Tableau
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Part de l’informalité dans le marché du travail urbain en Argentine, au Brésil, au Chili et au Pérou (en %) ; 2006-2007
Catégories
Argentine
Pérou
Brésil
Chili
Travailleurs non-salariés formels
4,4
5,6
2,8
3,7
Travailleurs non-salariés informels
21,6
31,1
22,6
20,6
Salariés formels du SF
38,4
24,8
36,2
51,8
Salariés informels du SF
10,4
13,5
10,3
9,1
3,8
2,2
5,6
4,0
10,6
10,7
8,7
3,8
Service domestique formel
0,8
0,6
2,5
2,3
Service domestique informel
8,7
5,0
6,4
3,9
Travailleurs familiaux non rémunérés
1,3
6,3
4,9
0,9
Emploi total
100
100
100
100
Emploi dans le secteur informel (incluant les services domestiques)
46,8
56,1
50,6
35,4
Emploi dans le secteur informel (excluant les services domestiques)
37,3
50,5
41,8
29,3
Emploi informel (incluant les services domestiques informels)
52,6
66,8
52,9
38,3
% des salariés informels sur l’ensemble des salariés
40,8
51,5
36,5
22,4
Salariés formels du SI Salariés informels du SI
Source : auteur, à partir des données d’enquêtes sur les ménages.
Dans tous les cas de figures, l’emploi informel est plus élevé que l’emploi dans le secteur informel. Lorsque les services à domicile sont exclus, la diminution de l’importance relative de l’emploi dans le secteur informel est plus forte en Argentine – du fait d’une plus forte proportion de ces activités dans l’emploi total – que dans les autres pays. La différence entre l’A rgentine et le Chili, d’une part, et entre le Brésil et le Pérou, d’autre part, devient alors plus flagrante.
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Les différentes catégories qui émergent de cette double classification de l’informalité indiquent également d’importantes disparités entre les pays. Par exemple, la plus forte proportion de travailleurs non-salariés informels se démarque au Pérou, où ils représentent environ un tiers de l’emploi total. Au Chili, la moitié du total des travailleurs est constituée de salariés formels du secteur formel, tandis que ce chiffre diminue à environ 40 % en Argentine et au Brésil (bien qu’ils représentent toujours la majorité) et à 25 % au Pérou. Dans
© AFD / L’économie informelle dans les pays en développement / Décembre 2012