ateliers
Rendre compte d’un lieu choisi par un assemblage photographique ou graphique
Panoramiques Choisir un lieu avec l’intention de le représenter « dans sa totalité ». Trouver le bon point de vue pour installer un appareil photo sur trépied, puis prendre une série de photographies sur 360°. Plusieurs séries seront réalisées, à partir de différents points de vue. La question du donner à voir fait partie intégrante du travail. La disposition linéaire des panoramiques obtenus proposera au spectateur un parcours physique pour les appréhender. Un accrochage en cercle, bouclant le paysage sur lui-même, est le plus apte à restituer le lieu représenté. Paysage cadavre exquis Un groupe est assis en cercle. Chacun, tourné vers l’extérieur, dessine une partie du paysage en situant à mi-hauteur de la feuille la ligne qui représentera la frontière entre le ciel et le haut des toits ou la cime des arbres. Il est possible de ne dessiner que cette ligne ou d’en superposer plusieurs selon les modulations observées. En fin de séance, tous les dessins pourront se connecter pour ne former qu’un seul paysage, aux écritures et techniques variées. Cadrer / réfléchir Au XVIIIe siècle, le « miroir de Claude » était un petit miroir grisé avec lequel, dans les jardins pittoresques (qui mettaient en scène une nature idéalisée), on s’amusait à cadrer le paysage de manière à évoquer une toile de Claude Lorrain. Dans le même esprit, chacun choisira un endroit où positionner un miroir de poche à orienter précisément, puis trouvera le bon point de vue pour prendre une photographie montrant le miroir et un peu de son contexte, c’est-à-dire l’élément reflété (à l’envers donc) comme encadré par une autre image, autrement dit un montage photo « en direct ». L’adjonction à la surface du miroir d’un personnage découpé peut occasionner un jeu avec le rapport fond/forme, les vraisemblances, les distances, les plans de netteté (une figure floue donnant par exemple une impression de mouvement).
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