






12,5 - 14,1 kWh/100 KM • 0 G/KM CO2 (WLTP). *Plus d’infos sur mercedes-benz.lu.

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Le nouveau CLA repousse les limites de la conduite électrique avec aisance. Performant sur les courts trajets comme sur les longs voyages, il offre une autonomie de 775 km (WLTP) et une recharge ultrarapide de 325 km en seulement 10 minutes.*
Voici la nouvelle référence en matière de conduite électrique.
Depuis 1928, Cottyn Kieffer cultive l’alliance de la tradition et du design. Nos cheminées et poêles ne sont pas de simples sources de chaleur : elles deviennent des éléments d’architecture intérieure et des œuvres d’art !
Choisir Cottyn Kieffer, c’est faire confiance à une entreprise familiale luxembourgeoise reconnue pour la qualité de ses appareils et de son service.
Nos équipes formées assurent l’installation, le réglage et la maintenance avec un savoir faire irréprochable.
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Notre équipe vous accompagne pour faire entrer dans votre foyer la chaleur et l’élégance des plus belles cheminées.
C’est au moment où nous achevions ce numéro spécial mode que nous avons appris la disparition de Giorgio Armani. Impossible d’évoquer l’élégance masculine sans rendre hommage au maestro, véritable architecte du style contemporain. Depuis plus de quarante ans, le maître italien a réinventé la silhouette avec une précision sobre et raffinée, libérant l’homme des codes rigides pour lui offrir une allure fluide, naturelle et intemporelle. Armani n’a pas seulement habillé des générations d’hommes : il a façonné une vision du luxe où discrétion rime avec puissance, où la justesse des lignes devient un langage universel. Un héritage qui continue d’inspirer et de définir ce que signifie, aujourd’hui encore, être un homme élégant.
Tel un créateur auquel il manquerait une tenue à la veille d’un défilé, nous avons repoussé les limites de ce numéro pour trouver la place nécessaire à un portrait en hommage à sa carrière.
Et comme pour sublimer ce dossier mode, ce numéro s’ouvre sous le signe de l’élégance masculine, avec en couverture l’acteur britannique Theo James, qui incarne à la perfection cet esprit : charismatique, stylé et intensément moderne. Son interview exclusive, accompagnée d’un shooting mode réalisé dans l’écrin du tout nouvel hôtel La Villa Petrusse à Luxembourg, illustre cette rencontre subtile entre mode, art de vivre et destinations d’exception.
La mode masculine se célèbre également à travers un hommage à Valentino, dont la vision continue de redéfinir les codes de l’élégance. Nous revenons aussi sur l’influence pop-culture d’un film devenu culte, Le Diable s’habille en Prada, et sur sa suite très attendue. Enfin, comme à l’accoutumée, nos pages s’ouvrent sur les passions masculines : l’univers des montres de prestige, l’automobile d’exception, le design et l’architecture, sans oublier la culture et les entrepreneurs visionnaires. Ce mois-ci, découvrez notamment Alex Giorgetti pour GridX, ou encore le modèle de réussite de Jetfly.
Entre héritage et modernité, ce numéro vous invite à explorer un luxe pluriel, pensé comme un art de vivre.
Fondateur et rédacteur en chef
David Bail
Tél. +352 691 598 720
Email : david@magazinepremium.lu
Rédactrice et conseillère commerciale
Audrey Forman
Tél. +352 691 644 007
Email : audrey@magazinepremium.lu
Conception - réalisation
Dreams Premium Sàrl
74, Grand-Rue
L-1660 Luxembourg
Tél. +352 691 598 720
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Rédacteurs et contributeurs
Audrey Forman
Dean Boyd
Magali Eylenbosch
Antonio Da Palma Ferramacho
David Furcajg
Impression
Tirage Luxembourg : 8 000 exemplaires
Fréquence : 4 numéros doubles H/F par an
Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu
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p. 10 Edito
16 LIFESTYLE
p. 16 Knockout au club
p. 18 Theo James p. 26 L'art de recevoir
28 ÉVASION
p. 28 Un moment suspendu
p. 34 Une échappée milanaise à l'élégance orientale
36 CAPITAL
p. 36 Investissez dans la jet set
p. 38 Sur la grille de départ
p. 40 De la stratégie dans l'air
42 CULTURE
p. 42 À la vitesse grand V
p. 44 Voyage au centre de Jules Verne
46 WATCHES
p. 46 Une Bell évolution p. 48 Le style au poignet
52 DESIGN
p. 52 The gentlemen driver cave p. 54 Cité customisée
56 POWER p. 56 Hyperscooter p. 58 Ferrari met les voiles avec l'Hypersail
59 LUXGEARS
p. 60 Retro looks, electro heart, iconic soul p. 62 Ioniq 9 : l'odyssée de l'espace
64 CULT
p. 64 Le diable s'habille encore en Prada
66 DOSSIER SPÉCIAL FASHION
p. 66 New shoes on the block
p. 68 Figures de style p. 72 L'empereur de la haute couture p. 76 En mode week-end
p.22
Theo James
Entretien avec un acteur au charisme magnétique
Le samedi 14 juin, le Premium Private Club a accueilli une soirée de boxe organisée au profit de l’association ELA Luxembourg. Plusieurs boxeurs se sont affrontés, certains défendant les couleurs de leur entreprise, d’autres celles de leur club. Le point d’orgue de la soirée fut le combat entre le professionnel Armen Yepremyan et son adversaire, qui s’est conclu par un KO dès la fin du premier round. Plus qu’un spectacle, cette soirée a incarné la force du sport lorsqu’il se met au service d’une grande cause.
Photos : Manu Da Luz
TEntre élégance
discrète et charisme brut, Theo James incarne une nouvelle idée du raffinement masculin. Star internationale au regard magnétique, il fascine autant par son talent que par sa discrétion. Loin des projecteurs tapageurs, il cultive une vie d’équilibre entre cinéma, création et engagements personnels. En couverture de ce numéro de rentrée spécial mode, il se confie avec sincérité sur son art, son style et sa quête d’authenticité.
L'acteurTheo James prend un nouveau tournant dans sa carrière. Après avoir oscillé entre thrillers d'action (comme la saga Divergente), précision du drame d'époque (Downton Abbey), et comédie (The Inbetweeners Movie), ses rôles récents, plus intenses, dans The Gentlemen et The Monkey ont mis en lumière le talent de cet acteur de 40 ans — sans oublier ses succès sur les plateformes avec How It Ends et The White Lotus C’est un sacré chemin parcouru depuis les castings bondés de Londres. Et comme c’est l’un des types les plus sympas dans le milieu, on peut dire que Theo James mérite amplement le succès qu’il rencontre. L’acteur est marié à l’actrice irlandaise Ruth Kearney (Primeval) – le couple a deux enfants.
: The Monkey est un succès surprise, et une nouveauté pour vous, puisque vous y jouez les deux frères, n’est-ce pas ?
Theo James : La vision d’Oz Perkins a totalement bousculé mes attentes — c’est un regard étrange, presque joyeux, sur la mort, à travers un singe mécanique meurtrier. Jouer Hal et Bill signifiait créer deux hommes complètement différents — l’un tendre, l’autre instable — et explorer leur passé commun. C’était comme entrer dans une maison hantée faite de traumatismes et de rires à la fois. L’aspect sombre du film était nouveau pour moi, mais ce voyage dans la comédie horrifique a été fantastique, et j’ai adoré. J’ai hâte d’explorer encore davantage ce registre à l’avenir — peut-être avec un peu moins de sang !
Qu’est-ce que ça fait de travailler avec Guy Ritchie sur la saison 2 de The Gentlemen ?
Guy crée toujours des imprévus sur le plateau – c’est sa marque de fabrique, et c’est ce qui lui permet de tirer le meilleur des gens.
On parle souvent de réalisateurs qui vous forcent à rester vigilant, mais avec Guy, on est carrément à l’autre bout d’une corde. Il peut passer d’un moment élégant et subtil à un chaos total. Ses méthodes sont uniques, et ce n’est pas étonnant que tant d’acteurs veuillent retravailler avec lui.
On me demande souvent s’il est difficile à vivre dans ces moments intenses. Franchement, si quelque chose vaut vraiment la peine d’être bien fait, il faut parfois accepter d’être un peu bousculé. Ce n’est pas qu’il irrite les gens, c’est juste qu’il est imprévisible. Certains acteurs ont besoin de savoir ce qui les attend, mais ceux qu’il attire aiment cette incertitude permanente... On réécrit, on reforme, on recommence. Personnellement, cette énergie me maintient en éveil – on ne sait jamais si une scène va fonctionner... ou exploser.
Parlez-nous de Fuze, le prochain thriller sur la Seconde Guerre mondiale...
C’est un film qui repose sur une tension palpable, avec une charge émotionnelle énorme : jusqu’où peut-on aller sous cette pression constante du compte à rebours ? Se préparer physiquement, c’est une chose, mais mentalement, on l’aborde presque comme un exercice de pleine conscience en pleine tempête.
Tourner à Londres, c’était aussi très agréable. Quand on connaît les lieux, on peut vraiment s’installer dans un rôle, s’y ancrer. Ce n’est pas pareil quand on est dans un endroit inconnu.
Comment avez-vous géré le fait d’avoir été une idole pour des millions d’adolescentes ?
C’est juste un truc qu’il faut apprendre à gérer [rires].
Mais comment vivez-vous cette image, ce regard qu’on porte sur vous ?
Sans trop intellectualiser, il n’y a rien de mal à ça, mais avec le temps, on veut choisir des projets qui montrent qu’on a un peu de cerveau aussi !
Au début, on veut juste gagner sa vie, mais un jour, il faut sortir de cette case et faire des choix opposés à ceux qu’on a faits auparavant — sinon, on vous colle une étiquette.
Vous cherchez donc les projets intéressants plutôt que les projets faciles ?
Exactement. Ce sont souvent les portes fermées qu’il faut forcer — et ce sont celles qui en valent vraiment la peine.
Au début de votre carrière, dans Divergente, vous avez une scène où vous devez embrasser
Kate Winslet. Comment c’était ?
Plutôt bien, en fait [rires]. C’était impressionnant — c’est l’une de mes actrices préférées.
Heureusement, elle est très terre-à-terre. Elle est 100 % investie dans son art. Elle reste animée par quelque chose, et ça se sent.
Et la scène en elle-même – juste une journée normale ou étiez-vous nerveux ?
Ça devrait être amusant en soi, mais c’était une scène importante pour nous. On voulait qu’elle soit romantique, belle, sans tomber dans le cliché ou le ringard. Et puis, ça date maintenant !
Vous passez encore beaucoup de temps à Londres...
Oui, Londres restera toujours chez moi. C’est vrai que ces dernières années, j’ai vécu un peu comme un nomade, mais Londres, c’est chez moi — chez ma famille.
En dehors de votre famille, qui est important dans votre vie ?
Je viens d’une grande famille — l’héritage grec [rires]... Mais aussi mes amis d’école, de fac, et ceux qui n’ont rien à voir avec ce métier. Ça m’aide à garder les pieds sur terre, à sortir de ma bulle. Tout le monde pense que sa bulle est la plus importante. Ma famille, c’est ça pour moi. Je suis le petit dernier de cinq, aucun de mes frères et sœurs ne travaille dans l’industrie, et ils me soutiennent... mais se moquent gentiment de tout ça. Ils trouvent ça drôle, un peu absurde — mais dans le bon sens.
Guy crée toujours des imprévus sur le plateau –c’est sa marque de fabrique, et c’est ce qui lui permet de tirer le meilleur des gens
Vous vous lancez dans la production avec la société Untapped. Pourquoi cette direction ?
Untapped met en avant des histoires centrées sur les personnages — des récits surprenants, mais ancrés dans la réalité. Je veux produire des œuvres qui semblent authentiques : avec un décor, une texture, une voix humaine, pas trop léchée. Je suis attiré, en ce moment, par les recoins plus calmes et excentriques de la vie.
Je pense qu’on vit dans une époque très formatée. J’ai envie de renverser ça et de mettre en avant l’individu dans chaque projet. C’est ce qui m’anime, depuis que je lisais et jouais des classiques au Old Vic, dans ma jeunesse.
Votre emploi du temps semble de plus en plus chargé. Comment gérez-vous tout ça ?
On partage notre temps entre Londres et la Californie. C’est un équilibre à maintenir — être papa d’abord, acteur ensuite. Les matins sont sacrés : petits-déjeuners, trajets pour l’école. Ensuite, je passe en mode travail. Se déconnecter totalement, c’est le plus dur.
Je pense qu’aucun père ne dirait que c’est facile de jongler entre tout ça. Il faut accepter cette transition, ces responsabilités. Mais j’aime la pression que ça implique.
Vous êtes en pleine forme. Quelle importance accordez-vous au soin de vous-même ?
Je pense que la pression de bien paraître doit venir de soi-même. Il n’y a aucune obligation. Certains acteurs s’épanouissent en allant à contre-courant des normes.
Pour ma part, je prends mon hygiène de vie et mon entraînement très au sérieux — pas parce que ça me définit, mais parce que ça me donne l’énergie d’être la meilleure version de moi-même. Je me dois ça, et je le dois à ceux qui me soutiennent.
Vous avez parlé de votre travail avec le HCR de l’ONU...
Être nommé Ambassadeur de bonne volonté en juin 2024 a été un tournant. Je porte l’histoire de réfugié de mon grand-père — ça me pousse. Aider le HCR sur les questions de climat et de santé mentale m’a permis de mieux comprendre le récit humain à l’échelle mondiale.
Je me demande souvent : comment l’art peut-il mettre en lumière la résilience humaine ?
Quand le tournage est terminé, comment vous détendez-vous ?
Je suis un grand lecteur, voyageur, et j’adore les activités en plein air. Il y a quelque chose de profondément libérateur dans la nature. C’est mon échappatoire pour préserver ma santé mentale, surtout quand je suis surchargé.
J’aime marcher dans la campagne, mais je peux aussi me perdre dans les petites rues d’une ville. Changer de décor, ça stimule la créativité et la clarté d’esprit. Et en tant que producteur, c’est essentiel de capter de nouvelles idées et expériences.
Guy still throws curveballs on set – that’s who he is, and that’s why he gets the very best out of people
Actor Theo James is taking a new turn in his career. After moving between action thrillers (such as the Divergent saga), the precision of period drama (Downton Abbey), and comedy (The Inbetweeners Movie), his recent, more intense roles in The Gentlemen and The Monkey have highlighted the talent of this 40-year-old actor — not to mention his successes on streaming platforms with How It Ends and The White Lotus
It’s all a long way from scratching about for jobs on London’s crowded audition circuit, and as one of the nicest guys you could meet, arguably Theo James deserves the success that’s come his way. The actor is married to Irish actress Ruth Kearney (Primeval) – the couple have two children together.
: The Monkey has become something of a sleeper hit and a new thing for you in the sense that you played the two brothers in the film, right?
Théo James : Oz Perkins’ vision flipped my expectations – it’s this eerie, almost cheerful look at death via a murderous toy monkey. Playing both Hal and Bill meant creating two completely different men – one tender, one volatile – and tracking their shared history. It felt like walking into a funhouse of trauma and laughter all at once. The darkness of the film was a new thing for me and a fantastic voyage into the comedy of horror, and I really enjoyed that. I’m looking forward to reaching further into that in future, perhaps with a bit less blood!
What’s it like working with Guy Ritchie on The Gentlemen Season 2?
Guy still throws curveballs on set – that’s who he is, and that’s why he gets the very best out of people.
People talk about some directors keeping you on your toes, but with Guy it’s a case of keeping you on the end of a bit of string, because he will flit from a moment of stealth and elegance, to fullon chaos and disorder. I can safely say the methods he employs are utterly unique, and it’s no surprise that so many actors want to go back to him time after time.
People ask me if he’s difficult to get on with in those intense moments, and I think the honest answer is that if anything is worth doing properly, it’s probably worth upsetting a few people along the way. And that’s not usually a case of rubbing people up the wrong way, more about the unpredictability of what he’s going to pull next. For some actors, they need to know what’s around the corner, whereas for others (the type he attracts), it’s a constant journey of uncertainty... rewriting as we go, reshaping and redoing. Personally, I find that that energy keeps me sharp – you never know if the scene will land or explode.
I think in the current era there is so much that’s regimented and robotic about the way we are expected to live
Tell me about Fuze, the upcoming WWII bomb thriller...
This one’s about tension you can feel in your bones, along with a whole load of emotional intensity and pressure: how far can you go under that kind of ticking-clock stress? Preparing physically is one thing, but mentally we’re treating it almost like a mindfulness exercise under fire.
Making a film back in London was also a really nice thing. I feel when you have a familiarity with your surroundings you can really relax into a role and own it in a way you just can’t do when you’re somewhere unusual or unknown.
How have you dealt with the fact you’ve been a poster boy to millions of teenagers?! It’s just one of those thing you’ve got to learn how to handle [laughs].
But how do you feel to be seen, to be portrayed like that?
Not to be too kind of analytical about it, there's nothing wrong with it but as time goes on you want to choose projects that portray you as having slightly more of a brain!
In the early days you just want to earn a living from, but at some point you need to push outside that box and keep making choices that are completely opposite to the last, because it's easy for people to generalise.
Interesting doors rather than easy doors?
Exactly that. It’s are doors that are still closed that, as an actor, you need to fight for. They’re typically the ones that are worthwhile.
Early on in your career, in Divergent, you had a scene where you had to kiss Kate Winslet. What was that like?
Good actually, good [laughs]. Don’t get me wrong, it was very daunting - she's one of my favourite actresses and I think she's great. Luckily, she is very down to earth and she is someone who is still, not still, I know that sounds stupid, but she's 100 per cent committed to her craft and she really did invest in it. She remains someone who is motivated by something,
And the scene itself – was it just another day in the office for you or were you guys nervous?
I mean, it should be fun in a way, but it was an important scene for us, because again, not getting too complex or deep about it, we wanted to honour it in a way that felt romantic, and felt beautiful, but it wasn't cheesy and didn't fall into the trap of, 'Oh, here we go. It's that point in the movie. It’s a long time ago now, anyway!
It’s nice that you still spend a lot of time in London...
Sure, London will always be home. True - I've gone through the past few years in something of a homeless fashion, just because of bouncing around, but yeah London is still my home - my family’s home.
Outside of your family, who in your life is really important to you?
Well I come from a big family, the Greek thing [laughter]... keeping it real that way, but also my friends from school, my friends from university, my friends who have nothing to do with anything of this... and it helps because it means that you are again reminded to think outside of your own little sphere.
Everyone thinks their sphere is the most important, and my family is that to me. Being the youngest of five kids, none of my siblings have anything to do with the industry, and they are very supportive of me but also not. They find it hilarious, they find it kind of ridiculous, in the best possible way.
You’re moving into the business side with production company Untapped. What made you want to pursue that direction?
Untapped is all about character-first stories –narratives that surprise you but stay grounded. I want to produce pieces that feel lived-in: where setting, texture, and voice aren’t shiny, but human. I’m tuned into those quieter, more eccentric corners of life right now and have never felt more fascinated by the personalities of people.
I think in the current era there is so much that’s regimented and robotic about the way we are expected to live. I want to subvert that and really bring forward the power of the person in each of the projects we invest in – that’s something that really excites me, going right the way back to reading and performing classics at the Old Vic, in my youth.
Your hectic appears to be getting ever more hectic. How do you balance it all?
We split time between our home base in London and California, so there's always a line to hold – being Dad first, actor second. Mornings are sacrosanct: school drop-offs, breakfast at home. Once the kids are off, I shift gears, but trying to switch off completely is the hardest part.
I don’t think there’s any dad in the world who won’t tell you how difficult it can be to juggle and to come to terms with that transition of who we are and what our role is. It’s a combination of emotions, of responsibility and of duty, but I love the pressure that comes with it.
You’re in impeccable shape. How seriously do you take self-care?
I think the pressure to look good and feel good can only come from within. There is no obligation to do anything you don’t want to, and in fact I know a number of actors who thrive off the idea of pushing back against expected norms. What I would say is I take my fitness and diet very seriously, not because it defines who I am – more that it gives me the energy and the impetus to go out there and be the best version of myself that I can possibly be.
I feel I owe that to myself, and to those who support me along the way.
You’ve spoken in the past on advocacy work with UNHCR...
Becoming a Goodwill Ambassador in June 2024 was a turning point. I carry my grandfather’s refugee story - it spurs me. Helping UNHCR on climate and mental health has deepened my understanding of global storytelling. It makes me think: how can art shine light on human resilience?
When filming ends, how do you like to relax?
I am an avid reader, traveller and outdoor adventurer. There is something about being outdoors that feels totally freeing from the world, and it's an ultimate escape for me that I think I need in order to preserve my health and wellbeing, particularly if that comes at a time when I have a lot on.
I like walks in the countryside in particular, but also if you give me a little backstreet of a city to explore then I'll happily lose myself in that.
I think the other benefit of getting outdoors and finding a change of scenery is that is spurs creativity and clear thinking. As I evolve from an actor to a producer, the ability to look around and bring in experiences and ideas is really important to.
ÉVÉNEMENT | ART & ESTATE
À Roth an der Our, à quelques pas de la frontière luxembourgeoise, une villa contemporaine de 786 m² a ouvert ses portes lors d’un événement associant visite immobilière et exposition d’art, révélant un lieu pensé pour vivre, travailler et recevoir.
Texte Audrey Forman
C’est une villa contemporaine posée à la lisière du Luxembourg, au cœur du village calme de Roth an der Our. Un bâtiment aux lignes épurées, construit en 2011, sur un terrain arboré de plus de 3.000 m2 Conçue pour conjuguer usages professionnels et résidentiels, la villa se déploie en deux ailes complémentaires : l’une dédiée au travail, avec plusieurs bureaux et salles de réunion, un vaste réfectoire et des accès sécurisés par empreinte digitale ; l’autre plus intime, offrant six chambres, trois salles de bain, deux cuisines équipées, une piscine extérieure chauffée, un sauna et une salle de sport. Pour parfaire cet ensemble d’exception, un appartement indépendant de 116 m2 situé au rez-de-chaussée offre une indépendance totale, idéal pour recevoir des invités, loger du personnel ou générer un revenu locatif.
L’alliance entre art & habitat
L’expérience se prolongeait au sous-sol, pensé dès l’origine comme un lieu de fête. Ouvert sur le jardin, équipé d’un bar et non loin d’une chambre froide, cet espace révélait une autre facette de la villa : celle d’une maison conçue pour recevoir. Le temps d’une soirée, elle s’est animée au rythme d’un DJ, d’un barbecue en terrasse et du service assuré par le traiteur local Niessen, dans une ambiance à la fois élégante et décontractée.
Confort durable
Côté technique, la villa est à la hauteur de son ambition : 394 m2 de panneaux photovoltaïques d’une puissance totale de 56,9 kWp, une pompe à chaleur, une ventilation double flux avec récupération de chaleur, ainsi qu’un chauffe-eau solaire. Ces installations garantissent un rendement énergétique exceptionnel, avec des économies estimées à près de 7.000 euros par an.
Le temps d’une soirée, la villa s’est transformée en espace de découverte avec Art & Estate, une initiative portée par les agences luxembourgeoises Immo Partner et SR Immo. Loin des traditionnelles portes ouvertes, cette expérience proposait une immersion artistique au sein même de la maison. Les œuvres de Dieter Nusbaum, Lilau et Hubert Mussner ponctuaient les différentes pièces, invitant les visiteurs à explorer librement ces espaces singuliers.
Affichée à 3,5 millions d’euros, cette propriété s’adresse à ceux qui recherchent bien plus qu’un simple lieu de vie : un espace à habiter, à partager et à réinventer. L’événement Art & Estate a su mettre des étoiles dans les yeux des invités, émerveillés par la beauté et la singularité de ce lieu d’exception.
Pour plus d’informations sur cette propriété unique, rendez-vous sur les pages immobilières des agences Immo Partner et SR Immo.
This contemporary villa sits on the edge of Luxembourg, nestled in the quiet village of Roth an der Our. Built in 2011, the property features clean, modern lines and unfolds across a landscaped plot of over 3,000 m2. Designed to accommodate both residential and professional use, the villa is divided into two complementary wings: one dedicated to work—with several offices and meeting rooms, a large dining area, and secure fingerprint access—and the other to private life, with six bedrooms, three bathrooms, two fully equipped kitchens, a heated outdoor pool, a sauna, and a fitness room. To complete the estate, an independent 116 m2 apartment on the ground floor offers total autonomy—ideal for hosting guests, housing staff, or generating rental income.
For one evening, the villa transformed into a space for artistic discovery during Art & Estate, an initiative led by Luxembourgbased agencies Immo Partner and SR Immo. Far from the usual open house format, the event offered a true immersive experience, where art took center stage within the home itself. Works by Dieter Nusbaum, Lilau, and Hubert Mussner were displayed throughout the rooms, encouraging guests to explore the spaces freely and intuitively.
The experience continued in the basement, originally designed as a place for celebration. Open to the garden, complete with a bar and located near a walk-in cold room, the space revealed another dimension of the property—one crafted for entertaining. For one night only, the villa came alive to the rhythm of a DJ set, a barbecue on the terrace, and refined catering by local chef Niessen, in an atmosphere that was both elegant and relaxed.
On the technical side, the villa lives up to its ambitions. It is equipped with 394 m2 of photovoltaic panels generating a total of 56.9 kWp, a heat pump, double-flow ventilation with heat recovery, and a solar water heater. These features ensure exceptional energy efficiency, with estimated savings of nearly €7,000 per year.
Priced at €3.5 million, this property is for those seeking far more than just a place to live—it’s a space to inhabit, share, and reinvent. The Art & Estate evening left stars in the eyes of its guests, who were captivated by the beauty and uniqueness of this exceptional home.
For more information on this one-of-a-kind property, visit the real estate pages of Immo Partner and SR Immo.
Perché dans les cimes du Tyrol italien, l’hôtel spa My Arbor cultive l’art du calme et du confort. Bois brut, spa d’exception, cuisine solaire et vue à couper le souffle : on y a passé quatre jours entre parenthèse enchantée et retour à soi. Récit d’un séjour où tout ralentit... enfin.
Il y a des lieux qui ne se racontent pas, mais se vivent. Perché à 1 000 mètres d’altitude, aux portes des Dolomites, My Arbor – Dolomites n’est pas un simple hôtel : c’est une parenthèse, un cocon suspendu entre ciel et forêt, où le temps ralentit pour laisser place à l’essentiel. Nous y avons passé quatre jours, entre calme absolu, soins d’exception et plaisirs gourmands. Voici le récit de notre retraite alpine.
Déconnexion immédiate
À peine arrivés après notre voyage en voiture à travers l'Allemagne et l'Autriche – il n'y a pas de vols directs depuis Luxembourg – , on sent le silence et l’odeur des arbres nous envelopper. L’hôtel se dresse là, comme suspendu entre les troncs, tout en bois, verre, et lignes épurées, posé sur ses piliers en béton. C’est beau, c’est calme, c’est apaisant. Un peu comme si un architecte scandinave et un moine zen s’étaient mis d’accord pour construire leur rêve commun. Présentation faite à la réception et verre d'accueil pris sur la terrasse au paysage absolument irréel, on découvre notre « Nest suite ». Celle-ci est vaste, baignée de lumière, entre parquet blond, ligne épurée et senteurs de pin avec une vue dégagée sur la vallée et plus bas sur la piscine des « sans textiles ». En effet, il n'est pas rare au Tyrol de voir des installations réservées au personnes nues, dans les piscines mais également dans les zones des spas, ceci dans un souci d'hygiène.
Relax time
Réveil sans réveil, ce qui en soi est déjà un luxe. Après cette première nuit de récupération du voyage, nous prenons un petit-déjeuner copieux (et franchement excellent, surtout les différents pains, les confitures maison et les oeufs brouillés), puis descente au Spa Arboris, le terrain de jeu des gens qui aiment le calme et la vapeur.
Piscine intérieure, piscine extérieure, hammam aux herbes, sauna avec vue sur les montagnes (oui, ça existe)... On ne sait plus trop où donner du peignoir. Cerise sur le gâteau : un massage soin signature avec huiles locales pour moi et ma partenaire. On ressort flottants mais très détendus. À tel point qu’on hésite pas à faire une sieste sur les transats panoramiques de la piscine (des textiles).
L’après-midi, on sort marcher un peu sur les sentiers autour de l’hôtel. Forêt de sapins, lumière douce, pas une âme. On se surprend à chuchoter, comme si on dérangeait les arbres.
On se bouge
On commence la journée avec un cours de Pilates face à la montagne. Salle vitrée, prof souriante, ambiance détendue. Je ne savais pas trop ce que c'était, dans mon esprit je voyais cela comme un mélange de yoga et de fitness, j’en suis ressorti plus gainé que prévu.
En fin de matinée, on récupère nos VTT électriques* (l'activité à la mode ici) et on s’élance sur les sentiers de la Plose. Les montées se font sans souffrance, les descentes sont grisantes, et les paysages ? Cinématographiques. On pédale au ralenti pour faire durer.
Chaque soir, on découvre la cuisine gastronomique du Tyrol du sud du chef Matthias Hinteregger. Dîner à 7 plats tous les jours. Comment dire ? Le genre de repas où tu te tais à la première bouchée. On frôle la petite larme. Le tout accompagné de vins parfaitement choisis. Pas guindé, pas prétentieux, juste terriblement bon. Et on finit par se dire que si tous les dîners pouvaient ressembler à ça, la vie serait un peu plus douce.
Retour à la réalité
Le jour du départ, on a essayé de traîner. On a repris deux fois de tout au petit-déjeuner. On a fait une dernière baignade dans la piscine. On aurait aimé gagner un jour de plus dans ce paradis terrestre. My Arbor, c’est ce genre d’endroit qui réussit à faire ce que les séances de méditation promettent sans jamais y arriver : vous faire vraiment décrocher. Plus qu’un hôtel, c'est un cocon dans les arbres. Entre le confort sans ostentation, la bienveillance du personnel, les soins qui font du bien au corps et à l’esprit, et cette nature omniprésente qui vous murmure de respirer plus lentement, tout semble pensé pour vous reconnecter à l’essentiel. Et à vous-même. On en est repartis un peu plus légers, un peu plus doux, un peu plus vivants. my-arbor.com
* Merci à Rent and Go, une entreprise de location de vélos et skis située à proximité.
« Chaque soir, on découvre la cuisine gastronomique du Tyrol du sud du chef Matthias Hinteregger. Dîner à 7 plats tous les jours. Comment dire ? Le genre de repas où tu te tais à la première bouchée. »
here are places you don’t just visit – you feel them. Perched at 1,000 metres above sea level, at the gateway to the Dolomites, My Arbor – Dolomites isn’t just a hotel. It’s a pause. A cocoon, suspended between sky and forest, where time slows down to make room for what really matters. We spent four days there, immersed in silence, indulgent treatments, and gourmet pleasures. Here’s the story of our alpine retreat.
Immediate disconnection
As soon as we arrived – after a long drive through Germany and Austria (there are no direct flights from Luxembourg) – the stillness and scent of pine hit us like a soft, silent wave. The hotel appears out of the trees, seemingly hovering between the trunks, all wood, glass, and clean lines, resting gently on its concrete stilts. It’s serene, stylish, and effortlessly calming. As if a Scandinavian architect and a Zen monk got together to design their dream sanctuary. After a warm welcome at reception and a glass of sparkling wine on the terrace – overlooking what can only be described as an unreal, cinematic view – we discovered our Nest Suite. Spacious and flooded with light, with pale wood floors, minimalist design, and that soothing scent of pine. From the balcony: a panoramic view of the valley, and just below, the “textile-free” pool. Yes – in the Tyrol, it’s not unusual to find spa areas and pools reserved for nude guests. It’s all about hygiene. And, well, culture.
Waking up without an alarm clock is already a luxury in itself. After our first night recovering from the journey, we head down for a generous breakfast –and it’s genuinely delicious. The different breads, the homemade jams, the scrambled eggs... We may have gone back for seconds. Or thirds.
Then it’s off to Spa Arboris, a haven for lovers of steam, silence, and saunas. Indoor pool, outdoor pool, herbal steam room, mountain-view sauna (yes, that’s a thing)... We lose track of time – and towel. The highlight: a signature massage with local oils for both of us. We float out, soft-limbed and slightly spaced out. So much so that we fall blissfully asleep on the panoramic loungers by the (textile-friendly) pool.
In the afternoon, we stretch our legs on a gentle walk through the surrounding forest trails. Spruce trees, soft light, not a soul in sight. We catch ourselves whispering, as if we’re disturbing the trees.
We start the next morning with a Pilates class facing the mountains. Floor-toceiling windows, a smiling instructor, calm energy all around. I wasn’t quite sure what to expect – somewhere between yoga and fitness in my mind – but I left more toned than I’d bargained for.
Later that morning, we pick up our electric mountain bikes* – the must-do activity here – and head off into the trails of the Plose mountain. The climbs are painless, the descents thrilling, and the scenery? Utterly cinematic. We ride slowly, just to make it last a bit longer.
Each evening, we discover the refined South Tyrolean cuisine of Chef Matthias Hinteregger. A new seven-course tasting menu every night. What can we say? The kind of meal that silences you at the first bite. Goosebumps. Maybe even a tiny tear. Perfectly paired wines, generous service, and not a trace of stuffiness. Just really good food. The kind that makes you wish dinner could last forever.
On our final morning, we tried to delay the inevitable. Went back for seconds (again) at breakfast. Took one last swim. Considered inventing a reason to stay an extra night. Anything.
My Arbor isn’t just a hotel – it’s what all those meditation apps promise but never quite deliver: a real chance to switch off. A treehouse retreat where luxury is unshowy, staff are genuinely kind, and the forest wraps itself around you like a thick, reassuring blanket.
Between the nurturing treatments, the whispering pines, and the rare feeling of being truly looked after, everything here is designed to help you slow down, breathe deeper, and come back to yourself.
We left feeling a little lighter, a little softer, a little more alive.
my-arbor.com
* Thanks to Rent and Go, a nearby bike and ski hire company.
Éclat des vitrines, élégance architecturale... la capitale de la mode captive. Et lorsqu’on choisit d’en faire l’expérience depuis l’écrin feutré du Mandarin Oriental, le voyage prend une autre dimension.
Texte David Bail Photos Mandarin Oriental
Avec le retour des beaux jours, nous avons renoué avec une tradition chère : un weekend à Milan. Entre le plaisir de retrouver les grandes maisons de couture et celui de flâner dans une ville au charme intemporel, la capitale lombarde ne déçoit jamais.
Pour cette escapade, nous avons choisi le Mandarin Oriental Milan, idéalement situé à deux pas du Quadrilatero della Moda. Dès l’entrée, l’ambiance donne le ton : luxe discret, matériaux nobles, design contemporain. Les chambres, spacieuses et épurées, offrent un havre de paix au cœur de la ville, entre literie parfaite, éclairage maîtrisé et confort absolu.
Côté table, le Mandarin Garden propose une interprétation subtile et élégante de la dolce vita. Dans le patio intérieur, à l’abri du tumulte, le chef Antonio Guida compose une cuisine italienne modernisée par des touches asiatiques, accompagnée des desserts délicats du chef pâtissier Marco Pinna. Ceviche raffiné, pasta à la truffe, douceurs précieuses : une expérience maîtrisée jusque dans les moindres détails.
Chaque journée se conclut au Spa, devenu rapidement une escale indispensable. Piscine intérieure, hammam, soins signatures, ambiance tamisée... tout invite à la déconnexion et au lâcherprise.
Enfin, Milan reste un incontournable pour les amateurs de mode. Entre Via Montenapoleone et Via Sant’Andrea, nous avons redécouvert les grandes maisons — Ferragamo, Valentino, Balmain, Armani... — où chaque pièce incarne un savoir-faire et une vision du style.
Plus qu’un hôtel, le Mandarin Oriental est une expérience en soi : un refuge élégant, confidentiel, où Milan dévoile son visage le plus raffiné. Trois jours suffisent à s’imprégner de cette atmosphère unique, entre luxe, culture et art de vivre.
For this getaway, we chose the Mandarin Oriental Milan, ideally located just steps from the Quadrilatero della Moda. From the moment you enter, the tone is set: understated luxury, noble materials, contemporary design. The rooms, spacious and minimalist, offer a peaceful retreat in the heart of the city, with flawless bedding, carefully controlled lighting, and absolute comfort.
On the culinary side, the Mandarin Garden presents a subtle and elegant interpretation of the dolce vita. Seated in the inner courtyard, sheltered from the city’s bustle, Chef Antonio Guida crafts Italian cuisine with refined Asian influences, complemented by the delicate desserts of pastry chef Marco Pinna. From delicately seasoned ceviche to rich truffle pasta and jewel-like sweets — the experience is polished down to the last detail.
Each day ends at the Spa, which quickly becomes an essential stop. The indoor pool, hammam, signature treatments, and dim, soothing ambiance all encourage disconnection and deep relaxation. Of course, Milan remains a must for fashion lovers. From Via Montenapoleone to Via Sant’Andrea, we wandered from one iconic maison to another — Ferragamo, Valentino, Balmain, Armani... — where each piece reflects craftsmanship and a distinctive vision of style.
More than a hotel, the Mandarin Oriental is an experience in itself: an elegant, discreet haven where Milan reveals its most refined side. Three days are all it takes to immerse yourself in this unique atmosphere of luxury, culture, and art de vivre.
With the return of warmer days, we revived a cherished tradition: a weekend in Milan. Between the pleasure of revisiting iconic fashion houses and the joy of strolling through a city with timeless charm, the Lombard capital never disappoints.
Jetfly : l’histoire d’une aviation d’affaires réinventée.
Fondée en 1999 au Luxembourg, Jetfly est née d’une idée simple mais audacieuse : rendre l’aviation d’affaires accessible et flexible grâce à la propriété partagée. En clair, plutôt que de posséder un avion seul, plusieurs clients peuvent investir dans un même appareil et en partager les coûts, tout en conservant une disponibilité totale à leurs besoins.
En 2010, l’entreprise prend un nouveau tournant sous la direction de Cédric Lescop et Maxime Bouchard, qui, avec un groupe d’investisseurs visionnaires, transforment Jetfly en une référence européenne. La flotte, composée de turbopropulseurs Pilatus PC-12, de jets Pilatus PC24 et de Cirrus Jet, devient la plus importante d’Europe pour ces modèles, offrant aux 550 propriétaires un accès à plus de 3 000 aéroports, y compris les plus restreints comme Gstaad ou Courchevel.
Au fil des années, Jetfly a su allier performance et innovation. Son identité visuelle signée Philippe Starck, ses services sur mesure et ses initiatives durables, comme l’utilisation de carburants d’aviation durables et le programme “Flight Sharing”, font de l’entreprise un acteur moderne et responsable. Aujourd’hui, Jetfly n’est pas seulement un prestataire d’aviation : c’est un véritable écosystème, offrant gestion d’avions, affrètement et formation, tout en restant fidèle à sa mission initiale : permettre à ses clients de voler librement, rapidement et durablement.
Leslie Jacob, responsable commerciale de Jetfly au Luxembourg, répond à nos questions :
Pouvez-vous nous donner le montant approximatif qu'un client doit débourser pour devenir copropriétaire ?
Jetfly propose à ses clients de devenir copropriétaires d’un avion en achetant une part proportionnelle à leurs besoins en heures de vol (à partir d’1/16e, soit 15 ou 35 h/an). L’investissement initial varie selon l’appareil : 200 000 $ pour le Cirrus Jet (4 places), 500 000 $ pour le Pilatus PC-12 (8 places) et 1 M $ pour le Pilatus PC-24 (8 places). Le contrat dure 5 ans, renouvelable une fois, et s’accompagne de frais annuels (65 000 € à 120 000 € selon l’avion) couvrant gestion et exploitation.
Quels avantages concrets vos clients apprécient-ils le plus ?
Jetfly offre une aviation d’affaires sans contraintes grâce à la copropriété : disponibilité garantie sur toute la flotte, avions performants permettant d’atterrir au plus près des destinations, facturation uniquement au temps passé à bord, et un haut niveau de fiabilité assuré par plus de 500 collaborateurs et pilotes internes.
Parmi les pays où vous êtes implanté, lequel connaît la demande la plus forte ?
Jetfly connaît une forte dynamique commerciale en France, au Royaume-Uni et en Suisse, tout en renforçant sa présence au Luxembourg, —son siège historique grâce à une flotte en expansion, de nouveaux recrutements et une demande locale croissante. L’Europe de l’Ouest reste la principale zone de destinations, avec des flux variant entre affaires et loisirs selon la saison. Aujourd’hui, Jetfly poursuit également son développement en Europe de l’Est avec un responsable local, une région qui représente un fort potentiel de croissance pour les années à venir.
Quel est l'impact du programme « Flight Sharing » sur les coûts et l’environnement ?
Ce programme permet aux propriétaires de partager les coûts, limiter l’empreinte carbone et renforcer l’esprit de club, tout comme des initiatives comme le SAF et la mise à disposition gratuite des vols à vide illustrent l’engagement de Jetfly pour une aviation plus durable et collaborative.
Founded in 1999 in Luxembourg, Jetfly was born from a simple yet bold idea: to make business aviation both accessible and flexible through shared ownership. In other words, instead of owning an aircraft alone, several clients can invest in the same plane, sharing the costs while still enjoying full availability tailored to their needs. In 2010, the company entered a new chapter under the leadership of Cédric Lescop and Maxime Bouchard, who, together with a group of visionary investors, transformed Jetfly into a European benchmark. Its fleet — made up of Pilatus PC-12 turboprops, Pilatus PC-24 jets, and Cirrus Jets — has become the largest in Europe for these models, offering its 550 co-owners access to over 3,000 airports, including highly restricted destinations such as Gstaad or Courchevel.
Over the years, Jetfly has successfully combined performance and innovation. From its Philippe Starckdesigned visual identity to its bespoke services and sustainable initiatives — including the use of sustainable aviation fuel (SAF) and its “Flight Sharing” program — the company has established itself as a modern and responsible player. Today, Jetfly is more than just an aviation provider: it is a complete ecosystem, offering aircraft management, charter, and training, while remaining faithful to its founding mission — enabling clients to fly freely, swiftly, and sustainably.
Leslie Jacob, Jetfly’s Head of Sales in Luxembourg, answers to our questions:
What is the approximate investment required to become a co-owner?
Jetfly offers clients the opportunity to co-own an aircraft by purchasing a share proportional to their annual flight time needs (starting from 1/16th, or 15 to 35 hours per year). The initial investment varies by aircraft: $200,000 for the Cirrus Jet (4 seats), $500,000 for the Pilatus PC-12 (8 seats), and $1 million for the Pilatus PC-24 (8 seats). Contracts last five years, renewable once, and include annual fees (between €65,000 and €120,000 depending on the aircraft) covering management and operations.
What concrete advantages do your clients value most?
Jetfly provides business aviation without the hassle through shared ownership: guaranteed access across the entire fleet, high-performance aircraft capable of landing as close as possible to destinations, billing based solely on time spent on board, and outstanding reliability ensured by more than 500 in-house staff and pilots.
In which countries do you see the strongest demand?
Jetfly is experiencing strong commercial momentum in France, the United Kingdom, and Switzerland, while strengthening its presence in Luxembourg — its historic headquarters — thanks to an expanding fleet, new hires, and growing local demand. Western Europe remains the company’s main destination area, with travel flows shifting between business and leisure depending on the season. Today, Jetfly is also expanding in Eastern Europe with a local representative, a region that holds strong growth potential for the coming years.
What impact does the “Flight Sharing” program have on costs and the environment?
This program allows owners to share costs, reduce their carbon footprint, and strengthen the club spirit, while initiatives such as SAF and the free availability of empty legs illustrate Jetfly’s commitment to a more sustainable and collaborative aviation.
À Wickrange, GRIDX réinvente le commerce et les loisirs avec un complexe multi-expériences mêlant gastronomie, hôtellerie, automobile et divertissement, incarnant la passion familiale des Giorgetti.
En franchissant la large cour centrale de GRIDX, difficile de ne pas être impressionnés par l’ampleur de ce complexe en plein essor. Situé à Wickrange, à quelques minutes seulement de Luxembourg-ville, le bâtiment de plus de 42 000 m2 s’impose déjà comme l’un des projets privés les plus ambitieux du pays. Plus qu’un simple espace automobile, GRIDX – dont le nom signifie d’ailleurs « grid of synergies » – se présente comme une grille de départ, comme dans une course, où les passions et les univers se rencontrent et se croisent.
C’est là que nous faisons la connaissance d’Alex Giorgetti. Quatrième génération à la tête de l’entreprise familiale, ce jeune homme de 28 ans nous reçoit avec simplicité, malgré l’agitation sur le site et les préparatifs de l’inauguration prochaine. Après quelques échanges rapides, il nous entraîne dans le hall, et la curiosité nous rattrape : Comment est née l’idée de GRIDX ? Alex sourit, probablement habitué à la question. Tout est parti d’un terrain, puis de l’envie de créer un lieu hybride mêlant artisanat, restauration, hôtellerie, mobilité et événements. « On s’est demandé comment rester compétitifs dans un monde où tout est disponible en ligne. La réponse, c’était d’ajouter de l’expérience au commerce traditionnel. C’est comme ça que GRIDX est né : un mélange de retail et d’entertainment. » La visite commence et nous comprenons qu’en effet, l'expérience est au cœur du projet. Le food hall, baigné de lumière naturelle, séduit par son ambiance chaleureuse et ses propositions culinaires variées, du fast food haut de gamme au comptoir expérimental. À l’étage, l’école hôtelière accueillera bientôt de nouveaux élèves, qui pourront trouver des stages directement dans les restaurants du complexe, créant ainsi de véritables synergies. La salle événementielle principale promet quant à elle concerts et spectacles, portés par un matériel sonore d’exception. Puis vient l’espace consacré à l’automobile, véritable fil rouge de GRIDX. Des glass boxes y exposent des voitures comme des œuvres d’art, accessibles à leurs propriétaires grâce à un badge 24/7 et des services de conciergerie, tandis que Ducati, Alpine, KTM, Bentley ou encore Mercedes occupent des showrooms pensés comme de véritables expériences immersives. Alex explique : « Certains concessionnaires n’ont pas encore
perçu d’intérêt pour GRIDX, mais à terme, nous pourrons les intégrer à travers des activations, des campagnes ou des événements.» La galerie d’art automobile offrira par exemple aux marques de prestige une manière inédite de se faire connaître au Luxembourg, « sans avoir à investir dans un bail, du capex ou du personnel. » Tandis qu’Alex Giorgetti nous dévoile les projets – chambres d’hôtels et d’appartements à louer, health club, aire de jeux éducative pour enfants, karaokés, department store de 5 000 m2 avec marques de mode, business center, cafés, terrasses, musée digital, centre de contrôle technique et autres services automobiles – on se perd presque dans la diversité de ce centre multiexpériences et multi-générationnel, animé par une histoire de passion familiale. « On est convaincu que la passion sera toujours présente dans notre famille » sourit l’entrepreneur. « Ici, peu importe ce qui vous anime, nous voulons que vous puissiez le vivre pleinement et le partager. » Une chose est sûre, GRIDX a de quoi éveiller toutes les curiosités. Et qui sait quelles nouvelles idées le complexe multi-expériences luxembourgeois sera amené à explorer...
craftsmanship, gastronomy, hospitality, mobility, and events. We asked ourselves how to remain competitive in a world where everything is available online. The answer was to add experience to traditional retail. That’s how GRIDX was born — a mix of retail and entertainment.”
As the tour begins, it becomes clear that experience truly lies at the heart of the project. The food hall, flooded with natural light, charms with its warm atmosphere and varied culinary concepts — from elevated fast food to experimental dining. Upstairs, a hospitality school will soon welcome new students, who will be able to intern directly in the complex’s restaurants, creating genuine synergies. The main event hall promises concerts and shows, powered by state-of-the-art sound systems.
Then comes the automotive space, the true thread running through GRIDX. Sleek glass boxes display cars like works of art, accessible to their owners 24/7 with concierge services, while Ducati, Alpine, KTM, Bentley, and Mercedes occupy showrooms conceived as immersive brand experiences. Alex explains: “Some dealerships haven’t yet seen the potential of GRIDX, but in time, we’ll bring them in through activations, campaigns, or events.”
The automotive art gallery, for example, will give prestige brands a new way to connect with audiences in Luxembourg — “without having to invest in a lease, capex, or staff.”
Crossing the vast central courtyard of GRIDX, it’s hard not to be struck by the scale of this fastrising complex. Located in Wickrange, just a few minutes from Luxembourg City, the building — spanning over 42,000 m2 — already stands as one of the most ambitious private projects in the country. More than just an automotive space, GRIDX — its name meaning “grid of synergies” — presents itself like a starting grid in a race, where passions and worlds converge and intertwine. It’s here that we meet Alex Giorgetti. Representing the fourth generation at the helm of the family business, the 28-year-old greets us with ease, despite the bustle on the site and preparations for the upcoming inauguration. After a few words of welcome, he leads us into the hall, where curiosity quickly takes over: How did the idea for GRIDX come about? Alex smiles, clearly used to the question. “It all started with a piece of land, and then the desire to create a hybrid space blending
As Alex Giorgetti unveils the upcoming projects — hotel rooms and apartments for rent, a health club, an educational play area for children, karaoke spaces, a 5,000 m2 department store featuring fashion brands, a business center, cafés, terraces, a digital museum, a technical inspection center, and other automotive services — one almost gets lost in the sheer diversity of this multi-experience, multi-generational complex, fueled by a family story of passion. “We are convinced that passion will always be present in our family,” smiles the young entrepreneur. “Here, whatever drives you, we want you to be able to experience it fully — and share it.”
One thing is certain: GRIDX has what it takes to spark every curiosity. And who knows what new horizons the Luxembourg multi-experience complex will choose to explore next...
Quand une mère dit « faisle » – et que le monde entier s’incline. Dans l’histoire du sport, rares sont les figures féminines dont l’influence a changé la trajectoire d’un empire. Deloris Jordan n’est pas seulement la mère du plus grand basketteur de tous les temps — elle est la clé du contrat qui a transformé Michael Jordan en icône mondiale. Une femme de l’ombre, certes. Mais aussi une stratège visionnaire, dont le flair a engendré la plus grande success story de la sneaker culture.
En 1984, Michael Jordan n’était qu’un jeune prodige fraîchement drafté par les Chicago Bulls. Il rêvait de signer avec Adidas, la marque qu’il portait depuis ses années universitaires. Mais Adidas hésite. Trop lent, trop flou. Converse, qui habille déjà Magic Johnson et Larry Bird, ne propose rien d’innovant.
C’est Nike, une marque alors en perte de vitesse auprès des jeunes, qui entre dans la danse — sur l’insistance de Sonny Vaccaro, un dénicheur de talents de génie. Michael ne veut pas en entendre parler. « Michael ne voulait même pas monter dans l’avion », racontera plus tard Deloris. Il disait : « Je ne veux pas aller chez Nike, je ne veux pas les écouter. »
Mais c’est elle, Deloris Jordan, qui insiste. Qui le pousse à aller à la réunion. Et qui écoute, négocie, analyse, là où d’autres auraient juste signé le chèque.
Deloris sent que Nike ne veut pas juste un joueur, mais un symbole culturel. Elle exige ce que personne n’a jamais demandé à l’époque : un pourcentage sur chaque paire vendue. « Nous voulions que Michael soit partenaire, pas seulement visage d’une pub », explique-t-elle. Nike accepte. Le contrat donne naissance à Air Jordan, une ligne personnalisée dès le départ — révolutionnaire. En une seule année, la marque prévoit 3 millions de dollars de ventes. Elle en fait 126 millions.
Aujourd’hui, Jordan Brand dépasse les 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel. Michael Jordan est milliardaire, en grande partie grâce à cette décision prise à 21 ans — sous l’impulsion de sa mère.
Mais au-delà de l’argent, ce deal a changé la mode. Air Jordan I devient un objet de culte. Interdit par la NBA pour non-respect du dress code, il est porté malgré tout par Michael, et Nike en fait une pub provocante. Le mythe est né.
« Elle a vu plus loin que tous les autres », dira Sonny Vaccaro.
« Sans Deloris, il n’y aurait pas eu Air Jordan. Il n’y aurait peut-être même pas eu le Jordan que nous connaissons. »
Aujourd’hui, Deloris Jordan est à la tête de plusieurs fondations caritatives et éducatives. Mais dans l’univers de la mode, elle reste l’architecte involontaire de la plus grande révolution sneaker du siècle.
Dans un monde dominé par les hommes, c’est une femme — élégante, discrète, intelligente — qui a planté les graines d’une dynastie. Et quelque part, chaque fois que quelqu’un enfile une paire de Jordans, il rend hommage à cette femme qui a su dire non... pour que son fils puisse dire oui au destin.
« Sans Deloris, il n’y aurait pas eu Air Jordan. Il n’y aurait peut-être même pas eu le Jordan que nous connaissons. »
It was Nike — then struggling to capture youth appeal — that stepped in, pushed by the persistence of genius “talent scout” Sonny Vaccaro. Michael wanted nothing to do with them. “Michael didn’t even want to get on the plane,” Deloris would later recall. He said: “I don’t want to go to Nike. I don’t want to hear them out.”
But Deloris insisted. She urged him to take the meeting, and she listened, negotiated, and analyzed where others would have just signed a check.
She sensed Nike wanted more than just an athlete — they wanted a cultural symbol. She demanded what no one else dared at the time: a percentage of every pair sold. “We wanted Michael to be a partner, not just the face of an ad,” she explained. Nike agreed. The deal birthed Air Jordan — a fully personalized line from the start, revolutionary for its time. Nike projected $3 million in sales in the first year. It made $126 million.
Today, Jordan Brand exceeds $5 billion in annual revenue. Michael Jordan is a billionaire, largely thanks to a decision made at age 21 — guided by his mother.
But beyond money, the deal changed fashion. The Air Jordan I became a cult object. Banned by the NBA for breaking dress code rules, Michael wore them anyway, and Nike turned the controversy into a provocative ad. The myth was born.
“She saw further than anyone else,” Sonny Vaccaro would say. “Without Deloris, there would have been no Air Jordan. Maybe not even the Jordan we know.”
Today, Deloris Jordan leads several charitable and educational foundations. But in the fashion world, she remains the unintentional architect of the greatest sneaker revolution of the century.
When a mother says “do it” — and the whole world follows.
In sports history, few women have wielded enough influence to alter the trajectory of an empire. Deloris Jordan isn’t just the mother of the greatest basketball player of all time — she’s the key figure behind the deal that turned Michael Jordan into a global icon. A woman who stayed out of the spotlight, yes. But also a visionary strategist whose instinct gave rise to the biggest success story in sneaker culture.
In 1984, Michael Jordan was just a young prodigy freshly drafted by the Chicago Bulls. He dreamed of signing with Adidas, the brand he’d worn since his college years. But Adidas hesitated — too slow, too indecisive. Converse, already dressing Magic Johnson and Larry Bird, offered nothing groundbreaking.
In a male-dominated arena, it was a woman — elegant, discreet, intelligent — who planted the seeds of a dynasty. And in a way, every time someone laces up a pair of Jordans, they pay tribute to the woman who knew how to say no... so
BANDE DESSINÉE | MICHEL VAILLANT
Michel Vaillant, légende de la bande dessinée automobile, s'attaque au mythique Circuit des Remparts avec deux nouveaux bolides, dans un nouvel album fort en rebondissements.
« Ces voitures ont été imaginées et conçues par de vrais designers automobiles. Nous avons fait un travail différent de ce qui se fait d’habitude. »
Michel Vaillant revient sur le devant de la scène avec Remparts, son nouvel album attendu prochainement. Cette aventure transporte le lecteur à Angoulême, sur le légendaire Circuit des Remparts, quarante ans après l’album culte Le Défi des Remparts. Mais au-delà de l’intrigue, c’est l’univers automobile de Vaillant qui prend une nouvelle dimension.
Nouvelles Vaillante
« Dans le prochain album, deux nouvelles voitures font leur apparition : le Cabriolet Françoise et le SUV Jonquière, qui rejoignent la GT Montlhéry déjà révélée dans l’album Pikes Peak. » précise Jean-Louis Dauger, directeur de la marque. Trois modèles bleu, blanc et rouge qui marquent une nouvelle étape dans l’histoire de Vaillante. « Ces voitures ont été imaginées et conçues par de vrais designers automobiles. Nous avons fait un travail différent de ce qui se fait d’habitude. » Longtemps, les bolides de bandes dessinées étaient le fruit de l’imagination des dessinateurs. Désormais, la démarche se rapproche de la réalité : conçues par le studio de design de DS Automobiles piloté par Thierry Metroz, les trois voitures ont d’abord pris forme en 3D avant d’être intégrées fidèlement dans l’album. Le Cabriolet Françoise, réinterprétation moderne du modèle apparu lors du mariage de Michel et Françoise dans les années 1960, incarne un héritage réinventé. Le SUV Jonquière, quant à lui, est une création inédite qui reflète les tendances actuelles du marché. « C’est un modèle entièrement inédit. Avec la popularité croissante des SUV auprès des clients, la marque Vaillante se devait naturellement d’avoir le sien. »
L’univers prend vie
Du 19 au 21 septembre prochains, le Circuit des Remparts d’Angoulême vibrera aux couleurs de Michel Vaillant. L’album Remparts y sera présenté en avant-première, en écho au cadre historique de la course. Fresque murale, exposition au musée d’Angoulême et séances de dédicaces viendront renforcer le lien fort qui unit le héros à l’événement, déjà célébré en 1987 et 2017. Les Art Strips, grands visuels extraits de cases iconiques, y seront exposés : « Jean Graton n’était pas seulement un grand dessinateur de BD, c’était un artiste : lorsqu’on isole une case et qu’on l’expose en grand format, on saisit toute sa beauté », souligne Jean-Louis Dauger.
Signé par Denis Lapière au scénario, Marc Bourgne et Eillam aux dessins, Remparts sera disponible en librairie le 26 septembre prochain. Mais c’est dès le 19, sur l’asphalte d’Angoulême –l’un des derniers tracés urbains de France – que Michel Vaillant fera son retour en fanfare.
Les Art Strips sont à découvrir ici : michelvaillantartstrips.com
Michel Vaillant is back in the spotlight with Remparts, his highly anticipated new album. This adventure takes readers to Angoulême, on the legendary Circuit des Remparts, forty years after the cult classic Le Défi des Remparts. But beyond the storyline, it’s Vaillant’s automotive universe that reaches a whole new dimension.
“In the upcoming album, two new cars make their debut: the Cabriolet Françoise and the SUV Jonquière, joining the GT Montlhéry already revealed in Pikes Peak,” explains Jean-Louis Dauger, the brand’s director. Three models in blue, white, and red mark a new chapter in Vaillante’s history. “These cars were imagined and designed by real automotive designers. We approached this project differently than usual.”
For a long time, comic book race cars were purely the product of illustrators’ imaginations. Now, the process is much closer to reality: designed by DS Automobiles’ design studio under Thierry Metroz, the three vehicles were first created in 3D before being faithfully integrated into the album.
The Cabriolet Françoise, a modern reinterpretation of the model seen at Michel and Françoise’s wedding in the 1960s, embodies a reinvented legacy. The SUV Jonquière, meanwhile, is an entirely new creation that reflects current market trends. “It’s a completely new model. With the growing popularity of SUVs among customers, the Vaillante brand naturally needed its own.”
From September 19 to 21, the Circuit des Remparts in Angoulême will come alive in Michel Vaillant’s colors. The Remparts album will be presented in a special preview, in dialogue with the historic race setting. A mural, an exhibition at the Angoulême Museum, and signing sessions will strengthen the strong bond between the hero and the event, already celebrated in 1987 and 2017. The Art Strips, large visuals extracted from iconic panels, will also be on display. “Jean Graton wasn’t just a great comic book artist; he was an artist. When you isolate a panel and display it in large format, you grasp its full beauty,” emphasizes Jean-Louis Dauger.
Written by Denis Lapière, with illustrations by Marc Bourgne and Eillam, Remparts will be available in bookstores on September 26. But it’s on September 19, on the asphalt of Angoulême –one of France’s last urban circuits – that Michel Vaillant will make his triumphant return.
Discover the Art Strips here: michelvaillantartstrips.com
ÉVÉNEMENT | JULES VERNE 200
Un voyage immersif au coeur des œuvres de Jules Verne inédit à Bruxelles.
Depuis le 12 juin 2025, la Galerie Horta à Bruxelles accueille Jules Verne 200, une expérience immersive mêlant réalité virtuelle, métavers et projections à 360°, imaginée par Exhibition Hub et Layers of Reality. Sur 1 500 m2, le public plonge dans l’univers visionnaire de l’écrivain à travers une dizaine d’espaces interactifs : reconstitution de moments clés de sa vie, exploration des lieux mythiques de ses romans, machines verniennes animées, ou encore voyages virtuels au cœur de 20 000 lieues sous les mers ou De la Terre à la Lune.
Soutenue par la Société Jules-Verne, cette odyssée sensorielle est portée par une bandeson orchestrale enregistrée par l’Orchestre symphonique et le Chœur de Bratislava. Après avoir conquis Barcelone, Jules Verne 200 promet à Bruxelles une plongée inédite entre littérature, technologie et rêve, offrant au visiteur l’occasion de devenir acteur de l’imaginaire vernien. L'exposition devrait se poursuivre jusqu’à l’automne 2025.
Since June 12, 2025, the Horta Gallery in Brussels has been hosting Jules Verne 200, an immersive experience blending virtual reality, the metaverse, and 360° projections, created by Exhibition Hub and Layers of Reality. Spanning 1,500 m2, the event invites visitors to dive into the visionary universe of the writer through a dozen interactive spaces: reconstructions of key moments in his life, explorations of the iconic settings from his novels, animated “Vernian” machines, and even virtual journeys into the heart of Twenty Thousand Leagues Under the Seas or From the Earth to the Moon.
Supported by the Jules Verne Society, this sensory odyssey is accompanied by an orchestral soundtrack recorded by the Bratislava Symphony Orchestra and Choir. After captivating audiences in Barcelona, Jules Verne 200 now promises Brussels an unprecedented journey between literature, technology, and dreams, offering visitors the chance to become part of Verne’s imagination. The exhibition is expected to run until autumn 2025.
Grâce aux contrats d’assurance-vie et de capitalisation de la gamme Lifinity Europe, les équipes d’AXA Wealth Europe proposent un accompagnement personnalisé et sur-mesure à leurs clients.
De cockpit à poignet, Bell & Ross a su imposer une vision unique de l’horlogerie, où technicité militaire et esthétique contemporaine se rencontrent. Échange avec Carlos Rossillo, co-fondateur de la marque, de passage chez Les Ambassadeurs.
Ason poignet, le CEO arbore une très belle BR-05, j'engage naturellement la conversation vers ce modèle urbain qui a permis à la marque de diversifier sa gamme : « Ce sont toujours deux formes très identitaires... » Il confirme : « Toujours le rond dans le carré, soit le côté instrumental, soit le côté plus urbain. À présent, on élève la marque à travers la sophistication du mouvement et du boîtier comme le BR-X5 avec son mouvement manufacture squeletté. Une des montres qui a été un petit événement cette année, c'est l'Astro, un succès incroyable. » L'Astro est une montre hommage à la planète bleue, avec le Spoutnik qui indique la seconde, la lune pour les minutes, Mars pour les heures « Et vous remarquez, il y a comme un bug. On a fait exprès d'oublier quelque chose sur cette montre, il n'y a pas de logo. Vous reconnaissez que c'est une Bell&Ross tout de suite... » J'acquiesce. « Aujourd'hui, cette forme, ce rond dans le carré, c'est emblématique. »
Quelles nouveautés nous préparez-vous cette année ?
Au deuxième semestre, il va y avoir une sophistication de boîte. C'est-à-dire l'équivalent de la X5, mais appliqué à la X3. Ce sera un mouvement de manufacture avec trois jours de réserve de marche, COSC, 5 ans de garantie, en bref, le paquet en technologie. Et avec une sophistication du boîtier, en trois déclinaisons.
Vous avez redimensionné vos modèles pour les femmes...
Oui, cette année, ce qu'on vend, c'est la taille. Et pour les hommes, la légèreté. Diamètre 41 et 42 selon le mouvement. 40 pour le mouvement automatique, 41 pour le GMT et 42 pour le chrono. Un diamètre 36 mm, 50 % plus fin par rapport à une 05. C'est élégant, ça va dans la tendance.
De nouveaux partenariats en vue ?
On va sortir la Rafale Solo Display à 500 pièces pour tous les amateurs de l'avion Rafale. La dernière fois qu'on avait fait une Rafale comme celle-là, c'était aussi 500 pièces. C'est devenu une montre très, très cotée. Donc, on fait des partenariats comme ça quand il y a une évidence entre l'objet et la marque. Il faut que la montre et l'objet se parlent, qu'ils dialoguent, sinon c'est artificiel.
Avec toutes ces nouveautés et innovations stylistiques, qui sont vos clients aujourd'hui ?
Ce sont des gens qui apprécient tout ce qui est technique, qui apprécient tout ce qui est moderne,
qui aiment l'origine, la puissance... Vous savez, quand on a célébré les 20 ans, il y a eu plein de témoignages de gens sur notre compte Instagram, ce qui revient c'est le côté audacieux, le côté fort, le côté puissant, et le côté très distinctif. C'est puissant. Pour la BR-05, on a beaucoup de clients qui ont une typologie différente, c'est complémentaire. Je prends souvent l'exemple de la gamme Range Rover, vous avez le Defender, qui a évolué récemment en étant plus sophistiqué, puissant, et puis vous avez le Evoque et toute la gamme Range Rover pour la ville. C'est la même chose, le côté professionnel, le côté outdoor et le côté urbain. Je pense que la BR-05 nous a ouvert cette porte d'une clientèle plus raffinée. On a aussi développé le mouvement-manufacture, ça nous ouvre à une clientèle plus large.
On his wrist, the CEO was wearing a striking BR-05, prompting me to naturally steer the conversation toward this urban model that helped the brand diversify its collection. “These are always two very distinctive shapes....” he nods in agreement: “Always the round within the square — either the instrumental side or the more urban side. Now, we elevate the brand through the sophistication of the movement and the case, like with the BR-X5 and its skeletonized manufacture movement. One of the watches that caused a bit of a stir this year was the Astro — an incredible success.” The Astro is a tribute to the blue planet, with Sputnik indicating the seconds, the Moon for minutes, and Mars for the hours. “And notice —
there’s like a glitch. We deliberately left something out: there’s no logo. But you immediately know it’s a Bell & Ross...” I nod. “Today, this shape — the round within the square — is emblematic.”
What new products are you preparing this year?
In the second half of the year, there will be a new case sophistication — essentially a BR-X5 treatment applied to the BR-X3. It will feature an in-house movement with a three-day power reserve, COSC certification, five-year warranty — the full package in terms of technology. And with a more refined case, available in three variations.
You've resized some models for women... Yes, this year it’s all about size. And for men, lightness. Cases range from 40 to 42 mm depending on the movement: 40 mm for the automatic, 41 mm for the GMT, and 42 mm for the chronograph. There’s also a 36 mm version, 50% thinner than a BR-05 — it’s elegant and very on trend.
Any new partnerships on the horizon?
We’re releasing the Rafale Solo Display, limited to 500 pieces, for all fans of the Rafale jet. The last time we did a Rafale edition, it was also 500 pieces, and it became a highly sought-after watch. We do partnerships like this when there's a natural connection between the object and the brand — the watch and the object need to speak to each other, to have a dialogue. Otherwise, it feels artificial.
With all these innovations and stylistic changes, who are your clients today?
They’re people who appreciate technicality, modern design, and the brand’s origins and strength. When we celebrated our 20th anniversary, we received countless testimonials on Instagram — what came up again and again was the boldness, strength, power, and uniqueness of the brand. It’s powerful. For the BR-05, we have many clients with a different profile — it’s complementary.
I often use the Range Rover analogy: you have the Defender, which recently became more sophisticated and powerful, and then you have the Evoque and the rest of the Range Rover line for city use. It’s the same idea — the professional, the outdoor, and the urban sides. I think the BR-05 opened the door to a more refined clientele. And with our in-house movements, we’ve expanded to a broader audience.
Entre élégance et précision, la rentrée se lit aussi à l’heure qu’on porte. Du classique intemporel au design audacieux, découvrez notre sélection de montres stylées pour reprendre le chemin du bureau avec panache.
Norquain
Tudor
Avec sa lunette bordeaux et son allure néo-vintage, la Tudor Black Bay 58 rend hommage aux premières montres de plongée de la marque.
4 400 €
Breitling
Élégance sportive et héritage maritime : la Superocean Heritage B01 Chronograph 42 allie précision suisse et design iconique pour conquérir aussi bien les profondeurs que les réunions de haut vol.
8 900 €
Rolex
Cette GMT-Master II bicolore noire et verte, revisite l’icône des globetrotteurs en y insufflant une touche contemporaine sans perdre son ADN légendaire.
4 400 €
Avec son boîtier acier de 40 mm et son cadran au style 'ice cream', la Norqain Freedom 60 chrono 40mm Enjoy Life
Special Edition capture l’esprit léger et ensoleillé des belles saisons.
4 750 €
TAG Heuer
Cette Carrera Chronograph au cadran violet associe audace chromatique et performance sportive héritée des circuits.
6 900 €
Jaeger-LeCoultre
Icône Art déco par excellence, la Reverso Tribute Duoface Small Seconds dévoile deux cadrans et deux fuseaux horaires, mariant sophistication intemporelle et ingénierie horlogère d’exception.
14 800 €
Chopard
En titane céramisé léger et résistant, la Eagle 41 Cadence 8HF combine design inspiré des Alpes et fréquence ultra-haute pour une précision hors pair au poignet.
26 800 €
Le créateur allemand Clemens Hummel, connu pour son approche artistique et intuitive, arrive au Luxembourg avec P22 Interior Design pour séduire un public cosmopolite en quête de projets clés en main.
Dans un univers du design d’intérieur souvent marqué par des codes uniformisés, Clemens Hummel, fondateur de P22 Interior Design, propose une approche personnelle et artistique. Formé à l’art et à la peinture, le créateur allemand conçoit chaque projet comme un Gesamtkunstwerk — une œuvre d’art totale où chaque élément, de l’architecture intérieure aux objets les plus subtils, s’inscrit dans une harmonie globale. Son showroom à Francfort illustre parfaitement cette vision : un espace hybride entre galerie d’art et galerie de mobilier, comme on pourrait en trouver dans des métropoles telles que Paris, Londres ou Milan.
Une personnalisation au cœur du projet
Avec plus de 25 ans d’expérience, Clemens Hummel insiste sur l’importance de la relation humaine dans ses projets : « Je crée un cadre pour la personnalité de mes clients », explique-t-il. C’est par un dialogue approfondi, un briefing détaillé et une réelle affinité que naissent des concepts multi-couches, pensés pour refléter la singularité et le mode de vie de chacun.
Un luxe habitable
Au-delà de la personnalisation, Clemens Hummel accorde une importance primordiale à la fonctionnalité et à la durabilité des intérieurs qu’il conçoit. Il refuse les décors figés où la vie quotidienne est absente : « Sinon, tous les projets finissent par se ressembler. Mais les gens sont différents. Et c’est justement ça qui rend mon métier passionnant. » Son « luxe habitable » se traduit par des choix de matériaux nobles et résistants, adaptés aux usages réels, ainsi que par des collaborations avec des artisans et fabricants traditionnels capables de conjuguer finesse et robustesse.
Désireux de rester proche de ses clients et de garantir un accompagnement ultra-personnalisé, il ne mène que quatre à cinq projets majeurs par an. Le Luxembourg s’impose comme une suite naturelle : « J’ai toujours trouvé les Luxembourgeois chaleureux, directs et ouverts à la nouveauté », confie-t-il.
In an interior design world often marked by standardized codes, Clemens Hummel, founder of P22 Interior Design, offers a personal and artistic approach. Trained in art and painting, the German designer conceives each project as a Gesamtkunstwerk — a total work of art where every element, from interior architecture to the most subtle objects, fits into a harmonious whole. His Frankfurt showroom perfectly embodies this vision: a hybrid space between an art and furniture gallery, as one might find in cosmopolitan cities such as Paris, London or Milan.
With over 25 years of experience, Clemens Hummel emphasizes the importance of human relationships in his projects: “I create a framework for my clients' personalities,” he explains. It is through in-depth dialogue, detailed briefing, and genuine affinity that multilayered concepts are born — designed to reflect the uniqueness and lifestyle of each individual.
Beyond customization, Clemens Hummel places paramount importance on functionality and durability in the interiors he designs. He rejects frozen décor devoid of daily life: “Otherwise, every project looks the same. But people are different. That's what makes my work so exciting.” His concept of “livable luxury” is expressed through choices of noble, resilient materials adapted to real use, alongside collaborations with traditional artisans and manufacturers who combine finesse and robustness.
Keen to stay close to his clients and provide ultra-personalized support, he undertakes only four to five major projects per year. Luxembourg presents itself as a natural next step: “I have always found the inhabitants to be very friendly and open to new ideas,” he shares.
p22interior.design, IG : p22_interior_design
ARCHITECTURE | N°001 MINAMI AOYAMA
Aston Martin dévoile sa première résidence de luxe en Asie, à Tokyo. Un écrin architectural pour ceux qui ont fait de la marque automobile britannique un art de vivre.
Aston Martin franchit une nouvelle étape dans l’univers du design haut de gamme avec l’ouverture du N°001 Minami Aoyama, sa première résidence de luxe en Asie, située dans le prestigieux quartier d’Omotesand... à Tokyo. Conçue en partenariat avec le promoteur japonais VIBROA Inc, cette maison de ville de quatre étages et 724 m2 incarne l’excellence artisanale, l’innovation technologique et l’esthétique raffinée propres à la marque britannique.
Alliant architecture contemporaine et détails inspirés de l’automobile, la résidence propose une façade spectaculaire en lamelles métalliques, un escalier sculptural en acier façon origami, ainsi qu’un aménagement intérieur signé Molteni&C et ponctué de meubles sur mesure. Les espaces incluent un garage-galerie pour deux véhicules, un spa privé avec sauna et piscine Onsen, une salle de sport, une cave à vin, un simulateur de golf et un toit-terrasse offrant une vue sur la tour de Tokyo. Le N°001 Minami Aoyama s’inscrit dans le programme exclusif de développements résidentiels Aston Martin, déjà présent à Miami et à Ras Al Khaimah. Ce projet marque aussi l’expansion de la marque sur le marché asiatique, après l’ouverture en 2024 de son showroom de Ginza à l’hôtel The Peninsula Tokyo. Plus qu’une demeure, cette création se veut une expérience de vie immersive où luxe, design et art de vivre se rencontrent.
Aston Martin is taking another step forward in the world of high-end design with the opening of N°001 Minami Aoyama, its first luxury residence in Asia, located in the prestigious Omotesand... district of Tokyo. Created in partnership with Japanese luxury real estate developer VIBROA Inc, this four-story, 724 m2 townhouse embodies the British brand’s hallmark craftsmanship, technological innovation, and refined aesthetics.
Blending contemporary architecture with automotive-inspired details, the residence features a striking façade of vertical metal fins, a sculptural steel staircase reminiscent of origami, and interiors designed by Molteni&C complemented with bespoke furniture. The amenities include a gallerystyle garage for two vehicles, a private spa with sauna and Onsen pool, a gym, a wine cellar, a golf simulator, and a rooftop terrace with views of the Tokyo Tower.
N°001 Minami Aoyama is part of Aston Martin’s exclusive program of bespoke residential developments, already established in Miami and Ras Al Khaimah. The project also marks the brand’s continued expansion in the Asian market, following the 2024 opening of its Ginza showroom at The Peninsula Tokyo. More than just a home, this creation is conceived as an immersive lifestyle experience where luxury, design, and art de vivre converge.
Forte de près de cinquante ans d’histoire marquée par l’audace stylistique et l’innovation sans compromis, le préparateur Brabus repousse les frontières du luxe. Depuis son siège à Bottrop, en Allemagne, la marque réputée pour ses supercars ultra-personnalisées et ses solutions de mobilité haut de gamme, franchit aujourd’hui une nouvelle étape audacieuse : son entrée dans le monde de l’immobilier de prestige.
Le 26 avril 2025, Brabus a dévoilé officiellement Brabus Island, son tout premier projet résidentiel signé, lors d’un événement privé, exclusivement sur invitation, au cœur d’Abu Dhabi, la scintillante capitale des Émirats arabes unis. Située dans le prestigieux quartier d’Al Seef, sur la plage d’Al Raha, l’île redéfinit la notion d’habitat pour une nouvelle génération de résidents exigeants, à la recherche non seulement de luxe, mais aussi d’identité, de personnalisation et de caractère. Ce projet d’exception comprend 450 résidences haut de gamme : 350 appartements et 100 villas sur mesure, toutes aménagées selon des concepts intérieurs exclusifs et meublées avec des pièces inspirées du langage esthétique des véhicules Brabus Masterpiece. Trois ambiances signature — Black and Bold, White Bliss et Gray Haven — permettent une personnalisation totale, pour des intérieurs aussi singuliers qu’élégants.
Des tours élégantes aux villas en bord de mer, le projet incarne à la perfection la philosophie du 1-Second-Wow chère à la marque. Ici, on ne fait pas que vivre — on vit en mode « Brabusized » Le projet est développé en collaboration avec Cosmo, filiale du promoteur immobilier émirati Reportage Properties, reconnu pour sa vision avant-gardiste et son savoir-faire d’exception. Le lancement des travaux est prévu pour l’été 2025, avec des livraisons échelonnées à partir de début 2028. Les prix varient entre 700 000 et 6 500 000 euros.
project, during an exclusive, invitation-only event in the heart of Abu Dhabi, the glittering capital of the United Arab Emirates. Located in the prestigious Al Seef District, along the shores of Al Raha Beach, the island redefines the concept of living for a new generation of discerning residents — those seeking not only luxury, but also identity, personalization, and character.
Backed by nearly fifty years of history shaped by bold design and uncompromising innovation, performance specialist Brabus continues to push the boundaries of luxury. From its headquarters in Bottrop, Germany, the brand — renowned for its ultra-customized supercars and high-end mobility solutions — is now making its boldest move yet: entering the world of prestige real estate.
On April 26, 2025, Brabus officially unveiled Brabus Island, its very first branded residential
This exceptional development includes 450 premium residences: 350 apartments and 100 bespoke villas, each designed with exclusive interior concepts and furnished with pieces inspired by the distinctive design language of Brabus Masterpiece vehicles. Three signature interior moods — Black and Bold, White Bliss, and Gray Haven — allow for complete customization, creating interiors as unique as they are refined. From sleek residential towers to beachfront villas, the entire project embodies the brand’s celebrated 1-Second-Wow philosophy. This is not just about living — it’s about living “Brabusized.”
The project is being developed in partnership with Cosmo, a subsidiary of UAE-based real estate developer Reportage Properties, known for its forward-thinking vision and technical excellence. Construction is set to begin in summer 2025, with phased handovers scheduled to start in early 2028. Prices range from EUR 700,000 to EUR 6,500,000.
Lamborghini et CAYAGO AG dévoile le Seascooter le plus désirable et le plus puissant du marché
Lamborghini s’invite sur les flots avec le SEABOB SE63 Automobili Lamborghini, dévoilé en première mondiale au Yachting Festival de Cannes 2025. Conçu avec CAYAGO AG, pionnier allemand du seascooter de luxe, ce modèle exclusif devient le plus puissant jamais créé. Inspiré des supercars de Sant’Agata Bolognese, il associe motorisation de pointe, batteries nouvelle génération et matériaux nobles comme le titane, le magnésium et la fibre de carbone. Résultat : une accélération fulgurante, une maniabilité digne d’une sportive et une expérience de glisse qui se transforme en véritable vol au-dessus de l’eau.
Disponible en 2026 dans une sélection de couleurs Lamborghini — du flamboyant Arancio Egon au raffiné Verde Gea — le SE63 incarne l’ultime objet de désir nautique : une fusion d’ingénierie allemande et de design italien, destinée à ceux qui vivent la vitesse comme un art de vivre.
YACHTING | FERRARI HYPERSAIL
Ferrari se lance à la conquête des océans avec un voilier de course « full foiling » 100 % autosuffisant prévu pour 2026.
Texte David Bail Photos Ferrari
Ferrari se lance dans un défi inédit avec Hypersail, son premier voilier de course hautement performant et autosuffisant, prévu pour 2026. Long de plus de 30 m, capable d’accueillir plus de huit passagers et doté de deux volants, ce monocoque « full foiling » volera au-dessus de l’eau grâce à deux foils, réduisant le contact avec les vagues et optimisant sa vitesse. Entièrement alimenté par des énergies renouvelables produites à bord – vent et solaire – il ambitionne de battre des records dans la course au large. Présenté à Maranello en présence du président John Elkann, du navigateur Giovanni Soldini et des ingénieurs Matteo Lanzavecchia et Marco Ribigini, le projet entend transposer l’ADN de Ferrari dans un nouvel univers d’endurance. Elkann souligne que la voile incarne, comme la course automobile, l’exigence de repousser les limites, tout en partageant des disciplines communes : aérodynamique, gestion de l’énergie, fibre de carbone, batteries et conception optimisée. Cette approche a déjà conduit à neuf brevets et à un transfert de savoir-faire, notamment pour la stabilité : un algorithme inspiré du contrôle de suspension des Ferrari permet de maintenir le bateau stable, même à grande vitesse et dans des conditions difficiles.
Le développement est mené quasi intégralement en interne : 90 % des composants sont produits dans l’usine de Maranello, avec la collaboration de Guillaume Verdier et d’experts sélectionnés pour leurs technologies de pointe. Hypersail se distingue des autres voiliers full foiling par sa vocation transocéanique, mariant performances extrêmes et durabilité. Pour Ferrari, ce projet ne se limite pas à un exercice de style : il prolonge une tradition d’endurance déjà illustrée par ses victoires aux 24 Heures du Mans. Avec Hypersail, le Cheval cabré vise à séduire un nouveau public, en associant l’élégance et l’innovation de ses voitures au prestige et aux défis de la course au large. Bientôt, la grand-voile portera le célèbre emblème, symbole d’une nouvelle ère pour la marque.
Ferrari is embarking on an unprecedented challenge with Hypersail, its first high-performance, self-sufficient racing yacht, scheduled for 2026. Over 30 meters long, capable of accommodating more than eight passengers, and equipped with two steering wheels, this “full-foiling” monohull will glide above the water on two foils, minimizing contact with the waves and maximizing speed. Fully powered by renewable energy generated on board – wind and solar – it aims to break records in offshore racing.
Unveiled in Maranello in the presence of Chairman John Elkann, sailor Giovanni Soldini, and engineers Matteo Lanzavecchia and Marco Ribigini, the project seeks to bring Ferrari’s DNA into a new endurance arena. Elkann emphasizes that sailing, like motorsport, is about pushing limits, while sharing common disciplines: aerodynamics, energy management, carbon fiber, batteries, and optimized design. This approach has already resulted in nine patents and significant knowledge transfer, notably for stability: an algorithm inspired by Ferrari’s suspension control systems enables the yacht to remain stable even at high speeds and in challenging conditions.
Development is being carried out almost entirely in-house, with 90% of components manufactured at the Maranello factory, in collaboration with Guillaume Verdier and carefully selected experts known for their cutting-edge technologies. Hypersail stands apart from other full-foiling yachts through its transoceanic ambitions, combining extreme performance with sustainability. For Ferrari, this project goes far beyond a design exercise: it continues a long tradition of endurance racing, already demonstrated by its victories at the 24 Hours of Le Mans. With Hypersail, the Prancing Horse aims to attract a new audience by blending the elegance and innovation of its cars with the prestige and challenges of offshore competition. Soon, its mainsail will bear the iconic emblem – a symbol of a new era for the brand.
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Deux géants électriques pour une rentrée en mode pratique
Les vacances d’été sont derrière nous et nous voilà repartis sur les chapeaux de roues pour une nouvelle saison qui s’annonce plus électrisante que jamais.
Nos essais en témoignent avec deux nouveautés 100 % électriques... et pas des moindres. Ce mois-ci, pas de sportives ni de supercars, mais deux poids lourds de l’innovation. D’un côté, le mythique Mercedes Classe G qui abandonne son emblématique V8 au profit de quatre moteurs électriques — un par roue — sans rien perdre de son aura légendaire. De l’autre, le tout nouveau Hyundai Ioniq 9, un immense SUV familial pensé pour accueillir jusqu’à sept passagers dans un confort high-tech.
Deux visions différentes mais finalement très en phase avec la rentrée : des véhicules capables d’affronter aussi bien le quotidien que les grands trajets, qu’il s’agisse de déposer les enfants à l’école ou de prendre la route des vacances.
Rassurez-vous, les bolides reviendront dès le prochain numéro, avec des machines qui feront battre le cœur des passionnés.
Bonne rentrée à toutes et à tous !
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
Le mythe passe à l’électrique. Avec le Mercedes G580, le Classe G entre dans une nouvelle ère — puissante, silencieuse, et étonnamment agile. Une icône réinventée… et pleine de surprises.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :
Une allure d’antan, un cœur d’aujourd’hui
Visuellement, le G580 ne joue pas la carte de la discrétion. Il affiche toujours fièrement ses lignes cubiques à l’ancienne, son capot plat et ses clignotants sur les ailes façon Coccinelle. Une vraie gueule de G, donc. Mais sous cette carrosserie néo-rétro se cache une machine ultra-moderne. On pourrait croire à un restomod tant le style est fidèle à l’original, et pourtant tout est neuf. Mercedes a tout repensé pour l’électrique, et le résultat est bluffant. À bord, c’est du grand luxe : cuir intégral avec surpiqûres bleues, inserts en carbone bleuté, sono Burmester, double dalle numérique, sièges chauffants, ventilés, massants, avec joues latérales actives... Rien ne manque. L’ambiance est à la fois techno et raffinée, et l’espace ne manque pas non plus : 620 litres de coffre, sièges arrière inclinables, et une position de conduite “commanding” au possible.
Des watts et des watts… et encore des watts Sous le plancher, quatre moteurs pour un total de 587 ch et 1164 Nm de couple. Résultat : un 0 à 100 en 4,7 secondes, malgré les 3 tonnes à vide. L’autonomie annoncée est de 473 km WLTP grâce à une batterie de 116 kWh. La recharge, elle, se fait à 11 kW en AC et jusqu’à 200 kW en DC. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est la manière dont tout cela est délivré. Le G580 se conduit avec une facilité déconcertante. La direction est douce, la suspension active filtre remarquablement les imperfections de la route, et les accélérations sont instantanées sans être brutales. On a presque l’impression de rouler dans un gros V8 essence, surtout avec le son artificiel généré à bord — un grondement sourd, bien dosé, loin des gadgets audio criards.
Et sur la route ?
Eh bien, étonnamment, ça se passe très bien. Oui, on sent que c’est lourd. Oui, ça penche un peu en virage. Mais ça reste sain, stable et très agréable à emmener. Le G580 n’est pas fait pour l’attaque, mais pour le cruising haut de gamme, le tout dans un confort impérial. Un point négatif demeure l’impossibilité de tracter, ce qui pour ce type de véhicule peut représenter un réel handicap... Côté conso, Mercedes annonce 28 kWh/100 km en été et 43 en hiver. J’ai relevé 39,5 sur plus de 2300 km. Vu la taille de la bête, c’est plutôt... logique !
Mon verdict
Franchement, je ne pensais pas aimer autant. C’est un G pur jus, mais en version douce. Pas de boîte de vitesse, pas d’à-coups, un silence (presque) religieux, et un agrément de conduite au top. Certes, il est trop cher, trop lourd, trop tout... Mais il est aussi unique. Et dans cet exercice de style, Mercedes a vraiment réussi son coup. Je n’ai pas pu l’emmener en tout-terrain, mais avec ses quatre moteurs indépendants, le G580 a de quoi faire rougir bien des 4x4. Il reste à part, en marge du marché, avec à peine plus d’un millier d’exemplaires vendus dans le monde. Et c’est peut-être ce qui le rend encore plus attachant. Alors oui, je l’avoue : j’aime le G580 électrique. Et ça, je ne l’aurais jamais cru.
Retrouvez l’essai vidéo du G580 sur la chaîne YT Luxgears.
Timeless Looks, Modern Heart
Visually, the G580 doesn’t even try to go unnoticed. It proudly wears its old-school boxy design, flat bonnet and Beetle-style fender indicators. Yep, this is a proper G. But beneath that neo-retro body lies a cuttingedge machine. It may look like a restomod, staying incredibly faithful to the original, but everything is brand-new — including the electric drivetrain. Mercedes reengineered the whole thing for EV use, and the result is pretty impressive. Inside, it’s all-out luxury: full leather with blue contrast stitching, bluish carbon trim, Burmester sound system, dual digital screens, heated, cooled and massaging seats with active side bolsters... Everything’s there. The vibe is both high-tech and premium, and there’s space to spare: 620 litres of boot, reclining rear seats, and a proper “commanding position” behind the wheel.
Watts and More Watts
Under the floor: four motors, delivering a total of 587 hp and 1164 Nm of torque. That means 0 to 100 km/h in 4.7 seconds, despite an weight of over 3 tonnes. Range? 473 km WLTP, thanks to a 116 kWh battery. Charging is rated at 11 kW AC and up to 200 kW DC. But the most surprising part? How all of this power is delivered. The G580 drives with remarkable ease. Steering is smooth, the active suspension irons out road imperfections, and acceleration is immediate but never violent. It honestly feels like a big V8 SUV — especially with the artificial soundtrack playing in the background. It’s more of a subtle growl than a gimmick, and it works.
FICHE TECHNIQUE MERCEDES G580
Moteurs électriques 4 (1 par roue)
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 587 / 432
Couple maxi (Nm @rpm) 1164
Batterie NMC 800 V (kWh) 116
Boîte de vitesse automatique 1 rapport
Entraînement intégrale AWD
0-100 km/h (s) 4,7
Vitesse Max (km/h) 180
Consommation (kWh/100 km) 30,3 – 27,7 (WLTP)
Recharge (kW) 11 AC / 200 DC
Autonomie (km) 434 - 473 (WLTP)
Émissions CO2 (g/km) 0 (WLTP) - 102 (mix LU)
Poids (kg) 3010 (DIN) / 3085 (EU)
Prix de base / testé (EUR) 143.559 € / > 175.000 €
On the Road?
Surprisingly... it’s really good. Sure, you feel the weight. And yes, it leans a bit in corners. But it stays composed, stable, and genuinely pleasant to drive. The G580 isn’t made for corner carving — it’s built for highend cruising, and it does that brilliantly. One drawback, though: you can’t tow with it. For a car like this, that’s a real limitation. As for consumption, Mercedes claims 28 kWh/100 km in summer and 43 in winter. I personally saw 39.5 kWh/100 km over 2300 km. Considering the size and weight, that seems... fair enough.
Final Verdict
Honestly, I didn’t expect to like it this much. It’s still a true G-Class, just... smoother. No gearbox, no jerks, near-silence, and a fantastic driving experience. Sure, it’s too expensive, too heavy, too much of everything — but it’s also totally unique. And in this type of design exercise, Mercedes really nailed it. I didn’t get the chance to test it off-road, but with four individual motors, the G580 should be more than capable of embarrassing a few hardcore 4x4s. With just over a thousand units sold worldwide, it’s a rare beast — and that only adds to its charm.
So yes, I’ll say it: I love the electric G580. And I never thought I’d be the one to say that.
Watch the G580 review video on Luxgears’ YouTube channel.
Le Hyundai Ioniq 9 s’annonce comme l’un des plus grands et spacieux SUV électriques du marché. Véritable vaisseau amiral, ce modèle incarne la nouvelle génération de SUV haut de gamme, alliant performance, praticité et design raffiné.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :
Le design de l’Ioniq 9 séduit par sa silhouette singulière. Long, élancé et massif, il s’apparente à un énorme break surélevé, tout en rappelant par certains traits l’imposante prestance d’un Range Rover. La signature lumineuse pixelisée, emblématique de Hyundai, s’affiche partout : LED en abondance, feux de jour et clignotants pixelisés donnent à ce SUV une identité visuelle forte, futuriste et immédiatement reconnaissable. À l’arrière, l’inspiration Volvo se fait sentir avec des feux verticaux reliés par le feu stop sur toute la largeur, apportant une touche à la fois élégante et agressive. Avec près de 5 mètres de long et 2 mètres de large, ce géant impose sa présence sur la route, tandis que son remarquable Cx de 0,26 optimise son efficacité sur autoroute. À bord, Hyundai impressionne par l’habitabilité
remarquable de l’Ioniq 9. La position de conduite surélevée offre une visibilité périphérique optimale, complétée par un toit panoramique ouvrant. La finition Calligraphie, synonyme de luxe, se pare de matériaux haut de gamme, notamment du cuir nappa. La technologie n’est pas en reste, avec un écran central tactile pour le multimédia, associé à des commandes physiques pour la climatisation et autres fonctions essentielles, garantissant une ergonomie fluide et intuitive, sans faille ! Ce SUV familial propose jusqu’à 7 places (ou 6 en configuration Captain Chair), avec une modularité totale : sièges relevables, coffre modulable de 338 à 908 litres pouvant atteindre 2 419 litres en configuration 2 places, pour une utilisation au quotidien ou lors de longs voyages.
L’Ioniq 9 se décline en versions à un ou deux moteurs, en propulsion ou traction intégrale, associé à une imposante batterie 800 V de 110 kWh. Résultat : une autonomie WLTP comprise entre 600 et 620 km. Grâce à la recharge ultrarapide, il suffit de 24 minutes sur une borne 350 kW pour passer de 10 % à 80 % de charge. La déclinaison Performance impressionne avec 428 ch et 700 Nm de couple, abattant le 0 à 100 km/h en 5,2 s et atteignant une vitesse maximale de 200 km/h. Des chiffres remarquables pour un SUV de ce gabarit.
Au volant, l’Ioniq 9 séduit par son confort : silence de fonctionnement, suspension qui gomme les irrégularités et tenue de route rassurante. Ses 2,6 tonnes se rappellent toutefois sur routes sinueuses, même si la répartition des masses assure une
stabilité remarquable. Ses différents modes de conduite (Eco, Normal, Sport ou My Drive) et la gestion intelligente du freinage régénératif sont des atouts appréciables pour parer aux différentes conditions de circulation. Côté tarifs, il débute juste sous les 70 000 € et peut approcher les 90 000 € dans sa version la plus haute. Un prix compensé en partie par la prime électrique de 6 000 € accordée aux familles nombreuses, auxquelles ce grand SUV 7 places s’adresse tout particulièrement.
Véritable vaisseau amiral en matière de SUV familial électrique, le Hyundai Ioniq 9 allie performance, technologie, confort et espace. Sa capacité de traction jusqu’à 2,5 tonnes, ses finitions haut de gamme et son design sophistiqué en font une proposition de choix pour les familles à la recherche d’un véhicule pratique et haut de gamme. Hyundai a frappé fort avec ce modèle, qui devient littéralement le nouvel « Espace électrique » pour les grands foyers. Un segment où la concurrence devient de plus en plus rare, mais où l’Ioniq 9 pourrait bien redéfinir les standards. Découvrez son essai détaillé en images sur la chaîne YouTube Luxgears !
24 minutes at a 350 kW station. The Performance model stands out with 428 hp and 700 Nm of torque, sprinting from 0 to 100 km/h in just 5.2 seconds and reaching a 200 km/h top speed— impressive numbers for an SUV of this size.
On the road, the Ioniq 9 excels in comfort: whisper-quiet operation, suspension that smooths out rough patches, and stable handling inspire confidence. At 2.6 tons, its weight is noticeable on twisty roads, but smart weight distribution ensures excellent stability. Multiple driving modes (Eco, Normal, Sport, My Drive) and intelligent regenerative braking adapt seamlessly to different conditions. Pricing starts just under €70,000 and climbs close to €90,000 for the top model. For large families, a €6,000 electric bonus sweetens the deal—making this spacious 7-seater particularly appealing.
The Hyundai Ioniq 9 makes a striking first impression with its unique silhouette. Long, sleek, and muscular, it looks like an oversized raised wagon, yet carries the commanding presence of a Range Rover. Hyundai’s pixelated light signature is everywhere: abundant LEDs, pixel-style daytime running lights, and turn signals give this SUV a futuristic look that’s instantly recognizable. At the rear, Volvo-inspired vertical taillights connected by a full-width stop bar add a blend of elegance and aggression. Measuring almost 5 meters long and 2 meters wide, the Ioniq 9 dominates the road, while its impressive 0.26 drag coefficient ensures efficiency at highway speeds. Step inside, and the Ioniq 9 impresses with remarkable space and versatility. The elevated driving position offers panoramic visibility, enhanced by a large opening sunroof. In its Calligraphy trim, luxury takes center stage with premium materials, including supple nappa leather. Tech lovers will appreciate the central touchscreen for multimedia, complemented by physical controls for climate and essential functions—combining modernity with intuitive usability. Designed for families, the cabin can seat up to seven passengers (or six with Captain Chairs). Storage is equally flexible, with cargo space ranging from 338 to 908 liters and expanding to a cavernous 2,419 liters in two-seat mode— perfect for both daily errands and long road trips. Available with one or two motors, in rear- or allwheel drive, the Ioniq 9 is powered by a massive 800 V, 110 kWh battery. The result: a WLTP range of 600–620 km. Ultra-fast charging makes life easier, taking the battery from 10% to 80% in just
The Hyundai Ioniq 9 sets a new benchmark in the family EV SUV segment, combining performance, technology, comfort, and space. With a towing capacity of up to 2.5 tons, premium craftsmanship, and a refined design, it’s a compelling choice for families seeking both practicality and sophistication. Hyundai has delivered a bold statement with this model, positioning it as the true “electric Espace” for large households. In a shrinking competitive segment, the Ioniq 9 could very well redefine the standard.
Catch the full test drive with visuals now on the Luxgears YouTube channel!
Moteur électrique synchrone 1 arrière 1 arrière + 1 avant 1 arrière + 1 avant
Puissance maxi (ch / kW)
Couple maxi (Nm)
/ 160
/ 226
Batterie 800 V (kWh) - 110 -
Boîte de vitesse - automatique 1 rapport -
/ 314
Entraînement propulsion intégrale intégrale
Vitesse
Consommation (kWh/100 km)
Recharge (kW) - 10,9 AC / 233 DC
Autonomie (km)
Émissions CO2 (g/km)
Long. / Larg. / Haut. (mm) - 5060 / 1980 / 1790 -
Coffre 7 / 5 / 2 places (L) -
Poids
/ 908 / 2419 -
Le tournage de la suite a débuté à New York en juin–juillet 2025 sous la direction de David Frankel. Meryl Streep reprend son rôle culte de Miranda Priestly, Anne Hathaway retrouve Andy Sachs, et Emily Blunt réendosse la redoutable Emily Charlton. À leurs côtés, Stanley Tucci revient dans la peau de Nigel Kipling. Parmi les nouveaux visages : Kenneth Branagh incarnera le mari de Miranda, tandis que Patrick Brammall remplace Adrian Grenier comme nouvel intérêt amoureux d’Andy. Le casting accueille aussi Lucy Liu, Justin Theroux, B.J. Novak, Simone Ashley, entre autres.
Sorti en 2006, le film inspiré du roman de Lauren Weisberger a rencontré un succès mondial avec plus de 326 millions de dollars de recettes, propulsant Meryl Streep vers une nomination aux Oscars. Le tournage, étalé sur 57 jours, s’est déroulé entre New York et Paris entre octobre et décembre 2005. Le budget costumes dépassait le million de dollars, faisant du film l’un des plus chers de l’histoire en la matière. La styliste Patricia Field signait une garde-robe devenue iconique, rendant Miranda intemporelle et Andy progressivement élégante.
À noter que Anne Hathaway n’était pas le premier choix pour jouer Andy : elle fut la neuvième
FILM | LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA
Près de vingt ans après avoir captivé le monde de la mode et du cinéma, The Devil Wears Prada fait son retour.
Texte David Bail
candidate auditionnée, derrière des noms comme Rachel McAdams ou Claire Danes. Quant à Meryl Streep, elle a expérimenté une méthode qui consiste à se connecter émotionnellement au personnage pour prêter vie à Miranda, s’imposant une distance totale avec le reste du casting. Elle le regretta amèrement : « C’était horrible ! J’étais misérable dans ma loge. Je les entendais tous rire. J’étais tellement déprimée ! » déclarait-elle en 2021. Son fameux monologue sur la couleur « bleu céruléen » devait porter à l'origine sur la jupe en tartan de Andy, mais pour faire plus simple, la production et Meryl Streep ont choisi la couleur bleue de son pull. Du reste du monologue est ses références aux grands couturiers, la scénariste dira que ce n'était que pure invention. Il faut savoir que les scènes parisiennes ont été en grande partie recréées à Manhattan (Ritz reproduit au St. Regis, podium en studio) — mais Meryl Streep n’a finalement pas tourné en France, jugée trop coûteuse. Enfin, le décor du bureau de Miranda a été inspiré du véritable bureau d’Anna Wintour, obligeant la célèbre rédactrice en chef de Vogue à le redécorer après la sortie du film.
Cette suite, prévue pour une sortie mondiale le 1er mai 2026, explorera les défis du déclin de la presse papier. Miranda devra composer avec l’ascension
d’Emily Charlton (Emily Blunt), son ex assistante senior, désormais cadre influent dans le secteur du luxe, tandis qu’Andy pourrait jouer un rôle clé –laissant présager des dynamiques renouvelées. Côté mode, même équipe ou presque : la styliste Patricia Field n’a pas participé, mais sa protégée Molly Rogers reprend son héritage avec des pièces de Dior, Chanel, Gaultier, Siriano, Ralph Lauren, Gabriela Hearst... déjà aperçues sur les coulisses du tournage.
Ce projet s’inscrit dans une démarche subtile, renouant avec un univers mêlant mode, ambition et critique sociale dans un luxe urbain assumé. Deux décennies après, c’est le même regard affûté sur l’industrie qui revient, dans un monde transformé par le digital. Pour les aficionados du glamour contemporain et les passionnés de narrations stylées, cette suite promet de résonner comme une œuvre majeure, digne héritière d’un film devenu classique. Le casting prestigieux, les anecdotes cultes, le style couture omniprésent : The Devil Wears Prada 2 se profile déjà comme l’évènement cinématographique et visuel de 2026. Patience, le rideau se lèvera très bientôt.
Filming for the highly anticipated sequel began in New York in June–July 2025, under the direction of David Frankel. Meryl Streep reprises her iconic role as Miranda Priestly, joined once again by Anne Hathaway as Andy Sachs and Emily Blunt as the razor-sharp Emily Charlton. Stanley Tucci also returns as the beloved Nigel Kipling. Among the new faces: Kenneth Branagh takes on the role of Miranda’s husband, while Patrick Brammall replaces Adrian Grenier as Andy’s new love interest. The cast also welcomes Lucy Liu, Justin Theroux, B.J. Novak, and Simone Ashley, among others.
Originally released in 2006 and inspired by Lauren Weisberger’s best-selling novel, the first film became a global success, grossing over $326 million and earning Meryl Streep an Academy Award nomination. Shot over 57 days between New York and Paris in late 2005, the film’s costume budget exceeded $1 million—making it one of the most expensive fashion-centric productions in history. Patricia Field’s legendary styling shaped a visual evolution from Andy’s modest wardrobe to her eventual fashion awakening, while defining Miranda’s timeless authority.
Surprisingly, Anne Hathaway was not the first choice for the role of Andy—she was the ninth actress considered, following names like Rachel McAdams and Claire Danes. As for Meryl Streep, she initially embraced method acting to embody Miranda, isolating herself emotionally from the cast. She later admitted regretting the approach, recalling: “It was horrible! I was miserable in my trailer. I could hear them all laughing. I was so depressed!”
Her now-famous “cerulean blue” monologue was originally about Andy’s tartan skirt, but for simplicity, the production—and Streep—opted for the color of her sweater instead. Interestingly, the references to major designers in that scene were completely fictional, according to the screenwriter. And although Paris is integral to the story, most of those scenes were recreated in Manhattan (with the Ritz reimagined at the St. Regis, and fashion show sets built in-studio). In fact, Streep never filmed in France due to budget constraints. Even Miranda’s office was inspired by Anna Wintour’s real Vogue HQ—so much so that Wintour reportedly redecorated her space after the film’s release.
The upcoming sequel, set for a worldwide release on May 1, 2026, will explore the challenges facing the decline of print media. Miranda must now navigate a power shift: Emily Charlton, once her loyal assistant, is now a major player in the luxury sector. Andy, too, may play a pivotal role, hinting at evolving relationships and fresh dynamics. As for fashion? While Patricia Field has stepped back, her protégé Molly Rogers takes over, styling the film with looks from Dior, Chanel, Gaultier, Siriano, Ralph Lauren, Gabriela Hearst, and more—already spotted in behind-the-scenes glimpses from the set.
This sequel aims to subtly revive the world of The Devil Wears Prada, weaving fashion, ambition, and social critique into a bold, urban-luxury aesthetic. Two decades on, the film offers the same sharp gaze into the fashion industry—now shaped by digital transformation. For lovers of contemporary glamour and stylish storytelling, The Devil Wears Prada 2 is poised to be one of 2026’s major cinematic and visual events. The countdown has begun.
« C’était horrible ! J’étais misérable dans ma loge. Je les entendais tous rire. J’étais tellement déprimée ! »
L’ouverture de la boutique Carmina Shoemaker au cœur de Luxembourg vous met les pieds dans l’élégance de souliers d’exception, façonnés à la main en Espagne depuis plus de 150 ans.
Texte David Bail Photos Carmina
Il y a des maisons qui murmurent l’histoire à travers leurs créations. Carmina Shoemaker en fait partie. Fondée en 1866 sur l’île de Majorque, la maison espagnole a traversé six générations sans jamais trahir son essence : un savoir-faire artisanal qui donne naissance à des souliers faits pour durer. Dans l’atelier d’Inca, au cœur de la Méditerranée, chaque paire est façonnée à la main, cousue selon la méthode Goodyear, avec la précision d’un geste qui n’a pas changé depuis plus de cent cinquante ans. « Nous ne fabriquons pas simplement des chaussures. Nous façonnons des compagnons de vie, capables de traverser les années avec élégance », confie Antonio Albaladejo, CEO de la maison. Cette exigence se lit dans le choix des matières — le mythique cordovan de la tannerie Horween, les suèdes anglais les plus fins, ou encore les cuirs lentement tannés qui prennent une patine unique avec le temps.
Mais Carmina ne se contente pas de préserver la tradition : elle la réinvente. Avec son service de personnalisation et son programme bespoke intégrant la technologie du scan 3D, la maison marie l’innovation au geste artisanal. « Nous voulons que chaque client ait le sentiment que sa paire a été pensée pour lui seul », souligne Albaladejo.
Carmina Shoemaker, c’est l’art du soulier intemporel. Une élégance méditerranéenne qui transcende les modes, patiemment cultivée depuis plus de 150 ans.
Carmina Shoemaker, 11, avenue de la PorteNeuve, Luxembourg
Une vision qui séduit une clientèle d’esthètes en quête de durabilité, de noblesse des matières et de discrétion raffinée. Carmina vient de s’offrir un nouvel écrin au cœur du centre historique de Luxembourg : une boutique où se côtoieront les modèles iconiques et des éditions limitées façonnées dans des cuirs d’exception. Son réseau propre de retail compte sept autres boutiques, dont trois en Espagne : à Palma, Madrid et Barcelone. Hors des frontières espagnoles, la marque de chaussures est présente avec une boutique à Paris, deux à New York et une à San Francisco, avec une ouverture prochaine dans le quartier de Mayfair à Londres, ainsi qu'à Tokyo, dans le quartier de Marunouchi.
There are maisons that whisper history through their creations. Carmina Shoemaker is one of them. Founded in 1866 on the island of Mallorca, the Spanish house has been carried through six generations without ever betraying its essence: artisanal savoir-faire that gives life to shoes built to last. In the workshop of Inca, at the heart of the Mediterranean, each pair is crafted by hand, stitched using the Goodyear welt method, with the precision of a gesture unchanged for more than 150 years.
“We don’t simply make shoes. We create lifelong companions, able to cross the years with elegance,” says Antonio Albaladejo, the brand’s CEO. This commitment is reflected in the choice of materials — the legendary Horween cordovan, the finest English suedes, or slow-tanned leathers that develop a unique patina over time.
But Carmina does more than preserve tradition: it reinvents it. With its customization service and bespoke program that integrates 3D scanning technology, the house marries innovation with artisanal craft. “We want every client to feel that their pair was made for them alone,” adds Albaladejo.
This vision appeals to aesthetes in search of durability, noble materials, and refined discretion. Recently, Carmina unveiled a new setting in the historic heart of Luxembourg City: a boutique showcasing both iconic models and limited editions crafted from exceptional leathers. Its
own retail network already includes seven other boutiques, three of which are in Spain — Palma, Madrid, and Barcelona. Beyond Spanish borders, Carmina is present with a boutique in Paris, two in New York, and one in San Francisco, with an upcoming opening in London’s Mayfair district, as well as in Tokyo’s Marunouchi district.
Carmina Shoemaker is the art of the timeless shoe: a Mediterranean elegance that transcends fashion, patiently cultivated for more than 150 years.
« Nous voulons que chaque client ait le sentiment que sa paire a été pensée pour lui seul. »
STYLE | DRESSING
À 40 ans, le style n’est plus une quête : il devient une signature. La tendance passe, l’élégance reste. L’homme accompli inspire par la coupe, la matière et l’attitude.
Texte David Bail
S’habiller avec style après 40 ans n’est pas une question de mode, mais d’attitude. C’est choisir la coupe juste, les matières nobles et les accessoires qui deviennent héritage. C’est comprendre que le véritable luxe, ce n’est pas de posséder beaucoup, mais de posséder bien. Et surtout, c’est l’art d’être en accord avec soi-même — car rien n’est plus élégant qu’un homme sûr de son allure.
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Coupes impeccables
La silhouette avant tout. Le tailoring n’est plus une option, c’est une obligation. Un costume approximatif ne pardonne plus. Le secret est dans le tombé. Brioni et Kiton demeurent les références absolues du sur-mesure italien, tandis que Huntsman et Anderson & Sheppard perpétuent l’art du tailoring à Savile Row. Un blazer parfaitement ajusté transforme immédiatement la silhouette.
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Privilégier les matières nobles
Le luxe se lit au toucher : cachemire, soie, flanelle, coton égyptien. À cet âge, on investit dans les étoffes qui durent. Loro Piana est la quintessence du cachemire et de la laine mérinos. Un manteau en baby cashmere, un pull en soie et coton, ou une veste en Storm System... ne sont pas seulement des vêtements, mais des expériences sensorielles. Chez Brunello Cucinelli, chaque maille devient un manifeste d’élégance discrète.
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Cultiver la simplicité
Les icônes savent : un t-shirt blanc peut être plus fort qu’un logo. Les hommes de style — de Cary Grant à George Clooney — ont bâti leur allure sur une certaine sobriété. Un t-shirt blanc parfaitement coupé signé Sunspel, un jean brut japonais de chez Orslow ou Nudie Jeans, un blazer marine Zegna : voilà l’ossature d’un vestiaire sûr et raffiné.
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Les chaussures, la fondation du style
Un soulier raconte une vie. Choisissez-le comme un héritage. Une paire de souliers en dit plus long qu’une garde-robe entière. Les Richelieus patinés de John Lobb, les mocassins élégants de Tod’s, ou encore les bottines de Berluti incarnent un luxe durable. Bien cirées, elles vieillissent avec panache et deviennent la signature d’un homme accompli.
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L’art des accessoires discrets
À 40 ans, l’accessoire devient un statement intime. Une montre mécanique comme une Rolex Daytona, une Patek Philippe Calatrava ou une JaegerLeCoultre Reverso raconte une histoire autant qu’elle donne l’heure. Une ceinture en cuir pleine fleur de Hermès, des lunettes solaires de Cartier ou un foulard en soie de Charvet complètent le tableau avec une élégance murmurée, jamais criée.
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Affirmer son style personnel
Le vrai luxe, passé 40 ans, est de cultiver une signature. Cela peut être un col roulé noir façon Tom Ford, une silhouette décontractée-chic chez Cucinelli, ou encore l’art de marier un trench Burberry avec des sneakers minimalistes Common Projects. L’élégance n’est pas uniforme, elle est cohérente et incarnée.
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Le soin de soi comme prolongement du vêtement
L’élégance ne s’arrête pas au vestiaire. Un parfum iconique comme Terre d’Hermès ou Acqua di Parma Colonia, un rituel de soins de peau sobre mais efficace, une barbe taillée avec précision : à cet âge, le style est global. Il se lit dans la prestance, dans la manière de se tenir, dans ce luxe ultime qu’est l’assurance tranquille.
Dressing well after 40 is not about fashion, but about attitude. It’s about choosing the perfect cut, noble fabrics, and accessories that become part of your legacy. True luxury is not owning more, but owning better. Above all, it is the art of being in harmony with oneself — because nothing is more elegant than a man confident in his presence.
The silhouette comes first. Tailoring is no longer an option; it’s an obligation. A poorly fitted suit is unforgivable. The secret lies in the drape. Brioni and Kiton remain the absolute references in Italian bespoke, while Huntsman and Anderson & Sheppard carry on the Savile Row tradition. A perfectly fitted blazer instantly transforms a man’s presence.
Luxury is felt through touch: cashmere, silk, flannel, Egyptian cotton. At this stage, it’s about investing in fabrics that endure. Loro Piana epitomizes the finest cashmere and merino wool. A coat in baby cashmere, a silk-andcotton sweater, or a Storm System jacket are not mere garments, but sensory experiences. At Brunello Cucinelli, every knit is a statement of understated elegance.
Icons understand: a white T-shirt can be stronger than any logo. Men of style — from Cary Grant to George Clooney — have built their allure on restraint. A perfectly cut white T-shirt by Sunspel, raw Japanese denim from Orslow or Nudie Jeans, a navy blazer from Zegna: these are the foundations of a wardrobe that is both assured and refined.
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A man’s shoes tell his story. Choose them as you would an heirloom. A single pair of shoes speaks louder than an entire wardrobe. Patinated Oxfords from John Lobb, elegant loafers from Tod’s, or Berluti boots embody enduring luxury. Well-polished, they age with character and become the signature of a man accomplished.
At 40, an accessory becomes an intimate statement. A mechanical watch — whether a Rolex Daytona, a Patek Philippe Calatrava, or a Jaeger-LeCoultre Reverso — tells a story as much as it tells time. A full-grain Hermès leather belt, Cartier sunglasses, or a Charvet silk scarf complete the picture with whispered elegance, never ostentation.
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The true luxury after 40 is cultivating a personal signature. It might be a black turtleneck in the Tom Ford spirit, a refined casual silhouette by Cucinelli, or the art of pairing a Burberry trench with minimalist Common Projects sneakers. Elegance is not uniform; it is consistent and lived-in.
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Elegance doesn’t end with the wardrobe. An iconic fragrance like Terre d’Hermès or Acqua di Parma Colonia, a simple yet effective skincare ritual, a precisely groomed beard: at this age, style becomes holistic. It is reflected in presence, in posture, in that ultimate luxury — quiet confidence.
With a new outlook, anything becomes feasible.
As an independent audit, tax, and advisory firm rooted in Europe yet globally influential, we present an alternative within our industry and to clients seeking a unique vantage point.
Embrace a novel viewpoint.
Il a habillé les femmes les plus puissantes, les actrices les plus admirées, et les mariées les plus mythiques. Depuis les années 60, le nom de Valentino est synonyme d’élégance absolue, de glamour intemporel et de raffinement italien. Pourtant, derrière les projecteurs et les robes rouge flamboyant se cache un homme à la fois exigeant, perfectionniste... et profondément romantique.
Taschen célèbre la légende Valentino avec une œuvre exceptionnelle, Valentino. A Grand Italian Epic, un coffret de trois volumes retraçant plus de 60 ans de haute couture italienne. Véritable pièce de collection, l’ouvrage signé Alexander Fury réunit près de 800 pages d’archives, de croquis, de photos inédites et de témoignages autour de l’univers de Valentino Garavani. De ses débuts à Rome aux défilés emblématiques, en passant par ses muses (Audrey Hepburn, Elizabeth Taylor, Jacqueline Kennedy...) et son célèbre « Valentino Red », le livre met en lumière la vision, l’élégance et l’héritage du couturier, ainsi que sa relation indéfectible avec son partenaire Giancarlo Giammetti. Disponible en édition limitée, ce livre rend un hommage somptueux à la dolce vita version couture — entre tradition, glamour et émotion.
Un Romain de cœur, un Parisien d’âme
Né à Voghera en 1932, Valentino Clemente Ludovico Garavani rêve très tôt de mode. À l’adolescence, il quitte l’Italie pour étudier à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Il travaille brièvement chez Jean Dessès et Guy Laroche, où il apprend l’art de la coupe et du drapé — mais aussi, selon la légende, l’importance d’avoir toujours une serviette Hermès pour déjeuner, même dans l’atelier. De retour à Rome, il fonde sa maison en 1960, sur la Via Condotti. C’est là qu’il rencontre Giancarlo Giammetti, son partenaire de vie et d’affaires, qui jouera un rôle clé dans le développement international de la marque.
L’irrésistible ascension
Le premier coup d’éclat a lieu en 1962, à Florence. La presse américaine s’enthousiasme. Deux ans plus tard, Jacqueline Kennedy commande chez lui sa garde-robe de deuil après l’assassinat de JFK, puis sa robe de mariage avec Onassis. Le monde entier regarde alors vers Rome. Valentino devient le couturier des femmes iconiques : Elizabeth Taylor, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Meryl Streep, Naomi Campbell, et bien d’autres. Son style ? Des lignes pures, une féminité maîtrisée, des matières somptueuses, et surtout... le rouge.
Le « Valentino Red », une obsession née au théâtre
Une anecdote devenue culte raconte que Valentino a eu une révélation en voyant une femme vêtue d’une robe rouge dans une loge à Barcelone, à l’opéra. Ce fut une obsession immédiate : il allait créer « son » rouge, flamboyant, entre carmin et vermillon. Depuis, chaque collection a porté une robe rouge — signature visuelle et émotionnelle de la maison.
SUCCESS STORY | VALENTINO
Les éditions Taschen signent un hommage somptueux à l’un des derniers maîtres de la haute couture.
Texte David Bail
L’homme derrière le mythe
Perfectionniste notoire, Valentino a toujours cultivé un sens extrême du détail. Lors d’un défilé à Paris, il aurait fait recommencer la pose de cristaux sur une robe la veille du show, car l’alignement n’était pas « parfait ». Il ne s’agit jamais d’excentricité gratuite, mais d’un attachement viscéral à la beauté et au geste bien fait.
Loin du cliché du créateur fantasque, il a toujours préféré les soirées intimistes à la Villa La Vagnola aux mondanités. Pourtant, son dernier défilé en 2007 fut un événement mondial, clôturé par un parterre de supermodels — Claudia, Naomi, Linda, Carla — dans des robes rouges devenues iconiques.
L’héritage vivant
Aujourd’hui retiré de la scène, Valentino vit entre Rome, Paris et Gstaad. Il ne dessine plus, mais suit toujours d’un œil attendri le travail de Pierpaolo Piccioli, son héritier artistique. Il reste, à 90 ans passés, une figure respectée et admirée, autant pour sa carrière que pour sa loyauté à une certaine idée du luxe : silencieux, durable, émotionnel. Comme il aime à le dire : « Je ne veux pas que mes robes soient dans un musée. Je veux qu’elles soient dans la vie. »
He has dressed the most powerful women, the most admired actresses, and the most iconic brides.
Since the 1960s, the name Valentino has been synonymous with absolute elegance, timeless glamour, and Italian refinement. Yet behind the spotlight and the fiery red gowns lies a man who is demanding, perfectionist... and profoundly romantic.
Taschen pays tribute to the legend of Valentino with a magnificent work, Valentino. A Grand Italian Epic, a three-volume set that retraces over 60 years of Italian haute couture. A true collector's item, the book—written by Alexander Fury—brings together nearly 800 pages of archives, sketches, never-before-seen photos, and personal testimonies from the world of Valentino Garavani. From his early days in Rome to legendary runway shows, through his muses (Audrey Hepburn, Elizabeth Taylor, Jacqueline Kennedy...) and his iconic "Valentino Red," the book illuminates the vision, elegance, and legacy of the couturier, as well as his unwavering bond with lifelong partner Giancarlo Giammetti. Available as a limited edition, the book is a sumptuous tribute to la dolce vita couture — a blend of tradition, glamour, and emotion.
A Roman at heart, a Parisian in spirit
Born in Voghera in 1932, Valentino Clemente Ludovico Garavani dreamed of fashion from a young age. As a teenager, he left Italy to study at the École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. He briefly worked for Jean Dessès and Guy Laroche, where he learned the art of cutting and draping — and, according
« Quand je porte une robe Valentino, je me sens invincible. »
- Julia Roberts*
to legend, the importance of always having a Hermès napkin for lunch, even in the atelier. Back in Rome, he founded his house in 1960 on the famed Via Condotti. It was there he met Giancarlo Giammetti, his life and business partner, who played a key role in the brand’s international expansion.
His breakthrough came in 1962, in Florence. The American press took notice. Just two years later, Jacqueline Kennedy turned to him for her mourning wardrobe following JFK’s assassination, and later for her wedding dress to Onassis. All eyes turned to Rome. Valentino became the couturier of iconic women: Elizabeth Taylor, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Meryl Streep, Naomi Campbell, and many more. His style? Clean lines, mastered femininity, sumptuous fabrics, and above all... red.
The “Valentino Red,” a Theatrical Revelation
According to a now-legendary anecdote, Valentino had an epiphany when he saw a woman in a red dress in an opera box in Barcelona. It became an instant obsession: he would create his red — a vibrant hue somewhere between crimson and vermilion. Since then, every collection has featured a red gown — a visual and emotional signature of the house.
The Man Behind the Myth
A notorious perfectionist, Valentino has always had an extreme attention to detail. During one Paris show, he allegedly had the crystals on a gown reapplied the night before the runway because the alignment wasn’t “perfect.” Never gratuitous extravagance—always a visceral dedication to beauty and craftsmanship.
Far from the cliché of the flamboyant designer, he preferred quiet evenings at Villa La Vagnola
« Valentino a toujours su voir la femme avant la robe. C’est ce qui rendait son travail si juste. »
- Anne Hathaway
to flashy social events. Still, his final show in 2007 became a global event, closing with a lineup of supermodels — Claudia, Naomi, Linda, Carla — in red dresses that would become iconic.
Now retired from the spotlight, Valentino lives between Rome, Paris, and Gstaad. He no longer sketches, but he fondly follows the work of Pierpaolo Piccioli, his artistic heir. At over 90, he remains a respected and admired figure, both for his legendary career and for his unwavering loyalty to a certain idea of luxury: quiet, lasting, emotional. As he likes to say: “I don’t want my dresses to be in a museum. I want them to be in life.”
La mode s’invite à la Villa Pétrusse, entre marbre, bronze, marqueterie et fresques peintes à la main, les looks s’écrivent comme des œuvres d’art.
Looks Isabelle Marant Étoile, The Kooples, Aloas chez Galeries Lafayette Luxembourg, Louis Vuitton Femme, Dior Femme
Photographe Étienne Delorme (etienne-delorme.com, insta@etiennedelorme)
Coiffures & Make-up Ferber Hair&Style
Modèles Élise, Joao
Devenues objets de collection, certaines sneakers atteignent des sommes record. Découvrez certains des modèles les plus chers, rares et convoités.
Parmi les paires les plus mythiques, les Air Jordan 13 tiennent le haut du pavé. Portées par Michael Jordan lors du Game 2 des Finales NBA 1998, elles ont été adjugées aux enchères en avril 2023 pour 2,238 millions de dollars, établissant un record historique. Début 2024, Sotheby’s a confirmé l’engouement autour de ces pièces d’exception en orchestrant la vente la plus lucrative de son histoire : la fameuse « Dynasty Collection », un lot de huit paires portées par Jordan, s’est envolée pour 8 millions de dollars. À côté de ces records, d’autres modèles cultes continuent d’alimenter le marché : les Yeezy prototypes de Kanye West, les Air Ships, plusieurs déclinaisons des Air Jordan 1 ou encore la légendaire Moon Shoe. Si ces sneakers atteignent de tels sommets, c’est autant pour l’histoire qu’elles racontent — moments mythiques de NBA, carrières de légendes — que pour leur extrême rareté. Prototypes uniques, éditions jamais commercialisées ou séries ultra limitées, elles doivent aussi leur aura aux collaborations avec des icônes culturelles comme Michael Jordan ou Kanye West. Ajoutez à cela des ventes spectaculaires organisées par des maisons prestigieuses comme Sotheby’s ou Christie’s, et vous obtenez des objets de collection dont les prix rivalisent avec ceux de véritables œuvres d’art.
When it comes to legendary sneakers, the Air Jordan 13 sit firmly at the top. Worn by Michael Jordan during Game 2 of the 1998 NBA Finals, the pair sold at auction in April 2023 for a staggering $2.238 million, setting a historic record. Just months later, Sotheby’s fueled the hype once again, pulling off the most lucrative sneaker sale in its history: the “Dynasty Collection”, eight game-worn pairs from Jordan’s career, went under the hammer for a jawdropping $8 million.
But Jordan’s grails aren’t the only ones making noise. Kanye West’s Yeezy prototypes, the iconic Air Ships, multiple Air Jordan 1 editions, and Nike’s legendary Moon Shoe remain at the core of sneaker culture, commanding record-breaking prices.
What makes these kicks so valuable isn’t just their scarcity — prototypes, unreleased samples, or ultra-limited runs — but the history stitched into them. From defining NBA moments to collaborations with cultural icons like MJ and Kanye, these sneakers have transcended footwear to become pieces of cultural heritage. Throw in high-profile Sotheby’s or Christie’s auctions, and the result is a market where sneakers rival fine art in both prestige and price.
Quand je suis née, Kate Moss avait 24 ans. À cet âge, elle avait déjà fait la Une de Vogue et The Face, posé pour des campagnes mythiques, imposé son style androgyne et rebelle qui allait redéfinir toute une génération de mode, et était devenue millionnaire. Mais c’est aussi cette année-là, en 1998, qu'elle entra en cure de désintoxication...
Aujourd’hui, à 51 ans, Kate Moss n’est plus seulement ce visage qui a marqué les années 90. Elle est devenue une femme d’affaires, une directrice artistique respectée, une muse intemporelle qui incarne une élégance posée, libre du tumulte de la jeunesse.
La mode évolue à toute vitesse, mais certaines figures restent des repères. Kate Moss en fait partie, tout comme Giorgio Armani : un maître dont la disparition laisse un vide, mais dont les lignes sobres et l’élégance resteront pour toujours une leçon.
Ce numéro, nous avons choisi de le dédier à la mode. À travers les icônes, bien sûr, mais aussi à travers les lieux et les images. La Villa Pétrusse, transformée pour l’occasion en décor de shooting, est devenue un symbole de dialogue entre passé et présent. Ses murs chargés d’histoire ont accueilli des silhouettes modernes, créant une rencontre entre patrimoine et création contemporaine...
Bonne découverte,
Fondateur et rédacteur en chef
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36
p. 3 Edito
6 LIFESTYLE
p. 6 Rencontre entre héritage et avant-garde
p. 8 Kate Moss : Une nouvelle vie sous l'objectif
20 HÉROÏNES
p. 20 Ocean Ramsay
22 CULTURE
p. 22 Art sans frontières
24 DESIGN
p. 24 Une maison de rêve
28 ÉVASION
p. 28 Escapade en terre de miel
32 CULT
p. 32 A star is born
34 POWER
p. 34 Mini : Antidote à l'ennui
36 JEWELERY
p. 36 Les seigneurs des anneaux
39 WATCHES p. 39 Black is back
40 DOSSIER SPÉCIAL FASHION
p. 40 Arrivederci Giorgio Armani
p. 42 La rentrée en grande pompe p. 44 En mode week-end
Le 19 mai dernier, le Premium Private Club a accueilli une soirée intime et raffinée autour de Laurent Tapie. Entre confidences sur son enfance auprès de Bernard Tapie et récit de son parcours d’entrepreneur passionné, il a dévoilé la renaissance de la marque automobile Delage. Moment fort : la révélation en avant-première de la spectaculaire hypercar D12, alliance de technologie, design et héritage français, célébrée autour d’un cocktail dînatoire.
Photos : Greg Thirion
Icône parmi les icônes, Kate Moss traverse les décennies sans jamais se démoder. De ses débuts discrets à Londres à son statut de légende vivante de la mode, elle incarne une allure et une liberté qui continuent d’inspirer. À 51 ans, la supermodèle redéfinit encore le style, fidèle à son mystère et à son influence intemporelle.
Texte David Bail
En termes de temps passé sous les projecteurs, Kate Moss a plus de légitimité que la plupart des autres modèles. Supermodèle au prestige presque unique, elle est le rêve des photographes dans une époque dominée par les paparazzis et la frénésie des actualités people en continu. Icône admirée aux quatre coins du monde par les fans et les passionnés de mode, elle s’est imposée comme l’une des plus grandes figures du style.
De ses débuts sur les podiums à ses incursions dans la musique, la mode grand public et même le monde des affaires, Kate Moss incarne une trajectoire exceptionnelle. À 51 ans, elle ne montre aucun signe de ralentissement.
Et pourtant, malgré cette image façonnée par l’élégance, le luxe et la mode, ses débuts furent tout à fait ordinaires. Grandir dans le sud de Londres dans les années 1980, à des années-lumière de l’univers qu’elle allait ensuite fréquenter, a surtout éveillé chez elle un besoin de fuite, de découverte et de rébellion — des traits essentiels à sa construction.
: Quel souvenir gardez-vous de l’école ?
Kate Moss : J’ai grandi à Purley, dans le sud de Londres. L’école reflétait bien la dureté de l’époque. Je pense que les choses se sont améliorées depuis, mais je n’ai jamais été inspirée par l’école — ce n’était pas pour moi.
Mon père travaillait dans le secteur du voyage, et il parlait souvent de la beauté du monde. C’est vite devenu mon ambition, bien plus que les études. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir y parvenir grâce au mannequinat, mais quand l’opportunité s’est présentée, je l’ai saisie. Mon environnement de jeunesse était banal, et je n’en garde pas une grande nostalgie. J’avais envie de partir.
Qu’est-ce qui vous inspirait artistiquement à l’époque ?
Pas grand-chose. On vivait entourés de marchés, de disquaires... Je ne connaissais rien à la mode. Cela dit, une certaine forme d’innocence me manque parfois — mais pas l’endroit.
La séparation de vos parents vous a poussée à vous rebeller ?
Oui, c’est à ce moment que j’ai décroché de l’école. J’étais assez mature pour mon âge — du moins je le croyais — et j’étais déjà focalisée sur ma vie sociale et le monde extérieur. Je vivais avec ma mère, Linda, qui m’encourageait, et mon père, Peter, travaillait pour Pan Am. Grâce à lui, un univers de possibilités s’est ouvert à moi.
Et c’est à ce moment-là que vous avez été repérée ?
Oui, à 14 ans, par Sarah Doukas de l’agence Storm, à l’aéroport JFK. Une simple rencontre par hasard. C’est souvent comme ça dans ce milieu.
Vous avez parlé de votre gêne lors des premiers shootings.
Oui, je me sentais très mal à l’aise. Tout le monde sait que les mannequins commencent jeunes, mais certains photographes refusaient de shooter sans nudité, ce qui était (et reste) fréquent. C’est très intimidant quand on est une jeune fille.
Pourtant, la couverture de The Face a tout changé.
J’avais 16 ans, c’était en 1990. J’étais déjà mannequin depuis un an et demi, mais cette couverture a tout lancé. Je me faisais chambrer à l’école à cause de ça !
C’est Corinne Day qui a dirigé mes premiers shootings pour The Face et Levi’s. J’étais terrifiée, tout est passé en un éclair, mais ça m’a beaucoup appris. On s’est brouillées plus tard, mais on s’est retrouvées.
Vous saviez ce que vous vouliez faire ?
Pas du tout. Je n’avais aucun plan. Je voulais juste vivre des expériences. J’ai commencé à organiser mon emploi du temps seulement quand tout devenait trop chargé.
Vous avez toujours eu une relation compliquée avec la presse.
J’étais très naïve. On l’est tous dans un nouveau milieu, que ce soit la mode, la musique... J’étais sans doute trop confiante lors des interviews.
Vous avez toujours détesté l’expression « héroïne chic », non ?
Oui, c’est affreux. Il n’y a rien de positif là-dedans. J’étais naturellement mince, je pouvais manger n’importe quoi sans prendre de poids. Beaucoup de jeunes filles sont comme ça. Mais ça change avec l’âge, comme je l’ai découvert après la naissance de ma fille, Lila.
Êtes-vous plutôt confiante ou timide, au fond ? Beaucoup de mannequins sont timides. Le paradoxe, c’est que cette timidité les pousse à monter sur scène, à se dépasser. Il y a une addiction à être photographiée, à être désirée... Et oui, il y a de l’arrogance dans ce milieu. Mais moi, j’ai toujours essayé de garder du respect. Au fond, on est tous là pour bosser, et chacun veut juste faire son travail et rentrer chez soi.
« Il y a ce mythe selon lequel les mannequins défilent avec grâce, l’air serein. En réalité, ton cœur bat à tout rompre, les lumières t’aveuglent, et tu essaies de ne pas tomber de talons de quinze centimètres fabriqués probablement deux heures plus tôt. »
« Il y a ce mythe selon lequel les mannequins défilent avec grâce, l’air serein. En réalité, ton cœur bat à tout rompre, les lumières t’aveuglent, et tu essaies de ne pas tomber de talons de quinze centimètres fabriqués probablement deux heures plus tôt. Mais j’adorais ça. Je vivais pour cette montée d’adrénaline, et quand elle disparaît, ça te manque. Je crois que ça manque à tout le monde.
« Ce qui compte, c’est d’avoir la lucidité et la force de la remplacer par quelque chose de significatif, et je pense que c’est là que beaucoup de filles rencontrent des difficultés. Ce n’est pas toujours aussi simple qu’on le croit.
« L’une de mes expériences les plus marquantes a peut-être été la première fois que j’ai défilé pour John Galliano. Les essayages ont duré jusqu’à 3 heures du matin, j’étais épuisée, comme tout le monde ; mais une fois sur le podium, l’adrénaline m’a littéralement reprogrammée.
« À l’époque, il y avait beaucoup plus de chaos dans la préparation des défilés. Ça avait toujours l’air parfait vu de face, mais dans les coulisses, c’était le chaos total.
« C’était aussi éloigné du glamour de la mode qu’on puisse l’imaginer, et la pression faisait souvent craquer beaucoup de filles. »
Les rivales
« J’ai toujours dit que j’étais un peu une outsider, parce que je n’étais pas une beauté classique et sculpturale comme Cindy [Crawford] ou Claudia [Schiffer]. Mais elles ne m’ont jamais fait sentir inférieure. Cindy était toujours tellement posée — elle connaissait sa lumière, ses angles. Moi, j’y allais au feeling.
« Claudia était hilarante — les gens pensent qu’elle incarne tout le glamour allemand, mais elle peut être complètement loufoque. On portait des robes de haute couture et on faisait des imitations en coulisses.
« Quant à Naomi [Campbell], nous n’avons jamais été rivales — on était comme des sœurs dans la guerre. Elle m’a un peu adoptée dès le début. J’avais 16 ans, j’étais maigre, terrifiée, et elle m’a prise dans ses bras en disant : “Allez, bébé, je vais m’occuper de toi.” »
« Elle est féroce, elle l’a toujours été. Je l’ai vue se battre pour d’autres mannequins, dénoncer le racisme sur les plateaux, exiger un meilleur traitement. J’ai tant appris rien qu’en l’observant. J’avais aussi beaucoup d’admiration pour Christy Turlington. Elle avait cette grâce — on aurait dit qu’elle flottait. Je la regardais en coulisses, complètement fascinée. Un calme absolu au milieu du chaos, et il y avait quelque chose de spirituel en elle. Peut-être que ça venait du fait qu’elle ne faisait jamais d’effort apparent. Elle n’en avait pas besoin. »
Stella McCartney et Dame Vivienne Westwood
« Stella et moi, on se connaît depuis longtemps. Elle a cette chaleur incroyable, et il y a tellement de son père en elle, dans ce qu’elle est et ce qu’elle défend. Elle est sûre d’elle, mais il y a aussi beaucoup d’humilité chez elle. J’ai fait quelques campagnes avec elle, et on sait tous qu’elle a toujours été en avance sur son temps en matière de durabilité et d’éthique dans la mode. Elle disait des choses comme : « Pourquoi continue-t-on à tuer des animaux pour être fabuleux ? ». Elle te faisait réfléchir.
Vivienne... Mon Dieu, Vivienne, c’était le punk à l’état pur. Elle se fichait totalement de ce que les gens pensaient. J’ai défilé pour elle en portant une véritable couronne d’épines, et elle m’a dit : « Sors là-bas et ressemble à une pécheresse. » Elle était radicale, mais avec une véritable intelligence derrière — elle savait exactement ce qu’elle faisait, point par point, et je suis certaine que ses créations traverseront le temps. »
Le monde de la mode et son évolution « À l’époque, il n’y avait pas de réseaux sociaux. On ne cherchait pas à se construire une marque — on essayait juste de survivre à la Fashion Week sans s’évanouir.
Aujourd’hui, les mannequins sont des influenceuses, des PDG, des militantes. C’est puissant, d’une certaine manière, mais aussi épuisant à regarder. Il n’y a plus de mystère. Nous, on avait des Polaroids et des potins. Maintenant, ce sont des directs, des publications sponsorisées, et tout semble bien trop fabriqué à mon goût. Le mystère s’est envolé. Et puis, la pression est constante. Moi, dans les années 90, j’ai pu me permettre bien des choses.
Les filles d’aujourd’hui ? Un seul mauvais post, et tout s’écroule. L’industrie a mûri, oui, mais je crois qu’on a perdu un peu de cette magie. »
Les années d’addiction et la reconstruction « J’ai complètement dérapé — je ne cherche pas à l’édulcorer. Il y a eu des années où j’étais anesthésiée, allant de fête en fête, essayant de combler un vide. La célébrité est arrivée trop vite, trop fort, et je n’avais pas les outils pour gérer ça. Je buvais trop, je ne mangeais presque pas, je faisais tout pour rester en avance sur les gros titres. »
« Il m’a fallu toucher le fond plusieurs fois. On perd des gens. On perd des morceaux de soi, mais comme pour beaucoup de choses dans la vie, la vraie aventure, c’est la reconstruction. C’est silencieux. Ce n’est pas glamour. C’est se lever, jour après jour. J’ai encore mes moments — toute personne qui a vécu cette vie en a — mais j’ai trouvé aujourd’hui une paix que je n’aurais jamais cru possible. »
Le bien-être et la Moss Method...
« Avant, je vivais de Marlboro Lights et de vodkacranberry. Maintenant, c’est jus verts et yoga. J’aime encore un peu de folie, ne te méprends pas, mais j’allume aussi de l’encens et je fais des exercices de respiration le matin.
J’ai lancé The Moss Method parce que je voulais partager cette facette de moi — les rituels, la guérison, l’équilibre. Ce n’est pas une quête de perfection. C’est une quête d’ancrage, de recentrage. »
Garder les pieds sur terre
« Ma fille, Lila, a tout changé. D’un coup, tu n’es plus le personnage principal. Tu deviens la
protectrice. Et je l’ai vue affronter ce monde avec une telle force... Elle est très différente de moi, plus posée. Je crois que j’avais besoin d’elle pour me rappeler qui j’étais vraiment.
Aujourd’hui, je jardine. Je cuisine. Je vais encore à Paris, bien sûr, mais je passe aussi mes week-ends dans les Cotswolds avec mes bottes en caoutchouc. La vie a ses saisons. J’ai eu ma saison folle. Je l’ai traversée. Maintenant, je veux simplement la vivre pleinement. »
« J’ai complètement dérapé — je ne cherche pas à l’édulcorer. Il y a eu des années où j’étais anesthésiée, allant de fête en fête, essayant de combler un vide. La célébrité est arrivée trop vite, trop fort, et je n’avais pas les outils pour gérer ça. »
As far as committing to living a life in the lens is concerned, Kate Moss has a stronger claim than most. She is a supermodel of almost unique acclaim, a photographer’s dream in an era of paparazzi activity than speculates over 24/7 celebrity news, and an object of admiration for fans and fashionistas the world over.
Kate Moss’s saunter along the catwalk, through the music world, onto the high street and even around the boardroom stands her alone as one of our greatest style icons; and at 51, there is still so much more to come.
And yet for someone so decorated in the echoes of class, image, luxury and chic that the fashion industry offer up, her beginnings were comfortably normal. Growing up in 1980s south London perhaps offered the greatest possible social and material juxtapositions to where Moss would end up, but they did at least provoke in a young schoolgirl a desire to escape, experiment and rebel, and those are ultimately the things that have made Kate Moss who she is today.
: What was school life like?
Kate Moss : I went to a school in a place called Purley, in south London. It was an established school that epitomised the harder edge of that era. I think it’s much improved now but I was never the sort of child who could get inspired by education –it just wasn’t me.
Instead I always looked to my dad, who was in the travel industry and would always talk about how brilliant it was to see the world, so that was always a real ambition of mine when I was a kid. It quickly became my focus over school. Of course, I never dreamed I’d be able to fulfil that through modelling, so when the opportunity came it was something I jumped at. But as far as growing up in pretty plain surroundings went, it wasn’t a time I’d look back on longingly, certainly in so much as the place itself. I was keen to get away.
What inspired you artistically when you were young?
Not much. Where we lived we grew up around markets stalls, record stores and that sort of thing. I didn’t know about fashion so I wasn’t on the lookout for it at any point. However, there is definitely a part of me that misses the innocence of it all, but not the place.
You have said your parents splitting up brought about a sense of rebellion. It’s fair to say I lost interest school. I was definitely mature for my years – though not as mature as I thought I was – and from very early on I was focused on the evolving of a social life and getting out in the world. I lived with my mum, Linda, and was encouraged to do this; while my father, Peter, and his work for Pam Am, opened up for me a world of opportunity that I found it hard to resist.
And you were first discovered... ... at 14 by Sarah Doukas of Storm Model Agency, at JFK airport. It was a simple chance encounter and it is one of those where you contemplate what had happened if we’d been on a different flight. The truth is most models are discovered through chance encounters.
You’ve spoken before about the apprehension you had for photoshoots.
Yes, there were many shoots in the early days where I felt terribly uncomfortable. I think everyone understands the lifespan of a model and the fact you will be starting so young, and that was the case with me; but even so there were some photographers who wouldn’t shoot you unless there was a nude element. That was very common then and still is now. As a very young woman that could be incredibly intimidating.
“ There’s this myth that models just glide out there looking serene. The reality is, your heart's pounding, the lights are blinding, and you’re trying not to fall out of a sixinch heel that was probably made two hours ago. ”
Yet getting the cover of The Face was a massive break for you.
Yes, I was only 16 when I did that. It was 1990 and that really kicked everything off. I’d already been modelling for 18 months or so, but when you are on the cover of a national magazine the whole thing just explodes. I did get teased mercilessly for it though as I was still at school.
Corinne Day was the figure behind my early shoots, for The Face and Levi’s. I was so nervous for those early shoots and it all passes by in a blur, but the diversity that they gave me – from a music and culture mag to the biggest denim brand on the market and a leg-up into clothes – was really so valuable. We fell out along the line but came back together some years later and everything was good.
You sound as though you had an idea of where you wanted to go and what you wanted to do from quite a young age?
No, the opposite is true. I didn’t have a plan. I was always one of those young people who was just happy to be exposed to new things and experiences – there wasn’t a plan or a route that I wanted to go down until the point where I just couldn’t fit all my engagements into the week. At that point I knew I had to get serious and be a bit fussier, but until then it was really just as case of taking the offers and seeing where they went.
Your relationship with the press has always been stop/start. Are you resigned to the fact it will always be that way?
It’s fair to say I was definitely naïve to the workings of the press, but I think everyone is when they first step out into a new world, and it doesn’t matter if that world is fashion or music or whatever. I was probably too trusting in interviews.
And you always hated that phrase ‘heroin chic’, right?
Yes, I always thought was awful. There is no positive interpretation of that and I certainly never felt one. At the end of the day I was always thin, small and no amount of eating the wrong things would put weight on me. I see models now who are similar to me and sometimes the criticism they get is unfair because, up to a certain age at least, there are some of us who can just eat what we want without too any real consequences. That definitely changes in later life though, as I found out after the birth of my daughter Lila.
Are you a confident or shy person, at heart?
A lot of people who model do so because it is the ultimate paradox for a shy personality. It is the shyness that dares them to get up there and continue to push forward; and with the addictions that come with modelling – a desire to be photographed and a desire to be desired – it is difficult not to return to that. And yes, there is a bit of arrogance that goes with the industry, but speaking personally, I’ve always tried to keep a level of respect in everything I’ve done. We are all ‘at work’, and I think you need to remember that. Everyone wants to get their part of the job done and go home!
“There’s this myth that models just glide out there looking serene. The reality is, your heart's pounding, the lights are blinding, and you’re trying not to fall out of a six-inch heel that was probably made two hours ago. But I loved it. I lived for that rush and when it goes you do miss it. I think everyone misses it.
“The important thing is having the wherewithal to replace it with something meaningful, and I think that’s the battle many girls go through. It’s not always as easy as it sounds.
“Perhaps one of my most memorable experiences was the first time I walked for John Galliano. The fittings ran until 3am and I was exhausted, as was everyone else; but once I hit that runway, it was like the adrenaline just rewired me.
“Back then, there was a lot more chaos about how the shows we put together. It always looked good from the front, but at the back it was absolute chaos.
“It was as far from fashion glamour as you could get, and the pressure often reduced a lot of girls to tears.”
On her rivals...
“I always say I was a bit of an outsider because I wasn’t a classic, statuesque beauty like Cindy [Crawford] or Claudia [Schiffer]. But they never made me feel less than. Cindy was always so composed - she knew her light, her angles. I used to just wing it.
“Claudia was hilarious - people think she’s all cool German glamour, but she can be so silly. We'd be in couture gowns doing impressions backstage.
“As for Naomi [Campbell], we were never rivalswe were like sisters in war. She sort of adopted me early on. I was 16, skinny, terrified, and she just pulled me in and said, ‘Come on, baby, I’ll look after you.’
“She’s fierce, always has been. I’ve seen her fight for other models, call out racism on set, demand better treatment. I learned so much just by watching her.
“I also had so much time for Christy Turlington. She had this grace - almost like she floated. I’d watch her backstage, just mesmerised. Total calm in the chaos and there was something spiritual about her. Perhaps it was in the way she never tried too hard. She didn’t need to."
On Stella McCartney and Dame Vivienne Westwood:
“Stella and I go way back. She’s got this incredible warmth and there is so much of her father in who she is and what she stands for.
“She is a confident person but there is a lot of humility and humbleness in her too. I did a few campaigns with her, and obviously we all know she’s always been ahead of her time with sustainability and ethics in fashion. She’d say things like, ‘Why are we still killing animals to look fabulous?’ She made you think.
“Vivienne... God, Viv was punk to her core. She didn’t care what anyone thought. I walked in one of her shows wearing an actual crown of thorns and she said, ‘Just go out there and look like a sinner.’ She was radical, but there was real intellect behind it - she knew exactly what she was doing with every stitch and her designs will stand the test of time going forward, I’m sure.”
On how the fashion scene has changed...
“Back then, we didn’t have social media. You weren’t building a brand - you were just trying to get through Fashion Week without collapsing.
“Today’s models are influencers, CEOs, activists. It’s empowering in a way, but also exhausting to watch. There’s no mystery anymore. We had Polaroids and gossip. Now there’s live streams and sponsored posts and things feel way too manufactured for my liking. The mystery has gone.
“Also, the pressure now is constant. I got away with a lot in the ‘90s. These girls today? One wrong post and it’s over. The industry’s grown up, but I do think we lost a bit of magic.”
On addiction and recovery...
“I went off the rails - I don’t sugarcoat that. There were years where I was numb, just drifting from party to party, trying to fill a void. The fame hit hard and early, and I didn’t have the tools to cope. I was drinking too much, barely eating, trying to stay ahead of the headlines.
“It took hitting bottom a few times. You lose people. You lose pieces of yourself, but as with most things in life, the recovery is the real journey. It’s quiet. It’s not glamorous. It’s showing up, day after day. I still have my moments – anyone who’s lived that life does – but I’ve found more peace now than I ever thought possible.”
On wellness and The Moss Method...
“I used to live on Marlboro Lights and vodka cranberries. Now it’s green juice and yoga. I still enjoy a bit of madness, don’t get me wrong, but I also light incense and do breathwork in the mornings. I launched The Moss Method because I wanted to share that side of me - the rituals, the healing, the balance. It's not about being perfect. It's about finding your centre.”
On what keeps her grounded...
“My daughter, Lila, changed everything. Suddenly you’re not the main character anymore. You’re the protector. And I’ve watched her navigate this world with such strength. She’s so different from me, more centred. I think I needed her to remind me who I really was.
“I garden now. I cook. I still go to Paris, sure, but I also spend weekends in the Cotswolds wearing wellies. Life has seasons. I had my wild season. I survived it. Now I just want to live it properly.”
À Luxembourg, le quartier de Merl séduit par son équilibre entre sérénité résidentielle et vie citadine. Le Bureau immobilier HEKTAR y commercialise deux nouveaux projets immobiliers de haut standing, avec une livraison prévue pour début 2028.
Discret mais central, le quartier de Merl a su évoluer au fil des années. D’un secteur résidentiel calme et peu exposé, il s’est affirmé comme l’un des lieux les plus prisés de la capitale, séduisant familles et jeunes actifs en quête d’un cadre de vie équilibré. « Nous avons beaucoup de clients qui habitent déjà dans ce quartier et qui nous disent qu’ils veulent absolument y rester », observe Monsieur Felten, gérant du Bureau immobilier HEKTAR, en charge de la commercialisation des deux projets immobiliers au cœur du quartier.
Avec une croissance démographique notable sur la dernière décennie, Merl séduit grâce à son calme résidentiel et sa vie de proximité : une place centrale conviviale, de nombreux commerces, des établissements scolaires réputés, des infrastructures sportives et culturelles, ainsi que des espaces verts – le tout accessible à pied. « Les gens apprécient de ne pas dépendre de la voiture. Ceux qui viennent de grandes villes comme Paris sont déjà habitués à ce mode de vie », souligne M. Felten. « Dans bien d’autres quartiers, ce confort de déplacement fait défaut. »
Deux projets résidentiels à l’architecture soignée
C’est dans ce cadre urbain à taille humaine que le Bureau immobilier HEKTAR commercialise deux nouveaux projets d'exception : Genevo House et la Résidence Louis XIV. Deux immeubles voisins, reliés par leurs jardins mitoyens, portés par CDCL Promotions, un développeur reconnu pour la qualité de ses finitions et son attention au confort des habitants. Genevo House, située rue Charles-Quint, prévoit 17 logements. Derrière elle, la Résidence Louis XIV, rue éponyme, entend proposer 14 unités. Deux zones avec peu de circulation, idéales pour des familles ou des profils en quête de tranquillité.
L’accent est mis sur l’architecture : façades en pierre naturelle, larges baies vitrées, et des jardins paysagers pensés pour favoriser le bien-être. Les deux résidences sont conçues de manière indépendante mais complémentaire. « Louis XIV est orientée plein sud, ce qui est un vrai atout pour la lumière. En revanche, certains préfèrent une terrasse au nord, surtout avec les étés qu’on connaît aujourd’hui. Dans ce cas, on recommande Genevo House. Et dans les deux résidences, nous avons deux très vastes penthouses. »
Un engagement solide
La construction est en cours, et les deux projets avancent en parallèle, avec une livraison prévue pour début 2028. « La vente se fait sur plan. Les clients veulent donc un partenaire fiable, qui tiendra ses promesses. CDCL Promotions, avec lequel nous travaillons est connu pour cela. »
Alors que les prix de l’immobilier au Luxembourg restent élevés et que les acquéreurs sont de plus en plus prudents, ces deux projets s’appuient sur des fondamentaux solides : un emplacement prisé, un développeur de confiance et une construction de qualité pensée pour durer.
Pour plus d’informations, rendez-vous à l’agence HEKTAR, 15 rue Evy Friedrich, ou consultez leur site internet hektar.lu
Discreet yet central, the Merl district has evolved steadily over the years. Once a quiet and little-known residential area, it has established itself as one of the most sought-after locations in the capital, attracting both families and young professionals in search of a balanced lifestyle.
“Many of our clients already live in the neighborhood and insist they absolutely want to stay,” says Mr. Felten, manager of the HEKTAR real estate office, responsible for marketing two new real estate projects in the heart of the district.
With significant population growth over the past decade, Merl appeals thanks to its peaceful atmosphere and local amenities: a lively central square, a variety of shops, renowned schools, sports and cultural facilities, and green spaces – all within walking distance.
“People appreciate not having to rely on a car. Those coming from large cities like Paris are already used to this lifestyle,” notes Mr. Felten. “In many other districts, this ease of movement is missing.”
« La vente se fait sur plan. Les clients veulent donc un partenaire fiable, qui tiendra ses promesses. CDCL Promotions, avec lequel nous travaillons est connu pour cela. »
In this human-scale urban setting, HEKTAR real estate is marketing two new real estate developments: Genevo House and Résidence Louis XIV. Two neighboring buildings, connected by shared gardens, and developed by CDCL Promotions, a trusted developer known for highquality finishes and attention to residents’ comfort. Genevo House, located on Rue Charles-Quint, will feature 17 units. Behind it, Résidence Louis XIV, on the eponymous street, will offer 14 units. Both are in low-traffic areas – ideal for families or those seeking peace and quiet. The focus is on architecture: natural stone façades, large picture windows, and landscaped gardens designed to promote well-being. Though designed independently, the two residences are complementary.
“Louis XIV faces due south, which is a great asset for natural light. However, some prefer a north-facing terrace, especially with the hot summers we have nowadays. In that case, we recommend Genevo House. And both residences feature two stunning penthouses.”
Construction is already underway, and both projects are progressing in parallel, with delivery scheduled for early 2028.
“Sales are off-plan, so clients are looking for a reliable partner who delivers on their promises. CDCL Promotions, the developer we work with is known for exactly that.”
As property prices in Luxembourg remain high and buyers grow increasingly cautious, these two projects are built on solid foundations: a prime location, a trusted developer, and long-lasting construction quality.
À Luxembourg, Optique Moitzheim façonne des montures uniques : un design sur-mesure, pensé comme une véritable extension du style et de la personnalité.
« On sent une vraie évolution. De plus en plus de clients ne veulent plus simplement “une belle monture”, mais un objet singulier, pensé pour eux, fabriqué localement, dans le respect des savoir-faire. »
Au cœur de Luxembourg-Ville, rue Philippe II, Optique Moitzheim réinvente l’expérience de la lunette. Depuis 2019, l’enseigne familiale a ouvert un atelier artisanal où chaque monture est pensée pour s’adapter parfaitement à son porteur. Pablo Moitzheim, opticien de formation et cinquième génération à la tête de la maison, a voulu réintroduire créativité et artisanat dans un métier trop souvent standardisé : « On sent une vraie évolution. De plus en plus de clients ne veulent plus simplement « une belle monture », mais un objet singulier, pensé pour eux, fabriqué localement, dans le respect des savoirfaire », observe-t-il.
Cette idée est également née d’une autre observation : « Nous voyons régulièrement des clients, notamment avec des visages très fins ou des traits singuliers, qui peinent à trouver une monture qui leur va vraiment », explique M. Moitzheim. Face à cette réalité, l’équipe a décidé de prendre les choses en main. De là est né le concept du sur-mesure, une approche où chaque client devient le co-créateur de sa monture. « On part d’une page blanche », souligne l’opticien. Le processus mêle écoute, observation et prise de mesures précises. Un prototype test permet de valider la forme avant de passer aux étapes manuelles : découpe dans l’acétate haut de gamme de la marque Mazzucchelli, ponçage, polissage, gravure personnalisée et assemblage final. Le client choisit parmi plusieurs centaines de nuances pour façonner une pièce unique. Trois à quatre semaines plus tard, il repart avec une monture conçue spécialement pour lui.
Optique Moitzheim explore également des collaborations inédites. En 2025, une collection capsule de lunettes solaires a été conçue en collaboration avec une marque de prêt-à-porter masculin. Un autre projet d’upcycling a intégré des chutes de tissus pour créer des montures uniques et colorées. L’enseigne propose également des marques indépendantes, souvent disponibles en exclusivité au Luxembourg, choisies pour leur originalité, leur singularité et leur qualité.
In the heart of Luxembourg City, on rue Philippe II, Optique Moitzheim is redefining the eyewear experience. Since 2019, the family-run business has opened a handcrafted workshop where every frame is designed to fit its wearer perfectly. Pablo Moitzheim, a trained optician and fifth-generation head of the company, wanted to restore creativity and craftsmanship to a profession too often standardised: “We are seeing a real shift. More and more clients no longer just want ‘a nice frame,’ but a unique object, designed specifically for them, crafted locally with respect for traditional know-how,” he observes. This idea also stems from another observation: “We regularly see clients, especially those with very delicate features or distinctive features, who struggle to find a frame that truly fits them,” explains Pablo Moitzheim. In response, the team decided to take matters into their own hands. This was the starting point for the concept of bespoke eyewear, where every client becomes a co-creator of their own frame. “We start from a blank page,” the optician emphasises. The process involves listening, observing and taking precise measurements. A test prototype validates the shape before moving on to the manual steps of cutting premium Mazzucchelli acetate, sanding, polishing, personalised engraving, and final assembly. Clients can choose from hundreds of shades to create a unique piece. Three to four weeks later, they leave with a frame made just for them.
Optique Moitzheim also explores unique collaborations. In 2025, a capsule collection of sunglasses was created in partnership with a men’s clothing brand. Another upcycling project incorporated fabric offcuts to create one-of-a-kind, colourful frames. Optique Moitzheim stores also feature independent brands, many of which are exclusive to Luxembourg, and are selected for their originality, uniqueness and quality.
optique-moitzheim.lu
C’est une image qui a fait le tour du monde : une jeune femme, en apnée, nageant à quelques centimètres d’un grand requin blanc de six mètres. Pas de cage, pas de combinaison épaisse, seulement un masque, des palmes, et une aisance déconcertante. En 2019, Ocean Ramsey entre dans la légende en croisant le chemin de Deep Blue, l’un des plus grands requins blancs jamais observés, au large d’Oahu. La scène, capturée en vidéo, devient virale — et avec elle, le visage et le combat d’une nouvelle icône des océans.
Née sur l’île d’Oahu, Ocean Ramsey a grandi entourée par les vagues et les récifs coralliens. Fille de surfeurs, son prénom semblait déjà écrit pour elle. Adolescente, elle découvre que les requins, loin d’être les « monstres » des films hollywoodiens, sont des créatures sensibles, essentielles à l’équilibre des océans. Elle étudie la biologie marine et la psychologie — un double savoir qui lui permet de comprendre à la fois les comportements des requins... et ceux des humains qui les redoutent. Avec son compagnon et photographe Juan Oliphant, elle crée One Ocean Diving, une expérience immersive où le public apprend à rencontrer ces géants des mers dans leur élément. Grande, blonde, athlétique, photogénique, Ocean Ramsey n’est pas seulement une scientifique : elle est devenue une figure pop. Ses vidéos spectaculaires ont attiré l’attention de Netflix, qui lui consacre en 2025 un documentaire signé James Reed (My Octopus Teacher). Intitulé Shark Whisperer, il retrace ses plongées audacieuses, tout en évoquant les débats autour de ses méthodes. À travers ses expéditions, Ocean Ramsey cherche à rappeler que les véritables menaces pour ces espèces sont anthropiques : la surpêche, la pêche aux ailerons, la dégradation des habitats marins et la pollution plastique contribuent au déclin rapide des populations. Son engagement s’appuie sur l’idée que la conservation passe par la connaissance et l’éducation : « On protège ce que l’on aime, et on aime ce que l’on connaît. » Grâce à son combat acharné, elle a notamment contribué à l’adoption à Hawaï d’une loi historique interdisant la capture et la mise à mort des requins dans les eaux de l’État, une première aux Etats-Unis.
It’s an image that went around the world: a young woman, freediving, swimming just inches away from a six-meter great white shark. No cage, no thick wetsuit—just a mask, fins, and a disarming ease. In 2019, Ocean Ramsey entered legend when she crossed paths with Deep Blue, one of the largest great whites ever recorded, off the coast of Oahu. The scene, captured on video, went viral— along with the face and fight of a new icon of the oceans.
Born on the island of Oahu, Ocean Ramsey grew up surrounded by waves and coral reefs. The daughter of surfers, her name seemed destined for her. As a teenager, she discovered that sharks, far from being the “monsters” of Hollywood movies, are sensitive creatures, essential to the balance of the oceans. She studied marine biology and psychology—a dual expertise that allowed her to understand both shark behavior and that of the humans who fear them. With her partner and photographer Juan Oliphant, she founded One Ocean Diving, an immersive experience where the public learns to encounter these giants of the sea in their element.
Tall, blonde, athletic, photogenic, Ocean Ramsey is more than a scientist: she has become a pop figure. Her spectacular videos caught the attention of Netflix, which in 2025 is releasing a documentary directed by James Reed (My Octopus Teacher). Entitled Shark Whisperer, it follows her bold dives while also touching on the debates surrounding her methods. Through her expeditions, Ocean Ramsey seeks to remind the world that the true threats to these species are human-made: overfishing, finning, habitat destruction, and plastic pollution are driving shark populations into rapid decline. Her advocacy rests on the idea that conservation begins with knowledge and education: “We protect what we love, and we love what we know.” Thanks to her relentless fight, she notably helped secure the adoption of a historic law in Hawaii banning the capture and killing of sharks in state waters—the first of its kind in the United States.
Cette année, Luxembourg Art Week réunira 77 exposants de 15 pays pour une célébration internationale de l’art contemporain, avec un focus spécial sur Montréal.
Du 21 au 23 novembre prochains, le Champ du Glacis se transformera en carrefour mondial de la création contemporaine. Pour sa 11e édition, Luxembourg Art Week rassemblera 77 galeries et institutions venues de 15 pays, offrant aux visiteurs un panorama artistique qui traverse frontières et continents. Trois sections rythmeront la visite : la Main Section, vitrine des 51 galeries établies ; Take Off, réunissant 22 galeries émergentes prêtes à bousculer les codes ; et un Focus Montréal qui, cette année, met à l’honneur la scène québécoise avec quatre galeries phares – Art Mûr, Chiguer art contemporain, Duran Contemporain et Galeries Bellemare Lambert, condensant l’énergie créative de la métropole canadienne.
L’art sans frontières
Sélectionnés par un comité d’experts réunissant galeristes, curateurs et collectionneurs, les exposants reflètent le meilleur de la scène artistique. Cette année, 22 nouvelles galeries rejoignent les 55 fidèles déjà présentes, élargissant encore le rayonnement de l’événement. Autriche, Canada, Espagne, Irlande, Italie, Liban, Maroc, Suisse... l’affiche illustre la volonté de conjuguer diversité géographique et exigence artistique. Dans cette capitale où près d’un habitant sur deux est issu de l’étranger, le public, averti et cosmopolite, constitue un terreau idéal. Un atout qui attire 83 % d’exposants étrangers, tout en maintenant un ancrage solide avec 14 participants luxembourgeois.
Au-delà des galeries
Les visiteurs pourront également découvrir cinq stands institutionnels, allant de projets photographiques à des expositions collectives d’artistes émergents, en passant par des initiatives étudiantes. De quoi compléter l’expérience par une dimension éducative et culturelle.
From November 21 to 23, the Glacis Square will transform into a global crossroads for contemporary creation. For its 11th edition, Luxembourg Art Week will bring together 77 galleries and institutions from 15 countries, offering visitors an artistic panorama that spans borders and continents.
The fair will be divided into three sections: Main Section, showcasing 51 established exhibitors; Take Off, bringing together 22 emerging galleries ready to shake up the art world; and a Focus Montréal, which this year highlights the Quebec art scene with four leading galleries – Art Mûr, Chiguer art contemporain, Duran Contemporain, and Galeries Bellemare Lambert – distilling the creative energy of the Canadian metropolis.
Selected by a committee of experts composed of gallerists, curators, and collectors, the exhibitors represent the very best of the contemporary art scene. This year, 22 new galleries join the 55 returning participants, further expanding the event’s international scope. Austria, Canada, Ireland, Italy, Lebanon, Morocco, Spain, Switzerland... the line-up reflects a deliberate balance between geographical diversity and artistic excellence. In this capital city where nearly one in two residents is of foreign origin, the audience is discerning, curious, and cosmopolitan – an asset that draws 83% of exhibitors from abroad, while maintaining a strong local presence with 14 Luxembourg-based participants.
Visitors will also have the opportunity to discover five institutional stands, ranging from photographic projects to collective exhibitions of emerging artists, as well as student-led initiatives – adding an enriching educational and cultural dimension to the experience.
En pratique
Glacis [Fouerplaatz], Luxembourg-Ville 21–23 novembre 2025 (Nocturne le 21 jusqu’à 21h)
Early Bird dès septembre : 15 € / 7,50 € réduit – gratuit pour les moins de 12 ans
HÔTEL | MAISON HELER
Perchée au-dessus de Metz, la Maison Heler donne corps à l’imaginaire de Philippe Starck avec un décor aussi fou que raffiné.
Texte Audrey Forman
À première vue, on pourrait croire à une illusion. Au cœur du quartier de l’Amphithéâtre à Metz, une maison lorraine inspirée du XIXe siècle semble flotter dans le ciel, posée au sommet d’un bloc de béton de neuf étages. L’ensemble intrigue, interpelle, fascine. Il s’agit de la Maison Heler, un hôtel hors normes imaginé par le designer et architecte Philippe Starck. Conçue comme une œuvre poétique et surréaliste, la Maison Heler revendique son étrangeté. Ici, l’imaginaire devient architecture, et l’hospitalité se vit comme une fiction. Starck y raconte l’histoire de Manfred, un personnage fictif qu’il a créé de toutes pièces : inventeur fantasque, minutieux, habité par ses créations et l’amour qu’il porte à sa muse imaginaire, Rose. L’hôtel devient alors une extension de son monde intérieur, une immersion dans une mémoire inventée, pleine de fantaisie.
À l’intérieur, chaque détail semble soigneusement pensé pour surprendre. Les vitraux colorés d’Ara Starck projettent leur lumière théâtrale sur un mobilier aux tonalités brutes, où le marbre côtoie le cuir gaufré, les carreaux de terre cuite et les contrastes francs. Deux restaurants se partagent l’espace : la brasserie Rose, hommage romantique à la muse de Manfred, propose une cuisine sentimentale, tandis que La Maison de Manfred, perchée tout en haut, ose des assiettes plus expérimentales, conçues comme de véritables mises en scène gustatives. Partout, des objets poétiques et décalés inspirés du Catalogue d’Objets Introuvables de Jacques Carelman ajoutent à l’étrangeté douce du lieu : enclumes en plâtre, rocking-chair inversé ou centrifugeuse à chagrin d’amour... Une chose est sûre : la Maison Heler ne ressemble à aucune autre. Et c’est justement ce qui la rend inoubliable. À la croisée de l’art, du rêve et de l’architecture, elle incarne un luxe singulier : celui de l’imaginaire.
« Maison Heler est né d'un conte surréaliste et poétique que j'ai imaginé. C'est un hôtel conçu telle une oeuvre d'art habitable, un principe littéraire cristallisé dans la matière »
At first glance, one might think it's an illusion. In the heart of the Amphitheater district in Metz, a Lorraine house inspired by the 19th century seems to float in the sky, perched atop a nine-story concrete block. The whole ensemble intrigues, captivates, and fascinates. This is the Maison Heler, an exceptional hotel conceived by designer and architect Philippe Starck.
Designed as a poetic and surreal work, the Maison Heler embraces its strangeness. Here, imagination becomes architecture, and hospitality is experienced as a fiction. Starck tells the story of Manfred, a fictional character he created: a whimsical, meticulous inventor, consumed by his creations and the love he holds for his imaginary muse, Rose. The hotel thus becomes an extension of his inner world, an immersion into an invented memory full of fantasy.
Inside, every detail seems carefully thought out to surprise. The colored stained glass windows by Ara Starck project their theatrical light onto furniture with raw tones, where marble meets embossed leather, terracotta tiles, and bold contrasts. Two restaurants share the space: the Rose Brasserie, a romantic tribute to Manfred’s muse, offers sentimental cuisine, while La Maison de Manfred, perched at the top, dares to serve more experimental dishes, designed as true taste performances. Everywhere, poetic and quirky objects inspired by Jacques Carelman's Catalogue
of Unfindable Objects add to the gentle strangeness of the place: plaster anvils, inverted rocking chairs, or a heartbreak centrifuge... One thing is certain: the Maison Heler is like no other. And that’s precisely what makes it unforgettable. At the crossroads of art, dreams, and architecture, it embodies a unique luxury: the luxury of the imagination.
« Maison Heler was born from a surreal and poetic tale I imagined. It is a hotel conceived as a habitable work of art, a literary concept crystallized into matter »
À gauche :
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DESTINATION | MALTE
Au-delà des sites emblématiques, l’île de Malte dévoile une nouvelle facette : élégante, discrète et immersive. Entre dégustations locales, croisières privées et dîners champêtres, le luxe se fait ici subtil et sincère. Exploration
Texte Audrey Forman
Malte attire chaque année un nombre croissant de voyageurs, séduits par son climat méditerranéen, son patrimoine d’exception et sa facilité d’accès. En 2024, le pays a accueilli 3,56 millions de visiteurs internationaux, un record qui marque une hausse de 19,5 % par rapport à l’année précédente. Mais si les grands classiques restent prisés, une tendance se dessine nettement : celle d’un tourisme plus curieux, plus qualitatif, en quête d’expériences uniques et authentiques. Car Malte, ce n’est pas seulement des plages baignées de soleil ou des ruelles aux façades dorées. C’est un patchwork de civilisations qui se superposent depuis des millénaires : Phéniciens, Romains, Arabes, Normands, Français, Britanniques... Tous ont laissé leur empreinte, dans la langue, la gastronomie, l’architecture. Valletta, la capitale, en est l’illustration parfaite : une ville-forteresse baroque fondée par les chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et pourtant animée d’une vie contemporaine foisonnante. C’est dans cet esprit qu’un voyage de presse organisé par VisitMalta m’a permis d’explorer l’île autrement. Trois expériences, en particulier, ont marqué ce séjour par leur qualité d’accueil et leur élégance discrète. Des expériences qui résonnent avec ce que recherchent de plus en plus les voyageurs : du sens, de la sincérité, et un luxe qui ne s’affiche pas, mais se vit. C’est en quittant les circuits balisés que j’ai pu toucher du doigt cette Malte plus intime.
Dégustation locale à Ta’ Betta Wine Estates
Nous rejoignons Ta’ Betta Wine Estates, un domaine discret niché au creux des terrasses verdoyantes de Girgenti. Ici, la modernité des installations se mêle à une simplicité presque champêtre, portée par une petite équipe passionnée et chaleureuse. Quelques chiens adoptés vagabondent librement, renforçant ce sentiment de maison ouverte sur la nature. La visite débute comme une promenade entre amis, guidée avec naturel par notre hôte francophone. La cave, petite mais parfaitement équipée, révèle ses cuves en acier inoxydable, conçues pour préserver la fraîcheur et l’intégrité des raisins. À l’étage, une salle lumineuse s’ouvre sur un panorama infini de vignes baignées de lumière. Nous y dégustons les meilleures cuvées du domaine, le tout accompagné de saveurs locales – olives, huile d’olive, fromages et charcuteries. L’expérience est authentique, et me donne envie de revenir pour tester les autres activités proposées ici : un pique-nique dans les vignes ou un barbecue au coucher du soleil.
En mer avec Yachthub Group
Impossible d’évoquer Malte sans parler de la mer. Pour découvrir l’archipel autrement, rien ne vaut une virée en yacht privé. Organisée par Yachthub Group, l’excursion nous emmène vers les eaux cristallines de Comino et le mythique Blue Lagoon. À bord, tout est pensé pour le confort et la détente : musique en fond, coussins moelleux pour s’allonger au soleil, et une équipe
aux petits soins. Le yacht nous mène entre les côtes rocheuses, dévoilant des criques secrètes aux eaux turquoise, parfaites pour une baignade loin de l’agitation. Pour le déjeuner, le capitaine nous dépose dans un restaurant local accessible par la mer. Loin des plages bondées, cette journée offre un autre rapport au territoire : fluide, libre, et apaisant.
Un dîner à la ferme Ta’ Cicivetta
Ce soir-là, nous quittons les routes principales pour gagner un coin de campagne paisible, quelque part entre Rabat et les collines environnantes. Notre halte : la ferme Ta’ Cicivetta, une parenthèse enchantée au cœur de la nature. Une maison en pierre blanche, habitée par ses hôtes, entourée d’oliviers et de champs ouverts. À notre arrivée, un duo de musiciens nous accueille en musique. L’apéritif se prend dehors, sous des guirlandes suspendues, autour de cocktails maison et d’une planche généreuse à partager. Puis vient la surprise : un petit sentier nous mène vers une cuisine extérieure en pleine nature, et une longue table en bois, dressée avec soin, baignée de lumière et de bougies, nous attend pour le dîner. L’ambiance est simple, chaleureuse, ponctuée par les bruits de la ferme. Ici, les hôtes accueillent régulièrement des écoliers pour leur transmettre leur savoir. Ce soir, c’est à nous qu’ils ouvrent leurs portes, préparant sous nos yeux un dîner typiquement maltais. Une cuisine du cœur, servie comme à la maison.
Pour préparer votre voyage, rendez-vous sur www.visitmalta.com Luxair propose deux vols par semaine vers Malte, le mardi et le samedi. Entre novembre et janvier, une seule fréquence hebdomadaire est assurée, le samedi. Plus d'informations sur www.luxair.lu
Malta continues to attract a growing number of travelers each year, drawn by its Mediterranean climate, exceptional heritage, and ease of access. In 2024, the country welcomed 3.56 million international visitors—a record that marks a 19.5% increase compared to the previous year. While iconic sites remain popular, a new trend is emerging: one of more curious, quality-driven tourism, in search of unique and authentic experiences. Because Malta is not just sun-drenched beaches and golden-hued alleyways. It's a patchwork of civilizations layered over millennia—Phoenicians, Romans, Arabs, Normans, French, British... All have left their mark, seen in the language, cuisine, and architecture. Valletta, the capital, is a perfect example: a baroque fortress-city founded by the Knights of St. John, listed as a UNESCO World Heritage site, and yet vibrant with contemporary life. With that in mind, a press trip organized by VisitMalta allowed me to explore the island from a new perspective. Three experiences in particular stood out for their warm hospitality and understated elegance—experiences that align with what more and more travelers are seeking today: meaning, sincerity, and a kind of luxury that isn’t ostentatious, but quietly lived. By stepping off the beaten path, I discovered a more intimate side of Malta.
We arrived at Ta’ Betta Wine Estates, a discreet estate nestled in the verdant terraces of Girgenti. Here, modern facilities blend with a charmingly rustic simplicity, run by a small, passionate, and welcoming team. A few adopted dogs roam freely, adding to the feeling of a home open to nature. The visit began like a stroll with friends, guided naturally by our French-speaking host. The cellar—small but perfectly equipped—revealed stainless steel vats designed to preserve the freshness and integrity of the grapes. Upstairs, a bright room opened onto an endless panorama of sunlit vineyards. We tasted the estate’s best vintages, paired with local flavors—olives, olive oil, cheeses, and charcuterie. The experience felt sincere, and I left wanting to return for other offerings like a picnic among the vines or a sunset barbecue.
You can’t talk about Malta without mentioning the sea. To see the archipelago from a different angle, nothing beats a private yacht trip. Organized by Yachthub Group, our excursion took us to the crystalline waters of Comino and the iconic Blue Lagoon. Onboard, everything was designed for comfort and relaxation: music playing softly, plush cushions for sunbathing, and a crew attending to our every need. The yacht glided along rocky shores, revealing hidden coves with turquoise waters—perfect for a quiet swim. For lunch, the captain dropped us off at a local restaurant only accessible by sea. Far from the crowded beaches, this day offered a whole new connection to the landscape: fluid, free, and deeply soothing.
That evening, we left the main roads behind to reach a peaceful stretch of countryside somewhere between Rabat and the surrounding hills. Our destination: Ta’ Cicivetta Farm, a magical hideaway in the heart of nature. A white stone house, lived in by its owners, surrounded by olive trees and open fields. Upon arrival, we were welcomed by live music. The aperitif was served outdoors beneath twinkling string lights, with homemade cocktails and a generous sharing board. Then came the surprise: a small path led us to an open-air kitchen in the middle of nature, where a long wooden table, beautifully set and bathed in candlelight, awaited us for dinner. The ambiance was simple and warm, filled with the sounds of the countryside. The hosts, who regularly welcome schoolchildren to share their knowledge, opened their doors to us this evening, preparing a traditional Maltese meal before our eyes. A heartfelt, home-style meal.
To plan your trip, visit www.visitmalta.com
Luxair offers two weekly flights to Malta, on Tuesdays and Saturdays. From November to January, one flight per week is available, on Saturdays. More information at www.luxair.lu
* Voted one of the most beautiful terraces of the year
The rooftop restaurant in the heart of Luxembourg City
SixSeven has been designed as a cocoon of subtlety. A special and unique break on the 6th and 7th floors of the fabulous Royal Hamilius building. Enjoy lunch, dinner, a snack or a cocktail with a breathtaking view over the city. SixSeven offers genuine, modern, gourmet cuisine. Indoors or on our peaceful rooftop, SixSeven is an invitation to travel, for every moment of the day.
SixSeven | Bar Restaurant Rooftop | Bistronomic cuisine 103 Grand-Rue, L-1660 Luxembourg
Sunday to Thursday: 12 noon to midnight, Friday & Saturday: 12 noon to 1 am, Sunday Brunch: 11.30 am to 3.30 pm +352 26 26 26 67 | restaurantsixseven.lu
| MISS DIOR
Dans l’univers du luxe, rares sont les parfums qui possèdent une histoire aussi riche et intime que celle de Miss Dior. Avant d’être une fragrance iconique, Miss Dior fut une aventure humaine tissée d’amitiés fidèles, de souvenirs d’enfance, et d’un amour inaltérable pour les fleurs...
Texte David Bail Photos Dior
Tout commence à Granville, sur les falaises normandes, où Christian Dior passe son enfance aux côtés de Serge Heftler-Louiche, futur collaborateur et ami indéfectible. Ensemble, ils partagent une sensibilité commune aux senteurs marines et florales. Christian Dior n’a alors que 15 ans mais garde en mémoire ces parfums comme premier témoignage de la féminité : « Des femmes de mon enfance, il me reste surtout le souvenir de leurs parfums, parfums tenaces — beaucoup plus que ceux d’aujourd’hui — et qui embaumaient l’ascenseur, longtemps après leur passage. »
Serge, formé chez Coty, initie Dior à l’univers du parfum et propose en 1947 la création d'une maison de parfums à son nom. Ainsi naît Parfums Christian Dior, un mois avant le lancement de la célèbre collection Corolle.
Pensé comme une extension naturelle de ses "femmes-fleurs", Miss Dior devait initialement s’appeler Corolle, en écho aux lignes douces et épanouies des silhouettes du New Look. Mais un jour d’automne 1947, Catherine Dior – résistante, sœur adorée et marchande de fleurs – franchit les portes du 30 avenue Montaigne. « Tiens, voilà Miss Dior », s’exclame Mitzah Bricard. L’évidence éclot dans ce surnom affectueux : le parfum portera le nom de cette femme forte et inspirante.
« Des femmes de mon enfance, il me reste surtout le souvenir de leurs parfums, parfums tenaces — beaucoup plus que ceux d’aujourd’hui... »
Aux côtés de Serge Heftler-Louiche, Dior s’entoure de talents comme le parfumeur Paul Vacher, artisan de la première formule du parfum. Le duo collabore dans une démarche presque alchimique, recherchant l’équilibre parfait entre fleurs de Grasse, élégance et souvenirs d’enfance. L’identité olfactive de Miss Dior se construit dans le raffinement, l’exigence, mais aussi l’amitié – notamment avec le compositeur Henri Sauguet qui dédie à Dior une valse baptisée... Miss Dior. Lancé le 17 décembre 1947, ce parfum exclusif séduit instantanément, de Paris à New York, jusqu’en Amérique latine ou au Moyen-Orient. Il devient le symbole olfactif du New Look et le prolongement naturel de l’univers Dior : couture, architecture, musique et art de vivre. En 1948, Miss Dior s’adapte aux marchés internationaux avec un nouveau flacon, gravé du motif pied-depoule et coiffé d’un nœud en velours noir.
Plus qu’un parfum, Miss Dior incarne une vision totale du luxe, où chaque détail compte : vitrines, packaging, mise en scène... tout est orchestré avec le même soin qu’une haute couture. L’histoire continue en 1967 avec le lancement de la première ligne de prêt-à-porter éponyme, modernisant son identité sans jamais trahir son essence.
Miss Dior n’est pas simplement un parfum. C’est une déclaration d’amour aux fleurs, aux femmes et à la beauté d’un monde rêvé – un monde signé Christian Dior.
It all began in Granville, on the cliffs of Normandy, where Christian Dior spent his childhood alongside Serge Heftler-Louiche, future collaborator and lifelong friend. Together, they shared a deep sensitivity to both marine and floral scents. At just 15 years old, Dior was already storing away fragrant memories as his first encounter with femininity: “Of the women from my childhood, I mostly remember their perfumes—powerful scents, far more tenacious than today’s, which lingered in the elevator long after they had left.”
Serge, who had trained at Coty, introduced Dior to the world of perfumery and suggested in 1947 that they create a fragrance house in his name. Thus, Parfums Christian Dior was born—just one month before the launch of the now-legendary Corolle collection.
Conceived as a natural extension of his "flowerwomen," Miss Dior was originally going to be called Corolle, echoing the soft, blooming silhouettes of the New Look. But one autumn day in 1947, Catherine Dior—resistance fighter, beloved sister, and flower merchant—walked through the doors of 30 Avenue Montaigne. “Look, here comes Miss Dior,” exclaimed Mitzah Bricard. The nickname stuck, and with it, the perfume found its name: a tribute to a strong, inspiring woman.
Alongside Serge Heftler-Louiche, Dior enlisted talents like perfumer Paul Vacher, who crafted the scent’s original formula. Together, they worked almost alchemically, seeking the perfect balance of Grasse flowers, elegance, and childhood memories. The olfactory identity of Miss Dior was born from refinement, rigor—and friendship. Composer Henri Sauguet, another close confidant, even dedicated a waltz to Dior, aptly titled Miss Dior.
Launched on December 17, 1947, the fragrance was an immediate success, captivating women from Paris to New York, Latin America to the Middle East. It became the olfactory emblem of the New Look and a natural extension of the Dior universe: fashion, architecture, music, and art de vivre. In 1948, Miss Dior adapted to international markets with a new bottle, etched with a houndstooth motif and topped with a black velvet bow.
More than a perfume, Miss Dior embodies a complete vision of luxury, where every detail matters: window displays, packaging, staging—everything is orchestrated with the same meticulous care as haute couture. The story continued in 1967 with the launch of the first ready-to-wear line under the same name, modernizing the fragrance’s identity without ever betraying its essence.
Miss Dior is not just a perfume. It is a love letter—to flowers, to women, and to the beauty of a dream world, signed Christian Dior.
Icône rebelle devenue légende urbaine, la MINI revient plus affûtée que jamais. Design culte, performances revisitées : cap sur les routes du Luxembourg pour un essai musclé.
Née en 1959 en pleine crise pétrolière, MINI a révolutionné la mobilité urbaine grâce à un minimalisme malin : plus d’espace à l’intérieur, moins d’encombrement à l’extérieur. Mais c’est grâce à John Cooper, ingénieur de génie et constructeur de la F1, que cette petite anglaise est devenue une vraie légende sportive. Avec trois victoires au Rallye Monte-Carlo dans les années 60, elle a prouvé que gabarit compact pouvait rimer avec performance. Soixante-cinq ans plus tard, MINI remet au goût du jour sa mythique gamme John Cooper Works avec une cinquième génération qui ne fait pas dans la demi-mesure.
Go-Kart feelings
J’ai pu tester deux modèles thermiques — la classique et le cabriolet — sur les routes sinueuses du Luxembourg. J’ai d’abord pris le volant de la MINI John Cooper Works classique, une compacte qui ne passe pas inaperçue avec ses lignes sportives et sa motorisation TwinPower Turbo de 231 chevaux. La conduite m’a tout de suite plu, particulièrement en activant le mode « Go-Kart » ; on obtient une conduite plus vive et précise, avec une suspension plus ferme et une meilleure stabilité, pour une sensation sportive unique. Puis, direction le magnifique village de Larochette pour essayer la version cabriolet, dont la capote s’ouvre en seulement 18 secondes à vitesse réduite. Même puissance, même dynamisme, mais avec le vent dans les cheveux. La sonorité du moteur, bien que partiellement amplifiée par les hautparleurs à l’intérieur, donne un vrai coup de boost à l’expérience. La tenue de route est impeccable, la maniabilité sans faille.
À bord, MINI reste fidèle à son univers, tout en introduisant de belles touches de modernité. L’écran OLED circulaire est non seulement élégant, mais aussi bien pensé. Les commandes sont intuitives, et les sièges sport offrent un bon maintien, même lors de conduites plus rythmées. L’espace reste compact, bien sûr, mais sans jamais devenir oppressant.
La rebelle électrique
Au-delà des thermiques, MINI innove avec deux modèles tout électriques : la John Cooper Works Electric et l’Aceman. Avec jusqu’à 258 chevaux et un couple disponible immédiatement, ces modèles offrent une accélération franche et une tenue de route très dynamique. Leur autonomie peut atteindre 371 kilomètres, ce qui est largement suffisant pour une conduite sportive au quotidien. La suspension spécifique JCW et les pneus hautes performances complètent l’ensemble.
MINI a réussi à faire évoluer son modèle culte sans tomber dans l’excès. Le design reste immédiatement identifiable, le comportement est affûté, et les versions thermiques comme électriques s’adressent à des profils différents sans dénaturer l’esprit d’origine.
I had the chance to test two petrol models — the classic and the convertible — on the winding roads of Luxembourg. I first took the wheel of the MINI John Cooper Works classic, a compact car that stands out with its sporty lines and 231-horsepower TwinPower Turbo engine. The drive immediately won me over, especially when activating the “Go-Kart” mode; it delivers a livelier, more precise ride, with firmer suspension and enhanced stability, creating a unique sporty sensation. Then, I headed to the beautiful village of Larochette to try the convertible version, whose roof opens in just 18 seconds at low speed. Same power, same dynamism, but with the wind in your hair. The engine sound, partly amplified by the interior speakers, truly boosts the experience. The handling is impeccable, and the maneuverability flawless.
Inside, MINI stays true to its world while introducing tasteful modern touches. The circular OLED screen is not only elegant but also well designed. Controls are intuitive, and the sport seats provide good support even during spirited driving. The space remains compact, of course, but never feels cramped.
Beyond petrol engines, MINI innovates with two fully electric models: the John Cooper Works Electric and the Aceman. With up to 258 horsepower and instant torque, these cars deliver sharp acceleration and very dynamic handling. Their range can reach up to 371 kilometers, more than enough for daily sporty driving. The JCW-specific suspension and highperformance tires complete the package. MINI has successfully evolved its iconic model without going overboard. The design remains instantly recognizable, the driving sharp, and the petrol and electric versions cater to different profiles without losing the original spirit.
Born in 1959 during the oil crisis, MINI revolutionized urban mobility with clever minimalism: more space inside, less bulk outside. But it was thanks to John Cooper, a brilliant engineer and Formula 1 builder, that this little British car became a true sports legend. With three victories at the Monte Carlo Rally in the 1960s, it proved that a compact size could go hand in hand with performance. Sixty-five years later, MINI brings back its iconic John Cooper Works lineup with a fifth generation that doesn’t hold back.
L’amour n’a pas de prix... mais certaines bagues de fiançailles, elles, en ont un qui donne le vertige. De Cristiano Ronaldo à Elizabeth Taylor, les diamants racontent parfois des histoires de passion et de pouvoir.
Neuf ans après leur première rencontre, Cristiano Ronaldo a finalement franchi le pas en demandant la main de Georgina Rodriguez. Pour marquer ce moment symbolique, la star du football a choisi une bague spectaculaire : un diamant taille ovale accompagné de deux pierres latérales, pour un poids estimé entre 20 et 45 carats et une valeur s’élevant à plusieurs millions d’euros. La belle
Georgina n’a pas tardé à partager sur Instagram une photo de sa main ornée de l’imposant bijou. En quelques heures, la publication a enflammé les réseaux sociaux, confirmant une fois encore que, dans l’univers des célébrités, l’amour se déclare souvent à coups de diamants hors normes. Une flamboyance qui n’a rien de nouveau : l’Histoire regorge de récits où pierres précieuses, passion et pouvoir se mêlent, donnant naissance à des bijoux devenus légendaires...
L'élégance royale
En 1955, Grace Kelly rencontre le prince Rainier III de Monaco lors du Festival de Cannes. Leur coup de foudre fait rapidement le tour du monde. L’année suivante, pour leurs fiançailles, Rainier lui offre une somptueuse bague Cartier : un diamant taille émeraude de 10,47 carats, entouré de deux diamants taille baguette et monté sur platine. Cette bague apparaît de manière mémorable dans Haute Société (High Society) en 1956, dernier film de Grace Kelly avant son mariage. Les « noces du siècle » qui s’ensuivent transforment l’actrice hollywoodienne en princesse de Monaco. Aujourd’hui, ce symbole intemporel de leur union est conservé par la Maison Grimaldi et exposé lors d’événements prestigieux, et serait estimé à 40 millions de dollars.
La passion en diamants
Les acteurs Elizabeth Taylor et Richard Burton ont laissé une empreinte éternelle dans l'histoire d’Hollywood... et de la joaillerie. Taylor, connue pour son amour des pierres précieuses et des bijoux
extravagants, collectionne déjà des pièces uniques avant même de rencontrer Burton. En 1968, il lui offre le diamant Krupp, 33 carats, célèbre pour avoir appartenu à la baronne Vera Krupp. La bague devient instantanément un symbole de leur amour flamboyant, intense et parfois tumultueux. Elizabeth, qui surnomme la pierre « son bébé de 33 carats », ne la quitte jamais, faisant scintiller la bague à chaque apparition publique. Mise aux enchères après la mort de Taylor en 2011, la pièce s’envole chez Christie’s pour 8,8 millions de dollars, confirmant sa place de légende et son statut emblématique du glamour hollywoodien.
Une pierre rare
Jackie Kennedy Onassis, ancienne First Lady des États-Unis et épouse du milliardaire grec Aristotle Onassis, est reconnue pour son style sobre et raffiné. En 1968, elle reçoit de son mari le diamant Lesotho III, un diamant taille marquise de 40 carats. Ce bijou unique provient d’un diamant brut de 601 carats découvert au Lesotho et taillé par Harry Winston. Fidèle à sa discrétion, Jackie porte le Lesotho III uniquement lors de grandes occasions, préférant au quotidien une bague plus simple, surnommée « la bague de bain ». Après la mort de Jackie en 1996, le diamant est vendu aux enchères chez Sotheby’s. Estimé à 600 000 dollars, il s’envole finalement à 2,58 millions. Ce dernier est ensuite acquis par Albert et Felice Lippert, fondateurs de Weight Watchers, pour le compte d’un acheteur resté anonyme. Depuis, son propriétaire demeure inconnu, alimentant le mystère autour de ce joyau légendaire.
Nine years after their first encounter, Cristiano Ronaldo has finally taken the plunge and proposed to Georgina Rodriguez. To mark this milestone, the football icon chose nothing less than a breathtaking ring: an oval-cut diamond flanked by two side stones, weighing an estimated 20 to 45 carats and valued at several million euros. Overjoyed, Georgina wasted no time in sharing a photo of her hand adorned with the dazzling jewel on Instagram. Within hours, the post ignited social media, once again proving that in the world of celebrities, love declarations often shine brightest when expressed through extraordinary diamonds. Yet such flamboyance is nothing new—history is filled with tales where precious stones, passion, and power intertwine, creating jewels that have become truly legendary.
In 1955, Grace Kelly met Prince Rainier III of Monaco at the Cannes Film Festival—a fateful encounter that captured the world’s imagination. Just a year later, Rainier proposed with a magnificent Cartier ring: a 10.47-carat emeraldcut diamond framed by two baguette-cut side
“ now I can wear my real engagement ring "
— Grace Kelly in response to a change of ring during the filming of High Society
stones, set in platinum. The jewel even made a cameo in High Society (1956), Kelly’s final film before her royal wedding. Dubbed the “wedding of the century,” their marriage transformed the Hollywood star into the Princess of Monaco. Today, this timeless emblem of their love remains part of the Grimaldi legacy, occasionally showcased at prestigious events, and is estimated to be worth around $40 million.
Few couples embodied passion and glamour quite like Elizabeth Taylor and Richard Burton. Taylor, already renowned for her obsession with extravagant jewels, received from Burton in 1968 the iconic Krupp Diamond—a 33-carat stone once belonging to German baroness Vera Krupp. The ring instantly became a symbol of their fiery, larger-than-life romance. Elizabeth affectionately referred to it as her “33-carat baby” and wore it constantly, dazzling audiences and cameras alike. After her passing in 2011, the diamond was auctioned at Christie’s, fetching $8.8 million and cementing its place as both a jewelry legend and a piece of Hollywood history.
Jackie Kennedy Onassis, former First Lady and wife of Greek tycoon Aristotle Onassis, was admired for her understated elegance. In 1968, she received the extraordinary Lesotho III diamond from her husband: a 40-carat marquisecut stone cut by Harry Winston from a 601-carat rough diamond discovered in Lesotho. True to her refined discretion, Jackie wore the Lesotho III only for very special occasions, favoring a more modest “day ring” in her everyday life. After her death in 1996, the diamond was auctioned at Sotheby’s. Initially estimated at $600,000, it ultimately sold for $2.58 million to Albert and Felice Lippert— founders of Weight Watchers—on behalf of an anonymous buyer. To this day, its current owner remains a mystery, further fueling the legend of this remarkable jewel.
Qu’il habille un cadran ou souligne un bracelet, le noir transforme chaque montre en accessoire de style. Chic, mystérieux et facile à porter, il traverse les tendances et reste l’ultime signature d’élégance.
Superocean Heritage B31 Automatic 42 mm, sportive et élégante, automatique (78 h de réserve), étanche 200 m – 6 400 €
Seamaster Aqua Terra 150M 30 mm, élégante montre en acier inoxydable avec cadran noir laqué, index en or blanc 18K et mouvement automatique – 7 000 €
Bvlgari 33 mm, montre en acier inoxydable et or jaune 18K, cadran soleillé anthracite avec 12 index en diamants, mouvement à quartz, étanchéité 30 m – 10 500 €
| GIORGIO ARMANI
Le maître de l’élégance Giorgio Armani s’est éteint à l'âge de 91 ans, laissant derrière lui un empire mondial et une empreinte indélébile sur l’histoire de la mode.
Texte Audrey Forman Photo GianAngelo Pistoia
Le monde de la mode pleure la disparition de Giorgio Armani, survenue à Milan à l’âge de 91 ans. Plus qu’un créateur, il fut une véritable institution, un maître de l’élégance qui a marqué plus d’un demi-siècle de mode internationale.
Né en 1934 à Piacenza, dans le nord de l’Italie, Armani ne se destinait pas à la couture. Étudiant en médecine, il bifurque rapidement vers le design et rejoint la maison Nino Cerruti avant de lancer sa propre marque en 1975. Très vite, il impose une révolution stylistique : vestes souples, costumes non structurés, pantalons fluides. Inspiré par l’élégance du cinéma italien de son époque, il déconstruit les codes rigides de la mode et leur offre une nouvelle modernité, à la fois sobre, sophistiquée et contemporaine. Hollywood amplifie sa renommée : en 1980, Richard Gere porte ses costumes impeccables dans American Gigolo, faisant d’Armani le couturier fétiche des stars. De Michelle Pfeiffer à Leonardo DiCaprio, de Julia Roberts à George Clooney, toutes les célébrités s’habillent en Armani, séduites par cette allure discrète et intemporelle. Mais Giorgio Armani, c’est aussi une indépendance farouche. Alors que nombre de ses confrères cèdent leurs maisons aux grands groupes du luxe, lui choisit de rester maître de son empire. Un empire aux multiples visages : de la haute couture (Armani Privé) au prêt-à-porter (Emporio Armani), des hôtels aux restaurants, du mobilier à une équipe de basket-ball milanaise, l’univers Armani rayonne bien au-delà des podiums. Travailleur infatigable, souvent vêtu de son éternel t-shirt bleu marine, il conserve une discipline presque militaire. Ses collaborateurs parlent de lui comme d’un père exigeant mais bienveillant, profondément attaché à ses équipes. À Milan comme à Piacenza, son nom inspire respect et admiration, et son théâtre éponyme attire chaque jour de nombreux passionnés venus lui rendre hommage.
Armani transmet un héritage immense, autant esthétique qu’humain. Son style, parfois qualifié de luxe silencieux, prône la discrétion plutôt que l’ostentation. Il demeure celui qui sait habiller le monde avec élégance, en prouvant qu’une véritable modernité réside dans la simplicité.
The fashion world mourns the passing of Giorgio Armani, who died in Milan at the age of 91. More than a designer, he was a true institution, a master of elegance who left his mark on over half a century of international fashion.
Born in 1934 in Piacenza, northern Italy, Armani did not originally set out for a career in fashion. A medical student, he soon turned to design and joined the house of Nino Cerruti before launching his own label in 1975. Very quickly, he imposed a stylistic revolution: soft jackets, unstructured suits, fluid trousers. Inspired by the elegance of Italian cinema of his time, he deconstructed the rigid codes of fashion and infused them with a new modernity—sober, sophisticated, and unmistakably contemporary.
Hollywood amplified his fame: in 1980, Richard Gere wore his impeccable suits in American Gigolo, establishing Armani as the go-to couturier for the stars. From Michelle Pfeiffer to Leonardo DiCaprio, from Julia Roberts to George Clooney, countless celebrities have worn Armani, seduced by his discreet and timeless allure.
But Giorgio Armani is also synonymous with fierce independence. While many of his peers sold their houses to luxury conglomerates, he chose to remain master of his empire. An empire with many faces: from haute couture (Armani Privé) to ready-to-wear (Emporio Armani), from hotels to restaurants, from furniture to a Milanese basketball team—Armani’s universe extends far beyond the catwalks.
An indefatigable worker, often dressed in his signature navy blue t-shirt, he maintained an almost military discipline. His collaborators describe him as a demanding yet benevolent father figure, deeply devoted to his teams. In Milan as in Piacenza, his name inspires respect and admiration, and his eponymous theatre continues to attract countless admirers who come to pay tribute.
Giorgio Armani leaves behind not only a global empire worth several billion euros, but above all an indelible mark on the history of fashion. He will be remembered as the man who knew how to combine modernity, restraint, and timeless elegance, proving that true sophistication lies in simplicity.
« L'élégance, c'est dans la tête, et c'est une façon d'être. »
- Giorgio Armani
Cette saison automne-hiver 2025, les bottes hautes et cuissardes font un retour éclatant. Élégantes et audacieuses, elles s’imposent comme les pièces maîtresses du dressing féminin, sublimant robes et pantalons avec sophistication.
La mode s’invite à la Villa Pétrusse, entre marbre, bronze, marqueterie et fresques peintes à la main, les looks s’écrivent comme des œuvres d’art.
Looks Isabelle Marant Étoile, The Kooples, Aloas chez Galeries Lafayette Luxembourg, Louis Vuitton Femme, Dior Femme
Photographe Étienne Delorme (etienne-delorme.com, insta@etiennedelorme)
Coiffures & Make-up Ferber Hair&Style
Modèles Élise, Joao