

SPÉCIAL MONTRES THE WATCHMEN









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L’hiver est bien là, arrivé même avec un peu d'avance cette année. Autrefois, lorsque j’étais enfant, j’attendais décembre et son lot de festivités avec impatience, mais aujourd’hui, il faut bien l’avouer, je l’appréhende, tant le froid et la grisaille sont durs à vivre. Heureusement, il reste la magie de Noël et des cadeaux.
Et justement, pour ce numéro spécial fêtes, ce moment de l’année où chacun se fait plaisir, The Watchmen s’impose comme notre grand rendez-vous de fin d’année : une ode au temps, à ceux qui le façonnent, l’habillent, le subliment. Et pour incarner cette quête d’excellence, nous avons invité un homme dont la présence hypnotise autant que son talent : Mads Mikkelsen, en couverture et dans une interview rare où l’acteur danois se confie sur son rapport au temps, à l’élégance et à la liberté.
Notre sélection horlogère est à son image : puissante, précise, sculptée dans l’intemporel. Parce que les fêtes sont aussi le moment des plaisirs gourmands, nous sommes allés rencontrer Jeff Oberweis, héritier de la célèbre maison luxembourgeoise. Deuxième génération au sommet d’un art qui mêle technique, créativité et émotion, il nous offre un voyage sucré, un regard sur la pâtisserie comme on contemple une haute complication : avec respect et émerveillement.
Et puisque les passions ne prennent jamais de vacances, nous vous proposons également des échappées mécaniques d’exception : nos essais exclusifs des dernières nouveautés Porsche, du nouveau Cayenne à la 911 Turbo S, deux machines qui nous font rêver comme des enfants.
Enfin, impossible de parler beaux objets sans évoquer le cadeau ultime pour les amoureux d’histoire, de mécanique et d’audace : un livre magistral consacré à 'Il Commendatore', Enzo Ferrari, un homme dont la légende continue d’inspirer les artisans d’exception.
Alors que l’année s’achève, The Watchmen célèbre ce qui demeure : le geste maîtrisé, la beauté rare, la précision absolue. Ce numéro est une invitation à choisir ce qui compte vraiment, à offrir, à transmettre — et à savourer pleinement.
Bonne lecture, et belles fêtes.
Mister

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p. 10 Edito
16 LIFESTYLE
p. 16 Calendrier Premium 2026
p. 18 Sous le sapin de Madame p. 20 Mads Mikkelsen
28 ÉVASION
p. 28 Un écrin de sérénité
p. 30 Quand le luxe coule à flot
p. 34 Moulin à rêves
36 SAVEURS
p. 36 Une réussite tout en douceur
40 CAPITAL
p. 40 Roger Federer en mode 'ON'
p. 42 Commercial 4.0 ou la nouvelle servitude volontaire ?
44 CULTURE
p. 44 Il Commandatore p. 50 Full metal jaquette
52 TAKE CARE
p. 52 Prenez un petit coup de jeune
54 FASHION
p. 54 Le style furtif p. 56 Hermès, le dieu du commerce
58 POWER
p. 58 Manga bike
p. 60 Carmen chante sur la piste
61 LUXGEARS
p. 62 Révolution silencieuse
p. 64 The everyday supercar
66 CULT p. 66 Trilogie royale
68 DOSSIER SPÉCIAL MONTRES
p. 68 Explosion créative
p. 70 L'éclosion de la rose
p. 72 Des montres faites pour braver les éléments
p. 78 Seconde main
p. 80 Spécial montres The watchmen
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Porsche Zenter Roost
Garage André Losch S.à r.l.
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Mads Mikkelsen
Rencontre chaleureuse avec l'acteur le plus glacial du cinéma



11C Avenue de la Porte-Neuve, L-2227 Ville-Haute (Luxembourg)
Le Calendrier Premium 2026 signe une édition d’exception réalisée par le photographe Rudolf Azzi au Premium Private Club. Fidèle à son style, le photographe de Vogue à Dubaï y capture des images à la fois élégantes, sensuelles et authentiques, guidé par une recherche constante du cliché parfait. Entre rigueur et spontanéité, il privilégie la collaboration et l’émotion, transformant chaque prise en une rencontre humaine et esthétique. Le résultat : douze images fortes où lumière, attitude et sincérité redéfinissent l’idée du luxe contemporain.











P22 Interior Design crée un cadre qui met en valeur votre personnalité et allie qualité de vie et esthétique intemporelle. Nos projets ne suivent pas les tendances éphémères, mais reflètent le caractère de leurs occupants. Cette singularité crée un charme naturel dans lequel vous vous sentez chez vous. Nous vous proposons un service complet, de la conception à la planification et à la réalisation.
P22 Interior Design creates a passepartout for your individuality and combines quality of life with timeless aesthetics. Rooms by P22 are not based on fast-moving trends, but on the character of their inhabitants. This uniqueness creates a relaxed charm that makes you feel at home. We offer a comprehensive service, from design to execution.
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Get in touch with us. We look forward to your project!
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— Mads Mikkelsen incarne une forme rare d’élégance brute. Entre justesse émotionnelle et froideur nordique, l’acteur danois, star de Casino Royale, Hannibal ou Another Round, se confie sur son parcours, son rapport à la célébrité et son art de rester libre dans un monde qui adore les étiquettes.
ads Mikkelsen semble tout avoir. Acteur d’un talent rare et l’un des hommes les plus séduisants du monde, il mène une vie paisible à Copenhague, sa ville natale, avec sa femme et leurs deux enfants, un fils et une fille.
En personne, il est jovial et extraverti, souriant en permanence, et à part son physique de premier rôle, rien ne laisse deviner qu'il est l'une des plus grandes stars européennes.
Il remporte la prestigieuse Palme d’Or du meilleur acteur en 2012 pour son rôle dans La Chasse de Thomas Vinterberg, et reste célèbre pour avoir incarné Le Chiffre dans Casino Royale (2006), le Dr Lecter dans la série Hannibal, ainsi que pour ses succès de 2016, Doctor Strange et Star Wars : Rogue One. Il est nommé aux BAFTA pour Drunk (Another Round), en 2020.
Ajoutez à cela le rôle de Gellert Grindelwald dans Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore (2022) et Promised Land (2024), et Mikkelsen illustre à merveille le charme nordique : stoïque, audacieux, singulier et magnétique.
Cette aura se prolonge dans ses projets récents, du thriller horrifique Dust Bunny à A.M.I. (2026), un film de science-fiction et de survie dans lequel il donne la réplique à Diane Kruger. Hors caméra, l’acteur danois est l’incarnation de l’élégance tranquille — un homme stylé, naturellement cool, et qui semble défier le temps alors qu’il s’avance vers sa septième décennie. Dans un milieu saturé de projecteurs, Mikkelsen rappelle qu’il y a parfois plus de lumière dans l’ombre.
: Vous avez déjà avoué ne pas aimer les films James Bond ni Star Wars, tout en les découvrant pour la première fois lorsque vous avez décroché ces rôles ! Cela fait-il de vous un meilleur acteur ou un imposteur ?
Mads Mikkelsen : Eh bien, c’est vrai dans les deux cas ! Cela peut sembler étrange, mais je n’ai jamais aimé ces films ni ce qu’ils représentaient. Suis-je hypocrite d’avouer aujourd’hui que j’en suis devenu fan ? Je dirais plutôt qu’un nouvel univers s’est ouvert à moi quand j’ai participé à ces projets — et j’ai enfin compris ce que les autres y voyaient depuis tant d’années.
Les films Indiana Jones étaient déjà plus proches de mes goûts d’enfance, donc je n’ai pas eu à faire marche arrière cette fois-là [rires].
J’ai toujours aimé les films d’action. J’ai grandi avec les films de kung-fu, et j’étais un grand fan de Bruce Lee.
Pourquoi le kung-fu ?
Je ne sais pas... peut-être parce que c’était si différent de la culture dans laquelle j’ai grandi. J’adorais Bruce Lee. Enfant, je m’exerçais sans cesse à reproduire ses mouvements. Je me levais très tôt pour m’entraîner. Je portais même les chaussures chinoises et les pantalons amples qu’il portait !
Vous semblez désormais privilégier les grosses productions aux films indépendants européens. C’est un choix délibéré ?
J’aime les projets qui ont plus d’impact, mais je continue de tourner des films plus modestes. Pour moi, les deux se complètent : les grosses productions attirent l’attention sur les films européens que je fais.
Je reçois des messages de fans du monde entier, et cela me surprend toujours de voir, par exemple, des spectateurs chinois me découvrir dans les blockbusters, puis se mettre à regarder mes films danois. Ça me réjouit.
Vous voyagez souvent avec votre famille. Comment vos enfants vivent-ils la notoriété de leur père ?
Ils sont adultes maintenant et ont toujours connu cette attention.
À Copenhague, les gens me reconnaissent, mais discrètement. À Cannes, en revanche, c’est une autre histoire : beaucoup plus chaotique, des foules, des photographes, des cris... C’est là qu’ils ont pu voir de près ce que « papa » vit à l’étranger.
Vous n’avez jamais craint que cette notoriété devienne envahissante ?
Non, pas vraiment. Au Danemark, les acteurs ne sont pas des stars. Nos héros nationaux sont les footballeurs ! [rires]
Les Danois sont modestes ; nous ne sommes pas fascinés par les célébrités. Les enfants rêvent de devenir joueurs de football, pas acteurs. Mais les Danois sont fiers quand l’un des nôtres — que ce soit moi ou Christian Eriksen — réussit à l’international.
Comment êtes-vous passé du cinéma d’auteur à James Bond ?
J’ai reçu un appel de Barbara Broccoli, la productrice des films Bond. Elle avait vu Open Hearts de Susanne Bier, l’un de ses films préférés, et voulait que je joue le méchant.
Je ne sais toujours pas pourquoi, car dans Open Hearts, j’incarne un homme doux, un médecin avec trois enfants !
Vous avez remporté le prix d’interprétation à Cannes pour La Chasse. Cela vous a-t-il changé ?
C’était un honneur, bien sûr, mais recevoir un prix ne change pas votre rapport au travail. C’est un encouragement, quelque chose qu’on regarde les jours gris en se disant : « Bon, au moins celui-là, je ne l’ai pas raté. »
Avant le cinéma, vous étiez danseur professionnel !
Oui, jusqu’à trente ans. Je faisais de la danse moderne et du répertoire classique — tout sauf le ballet.
À Copenhague, les gens me reconnaissent, mais discrètement.
À Cannes, en revanche, c’est une autre histoire : beaucoup plus chaotique, des foules, des photographes, des cris...
Comment cela a-t-il commencé ?
J’étais un enfant très sportif, plein d’énergie. Mon professeur de mathématiques, qui enseignait aussi le sport, m’a encouragé à canaliser cette énergie. En gymnastique, il a remarqué ma conscience du mouvement et m’a proposé un jour d’essayer la danse. J’ai accepté tout de suite — la classe de ballet était pleine de filles, et j’étais le seul garçon ! [rires]
Votre passé de danseur influence-t-il votre jeu d’acteur ?
Oui, sans doute. Les danseurs apprennent la discipline. Je suis toujours ponctuel et j’attends la même chose des autres.
Sur le plan physique, je ne pense pas consciemment à la danse, mais elle est là. Je suis attentif aux mouvements de mon personnage, à la façon dont il occupe l’espace. Parfois, un simple geste peut exprimer une émotion mieux qu’un dialogue.
Avez-vous une stratégie de carrière ?
Pas vraiment. Mon travail, c’est de tomber amoureux d’une histoire et de donner vie à un personnage. Je cherche toujours la bonne émotion, le bon ton pour servir le récit.
Jouer Hannibal Lecter, ce n’était pas trop lourd à porter au quotidien ?
Heureusement, je ne suis pas du genre à « rester » dans mon personnage. Ce serait malsain ! Je me donne à fond sur le tournage, puis je laisse le rôle derrière moi. Si vous ne faites pas la différence, ce n’est plus du jeu, c’est de la thérapie.


On vous confond parfois avec Viggo Mortensen ?
Oui, c’est arrivé à Toronto. Des photographes ont commencé à crier « Viggo ! Viggo ! » Je n’ai pas pu les détromper à cause du bruit... alors j’ai signé des autographes en tant que Viggo Mortensen [rires].
Votre style vestimentaire est très scandinave : subtil, soigné, précis. Est-ce un choix réfléchi ?
Pas vraiment. J’aime les vêtements simples, discrets mais élégants. Le style scandinave, c’est la sobriété : des lignes pures, des tons neutres, de la qualité sans ostentation. Cela me correspond — précis, fonctionnel, mais avec une touche personnelle.
Votre image publique oscille entre mystère et accessibilité. Cela influence-t-il votre manière de vous habiller ?
C’est un équilibre. En public, on n’est jamais tout à fait soi-même. J’essaie d’être fidèle à ce que je suis, tout en tenant compte du contexte, de la lumière, de l’humeur. J’aime les coupes classiques, les tons sombres, les matières qui attirent le regard sans le capter. La confiance tranquille, c’est ça, l’élégance.
La mode est-elle pour vous une expression ou une fonction ?
Les deux. Il y a la fonction, mais aussi le langage du vêtement : une coupe, une texture, un détail. Je ne suis pas les tendances. Je choisis la qualité, les pièces qui durent, qui se patinent avec le temps. Les vêtements racontent une histoire, un peu comme nous.

: You’ve famously said in the past you didn’t like James Bond films nor Star Wars films, yet watched them – a few for the very first time – when you landed those roles! Does this make you a better actor for it, or a worse actor for not appreciating that type of cinema in the first place?!
Mads Mikkelsen: Well firstly that is true in the case of those movies! It sounds strange to say that, but I just never liked the films and what they stood for. Am I a hypocrite, or somewhat fake, to now admit I'm a big fan of them? I can honestly say like I felt like a whole new universe has opened up to me when those projects came along, and it was finally fantastic to see what other people had seen in these films many years before.
The Indiana Jones movies were another example of such a thing, albeit they were much closer aligned to my personal tastes when I was growing up, so there wasn’t quite as much awkward backtracking required on that occasion [laughs].
I always liked action movies – indeed, I grew up on kung fu films and I was a big fan of Bruce Lee –so I was into these sorts of films.
Why kung fu?
I don’t know – perhaps because it was just so different to the culture I grew up around. I loved Bruce Lee and as a young boy I was always practising martial arts moves. I would get up every morning very early and work very hard at it. I even wore the kind of Chinese shoes and loose pants that he wore.
Did you ever worry about that attention becoming bigger, to the point where you realised you may not like it?
No, not really. Actors aren't really such a big deal in Denmark. Our national heroes are football players – although we Danes are quite modest, and we don't have a big fascination with celebrities as some other cultures do. Danish children would much rather be sports or football stars than actors! [Laughs]
But there are plenty of Danes who are proud when someone like me or [soccer star] Christian Eriksen has been able to succeed on an international level.
Going all the way back to your big break in blockbusters, how difficult was it to land parts when you were relatively unknown except to European art house audiences?
I got a phone call from Barbara Broccoli [the producer of the Bond films]. She told me that she had seen Suzanne Bier's Open Heart and that it was one of her favourite films, and that she wanted me to play the villain.
I'm still not sure exactly why she made that connection, because in Open Heart I play this wonderful man, a doctor with three children, who's almost too nice.
You must have been proud of yourself when you won the Best Actor prize in Cannes for your role in The Hunt, in 2012? An absolutely stunning film and performance.
Thank you, that’s very kind of you to say. Yes, it was nice, but getting a prize like that doesn't really change how you feel about your work.
Mads Mikkelsen seemingly has it all. A supremely gifted actor and one of the handsomest men in the world, he lives a quiet life in his native Copenhagen with his wife – they have a son and a daughter. In person, he's jovial and outgoing, smiling constantly, and except for his striking leading man looks, one would never suspect that he's one of Europe's biggest stars.
He won the coveted Palme d'Or in 2012 as best actor for his performance in Thomas Vinterberg's The Hunt in 2014, and is best known for his role as Le Chiffre in Casino Royale (2006) the Hannibal TV series, back-to-back blockbusters in 2016: Doctor Strange and Star Wars: Rogue One, and was BAFTA-nominated for Another Round (2020).
Add in the role of Gellert Grindelwald in Fantastic Beasts: The Secrets of Dumbledore (2022) and Promised Land from 2024 and, like so many others from Scandinavia, the actor proves the appeal of the stoic, bold, blond, brave, outlandish types from the Northern Hemisphere. That perception all fits in rather nicely with his recent work – from horror thriller Dust Bunny to 2026’s A.M.I., a science fiction survival action thriller in which he stars opposite Diane Kruger. Away from it all, the Dane is suave, stylish, effortlessly cool and, it seems, defiant of the fact he’s moving into his seventh decade. In an industry that shines so much spotlight and fanfare on its main components, Mikkelsen proves there is so much more exposure lurking slightly further into the shadows.
You’ve done all sorts of films throughout your career but now seem pretty settled playing big-impact, attention-grabbing cinema, rather than the slightly more saline independent projects. Is that a fair thing to suppose?
I enjoy doing the jobs that have a bit more whack, but still make the smaller movies. In my head, the big films help draw attention to a lot of the smaller European kinds of films I do, so really they sit side by side.
Often, I will get fan mail from all over the world and what always surprises me is how people in China, for example, will know me from the blockbusters, but they now spend time watching some of my Danish films. I'm very glad about that.
You take your family with you to different places, awards ceremonies, film festivals, etc. How do your children feel about all the attention their famous father gets?
They're adults now and they've long lived with the attention that comes with my job all their lives. In Copenhagen, people will recognise me in the street but usually in a quiet way.
In Cannes, though, for example, is a very different situation. It's much more chaotic and crowded and there are photographers constantly taking my picture and people, with screaming my name all the time wherever I go.
That's when my children have really got to experience first-hand what "daddy" deals outside of Denmark, but it's something they're very much used to by now.
I think of an award as something you can look at as a pat on the back for having done a good job. It's something that helps you feel better on a rainy day or when you're a little down and you don't believe things are going your way.
Then you can look back at the prize and think to yourself: "Well, at least that film worked out!"
What is the perhaps one of the most interesting aspects to your life is that prior to your becoming an actor you had a completely different career as a modern dancer?
I was a professional dancer until the age of 30 when I went into acting. I did classical repertoire and modern dance – everything except ballet.
How did you first get into dance?
I was very much into sports. I loved gymnastics and pretty much any kind of sports. I enjoyed athletics, working on my body and developing my physique, and I’ve been like that all of my life. I had a lot of nervous energy as a child and my math teacher in school was the one who got me first involved in sports because he also taught physical education. He saw that I needed to find an outlet for my excess energy and sports was the perfect solution because I couldn't get into much trouble if I was playing football or doing gymnastics for five hours a day!
He noticed that while doing gymnastics I was very conscious of movement and choreography. One day he asked me if I wanted to study dance and I said yes immediately, especially because the ballet class was full of girls. I was the only boy [laughs].
Does you dance background in any way influence or add some elements to your work as an actor?
One thing dancers learn is discipline. Even though actors are usually very dedicated to their craft, one thing I've always carried with me from my dance training is punctuality. I'm always on time and I don't particularly like it if someone arrives late on a set or for meetings. It's quite a big thing with me. From a physical perspective, I don't always consciously take advantage of the skills I developed as a dancer when I'm acting in front of a camera, but I'm sure that that's always there in some form. I'm very aware of the way my character should move and how other actors are moving in relation to me and I think that also allows me express certain emotions or states of mind simply with the way I walk or certain body movements that can convey a lot.
Do you have any particular career strategy or preferences when it comes to certain kinds of films or characters?
No, not really. My job is to fall in love with a story or screenplay and bring my character to life. I'm always looking to play the character with the right emotions and the right level to those emotions and help tell the story the best way possible.
You played the infamous Hannibal. Was that difficult going home to your family at night after playing a serial killer and cannibal? Fortunately, I am not one of those actors who likes to stay in the head of his character once the day's shooting is over. That does not seem very healthy and I would suggest my colleagues seek medical help if they need to do that!
As an actor, I dedicate myself completely to my character, but I try to let go of it as soon as possible. For every role I try to build a specific personality that allows me to understand and behave according to that personality. That's the art that comes in doing drama – otherwise you should call it therapy.
Is it true that you've been sometimes mistaken for Viggo Mortensen over the course of your career?
Yes. Once – this is a good story I like to tell people, although you may have heard it by now. I was going back to my hotel in Toronto quite some time ago and a bunch of photographers mistook me for him, and they started screaming, "Viggo, Viggo!"
There was too much noise for me to try to explain that it wasn't Viggo and so I just let them carry on. I think I even signed some autographs for fans as Viggo Mortensen [laughs].

One day he asked me if I wanted to study dance and I said yes immediately, especially because the ballet class was full of girls. I was the only boy
Finally – style. You have very much a Scandinavian look, but also a Scandinavian take on subtlety, shade and image when it comes to how you dress. Has this been a conscious thing?
I suppose it’s something I’ve never really overthought. I like clothes that feel effortless, that don’t scream for attention but still have presence. Scandinavian style is often about understatement – clean lines, muted tones, quality over flash. That resonates with me because it mirrors the way I approach life in general: precise, simple, functional, but with a small detail that hints at personality. I do enjoy tailoring that has a slight edge, just enough to feel personal, not just conventional.
Your public image often balances between enigmatic, serious and unexpectedly approachable. How does that influence your fashion choices?
It’s interesting because the way you appear in public always has to sit somewhere between yourself and a kind of character. I try to dress in a way that is true to who I am, but I also think about mood, context, even lighting. That’s why I lean toward classic cuts, dark tones, textures that catch the eye subtly rather than loudly. There’s a quiet confidence in dressing like that, and I like the idea that people notice the details rather than the logo.
Do you see your wardrobe as a form of expression, or purely functional?
I would say both. There’s a functional side but there’s also expression in the silhouette, the choice of material, the way colours layer. Sometimes, especially with suits, the difference between ordinary and interesting is very small: a pocket square, the cut of a collar.
I don’t really follow trends or chase labels. I look for quality, for pieces that feel enduring. I like jackets that age with you, knitwear that gains character, and shoes that are simple but have a presence. It’s less about the logo and more about the story a piece tells over time.


HÔTEL SPA | LA SOURCE DES SENS
Nichée au cœur de l’Alsace, La Source des Sens est plus qu’un hôtelspa : c’est un refuge où luxe discret rime avec bien-être absolu.






Perché au cœur d’un écrin verdoyant en Alsace, à une trentaine de minutes de Strasbourg, La Source des Sens n’est pas simplement un hôtel-spa, c’est une parenthèse où le temps semble ralentir. Dès l’arrivée, on ressent cette atmosphère feutrée et raffinée, où chaque détail, du design minimaliste des chambres à la douceur des terrasses donnant sur le jardin, est pensé pour inviter à la détente. Ici, pas de luxe criard ni de bling-bling, juste une élégance discrète qui se savoure comme un secret bien gardé.
Le spa, véritable cœur de l’établissement, offre une immersion sensorielle totale. Piscine intérieure et extérieure, jacuzzi, saunas, hammams, grotte à sel, bassin Kneipp, luminothérapie... chaque espace pousse à un lâcher-prise intelligent, loin des artifices, dans une atmosphère sophistiquée mais profondément apaisante. On y déambule, on se laisse porter, on s’abandonne au calme, presque comme si l’on avait trouvé un havre de silence dans un monde toujours pressé. Incontournable, le rituel “La Parenthèse” est une signature d’exception, conçu pour une évasion sensorielle profonde. Il se déroule en 1h45 et comprend 7 expériences, que l’on peut vivre en duo.
La cuisine s’inscrit dans la même philosophie : audacieuse mais précise, elle mise sur des ingrédients de qualité et une élégance dans l’assiette qui se savoure sans hâte. La Source des Sens vient de remporter le concours du Meilleur Foie Gras de Canard d’Alsace 2025.
Le chef, Pierre Weller, a acquis une solide formation auprès de chefs renommés tels qu'Alain Ducasse, Fernand Mischler et Antoine Westermann, il a su allier tradition et modernité dans sa cuisine. Sa passion pour les produits locaux et de saison se reflète dans des plats où la précision des cuissons et l'esthétique des assiettes sont primordiales. Parmi ses créations, on retrouve des mets raffinés comme les grillons de ris de veau, le foie gras poêlé, l’anguille fumée et déclinaison de potimarron bio, illustrant son approche subtile et audacieuse de la gastronomie.
Manger à La Source des Sens, c’est prendre le temps de goûter, d’apprécier la justesse des saveurs dans un cadre lumineux et apaisant, où chaque bouchée devient un petit moment de luxe discret. Que l’on vienne pour un week-end ressourçant, une escapade romantique ou simplement pour se reconnecter à soi-même, La Source des Sens réussit à allier élégance, bien-être et discrétion. C’est le genre d’adresse qui séduit ceux qui ont déjà tout... mais qui cherchent encore ce petit supplément d’âme, cette impression de toucher un luxe que l’on ne peut ni exhiber ni expliquer, seulement ressentir.

Perched in a lush green setting in Alsace, about thirty minutes from Strasbourg, La Source des Sens is not just a hotel-spa—it’s a pause in time, a place where everything seems to slow down. From the moment you arrive, you feel the soft, refined atmosphere, where every detail—from the minimalist design of the rooms to the gentle terraces overlooking the garden—is crafted to invite relaxation. There is no flashy luxury or bling here, just a discreet elegance savored like a wellkept secret.
The spa, the true heart of the establishment, offers a complete sensory immersion. Indoor and outdoor pools, jacuzzi, saunas, steam rooms, a salt cave, Kneipp basin, light therapy... each space encourages intelligent letting-go, far from superficial effects, in a setting that is both sophisticated and deeply soothing. You wander, you drift, you surrender to the calm, as if you had found a haven of silence in a world that never slows down. A highlight is the signature ritual “La Parenthèse,” an exceptional experience designed for deep sensory escape. It lasts 1h45, includes seven experiences, and can be enjoyed as a duo. The cuisine follows the same philosophy: bold yet precise, built on high-quality ingredients and an elegance on the plate meant to be savored slowly. La Source des Sens has just won the 2025 Alsace Best Duck Foie Gras competition.
Chef Pierre Weller trained with renowned chefs such as Alain Ducasse, Fernand Mischler, and Antoine Westermann, and he has mastered the art of blending tradition with modernity. His passion for local and seasonal products shines through in dishes where perfect cooking and visual harmony are essential. Among his creations are refined plates such as sweetbread grillons, pan-seared foie gras, smoked eel, and variations of organic red kuri squash—illustrating his subtle and daring approach to gastronomy.
Dining at La Source des Sens means taking the time to taste, to appreciate the precision of flavors in a bright and calming setting, where every bite becomes a small moment of discreet luxury. Whether you come for a rejuvenating weekend, a romantic escape, or simply to reconnect with yourself, La Source des Sens succeeds in blending elegance, well-being, and discretion. It is the kind of place that attracts those who already have everything... yet still seek that extra touch of soul, that impression of experiencing a form of luxury that cannot be shown off or explained—only felt.


Entre fjords majestueux et luxe feutré, Regent Seven Seas Cruises propose une nouvelle parenthèse hors du temps à bord du Seven Seas Grandeur.
usqu'à ce que la compagnie Regent Seven Seas Cruises me propose de tester leur nouvel itinéraire Northern Horizons, de Southampton à Reykjavik, ma connaissance en matière de croisières se limitait à l'inauguration d'un bateau amarré au port de Trieste. Je n'ai jamais été très attiré par cette forme de voyage, j'avais même quelques réticences, avec des images encore bien présentes de La Croisière s'amuse dans la tête... Mais qu'estce que je ne ferais pas pour vous faire partager de nouvelles expériences, vous, tristes lecteurs enfermés dans vos salons ! Cap sur quelques jours de croisière direction la Norvège : un avant-goût d’aventure... et de grand luxe.
Le 7 juillet, direction le port de Southampton avec ma partenaire, qui n'a pas eu besoin que je lui demande deux fois pour m'accompagner. Dès l’embarquement, on comprend vite qu’on n’est pas sur une croisière de masse : moins de passagers, plus de personnel, et un service digne d’un palace flottant.
La décoration intérieure laisse deviner que le designer devait être un fan du style Art déco chic, avec des marqueteries et des luminaires que Gatsby le Magnifique n'aurait pas reniés. Après le verre d'accueil, nous découvrons notre cabine baptisée « Suite Veranda », bien sûr pas aussi spacieuse que celles qu'on trouve dans un hôtel 5 étoiles, mais plutôt jolie et richement meublée, avec en prime une terrasse privée pour rêver devant l’horizon.
Après une première nuit bercée par les vagues et un petit-déjeuner pléthorique, avec buffet digne des plus grands palaces, nous décidons de partir explorer l'ensemble du navire et ses installations.

À bord, l'ambiance est à la tranquillité : le bateau regorge de salons et d'espaces pour se détendre, lire ou prendre un thé en scrutant la mer. Le pont principal supérieur est le meilleur endroit pour respirer l'air du large, emmitouflé dans un plaid sur un transat ou faire trempette dans la piscine. Le reste du bateau est parsemé de bars feutrés, d'un casino pour les plus joueurs, d’une salle de spectacles, d'un fumoir pour les amateurs de cigares, d'une salle de sport avec vue sur mer, et surtout d'un spa de luxe comme dans les grands hôtels. Autant dire que les journées peuvent passer plus vite qu’un coucher de soleil norvégien. Nous avons pu tester presque tous les restaurants, chacun avec un thème culinaire particulier : cuisine française gastronomique, steakhouse américain, cuisine pan-asiatique, italienne, grill raffiné... chaque dîner est une nouvelle aventure. Le 9 juillet, nous posons les pieds sur la terre norvégienne, à Kristiansand. La petite ville nous accueille avec ses maisons colorées et ses ruelles charmantes. Le climat n'est pas tropical, mais le soleil fait quand même son apparition, comme
pour nous souhaiter la bienvenue. Bon, rien à dire de plus : les paysages sont beaux, mais ce n'est pas la Côte d’Azur non plus.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, le 10 juillet, nous arrivons à Bergen, enveloppée par ses montagnes et ses fjords majestueux. Dernière balade, dernier shopping scandinave, puis il est temps de quitter notre cocon flottant pour un vol retour vers Luxembourg.
Ce qui nous a le plus marqués ? Ce mélange parfait entre luxe discret et ambiance décontractée. Ici, pas de chichi ni de files d’attente interminables. On profite, on savoure, on se laisse choyer. Regent Cruises redéfinit l’idée même de croisière, prouvant qu’on peut voyager dans un confort absolu tout en se laissant surprendre par le charme du grand large.
Envie d’un conseil ? Si vous en avez les moyens, vous pouvez vivre l'expérience en toute confiance. Les vagues nordiques, un palace flottant et des dîners qui valent le détour : c’est un cocktail qui donne envie de repartir avant même d’avoir posé le pied à terre.
“ La décoration intérieure laisse deviner que le designer devait être un fan du style Art déco chic, avec des marqueteries et des luminaires que Gatsby le Magnifique n'aurait pas reniés ”

Until the company Regent Seven Seas Cruises invited me to try their new Northern Horizons itinerary, sailing from Southampton to Reykjavik, my knowledge of cruising was limited to the christening of a ship docked in Trieste. I’d never been particularly drawn to this style of travel—I even had a few reservations, with persistent images of The Love Boat still floating around in my head... But what wouldn’t I do to share new experiences with you, dear readers stuck in your living rooms! Time to set sail for a few days of cruising toward Norway: a taste of adventure... and of pure luxury. On July 7, we made our way to the port of Southampton with my partner, who didn’t need to be asked twice to join me. From the moment we boarded, it was clear this wasn’t a mass-market cruise: fewer passengers, more crew, and service worthy of a floating palace.
The interior décor revealed that the designer must have been an Art Deco enthusiast, with marquetry and lighting fixtures that even Gatsby himself would have approved of.
After the welcome drink, we discovered our stateroom, aptly named the “Veranda Suite.” Not as spacious as a five-star hotel room, of course, but beautifully furnished and stylish, with a private terrace perfect for dreaming over the endless horizon.
Following our first night gently rocked by the waves—and a lavish breakfast buffet worthy of the finest grand hotels—we set off to explore the ship and its many amenities. On board, the atmosphere was one of serene elegance: the ship is full of lounges and quiet corners to relax, read, or sip tea while watching the sea drift by. The upper main deck is the perfect spot to breathe in the salty air—

wrapped in a cozy plaid on a deck chair or taking a dip in the pool.
The rest of the ship is dotted with plush bars, a casino for the more daring, a theater for evening shows, a cigar lounge for aficionados, a fitness room with sweeping sea views, and—best of all—a luxury spa worthy of the finest hotels. Days slip by faster than a Norwegian sunset.
We managed to try nearly all the restaurants, each dedicated to a different culinary theme: French fine dining, an American steakhouse, Pan-Asian flavors, Italian classics, and a refined grill. Every dinner felt like a new adventure.
On July 9, we finally set foot on Norwegian soil in Kristiansand, a charming little town with colorful houses and picturesque streets. The climate isn’t exactly tropical, but the sun peeked through as if to welcome us. The scenery is beautiful, though let’s be honest—it’s not the Côte d’Azur.
As all good things must end, on July 10 we arrived in Bergen, surrounded by mountains and majestic fjords. One last stroll, one last Scandinavian shopping spree, and it was time to leave our floating cocoon for a flight back to Luxembourg. What struck us most? The perfect balance of
discreet luxury and relaxed atmosphere. No pretension, no endless lines—just pure enjoyment and impeccable service. Regent Cruises redefines the very idea of cruising, proving you can travel in absolute comfort while still being surprised by the magic of the open sea.
A word of advice? If it’s within your means, book with confidence. Nordic waves, a floating palace, and dinners worth every bite—it’s the kind of experience that makes you want to set sail again before you’ve even set foot back on land.



À Venise, un ancien moulin à farine se réinvente en hôtel de luxe.
Sur l’île confidentielle de Giudecca, le Hilton Molino Stucky Venice est l'une des meilleures adresses pour une escapade à la Cité des Doges. Ancien moulin à farine du XIX e siècle, ce monument de brique rouge s’élève face à la lagune comme un témoin du passé industriel de Venise, sublimé par une restauration exemplaire. Aujourd’hui, il s’impose comme l’une des adresses les plus singulières de la Sérénissime. Derrière ses murs chargés d’histoire, 379 chambres et suites dévoilent une esthétique à la fois sobre et somptueuse. Les nouvelles créations du designer Biagio Forino célèbrent la lumière et les reflets de l’eau vénitienne : nuances de bleu-vert, verre de Murano, étoffes Rubelli et mobilier sur mesure. Chaque détail y compose une atmosphère feutrée, empreinte d’élégance italienne. Le voyage se poursuit au sommet, sur la terrasse du Skyline Rooftop Bar, d’où la vue embrasse Venise à 360°. Au coucher du soleil, la ville s’y révèle sous son plus beau jour, dans une palette d’ors et de roses. À table, le restaurant Aromi revisite la gastronomie locale avec audace, tandis que Bacaromi offre une parenthèse gourmande plus décontractée. Spa, piscine suspendue sur les toits, service de bateau privé vers la place SaintMarc : ici, le luxe se vit dans la quiétude et la mesure. Loin du tumulte des canaux touristiques, le Molino Stucky propose une Venise intime, contemporaine et apaisée — celle que seuls les voyageurs initiés savent reconnaître.
On the discreet island of Giudecca, the Hilton Molino Stucky Venice stands as one of the finest addresses for an escape to the City of the Doges. Once a 19th-century flour mill, this red-brick monument rises across the lagoon as a witness to Venice’s industrial past, now elevated by an exemplary restoration. Today, it ranks among the most singular properties in La Serenissima. Behind its history-laden walls, 379 rooms and suites reveal an aesthetic that is both understated and sumptuous. The latest creations by designer Biagio Forino celebrate light and the shimmering reflections of Venetian water: shades of blue-green, Murano glass, Rubelli fabrics, and bespoke furnishings. Every detail contributes to a hushed, elegant atmosphere infused with Italian refinement.
The journey continues at the top, on the terrace of the Skyline Rooftop Bar, where views sweep across Venice in a full 360°. At sunset, the city reveals itself at its most beautiful, bathed in gold and rose-colored hues. At the table, Aromi boldly reinvents local gastronomy, while Bacaromi offers a more relaxed gourmet interlude.
Spa, rooftop pool, private boat service to St. Mark’s Square—here, luxury is experienced in quietness and balance. Far from the bustle of tourist-filled canals, the Molino Stucky offers an intimate, contemporary, and serene Venice—one that only seasoned travelers truly recognize.
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Depuis sa fondation en 1964, la Maison Oberweis est devenue une institution de la gastronomie sucrée au Luxembourg. Interview de son directeur, Jeff Oberweis, le temps d'un éclair...


: La Maison Oberweis est une véritable institution. Comment cette aventure familiale a-t-elle commencé ?
Jeff Oberweis : Mes parents ont ouvert leur toute première pâtisserie au 86A, rue de la Faïencerie, au Limpertsberg, le 1er février 1964. À leurs débuts, ils n’étaient que deux et n’avaient rien, si ce n’est leurs mains et leur courage. Très vite, le succès a été au rendez-vous et mon père a décidé d’ouvrir une nouvelle boutique au 19, Grand-Rue, à Roude Pëtz.
Comment la nouvelle génération s’inscrit-elle dans la continuité du savoir-faire familial ?
Mes parents, Tom et moi avons grandi avec l’entreprise familiale. Pour la petite histoire, il faut savoir qu’à l’ouverture de la première boutique de mes parents, Tom n’était encore qu’un bébé de quelques semaines. C’est donc tout naturellement que nous avons rejoint l’entreprise aux côtés de nos parents après avoir fait nos armes auprès de grands pâtissiers à l’étranger (France, Belgique, Allemagne). Nous avons souhaité laisser le choix à nos enfants de rejoindre l’entreprise ou non, en leur souhaitant à tous la bienvenue. Aujourd’hui, Bob et Louis (deux des fils de Tom) et Joé, l’un de mes fils, nous ont rejoints à leur tour et incarnent la troisième génération Oberweis. Expérience client pour l’un, artisanat pour l’autre et enfin project management pour le dernier, chacun apporte son lot de compétences pour permettre le développement de l’entreprise familiale.
Qu’est-ce qui, aujourd’hui encore, incarne “l’esprit Oberweis” ?
Cinq grandes valeurs définissent l’ADN de la Maison Oberweis aujourd’hui : l’excellence, la transmission, l’esprit familial, l’engagement durable et l’innovation. Après 60 ans d’existence et trois générations plus tard, nous restons une entreprise familiale qui souhaite continuer à faire perdurer l’excellence artisanale au Luxembourg et au-delà. Notre mission au quotidien ? Satisfaire nos clients.
Quelle création représente le mieux la maison Oberweis ?
Le Bamkuch est certainement l’une des créations artisanales qui représente le mieux la Maison Oberweis. Il s’agit d’un gâteau de fêtes typique au Luxembourg et en Allemagne, qui mêle à la fois tradition, générosité et goût du partage. Aujourd’hui, seuls quelques-uns de nos collaborateurs maîtrisent sa confection et nous sommes très fiers de leur avoir transmis notre savoir-faire. Il arrive encore, parfois, que mon père Pit soit derrière les fourneaux pour cuire le Bamkuch !
La Maison Oberweis est aujourd’hui une référence internationale. Où êtes-vous présents aujourd'hui et quelles sont les perspectives ?
Avec un total de neuf boutiques, nous sommes présents aujourd’hui à travers plusieurs villes au Luxembourg (Cloche d’Or, Gare centrale de Luxembourg, Grand-Rue, City Concorde, Schifflange, Esch-Lallange, aéroport de Luxembourg, Kirchberg Shopping Center et Hôpital Kirchberg).
« Nous veillons aujourd’hui à élaborer des recettes moins sucrées, moins salées, végétariennes ou encore véganes, pour que chacun puisse consommer Oberweis. »
En octobre dernier, nous avons ouvert une toute nouvelle boutique, située dans le centre commercial Cactus Esch-Lallange. Dotée d’une large sélection de créations sucrées et salées, notre nouvelle boutique dispose d’un petit espace salon de thé avec quelques places assises. Cette nouvelle ouverture s’inscrit parfaitement dans la volonté de la Maison Oberweis de continuer à se développer et à renforcer la proximité avec nos clients.
Comment percevez-vous l’évolution du goût du public ? Plus de naturalité, moins de sucre, plus d’esthétique ?
Les goûts et habitudes de consommation de nos clients ont évolué et nous devons, en tant qu’acteurs de la gastronomie, nous adapter à tous ces changements. Nous veillons aujourd’hui à élaborer des recettes moins sucrées, moins salées, végétariennes ou encore véganes, pour que chacun puisse consommer Oberweis. Côté esthétisme, nous souhaitons que nos créations sucrées et salées soient aussi belles que bonnes.
Quel est votre dessert préféré toutes maisons confondues ?
Mon dessert préféré, c’est un dessert d’apparence simple, avec une bonne préparation et une maîtrise millimétrée. La pâtisserie doit avant tout être généreuse et faire plaisir. C’est du moins ce que nous essayons de transmettre à nos clients.
for one, craftsmanship for another, and project management for the last—each brings valuable skills that contribute to the development of our family business.
What still embodies the “Oberweis spirit” today?
Five core values define the DNA of Maison Oberweis today: excellence, transmission, family spirit, sustainable commitment, and innovation. After 60 years and three generations, we remain a family business determined to uphold artisanal excellence in Luxembourg and beyond. Our daily mission? To satisfy our customers.
Which creation best represents the Oberweis Maison?
The Bamkuch is certainly one of the artisanal creations that best represents Maison Oberweis. It is a festive cake typical of Luxembourg and Germany, combining tradition, generosity, and a taste for sharing. Today, only a few of our employees master its preparation, and we are very proud to have passed this know-how on to them. Occasionally, my father Pit still steps behind the stove to bake the Bamkuch himself!
Maison Oberweis is now an international reference. Where are you present today, and what are the future perspectives?
With a total of nine boutiques, we are currently present across several locations in Luxembourg (Cloche d’Or, Luxembourg Central Station, Grand-Rue, City Concorde, Schifflange, EschLallange, Luxembourg Airport, Kirchberg Shopping Center, and Kirchberg Hospital).
: The Oberweis Maison is a true institution. How did this family adventure begin?
Jeff Oberweis: My parents opened their very first pastry shop at 86A, Rue de la Faïencerie, in Limpertsberg, on February 1st, 1964. In the beginning, they were just the two of them and had nothing except their hands and their courage. Success quickly followed, and my father decided to open a new shop at 19, Grand-Rue, in Roude Pëtz.
How does the new generation carry on the family know-how?
My parents, Tom, and I grew up with the family business. For the little anecdote, when my parents opened their first shop, Tom was still just a few weeks old. So it was only natural for us to join the company alongside our parents after training with renowned pastry chefs abroad (France, Belgium, Germany). We also wanted to let our own children choose whether or not to join the business, welcoming them all warmly. Today, Bob and Louis (two of Tom’s sons) and Joé, one of my sons, have joined us in turn and embody the third Oberweis generation. Customer experience
Last October, we opened a brand-new boutique located in the Cactus Esch-Lallange shopping center. Featuring a wide selection of sweet and savory creations, this new shop also includes a small tea room with a few seats. This opening perfectly reflects Maison Oberweis’s ambition to continue growing and strengthen proximity with our customers.
How do you perceive the evolution of public taste? More naturality, less sugar, more aesthetics?
Our customers’ tastes and consumption habits have evolved, and as gastronomic professionals, we must adapt to these changes. Today, we craft recipes that are less sweet, less salty, vegetarian, or even vegan, so that everyone can enjoy Oberweis. As for aesthetics, we want our sweet and savory creations to be as beautiful as they are delicious.
What is your favorite dessert, across all pastry houses?
My favorite dessert is one that looks simple but requires careful preparation and precise mastery. Pastry must above all be generous and bring pleasure. That is what we strive to share with our customers.



Dans l’univers du tennis, Roger Federer est synonyme de grâce, de précision et de maîtrise. Mais au-delà des courts, le champion suisse a su transformer son nom en une véritable signature lifestyle.
STORY
La rencontre entre Roger Federer et une petite entreprise de sneakers suisse a transformé la marque en machine à cash.

Lorsqu'en 2018, Nike propose à Roger Federer de reconduire son contrat après 24 ans de sponsoring, la ‘marque au swoosh’ sous estime le champion en ne lui proposant « que » 10 millions $/an, persuadé que celui-ci est en fin de carrière. Federer va alors surprendre tout le monde en signant avec Uniqlo pour 300 millions $, mais il lui manque un sponsor pour ses chaussures. Il se tourne vers une petite marque suisse encore inconnue : On Running, non seulement comme ambassadeur, mais aussi comme investisseur et co-actionnaire. Cette décision, loin d’être purement commerciale, reflète son désir de s’associer à une marque alignée avec ses valeurs : innovation, excellence et design épuré. La rencontre entre Federer et On n’était pas simplement un partenariat : c’était la fusion de deux visions suisses du savoir-faire et de la précision. La première création, The Roger, lancée en 2020, est un hommage à l’esthétique et à l’ergonomie. Inspirée par l’univers du tennis et façonnée selon la philosophie de performance d’On, la chaussure intègre la technologie CloudTec, offrant un amorti réactif et un confort durable. Depuis, la ligne s’est enrichie avec des modèles comme The Roger Pro et The Roger Centre Court, chacun reflétant le même souci du détail : matériaux haut de gamme, silhouette élégante et design fonctionnel. Chaque paire raconte l’histoire d’un athlète devenu icône de style.
La collaboration a propulsé On Running sur la scène internationale du luxe lifestyle. Les sneakers The Roger sont devenues des objets de désir, prisées non seulement par les sportifs mais aussi par les amateurs de mode et de design. La marque elle-même a connu une expansion spectaculaire, avec une entrée en bourse remarquée à New York et un chiffre d'affaires qui a franchi les deux milliards en 2024.
Un succès qui serait sans nuage si On Running ne connaissait actuellement quelques controverses, suite à la révélation d'un média suisse sur le prétendu savoir-faire helvétique avancé par la marque, alors que toute la production est délocalisée. Un premier revers pour la star du tennis dans cette success story.
In the world of tennis, Roger Federer has long been the embodiment of grace, precision, and effortless mastery. Yet beyond the baseline, the Swiss champion has transformed his name into something far greater — a lifestyle signature that blends elegance with innovation.
Back in 2018, after 24 years under Nike’s banner, Federer was offered a contract renewal worth “only” $10 million a year — a modest sum by his standards, and a sign that the swoosh believed his career was winding down. In true Federer fashion, he responded with quiet audacity: signing a $300 million deal with Uniqlo. But there was one catch — Uniqlo didn’t make shoes.
Enter On Running, a small, relatively unknown Swiss brand at the time. Federer didn’t just lend them his name; he joined as both ambassador and investor. It wasn’t a mere sponsorship — it was a meeting of minds. Both shared a distinctly Swiss approach to performance, precision, and strippeddown design.
Their first collaboration, The Roger, dropped in 2020 — a sleek tribute to tennis heritage and modern engineering. Built with On’s signature CloudTec cushioning, the shoe fused comfort, performance, and understated luxury. It was soon followed by The Roger Pro and The Roger Centre Court, each model refining the formula: premium materials, clean lines, and that unmistakable Federer touch. Every pair tells the story of an athlete who turned athleticism into an art form.
The partnership catapulted On Running into the global spotlight. The Roger became more than just a sneaker — it became a symbol of refined sportiness, worn by athletes, designers, and tastemakers alike. The company’s meteoric rise culminated in a splashy New York IPO and revenue soaring past $2 billion in 2024.
But even fairytales have their fractures. A recent Swiss media investigation revealed that On’s much-touted “Swiss craftsmanship” might be more marketing than reality — with production largely outsourced abroad. It’s a rare blemish in an otherwise pristine success story.
Still, if history has taught us anything, it’s that Federer doesn’t lose often — on or off the court.


Grâce aux contrats d’assurance-vie et de capitalisation de la gamme Lifinity Europe, les équipes d’AXA Wealth Europe proposent un accompagnement personnalisé et sur-mesure à leurs clients.

Et si nous remettions La Boétie à l’ordre du jour pour définir le profil du futur commercial premium ? La fidélisation du client repose avant tout sur la qualité des interactions.
Ainsi, être un commercial moderne ne se limite plus à la simple vente et au suivi, mais impose désormais une compréhension fine des besoins client que le digital seul même dopé par l’IA ne peut satisfaire. La maîtrise de disciplines comme la synergologie (interprétation du langage corporel), la proxémie (étude de la distance dans l’interaction) et l’idiosyncrasie (comportements singuliers/ filtre cognitif) sont les nudges relationnels souvent méconnus dans notre domaine patrimonial mais qui deviennent indispensables pour décrypter les attentes d’un client dans une démarche d’écoute active et d’analyse comportementale.

Convaincre et travailler à des incitations implicites à la décision demande certes un savoir, un savoir-faire mais surtout un savoir-être mêlant finesse rationnelle, intelligence contextuelle, émotionnelle et surtout cortextuelle. Car nous sommes dotés d’un cerveau plastique que la dette cognitive guette pour celui qui ne réfléchit plus assez et n’a plus le désir de penser sans l’outil. Paradoxalement vu l’inondation de data provoquée par Chat GPT, la proximité relationnelle est d’autant plus indispensable mais en veillant à ne jamais franchir la limite des cercles de l’intime du client sans invitation sous peine de créer un potentiel conflit d’intérêts ou de briser la confiance. Se mettre à la place du client pour le comprendre mais ne jamais se comparer à lui.
Aujourd’hui, la « clientcentricité » ne consiste plus simplement à répondre à des besoins, mais à accompagner le client dans ses projets de vie, ses défis, ses réclamations, en anticipant ses envies patrimoniales et non en les suivant. Ainsi, la connaissance de différentes grilles de lecture de la personnalité (MBTI, PNL, GESTALT, etc.) ne constitue pas une clé universelle mais facilite la compréhension holistique de la pensée d’un consommateur et notamment celle des non-dits si parlants dont Talleyrand se faisait le chantre : les meilleurs accords se font sur les arrières-pensées.
« Le vrai est alors la seule technologie durable et finalement le capital humain l’actif essentiel dans la gestion de patrimoine augmentée. »
Les clients sont plus zappeurs, imprévisibles, influencés par les réseaux sociaux qui leur donnent une plus grande indépendance vis-à-vis des conseillers au profit des communautés d’amis et d’influenceurs. Il nous faut aussi développer un « QUICAD » (quotient d’intelligence commerciale à distance), capable de décrypter l’épigénétique du client. La maîtrise des données permet une
approche prédictive et proactive, mais attention à ne pas devenir trop intrusif, surtout pour une clientèle qui valorise le secret et la discrétion. Qui trop embrasse, mal étreint répètent à l’envie les zélateurs de la balance anglosaxonne du sens de la mesure.
L’approche commerciale doit donc s’adapter en tenant compte de l’environnement économique et politique jonché de cygnes noirs, des cercles d’intérêt du client, avec un bagage culturel et linguistique sans cesse enrichi. Le dialogue heuristique, basé sur l’écoute et l’accompagnement à charge affective, l’empathie, et l’incarnation, deviennent alors le socle de l’authentique. Le sens devient crucial : à qui confier sa fortune ? Avec quelles valeurs attachées dans la transmission ? Car si le digital optimise seul le contact fidélise. Le client n’achète pas seulement un produit ou un service, mais une histoire, une relation. L’intelligence relationnelle doit s’enrichir de la puissance de l’intelligence artificielle (IA), par le nouvel art de la questionite, cette nouvelle vocation qui vise à poser les bonnes questions avec une approche itérative puis performative. Cependant, l’IA ne ressent pas d’empathie vraie même si on voit poindre de plus en plus de stimuli sensoriels dans les réponses. C’est donc à l’humain de l’enrichir et de garder l’essentiel : sa liberté de pensée pour éviter l’uniformisation et continuer à convaincre par la personnalisation et le sur mesure. C’est l’ère du commercial éclairé et amplifié certes mais surtout l’air à respirer du conseiller incarné, ambassadeur des valeurs qu’il prodigue. Le vrai est alors la seule technologie durable et finalement le capital humain l’actif essentiel dans la gestion de patrimoine augmentée.
En conclusion, le commercial performant doit désormais conjuguer intelligence relationnelle, émotionnelle et artificielle et éviter le piège de l’imbécilité réelle caractérisée par le syndrome du simple clic and collect. La dialectique de Hegel, entre maître et esclave, illustre la nécessaire combinaison du point d’équilibre entre le full digital et le full contact. L’IA doit alors être considérée comme un « esclave » fécond pour éviter la nouvelle servitude volontaire de l’algocratie qui nous menace.
A force de croire que seul le serveur a la saveur du sauveur on finit juste simple serviteur.





Ferrari, plus qu’une marque, une légende. Le nouvel ouvrage signé TASCHEN retrace l’épopée flamboyante du cheval cabré, de Maranello aux circuits du monde entier. À travers archives, images et récits inédits, il capture la passion et l’audace d’Enzo Ferrari. Un hommage somptueux à l’art de la vitesse et à l’excellence italienne.
Il y a des sons qui éveillent les sens, des couleurs qui électrisent la mémoire, des noms qui transcendent le temps. Ferrari est de ceux-là. Plus qu’un constructeur automobile, c’est une mythologie moderne. Une légende née dans la poussière des circuits d’après-guerre et devenue, au fil des décennies, l’incarnation absolue du luxe, de la vitesse et du désir.
Depuis la fondation de Ferrari en 1947 par Enzo Ferrari, la marque italienne n’a cessé de transcender la notion même d’automobile. Elle est devenue synonyme de vitesse, de style, de désir — un symbole universel d’excellence mécanique et de prestige. « Je ne sais pas ce qui importe le plus, le succès ou la persévérance. » — Enzo Ferrari Ferrari a bâti un héritage à la croisée de la compétition automobile, du design sculptural et du luxe absolu.
La légende Ferrari, c’est d’abord le son d’un V12, le tatouage rouge sur une carrosserie, la silhouette du cheval cabré sur fond jaune.
L’homme qui rêvait de chevaux sauvages
Tout commence en 1947, dans les ateliers de Maranello. Un homme, Enzo Ferrari, ancien pilote et perfectionniste obsessionnel, décide de créer non pas des voitures, mais des machines vivantes. Des extensions mécaniques du courage et de la passion humaine. Il le dit sans détour : « Je n’ai jamais vendu une voiture, j’ai vendu un rêve. »
La première Ferrari — la 125 S, avec son moteur V12 de 1,5 litre — remporte dès sa première course la victoire au Grand Prix de Rome. La légende est lancée. Ce n’est pas seulement une automobile qui franchit la ligne d’arrivée, c’est une idée : celle que la beauté et la performance peuvent ne faire qu’un.
Des circuits aux salons privés
Les années 50 et 60 marquent l’âge d’or de Ferrari. Sur les circuits du monde entier — Le Mans, Monaco, Monza — les bolides rouges domptent l’asphalte. Les noms deviennent mythiques : 250 GTO, 275 GTB, Daytona, Testarossa. Les pilotes, eux, sont des héros : Fangio, Lauda, Villeneuve.
Mais Ferrari ne se limite pas à la course. En parallèle, la marque devient une icône de style. Dans les rues de Rome ou sur la Riviera, les carrosseries signées Pininfarina ou Scaglietti attirent les regards autant que les flashs. Au volant d’une Ferrari, on ne conduit pas — on affirme. C’est la promesse du mouvement, du pouvoir, de la volupté mécanique.
L’art de la vitesse
Là où d’autres voient un moteur, Ferrari voit une œuvre d’art. Les ingénieurs de Maranello travaillent comme des artisans, chaque vis polie, chaque ligne étudiée.
Aujourd’hui encore, sous la direction de Benedetto Vigna, la maison conjugue tradition et innovation : moteurs hybrides, aérodynamique active, matériaux issus de la F1... sans jamais trahir son ADN.
La SF90 Stradale, par exemple, réinvente la notion de supercar hybride : 1 000 chevaux, 0 à 100 km/h en 2,5 secondes — et pourtant, une élégance presque baroque dans ses courbes.
Et puis il y a la Daytona SP3, hommage aux prototypes victorieuses des années 60 : un manifeste de design et de puissance, un pont entre passé et futur.
La passion comme carburant
Ferrari, c’est avant tout une émotion. Ce frisson qui naît quand le moteur s’éveille, cette vibration dans la poitrine à 8 000 tours par minute. C’est une conversation intime entre l’homme et la machine, entre la raison et l’instinct. Et au-delà de l’objet, c’est une philosophie du luxe : celle de la maîtrise absolue, de la recherche du beau dans l’ingénierie.
« Chaque voiture que nous créons doit être unique, comme une pièce de haute couture, » disait Enzo Ferrari.

De la piste à la légende
En 2025, Ferrari n’est plus seulement une marque automobile : c’est un empire émotionnel. Les chiffres dépassent les records, les modèles s’arrachent avant même leur présentation, et les collectionneurs s’arment de patience pour obtenir le droit — presque sacré — de posséder une pièce siglée du cheval cabré.
Mais derrière le prestige, la marque garde ce même feu sacré, cette obsession d’Enzo : ne jamais cesser d’émouvoir.
Ferrari, c’est plus qu’une voiture
C’est le battement de cœur du luxe à l’italienne. Une histoire d’excès et d’élégance, d’audace et de beauté. Une marque née du bruit et de la fureur — et qui, près de 80 ans plus tard, continue de murmurer à l’oreille de ceux qui n’ont jamais cessé de rêver.
Le livre FERRARI ne se contente pas de retracer les victoires sur piste : il explore la pensée d’un constructeur déterminé à transcender la voiture pour en faire un art. Comme l’écrit son auteur Pino Allievi : « Des triomphes palpitants sur les circuits à la fabrication minutieuse de chaque modèle, cet ouvrage capture l'essence même de ce qui fait de Ferrari la marque la plus convoitée de l'histoire automobile. »
Parce qu’il restitue l’âme — invisible — qui anime Ferrari. Il montre comment un fondateur visionnaire a transformé sa passion en légende, et comment cette légende continue de vibrer dans les ateliers, les circuits et sur les routes. Il rappelle que « la beauté mécanique n’a de sens que lorsqu’elle provoque une émotion ». Et pour les amateurs de luxe, il incarne un cahier de style, une bible iconique de la mobilité haut de gamme.
En refermant l’ouvrage, on comprend que Ferrari ne se lit pas seulement : on l’admire, on la ressent, on l’écoute. Le moteur s’arrête peut-être — mais l’icône ne s’éteint pas.
« Je n’ai jamais vendu une voiture, j’ai vendu un rêve »

There are sounds that awaken the senses, colors that electrify memory, names that transcend time. Ferrari is one of them. More than a car manufacturer, it is a modern mythology — a legend born from the dust of postwar racetracks, now the ultimate symbol of luxury, speed, and desire. Since its founding in 1947 by Enzo Ferrari, the Italian marque has constantly transcended the very notion of the automobile. It has become synonymous with velocity, style, and ambition — a universal emblem of mechanical excellence and prestige. “I don’t know what matters more, success or persistence,” said Enzo Ferrari.
Ferrari built an enduring legacy at the crossroads of racing, sculptural design, and absolute luxury. The Ferrari legend begins with the roar of a V12 engine, the red gleam of its bodywork, the silhouette of the prancing horse on a yellow shield.
The man who dreamed of wild horses
It all began in 1947, in the Maranello workshops. Enzo Ferrari — a former racer and perfectionist — set out to create not just cars, but living machines, mechanical extensions of human courage and passion. He said it best: “I have never sold a car. I have sold a dream.”
The very first Ferrari, the 125 S, equipped with a 1.5-liter V12, won its debut race at the Rome Grand Prix. The legend was born. Crossing the finish line that day was not just a car, but an idea — that beauty and performance could be one and the same.
From racetracks to Riviera boulevards
The 1950s and 60s marked Ferrari’s golden age. On circuits from Le Mans to Monaco to Monza, the scarlet machines conquered the tarmac. The names became mythic: 250 GTO, 275 GTB, Daytona, Testarossa. The drivers became heroes — Fangio, Lauda, Villeneuve.
But Ferrari soon extended beyond racing. On the streets of Rome or the Riviera, bodies designed by Pininfarina or Scaglietti turned as many heads as they did corners.
Behind the wheel of a Ferrari, one doesn’t just drive — one asserts. It is motion as power, power as art.
The art of speed
Where others see an engine, Ferrari sees a work of art. In Maranello, engineers craft like artisans — every screw polished, every curve studied.
Today, under Benedetto Vigna, the brand balances tradition and innovation: hybrid engines, active aerodynamics, F1-derived materials — all without betraying its DNA.
The SF90 Stradale, for example, redefines the hybrid supercar: 1,000 horsepower, 0–100 km/h in 2.5 seconds — yet wrapped in baroque elegance. And then there’s the Daytona SP3, a tribute to the victorious prototypes of the 1960s — a manifesto of design and power, bridging past and future.
Passion as fuel
Above all, Ferrari is emotion — that shiver when the engine awakens, that vibration in your chest at 8,000 rpm. It is a conversation between man and machine, reason and instinct.
Beyond the object, it is a philosophy of luxury: mastery, beauty through engineering.
“Every car we create must be unique, like a piece of haute couture,” said Enzo Ferrari.
From racetrack to legend
In 2025, Ferrari is more than a carmaker — it is an emotional empire. Records fall, models sell out before their debut, and collectors wait patiently for the near-sacred right to own a car bearing the prancing horse. Yet behind the prestige remains Enzo’s fire: never stop stirring emotion.

« I have never sold a car. I have sold a dream »


Ferrari is more than a car
It is the heartbeat of Italian luxury — a saga of excess and elegance, audacity and beauty. Born from noise and fury, Ferrari continues, nearly 80 years later, to whisper to those who still dare to dream.
The FERRARI book from TASCHEN doesn’t just recount victories; it delves into the mind of a man who turned machines into art. As author Pino Allievi writes: “From thrilling triumphs on the racetrack to the meticulous craftsmanship behind every model, this volume captures the essence of what makes Ferrari the most coveted name in automotive history.”
It reveals the invisible soul that drives Ferrari — how one visionary transformed passion into legend, and how that legend still resonates in the workshops, on the circuits, and along the world’s roads. Because, as Ferrari reminds us, mechanical beauty only matters when it moves you.
When you close the book, you understand that Ferrari is not just meant to be read — it is meant to be admired, felt, and heard. The engine may stop, but the icon never fades.
gauche : Certaines des plus belles Ferrari jamais construites. Au premier plan, la 250 LM ; derrière elle, à partir de la gauche, les autres merveilles de Maranello construites en 1965, la 330 GT 2+2, la 500 Superfast, la 275 GTS et la 275 GTB
of the most beautiful Ferraris ever made. In the foreground the 250 LM; behind it, from the left, the other

Ferrari chez Taschen Éditeur Pino Allievi 688 pages, 125 €


Netflix bouscule les codes du drame militaire avec Boots, une série aussi drôle qu’émouvante, adaptée du livre The Pink Marine de Greg Cope White.
Texte David Bail Photo Netflix
Avec Boots, Netflix ose revisiter le drame militaire sous un angle inattendu : celui de la tendresse, de la vulnérabilité et de la quête d’identité dans un univers façonné par la discipline et la virilité. Créée par Andy Parker (Tales of the City) et Jennifer Cecil (Umbrella Academy), la série s’inspire du livre The Pink Marine de Greg Cope White, ancien Marine homosexuel qui y raconte sa propre initiation dans le corps des Marines américains des années 1990 — à une époque où “être gay” dans l’armée était encore un crime. Le héros, Cameron Cope (interprété par Miles Heizer), jeune homme désorienté, s’engage sans réelle conviction, espérant peut-être se trouver luimême. À ses côtés, son meilleur ami Ray McAffey (Liam Oh), fils de Marine décoré, incarne la pression du devoir et du regard paternel. Ensemble, ils affrontent l’enfer du camp d’entraînement, où les balles ne sont pas toujours celles qu’on croit : moqueries, secrets, désir, honte — mais aussi camaraderie et courage.
Boots réussit là où beaucoup échouent : injecter du cœur et de l’humour dans un récit de formation sans trahir sa gravité. Le ton, parfois irrévérencieux, évoque MASH* ou Jarhead, mais avec une sensibilité queer inédite. La série ne se contente pas de dénoncer l’hypocrisie du “Don’t Ask, Don’t Tell” : elle explore la complexité du masculin, la peur d’être soi dans un monde où la force est un masque.
Visuellement, la série alterne sueur, boue et lumière dorée du Sud californien. Le réalisme des scènes d’entraînement, validé par d’anciens Marines, contraste avec la tendresse du regard posé sur ses personnages.
Véritable coming-of-age militaire, Boots parle d’amitié, de loyauté et de survie émotionnelle. Une série coup de poing, drôle et touchante, qui rappelle que le courage ne réside pas seulement dans le combat — mais dans l’acceptation de qui l’on est.
With Boots, Netflix dares to revisit the military drama from an unexpected angle: one of tenderness, vulnerability, and the search for identity within a world shaped by discipline and masculinity. Created by Andy Parker (Tales of the City) and Jennifer Cecil (Umbrella Academy), the series is inspired by the book The Pink Marine by Greg Cope White, a former gay Marine who recounts his own initiation into the United States Marine Corps in the 1990s— at a time when being gay in the military was still a crime.
The protagonist, Cameron Cope (played by Miles Heizer), a young man adrift, enlists without real conviction, perhaps hoping to find himself. By his side, his best friend Ray McAffey (Liam Oh), the son of a decorated Marine, embodies the pressure of duty and paternal expectations. Together, they confront the hell of boot camp, where the bullets are not always what they seem: mockery, secrets, desire, shame—but also camaraderie and courage.
Boots succeeds where many fail: injecting heart and humor into a training story without betraying its gravity. The tone, sometimes irreverent, evokes MASH* or Jarhead, but with a fresh queer sensitivity. The series does more than critique the hypocrisy of “Don’t Ask, Don’t Tell”: it explores the complexity of masculinity and the fear of being oneself in a world where strength is a mask. Visually, the series alternates between sweat, mud, and the golden light of Southern California. The realism of the training scenes, validated by former Marines, contrasts with the tenderness with which the characters are portrayed.
A true military coming-of-age, Boots is about friendship, loyalty, and emotional survival. A punchy, funny, and moving series that reminds us that courage lies not only in battle—but in embracing who you truly are.


ESTHÉTIQUE | ASCLEPIOS
La médecine esthétique n’est plus un tabou, allons voir de quoi elle est capable pour nous.

L’un des avantages d’évoluer dans les médias, c’est de pouvoir tester avant d’en parler. Avec ma collaboratrice, nous avons découvert les coulisses de la clinique Asclepios, spécialisée en médecine esthétique. Notre premier réflexe a été la méfiance. On pense tout de suite à ces visages figés, aux lèvres trop gonflées, ou à cette peur d’en faire trop. Autant de clichés qui persistent, souvent loin de la réalité des pratiques actuelles. Pourtant, la curiosité a fini par l’emporter. Aujourd’hui, la médecine esthétique ne rime plus avec transformation radicale, mais avec prévention et subtilité. L’objectif n’est plus de changer un visage, mais de préserver son expression naturelle et d’accompagner en douceur les signes du temps. La clinique Asclepios, basée à Bitche et en cours d’extension dans le magnifique domaine de la Klauss, propose une large palette de soins non invasifs : traitements de revitalisation cutanée, stimulation du collagène, soins de la peau par radiofréquence ou micro-aiguilles, sans oublier les injections à base de toxine botulique ou d’acide hyaluronique, toujours réalisées sous contrôle médical.
Lors du premier rendez-vous, le médecin prend le temps d’écouter nos attentes, d’expliquer les différentes options et leurs effets possibles. Ici, tout est question d’équilibre : adapter les gestes à la morphologie, au mode de vie, et surtout, à la personnalité de chacun. Le mot d’ordre est clair : rester soi-même. Les soins se déroulent rapidement, encadrés et presque indolores. Quelques rougeurs ou une légère sensibilité peuvent apparaître, mais rien d’inquiétant. Chaque patient reçoit des recommandations précises pour garantir un résultat harmonieux et naturel.
Les jours suivants, le changement n’est pas spectaculaire — et c’est justement là toute la subtilité de ces traitements. Le visage paraît simplement reposé, plus détendu, comme après de bonnes vacances. L’entourage ne remarque rien de précis, mais les compliments se multiplient : « Tu as l’air en forme », « Tu rayonnes ».
Cette expérience nous a fait comprendre que la médecine esthétique, pratiquée avec sérieux, s’apparente davantage à une démarche de bien-être et de confiance en soi, plutôt qu’à un artifice. Chez Asclepios, l’écoute, la précision et la discrétion font toute la différence.
Prendre soin de soi n’a jamais été une question d’âge, mais d’attitude, et de savoir choisir le bon lieu et le bon accompagnement.
One of the perks of working in the media is getting to try things before talking about them. When my colleague and I stepped behind the scenes at the Asclepios Clinic — a center specialized in aesthetic medicine — our first instinct was skepticism. We immediately pictured frozen faces, overfilled lips, and that all-too-common fear of overdoing it. Stereotypes that persist, often far removed from the reality of modern practice.
Yet curiosity eventually won out. Today, aesthetic medicine is no longer about radical transformation — it’s about prevention and subtlety. The goal is not to change a face, but to preserve its natural expression and gently accompany the passage of time.
Located in Bitche and expanding into the stunning Domaine de la Klauss, the Asclepios Clinic offers a wide range of non-invasive treatments: skin revitalization, collagen stimulation, radiofrequency or microneedling therapies, and of course, botulinum toxin and hyaluronic acid injections — always performed under strict medical supervision.
During the first consultation, the doctor takes time to listen carefully, to explain the available options and their possible effects. Here, everything revolves around balance: adapting each treatment to one’s morphology, lifestyle, and above all, personality. The rule is simple — stay yourself.
The procedures are quick, expertly handled, and nearly painless. A little redness or mild sensitivity may occur, but nothing alarming. Each patient leaves with tailored aftercare recommendations to ensure a harmonious, natural result.
In the days that follow, the change is not dramatic — and that’s precisely the beauty of it. The face simply looks rested, softer, as if after a long vacation. People can’t quite tell what’s different, but the compliments flow: “You look great,” “You’re glowing.”
This experience made us realize that, when done with care, aesthetic medicine is less about artifice than about well-being and self-confidence. At Asclepios, listening, precision, and discretion make all the difference.
Taking care of yourself has never been a matter of age — it’s a matter of attitude, and of choosing the right place and the right guidance.



Exit le bling, bienvenue à la discrétion. Le stealth wealth s’impose comme le nouveau dress code des puissants : un luxe qui se murmure plutôt qu’il ne s’exhibe.
Nouvelle obsession des élites, le stealth wealth –littéralement “richesse furtive” – s’impose comme le code vestimentaire des initiés. Fini les logos XXL et les monogrammes tapageurs : place à la sobriété millimétrée, aux cachemires ultra fins et aux coupes impeccables. Le vrai luxe ne se crie plus, il se devine. Porté par des marques comme The Row, Brunello Cucinelli ou Loro Piana, ce style traduit une philosophie : avoir les moyens, mais ne rien avoir à prouver. Dans un monde où tout s’affiche, les plus riches préfèrent désormais l’art du silence stylistique.
The new obsession of the elite, stealth wealth — literally “quiet wealth” — has become the dress code of insiders. Gone are the oversized logos and flashy monograms: in their place come meticulously measured simplicity, ultra-fine cashmere, and impeccable tailoring. True luxury no longer shouts — it’s merely suggested. Championed by brands like The Row, Brunello Cucinelli, and Loro Piana, this style embodies a philosophy: having the means, but nothing to prove. In a world where everything is on display, the richest now favor the art of stylistic silence.






STORY | HERMÈS
Symbole ultime du luxe à la française, Hermès a su conquérir le monde grâce à un savoir-faire artisanal unique et une vision intemporelle du prestige.
Texte David Bail Photos Hermès
Hermès, fondée en 1837 par Thierry Hermès comme un modeste atelier de sellerie à Paris, est l’incarnation parfaite du luxe à la française, une success story qui s’est construite avec patience, savoir-faire et une vision très claire de ce que doit être une maison de prestige. Ce positionnement, mêlant tradition et innovation, est la clé de son ascension fulgurante sur la scène mondiale. Là où beaucoup cherchent à multiplier les collections et à surfer sur des tendances éphémères, Hermès privilégie la qualité, l’exclusivité et le temps. Chaque produit est pensé comme une pièce unique, réalisée à la main avec une minutie qui frôle l’obsession, à l’image du sac Birkin, devenu un véritable mythe. La rareté, loin d’être un simple argument marketing, est une conséquence naturelle de ce choix. Impossible de produire en masse quand chaque étape demande plusieurs heures de travail d’artisans hautement qualifiés, souvent formés pendant des années. Cette lenteur fait toute la différence et transforme l’objet en un symbole de statut, recherché bien audelà de la simple utilité.
Hermès ne se contente pas de produire des objets, la maison vend un art de vivre, une élégance discrète mais profondément affirmée. Leur communication minimaliste, presque silencieuse, renforce cette aura. Pas de défilés spectaculaires ou de campagnes agressives, juste une présence subtile, presque mystérieuse, qui attise le désir sans jamais le braquer. Cette stratégie a permis à Hermès de conserver une clientèle fidèle et d’attirer de nouvelles générations, séduites par l’authenticité et l’exclusivité. À cela s’ajoute une capacité remarquable à comprendre et s’adapter aux marchés internationaux. Que ce soit en Asie, en Europe ou aux États-Unis, Hermès ajuste ses offres tout en préservant son identité, dialoguant avec les attentes locales sans jamais renier son ADN.
Le succès mondial d’Hermès repose aussi sur une diversification maîtrisée, allant du prêt-à-porter aux parfums, sans jamais sacrifier la qualité. Cette cohérence dans l’offre crée une dynamique vertueuse, où chaque nouvelle catégorie renforce l’image de la maison. Enfin, Hermès est devenue une success story parce qu’elle a su incarner une forme de résistance à la fast fashion et à la consommation instantanée. En proposant des pièces intemporelles, faites pour durer, Hermès répond à une aspiration contemporaine forte : celle d’un luxe durable, responsable et profondément humain. C'est ainsi qu'Hermès, plus qu’une marque, est devenue un phénomène mondial, symbole d’un art de vivre à la fois traditionnel et résolument moderne.
Hermès, founded in 1837 by Thierry Hermès as a modest saddlery workshop in Paris, is the perfect embodiment of French luxury—a success story built on patience, craftsmanship, and a very clear vision of what a prestigious house should be. This positioning, blending tradition and innovation, is the key to its meteoric rise on the global stage. While many seek to multiply collections and chase fleeting trends, Hermès prioritizes quality, exclusivity, and time. Every product is conceived as a unique piece, handcrafted with meticulous attention bordering on obsession, like the Birkin bag, which has become a true legend. Rarity, far from being a mere marketing argument, is a natural consequence of this choice. Mass production is impossible when each step requires several hours of work by highly skilled artisans, often trained for years. This slowness makes all the difference and transforms the item into a status symbol, coveted far beyond its simple utility.
Hermès does not just produce objects; the house sells a lifestyle, a discreet but deeply affirmed elegance. Their minimalist, almost silent communication reinforces this aura. No spectacular fashion shows or aggressive campaigns— just a subtle, almost mysterious presence that kindles desire without ever forcing it. This strategy has allowed Hermès to maintain a loyal clientele while attracting new generations, drawn to authenticity and exclusivity. Added to this is a remarkable ability to understand and adapt to international markets. Whether in Asia, Europe, or the United States, Hermès adjusts its offerings while preserving its identity, engaging with local expectations without ever compromising its DNA.
Hermès’ global success also relies on a controlled diversification, ranging from ready-to-wear to perfumes, without ever sacrificing quality. This consistency in the offering creates a virtuous cycle, where each new category reinforces the house’s image. Finally, Hermès has become a success story because it has embodied a form of resistance to fast fashion and instant consumption. By offering timeless pieces made to last, Hermès responds to a strong contemporary aspiration: that of sustainable, responsible, and deeply human luxury. This is how Hermès, more than just a brand, has become a global phenomenon—a symbol of a lifestyle both traditional and resolutely modern.

With a new outlook, anything becomes possible.
As an independent audit, tax, and advisory firm rooted in Europe yet globally influential, we present an alternative within our industry and to clients seeking a unique vantage point.
Embrace a novel viewpoint.
Alliant design épuré et puissance électrique, l’Ichiban Bike réinvente la moto avec élégance et performance.

L’Ichiban Bike, inspirée de celle de Shotaro Kaneda dans le célèbre manga Akira, incarne le principe japonais de Kanso, qui célèbre la beauté de la simplicité et de la fonctionnalité dans le design. Cette moto électrique offre bien plus qu’un simple moyen de transport : elle invite à une expérience de conduite apaisante et immersive, alliant puissance et élégance.
Équipée d’un système bi-moteur de 45 kW, l’Ichiban passe de 0 à 100 km/h en seulement 3,5 secondes, avec une autonomie de 250 km. Sa batterie se recharge à 70 % en 30 minutes, offrant un compromis idéal entre performance et praticité.


Son design minimaliste reflète un équilibre parfait entre liberté et contrôle, tandis que la transmission a été spécialement conçue pour optimiser l’expérience électrique. L’ABS et le contrôle de traction garantissent une sécurité optimale, quelles que soient les conditions de conduite.
Un atout unique de cette moto est le “Godzilla Mode”, qui libère pendant dix secondes une puissance et un couple extrêmes, offrant une montée d’adrénaline intense et une accélération spectaculaire.
L’Ichiban Bike est bien plus qu’un véhicule : c’est une invitation à ralentir, à profiter pleinement du voyage, et à retrouver une forme de liberté authentique dans un monde souvent trop connecté et complexe.
The Ichiban Bike, inspired by Shotaro Kaneda's character in the famous manga Akira, embodies the Japanese principle of Kanso, celebrating the beauty of simplicity and functionality in design. This electric motorcycle offers much more than just a means of transportation: it invites riders to a calming and immersive riding experience, blending power with elegance.
Equipped with a 45 kW dual-motor system, the Ichiban accelerates from 0 to 100 km/h in just 3.5 seconds, with a range of 250 km. Its battery charges up to 70% in 30 minutes, striking the perfect balance between performance and convenience.
Its minimalist design reflects a flawless balance between freedom and control, while the transmission is specially engineered to optimize the electric riding experience. ABS and traction control ensure maximum safety in all riding conditions.
A unique feature of this bike is the “Godzilla Mode,” which unleashes extreme power and torque for ten seconds, delivering an intense adrenaline rush and spectacular acceleration.
The Ichiban Bike is much more than a vehicle: it’s an invitation to slow down, fully enjoy the journey, and rediscover authentic freedom in an often overly connected and complex world.

Hispano Suiza : Le retour d’une légende espagnole qui réinvente le luxe électrique.
Texte David Bail

Il y a des noms qui résonnent comme des mythes. Hispano Suiza en fait partie. Fondée en 1904, la maison espagnole a longtemps incarné l’élégance absolue, l’avant-garde technique et un certain art de vivre réservé aux initiés. Plus d’un siècle plus tard, ce mythe roule à nouveau — et cette fois, en silence. Enfin, presque.
Sous la houlette de Miguel Suqué Mateu, arrièrepetit-fils du fondateur Damián Mateu, Hispano Suiza a opéré une renaissance spectaculaire en 2019 avec la Carmen, une hypercar 100 % électrique au design sculptural, assemblée à la main à Barcelone. Oubliez la nostalgie : ici, l’héritage se conjugue au futur. La Carmen — et ses déclinaisons Boulogne et Sagrera — incarne une audace rare dans un monde automobile souvent trop sage. C’est une voiture taillée pour les esthètes qui pensent que la performance ne s’oppose pas à la beauté, ni la modernité à la mémoire.
Chaque modèle est une œuvre d’art roulante : carrosserie en fibre de carbone, technologie issue de la course, finitions réalisées par des artisans espagnols. À Goodwood, Pebble Beach ou Salon Privé, les Hispano Suiza partagent la scène avec les Ferrari historiques, les Bugatti intemporelles et les Rolls-Royce de collection. Et pourtant, elles ne ressemblent à aucune autre.
Aujourd’hui, la disparition récente de Miguel Suqué Mateu laisse un vide, mais aussi un héritage : celui d’une vision, d’un courage tranquille et d’une foi absolue dans la beauté de l’improbable. Hispano Suiza, c’est ça — une marque qui refuse d’appartenir au passé, tout en rendant hommage à chaque seconde de son histoire. Une voiture pour ceux qui n’ont plus rien à prouver, si ce n’est qu’ils n’ont jamais cessé de rêver.
Some names don’t just belong to history — they echo through it. Hispano Suiza is one of those. Founded in 1904, the Spanish marque once stood for pure elegance, technical daring, and a refined art of living known only to the few who understood. Over a century later, the legend rolls again — this time, in silence. Well, almost. At the helm was Miguel Suqué Mateu, greatgrandson of founder Damián Mateu, who brought the brand roaring back to life in 2019 with the Carmen — a 100% electric hypercar sculpted by hand in Barcelona. Forget nostalgia: this is heritage reimagined. The Carmen, and its more radical siblings — Boulogne and Sagrera —
embody a rare kind of audacity in a car world that often plays by the rules. It’s for aesthetes who believe performance and beauty can coexist; that innovation need not erase memory.
Every Hispano Suiza is a work of art in motion: carbon-fiber body, racing DNA, and exquisite finishing by Spanish craftsmen. Whether at Goodwood, Pebble Beach, or Salon Privé, these cars share the stage with Ferraris, Bugattis, and Rolls-Royces — yet look like nothing else on Earth.
The recent passing of Miguel Suqué Mateu leaves a silence of its own — but also an enduring legacy: a vision marked by quiet courage and an unwavering belief in the beauty of the improbable. Hispano Suiza remains what it has always been: a car for those with nothing left to prove — except, perhaps, that they never stopped dreaming.


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Quand fin d’année rime avec passion automobile...
Pour ce dernier numéro de l’année, je suis ravi de vous retrouver afin de célébrer ensemble l’automobile sous ses plus belles formes. Porsche nous gâte avec deux grandes nouveautés qui méritent toute votre attention. D’abord, la nouvelle 911 Turbo S, véritable démonstration du savoir-faire de la marque en matière d’hybridation. Je vous encourage à lire l’article dédié et à visionner les trois vidéos YouTube qui expliquent en détail son fonctionnement et ses performances impressionnantes. Mais l’événement majeur, c’est l’arrivée du nouveau Cayenne électrique. Encore au stade de prototype avant sa présentation officielle début 2026, il nous a été dévoilé lors de workshops exclusifs à Leipzig, son futur site de production. Nous avons pu y découvrir sa technologie électrique avancée et les orientations de Porsche pour les années à venir. Contrairement à ce que certains imaginent, l’électrification de la gamme ne signe pas la fin du moteur thermique. Les ingénieurs de Porsche confirment qu’il restera stratégique, tandis que l’hybridation renforcera performances et efficacité sans trahir l’ADN de la marque. J’espère que ce numéro vous accompagnera durant l’hiver et vous souhaite de très belles fêtes. Rendez-vous en 2026 pour de nouvelles aventures automobiles.
Ing. Antonio da Palma Ferramacho


ESSAI | NOUVEAU PORSCHE CAYENNE ÉLECTRIQUE
Le Cayenne entre dans une nouvelle ère : celle du 100 % électrique. Le modèle qui a sauvé Porsche il y a plus de vingt ans poursuit sa mission, mais avec une technologie entièrement repensée. La présentation organisée à Leipzig nous a permis de l’approcher sous camouflage, sans révéler ses lignes définitives, mais avec un niveau de transparence rare sur son architecture et ses ambitions.
Sa plateforme repose sur deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, assurant une transmission intégrale. Entre eux prend place une batterie d’environ 120 kWh, conçue autour d’une architecture 800 volts et profondément revue par rapport à celle du Taycan. Plus compacte, plus dense, elle offre près de 12 % d’énergie supplémentaire dans un volume réduit. Elle se compose de six modules intégrant chacun quatre stacks de huit cellules, pour un total de 192 cellules. Porsche a accordé une grande importance à la maintenabilité : en cas de souci, un module peut être remplacé individuellement sans ouvrir toute la batterie. Son intégration structurelle dans le châssis permet de réduire l’encombrement tout en optimisant le poids global. La recharge reflète le même niveau d’ingénierie. Sur un réseau rapide en 800 volts, la puissance atteint 400 kW, permettant de passer de 10 à 80 % en moins de seize minutes, avec une courbe de charge étonnamment stable jusqu’à plus de la moitié de la capacité. Même en 400 volts, le Cayenne accepte encore 200 kW, preuve que l’efficacité a été travaillée dans les moindres détails. Plus impressionnante encore, la récupération d’énergie peut atteindre 600 kW lors des freinages les plus intenses, soit des valeurs comparables à la Formula E. Pour absorber de telles charges thermiques, Porsche a développé un système de refroidissement complexe, doté de deux grands radiateurs et d’une capacité de dissipation équivalente à une centaine de réfrigérateurs. Mais la véritable grande première réside dans l’introduction de la recharge inductive. Totalement sans câble, elle permet de garer le véhicule au-dessus d’une plaque installée dans son garage : aucun branchement, aucune manipulation, la charge démarre automatiquement via un champ magnétique à haut rendement, avec toutes les sécurités gérées de manière transparente. Une avancée majeure en termes de confort et un signal clair de la volonté de Porsche d’aller plus loin que la simple électrification. Le châssis suit la même logique d’excellence. Le système Porsche Active Ride pilote chaque amortisseur individuellement et maintient une assiette parfaitement stable, même en tout-terrain, au point de se passer totalement de barres anti-roulis. Associé au Porsche
Traction Management et aux quatre roues directrices, il confère au Cayenne une agilité stupéfiante, y compris hors des sentiers battus malgré de simples pneus route.
Sur le plan dynamique, le Cayenne électrique repousse clairement les limites. La puissance standard approche 600 kW, soit environ 800 chevaux, et grimpe à 800 kW (près de 1 100 chevaux) avec la fonction Overboost. Le couple colossal de 1 500 Nm offre des accélérations hors normes : moins de 3 secondes pour le 0-100 km/h, moins de 8 secondes pour le 0-200 km/h... plus rapide que la dernière 911 Turbo S. Sur circuit, j’ai pu en faire l’expérience en tant que passager : dérives contrôlées, appels-contre-appels et poussées continues composent un spectacle irréel pour un SUV de 2,7 tonnes, conduit comme une véritable WRC.
Its electric platform is built around two motors, one on each axle, providing all-wheel drive. Between them sits a battery of around 120 kWh, engineered on an 800-volt architecture and completely reworked compared with the Taycan. More compact and more energy-dense, it delivers about 12% additional capacity within a smaller footprint. It is made of six modules, each containing four stacks of eight cells, for a total of 192 cells. Porsche also focused on serviceability: if necessary, a single module can be replaced without opening the entire battery. Its structural integration into the chassis helps reduce overall volume and optimise mass distribution.
Charging performance is just as impressive. On an 800-volt fastcharging network, power reaches 400 kW, allowing a 10-to-80% charge in under sixteen minutes, supported by an unusually flat charging curve up to more than half of the capacity. Even on a 400-volt system, the Cayenne still accepts 200 kW, proof that Porsche has refined every stage of the process. More remarkable still, the regenerative capability peaks at 600 kW under the heaviest braking—figures comparable to Formula E. To handle such thermal loads, Porsche designed a sophisticated cooling system with two large radiators and heat-dissipation capacity equivalent to that of a hundred household refrigerators.
But the true big première is the introduction of inductive charging. Entirely cable-free, it allows the driver to simply park over a plate installed in the garage. No plug, no manual operation: charging starts automatically via a highly efficient magnetic field, with all safety protocols managed seamlessly between vehicle and infrastructure. It represents a major leap in convenience and a clear statement of Porsche’s ambition to push innovation beyond conventional electrification.


L’intérieur adopte une esthétique plus affirmée, avec davantage d’arêtes, tout en conservant les aérateurs verticaux emblématiques. Face au conducteur, un écran légèrement incurvé reprend l’esprit des cinq cadrans de la 911. L’écran central, incurvé verticalement, sépare clairement affichage et commandes, complété par le nouveau « Ferry Pad », qui stabilise le poignet pour une interaction plus précise. L’espace arrière demeure généreux, la finesse de la batterie permettant de préserver une position assise naturelle.
Ce nouveau Cayenne électrique prouve une chose : chez Porsche, électrification ne rime ni avec compromis, ni avec tiédeur, mais avec une démonstration éclatante de maîtrise technologique et dynamique. Une nouvelle page déterminante s’ouvre pour un modèle déjà iconique.
The chassis is no less extraordinary. The Porsche Active Ride system manages each damper independently, maintaining a perfectly level stance, even off-road, to the point where anti-roll bars are no longer needed. Combined with Porsche Traction Management and four-wheel steering, it gives the Cayenne astonishing agility on any terrain. The off-road session, despite ordinary road tyres, was particularly revealing. On the performance front, the electric Cayenne pushes boundaries even further. Standard output approaches 600 kW— around 800 horsepower—and rises to 800 kW, roughly 1,100 horsepower, with Overboost. The colossal 1,500 Nm of torque delivers sensational acceleration: under three seconds from 0 to 100 km/h, and under eight seconds from 0 to 200 km/h—quicker than the latest 911 Turbo S. On track, I experienced it as a passenger alongside a development driver: controlled drifts, rapid transitions and relentless thrust create an almost surreal scene for a 2.7-ton SUV driven like a genuine WRC car.
Inside, the cabin adopts a more muscular design language with sharper lines, while retaining the signature vertical air vents on each side of the dashboard. In front of the driver, a slightly curved display echoes the five-dial spirit of the 911. The vertically curved central screen clearly separates the display area from the control surface, enhanced by the new “Ferry Pad,” which offers a stable wrist rest for precise interaction. Rear passengers benefit from generous space, the battery being slim enough to preserve a natural seating position. This new electric Cayenne proves one thing: at Porsche, electrification does not mean compromise or dilution, but a compelling demonstration of technical and dynamic mastery. A decisive new chapter opens for a model that has already marked the brand’s history.
ESSAI | PORSCHE 911 TURBO S 2025
Avec cette nouvelle génération de 911 Turbo S, Porsche franchit une étape majeure : pour la première fois de son histoire, la plus emblématique des 911 devient hybride. Une révolution qui ne trahit pas son ADN, mais le propulse dans une nouvelle dimension technologique, où performance, efficacité et polyvalence cohabitent sans compromis.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :



FICHE TECHNIQUE PORSCHE 911 TURBO S 2025
Moteurs 6 cylindres à plat + bi-eturbo essence + 1 moteur électrique dans la transmission
Cylindrée (cm3) 3 591
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 711 / 523 @ 6 500
Couple maxi (Nm @rpm) 800 @ 2 300 - 6 000
Batterie lithium-ion (kWh) 11,9 (400 V)
Boîte de vitesse automatique PDK-8 rapports
Entraînement intégrale AWD
0-100 km/h (s) 2,5
0-200 km/h (s) 8,4
Vitesse Max (km/h) 322
Consommation (L/100 km)* 11,8 - 11,6
Émissions CO2 (g/km) 266-262
Poids (kg) 1 725
Prix de base / testé (EUR) 267 108 € (Coupé)
* Selon norme WLTP cycle combiné

La précision du détail
Comme souvent chez Porsche, l’évolution est subtile. Les lignes restent familières, mais tout est affiné, tendu, optimisé. Les boucliers avant et arrière adoptent des formes plus aérodynamiques et fonctionnelles, les feux avant intègrent désormais clignotants et antibrouillards, tandis que l’arrière se distingue par un bandeau lumineux redessiné et un extracteur sophistiqué, canalisant le flux d’air à travers les intercoolers. Un équilibre parfait entre élégance et fonctionnalité, fidèle à l’esprit Porsche. À bord, on note un démarrage désormais par bouton-poussoir, et un combiné d’instrumentation entièrement digital qui abandonne le compte-tour analogique, dommage !
Une hybridation digne d’un ingénieur de course
Sous le capot, c’est un chef-d’œuvre d’ingénierie. Le flat-six passe à 3,6 litres, gavé par deux turbocompresseurs à assistance électrique directement inspirés de la Formule 1. Ces turbos, capables de monter en régime instantanément, offrent une réactivité inédite. Leur fonction de régénération d’énergie des gaz d’échappement apporte une puissance électrique supplémentaire (+28 kW) tout en remplaçant la traditionnelle wastegate ! L’hybridation intervient également via le moteur électrique intégré à la boîte PDK, développant 60 kW (82 ch) / 188 Nm et alimenté par une batterie lithium-ion de 1,9 kWh capable de délivrer et récupérer l’énergie instantanément. Le résultat : une puissance et un couple cumulés phénoménaux, une réponse moteur immédiate et un 0 à 100 km/h expédié en 2,5 secondes. Le châssis, lui, tire pleinement parti de l’architecture hybride 400 V, permettant un pilotage plus précis de la suspension PASM et des barres antiroulis actives. Pour le reste, elle conserve les quatre roues motrices et directrices, et les freins carbonecéramique. L’ensemble confère à la Turbo S une agilité et une efficacité encore jamais vues sur ce modèle.
La supercar pour tous les jours
Sur route, la 911 Turbo S impressionne par son confort et sa polyvalence. C’est une GT civilisée, docile dans le trafic, mais redoutable dès qu’on la sollicite. Sur le circuit d’Ascari, en Espagne, l’expérience devient intense. Au volant — ou en passager du pilote maison Jörg Bergmeister, recordman du Nürburgring avec un tour en 7 min 03 s —, on découvre une machine qui obéit au millimètre. La voiture accélère, freine, pivote et relance avec une précision chirurgicale. La boîte PDK 8 rapports, en mode sport automatique, anticipe chaque intention du pilote avec une rigueur bluffante.
Un nouveau chapitre pour une icône
La Porsche 911 Turbo S 2025 marque une rupture maîtrisée. L’hybridation n’est pas ici une concession écologique, mais un outil au service de la performance pure. Avec cette génération, Porsche prouve qu’innovation et passion peuvent cohabiter. La 911 Turbo S reste plus que jamais la supercar de tous les jours — mais désormais, c’est aussi une leçon de technologie.
Retrouvez cet essai en images sur notre chaîne YouTube Luxgears avec 3 vidéos inédites qui retracent les détails de sa technologie, sa conduite sur route et son pilotage sur circuit.
As often with Porsche, evolution comes in subtle doses. The lines remain familiar, but everything has been sharpened, stretched, and refined. The front and rear bumpers adopt more aerodynamic and functional shapes; the front lights now integrate the indicators and fog lamps, while the rear features a redesigned light strip and a sophisticated diffuser channeling airflow through the intercoolers. It’s a perfect balance between elegance and functionality, true to Porsche’s spirit. Inside, a few updates: the ignition now operates via a start button, and the instrument cluster goes fully digital, dropping the traditional analog tachometer—a small regret for purists.
Under the rear deck lies a masterpiece of engineering. The flat-six grows to 3.6 liters, boosted by two electrically assisted turbochargers directly inspired by Formula 1 technology. These turbos spin up instantly, delivering unprecedented responsiveness. Their ability to recover exhaustgas energy provides an additional 28 kW of electrical power, while eliminating the traditional wastegate system. Hybrid assistance also comes via an electric motor integrated into the PDK gearbox, producing 60 kW (82 hp) and 188 Nm, powered by a 1.9 kWh lithium-ion battery able to deliver and recapture energy in an instant. The result: phenomenal combined power and torque, razor-sharp throttle response, and a 0–100 km/h time of just 2.5 seconds.
The chassis takes full advantage of the 400V hybrid architecture, allowing more precise control of the PASM suspension and active anti-roll bars. Add to that all-wheel drive, rear-wheel steering, and carbon-ceramic brakes, and you get agility and efficiency never before seen in a Turbo S.
On the road, the 911 Turbo S impresses with its comfort and versatility. It’s a civilized GT, docile in traffic yet devastatingly fast when unleashed. On the Ascari circuit in southern Spain, the experience becomes electrifying. Whether behind the wheel—or riding alongside Porsche test driver Jörg Bergmeister, Nürburgring record holder with a 7:03 lap—you discover a car that obeys every command with surgical precision. It accelerates, brakes, rotates, and launches with breathtaking accuracy. The 8-speed PDK, in Sport Automatic mode, anticipates every move with uncanny intuition.
The 2025 Porsche 911 Turbo S marks a controlled revolution. Here, hybridization isn’t an environmental compromise—it’s a tool for pure performance. With this generation, Porsche proves that innovation and passion can truly coexist. The 911 Turbo S remains the ultimate everyday supercar—but now, it’s also a masterclass in technology.
Watch the full test on our YouTube channel Luxgears, with three exclusive videos covering its technology, road manners, and on-track performance.
ANNIVERSAIRE | BENTLEY
En 2025, Bentley célèbre trois anniversaires qui retracent soixante ans d’excellence à quatre portes — de la T Series à la Continental Flying Spur. Trois époques, trois icônes, et un même fil conducteur : l’élégance en mouvement.

Chez Bentley, le temps n’efface rien : il affine. Cette année, la marque britannique célèbre trois anniversaires majeurs qui racontent six décennies d’excellence automobile : les 60 ans de la T Series (1965), les 40 ans de la Turbo R (1985) et les 20 ans de la Continental Flying Spur (2005). Trois berlines mythiques qui ont redéfini, chacune à leur manière, l’idée du luxe à quatre portes. Pour marquer l’événement, Mulliner, l’atelier sur-mesure de la maison, a imaginé trois Flying Spur 2025 en hommage à ces icônes. Trois pièces uniques qui traduisent, avec respect et audace, l’évolution du style Bentley. La T Series, première Bentley monocoque, symbolisait en 1965 l’élégance rationnelle et la modernité tranquille. Sa descendante, la Flying Spur Azure, en reprend les codes : teinte « Shell Grey », bois précieux, et une mécanique hybride de 680 ch pour un confort toujours souverain.
Vingt ans plus tard, la Turbo R imposait une autre idée du raffinement : celle d’une limousine capable de rivaliser avec les supercars. Sa réinterprétation 2025, la Flying Spur Speed, affiche 782 ch, une livrée Brooklands Green soulignée d’un liseré jaune, et un habitacle bicolore en cuir vert et crème. Enfin, la Continental Flying Spur de 2005 — première grande berline de l’ère Volkswagen — annonçait le renouveau d’une marque entrée dans le XXI... siècle. Le modèle hommage, signé Mulliner, arbore la même teinte Cypress Green, un intérieur en cuir Saddle et un soin du détail qui frôle l’artisanat d’art.
Réunies, ces trois créations racontent la continuité d’un savoir-faire unique : l’art de conjuguer puissance, sérénité et beauté intemporelle. Chez Bentley, le luxe ne s’impose pas — il se transmet.

At Bentley, time does not erase — it refines. This year, the British marque celebrates three major anniversaries that trace six decades of automotive excellence: the 60th anniversary of the T Series (1965), the 40th of the Turbo R (1985), and the 20th of the Continental Flying Spur (2005). Three legendary sedans that each, in their own way, redefined the idea of four-door luxury. To mark the occasion, Mulliner, Bentley’s bespoke division, has created three 2025 Flying Spurs in tribute to these icons. Three unique cars that translate, with both respect and audacity, the evolution of Bentley’s design language. The T Series, Bentley’s first monocoque, symbolized rational elegance and understated modernity in 1965. Its descendant, the Flying Spur Azure, carries forward its codes: Shell Grey paint, precious wood trim, and a 680-hp hybrid powertrain, offering the same sovereign comfort.
Twenty years later, the Turbo R introduced a new concept of refinement: a limousine capable of rivaling supercars. Its 2025 reinterpretation, the Flying Spur Speed, delivers 782 hp, a Brooklands Green finish highlighted with a yellow coachline, and a two-tone interior in green and cream leather. Finally, the 2005 Continental Flying Spur — the first flagship sedan of the Volkswagen era — heralded the brand’s renewal in the 21st century. The Mulliner tribute model dons the same Cypress Green exterior, a Saddle leather interior, and attention to detail approaching the level of fine craftsmanship. Together, these three creations tell the story of Bentley’s unbroken expertise: the art of combining power, serenity, and timeless beauty. At Bentley, luxury is not imposed — it is passed on.

Vingt ans et pas une ride : la Hublot Big Bang fête son anniversaire comme elle a vécu — en bousculant les codes.
Vingt ans après sa naissance, la Big Bang n’a rien perdu de son esprit de rébellion. Véritable manifeste du « Art of Fusion », la montre culte d’Hublot célèbre deux décennies d’innovation débridée et de prouesses techniques avec une série anniversaire en cinq éditions limitées.
Texte David Bail

Ces nouveaux modèles incarnent l’essence même de la marque : une fusion entre le design originel de 2005 et la mécanique de pointe du calibre Unico. Boîtier redessiné à la construction multicouche, cadran gravé en fibre de carbone, chiffres rivetés, et bracelet en caoutchouc qui reprend les codes des pneus automobiles — chaque détail rend hommage à la Big Bang première du nom tout en la propulsant dans le futur. Côté matériaux, Hublot déploie tout son savoir-faire : titane, King Gold, céramique noire, Magic Gold et Red Magic. Au cœur du mouvement, un rotor en or gravé célèbre les vingt ans de cette icône qui, depuis 2005, bouscule les traditions de l’horlogerie suisse.
Dans le prolongement des festivités, le coffret « Master of Sapphire » célèbre la transparence sous toutes ses formes, avec une série de cinq pièces uniques en saphir et SAXEM qui réaffirment son statut de pionnier du matériau cristallin. Véritables prouesses techniques, ces montres dévoilent des boîtiers aux nuances inédites — transparent, Water Blue, Deep Blue, Purple et Yellow Neon — obtenues grâce à un savoir-faire scientifique d’exception. Au cœur de ces sculptures de lumière bat le mouvement MECA-10, à remontage manuel, offrant une réserve de marche de 10 jours et une architecture visible, pensée comme une chorégraphie mécanique. Présenté dans un écrin lumineux conçu sur mesure, cet ensemble est limité à cinq exemplaires seulement.
Twenty years after its birth, the Big Bang hasn’t lost an ounce of its rebellious spirit. A true manifesto of Hublot’s “Art of Fusion,” the brand’s cult timepiece celebrates two decades of bold innovation and technical mastery with a five-piece anniversary collection.
These new models embody the very essence of Hublot — a fusion between the original 2005 design and the cutting-edge mechanics of the Unico caliber. Redesigned layered case, carbon-fiber–inspired engraved dial, riveted numerals, and a rubber bracelet that echoes the design of car tyres — every detail pays tribute to the first Big Bang while propelling it into the future.
When it comes to materials, Hublot showcases its full expertise: titanium, King Gold, black ceramic, Magic Gold, and Red Magic. Inside, a gold rotor engraved with the 20th-anniversary emblem beats at the heart of this icon that has been challenging Swiss watchmaking conventions since 2005.
Extending the celebration, the “Master of Sapphire” set pushes transparency to new heights with five one-of-a-kind pieces in sapphire and SAXEM, reaffirming Hublot’s status as the master of crystalline materials. These technical marvels feature cases in previously unseen shades — Transparent, Water Blue, Deep Blue, Purple, and Yellow Neon — achieved through extraordinary scientific precision.
At their core lies the hand-wound MECA-10 movement, boasting a 10-day power reserve and an open-worked architecture that moves like a mechanical choreography. Presented in a custom-designed illuminated case, this set is limited to just five pieces.

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1952

SPÉCIAL MONTRES | TUDOR
1955
1969
Entre héritage Rolex et identité propre, Tudor s’est imposée comme une marque horlogère incontournable.
Texte David Bail Photos Tudor
1971
« Depuis plusieurs années, j’ai étudié la possibilité de fabriquer une montre que nos concessionnaires puissent vendre à un prix plus bas que nos montres de la maison et qui soit digne de la même confiance traditionnelle. »
En 1926, la maison « Veuve de Philippe Hüther », négociant et fabricant d’horlogerie, dépose la marque « The Tudor » pour le compte de Hans Wilsdorf, le fondateur visionnaire de Rolex. Son idée est simple : créer une montre d’excellence, aussi fiable qu’une Rolex, mais proposée à un prix plus accessible. Installé à Genève, Wilsdorf acquiert rapidement les droits exclusifs de la marque et pose les bases d’une maison qui deviendra, au fil du temps, une référence à part entière.
« Depuis plusieurs années, j’ai étudié la possibilité de fabriquer une montre que nos concessionnaires puissent vendre à un prix plus bas que nos montres de la maison et qui soit digne de la même confiance traditionnelle. Je décidai donc de fonder une société à part, en vue de fabriquer et de vendre cette nouvelle montre. Cette société se nomme montres Tudor s.a. »
Les premières montres Tudor affichent une esthétique élégante et fonctionnelle, souvent accompagnées du nom Rolex, gage de qualité. À la fin des années 1930, la marque se dote de son emblème : la rose des Tudors, symbole de beauté et de grâce, enfermée dans un bouclier représentant la robustesse. Ce mariage de force et de raffinement deviendra la signature de Tudor. Après la Seconde Guerre mondiale, Hans Wilsdorf décide de donner à Tudor toute son indépendance. En 1946, il fonde officiellement Montres TUDOR S.A., tout en conservant le soutien technique et la garantie de Rolex. L’année suivante, le bouclier disparaît du logo pour ne laisser que la rose, symbole d’une élégance sobre et confiante. Au fil des décennies, Tudor s’impose comme une marque d’horlogerie authentique, à la fois sportive et raffinée. Des modèles emblématiques comme la Tudor Oyster Prince (1952), la Submariner (1954) ou encore le Chronograph “Monte Carlo” des années 1970 marquent son histoire. Aujourd’hui, des collections comme la Black Bay ou la Pelagos perpétuent cet esprit : celui d’une montre solide, précise, au design intemporel.
Fidèle à la vision de son fondateur, Tudor continue de séduire les amateurs éclairés. Une montre qui se porte sans ostentation, mais avec la certitude tranquille d’avoir choisi l’équilibre parfait entre performance, élégance et héritage.
In 1926, the house of “Veuve de Philippe Hüther,” a watchmaking trader and manufacturer, registered the trademark “The Tudor” on behalf of Hans Wilsdorf, the visionary founder of Rolex. His idea was simple: to create a timepiece of excellence— just as reliable as a Rolex—but offered at a more accessible price. Based in Geneva, Wilsdorf quickly acquired exclusive rights to the name and laid the foundations for a brand that would, over time, become a benchmark in its own right.
“For several years, I studied the possibility of creating a watch that our dealers could sell at a lower price than our house watches, while still deserving the same traditional trust. I therefore decided to establish a separate company to manufacture and sell this new watch. This company is called Montres Tudor S.A.”
The first Tudor watches showcased an elegant yet functional aesthetic, often accompanied by the Rolex name—a guarantee of quality. By the late 1930s, the brand adopted its emblem: the Tudor rose, symbolizing beauty and grace, enclosed within a shield representing strength. This union of robustness and refinement would become Tudor’s enduring signature.
After World War II, Hans Wilsdorf decided to give Tudor its full independence. In 1946, he officially founded Montres TUDOR S.A., while maintaining Rolex’s technical support and guarantee. The following year, the shield disappeared from the logo, leaving only the rose—an emblem of understated confidence and elegance.
Over the decades, Tudor has established itself as an authentic watchmaking brand, both sporty and refined. Iconic models such as the Tudor Oyster Prince (1952), the Submariner (1954), and the “Monte Carlo” chronograph of the 1970s have shaped its legacy. Today, collections like the Black Bay and Pelagos continue that spirit—a timepiece built for strength, precision, and timeless design. True to its founder’s vision, Tudor continues to captivate discerning enthusiasts—a watch worn without ostentation, yet with the quiet confidence of having found the perfect balance between performance, elegance, and heritage.


Quand l’horlogerie rencontre les forces de la nature. Terre, eau, air, feu : quatre éléments fondateurs qui inspirent autant d’interprétations du temps. De la robustesse minérale à la légèreté aérienne, de la flamme créative à la fluidité aquatique, ces montres incarnent l’équilibre parfait entre technique et émotion.
Born in 1953, the Rolex Submariner was the first diving watch waterproof to a depth of 100 meters — increased to 200 meters just a year later. Its innovations — a luminescent hour hand and protective shoulders for the winding crown — quickly made it a technical benchmark. In 1969, Rolex introduced the Submariner Date, featuring a date display, with water resistance reaching 300 meters in 1979 and extended to the entire line by 1989. From a tool watch built for the depths, the Submariner has evolved into a universal icon, embraced far beyond the ocean’s edge — a symbol of adventure, performance, and refined sportiness.

Rolex Oyster Perpetual Submariner Date
Née en 1953, la Rolex Submariner fut la première montre de plongée étanche à 100 mètres, rapidement portée à 200 mètres dès l’année suivante. Ses innovations – aiguille des heures luminescente, épaulement de protection de la couronne – en ont fait une référence technique. En 1969, Rolex introduit la Submariner Date, dotée d’un guichet de date, dont l’étanchéité atteindra 300 mètres en 1979, puis sera étendue à l’ensemble de la gamme en 1989.
De montre de plongée, la Submariner est devenue une icône universelle, adoptée bien au-delà des profondeurs marines, symbole d’aventure, de performance et d’élégance sportive.

Chopard Alpine Eagle 41 SL Cadence 8HF
Lancée en 2019, la collection Alpine Eagle de Chopard continue de repousser les limites techniques. La Alpine Eagle 41 SL Cadence 8HF, limitée à 250 exemplaires, marque un nouveau sommet : c’est la montre la plus légère de la gamme, grâce à un boîtier, une couronne et une lunette en titane céramisé, et un bracelet en caoutchouc. Son mouvement à haute fréquence, certifié chronomètre (Chopard 01.14-C), est également allégé par des composants en titane céramisé. Microbillage sportif, cadran Noir Absolu et touches orange viennent parfaire une esthétique audacieuse. Entre précision, style et sportivité, ce garde-temps incarne l’excellence technique et le design contemporain de Chopard.
Launched in 2019, Chopard’s Alpine Eagle collection has continually pushed technical boundaries. The Alpine Eagle 41 SL Cadence 8HF, limited to 250 pieces, sets a new milestone as the lightest watch in the collection, with a ceramised titanium case, crown, and bezel, paired with a rubber strap. Its high-frequency, chronometer-certified movement (Chopard 01.14-C) is also lighter thanks to bridges and plates crafted from ceramised titanium. A sporty micro-blasted finish, a Noir Absolu titanium dial, and subtle orange accents complete its bold aesthetic. Combining precision, style, and athletic spirit, this timepiece exemplifies Chopard’s mastery of contemporary design and technical innovation.
Norqain Independence Skeleton Chrono 42mm
La Norqain Independence Skeleton Chrono 42mm incarne l’esprit d’aventure et la technicité de la marque suisse indépendante. Ce chronographe Flyback squeletté est animé par le calibre automatique NORQAIN 8K (NK24/1), certifié chronomètre COSC, offrant 62 heures de réserve de marche. Son boîtier de 42 mm, en acier ou titane DLC, met en valeur le cadran squeletté et les aiguilles luminescentes pour une lisibilité optimale. Les éditions limitées, dont la version en titane DLC avec cadran vert jade et bracelet caoutchouc, reflètent le mariage du design contemporain et de la performance mécanique, faisant de cette montre une pièce iconique pour les amateurs d’horlogerie sportive et distinctive.

The Norqain Independence Skeleton Chrono 42mm embodies the spirit of adventure and technical excellence of the independent Swiss brand. This skeletonized Flyback chronograph is powered by the NORQAIN 8K automatic calibre (NK24/1), COSCcertified, with a 62-hour power reserve. Its 42mm case, in stainless steel or DLC titanium, showcases the skeleton dial and luminescent hands for optimal readability. Limited editions, including the DLC titanium model with jade green dial and rubber strap, combine contemporary design and mechanical performance, making this watch an iconic choice for enthusiasts of sporty, distinctive timepieces.
Breitling Navitimer B01 Chronograph 46
La Breitling Navitimer B01 Chronograph 46 est une montre pilote emblématique alliant performance et style. Animée par le calibre automatique Breitling 01, certifié chronomètre COSC, elle offre une réserve de marche d’environ 70 heures. Son boîtier de 46 mm abrite un cadran avec trois compteurs de chronographe et la fameuse règle de calcul circulaire de la Navitimer, tandis que le verre saphir antireflet assure une lisibilité optimale. Disponible avec bracelet acier ou cuir alligator, ce chronographe incarne précision, élégance et héritage aéronautique.

The Breitling Navitimer B01 Chronograph 46 is an iconic pilot’s watch combining performance and style. Powered by the Breitling 01 automatic calibre, COSCcertified, it offers a power reserve of around 70 hours. Its 46mm case houses a dial with three chronograph subdials and the Navitimer’s signature circular slide rule, while the sapphire crystal with anti-reflective coating ensures optimal readability. Available with a steel or alligator leather strap, this chronograph embodies precision, elegance, and aviation heritage.

En choisissant un poêle ou une cheminée chez Cottyn Kieffer, vous offrez à votre famille bien plus qu’un objet. Vous créez un lieu de convivialité où la flamme devient décor, chaleur et émotion. Chaque installation est réalisée sur mesure par nos spécialistes pour garantir durabilité et sérénité.
De haut en bas :
Audemars Piguet – Royal Oak Tourbillon Volant Extraplat : prouesse technique et design épuré dans une version ultra-fine
Vacheron Constantin – Overseas Dual Time Or Rose : élégance voyageuse avec double fuseau horaire et finitions remarquables
Breguet – Tradition Or Rose Cadran Squelette : hommage à l’horlogerie classique, avec mouvement apparent et finitions d’orfèvre
Mais aussi :
Audemars Piguet – Quantième Perpétuel : l’icône Royal Oak sublimée par une complication majeure, alliance d’élégance et de précision
Rolex – Cosmograph Daytona Platine : symbole ultime du luxe sportif, reconnaissable à son cadran bleu glacier

Les montres d'occasion les plus prisées sont le reflet d’un marché de collection stable et toujours plus sélectif. Best of 2025.
La boutique Windeshausen Preowned, située au City Concorde, est devenue une référence pour les amateurs et collectionneurs de montres de prestige au Luxembourg. Elle propose une sélection rigoureuse de modèles certifiés, alliant prestige, technicité et valeur durable. Cette année, les best-sellers sont des montres rares, notamment les modèles de marques comme Patek Philippe, Audemars Piguet ou Vacheron Constantin, qui produisent peu de pièces compliquées en acier, tandis que les modèles en or ou platine restent limités.
Le mélange entre complications horlogères (quantième perpétuel, chronographe flyback, tourbillon) et design sport-luxe est un autre facteur clé. Ces montres allient excellence technique et polyvalence esthétique, très prisées par les collectionneurs.
Après des fluctuations depuis 2022, le marché de l’occasion montre des signes de stabilité, renforçant l’attrait des « blue-chip » comme investissements sûrs.
L’aspect joaillier, avec sertissages, diamants baguette et cadrans exclusifs, ajoute une valeur esthétique et émotionnelle qui séduit également.
Windeshausen Preowned garantit un contrôle qualité strict et une traçabilité complète, souvent avec boîte et papiers, offrant ainsi une expérience d’achat sûre et experte. C’est une adresse fiable pour acquérir une montre rare, authentifiée et durable.
Patek Philippe – Chronographe Flyback Quantième Annuel : sophistication fonctionnelle, rare complication en acier signée Patek
Patek Philippe – Aquanaut Or Rose : montre contemporaine et raffinée, parfaite alliance du sport et de la noblesse des matériaux
Rolex – Day-Date 40 Or Jaune & Diamants : le prestige absolu du bracelet President et des index baguette
Cartier – Pasha Or Gris Sertie Diamants : l’audace joaillière de Cartier dans un design emblématique et lumineux
Patek Philippe – Nautilus Chronographe Flyback Travel Time : sport-chic par excellence, double fuseau et chronographe réunis dans un boîtier mythique
The Windeshausen Preowned boutique, located in City Concorde, has become a benchmark for enthusiasts and collectors of prestigious watches in Luxembourg. It offers a rigorous selection of certified models, combining prestige, technical excellence, and lasting value. This year, the best-sellers are rare watches, notably from brands like Patek Philippe, Audemars Piguet, and Vacheron Constantin, which produce few complicated steel pieces, while gold and platinum models remain limited.
The blend of horological complications (perpetual calendar, flyback chronograph, tourbillon) and sport-luxe design is another key factor. These watches combine technical excellence with aesthetic versatility, highly prized by collectors.
After fluctuations since 2022, the pre-owned market is showing signs of stability, strengthening the appeal of “blue-chip” watches as safe investments.
The jewelry aspect, with settings, baguette diamonds, and exclusive dials, also adds aesthetic and emotional value that attracts buyers.
Windeshausen Preowned ensures strict quality control and full provenance, often with box and papers, offering a secure and expert buying experience. It is a reliable destination for acquiring rare, authenticated, and enduring watches.


Qu’elles soient sportives, classiques ou avant-gardistes, les montres restent l’ultime déclaration de style. Voici notre sélection de garde-temps, qui imposent leur allure, entre précision, caractère et élégance maîtrisée, aux poignets d'Élise et Joao, les deux gagnants du concours l'Image 2025 du Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal.












Je déteste l’hiver. Vraiment. Le froid qui transperce les os, la neige qui transforme chaque sortie en expédition polaire, les trois couches de pulls qui vous font ressembler à un Bibendum en cachemire, et le rituel quotidien du grattoir sur le pare-brise à 7h12... Sans parler de la tyrannie sociale qui veut qu’on « profite » de ses congés pour aller geler au ski. Non merci.
Quand le thermomètre plonge, j’ai deux options : fuir... ou transformer le froid en moteur de style. Ce numéro est mon antidote. On commence par celles qui n’ont jamais eu froid aux yeux. Demi Moore, incandescente, nous raconte sa renaissance à 63 ans : plus forte, plus libre, plus fascinante que jamais. À ses côtés, Whitney Wolfe Herd et Zhou Qunfei : deux femmes parties de rien qui ont bâti des empires, l’une en réinventant l’amour, l’autre en fabriquant l’écran que vous tenez entre vos doigts gelés. Puis, direction les pistes... mais pas celles du ski. Majorque, soleil, routes sinueuses, Aston Martin DBX S à « 300 km/h », escarpins aux pieds. Le vrai luxe ? Rouler à pleine vitesse quand tout le monde patine. Pour les soirées obligatoires, on vous livre des tenues qui font tourner les têtes, des bijoux qui volent la vedette aux guirlandes du sapin, des tables de fête si belles qu’on en oublie la neige, et des cadeaux qui ne finiront pas au fond d’un placard le 26 décembre. Et puis il y a les montres. Shootées au Sofitel Luxembourg Grand Ducal, posées sur des poignets comme des preuves tangibles que le temps, lui, ne gèle jamais. Des pièces qui ignorent le froid et les années. Dehors, il fait nuit à 16h30. Chez Premium, la lumière ne baisse jamais.
L’hiver est là. Mais nous, on a décidé qu’il ne gagnerait pas.
Joyeuses fêtes,

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p. 3 Edito
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p. 6 19e édition du Charity Dinner
p. 8 Demi Moore à nu
16 CAPITAL
p. 16 Whitney Wolfe Herd p. 18 Zhou Qunfei, la reine de l'écran
20 FASHION
p. 20 Brillez de mille feux
p. 22 Sous le sapin de Monsieur
24 SUCCESS STORY
p. 24 L'empire botanique
28 DÉCO
p. 28 Table en fête
30 ÉVASION
p. 30 Faubourg 21, le grand luxe à taille humaine
p. 32 Un coin de paradis
36 POWER
p. 36 Sérum de jouvence
40 JEWELERY
p. 40 Parures étincelantes
42 DOSSIER SPÉCIAL MONTRES
p. 42 Une explosion de couleurs
p. 44 L'homme qui reconnecte le cerveau au corps
p. 46 The Women's Watches Observatory

ÉVÉNEMENT | CHARITY DINNER
Le 23 octobre 2025, l’association Femmes Développement a.s.b.l. organisait son 19ème Charity Dinner au Casino 2000 de Mondorf-les-Bains. Cet événement emblématique a pour vocation de récolter des fonds destinés à soutenir les femmes et les enfants du Rwanda. Le thème de cette édition, « Bal Masqué à Venise », a plongé les invités dans une atmosphère festive et raffinée, rythmée par un spectacle haut en couleur et une programmation musicale entraînante. Très vite, la piste de danse s’est animée, donnant le ton d’une soirée placée sous le signe de la convivialité et de la générosité.
Les convives ont dîné, dansé, et participé avec enthousiasme à la tombola caritative, permettant de lever des fonds pour les projets menés par l’association. Depuis 2006, Femmes Développement a.s.b.l. a distribué plus de 5 000 microcrédits, attribué plus de 2 000 bourses d’études — principalement universitaires — et construit une école accueillant 2 000 enfants, ainsi qu’un centre de santé de 45 lits, qui reçoit chaque jour environ 300 femmes et enfants.
Avec près de 300 participants, ce nouveau Charity Dinner s’est imposé comme une réussite éclatante, mêlant élégance, engagement et solidarité.
On October 23, 2025, the non-profit organization Femmes Développement a.s.b.l. hosted its 19th Charity Dinner at Casino 2000 in Mondorf-les-Bains. This signature event aims to raise funds in support of women and children in Rwanda.
This year’s theme, “Masquerade Ball in Venice,” immersed guests in an atmosphere of refined elegance and celebration, with a dazzling live performance and a vibrant musical program. The dance floor quickly came alive, setting the tone for an evening filled with generosity and joy.
Guests dined, danced, and enthusiastically took part in the charity raffle, helping to raise vital funds for the association’s ongoing projects. Since its founding in 2006, Femmes Développement a.s.b.l. has distributed more than 5,000 microloans, awarded over 2,000 scholarships — mainly for university studies — and built a school welcoming 2,000 children, as well as a 45-bed health center that treats around 300 women and children daily. With nearly 300 attendees, this year’s Charity Dinner was a resounding success — an evening where elegance met empathy, proving once again that style and solidarity make a perfect match.
Photos : Claude Piscitelli
5. Président Association Femmes Developpement, a.s.b.l., Abbé Pierre Habarurema



2. Maitre de Cérémonie, Gabriel Boisante
3. Assis : Dirk Hense, Marc Zimmer, Léa Linster, Fabienne Weber
Debout : Vincent Pepin, Henry Munster, Barbara Hense
4. Table d’honneur, Assis : Yves Muneza (1er Conseiller à l’Ambassade du Rwanda), Mme Busindu, Son Excellence Mme l’Ambassadrice du Rwanda Munyangaju Aurore Mimosa, Clémentine Uwagaga, François Moreau
Debout : Abbé Pierre Habarurema, Jean-Bosco Busindu, Luisella Moreschi, Gabriel Boisante, Didace Kalisa
6. Ambassadrice du Rwanda, à Luxembourg, Son Excellence Mme l’Ambassadrice du Rwanda Munyangaju Aurore Mimosa.
7. Luisella Moreschi (Vice Présidente de l’association)
8. Assi: Beryl WARREN, John CARROLL, Magaly Carroll, Leticia Oviedo, Camila Peñaloza
Debouts: Marianne Nati Stoffel, Na Shi, Malika Apple, Jade Apple, Elias Amparan
9. Assis : Sylvie Olmedo, Sandra Scheer, Marjorie Pels
Debouts : Bernardo Olmedo
10. Jean-Marie Verlaine, Heide Kiel, David Waroquier, Angelo Fantasia









À NU
Icône intemporelle d’Hollywood, Demi Moore n’a rien perdu de son magnétisme — ni de sa lucidité. À l’occasion d’un entretien exclusif, l’actrice se livre avec élégance sur le temps qui passe, l’art de se réinventer et la force tranquille qu’elle puise dans sa maturité. Entre confidence et introspection, une leçon de style et de résilience signée Demi Moore.
Texte David Bail
Autrefois l’une des stars féminines les plus en vue d’Hollywood, Demi Moore a passé les dernières années à voler sous le radar. Après la fin de son mariage avec Ashton Kutcher en 2011, elle s’est lancée dans un long travail d’introspection pour reconstruire sa vie privée.
« Si vous avez de la chance et une longue carrière, vous aurez assez de films dont être fier », expliquait-elle à l’époque. « Être célèbre ou tourner les plus gros films n’a jamais été mon objectif. Ce qui compte, c’est de rester honnête avec moi-même dans tout ce que je fais. J’espère que ce que je laisse derrière moi est authentique et sincère, et que je peux donner aux autres plus qu’ils ne m’ont donné. »
L'actrice, qui a eu 63 ans en novembre, conserve une jeunesse exemplaire et aborde de nouveaux chapitres avec un regard différent. Ces dernières années, ses apparitions au cinéma se sont limitées à quelques rôles secondaires, mais ses participations à la télévision — notamment dans Feud: Capote vs. The Swans — l’ont remise sous les projecteurs. En 2024, The Substance, écrit et réalisé par Coralie Fargeat, l’a vue retrouver un rôle principal en incarnant Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic licenciée à 50 ans, qui se voit offrir par un laboratoire mystérieux une substance miraculeuse pour devenir la meilleure version d’elle-même.
: Dans The Substance, votre performance était brillante. Revenir après une pause devait être important, et revenir ainsi triomphalement devait être très spécial pour vous.
Demi Moore : Pour être honnête, même un an après, j’ai du mal à y croire. On ne sait jamais si un projet va prendre forme ou réussir, mais on l’espère, parce que sur le papier, ça ressemblait à un pari. L’expérience a été incroyablement gratifiante... et ma première montée des marches à Cannes, entourée de passionnés de cinéma, a été extraordinaire.
Vous avez toujours reçu beaucoup d’éloges au cours de votre carrière. Avez-vous peur que cela disparaisse ?
Je ne vois pas les choses ainsi. Je suis très flattée et j’apprécie ces éloges quand ils viennent, et c’est merveilleux quand ils reviennent. Mais je ne me mets pas dans un état d’esprit où je m’inquiète qu’ils arrivent ou non.
Quel est le secret pour qu’ils reviennent ?
La variété. À mon âge, il faut oser. Dans The Substance, je n’avais joué que dans un seul film d’horreur auparavant, il y a 40 ans. Avec l’âge, on veut prendre plus de risques, même si l’échec est possible. C’est une combinaison intéressante.
Vous êtes-vous identifiée à Elisabeth, une personne, comme vous, avec beaucoup d’expérience et d’un certain âge ? Pas seulement elle, mais toute personne « d’un certain âge » peut se sentir sur le point d’être mise de côté. Cela peut arriver à tout le monde, que ce soit au travail, dans une relation ou avec des amis. La vie, c’est aussi accepter le rejet et l’inattendu.

Vous avez toujours assumé votre sexualité et votre nudité, est-ce toujours le cas ?
Être à l’aise avec son corps pour un film ne signifie pas être vulnérable. Certains critiques focaliseront toujours sur la nudité, mais ce n’est pas ça.
Avez-vous surmonté vos insécurités vis-à-vis de votre apparence ?
Au fond, j’ai toujours été très mal à l’aise avec mon corps. Avant Striptease, je n’avais pas fait beaucoup de rôles très sexuels.
Ce n’est qu’en 2010 que j’ai pleinement accepté mon obsession pour mon corps. J’en avais fait une mesure de ma propre valeur. J’ai essayé de le dominer, ce que j’ai fait, et je l’ai modifié plusieurs fois.
L’ironie est que lorsque j’ai abandonné le désir de dominer mon corps, il est devenu le corps que j’avais toujours voulu. Mais cela n’a été possible qu’en cessant de vouloir le contrôler. Au final, ce genre d’obsession est inutile et dénué de sens, et je suis heureuse de m’en être libérée.
Vous avez dit ne jamais avoir eu de plan pour votre carrière ou votre vie. Comment avezvous navigué avec autant de dextérité ?
Merci de le dire... mais je dirais simplement que j’ai eu de la chance. Il y a eu des échecs, des hauts et des bas, et ça a été excitant — et ce n’est pas fini ! Ne pas avoir de plan figé permet de déplacer ses objectifs. On n’est pas désespéré si quelque chose n’arrive pas, car on n’avait pas le cœur fixé sur un objectif particulier.
On peut être plus indépendant — et je l’ai été, même si ne rien avoir sur quoi s’appuyer peut être effrayant. Mais c’est aussi une façon de ne rien perdre, donc on ne craint pas l’échec. En fait, qu’est-ce que l’échec si on n’a pas d’objectif unique ? Et si quelque chose ne fonctionne pas, où aller ensuite ? Si j’avais défini des objectifs précis, je ne serais peut-être pas là où je suis aujourd’hui, ni n’aurais accompli ce que j’ai accompli.
Vous avez toujours été très investie dans la philanthropie, et vous vouliez que vos enfants soient inspirés par cela.
Je suis tellement heureuse qu’ils aient été fiers que je travaille avec Visionary Women contre la traite des êtres humains et pour l’organisation que j’ai cofondée, Thorn.
Avoir quelque chose à côté qui aide ceux dans le besoin doit être au cœur de ce que nous sommes. Peu importe qui vous êtes ou votre carrière, aider les autres est un sentiment humain merveilleux et très important. Il est crucial que mes enfants comprennent cela.
Au final, je préfère que l’on me juge sur la philanthropie plutôt que sur mes critiques de films.
Vos retours au cinéma suivent souvent des périodes d’introspection et de renaissance spirituelle. Est-ce toujours le cas ?
Oui. Il y a toujours un stimulus qui m’encourage à revenir et à agir.
Je ne travaille jamais juste pour un salaire, et je ne m’en excuse pas. Je veux que ma productivité vienne de quelque chose, que je fasse les choses pour une raison, pas juste pour de l’argent. Tout acteur devrait le ressentir ainsi.
Souvent, c’est une question de désir romantique, et je suis assez honnête pour le dire. Ce qui me fait peur, c’est de finir ma vie en pensant que je ne mérite pas d’être aimée... que quelque chose ne va pas chez moi, que je n’étais pas voulue ici. Mon combat est de trouver cette estime de soi qui me donne le courage de réaliser mon plein potentiel. Si je le trouve à travers le cinéma, est-ce vraiment si mal ?
Je pensais avoir peur d’être abandonnée, jusqu’à ce qu’on me dise que seuls les enfants peuvent être abandonnés. Les adultes ont le choix. Alors j’ai commencé à me demander : si c’est vrai, qu’ai-je à craindre ? Je pense que beaucoup de mon anxiété à différents moments de ma vie venait du fait de ne pas avoir eu le courage de réaliser mon potentiel et de laisser la peur, l’insécurité et le doute me dominer.
Beaucoup disent que votre meilleur rôle reste Ghost, il y a trois décennies. Cela vous dérange-t-il ?
Jamais. Ghost est une histoire d’amour, avec un type, un mort, qui essaie de sauver sa femme... et il y a une part de comédie. Mais au fond, c’est vraiment une histoire d’amour, et je me suis dit : « Wow, ça peut être un désastre total. » C’est soit quelque chose de vraiment spécial et incroyable, soit un flop complet, et le fait d’être au début de sa carrière permet de prendre ce risque et d’être pardonné si ça rate.
La beauté de ce film, c’est que personne ne savait ce qui allait se passer, et l’alchimie avec Whoopi Goldberg et Patrick Swayze a créé une magie qui a touché tous ceux qui l’ont vu.
Enfin, parlons de votre style incroyable. Vous êtes devenue encore plus audacieuse avec l’âge...
La mode est faite pour être expérimentée, et en réalité, quand on cesse de se soucier du regard des autres, on peut vraiment s’amuser davantage dans la vie.
Je trouve que beaucoup de mode moderne est assez monotone. Nous ne sommes plus tout à fait dans l’esprit des années 1980, où tout le monde ne se contentait pas de pousser la mode pour se démarquer : ils créaient réellement de nouvelles niches et tendances dans ce qu’ils portaient. Dans ce sens, la mode influençait réellement notre manière d’agir, de nous comporter et de fonctionner.
Je pense que, ces dernières décennies, nous sommes tombés dans le piège de laisser ces influences guider la mode ; mais peut-être qu’il y a des signes que nous revenons dans l’autre sens. C’est assez subtil, mais au cœur de tout ça, il y a le fait que j’aime être expérimentale et innovante, si cela existe encore. La vie devient très ennuyeuse si on suit simplement tout le monde.

« Vous pouvez être piégé par ce qui se passe autour de vous, ou vous pouvez trouver une sortie. Je pense que tout, même si c’est effrayant ou positif, arrive dans nos vies pour nous aider à nous élever et à nous développer en tant qu’êtres humains. »

Ghost
« Ce film touche le cœur des gens, il transcende et a réconforté les âmes dans de grandes pertes. Il a insufflé un sentiment d’espoir et de magie, montrant que ceux que nous aimons sont toujours avec nous. Je suis vraiment reconnaissante d’avoir fait partie de ce film... Je suis sûre qu’il a aussi inspiré un regain de cours de poterie que l’on n’avait pas vus depuis l’époque du macramé, des Birkenstocks et des jambes poilues ! »
Son âge
« Vieillir est inévitable ! Je trouve que la meilleure approche est de tirer le meilleur de soi-même. Il faut être heureux de ce que l’on a et ne pas courir après ce que l’on n’a pas. L’image des femmes dans la quarantaine ou la cinquantaine a totalement changé aujourd’hui. La vie ne s’arrête pas là. »
« Je ne sais pas s’il existe un secret particulier, mais le rire et le sourire sont parmi les meilleurs antidotes au vieillissement. Je me sens encore comme une petite fille d’environ cinq ans... Je suis honorée si je peux inspirer quelqu’un. Je suis encore en train de me découvrir. »
Sa tenue fétiche
« Ma tenue préférée est une robe en soie émeraude transparente à volants Tom Ford (pour Yves Saint Laurent) que j’ai portée à la première de Charlie’s Angels : Full Throttle en 2003. Je l’ai encore dans mon placard. »
Force intérieure
« Il doit y avoir une certaine force, même si je n’en suis pas pleinement consciente. Mais elle est là. Elle fait partie des expériences difficiles et exigeantes que j’ai traversées dans ma vie. Les avoir surmontées a créé une sorte de force. »
Ses enfants
« Quand j’ai vu que j’avais besoin d’être avec mes enfants en un seul endroit (Idaho) pour un certain temps, cela ne m’a pas semblé risqué pour ma carrière. Mes enfants étaient simplement importants pour moi. Ils étaient petits, âgés de cinq à onze ans environ. Il ne s’agissait pas d’abandonner le travail, mais de mettre mes enfants au premier plan. »
Le stress
« Le stress m’a fait perdre mes dents de devant », a déclaré Moore dans une émission de Jimmy Fallon, après avoir affirmé que ses deux dents de devant étaient tombées à cause du stress. « J’aimerais dire que c’était à cause du skateboard ou de quelque chose de vraiment cool, mais je pense que c’est important à partager — car c’est littéralement, probablement après les maladies cardiaques, l’un des plus grands tueurs en Amérique : le stress. »
Le consumérisme
« J’essaie toujours de garder une perspective positive sur ce qui est vraiment précieux et sur l’importance de limiter la gratification immédiate... J’ai surtout réalisé que ce que vous êtes ne se mesure pas à ce que vous possédez. »
« Bien sûr, je suis dans une situation privilégiée. Mais j’ai toujours essayé d’enseigner à mes enfants à apprécier tout ce qui est bon et beau dans la vie, ce qui n’a rien à voir avec les possessions matérielles. »
Le trafic d'êtres humains
« L’âge moyen d’entrée d’une fille dans l’industrie est de 12 à 14 ans. En tant que mère, je dois dire : Remettons les choses en perspective, il s’agit de la sœur de quelqu’un, de la fille de quelqu’un. C’est une petite fille. Il existe une idée fausse générale selon laquelle ces filles choisissent cette voie. L’asservissement n’est pas seulement physique, c’est aussi une manipulation mentale. Nous parlons de personnes qui s’attaquent aux plus vulnérables parmi nous : nos enfants. »
(Ndlr : Elle et Ashton Kutcher ont lancé en 2010, alors qu’ils étaient mariés, une fondation pour lutter contre l’esclavage sexuel.)
La peur
« Vous pouvez être piégé par ce qui se passe autour de vous, ou vous pouvez trouver une sortie. Je pense que tout, même si c’est effrayant ou positif, arrive dans nos vies pour nous aider à nous élever et à nous développer en tant qu’êtres humains. »

Once the hottest female star in Hollywood, Demi Moore has spent the last few years flying well below the radar. Following the end of her marriage to Ashton Kutcher in 2011, Moore was determined to begin a long process of looking inward as she rebuilt her private life.
“If you're lucky and have a long career, you're going to have enough good films to look back on with pride,” Moore said at the time. “Being famous or doing the biggest movies was never my goal. The most important thing to me was that I remain honest with myself in everything I do in life. I hope that what I leave behind me is authentic and honest. And that I can give people more than they have given me.”
Today, Demi, 63 in November, still has exemplary youth on her side, as she embarks on new chapters, different perspectives.
In recent years, Moore's acting output has been limited to the occasional supporting roles in relatively unheralded films, albeit TV work (not least in Feud: Capote vs. The Swans) put her back in the ascendancy, and The Substance (2024), written and directed by Coralie Fargeat, saw the actress back in a lead role as the project scooped a bevy of accolades, scoring Best Screenplay at Cannes, Best Actress at the Globes, plus three Oscar nominations.
She starred in the film as Elisabeth Sparkle, the star of an aerobics show, who is fired on her 50th birthday because of her age. When she returns home, her morale at its lowest, yet she receives an unexpected proposal – a mysterious laboratory offers her a miraculous substance, which will enable her to become the best version of herself. While the movie is very much based in fantasy, it did bring to the fore thought processes that Moore was happy to embrace, not least in the face of the changing face of style, fashion and, not least, our perception of both ourselves and those around us.
: In The Substance, both the film and your performance was brilliant. To come back from time away from the cut and thrust must have been important, yet to return so triumphantly must have been really special for you.
Demi Moore : To be honest, even now a year or so on, I’m still in a bit of disbelief. You never know if something like that will come together or succeed, but you hope it does, because when I first saw it on paper, it felt like a gamble.
The whole experience was incredibly humbling. It was my first-ever premiere at Cannes, so being in the theatre with people who truly love cinema was amazing – especially now, with all the challenges of getting them there.
It was so uplifting to witness that passion for film – not just because I was involved. The whole experience has been extraordinary.
You’ve been used to high praise throughout your career. Do you ever fear it may go away and not come back?
That’s not the way I would think about things no. It’s more a case of, I’m very flattered to have it, and appreciate it, and when it comes along again it’s a lovely feeling, but I don’t put my mind in a space where I worry about something happening or not happening.
« I used to think that I was afraid to be abandoned until someone told me that only children can be abandoned. Adults cannot be abandoned because they have a choice. Then I began to think that if that was the case, what did I have to be afraid of? »
What’s the secret then to trying to ensure it returns then?
Variation, I think, certainly at this stage of my career. Take The Substance – I had only been in one horror movie previously and that was about 40 years ago. I think as you get older you want to take more chances, and also fear the failure from it not coming off.
That’s quite a nice combination when you think about it.
Could you relate to the character Elisabeth – a person, like you, who has a lot of experience behind her and is of a certain age?
I don’t think it’s even that. Anyone who is “of a certain age,” as you say can begin to feel that they may be on the verge of being dropped or pushed out from whatever job they’re doing.
It can happen to anyone at any time, depending on who is making the decisions on their lives, either directly or indirectly. It may not even be a jobit could be a relationship, it could be friends. It doesn’t even have to be someone of a certain age. As a human being, we surely all go through an experience of being like, of being disliked, of being rejected, of being unappreciated. It could be that you think you know someone and then further down the line, something happens you never thought they were capable of. That, unfortunately, is life.
You have always embraced sexuality and nudity, and seem as comfortable with that now as ever before...
The whole thing behind being comfortable with baring yourself for a movie is that you’re not exposed in terms of your vulnerability. Some critics will always aim to make nudity the big part of the story, but I know it’s not.
It seems you have you arrested the insecurities you had over your appearance as well?
Deep down I was always very uncomfortable with my body. I’ve always felt much more self-conscious about my appearance. If you look at everything I've done before Striptease, there weren't a lot of highly sexual roles.
It wasn’t until 2010 I came to terms fully with the fact I had an extreme obsession with my body. I made it a measure of my own value. I tried to dominate it, which I did, and I changed it multiple times over.
The irony is that when I abandoned a desire to dominate my body, it actually became the body that I always wanted. Yet that only happened when I stopped trying to control it. At the end of the day, that kind of obsession is pointless and meaningless, and I’m glad to see the back of it.
You’ve said in the past that you have never had a plan for not just your career, but your life. How have you been able to navigate it all with such dexterity?
Well, thank you for saying that I have... but I would just say that I’ve been fortunate, I’ve had setbacks, there have been ups and downs and it’s been thrilling – it’s also not over just yet!
Though when you don’t have a blueprint set in stone, it means that you can keep changing the goalposts for yourself. You don’t get dramatically sad if something doesn’t happen, because you didn’t have your heart set on a particular goal. You can be more independent – and I think I have been, although when you don’t have anything to fall back on, it can be scary. However, in the same way you’ve also got nothing to lose, so you don’t worry about failure. In fact, what is failure if you don’t have a sole aim?
The other side of the coin is that if something doesn’t work out, then where do you go after that? If I had laid down specific targets or things I wanted to do, I maybe wouldn’t be here as I am now or having achieved the things that I have.
You’ve always been big on philanthropy, and have said in the past that was always something you wanted for your children so that they would feel inspired.
I’m so glad that they were proud of me for working with Visionary Women in fighting human trafficking and for the organisation I co-founded, Thorn.
I always feel that having something to one side that offer help to those who need it should be at the heart of who we are as people.
It doesn’t matter who you are or what your career is, that essence of helping others is a wonderful feeling; it’s a human emotion and it’s really important. To ensure my kids realise the importance of that is so important for me.
Ultimately, philanthropy and charity is something I’d rather be judged on than movie reviews.

« Aging is inevitable! I find the healthiest approach is to try to make the best of yourself. You should be happy about what you have, and don't try to chase what you don't have. »
You’ve said before that your screen comebacks regularly follow periods of deep reflexion and spiritual rebirth, often those that see you take on new views of the world. Is that still the case? I would say so, yes. There is always a stimulus that encourages me to get out there again and do something.
I never just work for the sake of it, and actually I make no apologies for that. Ultimately I want my productivity to come from somewhere, because than then means I’m doing it for a reason, not just for a payday. I think that’s what any actor should feel.
Often it’s a case of being wanted in a romantic sense, and I’m honest enough to say that. I believe I’m like many other people when I admit that what scares me is to reach the end of my life and feel that I do not deserve to be loved... that there is something wrong with me, that I was not wanted here. So my struggle is to find that self-esteem that gives me the courage to reach all my potential. If I find that through acting then is that really such a bad thing?
I used to think that I was afraid to be abandoned until someone told me that only children can be abandoned. Adults cannot be abandoned because they have a choice. Then I began to think that if that was the case, what did I have to be afraid of? I think a lot of my anxiety I've experienced at different points in my life was caused by not having the courage to reach all my potential and allowing fear, insecurity and doubts dominate me.
Many will state their favourite work of yours was in Ghost, all of three decades ago. Do you resent that?
Never, Ghost is a love story, and it's a guy, a dead guy, trying to save his wife... and there is a comedy part. Yet really, really it's a love story, and I thought, 'Wow, this is really a recipe for disaster’. I thought that it's either going to be something really special, really amazing, or really an absolute bust, and the beauty of being at the beginning of your career, is that you can take that sort of risk and you will be forgiven if it turns out to be a dud. I think the beauty in that film is that none of us knew, and the alchemy that came together with Whoopi [Goldberg] and [the late] Patrick [Swayze] - it just had a magic and everyone who saw it was moved.
Finally, I have to ask about your incredible style and sense of fashion. If anything you have become more outlandish with age... Fashion is there to be played about with, and the reality is when you stop caring what people think you can have much more fun in life.
I do find a lot of modern fashion quite monotone. We’re not quite where we were in the 1980s where everyone was not just pushing fashion as a method of being different, they were actually starting new
niches and trends in what they were wearing. In that sense, fashion was actually influencing how we acted, behaved and operated.
I think in recent decades we’ve fallen into the trap of those things influencing fashion; but perhaps there are signs we’re heading back the other way. It’s quite a nuanced thing, but at the heart of it is the fact I like to be experimental and innovative, if such a thing still exists. Life becomes very boring if you just go along with everyone else.
Ghost
“The film has something that touches people's heart, it transcends and has comforted people's souls in great loss and it has instilled a sense of hope and magic that those we love are always still with us. I'm truly grateful to have been part of this film...I'm sure there was a huge boon in pottery classes that they hadn't seen since macrame, Birkenstocks, and hairy legs were in fashion!”
Embracing her age
“Aging is inevitable! I find the healthiest approach is to try to make the best of yourself. You should be happy about what you have, and don't try to chase what you don't have. The image of women in their 40s and 50s has totally changed today. Life doesn't end there.”
“I don’t know if there is any particular secret, but laughter and smiling are one of the best antidotes to aging that you could possibly have. I think of myself as still being about five... I’m honoured if I can inspire somebody else. I’m just still trying to figure it all out about myself.”
Vintage Tom Ford outfit
“My favourite outfit is a Tom Ford (for Yves Saint Laurent) low-cut, sheer emerald silk ruffle dress that I wore to the Charlie’s Angels: Full Throttle premiere in 2003. I still have it in my closet.”
Inner strength
“I think obviously there must be some strength, (but) it's not something I'm conscious of. But I think it's there. It's part of some of the tough and challenging experiences I've had in my life. That I've overcome them has created a sort of strength.”
Her children
“When I saw that I needed to be with my kids in one place (Idaho) for whatever amount of time, it didn't feel like a risk in terms of my career. It was just that my children were important to me. They were little, aged from about five to 11. It wasn't about: am I giving up work? It was about: my children are important to me.”
Stress
“Stress sheared off my front teeth,” Moore declared on the Jimmy Fallow show after she claims that her front two teeth fell out due to stress. “I’d love to say it was skateboarding or something really kind of cool, but I think it’s something that’s important to share — because I think it’s, literally, probably after heart disease, one of the biggest killers in America, which is stress.”
“I always try to keep a positive perspective on what’s valuable and the importance of restricting that immediate gratification... I've realised, most importantly, that who you are isn’t the stuff you have.”
“I am, of course, in a privileged situation. But I have always tried to teach my children an appreciation for everything that is good and beautiful in life which has nothing to do with material possessions.”
Sex trafficking
“The average age that a girl enters the industry is 12 to 14. As a mother, I have to say, 'Let’s put this in perspective, this is someone’s sister, someone’s daughter. It’s a little girl.' There’s a general misperception that people have about the girls in the industry, that these girls are choosing it. Enslavement is not just physical but also mental manipulation. We’re talking about people preying upon the most vulnerable among us our children.” [Ed: She and Ashton Kutcher launched a foundation in 2010 while they were married to fight against sex slavery].
Fear
“You could either be trapped by what was going on around you, or you could find a way out. I think that everything, even if it is scary or good, comes into our life to help elevate and expand us as human beings.”

Cette cuisine contemporaine combine l’alliance du bois véritable et du vernis laqué à effet bronze en façade pour un rendu à la fois chaleureux, sophistiqué et résolument moderne. Design raffiné, matériaux soigneusement sélectionnés, caractéristiques haut de gamme, perfection jusque dans les moindres détails : les cuisines noblessa combinent le meilleur du savoir-faire allemand.
À Luxembourg, Noblessa est gérée par Vincenza et sa fille Inès qui unissent leur savoir-faire et leur sens du détail pour vous offrir un accompagnement aussi chaleureux qu’exigeant.
L-1840
Whitney Wolfe Herd a changé le monde des rencontres en ligne en créant Bumble, l’application où les femmes font le premier pas. En 2021, à seulement 31 ans, elle est devenue la plus jeune femme PDG à introduire une entreprise tech américaine en bourse. Portrait.
Texte Audrey Forman Photo Bumble
Whitney naît en 1989 à Salt Lake City, dans l’Utah, au sein d’une famille soudée. Son père est promoteur immobilier, sa mère s’occupe du foyer. Enfant, elle grandit entre les montagnes et les grands espaces. Très tôt, elle s’intéresse à la communication, au lien social, à la manière dont les mots peuvent créer des ponts entre les individus. À 11 ans déjà, elle parle d'aider les autres et rêve de « changer quelque chose » .
Elle poursuit ses études à la Southern Methodist University au Texas, où elle se spécialise en relations internationales. C’est là qu’elle découvre l’entrepreneuriat social. Après un voyage humanitaire au Sud-Est asiatique, elle lance son premier projet : une ligne de sacs en bambou dont les bénéfices sont reversés aux populations touchées par la marée noire dans le Golfe du Mexique.
En 2012, à tout juste 23 ans, elle rejoint une start-up qui deviendra un phénomène mondial : Tinder. Elle participe à la création du nom, de l’identité visuelle, et joue un rôle central dans le développement de l’application. L’idée du « swipe » se répand comme une traînée de poudre, et Tinder bouleverse la culture des rencontres. Mais le rêve tourne vite au cauchemar : Whitney subit du harcèlement et des comportements sexistes au sein de l’entreprise. En 2014, elle quitte Tinder et dépose plainte pour harcèlement sexuel. Tinder nie les accusations, et l’affaire se conclut par un accord à l’amiable.
Bumble : la révolution du premier pas C’est à ce moment-là qu’entre en scène Andrey Andreev, le milliardaire russe fondateur de Badoo. Il croit en son potentiel et lui propose un partenariat pour créer une application nouvelle, pensée différemment. Whitney accepte, mais à une condition : en garder la direction et l’âme. Ainsi naît Bumble, en décembre 2014. L’idée : dans les rencontres hétérosexuelles, seules les femmes peuvent faire le premier pas. Ce geste, à la fois simple et symbolique, renverse des siècles de codes sociaux et donne naissance à une véritable révolution digitale.
Sous la direction de Whitney, Bumble devient bien plus qu’une appli de rencontres. La plateforme se déploie autour de trois axes : l’amour, l’amitié et le réseau professionnel. L’objectif : créer un espace sûr, respectueux et positif, où chacun peut se connecter en confiance.
En 2021, Whitney Wolfe Herd entre dans l’histoire : à 31 ans, elle fait entrer Bumble en bourse, devenant la plus jeune femme PDG à introduire sa société au Nasdaq et la plus jeune milliardaire autodidacte au monde. Le jour de l’introduction, elle apparaît avec son bébé dans les bras, un symbole fort d’équilibre et de liberté.
« Ayez un rêve, poursuivez-le, sautez par-dessus chaque obstacle et courez à travers le feu et la glace pour y arriver. »
Whitney was born in 1989 in Salt Lake City, Utah, into a close-knit family. Her father was a real estate developer, and her mother managed the household. She grew up surrounded by mountains and open landscapes, a child of wide horizons. From an early age, Whitney was drawn to communication and human connection — fascinated by the way words could build bridges between people. At just 11 years old, she was already talking about helping others and “changing something in the world.”
She went on to study at Southern Methodist University in Texas, majoring in international relations, where she first discovered the concept of social entrepreneurship. After a humanitarian trip to Southeast Asia, she launched her first project — a line of bamboo handbags, the proceeds of which were donated to communities affected by the Gulf of Mexico oil spill.
In 2012, at only 23, Whitney joined a start-up that would soon become a global phenomenon: Tinder. She helped develop the brand’s name and visual identity, and played a pivotal role in shaping the app’s early growth. The idea of the “swipe” spread like wildfire, revolutionizing modern dating culture. But the dream quickly soured — Whitney faced harassment and sexism within the company. In 2014, she left Tinder and filed a sexual harassment lawsuit. Tinder denied the allegations, and the case was settled out of court.
Bumble : The Revolution of the First Move
That’s when Andrey Andreev, the Russian billionaire founder of Badoo, entered the picture. Recognizing Whitney’s vision, he offered her a partnership to build something new — a dating app designed differently. She agreed, but with one condition: she would retain creative and executive control.
In December 2014, Bumble was born. Its premise was simple yet groundbreaking: in heterosexual matches, only women can make the first move. That single gesture flipped centuries of dating norms and sparked a digital revolution.
Under Whitney’s leadership, Bumble became much more than a dating app — it evolved into a platform built around three pillars: love, friendship, and professional networking. The mission: to create a safe, respectful, and empowering space where genuine connections could flourish.
In 2021, Whitney Wolfe Herd made history. At 31, she took Bumble public, becoming the youngest female CEO to lead an IPO on the Nasdaq, and the world’s youngest self-made female billionaire. On the day of the listing, she appeared with her baby in her arms — a powerful image of balance, freedom, and a new kind of leadership.

Née en 1970 dans un village du Hunan, Zhou Qunfei grandit dans une famille modeste marquée par les épreuves. Sa mère meurt alors qu’elle n’a que cinq ans et son père, ouvrier handicapé, peine à subvenir aux besoins du foyer. Très tôt, elle apprend la rigueur et la persévérance, tout en nourrissant une curiosité intellectuelle insatiable.

À 16 ans, elle quitte l’école pour Shenzhen et travaille dans une petite usine de verres pour montres. Le soir et les jours de congé, elle suit des cours à l’université pour apprendre comptabilité, management et horlogerie. Ambitieuse, elle demande une promotion dans l’entreprise familiale ; faute de succès, elle envoie une lettre de démission. Impressionné par sa détermination, le directeur l’augmente et la promeut. Quelques années plus tard, il devient son mari et le père de sa fille, avant leur divorce.
La naissance de Lens Technology
En 1993, à 23 ans, Zhou fonde sa propre entreprise dans un modeste appartement, aidée par sa famille. Au départ, l’entreprise ne produit que des verres pour montres, destinés à des horlogers chinois, japonais et de Hong Kong. Infatigable, la jeune fille parcourt les villes pour décrocher des commandes et consacre des heures à améliorer ses machines. Les débuts sont difficiles : elle doit même hypothéquer sa maison pour acheter le matériel nécessaire. Mais sa détermination finit par porter ses fruits, et son entreprise gagne rapidement en notoriété dans l’industrie horlogère asiatique. Dix ans plus tard, en 2003, Motorola la contacte pour produire les écrans en verre du Razr V3, l’un des premiers téléphones à clapet équipés d’un écran en verre. Avec l’aide d’ingénieurs de Motorola, son équipe perfectionne la production et atteint des volumes impressionnants : plus de 130 millions d’écrans en quatre ans. Ce contrat décisif pousse Zhou à créer officiellement Lens Technology, installée à Liuyang dans le Hunan. Le succès du Razr ouvre la porte à d’autres géants comme Nokia, Samsung et surtout Apple, qui fait de Lens Technology un fournisseur stratégique pour ses écrans tactiles. L’atelier familial devient un pôle industriel sophistiqué. En 2015, Lens Technology entre en bourse à Shenzhen, transformant ce qui n’était qu’un petit atelier en un empire industriel employant des dizaines de milliers de personnes.
Une dirigeante exigeante et discrète
Malgré sa fortune, Zhou Qunfei reste proche de la production, inspectant chaque détail avec rigueur. Sa réussite repose sur l’apprentissage constant, le travail acharné et le sens des réalités. Dans un secteur largement masculin, elle se distingue comme un modèle de persévérance et d’exigence. Celle qui polissait autrefois des verres à la main façonne aujourd’hui les écrans du monde moderne, incarnant une réussite à la fois patiente et ambitieuse.
De simple ouvrière à patronne d’un empire du verre tactile, Zhou Qunfei a bâti une fortune estimée à plus de 13 milliards de dollars, faisant d’elle l’une des femmes les plus riches du monde.
Texte Audrey Forman Illustration David Bail
Born in 1970 in a small village in Hunan, Zhou Qunfei grew up in a modest family marked by hardship. Her mother died when she was only five, and her father, a disabled worker, struggled to support the household. Early on, she learned discipline and perseverance while nurturing an insatiable intellectual curiosity.
At 16, she left school for Shenzhen and worked in a small factory producing watch glass. In the evenings and on days off, she took university courses in accounting, management, and watchmaking. Ambitious, she asked for a promotion in the family business; when that failed, she sent a resignation letter. Impressed by her determination, the director gave her a raise and promoted her. A few years later, he became her husband and the father of her daughter before they divorced.
In 1993, at age 23, Zhou founded her own company in a modest apartment, with help from her family. Initially, the company produced only watch glass for Chinese, Japanese, and Hong Kong watchmakers. Tireless, she traveled cities to secure orders and spent hours improving her machines. The early days were tough: she even had to mortgage her house to buy necessary equipment. But her determination paid off, and her company quickly gained recognition in the Asian watch industry.
Ten years later, in 2003, Motorola contacted her to produce the glass screens for the Razr V3, one of the first flip phones with a glass screen. With help from Motorola engineers, her team perfected production and reached impressive volumes: over 130 million screens in four years. This pivotal contract led Zhou to officially create Lens Technology, based in Liuyang, Hunan. The success of the Razr opened doors to other giants like Nokia, Samsung, and especially Apple, which made Lens Technology a strategic supplier for its touchscreen displays. The family workshop transformed into a sophisticated industrial hub. In 2015, Lens Technology went public in Shenzhen, turning what was once a small workshop into an industrial empire employing tens of thousands.
Despite her wealth, Zhou Qunfei stays close to production, inspecting every detail with rigor. Her success is built on constant learning, hard work, and a strong sense of reality. In a largely male-dominated sector, she stands out as a model of perseverance and high standards. The woman who once polished glass by hand now shapes the screens of the modern world, embodying a success story both patient and ambitious.
Les Seychelles

Seychelles . Caraïbes . Amérique centrale . Méditerranée . Adriatique . Mer Rouge
Fièrement australienne et reconnue dans le monde entier depuis 1986, le groupe Scenic a redéfini la croisière de luxe en yacht. Une nouvelle page s’ouvre avec Emerald Kaia, qui rejoindra la flotte en avril 2026. Conçue pour seulement 128 passagers et avec un ratio passager/équipage d’environ 1:1, Emerald Kaia allie luxe décontracté et véritable esprit de découverte. Chaque détail est conçu pour un plaisir sans effort : du dîner sous les étoiles au réveil chaque matin sur une nouvelle île, avec tout compris. Que ce soit en profitant d’une pause baignade depuis la plateforme nautique ou en explorant des ports cachés lors d’aventures guidées, chaque voyage offre une nouvelle perspective sur la beauté à couper le souffle des Seychelles.
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Dans un univers beauté dominé par le marketing tapageur, Sisley cultive depuis presque 50 ans une discrétion assumée, laissant parler l’excellence de ses formules et la fidélité d’une clientèle transmise de génération en génération.
Texte Audrey Forman Photos Frédéric Raevens
Le siège de la marque, un bâtiment Art déco niché dans le VIIIe arrondissement parisien, évoque plus une maison de famille qu'un QG de géant du luxe. Et pour cause : c'est précisément ce qu'elle est, une affaire familiale. En 1976, Isabelle et Hubert d'Ornano reprennent une société de parfumerie pour la rebaptiser Sisley, en un hommage au peintre impressionniste. De cette vision avant-gardiste naît la phytocosmétologie moderne, ancrée dans la conviction que les plantes peuvent offrir à la peau des bienfaits supérieurs à ceux de la chimie.
Aujourd'hui, sous la direction éclairée de leurs enfants, Christine et Philippe, la maison préserve farouchement son indépendance face aux colosses de l'industrie tels que L'Oréal, Estée Lauder ou LVMH. Cette liberté précieuse lui permet d'investir environ 25 % de son chiffre d'affaires dans la recherche et le développement – un engagement cinq à huit fois supérieur à la moyenne du secteur. Cette autonomie est le pilier central du modèle Sisley : refuser la grande distribution, ignorer les plateformes à bas prix et se passer d'influenceurs rémunérés. Chez Sisley, le temps est une valeur sacrée : il faut parfois dix, voire quinze ans, avant de lancer une formule jugée absolument parfaite.
Des formules devenues icônes
C’est dans les laboratoires français de Blois et de Saint-Ouen-l’Aumône que se joue l’essentiel. La marque cultive elle-même, dans ses propres serres et champs expérimentaux, des plantes rares – lis blanc de Madagascar, padina pavonica de Méditerranée, souci des Alpes... – pour garantir la pureté et la puissance de ses actifs. Dès 1980, l’Émulsion Écologique et la Crème
Réparatrice au karité (67 % de karité pur, toujours citée comme un exploit technique) posent les fondations de la phytocosmétologie Sisley et deviennent des références absolues. Suivent les grandes sagas anti-âge – Sisleÿa (1999), Supremÿa La Nuit (2009), Black Rose (2011) puis son Baume (2018) – et, en 2018, la ligne Hair Rituel qui applique la même exigence aux cheveux avec le Sérum Revitalisant Fortifiant : des formules ultraconcentrées devenues de véritables icônes.
Sisley, l’antistar qui séduit l’Asie
En 2024, Sisley a dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires – un montant qui peut sembler modeste aux yeux des mastodontes cotés en
Bourse, mais qui révèle toute sa puissance lorsque l'on considère que la marque ne possède qu'une vingtaine de Maisons Sisley en propre à travers le monde, et qu'elle boude délibérément la grande distribution généraliste pour privilégier des circuits sélectifs. En Asie, et particulièrement en Chine (son premier marché mondial, devant la France), la croissance est explosive : les clientes y voient en Sisley l’archétype du luxe français « vrai », sans logo ostentatoire, sans marketing bruyant.
Une nouvelle Maison à Luxembourg
Le 22 décembre 2025, la première Maison Sisley du Luxembourg ouvrira ses portes au cœur de la ville. Cette Maison de soins proposera des rituels visage, corps et cheveux, chacun précédé d’un diagnostic personnalisé. Chez les d’Ornano, pas de course au volume ni de compromis : l’excellence et la transmission s’installent enfin au Luxembourg.
The heart of the work takes place in the French laboratories of Blois and Saint-Ouen-l’Aumône. The brand grows rare plants in its own greenhouses and experimental fields—Madagascar white lily, Mediterranean padina pavonica, Alpine marigold...—to guarantee the purity and potency of its active ingredients.
As early as 1980, Ecological Compound and the Restorative Cream with shea butter (67% pure shea, still considered a technical feat) laid the foundations of Sisley phytocosmetology and became absolute benchmarks. Then came the great anti-aging sagas—Sisleÿa (1999), Supremÿa at Night (2009), Black Rose (2011) and its Balm (2018)—followed in 2018 by the Hair Rituel line, which brought the same level of excellence to haircare with the Revitalizing Fortifying Serum: ultra-concentrated formulas that have become true icons.
The brand’s headquarters, an Art Deco building tucked away in Paris’s 8th arrondissement, feels more like a family home than the HQ of a luxury giant. And for good reason: that’s exactly what it is — a family-run business. In 1976, Isabelle and Hubert d'Ornano took over a perfumery company and renamed it Sisley, as a tribute to the Impressionist painter. From this forward-thinking vision emerged modern phyto-cosmetology, rooted in the belief that plants can offer the skin benefits superior to those of synthetic chemistry. Today, under the insightful leadership of their children, Christine and Philippe, the house fiercely preserves its independence in the face of industry titans such as L’Oréal, Estée Lauder or LVMH. This precious freedom allows Sisley to invest around 25% of its revenue into research and development—a commitment five to eight times higher than the industry average. Autonomy is the cornerstone of the Sisley model: shunning mass distribution, ignoring low-price online platforms, and refusing paid influencers. At Sisley, time is sacred: a formula may require ten, sometimes fifteen years before being deemed absolutely perfect.
In 2024, Sisley surpassed one billion euros in revenue—a figure that may appear modest compared to stock-listed behemoths, but which reveals its true strength when one considers that the brand owns only around twenty Sisley Maisons worldwide and that it deliberately avoids mainstream mass distribution in order to favor selective channels. In Asia, particularly in China (its largest market ahead of France), growth is explosive: customers see Sisley as the epitome of “true” French luxury—without flashy logos and without loud marketing.
On December 22, 2025, the first Maison Sisley in Luxembourg will open its doors in the heart of the city. This beauty house will offer facial, body, and hair rituals, each preceded by a personalized diagnosis. For the d’Ornano family, there is no race for volume and no compromise: excellence and transmission are finally settling in Luxembourg.






Pour Noël 2025, on mise sur une table chaleureuse et élégante. Rouge, bordeaux, tons doux ou bijoux, matières naturelles et textures variées créent une ambiance à la fois festive et accueillante.





* Voted one of the most beautiful terraces of the year
The rooftop restaurant in the heart of Luxembourg City


SixSeven has been designed as a cocoon of subtlety. A special and unique break on the 6th and 7th floors of the fabulous Royal Hamilius building. Enjoy lunch, dinner, a snack or a cocktail with a breathtaking view over the city. SixSeven offers genuine, modern, gourmet cuisine. Indoors or on our peaceful rooftop, SixSeven is an invitation to travel, for every moment of the day.
SixSeven | Bar Restaurant Rooftop | Bistronomic cuisine 103 Grand-Rue, L-1660 Luxembourg Sunday to Thursday: 12 noon to midnight, Friday & Saturday: 12 noon to 1 am, Sunday Brunch: 11.30 am to 3.30 pm +352 26 26 26 67 | restaurantsixseven.lu

HÔTEL | FAUBOURG 21
Faubourg 21, le grand luxe à taille humaine
Cette nouvelle adresse confidentielle s’est installée dans l’un des plus beaux hôtels particuliers de Bruxelles.
Texte David Bail

Dans le paysage foisonnant de l’hôtellerie de luxe, une nouvelle adresse vient redéfinir l’art de vivre à Bruxelles : FAUBOURG 21. Plus qu’un simple hôtel, c’est une expérience multisensorielle intime et raffinée. Pensé comme un refuge confidentiel, ce sanctuaire du « great indoors » incarne un luxe subtil, où chaque détail a été minutieusement préservé et sublimé par la signature élégante de Maison Sarah Lavoine. Avec seulement vingt chambres et suites, FAUBOURG 21 déploie un charme intemporel, mêlant confort contemporain et héritage architectural. Ici, l’intimité prime, offrant à ses hôtes un cocon d’exception au calme du tumulte urbain. Le Bar 21, situé dans des salons historiques, invite à la convivialité feutrée et aux moments d’échange empreints de sophistication. La gastronomie y trouve un écrin de choix, avec deux concepts d’exception. CHAGA, la table audacieuse du chef Kevin Lejeune, repousse les frontières du goût avec une cuisine sensorielle, mêlant maîtrise technique et émotions fortes. Plus décontracté, Bistra Noisette enchante tout au long de la journée avec une cuisine créative et féminine, servie dans un cadre apaisant, agrémenté d’un jardin secret en pleine ville. Pour parfaire cette parenthèse, le Ré Labo de Beauté propose un voyage holistique où bien-être et technologies haut de gamme se conjuguent à la perfection, tandis que la salle de fitness, équipée de machines TECHNOGYM, invite à des séances privées taillées sur mesure.
À deux pas du Palais Royal et du Parc de Bruxelles, FAUBOURG 21 s’impose comme une oasis de raffinement, où le temps suspend son vol et où chaque séjour devient une histoire à part entière. Une promesse d’exception pour les voyageurs en quête de discrétion, d’élégance et d’authenticité.
In the vibrant landscape of luxury hospitality, a new address is redefining the art of living in Brussels: FAUBOURG 21. More than just a hotel, it is an intimate, multisensory experience. Conceived as a confidential retreat, this sanctuary of “the great indoors” embodies a subtle form of luxury, where every detail has been meticulously preserved and enhanced by the elegant touch of Maison Sarah Lavoine.
With only twenty rooms and suites, FAUBOURG 21 exudes timeless charm, blending contemporary comfort with architectural heritage. Here, intimacy reigns supreme, offering guests a serene cocoon away from the city’s bustle. Bar 21, housed within historical salons, invites refined conviviality and sophisticated encounters.
Gastronomy finds its stage through two exceptional concepts. CHAGA, the bold culinary vision of chef Kevin Lejeune, pushes the boundaries of flavor with a sensory cuisine that fuses technical mastery and emotional depth. More relaxed yet equally elegant, Bistra Noisette delights throughout the day with a creative, feminine approach to cuisine, served in a soothing atmosphere complete with a secret urban garden.
To complete the experience, the Ré Labo de Beauté offers a holistic escape where well-being meets cutting-edge technology, while the fitness room — equipped with TECHNOGYM machines — provides private, tailor-made sessions.
Just steps from the Royal Palace and Parc de Bruxelles, FAUBOURG 21 stands as an oasis of refinement, where time seems to stand still and every stay becomes its own story. A promise of rare elegance for travelers in search of discretion, authenticity, and effortless sophistication.




Sotogrande incarne le luxe discret de la Costa del Sol, partez avec nous à la découverte de ce paradis sur terre pour déconnecter avec style.
Texte David Bail


Encore trop méconnue, Sotogrande est pourtant l'une des adresses les plus convoitées au monde, avec une combinaison unique d'exclusivité et de confidentialité, à l’image de Monaco, Saint-Tropez, Mayfair ou des Hamptons.
Située à la pointe ensoleillée de la Costa del Sol, en Espagne, cette région est bien plus qu’une simple destination de vacances : c’est un véritable havre de paix, où luxe rime avec nature et raffinement. Nichée dans un écrin verdoyant de plus de 2 000 hectares, cette station balnéaire privée est reconnue pour son développement immobilier haut de gamme, ses vastes espaces verts et ses infrastructures d’exception.
Elle accueille plus de 300 entreprises et l'une des meilleures écoles internationales d’Espagne, ainsi que 3 000 ménages internationaux permanents et environ 8 000 pendant la haute saison. Réputée pour ses activités sportives, elle propose nautisme, tennis, padel, polo et golf sur cinq parcours prestigieux.
Nous avons été invités à découvrir cette destination premium le temps d’un week-end, accueillis au prestigieux SO/Sotogrande, un hôtel cinq étoiles qui incarne parfaitement cette harmonie entre modernité et environnement naturel. Avec ses lignes épurées et ses vues imprenables sur les collines et la mer, il offre un cadre idéal pour se détendre tout en profitant des nombreux équipements – piscines, spa, espaces de loisirs – au cœur de ce site préservé. Notre première journée a commencé sur le practice de golf de La Reserva Club, pour perfectionner notre swing. Sotogrande est célèbre pour ses parcours d’exception, dont l’un des meilleurs 18 trous d’Espagne, s’étendant à travers des paysages verdoyants mêlant nature et design de haut niveau — un incontournable pour les amateurs de golf. Après le sport, direction le beach club, un lieu où le sable doré et les eaux limpides invitent à la détente sous le soleil méditerranéen. Ce spot branché, doté d’une piscine et d’un restaurant, allie convivialité et élégance : parfait pour savourer un cocktail ou un déjeuner en plein air, bercé par la brise marine.
« Nichée dans un écrin verdoyant de plus de 2 000 hectares, cette station balnéaire privée est reconnue pour son développement immobilier haut de gamme, ses vastes espaces verts et ses infrastructures d’exception. »
Le soir, on nous a réservé une table pour le dîner au restaurant Trocadero, qui propose une cuisine méditerranéenne revisitée dans un cadre élégant et vivant, souvent animé par des événements et une clientèle internationale. Le dimanche matin, direction le clubhouse de La Reserva, où nous retrouvons Belén, la responsable PR et Communication du site, qui nous fait découvrir le plus récent complexe résidentiel et ses logements aux finitions de haut standing.
Plus tard, après une balade sur la marina, nous déjeunons au restaurant KE Sotogrande, une institution du port, offrant des plats raffinés et une vue spectaculaire sur les yachts — une expérience culinaire inoubliable. Entre ses quartiers résidentiels exclusifs, ses équipements sportifs, son port de plaisance et ses espaces naturels, Sotogrande s’impose comme une destination complète, séduisante par son style de vie élégant et sa douceur méditerranéenne.
Un coin de paradis à découvrir, parfait équilibre entre luxe discret, nature préservée et plaisirs partagés, à seulement 2h30 de vol depuis Luxembourg et à une heure de l’aéroport de Malaga — une invitation à venir.


Still too little-known, Sotogrande is nevertheless one of the most soughtafter destinations in the world, offering a unique blend of exclusivity and discretion—on par with Monaco, Saint-Tropez, Mayfair, or the Hamptons.
Located on the sun-drenched tip of Spain’s Costa del Sol, this region is far more than just a holiday destination: it is a true haven of peace, where luxury meets nature and sophistication. Nestled in over 2,000 hectares of lush greenery, this private seaside enclave is renowned for its high-end real estate developments, vast open spaces, and world-class facilities.
Home to more than 300 companies and one of Spain’s finest international schools, as well as around 3,000 permanent households and up to 8,000 during peak season.
Celebrated for its active lifestyle, it offers sailing, tennis, padel, polo, and golf across five prestigious courses.
We were invited to discover this premium destination over a weekend, staying at the luxurious SO/Sotogrande, a five-star hotel that perfectly embodies the harmony between contemporary design and natural surroundings. With its clean lines and sweeping views of the hills and sea, it provides the ideal setting to unwind while enjoying its many amenities — pools, spa, and leisure areas — at the heart of this serene estate.
Our first day began at the La Reserva Club golf academy, where we practiced our swing. Sotogrande is famous for its exceptional courses, including one of Spain’s finest 18-hole layouts, stretching through rolling greenery that blends natural beauty with refined design — a must for golf enthusiasts.
After the sport, we headed to the beach club, a sun-kissed sanctuary where golden sand and clear waters invite relaxation under the Mediterranean sky. Stylish yet relaxed, it features a pool and restaurant — the perfect spot to sip a cocktail or enjoy lunch al fresco, lulled by the sea breeze.
In the evening, a dinner table was waiting for us at Trocadero, a restaurant offering a refined take on Mediterranean cuisine in an elegant, vibrant setting often enlivened by events and an international crowd.
On Sunday morning, we headed to the La Reserva clubhouse, where we met Belén, the site’s PR & Communication Manager, who guided us through the most recent residential complex and its high-end properties with impeccable finishes.
Later, after a leisurely stroll along the marina, we enjoyed lunch at KE Sotogrande, a true portside institution, serving refined dishes with spectacular views of the yachts — an unforgettable culinary experience. Between its exclusive residential areas, sports facilities, marina, and natural surroundings, Sotogrande stands out as a complete destination, defined by its elegant lifestyle and Mediterranean charm.
A true corner of paradise that strikes the perfect balance between discreet luxury, preserved nature, and shared pleasures — just 2.5 hours from Luxembourg and one hour from Malaga airport. An invitation you won’t want to resist.




Aston Martin m’a invitée à Majorque pour découvrir le DBX S : expérience annoncée comme unique, promesse largement tenue. Seule femme parmi une poignée de journalistes auto, j’ai plongé dans l’univers feutré – et très masculin – des essais presse. Un monde où l’on parle plus de couple moteur que de couple tout court.
Un démarrage en beauté

Arrivée à Majorque vers 14h, on m’embarque directement vers l’hôtel Fontsanta, un cinq étoiles caché au milieu de la nature, à quelques minutes de la plage d’Es Trenc. Au programme : deux piscines extérieures et le plus grand spa de l'île, unique en son genre avec ses eaux thermales naturelles. J'ai tout testé (dans un but purement journalistique, évidemment), et je peux confirmer : il n’existe pas de meilleure façon de commencer un séjour professionnel. Le soir, place à la présentation du vrai héros de ce voyage : le DBX S. Pour situer, Aston Martin a longtemps été le symbole du chic britannique sur quatre roues — celui qu’on associe instinctivement à James Bond et à ses virées spectaculaires. Mais avec le DBX, lancé en 2019, la marque s’est aventurée sur un terrain inédit : celui du SUV. La version S, dévoilée tout récemment, pousse le concept à son maximum : plus musclée, plus nerveuse, plus tout. Sous le capot, un V8 bi-turbo de 4 litres prêt à libérer 727 chevaux et 900 Nm de couple. En clair, un bolide capable de passer de 0 à 100 km/h en à peine 3,3 secondes, le tout dans un confort de salon anglais. Au briefing, entre deux coupes de champagne et quelques échanges techniques un peu trop passionnés, je réalise que je suis la seule femme du voyage presse. Pas grave : j’embrasse mon rôle de minorité avec un sourire et un brin de défi, prête à participer à cet univers très masculin. La présentation se conclut par un dîner au restaurant The Lodge, au sein de l’hôtel : ambiance tamisée, cuisine locale raffinée et vins des Baléares soigneusement sélectionnés. L’équipe Aston Martin a clairement le sens du détail... et du bon goût.
Journée essais
Réveil aux aurores. Le soleil à peine levé, on avale un café, quelques viennoiseries (pour le courage), puis direction le port. Après une traversée en yacht, l'équipe Aston Martin nous attend, sourire so British et polos parfaitement repassés, devant une armada de DBX S prêtes à ronronner. Les essais se font en binôme ; je partage le mien avec un journaliste belge très charmant mais un peu trop à l’aise au volant de 727 chevaux... À pleine vitesse sur ces routes aux virages serrés, je ris (jaune), je serre la poignée (fort), mais impossible de ne pas être émerveillée. Les montagnes de Majorque s’offrent à nous, majestueuses et vertigineuses. À bord de cette voiture, la route – même la plus effrayante – devient un vrai plaisir. À mi-parcours, on échange les rôles. Je prends le volant avec prudence, un peu intimidée à l’idée de dompter un tel moteur sur ces routes bordées de cyclistes et de touristes distraits. Mon copilote, stoïque, garde le sourire. Les premiers kilomètres se font en douceur, le temps de comprendre la réactivité du véhicule. Puis, à mesure que la
confiance s’installe, j’ose accélérer. La magie opère. Tout devient simple : le volant obéit au doigt et à l’œil, la pédale répond tout en douceur, et la voiture semble glisser toute seule. Moi qui avais peur de mal faire, je me surprends à adorer. Puissante sans être brutale, élégante sans effort, le DBX S donne juste envie de continuer sa route.
Verdict : Aston Martin relève le défi
La journée se conclut au Motorworld Drivers Lounge, où l'ensemble des participants partagent leurs impressions autour d'un verre. Le consensus est unanime : Aston Martin a réussi son pari avec ce DBX S. Le constructeur britannique prouve qu'il est possible de créer un SUV combinant luxe, performance et facilité d'utilisation. Avec ce modèle, la marque s'impose comme un acteur crédible sur ce segment ultra-concurrentiel, tout en restant fidèle à son ADN. Mon avion n’étant que le lendemain matin (quelle chance !), je décide de prolonger la soirée... seule. Je m’échappe vers la plage, les pieds dans le sable, pour profiter de l’instant. J’étais déjà venue à Majorque, mais cette fois l’île m’a semblé grandiose. Était-ce le charme des montagnes, leurs paysages à couper le souffle... ou simplement l’effet Aston Martin ?
Arriving in Mallorca around 2 p.m., I’m whisked straight to the Fontsanta Hotel, a five-star hideaway tucked deep in nature, just minutes from Es Trenc beach. On the agenda: two outdoor pools and the island’s largest spa — the only one fed by natural thermal waters. I tried everything (purely in the name of journalism, of course) and can confirm: there’s no better way to kick off a work trip. That evening, it’s time to meet the real star of this journey: the DBX S. To set the scene, Aston Martin has long embodied the essence of British sophistication on four wheels — the name forever linked with James Bond and his spectacular escapades. But in 2019, the brand ventured into new territory with the launch of its first SUV, the DBX. The S version, unveiled only recently, pushes the concept to the extreme: more muscle, more precision, more everything. Under the hood, a 4.0-liter twin-turbo V8 unleashes 727 horsepower and 900 Nm of torque — enough to go from 0 to 100 km/h in just 3.3 seconds, with the comfort of an English lounge.
During the briefing — somewhere between a glass of champagne and a few overly technical exchanges — I realize I’m the only woman on this press trip. No matter: I embrace my role as the token female with a smile and a touch of defiance, ready to dive into this very masculine universe. The evening wraps up with dinner at The Lodge restaurant, within the hotel — dim lighting, refined local cuisine, and Balearic wines perfectly curated. The Aston Martin team clearly knows a thing or two about detail... and good taste.

« La version S, dévoilée tout récemment, pousse le concept à son maximum : plus musclée, plus nerveuse, plus tout »
An early wake-up call. As the sun rises, a quick coffee, a few pastries (for courage), and we’re off to the port. After a short yacht crossing, the Aston Martin team awaits us — all British smiles and perfectly pressed polo shirts — in front of a fleet of DBX S models ready to purr. The drives are done in pairs; I’m partnered with a charming Belgian journalist who seems a bit too comfortable behind 727 horses. At full speed along winding roads, I laugh (nervously), grip the handle (tight), but can’t help feeling amazed. The Mallorcan mountains unfold before us, majestic and dizzying. In this car, even the most intimidating road becomes a joyride.
Halfway through, we switch roles. I take the wheel cautiously, slightly intimidated at the thought of taming such power on roads flanked by cyclists and distracted tourists. My co-pilot remains calm, smiling. The first few kilometers are gentle, just enough to understand the car’s responsiveness. But as confidence builds, I dare to accelerate. The magic happens. Everything feels effortless — the steering precise, the throttle smooth, the car gliding as if alive. I surprise myself by loving every second. Powerful without aggression, elegant without effort — the DBX S simply makes you want to keep driving.

The day ends at the Motorworld Drivers Lounge, where everyone gathers for a debrief over drinks. The verdict is unanimous: Aston Martin has nailed it with the DBX S. The British manufacturer has proven that a luxury SUV can blend performance, elegance, and everyday usability. With this model, Aston Martin cements its place in the ultracompetitive SUV segment — without losing an ounce of its soul.
My flight isn’t until the next morning (lucky me), so I decide to prolong the evening... alone. I slip away to the beach, feet in the sand, soaking in the moment. I’d been to Mallorca before, but this time the island felt different — grander, more alive. Maybe it was the mountains. Maybe it was the Aston Martin effect.
Majorica
Collier de perles Majorica en or 18 carats de 10 mm avec diamants de 2 mm, 694 €
Buccellati Bague Opera Tulle en or jaune, or blanc, diamant et émail vert, 6 900 €

Bvlgari Boucles d’oreilles créoles B.zero1 en or jaune 18 K avec pavé diamants sur les bords, 5 900 €
Les fêtes arrivent, et avec elles une pluie de nouveautés joaillières. Designs minimalistes ou créations plus sophistiquées : découvrez les bijoux qui marqueront la saison et illumineront vos looks de fin d’année.
Chopard
Collier Happy Diamonds Icons en or jaune éthique, 6 310€
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UNBELIEVABLE PRODUCTS a l’honneur de vous annoncer le lancement de sa première marque équestre. Défilé le 15 décembre au
Premium Private club à partir de 18h 6, rue Antoine Meyer Hollerich Luxembourg L-2153
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SPÉCIAL MONTRES | HUBLOT
Hublot poursuit les festivités du vingtième anniversaire de la Big Bang avec ce modèle qui réinvente la féminité en cinq nuances vibrantes, entre haute horlogerie et design pop.
Chez Hublot, la couleur n’est pas un détail — c’est une déclaration. Avec la Big Bang One Click Joyful 33 mm, la maison suisse transforme la montre en manifeste chromatique : cinq versions éclatantes, cinq émotions, cinq façons d’affirmer sa personnalité. Rouge spinelle, orange saphir, rose tendre, bleu topaze, vert tsavorite : chaque teinte raconte une humeur, un éclat, une envie de vibrer différemment. Le boîtier poli, le cadran blanc lumineux, les pierres serties avec une précision d’orfèvre, et ce bracelet en caoutchouc assorti, souple et sensuel au poignet — tout ici respire la liberté et la joie.
Sous cette explosion de couleur, un cœur mécanique bat avec la rigueur typiquement Hublot : le mouvement automatique HUB1120, 40 heures d’autonomie, et le fameux système One Click qui permet de changer de bracelet aussi facilement qu’on change de look.
Compacte, affirmée, lumineuse — la Big Bang One Click Joyful est pensée pour celles qui ne s’excusent pas d’aimer la vie en technicolor. Un bijou d’énergie, entre audace pop et élégance suisse, qui redéfinit la féminité contemporaine : indépendante, instinctive, et irrésistiblement vivante.
At Hublot, colour is not a detail — it’s a statement. With the Big Bang One Click Joyful 33 mm, the Swiss maison transforms the watch into a chromatic manifesto: five dazzling versions, five emotions, five ways to assert your personality. Spinel red, sapphire orange, soft pink, topaz blue, tsavorite green — each shade tells a mood, a sparkle, a desire to vibrate differently. The polished case, the bright white dial, the stones set with jeweller’s precision, and the matching rubber strap, supple and sensual on the wrist — everything here breathes freedom and joy.
Beneath this explosion of colour, a mechanical heart beats with typically Hublot rigor: the HUB1120 automatic movement, 40 hours of power reserve, and the famous One Click system that lets you change the strap as easily as you change your look.
Compact, assertive, luminous — the Big Bang One Click Joyful is designed for those who make no apologies for loving life in technicolour. A jewel of energy, balancing pop audacity with Swiss elegance, it redefines contemporary femininity: independent, instinctive, and irresistibly alive.

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Invitation sur inscription a party@vengoh.com
SPÉCIAL MONTRES | GRÉGOIRE COURTINE
Grégoire Courtine, neuroscientifique suisse et lauréat des Rolex Awards, repousse les limites de la médecine en redonnant la marche à des patients paralysés.
Texte Audrey Forman
Il a ce calme propre aux chercheurs qui savent qu’ils tiennent quelque chose d’immense. Derrière son regard tranquille, Grégoire Courtine cache une détermination d’alpiniste — celle qui lui a permis de gravir, pas à pas, les sommets de la science. Lauréat des Rolex Awards, le neuroscientifique suisse fait aujourd’hui ce que beaucoup jugeaient impossible : redonner la marche à des patients paralysés.
Tout a commencé sur une paroi rocheuse. Étudiant en physique, Courtine se passionne pour l’escalade avant qu’une rencontre, celle d’un neuroscientifique croisé sur une falaise, ne change le cours de sa vie. Fasciné par la manière dont le cerveau contrôle chaque mouvement du corps, il délaisse la montagne pour explorer un autre terrain de conquête : celui du système nerveux. Des années plus tard, son laboratoire .NeuroRestore, fondé à Lausanne, repousse les limites de la médecine régénérative. Avec la neurochirurgienne Jocelyne Bloch, il développe une technologie révolutionnaire : une digital bridge — un pont numérique — capable de traduire les pensées en mouvements grâce à deux implants, l’un dans le cerveau, l’autre dans la moelle épinière.
Après avoir permis à des patients partiellement paralysés de remarcher, Courtine et Bloch ont franchi une étape historique : restaurer la marche chez une femme totalement paralysée depuis quatorze ans. Ce miracle technologique n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une persévérance sans faille. « Le rôle du scientifique est de faire face à l’inconnu », confie-t-il.
Aujourd’hui soutenu par l’initiative Rolex Perpetual Planet, Courtine ambitionne d’aller encore plus loin : aider les tétraplégiques à bouger leurs bras, soulager les malades de Parkinson, redonner espoir à des millions de personnes.
Comme Rolex, il incarne cette quête sans fin d’excellence et de dépassement. Grégoire Courtine ne se contente pas de réparer les corps : il réconcilie la science et l’humanité, la technologie et la vie.
He has that calm particular to researchers who know they’re on the brink of something immense. Behind his composed gaze, Grégoire Courtine carries the determination of a mountaineer — the kind that has allowed him to climb, step by step, to the summits of science. A Rolex Awards Laureate, the Swiss neuroscientist is now achieving what many once thought impossible: restoring the ability to walk to paralyzed patients. It all began on a rock face. As a physics student, Courtine was passionate about climbing until one encounter — with a neuroscientist he met on a cliff — changed the course of his life. Fascinated by how the brain controls every movement of the body, he traded mountain peaks for another kind of ascent: unlocking the mysteries of the nervous system.
Years later, his Lausanne-based laboratory, .NeuroRestore, is pushing the boundaries of regenerative medicine. Alongside neurosurgeon Jocelyne Bloch, he has developed a revolutionary technology: a “digital bridge” capable of translating thoughts into movement through two implants — one in the brain, the other in the spinal cord.
After enabling partially paralyzed patients to walk again, Courtine and Bloch have crossed a historic threshold: restoring movement to a woman completely paralyzed for fourteen years. This technological breakthrough is no miracle of chance, but the result of relentless perseverance.
“The role of a scientist is to face the unknown,” he says.
Now supported by the Rolex Perpetual Planet Initiative, Courtine aims to go even further — to help quadriplegic patients regain arm mobility, alleviate the effects of Parkinson’s disease, and bring hope to millions.
Like Rolex, he embodies the tireless pursuit of excellence and progress. Grégoire Courtine doesn’t just repair bodies — he reconciles science with humanity, technology with life itself.



« Il développe une technologie révolutionnaire : une digital bridge — un pont numérique — capable de traduire les pensées en mouvements grâce à deux implants, l’un dans le cerveau, l’autre dans la moelle épinière. »

Qu’elles soient sportives, classiques ou avant-gardistes, les montres restent l’ultime déclaration de style. Voici notre sélection de gardetemps, qui imposent leur allure, entre précision, caractère et élégance maîtrisée, aux poignets d'Élise et Joao, les deux gagnants du concours l'Image 2025 du Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal.


À gauche de haut en bas : Chanel, Première Galon, 15 500 €
Première Ruban, 5 500 €
Première Edition Originale, 6 350 €
Première Manchette, 10 700 €
Chez Windeshausen
Grand Seiko, Heritage Spring Drive Acier, 30mm, ép. 10,5mm, étanche 100m, réserve de marche 50h, 7 000€
Chez Les Ambassadeurs

Bvlgari, Serpenti Tubogas Quartz Acier, 35mm, Ép. 9mm, Étanche 30m, 11 700€
Chez Les Ambassadeurs







