Le patrimoine biologique naturel des collectivités françaises d’Outre-mer est unique, tant par sa richesse que par sa diversité. Cette richesse est fortement menacée par la destruction des habitats naturels, la surexploitation, la pollution, la prolifération d’espèces invasives, etc. La création d’aires protégées (parcs naturels, parcs marins) constitue la mesure la plus emblématique de conservation de la biodiversité de ces territoires. A côté de ces outils, d’autres instruments s’appuyant sur l’émergence de « marchés verts », comme la certification environnementale et les écolabels, sont peu nombreux dans les territoires ultramarins français, malgré l’attention croissante qui leur est portée au niveau mondial. En se fondant sur une revue de la littérature et sur des enquêtes menées dans trois territoires (La Guyane, La Réunion et Mayotte), les auteurs se sont demandé si, et à quelles conditions, la certification environnementale pouvait représenter un outil pertinent pour concilier les objectifs de préservation de la biodiversité et de développement des filières. Quels sont les facteurs favorables et les obstacles au développement de la certification ? Quelles sont ses fonctions au regard de la prise en charge des problèmes de conservation de la biodiversité en Outre-mer ?
AUTEURS Stéphane Guéneau, Sylvaine Lemeilleur, Anne-Gaëlle Verdier Françoise Rivière, Tiphaine Leménager
Etudes de l’AFD
Etudes de l’AFD
Quelles perspectives pour la préservation de la biodiversité ?
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Le développement des dispositifs de certification environnementale dans les Outre-mer
Le développement des dispositifs de certification environnementale dans les Outre-mer
Le développement des dispositifs de certification environnementale dans les Outre-mer Quelles perspectives pour la préservation de la biodiversité ?
Stéphane Guéneau, Sylvaine Lemeilleur Anne-Gaëlle Verdier Françoise Rivière, Tiphaine Leménager