Bien penser pour mieux vivre

Page 1

AUTEUR À SUCCÈS AU PALMARÈS DU NEW YORK TIMES

«En s’appuyant sur les dernières recherches de la science du cerveau et de la psychologie cognitive, Bien penser pour mieux vivre vous montrera comment vos pensées posent des limites à votre réussite, et comment les éliminer! Je recommande vivement ce livre.»

Tony Robbins, n°1 des ventes au palmarès du New York Times, auteur, entrepreneur, philanthrope, «stratège de vie et d’affaires» n°1 mondial

«Vos pensées vous freinent-elles ou vous font-elles avancer? Bien penser pour mieux vivre vous enseigne comment changer vos pensées afin de faire les changements que vous souhaitez dans votre vie, et vous montre comment la science permet de rendre ces changements durables! Je recommande vivement ce livre!»

Jamie Kern Lima, auteure de Believe It, best-seller au palmarès du New York Times

«Je connais Michael et Megan depuis des années, et ils incarnent les principes de ce livre. Honnête, sérieux, convaincant et très pratique, Bien penser pour mieux vivre est un ouvrage à lire absolument.»

John C. Maxwell, auteur à succès, conférencier et coach

«Nous connaissons tous la petite voix dans notre tête. Ce que nous ignorons, c’est qu’une grande partie de ce qu’elle nous dit n’est pas vrai! Bien penser pour mieux vivre a pour but de vous aider à changer le récit de votre vie. Changez le récit, et vous changerez le cours des choses! Cette approche est vraiment efficace.»

Francesca Gino, auteure de Rebel Talent et professeure à la Harvard Business School

«Votre histoire est marquante, surtout lorsque vous prenez le contrôle du récit. Choisir de changer votre récit peut permettre de choisir entre une vie brisée et une vie bénie. Michael et Megan vous montreront comment la science, accompagnée d’une bonne stratégie, peut vous aider à redéfinir votre façon de

penser, à formuler de meilleurs récits et à obtenir de meilleurs résultats.»

Dave Ramsey, auteur à succès et animateur radio

«Michael Hyatt et Megan Hyatt Miller sont des amis, et ils ont écrit un livre formidable. Bien penser pour mieux vivre va vous informer, vous inspirer et vous encourager à ‘entrer dans votre tête’ afin de vous libérer de vos blocages. Ce livre vous aidera à comprendre ce qui vous bloque et vous donnera des conseils pratiques sur ce que vous pouvez faire pour y remédier. Vous serez heureux de l’avoir lu.»

Bob Goff, auteur de Love Does, best-seller au palmarès du New York Times

«Le vieil adage ‘Tout est dans la tête’ est bien plus vrai que nous le pensons souvent. Notre cerveau établit des représentations de nous-mêmes, des autres et de notre environnement. Si nous ne nous assurons pas que ces représentations sont exactes, notre vie en souffrira et sera limitée. Mais lorsque nous le faisons, des possibilités que nous n’avons jamais expérimentées s’ouvrent à nous. Merci, Michael, pour ce rappel important!»

Dr Henry Cloud, auteur à succès au palmarès du New York Times et psychologue

«Votre cerveau est une machine à raconter des histoires. Mes amis Mike Hyatt et Megan Hyatt Miller peuvent vous montrer comment la programmer pour qu’elle raconte de meilleures histoires, des histoires qui mènent à une meilleure issue dans votre vie professionnelle et personnelle. Le changement positif est à votre portée! Lancez-vous et découvrez-le!»

Ian Morgan Cron, auteur du best-seller The Road Back to You

«En tant qu’entrepreneure souffrant de TDAH, je sais de première main à quel point les croyances négatives peuvent être limitantes. Ce livre vous aidera à comprendre comment les histoires que nous nous racontons créent souvent nos plus grandes limites. Vous apprécierez les mesures concrètes qu’il

propose pour changer ces récits et débloquer votre meilleur potentiel et vos compétences, et surtout, pour libérer votre esprit de tout souci. Rempli de données scientifiques, d’exemples et de stratégies, ce livre peut changer la trajectoire de votre vie… Les Hyatt ont à nouveau réussi!»

Chalene Johnson, auteure à succès au palmarès du New York Times, experte en entreprise et mode de vie, conférencière et podcasteuse.

«Bien penser pour mieux vivre pose une question cruciale pour diagnostiquer un problème: Quelle histoire vous racontez-vous à propos de cette situation? À la suite d’une remise en question honnête, vos options pour de meilleures décisions s’élargissent immédiatement. Procurez-vous ce livre et apprenez à prendre plus rapidement de meilleures décisions.»

Dr Benjamin Hardy, psychologue organisationnel et auteur du best-seller The Gap and the Gain

«Des scientifiques ont décrit la pensée courante, standardisée et non remise en question des humains comme les ‘sentiers des vaches’ de leur cerveau. Ces chemins familiers nous empêchent souvent de voir tout ce qu’il y a à voir. Bien penser pour mieux vivre vous montrera comment former de nouveaux chemins neuronaux dans votre cerveau pour vous libérer des vieilles histoires qui vous retiennent et limitent vos progrès et vos réalisations. Si vous vous sentez piégé ou que vous avez l’impression d’avoir mis le pied dans quelque chose de mou, et que vous pensez que le monde entier ne sent pas bon, il est probable que vous vous trouvez tout simplement sur le ‘sentier des vaches’. Ce livre va vous pousser au-delà de votre façon de penser actuelle et des limites du bon sens.»

«Bien penser pour mieux vivre est un livre indispensable pour toute personne qui souhaite améliorer ses résultats dans sa vie professionnelle et dans la vie en général. Après avoir investi ces dernières décennies dans le coaching et le leadership, je dois

dire que le contenu de ce livre se concentre sur le fondement même du changement en termes de développement personnel. Ce livre peut donc être pour vous un outil de changement!»

Daniel Harkavy, auteur, fondateur et directeur général de Building Champions et SetPath

«Michael et Megan présentent de façon claire et efficace des solutions aux défis créés par notre propre état d’esprit, en s’appuyant sur les techniques de pointe des neurosciences combinées à leurs longues années d’expériences personnelles. Vous cherchez à changer votre perspective en matière d’entrepreneuriat, d’éducation des enfants, de croissance personnelle ou de leadership? Commencez par lire Bien penser pour mieux vivre. Leurs études de cas sont captivantes. Leurs idées sont justes. C’est le guide de référence que vous cherchiez!»

Emily Balcetis, auteure de Clearer, Closer, Better: How Successful People See the World

«Ce livre est tellement nécessaire, surtout à une époque où la culture véhicule tant de récits guerriers qui parasitent notre bonheur. Votre qualité de vie est directement liée à l’histoire que vous vous racontez. Bien penser pour mieux vivre vous aidera à trouver une meilleure façon de vivre, avec plus de liberté, de détermination et de satisfaction. Il y a beaucoup de choses à retirer de ce livre, ne les ratez pas!»

Jeff Goins, auteur du best-seller Real Artists Don’t Starve

«Souvent, lorsque nos rêves ne se réalisent pas ou que des difficultés au travail ou dans nos relations perdurent, nous ressentons du découragement et une forme d’impuissance. Nous ne savons pas quelle sera la prochaine étape, ou nous nous demandons si nous ne devrions pas simplement abandonner le rêve et passer à autre chose. Cependant, en s’appuyant sur les dernières avancées des neurosciences et leurs propres expériences, Michael et Megan nous montrent que notre esprit recèle de nombreuses options que nous ne nous sommes jamais permis d’envisager. De plus, ils proposent des étapes claires et immédiatement

réalisables pour vous placer, vous et votre cerveau, sur la bonne voie de la réussite. Un livre vivement recommandé.»

John Townsend, Ph. D, auteur des best-sellers Boundaries series au palmarès du New York Times et fondateur de l’Institut Townsend.

«Vous réussissez d’abord dans votre esprit, ensuite, vous réussissez au travail et dans la vie. L’esprit est comme un jardin. Vous devez désherber le négatif et nourrir le positif afin de produire de beaux fruits. C’est pourquoi j’aime ce livre et je pense que tout le monde devrait le lire! Il vous donne les outils pour améliorer vos pensées, ce qui améliorera votre carrière, votre influence sur les autres et votre vie!»

Jon Gordon, auteur de nombreux best-sellers dont The Energy Bus et The Garden

«Changez vos pensées et vous changerez vos résultats, c’est aussi simple que cela. Le nouveau livre de Michael Hyatt et Megan Hyatt Miller, Bien penser pour mieux vivre , vous apprendra exactement comment faire en sorte que vos pensées s’alignent avec vos objectifs. De cette façon, vous serez en mesure de réaliser tout ce que vous voulez! La gestion de ses pensées est l’une des compétences les plus importantes que chaque personne compétente devrait maîtriser. Grâce à ce nouveau livre, nous avons à présent les outils pour y parvenir!»

Julie Solomon, coach d’entreprise, auteure et animatrice de The Influencer Podcast

«Les histoires que nous nous racontons influencent tout. Dans cet ouvrage pratique et stimulant, Michael et Megan nous mettent au défi de formuler de nouveaux récits de telle sorte que ce qui est important dans notre esprit se produise dans toutes les sphères de notre vie.»

«Ce livre aborde le monde complexe de la science du cerveau et le rend accessible. Si vous voulez en savoir plus sur votre cerveau, comment il fonctionne et comment il guide vos actions, c’est le

livre qu’il vous faut. Un véritable parcours de développement personnel.»

Lewis Howes, auteur de The School of Greatness, best-seller au palmarès du New York Times

«La qualité de notre vie est déterminée par les histoires que nous nous racontons. En fait, ce sont elles qui finissent par nous façonner. Si vous voulez échapper à ce piège, si vous voulez changer votre histoire et en écrire une meilleure, ce livre est essentiel.»

Ozan Varol, auteur du best-seller Think like a Rocket Scientist

«D’habitude, je lis un livre avec un surligneur jaune et un stylo à portée de main. Pas cette fois-ci. Michael et Megan ont écrit un livre remarquable qui doit être vécu, viscéralement, pas étudié ou examiné, ni souligné. Quand je le relirai (ce que je ferai), j’aurai mon marqueur et mon stylo, mais cette fois-ci, je me suis laissé imprégner par les propos et les idées brillamment présentés, et source d’inspiration puissante. Lisez-le, puis, relisez-le, vous ne serez pas déçu. Merci, Michael et Megan, je vous en suis très reconnaissant.»

Robert Wolgemuth, auteur à succès «Lorsqu’il s’agit d’atteindre vos objectifs, il n’y a pas de compétence plus essentielle que de maîtriser votre état d’esprit. Michael et Megan ont fait un travail remarquable en présentant les données scientifiques principales du fonctionnement de notre cerveau et en expliquant comment ces données peuvent nous aider à opérer des changements significatifs. L’approche de ce livre peut vraiment opérer un changement positif dans votre milieu professionnel, vos relations et votre vie en général.»

Ruth Soukup, auteur de Do It Scared, best-seller au palmarès du New York Times

«Bien penser pour mieux vivre a le potentiel de faire tomber les barrières qui freinent votre réussite et de libérer votre meilleur potentiel.»

Skip Prichard, PDG d’OCLC, Inc. et auteur au WSJ du best-seller The Book of Mistakes: 9 Secrets to Creating a Successful Future

«Si vous souhaitez apprendre à mieux penser pour pouvoir obtenir de meilleurs résultats dans tous les aspects de votre vie, alors Bien penser pour mieux vivre est un livre incontournable.

À partir de leurs propres expériences, Michael et Megan donnent vie à des concepts complexes dans un langage simple et stimulant de façon à aider les lecteurs à changer leurs pensées et à améliorer leurs résultats.»

Andy Stanley, auteur, communicateur et fondateur de North Point Ministries

«Le plus grand ennemi que beaucoup d’entre nous affrontent dans la poursuite de leurs objectifs est leur propre esprit! Regorgeant d’exemples et d’informations utiles et perspicaces, Bien penser pour mieux vivre est un livre pratique pour vous aider à revoir vos récits intérieurs et à sortir des ornières mentales.»

Todd Henry, auteur de The Accidental Creative

«Dans ce livre, Michael Hyatt et Megan Hyatt Miller vous aident à comprendre le fonctionnement interne de votre cerveau afin que vous puissiez voir la réalité plus clairement et trouver des solutions meilleures et plus créatives pour atteindre vos objectifs. Vous en viendrez à voir l’incertitude, aussi déstabilisante qu’elle puisse être, comme une source de possibilités nouvelles, et vous serez libre de concevoir des solutions plus efficaces aux problèmes que vous rencontrez dans votre vie professionnelle et dans votre vie en général.»

BIEN PENSER POUR MIEUX VIVRE

BIEN PENSER POUR MIEUX VIVRE

Des outils pour sortir de nos schémas de pensée erronés

MICHAEL HYATT et MEGAN HYATT MILLER

Original publié en anglais sous le titre:

Originally published in English under the title : Mind your mindset: the science that shows success starts with your think

2023

Published by Baker Books

a division of Baker Publishing Group

PO Box 6287, Grand Rapids, MI 49516-6287 www.bakerbooks.com

Tous droits réservés. All rights reserved

Copyright © 2023 de l’édition française

Copyright © 2023 of the French Edition Motivé par l’Essentiel, Pré-de-Pâques 7, CH-1303 Penthaz

www.motiveparlessentiel.org

www.focusessentiel.com

www.bienpenserpourmieuxvivre.com

ISBN 978-2-88967-027-7

Code pour accès aux ressources: BPpmVI08

Traduction: Patrick J. Brunet

Imprimé en Allemagne

13
1. Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité .......................................................................................... 15 PARTIE 1 IDENTIFIER À la découverte du «narrateur» 2. Présentation du «narrateur» 45 3. Comment notre cerveau construit nos histoires .... 67 4. Le grand projet de notre cerveau ............................................ 87 Que savons-nous jusqu’à présent? .....................................111 PARTIE 2 INTERROGER Mettre au défi le «narrateur» 5. Séparer la réalité de la fiction 115 6. Les aléas de l’intuition .....................................................................145 7. La certitude ou les résultats? .....................................................165 Qu’avons-nous appris de plus? ......................................... 189
Table des matières
Table des matières 14
IMAGINER Former notre «narrateur» 8. Des neurones différents racontent des «histoires» différentes .................................................193 9. Plusieurs cerveaux valent mieux qu’un ...........................221 10. Laisser libre cours à notre esprit ............................................241 Qu’avons-nous appris jusqu’à présent? 263 11. Faire du «narrateur» notre allié 265 Nos remerciements..............................................................................281 Bibliographie .............................................................................................285
PARTIE 3

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité

En 2011, quand mon mari, Joël, et moi (Megan) avons décidé d’agrandir notre famille en ayant recours à l’adoption, nous n’avions qu’une très vague idée de ce dans quoi nous nous engagions; nos rêves étaient immenses en comparaison du peu de temps passé à nous préparer à faire face à cette réalité.

J’étais allée en Ouganda des années auparavant et m’étais sentie conquise à l’idée d’adopter un enfant de ce pays. Le processus d’adoption a demandé un certain temps avant que nous soyons enfin pressentis pour adopter deux garçons extraordinaires: un de trois ans, Moïse, et un d’un an, Jonas.

Deux mois avant d’aller les chercher là-bas pour les ramener à la maison, nous avons reçu un message du directeur du centre d’accueil des bébés nous annonçant que Jonas était

15 1.

hospitalisé parce qu’il était atteint de malaria. Joël et moi étions au cinéma lorsque ce message est arrivé. Aussitôt, mon instinct de mère a surgi; nous avons quitté le cinéma sans tarder et avons planifié de changer nos projets de voyage.

J’ai pris l’avion le lendemain.

Dieu merci, tout s’est bien passé pour Jonas. Nous avions en Ouganda une amie qui était infirmière, et qui a été d’une grande aide jusqu’à mon arrivée. Mais la malaria n’était qu’un début. Les garçons pourraient raconter eux-mêmes leurs propres histoires, mais pour l’instant, il me paraît suffisant de dire que les lourds traumatismes vécus en début de vie laissent des traces.1

Je ne vais pas mentir: c’était vraiment difficile d’être avec les enfants dans leur pays. Et, contrairement à nos attentes, c’est devenu encore plus difficile quand nous sommes rentrés à la maison. Nous faisions face à des problèmes de comportement que nous ne parvenions pas à comprendre.

Nous avons commencé par essayer de mettre en pratique ce que nous savions déjà en tant que parents. Et je dois dire que cela n’a pas été très concluant. Si vous êtes parents adoptifs et que vous lisez ceci, je suis sûre que vous savez exactement de quoi je parle. Rapidement, nous nous sommes retrouvés à court de solutions face à des défis qui s’intensifiaient.

«Je ne pense pas qu’on va y arriver, ai-je dit à Joël un soir, en larmes. Ça ne marche pas!» Je me sentais bloquée sur une route isolée, échouée quelque part entre le découragement et le désespoir. Nous n’allions pas abandonner – il n’en était pas

16
1 Voir van der KOLK, Bessel A., The Body Keeps the Score, New York, Penguin, 2014.

question – mais en même temps, nous n’avions plus aucune idée sur la façon de continuer d’avancer.

Mon père (Michael) dit toujours que les ressources ont tendance à surgir quand nous sommes prêts à les recevoir, mais généralement pas avant. Et, effectivement, quelques jours après ce moment de crise qui s’est avéré parfaitement synchronisé, j’ai entendu parler de Karyn Purvis, une chercheuse et psychologue spécialisée dans le développement de l’enfant. Elle a co-créé un modèle thérapeutique appelé l’Intervention Relationnelle basée sur la confiance (TBRI2) à l’intention des enfants placés en famille d’accueil.

J’ai appris dans le même temps qu’elle allait donner une conférence cette semaine-là à un groupe de travailleurs sociaux, et que le lieu était suffisamment proche pour que nous puissions y assister. Ma mère s’est chargée de surveiller les garçons pendant la nuit, et Joël et moi sommes allés à la conférence.

Nous ne savions pas à quoi nous attendre. Je me souviens que je me sentais mal à l’aise sur la route de Nashville à Knoxville, comme si quelque chose en moi essayait de réfréner mes espoirs, comme si espérer générait en moi de l’insécurité. Je n’étais sûre que d’une chose à ce moment-là: Joël et moi avions besoin d’aide. Cela faisait déjà un bon moment que nos réflexions, aussi élaborées soient-elles, avaient atteint leurs limites.

Contre toute attente, nous sommes entrés dans la salle de conférence avec seulement de quoi écrire, espérant qu’enfin nous obtiendrions des réponses. Et c’est ce qui s’est passé.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 17
2 Trust-Based Relational Intervention

Tout ce que nous avons entendu était nouveau pour nous et a eu l’effet d’un énorme soulagement.

Dr Karyn Purvis a décrit des situations avec des enfants qui ressemblaient beaucoup aux nôtres. Nous avons appris que presque tout ce que nous avions essayé jusqu’à présent était voué à l’échec. Ses années de recherche et son expérience directe auprès des enfants lui permettaient d’expliquer pourquoi.

«Les enfants issus de milieux difficiles», comme les appelle le Dr Purvis, ont besoin d’être approchés d’une manière bien particulière. Il y avait plusieurs raisons à cela, mais l’une d’entre elles était si simple que tout s’est mis en place à la minute où elle a prononcé le mot : «cerveau».

Le cerveau est la clé

Au cours d’un développement sain et normal, l’enfant apprend à vivre au sein de relations interpersonnelles et à s’adapter au mieux aux changements de son environnement. Tout cet apprentissage s’inscrit dans le cerveau par le biais d’innombrables canaux et circuits neuronaux, qui constituent le répertoire des compétences et des capacités de l’enfant.

Les expériences vécues durant l’enfance peuvent être formatrices, mais aussi perturbantes. Un traumatisme vécu dès le plus jeune âge perturbe les circuits neuronaux sains et utiles au développement de l’enfant et en crée d’autres qui sont dommageables. Ces perturbations produisent chez l’enfant des stratégies d’adaptation et des comportements inappropriés qui laissent les parents adoptifs démunis. Soudain, tout bascule: nous recevons un appel alarmant du directeur

18

de l’école maternelle que fréquente notre enfant, et c’est tout l’équilibre familial qui s’écroule – et du même coup nos attentes quant à une certaine harmonie de vie.

En général, une personne équilibrée parvient à établir des relations saines et adéquates avec les gens de son entourage et à s’adapter aux circonstances et situations changeantes de son environnement. Dans le cas contraire, cette personne est aux prises avec un réel problème et, par voie de conséquence, avec les personnes qui l’entourent aussi.

Cette vérité va bien au-delà de mes relations avec mes précieux garçons. Elle est au cœur de ce livre et la raison profonde qui devrait motiver sa lecture. Cette vérité peut se résumer comme suit: c’est en œuvrant avec les gens de notre entourage et en nous adaptant aux circonstances changeantes de notre environnement que nous parvenons à atteindre nos objectifs et à obtenir les résultats que nous souhaitons; c’est aussi simple que cela.

Et quel est notre principal outil dans cette entreprise? Oui, c’est notre cerveau!

Grâce à mes enfants et au Dr Purvis, j’ai entamé, sans l’avoir planifié, un programme de recherche sur les traumatismes et le cerveau. J’ai toujours été intéressée par le domaine de la psychologie; autour de mes vingt ans, j’avais même caressé l’idée de devenir thérapeute. Et voilà que, à présent, les besoins de mes enfants ravivaient mes intérêts mis en sommeil et les attisaient au point qu’ils deviennent objet d’une urgence impérieuse.

Je me suis lancée dans un cours intensif sur tout ce qui touche à la neurologie, pour essayer de comprendre le cerveau et la manière dont il lutte et guérit, essayant de saisir tout ce que j’avais besoin de savoir pour aider mes garçons.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 19

Je ne suis certes pas une autorité en matière de cerveau, loin de là… toutefois j’ai beaucoup lu sur le sujet et ai consulté un grand nombre d’experts qui œuvrent dans ce domaine.

Ce que j’ai découvert dans ce processus d’apprentissage est que la très grande majorité des défis auxquels les gens sont confrontés (1) ont leur origine dans le cerveau et (2) se manifestent dans la façon dont nous nous arrangeons avec la réalité.

Je pouvais l’observer chez mes garçons. À partir du traumatisme qu’ils avaient vécu, ils ont développé, de façon implicite, des modes de pensées inappropriés en s’inventant des histoires sur eux-mêmes, leur famille et la vie en général, ce qui générait nécessairement en eux des problèmes de comportement.

Et c’est là que se situe la véritable découverte: je pouvais aussi voir le même problème de base autant chez Joël que chez moi-même! Notre expérience nous a appris à quoi ressemblait une éducation parentale efficace, pourtant ces hypothèses se sont avérées fausses. Ce qui a fonctionné avec nos enfants plus âgés n’a pas fonctionné avec Moïse et Jonas. Nos stratégies éducatives ne convenaient pas dans le nouveau contexte malgré les apparentes similitudes. Notre raisonnement sur la question était incomplet et, dans certains cas, véritablement erroné.

D’une certaine façon, cette dynamique est vraie pour chacun d’entre nous. À partir d’une ou plusieurs expériences du passé ou d’un apport venant des autres que nous avons intégré au cours de notre vie, notre cerveau établit de façon erronée des connexions neuronales. Ces défauts de connexion se manifestent sous la forme d’histoires et de stratégies que nous élaborons et qui, non seulement s’avèrent

20

inappropriées, mais nous empêchent d’obtenir les résultats que nous souhaitons.

Dans les pages qui suivent, nous allons présenter ce processus de façon progressive, mais pour l’instant il est important de dire que si cette réalité est vraie pour moi, elle l’est également pour tous ceux qui nous entourent: nos collègues de travail, les dirigeants d’entreprise avec lesquels nous interagissons, tout comme les personnes que nous rencontrons à l’église, au magasin, à la salle de sport, au marché, à la banque, bref, tout le monde en tous lieux et en toutes circonstances.

L’extérieur et l’intérieur

À présent, je (Michael) souhaite décrire un événement, un parmi beaucoup, où j’ai appris cette leçon pour moimême. Il s’agit d’un entretien que j’ai eu il y a plusieurs années avec Ilene, ma conseillère et coach au sein du bureau exécutif de Thomas Nelson Publishers, une des plus grandes maisons d’édition en langue anglaise à l’époque (qui fait à présent partie de HarperCollins) et dont j’étais le PDG. C’était au début du mois d’août et nous nous rencontrions pour discuter entre autres des performances financières de la société au cours du mois précédent.

– Alors, comment s’est terminé le mois de juillet? a demandé Ilene.

La vérité était que les résultats n’étaient pas bons. Nous n’avions pas respecté notre budget, j’étais déçu, ainsi que toute l’équipe de direction. Nous avions travaillé dur pour atteindre nos objectifs, mais nous n’y étions pas parvenus. Je me suis dit alors que c’était une chose qui pouvait arriver, et

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 21

je voulais surtout tourner la page, passer à autre chose. Que pouvais-je lui dire d’autre?

– On n’a pas atteint nos prévisions, ai-je admis.

– Quelle en est la raison? a-t-elle demandé.

– Eh bien, le marché est difficile en ce moment, ai-je dit.

J’étais disposé à lui donner une explication complète en lui présentant tous les faits et toutes les données pour étayer mon dossier.

– Les prix de l’essence sont en hausse, ai-je continué. Les taux d’intérêt aussi. Cela a entraîné des dépenses supplémentaires. Et puis, les consommateurs ne fréquentent tout simplement pas les librairies comme nous l’avions espéré.

J’ai poursuivi en citant le US Census Bureau, Publishers Weekly et d’autres publications du secteur de l’édition. J’ai terminé avec ce que je considérais être une note d’optimisme en disant: «Nous n’avons pas fait ce que nous espérions, mais nous sommes quand même plus performants que l’an passé.»

Pas mal, non? Crédible et convaincant. Eh bien, non, pas pour ma coach!

– D’accord, a dit Ilene, je comprends l’importance de tous ces facteurs; l’environnement est difficile, mais soyons honnêtes, n’est-ce pas toujours difficile?

Je ne savais pas où elle voulait en venir, mais j’ai acquiescé.

– Oui, c’est toujours difficile.

Puis elle m’a posé une question qui a eu l’effet d’une bombe dans mon esprit:

– Mike, qu’est-ce qui, dans ta façon de diriger, a conduit à ce résultat?

22

– Pardon? ai-je répondu, sachant très bien ce qu’elle venait de me demander.

Ilene a gentiment répété la question. Je pense que je suis resté sans voix pendant deux bonnes minutes.

– Eh bien, je ne sais pas exactement, ai-je balbutié. C’est une excellente question, mais je ne sais pas exactement quoi répondre.

Heureusement, elle m’a un peu aidé en ajoutant:

– Tant que l’on considère que le problème est «à l’extérieur», on ne peut pas le résoudre, a-t-elle déclaré. Tu te positionnes comme une victime. En te disant cela, je ne cherche pas à te mettre mal à l’aise, j’essaie seulement de t’apporter des moyens d’agir. Tu ne pourras pas changer les résultats tant que tu n’accepteras pas d’en assumer l’entière responsabilité.

J’ai hoché la tête, encore incertain d’apprécier ce que j’entendais. Mais pendant les heures qui ont suivi, nous avons travaillé ensemble sur la question et les problèmes qu’elle soulevait. J’ai commencé à prendre conscience que l’histoire que je me racontais à partir de la réalité avait créé en moi un éventail restreint et rigide de réponses possibles.

J’étais là, impatient de clore le chapitre de juillet et de passer à celui du mois d’août. Mais en imaginant que notre performance était principalement limitée par les conditions du marché («l’extérieur»), je limitais d’emblée l’éventail des possibilités et des stratégies que mon équipe et moi-même («l’intérieur») pouvions mettre en œuvre.

Tant que nous considérerions que les principaux problèmes étaient le prix de l’essence, les taux d’intérêt et le comportement des consommateurs, nous limiterions nos

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 23

possibilités d’action. L’histoire que je m’étais racontée pour expliquer voire justifier les mauvais résultats, et qui me satisfaisait jusque-là, m’est soudain devenue insupportable. J’avais, avec mon équipe, trouvé, voire créé, une raison «extérieure» au problème, qui s’était érigée en barrière nous empêchant d’agir. Mon récit sur les résultats du mois de juillet allait paralyser notre action pour le mois d’août. Cette prise de conscience, comme je l’ai dit, a eu l’effet d’une bombe dans mon esprit.

D’où venait ce récit? Cette histoire semblait totalement vraie, évidente, mais en réalité, elle n’était que partiellement vraie. Mon l’équipe et moi nous étions efforcés de rassembler des éléments et des preuves pour appuyer cette histoire que nous nous étions racontée, en nous arrangeant, en fait, avec la réalité.

Nous avons tous vécu de tels moments, n’est-ce pas? Nous pensons bien comprendre un problème ou une situation particulière, mais au final, nous prenons conscience que nous nous sommes trompés. Ces types de récits que nous construisons à partir d’une certaine réalité deviennent particulièrement problématiques quand ils bloquent notre cheminement vers nos objectifs – quand ils nous empêchent d’obtenir les résultats que nous souhaitons.

Oui, bien sûr, les problèmes venant de «l’extérieur» existent, mais la façon dont nous répondons à ces problèmes se situe entièrement «à l’intérieur», dans notre propre tête. Il nous arrive de déformer les faits d’une situation, de ne pas tenir compte de certains faits ou d’en rassembler d’autres qui, en définitive, ne correspondent pas vraiment à la réalité. La piètre histoire que nous construisons à partir de la réalité est suffisamment cohérente pour nous, jusqu’au moment où

24

nous prenons conscience qu’elle est illusoire. Au final, nos idées – quand bien même elles semblent excellentes – et les histoires que nous racontons à propos de la réalité se révèlent être des impasses.

Neurones et récits

Un des défis que Joël et moi (Megan) avons rencontrés avec nos garçons était de les aider le mieux possible à guérir du traumatisme qu’ils avaient vécu. Parmi ses recommandations, le Dr Purvis conseille des changements nutritionnels pour favoriser un bon fonctionnement du cerveau3. Nous avons suivi ce régime et l’avons trouvé utile, mais les changements nutritionnels ont leurs limites et n’ont pas permis d’aller plus loin dans notre recherche de solutions.

À cette époque, j’ai découvert par hasard un livre de Sebern Fisher intitulé Neurofeedback and the Treatment of Developpental Trauma4 [Le neurofeedback et le traitement du trouble traumatique développemental]. Le neurofeedback s’appuie sur la remarquable capacité du cerveau à se «recâbler» lui-même – ce qu’on appelle la neuroplasticité –pour développer de nouveaux schémas neuronaux plus sains et appropriés. Après un traumatisme qui perturbe le bon fonctionnement du cerveau, le neurofeedback apporte un remède en le remettant en bon état.

Quand j’ai eu fini de lire le livre, je savais que c’était là notre prochaine étape. Mais comment franchir cette étape?

3 Voir, par exemple, ses recommandations dans PURVIS, Karyn B et al., The Connected Child, New York, McGraw Hill, 2007, p. 197-211.

4 FISHER, Sebern, Neurofeedback and the Treatment of Developmental Trauma, New York, Norton, 2014.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 25

Sans hésiter un instant, j’ai cherché le numéro de téléphone de Fisher et l’ai appelée.

J’ai seulement eu accès à son répondeur téléphonique dont le message disait qu’elle ne prenait pas de nouveaux clients et ne répondait pas aux messages. Sans me décourager, j’ai laissé un message. Et soudainement, quelques semaines plus tard, Fisher m’a rappelée!

Elle a répété qu’elle ne pouvait pas nous aider directement, mais elle m’a mise en relation avec Arleta James, une thérapeute spécialisée dans l’attachement et l’aide aux enfants issus de milieux difficiles, et qui utilise le neurofeedback5, parfois appelé l’entraînement cérébral.

Nous avons commencé à utiliser le neurofeedback pour nos deux garçons, ce qui s’est avéré extrêmement utile. En quelques semaines, puis quelques mois, nous avons constaté des améliorations spectaculaires. Mais le neurofeedback n’était pas le seul outil utilisé par Arleta.

En effet, le bon fonctionnement du cerveau peut être favorisé par une saine alimentation, de même que de nouveaux schémas neuronaux peuvent être façonnés grâce au neurofeedback, toutefois ces deux moyens importants ne sont pas les seuls. D’autres moyens existent pour entraîner notre cerveau, notamment le fait de raconter et répéter nos propres histoires ou récits de vie6.

5 https://www.neurofeedback-neuroscience.fr/neurofeedback/ Cette méthode de rééducation de l’activité du cerveau (ondes cérébrales/ fréquences), va permettre au patient un apprentissage des «émotions et/ou des comportements adaptés» guidé par ordinateur. (N.D.T.)

6 Daniel J. Siegel est un penseur et praticien important à propos des liens entre «cerveau et récit de vie». Voir, par exemple, le chapitre 31, «Narrative», de son livre The Pocket Guide to Interpersonal Neurobiology, New York, Norton, 2012.

26

Le cerveau humain recèle des mystères qui ne seront peut-être jamais élucidés. Cependant les neurosciences, les sciences cognitives et autres domaines connexes apportent aujourd’hui un éclairage considérable sur le cerveau et son fonctionnement.

Mentionnons quatre éléments clés qui guideront notre propos dans les pages à venir:

1. Notre cerveau contient un réseau gigantesque de neurones (cellules nerveuses) qui sont reliés et qui communiquent entre eux par les synapses (zones d’interaction entre les cellules).

2. Ces connexions neuronales constituent et façonnent notre façon de penser.

3. Ces connexions produisent des souvenirs du passé et des prédictions de l’avenir qui deviennent des «histoires» à propos de nous-mêmes.

4. Ces histoires influencent notre façon de voir le monde et d’agir dans le monde, y compris notre manière d’atteindre nos objectifs.

En d’autres termes, et pour simplifier, les neurones créent des récits, et nos récits ont un impact sur notre capacité à atteindre nos objectifs. Le storytelling ou «notre récit sur la réalité perçue» est un élément qui nous permet de voir comment notre cerveau conçoit et se représente la réalité; nos résultats ou l’atteinte de nos objectifs dépendent dans une large mesure de la qualité de notre récit.

Cela ne devrait pas nous surprendre. Les histoires sont au cœur de la façon dont les humains pensent et œuvrent dans

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 27

le monde. Nous nous appuyons sur des récits pour donner du sens à nos actions.

Les mythes et les récits légendaires, par exemple, sont des tentatives pour établir que quelque chose dans le présent est vrai parce que quelque chose d’autre l’a été dans le passé. De même, la science et la résolution de problèmes sont juste des formes de récit: Si je fais x (ceci), alors y (cela) arrivera. Une hypothèse est simplement une histoire sur la façon dont le monde pourrait fonctionner.

Certains des conseils les plus efficaces, une thérapie, un coaching personnel ou professionnel sont autant de moyens mis à notre disposition pour nous aider à faire le tri dans toutes nos «histoires».

Une partie du travail d’accompagnement et de coaching que notre compagnie, Full Focus, effectue auprès de propriétaires, dirigeants ou cadres d’entreprise consiste à leur proposer des «histoires» ou des récits mieux adaptés à la réalité, et donc plus efficaces. Nous sommes «programmés» à la fois pour raconter des histoires, élaborer des récits et agir en fonction de ces récits. Toutefois, cette «programmation» de récits et les actions qui les accompagnent peuvent être sujettes à bien des erreurs. En effet, nous pouvons élaborer un récit sur une situation qui s’avère erroné, ce qui a pour conséquence que nos actions basées sur ce récit sont inefficaces ou stériles. La difficulté ici réside dans le fait que le plus souvent, nous

28
Les neurones créent des récits, et nos récits ont un impact sur notre capacité à atteindre nos objectifs.

ne nous en rendons pas compte. Et pourtant il est possible d’éviter ces erreurs.

L’étape invisible

Les personnes très performantes souffrent parfois d’un manque de vision claire dans leurs actions. Certaines personnes se reconnaîtront probablement. En tant que personnes performantes, lorsque nous rencontrons des problèmes, des lacunes ou des obstacles sur la route de nos objectifs, nous avons l’habitude d’évaluer rapidement le problème et de sauter sur la solution, la stratégie, ce qui se traduit ainsi:

Problème → Stratégie

Lorsque nous essayons d’atteindre un objectif, de venir à bout d’un projet ou d’améliorer la situation actuelle, notre approche habituelle consiste à nous demander si nous faisons la bonne chose, si nous la faisons bien ou si nous la faisons assez.

Nous nous demandons: «Que puis-je faire à ce sujet?» Puis nous élaborons un plan. Nous passons à l’action par défaut.

Et cette approche fonctionne généralement bien. Si nous avons à notre actif un bon nombre de réussites, c’est que nous sommes devenus plutôt bons pour évaluer les problèmes. Nos stratégies sont susceptibles de fonctionner, et nous pouvons les affiner davantage pour optimiser nos résultats sans trop de difficultés.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 29

Puisque cette approche fonctionne la plupart du temps, nous supposons que le succès dépend essentiellement de la stratégie et de l’exécution. C’est pourquoi les systèmes et méthodes pour améliorer la productivité se vendent comme des petits pains. Les gens s’imaginent qu’ils peuvent être plus performants s’ils apprennent les bons trucs et astuces.

Et il n’y a rien de mal à cela. En fait, c’est même essentiel; mais c’est également insuffisant.

L’amélioration de la stratégie et de son exécution ne nous mène pas loin. Une fois que nous avons optimisé notre stratégie et amélioré son exécution, il se peut qu’une sorte de vide ou de faille demeure.

C’est là que nous nous retrouvons bloqués. Nous essayons de résoudre des problèmes de santé, de relations ou de travail en faisant des choses qui ne fonctionnent plus, nous essayons alors de les faire avec encore plus d’énergie et d’attention – comme si c’étaient l’énergie et le dynamisme qui nous manquaient.

Nous devons prendre du recul. Plutôt que de penser à ce que nous faisons, nous devons réfléchir à notre façon de penser. Au-delà de l’énergie et du dynamisme soi-disant insuffisants, nous laissons de côté quelque chose d’important: l’histoire que nous nous racontons à propos du problème auquel nous faisons face.

Problème → Histoire → Stratégie

L’histoire ou le récit que nous élaborons et que nous nous racontons au sujet d’un problème détermine toujours notre stratégie et, avec elle, nos résultats. Nous devons comprendre la nature du problème pour le résoudre efficacement. C’est là

30

que nos décisions et actions biaisées peuvent nous desservir. Parfois, nos histoires ou récits échappent à notre conscience, ou presque.

Problème → Histoire/Récit → Stratégie

Nos stratégies, quelles qu’elles soient, seront toujours tributaires de l’histoire ou du récit sous-jacent que nous avons construit à propos de notre situation. Ainsi, pour mettre en œuvre une stratégie efficace, nous devons avoir une compréhension précise de la réalité ou, du moins, suffisamment précise pour nous être utile.

Les histoires ou récits, dont nous sommes plus ou moins conscients, donnent lieu à des stratégies, et les stratégies donnent lieu à des résultats. De la même manière qu’un scientifique présente et défend ses hypothèses, nous devons présenter et défendre nos histoires ou récits:

Problème → HISTOIRE/RÉCIT → Stratégie

Si nous le faisons, nous serons alors en mesure de mettre en lumière l’origine de nos histoires et de mesurer si elles sont utiles ou pas, nous fournissant ainsi l’occasion d’élaborer un autre récit sur la réalité, un récit plus juste et plus pertinent.

C’est ce qui s’est passé quand ma (Michael) conseillère et coach m’a posé sa question à effet de bombe. Elle a mis en lumière mon récit erroné. Avant ce moment, je n’étais pas en mesure de voir comment ce récit avait influencé ma compréhension des défis que mon équipe et moi avions à relever, ou de la manière dont il avait sapé nos performances.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 31

Il me semblait que mon explication était une description simple et convaincante de la réalité passée, et non un fantasme définissant les limites du possible dans le présent et le futur. La question de ma coach a exposé mon récit pour ce qu’il était: non pas une explication de ce qui s’était passé, mais davantage une excuse visant à nous dédouaner, mon équipe et moi-même, de toute responsabilité sur les mauvais résultats, nous privant ainsi d’agir dans le présent pour corriger la situation.

Lorsque nous accompagnons nos clients à travers le coaching ou autre, ou lorsque nous-mêmes bénéficions d’un accompagnement, la chose la plus utile à faire est de remettre en question les histoires que nous nous racontons sur notre situation.

Une nouvelle histoire, un autre récit, c’est comme un pont au-dessus d’un fossé, c’est une meilleure solution à nos problèmes. Si nous voulons obtenir de meilleurs résultats, nous devons nous raconter de meilleures histoires sur la réalité. Et cela nous ramène au cerveau.

Coincé dans des histoires inutiles

Les récits ne sont pas seulement le produit de nos neurones. L’influence des uns sur les autres s’exerce dans les deux sens. En changeant nos récits, nous pouvons changer nos schémas neuronaux, ce qui ouvre une toute nouvelle voie pour la croissance et la guérison personnelles – sans parler de la résolution de problèmes et de solutions innovantes.

Si nos récits façonnent notre expérience de la réalité, nous pouvons améliorer notre réalité en améliorant nos récits. Et cela crée une boucle de rétroaction positive qui «recâble»

32

ou «refaçonne» notre cerveau, nous rendant plus forts, plus résilients et plus aptes à faire face aux prises de décisions, changements et aléas de la vie.

Peut-être avez-vous décidé de lire ce livre parce que vous avez un problème et que jusqu’à présent vous n’avez trouvé aucune solution pour le résoudre. Peu importe le problème auquel vous faites face, qu’il soit professionnel, personnel, relationnel ou autre, vous êtes bloqué et démuni pour atteindre votre ou vos objectifs.

Ou bien peut-être connaissez-vous la réussite à tous les niveaux, mais vous avez le sentiment tenace que vous vous contentez de moins que ce que vous pourriez faire, que votre plein potentiel n’est pas exploité. Vous êtes le genre de personne qui cherche toujours à se dépasser et à grandir, toujours curieuse et intéressée par les possibilités nouvelles.

La réponse à la question de savoir comment on peut se sortir de l’impasse ou passer à l’étape suivante est la même: considérons l’histoire que nous nous racontons au sujet de notre réalité actuelle, sachant que cette histoire est issue de notre cerveau.

Le cerveau héberge un réseau d’environ 100 milliards de neurones. À titre de comparaison, c’est à peu près le nombre d’étoiles dans la voie lactée. Chaque neurone se connecte à environ 1000 autres neurones dans diverses parties du cerveau. Cela fait 100 trillions de connexions neuronales7.

7 Le nombre de neurones varie de 86 à 128 milliards. Pourquoi cet écart? Tout dépend de la manière dont les scientifiques procèdent pour le comptage. Nous arrondissons le nombre à 100 milliards. Pour plus d’informations, voir FELDMAN BARRETT, Lisa, 71/2 Lessons about the Brain, New York, Houghton Mifflin Harcourt, 2020, p. 147; et ZIMMER, Carl, «100 Trillion Connections: New

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 33

Les récits et les histoires, et toutes les pensées qui les composent, sont le résultat de ces connexions. Cela signifie que le nombre d’histoires que nous pouvons entretenir – et donc les stratégies que nous pouvons employer – est pratiquement infini8.

Le journaliste Steven Johnson propose cette comparaison: «Il y a environ 40 milliards de pages sur le web. Si nous considérons qu’il y a en moyenne dix liens par page, cela signifie que chacun de nous se promène avec dans le crâne un réseau de haute densité qui est plusieurs fois supérieur à l’ensemble du web.»9

Mais s’il n’y a pratiquement aucune limite au nombre de pensées que nous pouvons avoir, pourquoi restons-nous si souvent bloqués en revenant sur les mêmes pensées inutiles ou en créant de faux obstacles à la réussite – par exemple, en supposant qu’une solution parentale unique fonctionnera pour tous les enfants, ou en nous satisfaisant de résultats financiers médiocres parce que nous ne pouvons pas contrôler les conditions du marché?

Pourquoi sommes-nous ainsi bloqués? L’un des enseignements que nous avons tous les deux retirés de la science du cerveau et du coaching professionnel et personnel est que, en tant que personnes, nous ignorons généralement d’où

Efforts Probe and Map the Brain’s Detailed Architecture», Scientific American, janvier 2011, https://www.scientificamerican.com/article/ 100-trillion-connections.

8 LOTTO, Beau, Deviate: The Science of Seeing Differently, New York, Hachette, 2017, p. 159.

9 JOHNSON, Steven, Where Good Ideas Come From: The Natural History of Innovation, New York, Riverhead Books, 2010, p. 46. Traduction libre.

34

viennent nos pensées et comment elles affectent notre façon de penser et de résoudre des problèmes.

Nous avons déjà probablement développé un bon nombre de pensées inutiles et «limitantes». Nos cerveaux sont maîtres dans l’art d’étiqueter les problèmes, ce qui se déroule principalement dans le vaste domaine de notre subconscient. En conséquence, nous considérons la plupart de nos pensées comme allant de soi. Notre cerveau nous les présente comme étant évidentes, et nous ne les remettons jamais en question, même lorsque cela est vraiment nécessaire.

Les solutions aux problèmes peuvent sembler simples et évidentes si nous nous basons sur notre expérience antérieure. Il est facile de supposer, par exemple, que les retards chroniques d’un employé correspondent à un problème de comportement, ou que des ventes peu importantes reflètent un manque d’effort de la part de l’équipe de vente, ou encore qu’un client ne répond pas aux sollicitations parce qu’il n’est pas intéressé par les produits qu’on lui présente. Nous avons déjà vécu cette situation, nous disons-nous, et nous croyons donc savoir ce qu’il faut penser et faire dans ce cas.

Cela se produit de manière quelque peu inconsciente. Et nous sommes assez souvent dans le vrai – ou assez proches de l’être – pour que nos hypothèses conduisent à un succès.

Mais que faisons-nous lorsque ces chemins que nos cerveaux connaissent si bien ne nous mènent pas là où nous voulons aller?

Nous remontons jusqu’à la source.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 35

Trois étapes pour des résultats extraordinaires

Comme le dit le psychologue Timothy Wilson, «nous sommes tous des observateurs de notre propre comportement et nous tirons des conclusions sur nous-mêmes en regardant ce que nous faisons»10, et cela inclut les histoires que nous racontons et que nous mettons en œuvre. Ainsi, lorsque nos histoires nous conduisent dans une impasse, nous devons revoir notre façon de penser.

Comment? En adoptant un point de vue différent, en examinant les histoires que notre cerveau raconte et en imaginant des récits meilleurs, plus responsables et pertinents.

Dans cet ouvrage, nous proposons une méthode simple en trois étapes pour y parvenir:

Tout d’abord, identifiez votre problème et votre histoire à ce sujet. L’amélioration commence par une prise de conscience. Je (Megan) ne pouvais pas commencer à obtenir pour mes garçons l’aide dont ils avaient besoin tant que je n’avais pas identifié ce que je faisais déjà et qui ne fonctionnait pas.

Si vous avez lu jusqu’ici, félicitations! Vous avez déjà entamé cette étape. Vous êtes maintenant conscient que des histoires de ce genre se forment automatiquement dans le cerveau, qu’elles sont influencées par des expériences positives et négatives, y compris les traumatismes, qu’elles facilitent et limitent simultanément nos réponses à notre environnement, et que nous pouvons améliorer nos résultats en améliorant nos histoires.

Dans le prochain chapitre, nous poursuivrons ce processus en examinant comment et pourquoi le cerveau construit

10 WILSON, Timothy D., Redirect: Changing the Stories We Live By, New York, Back Bay Books, 2015, p. 71. Traduction libre.

36

des récits, et pourquoi il est impossible de les éviter. Nous vous présenterons le «narrateur» – si ce livre a un ennemi, c’est bien lui! Mais comme nous le verrons plus tard, c’est aussi un allié surprenant et utile. Puis, au chapitre 3, nous montrerons comment et pourquoi le «narrateur» se trompe parfois.

Deuxièmement, interrogez l’histoire que vous avez élaborée. Les neurones créent des récits, mais comme nous l’avons vu, ils peuvent créer des histoires erronées. Nous devons séparer ce qui est factuel de ce qui n’est qu’une opinion, une déduction, une supposition, entre autres. Ces éléments sont bien plus nombreux que nous le pensons à circuler dans nos têtes.

Au chapitre 5, nous verrons comment remettre en question nos récits, nos histoires. Ce processus peut être déstabilisant, comme nous le verrons au chapitre 7, mais il en vaut la peine.

Quand j’ai (Michael) raconté à ma conseillère mon histoire au sujet des mauvais résultats financiers du mois de juillet, j’avais tous les faits. Mais j’avais rassemblé certains faits et exclu d’autres pour arriver à une conclusion convenable mais finalement peu utile. Une fois que ma conseillère et moi avons identifié et remis en question mon récit, j’ai été capable de voir la réalité d’une manière nouvelle et plus avantageuse. Cette démarche n’est pas toujours agréable. Parfois, nos intuitions nous conduisent à considérer que nos conclusions sont exactes et sûres. Les remettre en question peut se révéler risqué. Mais comme nous le verrons, notre succès dépend souvent de notre volonté d’accepter l’inconfort de l’incertitude pendant que nous cherchons de meilleures solutions. Et cela nous amène à l’étape finale.

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 37

Troisièmement, imaginez quelque chose qui fonctionne mieux. Une fois que nous avons exposé nos histoires erronées, nous pouvons utiliser la capacité naturelle de notre cerveau à opérer de nouvelles connexions, à se «recâbler» pour trouver de meilleures voies et solutions.

Ces solutions nous obligent souvent à nous tourner vers l’extérieur, à faire appel à notre conjoint, nos amis, nos équipes, nos conseillers et autres sources externes pour dénicher des idées et des histoires nouvelles. Très souvent, les solutions dont nous avons besoin ne se trouvent pas en un seul moment mais à la suite d’une série de nouvelles idées et étapes, comme cela s’est passé pour moi (Megan) lorsque je cherchais de l’aide pour nos garçons.

Le reste du livre explorera comment nous pouvons maximiser ces possibilités et ajuster nos esprits pour faire les connexions appropriées plus rapidement et plus sûrement à l’avenir.

Quand nous comprenons comment le réseau neuronal de notre cerveau fonctionne, d’où viennent nos pensées, comment elles influencent nos décisions et peuvent nous tromper, nous devenons capables de reprogrammer ce réseau, d’entraîner notre cerveau à élaborer des récits plus utiles et plus en phase avec le réel, de concevoir de meilleures solutions et obtenir des résultats extraordinaires11.

11 Nous devons ajouter que cela ne remplace pas, éventuellement, une aide professionnelle. Mais si vous avez des problèmes à une plus petite échelle que vous pouvez régler vous-même, c’est une excellente manière de le faire, en complément d’une aide professionnelle, le cas échéant.

38

Changer nos pensées et notre état d’esprit

Ce livre a pour but de comprendre notre fonctionnement cérébral, afin de voir la réalité avec plus de clarté et de trouver des solutions meilleures et plus créatives pour atteindre nos objectifs.

À quel problème êtes-vous confronté actuellement, qui vous empêche d’avancer? Quel changement aimeriez-vous voir en vous-même? Dans votre entreprise? Dans le monde? Vous pouvez prendre le contrôle de vos pensées, découvrir des solutions créatives et obtenir des résultats extraordinaires dans votre vie. Mais il y a aussi un risque.

Nos vies glissent souvent dans des ornières parce que, à dire vrai, nos cerveaux préfèrent souvent les pistes familières aux terrains vagues. Le cerveau trouve la sécurité dans le familier, le connu, il surfe donc sur des connexions neuronales éprouvées qui ont toujours fonctionné auparavant. De plus, nous sommes biologiquement «câblés» pour éviter l’incertitude; remettre en question la nature fondamentale des problèmes et la façon dont nous les avons traités depuis des années peut être ressenti comme une véritable menace existentielle.

Mais il y a une bonne nouvelle: tout cela peut changer à mesure que nous comprenons, comme nous l’avons dit, comment fonctionne notre esprit et comment «mieux penser», de manière plus créative.

Bien penser pour mieux vivre est une invitation à entrer avec audace dans une nouvelle et meilleure façon de penser et de vivre. Aussi déstabilisante qu’elle puisse être, l’incertitude

n’est pas un ennemi; elle n’est pas synonyme de chaos mais de possibilités. Avoir la confiance nécessaire pour s’engager

Le cerveau… ou comment s’arranger avec la réalité 39

dans le monde en refaçonnant nos histoires et nos récits si nécessaire est un atout bien plus précieux et rassurant que la certitude.

Une fois que nous acceptons le caractère inévitable du changement, nous n’avons plus besoin de rester attachés à des stratégies et des actions inefficaces. Au lieu de cela, nous pouvons répondre efficacement à tout ce qui se présente à nous.

Bien sûr, nous pouvons aussi refuser de nous engager dans le processus dynamique qui consiste à repenser et à imaginer de nouvelles solutions. Mais qu’adviendrait-il alors des enfants qui ont besoin de parents capables d’expérimenter pour eux de meilleures stratégies? Ou des entreprises qui ont besoin de dirigeants capables d’envisager de meilleures solutions?

Plus directement: face aux défis auxquels vous êtes confrontés aujourd’hui – en ce moment même –, où cela vous mènerait-il?

Nous vous lançons cette invitation. Acceptez-vous de relever le défi de l’incertitude, de résister à la peur qui vous maintiendrait passif, d’adopter une attitude d’ouverture, de remettre en question vos histoires et d’imaginer des récits nouveaux et plus pertinents? Des résultats extraordinaires dans votre vie et votre travail vous attendent si vous l’acceptez.

Il est vrai que cette décision nécessitera que vous remettiez régulièrement en question vos habitudes et que vous vous demandiez si ce que vous croyiez hier reste valable et utile aujourd’hui. Mais elle vous permettra aussi de devenir une personne différente de celle que vous étiez hier, et

40
Aussi déstabilisante qu’elle puisse être, l’incertitude n’est pas un ennemi; elle n’est pas synonyme de chaos mais de possibilités.

d’accomplir demain des choses qui vous semblent impossibles aujourd’hui.

Il n’y a pas de façon plus passionnante et satisfaisante de vivre. Et c’est à votre portée. Les chapitres suivants vous montreront comment y arriver.

ACTION

Pensez à un problème ou à une situation difficile que vous souhaiteriez traiter pendant que vous lisez ce livre. Téléchargez Auto-coaching Focus Essentiel à l’adresse bienpenserpourmieuxvivre.com et notez-y ce problème ou cette situation, vous pourrez ainsi y ajouter des éléments au fur et à mesure de votre progression.

42

«En s’appuyant sur les dernières recherches de la science du cerveau et de la psychologie cognitive, Bien penser pour mieux vivre vous montrera comment vos pensées posent des limites à votre réussite, et comment les éliminer!»

TONY ROBBINS, n° 1 des ventes au palmarès du New York Times, auteur, entrepreneur, philanthrope, «stratège de vie et d’affaires» n° 1 mondial

«Vos pensées vous freinent-elles ou vous font-elles avancer? Bien penser pour mieux vivre vous enseigne comment changer vos pensées afin de faire les changements que vous souhaitez dans votre vie, et vous montre comment la science permet de rendre ces changements durables!»

JAMIE KERN LIMA, auteure de Believe It, best-seller au palmarès du New York Times

«Je connais Michael et Megan depuis des années, et ils incarnent les principes de ce livre. Honnête, sérieux, convaincant et très pratique, Bien penser pour mieux vivre est un ouvrage à lire absolument.»

JOHN C. MAXWELL, auteur à succès, conférencier et coach

«Nous connaissons tous la petite voix dans notre tête. Ce que nous ignorons, c’est qu’une grande partie de ce qu’elle nous dit n’est pas vrai! Bien penser pour mieux vivre a pour but de vous aider à changer le récit de votre vie. Changez le récit, et vous changerez le cours des choses! Cette approche est vraiment efficace.»

FRANCESCA GINO, auteure de Rebel Talent et professeure à la Harvard Business School

«Votre histoire est marquante, surtout lorsque vous prenez le contrôle du récit. Michael et Megan vous montreront comment la science, accompagnée d’une bonne stratégie, peut vous aider à redéfinir votre façon de penser, à formuler de meilleurs récits et à obtenir de meilleurs résultats.»

«Bien penser pour mieux vivre vous aidera à comprendre ce qui vous bloque et vous donnera des conseils pratiques sur ce que vous pouvez faire pour y remédier. Vous serez heureux de l’avoir lu.»

ISBN 978-2-88967-027-7

www.bienpenserpourmieuxvivre.com

DAVE RAMSEY, auteur à succès et animateur radio BOB GOFF, auteur de Love Does, best-seller au palmarès du New York Times
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.