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Merci | Le Fonds Pontifical d’Urgence COVID-19
Le Fonds Pontifical d’Urgence COVID-19
La crise du COVID-19 présente au monde et à l’Église des défis sans précédent. Nos vies et notre travail ont beaucoup changé dans le monde entier. Beaucoup de choses sont devenues plus difficiles, les besoins ont augmenté et les ressources se sont raréfiées. Heureusement, cela a également eu du bon : de nombreuses actions de solidarité sont nées, à petite et grande échelle. Parmi les initiatives à échelle mondiale, le fonds d’urgence pour les communautés ecclésiales touchées par la crise sanitaire, créé par le pape François.
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CATHERINE DE RYCK
Partout dans le monde, les communautés religieuses se soucient des plus vulnérables : les malades, les enfants, les personnes en situation de précarité... La pandémie de COVID-19 a rendu leur travail d’autant plus nécessaire, et elles ont donc besoin d’encore plus de ressources que d’habitude.
Aide pontificale
Le pape François s’est rendu compte que ces communautés ecclésiales ne pouvaient plus remplir leur engagement évangélique auprès des plus fragiles, faute de ressources financières. Début avril 2020, il a donc créé un fonds spécial d’urgence. Le secrétariat international de Missio y a immédiatement déposé 750 000 US$. Les secrétariats nationaux de Missio ont également recueilli des fonds dans le monde entier. Depuis la Belgique, nous avons pu jusqu’à présent, grâce à vous, verser 12.712,01 €.
Aides diverses
En mai 2020, Rome a effectué les premiers virements à partir de ce fonds d’urgence et cela continue encore aujourd’hui. L’aide va toujours à un diocèse qui a présenté une demande concrète. Dans une trentaine de pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, un ou plusieurs diocèses ont déjà reçu le soutien du fonds d’urgence COVID-19. L’aide est versée à diverses actions . Mais toutes ont pour objectif de permettre à l’Église de surmonter
Dans le monde entier, communautés religieuses et bénévoles assurent des distributions de nourriture, comme ici à Jaipur, au Rajasthan, en Inde.
© Mukesh Kumar Jwala
Pour en savoir plus sur l’aide versée par pays et diocèse, rendez-vous sur www.missio.be. Les informations en ligne sont régulièrement mises à jour.

cette crise et de répondre aux exigences de son option préférentielle pour les pauvres.
Un engagement fort
En effet, suivant l’exemple de Jésus, l’Église accorde une attention particulière à ceux qui de bouche et le gel désinfectant pour les
sont en marge de la société et/ou qui souffrent. C’était, bien sûr, déjà le cas avant la crise du COVID-19. Aujourd’hui, il est important de continuer à faire de cette option une véritable ligne de conduite, pendant la crise et au-delà. C’est pourquoi le soutien est allé aux hôpitaux, aux refuges pour enfants (des rues), aux maisons de repos et de soins... Les écoles ont également reçu un coup de pouce. D’une part, pour garantir l’enseignement là où les écoles sont encore ouvertes, et d’autre part pour fournir aux enseignants un revenu de base lorsque les écoles sont forcées de fermer leurs portes.
Nutrition
En outre, les pénuries alimentaires et la faim ont aussi rapidement augmenté dans le monde. La pauvreté croissante causée par la crise du COVID-19 en est l’une des causes. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi. Parfois parce qu’ils ne sont plus autorisés à travailler, comme les employés de maison ou divers travailleurs migrants. Ou bien parce que la poursuite de leur activité n’était plus tenable, comme certains commerçants. Les agriculteurs sont également en difficulté dans de nombreuses régions. Non seulement parce que leur marché a été réduit en raison de la baisse des exportations, mais faite. Tout cela s’ajoute, dans certains pays, à la sécheresse, aux typhons, aux inondations... L’Église organise donc des distributions de nourriture dans de nombreux endroits, soutenues par le fonds pontifical COVID-19, pour faire face à la période la plus difficile.
Les communautés chrétiennes organisent des actions d’information et de prévention.
© Kadiri Endurance
Proximité
Outre un engagement très concret, la proximité avec les personnes est importante pour une communauté religieuse chaleureuse. Presque partout dans le monde, les célébrations eucharistiques ont été (temporairement) suspendues, éliminant ainsi les formes les plus évidentes de rencontre et de vie communautaire. Mais si les gens ne peuvent pas venir à l’église, l’Église peut encore aller vers eux. Seulement, cela aussi nécessite des ressources, par exemple pour payer le transport. Le matériel d’hygiène, masques aussi parce que souvent la récolte n’a pu être
mains, est également très important. Ainsi, le personnel de l’Église et les personnes avec lesquelles il est en contact sont mieux protégés contre le nouveau coronavirus. Plusieurs diocèses ont utilisé une partie de l’aide d’urgence versée pour l’achat de ces matériaux.
Des prêtres et religieux sont privés du minimum vital.
Informations
Dans de nombreux pays, le COVID-19 s’est développé, parce que la population n’était pas suffisamment informée sur la propagation du virus et les mesures à prendre pour le contenir. Cela reste un problème majeur, en particulier dans les zones défavorisées, souvent des régions rurales éloignées. La population de ces régions est en général pauvre et peu éduquée. Lorsque la communication gouvernementale y parvient, elle est cependant souvent incompréhensible. Les diocèses s’engagent donc à assurer une meilleure communication. Les stations de radio diocésaines sont très efficaces, mais elles ont fait des heures supplémentaires et ont besoin du soutien du fonds d’urgence. Ces canaux ont aussi permis aux Églises locales de rester connectées aux croyants et, de loin, de célébrer et de prier ensemble.
Prêtres et religieux
Le fond d’aide d’urgence est également destiné aux prêtres et aux religieux de différents régions du monde. Dans de nombreux pays, ils ne vivent que des collectes et des dons, ou de la nourriture qu’ils reçoivent des paroissiens. En raison de la fermeture forcée des églises et de la distance sociale nécessaire, dans beaucoup d’endroits, ce système n’a pu se poursuivre et les prêtres se sont retrouvés privés du minimum vital. Il en va de même pour les différentes communautés religieuses. En outre, celles-ci vivent souvent de la vente de nourriture, d’hosties ou d’articles faits à la main. La perte de ces activités les a également privées d’une importante source de revenus.
Toutes ces communautés ecclésiales vous remercient pour votre générosité qui les aide à traverser cette passe difficile.