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Il y a 100 ans que le compositeur Camille Saint Saens est décédé

bewonderenswaardig was voor een man van zesentachtig jaar. Een maand later vertrok hij –zoals hij gewoonlijk deed - naar Algiers om er te overwinteren. Maar niet lang na zijn aankomst in zijn geliefd Noord-Afrika overleed hij plots op 16 december 1921. Zijn lichaam werd gerepatrieerd naar Parijs. Na een staatsbegrafenis in de Madeleinekerk werd hij begraven op de begraafplaats Montparnasse. Midden van de menigte rouwenden en verborgen achter een zware sluier, ver weg van de vele hoogwaardigheidsbekleders zat zijn weduwe Marie-Laure, die hij voor het laatst had gezien in 1881.

Camille Saint-Saëns had een vruchtbare carrière. Hij componeerde meer dan 300 werken, waaronder dertien opera’s, symfonische gedichten, symfonieën, pianoconcerten, vioolconcerten, celloconcerten, oratorium, kamermuziek, orgelwerken en koorwerken.

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CVC

Né à Paris le 9 octobre 1835, mort à Alger le 16 décembre 1921.

Enfant prodige, il étudie le piano avec Camille-Mary Stamaty (1811-1870) qui le recommande à Pierre Maleden (1801-1871) pour la composition. Il donne ses deux premiers concerts en 1846, Salle Pleyel à Paris avec au programme le Concerto en do mineur de Beethoven, et le concerto en si K 450 de Mozart pour lequel il joue sa propre cadence.

Il fait des études générales brillantes, où il montre un grand intérêt pour les disciplines scientifiques et littéraires.

Il entre au Conservatoire national de musique en 1848. Il étudie l'orgue avec François Benoist (1794-1878), la composition avec Fromental Halévy (1799-1862). Il prend également des leçons d'accompagnement et de chant. Il reçoit les Conseils de Charles Gounod. Il obtient le premier Prix d'orgue, mais échoue par deux fois au grand Prix de Rome. Sa cantate, Ode à SainteCécile obtient le premier Prix d'un concours organisé par la Société Sainte-Cécile de Bordeaux en 1852.

En 1853, il crée sa première symphonie (en mi♭majeur). La même année il est organiste à l'église Saint-Merry de Paris. Il dédie sa messe opus 4 à l'abbé Gabriel (le curé de l'église) qui l'invite à se joindre à lui dans un voyage en Italie.

En 1857, sa symphonie Urbs Roma, obtient un autre premier Prix au Concours de la Société Sainte-Cécile. La même année et jusqu'en 1877, il est organiste de l'église de la Madeleine à Paris. Liszt qui l'entend improviser est impressionné. Il quitte la tribune de Saint-Merry.

En plus de ses propres travaux de composition, il collabore à l'édition des œuvres de Gluck, d'œuvres de Beethoven, de Liszt, de Mozart et des clavecinistes français. Il défend les musiques de Wagner (Tannhäuser et Lohengrin) et de Schumann contre l'opinion cultivée au Conservatoire.

En 1858, l'éditeur Girod lui paie 500 francs pour ses Six duos pour harmonium et piano. Il achète un télescope avec cet argent.

il a Gabriel Fauré, Messager et Gigout comme élèves. En 1863 il connaît son second échec au grand Prix de Rome.

Il est en relations amicales avec Pauline Viardot, Georges Bizet, Rossini, Gustave Doré, Berlioz.

En 1867, sa cantate Les noces de Prométhée gagne le premier Prix d'un concours organisé à l'occasion de la grande fête internationale du travail et de l'Industrie. Le jury est composé de Rossini, Auber, Berlioz, Verdi et Gounod.

En 1868 il crée son second concerto pour piano avec le concours d'Anton Rubinstein.

Au début des années 1870, il écrit pour des journaux : la Renaissance littéraire et artistique (il signe Phémius), la Gazette musicale, la Revue bleue, où il polémique entre autres contre Vincent d'Indy.

Au début de l'année 1870, il est en Angleterre où il joue devant la reine, et étudie les partitions de Händel à la bibliothèque de Buckingham Palace

En 1871, il fonde la Société nationale de musique avec Romain Bussine, Alexis de Castillon, Gabriel Fauré, César Franck, Louis Lalo. La société encourage la musique française et créera des œuvres de Saint-Saëns, Chabrier, Debussy, Dukas et Ravel.

En 1872 son œuvre lyrique La Princesse jaune est un échec. Sa grand-tante, Charlotte Masson, meurt la même année. En 1873, il effectue son premier voyage en Algérie.

Il se marie en 1875, au Cateau dans le Nord, avec Marie-Laure Truffot (décédée à Bordeaux 1950) alors âgée de 19 ans. Elle est la fille d'un industriel, Rodrigues Philippe Truffot, également maire du Cateau.

Il est à Bayreuth en 1876. Il écrit 7 longs articles pour le journal L'Estafette, et une série intitulée Harmonie et mélodie pour Le Voltaire.

En 1877 il crée Le timbre d'argent, un opéra, au Théâtre Lyrique. Cette œuvre est dédicacée à Albert Libon, un mécène qui lui offre 100 000 francs afin qu'il se consacre à la composition. Albert Libon meurt en 1877.

Ses deux fils, André et Jean-François meurent à six semaines d'intervalle en 1878. Le premier à la suite de la chute d'une fenêtre depuis le quatrième étage, l'autre de maladie. Saint-Saëns accable sa femme dont il se sépare. Le divorce officiel n'a jamais été prononcé.

Le 22 mai 1878, il crée son Requiem à la mémoire de son bienfaiteur Albert Libon, à l'église SaintSulpice de Paris.

Un jury en 1878 au Palais du Luxembourg composé de César Franck, Ambroise Thomas et Camille Saint-Saëns .

La même année, il organise et dirige à ses frais un concert consacré aux œuvres de Liszt. Il est le premier à créer en France ses poèmes symphoniques. Lui-même est le premier compositeur français à en avoir écrit : Le rouet d'Omphale en 1871, Phaéton en 1873, La Danse macabre en 1874, La Jeunesse d'Hercule en 1877.

Il est élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1881.

En mars 1883 il crée son opéra Henry VIII, sur un livret de Shakespeare et de Calderón, qui est un succès.

Il est promu officier de la Légion d'Honneur en 1884.

En 1886, il rompt avec la Société nationale de musique, parce qu'on y décide de jouer les compositeurs étrangers.

Sa mère meurt en 1888. Il fait un voyage en Algérie pour se remettre du choc, et s'installe à Dieppe où un musée Saint-Saëns est créé en 1890. La même année il publie un recueil de poèmes : Rimes familières.

Il écrit une série d'articles de souvenirs pour la Revue bleue, il voyage beaucoup, en général pour des tournées de concerts, en Europe, en Amérique du Sud, où il écrit à l'occasion un hymne pour la fête nationale de l'Uruguay (Partido colorado). Il séjourne en Asie, aux Îles Canaries, en Scandinavie, et en Russie où il donne une série de 7 concerts pour la Croix-Rouge. À cette occasion, il rencontre Tchaïkovski avec lequel il improvise un ballet accompagné au piano par Nikolai Rubinstein. Il est aux yeux du monde le plus grand compositeur français vivant.

C'est en vacances en Autriche qu'il compose en quelques jours le Carnaval des animaux, suite en 14 numéros, dont il interdira l'exécution excepté le no 13, « Le cygne ».

En 1892, Samson et Dalila est donné à l'Opéra de Paris avec un grand succès. Il crée à la Comédie-Française les musique restaurées de Luly dans Le Sicilien, ou L'amour peintre. Plus tard il livre la musique de Charpentier pour le Malade Imaginaire de Molière au Grand-Théâtre. Il publie la même année une comédie chez Calman Lévy : La Crampe des écrivains, représentée au Théâtre municipal d'Alger le 17 mars de la même année.

En 1893 il dirige Samson et Dalila à Covent Garden en oratorio, car le clergé anglais ne permet pas alors qu'on présente des sujets bibliques à l'opéra. La même année il est docteur honoris causa de l'Université de Cambridge.

À partir de 1894, il supervise l'édition complète des œuvres de Jean-Philippe Rameau pour les éditions Durand.

En 1895, il fait représenter Frédégonde à l'Opéra. Il a lui-même rebaptisé Brunehilda qu'Ernest Guiraud a laissée inachevée. achevé et

En 1896, il est sollicité pour soutenir le riche mécène Fernand Castelbon de Beauxhostes dans la réfection des arènes de Béziers. Le 28 août 1898, 8 000 personnes assistent à la représentation de Déjanire, sur un livret de Louis Gallet, et dans des décors de Marcel Jambon. L'orchestre comprend la Garde municipale de Barcelone, la Lyre biterroise, 110 cordes, 18 harpes, 245 trompettes, plus de 200 choristes.

Il est nommé organiste honoraire de l'église Saint-Séverin à Paris en 1897.

En 1900 sa cantate Le feu céleste qui célèbre l'électricité est créée à l'ouverture de l'Exposition Universelle. Il est promu Grand Officier de la Légion d'honneur, et reçoit la Croix du mérite délivrée par l'empereur Wilhelm II.

En 1901, il est président de l'Académie des Beaux-Arts.

En 1902, il est décoré du Commander of the Victorian Order, suite à la composition d'une marche pour le couronnement d'Édouard VII. Le 2 août de la même année il crée aux arènes de Beziers Parysatis, d'après un célèbre roman de Jane Dieulafoy à laquelle il a demandé le livret. Il emploie 450 instrumentistes et 205 choristes.

Le 8 février 1903, Sarah Bernhardt joue Andromaque sur la musique qu'elle a commandée à Saint-Saëns. Il publie la même année sa comédie Le Roi Apepi chez Calmann Lévy qui est créée au Théâtre municipal de Béziers la 13 août 1903.

Il est pour la première fois aux États-Unis en 1906, et donne des concerts à Philadelphie, Chicago et Washington.

En 1907, il est docteur honoris causa de l'Université d'Oxford.

En 1908, il est le premier compositeur de renom à écrire pour le cinéma, avec la musique pour L'assassinat du duc de Guise, un film d'André Calmettes et de Charles Le Bargy qui est le premier film à avoir eu un grand succès populaire. Y jouaient, de la Comédie française : Albert Lambert, Charles Le Bargy (successeur de Coquelin dans le rôle de Cyrano), Gabrielle Robinne, Albert Dieudonné (le célèbre Napoléon d'Abel Gance en 1935). La même année il publie une Ode à Berlioz et une comédie Botriocéphale qui est créée à Paris.

En 1910-1911, le Théâtre d'Alger programme 5 de ses opéras à la suite. En 1913, il reçoit au Caire la Grande Croix de la Légion d'honneur.

En 1914 il écrit une série d'articles intitulés « Germanophilie » où il plaide le bannissement de la musique allemande, y compris celle de Wagner.

En 1915 il est pour la seconde fois aux États-Unis et donne une série de conférences et de concerts à New York et à San Francisco.

En 1916, il passe 4 mois en Amérique du Sud.

Le 6 août 1921 il donne un concert de 7 œuvres au Casino de Dieppe pour marquer ses 75 ans de carrière de pianiste. Le 21 il est à Béziers pour y diriger une répétition d'Antigone. De retour à Alger où il réside le plus souvent, il travaille quelques orchestrations avant de mourir.

Musicologie org.

VLAMO BRUSSELS GEWEST vzw.

Mededeling : ontbinding.

Gevolg gevend aan de Algemene Vergadering van 26/10/2020 alsook deze van 07/12/2020 houden we er aan u op de hoogte te stellen dat de VLAMO BRUSSELS GEWEST vzw ontbonden werd.

De publicatie in het Staatsblad kan u terugvinden via onderstaande link.

www.ejustice.just.fgov.be/tsv_pdf/2021/01/08/21003047.pdf