proportionnelles Ă la gravitĂŠ des faits. Elles doivent ĂŞtre ĂŠgalement ciblĂŠes de manière Ă punir l’auteur de l’infraction et/ou toute autre personne ayant une part de responsabilitĂŠ dans la commission de l’infraction. Les sanctions peuvent ĂŞtre pĂŠnales, civiles ou ÂŤ sociales Âť. ,A SANCTION PĂ?NALE est prononcĂŠe par une juridiction du mĂŞme ordre. Elle se traduit le plus souvent par une amende, Ă laquelle peut s’ajouter une peine complĂŠmentaire (par exemple le retrait du permis de chasser), voire une peine d’emprisonnement pour les infractions les plus graves. La sanction civile consiste Ă rĂŠparer un prĂŠjudice et se manifeste en gĂŠnĂŠral par des dommages et intĂŠrĂŞts au proďŹ t de la victime. Il faut entendre par SANCTION i SOCIALE w, la sanction prononcĂŠe par la ÂŤ sociĂŠtĂŠ Âť, c’est-Ă -dire la collectivitĂŠ cynĂŠgĂŠtique, dont dĂŠpend l’auteur de l’infraction. Cette sanction vient punir le sociĂŠtaire qui aura enfreint les obligations des statuts ou du règlement intĂŠrieur. C’est une procĂŠdure transactionnelle amiable qui ne peut ĂŞtre engagĂŠe sans prĂŠcaution.

Le ÂŤ Guide Pratique du responsable du territoire Âť apporte Ă cet effet, dans son module ÂŤ RĂŠpression Âť, les consignes Ă respecter. De plus, dans le cadre du contrat d’adhĂŠsion et de services, les adhĂŠrents de la FĂŠdĂŠration savent pouvoir obtenir auprès de ses personnels, conseils et ASSISTANCE -ALGRĂ? CELA TROP DE MESURES disciplinaires internes aux associations de chasse, dĂŠbouchent sur des contentieux parce que la procĂŠdure transactionnelle n’a pas toujours ĂŠtĂŠ respectĂŠe ou parce que l’auteur de l’infraction conteste les faits ou la sanction prononcĂŠe.

LES CHASSEURS ET LEURS STRUCTURES TERRITORIALES

L’histogramme qui vous est prÊsentÊ traduit sur la durÊe du S.D.G.C. 2006-2012 l’Êvolution du nombre des chasseurs ayant pris une validation annuelle de leur permis de chasser et l’Êvolution des validations temporaires 9 jours et 3 jours cumulÊes. ,ORS DE LA SAISON DE CHASSE LA &�D�RATION A ENREGISTR� VALI DATIONS DU PERMIS DE CHASSER DONT VALIDATIONS ANNUELLES ! TITRE INDICATIF CHASSEURS ONT SOUSCRIT LA COTISATION GRAND GIBIER D�PARTEMENTALE ET LA COTISATION GRAND GIBIER NATIONALE

plĂŠmentaires durant les trente annĂŠes Ă venir. Cette population compte naturellement de nombreux chasseurs. La FĂŠdĂŠration et l’ensemble des structures cynĂŠgĂŠtiques vendĂŠennes ont donc un dĂŠďŹ Ă relever : accueillir et intĂŠgrer ces nouveaux chasseurs. Pour cela, une carte essentielle doit ĂŞtre jouĂŠe : celle de l’inter-territorialitĂŠ cynĂŠgĂŠtique. La diminution du nombre total de chasseurs est gĂŠnĂŠrale en France. Elle tient Ă l’Êvolution de la sociĂŠtĂŠ qui dispose Ă prĂŠsent d’une offre de loisirs très large dans laquelle la chasse est concurrencĂŠe par d’autres activitĂŠs. Pour autant, les sondages rĂŠalisĂŠs au niveau national montrent que les opinions favorables Ă la chasse sont en accroissement. La chasse, si elle sait se moderniser, pourrait mĂŞme devenir tendance tant elle est en lien ĂŠtroit avec la nature. ,%3 3425#452%3

!UTRE �L�MENT Ë PRENDRE EN COMPTE L ÉGE moyen du chasseur. ,A MOYENNE D ÉGE DIMINUE .�ANMOINS IL est indispensable d’encourager le recrutement des jeunes.

L’examen du permis de chasser : Concernant l’Êvolution du nombre de candidats reçus Ă l’examen du permis de chasser, on note une certaine constance dans le niveau de recrutement des nouveaux chasseurs. Ce recrutement ne compense pas tous les dĂŠparts puisque l’effectif global continue de s’Êroder. Des actions de nature Ă favoriser l’accueil de nouveaux chasseurs doivent donc ĂŞtre entreprises.

Concernant le pourcentage de rĂŠussite, le taux s’est sensiblement amĂŠliorĂŠ ces trois dernières annĂŠes. Il faut y voir le rĂŠsultat d’un travail de qualitĂŠ lors des formations thĂŠoriques et pratiques dispensĂŠes par les personnels de la fĂŠdĂŠration. ,! 0%230%#4)6% $% $²6%,/00%-%.4 $²-/'2!0()15% %. 6%.$²% Selon une ĂŠtude de l’INSEE, la VendĂŠe devrait accueillir 240 000 habitants sup-

La FÊdÊration compte à ce jour 1515 adhÊrents territoriaux (424 sociÊtÊs, syndicats ou associations et 1091 chasses privÊes). Le nombre de ses adhÊrents Êvolue peu. Au total, ils reprÊsentent 500 690 hectares chassables pour une surface totale du dÊpartement de 672 000 ha. 948 de ces adhÊrents territoriaux souscrivent un contrat de services avec la FÊdÊration. A ces structures de base, s’ajoutent les 17 associations de chasse spÊcialisÊe et les 7 groupements d’intÊrêt cynÊgÊtique. La surface chassable, plus que la surface agricole, est amputÊe chaque annÊe de 1000 à 2 000 ha suite à l’urbanisation, au dÊveloppement Êconomique et à l’amÊnagement des infrastructures.

La FÊdÊration est membre de la Commission DÊpartementale de Consommation des Espaces Agricoles. Elle entend bien y jouer son rôle pour faire en sorte que la consommation de l’espace agricole, et par voie de consÊquence de l’espace chassable, soit ralentie et mieux apprÊhendÊe.


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MODES DE CHASSE Les modes de chasse pratiquĂŠs en VendĂŠe sont : - la chasse Ă tir, qu’elle se pratique au moyen d’une arme Ă feu ou d’un arc, - la chasse au vol dans laquelle on distingue le haut vol pratiquĂŠ avec des faucons et le bas vol pratiquĂŠ avec les aigles, buses, autours des palombes, ĂŠperviers ; - la chasse Ă courre, dite ÂŤ Ă courre, Ă cor et Ă cri Âť. Elle consiste Ă forcer le gibier avec des chiens servis par des veneurs Ă pied ou Ă cheval. Elle comprend la grande vĂŠnerie (cerf, chevreuil, daim, sanglier), la petite vĂŠnerie (renard, lièvre, lapin) et la vĂŠnerie sous terre (renard, blaireau, ragondin). Ces diffĂŠrents modes de chasse, dont certains sont sĂŠculaires, constituent un patrimoine riche de traditions culturelles commun Ă l’ensemble des acteurs cynĂŠgĂŠtiques. Ils doivent pouvoir s’exercer et s’exprimer durablement dans le dĂŠpartement, dans le strict respect de la rĂŠglementation gĂŠnĂŠrale de la chasse et des règles propres Ă chacun d’eux, mais sans entrave particulière, et avec la reconnaissance et le soutien de tous les chasseurs.

Ainsi, il faut veiller Ă ce que la chasse aux chiens courants, tradition forte et vivante en VendĂŠe, se perpĂŠtue et soit privilĂŠgiĂŠe pour la chasse au sanglier, car elle permet le “brassageâ€? des populations et ĂŠvite les regroupements d’animaux. Quant Ă la chasse Ă courre, elle doit ĂŞtre acceptĂŠe selon ses spĂŠciďŹ citĂŠs, règles et usages propres, notamment si la poursuite de l’animal de chasse se produit au delĂ du territoire d’attaque. Les diffĂŠrents modes de chasse qui font appel au chien, outre le fait qu’ils donnent une bonne image du chasseur, garantissent la richesse du patrimoine cynophile français.

Il est une autre pratique de chasse que le Conseil d’Administration de la FÊdÊration entend interdire. Il s’agit de la pratique dite de la  rattente . Elle consiste à se placer en des points stratÊgiques, à portÊe d’arme, à l’attente du passage du gibier poussÊ par une autre action de chasse organisÊe par d’autres chasseurs, sur les territoires voisins, sans accord ni concer-

tation prÊalables avec eux. Cette pratique est contraire à l’Êthique, irrespectueuse d’autrui et du gibier et peut même s’avÊrer dangereuse.

HABITATS

0R�SENT� PAR ²RICK -!2/,,%!5

:ONES (UMIDES En matière de protection des habitats de la faune sauvage, la FĂŠdĂŠration s’appuie sur la Fondation pour la Protection des (ABITATS DE LA &AUNE 3AUVAGE %NSEMBLE les deux structures ont rĂŠalisĂŠ quelques belles acquisitions telles que la Ferme DE #HOISY LES -IZOTTES DE 4RIAIZE LE -ARAIS DE LA -ALINIĂ’RE !U TOTAL CE SONT quelque 330 ha, essentiellement de zones humides, qui sont prĂŠservĂŠs. La FĂŠdĂŠration reste attentive aux opportunitĂŠs foncières et mobilise ses adhĂŠrents aďŹ n qu’ils y veillent au plus près du terrain. Toutefois, les chasseurs de gibier d’eau rencontrent rĂŠgulièrement des difďŹ cultĂŠs pour entretenir leur marais.

-ILIEUX AGRICOLE En partenariat avec les organismes professionnels agricoles et les responsables des territoires de chasse, la FĂŠdĂŠration a dĂŠveloppĂŠ un certain nombre d’actions de nature Ă amĂŠliorer la qualitĂŠ des habitats occupĂŠs par la faune sauvage. Il s’agit par exemple de : s LA MISE EN PLACE DU i RĂ?SEAU !GRIFAUNE w constituĂŠ d’une vingtaine d’exploitations agricoles pilotes sur lesquelles sont expĂŠrimentĂŠs et suivis : - le diagnostic agro-environnemental simpliďŹ ĂŠ de l’exploitation, - la restauration des ĂŠlĂŠments ďŹ xes du paysage, - les bandes enherbĂŠes, - la jachère environnement faune sauvage (maintenant disparue), - l’entretien des bords de champs, - les couverts vĂŠgĂŠtaux en intercultures. Voir sur ce point, la plaquette d’information reproduite dans ce numĂŠro du ÂŤ Chasseur VendĂŠen Âť. - l’implantation ou l’ensemencement de cultures Ă gibier. - le renforcement, la restauration du rĂŠseau bocager et la crĂŠation de boqueteaux avec la plantation, chaque hiver, de près de 20 000 arbres et arbustes. Cette opĂŠration de plantations conduite

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depuis plus de 10 ans a permis de boiser quelque 200 hectares et d’implanter 40 kms de haies en VendĂŠe. Au plan dĂŠpartemental, la profession agricole porte un projet d’amĂŠnagement de rĂŠserves collinaires destinĂŠes Ă soutenir et dĂŠvelopper l’irrigation. Ces plans d’eau peuvent s’avĂŠrer favorables au stationnement et Ă la reproduction de certaines espèces de l’avifaune aquatique si la dimension faune sauvage et biodiversitĂŠ est prise en considĂŠration lors de leur crĂŠation. -ALGRĂ? LES ACTIONS PRĂ?CITĂ?ES IL FAUT CONSIdĂŠrer que l’habitat ordinaire le plus commun pour la petite faune sauvage, constituĂŠ de l’espace agricole, qui est aussi l’espace cynĂŠgĂŠtique le plus frĂŠquentĂŠ, ne remplit plus toujours les fonctions attendues et ne permet notamment pas un dĂŠveloppement ĂŠquilibrĂŠ du petit gibier. Ce constat vaut aussi pour la trame bocagère, avec son rĂŠseau de haies, de talus et de mares, dont les fonctions environnementales sont multiples et essentielles. Il faut souligner dans ce domaine l’excellent travail rĂŠalisĂŠ par la FĂŠdĂŠration RĂŠgionale des Chasseurs des Pays de la Loire Ă la demande de la RĂŠgion. Elle a procĂŠdĂŠ Ă l’inventaire des haies et des mares de chaque commune et vient d’adresser Ă CHAQUE -AIRE UN CLASSEUR COMPRENANT - la cartographie du rĂŠseau bocager de la commune, - diffĂŠrentes ďŹ ches techniques sur la composante et les fonctions biologiques de la haie et les ĂŠlĂŠments naturels associĂŠs (mares, prairies naturelles, etc)

-ILIEUX FORESTIERS La surface forestière vendĂŠenne couvre environ 35 000 ha (dont environ 70 % sont reprĂŠsentĂŠs par la forĂŞt privĂŠe et environ 30% par la forĂŞt publique). Globalement, la forĂŞt vendĂŠenne ne couvre que 5,20 % de la superďŹ cie totale du dĂŠpartement, ce qui en fait l’avant-dernier dĂŠpartement boisĂŠ de France. La FĂŠdĂŠration cherche Ă renforcer la place de la forĂŞt dans le paysage en encourageant les diffĂŠrentes structures cynĂŠgĂŠtiques Ă boiser. Comme cela vient d’être vu, 200 hectares de boisements ont ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠs sur la pĂŠriode 2000-2012. Dans le Chasseur VendĂŠen de novembre 2006, la FĂŠdĂŠration a donnĂŠ la parole aux reprĂŠsentants de la forĂŞt privĂŠe et publique. Ils y ont exprimĂŠ des prĂŠconi-


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sations simples en matière d’amĂŠnagements et de gestion forestière de nature Ă amĂŠliorer la capacitĂŠ d’accueil pour la faune sauvage, et a limiter l’exposition des jeunes plantations aux dommages des cervidĂŠs. La FĂŠdĂŠration invite les propriĂŠtaires forestiers Ă s’y rĂŠfĂŠrer et se tient Ă leur disposition pour les conseiller en la matière.

PETIT GIBIER

PrĂŠsentĂŠ par Gilbert TROUVAT

,E LIĂ’VRE D %UROPE Les prĂŠlèvements progressent rĂŠgulièrement et sont supĂŠrieurs Ă la moyenne des prĂŠlèvements ĂŠtablis Ă partir de 1993. Le lièvre est soumis au plan de chasse sur l’ensemble du dĂŠpartement depuis 2004 après que cet outil de gestion ait ĂŠtĂŠ testĂŠ et ait fait ses preuves sur les GIC lièvre dès 1987. La mise en Ĺ“uvre du plan de chasse, comme d’ailleurs la gestion durable de l’espèce, supposent de connaĂŽtre les populations, d’en assurer le suivi, d’Êvaluer la capacitĂŠ d’accueil du milieu et de chercher Ă l’amĂŠliorer, de rĂŠguler les prĂŠdateurs, en particulier le renard. C’est ainsi que chaque hiver les techniciens et agents de la FĂŠdĂŠration consacrent plus de 1200 heures et parcourent plus de 5000 kms de circuits d’observations. De nombreux chasseurs apportent leur concours Ă ce travail. Ces comptages nocturnes permettent d’obtenir un Indice KilomĂŠtrique d’Abondance. Ils permettent ĂŠgalement de recueillir des donnĂŠes importantes concernant d’autres espèces de la faune sauvage. En fonction des IKA obtenus et des autres paramètres (qualitĂŠ de la reproduction, structure du territoire, maladies, mortalitĂŠs...) les règles de gestion par entitĂŠ territoriale sont dĂŠďŹ nies. Il ressort des comptages de l’hiver 20112012, une baisse des indices d’abondance (4.07 contre 4.32 auparavant), baisse conďŹ rmĂŠe par le fait que dans 43.5% des cas la valeur de l’indice rĂŠgresse, dans 34.5% des cas, elle est stable et dans 22% des cas, elle est Ă la hausse. Les quelques difďŹ cultĂŠs apparues ces dernières annĂŠes avec des agriculteurs producteurs de tournesol ou de cĂŠrĂŠales, si elles ne remettent pas en cause la gestion exercĂŠe, obligent cependant Ă rechercher avec la profession agricole les moyens permettant de proposer Ă la faune sauvage et au lièvre en particulier d’autres ressources alimentaires, ce qui suppose un biotope riche d’une plus grande diversitĂŠ vĂŠgĂŠtale.

,E ,APIN DE GARENNE

!U COURS DES DER NIĂ’RES SAISONS LES PRĂ?LĂ’VEMENTS SONT STABLES MAIS SONT Ă‹ UN FAIBLE NIVEAU ,A TENDANCE GLOBALE EST NETTEMENT Ă‹ LA BAISSE ,E PRĂ?LĂ’VE MENT MOYEN PAR CHASSEUR QUI Ă?TAIT DE EN PĂ?RIODE PENDANT LAQUELLE LE LAPIN DE GARENNE Ă?TAIT LE GIBIER DE BASE DU CHASSEUR EST DEVENU INFĂ?RIEUR Ă‹ EN Les uctuations du nombre des prĂŠlèvements de lapins de garenne sont le reet de la situation de l’espèce qui est tributaire de la qualitĂŠ de la reproduction, de l’Êvolution des milieux, des prĂŠlèvements par la chasse, de la prĂŠdation, en particulier par le putois et le renard, mais plus encore de l’apparition et de la virulence des malaDIES MYXOMATOSE 26($ COCCIDIOSE La FĂŠdĂŠration encourage ses adhĂŠrents Ă travailler sur les territoires (ou parties de territoires) les plus propices au dĂŠveloppement du lapin de garenne et Ă sa chasse mais oĂš les risques de dommages aux cultures sont mineurs et contrĂ´lĂŠs. 0LUS DE GARENNES ONT Ă?TĂ? SUBVEN TIONNĂ?ES PAR LA &Ă?DĂ?RATION DEPUIS La FĂŠdĂŠration a organisĂŠ, en septembre 2009, un colloque consacrĂŠ au lapin de garenne avec exposĂŠs par des spĂŠcialistes de l’espèce et visites sur le terrain de territoires ayant connu des fortunes diverses en matière d’amĂŠnagements et de gestion. ,ES 0ERDRIX Les prĂŠlèvements de perdrix rouge sont infĂŠrieurs Ă la moyenne calculĂŠe depuis la saison 1992-1993 (52000). Selon l’enquĂŞte rĂŠalisĂŠe par la FĂŠdĂŠration en 2008, 60 000 Ă 90 000 perdrix rouges SONT LÉCHĂ?ES CHAQUE ANNĂ?E DONT LA MOITIĂ? reprĂŠsente du gibier de “tirâ€?.

$EPUIS SAISONS LE PR�LÒVEMENT EST SIMILAIRE AU PR�LÒVEMENT MOYEN ANNUEL CALCUL� DEPUIS ENVIRON 3ELON L ENQU�TE R�ALIS�E PAR LA &�D�RATION EN Ë PERDRIX GRISES SONT LÉCH�ES CHAQUE ANN�E Le prÊcÊdent SchÊma (2006-2012) prÊvoyait d’ Elaborer et mettre en œuvre une

mĂŠthode d’analyse de la situation des deux espèces en ĂŠtroite concertation avec les chasseurs de manière Ă mesurer leurs attentes Âť. Ce travail a ĂŠtĂŠ entrepris en 2008. Un questionnaire a ĂŠtĂŠ adressĂŠ Ă l’ensemble des responsables des territoires de chasse adhĂŠrant Ă la FĂŠdĂŠration. Ce questionnaire ĂŠtait destinĂŠ Ă dresser l’Êtat initial des deux espèces Ă l’Êchelle dĂŠpartementale et Ă faire ressortir les attentes des chasseurs pour dĂŠgager des perspectives. Les rĂŠponses portent sur plus de 310 000 ha chassables et ĂŠmanent des reprĂŠsentants de 286 sociĂŠtĂŠs communales ou associations de chasse et de 273 territoires privĂŠs. Elles permettent ainsi d’avoir un ĂŠchantillon reprĂŠsentatif de la situation au niveau dĂŠpartemental. 2Ă?SULTATS DE L ENQUĂ?TE

%NQUĂ?TE PERDRIX RĂ?PONSES

Ils ont ĂŠtĂŠ exposĂŠs lors de l’AssemblĂŠe gĂŠnĂŠrale 2009 et retranscrits dans le ÂŤ Chasseur VendĂŠen Âť de mai 2009. ils se rĂŠsument ainsi : ,ES LÉCHERS DE PERDRIX SONT RĂ?GULIĂ’rement pratiquĂŠs, essentiellement sous FORME DE LÉCHERS D Ă?TĂ? AVEC PRĂ?DOMInance de perdreaux rouges (64 %). Les perdreaux gris sont rĂŠservĂŠs aux territoires de plaine. #ES LÉCHERS S ACCOMPAGNENT DE mesures de gestion qui consistent le plus souvent Ă limiter, Ă la fois, le temps de chasse et le nombre des prĂŠlèvements. 3- Les territoires sont amĂŠnagĂŠs et entreteNUS POUR FAVORISER LA RĂ?USSITE DES LÉCHERS mais ĂŠgalement la survie hivernale et la reproduction. Agrainoirs et cultures Ă gibier constituent les amĂŠnagements les plus courants. 4- La rĂŠgulation des prĂŠdateurs par le piĂŠgeage est assurĂŠe sur plus de 40 % des territoires. Les espèces pies, corneilles noires mais aussi fouines, putois et renards doivent ĂŞtre rĂŠgulĂŠes aďŹ n de limiter les pertes. Des ĂŠtudes scientiďŹ ques menĂŠes en rĂŠgion parisienne, rĂŠvèlent un impact important de la prĂŠdation par les rapaces sur les populations de perdrix grises. 5- Une certaine volontĂŠ de dĂŠvelopper les populations naturelles de perdrix apparaĂŽt mais les moyens Ă mettre en Ĺ“uvre pour cela sont mal ou insufďŹ samment apprĂŠHENDĂ?S -ULTIPLIER LES AMĂ?NAGEMENTS CITĂ?S


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en 3 (agrainoirs, cultures Ă gibier) pour amĂŠliorer la qualitĂŠ du milieu, semble admis par une large majoritĂŠ des dĂŠtenteurs de territoires. Ă€ noter que les espèces perdrix sont soumises Ă un plan de gestion cynĂŠgĂŠtique approuvĂŠ sur le territoire de l’Ile de Noirmoutier.

LES COLOMBIDÉS

,E &AISAN

,E 0IGEON 2AMIER est le gibier naturel le plus prÊlevÊ sur le dÊpartement et celui qui intÊresse le plus grand nombre de chasseurs puisque 70% d’entre eux ont prÊlevÊ au moins un pigeon au cours de la saison de chasse 2010-2011. !PRÒS SAISONS ORIENT�ES Ë LA BAISSE LES PR�LÒVEMENTS ONT AUGMENT� EN MAIS RESTENT INF�RIEURS Ë CEUX OBSER V�S AU COURS DES SAISONS ET ET Ë LA MOYENNE DES PR�LÒ VEMENTS ANNUELS RAPPORT�S ENTRE ET Le capital cynÊgÊtique dÊpartemental important que reprÊsente le pigeon ramier est alimentÊ par trois sources : - les reproducteurs locaux, en bonne partie sÊdentaires. - les migrateurs qui passent et/ou stationnent en VendÊe, - les hivernants qui peuvent stationner dans le dÊpartement au grÊ des ressources alimentaires et des conditions climatiques.

#E GRAPHIQUE MONTRE QU UN TASSEMENT DES PRĂ?LĂ’VEMENTS ANNUELS EST OBSERVĂ? DEPUIS ANS ,A TENDANCE DES RĂ?SULTATS EST LA MĂ?ME QUE SUR LES TERRITOIRES AYANT PASSĂ? UNE CONVENTION hFAISANv AVEC LA &$# La politique ÂŤ faisan Âť initiĂŠe en 2006 par la FDC a connu un certain succès en impliquant les territoires de chasse ayant conclu une convention avec la FDC. Ainsi, 13 volières Ă ciel ouvert et plus de 750 volières de rappel ont ĂŠtĂŠ construites pour un effort de repeuplement consĂŠquent, Ă€ ce repeuplement, s’ajoute un nombre IMPORTANT D OISEAUX LÉCHĂ?S HORS VOLIĂ’RES en cours d’ÊtĂŠ et durant la saison de CHASSE -ALGRĂ? UN SOUTIEN lNANCIER ET UN accompagnement technique très importants de la FĂŠdĂŠration et de ses services, force est de constater que la politique faisan s’essoufe. La raison essentielle provient des rĂŠsultats qui sont bien en deçà des espĂŠrances (du fait de la prĂŠdation et du machinisme agricole) et des efforts consentis par consĂŠquent non rĂŠcompensĂŠs. Il ne s’agit toutefois pas d’un ĂŠchec car certaines initiatives ont ĂŠtĂŠ couronnĂŠes de succès. Globalement, cette opĂŠration a permis de faire ĂŠvoluer les mentalitĂŠs, de donner au faisan un vĂŠritable statut de gibier, de montrer qu’il est possible d’implanter du faisan naturel et d’obtenir de la reproduction sur le terrain. Cette expĂŠrience suggère aussi qu’une gestion durable d’une population naturelle peut ĂŞtre envisagĂŠe sur les territoires les plus favorables. Une analyse de la situation demandĂŠe au SPĂ?CIALISTE DU FAISAN Ă‹ L /.#&3 -ONSIEUR -!9/4 DEVRAIT DĂ?BOUCHER SUR DES PROPOsitions et des mesures complĂŠmentaires plus adaptĂŠes aďŹ n de rĂŠussir Ă long terme. En revanche, l’idĂŠe d’une journĂŠe dĂŠpartementale d’information consacrĂŠe Ă cette espèce est, pour l’instant au moins, abandonnĂŠe.

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Les ColombidĂŠs, toutes espèces confondues, font l’objet d’Êtudes et de suivis rĂŠalisĂŠs dans le cadre d’un rĂŠseau national co-pilotĂŠ par l’ONCFS et la FĂŠdĂŠration Nationale des Chasseurs (FNC), auquel la FĂŠdĂŠration des Chasseurs de VendĂŠe contribue.

La chasse du Pigeon ramier se pratique le plus souvent, soit devant soi, en longeant les haies, principalement en dĂŠbut DE SAISON SOIT Ă‹ L AFFĂ&#x;T SOUS BOIS OU Ă‹ proximitĂŠ d’arbres isolĂŠs que les oiseaux utilisent comme reposoirs. Cette dernière pratique ĂŠvolue depuis quelques annĂŠes Ă la façon du sud ouest avec l’utilisation d’appelants artiďŹ ciels et/ou vivants. AccusĂŠ de dommages aux cultures, il peut faire l’objet de battues administratives de destruction ou d’effarouchement. Pour autant, son classement parmi les espèces nuisibles ne semble pas justiďŹ ĂŠ en VendĂŠe. Gibier de base du chasseur gĂŠnĂŠraliste, le pigeon ramier est aussi l’affaire de spĂŠcialistes qu’il conviendrait d’identiďŹ er pour mieux les associer Ă toute rÊexion sur sa gestion. Le Pigeon Colombin et le Pigeon Biset apparaissent en marge des tableaux de chasse vendĂŠens. De 2000 Ă 3000 “colombinsâ€? sont prĂŠlevĂŠs en moyenne, chaque annĂŠe, en VendĂŠe. LES TOURTERELLES ,A 4OURTERELLE DES BOIS

,ES TABLEAUX SONT mUCTUANTS #ELUI DE LA SAISON EST TRĂ’S EN DESSOUS DE LA MOYENNE DES ANNĂ?ES PRĂ?CĂ?DENTES MALGRĂ? DES PRĂ?LĂ’VEMENTS EN AOĂ&#x;T QUI SONT GLOBALEMENT EN PROGRESSION

La Tourterelle des bois est un migrateur prĂŠsent en VendĂŠe au moment de la reproduction. La pĂŠriode de chasse est très rĂŠduite, puisque l’ouverture intervient LE DERNIER DIMANCHE D AOĂ&#x;T ET QU Ă‹ LA lN septembre, la quasi-totalitĂŠ des oiseaux est repartie. Le tableau de chasse est par consĂŠquent le fruit d’une pression de chasse importante, sur un labs de temps très court (environ 1 mois), exercĂŠe par quelques ÂŤ spĂŠcialistes Âť, dans les conditions spĂŠciďŹ ques imposĂŠes par la rĂŠglementation durant la pĂŠriode d’ouverture anticipĂŠe (poste ďŹ xe obligatoire du dernier DIMANCHE D AOĂ&#x;T JUSQU Ă‹ L OUVERTURE GĂ?NĂ?rale au 3ème dimanche de septembre). Les postes ďŹ xes sont pour l’essentiel amĂŠnagĂŠs en pĂŠriphĂŠrie des champs de tournesol arrivĂŠs Ă maturitĂŠ oĂš les oiseaux viennent se nourrir. Les effectifs reproducteurs de la Tourterelle des bois sont en rĂŠgression constante. Les facteurs responsables sont mal connus et pourraient ĂŞtre en relation avec une dĂŠgradation de ses habitats et une gestion cynĂŠgĂŠtique dĂŠfaillante sur toute son aire de rĂŠpartition. ,A 4OURTERELLE TURQUE Depuis 5 ans, les tableaux sont infĂŠrieurs Ă la moyenne des annĂŠes prĂŠcĂŠdentes. La diminution observĂŠe est plus importante au cours des 3 dernières annĂŠes. La Tourterelle turque est essentiellement sĂŠdentaire en VendĂŠe. Elle occupe prĂŠfĂŠrentiellement l’espace urbanisĂŠ, y compris en milieu rural, ce qui rend sa chasse parfois difďŹ cile, voire sujette Ă critiques car elle s’exerce Ă des distances rapprochĂŠes DES HABITATIONS BÉTIMENTS D Ă?LEVAGE ET AUTRES BÉTIMENTS INDUSTRIELS NOTAMMENT les silos de stockage de cĂŠrĂŠales.

AUTRES MIGRATEURS TERRESTRES ,A #AILLE DES BLĂ?S

#E GRAPHIQUE MONTRE DE TRĂ’S FORTES mUCTUA TIONS INTERANNUELLES ET UNE TENDANCE Ă‹ LA BAISSE AU COURS DES DERNIĂ’RES SAISONS ,ES PRĂ?LĂ’VEMENTS SONT FAIBLES DEPUIS ANS #ONTRAIREMENT Ă‹ LA TOURTERELLE DES BOIS LA CAILLE DES BLĂ?S EST PEU CHASSĂ?E PENDANT LA PĂ?RIODE D OUVERTURE ANTICIPĂ?E


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Ce migrateur arrive en VendĂŠe en avril-mai pour se reproduire et en repart Ă l’auTOMNE -Ă?ME SI LA #AILLE DES BLĂ?S N OCcupe qu’une place modeste au tableau de chasse vendĂŠen, elle est apprĂŠciĂŠe des puristes de la chasse au chien d’arrĂŞt qui, Ă‹ PARTIR DU DERNIER DIMANCHE D AOĂ&#x;T LA recherche dans les chaumes de cĂŠrĂŠales, principalement en plaine. L’Êvolution de la rĂŠglementation agricole, avec l’obligation d’implanter un couvert vĂŠgĂŠtal après la rĂŠcolte des cĂŠrĂŠales d’ÊtĂŠ (plutĂ´t que de laisser un chaume en place), pourrait avoir une incidence sur la prĂŠsence et le comportement de l’espèce. La Caille des blĂŠs fait l’objet d’Êtudes par l’ONCFS auxquelles la FĂŠdĂŠration des Chasseurs contribue. !LAUDIDĂ?S ET 4URDIDĂ?S Ces espèces relèvent du mĂŞme rĂŠseau national d’Êtudes que les colombidĂŠs et la FĂŠdĂŠration des Chasseurs participe aux travaux initiĂŠs. , !LOUETTE DES CHAMPS L’Alouette des champs est peu chassĂŠe en VendĂŠe comme en tĂŠmoigne le tableau de chasse. Elle est l’affaire de quelques spĂŠcialistes dans le secteur de plaine autour de Benet. ,ES TURDIDĂ?S

Les turdidÊs (grives et merle) occupent une part non nÊgligeable au tableau de chasse du chasseur vendÊen, surtout dans les secteurs de bocage. Il est probable que ces oiseaux soient chassÊs par quelques  spÊcialistes , notamment en pÊriode de migration, même si quelques  gÊnÊralistes  semblent aussi s’y intÊresser. ,A "�CASSE DES BOIS

,E GRAPHIQUE QUI SUIT MONTRE QUE LES PRĂ? LĂ’VEMENTS DE ET APPARAISSENT SUPĂ?RIEURS Ă‹ LA MOYENNE DES AUTRES ANNĂ?ES EN RAISON D HIVERS FROIDS QUI ONT FAVORISĂ? LE STATIONNEMENT DES OISEAUX DANS NOTRE DĂ?PARTEMENT La BĂŠcasse des bois est l’objet d’Êtudes scientiďŹ ques, tant sur ses aires de repro-

duction que sur ses aires d’hivernage. La FĂŠdĂŠration, par le travail de ses personnels techniques, apporte sa contribution Ă ces ĂŠtudes et suivis, notamment par les sorties nocturnes de capture et baguage. Les associations spĂŠcialisĂŠes (Club National des BĂŠcassiers et BĂŠcassiers de France), ainsi que quelques bĂŠcassiers passionnĂŠs sont ĂŠtroitement associĂŠs. La FĂŠdĂŠration espère Ă l’avenir associer davantage de chasseurs passionnĂŠs par cet oiseau. Rappel de la rĂŠglementation en vigueur : En 2006, dans le cadre du SchĂŠma DĂŠpartemental de Gestion CynĂŠgĂŠtique, il est dĂŠcidĂŠ de soumettre la BĂŠcasse des bois Ă un Plan de Gestion CynĂŠgĂŠtique ApprouvĂŠ par le PrĂŠfet(PGCA), lequel dĂŠďŹ nit certaines conditions de sa chasse mais surtout impose une limitation des prĂŠlèvements Ă 3 oiseaux/jour/chasseur. En 2008, l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale de la FĂŠdĂŠration dĂŠcide d’instituer un PrĂŠlèVEMENT -AXIMUM !UTORISĂ? 0-! QUI conforte la limitation du prĂŠlèvement adoptĂŠe l’annĂŠe prĂŠcĂŠdente. En 2009, l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale de la FĂŠdĂŠration revient sur le sujet et, Ă une très large majoritĂŠ (76%), dĂŠcide, d’une part de faire ĂŠvoluer le plan de gestion initial avec l’adoption d’un carnet de prĂŠlèvement, d’autre part de consolider le 0-! EN lXANT UN QUOTA HEBDOMADAIRE DE 3 oiseaux/chasseur et un quota annuel de 30 oiseaux/chasseur. En 2011, des règles de gestion sont adoptĂŠes au plan national avec l’institution d’un Carnet de PrĂŠlèvement Unique #05 ET D UN 0-! NATIONAL INDIVIDUEL de 30 bĂŠcasses par saison de chasse, lesquelles règles se trouvent complĂŠtĂŠes en VendĂŠe par le quota hebdomadaire de 3 oiseaux/chasseur.

OISEAUX D’EAU ,ES CANARDS ET OIES

,E PRĂ?LĂ’VEMENT DĂ?PARTEMENTAL ANNUEL DES CANARDS LES PLUS CHASSĂ?S EST STABLE ,E PRĂ? LĂ’VEMENT MOYEN PAR CHASSEUR AUGMENTE AU COURS DE LA PĂ?RIODE D APPLICATION DU PRĂ?CĂ?DENT 3$'# Les quatre espèces les plus prĂŠlevĂŠes sont : le Canard colvert, la Sarcelle d’hiver, le Canard souchet, le Canard sifeur. La FĂŠdĂŠration a encouragĂŠ le dĂŠveloppement de ce dernier, notamment sur les plans d’eau de l’intĂŠrieur. Elle a atteint

son objectif car les ĂŠtangs, mares et cours d’eau de l’intĂŠrieur jouent un rĂ´le majeur en matière de reproduction. Parmi les autres canards de surface chassĂŠs en VendĂŠe, citons la Sarcelle d’ÊtĂŠ, le Canard pilet et le Canard chipeau. Les canards plongeurs (Fuligule milouin, Fuligule morillon, Garrot Ă Ĺ“il d’or, Nette rousse) apparaissent de façon anecdotique au tableau. Il en est de mĂŞme des canards marins. A noter que ďŹ gure parmi ces espèces, l’Eider Ă duvet qui fait l’objet d’un moratoire depuis 2008 (suspension de la chasse par mesure conservatoire), lequel devrait ĂŞtre levĂŠ Ă partir de la saison de chasse 2012/2013. Quant au prĂŠlèvement d’Oies (essentiellement cendrĂŠes), il est estimĂŠ annuellement en 6ENDĂ?E Ă‹ ! L Ă?CHELLE DU -ARAIS 0OItevin, l’Oie cendrĂŠe donne lieu Ă une expĂŠrimentation en vue d’amĂŠliorer la capacitĂŠ d’accueil des habitats qu’elle frĂŠquente lors de ses escales migratoires ou de ses stationnements hivernaux. ,ES LIMICOLES ET RALLIDĂ?S

,ES PRĂ?LĂ’VEMENTS DES ESPĂ’CES DE BĂ?CAS SINES SONT STABLES DEPUIS

,E REPORT DE L OUVERTURE EXPLIQUE VRAISEM BLABLEMENT LA BAISSE DES PRĂ?LĂ’VEMENTS DE VANNEAUX DEPUIS SAISONS Quinze espèces de limicoles sont chassables dont deux font l’objet d’un moratoire depuis 2008 : la Barge Ă queue noire et le Courlis cendrĂŠ. Concernant cette dernière espèce, le moratoire devrait ĂŞtre levĂŠ Ă partir de 2012/2013 et sa chasse Ă nouveau permise mais uniquement sur LE $0- ! NOTER Ă?GALEMENT QUE LE REPORT de l’ouverture du vanneau huppĂŠ au 15 octobre, en vigueur depuis la saison 2008-2009, devrait ĂŞtre abrogĂŠ Ă compter de la prochaine saison. Trois espèces de rallidĂŠs sont ĂŠgalement CHASSABLES FOULQUE MACROULE RÉLE D EAU


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gallinule poule d’eau). Toutefois, la FĂŠdĂŠration se limite Ă apprĂŠcier l’Êvolution des tableaux de chasse des espèces les plus prĂŠlevĂŠes sur le dĂŠpartement. Les oiseaux d’eau font l’objet d’un suivi rĂŠgulier dans le cadre du rĂŠseau national. D’une manière gĂŠnĂŠrale, le dĂŠveloppement du gibier d’eau en VendĂŠe reste conditionnĂŠ par la conservation des prairies naturelles humides, l’amĂŠnagement et l’entretien des zones humides et la gestion de l’eau. Les chasseurs, en particulier les chasseurs de gibier d’eau, regroupĂŠs au sein DES ASSOCIATIONS #HASSE -ARITIME 6ENDĂ?ENNE #-6 ET 3AUVAGINE 6ENDĂ?ENNE effectuent en la matière un travail essentiel. Ils se positionnent en force de proposition – tant vis-Ă -vis de l’Administration que des amĂŠnageurs et gestionnaires – en particulier sur les sites Natura 2000 et entendent occuper toute leur place dans ces domaines.

GRAND GIBIER

PrĂŠsentĂŠ par Paul GUIILLOTEAU

GRAND GIBIER ,E #HEVREUIL

Depuis l’instauration du plan de chasse le nombre d’attributions et de prĂŠlèvements n’a cessĂŠ d’augmenter sauf entre 2007 et 2009 oĂš il s’est stabilisĂŠ. Le taux de rĂŠalisation varie peu. Compte tenu d’une information insufďŹ sante, les mortalitĂŠs hors plan de chasse sont largement sous estimĂŠes. Soumis au plan de chasse depuis 1967, le Chevreuil a connu en VendĂŠe comme partout en France une formidable expansion. Si, jusqu’au dĂŠbut des annĂŠes 1980, les attributions au plan de chasse atteignaient Ă peine la centaine de tĂŞtes, en 2005, Ă la veille de l’adoption du premier SDGC, elles avoisinaient les 2 300 tĂŞtes. L’espèce chevreuil colonise dĂŠsormais l’ensemble du dĂŠpartement. Toutefois, le bocage du Nord Est vendĂŠen dispose encore d’une marge de progression au regard de la capacitĂŠ d’accueil du territoire. Le Chevreuil fait l’objet d’un suivi rĂŠgulier par les personnels de la FĂŠdĂŠration. La

mÊthode dite des Indices KilomÊtriques (IK) est utilisÊe sur certains massifs forestiers et permet de connaÎtre la tendance de l’Êvolution. ,E #ERF

Après des mesures d’importantes restrictions dans le cadre du plan de chasse, les attributions progressent Ă nouveau. Soumis au plan de chasse Ă l’Êchelle dĂŠpartementale depuis 1965, la population de grands cervidĂŠs, installĂŠe Ă L ORIGINE SUR LE MASSIF FORESTIER DE -ERVENT Vouvant, a connu des fortunes diverses au cours de ces dĂŠcennies. Depuis quelques annĂŠes, l’espèce tend Ă coloniser la pĂŠriphĂŠrie du massif-mère, vers l’Est sur Faymoreau et les communes voisines du dĂŠpartement des Deux-Sèvres, vers l’Ouest jusqu’au massif des VieillesVerries. Cette extension gĂŠographique s’est produite au dĂŠtriment du noyau central qui, pendant une pĂŠriode, s’est trouvĂŠ fortement fragilisĂŠ. La fragmentation du territoire provoquĂŠe par l’amĂŠnagement du rĂŠseau routier et les engrillagements, a accĂŠlĂŠrĂŠ le phĂŠnomène. Les mesures de gestion de la population mises en Ĺ“uvre (forte rĂŠduction des attributions en particulier) et l’amĂŠnagement d’un passage faune sauvage sous l’axe routier D 938 semblent avoir corrigĂŠ cette tendance et favoriser la recolonisation du MASSIF MĂ’RE DE -ERVENT 6OUVANT La FĂŠdĂŠration rĂŠalise avec l’ONF un suivi annuel lors d’un comptage nocturne, en mars. Ce suivi permet de recueillir des informations sur l’importance des groupes de biches et jeunes et sur la rĂŠpartition spatiale de la population. Il ressort du dernier comptage une sensible augmentation de la population occupant le massif MĂ’RE DE -ERVENT UN RELATIF TASSEMENT DES noyaux observĂŠs ces dernières annĂŠes Ă l’Ouest du massif. ,E 3ANGLIER L’Êvolution Ă la hausse du tableau de chasse s’explique par une prise de conscience et la volontĂŠ de rĂŠduire les populations, prioritairement celles qui ĂŠvoluent dans les milieux agricoles les plus Ă l’Êcart des massifs forestiers. Les populations de sangliers ont connu ces dernières annĂŠes, en VendĂŠe comme partout en France, une formidable expansion.

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-ALGRĂ? TOUT DE PAR SA FAIBLE SURFACE boisĂŠe et par consĂŠquent une capacitĂŠ d’accueil limitĂŠe, le tableau de chasse sanglier rĂŠalisĂŠ en VendĂŠe, mĂŞme s’il a beaucoup progressĂŠ, reste l’un des plus faibles de France. Après un record Ă 1079 sangliers en 2010-2011, le tableau de chasse rĂŠgresse cette saison et devrait se situer autour de 980 tĂŞtes.

La courbe prĂŠsentĂŠe ici montre que les dĂŠpenses d’indemnisations et les surfaces endommagĂŠes ont fortement progressĂŠ au cours des 3 premières annĂŠes du prĂŠcĂŠdent SDGC. Elle illustre aussi les efforts importants consentis puisqu’elle met en ĂŠvidence une forte rĂŠduction des surfaces endommagĂŠes depuis 2 ans. Cette tendance Ă la baisse devrait ĂŞtre conďŹ rmĂŠe en 2011-2012. La facture d’indemnisation demeure ĂŠlevĂŠe, voire en progression inversement proportionnelle Ă la surface endommagĂŠe, en raison des cours des marchĂŠs agricoles, très uctuants, mais qui, depuis deux ans, se maintiennent Ă un niveau ĂŠlevĂŠ.

PRÉDATEURS ET DÉPRÉDATEURS

PrĂŠsentĂŠ par JĂŠrĂ´me RABILLARD

,A GESTION DURABLE DU PATRIMOINE FAUNIQUE ET DE SES HABITATS EST SELON LA LOI D INTĂ?RĂ?T GĂ?NĂ?RAL ,A LOI ADMET EN OUTRE QUE PAR LEURS ACTIONS DE GESTION ET DE RĂ?GULATION DES ESPĂ’CES DONT LA CHASSE EST AUTORISĂ?E AINSI QUE PAR LEURS RĂ?ALISATIONS EN FAVEUR DES BIOTOPES LES CHASSEURS CONTRIBUENT Ă‹ LA GESTION Ă?QUILIBRĂ?E DES Ă?COSYSTĂ’MES %LLE EST PAR AILLEURS INDISPENSABLE DANS L ACCOMPA GNEMENT DES POLITIQUES CYNĂ?GĂ?TIQUES DE GESTION DE CONSERVATION DE RESTAURATION OU DE REPEUPLEMENT DE LA FAUNE SAUVAGE CONDUITES PAR LA &Ă?DĂ?RATION DES #HASSEURS #LASSEMENT DES ESPĂ’CES Le statut ÂŤ nuisible Âť des espèces se dĂŠtermine Ă deux niveaux : ministĂŠriel et prĂŠfectoral. Les motifs de classement sont les suivants : s DANS L INTĂ?RĂ?T DE LA SANTĂ? ET DE LA SĂ?CUritĂŠ publique, s POUR PRĂ?VENIR DES DOMMAGES IMPOR-


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tants aux activitĂŠs agricoles, forestières et aquacoles, s POUR ASSURER LA PROTECTION DE LA mORE ET de la faune. s LA PRĂ?VENTION DES DOMMAGES IMPORtants Ă d’autres formes de propriĂŠtĂŠs, sauf pour les espèces d’oiseaux. A partir de 2012/2013, un nouveau dispositif se met en place. Il distingue trois groupes d’espèces classĂŠes ou susceptibles d’être classĂŠes ÂŤ nuisibles Âť.

,E ER GROUPE comprend six espèces envahissantes ou invasives (la bernache du Canada, le chien viverrin, le ragondin, le rat musquĂŠ, le raton laveur, le vison d’AmĂŠrique). Elles sont classĂŠes nuisibles sur l’ensemble du territoire mĂŠtropolitain par arrĂŞtĂŠ ministĂŠriel annuel. ,E ND GROUPE comprend dix espèces susceptibles d’être classĂŠes nuisibles par arrĂŞtĂŠ ministĂŠriel triennal, sur proposition du PrĂŠfet. Ce classement est donc dĂŠpartemental et peut concerner, selon la situation de chacune des espèces au regard des motifs prĂŠcitĂŠs : la belette, le corbeau freux, la corneille noire, l’Êtourneau sansonnet, la fouine, le geai des chĂŞnes, la martre, la pie bavarde, le putois, le renard. ,E Ă’ME GROUPE concerne trois espèces : le lapin de garenne, le sanglier et le pigeon ramier, dont la situation est très uctuante d’un territoire Ă l’autre et d’une annĂŠe Ă l’autre. Elles peuvent ĂŞtre classĂŠes nuisibles par arrĂŞtĂŠ prĂŠfectoral annuel. Ce classement peut-ĂŞtre dĂŠpartemental ou communal. $ROIT DE DESTRUCTION La rĂŠglementation prĂŠvoit que le propriĂŠtaire, possesseur ou fermier, dispose du droit de destruction, procède personnellement aux opĂŠrations de destruction des animaux nuisibles, y fait procĂŠder en sa prĂŠsence ou dĂŠlègue par ĂŠcrit le droit d’y procĂŠder. C’est ainsi que le titulaire du droit de chasse peut exercer par dĂŠlĂŠgation le droit de destruction. Quant aux moyens et modes de destruction autorisĂŠs, ils sont limitĂŠs au dĂŠterrage, au piĂŠgeage, au tir ou Ă l’utilisation des oiseaux de chasse au vol, sous rĂŠserve des agrĂŠments ou autorisations administratifs.

3)45!4)/. $%3 %30¾#%3 %. 6%.$²%

,ES #ORVIDĂ?S

,E RENARD

,E CORBEAU FREUX reprĂŠsente un vĂŠritable mĂ?AU POUR L AGRICULTURE ,ES DĂ?GÉTS QU IL commet sur semis de maĂŻs et tournesol ainsi qu’aux cĂŠrĂŠales Ă maturitĂŠ sont considĂŠrables. Le corbeau freux est par ailleurs responsable de nuisances en zones urbaines. Les colonies de reproduction sont recensĂŠes et suivies rĂŠgulièrement. Ces observations montrent que malgrĂŠ les efforts de rĂŠgulation, le nombre de colonies et le nombre de nids sont en augmentation, notamment dans des zones non chassĂŠes. Sa rĂŠgulation est indispensable. ,A CORNEILLE NOIRE est aussi omniprĂŠsente sur le dĂŠpartement. Son mode de vie (en couple isolĂŠ) la rend beaucoup plus discrète. Son impact sur l’agriculture ainsi que sur la faune sauvage n’est pour autant pas nĂŠgligeable. Sa rĂŠgulation doit donc ĂŞtre assurĂŠe. Les prĂŠlèvements par piĂŠgeage de corbeaux freux et corneilles noires sont en progression. C’est le rĂŠsultat des luttes collectives encadrĂŠes par le FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Groupements de DĂŠfense contre les Organismes Nuisibles auxquelles participe la FĂŠdĂŠration des Chasseurs et de nombreux piĂŠgeurs agrĂŠĂŠs. La pie occupe de plus en plus les zones urbanisĂŠes et leurs abords. Elle est un prĂŠdateur gĂŠnĂŠraliste qui s’attaque rĂŠgulièrement aux nichĂŠes et jeunes oiseaux. ,ES PRĂ?LĂ’VEMENTS DE PIES SEMBLENT Ă?TRE EN PROGRESSION ,E PIĂ?GEAGE RESTE LA TECH NIQUE LA PLUS APPROPRIĂ?E POUR ASSURER UNE CAPTURE EFlCACE

La population de renard a subi de fortes pertes ces dernières annĂŠes suite Ă une ĂŠpidĂŠmie de gale, ce qui explique les prĂŠlèvements en baisse jusqu’en 20092010. En 2010-2011 les prĂŠlèvements augmentent. L’impact de la prĂŠdation par le renard sur la faune sauvage, et plus particulièrement le petit gibier (dont certaines espèces font l’objet de mesures de repeuplement) n’est pas nĂŠgligeable et peut mĂŞme ĂŞtre dĂŠterminant. De plus, cette espèce vĂŠhicule des maladies dangereuses pour l’homme et est l’auteur de nombreuses dĂŠprĂŠdations sur les ĂŠlevages de volailles. Sa rĂŠgulation est donc indispensable.

,A FOUINE est un prĂŠdateur du faisan. Son impact dans les volières de repeuplement faisan est avĂŠrĂŠ et loin d’être nĂŠgligeable. ,E PUTOIS est le prĂŠdateur par excellence du lapin de garenne. Sa rĂŠgulation est indispensable si l’on veut favoriser le dĂŠveloppement de ce petit gibier. Le nombre de captures de fouines et de putois par piĂŠgeage (seul moyen de rĂŠgulation pour ces espèces) reste stable et oscille entre 500 et 800 individus par an. ,E RAGONDIN ET LE RAT MUSQUĂ?

La lutte contre les ragondins et rats musquĂŠs est justiďŹ ĂŠe par le statut exogène de ces animaux, par les dĂŠgradations qu’ils occasionnent aux berges des cours d’eau et des plans d’eau, par la perturbation des milieux aquatiques et par l’aspect sanitaire, puisque le ragondin est vecteur de maladies pouvant atteindre l’homme et les animaux domestiques. , IMPORTANCE DU PIĂ?GEAGE DANS LES PRĂ?LĂ’ VEMENTS EST Ă‹ SOULIGNER CEPENDANT TOUTES LES TECHNIQUES PARTICIPENT Ă‹ L OBJECTIF QUI EST DE RĂ?DUIRE PUIS DE CONTENIR LES POPULA TIONS DE RAGONDINS

!542%3 %30Âľ#%3 i .5)3)",%3 w L’Êtourneau sansonnet vit en colonies très importantes et peut occasionner d’Ênormes dommages sur les vignes et arbres fruitiers ainsi que sur les tas d’ensilage ou mangeoires des stabulations. Dans ce dernier cas, en plus des aliments consommĂŠs, il souille les denrĂŠes, ce qui, sur un plan sanitaire, prĂŠsente un risque important. Il est aussi la cause de nuisances en zones urbanisĂŠes. Le vison d’AmĂŠrique est un prĂŠdateur redoutable. Sa destruction est surtout justiďŹ ĂŠe du fait qu’il est un concurrent du Vison d’Europe, lequel est protĂŠgĂŠ et fait l’objet d’un plan de restauration. Le lapin de garenne n’est nuisible actuellement que sur le territoire de trois communes vendĂŠennes oĂš ce statut est plus justiďŹ ĂŠ par les considĂŠrations locales que par des populations surabondantes. !542%3 %30Âľ#%3 Le choucas des tours est une autre espèce DĂ?PRĂ?DATRICE 0AR LES DĂ?GÉTS QU IL OCCAsionne sur certaines cultures spĂŠcialiSĂ?ES MELONS ET SUR CERTAINS BÉTIMENTS il mĂŠriterait un statut permettant sa rĂŠgulation.


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Quant au blaireau, il occupe actuellement la quasi-totalitĂŠ de sa niche ĂŠcologique sur le dĂŠpartement. Localement, sa densitĂŠ est susceptible de provoquer un dĂŠsĂŠquilibre agro-cynĂŠgĂŠtique. Il ne peut cependant pas ĂŞtre classĂŠ ÂŤ nuisible Âť. La population doit ĂŞtre suivie avec attention et gĂŠrĂŠe efďŹ cacement dans le cadre de la règlementation de la chasse, avec notamment deux pĂŠriodes de chasse sous terre spĂŠciďŹ ques. Le nombre de prĂŠlèvements de blaireaux par dĂŠterrage est relativement stable.

Un programme d’Êtude destinĂŠ Ă analyser les dĂŠplacements et la rĂŠpartition spatiale des blaireautins après sevrage est prĂŠvu sur diffĂŠrents secteurs du dĂŠpartement avec la contribution des chasseurs au sein des ĂŠquipages de vĂŠnerie sous terre et dans le cadre d’un protocole associant ONCFS, FDCV, ADDP et AFEVST.

FORMATION

0RĂ?SENTĂ? PAR 0ATRICK (5"%24 La FĂŠdĂŠration dispense de nombreuses formations et produit divers supports d’information. Citons : s LES FORMATIONS Ă‹ L EXAMEN DU PERMIS DE CHASSER, Ă la chasse accompagnĂŠe et Ă la pratique de la chasse Ă l’arc, s LA FORMATION Ă‹ LA SĂ?CURITĂ? par une meilleure maĂŽtrise des armes (accès facilitĂŠ au parcours de formation pratique des candidats au permis de chasser, sanglier courant), par une animation grandeur nature et par un encadrement sur le terrain lors de l’organisation des battues (chasse ĂŠcole), s LA FORMATION Ă‹ L EXAMEN INITIAL DU GIBIER et de la venaison pour renforcer la sĂŠcuritĂŠ alimentaire et la surveillance sanitaire de la faune sauvage. Suite Ă la rĂŠglementation concernant l’hygiène alimentaire du gibier prĂŠlevĂŠ Ă la chasse et mise en Ĺ“uvre en juillet 2009, 409 chasseurs ont suivi une formation thĂŠorique et pratique (291 en 2009, 62 en 2010 et 56 en 2011), s LA FORMATION hPIĂ?GEUR AGRĂ?Ă?v : Actuellement, tous les piĂŠgeurs sont tenus d’obtenir leur agrĂŠment, quel que soit le type de piège utilisĂŠ, exceptĂŠ ceux qui ne capturent que le ragondin et le

rat musquĂŠ au moyen de cages-piège. C’est la FĂŠdĂŠration qui dispense la formation Ă l’agrĂŠment du piĂŠgeur. Ses deux moniteurs ont formĂŠ 696 piĂŠgeurs depuis 2006, s LA FORMATION initiale et continue des GARDES CHASSE PARTICULIERS, s LA PUBLICATION CHAQUE TRIMESTRE DU journal d’information, i ,E #HASSEUR 6ENDĂ?EN w, qui a subi en 2010 un certain lifting pour le rendre plus agrĂŠable Ă la lecture, s L Ă?DITION DU 'UIDE 0RATIQUE DU RESPON SABLE DU TERRITOIRE DE CHASSE destinĂŠ Ă apporter Ă tous les responsables cynĂŠgĂŠtiques, adhĂŠrents de la FĂŠdĂŠration, une ÂŤ boĂŽte Ă outils Âť dans laquelle ils trouvent rĂŠponses Ă leurs questions qu’elles soient d’ordre juridique, technique, pratique, structurel ou fonctionnel. Deux modules ÂŤ rĂŠgulation et rĂŠpression Âť vont ĂŞtre distribuĂŠs très prochainement, s L ORGANISATION DE JOURNĂ?ES D INFORMATION et de rencontres Ă thème (colloque lapin), s L ENCADREMENT DE STAGIAIRES ET Ă?TUDIANTS (collĂŠgiens, lycĂŠens, universitaires et ingĂŠnieurs) dans le cadre de leur cursus scolaire. La FĂŠdĂŠration a en outre encouragĂŠ la constitution de l’!SSOCIATION $Ă?PARTEMEN TALE DES *EUNES #HASSEURS DE 6ENDĂ?E et soutient ses actions au quotidien. Elle a initiĂŠ le 0RIX DE L )NNOVATION pour l’avenir de la chasse depuis l’annĂŠe 2011.

SUIVI SANITAIRE

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,A mUCTUATION DU NOMBRE D ANALYSES EST FONCTION DE L IMPORTANCE DES MORTALITĂ?S CONSTATĂ?ES #E SUIVI A PERMIS DE METTRE EN Ă?VIDENCE DE NOMBREUSES Ă?PIZOOTIES SUR LE DĂ?PARTEMENT TRICHOMONOSE CHEZ LE PIGEON RAMIER BOTULISME CHEZ LES OISEAUX D EAU MALADIES VIRALES CHEZ LE LAPIN DE GARENNE ET LE LIĂ’VREx

ÉDUCATION, APPUI TECHNIQUE 0R�SENT� PAR 0ATRICK (5"%24

La FĂŠdĂŠration a dĂŠjĂ rĂŠalisĂŠ deux cĂŠdĂŠroms ĂŠducatifs (bocage et zones humides). Ces supports d’apprentissage et de dĂŠcouverte de notre environnement, programme TICECO, sont destinĂŠs aux enseignants des ĂŠcoles ĂŠlĂŠmentaires et aux ĂŠlèves de ces mĂŞmes ĂŠcoles pour ĂŞtre utilisĂŠs comme support ĂŠducatif, ainsi qu’aux familles pour un usage plus ludique.

La FĂŠdĂŠration a pris un jeune en contrat Service Civique, pour une durĂŠe de 9 mois. Celui-ci prĂŠpare les ĂŠlĂŠments pour la mise en ligne du site internet “juniorâ€? : www.ticeco.net

0RĂ?SENTĂ? PAR 0ATRICK (5"%24

La FÊdÊration des Chasseurs est impliquÊe dans la surveillance ÊpidÊmiologique de la faune sauvage via le rÊseau  SAGIR  (partenariat entre la FÊdÊration et l’ONCFS). Les chasseurs et les personnels de la FÊdÊration collectent les animaux malades, douteux ou trouvÊs morts pour analyse en laboratoire. %VOLUTION DU NOMBRE D ANALYSES EN 6END�E

,ES CHASSEURS REPRĂ?SENTENT PLUS DE SENTINELLES

En matière d’appui technique, la FĂŠdĂŠration s’est fortement impliquĂŠe en matière de protection de l’environnement, acceptant de collaborer Ă l’Êlaboration de deux Documents d’Objectifs Natura 2000. Elle porte le projet de classement en RĂŠserve Naturelle RĂŠgionale de la ferme de Choisy dont elle devrait assurer la gestion. Elle entend s’investir dans la gestion de la RĂŠserve Naturelle .ATIONALE DE LA "ELLE (ENRIETTE Elle participe et soutient les actions menĂŠes par la FĂŠdĂŠration RĂŠgionale des Chasseurs des Pays de la Loire notamment dans le cadre de ses ĂŠtudes sur le complexe bocager.


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COMMUNICATION ANIMATION 0RÏSENTÏ PAR 0ATRICK (5"%24

Les actions initiées à ce titre ont pour objet d’expliquer la chasse afin qu’elle soit comprise et admise de la société en tant que contribution à la préservation de l’environnement et à la gestion durable de la faune sauvage et de ses habitats. De nombreuses animations ont été organisées par la Fédération et ses personnels au cours de ces dernières années. s $ES SORTIES NATURE DIURNES ET NOCTURNES (marais, forêt et bocage) sont régulièrement planifiées. s , ANIMATION D UN STAND LORS DE LA &ÐTE de la Chasse de la Chaize le Vicomte est devenue un rendez-vous annuel. D’autres animations ponctuelles ont eu lieu (concours de trompes, exposition 5 siècles de chasse en Vendée, fête de l’Agriculture…) La Fédération de Vendée a aussi relayé les campagnes de communication de la Fédération Nationale des Chasseurs sur : s LES VALEURS DE LA CHASSE #HASSEUR ET Fier de l’être, la chasse : une alliée de la nature, une nécessité pour l’écologie, une force pour l’économie, une chance pour la ruralité, une richesse pour la gastronomie), s LA #HASSE 4ERRE DE RENCONTRE

s LA #HASSE %XPRESSION CULTURELLE FRANÎAISE

s LE CHASSEUR MILITANT QUI FAIT PARTAGER SA passion.

il est anecdotique car il ne concerne que quelques animaux chaque année (et le plus souvent en parc). Le SANGLIER est également soumis au plan de chasse dans le département de la Vendée depuis 1989. La Vendée fut là aussi un département d’avant-garde puisque ce fut le 1er plan de chasse “sanglier” instauré en France par arrêté ministériel. Actuellement, sa mise en place relève de la responsabilité du Préfet. Il en est de même du LIÒVRE. L’espèce a été soumise à plan de chasse dès sur le territoire des Groupements d’Intérêts Cynégétiques qui ont fait de la gestion de cette espèce leur priorité. Depuis , suite à une délibération de l’assemblée générale de la Fédération, le plan de chasse lièvre est généralisé à l’échelle départementale. Trois 0LANS DE 'ESTION #YNÏGÏTIQUE !PPROUVÏS par le Préfet sont actuellement en vigueur en Vendée. - PERDRIX GRISE ET ROUGE sur le territoire de l’Ile de Noirmoutier, - BÏCASSE DES BOIS en complément du PréLÒVEMENT -AXIMUM !UTORISÏ ANNUEL ET du carnet de prélèvement unique institué au plan national. - CANARDS avec pour objet la limitation des prélèvements de canards de surface sur les plans d’eau autorisés à pratiquer la chasse du gibier d’eau à l’agrainée.

LES MESURES DE SÉCURITÉ

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LES PLANS DE CHASSE

0RÏSENTÏ PAR 0ATRICK (5"%24 ,E PLAN DE CHASSE détermine le nombre minimum et maximum d’animaux à prélever sur un territoire de chasse. Il tend à assurer le développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats, en conciliant les intérêts agricoles, sylvicoles et cynégétiques. ,E PLAN DE GESTION CYNÏGÏTIQUE a pour objet de définir les modalités de gestion d’une espèce de gibier qui ne relève pas de la mise en œuvre du plan de chasse. Ces modalités de gestion, préparées par la Fédération et soumises à l’approbation du Préfet sont ensuite inscrites dans l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse. Les CERVIDÏS (cerf, chevreuil, daim…) sont soumis au plan de chasse en Vendée comme sur l’ensemble du territoire métropolitain. A noter que la Vendée a sans doute été dans les premiers départements à mettre en œuvre cet outil de gestion puisqu’il est appliqué aux grands cervidés depuis 1965 et au chevreuil depuis 1967. Pour les autres espèces, daim, cerf sika,

Elles sont prises à deux niveaux : s ,E PREMIER NIVEAU Par arrêté préfectoral 08/DDAF/59 du 25 juin 2008 qui fixe les règles de sécurité publique à observer lors des actions de chasse, des opérations de destructions des animaux classés nuisibles et des battues administratives de destruction ou de décantonnement. Cet arrêté figure chaque année sur les affiches placard en complément des arrêtés règlementant la saison de chasse. Il est par ailleurs diffusé et régulièrement rappelé dans le Chasseur Vendéen. Je vous en rappelle les grandes lignes : 1 - Interdiction d’être porteur d’une arme de chasse chargée ou armée sur les routes et chemins publics, y compris bas cotés et fossés. 2 - Interdiction à toute personne placée à portée d’arme de chasse de ces routes, chemins publics de tirer en leur direction ou au dessus. 3 - Interdiction de tirer en direction des lignes de transport électrique et téléphonique. 4 - Interdiction à toute personne placée à portée d’arme de chasse des stades ou autres lieux de réunions publiques, des habitations particulières de tirer en leur direction.

5 - Interdiction d’utiliser la carabine 22 Long Rifle aussi bien pour l’exercice de la chasse que pour la destruction des animaux classés nuisibles. 6 - Obligation lors du transport des armes de chasse à bord d’un véhicule, que celles-ci soient déchargées puis placées sous étui ou démontées. 7 - Obligation de port d’un effet fluorescent pour les tireurs, les traqueurs, les piqueux et les rabatteurs lors d’une chasse à tir du grand gibier ou du renard en battue. 8 - Obligation pour le responsable d’une chasse en battue au grand gibier ou au renard de signaler l’action de chasse par l’implantation de panneaux, en bordure de routes et chemins publics. s ,E SECOND NIVEAU Par les consignes insérées dans le “Guide Pratique du responsable du territoire de chasse”. Il s’agit des fiches traitant de la Sécurité, de l’Organisation de la chasse et des Responsabilités. Ces consignes sont RÏSUMÏES DANS LE h-ÏMENTO DE L /RGAnisateur de Battue” dont dispose chaque responsable de territoire de chasse.

PRESCRIPTIONS AGRAINAGE 0RÏSENTÏ PAR 0ATRICK (5"%24

!'2!).!'% $)335!3)& $5 3!.',)%2 L’agrainage dissuasif du sanglier en milieu forestier est destiné exclusivement à prévenir les dommages agricoles. Il donne lieu à une autorisation accordée par la Fédération des Chasseurs aux propriétaires ou détenteurs de droit de chasse dont les forêts permettent d’atteindre les objectifs de contention des animaux. Cette autorisation fixe la période durant laquelle l’agrainage dissuasif est permis. Elle détermine les conditions pratiques de l’agrainage (mode de distribution, denrée végétale, distance à respecter par rapport aux cultures ou prairies, quantités maximum d’apport de nourriture). Elle règlemente aussi les mesures d’accompagnement (aménagement des souilles, pose de goudron). Elle prévoit les contrôles. Elle oblige à cartographier les points d’agrainage et autres mesures d’accompagnement. Enfin, elle spécifie le territoire ou la partie du territoire sur lequel l’agrainage dissuasif est permis. !'2!).!'% %4 #(!33% $5 ')")%2 $ %!5 ® , !'2!).²% Les prescriptions en la matière ont donné lieu à de longues négociations. Elles ont abouti lors de la réunion de la CDCFS du 9 juin 2011 aux dispositions suivantes : L’agrainage s’adresse essentiellement aux canards de surface. Il consiste à apporter, au moyens de distri-


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buteurs ďŹ xes ou par ĂŠpandage manuel, de la nourriture, composĂŠe exclusivement de cĂŠrĂŠales. Cette nourriture est distribuĂŠe au plus près de la nappe d’eau, en quantitĂŠ LIMITĂ?E POUR Ă?VITER QU ELLE SE GÉTE Si l’agrainage est pratiquĂŠ sur un ĂŠtang hors zone de marais, il est autorisĂŠ toute l’annĂŠe. S’il est pratiquĂŠ sur une nappe d’eau Ă vocation cynĂŠgĂŠtique situĂŠe en zone de marais, il n’est autorisĂŠ qu’en dehors de la pĂŠriode de chasse au gibier d’eau. Dans les 2 cas, il donne lieu Ă une dĂŠclaration prĂŠalable auprès de la FĂŠdĂŠration des Chasseurs avec les prĂŠcisions cartographiques nĂŠcessaires. Quant Ă la chasse du gibier d’eau Ă l’agrainĂŠe, elle n’est autorisĂŠe que sur les ĂŠtangs situĂŠs hors zone de marais et doit respecter 2 règles : - une distance minimale entre les points d’agrainage et les postes de tir (30 mètres pour les ĂŠtangs de moins de 3 ha et 50 mètres pour les ĂŠtangs de plus de 3 ha) - un quota maximum de prĂŠlèvements sur le plan d’eau de 10 canards de surface par jour et par chasseur.

RECHERCHE AU SANG 0RĂ?SENTĂ? PAR 0ATRICK (5"%24

Chaque chasseur a l’obligation de tout mettre en œuvre pour rechercher un gibier blessÊ.

La FĂŠdĂŠration encourage la recherche au sang du grand gibier blessĂŠ et soutient l’action des conducteurs de chiens de sang agrĂŠĂŠs. Le CONDUCTEUR DE CHIEN DE SANG est une personne physique qui a suivi une formation thĂŠorique et pratique pour la recherche du grand gibier blessĂŠ dispensĂŠe par un organisme reconnu compĂŠtent en la matière, tel l’Union Nationale pour l’Utilisation du Chien de Rouge (UNUCR) ou l’Association pour la Recherche du Grand Gibier BlessĂŠ (ARGGB). Le conducteur peut ĂŞtre armĂŠ. Il doit disposer d’un permis de chasser validĂŠ pour la saison en cours et d’une assurance spĂŠciďŹ que couvrant la pratique de la recherche du grand gibier blessĂŠ. ,E CHIEN DE SANG a reçu une ĂŠducation spĂŠciďŹ que pour la recherche du grand gibier blessĂŠ et a passĂŠ avec succès une ĂŠpreuve multi races ou un Test d’Aptitudes Naturelles (TAN) soumis aux règlements et jugements de la SociĂŠtĂŠ Centrale Canine (SCC). L’Êquipe de recherche opĂŠrationnelle est constituĂŠe d’un conducteur agrĂŠĂŠ et d’un chien homologuĂŠ en recherche. Elle pourra ĂŞtre complĂŠtĂŠe d’une ou deux personnes armĂŠe(s), dĂŠsignĂŠe(s) par le conducteur et titulaire(s) du permis de chasser validĂŠ pour la saison de chasse en cours. Ceci a pour but de faire aboutir rapidement une recherche et d’assurer la sĂŠcuritĂŠ du conducteur.

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La recherche au sang n’est pas un acte de chasse. Elle peut ĂŞtre exercĂŠe en tout temps et en tout lieu sur les animaux blessĂŠs soit Ă la chasse, soit Ă la suite de collisions routières, lors de travaux agricoles, ou encore d’actes de braconnage. La FĂŠdĂŠration diffuse chaque annĂŠe la liste Ă jour des conducteurs de chien de sang dans le Chasseur VendĂŠen.

DÉPLACEMENT EN VÉHICULES 0R�SENT� PAR 0ATRICK (5"%24

La loi prohibe l’usage de l’avion et de l’automobile pour la chasse, y compris pour le rabat. Il en est de mĂŞme de tout engin automobile, y compris Ă usage agricole. La loi autorise toutefois POUR LA CHASSE AU CHIEN COURANT LE DĂ?PLACEMENT EN VĂ?HICULE Ă‹ MOTEUR D UN POSTE DE TIR Ă‹ UN AUTRE DANS LES CONDITIONS lXĂ?ES PAR LE 3CHĂ?MA $Ă?PAR TEMENTAL DE 'ESTION #YNĂ?GĂ?TIQUE DĂ’S LORS QUE L ARME DE TIR EST DĂ?CHARGĂ?E DĂ?MONTĂ?E OU PLACĂ?E SOUS Ă?TUI. Âť Le SchĂŠma DĂŠpartemental de Gestion CynĂŠgĂŠtique conďŹ rme ces conditions et prĂŠcise ĂŠgalement que : ,E RESPONSABLE DU TERRITOIRE OU DE L ORGA NISATION DE LA CHASSE RESTE LIBRE D AUTORISER OU NON CES DĂ?PLACEMENTS EN FONCTION DU TERRAIN ET DU CONTEXTE LOCAL Âť

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Exercice 2010/2011 et Budgets prĂŠvisionnels 2012/2013 , ARTICLE DES STATUTS DE LA &Ă?DĂ?RATION FAIT OBLIGATION AU 4RĂ?SORIER D UNE PART DE RENDRE COMPTE DE LA GESTION ET DE LA SITUATION lNANCIĂ’RE DE LA &Ă?DĂ?RATION

D AUTRE PART DE SOUMETTRE Ă‹ L APPROBATION DE L ASSEMBLĂ?E Ă‹ LA FOIS LES COMPTES ET LE BUDGET DE L EXERCICE SUIVANT ,E COMPTE RENDU DE GESTION ET DE LA SITUATION lNANCIĂ’RE COMPREND LES COMPTES DE RĂ?SULTATS DE L EXERCICE

LE BILAN AU JUIN LE RAPPORT DU #OMMISSAIRE AUX #OMPTES )L EST SOUMIS Ă‹ L APPROBATION DE L ASSEMBLĂ?E GĂ?NĂ?RALE $E MĂ?ME L ASSEMBLĂ?E EST APPELĂ?E Ă‹ S EXPRIMER SUR LES BUDGETS PRĂ?VISIONNELS

LES COMPTES DE RÉSULTAT 2010/2011 ,% 3%#4%52 '².²2!, $ !#4)6)4² $% ,! &²$²2!4)/. FAIT APPARAĂ”TRE s DES PRODUITS POUR UN TOTAL DE â‚Ź dont les cotisations et afďŹ liations des chasseurs et des titulaires de droit de chasse pour 1 209 633 â‚Ź soit plus de 70,87 % des produits. s DES CHARGES POUR UN TOTAL DE â‚Ź dont les charges de personnel pour 716 257 â‚Ź et les dĂŠpenses d’amĂŠlioration de la chasse, pour 129 525 â‚Ź. .OUS AVONS AUSSI INVESTI AU COURS DE CET EXERCICE DANS DU MATĂ?RIEL DE PROTECTION DES CULTURES ESSENTIELLEMENT DES lLETS Ă?LECTRIlĂ?S POUR RĂ?PONDRE Ă‹ LA PROBLĂ?MATIQUE LIĂ’VRE SUR TOURNESOL POUR PRĂ’S DE â‚Ź Soit un excĂŠdent net Ă hauteur de .............52 102 â‚Ź

,% #/-04% $ ).$%-.)34)/. $%3 $²'ÂŹ43 FAIT APPARAĂ”TRE

RAPPORT FINANCIER PrĂŠsentĂŠ par Michel DERIEZ TrĂŠsorier de la F.D.C.V.

s DES PRODUITS POUR UN TOTAL DE ₏ dont 177 430 ₏ de recettes des bracelets de marquage et 89 208 ₏ de produits des cotisations grand gibier dÊpartementales. s DES CHARGES POUR UN TOTAL DE 311 667 ₏ dont 217 000 ₏ d’indemnisations. Soit un excÊdent net à hauteur de ..............1 105 ₏ Le cumul des deux secteurs d’activitÊ de la FÊdÊration se rÊsume ainsi : s UN TOTAL DE PRODUITS DE ..........................................................................................................2 019 370 ₏ s UN TOTAL DE CHARGES DE..........................................................................................................1 966 163 ₏ Soit un excÊdent global de ........................53 207 ₏

LE BILAN ,E BILAN AU JUIN IL FAIT APPARAÔTRE

à l’actif : )MMOBILISATIONS INCORPORELLES POUR ₏ s #$ 2OM 4ICECO............................................................................... 34 510 ₏ s )NFORMATIQUE .................................................................................. 16 956 ₏ )MMOBILISATIONS CORPORELLES POUR ₏ s 4ERRAINS ......................................................................................22 051 ₏ s #ONSTRUCTIONS ...........................................................................609 188 ₏ s )NSTALLATIONS TECHNIQUES -AT�RIEL ET /UTILLAGE ................................96 002 ₏ s !UTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ..............................................75 527 ₏ )MMOBILISATIONS lNANCIÒRES POUR ₏ Soit un TOTAL ACTIF IMMOBILISE de .........854 976 ₏ 3TOCKS MARCHANDISES POUR ₏ #R�ANCES POUR ₏ dont : AdhÊrents et Usagers ............................................ 181 760 ₏ Autres crÊances .................................................... 198 281 ₏ 6ALEURS MOBILIÒRES DE PLACEMENT POUR ₏ $ISPONIBILIT�S POUR ₏ #HARGES CONSTAT�ES D AVANCE POUR ₏ Soit un TOTAL DE L’ACTIF CIRCULANT de 2 201 199 ₏

Et un TOTAL DE L’ACTIF DE...........3 056 175 ₏


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au passif : ,ES &/.$3 02/02%3 POUR 2 402 545 ₏ (en progression de 1.48 % sur l’exercice prÊcÊdent) s &ONDS ASSOCIATIFS SANS DROIT DE REPRISE 447 049 ₏ s 2�SERVE DE GESTION 1 256 867 ₏ s 2�SERVE AFFECT�E AU lNANCEMENT D INVESTISSEMENTS 385 766 ₏ s 2�SERVE AFFECT�E AU COMPTE D INDEMNISATION $�GÉTS 117 220 ₏ s 2�SULTATS DE L EXERCICE 53 207 ₏ s 3UBVENTIONS D INVESTISSEMENTS 142 436 ₏ ,ES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 154 000 ₏ ENGAGEMENTS DE RETRAITE ,ES $%44%3 POUR 499 630 ₏ s !VANCES REÎUS SUR COMMANDES EN COURS ............................................................20 ₏ s $�PÙTS ET CAUTIONNEMENTS REÎUS ........................................................................381 ₏ s $ETTES FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACH�S ........................................................57 923 ₏ s $ETTES lSCALES ET SOCIALES ...........................................................................198 634 ₏ s !UTRES DETTES .................................................................................................74 752 ₏ s 0RODUITS CONSTAT�S D AVANCE .........................................................................167 920 ₏ TOTAL DU PASSIF .................................3 056 175 ₏

BUDGETS PRÉVISIONNELS 2012/2013 S’Êtablit comme suit : PRODUITS : s ,ES PRODUITS PRĂ?VISIONNELS S Ă?LĂ’VENT Ă‹ â‚Ź dont 1 214 755 â‚Ź proviennent des adhĂŠsions individuelles des chasseurs et de l’afďŹ liation des territoires de chasses et sont calculĂŠs selon les bases de calcul suivantes : s UNE COTISATION ANNUELLE Ă‹ â‚Ź avec un effectif thĂŠorique de 15 000 chasseurs et de 1 475 territoires de chasse afďŹ liĂŠs. s 5NE COTISATION ANNUELLE Ă‹ â‚Ź dont doivent bĂŠnĂŠďŹ cier les nouveaux chasseurs la première annĂŠe de validation de leur permis et Ă condition que cette validation intervienne dans l’annĂŠe qui suit la dĂŠlivrance du titre permanent du permis. Cette mesure dĂŠcoule de la loi du 31 dĂŠcembre 2008 pour l’amĂŠlioration et la simpliďŹ cation du droit de la chasse qui institue en leur faveur un taux de rĂŠfaction de 50 % tant sur le montant des redevances cynĂŠgĂŠtiques, que sur celui de la cotisation fĂŠdĂŠrale et de la loi du 7 mars 2012 qui stipule que ÂŤ la première validation annuelle du permis de chasser habilite le nouveau chasseur Ă chasser sur l’ensemble du territoire national Âť ce qui a conduit la FĂŠdĂŠration Nationale des Chasseurs Ă dĂŠcider d’un prix unique d’adhĂŠsion dĂŠpartementale ÂŤ Nouveau Chasseur Âť Ă 28 â‚Ź. s 5NE COTISATION TEMPORAIRE POUR UNE VALIDATION JOURS Ă‹ â‚Ź, s 5NE COTISATION TEMPORAIRE POUR UNE VALIDATION JOURS Ă‹ â‚Ź, s ,A COTISATION NATIONALE ANNUELLE Ă‹ â‚Ź. Et dont 110 225 â‚Ź proviennent des contrats de services souscrits par les adhĂŠrents territoriaux et sont calculĂŠs selon le barème suivant : s DROIT lXE ............................................................................................................................... 43,50 â‚Ź s DROIT PROPORTIONNEL Ă‹ LA SUPERlCIE DE Ă‹ HA .............................................................. 0,242 â‚Ź/ha s AU DELĂ‹ DE HA ........................................................................................................... 0,056 â‚Ź/ha s LA COTISATION ASSURANCE RESPONSABILITĂ? CIVILE ORGANISAteur de chasse est portĂŠe Ă 15 â‚Ź de manière Ă intĂŠgrer la revalorisation du montant de la prime imposĂŠe par LA COMPAGNIE 3-!#, POUR LUI PERMETTRE DE FAIRE FACE aux sinistres.

CHARGES : s ,ES CHARGES PRĂ?VISIONNELLES S Ă?LĂ’VENT Ă‹ â‚Ź Elles couvrent les obligations, missions de service public et actions de dĂŠveloppement auxquelles votre FĂŠdĂŠration doit faire face.

BUDGET

Elles prĂŠvoient notamment : - d’intensiďŹ er nos engagements en faveur de l’amĂŠlioration de la chasse, - de poursuivre les actions de communication, d’information et d’Êducation Ă l’environnement, - de soutenir les politiques conduites tant par la FĂŠdĂŠration RĂŠgionale que par la FĂŠdĂŠration Nationale des Chasseurs, - de contribuer Ă hauteur de â‚Ź par chasseur aux activitĂŠs de la Fondation pour la 0ROTECTION DES (ABITATS DE LA &AUNE 3AUVAGE


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LE BUDGET PRÉVISIONNEL DU COMPTE INDEMNISATION DES DÉGÂTS s’Êtablit comme suit : PRODUITS : s ,ES PRODUITS PR�VISIONNELS S �LÒVENT Ë ₏

BUDGET

Ils sont calculÊs sur la base : - d’une cotisation dÊpartementale grand gibier maintenue à 8 ₏, d’une cotisation dÊpartementale grand gibier temporaire à 6 ₏ pour une validation de 9 jours et à 4 ₏ pour une validation de 3 jours. - du produit de la vente des bracelets plans de chasse : s BRACELET CERF BICHE ET JEUNE ........................ 100 ₏ l’unitÊ s BRACELET CHEVREUIL ........................................ 25 ₏ l’unitÊ s BRACELET DAIM CERF SIKA ............................... 40 ₏ l’unitÊ s BRACELET SANGLIER ......................................... 60 ₏ l’unitÊ La diminution proposÊe sur le prix du bracelet sanglier (60 ₏ au lieu de 65 ₏) reprÊsente 7,7 %. Elle EST RENDUE POSSIBLE PAR UNE R�DUCTION DE LA FACTURE ET UNE MEILLEURE MAITRISE DES D�GÉTS %LLE PEUT �TRE CONFORT�E POUR ENCORE PLUS Ë L AVENIR SI CETTE MAITRISE DES D�GÉTS EST CONlRM�E s DE LA PART DES COTISATIONS GRAND GIBIER NATIONALES RESTITU�E PAR LA &�D�RATION .ATIONALE

CHARGES ,ES CHARGES PR�VISIONNELLES SONT ESTIM�ES Ë ₏ dont 170 000 ₏ R�SERV�S Ë L INDEMNISATION DES AGRICULTEURS VICTIMES DES D�GÉTS DE GRAND GIBIER

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Rapport du Commissaire aux Comptes

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!UX MEMBRES DE L !SSOCIATION

En exĂŠcution de la mission qui nous a ĂŠtĂŠ conďŹ ĂŠe suivant ordonnance du PrĂŠsident du Tribunal de commerce en date du 20 octobre 2011, nous vous prĂŠsentons notre rapport relatif Ă l’exercice clos le 30 juin 2011, sur : s LE CONTRĂ™LE DES COMPTES ANNUELS DE LA &²$²2!4)/. $²0!24%-%.4!,% DES #(!33%523 DE LA 6%.$²% TELS QU ILS SONT JOINTS AU PRĂ?SENT RAPPORT s LA JUSTIlCATION DE NOS APPRĂ?CIATIONS s LES VĂ?RIlCATIONS ET INFORMATIONS SPĂ?CIlQUES PRĂ?VUES PAR LA LOI

Les comptes annuels ont ÊtÊ arrêtÊs par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

1 - OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectuĂŠ notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en Ĺ“uvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies signiďŹ catives. Un audit consiste Ă vĂŠriďŹ er, par sondages ou au moyen d’autres mĂŠthodes de sĂŠlection, les ĂŠlĂŠments justiďŹ ant des montants et informations ďŹ gurant dans les comptes annuels. Il consiste ĂŠgalement Ă apprĂŠcier les principes comptables suivis, les estimations signiďŹ catives retenues et la prĂŠsentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les ĂŠlĂŠments que nous avons collectĂŠs sont sufďŹ sants et appropriĂŠs pour fonder notre opinion. Nous certiďŹ ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, rĂŠguliers et sincères et donnent une image ďŹ dèle du rĂŠsultat des opĂŠrations de l’exercice ĂŠcoulĂŠ ainsi que de la situation ďŹ nancière et du patrimoine de l’Association Ă la ďŹ n de cet exercice. 2 - JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, relatives Ă la justiďŹ cation de nos apprĂŠciations, nous vous informons que les apprĂŠciations auxquelles nous avons procĂŠdĂŠ ont portĂŠ sur le caractère appropriĂŠ des principes comptables appliquĂŠs et des informations contenues dans l’annexe. Les apprĂŠciations ainsi portĂŠes s’inscrivent dans le cadre de notre dĂŠmarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribuĂŠ Ă la formation de notre opinion exprimĂŠe dans la première partie de ce rapport. 3 - VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES Nous avons ĂŠgalement procĂŠdĂŠ, conformĂŠment aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vĂŠriďŹ cations spĂŠciďŹ ques prĂŠvues par la loi. Nous n’avons pas d’observation Ă formuler sur la sincĂŠritĂŠ et la concordance avec les comptes annuels des informations donnĂŠes dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressĂŠs aux membres de l’Association sur la situation ďŹ nancière et les comptes annuels. Fait Ă La Roche-sur-Yon le 23 mars 2012. Le Commissaire aux comptes, Groupe Y-BOISSEAU &RANCIS '5),,%-%4

E S E TR

. . . E C RVI

A VO

AUX HERBIERS

ARMURERIE Didier PARENTEAU DiplômÊ d’Etat de l’Ecole d’Armurerie de Saint-Etienne

REPARATION : U Travaux sur bois (Crosse et devant. Ponçage. Vernis. Mise Ă longueur. RĂŠglage pente et devers). U Travaux sur canons (Relever enfoncements. Bronzage. Polissage. Chromage. Soudure). UĂŠ/Ă€>Ă›>Ă•Ă?ĂŠĂƒĂ•Ă€ĂŠL>ĂƒVĂ•Â?i (RĂŠajustage. Polissage. Remplacement chien, ressort, extracteur, ĂŠjecteur). UĂŠ ÂœÂ˜ĂŒ>}i]ĂŠĂ€j}Â?>}iĂŠÂ?Ă•Â˜iĂŒĂŒiĂŠiĂŒĂŠÂŤÂœÂˆÂ˜ĂŒĂŠĂ€ÂœĂ•}i° REMISE A NEUF COMPLETE DE L’ARME

VENTE : U Ă•ĂƒÂˆÂ?Ăƒ]ĂŠV>Ă€>Lˆ˜iĂƒ]ĂŠiĂ?ÂŤĂ€iĂƒĂƒ° UĂŠ >Ă€ĂŒÂœĂ•VÂ…iĂƒĂŠ(Tunet, Viri etc...) UĂŠ >Â?Â?‡/Ă€>ÂŤĂŠPrĂŞt gratuit de lanceurs Ă tourelles et fusils

11, rue de la Guerche (Passage Ă niveau) - nxxääĂŠ -ĂŠ , ,-ʇÊ/jÂ?°Ă‰ >Ă?ĂŠ\ĂŠäĂ“ĂŠxÂŁĂŠĂˆĂˆĂŠÂ™Ă‡ĂŠ{ÓʇÊäĂˆĂŠĂŽäĂŠnäʙ™ÊÓn


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DÉLIBÉRATIONS

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ETAT DES

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1 - Approbat Approbation du procès-verbal de l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale 2011 A la demande du PrĂŠsident, l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale approuve Ă l’unanimitĂŠ le procèsverbal de l’assem l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale 2011.

2 - Approbation du rapport de gestion des comptes de l’exercice comptable 2010/2011 L’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale, gĂŠnĂŠra après avoir entendu le TrĂŠsorier rendre compte de la gestion, puis le Commissaire aux Comptes Co sur le contrĂ´le des comptes annuels de la FĂŠdĂŠration, approuve Ă l’unanimitĂŠ les com comptes de rĂŠsultat et le bilan arrĂŞtĂŠs au 30 juin 2011 et dĂŠcide de l’affectation sur le compte de rĂŠserves de gestion d’excĂŠdent de l’exercice.

3 - Approbation des bbudgets prĂŠvisionnels 2012/2013

3 - 1 Budget GĂŠnĂŠral L’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale app approuve Ă l’unanimitĂŠ le budget 2012/2013 du compte gĂŠnĂŠral d’activitĂŠ de la FĂŠdĂŠration et entĂŠrine de ce fait le barème suivant des cotisations, qui seront appelĂŠes aux chasseurs et aux titulaires de droit de chasse au titre de leur afďŹ liation Ă la FĂŠdĂŠration, ainsi que le barème de redevances et e contributions qui seront appelĂŠes aux titulaires de droit de chasse au titre du contrat de services ssouscrit avec la FĂŠdĂŠration :

ss #OTISATIONS ET AFlLIATIONS #OTISATIONS ET AFlLIATIONS - cotisation annuelle  chass chasseur  et  territoire de chasse  ................................................66 ₏ - cotisation annuelle  jeunes et nouveaux chasseurs  (en application de la loi 2008 2008-1545 du 31 dÊcembre 2008) ............................................ 28 ₏* chas - cotisation temporaire  chasseur  pour une validation 9 jours du permis de chasser ......... 33 ₏* chas - cotisation temporaire  chasseur  pour une validation 3 jours du permis de chasser .... 16,50 ₏* * le taux de rÊfaction de 50 % appliquÊ appli à la cotisation annuelle  jeunes et nouveaux chasseurs  s’applique Êgalement aux cotisations temporaires.

ss 2EDEVANCES ET CONTRIBUTIONS TERRITORIALES 2EDEVANCES ET CONTRIBUTION - droit ďŹ xe............................. ďŹ xe .................................................................................................................. 43,50 â‚Ź - droit proportionnel Ă la super superďŹ cie : - de 0 Ă 500 ha ................................................................0,242 â‚Ź/ha - au-delĂ de 500 ha ..........................................................0,056 â‚Ź/ha - assurance resp responsabilitĂŠ civile organisateur de chasse ................ 15 â‚Ź

3 - 2 Budget ÂŤ Indemnisatio Indemnisation DĂŠgâts Grand Gibier Âť : L’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale approu approuve Ă l’unanimitĂŠ le Budget 2012/2013 du compte ÂŤ Indemnisation $Ă?GÉTS 'RAND 'IBIER w ET EN $Ă?GÉTS 'RAND 'IBIER w ET ENTĂ?RINE DE CE FAIT LE BARĂ’ME SUIVANT DES COTISATIONS ET DES CONTRIBUtions spĂŠciďŹ ques qui seront appelĂŠes aux chasseurs de grand gibier : ss #OTISATIONS i 'RAND 'IBIER w #OTISATIONS i 'RAND 'IBIE - cotisation annuelle ÂŤ chass chasseur grand gibier Âť ................................................................... 8 â‚Ź cha - cotisation temporaire ÂŤ chasseur grand gibier Âť pour une validation 9 jours ........................ 6 â‚Ź ch - cotisation temporaire ÂŤ chasseur grand gibier Âť pour une validation 3 jours ....................... 4 â‚Ź

ss "RACELETS DE MARQUAGE PLAN DE CHASSE GRAND GIBIER "RACELETS DE MARQUAGE -

grands cervidÊs ..................................................................100 ₏ l’unitÊ daims...................................................................................40 ₏ l’unitÊ daims chevreu chevreuil ..............................................................................25 ₏ l’unitÊ sanglie sanglier ............................................................................. 60 ₏ l’unitÊ*

* 50 % de la valeur du brac bracelet seront remboursĂŠs aux attributaires du plan de chasse pour tout sanglier prĂŠlevĂŠ durant la pĂŠriode d’ouvertur d’ouverture anticipĂŠe de la chasse de l’espèce (1er juin – 15 septembre) de manière Ă encouRAGER CES PRĂ?LĂ’VEMENTS DURANT CETTE PĂ?RIODE SENSIBLE AUX DĂ?GÉTS RAGER CES PRĂ?LĂ’VEMENTS DUR

4 - SchÊma DÊparte DÊpartemental de Gestion CynÊgÊtique 2012-2018 L’assemblÊe gÊnÊrale gÊnÊral approuve à l’unanimitÊ les objectifs du SchÊma DÊpartemental de Gestion CynÊgÊtique 2012-2018.

5 - RatiďŹ cation de la cooptation d’un Administrateur L’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale gĂŠnĂŠ ratiďŹ e Ă l’unanimitĂŠ moins une abstention (celle de l’intĂŠressĂŠ) la COOPTATION DE - COOPTATION DE - $AVID -!2#(%'!9 EN QUALITĂ? D !DMINISTRATEUR DE LA &Ă?DĂ?RATION

6 - Nomination du Commissaire aux Comptes L’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale gĂŠ dĂŠsigne Ă l’unanimitĂŠ pour une durĂŠe de six exercices qui lor de l’assemblĂŠe gĂŠnĂŠrale qui statuera sur les comptes de l’exercice s’achèvera lors ju 2017. clos au 30 juin G La sociĂŠtĂŠ Groupe Y – BOISSEAU, membre de la Compagnie RĂŠgionale de Poitiers sièg est Ă la Roche sur Yon en VendĂŠe, 52 rue Jacques-Yves-Cousteau – dont le siège "ÉT ! EN Q "ÉT ! EN QUALITĂ? DE #OMMISSAIRE AUX #OMPTES TITULAIRE - %MMA - %MMANUEL "/15)%. MEMBRE DE LA #OMPAGNIE 2Ă?GIONALE DE 0OITIERS DOMIciliĂŠ Ă la mĂŞme adresse, en qualitĂŠ de Commissaire aux Comptes supplĂŠant.



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RAPPORT MORAL

Dans son rrapport moral, le PrĂŠsident de la FĂŠdĂŠration s’adresse Ă tous les chasseurs, mais prioritairement Ă ceux qui exercent des fonctions ĂŠlectives locales. l classeur ÂŤ Bocage Âť QUE CHAQUE -AIRE D UNE COMMUNE VENDĂ?ENNE Il revient sur le a reçu. ĂŠvid S’il faut bien ĂŠvidemment fĂŠliciter les techniciens de la FĂŠdĂŠration RĂŠgionale des Chasd la Loire qui ont rĂŠalisĂŠ ce travail dans le cadre de la mission conďŹ ĂŠe seurs des Pays de rĂŠgio Ă la structure rĂŠgionale par le Conseil RĂŠgional des Pays de la Loire, il faut surtout faire en sorte que cet outil sserve Ă prĂŠserver, restaurer, gĂŠrer le patrimoine bocager, dans toute sa grandeur et sa complexitĂŠ, com dans toutes ses composantes, tant les fonctions qu’il remplit sont nombreuses et essentielles.

1UE LES -AIRES ET #O #ONSEILLERS -UNICIPAUX S APPROPRIENT CET OUTIL POUR DANS UN PREMIER temps, faire plus ample amp connaissance avec les paysages de leur commune puis, dans un second temps, agir, en y associant la population, et faire en sorte que ces milieux naturels et anthropiques exercent au a mieux leurs fonctions biologiques. Les acteurs du territoire qui doivent s’impliquer dans cette dĂŠmarche sont nombreux. Les chasseurs en font partie eet ils doivent occuper toute leur place car ils ont un savoir-faire et une expĂŠrience reconnus. Les 200 ha de boisement qu’ils ont rĂŠalisĂŠs au cours de ces dix dernières ANNĂ?ES SONT LEURS PLUS BE ANNĂ?ES SONT LEURS PLUS BELLES CARTES DE VISITE 1U ILS SOIENT DONC Ă‹ L Ă?COUTE DU -AIRE ET DE SON #ONSEIL -UNICIPAL 3I UN P #ONSEIL -UNICIPAL 3I UN PROGRAMME D ACTIONS SE DESSINE DANS LA COMMUNE QU ILS SE METTENT Ă‹ disposition et qu’ils soient force de proposition. En tant que maire, lui-mĂŞme, Gilles DOUILLARD assure que ce genre d’initia d’initiative est apprĂŠciĂŠ et que chaque ĂŠlu sait combien la contribution des chasseurs Ă la vie et Ă l’a l’animation de la commune est prĂŠcieuse. Ce n’est pas un hasard si 90 % des Maires des Comm Communes rurales de France sont favorables Ă la chasse et estiment que la prĂŠsence des chasseurs eest indispensable Ă la gestion de la faune sauvage et Ă la prĂŠservation des habitats.

SSoyons oyons donc ďŹ ers d’être chasseurs ! du PRÉSIDENT de la FĂŠdĂŠration DĂŠpartementale des Chasseurs de la VendĂŠe, Gilles DOUILLARD.

Dans le mĂŞme registre, le PrĂŠsident PrĂŠ veut porter le dĂŠbat Ă l’Êchelon supĂŠrieur, c’est-Ă -dire Ă celui de la CommunautĂŠ de Communes, Commune de la CommunautĂŠ d’agglomĂŠration ou du Pays. Si le territoire d’action reste celui ce des communes, les dĂŠcisions et les engagements se prennent parfois Ă un niveau extra comm communal et les chasseurs doivent y jouer un rĂ´le plus actif. Il ĂŠvoque alors les Contrats Nature proposĂŠs par la RĂŠgion. L’appel Ă propositions pour l’annĂŠe R 2012, lancĂŠ par le Conseil RĂŠgional, a pour thème et objectifs : ÂŤ La Restauration des continuitĂŠs t ĂŠcologiques Ă l’Êchelle des territoires Âť. ĂŠcologiqu Âť ne fasse pas peur. Chaque chasseur sait bien que la faune sauvage Que le qualiďŹ catif ÂŤ ĂŠcologique et ses habitats, leur gestion et leur restauration relèvent de l’Êcologie. laquell en leur nom, la FĂŠdĂŠration vient d’Êcrire Ă tous les PrĂŠsidents des C’est la raison pour laquelle, ²TABLISSEMENTS 0UBLICS DE ²TABLISSEMENTS 0UBLICS DE #OOPĂ?RATION )NTERCOMMUNALE DE 6ENDĂ?E ET VA METTRE LES -AIRES DESTInataires de ce courrier. FĂŠdĂŠr Dans ce courrier, la FĂŠdĂŠration rappelle qu’elle est agrĂŠĂŠe au titre de la protection de l’environd donnĂŠes sur la faune sauvage et les habitats utiles Ă la phase de nement. Qu’elle dispose de diagnostic ĂŠcologique des territoires. Qu’elle dispose en outre de connaissances, de compĂŠtences matiè de gestion de la faune sauvage, de restauration et d’amĂŠnagement et d’expĂŠriences en matière p des milieux. Qu’elle est prĂŞte Ă mettre ses connaissances et compĂŠtences au service de l’intĂŠrĂŞt m gĂŠnĂŠral et qu’elle peut mobiliser ses adhĂŠrents avec la volontĂŠ de servir cette cause commune se noble du terme. qu’est l’Êcologie, au sens re et le soutien des chasseurs ĂŠlus locaux sont nĂŠcessaires et mĂŞme Il est ĂŠvident que le relai dĂŠterminants. Le PrĂŠsident souhaite aborder un autre thème prĂŠoccupant : celui de la Gouvernance environnementale. N Les FĂŠdĂŠrations Nationale, RĂŠgionale, DĂŠpartementale des Chasseurs ont dĂŠnoncĂŠ, Ă maintes reprises, les places d’honneur rĂŠservĂŠes aux associations naturalistes, parmi trou les opposants les plus farouches Ă la chasse, dans les instances lesquelles on trouve intervenant dans ce domaine. fĂŠd Ces mĂŞmes fĂŠdĂŠrations ont dĂŠnoncĂŠ et dĂŠplorĂŠ, le peu de cas et d’attention accordĂŠs a chasseurs, pĂŞcheurs et autres acteurs de la ruralitĂŠ qui sont le plus en la matière aux ĂŠcart ou auxquels on n’attribue qu’un vulgaire strapontin. souvent ĂŠcartĂŠs enďŹ dĂŠnoncĂŠ, auprès des Parlementaires qui s’en ĂŠmeuvent (mais est-ce Elles ont enďŹ n SUFlSANT SUFlSANT LES LARGESSES lNANCIĂ’RES DE L ²TAT AU PROlT DE QUELQUES ASSOCIATIONS naturaliste qu’il qualiďŹ e plutĂ´t d’activistes. Il rappelle qu’elles se sont partagĂŠes naturalistes, millio d’euros de subventions en 2008 et que la L.P.O. a encore perçu 28 millions mill 3,5 millions d’euros en 2010 !


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On promet que cela va changer. Que les chasseurs, pêcheurs et autres acteurs de la ruralité vont être plus étroitement associés à la réflexion, à la concertation et à la décision pour tout ce qui touche à la politique environnementale.

Chasseurs, Bernard BAUDIN, qualifie de « brouhaha participatif ».

fédérations en matière d’éducation à l’environnement et au développement durable,

Cette nouvelle méthode de travail a-t-elle pour ambition de remettre le citoyen au cœur du débat politique ? Si c’est l’objectif, il est louable.

C’est la moindre des choses mais Gilles DOUILLARD estime qu’il faut aller plus loin dans les revendications. Que cette participation active à la vie publique doit aussi tenir compte de l’importance sociale que représente chaque secteur d’activité.

-AIS LE RISQUE EST ÏVIDENT QUE DES GROUPUScules activistes peuvent à tout moment polluer le débat et mettre en minorité les chasseurs, pêcheurs et autres acteurs du monde rural. Il prend pour exemple la réforme en cours de la procédure de classement des espèces nuisibles.

l’encouragement au recrutement de nouveaux chasseurs avec une incitation financière et une extension de la validation du premier permis qui permet de découvrir avantageusement différents types et modes de chasse et de visiter différents territoires à travers le pays.

Il n’est pas normal de retrouver autour d’une même table cinq ou six représentants d’associations naturalistes (quand ce n’est pas davantage), dont certains ne comptent qu’une poignée d’adhérents et un seul représentant des 1 300 000 chasseurs français. Toujours en matière de gouvernance, le Président se dit quelque peu inquiet de la multiplication des consultations publiques ENTREPRISES PAR LE -INISTÒRE CE QUE LE Président de la Fédération Nationale des

On sait le sujet sensible et polémique. On peut par conséquent s’attendre à une forte mobilisation des partisans de la protection animale pour s’opposer à toute idée de classer nuisible telle ou telle espèce. Pour terminer, Gilles DOUILLARD aborde la loi du 7 mars 2012 portant diverses dispositions d’ordre cynégétique. Elle marque des avancées, avec notamment : la reconnaissance de l’action des

Elle suscite aussi des interrogations et des inquiétudes à partir des faveurs accordées aux chasses commerciales. Puis elle fait des mécontents, principalement parmi les HUTTIERS DU -ARAIS 0OITEVIN QUI ESPÏRAIENT obtenir l’autorisation de chasser le gibier d’eau la nuit à partir de leurs installations lXES PUISQU UNE FOIS ENCORE LA -INISTRE DE L ²COLOGIE S EST OPPOSÏE Ë L INSCRIPTION de cette demande dans la proposition de loi alors qu’elle était soutenue par les Parlementaires vendéens, en particulier par $OMINIQUE 3/5#(%4 DÏPUTÏ DE LA CIRCONScription, que le Président remercie.

RAPPORT D’ACTIVITÉS du Service Départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Le Délégué interrégional et le Chef du Service Départemental de l’Office National de la Chasse et de la &AUNE 3AUVAGE ÏTANT SOUMIS Ë L OBLIGATION DE RÏSERVE IMPOSÏE Ë L !DMINISTRATION ET AUX ²TABLISSEMENT publics en période préélectorale, ils n’ont pu présenter à l’assemblée, contrairement à l’habitude, leur rapport s’inscrit dans les relations normales existant entre la Fédération et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la décision a été prise de leur ouvrir les colonnes du « Chasseur Vendéen ».

Service Départemental de l’ONCFS et la Police de la Chasse en 2011 L’activité du Service Départemental de l’ONCFS en 2011 demeure toujours fortement axée sur la Police Judiciaire dans le domaine de la Chasse, de la nature et de l’eau. Les enjeux de protection de certaines espèces gibiers emblématiques, et les mesures de gestion mises en place par les chasseurs, sont pris en compte dans la détermination des priorités de contrôles programmés par l’ONCFS. En 2011, afin de faire respecter les règles relatives à l’exercice de la chasse, les contrôles ont porté en particulier sur la chasse au gibier d’eau et oiseaux de passage, et également sur la chasse du grand gibier. Il est important de souligner que le nombre d’infractions relevées dans ce domaine reste stable depuis plusieurs années (environ150 infractions par an). En ce qui concerne les modalités d’exercice de la chasse du gibier d’eau, l’utilisation de plomb en zone humide et la chasse en temps prohibé sont les infractions les plus fréquemment relevées. Depuis l’été 2005, l’ONCFS s’est fortement impliqué aux côtés d’autres services de l’Etat pour faire respecter les mesures de restric-

tion de l’usage de l’eau pendant les périodes de sécheresse. En 2011, son action dans ce domaine a principalement porté sur le remplissage des mares à vocation cynégétique. Sur cette question, le nombre d’infractions constatées au cours de cet été est en diminution. Il convient de souligner que si l’effort de contrôle pour le respect des mesures de restriction d’usage peut en partie expliquer cela, l’implication des chasseurs aux côtés de l’administration dans la gestion de la ressource en eau pendant les périodes de crise est déterminante. Concernant la chasse du grand gibier, les dépassements de plan de chasse sont en légère augmentation notamment pour l’espèce sanglier. Il faut rappeler que tout dépassement doit immédiatement être signalé au service départemental de l’ONCFS par le titulaire du plan de chasse sous peine d’importantes sanctions judiciaires. En 2012, l’ONCFS envisage d’accentuer ses efforts de contrôle en matière de sécurité à la chasse afin de vérifier l’application par les chasseurs des dispositions spécifiques du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique et des opérations ciblées seront

programmées sur l’ensemble du département. De plus en ce qui concerne l’application du NOUVEAU 0-! bécasse et après une année d’information sur l’utilisation du nouveau carnet de prélèvement, l’ONCFS effectuera des opérations de police notamment sur les principaux massifs de Vendée. Enfin, la lutte contre le grand braconnage, en particulier de nuit, sera comme en 2011, un axe prioritaire de l’action de l’ONCFS afin de préserver les enjeux cynégétiques et environnementaux de notre département. Attaché à promouvoir et défendre une chasse durable, l’ONCFS se félicite des excellentes collaborations avec la Fédération Départementale des Chasseurs de Vendée qui travaille également dans cette optique et entend poursuivre dans cette voie. Le Chef du Service Départemental de la Vendée Philippe DULAC


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PRIX DE L’INNOVATION 1ER PRIX Société de l’Ile d’Yeu Président Jean-Guy DOUX 1500 € Surface chassable : 1400 ha Présentation géographique du terroir Vendéenne, Yeu est l’île française la plus éloignée du continent après la Corse.

Membres de l’éq l’équipe ipe dirigeante

Située plein ouest de St Hilaire de Riez, sa distance au plus près de la côte de Notre Dame de Monts (pointe du pont d’Yeu) est de 10.5 milles nautiques soit 19.9 Km. Le trajet en bateau depuis Fromentine représente 13.5 milles nautiques (24.3 Km) est effectué en 1h15 à 35 minutes selon les bâtiments.

Aménagement du milieu : Ile d’Yeu

Longue de 9.875 Km et large de 3.750 m, sa superficie est de 23.2 Km2 soit 2320 Ha.

2ND PRIX

Environ 1400 Ha sont potentiellement chassables. La Société de chasse dispose d’une majorité de ces terrains se ventilant ainsi :

Président : Daniel GRELET 1000 € Surface chassable : 1500 ha

Société de la Boissière de Montaigu

Récompensée pour : - La mise à plat des droits de chasse - La communication via son site internet - La régulation des prédateurs - Le regroupement de territoires pour la chasse du grand gibier etc...

- 370 Ha de la commune (chiffres de 1981), - 224 Ha du département, - du Domaine Public Maritime par délégation de la CMV, - le reste, d’une superficie évolutive, appartenant à des propriétaires privés ou associatifs. C’est sans doute l’un des plus grands terroirs naturels chassable de Vendée regroupant pour l’année 2011, 231 sociétaires dans une société de chasse populaire ouverte à tout chasseur quelque soit son statut territorial ou social. Récompensée pour : - ses travaux d’aménagements du milieu - sa convention avec la mairie et le conseil général - son originalité dans les appels de cotisation - son investissement dans du matériel agricole - sa communication envers le grand public etc...

Conseil d’Administration

Piégeurs

3EME PRIX (EX AEQUO) Société de Benet Ste Christine Président : Georges MERCIER 500 € Surface chassable : 2900 ha Récompensée pour : - son partenariat avec la profession agricole - son partenariat avec les archers pour gérer les populations de lapins - sa solidarité avec les chasseurs sinistrés par la tempête Xynthia - son désir de communiquer vers les scolaires etc...

Société du Mazeau Président : Jean LAURENT 500 € Surface chassable : 647 ha Récompensée pour : - ses efforts de repeuplement - sa régulation des prédateurs avec une cage piège innovante - ses excellents rapports avec la mairie - son implication dans le projet de réserve de chasse du communal etc...


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L E U R V E N D E E N C H A S S E U R numéro 70 - mai 2012 V E N D E E N

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L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE rend hommage au Directeur de la Fédération '!"9 BOUNINNEAU Directeur FDC 85

Gaby est né en 1952 à la Jaudonnière (Vendée) Un vrai Jaudoin ! Il est recruté par la Fédération des Chasseurs le 15/10/1975 à 23 ans. Il est rapidement nommé Directeur, en 1980 à 28 ans.

Gaby a su mettre son talent au service de la chasse et des chasseurs. Il a notamment permis de montrer que les chasseurs ont compris depuis bien longtemps que la préservation des milieux est essentielle (sauvegarde de marais et autres territoires) et que la gestion des espèces (GIC, plans de chasse) et des hommes (colloques, manifestations diverses) est une affaire de passions qui doit être gérée avec raison. D’une voix assurée, il a toujours su donner de l’impulsion sans avoir à imposer, privilégiant la concertation. Gaby, soutenu par son Conseil d’Administration, grand communicant et rédacteur hors pair (Rédacteur de la revue le Chasseur Vendéen) a su s’attacher les services de collaborateurs compétents et dévoués à ces nobles causes (services, administratif, technique et agents). Gaby est apprécié par ses pairs qu’il n’a eu de cesse de pousser à enrichir leurs expériences, mais aussi par ses principaux interlocuteurs (Administration en tête), qui ont vu en sa personne une personnalité droite, honnête, pleine de bon sens et maîtrisant parfaitement son sujet. Gaby s’est comporté en bon gestionnaire. Grâce aux outils mis en

place, les chasseurs peuvent poursuivre leurs actions dans le temps et continuer de préserver notre patrimoine. Gaby est aussi apprécié par sa volonté de transmettre son savoir à travers les générations et a su se tourner vers les jeunes et le grand public. Facile d’accès, c’est également ce qui a fait que tout le monde le connaît et le respecte. Ce sont toutes ces facettes qui justifient ses nombreuses récompenses : s -²$!),,% $ !2'%.4 $% ,! &²$²2!4)/. en 1986 à 34 ans s #(%6!,)%2 $5 -²2)4% !'2)#/,% en 1995 à 43 ans s -²$!),,% DE L /.#&3 en mars 2011 à 59 ans s -²$!),,% $ /2 $% ,! &²$²2!4)/. en 2012 à 60 ans Ce portrait serait incomplet si nous ne parlions pas de la bonne humeur qu’il sait diffuser en poussant la chansonnette ou tout simplement en sachant nous faire partager un super bon moment de convivialité autour d’un verre, que ce soit au bureau ou sur le terrain A nous de poursuivre ces actions. Sensible à cet hommage et à l’ovation que lui réserve l’assemblée, Gaby BOUNINNEAU tient à revenir sur les faits les plus marquants de sa carrière et l’évolution de la Chasse Vendéenne.


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Son propos rétrospectif s’articule autour de quatre axes.

Premier axe : la structure fédérale Gaby BOUNNINEAU a connu et servi quatre Présidents : Albert FÉTIVEAU, Gaston TESSON, Gaston CLERGEAUD, Gilles DOUILLARD. En 1975 la Fédération compte 25 salariés. Un Directeur, un secrétaire administratif, une secrétaire et vingt deux gardes. L’essentiel de l’activité tourne donc autour de la surveillance de la chasse et de la répression du braconnage. Les gardes-chasse d’alors entretiennent en outre un relationnel important avec les responsables cynégétiques. En 1976 la Fédération recrute son premier technicien, Robert BOIVINEAU décédé prématurément en 1992. C’est à partir des années 1980 que l’activité technique se développe, avec notamment la création des G.I.C. petit gibier. On assiste alors à un changement de cap. Les fonctions de police de la chasse, qui relèvent de l’autorité de l’État, sont prises progressivement en charge par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage et les Gardes, anciennement Fédéraux, deviennent Nationaux. En 1985, Alain HERVO passe du Centre d’élevage au service technique. En 1988, la Fédération recrute son troisième technicien, Pascal BONNIN, puis suite au décès de Robert BOIVINEAU en 1992, Cyril MERLET est embauché. En 1993, ce sont Frédéric LAFONTAINE et Philippe VERNEAU qui viennent compléter l’équipe. L’activité technique se développe fortement (comptages, suivis de population, définition de règles de gestion). Elle génère un encadrement administratif avec notamment la mise en œuvre des plans de chasse grand et petit gibier qui conduit à étoffer l’équipe administrative. Annie BILLET, seule secrétaire en 1975, est rejointe en 1980 par Élizabeth BULTEAU (en charge de la comptabilité), en 1981 par Martine PÉTÉ, puis en 1988 par Florence SOL. Annie BILLET et Florence SOL ont par la suite quitté la Fédération et ont été remplacées par Marie-Christine GENTREAU et Céline LAMBERT. A la fin des années 1990 une

activité est initiée : la communication. Elle prend deux formes : auprès des scolaires avec des animations en classe ou sur le terrain, auprès du grand public avec l’organisation de sorties découverte de la nature. Un technicien est recruté à cet effet : Vincent ARNAUD. Franck PETOT lui succédera en 2001 avec pour mission d’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de la chasse. 1999 marque un tournant important dans les Fédérations. Les agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage quittent les structures fédérales pour échapper à tout commandement de la part des Présidents de Fédération. Prenant acte de ce départ, il est décidé à l’assemblée générale de cette même année, de constituer un service d’agents de proximité appelés à établir et entretenir le relationnel avec les adhérents et à apporter à ces mêmes adhérents conseils et assistance dans l’exercice de leurs responsabilités associatives. Cinq Agents de développement sont alors recrutés : Arnaud CHABIRAND (il sera remplacé quelques années plus tard par Maxime BOBINEAU), Éric ÉVEILLÉ, Christophe GABORIEAU, Matthieu RÉGIS et Vincent ROTUREAU. Entouré de l’ensemble des personnels techniques et administratifs au moment de recevoir la médaille de la Fédération, Gaby BOUNINNEAU tient à partager avec eux cette récompense et déclare : « si je suis en quelque sorte le scénariste et le metteur en scène, les acteurs de la politique fédérale, ce sont eux et je les en félicite et remercie toutes et tous du fond du cœur. »

Second axe :

des années 1980 au premier G.I.C., sur le Bas Bocage Nord Yonnais. Pour la perdrix, d’autres suivent : le Pays Mareuillais, le Haut Bocage et l’ile d’Her. Pour le Lièvre : le Centre Ouest Vendéen, le Sud Ouest Vendéen, le Haut Bocage, le Marais Nord, le Pays d’Asson, Boulogne et Vie. Sur ces derniers G.I.C., le plan de chasse petit gibier sera expérimenté avec succès pour le lièvre. A la fin des années 1980, fort de la réussite du plan de chasse cervidés en place depuis 1965, les chasseurs de grand gibier se structurent et se penchent sur la situation du sanglier. L’Association pour la Gestion du Grand Gibier en Vendée et le G.I.C. Mervent Vieilles Verries sont créés. En 1989, première nationale, le plan de chasse sanglier est instauré en Vendée par décision ministérielle. En 1993, considérant que pour mieux gérer les espèces gibier, il faut connaitre les prélèvements opérés par la chasse, la Fédération entreprend la première enquête statistique sur les tableaux de chasse. Au début des années 2000, une autre espèce suscite toutes les attentions : la bécasse. Sous l’impulsion des associations spécialisées, Club des Bécassiers, Bécassiers de France, un premier quota de prélèvement est décidé en 2003. Il sera confirmé en 2009 par le PMA et le carnet de prélèvement. En 2004, le plan de chasse lièvre est généralisé au département. En 2005, l’assemblée générale débat du faisan, la Fédération ayant la volonté de conduire une politique ambitieuse et structurée au profit de cette espèce.

la gestion cynégétique

En 2006, le premier Schéma Départemental de Gestion Cynégétique est adopté.

Gaby BOUNINNEAU retrace les étapes franchies en matière de gestion des espèces.

Troisième axe : l’action sur les milieux

En 1978, des études et expériences sur la perdrix rouge sont entreprises par l’ONCFS, avec pour pilote Jacky AUBINEAU, sur un territoire bocager près de Chantonnay. Ces études donneront l’impulsion au début

et les habitats de la faune sauvage Les années 1970 – 1980 sont marquées par la volonté de créer de grandes


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réserves de chasse au profit du petit gibier sédentaire, en particulier du lièvre et de la perdrix, mais également du gibier d’eau et de l’avifaune migratrice avec les réserves de chasse du Domaine Public Maritime. C’est aussi durant ces années que la Fédération va intervenir et soutenir les collectivités et associations locales pour préserver les grands marais communaux au Poiré sur Velluire, Montreuil, Lairoux, les Magnils Reigniers. Cette volonté de préserver et de restaurer les habitats de la faune sauvage se confirme en 1985 avec l’organisation à Chantonnay d’un colloque régional consacré au bocage. En 1988, la Fondation pour la Protection des Habitats de la Faune Sauvage réalise, à la demande et avec le concours de la Fédération, sa première acquisition en Vendée : la ferme de Choisy à St Michel en l’Herm. Suivent, en 1991 les Mizottes de Triaize, en 1999 le marais de la Malinière à Moreilles. En 1989, l’opération nationale « A la Ste Catherine, tout bois prend racine » est lancée. Elle sera relayée en Vendée de façon dynamique et connaitra, à la suite de la tempête de 1999, un engagement exceptionnel des chasseurs et de leur Fédération avec, à ce jour plus de 200 ha de boisement réussis. En 1996 la Fédération se rapproche des organisations professionnelles agricoles pour chercher à faire du gel obligatoire de terres agricoles et de la jachère un atout pour la faune sauvage. Le message est entendu. En 2006, la relation chasse – agriculture prend une autre dimension avec la signature au plan national et au plan départemental d’une convention de partenariat. C’est le programme AGRIFAUNE. Il mobilise techniciens agricoles et cynégétiques ainsi qu’une vingtaine d’exploitations qui ont pour but commun, d’expérimenter, de suivre, d’évaluer les couverts et techniques culturales répondant aux objectifs agronomiques, environnementaux, fauniques et cynégétiques.

Quatrième axe : la formation, l’information, la communication. En 1975 l’examen préalable à la délivrance du permis de chasser est institué. Il ne comporte qu’une épreuve théorique. Cet examen théorique est complété en 1989 par la formation pratique des candidats. A partir de 2003, les candidats doivent satisfaire à la fois à l’épreuve théorique et à l’épreuve pratique. Cette même année, la Fédération s’équipe d’un parcours de formation complet avec trois postes de simulation de tir et deux postes de tir réel dont un à arme rayée. En 1995, la Fédération modernise son journal « Le Chasseur Vendéen ». À partir de 1998, la Fédération développe sa communication en direction du grand public et propose des animations scolaires. A partir de 2001, cette offre est démultipliée. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication font leur apparition. C’est ainsi que le programme TICÉCO est lancée et voit sa première concrétisation en 2004 avec le CD Bocage. En 2008, il est suivi d’un DVD Rom consacré aux zones humides. Les animations se font de jour et de nuit. Le public est emmené sur le terrain à l’observation de la faune sauvage et c’est l’occasion de délivrer un message sur la contribution des chasseurs à la gestion de la faune sauvage ainsi qu’à la préservation, la restauration et l’aménagement des habitats. A partir de 2007 ces animations sont regroupées sous le programme « Curieux de Nature ». En 1996 la Fédération et l’A.G.G.G.V. entreprennent une action de sensibilisation des dirigeants cynégétiques à la sécurité et à la responsabilité. Elle sera reprise au début des années 2000, donnera lieu à la publication de supports d’information et préparera chacun au respect des règles de sécurité publique à observer lors des actions de chasse édictées par le Préfet en 2008. 2008 voit aussi la première formation des chasseurs à l’examen sanitaire du gibier. Puis il y a les fêtes de la chasse qui drainent un large public et dont la Fédération est partenaire. Celle du Parc Soubise à MOUCHAMPS, qui

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connaitra un vif succès de 1981 à 2003, date à laquelle les organisateurs décident d’y mettre un terme. Celle de la CHAIZE LE VICOMTE, où un groupe de chasseurs courageux entreprend de relever le défi à partir de 2006. La dimension culturelle de la chasse n’est pas non plus oubliée. Elle sera valorisée par la Fédération dans les années 1980 avec deux productions musicales : la Chasse Galery et la Canoère. Elle sera également au centre de l’exposition « Cinq siècles de chasse en Vendée » réalisée par le Conseil Général en 2009 à laquelle la Fédération collabore.

CONCLUSION Gaby BOUNINNEAU conclut comme suit. Ce large tour d’horizon, de près de 40 années d’activité cynégétique : “ les outils de gestion durable de la faune gibier sont en place et les résultats obtenus sont probants. L’action sur les habitats de la faune sauvage et en particulier sur les milieux agricoles doit être la priorité des années à venir et s’inscrit dans un partenariat étroit avec la profession agricole, partenariat dont les fondations sont coulées (programme Agrifaune) mais qui reste à bâtir. La communication et les animations à l’adresse du plus large public doivent être démultipliées car il faut expliquer à la société ce qu’est la chasse et ce qu’est la contribution des chasseurs à la biodiversité. Les démarches engagées auprès des élus locaux vont dans ce sens.” Il remercie pour finir les élus de la Fédération pour leur confiance, ses collègues pour leur compréhension et leur complicité, les responsables cynégétiques à tous les niveaux pour leur contribution et les chasseurs maillon indispensable de la chaine, relai essentiel sur le terrain et sur lesquels repose la réussite de toute entreprise.


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REMISE DES DISTINCTIONS - ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 7 AVRIL 2012

BÉNÉFICIAIRE DISTINCTION SociÊtaire de la SociÊtÊ de Chasse Communale de LA BARRE DE MONTS MÊdaille de Bronze Doyen des chasseurs de la SociÊtÊ de Chasse  LES TARTARINS  de CHANTONNAY MÊdaille de Bronze Ancien TrÊsorier de la SociÊtÊ de Chasse  LA MAZÉENNE  LE MAZEAU MÊdaille de Bronze Administrateur de la SociÊtÊ de Chasse Communale LES BROUZILS MÊdaille d’Or Directeur FDC VENDÉE MÊdaille d’Or PrÊsident de la SociÊtÊ de Chasse de GRAND’LANDES MÊdaille de Bronze PrÊsident de la SociÊtÊ Communale de CHAILLÉ LES MARAIS MÊdaille de Bronze TrÊsorier de la SociÊtÊ de Chasse  ST HUBERT  de LA POMMERAIE SUR SEVRE MÊdaille de Bronze Ancien PrÊsident de la SociÊtÊ de chasse  AMICALE DES CHASSEURS DES COTEAUX  LES HERBIERS MÊdaille de Bronze PrÊsident de la SociÊtÊ de Chasse Communale  LE PERDREAU DU BOCAGE  de ST PHILBERT DE BOUAINE MÊdaille de Bronze JOUBERT Guy Administrateur de la SociÊtÊ de Chasse Communale D’APREMONT MÊdaille de Bronze LANDREAU Robert Ancien SecrÊtaire de la SociÊtÊ de chasse  AMICALE DES CHASSEURS DES COTEAUX  LES HERBIERS MÊdaille de Bronze MERLET Cyril Technicien de la FÊdÊration des Chasseurs de la VendÊe depuis le 12 octobre 1992 MÊdaille de Bronze PIVETEAU Claude Administrateur de l’Association DÊpartementale des DÊterreurs et PiÊgeurs MÊdaille de Bronze PUAUD Yvon Ancien PrÊsident de la SociÊtÊ de Chasse Intercommunale de MOUCHAMPS/ROCHETREJOUX MÊdaille de Bronze RAMPILLON Hubert PrÊsident de la SociÊtÊ de  LA CHASSE MARITIME VENDEENNE  et ancien PrÊsident de la  ST HUBERT  de LUCON MÊdaille d’Argent RETAILLEAU Yves PrÊsident de la SociÊtÊ de Chasse Communale  LE RALLYE ST JUIRIEN  de ST JUIRE CHAMPGILLON MÊdaille de Bronze SORIN Marcel Ancien PrÊsident de la SociÊtÊ de Chasse Communale de LA GAUBRETIERE MÊdaille de Bronze SOULARD Michel SociÊtaire de la SociÊtÊ de Chasse Communale de LA GAUBRETIERE MÊdaille d’Argent TESSON Vincent Administrateur de la SociÊtÊ de Chasse  LA CHASSE MARITIME VENDÉENNE  MÊdaille d’Argent ARTUS Gilbert BACHELIER Gaston BONNEAU Michel BOUCHER Gabriel BOUNINNEAU Gaby BROCHARD Michel COCHONNEAU Gilles DELAVAUD GASTON DURANT Gabriel HERVOUET Bernard

REMISE PAR Michel DERIEZ Patrick HUBERT Paul GUILLOTEAU JĂŠrĂ´me RABILLARD Gilles DOUILLARD Gilles DOUILLARD Gilbert TROUVAT Erick MAROLLEAU MoĂŻse VILLENEUVE JĂŠrĂ´me RABILLARD Michel DERIEZ MoĂŻse VILLENEUVE Gilles DOUILLARD JĂŠrĂ´me RABILLARD Erick MAROLLEAU Gilles DOUILLARD RaphaĂŤl FAUCHER Erick MAROLLEAU Erick MAROLLEAU Hubert RAMPILLON

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VALIDATION DU PERMIS DE CHASSER 2012-2013 . ATTENDEZ PAS LA DERNIĂ’RE MINUTE

LE BONUS ÂŤNouveau ChasseurÂť Les nouveaux chasseurs, qui valident pour la première fois leur permis dans l’annĂŠe qui suit la rĂŠussite Ă l’examen, bĂŠnĂŠďŹ cient d’un tarif très avantageux pour chasser partout en France. Ils doivent s’adresser Ă la FĂŠdĂŠration des Chasseurs au 02 51 31 06 14 ou au 02 51 47 80 90 pour obtenir le bon de commande adĂŠquat avec les tarifs correspondants.

VALIDEZ PAR INTERNET

www.permisdechasser85.fr Tous les chasseurs adhÊrents de LA &�D�RATION DE 6END�E QUI ONT validÊ leur permis de chasser PAR )NTERNET L ANN�E DERNIÒRE OU QUI ONT COMMUNIQU� LEUR ADRESSE �LECTRONIQUE Ë LA &�D�RATION VONT RECEVOIR D�BUT JUIN PAR COURRIEL toutes les informations sur LA VALIDATION ET LES ENCOURAGEMENTS Ë VALIDER par Internet. Il est vivement recommandÊ de ne pas attendre pour passer COMMANDE DE VOTRE VALIDATION SAUF Ë PRENDRE LE RISQUE d’un engorgement EN DERNIÒRE MINUTE

VALIDITÉ TERRITORIALE La validation nationale du permis permet de chasser sur tout le territoire national. La validation dÊpartementale permet de chasser dans les limites gÊographiques du dÊpartement correspondant ainsi que sur le territoire des communes limitrophes des dÊpartements voisins. Dans le cas d’une validation dÊpartementale 85, les communes limitrophes sont : s 0OUR LA ,OIRE !TLANTIQUE BOURGNEUF-EN-RETZ, BOUSSAY, CLISSON, CORCOUÉ-SUR-LOGNE, GENESTON, GÉTIGNÉ, LA PLANCHE, LEGÉ, LES MOUTIERS-EN-RETZ, MACHECOUL, MONTBERT, PAULX, REMOUILLÉ, SAINT-COLOMBAN, SAINTÉTIENNE-DE-MERMORTE, SAINT-HILAIREDE-CLISSON, TOUVOIS, VIEILLEVIGNE s 0OUR LE -AINE ET ,OIRE CHOLET (dont dÊpend LE PUY-SAINT-BONNET), LE LONGERON, SAINT-CHRISTOPHEDU-BOIS, TORFOU

s0OUR LA #HARENTE -ARITIME CHARRON, LA RONDE, MARANS, SAINT-JEANDELIVERSAY, TAUGON s 0OUR LES $EUX 3Ă’VRES ARCAIS, CERIZAY, COULON, COULONGES-SURL’AUTIZE, LA FORET-SUR-SĂˆVRE et ses communes associĂŠes (LA RONDE, ST MARSAULT et MONTIGNY), LE BUSSEAU, LE TEMPLE, LE VANNEAU, MAULÉON et ses communes associĂŠes (LA CHAPELLE-LARGEAU, LE TEMPLE, LOUBLANDE, MOULINS, RORTHAIS et SAINT-AUBIN-DE-BOBIGNÉ), MONTRAVERS, MOUTIERS-SOUS-CHANTERMERLE, SAINT-AMANDSUR-SĂˆVRE, SAINT-ANDRÉ-SUR-SĂˆVRE, SAINTHILAIRE-LA PALLUD, SAINT-LAURS, SAINT-MAIXENTDE-BEUGNÉ, SAINT-PAUL EN-GATINE, SAINTPOMPAIN, SAINT-RÉMY, VILLIERS-EN-PLAINE.

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nouvelle La FĂŠdĂŠration propose une sur son bon le civi litĂŠ abi ons assurance resp que chasseur de commande (MMA). Cha compagnie. re reste libre de choisir une aut

LE COÛT DU PERMIS 2011-2012 VALIDITÉ La validation dÊpartementale  85  permet de chasser sur le dÊpartement de la VendÊe et les communes limitrophes des dÊpartements voisins

,A VALIDATION BI DĂ?PARTEMENTALE Exemple ÂŤ 85 Âť + ÂŤ 44 Âť permet de chasser sur les dĂŠpartements de la VendĂŠe et de la Loire-Atlantique, ainsi que sur les communes limitrophes des dĂŠpartements voisins.

La validation nationale permet de chasser sur tout le territoire national

COTISATIONS

TOTAL

- la cotisation fÊdÊrale  85  ............................................66 - l’abonnement au Chasseur VendÊen ................................5,33 - la redevance cynÊgÊtique dÊpartementale (41,67 ₏) + le droit de timbre État (9 ₏) ......................................50,67 - la cotisation dÊpartementale grand gibier ..............................8

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la cotisation fÊdÊrale  85  ..............................................66 la cotisation fÊdÊrale  44  ....................................... 65,50 l’abonnement au Chasseur VendÊen ................................5,33 l’abonnement à Chasser en Loire-Atlantique .....................4,75 la cotisation grand gibier  85  ..........................................8

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(uniquement pour les chasseurs chassant le grand gibier dans ce dĂŠpartement)

- la cotisation grand gibier ÂŤ 44 Âť ....................................6,50 â‚Ź (uniquement pour les chasseurs chassant le grand gibier dans ce dĂŠpartement)

- les redevances cynÊgÊtiques dÊpartementales (2x41,67 ₏) + le droit de timbre État (9 ₏) ......................................92,34 ₏ - la cotisation fÊdÊrale (prix unique national).........................95 - l’abonnement au Chasseur VendÊen ................................5,33 - la redevance cynÊgÊtique nationale (212,80 ₏) + le droit de timbre État (9 ₏) ....................................221,80 - la cotisation grand gibier nationale .....................................72

â‚Ź â‚Ź â‚Ź â‚Ź

122 â‚Ź sans cotis. Gd gibier 85 â‚Ź avec cotis. Gd gibier 85 â‚Ź + Cotisation grand gibier ÂŤ 85 Âť + Cotisation grand gibier ÂŤ 44 Âť le cas ĂŠchĂŠant â‚Ź + Cotisation grand gibier nationale le cas ĂŠchĂŠant

,A VALIDATION TEMPORAIRE JOURS dĂŠpartementale ou nationale Exemple Temporaire dĂŠpartementale VendĂŠe

- la cotisation fĂŠdĂŠrale ÂŤ 85 Âť temporaire 9 j .........................33 â‚Ź - l’abonnement au Chasseur VendĂŠen ................................5,33 â‚Ź - la redevance cynĂŠgĂŠtique temporaire dĂŠpartementale (25,24 â‚Ź) + le droit de timbre État (9 â‚Ź en cas de 1ère validation) ...34,24 â‚Ź - la cotisation grand gibier ÂŤ 85 Âť T9......................................6 â‚Ź Validation non renouvelable et non cumulable AVEC LE i TEMPORAIRE JOURS w

â‚Ź (9 jours) + Cotisation grand gibier T9 ÂŤ 85 Âť

,A VALIDATION TEMPORAIRE JOURS dĂŠpartementale ou nationale Exemple Temporaire dĂŠpartementale VendĂŠe

- la cotisation fĂŠdĂŠrale ÂŤ 85 Âť temporaire 3 j ....................16,50 â‚Ź - l’abonnement au Chasseur VendĂŠen ................................5,33 â‚Ź - la redevance cynĂŠgĂŠtique temporaire dĂŠpartementale (16,43 â‚Ź) + le droit de timbre État (9 â‚Ź en cas de 1ère validation) ...25,43 â‚Ź - la cotisation grand gibier ÂŤ 85 Âť T3.................................... 4 â‚Ź Validation renouvelable 2 fois mais non cumulable AVEC LE i TEMPORAIRE JOURS w

â‚Ź (3 jours) + Cotisation grand gibier T3 ÂŤ 85 Âť


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FAISAN La Fédération des Chasseurs veut donner à sa politique de repeuplement et de développement de cette espèce une nouvelle dynamique. C’est la raison pour laquelle elle a confié à Pierre MAYOT, spécialiste de l’espèce au sein de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, une mission d’expertise. Voyons quelle analyse il fait de la situation et quelles sont ses préconisations.

Pierre MAYOT s’est déplacé en Vendée à deux reprises : les 24 et 25 janvier et le 22 février 2012. Dans un premier temps, le 24 janvier, Pascal BONNIN lui a exposé le travail technique entrepris en faveur du faisan : s une enquête, réalisée sur 559 territoires adhérents (54 % du territoire départemental) qui met en évidence le lâcher annuel d’au moins 65 000 faisans, s le recensement de 70 éleveurs de gibier en Vendée, s l’aménagement de 15 volières à ciel ouvert sur la période 2001 à 2006, avec l’introduction chaque année de 300 à 400 faisandeaux par volière et la fixation d’un quota de prélèvement journalier d’un faisan par chasseur. Cinq volières à ciel ouvert seulement sont encore exploitées en 2011, s l’aménagement de 760 volières de lâcher de sub-adultes sur 170 territoires, durant la période 2006-2011 avec le même quota de prélèvement que dans le cas précédent, Par la suite, accompagné des Techniciens de la Fédération, Pierre MAYOT est parti à la découverte de territoires impliqués dans la politique faisan décrite précédemment. Il a ainsi visité le 24 janvier après-midi, les secteurs de Grosbreuil, Brem sur Mer et Brétignolles sur Mer, puis le lendemain, 25 janvier, Coëx et ses environs. Enfin, le 22 février, Damvix, Bouillé-Courdault et la Taillée, afin de se faire une idée des potentialités du Marais Poitevin en faveur de l’espèce, puis le bocage du côté de Mouilleron en Pareds – Bazoges en Pareds avec la Vallée l’Arkanson. Le Conseil d’Administration de la Fédération étant bien évidemment associé à cette démarche. Les uns ont accompagné Pierre MAYOT sur le terrain (Gilbert TROUVAT, Olivier PERROCHEAU). D’autres se sont joints à eux lors de la restitution (Gilles DOUILLARD, Patrick HUBERT, Raymond COURTIN)

Quelle est son analyse de la situation ? 1. pour se donner le maximum de chances de réussite, un repeuplement faisan doit être inscrit dans la durée (3 ans minimum), être massif (40 à 50 faisans introduits aux 100 ha), être entrepris sur un ensemble de territoires suffisamment vaste (5 5000 ha) et s’accompagner de la fermeture de la chasse de l’espèce. Faute d’être allée aussi loin dans les moyens et les restrictions, la Fédération a limité obligatoirement la portée de sa politique. 2. la dominante ensilage de ray-grass observée dans les secteurs Grosbreuil – Coëx limite considérablement

les potentialités de développement naturel du faisan commun. De même, dans les secteurs agricoles orientés vers la polyculture –élevage, les vastes surfaces de maïs ensilage, associées à un maillage bocager dégradé, constituent un autre handicap. A l’inverse, les couverts boisés, les buissons d’épine et les landes, entrecoupés de prairies, observés dans le secteur de Brem sur Mer – Brétignolles sur Mer, s’avèrent plus favorables. De même, le marais Poitevin dans sa partie la plus naturelle (Damvix, Bouillé-Courdault) et à un degré moindre, la Taillée, offrent les meilleures potentialités. Les Vallées de l’Autize et de l’Arkanson, également prospectées, peuvent accueillir une population naturelle, même si les remises hivernales sont parfois limitées. Dans le bocage, les secteurs favorables au faisan sont trop dispersés et de superficie insuffisante pour envisager un développement durable. Par manque de temps, Pierre MAYOT n’a pu découvrir un autre secteur que les techniciens de la Fédération auraient pourtant souhaité évaluer, c’est celui de la Vallée du Lay et ses environs entre Mareuil sur Lay et St Denis du Payré. A considérer ses observations, on peut penser que ce secteur, composé d’une vallée humide avec les marais de Mortevieille, Noaille, la Bretonnière-la Claye et Lairoux, de vastes espaces de prairies de zones boisées, avec en périphérie des secteurs de vigne mais également de cultures céréalières est également favorable.

Quelles sont ses conclusions et préconisations ? Même si le département semble majoritairement peu propice à la constitution, puis à l’exploitation durable par la chasse d’une population de faisans naturels, certains secteurs offrent des potentialités. C’est sur ces unités que les efforts doivent être concentrés. Ils supposent de réunir une surface suffisante, un repeuplement massif sur plusieurs années, une protection intégrale de l’espèce durant l’opération de repeuplement et des poules au-delà, un suivi de la population, avec notamment le recensement des reproducteurs, des règles de gestion connues, etc… Si ces exigences peuvent apparaître excessives, voire insurmontables, elles ne découragent pas pour autant le Conseil d’Administration de la Fédération et ses personnels techniques. Au contraire, forts de ces enseignements, ils entendent prendre contact avec les différents responsables des territoires de chasse des secteurs les plus favorables pour rechercher l’adhésion du plus grand nombre à un programme « faisan » à la fois ambitieux et raisonnable.


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LA CAILLE des BLÉS Programme d’études international en Vendée La caille des blés est le seul phasianidé migrateur en Europe. Les oiseaux qui se reproduisent en France appartiennent à la métapopulation occidentale qui réalise son cycle annuel entre le Sénégal et l’Europe de l’Ouest via le Maroc. La Fédération des Chasseurs de Vendée participe à un programme d’études dans le cadre du réseau national oiseaux de passage co-animé par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, la Fédération Nationale des Chasseurs et les Fédérations Départementales des Chasseurs. Elle prévoit d’ailleurs dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 2012-2018 d’apporter sa contribution aux études scientifiques et de travailler en parallèle sur les habitats, notamment sur l’évaluation de l’impact des couverts végétaux mis en place derrière un chaume de céréale. Ce programme spécifique est orchestré par l’Université de Barcelone en partenariat avec l’ONCFS et l’Institut Méditerranéen du Patrimoine Cynégétique et Faunistique (IMPCF) pour la France. L’objectif est d’effectuer un suivi permettant de connaitre les tendances démographiques de la métapopulation occidentale dans trois pays clef (Portugal, Espagne et France). En 2012, le Maroc doit se joindre à ce programme.. la finalité étant bien sûr d’améliorer la gestion, les connaissances et la conservation de l’espèce.

La Fédération des Chasseurs a accueilli, les 16 et 17 avril derniers, deux spécialistes espagnols de la Caille des blés, enseignants chercheurs à l’Université de Barcelone, José Domingo Rodriguez-Teijero et Manuel Perigcuver. Ces deux chercheurs « faisaient le tour » des territoires d’études français et ont pu, à cette occasion, découvrir le Sud Vendée ainsi que le territoire d’études, quelque peu différent des territoires du Sud Ouest de l’Europe. Cette rencontre a permis de partager leur expérience et d’adapter le protocole d’étude au site de St Aubin la plain. Profitons de l’occasion pour remercier la société de chasse locale et son Président, Jean-Paul LIÈVRE ainsi que les agriculteurs de la commune qui facilitent la réalisation du travail. La mise en place d’un suivi de l’abondance des effectifs nicheurs sur les principaux pays européens placés le long des voies migratoires permettra à l’avenir de compléter les connaissances et à terme d’améliorer la conservation de l’espèce pour une chasse durable.

La Caille des blés en bref : Oiseau migrateur, la Caille des blés est présente en France d’avril à octobre. Sa présence en hivernage ne semble pas cependant si rare, en particulier dans la plaine du Sud Vendée. La saison de reproduction s’étend de la mi-mai à la fin août. La femelle pond 6 à 18 œufs (10 en moyenne), à même le sol. L’incubation dure 17 jours et la couvaison est assurée par la femelle seule. Les jeunes sont nidifuges et suivent la mère. Ils se nourrissent seuls. Si le nid est détruit, il y a une ponte de remplacement. Ce recoquetage peut même se reproduire deux fois.

Dans ces pays une vingtaine de territoires d’études font et feront l’objet d’un travail basé sur 3 sources : L’habitat préférentiel de la Caille des blés s Le recensement et la capture des mâles est un espace ouvert à la strate herbacée. chanteurs pendant toute la phase de reproduction (phénologie de l’arrivée des oiseaux, recensement, captures, baguages, identification de l’âge des oiseaux…) s Le suivi du tableau de chasse en classant les individus prélevés par sexe et par âge (récolte d’ailes). En Vendée, le service technique de la FDC a déjà effectué un suivi il y a une vingtaine d’années avec l’Université de Rennes (P. MUR). En 2011, 3 sites ont fait l’objet d’un premier travail (St Aubin la Plaine, St Michel en l’Herm et Bazoges en Pareds). Cette première approche permet de participer à ce programme et de retenir le territoire d’étude de St Aubin la Plaine.

Les céréales ainsi que les luzernes et les prairies de fauche sont particulièrement prisées et assurent couvert et nourriture. En Vendée, la Caille est présente pendant la saison de reproduction sur l’ensemble du département avec des densités plus fortes dans les secteurs où les surfaces en céréales et luzernes sont plus importantes (plaine du Sud Vendée, bocage ouvert, marais…) Les effectifs nicheurs dans notre pays sont jugés stables mais fluctuants (Birdlife International, 2004), ce qui est confirmé par le recensement des mâles chanteurs réalisé dans le cadre du réseau oiseaux de passage ou dans le cadre du Programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs). Les fortes variations interannuelles observées peuvent néanmoins masquer les tendances à long terme. La Caille des blés est chassée en Vendée essentiellement durant les premières semaines de chasse. Elle intéresse les chasseurs aux chiens d’arrêt, dont certains en font leur spécialité. En fonction de la nature et de la qualité du territoire. Les tableaux de chasse en Vendée sont eux aussi très fluctuants d’une année sur l’autre. Sur ces trois dernières années (2008 à 2011), les tableaux de chasse accusent une baisse (la saison 2011/2012 n’est pas encore analysée).

Faut-il voir en cette baisse les conséquences de l’implantation des couverts végétaux à la place des chaumes de blés ? Si ces couverts offrent un habitat favorable à l’espèce en période automnale, la disparition des chaumes de céréales en fin d’été pourrait s’avérer préjudiciable à l’espèce. C’est cet impact que la Fédération des Chasseurs veut évaluer (cf. SDGC) et si nécessaire, elle espère profiter des expérimentations conduites dans le cadre du programme Agrifaune pour proposer des mesures agro-environnementales de nature à améliorer la qualité et la capacité d’accueil du milieu. Pascal BONNIN


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Interview

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LE FUTUR DIRECTEUR DE LA FÉDÉRATION bientôt en place Gaby BOUNINNEAU fait valoir ses droits à la retraite au 1er janvier 2013. Afin d’assurer la passation de pouvoir en douceur, son successeur vient d’être recruté et sera en place avant l’été.

Présentation é Il s’agit de Cyril MOREAU, actuellement sur un poste de Technicien au sein de la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault. Pour faire plus ample connaissance, il a accepté de répondre à nos questions. Le C.V. : Cyril MOREAU, nous avons l’habitude, à tort parfois, de considérer que les patronymes à terminaison en EAU ont des origines vendéennes – Qu’en est-il vous concernant ? Cyril MOREAU : Mes racines vendéennes du côté paternel ont comme vous l’énonciez une consonance en « Eau », MOREAU, BENETEAU… En effet, mes arrières grands parents, mes grands-parents, mes oncles et tantes résident dans l’Ouest et le Sud du Département, et plus particulièrement du côté de Maché (à proximité d’Aizenay), dans le secteur du Pays des Olonnes, de la Tranche sur Mer mais aussi de Fontenay le Comte.

J’ai également occupé pendant plus de cinq ans le poste de coordinateur technique petit gibier à la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Hérault. J’avais en outre la responsabilité de la mise en œuvre : s De la politique fédérale petit gibier (mesures de gestion, suivi de populations…), s Des problématiques agroenvironnementales, s De la gestion du Système d’Information Géographique, la gestion du parc informatique et des logiciels métiers, s De la mise à jour et l’évolution du site internet, s Des dossiers de demande de subventions (montage de dossiers, recherche de partenaires et de financeurs…) auprès des collectivités territoriales et de l’Union Européenne (SDGC, tableaux de bord, observatoires, concours Saint Hubert, CPU…). Le C.V. : Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à répondre à l’offre de poste publiée par la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vendée ?

Cyril MOREAU : Tout d’abord, je dirai que depuis mon plus jeune âge, j’avais la volonté de faire de ma passion, la chasse, mon métier. Après avoir Le C.V. : Pouvez-vous nous indiquer occupé différentes fonctions dans le milieu quelle formation vous avez suivie ? cynégétique mais aussi dans le domaine de la gestion de l’eau (en collectivité terriCyril MOREAU : toriale), mes ambitions personnelles ainsi J’ai une formation d’environnementaliste que mes qualités naturelles d’organisateur, (Brevet de Technicien Supérieur Agricole en de négociateur, d’animateur et de comGestion et Protection de la Nature, Certificat municant m’ont amené à postuler pour le de Spécialisation en Technique Cynégétique, poste de directeur à la Fédération DéparCertificat de Spécialisation de Coordinateurtementale des Chasseurs de la Vendée. médiateur de rivière) et d’ingénieur écologue Ensuite je dirai que la Fédération (Licence Professionnelle d’Ecologie, Examen Départementale des Chasseurs de Compétences d’Ingénieur Technique Cynéde la Vendée est une structure gétique). dynamique et moderne, et que ce Le C.V. : Quel est votre parcours professionnel ? département m’est cher à plusieurs titres, puisque mes racines et Cyril MOREAU : mes attaches familiales sont Après avoir participé à la rédaction du Schéma vendéennes. Enfin j’ai la volonté Départemental de Gestion Cynégétique à la Fédéde m’installer définitivement ration Départementale des Chasseurs de la Charente dans ce département pour (partie petit gibier), j’ai occupé un poste de coordiy construire quelque chose nateur technique au Syndicat Intercommunal pour les que ce soit sur le plan Travaux d’Aménagement Foncier de Castillon la Bataille professionnel mais aussi (syndicat mixte de bassin versant) en Gironde pendant personnel. près de deux ans.

Le C.V. : Quelles sont vos motivations et vos ambitions pour la chasse vendéenne ? Cyril MOREAU : Je dirai tout d’abord que je souhaite poursuivre les actions qui ont été entreprises depuis plusieurs années et mettre en place les orientations prévues par le prochain Schéma Départemental de Gestion Cynégétique pour la période 2012-2018. A ce titre, j’essaierai d’apporter mon expérience du milieu cynégétique et ma connaissance du réseau fédéral dans plusieurs domaines afin de : s Développer la communication (auprès du grand public mais aussi des collectivités), s Promouvoir la chasse avec des partenariats forts (journées de la nature et de la biodiversité, journées du patrimoine…), s Valoriser les données cynégétiques (axes de déplacements des grands animaux, Trames Vertes et Bleues, Schéma Régional de Cohérence Ecologique, Plans Locaux d’Urbanisme, Schémas de Cohérence Territoriale…), s Faire reconnaitre les compétences de la fédération en termes d’ingénierie écologique (diagnostics agroenvironnementaux, grands projets d’aménagement du territoire, opérateur local, cogestionnaire…), s Développer les nouvelles technologies (mailings, passerelles d’échange sur internet…). s Pour finir, je souhaite m’intégrer rapidement et durablement dans l’organisation de la chasse vendéenne aussi bien au niveau fédéral qu’au niveau local. Le C.V. : Vous êtes chasseur. Quelle chasse pratiquez-vous ? Cyril MOREAU : Je suis avant tout un passionné de cynophilie et de trompe de chasse. Je pratique la vénerie à pied du lièvre avec comme seuls accessoires : ma pibole, mon fouet et mes jambes. Pratiquant d’une chasse souvent qualifiée de spécialiste, j’apprécie tous les modes de chasse (gibier d’eau à la passée, chasse du petit gibier au chien d’arrêt, chasse du grand gibier en battue…) dès lors qu’ils sont respectueux d’une certaine éthique et d’une certaine équité. J’espère avoir l’occasion de partager avec vous, chasseurs vendéens, mon amour du chien et de la chasse avec deux grands « C ». Dans l’attente de vous rencontrer chaleureusement au siège de la fédération ou lors de la grande fête de la chasse de la Chaize le Vicomte. Bien amicalement en Saint Hubert.


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ACEPAC VENDÉE

Association des Chasseurs et Pêcheurs à l’Arc de Chasse de Vendée Les membres de l’association se joignent à moi pour remercier tous les responsables de territoires de chasse qui nous accueillent chez eux. A chaque fois, chasseurs aux fusils (ou carabines) et archers passent une journée de chasse conviviale, dans le respect de l’un et l’autre. Notre mode de chasse suscite souvent des questions et nous sommes ravis d’y répondre, ce qui permet aux chasseurs de mieux comprendre notre façon de chasser. Un archer, même s’il est soumis aux règles de sécurité publique à observer lors des actions de chasse définies par l’arrêté préfectoral du 25 juin 2008, peut plus facilement se poster à proximité

CLUB NATIONAL DES BÉCASSIERS DE VENDÉE CONCOURS ST HUBERT

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d’un chemin, d’une route, d’une habitation, qu’un chasseur utilisant une arme à feu, en raison de la spécificité de son arme qui a une faible portée et qui est silencieuse. Quelque soit notre mode de chasse, nous partageons la même passion. Encore merci à tous ceux qui nous ouvrent leur territoire. Je tiens à rappeler que la journée de formation obligatoire à la chasse à l’arc se déroulera le samedi 23 juin 2012 à la Fédération. Pour les inscriptions, s’adresser à la Fédération au 02 51 47 80 90. Le Président - Eric MORNET Tel : 06 46 22 06 51 ericmornet0513@orange.fr

Du changement à la tête du CNB 85

siers de la Vendée a procédé à l’élection de son bureau :

Lors de son Assemblée Générale, qui s’est tenue le vendredi 30 mars 2012 au siège de la Fédération des Chasseurs de la Vendée, le Club National des Bécas-

Délégué CNB 85 : Wilfried POUPEAU Président CNB 85 : Wilfried POUPEAU Secrétaire : Joël LORIAU Trésorier : Alain BUCQUET

Le Concours St Hubert aura lieu le : SAMEDI 13 OCTOBRE 2O12, à BEAUVOIR SUR MER. Une réunion d’information aura lieu le : MERCREDI 15 AOUT 2O12, à l’Hippodrome de LUCON, à partir de 11h. Chacun pourra apporter son pique nique. Des tables seront à votre disposition.

JOURNÉE DÉTERRAGE

Pour plus de renseignements : Mr DUBOIS Joël : O6 17 51 46 48 Mr VALADE Jacques : O6 8O 5O 8O 13 Nous serons présents à la Fête de la Chasse à la CHAIZE LE VICOMTE, les 28 - 29 Juillet. Le Délégué Départemental Joël DUBOIS

Pour la troisième année consécutive, l’ADDP en partenariat avec la FDCV. organise une journée déterrage.

RDV SAMEDI 2 JUIN à 7 heures 30 SALLE DES PERLES à NALLIERS Avec le soutien de l’équipage local : le Rallye les Ores. Cette journée doit être le rassemblement d’un maximum de chasseurs pratiquant ou non ce mode de chasse. C’est une journée très conviviale.

Pour tous renseignements, veuillez contacter Mr RABILLARD Jérôme au : 06 09 63 84 36


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GAZAGE D’OIES A AMSTERDAM

Les oies prolifèrent autour de l’aĂŠroport de Schiphol, provoquant des collisions avec les avions... Vols d’oies ou vols commerciaux, il va falloir choisir. L’aĂŠroport de Schiphol, près d’Amsterdam, a dĂŠcidĂŠ de gazer les oies sauvages qui vivent aux alentours de ses pistes, rapporte l’AFP. Les quelque 50 000 oies qui perturbent les vols des avions seront gazĂŠes ÂŤĂ l’aide d’un certain type de CO2Âť a dĂŠclarĂŠ Ă l’AFP Karin van Rooijen, porte-parole du ministère nĂŠerlandais de l’Environnement.

Atterrissages d’urgence Depuis 2005, le nombre d’oies sauvages vivant Ă proximitĂŠ des pistes a ĂŠtĂŠ multipliĂŠ par quatorze. Un phĂŠnomène que le gouvernement explique par le fait que les Pays-Bas soient ÂŤendroit particulièrement attrayant pour les oies, avec beaucoup d’eau partoutÂť. Mais cette bonne nouvelle

pour la nature l’est moins pour les avions : le nombre de collisions augmente sans cesse et les pilotes sont de plus en plus souvent obligĂŠs d’atterrir en urgence ou d’interrompre le dĂŠcollage. Des radars vont ĂŞtre utilisĂŠs pour dĂŠtecter les oies qui pourraient ÂŤprĂŠsenter un risqueÂť au dĂŠcollage et Ă l’atterrissage, mais cela ne sera pas sufďŹ sant. Un ÂŤpacteÂť entre le gouvernement, les autoritĂŠs locales, les agriculteurs et les associations de dĂŠfense des animaux prĂŠvoit plusieurs actions pour limiter la prolifĂŠration des oiseaux : labour des champs le plus tĂ´t possible après les rĂŠcoltes pour enfouir les graines que les oies pourraient manger, chasse des oies autorisĂŠe et destruction des Ĺ“ufs dans un

ASSOCIATION DES JEUNES CHASSEURS

pĂŠrimètre de 10 km autour des pistes en complĂŠment du gazage des populations d’oies sauvages. Source http://www.20minutes.fr - A.C.

Dans le mĂŞme temps on rĂŠduit la pĂŠriode de chasse aux oies en France. Les activistes de la protection de la nature contestant en justice la fermeture au 10 fĂŠvrier qu’ils avaient acceptĂŠs quelques mois auparavant. Puis, pour empĂŞcher les chasseurs de gibier d’eau de pleurer ou de se rebeller Ă l’approche de l’Êlection prĂŠsidentielle, le PrĂŠsident SARKOSY accorde un prĂŠlèvement scientiďŹ que de 195 oies cendrĂŠes que se sont partagĂŠs les huttiers de 13 dĂŠpartements. E. MAROLLEAU

"JIN@DGN 0P<GDOe 2@MQD>@N 4I <MHPMD@M _ QJOM@ e>JPO@

Voici la nouvelle composition de l’ADJC 85 - PrÊsident : Nicolas MIGNE - Vice prÊsident : SÊbastien SIRE - SecrÊtaire : Marc LORIEUX - SecrÊtaire adjoint : Sindy JOLLET - TrÊsorier : Bruno MADELENAT - TrÊsorier adjoint : Enrique MOINARD Pour tout contact on conserve l’adresse suivante : adjc85@gmail.com

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