4
L’invité du mois
VINCENT CAESTECKER, HOMME DE TRANSITION Vincent Caestecker, président du district maritime nord de football Il a pris la succession de Bruno Brongniart…un peu malgré lui, il faut bien l’avouer. Depuis le 21 janvier, Vincent Caestecker, 56 ans, marié, trois enfants est à la barre du district maritime nord de football. Homme d’un club, l’US Warhem, sa mission est claire : optimiser la fusion avec le district des Flandres d’ici le mois de juillet. On a du mal à vous imaginer déjà à la retraite…
Dunkerquois mais aussi Warhemois jusqu’au bout des ongles non ?
C’est pourtant le cas mais je vous l’accorde je suis un jeune retraité du haut de mes 56 ans. J’ai stoppé ma carrière professionnelle depuis le 1er novembre. Je travaillais à la centrale nucléaire de Gravelines en tant qu’ingénieur expert en charge de la sûreté des transports des matières dangereuses.
Je me suis installé à Warhem en 1982. J’ai alors intégré le club en tant que joueur, puis vous savez ce que c’est, on s’investit un peu plus, on intègre le comité et on devient président. Cela dure depuis onze ans mais il est temps de passer la main. Je cherche depuis quelques années mon successeur mais ça ne mord pas, alors je continue.
Etes-vous originaire de Dunkerque ?
« Avoir des salariés satisfaits, des clubs rassurés et une liste représentative du futur district lors des élections qui pourraient avoir lieu tout début juillet. »
Je suis Dunkerquois pur jus, issu d’une lignée de Dunkerquois qui remonte à plus de 300 ans ! Avec la famille, nous avons recréé notre arbre généalogique (rires). En bon Dunkerquois, j’ai travaillé au chantier naval et j’ai notamment participé à la construction des derniers ferries pour la compagnie Stena Line à l’époque.
Pour quelles raisons ?
Parce qu’à un moment, il faut du sang neuf, de nouveaux projets, un élan nouveau. J’ai aussi mal vécu l’arrêt de notre section féminine. L’US Warhem a longtemps été la référence du foot féminin au niveau régional et nous avons manqué certains rendez-vous. C’est dommage. Notre
équipe fanion est en tête de la première division, on espère monter. Nous verrons bien ! Vous êtes semble-t-il entré au district maritime Nord par la petite porte il y a sept ans. Pouvez-vous nous raconter ? C’est une histoire d’élection. Il fallait intégrer un nouveau membre au comité directeur et comme les différentes familles du district n’avaient pas su se mettre d’accord, l’amicale des présidents à laquelle j’appartenais m’a demandé de me présenter contre les deux autres candidats. Premier tour, Luc Laforge est éliminé. Je remporte l’élection et me voici en passe d’intégrer un comité directeur qui ne m’attendait pas forcément. Je vous laisse imaginer l’ambiance. Cela a été très difficile durant un an. Heureusement, Bruno (Brongniart) a alors sifflé la fin de la récréation d’une certaine manière et tout est rentré dans l’ordre. Je suis son vice-président depuis quatre ans maintenant.