6 au 19 octobre 2015 Volume 11, numéro 3 24 pages Bimensuel gratuit
10 ANS!
ACTUALITĂS
RETROUVAILLES DES DIPLĂMĂS 1969-1974
Le samedi 26 septembre dernier avaient lieu les premiĂšres retrouvailles institutionnelles de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR). Pour lâoccasion, plus de 300 anciens Ă©tudiants, ayant...
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ARTS ET SPECTACLES
BERNARD ADAMUS Ă LâEMBUSCADE
Ă lâoccasion de la sortie de son nouvel album, Sorel Soviet So What, Bernard Adamus se produisait dans une formule intime Ă lâEmbuscade CafĂ© Galerie le 30 septembre et le 1er octobre dernier...
52 500$ AU PROFIT
SALON DES VINS, BIĂRES ET SPIRITUEUX DE TROIS-RIVIĂRES
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DES PATRIOTES
SPORTS
UQTâAIR: ACTIVITĂ DE SLACKLINE
Ce mercredi 30 septembre a eu lieu lâindĂ©modable activitĂ© slackline organisĂ©e par lâUQTâAir. Cette derniĂšre sâest dĂ©roulĂ©e de midi Ă 17h sur lâune des pelouses de lâuniversitĂ©...
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Par Laurence Gagné, journaliste
Plusieurs centaines de personnes se sont dĂ©placĂ©es au CAPS ce vendredi 25 septembre pour participer au Salon des vins annuel des Patriotes de lâUQTR. La soirĂ©e a Ă©tĂ© encore une fois une rĂ©ussite pour tous ceux qui y ont participĂ©, les exposants comme les visiteurs.
Les neuf disciplines des Patriotes accueillaient le public afin dâamasser des fonds qui sont remis au Fonds des Patriotes de la Fondation de lâUQTR. Le Salon a rĂ©ussi Ă amasser 52 500$ cette annĂ©e, 9 000$ de plus que lâan dernier. Le bilan sâannonce comme Ă©tant le plus Ă©levĂ© de lâhistoire de lâĂ©vĂšnement. Ces fonds servent Ă offrir des bourses dâĂ©tudes aux Ă©tudiants-athlĂštes de toutes les disciplines. Ces athlĂštes Ă©taient dâailleurs tous bien actifs lors de la soirĂ©e, donnant un coup de main
dans la salle pour aider le bon fonctionnement de lâĂ©vĂšnement, que ce soit pour compter des coupons ou pour remplir les seaux de glaces.
Un salon dans la bonne humeur et lâĂ©change Le gymnase LĂ©opold-Gagnon du CAPS regorgeait dâexposants prĂȘts Ă rencontrer leurs clients...
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6 au 19 octobre 2015
ACTUALITĂS ASSOCIATION GĂNĂRALE DES ĂTUDIANTS
Assemblée générale annuelle PHOTO: L. MARSEILLE
Bimensuel distribué à 3 000 exemplaires
LYSANNE MARSEILLE
sur le campus de lâUQTR et dans la rĂ©gion de Trois-RiviĂšres.
Actualités
Pavillon Nérée-Beauchemin 3351, boulevard des Forges, Trois-RiviÚres (Québec), G9A 5H7 Téléphone: (819) 376-5184 poste 3 Publicité: (819) 376-5184 poste 1 Télécopieur: (819) 376-5239 Jean-Philippe Charbonneau | Directeur général dgcfou@uqtr.ca Alexandra Lemire | Rédactrice en chef redaction.zc@uqtr.ca Louis-Philippe Cantin | Rédacteur-adjoint et chroniqueur redaction.zc@uqtr.ca Laurence Gagné | Actualités laurence.gagne1@uqtr.ca Lucas Hubert | Actualités lucas.hubert@uqtr.ca Gwendoline Le Bomin | Actualités gwendoline.le.bomin@uqtr.ca Lysanne Marseille | Actualités lysanne.marseille@uqtr.ca Philippe Bourgoing Alarie | Arts et spectacles philippe.bourgoing.alarie@uqtr.ca Alicia Lemieux | Arts et spectacles alicia.lemieux@uqtr.ca Marie-Christine Perras | Arts et spectacles
Le mercredi 23 septembre 2015 dernier Ă 13h30 au 1012 PavĂ avait lieu lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (A.G.) annuelle de lâAssociation gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres. Le taux de participation Ă©tait modeste de la part du corps Ă©tudiant, mais quelques points ont retenu lâattention. En effet on parle notamment du vote Ă©lectronique et des bouteilles dâeau Ă la Chasse-Galerie, point qui avait dâailleurs Ă©tĂ© soulevĂ© Ă la derniĂšre AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. LâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale avait lieu le 23 septembre dernier, au 1012 PavĂ. LâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale dĂ©bute en force avec une bonne nouvelle de la part du comptable de lâAGE UQTR quant aux Ă©tats financiers 2014-2015. Bien que lâĂ©quilibre budgĂ©taire ne soit pas atteint, on note une rĂ©duction assez importante en terme de pertes, notamment grĂące Ă des ententes signĂ©es au printemps dernier.
marie-christine.perras@uqtr.ca Nadia Tranchemontagne | Arts et spectacles nadia.tranchemontagne@uqtr.ca Louis-Philippe Carbonneau | Sports louis-philippe.carbonneau@uqtr.ca Ătienne Dubois | Sports etienne.dubois@uqtr.ca ChloĂ© Labreveux | Sports chloe.labreveux@uqtr.ca Camille Durand-Plourde | Chroniqueuse et correctrice camille.durand-plourde@uqtr.ca SĂ©bastien F. Guertin | Ăditorialiste sebastien.fguertin@uqtr.ca KĂ©vin Gaudreault | Chroniqueur kevin.gaudreault@uqtr.ca Alexandre LaramĂ©e ZouĂ©ki | Illustrateur alexandre.laramee.zoueki@uqtr.ca Normand Leclerc | Chroniqueur normand_leclerc@hotmail.com Kristina Monfette-Fortin | Chroniqueur
Avis de motion relative au vote de grĂšve Ă©lectronique Depuis le printemps Ă©rable de 2012, plusieurs Ă©tudiants manifestent leur intĂ©rĂȘt pour un vote Ă©lectronique de grĂšve, lorsque les circonstances le veulent. Câest au printemps dernier, lors de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de grĂšve sur la question de lâaustĂ©ritĂ©, que certains Ă©tudiants ont rĂ©itĂ©rĂ© leur intĂ©rĂȘt en ce qui concerne ce moyen de fonctionner. Lâargumentaire de ces derniers Ă©tait que plusieurs Ă©tudiants ont de la difficultĂ© Ă se dĂ©placer lors de ces A.G. spĂ©ciales, ce qui brime leur droit de vote. Dâautant plus, ils soutiennent que la population Ă©tudiante de lâUQTR est trĂšs dispersĂ©e vu le nombre de campus satellites (ex : Longueuil, Drummondville, etc.).
Un Ă©tudiant en mĂ©decine podiatrique sâest donc chargĂ© de soulever ce point lors de lâAssemblĂ©e. Toutefois, le Conseil exĂ©cutif a soulignĂ© un point important vis-Ă -vis cet enjeu. Bien quâil sera considĂ©rĂ© ultĂ©rieurement lors de Conseils dâadministration, le vote Ă©lectronique de grĂšve telle quelle entre en conflit avec certains statuts et rĂšglements de lâAssociation. Pour cette raison, un avis de motion a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© pour la prochaine AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, qui aura lieu Ă lâhiver.
Accepter le vote de grĂšve Ă©lectronique telle quelle entrerait en conflit avec certains statuts et rĂšglements de lâAssociation. Litige concernant la vente de bouteilles dâeau Ă la Chasse Galerie Certains Ă©tudiants ont manifestĂ© leur mĂ©contentement au sujet des bouteilles vendues Ă la Chasse Galerie. LâannĂ©e derniĂšre, Ă lâA.G. de lâhiver, lâAGE UQTR, appuyĂ© de plusieurs Ă©tudiants, avait
pris position sur cet enjeu Ă©cologique qui prend de lâampleur dans plusieurs cĂ©geps et universitĂ©s quĂ©bĂ©coises. MalgrĂ© tout, des bouteilles dâeau continuent de se vendre au cafĂ©-bar appartenant aux Ă©tudiants. Myriam Beauchamp, vice-prĂ©sidente aux finances et au dĂ©veloppement du conseil exĂ©cutif de lâAGE, explique que, pour une raison contractuelle, lâAssociation nâaurait aucun droit quant Ă la marchandise distribuĂ©e Ă la Chasse Galerie. Ces droits seraient uniquement rĂ©servĂ©s Ă la gĂ©rance de la Chasse Galerie.
Frais institutionnels obligatoires: 55 000$ Ă lâAssociation! Perçus en trop entre 2008 et 2010, des frais non rĂ©cupĂ©rĂ©s variant entre 1$ et 2$ pour les Ă©tudiants ont Ă©tĂ© remis Ă lâAGE UQTR. Lors de lâAssemblĂ©e, les membres ont dĂ» voter quant Ă la façon dâutiliser la somme qui monte Ă 55 000$. En fin de compte, cet argent servira de bourses pour les Ă©tudiants. Ainsi, des bourses totalisant 5 500$ seront distribuĂ©es Ă la communautĂ© Ă©tudiante, et ce, sur une pĂ©riode de dix ans.
kristina.monfette-fortin@uqtr.ca Simon Murphy-Gauthier | Collaborateur simon.murphy-gauthier@uqtr.ca@uqtr.ca Marie-Odile Richard | Chroniqueuse marie-odile.richard@uqtr.ca MichÚle Robitaille | Chroniqueuse michele.robitaille@uqtr.ca Jean-François Veilleux | Chroniqueur et correcteur
Sacraliser le réel
LE MOT DE LA RĂDACTION
jean-francois.veilleux@uqtr.ca Tanya Beaudin | Partenariats dpcfou@uqtr.ca Mathieu Plante | Infographe et webmestre montagezc@gmail.com Photo de la une | L. Gagné
LOUISPHILIPPE CANTIN
RĂ©dacteur-adjoint
Les textes publiĂ©s nâengagent que la responsabilitĂ© de leurs auteurs.
SOMMAIRE
ACTUALITĂS 2-9 Ăditorial 7 SOCIĂTĂ 10-11 LOISIRS 12 ARTS ET SPECTACLES 13-19 Chroniques 16-18 SPORTS 20-23
Vous aurez peut-ĂȘtre su apprĂ©cier les deux derniĂšres chroniques culturelles que jâai signĂ©es Ă lâintĂ©rieur de ce journal. Maintenant, câest avec une grande fiertĂ© que je vous annonce que je prends la barre du Zone Campus comme rĂ©dacteur adjoint en Ă©quipe avec Alexandra Lemire, qui assurera le prochain mot de la rĂ©daction. Pour les lecteurs assidus, vous savez probablement que le mot du rĂ©dacteur Ă©tait assurĂ© Ă chaque deux semaines par lâancienne rĂ©dactrice en chef Myriam Lortie. Jâaimerais donc prendre ces quelques lignes pour la remercier de la confiance et de lâappui quâelle aura su nous apporter tout au long cette
«passation des pouvoirs» ainsi que pour souligner le travail impeccable quâelle a su accomplir durant son annĂ©e au sein de lâĂ©quipe du Zone Campus. Nous espĂ©rons vivement parvenir Ă garder la barre aussi haute pour les numĂ©ros qui suivront. RĂ©digeant dĂ©jĂ la chronique culturelle, il est Ă©vident que je ne souhaite pas ici me rĂ©pĂ©ter. Cependant, il est instinctif pour moi dâutiliser chaque tribune qui mâest disponible pour traiter de culture, et dâautant plus de culture locale. Pour ce numĂ©ro, jâaimerais traiter dâun sujet qui tend Ă mâharasser au plus haut point : La dĂ©shumanisation de lâartiste. Je mâexplique ici. Quand je parle de dĂ©shumanisation, je ne parle pas non plus de dĂ©monisation telle quâutilisĂ©e par multiples dĂ©magogues pour dĂ©nigrer la collectivitĂ© artistique quĂ©bĂ©coise. Au contraire, la dĂ©shumanisation de lâartiste se dĂ©roule plutĂŽt chez le public admirateur, celui qui sacralise lâartiste. Ă un point poussĂ© Ă lâextrĂȘme nous retrouvons le vedettariat hollywoodien qui va presque jusquâĂ dĂ©ifier certains acteurs ou musiciens forts dâune notoriĂ©tĂ© toujours
grandissante. Il reste nĂ©anmoins quâau QuĂ©bec, le grand public possĂšde Ă©galement ses grandes vedettes et ses figures caricaturales. Prenez par exemple Jean Leloup. Nâest-il pas cocasse de constater que le grand public sâattend davantage Ă rire de ses bouffonneries lors dâune entrevue plutĂŽt quâĂ porter attention Ă ce quâil dit vraiment? VoilĂ ce que jâentend par dĂ©shumanisation; sacraliser un personnage jusquâĂ ce que celui-ci devienne un simple personnage du grand imaginaire collectif. Cette rĂ©flexion me pousse tout de mĂȘme Ă me demander si lâhumain au sens large, nâaurait pas tout simplement besoin de ce crĂ©er cette mythologie collective dans un univers occidental aseptisĂ© oĂč le spirituel a depuis plusieurs annĂ©es pris le bord. Comme les grecs, nous nous construisons notre propre mythologie, basĂ©e sur un rĂ©el quâon ne peut comprendre. Cette fois-ci, cette rĂ©alitĂ© est celle des crĂ©ateurs, ĂȘtres incompris qui ne collent pas toujours au rationnel du monde dans lequel ils subsistent.
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www.zonecampus.ca
ACTUALITĂS LE 24E SALON DES VINS, BIĂRES ET SPIRITUEUX DE TROIS-RIVIĂRES RĂUSSI
52 500$ amassĂ©s pour les Patriotes de lâUQTR ActualitĂ©s
Les neuf disciplines des Patriotes accueillaient le public afin dâamasser des fonds qui sont remis au Fonds des Patriotes de la Fondation de lâUQTR. Le Salon a rĂ©ussi Ă amasser 52 500$ cette annĂ©e, 9 000$ de plus que lâan dernier. Le bilan sâannonce comme Ă©tant le plus Ă©levĂ© de lâhistoire de lâĂ©vĂšnement. Ces fonds servent Ă offrir des bourses dâĂ©tudes aux Ă©tudiants-athlĂštes de toutes les disciplines. Ces athlĂštes Ă©taient dâailleurs tous bien actifs lors de la soirĂ©e, donnant un coup de main dans la salle pour aider le bon fonctionnement de lâĂ©vĂšnement, que ce soit pour compter des coupons ou pour remplir les seaux de glaces.
Un salon dans la bonne humeur et lâĂ©change Le gymnase LĂ©opold-Gagnon du CAPS regorgeait dâexposants prĂȘts Ă rencontrer leurs clients suite de la une et leur faire dĂ©couvrir leurs produits. Les visiteurs avaient droit Ă 5 coupons de consommations Ă utiliser lors de la soirĂ©e, avec la possibilitĂ© dâen acheter dâautres. Plusieurs restaurants comme Le Rouge Vin, le Castel des PrĂ©s, le Gambrinus et le TrĂšfle Ă©taient prĂ©sents. Dâailleurs, certains exposants comme le TrĂšfle offraient de la nourriture en Ă©change de coupons pour ceux qui souhaitaient prendre une bouchĂ©e pendant leur visite. Parmi les autres exposants, nous pouvions retrouver des kiosques comme la SAQ, partenaire officiel de lâĂ©vĂšnement, des agences de vins et biĂšres comme La CĂ©leste Levure, LBV international, Le marchand de vin, Monvino, etc.
« Jâai de bons feedbacks et nous nâavons pas dâurgence. Tout roule bien, on est trĂšs contents »
â Daniel Payette, coordonnateur de lâĂ©vĂšnement
Un des plus gros kiosques Ă©tait occupĂ© par Le MarchĂ© du BoisĂ©, un dĂ©panneur de Trois-RiviĂšres, qui prĂ©sentait 140 sortes de biĂšres. La propriĂ©taire, Julie Lemieux, est prĂ©sente depuis plusieurs annĂ©es au Salon des vins et elle est toujours trĂšs heureuse de participer Ă cet Ă©vĂšnement: «On nâa pas vraiment de Mondial de la biĂšre Ă Trois-RiviĂšres alors câest une occasion pour nous de faire gouter nos nombreuses
Quatre candidats dĂ©libĂšreront OrganisĂ© par la Gazette de la Mauricie, un dĂ©bat aura lieu le jeudi 8 octobre de 19h Ă 21h entre les quatre candidats de la circonscription de Trois-RiviĂšres Ă lâamphithĂ©Ăątre 1200 du pavillon Albert-Tessier. LâĂ©vĂšnement abordera les thĂšmes du dĂ©veloppement durable de la rĂ©gion et les enjeux sociaux auxquels elle est confrontĂ©e.
LAURENCE GAGNĂ
Plusieurs centaines de personnes se sont dĂ©placĂ©es au CAPS ce vendredi 25 septembre pour participer au Salon des vins annuel des Patriotes de lâUQTR. La soirĂ©e a Ă©tĂ© encore une fois une rĂ©ussite pour tous ceux qui y ont participĂ©, les exposants comme les visiteurs.
DĂBAT DES CHEFS Ă LâUQTR
PHOTO: GRACIEUSETĂ
Daniel Milot, prĂ©sident dâhonneur, ancien capitaine des Patriotes et directeur gĂ©nĂ©ral de la Fondation de lâUQTR, Denis Grenon, FinanciĂšre Banque Nationale, Johanne GiguĂšre, vice-rectrice Ă lâadministration et aux finances de lâUQTR, Martin Lampron, propriĂ©taire du restaurant Le Carlito, Daniel Payette, coordonnateur au dĂ©veloppement des affaires pour les Patriotes, Dany Trahan, directeur gĂ©nĂ©ral de la succursale SAQ sĂ©lection, Martin Abel, directeur gĂ©nĂ©ral de la SAQ dĂ©pĂŽt et Yves Desmarais, prĂ©sident dâhonneur, retraitĂ© de la SAQ et bĂątisseur du Salon des vins. biĂšres Ă des nouveaux clients. On dirait que câest toujours de plus en plus gros chaque annĂ©e». En plus des exposants qui faisaient dĂ©guster leurs produits, plusieurs autres services Ă©taient sur place comme la Fondation Katherine Beaulieu qui sensibilisait les gens au danger de lâalcool au volant avec les alcootests. Juste Ă cĂŽtĂ© se trouvait le kiosque de raccompagnement Le prix du gros. Veuve Clicquot et Le Carlito prĂ©sentaient un atelier bulles et gastronomie, le camion Au pied de cochon se trouvait Ă lâentrĂ©e et un aprĂšs-salon prĂ©sentĂ© par Jack Danielâs prenait place Ă partir de 21h.
Les organisateurs comblĂ©s Le coordonnateur de lâĂ©vĂšnement et ancien joueur de hockey des Patriotes, Daniel Payette, affirmait passer une trĂšs belle soirĂ©e. «On voyait depuis 2 semaines que ça avait pris une tangente positive, alors que nous faisions dĂ©jĂ salle comble avec les exposants. On voyait aussi la vente de billets en ligne
qui Ă©voluait bien. Ce soir, jâai de bons feedbacks et nous nâavons pas dâurgence. Tout roule bien, on est trĂšs contents». Les nombreux visiteurs prĂ©sents semblaient tous apprĂ©cier leur expĂ©rience. «Je viens ici pour le social, parce que je connais plein de monde. Ăvidemment, ça me fait plaisir dâencourager la bonne cause des Patriotes, le sport Ă©tudiant», sâexclamait Michel Charland, un habituĂ© du salon, en prenant soin dâajouter quâil nâest «jamais bien loin du kiosque de biĂšre!»
La 25e Ă©dition dĂ©jĂ en prĂ©paration M. Payette et son Ă©quipe voient dĂ©jĂ des dĂ©veloppements pour le salon de lâan prochain: «Ce sera le 25e. Dans notre planification pour cette annĂ©e, on a dĂ©jĂ placĂ© des pions pour lâan prochain. Nous aimerions ajouter encore dâautres partenaires. Par contre, si nous voulons avoir plus dâexposants, il faudra revoir la salle puisque nous avons dĂ» en refuser deux cette annĂ©e.»
En collaboration avec la Caisse dâĂ©conomie solidaire Desjardins, La Gazette de la Mauricie propose une alternative en ce qui concerne les sujets quâon aborde gĂ©nĂ©ralement dans le cadre des Ă©lections fĂ©dĂ©rales canadiennes, comme les questions qui portent sur lâĂ©conomie, la sĂ©curitĂ© ou les finances publiques. Cette fois-ci, les quatre candidats, qui ont tous rĂ©pondu Ă lâinvitation au journal communautaire Ă but non lucratif, prĂ©senteront la position de leur parti Ă propos des enjeux sociaux et environnementaux de la Mauricie. Les quatre partis politiques seront prĂ©sents : il sâagit de Robert Aubin (NPD), Yvon Boivin (PLC), Dominic Therrien (PCC) et AndrĂ© Valois (BQ). LâĂ©vĂšnement est gratuit et ouvert Ă tous.
LâĂ©vĂšnement abordera les thĂšmes du dĂ©veloppement durable de la rĂ©gion et les enjeux sociaux auxquels elle est confrontĂ©e. ThĂšmes amorcĂ©s Dans un prĂ©cĂ©dent numĂ©ro, le journal sâest entretenu avec les candidats sur des thĂšmes tels que le transport pĂ©trolier sur le fleuve Saint-Laurent, sujet qui sĂšme la controverse. Ces candidats ont donnĂ© Ă©galement leur avis sur le logement social, ainsi que sur lâavenir des stations rĂ©gionales de la SociĂ©tĂ© Radio-Canada (SRC). (G.L.B.)
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6 au 19 octobre 2015
ACTUALITĂS
REPORTAGE
Présent et avenir du stationnement universitaire LUCAS HUBERT Actualités
Comme chaque annĂ©e, les problĂšmes de stationnement entourant la rentrĂ©e universitaire viennent prendre place dans lâactualitĂ© rĂ©gionale. Cette fois encore, les gens habitant les quartiers rĂ©sidentiels en pĂ©riphĂ©rie de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR) se plaignent que les Ă©tudiants envahissent les espaces de stationnement de leurs rues et compliquent leur vie, que ce soit pour recevoir de la visite, pour des travaux ou pour le dĂ©neigement durant lâhiver. RĂ©sultat: la ville fait poser de plus en plus de pancartes «Stationnement 90 minutes», coupant ainsi lâherbe sous le pied de ceux et celles dont les cours sont dâune durĂ©e de trois heures et qui ont perdu le tirage ou qui voulaient tout simplement sâĂ©viter lâachat dâune vignette. La ville rĂšglemente aussi certaines zones de stationnement rĂ©sidentiel «avec vignette», permettant ainsi exclusivement aux rĂ©sidents du quartier de se garer dans ces rues. La vie universitaire entraine donc son lot de problĂšmes et je propose ici de faire un comparatif avec ce qui se fait dans les autres universitĂ©s quĂ©bĂ©coises en ce qui concerne la gestion des stationnements, pour ensuite voir de quelle façon sera gĂ©rĂ©e la hausse de lâachalandage Ă lâUQTR dans les prochaines annĂ©es.
LâUQTR, donc, un mois avant chaque dĂ©but de session, ouvre un tirage au sort oĂč peuvent sâinscrire les Ă©tudiants. Ceux qui seront choisis pourront sâenquĂ©rir de leur vignette pour la somme de 90$, et les vignettes non rĂ©clamĂ©es sont vendues deux semaines plus tard aux premiers arrivĂ©s, de sorte que beaucoup finissent par passer une partie de la nuit devant une porte de local pour sâassurer une vignette. Puisque lâUQTR est une universitĂ© de rĂ©gion et que les gens de lâextĂ©rieur ne sont pas assurĂ©s dâavoir accĂšs Ă une vignette, des stationnements alternatifs gratuits sont offerts plus loin du campus, avec un service de navette au cout de 5$ par mois. Les autres universitĂ©s rĂ©gionales nâoffrent pas, de leur cĂŽtĂ©, un nombre limitĂ© de vignettes. LâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Chicoutimi, par exemple, vend ses vignettes Ă 116$. LâUniversitĂ© du QuĂ©bec en Abitibi-TĂ©miscamingue vend ses vignettes Ă 67$ pour ses deux campus principaux et laisse le stationnement gratuit pour les autres. LâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Rimouski vend les siennes Ă environ 160$ pour deux sessions et lâUniversitĂ© du QuĂ©bec en Outaouais, pour son campus principal, les laisse Ă 150$ par session. Le fait de vendre un nombre illimitĂ© de vignettes a lâavantage dâĂ©viter lâapparition dâun marchĂ© noir de vignettes, comme celui existant sur notre campus. Cela a toutefois le dĂ©savantage que la possession dâune vignette ne garantit pas une place libre de stationnement. LâUniversitĂ© de Sherbrooke est un cas particuliĂšrement intĂ©ressant. Elle offre des vignettes de stationnement au cout de 131$ par session. LâUniversitĂ© prend par contre une cotisation Ă mĂȘme les frais
PROGRAMME DE RĂCUPĂRATION DES APPAREILS ĂLECTRONIQUES
Nouvel Ălectrobac Depuis la rentrĂ©e, lâuniversitĂ© met Ă disposition un bac afin de collecter les appareils Ă©lectroniques usagers pour les Ă©tudiants ainsi quâau personnel. Se situant sur le campus, ce programme vise en premier lieu Ă rĂ©duire les produits destinĂ©s Ă lâenfouissement et permet ainsi de limiter la pollution de lâenvironnement. Le bac Ălectrobac permet de rĂ©cupĂ©rer de nombreux types dâappareils Ă©lectroniques personnels comme les lecteurs MP3, les tĂ©lĂ©phones portables ou encore les chargeurs de toutes sortes. Le bac se situe au deuxiĂšme Ă©tage, prĂšs de la bibliothĂšque. Quant aux plus gros produits Ă©lectroniques, tels que les ordinateurs, ils doivent ĂȘtre amenĂ©s directement Ă la Coopsco, au rez-de-chaussĂ©e. NĂ©anmoins, les appareils appartenant Ă lâUQTR ne sont pas acceptĂ©s, mais ils devront ĂȘtre remis au Service de lâapprovisionnement.
durable, rappelle que «tout le matĂ©riel Ă©lectronique est excessivement polluant». En effet, ils contiennent pour la plupart du plomb, du mercure et plusieurs autres substances nĂ©fastes pour lâĂ©cosystĂšme. Par exemple, de plus en plus de personnes possĂšdent un cellulaire et ne le gardent que sur une pĂ©riode plus ou moins courte. Un cellulaire reprĂ©sente alors un nombre Ă©levĂ© de contaminants. Ce nouveau dispositif cherche Ă sensibiliser le plus grand nombre grĂące Ă la haute frĂ©quence sur le campus. De plus, ce programme de rĂ©cupĂ©ration permet de faciliter lâaccĂšs au recyclage des produits Ă©lectroniques. Les Ă©tudiants nâauront pas alors Ă se dĂ©placer dans un coin de la ville pour les dĂ©poser. Il existe Ă©galement plusieurs points de collecte dans la rĂ©gion. (G.L.B.)
Un recyclage responsable LâuniversitĂ© est lâun des points officiels de collecte de lâARPE-QuĂ©bec (LâAssociation pour le recyclage des produits Ă©lectroniques). Lâassociation assure que tous les produits Ă©lectroniques recueillis sont acheminĂ©s vers des entreprises approuvĂ©es et conformes aux normes en vigueur au Canada. Ils seront recyclĂ©s de façon sĂ©curitaire, sure et Ă©cologique.
Geste Ă©cologique
Valérie Larose, conseillÚre en développement
PHOTO: A. LEMIRE
LâĂlectrobac se situe au deuxiĂšme Ă©tage, prĂšs de la bibliothĂšque.
affĂ©rents Ă lâinscription au cours. Une cotisation avec laquelle, en partenariat avec le transport en commun de la ville, elle offre le transport en commun gratuitement Ă tous les Ă©tudiants. LâUniversitĂ© Laval (UL) et celles de MontrĂ©al, vu la forte demande en stationnements, demandent des couts beaucoup plus Ă©levĂ©s. Cela leur Ă©vite la crĂ©ation dâun marchĂ© noir de vignettes. LâUL, donc, demande entre 234$ et 468$ par session. Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, cela se chiffre plutĂŽt Ă 663$ par session alors que lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al demande 195$ par mois (donc 780$ pour quatre mois). LâUQTR, avec son stationnement alternatif, a donc une approche unique. Une approche qui satisfait lâAssociation gĂ©nĂ©rale des Ă©tudiants de lâUQTR (AGEUQTR). QuestionnĂ© Ă ce sujet, Jean-RenĂ© Leblanc, prĂ©sident de lâAGEUQTR, rĂ©pond que la position de lâAssociation consiste principalement Ă refuser dâamĂ©nager de nouveaux espaces de stationnement sur le campus au dĂ©triment des boisĂ©s environnants ainsi quâĂ encourager les modes de dĂ©placements alternatifs et plus Ă©cologiques. Mais comment gĂ©rer le nombre sans cesse augmentant dâĂ©tudiants Ă lâUniversitĂ©? Selon Christian Montembeault, directeur du Service de la protection publique de lâUQTR, lâuniversitĂ© espĂšre conclure une entente avec les diverses institutions du savoir de la rĂ©gion: le Centre hospitalier, le CollĂšge LaflĂšche, le CĂ©gep de Trois-RiviĂšres, la Commission scolaire du Chemin du Roy ainsi que lâUQTR. Une telle collaboration aurait permis de diminuer les couts de services reliĂ©s aux stationnements alternatifs, tout
PHOTO: A. LEMIRE
en augmentant lâefficacitĂ©. En ayant, par exemple, des passages de navette plus rĂ©guliers entre les diverses institutions et les stationnements. Le CĂ©gep de Trois-RiviĂšres ne partagerait pas cette vision avec lâUQTR, favorisant plutĂŽt une collaboration avec la SociĂ©tĂ© de Transport de Trois-RiviĂšres. Cette collaboration permettrait dâobtenir un droit universel aux Ă©tudiants des diverses institutions au transport en commun, qui serait financĂ© Ă mĂȘme les frais de scolaritĂ©, comme cela se fait Ă Sherbrooke. LâUQTR Ă©met des rĂ©serves sur cette option, argĂŒant quâun grand nombre dâĂ©tudiants viennent de lâextĂ©rieur de la ville et paieraient donc pour un service auquel ils nâauraient pas accĂšs. Les nĂ©gociations se poursuivent donc et aucun autre changement nâest prĂ©vu dans un avenir proche pour la gestion du stationnement.
POLITIQUE DES RELATIONS DE PRESSE DE LâUNIVERSITĂ DU QUĂBEC Ă TROIS-RIVIĂRES
Forte opposition entre les dirigeants et les syndicats AprĂšs avoir fait la une dans plusieurs journaux quĂ©bĂ©cois et Ă plusieurs reprises lâannĂ©e derniĂšre, les dirigeants de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres dĂ©cident dâimplanter une politique de gestion des relations de presse. Selon La Presse, depuis le mois de juillet, les discussions entourant cette politique restent sur la table puisque les syndicats des professeurs sây opposent fermement. Câest lors de la prochaine rĂ©union du Conseil dâadministration, le 2 novembre, quâelle sera discutĂ©e.
dans laquelle les professeurs sont bĂąillonnĂ©s - parce que câĂ©tait lâimpression que cette politique-lĂ nous donnait - câest une sociĂ©tĂ© qui nâira nulle part.» Enfin, le directeur des communications de lâUQTR explique que lâinstitution va prendre le temps de «mener Ă bien la consultation comme il le faut». Pour cette raison, la politique se verra peaufiner par des membres de la direction afin de rĂ©pondre plus largement Ă la communautĂ© Ă©tudiante. (L.M.)
Cette politique viserait Ă filtrer ce qui est dit aux mĂ©dias. Si elle est implantĂ©e, les professeurs ne pourront pas se donner en entrevue, peu importe le mĂ©dia et peu importe le sujet. Ils devront rediriger le mĂ©dia en question aux services des communications de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR). Le Syndicat des professeur(e)s a manifestĂ© son mĂ©contentement par rapport Ă cette situation et signale leur intention de bloquer du mieux quâils peuvent cette politique qui, selon leurs dires, brimerait la libertĂ© dâexpression des professeur(e)s de lâUQTR. Le prĂ©sident du Syndicat des professeur(e)s de lâUQTR, IsmaĂŻl Biskri, sâexprime: «Câest une politique que nous nâacceptons pas parce que lâuniversitĂ©, le milieu professoral, câest un milieu oĂč lâon est en droit et je dirais mĂȘme en devoir de donner une opinion. Si le professeur ne le fait pas, qui va le faire? Une sociĂ©tĂ©
Lors du prĂ©cĂ©dent numĂ©ro, une erreur sâest glissĂ©e dans lâarticle portant sur la hausse des frais universitaires pour les Ă©tudiants français. Il est important de faire la diffĂ©rence entre les Ă©tudiants internationaux permanents et les Ă©tudiants internationaux en Ă©change. Ces derniers paient leurs frais de scolaritĂ© Ă leur universitĂ© dâattache dans leur pays natal, alors que les Ă©tudiants internationaux permanents doivent payer leurs frais universitaires Ă lâUQTR. «Il nâest donc pas possible dâaffirmer que la hausse des frais de scolaritĂ© pour les Ă©tudiants français nâaffectent pas le recrutement dâĂ©tudiants internationaux permanents pour lâinstant», affirme Nicolas LacoursiĂšre, conseiller en communication au bureau de lâinternational et du recrutement.
ERRATUM
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6 au 19 octobre 2015
ACTUALITĂS
LA RECHERCHE Ă LâUQTR
IdentitĂ© du peuple quĂ©bĂ©cois ClartĂ© de lâidentitĂ© sociale, comment les gens dĂ©finissent leur groupe?
GWENDOLINE LE BOMIN Actualités
StĂ©phanie Gladu est Ă©tudiante Ă la maĂźtrise en communication sociale et elle a commencĂ© depuis septembre les recherches prĂ©cĂ©dant la rĂ©daction de son mĂ©moire. La jeune Ă©tudiante a choisi de porter ses recherches autour de deux temps forts dans lâhistoire quĂ©bĂ©coise : ceux des RĂ©fĂ©rendums, qui ont eu lieu, respectivement en 1980, puis en 1995. Pour elle, il sâagit «dâun bel exemple dâune situation oĂč on se pose une question sur un des paramĂštres de lâidentitĂ© sociale, celui du territoire». La particularitĂ© de son mĂ©moire, câest quâil repose sur lâinterdisciplinaritĂ©. En effet, bien quâelle sâintĂ©resse aux problĂ©matiques communicationnelles, elle aborde le sujet sous lâangle psycho-social. Il faut Ă©galement savoir que son directeur de recherche, StĂ©phane Perrault, provient lui-mĂȘme du domaine de la psycho-sociale. Pour la rĂ©daction de son mĂ©moire, StĂ©phanie est partie dâune rĂ©flexion de deux chercheurs (Morling et Lamoreaux) pour qui, la culture dâun peuple peut ĂȘtre mesurĂ©e par les produits culturels qui la composent.
Comment le QuĂ©bec parle du QuĂ©bec? LâĂ©tudiante va se baser sur un corpus de magazines politiques dâopinion, plus particuliĂšrement sur LâAction Nationale, une revue plus souverainiste et CitĂ© Libre qui est du cĂŽtĂ© fĂ©dĂ©raliste. Pour cela, lâĂ©tudiante va relever des pronoms possessifs tels que «notre» ou «nos». Elle va analyser les magazines
datant de deux ans prĂ©cĂ©dant et suivant les deux Ă©vĂšnements afin de voir quelle tournure a pris lâĂ©criture des auteurs ou les possibles liens, similitudes, ou encore des diffĂ©rences entre les deux types de magazine. Ă travers ces revues politiques, elle espĂšre trouver des indices culturels sur ceux qui les rĂ©digent et sur les lecteurs qui les ont consommĂ©es. Le choix sur le type de revues nâa pas Ă©tĂ© pris au hasard puisquâon peut sâattendre Ă ce que les indices dans les discussions autour de lâenjeu identitaire soient plus flagrants. De plus, la seule publication de ce genre de revues montre la prĂ©sence dâun flou quant Ă la dĂ©finition de lâidentitĂ© quĂ©bĂ©coise, surtout lors dâune victoire ou dâune dĂ©faite de lâun des deux partis.
Son stage de troisiĂšme annĂ©e lui «a donnĂ© la piqure» pour continuer ses Ă©tudes en maĂźtrise. Future chercheuse Commençant son baccalaurĂ©at en communication sociale avec un enthousiasme relatif, rien ne prĂ©destinait StĂ©phanie Ă la recherche. Toutefois, câest au cours de la troisiĂšme annĂ©e, lors de la rĂ©alisation de son stage dans le laboratoire, qui, selon lâĂ©tudiante, «[lui] a donnĂ© la piqure». En effet, pendant ces quatre mois, lâĂ©tudiante a manifestĂ© beaucoup dâintĂ©rĂȘt Ă la recherche et câest Ă la fin de son stage quâelle a dĂ©cidĂ© de poursuivre ses Ă©tudes en maĂźtrise. StĂ©phanie a dâores et dĂ©jĂ constituĂ© son dossier de candidature pour commencer un doctorat Ă la rentrĂ©e prochaine. Selon lâĂ©tudiante, le fait de devenir doctorant est trĂšs motivant car «tu veux devenir lâexpert de ta patente». Quant au sujet de sa thĂšse, StĂ©phanie reste dans la dynamique des relations dans les groupes mais cette fois-ci dans un cadre environnemental. Elle sâintĂ©ressera Ă la maniĂšre dont les groupes rĂ©agissent face aux problĂšmes environnementaux.
ĂLECTIONS FĂDĂRALES
Les cinq candidats de Trois-RiviĂšres dĂ©battront Ă lâUQTR PrĂ©sentĂ© par lâAssociation GĂ©nĂ©rale des Ătudiants de lâUQTR (AGE UQTR), un dĂ©bat Ă©lectoral fĂ©dĂ©ral aura lieu au local 1012 du pavillon NĂ©rĂ©e-Beauchemin le 7 octobre prochain. Les cinq candidats seront prĂ©sents pour lâoccasion; Robert Aubin du Nouveau Parti dĂ©mocratique du Canada, Dominic Therrien du Parti Conservateur, Yvon Boivin du Parti LibĂ©ral, AndrĂ© Valois du Bloc QuĂ©bĂ©cois et Ăric Trottier du Parti Vert. Ils devront sâexprimer sur les thĂšmes de lâĂ©conomie, de lâenvironnement, de lâĂ©ducation, de la recherche, de la dĂ©mocratie, des institutions, du rĂŽle des jeunes et des relations internationales. Des dĂ©marches avaient Ă©tĂ© faites pour avoir un bureau de vote Ă lâUQTR, ce qui nâa pas fonctionnĂ©. La vice-prĂ©sidente sociopolitique de lâAGE UQTR, Christine Ndanga, voulait tout de mĂȘme organiser un dĂ©bat Ă©lectoral : «Notre objectif premier câest dâinciter les jeunes Ă faire leur choix. Si les candidats venaient se prĂ©senter devant les jeunes et rĂ©pondait Ă leurs questions, ça pourrait ĂȘtre un incitatif majeur Ă leur dĂ©cision.»
DĂšs 11h30, les candidats Ă la course seront prĂ©sents pour parler avec les personnes intĂ©ressĂ©es sur place. Le dĂ©bat commencera Ă midi et se dĂ©roulera en deux parties. En premier lieu, il y aura des questions Ă©crites par lâAGE UQTR et ensuite aura lieu une pĂ©riode de questions pour tous les participants dans la salle.
«Notre objectif premier câest dâinciter les jeunes Ă faire leur choix. Si les candidats venaient se prĂ©senter devant les jeunes et rĂ©pondait Ă leurs questions, ça pourrait ĂȘtre un incitatif majeur Ă leur dĂ©cision.»
â Christine Ndanga, vice-prĂ©sidente sociopolitique Ă lâAGE UQTR
Christine Ndanga attend entre 50 et 100 personnes au 1012 le 7 octobre prochain : «On publicise au maximum, des affiches sont installĂ©s aux quatre coins de lâuniversité⊠On espĂšre avoir une bonne participation». (L.G.)
PHOTO: G. LE BOMIN
StĂ©phanie, Ă©tudiante en maĂźtrise en communication sociale, sâintĂ©resse Ă lâidentitĂ© du peuple quĂ©bĂ©cois autour des rĂ©fĂ©rendums de 1980 et 1995.
OUVERTURE DU CAFĂ FRIDA AU CENTRE-VILLE
Un cafĂ© Ă la vocation culturelle Le CafĂ© Frida ouvrait ses portes il y a deux semaines dans lâancien local du restaurant Dalton. DĂ©jĂ , le cafĂ© accueille beaucoup de clients, en grande partie des Ă©tudiants. La propriĂ©taire, Gabrielle Cossette, est aussi propriĂ©taire du restaurant ĂlĂ©phant. Bien que le cafĂ© soit la spĂ©cialitĂ© du commerce, lâoffre y est diversifiĂ©e. Des toasts sucrĂ©s et salĂ©s y sont offerts ainsi que plusieurs pĂątisseries. Le directeur de la place, Gabriel Lefebvre, pense aussi Ă modifier le menu dans les prochaines semaines pour offrir des repas plus adaptĂ©s au souper. Actuellement, le menu est identique tout au long de la journĂ©e. Des brunchs sont Ă©galement offerts la fin de semaine. «à MontrĂ©al, il y a beaucoup dâendroits oĂč tu viens prendre ton cafĂ© et tu repars. Ă Trois-RiviĂšres, nous nâavons pas nĂ©cessairement le bassin de population pour cela donc nous avons essayĂ© de mettre de la chair autour de lâos et dâen faire un concept de restauration et de culturel», explique Gabriel en parlant de lâorigine du cafĂ©. Il est amoureux de son nouveau lieu de travail. «Je ne te donnerai pas un mokaccino, je vais te faire essayer le cafĂ© lattĂ©. Notre cafĂ© est tellement bon, tu dois le gouter!» Leur cafĂ© est celui des torrĂ©facteurs de Calgary, Phil & Sebastian, qui considĂšrent que le cafĂ© est une science. Ces mĂȘmes torrĂ©facteurs importent quant Ă eux leurs grains de cafĂ© depuis plusieurs pays dâAmĂ©rique du Sud tels que le Panama ou le Costa Rica.
accueillera son premier spectacle le 29 octobre, le groupe montrĂ©alais Big Brave. Lâentreprise espĂšre dâailleurs recevoir leur permis dâalcool dâici cette date, pour lequel les dĂ©marches sont complĂ©tĂ©es. Ce permis leur permettra de servir des consommations sur place.
«On veut ĂȘtre un des centres culturels importants Ă Trois-RiviĂšres.» â Gabriel Lefebvre, gĂ©rant
Un centre-ville qui renait Lorsquâon lui demande sâil croit Ă la renaissance du centre-ville, Gabriel nâhĂ©site pas Ă rĂ©pondre que oui. Il ressent beaucoup dâentraide entre les nouveaux entrepreneurs, qui ne se voient pas comme de la compĂ©tition, mais comme un effet de boule de neige qui amĂšnent les jeunes au centre-ville. Il est persuadĂ© que les jeunes voudront de plus en plus se diriger vers le centre-ville avec les nouveaux commerces qui Ă©mergent (Le Temps dâune Pinte, Le Bureau de Poste, Le Pot, etc.). «On est 100% lĂ -dedans. Il y a beaucoup dâentraide. On est super proches des jeunes entrepreneurs de la microbrasserie Le Temps dâune Pinte et du restaurant Le Poivre Noir. Ce sont de bons amis.» Le CafĂ© Frida est ouvert du lundi au vendredi de 7h Ă 22h et les fins de semaine de 8h Ă 22h. (L.G.) PHOTO: GRACIEUSETĂ
La culture en avant-plan Le CafĂ© Frida deviendra bientĂŽt un endroit culturel, avec lâajout dâexpositions et de spectacles. Ce nâest dâailleurs pas un hasard puisque, au dĂ©part, le nom vient de la peintre mexicaine Frida Kahlo, dont lâunivers colorĂ© plait beaucoup Ă la propriĂ©taire. DĂšs le 1er octobre commenceront les expositions. Le calendrier dâexposant est dĂ©jĂ rĂ©servĂ© jusquâen mai, suite Ă une annonce Facebook que le gĂ©rant a mis sur la page du cafĂ©. La rĂ©ponse a Ă©tĂ© trĂšs rapide et il a tout de suite vu lâenthousiasme pour le projet. «On veut ĂȘtre un des centres culturels importants Ă Trois-RiviĂšres», affirme Gabriel. Le gĂ©rant semble enthousiaste Ă lâidĂ©e dâaccueillir des spectacles dans le cafĂ©. Il sâassociera avec des jeunes professionnels pour filmer et publier des vidĂ©os sous forme de capsules YouTube de ces soirĂ©es. Le cafĂ©
Le Café Frida, nouveau café à vocation culturelle.
www.zonecampus.ca
ACTUALITĂS
Ăditorial.
PREMIĂRES RETROUVAILLES INSTITUTIONNELLES DE LâUQTR
Les diplÎmés de 1969-1974 de retour sur le campus LYSANNE MARSEILLE Actualités
Le samedi 26 septembre dernier avaient lieu les premiĂšres retrouvailles institutionnelles de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR). Pour lâoccasion, plus de 300 anciens Ă©tudiants, ayant frĂ©quentĂ© lâuniversitĂ© entre 1969 et 1974, se sont prĂ©sentĂ©s. Plusieurs activitĂ©s leur Ă©taient proposĂ©es afin quâils puissent renouer avec le passĂ©. Une programmation complĂšte Ă©tait offerte pour les participants de lâactivitĂ© des retrouvailles. Dâabord, en matinĂ©e, les anciens Ă©tudiants ont pu visiter le centre-ville de Trois-RiviĂšres et diner au Salon rouge de lâUQTR. Ensuite, en aprĂšs-midi, une visite guidĂ©e du campus leur Ă©tait rĂ©servĂ©e. Dâailleurs, plusieurs Ă©taient Ă©tonnĂ©s des nombreux changements sur le campus suite Ă leur dĂ©part. Pour terminer, un rassemblement festif avait lieu au pavillon NĂ©rĂ©e-Beauchemin et des expositions de photos dâantan Ă©taient sur place. De plus, les anciens Ă©tudiants avaient la possibilitĂ© de se faire
Plus de 300 anciens Ă©tudiants, ayant frĂ©quentĂ© lâuniversitĂ© entre 1969 et 1974, se sont prĂ©sentĂ©s Ă lâĂ©vĂšnement des retrouvailles. «Nous sommes trĂšs heureux de ce succĂšs, dâautant plus que ce type dâĂ©vĂšnement Ă©tait une premiĂšre pour notre universitĂ©. Les commentaires recueillis auprĂšs des diplĂŽmĂ©s prĂ©sents sont excellents. Nous avons atteint nos objectifs, Ă la fois en termes de participation et de satisfaction. Nous comptons renouveler lâexpĂ©rience lâan prochain avec lâorganisation de retrouvailles visant dâautres cohortes de diplĂŽmĂ©s», commente Danielle StAmand, directrice du Service du dĂ©veloppement institutionnel.
La communautĂ© universitaire aimerait ĂȘtre considĂ©rĂ©e
Câest le rĂšglement gĂ©nĂ©ral 11 sur le processus de consultation en vue de la dĂ©signation des chefs dâĂ©tablissements qui dĂ©finit les modalitĂ©s du choix du recteur. Il relĂšve donc du siĂšge social de lâUQ. LâUQAM est la seule universitĂ© du rĂ©seau qui est totalement responsable de lâembauche du recteur. LâuniversitĂ© nâest pas assujettie au rĂšglement numĂ©ro 11, ce qui donne au conseil dâadministration la marge de manĆuvre nĂ©cessaire pour lâembauche du recteur ou de la rectrice. MĂȘme sâil y a une consultation auprĂšs de la communautĂ© universitaire, cette derniĂšre nâest pas nĂ©cessairement prise en considĂ©ration dans le choix de la personne. «Ne serait-il pas temps pour lâUQTR de revendiquer le statut dâuniversitĂ© associĂ©e et ainsi choisir son recteur, Ă©mettre ses diplĂŽmes et signer librement des ententes avec des Ă©tablissements dâenseignement et de recherche? Cela ne serait pas nĂ©cessairement lâassurance de meilleurs choix... mais au moins ces choix seraient les nĂŽtres». Le prĂ©sident du Syndicat des professeur(e)s, IsmaĂŻl Biskri, souhaite
Le prix de la critique SĂBASTIEN F. GUERTIN
Les organisateurs et les diplÎmés comblés
CHOIX DE LA NOUVELLE TĂTE DIRIGEANTE DE LâUQTR
Les procĂ©dures pour la nomination dâun nouveau recteur ou dâune nouvelle rectrice sont enclenchĂ©es Ă lâUQTR, mais lâentrĂ©e en poste ne se fera probablement pas avant 2016. Bien que les candidatures soient acceptĂ©es jusquâau 28 septembre, la dĂ©marche pour la nomination est un long processus. Six personnes dĂ©cideront de la nouvelle tĂȘte prĂ©sidente, ce qui ne fait pas lâaffaire de toute la communautĂ© universitaire.
TOLĂRANCE ET DISCOURS IRRATIONNEL
photographier avec la toge et le mortier, comme Ă la collation des grades.
MalgrĂ© les nombreuses annĂ©es qui les sĂ©parent de leur derniĂšre rencontre, les anciens Ă©tudiants semblaient heureux du dĂ©roulement de leur journĂ©e. Dâautant plus, les organisateurs de lâĂ©vĂšnement Ă©taient trĂšs satisfaits de la tenue de cette premiĂšre Ă©dition des retrouvailles institutionnelles.
que la communautĂ© universitaire soit incluse dans la dĂ©cision du nouveau recteur ou de la nouvelle rectrice, comme câest le cas de lâUQAM prĂ©sentement. Il sâest exprimĂ© dans un texte dans Le Point dâancre, le journal interne des professeurs de lâUQTR, invitant ses membres Ă rĂ©flĂ©chir Ă cette possibilitĂ©. Le comitĂ© de sĂ©lection du nouveau recteur est composĂ© de la prĂ©sidente de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec, Sylvie Beauchamp, la prĂ©sidente dâEssence conseil stratĂ©gie inc., Annie Tremblay, le directeur de lâĂcole de technologie supĂ©rieure, Pierre R. Dumouchel, la prĂ©sidente du conseil dâadministration de lâUQTR, Francine Ruest-Jutras, une membre du conseil dâadministration de lâUQTR, Ăliane Moreau, ainsi que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâUQ, qui est prĂ©sentement aussi recteur intĂ©rimaire de lâUQTR, AndrĂ© G.Roy. (L.G.)
PHOTO: GRACIEUSETĂ
AndrĂ© G. Roy, lâactuel recteur par intĂ©rim de lâUQTR.
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Ăditorialiste
En 2005, un philosophe amĂ©ricain a publiĂ© un minuscule essai poĂ©tiquement intitulĂ© On Bullshit. Celui-ci traitait de la prĂ©sence accrue du discours irrationnel dans lâespace public, un an avant le dĂ©but du rĂšgne conservateur Ă Ottawa. CoĂŻncidence? Oui et non. Loin de moi lâidĂ©e de prĂ©tendre savoir ce que lisent les stratĂšges de M. Harper. Ceci Ă©tant dit, parler de communication instrumentalisĂ©e porte rapidement Ă lâesprit les stratĂ©gies de dĂ©sinformation prĂ©conisĂ©es par le parti bleu foncĂ©. Pour illustrer ce de quoi je parle, discutons un brin du fameux niqab scandaleusement prĂ©sent sur la tĂȘte dâune candidate Ă la citoyennetĂ©. Le message conservateur Ă ce sujet Ă©tait que la dame devait retirer son voile intĂ©gral afin de pouvoir participer Ă la cĂ©rĂ©monie oĂč elle prĂȘterait allĂ©geance Ă cette chĂšre reine dâAngleterre. Juste avant le dĂ©clenchement des Ă©lections, une directive ministĂ©rielle avait Ă©tĂ© Ă©mise en ce sens. Or, la directive en question Ă©tant battue dâavance par une loi, deux instances juridiques majeures lâont annulĂ©e et ont encouragĂ© le gouvernement Ă discuter de la question au parlement. La rĂ©ponse du ministre concernĂ©? «Nous faisons appel en cours suprĂȘmes, afin de dĂ©fendre les valeurs canadiennes.» Depuis ce jour, on nous dit quâil est impĂ©ratif dâempĂȘcher lâassermentation Ă visage dĂ©couvert «pour le respect des valeurs canadiennes». Si lâșidĂ©e ne semble pas si mauvaise pour certains, nâșoublions pas que ce nâșest pas de cela dont il est question ici. Un peu, quand mĂȘme, mais plus comme prĂ©texte. Qui avait entendu parler de cette histoire de directive ministĂ©rielle avant? Ce que lâon se fait dire depuis des semaines, câest que la cour dâappel du Canada a donnĂ© le feu vert Ă lâassermentation le visage cachĂ©. Peu importe notre opinion sur le niqab, reste que: 1.Ce sur quoi la cour dâappel a statuĂ©, câest sur un ordre ministĂ©riel mal rĂ©alisĂ©. 2.Il y avait, avant, la possibilitĂ© dâĂȘtre assermentĂ© en privĂ© afin que la dame puisse ĂȘtre Ă lâaise de se dĂ©couvrir. 3.Ăa arrive Ă un moment oĂč les conservateurs ont de la difficultĂ© Ă se dĂ©marquer dans la campagne Ă©lectorale. En fait, ce Ă quoi on assiste ici est un exemple typique de wedge politique, câest-Ă -dire dâune stratĂ©gie visant Ă crĂ©er de toutes piĂšces une controverse qui polarise lâopinion publique. M. Harper, sachant que les libĂ©raux et les nĂ©odĂ©mocrates allaient plaider la tolĂ©rance, le premier ministre sortant pouvait ainsi se distinguer en adoptant la ligne dure. Assez rĂ©pugnant comme stratĂ©gie, peu
importe notre position sur le niqab. Pourquoi ça fonctionne? Parce que les gens ne critiquent pas, Ă©videmment. Rares furent les acteurs publics qui ont dĂ©montrĂ© une rĂ©elle investigation de lâhistoire avant de commenter. Par exemple, le NPD et les libĂ©raux ont omis de dĂ©noncer la tactique pour mieux se positionner «pour la tolĂ©rance». Et ne parlons pas de lâopportunisme du Bloc QuĂ©bĂ©cois qui sâest fait ici lâalliĂ© des conservateurs, au lieu de ramener le dĂ©bat vers quelque chose touchant aux intĂ©rĂȘts quĂ©bĂ©cois. Cette histoire met en relief le dĂ©faut de pensĂ©e critique qui afflige nos concitoyens Ă lâheure actuelle, y compris la prĂ©tendue Ă©lite de notre sociĂ©tĂ©. Il mâapparait dĂ©solant de constater Ă quel point il est maintenant aisĂ© de dire nâimporte quoi impunĂ©ment. Nâimporte qui en Ăąge de voter devrait ĂȘtre en mesure de dĂ©celer un raisonnement aussi fautif que ce dont je parle ici. Nâimporte qui devrait avoir le rĂ©flexe de se demander si câest vraiment toute lâhistoire, face Ă des faits du genre. Câest dâautant plus vrai quand il est question dâuniversitaires.
«Rares furent les acteurs publics qui ont dĂ©montrĂ© une rĂ©elle investigation de lâhistoire avant de commenter.» En effet, mĂȘme si de telles stratĂ©gies partisanes regardent lâensemble des citoyens, les gens les plus cultivĂ©s de la sociĂ©tĂ© devraient ĂȘtre les premiers Ă monter aux barricades pour dĂ©noncer lâinstrumentalisation des faits. Or, nous apprenions rĂ©cemment que notre universitĂ© adorĂ©e allait, Ă compter de novembre, imposer un contrĂŽle aux interventions publiques des enseignantes et enseignants. Ăvidemment, la nouvelle directive exigeant de rĂ©fĂ©rer toute demande dâșentrevue au service des communications semble plutĂŽt logique pour qui garde en tĂȘte les tumultes des derniĂšres annĂ©es Ă la haute direction. Probablement que le but ici est dâșunifier le message des reprĂ©sentants de lâșUQTR afin dâșĂ©viter des mauvaises surprises sur la une du Nouvelliste. DĂ©plorons cependant la volontĂ© de pensĂ©e unique qui ressort de cette idĂ©e. Peu importe lâinstance, vouloir faire taire la critique Ă tout prix nâest jamais signe dâun milieu trĂšs sain. De plus, il est Ă©vident quâen bureaucratisant ainsi les prises de parole de nos enseignants sur la place publique, lâuniversitĂ© et ceux-ci se coupent dâune visibilitĂ© importante. Finalement, câest aussi toute la sociĂ©tĂ© qui en pĂątit, Ă©tant donnĂ© que les experts non partisans ne peuvent ainsi plus apporter leur contribution Ă la dĂ©libĂ©ration publique. Les politiciens nous bullshitent et les intellectuels se font censurer. Tout semble ainsi concourir Ă rendre les gens plus imbĂ©ciles.
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6 au 19 octobre 2015
ACTUALITĂS
GALA DES PYTHAGORE 2015
Lorie Hamel, laurĂ©ate au prix Pythagore Maquilleuse artistique et adepte du bodypainting, Lorie Hamel est lâune des sept laurĂ©ats qui ont reçu un Pythagore. Ce prix rĂ©compense les accomplissements de personnes remarquables. Les laurĂ©ats recevront leur prix lors dâun gala prestigieux, le jeudi 15 octobre prochain, Ă lâatrium C.E.U. de lâUQTR. Le nom de la soirĂ©e fait bien sĂ»r rĂ©fĂ©rence au philosophe et mathĂ©maticien de la GrĂšce antique. Passion pour le bodypainting Titulaire dâun baccalaurĂ©at en Art de lâUQTR en 2011, câest Ă lâuniversitĂ© quâelle a dĂ©cidĂ© de rĂ©aliser des maquillages fantaisistes pour les enfants. Avec cet emploi Ă©tudiant, Lorie a dĂ©couvert sa passion pour le maquillage. Son talent sâest dĂ©veloppĂ© et elle a fini par explorer ce don sur la totalitĂ© du corps: elle rĂ©alise son premier bodypainting en 2009. Selon la maquilleuse, «il faut avoir le coup de pinceau et la rapidité». En effet, le modĂšle nâest prĂ©sent quâun temps limitĂ© et lâon ne peut bien sĂ»r pas recommencer. Câest de «lâart impulsif» et chaque coup de pinceau est unique. Pendant son cursus universitaire, elle a suivi un cours avec Alex Hansen. Il lui a conseillĂ© de
participer à des compétitions internationales. Lorie Hamel rafle alors toutes les premiÚres places.
«Jâai une carriĂšre qui va trĂšs bien» Quatre ans aprĂšs la fin de ses Ă©tudes, les contrats sâaccumulent pour Lorie Hamel. Elle participe actuellement Ă un tournage pour un film dâhorreur oĂč elle rĂ©alise des maquillages dâeffets spĂ©ciaux. Elle travaille dans tous les domaines, comme les festivals, les tournages de films et de vidĂ©oclips, ou encore, dans le haut de gamme. Elle participe dâailleurs Ă la fashion week de ShangaĂŻ. Elle a crĂ©Ă©, entre autres, un bodypainting pour le film Immortals de Tarsem Sight. Son mĂ©tier la fait voyager Ă travers le monde: elle a travaillĂ© autant en Europe quâaux Ătats-Unis. Ses diffĂ©rentes compĂ©titions lâont Ă©galement amenĂ©e aux quatre coins de la planĂšte. En 2010, elle gagne la troisiĂšme place mondiale lors du World Bodypainting Festival, en Autriche. La ville autrichienne de Pörtschach devient chaque Ă©tĂ© la capitale de la peinture corporelle et il sâagit de lâun des plus grands Ă©vĂšnements de ce genre au monde. Cette troisiĂšme place reprĂ©sente pour elle «une belle reconnaissance» qui lâa beaucoup encouragĂ©e
PHOTO: JEAN SĂBASTIEN ST-PIERRE
Maquilleuse artistique et adepte du bodypainting, Lorie Hamel est lâune des sept laurĂ©ats qui ont reçu un Pythagore. Ă participer Ă dâautres compĂ©titions. Dâailleurs, lâannĂ©e derniĂšre, elle a remportĂ© le premier prix en facepainting, dans la catĂ©gorie effets spĂ©ciaux, au mĂȘme festival. Lorie a gagnĂ© Ă©galement la premiĂšre place lors du NZ Body Art Awards, en Nouvelle-ZĂ©lande, qui est une compĂ©tition reconnue pour la discipline des effets spĂ©ciaux. Ses Ćuvres sont dâailleurs publiĂ©es dans The art of bodypainting.
Prix Pythagore: «Super honneur» Les laurĂ©ats sont choisis en raison de leurs rĂ©alisations professionnelles, de la reconnaissance de leurs pairs, de leur implication dans la communautĂ© ainsi que des liens quâils conservent avec
lâUQTR. Pour Lorie, il sâagit dâ«une belle surprise, je ne savais mĂȘme pas que jâĂ©tais nominĂ©e». Ce prix rĂ©compense les plus beaux parcours, les personnes Ă la carriĂšre accomplie. Le comitĂ© de sĂ©lection est composĂ©, entre autres, de Marie-Chantal Denis, prĂ©sidente de lâAssociation des diplĂŽmĂ©es et diplĂŽmĂ©s de lâUQTR, de Robert W. Mantha, Yves Lacroix, Yvon Laplante, Daniel Milot, AndrĂ© St-Onge et Sylvain Toutant, laurĂ©at Pythagore 2013. Lorie est impatiente dâassister Ă cette remise de prix: «Je ne sais pas comment la soirĂ©e va se dĂ©rouler, mais jâai vraiment hĂąte». LâentrĂ©e au gala, incluant cocktail et repas, est au cout de 125$. Ă ce jour, une trentaine de diplĂŽmĂ©s ont reçu un Pythagore. (G.L.B.)
HAUSSE DES INSCRIPTIONS POUR LE TRIMESTRE DâAUTOMNE
Les cycles supĂ©rieurs connaissent lâaugmentation la plus significative Encore cette annĂ©e, le nombre dâinscriptions au trimestre dâautomne de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR) a augmentĂ©. Cette hausse est importante notamment aux cycles supĂ©rieurs. La hausse des inscriptions est moins importante aux Ă©tudes de premier cycle qui connaissent nĂ©anmoins une augmentation de 0,20%. Lâaugmentation est plus importante au doctorat avec une hausse de 2,51%, mais câest rĂ©ellement Ă la maitrise que la montĂ©e des inscriptions est la plus significative avec une hausse de 3,63% comparativement Ă lâan dernier. Cette croissance de popularitĂ© Ă©tudiante Ă tous les cycles dâĂ©tudes mĂšne le nombre dâĂ©tudiants Ă 14 285 pour la session actuelle. De ce nombre, 8613 Ă©tudiants sont inscrits Ă temps plein, une hausse de 1,45%, et 5672 Ă temps partiel, une diminution de 0,44% en comparaison Ă lâan dernier. Ce nombre pourrait augmenter dâici la fin du trimestre, dĂ» Ă lâinscription toujours possible dans certains programmes. LâUQTR affiche aussi une forte augmentation des inscriptions dâĂ©tudiants internationaux (comprenant
les Ă©tudiants en programme dâĂ©change international), ceux-ci provenant dâune cinquantaine de pays diffĂ©rents. Avec 908 inscriptions pour le trimestre automnal, lâuniversitĂ© connait une hausse sâĂ©levant Ă 14,9%. Une augmentation des Ă©tudiants français inscrits dans un programme de premier cycle a Ă©tĂ© notĂ©e malgrĂ© la hausse des frais de scolaritĂ© annuelle ayant passĂ© de 2300$ Ă 6650$. 54 nouveaux Ă©tudiants proviennent de la France cette annĂ©e, comparativement Ă 46 lâan dernier. Ă noter que cette augmentation des frais de scolaritĂ© ne sâapplique quâaux nouveaux Ă©tudiants français inscrits au premier cycle, les Français inscrits depuis le trimestre dâhiver 2015 ayant un droit acquis sous certaines conditions de terminer leurs Ă©tudes au mĂȘme prix que les Ă©tudiants quĂ©bĂ©cois. Comme chaque annĂ©e, lâUQTR tiendra une JournĂ©e portes ouvertes qui permettra aux futurs Ă©tudiants, aux curieux et aux visiteurs de venir voir les installations et de dĂ©couvrir la vie sur le campus. Ils pourront aussi en apprendre davantage sur les nombreuses formations offertes Ă lâUQTR, tout en ayant la possibilitĂ© dâentrer en contact avec les Ă©tudiants et le personnel. LâĂ©vĂšnement aura lieu le samedi 7 novembre prochain, de 11h Ă 16h. (N.T.)
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ACTUALITĂS
DISCOURS DE LA RENTRĂE 2015
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LâACTUALITĂ DĂMYSTIFIĂE
AndrĂ© G. Roy fait le bilan Lâhistoire sans fin Le 24 septembre dernier, AndrĂ© G. Roy, recteur par intĂ©rim, ainsi que les membres de la haute direction de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres (UQTR) se sont prĂ©sentĂ©s devant la communautĂ© universitaire pour le traditionnel discours de la rentrĂ©e. Câest lors de cette rencontre que se fait le bilan des derniers mois et que sont exposĂ©s les enjeux et dossiers Ă venir pour la prochaine annĂ©e. Le recteur par intĂ©rim a dâailleurs profitĂ© de lâoccasion pour rappeler la nature intĂ©rimaire de son rĂŽle, consistant surtout Ă prĂ©parer le terrain pour le recteur qui sera choisi. Parmi les dossiers des derniers mois, AndrĂ© G. Roy a notamment parlĂ© des auditions de la Commission parlementaire de la culture et de lâĂ©ducation, des rĂ©sultats financiers de lâannĂ©e derniĂšre adoptĂ©s par le conseil dâadministration lors de sa rĂ©union quelques jours plus tĂŽt, de la rĂ©ponse positive du plan dâaction proposĂ© par lâUQTR suite aux recommandations du VĂ©rificateur gĂ©nĂ©ral du QuĂ©bec (VGQ), et de lâavancement positif des travaux Ă Drummondville sur le site du nouveau campus. AndrĂ© G. Roy a aussi mentionnĂ© que câest lors de la rĂ©union du conseil dâadministration du 2 novembre prochain que sera adoptĂ© le Plan stratĂ©gique 2015-2020, dossier qui sera dâailleurs Ă suivre dans la prochaine annĂ©e. Outre cela, dâautres dossiers seront prioritaires pour lâannĂ©e qui dĂ©bute,
comme les mesures Ă mettre en place suite au plan dâaction prĂ©sentĂ© au VGQ et la crĂ©ation dâun forum des partenaires. Câest surtout le contexte budgĂ©taire qui sera le rĂ©el dĂ©fi de lâUQTR cette annĂ©e en raison des compressions cumulatives auxquelles les universitĂ©s quĂ©bĂ©coises sont soumises. Des solutions inventives devront ĂȘtre trouvĂ©es pour relever ce dĂ©fi et le recteur par intĂ©rim soulignait lâimportance de la contribution et de la mobilisation de lâensemble des membres de la communautĂ© universitaire pour y parvenir.
Câest surtout le contexte budgĂ©taire qui sera le rĂ©el dĂ©fi de lâUQTR cette annĂ©e en raison des compressions cumulatives auxquelles les universitĂ©s quĂ©bĂ©coises sont soumises. AndrĂ© G. Roy rappelait lâimportance de remplir pleinement les missions universitaires dâenseignement, de recherche et de service Ă la collectivitĂ©, et, en ce sens, lâautomne amĂšne son lot de bonnes nouvelles. Celles-ci comprennent la crĂ©ation en cours de nouveaux programmes, lâouverture de lâĂcole de gestion et lâarrivĂ©e dâimportantes subventions de recherche pour les professeurs, celles-ci sâĂ©levant Ă un total de 21,6 millions de dollars au cours de la derniĂšre annĂ©e. (N.T.)
LANCEMENT DU LIVRE DâOPTION NATIONALE
«Le livre qui fait dire oui» Le jeudi 24 septembre dernier, au bar le TrĂšfle, avait lieu le lancement du livre Le livre qui fait dire oui par le parti politique provinciale, Option nationale. Le bar situĂ© au centre-ville Ă©tait rempli de partisans qui ont soif dâindĂ©pendance et qui appuient par le fait mĂȘme le Bloc quĂ©bĂ©cois en vue des prochaines Ă©lections fĂ©dĂ©rales. LancĂ© le 13 septembre dernier, Le livre qui fait dire oui a comme unique but de convaincre les indĂ©cis de voter pour un QuĂ©bec souverain. Le chef du parti Option nationale, Sol Zanetti, explique que cet ouvrage vise Ă renouveler lâargumentaire relatif Ă la souverainetĂ©. Cet ouvrage, au prix de 5$ et financĂ© en grande partie par des indĂ©pendantistes, Ă©tait en vente Ă cette soirĂ©e qui avait la formule dâun 5 Ă 7. TrĂšs illustre, Sol sâexprime: «Il faut laisser tomber le conditionnel, et parler au
futur.» Il vise dâailleurs un QuĂ©bec souverain pour 2018.
12 000 copies distribuĂ©es gratuitement Ătant donnĂ© que ce livre a comme visĂ©e premiĂšre de relancer un dĂ©bat autour de la question de lâindĂ©pendance du QuĂ©bec, 12 000 copies seront distribuĂ©es gratuitement aux gens qui restent indĂ©cis en ce qui concerne ce projet.
Apparition du Bloc quĂ©bĂ©cois au 5 Ă 7 Cette soirĂ©e avait comme but de lancer le livre du parti politique provinciale, mais trois reprĂ©sentants du Bloc quĂ©bĂ©cois ont tout de mĂȘme pris la parole. Câest en manifestant leur envie dâun QuĂ©bec souverain et en appuyant le lancement du livre de Sol Zanetti quâils ont profitĂ© de lâoccasion pour faire valoir leur candidature en vue des Ă©lections fĂ©dĂ©rales qui se tiendront le 19 octobre prochain. (L.M.)
MARIEODILE RICHARD Chroniqueuse
Le temps sent le dĂ©but de lâautomne au Canada, mais sent la mort en Syrie. Pays ravagĂ© par la guerre civile depuis 2011, il fait de moins en moins bon y vivre. Ă ce jour, plus de quatre-millions de Syriens ont fui leur pays pour trouver refuge ailleurs dans le monde. Cet ailleurs a Ă©tĂ©, pour certains, le Canada.
passagers se virent refuser lâentrĂ©e Ă Cuba pour des raisons principalement financiĂšres. ForcĂ© de prendre rapidement une dĂ©cision, le capitaine du bateau tenta de convaincre le prĂ©sident des Ătats-Unis, Roosevelt, dâaccueillir les rĂ©fugiĂ©s juifs. Sâil montra dâabord une volontĂ© modeste, lâopposition des dĂ©mocrates lui fit rapidement changer dâavis et il interdit lâentrĂ©e en ses terres au Saint-Louis. Le Canada ne donna pas une rĂ©ponse plus favorable et le capitaine du bateau ne put faire autrement que de repartir en direction de lâAllemagne condamnant, de fait, la plupart de ses passagers Ă mourir dans les camps de concentration.
Une histoire qui se rĂ©pĂšte Une certaine fiertĂ© sâempare de mon cĆur lorsque je pense Ă ces vies sauvĂ©es et Ă ces familles qui nâont pas eu Ă ĂȘtre dĂ©chirĂ©es. Lorsque jây pense, je regagne un peu foi en lâhumanitĂ©. Pour quelques minutes Ă peine.
MontĂ©e du racisme Je nâai guĂšre le temps de profiter longtemps de ce regain de confiance avant que la mauvaise habitude dâouvrir ma page Facebook ne me le fasse perdre. Ce matin encore, je voyais un nouveau groupe sâĂȘtre formĂ© pour revendiquer le droit de porter une cagoule pour aller voter «parce que, tâsais, câest la mĂȘme affaire quâun niqab». Ă lâĂšre des rĂ©seaux sociaux, lâignorance rĂšgne en maitre. Jâai vu un ami dâenfance partager une image sur laquelle on pouvait lire: «ProtĂ©ger son pays dâune invasion nâest pas du racisme ni de la xĂ©nophobie mais du patriotisme!!! AGIR ENSEMBLE». Si je nâavais pas Ă©tĂ© aussi choquĂ©e, jâaurais probablement ri de lâabsurditĂ©. Qui est-il pour se rĂ©clamer patriote? Comment un peuple aussi dĂ©cimĂ© que les Syriens peut-il orchestrer lâinvasion du Canada? Ăa me rappelle une histoire. Une histoire que jâai lue il y a longtemps. La petite histoire du paquebot Saint-Louis.
Une phrase bien simple pourrait facilement rĂ©gler tous nos problĂšmes liĂ©s au racisme: «La libertĂ© des uns finit lĂ oĂč la libertĂ© des autres commence.» Petite histoire dâun bateau de rĂ©fugiĂ©s Le 13 mai 1939, le paquebot Saint-Louis quitte lâAllemagne de plus en plus nazie avec, Ă son bord, 937 passagers dont la plupart sont des juifs allemands fuyant leur pays. Ces derniers ont dĂ» accumuler Ă la sueur de leur front la somme nĂ©cessaire pour sâoffrir une place dans ce bateau menant en AmĂ©rique oĂč, leur disait-on, ils seraient en sĂ©curitĂ©. Si les nazis ont permis au bateau de quitter le port en destination de Cuba, câĂ©tait essentiellement Ă des fins de propagande. Ils voulaient montrer au monde entier que les Juifs avaient le droit dâĂ©migrer lĂ oĂč ils le dĂ©siraient. Une fois Ă destination, toutefois, les
Sommes-nous prĂȘts Ă commettre les mĂȘmes erreurs que dans le passĂ©? Sommesnous prĂȘts Ă condamner des innocents par ignorance et crainte absurde quâils sont venus nous envahir?
Sommes-nous prĂȘts Ă commettre les mĂȘmes erreurs que dans le passĂ©? Sommesnous prĂȘts Ă condamner des innocents par ignorance et crainte absurde quâils sont venus nous envahir? La diffĂ©rence fait peur. Je peux le comprendre. Les Syriens ont une culture, une religion et mĂȘme une vision du monde diffĂ©rente de la nĂŽtre. Est-ce pour autant quâils ne pourraient enrichir notre culture et notre pays si nous leur en donnons la possibilitĂ©? Le QuĂ©bec contemporain est un hĂ©ritage de la RĂ©volution tranquille qui nous a permis de nous Ă©manciper de la religion. Nâest-il pas de notre devoir dâaider les peuples venus dâailleurs dâen faire de mĂȘme. Bien sĂ»r, le QuĂ©bec ne peut se permettre dâaccueillir Ă bras ouverts un nombre illimitĂ© de rĂ©fugiĂ©s, ne serait-ce que pour des questions Ă©conomiques. Toutefois, il est de notre devoir de faire notre part, non seulement dans le sauvetage de milliers de familles, mais aussi vers lâobtention dâun monde meilleur oĂč les Hommes sont libres de croire en ce quâils veulent et de prier Dieu, Allah, Bouddha ou le Rockân Roll si ça leur chante.
Principe de libertĂ© et dâĂ©galitĂ© Comme câest le cas dans beaucoup de dĂ©bats de sociĂ©tĂ©, le gros bon sens semble ĂȘtre mis de cĂŽtĂ©. Depuis quand est-ce nĂ©gatif dâaider son prochain? Plus largement, le racisme ne se limite pas aux Syriens. Trop souvent, jâentends que telle priĂšre nâa pas lieu dâĂȘtre, que tel objet ne devrait pas ĂȘtre vu en public, que tous les migrants du monde devraient sâadapter Ă leur pays dâaccueil. Une phrase bien simple pourrait facilement rĂ©gler tous nos problĂšmes liĂ©s au racisme: «La libertĂ© des uns finit lĂ oĂč la libertĂ© des autres commence.» Si la simplicitĂ© de la solution est dĂ©sarmante, je doute malheureusement de notre capacitĂ© Ă lâappliquer. Toutefois, je vous en supplie, prouvez-moi le contraire.
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6 au 19 octobre 2015
SOCIĂTĂ
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«ENTRE LES DEUX PĂLES»
La nostalgie: retour vers le futur KEVIN GAUDREAULT Chroniqueur
La nostalgie est une Ă©motion sociale et complexe, entourĂ©e de diverses Ă©motions variĂ©es. Dans la vie, les Ă©motions ne sont pas nĂ©gatives ou positives en elles-mĂȘmes. Elles font partie de lâexistence humaine. Toutefois, la nostalgie est gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt dĂ©crite par les personnes comme un mĂ©lange dâĂ©motions «agrĂ©ables» et «moins dĂ©sirables» pour chaque individu. Ceci est un critĂšre Ă©tablissant la diffĂ©rence entre un bon souvenir ou, au contraire, un mauvais souvenir racontĂ©. Pour certains, la nostalgie est surtout vĂ©cue avec plaisir, alors que pour dâautres, câest plutĂŽt une Ă©motion à «éviter». Le temps fait partie de la vie. Il est impossible de le modifier, de lâarrĂȘter ou dây voyager physiquement. Cependant, il est possible de le revisiter dâune certaine façon. Dans le langage populaire, la nostalgie est frĂ©quemment associĂ©e aux Ă©motions, comme la tristesse, lâennui ou les regrets. Ceci peut ĂȘtre vrai dans certaines situations, car plusieurs Ă©tudes ont trouvĂ© quâil pouvait y avoir des effets
indĂ©sirables liĂ©s Ă la nostalgie, comme dans le mal du pays lorsquâil y a une absence de continuitĂ© entre deux temps: passĂ© et prĂ©sent. Mais, dâun autre cĂŽtĂ©, il y a Ă©galement des recherches rĂ©centes aux Ătats-Unis qui dĂ©montrent que la nostalgie temporelle a la capacitĂ© de servir de ressources dâadaptation face Ă lâadversitĂ© et de favoriser lâĂ©quilibre psychologique. Ceci est le cas au cĆur de situations impliquant lâennui ou la peur face Ă la mort, puisque la nostalgie peut devenir un facteur dâĂ©quilibre dans des moments de crise. (Routledge, Wildschut, Sedikides, & Juhl, 2013) Pourquoi la nostalgie peut-elle avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur la santĂ© psychologique dans certaines situations? Sa capacitĂ© dâamĂ©liorer lâimpression de continuitĂ© de lâidentitĂ© chez lâindividu en est un exemple significatif et non nĂ©gligeable. Puisque ce type de souvenir comprend, la plupart du temps, le sujet lui-mĂȘme ainsi que des sources de lâentourage (ex.: personnes, lieux, choses, etc.), lâhistoire nostalgique consiste Ă connecter immĂ©diatement avec un sentiment reliĂ© Ă cette pĂ©riode prĂ©cise. Lâimpression de lien entre le passĂ© et le prĂ©sent influence la maniĂšre de vivre et de ressentir la nostalgie. Si un individu croit quâil y a une brisure importante concernant un sujet le rendant nostalgique parce que lâĂ©tape de vie en question nâa pas Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e dans son histoire, il y a des risques que la nostalgie sâaccompagne par exemple dâĂ©motions qui sâapparentent Ă de lâimpuissance ou de lâennui
lorsquâil Ă©voque le sujet. Dans un scĂ©nario bien diffĂ©rent, prenez le cas dâune personne vivant une nostalgie pour quelque chose en particulier, mais ayant le sentiment que cette derniĂšre fait partie de qui elle est comme personne dans le moment prĂ©sent. Dans le mĂȘme sens, elle mentionne quâelle a un lien intact sans coupure avec lâĂ©vĂšnement, la personne ou lâobjet, et quâelle peut «y avoir accĂšs». Lâimpression de continuitĂ© temporelle est ici prĂ©sente et peut susciter des Ă©motions bien diffĂ©rentes que dans lâexemple prĂ©cĂ©dent. En prenant en considĂ©ration ces Ă©lĂ©ments, lâindividu est davantage sujet Ă vivre une nostalgie accompagnĂ©e en grande partie de bonheur et de fĂ©brilitĂ©, ou dâautres Ă©motions dĂ©crites comme Ă©tant plaisantes par celui-ci. Puisquâil ne sâagit pas dâune Ă©motion simple dans ce cas, il peut Ă©galement y avoir prĂ©sence dâĂ©motions moins dĂ©sirables. Cependant, elles prendront moins de place et ne seront pas vraiment reprĂ©sentatives de ce qui est dĂ©crit dans lâexpĂ©rience globale de la personne.
Lâimpression de lien entre le passĂ© et le prĂ©sent influence la maniĂšre de vivre et de ressentir la nostalgie. Il peut y avoir, dans certaines situations, des effets nuisibles sur la santĂ© psychologique causĂ©s par la nostalgie, en raison dâun blocage dans lâĂ©volution de la personne vers de la nouveautĂ©. Ă un degrĂ© trop
Ă©levĂ© de nostalgie, il y a des gens dans lâentourage qui peuvent dire que cet Ă©tat amĂšne la personne à «vivre dans le passé». Dans ce cas, il est possible de se questionner Ă propos de lâeffet de la nostalgie sur lâentourage. Possiblement quâelle ne serait pas toujours une Ă©motion prosociale et nâencouragerait pas les autres Ă se rapprocher dâune personne vivant trop de nostalgie dans sa vie au quotidien. Ceci est un Ă©lĂ©ment significatif Ă prendre en compte lorsquâil est temps de voir lâimpact de la nostalgie (bienfaits ou effets nĂ©fastes). LâĂȘtre humain est gĂ©nĂ©ralement davantage fait pour aller vers lâavant, cheminer vers de nouvelles expĂ©riences et dĂ©montrer une certaine ouverture face Ă ce qui lâentoure. Dans le cas oĂč une personne ne cesse de comparer les choses au passĂ© en se disant que «les choses Ă©taient bien mieux quâelles le sont prĂ©sentement», il y a moins de possibilitĂ©s de se diriger vers une adaptation saine Ă lâenvironnement (Ă long terme) si elle est gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Alors que dans le cas oĂč une personne se dit que ses souvenirs nostalgiques lui servent de points de repĂšre afin de se rappeler dâoĂč elle vient et qui elle est maintenant⊠cela peut lui servir Ă un certain degrĂ© Ă renforcer son estime. Ă partir dâune impression de continuitĂ© et dâun sentiment dâappartenance qui sont reliĂ©s aux souvenirs, la nostalgie peut servir de source pour dĂ©clencher des rapprochements sociaux. Par exemple, des retrouvailles avec des personnes ou endroits connus.
QUâEST-CE QUâUN ĂTRE HUMAIN?
Un athée?
personne commence Ă rĂ©flĂ©chir par elle-mĂȘme, lâathĂ©isme nâest pas loin. LâathĂ©isme sera une phase pour devenir plus autonome, plus libre, plus adulte. Bref, lâathĂ©isme sera une valeur transitoire, mais importante, pour lâĂ©volution de lâhumanitĂ©.
NORMAND LECLERC
Chroniqueur de lâUniversitĂ© du troisiĂšme Ăąge
Recommandation aux croyants. telle chronique ne peut que monter votre pression... ou pire: donner des boutons. Ne la lisez
Une faire vous pas.
90% DE CROYANTS? 50%? Selon les sondages (lâattitude de lâintervieweur, la formulation des questions, lâĂ©chantillonnage, le lieu), le pourcentage de croyants varie Ă©normĂ©ment. Il faut dire que, voilĂ encore peu de temps, lâathĂ©e Ă©tait innommable. Ce qui sâexplique par le principe: «Ce sont les vainqueurs qui Ă©crivent lâhistoire.» Qui lâșa emportĂ© dans la civilisation occidentale? LâĂglise. Elle a disposĂ© des pleins pouvoirs religieux, politiques, de censure, pendant prĂšs de 2 000 ans. Elle a tout mis en Ćuvre pour nous tenir Ă©loignĂ©s de lâathĂ©isme. Une confirmation? Une Ă©tude sociologique rĂ©cente, aux Ătats-Unis, demandait quelle attitude les gens avaient vis-Ă -vis diffĂ©rents groupes sociaux. Les athĂ©es furent cotĂ©s au plus bas de lâĂ©chelle des malaimĂ©s, plus bas que les musulmans, les homos, ou les immigrĂ©s. Ceci dit, peut-ĂȘtre que les gens rĂ©pondent ainsi par hypocrisie, pour se conformer Ă leur environnement social? Quoi quâil en soit, du moment quâune
Ă quoi les gens croient-ils? Les gens qui se pensent croyants le sont-ils rĂ©ellement? Nâest-ce pas une illusion? Ne connaissant ni la thĂ©ologie, ni lâexĂ©gĂšse, ils se pensent chrĂ©tiens parce quâils en ont entendu parler Ă la maison, Ă lâĂ©cole. De ce quâils ont appris, ils en prennent et ils en laissent. Ils croient en tel dogme, non en tel autre, sans se douter quâen faisant cela, ils ne sont pas de vrais catholiques. Quelquâun qui sây connait mieux ne peut faire pareille erreur. Tout repose sur lâinfaillibilitĂ© de lâĂglise et de la Bible. Un seul dogme mis de cĂŽtĂ© fait de ce supposĂ© croyant un hĂ©rĂ©tique... comme sâil nâen croyait aucun. Qui, aujourdâhui, croit Ă la virginitĂ© de Marie? Qui, ayant vu un cadavre en putrĂ©faction, peut croire Ă la rĂ©surrection des corps? DĂ©cidĂ©ment, nous pouvons nous demander, avec le curĂ© Meslier (18e siĂšcle): «Aujourdâhui, les hommes croient-ils rĂ©ellement Ă toutes ces sornettes? Ne jouent-ils pas une comĂ©die?»
Tous les chemins mĂšnent Ă lâathĂ©isme Quâil sâagisse des prĂȘtres pĂ©dophiles et surtout de la rĂ©action de la hiĂ©rarchie Ă ces pervers,
lâĂ©tude comparative des religions, celle de la Bible, des dogmes, de lâhistoire de la papautĂ©, de lâĂglise, tout mĂšne Ă lâathĂ©isme. LâĂglise a perverti la raison, la morale... Elle nous a fait croire que ce qui est bon est mauvais, que ce qui est beau est laid, que ce qui est naturel est contre nature, que ce qui est raisonnable est folie. De plus, croire en Dieu signifie renoncer Ă la raison, Ă la libertĂ©, Ă la justice. MalgrĂ© cela, la raison est assez puissante pour ruiner la foi... et assez forte pour la remplacer. Câest elle qui Ă©laborera une construction de lâexplication du monde. Et si nous nous dĂ©cidions Ă rĂ©flĂ©chir?
AthĂ©isme; point dâarrivĂ©e ou de dĂ©part? Pendant 1 400 ans, de ThĂ©odose Ă la RĂ©volution française, lâĂglise a refusĂ© toute expression dâathĂ©isme sous peine de mort. On considĂ©rait lâathĂ©e comme un flĂ©au social, câest-Ă -dire quelquâun qui brisait le tissu social. Et qui lâĂglise considĂ©rait-elle comme athĂ©e? Ce pouvait ĂȘtre quelquâun qui nâacceptait pas un de ses dogmes, un protestant, un musulman. Quâen est-il rĂ©ellement de lâathĂ©e? Câest celui qui dit: «Il nây a pas de Dieu!» Mais soyons conscients que, si la vague de lâșincroyance est irrĂ©sistible, elle ne constitue pas une fin en soi, mais une premiĂšre Ă©tape... de façon Ă dĂ©molir le systĂšme de la foi. Une deuxiĂšme Ă©tape est indispensable pour rebĂątir un systĂšme
viable dans lequel les gens pourront ĂȘtre heureux.
De lâenfance Ă la maturitĂ© Autrement dit : de la religion Ă la philo. Il est vrai que la religion correspond Ă une premiĂšre mise en ordre du rĂ©el, une premiĂšre organisation mentale de lâunivers, mais elle constitue une Ă©tape infantile. Un jour, lâĂglise et ses mythes ne rĂ©pondent plus au besoin de comprendre des humains. Nous avons besoin de plus de cohĂ©rence. La philo fera passer du surnaturel au naturel. Mais la nouvelle façon de voir le monde nâest pas totale et instantanĂ©e. Elle fait tranquillement son chemin dans des cerveaux replis des anciens mythes et peut prendre des siĂšcles. En fait, cette Ă©tape a dĂ©butĂ© au 16e siĂšcle. Le changement est quand mĂȘme radical: un philosophe refuse tout dogmatisme. Il pense que toute expĂ©rience humaine, toute la vie, tout lâunivers sont susceptibles dâĂȘtre pensĂ©s, remis en question, Ă©valuĂ©s, compris... Et câen est fini des dogmes. Alors, quelles diffĂ©rences cela fait-il de croire ou pas? 2 exemples. Un croyant sera toujours un enfant de Dieu, un pantin de la religion (quelquâun qui pose des actions, non en fonction du bon sens, ou de ses besoins, mais en fonction des dogmes de lâĂglise). De plus, pour un croyant, le bonheur est reportĂ© dans lâau-delĂ , tandis que pour un philosophe, le bonheur se vit ici maintenant.
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LâART DE MONTER UNE MAYONNAISE ET AUTRES PROPOS COMESTIBLES
Sâemparer de sa ville KRISTINA MONFETTEFORTIN
de notre ville. Afin de contrecarrer cette tendance à récriminer Trois-RiviÚres, je me suis lancé le défi de trouver des initiatives aptes à redorer le blason de la ville.
Chroniqueuse
Des parcs comestibles Les feuilles dâautomne tombent, mais la campagne Ă©lectorale demeure. Les candidats ont-ils Ă©puisĂ© leur lot de syllogismes, de fausses controverses et de jingles accrocheurs? Le suspense reste entier! Câest Ă se demander si tout cela ne se terminera jamais Ă lâimage du tĂ©lĂ©roman LâAuberge du chien noir qui agonise sur les ondes de Radio-Canada. Vous comprendrez que le contexte actuel me plonge dans un Ă©tat de morositĂ©. Lorsque je regarde Ă plus petite Ă©chelle, la situation ne parait guĂšre plus reluisante. En effet, combien de fois ai-je entendu des quidams ou des connaissances se plaindre de la condition de Trois-RiviĂšres au point de me dĂ©soler moi-mĂȘme de ma ville? Hausse du taux de chĂŽmage, population vieillissante, rapport peu flatteur de la VĂ©rificatrice gĂ©nĂ©rale, et jâen passe. DĂšs lors que lâon sâinforme de lâactualitĂ© trifluvienne, une statistique dĂ©favorable semble surgir pour entraver un Ă©ventuel bilan positif
Tout derniĂšrement, alors que je profitais dâune derniĂšre balade Ă vĂ©lo avant lâhiver, je suis arrivĂ©e par hasard face au jardin communautaire Christophe-Crevier. Cet ilot de verdure, version miniature du jardin dâĂden perdu entre un parc industriel et un quartier rĂ©sidentiel, se dressait devant moi et mâoffrait une vision des plus inusitĂ©es: arbres fruitiers, maĂŻs, aubergines, tomates, etc. Bref, imaginez une corne dâabondance, mais juste avant la rĂ©colte. La ville de Trois-RiviĂšres recense neuf de ces jardins communautaires qui permettent au citoyen des diffĂ©rents secteurs de se rĂ©approprier leur quartier et de sâinitier Ă lâagriculture urbaine. En plus de produire des denrĂ©es alimentaires, ces jardins revitalisent et embellissent considĂ©rablement des zones laissĂ©es vacantes. En partenariat avec le Centre rĂ©gional de lâenvironnement de la Mauricie (CRE), des bĂ©nĂ©voles ont procĂ©dĂ© Ă la plantation dâarbres fruitiers et dâarbres Ă noix afin, entre autres, dâattĂ©nuer les effets des ilots de chaleur en rĂ©gĂ©nĂ©rant la faune urbaine. Ce genre de projet est dâautant plus Ă propos que lâĂ©talement urbain crĂ©e des dĂ©serts alimentaires oĂč la voiture devient un
impĂ©ratif pour sâapprovisionner. Les marchĂ©s et les Ă©piceries sâĂ©loignent des lieux de rĂ©sidence et le transport en commun ne rĂ©pond pas toujours aux besoins. Ces jardins communautaires offrent une vision alternative Ă ses membres, soit un moyen Ă©conomique de se nourrir qui encourage la diversitĂ© et la souverainetĂ© alimentaires.
Les tomates Ă Henri Mon grand-pĂšre cultivait sans doute les meilleures tomates de Saint-Pierre-les-Becquets. Câest peu dire lorsque lâon sait que ce petit village de la rive sud bĂ©nĂ©ficie dâune rĂ©putation lĂ©gendaire pour la production de ce fruit, en fait foi son cĂ©lĂšbre festival de la tomate (FĂȘte Familiale Tomates et DĂ©lices). Tandis que je me prĂ©pare pour une session intensive de mise en conserve, je repense aux nombreuses anecdotes dont ma mĂšre mâa abreuvĂ©e au sujet de lâĂ©poque rĂ©volue oĂč elle accompagnait ses parents au marchĂ© aux denrĂ©es de Trois-RiviĂšres. Ce marchĂ© qui se situait prĂšs de lâactuelle gare dâautobus accueillait divers producteurs agricoles dans les annĂ©es 1960. Aujourdâhui, lâĂąge dâor de ce marchĂ© public semble rĂ©volu. NĂ©anmoins, certains Gaulois rĂ©sistent Ă lâair du temps et y tiennent encore un kiosque. Le mercredi, la ferme La Chouette Lapone dĂ©balle son Ă©talage de fruits et lĂ©gumes biologiques. Les abonnĂ©s de la ferme viennent rĂ©cupĂ©rer leur
panier de la semaine, les travailleurs du centre-ville sây arrĂȘtent pour acheter des provisions pour le souper. Ces quelques rĂ©sistants colorent ainsi le paysage de la gare qui a perdu en vitalitĂ© en Ă©tant graduellement dĂ©laissĂ©e par les commerçants. Bien que la SociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement commercial de Trois-RiviĂšres ait entamĂ© des dĂ©marches auprĂšs de ses collaborateurs en 2012-2013 pour dĂ©velopper un marchĂ© public, le projet a Ă©tĂ© abandonnĂ©. Trop dâĂ©cueils, dont un manque de financement, ont empĂȘchĂ© cette idĂ©e de se concrĂ©tiser. Reste Ă savoir si dâautres maraichers et artisans locaux se joindront malgrĂ© tout aux rĂ©sistants pour graduellement redonner vie Ă ce lieu emblĂ©matique. Je lâespĂšre.
Dâune rive Ă lâautre Pour ceux qui aimeraient complĂ©ter leur achat fait au marchĂ© aux denrĂ©es tout en se mettant en forme, il existe des navettes fluviales qui relient Trois-RiviĂšres et Sainte-AngĂšle-de-Laval (BĂ©cancour) durant les mois de juillet et dâaout. Ces navettes transportent les passagers (et les cyclistes) pour un cout de 7$ aller-retour. (www.tourismebecancour. com) ArrivĂ© Ă destination, il vous suffira dâenfourcher votre vĂ©lo, prendre la Route verte jusquâau marchĂ© Godefroy et encourager les producteurs locaux, dont la Tomaterie de Saint-Pierre-les-Becquets. MĂȘme si mon grand-pĂšre nâest plus de ce monde, les tomates de Saint-Pierre demeurent les meilleures...
JE ME SOUVIENS⊠AU POUVOIR, CITOYENS!
Perspectives et bilan de cette 42e Ă©lection fĂ©dĂ©rale JEANFRANĂOIS VEILLEUX
campagne sur le thĂšme «stoppons lâhĂ©morragie», ce qui tĂ©moigne bien de lâurgence de mettre Ă la porte ce gouvernement rĂ©trograde, militariste et tyrannique.
Parti libéral du Canada (PLC)
Chroniqueur
Nouveau Parti dĂ©mocratique (NPD) Ceci est ma derniĂšre chronique Ă paraitre avant les rĂ©sultats Ă©lectoraux du 19 octobre prochain. Jâai choisi de dresser un portrait gĂ©nĂ©ral des divers chefs des partis politiques sur la scĂšne fĂ©dĂ©rale pour mieux en saisir les enjeux. Parti conservateur du Canada (PCC) Points forts: Misant sur la sĂ©curitĂ© des citoyens, la rĂ©pression excessive des criminels et la peur du terrorisme, Harper sait rallier non seulement les forces de la droite religieuse canadienne, mais Ă©galement tous les Anglo-Canadiens de lâOuest qui aiment bien mettre Ă genoux ses minoritĂ©s nationales, la face dans le pĂ©trole, quâelles soient francophones ou amĂ©rindiennes. Ses interventions militaires sur la planĂšte (Afghanistan, Ukraine, Syrie, Irak) lui donnent lâimage dâun puissant qui sait agir pour la «paix» et le «bien» du monde. Points faibles: AprĂšs avoir enlignĂ© le Canada sur la politique Ă©trangĂšre des Ătats-Unis, lâusure de neuf ans de dictature a gangrĂ©nĂ© les troupes conservatrices (scandale du SĂ©nat, appui inconditionnel Ă IsraĂ«l, contrats militaires exagĂ©rĂ©s). Si vous ĂȘtes un scientifique, un Ă©tudiant, un chĂŽmeur, un syndicaliste, un employĂ© de lâĂtat, un autochtone, un environnementaliste, un pacifiste, un immigrĂ©, un producteur fromager, etc., vous aurez sans doute de la rĂ©ticence Ă voter pour Stephen Harper. MĂȘme lâAlliance de la fonction publique du Canada fait
Thomas a dĂ©clarĂ© que câĂ©tait «un grand jour pour le Canada»! Il aura beaucoup Ă faire pour convaincre les nationalistes et les indĂ©pendantistes du QuĂ©bec.
Points forts: Barbu et trĂšs charismatique, le chef nĂ©o-dĂ©mocrate est lâalternative la plus probable au gouvernement Harper. Naviguant sur un bateau dont le capitaine est subitement dĂ©cĂ©dĂ© Ă lâĂ©tĂ© 2011, Mulcair dĂ©fend une vision progressiste du Canada (rĂ©forme du scrutin, abolition de la loi antiterroriste, commission dâenquĂȘte sur les femmes autochtones, etc.). De plus, la fameuse dĂ©claration de Sherbrooke (2005) du NPD, rĂ©affirmant la lĂ©gitimitĂ© de 50% plus un pour le prochain rĂ©fĂ©rendum sur lâindĂ©pendance du QuĂ©bec, permet à «Tom» de marquer des points sur lâaspect dĂ©mocratique des relations provinciales/fĂ©dĂ©rales. Points faibles: La carriĂšre de Thomas Mulcair sâest Ă©difiĂ©e contre le QuĂ©bec français. Dâabord comme avocat dâAlliance QuĂ©bec dĂšs 1983 pour combattre la loi 101, sur la ligne de front dans le camp du NON lors des deux rĂ©fĂ©rendums, et devenu dĂ©putĂ© libĂ©ral en 1994 puis ministre sous Jean Charest, il a mĂȘme hĂ©sitĂ© entre le PLC et le PCC en 2007. Ayant affirmĂ© son appui aux mesures dâaustĂ©ritĂ© de Margareth Thatcher, rappelons que Mulcair a appuyĂ© clairement les libĂ©raux de Philippe Couillard lors de lâĂ©lection dâavril 2014⊠Bref, Mulcair aura beaucoup de mal Ă dĂ©montrer quâil dĂ©fend le QuĂ©bec, notamment lorsquâon regarde lâabsence du NPD dans certains dossiers majeurs: que ce soit le scandale du pont Champlain ou lorsque le chantier maritime Davie nâa rien reçu du contrat fĂ©dĂ©ral de 33 milliards de dollars,
Points forts: StimulĂ© et soutenu par lâombre de son pĂšre en tant quâancien premier ministre, Ă lâinstar de George W. Bush, Justin Trudeau est le personnage politique le plus esthĂ©tique. Il suffit de visionner le documentaire God Save Justin Trudeau (2014) pour sâen apercevoir. Ayant reçu lâappui public de la premiĂšre ministre de lâOntario, le PLC semble sâĂȘtre enfin dĂ©barrassĂ© de lâĂ©tiquette de corruption quâil trainait depuis le Scandale des commandites.
Mulcair aura beaucoup de mal Ă dĂ©montrer quâil dĂ©fend le QuĂ©bec. Points faibles: DĂ©noncĂ© pour lâambigĂŒitĂ© de ses positions et son inexpĂ©rience Ă la Chambre des communes dâOttawa (son taux dâabsence est lâun des plus hauts parmi les dĂ©putĂ©s), Trudeau privilĂ©gie une politique-spectacle qui Ă©vacue au maximum le contenu politique afin de miser sur sa famille ou la dĂ©fense acharnĂ©e du multiculturalisme de son pĂšre, qui traine dâailleurs tout un hĂ©ritage anti-QuĂ©bec (loi des mesures de guerre en octobre 1970, rapatriement de la Constitution en 1982, acharnement contre le mouvement souverainiste).
Parti vert du Canada (PVC) Points forts: Contre lâolĂ©oduc et le pĂ©trole sale comme solution de lâavenir Ă©nergĂ©tique du Canada, le PVC dĂ©fend Ă©galement quelques enjeux sociaux tels que la lĂ©galisation de la marijuana. Sa chef est Ă©galement la seule femme Ă la tĂȘte dâun
parti politique au fĂ©dĂ©ral. Points faibles: Miser sur un seul cheval de bataille, lâenvironnement, fait en sorte que le parti perd parfois de la crĂ©dibilitĂ© pour gĂ©rer dâautres conflits ou dossiers importants. Ă lâĂ©chelle du pays, le parti doit encore faire ses preuves. Par exemple, lors de lâĂ©lection du 2 mai 2011, 889 788 Ă©lecteurs ont choisi le BQ, au QuĂ©bec seulement, alors que le PVC a recueilli Ă peine 576 221 voix dans tout le Canada. De plus, vĂ©nĂ©rant le mondialisme ou une certaine prioritĂ© Ă lâĂ©cologie au-delĂ des peuples, le PVC est malheureusement le seul parti fĂ©dĂ©ral Ă avoir votĂ© en 2006 contre la motion pour reconnaitre la nation quĂ©bĂ©coiseâŠ
Bloc quĂ©bĂ©cois (BQ) Points forts: Ătant donnĂ© que son but nâest pas de prendre le pouvoir, les motivations du BQ ne sont influencĂ©es ni par la gestion de lâargent public ni enchainĂ©es par le lobbyisme. Comme son Ă©lectorat se situe uniquement au QuĂ©bec, la proximitĂ© du parti avec sa base Ă©lectorale est un avantage indĂ©niable, en plus dâune maitrise plus profonde du terrain. Avec ses vingt ans dâexpĂ©rience comme dĂ©putĂ© puis comme chef, Gilles Duceppe a aussi lâavantage sur ses adversaires concernant sa grande expĂ©rience dans les dĂ©bats des chefs. Points faibles: Face Ă Jack Layton, son chef a mangĂ© toute une volĂ©e aux Ă©lections de mai 2011, plongeant le parti dans un certain coma et le laissant comme moribond. ConsidĂ©rant le NON de 1995, certains croient donc que Duceppe et son parti ont fait leur temps. Reste maintenant Ă savoir si le BQ saura rallier tous les indĂ©pendantistes et tous les nationalistes quĂ©bĂ©cois Ă sa cause, celle de dĂ©fendre dâabord, et tout le temps, les intĂ©rĂȘts du QuĂ©bec.
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6 au 19 octobre 2015
LOISIRS Vie de campus ALEXANDRE LARAMĂE ZOUĂKI
Jeux
ThÚme: Cuisine (7 lettres) Assiette Bol Caille Chaudron Chef Congélateur Coupe Couteau Crudités CuillÚre Cuve Décoration Dindon Dßner
Feu Fouet Fourchette Fruit Hotte Jus Lait LĂ©gume Meuble Micro-onde Napperon Pain Passoire Pilon
Poivre Pot Recette Réfrigérateur Repas Riz Robot Souper Table Taco Tasse Thé Ustensile Vin
Mot mystĂšre
Sudoku
Illustrateur
Mots croisés Horizontalement:
1. Menaçant 2. De lâiris de lâoeil - Ancien marĂ©cage assaini consacrĂ© Ă la culture maraĂźchĂšre 3. Ce qui reste dĂ» aprĂšs un arrĂȘtĂ© de comptes - Sainte 4. Calcium - Faire adopter la langue russe Ă un peuple 5. PoĂšme lyrique - Conjonction 6. Issu - Engendrai 7. GĂąche - Pourvue dâailes 8. Elle fut changĂ©e en gĂ©nisse Se laisser aller Ă la rĂȘverie 9. Ville lumiĂšre - Aussi 10. Raboteux - Pronom personnel 11. Riv. du nord de la France - Tromper 12. Pianiste et compositeur français (1890 - 1956) - Favorable
LA MAXSIM PAR SIMONAK
«Action de grùce : rien de trop beau pour la classe buissonniÚre!»
Verticalement:
1. Excision 2. Dans la mythologie grecque, nymphe des montagnes - Rejeta 3. CĂ©rĂ©ale Ă petit grain - Partie basse de Budapest, sur le Danube 4. Femme politique israĂ©lienne (1898 - 1978) - Stationnement 5. Alarmera 6. Coutume - Neveu de Richard dâYork 7. Accumule - Carte - Ch.-l. de c. de la Seine-Maritime 8. CinĂ©aste français (1908 - 1982) - Plateforme flottante, servant aux rĂ©parations dâun navire - Se dit dâun bouton, dâun abcĂšs prĂšs de percer 9. Richesse - Terrain plantĂ© de fraisiers 10. Ville de Roumanie - Antilles - RuthĂ©nium 11. Ensembles des rĂšgles qui se pratiquent dans une Ăglise Uses un mĂ©tal par frottement 12. AlcaloĂŻde de la fĂšve de Calabar - Note
SIMON MURPHYGAUTHIER Artiste indescriptible
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ARTS ET SPECTACLES BERNARD ADAMUS Ă LâEMBUSCADE
Premier arrivé, premier servi ALICIA LEMIEUX
Arts et spectacles
Ă lâoccasion de la sortie de son nouvel album, Sorel Soviet So What, Bernard Adamus se produisait dans une formule intime Ă lâEmbuscade CafĂ© Galerie le 30 septembre et le 1er octobre dernier. Câest un public chanceux et comblĂ© qui a pu profiter, en exclusivitĂ©, du deuxiĂšme spectacle de la nouvelle tournĂ©e de lâartiste. Une venue attendue
Alors que le public était convié pour 20h, le
chanteur est arrivĂ© 1h30 plus tard en traversant la foule dĂ©jĂ bien rassemblĂ©e Ă lâavant-scĂšne. Rapidement installĂ© en compagnie de ses musiciens, le chanteur nâa pas perdu de temps Ă entonner ses premiĂšres chansons tirĂ©es de son nouvel album. La venue de ce dernier Ă©tait bien attendue Ă©tant donnĂ© que les quelques 200 billets en circulation furent presque tous vendus prĂšs de trois semaines avant lâĂ©vĂšnement. Lâambiance feutrĂ©e rougeĂątre des lieux rappelait lâaffiche conceptuelle du nouvel album. Cet effet donnait mĂȘme presque lâimpression dâĂȘtre dans une salle de dĂ©veloppement de photos argentiques.
«Jâai rapaillĂ© du monde avec qui je mâentendait bien, avec qui je savais quâils jouaient Ă mon goĂ»t et voilĂ , on a tapĂ© le disque» â Bernard Adamus
CONVENTION DE TATTOO DE SHAWINIGAN
CĂ©lĂ©brer lâart corporel
Pour une toute premiĂšre fois, la Mauricie accueillera sa propre convention de tatouages qui se dĂ©roulera le 9 et 10 octobre prochain Ă Shawinigan. Il sâagit dâun concept dĂ©jĂ bien prĂ©sent dans les plus grandes rĂ©gions comme MontrĂ©al et QuĂ©bec ainsi quâun peu partout dans le monde. En fait, il ne sâagit ni plus ni moins dâun grand rassemblement pour cĂ©lĂ©brer lâart corporel. Programmation 2015 La Convention de Tattoo «Rendez-vous» de Shawinigan, câest avant tout plus de 60 artistes tatoueurs sur place qui sont disponibles pour sâexĂ©cuter et pour partager leur univers artistique. Câest donc une trentaine de boutiques de tatouages de la rĂ©gion et de la province qui y sont reprĂ©sentĂ©es. De Trois-RiviĂšres mĂȘme, les boutiques Tatouage Trois-RiviĂšres et FrĂšres dâEncre Tattoo seront fiers reprĂ©sentants. Ă cela sâajoutent deux boutiques de matĂ©riels de tatouages en plus de plusieurs autres kiosques de vĂȘtements et dâaccessoires. Le slogan de lâĂ©vĂšnement «CĂ©lĂ©brons lâart corporel» est significatif du large public que lâorganisation veut convier. Tel que le mentionne lâorganisateur, Pierre Lorion, câest littĂ©ralement ouvert Ă tous, connaisseurs comme amateurs ou mĂȘme ceux nâayant aucune notion du tatouage. La programmation sera Ă©chelonnĂ©e sur deux jours, laissant place Ă des concours de tatouages, des moments dâĂ©changes et de prestations de musique en direct. En effet, samedi soir, dĂšs 22h, le «one man band» Alex Coupe Deville Ă©gaillera les oreilles des participants dâun son rockabilly. La formation Devilâs Hotrod suivra pour clore lâĂ©vĂšnement. La Convention Tattoo «Rendez-vous» de Shawinigan se dĂ©roulera le 9 et 10 octobre prochain Ă lâAuberge Gouverneure Ă Shawinigan. Plus dâinformations Ă www.shawinigantattoo.com. (A.L.)
Du cĂŽtĂ© musical, la variĂ©tĂ© dâinstruments utilisĂ©s venait donner une belle complĂ©mentaritĂ© aux compositions. Ă la fois trĂšs rythmĂ©es au dĂ©but de sa performance, une bonne partie de ses nouvelles chansons sâinscrivaient dans un univers trĂšs mĂ©lancolique de lâartiste. MĂȘme si le public semblait curieux de dĂ©couvrir les fraĂźcheurs dâAdamus, un engouement Ă©tait toujours plus prĂ©sent lorsquâil entamait ces vieux succĂšs. «Souvent, jâvous aime plus que mes tounes» lançait le chanteur Ă ses fans avant dâentreprendre sa populaire chanson Brun. Parmi les moments forts de la soirĂ©e, la nouveautĂ© Hola les lolos, le classique La question Ă 100$ et son rappel solo de 2176 ont conquis lâEmbuscade qui en demandait toujours plus.
En somme câest un Bernard Adamus beaucoup plus rĂ©flĂ©chi et encrĂ© dans sa musique qui est venu sâexposer Ă son public. Le mĂȘme fond charismatique, humain et prĂšs des petites choses anodines de la vie, mais sous une forme plus aiguisĂ©e du produit quâil dĂ©sire livrer.
Des chansons moins intimes Ayant acquis une maturitĂ© professionnelle, le troisiĂšme album du quĂ©bĂ©cois dâorigine polonaise sâinscrit dans un processus de composition plus extĂ©rieur Ă ses propres sentiments. En effet, ce dernier considĂšre quâil sâest peut-ĂȘtre trop exposĂ© dans son dernier album, No 2, et sentait le besoin de se dĂ©tacher un peu. Dans lâalbum quâil a Ă©crit «on tour», il y reflĂšte davantage ses observations et opinions des autres que de soi mĂȘme. Câest dâailleurs dans cette mĂȘme perspective que la chanson Jolie blonde, Ă©crite pour sa fille, sâinscrit dans son nouveau tournant.
Lâorchestre Bernard Adamus LâarrivĂ©e de Tonio Morin-Vargas comme batteur est synonyme dâun tournant de cap pour Bernard. «Câest beaucoup plus un album de band que de chansons» mentionne-t-il considĂ©rant ĂȘtre trĂšs satisfait de cette Ă©volution. Toujours en collaboration avec Ăric Villeneuve pour la rĂ©alisation du troisiĂšme projet, lâapport du batteur Morin-Vargas a permis de faire Ă©voluer les chansons Ă un second niveau en suggĂ©rant de former «un full band de feu». «Jâai rapaillĂ© du monde avec qui je mâentendais bien, avec qui je savais quâils jouaient Ă mon goĂ»t et voilĂ , on a taper le disque» explique Adamus. Câest dâailleurs un professionnalisme qui sâentend et se sent sur scĂšne. En matiĂšre de sonoritĂ©, lâalbum qui a passĂ©
PHOTO: A. LEMIEUX
Lâartiste semblait au meilleur de sa forme Ă lâoccasion de la sortie de son nouvel album. prĂšs de sâappeler Dix tounes amĂ©ricaines, est perceptiblement teintĂ© par ces influences. Les sons du banjo et du violoncelle rappellent les airs country, folk et blues de QuĂ©bec Redneck Bluegrass qui sont une rĂ©fĂ©rence de toujours pour le compositeur. La prĂ©sence dâun saxophone tĂ©nor et dâune clarinette basse ajoute Ă©galement un cachet plus blues cabaret.
La tournĂ©e Sorel Soviet So What Câest dĂ©jĂ plus dâune vingtaine de spectacles qui attendent Bernard Adamus jusquâen dĂ©cembre. La particularitĂ© de ceux-ci est quâils sont dĂ©jĂ presque tous complets. La formation reprendra tout de mĂȘme ses activitĂ©s dĂšs fĂ©vrier prochain, et ce jusquâĂ la fin de lâannĂ©e 2016. DĂ©jĂ des projets dâun quatriĂšme album et dâune tournĂ©e de festivals sont envisagĂ©s pour 2017. Lâalbum Sorel Soviet So What est disponible dĂšs maintenant en kiosque ou sur les plateformes iTunes et Bandcamp.
14 arts et spectacles
6 au 19 octobre 2015
LIGUE UNIVERSITAIRE DâIMPROVISATION
LA SAISON 2015-2016 DU KINO3R
Une saison qui promet Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, le lundi 28 septembre dernier, les nouveaux joueurs de la LUITR enfilaient leur chandail officiel et prenaient possession de la scĂšne tant convoitĂ©e de la Chasse Galerie. Devant une salle bondĂ©e, les recrues ont fait preuve de dĂ©termination et de courage ravivant le cĆur de leur auditoire. Une saison qui commence bien et ce nâest quâun dĂ©butâŠ
Invitation aux cinéastes amateurs et professionnels
PHOTO: A. LEMIEUX
Câest le mardi 15 septembre dernier que le mouvement Kino3R a officiellement fait lâannonce de lâouverture de sa saison 2015-2016. La saison du Kino3R a rĂ©ellement commencĂ© le 21 septembre Ă 19h au CinĂ©ma Le Tapis Rouge, lors de sa premiĂšre soirĂ©e de projection de courts-mĂ©trages.
Camp de recrutement Afin de configurer leur Ă©quipe, les capitaines respectifs de la saison 2015-2016 ont dĂ» recruter leurs joueurs lors du traditionnel camp de recrutement de la LUITR, qui sâest Ă©chelonnĂ© sur deux soirĂ©es, le 21 et 22 septembre dernier. Une trentaine dâĂ©tudiants tĂ©mĂ©raires sont venus faire valoir leur place au sein de la ligue. DĂšs 22h, Ă la fin du camp, les capitaines se rencontraient dans un endroit secret pour dĂ©libĂ©rer et sâassurer de faire le meilleur choix possible. «La formation des Ă©quipes suite au camp a Ă©tĂ© tout un dĂ©fi», souligne Nadia Tranchemontagne, capitaine de lâĂ©quipe des Verts. Cette derniĂšre affirme quâil Ă©tait essentiel de former des Ă©quipes cohĂ©rentes et de mĂȘme calibre. Ă la vue de ce premier match, elle avoue ĂȘtre bien contente du rĂ©sultat.
Du nouveau sang dans la ligue Lors de la prĂ©sentation des Ă©quipes, plusieurs nouveaux visages sont apparus sur scĂšne. En effectuant un dĂ©compte, neuf nouvelles recrues sâajoutent Ă la ligue en plus de onze visages dĂ©jĂ connus de lâannĂ©e passĂ©e. Il sâagit lĂ dâune belle diversitĂ© laissant place Ă des improvisations bien diffĂ©rentes. Au sein des arbitres, Ălodie Mongrain ainsi que Maxime Tanguay sont de retour cette annĂ©e, joignant Ă eux lâancien capitaine des Verts de la saison 2014-2015, Antoine Lacasse.
Briser la glace Ă lâoccasion du show case dâouverture de la saison, les quatre Ă©quipes ont eu la chance de performer. Pour dĂ©buter la soirĂ©e, lâĂ©quipe des Verts du capitaine Tranchemontagne affrontait celle des Rouges de Gabriel B. Houde. ArbitrĂ© par Ălodie Mongrain, le dĂ©part sâest fait tout en douceur pour les deux Ă©quipes en offrant la chance Ă tous les joueurs de participer lors dâune fusillade. La glace fut rapidement cassĂ©e alors que le capitaine des Rouges et la joueuse Magalie Brousseau-Arcand se sont laissĂ© emporter dans une forme de sorcellerie
Kino3R est un organisme à but non lucratif qui permet à une variété de cinéastes amateurs ou professionnels de présenter leurs films devant public lors de soirées mensuelles. Le mouvement Kino3R se veut rassembleur et cherche à réunir les passionnés du milieu cinématographique de la région et de favoriser les échanges entre les cinéastes de tous niveaux. Ayant connu par le passé une absence de deux ans, Kino3R est de retour activement à Trois-RiviÚres depuis octobre 2013.
Le joueur Marc Lachance sâest particuliĂšrement dĂ©marquĂ© lors de cette premiĂšre soirĂ©e dâimprovisation. au thĂšme de Miss Marple au club du mardi. MalgrĂ© la frĂ©nĂ©sie dâun public heureux de retrouver ses joueurs favoris, lâarbitre «maman» Mongrain nâa pas tardĂ© Ă ramener les troupes en ordonnant Ă la recrue Vincent Boisvert: «Mets ton chandail Ă lâendroit!»
Neuf nouvelles recrues sâajoutent Ă la ligue en plus de onze visages dĂ©jĂ connus de lâannĂ©e passĂ©e. Moment cocasse de retrouver la main de fer dans un gant de soi du maitre de jeu. Parmi les moments forts du match, la performance de Jean-François Chapdelaine, invoquant les dieux recteurs de lâUQTR, lui a valu une Ă©toile du match. Du cĂŽtĂ© des Verts, câest Samuel Desjardins, persĂ©cutant le public dâĂȘtre dĂ©pourvu dâune tache de naissance incurable, qui sâest vu remporter une Ă©toile. Le joueur Gabriel B. Houde, malgrĂ© certaines interventions de lâarbitre, est reparti avec lâĂ©toile de cette derniĂšre tout en assumant la victoire Ă son Ă©quipe.
Une fois le public bien rĂ©chauffĂ©, câĂ©tait au tour de lâĂ©quipe des Oranges et des Bleus de venir clore la soirĂ©e. La partie a Ă©tĂ© arbitrĂ©e par lâancien joueur Antoine Lacasse. La premiĂšre catĂ©gorie, Ă la maniĂšre de chaines de tĂ©lĂ©vision, a mis en relief certains duos performants de la soirĂ©e. La recrue, Jonathan Picard, sâest particuliĂšrement dĂ©marquĂ©e en compagnie de Vanessa Fortier animant un poste de rĂ©novation. La catĂ©gorie «confĂ©rence de presse» fut Ă©galement bien apprĂ©ciĂ©e par le public puisque les joueurs se joignaient Ă la foule, posant des questions Ă un caporal Rainville rigide et Ă la fermiĂšre CĂ©lane Dodier-CĂŽte discutant de problĂšmes fĂ©minins. Cette derniĂšre sâest Ă©galement vue remettre lâĂ©toile du cĂŽtĂ© des Oranges, accompagnĂ©e du joueur FredĂ©rick Bernard pour lâĂ©quipe des Bleus. Marc Lachance est reparti grand vainqueur de lâĂ©toile assignĂ© par lâarbitre Lacasse pour ses deuxiĂšmes entrĂ©es hautes en couleur. AprĂšs un match serrĂ© et une prolongation, câest finalement par une marque de 4 Ă 3 que lâĂ©quipe dâAlexandre LaramĂ©e ZouĂ©ki lâa remportĂ©. La saison rĂ©guliĂšre de la LUITR se tiendra tous les lundis soir, dĂšs 20h, Ă la Chasse Galerie de lâUQTR. (A.L.)
Le mouvement Kino3R se veut rassembleur et cherche Ă rĂ©unir les passionnĂ©s Tous les soirĂ©es de projection ont lieu le troisiĂšme lundi du mois (jusquâĂ la fin de lâannĂ©e 2015) Ă 19h au CinĂ©ma Le Tapis Rouge, comme cela a Ă©tĂ© le cas le 21 septembre dernier. Lors de cette premiĂšre soirĂ©e de prĂ©sentation, plusieurs films ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s, notamment Grignoter lâexil de David Dufresne Denis, Le syndrome du Canard de Sylvain Robert, Les Fleurs du Mal, Ă©pisode 7 dâĂmile LafreniĂšre, Une idĂ©e de grandeur de Vincent Biron et plus encore. Il est toujours possible pour les personnes intĂ©ressĂ©es Ă prĂ©senter un film pour les prochaines prĂ©sentations de sâinscrire et de soumettre un court-mĂ©trage via leur site internet: www.kino3r.tv. La durĂ©e des films doit prĂ©fĂ©rablement ĂȘtre moindre Ă 10 minutes pour une question dâĂ©quitĂ© et dâhoraire chargĂ©. Des frais dâabonnement annuel de 20$ doivent ĂȘtre dĂ©boursĂ©s par les membres et sont payables sur place. Les dates pour les soirĂ©es de 2016 seront annoncĂ©es dans les prochaines semaines. Les dates Ă retenir jusquâĂ la fin de lâannĂ©e 2015 sont le 19 octobre, 23 novembre et 14 dĂ©cembre oĂč une variĂ©tĂ© de films de la rĂ©gion sera Ă lâhonneur. (N.T.)
Semaine du 5 au 11 octobre 2015 Les mardis de 15 h Ă 18 h, en rappel les vendredis Ă 17 h
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Artistes Philippe Brach Rosie Valland Rose Fargo Les Conards Ă lâorange PhilĂ©mon Cimon Arthur Comeau Bernard Adamus Ponctuation Vilaine Fille/Mauvais Garçon Les Incendiaires
PiĂšces Crystel Olympe Velvet Lâautobus La musique Pour pĂȘcher Donne-moi zâen PoĂ©sie automatique Constance LâĂ©lĂ©phant sâĂ©vapore
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Artistes Metric Teen Daze Destroyer She Serpent Ratatat Yukon Blonde Fist City The Dears Jamie XX No Joy
PiĂšces The Shade Pink Dream Lover Black Sawn Abrasive Saturday Night Hey Little Sister I Used to Pray for the Heavens to Fall Loud Places Remember Nothing
arts et spectacles 15
www.zonecampus.ca
MARDIS LIVE DU GAMBRINUS
Ăa rock avec Les Gars dâma Shop La musique pour sâamuser ALICIA LEMIEUX
Arts et spectacles
Le mardi 22 septembre dernier, la brasserie artisanale Gambrinus accueillait des gars bien connus Ă Trois-RiviĂšres, Les Gars dâma Shop. Ărik Ayotte et sa gang avaient prĂ©parĂ© tout un spectacle pour un public qui avait hĂąte de les entendre performer. Un retour aux racines quĂ©bĂ©coises Ne se cachant pas dâĂȘtre trĂšs fortement influencĂ© par des artistes comme Plume Latraverse, DĂ©dĂ© Fortin, Jean Leloup et RBO, le quintette a offert une performance digne dâune fĂȘte nationale, mais tout de mĂȘme adaptĂ©e Ă leur image. Des compositions originales, agrĂ©mentĂ©es dâinterludes humoristiques improvisĂ©s par le chanteur du groupe, furent offertes au grand plaisir du public. Ces derniĂšres laissaient place Ă une affirmation du genre «geek» de lâauteur interprĂšte abordant les jeux vidĂ©os, en passant par ses histoires dâancien barman Ă©puisĂ© des clients «colleux», pour finalement apercevoir les hanches de sa mĂšre sur toutes les filles quâil croise. Une suite peu logique, mais rafraichissante, oĂč lâesprit peut se laisser aller sans trop se poser de questions. La formation musicale dĂ©jĂ bien solide est agrĂ©mentĂ©e du piment fort quâest Ărik Ayotte, le chanteur de la formation. Au-delĂ des paroles nĂ©cessaires Ă la tenue du spectacle en soi, les mimiques extravagantes et les balbutiements parfois incomprĂ©hensibles de ce dernier donnaient littĂ©ralement la touche Ă©picĂ©e et mĂ©morable de la prestation.
Le groupe, formĂ© Ă la base de quatre membres, fut crĂ©Ă© en 2011 entre de bons amis qui voulaient tout simplement jouer de la musique pour le plaisir. Câest Ă ce moment que le nom de la formation fut trouvĂ©, explique Ărik Ayotte, alors que les gars sâadonnaient principalement Ă faire des «mashup». Cet anglicisme rĂ©fĂšre Ă une forme de reprise de chansons populaires en les juxtaposant, leur donnant un autre rythme, mais reprenant les mĂȘmes paroles. Lors de leur prĂ©sence au Gambrinus, câest un collage des succĂšs de Bernard Adamus, Richard Desjardins et Plume Latraverse qui fut interprĂ©tĂ© pour le plus grand plaisir du public. Le cinquiĂšme membre, le batteur Françis Harnois, est le dernier Ă sâĂȘtre ajoutĂ© au groupe, accompagnant Ă merveille le chanteur dans ses folies et son humour.
Des compositions originales, agrĂ©mentĂ©es dâinterludes humoristiques improvisĂ©s par le chanteur du groupe, furent offertes au grand plaisir du public. Projets Les Gars dâma Shop cĂ©lĂ©brait pour lâoccasion le 1er anniversaire de leur tout premier album, sur lequel on y retrouve les titres Le King du Ninâtendo, lâTruck dâla Shop et Paparazzi du Yable. La formation sâinscrit dans un style musical peu dĂ©finissable, valsant entre le blues, le country, le rock et le rock & roll. Cela ne semble tout de mĂȘme pas ĂȘtre quelque chose que le groupe tente de dĂ©finir, se laissant facilement bercer dans cette ambigĂŒitĂ©. La bande dâĂrik Ayotte est prĂ©sentement en pĂ©riode dâĂ©criture et sera par consĂ©quent moins prĂ©sente sur les scĂšnes trifluviennes. Elle
LONG WEEK-END DU COURT
Câest pas parce quâon est petit quâon peut pas ĂȘtre grand Le marginal cinĂ©ma Le Tapis Rouge a accueilli, pour une deuxiĂšme Ă©dition, Le long week-end du court. Du 25 au 27 septembre dernier, les amateurs et les fins connaisseurs du septiĂšme art version court ont pu se rassasier pendant ce sprint. Le long week-end du court est une initiative de Travelling, les films qui voyagent dans le cadre du Programme pour les arts et les lettres de la Mauricie. Pour cette deuxiĂšme annĂ©e de festivitĂ©s, les organisateurs ont invitĂ© le cinĂ©aste britannique Daniel Elliot. Il y a prĂ©sentĂ© son film Jade dans le cadre dâune programmation consacrĂ©e aux meilleurs courts mĂ©trages britanniques. En plus de ce volet dĂ©diĂ© aux films anglais, les autres blocs prĂ©sentaient des films rĂ©gionaux, quĂ©bĂ©cois et internationaux. Cette annĂ©e, un grand dĂ©fi de petite durĂ©e a Ă©tĂ© lancĂ© au jeune cinĂ©aste mauricien Anthony Hamelin. Le public pouvait voter en ligne sur des contraintes de temps, de forme, de fond et de technique. Vendredi, Hamelin a reçu les directives et est parti en Ă©criture, en tournage et en montage avec son Ă©quipe. Le film fĂ»t prĂ©sentĂ© le dernier jour de la fin de semaine. Le film devait donc durer 4 minutes 17 secondes
pile-poil, faire allusion Ă Lara Fabian, avoir une scĂšne Ă©clairĂ©e Ă la lampe de poche et absolument contenir un french-kiss, qui sâest dâailleurs Ă©changĂ© entre un acteur et un melon dâeau. Le film ne devait pas parler dâamour, alors il a plutĂŽt glissĂ© vers lâaspect charnel des relations humaines. Ce qui donne lieu Ă un cours de drague. Le film #CUL sera disponible bientĂŽt sur le site de La fabrique culturelle.
Cette annĂ©e, un grand dĂ©fi de petite durĂ©e a Ă©tĂ© lancĂ© au jeune cinĂ©aste mauricien Anthony Hamelin. Anthony Hamelin a notamment travaillĂ© avec Bears of Legend, Mimi VanDerGlow et Ghyslain Dufresne. Il a dĂ©jĂ reçu plusieurs prix et mentions depuis le dĂ©but de sa jeune carriĂšre. Il a rĂ©alisĂ© une sĂ©rie web, Vie de chansonnier, disponible sur YouTube Ă lâadresse https://www.youtube.com/user/ viedechansonnier. Lâheure du bilan nâest pas encore arrivĂ©e, mais les organisateurs du peut-ĂȘtre traditionnel Long week-end du court se disent satisfaits de lâachalandage et de la programmation. (M.-C.P.)
nous mentionne tout de mĂȘme avoir encore quelques spectacles dâici le temps des fĂȘtes qui restent Ă confirmer. Dans lâidĂ©al des mondes, les membres des Gars dâma Shop devraient entrer en studio pour lâenregistrement de leur deuxiĂšme album au printemps 2016. Selon les gars, le son devrait ĂȘtre plus mature puisquâils ont pris de lâexpĂ©rience avec le temps. Le fond devrait toutefois rester sensiblement le mĂȘme, considĂ©rant quâils Ă©taient entiĂšrement satisfaits du premier. Il est toujours possible de se procurer le premier album de Les Gars dâma Shop sur la plateforme bandcamp ou auprĂšs des membres du groupe. Plusieurs items promo sont Ă©galement disponibles en ligne. Pour plus dâinformations: www.lesgarsdmashop.com.
PHOTO: A. LEMIEUX
Loufoque et survoltĂ© dĂ©crivent bien lâunivers de la sympathique formation.
16 arts et spectacles
6 au 19 octobre 2015
PERCEPTIONS DâUN LUNATIQUE
CHANSONS Ă LA MAISON FRANCIS-BRISSON
Le stĂ©rĂ©otypage dâune Une boĂźte Ă chanson culture pas si essoufflĂ©e câest comme une maison quâils le croient
PHOTO: M.-C. PERRAS
LOUISPHILIPPE CANTIN Chroniqueur
Il est une chose qui se produit en moi, lorsque les premiers balbutiements de lâautomne se mettent Ă colorer lâhorizon. Il est une Ă©motion Ă la fois floue et prĂ©cise qui, chaque annĂ©e, oriente mon ĂȘtre vers ce qui le dĂ©finit, lui rappelle, comme le drapeau bleu tendu de fin juin, que mes racines, ocres telles les feuilles qui sĂšchent et puis qui sâĂ©chouent, ne se constituent pas uniquement par lâhistoire de ma patrie, ni par son territoire aux Ă©tendues changeantes. En fait, câest ce mĂ©lange entre nature, sociĂ©tĂ© et unitĂ© qui, une fois bien brassĂ©, vient me rappeler ce qui nous fonde comme culture. Lâautomne est une de ces saisons qui en arrive presque Ă frĂŽler le clichĂ© par sa beautĂ© de carte postale. Cependant, ne fut-elle pas magnifiĂ©e par les Vigneault, Leclerc ou Miron de ce monde dâune maniĂšre qui frappe bien davantage lâimaginaire que nâimporte quel commerce touristique triste et dĂ©pourvu dâĂąme qui arbore les rues du Vieux-QuĂ©bec? Je crois fermement que câest dans cette mĂȘme logique que vient sâinscrire toute notre culture francophone. Serais-je un tantinet vague dans mes propos? Il se pourrait bien que jâondule entre lâopaque et le limpide en effet. Je mâexplique donc bien vitement, certain que vous saisirez lâessence des mes dires, loquaces lecteurs que vous ĂȘtes. Il me fut donnĂ©, Ă bien des reprises, dâentretenir de fortes intĂ©ressantes conversations avec mes contemporains; de bonnes gens aux esprits tous aussi vifs les uns que les autres. NĂ©anmoins, il est un point tournant de ces conversations oĂč le dĂ©bat ne semblait jamais avoir dâissue: celui que constitue la musique francophone. Ă bien des occasions, jâai cru remarquer que nombre de gens, francophones faut-il vous le mentionner, ayant tous lâesprit agrĂ©mentĂ© dâun regard culturel international fort intĂ©ressant, nâarrivaient en aucun cas Ă parvenir Ă vibrer au son de musiques provenant de chez eux, du QuĂ©bec. Au fil des dĂ©bats et des discussions, force Ă©tait de constater que ce drĂŽle de problĂšme semblait fort rĂ©pandu au sein de ma gĂ©nĂ©ration, et quâil le reste encore. Jâai dâailleurs de gravĂ© dans ma mĂ©moire, quelques commentaires entendus Ă QuĂ©bec il y a de ça dĂ©jĂ deux ans aprĂšs un concert du maintenant cĂ©lĂšbre Louis-Jean Cormier sur les plaines dâAbraham. On pouvait lire le lendemain du spectacle sur les rĂ©seaux sociaux que lâauteur-compositeur chouchou du public ne
mĂ©ritait pas les plaines ou quâil ne parvenait pas Ă les remplir (commentaire clairement ignorant, puisque la foule comptait plus de 70 000 personnes). Par contre, le type commentaire qui me choqua au plus haut point avait le sens du prĂ©jugĂ© bien plus large. On pouvait effectivement constater que certains croyaient que la musique francophone, plus spĂ©cialement quĂ©bĂ©coise, ne mĂ©ritait pas cette immense tribune locale par le simple fait quâelle ne comportait pas dâartistes de qualitĂ©. De toute Ă©vidence, ces ignorants ne connaissent pas tous les Marie-Pierre Arthur, SalomĂ© Leclerc Galaxie, Philippe Brach ou Philippe B qui peuplent notre solitude nord-amĂ©ricaine quâest le QuĂ©bec.
Quâest-ce qui explique quâun QuĂ©bĂ©cois dit de souche ne cherche mĂȘme pas Ă approfondir une musique produite dans la langue quâil parle? Le problĂšme, du moins celui que je semble dĂ©celer, nâest pas le manque de vitrine que reçoivent ces artistes, mais plutĂŽt le manque dâouverture dâesprit de ceux qui crachent sur cette culture quâest la leur. Quâest-ce qui explique quâun QuĂ©bĂ©cois dit de souche ne cherche mĂȘme pas Ă approfondir une musique produite dans la langue quâil parle? Serait-ce dĂ» Ă notre isolement langagier, serait-ce dĂ» Ă la chaudiĂšre de musique anglophone qui nous est garrochĂ©e au visage chaque jour? La rĂ©ponse se trouve probablement un peu partout au sein de ces thĂ©ories. Cependant, jâai cru remarquer quâelle se trouve aussi Ă lâintĂ©rieur de certains clichĂ©s, et câest ici que mon analogie vient prendre son sens. Comme les stĂ©rĂ©otypes de cartes postales, je crois quâun certain public au regard critique relativement bien dĂ©veloppĂ© ne fait quâassocier notre musique nationale Ă certains noms qui, vous venant probablement Ă lâesprit, sont parvenus Ă marquer lâimaginaire en ce qui a trait au quĂ©taine. Et pourquoi ces divers artistes qui auraient, comme magasins du Vieux-QuĂ©bec, plutĂŽt mal vieillis, viendraient-ils davantage sâassocier Ă la musique francophone quĂ©bĂ©coise? Peut-ĂȘtre simplement par lâattention mĂ©diatique qui leur est offerte comparativement Ă ceux qui cherchent Ă repousser les barriĂšres dâun mouvement culturel qui avait clairement besoin dâun renouveau. Ce vent de fraicheur qui signe lâautomne du quĂ©taine, la fin des haricots pour ceux qui nâont pas su vieillir, je crois fermement quâil est arrivĂ© et quâil arrive depuis longtemps, tranquillement, comme cette rĂ©volution qui nous dĂ©finit depuis les annĂ©es soixante. Il se dĂ©finit par la scĂšne alternative, celle qui soulĂšve les vĂ©ritables porte-Ă©tendards dâune culture qui nous reprĂ©sente tels que nous sommes, uniques, unis, mais tous diffĂ©rents Ă la fois.
LâĂąme de la boĂźte Ă chanson planait dans les airs musicaux grĂące aux mots racontĂ©s et chantĂ©s.
MARIECHRISTINE PERRAS
Arts et spectacles
La Maison de la culture Francis-Brisson de Shawinigan a accueilli un trio bien particulier. Le samedi 25 septembre dernier, la scĂšne de la rustique salle style cabaret Ă©tait occupĂ©e par le spectacle Chansons en boĂźte. La chargĂ©e de cours de lâUQTR et spĂ©cialiste de la chanson quĂ©bĂ©coise, Patricia Powers, a conçu un Ă©vĂ©nement centrĂ© sur une Ă©poque dĂ©terminante pour la culture nationale, lâĂšre de la boĂźte Ă chanson. Elle assurait la narration tout au long de la soirĂ©e et avait Ă ses cĂŽtĂ©s deux acolytes solides. Fabiola Toupin interprĂšte majestueusement des chansons issues de ce rĂ©pertoire sur la musique de Gilles Hamelin, au piano. InspirĂ©e par une Ă©poque oĂč la chanson fleurissait et racontait un peuple en essor, Patricia Powers fait un montage et une recherche formidables. Tout au long de la soirĂ©e, le spectateur est amenĂ© dans un voyage temporel au son de chansons qui retracent les grands moments et les grands noms des boĂźtes Ă chanson. ParsemĂ© dâanecdotes de Gilles Vigneault, Robert Charlebois ou Jean-Pierre Ferland, les textes lus annoncent les chansons finement choisies et proposent un ton intimiste. LâĂąme de la boĂźte Ă chanson planait dans les airs musicaux grĂące aux mots racontĂ©s et chantĂ©s. La colossale Ă©nergie et lâinnovante spontanĂ©itĂ© des chansonniers des annĂ©es 60 qui ont bĂąti tout un patrimoine culturel se ressent dans la justesse et lâĂ©mouvante interprĂ©tation de Fabiola Toupin. La thĂ©ĂątralitĂ© de la chanteuse est dosĂ©e parcimonieusement, toujours efficacement. Elle utilise judicieusement sa charge Ă©motive et elle laisse alors beaucoup de place Ă la musique et Ă son exĂ©cutant. Les mots ont une rĂ©sonnance, mais la musique de Gilles Hamelin lâamplifie. Le musicien se permet parfois quelques interventions vocales, ce qui ajoute une sonoritĂ© profonde et un ressenti mĂ©lodieux. La complicitĂ© entre les trois protagonistes est palpable et renvoie la reprĂ©sentation de la boĂźte Ă chanson Ă une vĂ©ritĂ© Ă©mouvante. Ce que devait ĂȘtre ces lieux laboratoires ne peut maintenant quâĂȘtre racontĂ©. Ces endroits
insolites et nouveaux oĂč les rencontres et lâamitiĂ© sâharmonisaient en un chant patriotique et ludique. De tous ses possibles, lâamour y Ă©tait chantĂ©. Et ici, dans ce lieu historique, la force tranquille dĂ©ferlait. Tous les monuments des boĂźtes Ă chanson sont interprĂ©tĂ©s. De Claude LĂ©veillĂ©e Ă FĂ©lix Leclerc, de Jean-Pierre Ferland Ă Gilles Vigneault en passant par ClĂ©mence Desrochers et Robert Charlebois. De grands classiques pour de grands moments. Mais une des forces de cette production se situe dans le choix des chansons. Ce ne sont pas les sempiternelles ritournelles entamĂ©es dans les reliquats de bars-festifs oĂč sâagglutinent parfois des fĂȘtards en mal de St-Jean. Ce sont des textes moins connus. Des bijoux orfĂ©vrĂ©s par une artiste qui maĂźtrise sa gymnastique vocale. Un rendu simple et touchant.
InspirĂ©e par une Ă©poque oĂč la chanson fleurissait et racontait un peuple en essor, Patricia Powers fait un montage et une recherche formidables. Entre textes humoristiques et fables profondes, Fabiola Toupin tire ses nombreuses flĂšches avec une prĂ©cision renversante. Cette femme est dâune densitĂ© impressionnante, elle occupe son espace non pas seulement sur la scĂšne mais dans les airs. Sa voix transporte et sidĂšre. Son jeu est dâune sensibilitĂ© si droite quâelle arrive Ă peindre des tableaux cinĂ©matographiques et ainsi appliquer des couleurs aux mots et Ă la musique. Gilles Hamelin, Patricia Powers et Fabiola Toupin dĂ©versent ensemble lâessence mĂȘme dâune pĂ©riode quĂ©bĂ©coise qui a jetĂ© les bases Ă toute une descendance dâauteurs-compositeurs-interprĂštes.
PHOTO: M.-C. PERRAS
Un patrimoine culturel se ressent dans la justesse et lâĂ©mouvante interprĂ©tation de Fabiola Toupin.
arts et spectacles 17
www.zonecampus.ca
ARTS VISUELS AU CENTRE DâEXPOSITION RAYMOND-LASNIER
Une joute abstraite aux couleurs de lâautomne
MANGE, LIS, AIME
De lâĂ©cran au rĂ©el CAMILLE DURANDPLOURDE Chroniqueuse
PHOTO: M.-C. PERRAS
La couverture du livre Ma vie rouge Kubrick de Simon Roy est dâun beau bleu paisible, mais elle aurait dĂ» ĂȘtre dâun rouge vif, puisque lâĆuvre est tapissĂ©e de sang lugubre et de moments dĂ©stabilisants qui rappellent davantage une vive folie que lâapaisement.
Les sculptures anthropomorphiques longilignes confÚrent une présence énigmatique.
Le Festival international de la poĂ©sie de Trois-RiviĂšres sâinstalle tranquillement dans la ville. Les couleurs changeantes des arbres annoncent immanquablement cet Ă©vĂšnement de grande envergure. Cette annĂ©e, ce sont les couleurs et les multiples formes de Guy Bailey qui viennent sâarrimer avec la poĂ©sie. Le peintre-sculpteur et poĂšte affiche des Ćuvres rĂ©centes et inĂ©dites au Centre dâexposition Raymond-Lasnier. Lâexposition Jouer pour jouer est prĂ©sentĂ©e jusquâau 18 octobre prochain.
lignĂ©e de Pollock, Ă la fois par sa tribalitĂ© et par le all-over, lĂ oĂč lâĆil ne sâarrĂȘte nulle part, oĂč le regard peine Ă se poser. Toutes ces rĂ©fĂ©rences donnent Ă penser que Bailey sâest amusĂ© dans la cour de rĂ©crĂ©ation des grands peintres, quâil a jouĂ© de la truelle et du pinceau accoudĂ© avec ses amis spirituels.
Originaire du Cap-de-la-Madeleine, Guy Bailey Ă©tudie Ă lâĂcole des Beaux-Arts de MontrĂ©al. Câest dans cette mĂȘme salle quâil expose ses travaux au dĂ©but de sa carriĂšre en 1971. PrĂšs de 45 ans plus tard, il prĂ©sente le fruit dâun travail de lignes, de textures, de formes et de couleurs. PrĂ©cĂ©dĂ© dâun courant naĂŻf, Bailey en est aujourdâhui Ă lâabstraction. Bien que dans certaines Ćuvres, il est possible dâobserver des corps, le traitement gĂ©nĂ©ral de lâexposition se range du cĂŽtĂ© de lâabstraction. Lâestampe, la peinture et la sculpture cohabitent avec une fluiditĂ© tranquillisante. Les couleurs plutĂŽt sombres et ocre dâun bon nombre de tableaux apaisent. Lâajout de touches et de taches de couleurs plus vives aide Ă circuler dans lâunivers onirique rĂ©vĂ©lĂ© par la matiĂšre. Quelques mots Ă©talĂ©s au grĂ© des toiles proposent une lecture trĂšs douce des Ćuvres qui sâimposent au spectateur. Les sculptures anthropomorphiques longilignes confĂšrent une prĂ©sence Ă©nigmatique. Le travail dâombre et de lumiĂšre multiplie les sculptures en autant de silhouettes. La matiĂšre brute visible dans les Ćuvres et lâempĂątement de la peinture rappellent certains travaux de Riopelle et de Borduas. Quelques-unes de ses Ćuvres semblent sâinscrire dans le mouvement automatiste, bien reprĂ©sentĂ© par ces deux artistes. «Guy Bailey sculpte et Ă©crit comme il peint: directement, sans dĂ©tour ni mensonge», souligne Marie-Eve BĂ©rubĂ©, la commissaire de lâexposition. Les Ă©lĂ©ments exogĂšnes, comme du papier bulle ou du sable, prononcent davantage le cĂŽtĂ© spontanĂ© de Bailey. Les Ćuvres plus figuratives font Ă©chos Ă lâart africain qui a jadis inspirĂ© Picasso. Ce sont les formes et les lignes angulaires, les corps et les visages fractionnĂ©s qui citent ce peintre cubiste. Parfois dans la
Une portion de lâexposition est rĂ©servĂ©e Ă lâart naĂŻf de Guy Bailey. Un regroupement de scĂšnes du quotidien dans un traitement plus issu de lâillustration et du bon enfant. Des couleurs vives pour reprĂ©senter un quartier, des traits arrondis qui dĂ©tournent la perspective et rendent les images enfantines et amusantes. Le grand parcours artistique de Bailey lui a valu de nombreuses reconnaissances. Ses Ćuvres naĂŻves sont rĂ©pertoriĂ©es dans plus de 80 musĂ©es en France et au Canada. Le vendredi 16 octobre prochain, lâĂ©quipe du Centre dâexposition Raymond-Lasnier accueillera des chefs cuisiniers trifluviens qui viendront proposer des Ćuvres gustatives inspirĂ©es par les couleurs, les textures, les formes ou les sujets prĂ©sents dans les Ćuvres de Guy Bailey. Une prestation musicale de Mea Culpa Jazz sera offerte au cours de la soirĂ©e. (M.-C.P.)
Bailey sâest amusĂ© dans la cour de rĂ©crĂ©ation des grands peintres, il a jouĂ© de la truelle et du pinceau accoudĂ© avec ses amis spirituels.
PHOTO: M.-C. PERRAS
Professeur de littĂ©rature au CollĂšge Lionel-Groulx, Simon Roy, petit nouveau dans le monde littĂ©raire quĂ©bĂ©cois, en a surpris plusieurs en signant Ma vie rouge Kubrick, une sorte dâĆuvre hybride qui se situe toujours dans un entredeux: entre lâessai et le roman, le rĂ©el et la fiction, lâhorreur et la tendresse, le cinĂ©ma et la littĂ©rature. Un entredeux si bien maitrisĂ© par Simon Roy que son Ćuvre Ă©chappe Ă toute classification et lui a valu le Prix des libraires du QuĂ©bec 2015.
de lâhĂŽtel Overlook les silhouettes fantĂŽmes de mon passĂ© familial», affirme lâĂ©crivain au milieu de son rĂ©cit. Câest Ă ce moment que lâĆuvre prend son envol et devient vĂ©ritablement captivante. LâĂ©crivain marque une relation entre son obsession pour The Shining et sa «gĂ©nĂ©alogie macabre». Lâhorreur qui traverse le film semble aussi traverser la vie familiale de Simon Roy. Lâauteur nous livre la vie de sa mĂšre traumatisĂ©e et dĂ©pressive qui se suicidera au courant du livre, laissant derriĂšre elle une enfance gĂąchĂ©e par son pĂšre fou et meurtrier. The Shining devient une maniĂšre dâintroduire lâhorreur du rĂ©el. Simon Roy tisse ainsi sa trame narrative dans cet entredeux surprenant â entre la figure maternelle et lâobsession pour un film dâhorreur. Jâapprendrai que Ma vie rouge Kubrick a Ă©tĂ© Ă©crit peu de temps aprĂšs le suicide de la mĂšre de lâĂ©crivain. Le lecteur ressent cette douleur, toujours vive, dans lâĂ©criture.
Simon Roy est en plein contrĂŽle de sa galĂšre. LâĆuvre en capsule
Le leitmotiv de Simon Roy: The Shining Le livre naĂźt dâune fascination pour lâĆuvre The Shining de Stanley Kubrick, «cette histoire Ă©trange situĂ©e dans un hĂŽtel oĂč sâinstallent hors saison un Ă©crivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels». Le film â que je ne connaissais pas â a marquĂ© plusieurs cinĂ©philes depuis sa sortie en 1980. Parmi eux, lâon retrouve Simon Roy, qui a dĂ©couvert The Shining lorsquâil Ă©tait enfant et qui nâa cessĂ© de le visionner et de le dĂ©cortiquer depuis. «Un peu TOC moi-mĂȘme, jâaime prĂ©tendre que jâai vu ce film quarante-deux fois, mĂȘme si je sais que câest bien davantage», avoue lâĂ©crivain. Les allusions au film dans Ma vie rouge Kubrick ne cessent de sâaccumuler au fil des pages : lâauteur reconstitue certains dialogues, dĂ©cortique Ă lâexcĂšs des scĂšnes, nous fait part de la rĂ©ception, trace un franc portrait de Stanley Kubrick, relate certaines anecdotes concernant les acteurs et le tournage. Cette manie du dĂ©tail et cette laborieuse documentation ne sont pas Ă©tonnantes: au dĂ©part, Simon Roy voulait consacrer lâentiĂšretĂ© de son Ćuvre Ă son film dâenfance. Câest surtout au dĂ©but du livre que Simon Roy nous bombarde dâinformations cinĂ©matographiques. Les premiers chapitres sont entiĂšrement consacrĂ©s Ă The Shining. Quâon se le dise, ces premiĂšres pages â pour ceux qui ne sont pas amateurs de Kubrick â ne suscitent pas beaucoup dâintĂ©rĂȘts. Je doutais de me rendre jusquâĂ la derniĂšre page du livre. Mais, lâon comprend assez rapidement la pertinence de ce laborieux prĂ©ambule cinĂ©matographique.
Lâessai de Simon Roy est fragmentĂ© et divisĂ© en courts chapitres. Les titres de chaque segment sont ingĂ©nieux, surprenants, Ă lâimage de lâensemble de lâĆuvre. Simon Roy Ă©crit de maniĂšre trĂšs fluide: rien ne parait difficile Ă dire, tout coule mĂȘme si lâĆuvre relate des Ă©vĂšnements tragiques, tantĂŽt fictifs, tantĂŽt rĂ©els. Dans son Ćuvre fragmentĂ©e, Simon Roy enchevĂȘtre intertextualitĂ©, analyses cinĂ©matographiques, souvenirs dâenfance, tout en nous faisant ressentir la folie et lâobsession. Ces thĂšmes hĂ©tĂ©rogĂšnes se lient Ă©tonnamment bien. Simon Roy est en plein contrĂŽle de sa galĂšre.
DĂ©tourner les attentes LâĂ©crivain prend Ă revers toute attente en passant dâune analyse cinĂ©matographique Ă un rĂ©cit autobiographique, en soudant des sujets qui ne semblent pas toujours complĂ©mentaires, en sâĂ©cartant parfois du filon principal. Il nâest pas Ă©tonnant que cette maniĂšre unique et ambitieuse dâĂ©crire ait attirĂ© lâattention. Simon Roy offre une Ćuvre difficile Ă dĂ©crire, puisquâelle ne tient compte dâaucune rĂšgle. Et, Ă bien y penser, le bleu paisible de la premiĂšre de couverture semble bien choisi, puisquâil rĂ©pond au projet littĂ©raire de lâĆuvre : celui de surprendre, de dĂ©tourner les attentes. PHOTO: ĂD. BORĂAL
LâingĂ©nieux renversement «Une lassitude aurait dĂ» me gagner depuis longtemps si The Shining ne portait pas en lui les symptĂŽmes tragiques dâune fĂȘlure qui mâhabite. Au contraire, câest comme si la pĂ©nĂ©tration profonde de ce film de Kubrick permettait dâintĂ©grer des Ă©lĂ©ments troubles de mon histoire personnelle, de ma gĂ©nĂ©alogie macabre. Comme si je retrouvais dans les couloirs labyrinthiques Les Ćuvres plus figuratives font Ă©chos Ă lâart africain qui a jadis inspirĂ© Picasso.
Simon Roy Ma vie rouge Kubrick Date de parution: 15 septembre 2014 Boréal, coll. «Liberté Grande»
18 arts et spectacles
6 au 19 octobre 2015
LA PETITE TĂNĂBREUSE
Crimes contre lâhumanitĂ© La Crise dâoctobre
Mort de Pierre Laporte MICHĂLE ROBITAILLE Chroniqueuse
Cette semaine, je mâattaque Ă une page dâhistoire du QuĂ©bec. Si je vous disais quâil y a maintenant 45 ans, les rues de Trois-RiviĂšres Ă©taient patrouillĂ©es par lâarmĂ©e, que plusieurs personnes Ă©taient arrĂȘtĂ©es sans vĂ©ritable raison, que le climat de peur rĂ©gnait dans les foyers quĂ©bĂ©cois, me croiriez-vous? Voyons, le QuĂ©bec, devrais-je dire le Canada, pays pacifique par excellence, sous la gouverne des soldats ? Eh bien oui ! En octobre 1970, le QuĂ©bec vivait la plus grande crise politique de son histoire. RĂ©volution tranquille
Le 17 octobre, le FLQ publie un communiquĂ© annonçant la mort du ministre Laporte. Le mystĂšre est entier quant aux circonstances de la mort de ce dernier. Cependant, la version officielle conclut Ă un Ă©tranglement. Le corps de Pierre Laporte sera retrouvĂ© au fond du coffre dâune voiture, quelques heures aprĂšs le communiquĂ©. Ăvidemment, la consternation est grande. Le QuĂ©bec fait face Ă la plus grande crise politique et humanitaire de sa courte histoire. Selon ce que mes parents mâont racontĂ©, mĂȘme dans les plus petits villages, tout le monde Ă©tait paralysĂ© par la peur dâĂȘtre arrĂȘtĂ©. Les forces de lâordre arrĂȘtaient nâimporte qui, avec la seule prĂ©somption dâavoir des allĂ©geances souverainistes ou un peu trop Ă gauche. Bien sĂ»r, plusieurs Ă©tudiants furent mis en prison pour quelques joursâŠ
Une petite partie de la population se radicalise considĂ©rablement. Ils trouvent que la sociĂ©tĂ© nâĂ©volue pas assez rapidement. Ils veulent changer les choses par tous les moyens possibles, y compris la violence.
Dans les annĂ©es 60, Jean Lesage, nouvellement au pouvoir aprĂšs la Grande Noirceur sous Maurice Duplessis, fait vivre un climat de changements aux QuĂ©bĂ©cois. Il entreprendra plusieurs rĂ©formes, notamment en Ă©ducation et en santĂ©. Le tout sera qualifiĂ© de RĂ©volution tranquille, car bien que lâĂtat soit en constants changements, aucun soulĂšvement populaire ne suivra. MalgrĂ© tous ces changements, le QuĂ©bec nâest pas en bonne posture Ă©conomiquement. Depuis 1966, câest la rĂ©cession. Le taux de chĂŽmage est trĂšs Ă©levĂ© et malheureusement pour les Francophones, la majeure partie des emplois est gĂ©rĂ©e par des Anglophones. Une petite partie de la population se radicalise considĂ©rablement. Ils trouvent que la sociĂ©tĂ© nâĂ©volue pas assez rapidement. Ils veulent changer les choses par tous les moyens possibles, y compris la violence. Selon eux, la souverainetĂ© du QuĂ©bec est la solution par excellence. Ils veulent se libĂ©rer de lâemprise monarchique et fĂ©dĂ©rale. Ces gens forment le Front de LibĂ©ration du QuĂ©bec (FLQ).
Pour ce qui est du diplomate James Cross, ce dernier ne sera libĂ©rĂ© quâen dĂ©cembre 1970. Cette libĂ©ration mettra fin Ă la Crise dâoctobre. Encore aujourdâhui, la crise dâOctobre est bien prĂ©sente dans la mĂ©moire des gens qui lâont vĂ©cue, mais aussi bien imaginĂ©e dans la tĂȘte de ceux qui nâĂ©taient pas encore nĂ©s ou trop jeunes pour comprendre lâampleur de la situation. Imaginez vous rendre Ă lâuniversitĂ©, pĂ©nard, un mercredi matin, encore un peu poquĂ© du karaokĂ© de la Chasse-Galerie, et tomber face Ă face avec un soldat qui vous demande dâoĂč vous arrivez et ce que vous avez fait dans les derniĂšres 24h⊠Il est presque impossible de comprendre, aujourdâhui, toute lâimportance de la situation Ă lâĂ©poque.
FLQ
LâaprĂšs-crise
Les membres du FLQ ne tarderont pas Ă faire valoir leurs opinions. Ils placeront des bombes dans les bĂątiments fĂ©dĂ©raux et feront mĂȘme exploser plusieurs boites aux lettres. Les revendications atteindront leur paroxysme lorsque, le 5 octobre 1970, James Cross, un attachĂ© commercial britannique, est enlevĂ© par la Cellule ChĂ©nier. Ces derniers, en plus de revendiquer lâenlĂšvement, enverront aux mĂ©dias le Manifeste du Front de libĂ©ration du QuĂ©bec. Cinq jours plus tard, soit le 10 octobre, le ministre du Travail et de la Main-dâĆuvre, Pierre Laporte, est enlevĂ© par la mĂȘme cellule. Petit Ă petit, la peur sâempare de la population, mais surtout du gouvernement. Des soldats seront dĂ©pĂȘchĂ©s pour surveiller les rĂ©sidences des ministres, dĂ©putĂ©s et autres personnalitĂ©s politiques. Une insurrection est apprĂ©hendĂ©e et le 16 octobre, la Loi sur les mesures de guerre sera appliquĂ©e. La Loi sur les mesures de guerre au QuĂ©bec! Du jamais vu. Des soldats seront alors dĂ©ployĂ©s partout Ă travers la province. Quelque 500 personnes seront arrĂȘtĂ©es sous prĂ©texte quâelles sont reliĂ©es, de prĂšs ou de loin, au FLQ.
Le gouvernement de Robert Bourassa, de 1971 Ă 1977, fera ficher plus de 30 000 personnes en lien avec le mouvement souverainiste par le Centre dâanalyses et de documentation du QuĂ©bec. Un peu Ă lâinstar de J. Edgar Hoover, ancien directeur du FBI, et des communistes, Bourassa sera lâincarnation du mouvement antisouverainiste. Ce centre sera dĂ©mantelĂ© Ă lâarrivĂ©e au pouvoir de RenĂ© LĂ©vesque et du Parti QuĂ©bĂ©cois. Bien que ce dernier affirme que les archives seront dĂ©truites, certains documents referont surface dans les annĂ©es 90âŠ
PHOTO: ARCHIVES NATIONALES DU QUĂBEC
Au centre, le ministre Pierre Laporte.
THĂĂTRE DES NOUVEAUX COMPAGNONS
Lancement dâune 96e saison tout en innovation Le 22 septembre dernier, la compagnie de ThĂ©Ăątre des Nouveaux Compagnons lançait officiellement sa nouvelle programmation devant les mĂ©dias conviĂ©s Ă lâoccasion de leur 96e saison. CâĂ©tait Ă©galement une opportunitĂ© pour la troupe de faire appel Ă de nouveaux talents amateurs de la rĂ©gion.
PHOTO: MARIO GROLEAU
Un titre Ă garder Animant les scĂšnes depuis 1920, la troupe rĂ©itĂšre sa position de plus ancienne troupe de thĂ©Ăątre amateur francophone en AmĂ©rique. Ayant tenu annuellement deux reprĂ©sentations annuelles Ă ce jour, elle bonifie son offre cette annĂ©e en ajoutant deux offres thĂ©Ăątrales Ă sa programmation. La premiĂšre piĂšce de la saison, sortie du rĂ©pertoire international, est La dame aux camĂ©lias dâAlexandre Dumas, illustrant un amour impossible entre une fille de joie des annĂ©es 1850 et un garçon de bonne famille. Il sâagira dâune mise en scĂšne de Yves Deguire, laissant place Ă neuf comĂ©diens et prĂ©sentĂ©e du 12 au 21 novembre prochain. Parmi les nouveautĂ©s de cette saison, la piĂšce Huis Clos de Jean-Paul Sartre sera prĂ©sentĂ©e du 21 au 23 janvier Ă la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture. Comme lâexplique Martin Bergeron, directeur artistique de la compagnie, il sâagit dâun projet laboratoire dans un plus petit format de production oĂč lâexpĂ©rimentation sera mise de lâavant autant au niveau de la mise en scĂšne que des dĂ©cors. Dans cet Ă©lan dâinnovation, en mars, une soirĂ©e dĂ©couverte aura lieu pour les nouveaux comĂ©diens,
Animant les scĂšnes depuis 1920, la troupe rĂ©itĂšre sa position de plus ancienne troupe de thĂ©Ăątre amateur francophone en AmĂ©rique. metteurs en scĂšne et crĂ©ateurs afin de crĂ©er un rĂ©seau de partage et de faire entendre leur voix dans le milieu. Le TNC terminera sa saison en retournant Ă la salle AnaĂŻs-Allard Rousseau pour la prĂ©sentation de la piĂšce quĂ©bĂ©coise La sociĂ©tĂ© de loisirs de François Archambault du 7 au 16 avril 2016. Cette comĂ©die aux rires jaunes relate la vie un peu trop parfaite dâun jeune couple qui chercher un moyen dâagrĂ©menter leur quotidien. «Câest une piĂšce coup de poing et qui fera rĂ©flĂ©chir les gens», souligne M. Bergeron. Le ThĂ©Ăątre des Nouveaux Compagnons est toujours Ă la recherche de nouveaux talents et tiendra Ă cet effet une pĂ©riode dâauditions le 1er novembre prochain dĂšs 13h. Pour plus dâinformation: www.lesnouveauxcompagnons.com. (A.L.)
PHILOSOPHIE ET SOCIOLOGIE DâUN GENRE
Ă la dĂ©couverte du Heavy MĂ©tal Câest le 29 septembre dernier quâavait lieu au cĂ©gep de Trois-RiviĂšres la confĂ©rence sur le Heavy mĂ©tal, prĂ©sentĂ©e par JeanFrançois Veilleux, Ă©tudiant Ă la maĂźtrise en philosophie Ă lâUQTR. Câest en passant par des groupes cultes comme Black Sabbath et Led Zeppelin et des exemples provenant dâauteurs du milieu que le jeune confĂ©rencier propose une approche sociologique et philosophique du mĂ©tal. Un genre qui peut ĂȘtre un monde de questionnement pour les non-initiĂ©s. DĂšs le dĂ©but de la confĂ©rence, Jean-François Veilleux pose les bases de la musique pour sâorienter par la suite vers le genre mĂ©tal. «Câest avec Bach quâa dĂ©butĂ© la thĂ©orisation de la musique et la notation musicale, mais le point central de la naissance du genre mĂ©tal dĂ©bute avec lâĂ©lectrification de la musique qui va se passer vers les annĂ©es 50 et 60. Câest ce qui va devenir la musique rock et mĂ©tal» dĂ©veloppe Jean-François Veilleux. Il est aussi possible de faire des comparaisons entre la musique classique et le mĂ©tal, deux genres qui sâopposent pourtant par leur apparition dans le temps. La vitesse dâexĂ©cution, la rapiditĂ©, la virtuositĂ© et surtout la puissance en sont des exemples concrets. Câest avec cette phrase teintĂ©e dâhumour que le confĂ©rencier rĂ©sume son propos : «Je suis sĂ»r que si Beethoven avait connu la batterie, il en aurait mis une dans son orchestre».
MĂȘme si le milieu de la recherche dans ce domaine est assez jeune (seulement 10 ou 20 ans), certains ouvrages sont dĂ©jĂ reconnus comme des bibles dans le milieu, dont LâĂąge du mĂ©tal par Robert Culas ou Sound of the Beast : Lâhistoire dĂ©finitive du Heavy MĂ©tal par Ian Christe. Pour dĂ©velopper sur les origines de ce milieu, il faut se rĂ©fĂ©rer aux groupes qui ont marquĂ© ses dĂ©buts. Il y a notamment Black Sabbath, Led Zepelin et Deep Purple. Le rock classique va aussi faire sa place dans les annĂ©es 70, avec par exemple Alice Cooper et Kiss. Ce sera un rock plus choquant avec des spectacles plus osĂ©s qui permettront de dĂ©buter le mouvement. Le punk viendra par la suite donner un coup de pied au mĂ©tal de cette Ă©poque, grĂące Ă ses idĂ©es politiques qui inspireront de nombreux musiciens. Il est important aussi de nommer les valeurs et les thĂšmes qui peuvent prĂ©dominer dans ce milieu. La plupart sont peu frĂ©quents dans la musique populaire et dĂ©rangent pour diverses raisons. Il y a le sexe, la drogue, la violence, dieu, le suicide, le viol, la contestation politique. Des thĂšmes qui restent actuels, peu importe lâĂ©poque. Toutes ces caractĂ©ristiques du mĂ©tal sont exploitĂ©es dans le moment phare de cette musique: «Câest dans le concert quâest lâapogĂ©e du moment musical mĂ©tal. Câest lĂ que les adeptes se rencontrent et oĂč il y a un dialogue entre lâartiste et son public. Câest lĂ quâon peut saisir le cĂŽtĂ© festif de ce genre de musique», explique Jean-François Veilleux. (P.B.-A.)
arts et spectacles 19
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LANCEMENT DâALBUM AU TEMPS DâUNE PINTE
Un deuxiĂšme album pour June in the Fields ALICIA LEMIEUX
Arts et spectacles
Le Temps dâune Pinte accueillait le 2 octobre June in the Fields pour le lancement trifluvien de Miles behind, miles ahead. Cet album est le deuxiĂšme du duo formĂ© de James Forest et de MĂ©lissa Brouillette. AprĂšs avoir fait le lancement de lâalbum Ă Saint-Romuald la veille, le duo a fait un saut Ă Trois-RiviĂšres pour y prĂ©senter leur plus rĂ©cent opus, ce qui constitue retour de June in the Fields dans le patelin de la chanteuse MĂ©lissa Brouillette, originaire de la Mauricie. Dans une formule 5 Ă 7, qui sâest avĂ©rĂ©e plutĂŽt un 6 Ă 8, la microbrasserie Au Temps dâune Pinte a souhaitĂ© la bienvenue une foule considĂ©rable pour lâĂ©vĂ©nement. Dans le dĂ©cor enchanteur de lâendroit, agrĂ©mentĂ© de lâeffet impressionnant du soleil couchant dans les grandes vitres de lâĂ©tablissement et de lâĂ©clairage tamisĂ© de la salle, les musiciens ont interprĂ©tĂ© plusieurs de leurs nouvelles chansons. On retrouve le duo comme on lâa toujours connu : enveloppant, doux et apaisant. Deux chanteurs individuellement talentueux qui offrent ensemble un son incomparable. Le duo rĂ©servait aussi une surprise en annonçant sur leur album la prĂ©sence de chansons en
collaboration avec Elsa Leblanc et Karine Jutras, amies et comparses de MĂ©lissa Brouillette dans le groupe Triaz. Les deux jeunes femmes ont dâailleurs rejoint June in the Fields sur scĂšne pour interprĂ©ter deux chansons, offrant une performance vocale Ă©poustouflante.
On retrouve le duo comme on lâa toujours connu: enveloppant, doux et apaisant. Deux chanteurs individuellement talentueux qui offrent ensemble un son incomparable. Avec James Forest Ă la guitare ou au piano ainsi quâĂ la voix et MĂ©lissa Brouillette au chant, June in the Fields prĂ©sente des chansons qui donnent le frisson par leur beautĂ© musicale. La chimie des deux artistes sur scĂšne est palpable et fait sourire le public, tout comme leurs histoires de voyage. Le duo racontait effectivement lors de lâĂ©vĂ©nement leur rĂ©cent sĂ©jour en Europe, une aventure musicale qui leur a permis de faire de belles rencontres et de sâinspirer. June in the Fields ne reste pas en place, parcourant le QuĂ©bec et bien plus encore. Ils annonçaient dâailleurs quâil ne reviendrait pas Ă Trois-RiviĂšres avant mai ou juin 2016. Câest donc avec impatience que le public trifluvien de June in the Fields attendra les dates de leur prochaine visite.
DANY PLACARD AU CENTRE CULTUREL PAULINE-JULIEN
Santa Maria! Santa Maria! Câest au centre culturel Pauline-Julien quâavait lieu le 2 octobre dernier le spectacle de Dany Placard, de son vrai nom Dany Gauthier. Câest dans une salle de style cabaret que lâauteur-compositeur interprĂšte est venu prĂ©senter les chansons de son dernier album : Santa Maria, en plus de plusieurs piĂšces de ses prĂ©cĂ©dents opus. Un grand barbu originaire de LaterriĂšre au Saguenay sâest prĂ©sentĂ© sur la scĂšne du centre culturel Pauline-Julien. Lâancien Ă©tudiant en chant classique poussĂ© vers la voie du folk rock entra accompagnĂ© de trois musiciens Ă la basse, guitare et batterie. CâĂ©tait Dany Placard et son groupe. Câest Ă la vue de tables et de chaises que lâartiste entama son rĂ©pertoire. TĂŽt dans la soirĂ©e, ce fut le tour de la piĂšce Santa Maria, chanson Ă©ponyme de son plus rĂ©cent album. Câest aprĂšs dix bonnes rĂ©pĂ©titions de «Santa Maria!» que la foule comprit avec humour quâelle devrait participer Ă lâanimation de la soirĂ©e. Quelques chansons plus tard, le chanteur lança : «LĂ je crois que ça serait le moment pour quâon se lĂšve et quâon pousse les tables dans le coin. Mais il reste beaucoup de chansons, ĂȘtes-vous capable de rester debout longtemps?» Câest pris dâorgueil que la foule sâest levĂ©e pour le reste de la premiĂšre partie. Lâambiance se rĂ©chauffa et le groupe commença Ă jouer des piĂšces plus rythmĂ©es, utilisant dâautres instruments comme la lapsteel, la guitare ou lâharmonica. Dany Placard pris le temps entre chaque chanson dâintroduire la prochaine. On peut citer lâhistoire de la piĂšce : Julie BĂ©langer, une jeune femme qui suivait
PHOTO: REDVERS BAILEY
un cours pour devenir coiffeuse Ă son Ă©cole secondaire. Il y en avait beaucoup comme elle et il raconta en riant quâil tomba de nombreuses fois amoureux cette annĂ©e-lĂ . Câest seulement plus tard quâil apprit le nom de celle quâil avait Ă©tĂ© trop gĂȘnĂ© dâaller aller voir dans sa jeunesse. AprĂšs une pause dâune quinzaine de minutes oĂč il Ă©tait possible dâaller rencontrer les musiciens, le chanteur encouragea la foule Ă rester assise le temps dâune chanson plus intime, seul Ă la guitare. La soirĂ©e continua ensuite debout. Plusieurs succĂšs et deux rappels terminĂšrent la soirĂ©e.
Câest pris dâorgueil que la foule sâest levĂ©e pour le reste de la premiĂšre partie. Lâambiance se rĂ©chauffa et le groupe commença Ă jouer des piĂšces plus rythmĂ©es, utilisant dâautres instruments comme la lapsteel la guitare ou lâharmonica. Pour en savoir plus sur les prochaines dates de spectacles et les parutions tĂ©lĂ©visuelles, vous pouvez vous rĂ©fĂ©rer Ă la page Facebook de lâartiste et Ă son site web : danyplacard.com. Il est Ă©galement possible dâĂ©couter ses albums sur les diffĂ©rentes plateformes numĂ©riques, dont iTunes, Spotify et Bandcamp. Il est aussi possible de se procurer la musique de son ancien groupe Plywood 3 $3 sur iTunes. Pour ce qui est du centre culturel Pauline-Julien, vous pouvez aller sur leur site : ccpj.ca ou sur la page Facebook de la salle pour en savoir plus sur les prochains spectacles prĂ©sentĂ©s. (P.B.A.)
MĂ©lissa Brouillette et James Forest de June in the Fields lors du lancement de leur deuxiĂšme album au Temps dâune Pinte.
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6 au 19 octobre 2015
SPORTS DĂBUT DE SAISON DE NATATION
Une année de transition pour les Patriotes LOUISPHILIPPE CARBONNEAU Sports
LâannĂ©e 2014-2015 fut certainement satisfaisante pour les Patriotes. MalgrĂ© le fait quâils devaient compĂ©titionner avec de gros programmes de natation, ils ont tout de mĂȘme tirĂ© leur Ă©pingle du jeu en amassant au passage leur lot de podiums. Les choses risquent toutefois dâĂȘtre bien diffĂ©rentes cette annĂ©e alors que lâUQTR devra composer avec un jeune groupe de nageur pour entamer la prochaine saison. On le voit souvent dans la Ligue de hockey junior majeur du QuĂ©bec, les Ă©quipes ne restent pas au sommet bien longtemps et le cycle de reconstruction revient assez rapidement. Sans dire que nos reprĂ©sentants Ă©taient parmi lâĂ©lite du circuit universitaire, ils rĂ©ussissaient tout de mĂȘme Ă faire bonne figure lors de la plupart des compĂ©titions. CâĂ©tait parce quâils pouvaient compter sur un bon groupe de vĂ©tĂ©ran pour tirer lâĂ©quipe. Parmi ceux-ci il y avait Caroline Lapierre-Lemire qui sâĂ©tait Ă©tablie comme une des meilleures nageuses au pays durant les
derniĂšres annĂ©es. Celle-ci terminait malheureusement sa derniĂšre annĂ©e universitaire ce qui veut donc dire quâelle ne sera pas de retour cette saison. Les Pats ont Ă©galement perdu les services du Français CĂ©dric Campanelli qui est retournĂ© dans son pays natal pour complĂ©ter ses Ă©tudes. Comme si ce nâĂ©tait pas assez, la troupe de Charles Labrie devra Ă©galement se dĂ©brouiller sans Anthony GĂ©linas, qui aurait Ă©tĂ© un des piliers cette annĂ©e, en raison dâune blessure. Heureusement pour Trois-RiviĂšres son frĂšre Alex, qui a participĂ© aux championnats canadiens lâannĂ©e derniĂšre en Colombie-Britannique, sera encore avec lâĂ©quipe pour la prochaine campagne. «Je mentirais si je disais que la perte de plusieurs vĂ©tĂ©rans nous ne fera pas mal cette saison. La blessure dâAnthony nâaide pas vraiment la cause Ă©galement. Mes nageurs savent ce que jâattends dâeux, ils se sont entraĂźnĂ©s fort durant lâĂ©tĂ© et nous partons avec la mentalitĂ© que nous aurons tout Ă gagner le 9 octobre prochain Ă Sherbrooke», affirme Labrie.
LâUQTR fait de plus en plus sa marque Plusieurs podiums, des mĂ©dailles aux championnats canadiens et une prĂ©sence(en 2015) aux universiades, la plus grosse compĂ©tition universitaire au monde. Il sâagit des nombreux exploits quâa rĂ©ussis Caroline Lapierre-Lemire. Selon Labrie, il ne fait aucun doute que le passage dâune telle nageuse
PHOTO: PATRIOTES UQTR
Alex GĂ©linas sera un des rares vĂ©tĂ©rans de retour avec lâĂ©quipe cette saison. au sein de la formation des Patriotes ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique pour le futur recrutement en natation Ă lâUQTR. «Des nageurs de ce calibre, on nâa pas vu cela
souvent ici, câest bon pour un programme comme le nĂŽtre, car ceux qui proviennent du collĂ©gial ou de lâextĂ©rieur seront tentĂ©s davantage Ă se joindre Ă nous.»
PREMIĂRE ACTIVITĂ DE LA SESSION AVEC LâUQTâAIR
LâindĂ©modable slackline remporte un franc succĂšs PHOTO: KELLY B. LEMAIRE
CHLOĂ LABREVEUX Sports
Ce mercredi 30 septembre a eu lieu lâindĂ©modable activitĂ© slackline organisĂ©e par lâUQTâAir. Cette derniĂšre sâest dĂ©roulĂ©e de midi Ă 17h sur lâune des pelouses de lâuniversitĂ©. LâUQTâAir est une association de troisiĂšme niveau qui offre la possibilitĂ© aux Ă©tudiants de pratiquer des activitĂ©s ludiques de type plein air et de favoriser lâĂ©ducation aux saines habitudes de vie. Antoine NoĂ«l Stinson, le prĂ©sident de lâUQTâAir souligne que «la mission principale de cette association est de rendre des activitĂ©s peu coĂ»teuses et accessibles Ă tout Ă©tudiant de lâuniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres».
Une popularité inattendue
Un Ă©tudiant sâinitiant Ă la slackline lors de lâactivitĂ© du 30 septembre organisĂ©e par lâUQTâAir.
Lors de cette neuviĂšme Ă©dition de slackline, Antoine NoĂ«l Stinson a tenu Ă souligner lâengouement dont les Ă©tudiants ont fait preuve : «lâactivitĂ© a Ă©tĂ© particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e par les Ă©tudiants. Nous avions gĂ©nĂ©ralement 15 personnes en tout temps et nous avons atteint environ 50 personnes dans le pic de lâactivitĂ©. Les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes,
on ne pouvait compter quâun maximum de huit personnes. Câest donc une amĂ©lioration considĂ©rable pour nous». Il a ensuite rajoutĂ© quâil Ă©tait «fier de lâĂ©vĂ©nement et surtout content de la participation des membres de lâassociation qui contient aujourdâhui plus de 700 membres».
Le dĂ©roulement LâactivitĂ© comportait trois slacklines, que les Ă©tudiants pouvaient utiliser Ă leur guise, ainsi quâune highline, que les amateurs ne pouvaient pas utiliser, qui Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă deux professionnels qui y montraient leur talent. Un INDOboard Ă©tait Ă©galement prĂ©sent. De la soupe et du thĂ© Ă©taient distribuĂ©s gratuitement aux participants. Un systĂšme de son a Ă©tĂ© gracieusement prĂȘtĂ©, en accord avec le partenariat entretenu par lâUQTâAir et la radio CFOU. LâannĂ©e derniĂšre, lâUQTâAir avait dĂ©jĂ organisĂ© diffĂ©rentes activitĂ©s telles que de lâescalade, de lâinitiation Ă la slackline, des raquettes, du ski de fond, des visites de dĂ©couverte du parc de la Mauricie, des randonnĂ©es au parc de la Batiscan, de lâinitiation Ă lâescalade sur glace et bien dâautres encore. Notons quâaux vues de la grande satisfaction et Ă la demande des Ă©tudiants, il nâest pas exclu de refaire une activitĂ© slackline au cours de la session. Afin dâĂȘtre au mieux informĂ© des activitĂ©s de lâassociation, une page facebook nommĂ©e «UQTâAir» a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e.
SPORTS 21
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DĂBUT DE SAISON DE CROSSE AU CHAMP
Trois-RiviĂšres trĂŽne au sommet
CROSS COUNTRY
Nos patriotes sur les Plaines dâAbraham Cette fin de semaine a eu lieu une compĂ©tition de cross country, Ă QuĂ©bec.
PHOTO: LACROSSE TROIS-RIVIĂRES
Lors de cette compĂ©tition, les hommes devaient parcourir une distance de huit kilomĂštres, en effectuant quatre boucles de deux kilomĂštres, et les femmes, six kilomĂštres, en effectuant trois boucles de deux kilomĂštres, le tout sur le champ de bataille des plaines dâAbraham.
Nos athlĂštes se sont illustrĂ©s Jean-Daniel LavallĂ©e, entraĂźneur adjoint de lâĂ©quipe des Patriotes de cross country et Ă©galement chargĂ© de lâencadrement des recrues revient sur cet Ă©vĂ©nement : «CâĂ©tait une grosse compĂ©tition universitaire, une course dont le niveau est trĂšs relevĂ©. Plusieurs Ă©quipes maritimes y Ă©taient. Plusieurs coureurs se sont illustrĂ©s, surtout du cĂŽtĂ© masculin. Marc-Antoine Seneville, par exemple, est arrivĂ© 37e et est 23e sur le circuit RSEQ. Nicolas Gilbert une de nos recrues, quant Ă lui, est arrivĂ© en 40e position et est 25e sur le circuit provincial RSEQ. Chez les femmes, une de nos recrue nommĂ©e Charlotte est arrivĂ©e 63e et se trouve ĂȘtre 40e sur le circuit RSEQ, juste devant Gabrielle Racine, arrivĂ©e 64 e et 41e au classement RSEQ». Trois-RiviĂšres tentera de sâemparer seul de la tĂȘte du classement le 18 octobre prochain Ă Drummondville.
LâĂ©quipe de lacrosse de lâUQTR peut dire mission accomplie pour ce premier droit de la saison. AprĂšs une dĂ©faite crĂšve-cĆur face Ă lâUniversitĂ© Sherbrooke lors de la premiĂšre fin de semaine de compĂ©tition, la troupe de Serge Lafleur a su bien rebondir en remportant ses trois matchs suivants. Avec une fiche de trois victoires et un seul revers en quatre matchs, les Trifluviens se retrouvent donc au premier rang classement de la Ligue universitaire de crosse au champ du QuĂ©bec (LUCCQ). Le coup dâenvoi de la saison Ă©tait donnĂ© en Estrie le 27 septembre dernier, malgrĂ© un bon match face Ă Sherbrooke, Trois-RiviĂšres est sortie bredouille de ce premier duel de la campagne en sâinclinant 6-5 en prolongation. Les reprĂ©sentants de la Mauricie devaient se dĂ©brouiller Ă seulement onze joueurs lors de cette journĂ©e ce qui nâa certainement pas aidĂ©. MalgrĂ© cela, lâUQTR sâest tout de mĂȘme inscrite dans la colonne des victoires plus tard dans la journĂ©e en Ă©crasant lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Chicoutimi (UQAC) 11 Ă 1. Marc-Olivier St-Pierre a Ă©tĂ© la bougie dâallumage pour lâUQTR lors de cette compĂ©tition en faisant bouger les cordages Ă cinq occasions. Ă lâissue de la compĂ©tition, lâentraĂźneur Serge Lafleur affirmait ĂȘtre bien content du dĂ©roulement de la journĂ©e.
«On a bien appliquĂ© le plan de match et jouĂ© intelligemment sur les deux cĂŽtĂ©s du terrain.» â Gabriel Desrosiers
«Nous avons jouĂ© de bons matchs, mais puisquâil manquait plusieurs de nos gars, nous avons manquĂ© de jambes Ă la toute fin face Ă Sherbrooke.»
Pas dâeffectif rĂ©duit cette fois-ci!
Les Trifluviens pouvaient compter sur une
Ă©quipe complĂšte dimanche dernier (3 octobre) Ă Trois-RiviĂšres pour le deuxiĂšme tournoi du calendrier. Ces derniers nâont pas déçu leurs partisans en ayant raison de Sherbrooke 4-2 et de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al au compte de 6 Ă 2. Cette fois, câest Michael Bertrand qui sâest distinguĂ© avec six buts lors de ces deux duels. Le capitaine Gabriel Desrosiers, reconnu pour ses grands talents de passeur, se disait trĂšs fier de ce quâa accompli lâĂ©quipe lors de ce premier segment de la saison. «On a bien appliquĂ© le plan de match et jouĂ© intelligemment sur les deux cĂŽtĂ©s du terrain. Une bonne chimie est en train de sâinstaller avec les gars!» (L.-P.C.)
Un ancien Patriote, StĂ©phane Saint-Martin, a Ă©galement terminĂ© deuxiĂšme. CĂŽtĂ© masculin, au classement gĂ©nĂ©ral par Ă©quipe, lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Trois-RiviĂšres a terminĂ© huitiĂšme et cinquiĂšme au classement RSEQ. CĂŽtĂ© fĂ©minin, nos Pats ont sont arrivĂ©es aux neuviĂšmes et sixiĂšmes positions au classement RSEQ.
«CâĂ©tait une grosse compĂ©tition universitaire, une course dont le niveau est trĂšs relevé» â Jean-Daniel LavallĂ©e, entraĂźneur adjoint de lâĂ©quipe de cross country de lâUQTR
Un entraĂźnement de taille Jean-Daniel LavallĂ©e tient Ă©galement Ă souligner quâil sâagit «dâune des courses les plus difficiles au QuĂ©bec avant le championnat canadien. Bien plus relevĂ©e que le championnat provincial». Notons que la prochaine compĂ©tition aura lieu Ă Chicoutimi et se dĂ©roulera le 17 octobre. Les championnats provinciaux auront ensuite lieux le 30 octobre, Ă Grand-MĂšre, sur le parcours de golf. (C.L.B.)
PHOTO: PATRIOTES UQTR
Des athlĂštes en plein effort lors de la compĂ©tition ayant eu lieu cette fin de semaine, sur les Plaines dâAbraham Ă QuĂ©bec.
22 SPORTS
6 au 19 octobre 2015
SOCCER UNIVERSITAIRE QUĂBĂCOIS
Les Patriotes trĂ©buchent contre McGill un total de 16 points. Seul les Citadins de lâUQAM (6-0-1, 19 points) se retrouvent devant les Pats.
PHOTO: BENOĂT VILLEMURE
ĂTIENNE DUBOIS
Premier point pour les filles
Sports
AprĂšs un dĂ©but de saison plus difficile que celui des garçons, la formation de Ghislain Tapsoba a rĂ©ussi Ă mettre un point au tableau du classement gĂ©nĂ©ral. Ă la suite dâune dĂ©faite de 4-1 aux mains de lâUQAM le jeudi soir, les Patriotes ont soutirĂ© un match nul aux Gaiters de Bishopâs le dimanche suivant. AprĂšs un but de Kimberly Fontes Ă la 59e minute de jeu, AmĂ©lie Poulin a ramenĂ© tout le monde Ă la case dĂ©part 11 minutes plus tard, et câest finalement par la marque de 1-1 que la partie sâest terminĂ©e.
AprĂšs avoir soutirĂ© un match nul face Ă la meilleure Ă©quipe au pays, les Citadins de lâUQAM, et vaincu les Carabins de MontrĂ©al, la formation de Roch Goyette a finalement subi son premier revers de la saison. Le onze trifluvien a pliĂ© lâĂ©chine 2-0 contre les Redmen de McGill dimanche soir dernier au Stade Percival-Molson. «Câest un premier match que lâon joue sans trop dâĂ©motion, sans la rage de bien faire les choses. Jâai lâimpression quâon prend pour acquis que tous les matchs seraient accessibles. Nous avons jouĂ© contre un adversaire (McGill) qui Ă©tait trĂšs prĂȘt techniquement et prĂȘt Ă nous battre. Il sâagissait de notre premier match pas de qualitĂ© dans la saison, mais il faut le voir positivement, ça va permettre de remettre le focus dans le bon sens et de reprendre du rythme Ă lâentraĂźnement», avoue Roch Goyette. MalgrĂ© ce premier faux pas des Patriotes cette saison, impossible de passer sous silence leur solide prestation le jeudi 24 septembre dernier face aux Citadins de lâUQAM, rĂ©pertoriĂ©s premiers au pays selon le classement du Sport Interuniversitaire canadien (SIC). Les Trifluviens ont fait match nul 1-1 contre leurs adversaires de la mĂ©tropole, tout en ne permettant quâun seul but Ă une offensive qui avait une moyenne de prĂšs de quatre filets marquĂ©s par match depuis le dĂ©but de la saison.
Guy-Alain FahĂ©(#14) a Ă©tĂ© le seul buteur des Patriotes dans la victoire de 1-0 face aux Carabins de MontrĂ©al, vendredi dernier. «CâĂ©tait notre plus gros test de la saison. On jouait un excellent match et on menait par un but, avant quâil ne nous arrache le 1-1 un peu plus tard dans le match. Ce sont des matchs hyper Ă©motifs dans lesquels on laisse beaucoup dâĂ©nergie et la prĂ©paration est supĂ©rieure pour les joueurs. CâĂ©tait un match intense des deux cĂŽtĂ©s oĂč les deux Ă©quipes voulaient gagner, un match avec un niveau de motivation trĂšs Ă©levĂ©, donc ça a donnĂ© un match de qualité», a indiquĂ© Goyette. Câest Maxime Cormier qui a Ă©tĂ© lâunique marqueur chez la formation trifluvienne. Les Patriotes avaient poursuivi sur cet Ă©lan
vendredi dernier en battant 1-0 les Carabins de MontrĂ©al, grĂące Ă un filet de Guy-Alain FahĂ©. «Il faudrait que je mâassure de la chose, mais selon mes souvenirs, il sâagissait de la premiĂšre fois que nous battions MontrĂ©al chez eux dans les 20 derniĂšres annĂ©es. Juste ça, câest un exploit en soi. On rĂ©ussit Ă les battre Ă la maison en marquant avec seulement huit minutes Ă jouer, donc câĂ©tait un match trĂšs encourageant», racontait fiĂšrement lâentraĂźneur des Patriotes. AprĂšs sept rencontres, les Patriotes pointent au deuxiĂšme rang au classement gĂ©nĂ©ral grĂące Ă une rĂ©colte de cinq gains, un revers et un match nul, pour
«Câest un premier match que lâon joue sans trop dâĂ©motion, sans la rage de bien faire les choses.»
â Roch Goyette
Puis, malgrĂ© des performances encourageantes de lâĂ©quipe fĂ©minine la semaine suivante, les Pats ont dĂ» sâavouer vaincues 3-2 face aux Carabins de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al vendredi, puis 1-0 contre les Redmen de McGill deux jours plus tard. «Dans le match contre Bishopâs, nous avons perdu deux points. Au nombre dâoccasions que nous nous sommes crĂ©Ă©es, nous nous devions de gagner. Puis, face Ă lâUdeM, on a rĂ©ussi Ă bousculer une Ă©quipe qui ne sâattendait sĂ»rement pas Ă nous voir sortir fort et jouer comme on lâa fait. Le travail collectif a Ă©tĂ© important et on a vu lors de ce match lâidentitĂ© de lâĂ©quipe», a commentĂ© Tapsoba.
COMPĂTITION PAR ĂQUIPE MIXTE (UQTR)
Les Pats envoient un sĂ©rieux message Ce sont des Patriotes affamĂ©s qui se sont prĂ©sentĂ©s au CAPS LĂ©opold-Gagnon samedi dernier. AprĂšs une annĂ©e de misĂšre en 2014-2015, les Trifluviens ont envoyĂ© un message important aux autres Ă©quipes : ils ne feront pas de quartier Ă leurs adversaires cette saison. MĂȘme sâils ont montrĂ© un dossier de 0-4 dans leurs sĂ©ries 3 de 5 lors de la fin de semaine, les Pats ont donnĂ© beaucoup de fil Ă retordre aux autres universitĂ©s en se permettant mĂȘme de gagner quelques matchs au passage. La nouvelle Ă©dition de 2015-2016 avait donc la chance de prouver ce quâelle avait dans le ventre devant ses propres partisans. Le premier coup dâĂ©clat est provenu de la raquette de Juliette Saury qui a eu raison de la reprĂ©sentante de lâUniversitĂ© McGill Sharon Yang en deux manches identiques de 21-9. La nouvelle venue a Ă©galement impressionnĂ© en double mĂȘme si elle nâa pas Ă©tĂ© en mesure de donner de point supplĂ©mentaire Ă son Ă©quipe. LâentraĂźneur-chef de lâĂ©quipe, Sabrina LĂ©vesque-Bouchard avait dâailleurs de bons mots Ă lâendroit de sa joueuse Ă lâissue du tournoi. « Câest fascinant de voir Ă quel point elle est puissante malgrĂ© son gabarit. Elle ne fait pas beaucoup dâerreurs dans ses matchs et câest ce qui explique quâelle connaĂźt du succĂšs.»
Il ne faut pas toujours se fier au rĂ©sultat Les choses ne se sont pas passĂ©es comme les Patriotes lâauraient espĂ©rĂ©, certes, mais il faut dire que malgrĂ© deux revers de 5-0 face Ă lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă MontrĂ©al (UQAM) et Ă lâUniversitĂ© Laval, lâUQTR nâa pas Ă ĂȘtre gĂȘnĂ©e de sa performance. Beaucoup de matchs ont nĂ©cessitĂ© une manche ultime et la plupart des sets ont Ă©tĂ© Ăąprement disputĂ©es. Selon lâinstructeur des Patriotes, ces rĂ©sultats sont doublement satisfaisants considĂ©rant la qualitĂ© de leurs adversaires.
PHOTO: PATRIOTES UQTR
«Ăa fait du bien pour la confiance de gagner deux matchs», mais ce quâil faut retenir câest la belle tenue de lâĂ©quipe. «Nous avons Ă©tĂ© en mesure de rivaliser Ă plusieurs reprises avec eux. Ce sont de gros programmes alors câest trĂšs encourageant pour nous», rajoutait LĂ©vesque-Bouchard aprĂšs la compĂ©tition. Du cĂŽtĂ© masculin, les gars nâont pas Ă©tĂ© en reste. Pascale Villemure et Vincent Gauthier-DenommĂ© ont bien fait en double eux qui ont eu raison dâAlexandre Dubois et de FrĂ©dĂ©ric Grenier-LĂ©tourneau de lâuniversitĂ© de Sherbrooke au compte de 9-21, 23-21 et 21-13. Ce ne fĂ»t malheureusement pas suffisant pour battre la formation de lâEstrie qui lâa emportĂ©e 3-2 au cumulatif. Gauthier-DĂ©nommĂ©
Avec une victoire en simple et en double, Vincent Gauthier-DenommĂ© sâest distinguĂ© des siens lors du premier tournoi de la saison. en a pour sa part rajoutĂ© plus tard dans la journĂ©e en dĂ©faisant Guillaume Pilon de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al lors de son match de simple en trois manches de 19-21, 23-21 et 21-19. Le vĂ©tĂ©ran de trois saisons estimait que sa performance Ă©tait trĂšs satisfaisante, mais quâau final, ce quâil fallait retenir Ă©tait la belle tenue de lâĂ©quipe. «Ăa fait du bien pour la confiance de gagner deux matchs comme ça, mais ce que je retiens le
plus câest la combativitĂ© de tous les membres de lâĂ©quipe durant les parties. Câest trĂšs intĂ©ressant pour la suite des choses.» Les Patriotes auront la chance de continuer sur leur lancĂ©e le 24 octobre prochain Ă Laval lors du deuxiĂšme rendez-vous de la saison. Toutefois, seuls les garçons participeront Ă ce tournoi puisquâil ne sâagit pas dâune compĂ©tition mixte. (L.-P.C.)
SPORTS 23
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HOCKEY UNIVERSITAIRE MASCULIN
CHAMPIONNAT PROVINCIAL UNIVERSITAIRE DE GOLF
Place à la saison réguliÚre Les Patriotes ratent leur
qualification de peu pour le championnat canadien
PHOTO: BENOĂT VILLEMURE
En marge du championnat provincial universitaire qui se tenait sur les allĂ©es du club de golf de lâĂle de MontrĂ©al â parcours Irlande â les 27-28-29 septembre derniers, les golfeurs des Patriotes avaient toujours une chance de se qualifier pour le championnat canadien.
Les Patriotes ont dĂ» sâavouer vaincus lors du match Tanguay â Le Nouvelliste par la marque de 6-2 aux dĂ©pens du Blizzard de Trois-RiviĂšres.
AprĂšs un tournoi prĂ©paratoire en France et quatre parties hors-concours, dont une rencontre face au Blizzard de Trois-RiviĂšres, les Patriotes sont maintenant prĂȘts pour le dĂ©but de leur saison rĂ©guliĂšre des Sports Universitaires de lâOntario (SUO) le vendredi 9 octobre Ă Toronto. La formation de Marc-Ătienne a conclu de belle façon son calendrier prĂ©paratoire, battant les Redmen de McGill par la marque de 4-1 dans un match marquĂ© par lâindiscipline de part et dâautre. Au total, 60 minutes de pĂ©nalitĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es dans la rencontre. SĂ©bastien Auger a Ă©tĂ© solide devant son filet, bloquant 28 des 29 tirs dirigĂ©s vers lui. Pierre-Olivier Morin a menĂ© lâattaque des Trifluviens avec deux buts. Marc-Olivier Mimar et Guillaume Asselin ont Ă©galement enfilĂ© lâaiguille dans la victoire.
«On a progressĂ© Ă chaque match depuis notre de retour de la France.» â Marc-Ătienne Hubert
«On a progressĂ© Ă chaque match depuis notre de retour de la France. Aujourdâhui, je suis beaucoup plus satisfait de la façon dont on sâest comportĂ©s avec et sans la rondelle. Câest certain que ce nâest pas encore parfait, mais reste que ça a Ă©tĂ© un bon match Ă ce niveau-là », a fait valoir Marc-Ătienne Hubert au terme de cette rencontre face Ă leurs Ă©ternels rivaux.
DĂ©faite contre le Blizzard Les Patriotes se sont inclinĂ©s 6-2 dans le cadre du tout premier match Tanguay â Le Nouvelliste qui les opposait au Blizzard de Trois-RiviĂšres de la Ligue Nord-AmĂ©ricaine de hockey (LNAH), dont lâenjeu Ă©tait la coupe Chaussures Pop. Les amateurs des Patriotes ont pu renouer avec le vĂ©tĂ©ran portier de quatre saisons avec lâĂ©quipe, Guillaume Nadeau, qui avait Ă©tĂ© appelĂ© en renfort en raison de la blessure de Francis Desrosiers et de la prĂ©sence de SĂ©bastien Auger au camp des Wolves de Chicago. Nadeau a Ă©tĂ© le meilleur joueur chez les Patriotes,
Ă©tant nommĂ© la deuxiĂšme Ă©toile de la rencontre. Du cĂŽtĂ© de lâattaque, câest Tommy Giroux qui a marquĂ© les deux filets de son Ă©quipe. «Câest notre pire match au niveau de lâexĂ©cution depuis que nous avons recommencĂ© Ă jouer en aoĂ»t. Ăa sâest jouĂ© sur les unitĂ©s spĂ©ciales, pas de doute», a relatĂ© Marc-Ătienne Hubert au terme dâune rencontre oĂč lâintensitĂ© Ă©tait au rendez-vous.
DĂ©but de la saison Les Patriotes entameront leur saison rĂ©guliĂšre cette fin de semaine en Ontario, alors quâils visiteront les Varsity Blues de lâUniversitĂ© de Toronto samedi au Varsity Arena, avant de se rendre au Mattamy Athletic Centre Arena pour y affronter les Rams de Ryerson le lendemain. Le premier match Ă domicile aura lieu le vendredi 16 octobre au ColisĂ©e de Trois-RiviĂšres. Pour lâoccasion, les Thunderwolves de lâUniversitĂ© Lakehead seront en ville pour un programme double, le vendredi et le samedi. (Ă.D.)
En raison de leur cinquiĂšme position au classement aprĂšs les deux premiers tournois, les athlĂštes trifluviens ne se retrouvaient quâĂ quelques points du quatriĂšme rang, dĂ©tenu par lâĂcole de technologie supĂ©rieure (ETS) et ainsi, dâune participation au championnat canadien. «Le championnat provincial sâest fait en plusieurs temps. On est arrivĂ©s en sachant trĂšs bien notre position, soit la cinquiĂšme. On se devait de connaĂźtre une bonne performance pour entrer dans le top 4. Avant de commencer, les gars Ă©taient en confiance puisque leur prĂ©paration avait Ă©tĂ© vraiment bonne», a expliquĂ© dâentrĂ©e de jeu lâentraĂźneur Pascal Garneau. Ă lâaide de leur cumulatif (total des quatre meilleures rondes) de 308 au terme de la premiĂšre journĂ©e, les Patriotes ont affichĂ© le deuxiĂšme meilleur rĂ©sultat global parmi les 11 universitĂ©s prĂ©sentes. «Cette deuxiĂšme position Ă©tait vraiment excellente pour nous. Nous nous sommes approchĂ©s Ă seulement 30 points de lâETS. Sommes toutes, on se disait quâavec cette premiĂšre ronde, on Ă©tait en confiance pour la deuxiĂšme ronde», a poursuivi Garneau. Malheureusement, cette ronde mĂ©diane a Ă©tĂ© un «rĂ©el dĂ©sastre» pour les Patriotes. Un cumulatif de 322, bon pour la 8e position de la journĂ©e, a grandement compliquĂ© les chances de lâUQTR de se qualifier pour le championnat canadien. «En marge de la troisiĂšme journĂ©e, nous savions que mathĂ©matiquement, les chances Ă©taient minces, mais il fallait quand mĂȘme y croire.» Lors du troisiĂšme parcours, le deuxiĂšme meilleur cumulatif depuis le dĂ©but de la saison, soit un total de 300, aura permis Ă Garneau et son Ă©quipe dây croire jusquâĂ ce que les derniers quatuors rentrent
au chalet, mais en vain. «Au final, si on avait jouĂ© un coup de moins et que UdeM avait jouĂ© deux coups de plus, on aurait eu notre qualification pour le championnat canadien», explique-t-il. «ConsidĂ©rant notre trĂšs bonne derniĂšre journĂ©e, je nâai pas Ă©tĂ© si déçu, parce que les gars ont jouĂ© du golf solide et nâont jamais lĂąchĂ©, mais jâĂ©tais trĂšs fier dâeux. Au final, câest le tournoi Ă Milby et la deuxiĂšme ronde au championnat provincial qui nous auront coulé», analysait lâentraĂźneur, qui pourra compter sur ses trois meilleurs golfeurs (Mooijekind, Demers et Langlois) du championnat provincial la saison prochaine.
«Au final, si on avait jouĂ© un coup de moins et que UdeM avait jouĂ© deux coups de plus, on aurait eu notre qualification pour le championnat canadien.» â Pascal Garneau
Sur le plan individuel, câest François Mooijekind qui sâest signalĂ© du cĂŽtĂ© des Patriotes, lui qui a pris la sixiĂšme position au terme du championnat provincial, grĂące Ă des rondes de 76-77-75 pour un total de +15. De son cĂŽtĂ©, la recrue Anthony Demers est revenu trĂšs fort dâune deuxiĂšme ronde dĂ©cevante, terminant Ă Ă©galitĂ© en 14 e position Ă +19, aprĂšs avoir jouĂ© 77-83-72. Mikael Langlois a Ă©galement bien fait, brisant la barre des 80 lors des trois rondes afin de terminer Ă Ă©galitĂ© en 19e position (+21, 77-79-78). Pour sa part, le capitaine Jason MacKenzie a conclu sa carriĂšre avec les Patriotes avec un cumulatif de +23 (78-8375), bon pour une 23e position. Carl GĂ©linas a Ă©galement pris le dĂ©part pour les Pats, terminant en 48e position avec un total de+39 (87-87-78). Quant Ă lui, Marc-Olivier Moyen nâa pas pris part Ă la ronde finale, aprĂšs avoir remis des cartes de 90 et 91 lors des deux premiĂšres journĂ©es. (Ă.D.)