Lancement du pin’s de Claude II
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Né sous X, le pin’s de Claude II présenté le 1er février à Fort-Mardyck
L’an dernier, Claude II vivait l’intronisation de son cantinier, Vincent Hars. Cette année, celle qui a été intronisée en 1991, présente un pin’s à son effigie. Ils en ont toute une collection sur leur calot. Les tambourmajors en miniature forment en effet une première ligne symbolique sur bon nombre de couvre-chefs de la confrérie. Cependant, et bien qu’elle affiche 23 annés à mener une bande, Claude II, la tambour-major de Fort-Mardyck, n’apparaissait sur aucune tête. Et pour cause, Marie-Claude Vankemmel de son vrai nom, n’avait pas de pin’s à son effigie. Une erreur réparée par un inconnu qui a financé la création de la petite broche métallique. «C’est la seule femme, elle est tambour-major depuis 23 ans, calcule le bienfaiteur. Elle avait le droit d’avoir son pin’s.» Quand le généreux carnavaleux a proposé le projet à Claude II, elle a été très touchée. «Encore personne ne me l’avait proposé !, note-t-elle. Fort-Mardyck l’aurait peut-être fait un peu plus tard !» 500 pièces à vendre Lorsque le créateur du pin’s lui a demandé si elle était d’accord, Marie-Claude Vankemmel n’a pas su trop quoi répondre. «Je ne savais pas si je devais dire oui ou non. Et puis j’ai dit pourquoi pas ? Je ne le regrette pas, il est très beau ! Ce que je regrette, par contre, c’est que la personne qui l’a créé souhaite rester anonyme, c’est dommage ! «Rien à faire, en effet, le généreux bonhomme veut rester discret !
Le pin’s de Claude II sera vendu au prix de 2 euros, le 1er février, le jour de la bande de Fort-Mardyck, de 14h à 15h, au centre social. Il y a 500 pièces. «Une partie de l’argent récolté remboursera le créateur du pin’s, précise Claude II. L’autre partie sera reversée sous forme de don à une association sociale.» Claude II fait désormais partie de la collection miniature officielle. «Sur mon calot, je dois en avoir une dizaine.» De Cô-Pinard II pour le plus ancien à Cô-Gnac II pour le plus récent... Mais d’autres tambour-major restent sans pin’s à leur image. Ils devront attendre qu’une association, une ville, finance le projet. A moins que le généreux donateur ne récidive !