PUBLI-COMMUNIQUĂ
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OUTRE-MER grandeur Nature
LYLIANE PIQUION-SALOMĂ, ĂLUE Ă LA PRĂSIDENCE DâINTERCOâ OUTRE-MER D epuis 2001, I nterco â O utre - mer offre un cadre privilĂ©giĂ© d â Ă©changes pour construire et promouvoir l â intercommunalitĂ© dans les dĂ©partements et rĂ©gions d â outre - mer (DROM) et nourrir les travaux des institutions publiques et Ă©lus nationaux . Ă lue en octobre Ă la prĂ©sidence de lâassociation, Lyliane Piquion-SalomĂ© nous partage sa vision et son engagement. de maniĂšre collĂ©giale entre les intercommunalitĂ©s, tout en prenant en compte les spĂ©cificitĂ©s de chaque territoire ultramarin.
âą Quels sont les projets qui vous tiennent particuliĂšrement Ă cĆur dâaccompagner ou de concrĂ©tiser ? - Plusieurs projets mâinterpellent, en particulier le foncier et les risques majeurs en outre-mer. Les problĂšmes du foncier en outre-mer sont dâune complexitĂ© certaine et il nous faut, dans les meilleurs dĂ©lais, renforcer ce dossier et appliquer des solutions pĂ©rennes adaptĂ©es Ă nos DROM. Cette prĂ©occupation est dâailleurs partagĂ©e par tous les Ă©lus de France car le foncier est la matiĂšre premiĂšre de lâamĂ©nagement et du dĂ©veloppement de nos territoires. Les transformations environnementales et climatiques en font une matiĂšre particuliĂšrement sensible plus encore Ă lâheure du « zĂ©ro artificialisation nette ».
Rédaction et interview : Sandrine Chopot
INTERVIEW LYLIANE PIQUION-SALOMĂ, PRĂSIDENTE DE LâASSOCIATION INTERCOâ OUTRE-MER âą Quel cap souhaitez-vous donner Ă Intercoâ Outre-mer ? - Mon objectif et ma prĂ©occupation sont que les intercommunalitĂ©s dâoutre-mer adhĂšrent Ă la nĂ©cessitĂ© de travailler ensemble. Ătre Ă leur Ă©coute et faire avancer leurs dossiers de maniĂšre concrĂšte. Je souhaite Ă©galement que lâĂtat fasse une application pragmatique du tronc commun de ce qui est Ă©noncĂ©
Je souhaite que les propositions, prĂ©sentĂ©es aux sĂ©nateurs et Ă Madame la PremiĂšre Ministre soient dĂ©clinĂ©es en actions. Lâaide de lâĂtat sur le foncier demeure insuffisante. Nous avons besoin de tous les services de lâĂtat, des collectivitĂ©s, des entreprises locales, des techniciens, de la population pour que le foncier devienne une prioritĂ©. Aujourdâhui, on ne parle plus de logement mais dâhabitat, on pense le logement dans un environnement. Il sâagit dans les outre-mer dâutiliser des matĂ©riaux locaux, biosourcĂ©s, Ă moindre empreinte carbone, de privilĂ©gier le cadre de vie, les ventilations naturelles pour lutter contre le changement climatique. Câest la bonne direction Ă prendre, mais les choses ne se mettent pas en place assez vite. La prise de conscience environnementale doit ĂȘtre partagĂ©e par tous.