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SSous le soleil tant attendu de cette saison, notre soif d’évasion, de beauté et d’inspiration devient plus vive que jamais. Pour ce numéro estival, nous avons choisi de mettre en couverture un acteur aux multiples visages, icône pop et énigme raffinée : Robert Pattinson.
À 38 ans, l’acteur britannique incarne plus que jamais l’élégance discrète et le magnétisme singulier qui façonnent les icônes de notre époque. De ses débuts flamboyants dans Twilight à ses performances saluées dans The Lighthouse et The Batman, il a su se réinventer loin des sentiers battus, construisant une carrière audacieuse, exigeante, profondément libre. Ambassadeur de la maison Dior depuis plus d’une décennie, Pattinson conjugue avec naturel raffinement, créativité et indépendance d’esprit. Son style, instinctif et impeccablement maîtrisé, oscille entre minimalisme élégant et audace subtile, faisant de lui une référence incontournable de la mode contemporaine.
À l’aube d’une nouvelle ère, il continue de fasciner, affirmant que son plus grand rôle est peut-être celui qu’il s’est lui-même écrit : celui d’un homme insaisissable, libre, et terriblement inspirant.
Dans un entretien exclusif, il se confie sur son actualité, notamment son rôle dans Mickey 17, le nouveau film de science-fiction réalisé par Bong Joon-ho, où il incarne un clone “jetable” en quête de son humanité.
Parce que l’été est aussi le moment d’ouvrir grand les portes de nos intérieurs, nous consacrons dans ce numéro un dossier spécial à l’habitat et au design, entre designer et analyse des tendances du marché immobilier.
Nous vous emmenons également en Suisse, au salon Watches & Wonders, rendez-vous incontournable des passionnés d'horlogerie, puis plus haut encore, à Gstaad, pour un séjour exclusif entre nature grandiose et élégance discrète.
Ce numéro est une invitation à ralentir, contempler, rêver — avec panache.
Bonne lecture,
Mister
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p. 12 Edito
18 LIFESTYLE
p. 18 Une soirée avec les forces spéciales
p. 20 Rendez-vous avec l'histoire p. 22 Robert Pattinson, l'oiseau de nuit
30 CAPITAL
p. 30 L'homme au masque d'or
32 TAKE CARE
p. 32 Ça sent l'été
34 WATCHES
p. 34 Les nouveaux objets du désir
p. 36 L'artisan de l'ombre
38 PREMIUM PRIVATE CLUB
p. 38 Chef d'œuvre mécanique
40 ÉVASION
p. 40 Dans les hautes sphères
46 SAVEURS
p. 46 Une dégustation de grande classe
48 CULTURE
p. 48 Record historique
55 CULT
p. 55 Habit rouge : le succès au galop
p. 56 Chef d'œuvre de haut vol
60 POWER
p. 60 Le grand manitou du custom
p. 62 La crème de la crème glacée p. 66 Performance artistique
67 LUXGEARS
p. 68 Volt face p. 70 De l'électricité dans l'ère
72 DOSSIER SPÉCIAL DESIGN
p. 72 Chad Dorsay, le luxe tranquille
p. 78 L'étoile de Miami
p. 80 Destination soleil
Rencontre avec un acteur aux multiples facettes
En février, le Premium Private Club a accueilli Teddy Palassy, ancien membre des forces spéciales et des commandos de marine, pour la deuxième édition des “Rencontres Extraordinaires”. Aujourd’hui chef de projet RH pour une grande entreprise et fondateur de Forces Spéciales
Coaching, il est venu partager son parcours avec les membres du club et les invités. Une soirée inspirante, marquée par des récits captivants et des enseignements précieux.
Photos : Greg Thirion
En mars, l'émotion était palpable, lorsque le Club a eu l'immense privilège d'accueillir Simon Gronowski dans le cadre des “Rencontres Extraordinaires”. Un homme exceptionnel de 93 ans, originaire de Bruxelles et survivant de la Shoah. Depuis, il consacre sa vie à témoigner de son histoire pour sensibiliser les générations futures à l'importance de la mémoire, de la paix et de la démocratie.
Photos : Greg Thirion
Révélé au grand public par Twilight, Robert Pattinson s’est depuis imposé comme l’un des acteurs les plus audacieux de sa génération. Entre blockbusters et cinéma d’auteur, il enchaîne les rôles inattendus, façonnant une carrière aussi éclectique qu’intrigante. Il est à l'affiche de Mickey 17, un rôle où il semble encore être un peu plus immortel.
Texte David Bail
Robert Pattinson a l’impression d’avoir complété la dernière pièce d’un puzzle d’acteur qui l’a fait osciller entre le drame et le crime, l’horreur et les biopics... de l’intrigant à l’éphémère.
La preuve ? Il joue dans une comédie ! Mais pas une comédie ordinaire.
Le Londonien de 38 ans est la tête d’affiche de Mickey 17, un spectacle de mort et de renaissance aussi étrange qu’original.
Ce projet à gros budget de Warner Bros – 150 millions de dollars, réalisé par le brillant Bong Joon-ho – met également en vedette Mark Ruffalo, Toni Collette, Steven Yeun et Naomi Ackie. Il raconte l’histoire de Mickey Barnes, un employé jetable faisant partie d’une expédition humaine visant à coloniser le monde glacé de Niflheim. Si une mission semble trop dangereuse, l’équipage envoie Mickey. S’il meurt, un nouveau corps « renaît » avec la plupart de ses souvenirs intacts. Mais, comme on peut s’y attendre, tout ne se passe pas toujours comme prévu.
Pattinson excelle dans ce rôle, et il semble assez symbolique qu’un concept aussi original lui soit proposé pour célébrer ses 20 ans de carrière.
Une star qui a su se débarrasser du typecasting lié à son rôle dans Twilight, et à juste titre, car son interprétation d’Edward Cullen ne représente en réalité qu’un quart de sa carrière. Désormais, Pattinson s’épanouit dans la finesse et la liberté de rôles brillants... même si mourir reste un effet secondaire regrettable.
: Osons-nous dire que nous assistons ici à quelque chose qui pourrait être qualifié de comédie de science-fiction ?
Robert Pattinson : J’essaie de me rappeler si les comédies de science-fiction ont été bien reçues dans le passé, parce que je pense que vous avez raison, celle-ci en est définitivement une. Mars Attacks !? Évolution était bien. Retour vers le futur, c’est de la science-fiction ? Je suppose. Finalement, je pense que le film s’inscrit dans une bonne lignée. Et si ce n’est pas le cas, il est trop tard pour faire marche arrière – il est déjà en boîte !
: Est-ce étrange pour vous ? Sachant que vos débuts – toute la période Twilight – étaient dans des univers plus sombres, et que beaucoup de vos films post-Twilight ont abordé des thèmes profonds et émotionnels... et que nous en sommes maintenant ici ?
R. P. : Il y a eu un peu d’humour en chemin, mais je ne pense pas que je voudrais un jour faire une comédie pure et dure, un genre de Serial noceurs. Je pense que retirer l’humour d’un scénario comique est une approche intelligente. Damsel était un peu dans cet esprit – je ne le qualifierais pas vraiment de comédie, mais plutôt de film amusant. How to Be avait une touche excentrique et surréaliste. En fait, je suis juste en train de suivre ces mêmes principes.
: L’idée de mourir et de renaître en boucle est soit profondément troublante, soit plutôt drôle, non ?
R. P. : Une fois que vous voyez la manière dont Mickey meurt encore et encore dans ce film, ça devient de plus en plus drôle au fil de l’histoire. C’est comme une version complètement détraquée de Un jour sans fin... qui était déjà bien tordue en soi.
J’ai adoré cette répétition, cette impression d’un cycle infini de renaissance et de réinvention. C’était aussi fascinant d’évacuer la peur de la mort. C’est une chose à laquelle nous pensons tous et, personnellement, en vieillissant, je ne réfléchis plus tant à la mort en elle-même qu’au fait qu’elle se rapproche.
Jouer quelqu’un qui n’a absolument pas peur de « la fin », parce que, évidemment, ce n’est pas vraiment une fin, a été un changement intéressant. Et le tournage a été très amusant.
: Les gens ont été très impressionnés par votre interprétation, et ce n’est certainement pas la première fois que vous entendez ça. Vous semblez avoir une polyvalence qui se renouvelle à chaque projet.
R. P. : C’est très gentil de votre part. Je pense qu’en réalité, j’ai été attaché à un personnage pendant longtemps au début de ma carrière. Et même après toutes ces années, une grande partie de moi veut encore se rebeller contre ça. Donc plus je peux m’éloigner de la « norme » – quelle qu’elle soit – mieux c’est. Je me sens vraiment libre en tant qu’acteur aujourd’hui, d’une manière que je n’avais jamais ressentie auparavant.
: Vous semblez avoir une totale confiance en vous dans ce que vous faites...
R. P. : Je ne dirais pas ça. Je pense que le doute est très utile. Tout acteur traverse des moments de doute, où il se demande s’il sera à la hauteur d’un rôle ou des attentes qui l’accompagnent.
J’ai ressenti ça avec The Batman, car le rôle était immense. Mais cela pourrait tout aussi bien arriver pour un petit projet – la taille importe peu. Personne n’a envie d’avoir l’impression de ne pas être à la hauteur.
Dans chaque projet, je me lance avec l’envie d’apprendre et de relever de nouveaux défis. J’aime cette quête permanente.
: Comment avez-vous réussi à vous réinventer aussi souvent ?
R. P. : Je pense que la réinvention à l’écran est facile quand on est bien avec soi-même dans la vraie vie. Autrement dit, si vous ne cherchez pas à changer qui vous êtes, ce que vous faites, ou votre façon de vivre... alors vous avez toujours cet espace pour vous réinventer dans votre travail.
Je ne voudrais pas mener ces deux combats en même temps – je pense que ça me plongerait dans une confusion totale quant à mon identité.
: Donc vous diriez que vous êtes dans un bon état d’esprit ?
R. P. : Oui, définitivement. Je suis heureux de la tournure qu’a prise ma vie – j’ai des personnes qui comptent énormément pour moi, j’ai une fille. Que demander de plus ?
: Vous êtes aussi l’un des hommes les plus photographiés de l’industrie. Comment avez-vous réussi à gérer ça ?
R. P. : [Rires] Ça, c’est un mystère pour nous deux ! Au fil des ans, j’ai expérimenté divers régimes et routines d’entraînement, parfois assez inhabituels. J’ai poussé certaines choses à l’extrême – entre des régimes alimentaires étranges et des séances d’entraînement intenses, juste pour voir jusqu’où je pouvais aller.
« Dior m’a façonné d’une certaine manière, et certaines collaborations m’ont ouvert les portes d’un univers auquel je n’aurais jamais pensé appartenir. »
« Je me sens vraiment libre en tant qu’acteur aujourd’hui, d’une manière que je n’avais jamais ressentie auparavant. »
Lorsqu’on prépare un rôle physiquement exigeant, il y a cette pression de se transformer complètement, ce qui peut conduire à des habitudes assez obsessionnelles : compter les calories, surveiller chaque repas, ou s’entraîner sans relâche pour atteindre un standard irréaliste. Mais plus j’ai vécu ça, plus j’ai compris que l’essentiel pour rester en bonne santé, physiquement et mentalement, c’est l’équilibre et l’acceptation de soi. Il faut être bienveillant envers soi-même. Si vous passez votre temps à punir votre corps ou à courir après un idéal inatteignable, c’est épuisant. Aujourd’hui, je me préoccupe moins des chiffres et plus de ce que je ressens réellement.
: La paternité vous a-t-elle changé ?
R. P. : J’espère bien ! Ça me fait toujours sourire quand on me pose cette question, parce que franchement, il faudrait avoir un sérieux problème pour que ça ne vous change pas ! Je crois que ce qui m’a le plus marqué, c’est tout ce qu’on apprend d’un bébé. Avant d’être parent, on imagine que voir son enfant grandir est un processus long et progressif, mais j’ai été stupéfait de voir à quel point elle a développé sa propre personnalité en un temps record. Dès trois mois, elle avait déjà un caractère unique. Je ne m’y attendais pas du tout, et c’est une belle surprise de voir à quel point elle est déjà une petite personne à part entière.
L’autre grand changement, c’est que j’étais un vrai ermite avant d’être père. Maintenant, je parle avec mes voisins, je discute avec d’autres parents au parc... Je suis beaucoup plus sociable. Jamais je n’aurais pensé être du genre à organiser des rencontres en journée, et pourtant me voilà. Et franchement, j’adore ça.
: Est-ce que cela va influencer vos choix de films à l’avenir ?
R. P. : Je vois où vous voulez en venir... et non, je ne vais pas enchaîner les doublages de films d’animation pour enfants [rires].
Cela dit, avoir un enfant vous donne un nouveau regard sur certains sujets. Avant, les discussions sur les enfants ne m’intéressaient pas du tout. Dès que quelqu’un commençait à parler de son bébé, mon esprit partait ailleurs. Et maintenant ? Je comprends totalement.
Je préfère même passer du temps à la maison avec ma fille plutôt que de sortir avec des amis, la plupart du temps. C’est la chose la plus gratifiante que j’ai jamais vécue. Donc si cela influence mes choix de films, même un peu, alors tant mieux. Pourquoi pas ?
: Vous avez renouvelé votre collaboration avec Christian Dior – comment percevez-vous cet aspect de votre carrière ?
R. P. : C’est une aventure qui m’a transformé. Au début, j’étais encore ce gars un peu geek, associé
aux vampires. Dior m’a façonné d’une certaine manière, et certaines collaborations m’ont ouvert les portes d’un univers auquel je n’aurais jamais pensé appartenir.
Travailler avec Kim Jones, le directeur artistique de Dior, a été particulièrement inspirant. C’est un type génial, et c’est plutôt cool qu’il pense la même chose de moi [rires].
: Comment décririez-vous votre style vestimentaire au quotidien ?
R. P. : Pour moi, ce sont toujours des tons gris, neutres, terreux. On peut se permettre beaucoup de choses avec ces couleurs. Peut-être un peu de noir... ou du marron, si je me sens d’humeur rebelle [rires].
En d’autres termes, je ne serai jamais le mec qui porte du fluo, des lunettes de soleil façon Elton John, ou un chapeau à la Pharrell Williams. Ces gars-là font ça très bien, et je leur laisse volontiers. Moi, je préfère rester dans le subtil, le discret. Un pull en cachemire et une veste Harrington, et c’est parfait !
: Dare we say, we are witnessing something that might be described as a sci-fi comedy here.
Robert Pattinson : I’m trying to think if past sci-fi comedies have been well received, because I think you’re right, this is definitely one of them. Mars Attacks!? Evolution was good. Is Back to the Future sci-fi? I guess. Ultimately I think the movie puts itself in good company. And if it doesn’t, it’s too late to go back now – it’s in the can!
: Does it feel strange though –given that your roots, all the Twilight stuff, were in the darker elements, and many films since your breakaway took on deep ideas and emotions – that we’re now here...
R. P. : Well there’s been a bit of humour along the way, but I don’t think I’d ever want to do an outand-out comedy, a Wedding Crashers-type skit. I think taking comedy out of a comedy scenario is smart. So Damsel was something like that – I wouldn’t really class that as comedy, more just a fun movie. How to Be had a quirky, surreal edge. I just I’m just following those same maxims.
: I mean, the idea of repeatedly dying and being brought back to life is either deeply troubling or quite funny, right?
Robert Pattinson feels like he has fulfilled the final piece in an acting jigsaw that has swayed from drama to crime, horror to biopics... from the intriguing to the ephemeral.
The evidence? He’s starring in a comedy! Albeit, not your usual run-of-the-mill titter.
The Londoner, 38 is the main man in Mickey 17, a death and rebirth spectacular that is as odd as it is original.
The big-budget Warner Bros project - $150m and directed by the brilliant Bong Joon-ho – also stars Mark Ruffalo, Toni Collette, Steven Yeun and Naomi Ackie, and tells the story of Mickey Barnes, a disposable employee part of a human expedition that aims to colonize the ice world of Niflheim. If there's a mission that feels too dangerous, the crew uses Mickey. If he dies, a new body is 'born' with most of his memories intact, yet as you may predict, things don’t always go down the intended route.
Pattinson excels in the role, and it seems somewhat fitting that such an original concept should greet him on what is his 20th anniversary of acting.
A star who has shed off the typecast nature of his role in The Twilight Saga, and deservedly so, as his portrayal of Edward Cullen actually only accounts for a quarter of his career, Pattinson is now flourishing in the finesse and freedom of some brilliant roles... even if dying is an unfortunate biproduct.
R. P. : I think once you witness the way Mickey keeps dying in this movie it becomes funnier the further through it goes. It’s like a really messed up version of Groundhog Day, which itself was pretty messed up.
I loved the repetition though, and the seemingly endless drag of rebirth and reinvention. It was also very cool to remove from reality the fear of death. It’s something we all think about and, speaking personality, the older I’ve become, the more I start considering not death itself, but the fact it comes nearer.
To portray someone so unafraid of ‘the end’, because, obviously, it’s not the end at all, was a nice shift, and the movie was a lot of fun to make.
: People have been really impressed with your characterisation, and that won’t be the first time you’ve heard that. You seem to have a versatility that, with every new project, is displaying itself in different ways.
R. P. : Well that’s very kind of you to say so. I think the reality is I was tied to a character for a long time at the start of my career, and even now all these years on, a big part of me wants to rebel against that; so as far as I can get away from ‘the norm’ – whatever that is – the better. I certainly feel free as an actor these days, in a way that I never did before.
« I feel like Dior has shaped me and some of the collaborations have really given me an insight into a world I never really thought I would be a part of. »
: And you have total self-confidence in what you do?
R. P. : I wouldn’t say that. I think doubt is very useful. Any actor will go through periods where they will hesitate and question whether they can live up to a character in a script, or even the expectations that go with it.
I had that with The Batman because the role was so big, but it could be a small project too – it doesn’t really matter. You don’t ever want that feeling of falling short.
In every project I’ve ever taken on, I’ve come into it wanting to learn and to achieve new things. I like the challenge.
: How have you continued to accomplish reinvention in the way you have?
R. P. : I think reinvention is very easy, on screen, when you are comfortable with yourself, in real life.
In other words if you’re not looking to change who you are, what you do and how you go about surviving in the world... in yourself; then you’ve still got the space to that in your work life.
I wouldn’t want to be doing both of those things at the same time – I think I’d find knowing exactly who I was very confusing.
: So what you’re saying is you’re in a good place, mentally?
R. P. : Yes, definitely. I’m happy with how my life has gone – I have people in my life who mean the world to me, I have a daughter. What’s not to like?
: You’re also one of the most photographed men in the industry. How have you managed to pull that one off?
R. P. : [laughs] Now that is a mystery to us both! Over the years, I’ve experimented with various diets and fitness routines, some more unconventional than others. At times, I’ve gone to extremes - whether it was trying out bizarre eating plans or pushing myself through intense workouts just to see what my body was capable of.
I think when you’re preparing for a physically demanding role, there’s this pressure to completely transform yourself, which can lead to some fairly obsessive habits, like calorie counting, monitoring every single meal, or feeling like you have to train relentlessly just to meet an unrealistic standard.
I think the more I’ve been through it, the more I’ve realised that the key to maintaining both physical and mental health is balance and self-acceptance. It’s about being kind to yourself. If you’re constantly punishing your body or fixating on an ideal version of yourself, it becomes exhausting. Nowadays I focus less on the numbers and more on how I actually feel.
: Has fatherhood changed you?
R. P. : I would hope so! I do chuckle when I hear that question, as the truth is there would have to be something fundamentally wrong if fatherhood didn’t change a person!
I think the way it’s affected me most is in the amount you learn from a baby. I think before you become a parent you imagine seeing your son or daughter grow is this very long, very slow process, though I remember feeling absolutely amazed and enchanted by how quickly she started developing her own personality. Even at just three months old, she already had this completely unique character. I wasn’t expecting that at all, and it’s been such a wonderful surprise to see how much of a little person she already is.
I think the other thing I can admit is that before becoming a dad, I was kind of a hermit. But now, I find myself talking to neighbours, chatting with other parents at the park - just being out in the world so much more. I never thought I’d be one of those people having daytime get-togethers, but here I am, and honestly, I love it.
: You have renewed your partnership with Christian Dior – how do you describe that side of your life?
R. P. : It’s been a transformative journey. At the start I was still this slightly nerdy guy best associated with vampires. I feel like Dior has shaped me and some of the collaborations have really given me an insight into a world I never really thought I would be a part of.
Working closely with Kim Jones, Dior's creative director, has been particularly inspiring. He is a very cool guy and it’s great he sees that in me [laughs].
: How would you describe your goto dress style?
L. H. : For me it’s always about, grey, muted, earthy tones. I feel like you can get away with a lot when you wear those shades – perhaps a bit of black, or brown if I’m feeling rebellious [laughs]. Put another way, I’m never going to be that guy who goes on with something fluorescent, or a pair of Elton John sunglasses, or a Pharrell Williams hat.
Those guys are good at that stuff and I’m happy to leave it to them. I’ll take the subtle, understated, background look – the cashmere sweater and Harrington jacket does me fine!
SUCCESS STORY | BITCOIN
L’investiture de Donald Trump, favorable aux cryptomonnaies, a amplifié l’engouement pour le Bitcoin qui pourrait même devenir une monnaie de réserve pour certains pays. Cependant, seize ans après sa création, l’identité de son fondateur demeure un mystère, suscitant l’attention et la curiosité de nombreux passionnés à travers le monde.
Le Bitcoin est né en 2009, décrit pour la première fois dans un livre blanc signé Satoshi Nakamoto, un nom devenu légendaire. Cette cryptomonnaie décentralisée a radicalement transformé le paysage financier en offrant une alternative aux systèmes bancaires traditionnels, sans aucune autorité centrale. Le Bitcoin repose sur la technologie de la blockchain, un registre public immuable garantissant la transparence et la sécurité des transactions.
Son créateur a initialement présenté le Bitcoin comme une réponse à la crise financière de 2008, une manière de soustraire le pouvoir économique à l’influence des banques et des gouvernements. Pourtant, après des années de spéculations, l’identité de Nakamoto reste un mystère. Est-il une personne, un groupe de personnes ou même une entité gouvernementale ? La question continue d’alimenter les débats.
Un créateur Japonais ? Probablement pas Le pseudonyme de Satoshi Nakamoto suggère une origine japonaise, mais cette hypothèse semble de plus en plus incertaine. Tout d'abord, le livre blanc du Bitcoin et les premiers échanges de Nakamoto ont été rédigés dans un anglais impeccable, sans aucune trace de japonais ni d'expressions culturelles propres au Japon. Ensuite, il a fallu attendre plus d’un an après la publication du Bitcoin pour que Nakamoto réponde à un commentaire en japonais, ce qui est étrange pour un natif du pays. Enfin, ses heures de communication étaient souvent compatibles avec les fuseaux horaires des États-Unis ou de l’Europe, et non du Japon. Tous ces indices rendent peu probable l'idée que Nakamoto soit réellement japonais.
Qui sont les candidats à l’identité de Nakamoto ?
Au fil des années, plusieurs noms ont été avancés pour tenter de percer l’identité de Nakamoto. Parmi les plus populaires, on retrouve Hal Finney, un pionnier des cryptomonnaies et un développeur qui a échangé des emails avec Nakamoto pendant la période de création du Bitcoin. D’autres ont suggéré Nick Szabo, un cryptographe et créateur du concept de “Bit Gold”, une monnaie numérique précurseur du Bitcoin. Szabo possède les compétences techniques et les idées philosophiques qui semblent correspondre à la vision de Nakamoto, mais il a toujours nié être le créateur du Bitcoin. Un autre nom qui revient souvent est celui de Wei Dai, le créateur de “b-money”, un projet de monnaie numérique similaire au Bitcoin. Certaines théories plus audacieuses suggèrent que des figures politiques ou économiques de premier plan, comme David Chaum, pionnier de la cryptographie, ou même des équipes entières de développeurs, pourraient être derrière le pseudonyme.
Pourquoi rester anonyme ?
Si de nombreux experts et observateurs sont fascinés par l'anonymat de Satoshi Nakamoto, il existe plusieurs raisons potentielles pour lesquelles il (ou ils) a choisi de disparaître des
radars. D'abord, en étant anonyme, Nakamoto a permis au projet Bitcoin de se libérer de l’image d’un individu ou d’un groupe, offrant ainsi une véritable décentralisation de l’autorité. Cela a été crucial pour la pérennité du projet, car une figure centrale aurait pu être attaquée, manipulée ou achetée. De plus, Nakamoto a peut-être compris que l’attachement personnel à une invention aussi révolutionnaire pouvait nuire à son adoption par le grand public. L’anonymat garantit également qu’il ou elle reste à l'écart des enjeux financiers et politiques qui entourent aujourd’hui le Bitcoin. Enfin, il est possible que ce choix soit un moyen de protéger la vie privée du créateur et de se prémunir contre des conséquences juridiques ou fiscales, sachant que le Bitcoin a été associé à des activités illicites au début de son existence.
Les enjeux à venir
Aujourd’hui, le Bitcoin est bien plus qu’une simple monnaie numérique : il est devenu un symbole de résistance à l’ordre économique établi. Avec une capitalisation boursière dépassant les 1 200 milliards de dollars, il reste la cryptomonnaie la plus valorisée et joue un rôle central dans l’écosystème des cryptos. Son avenir est désormais lié à des enjeux géopolitiques, économiques et réglementaires majeurs. Mais le mystère entourant son créateur contribue à sa légende. Peut-être que l’anonymat de Nakamoto est la clé de son succès, une clé qui continue d’influencer l’évolution des monnaies numériques.
Alors que le Bitcoin est de plus en plus considéré comme un actif de réserve, la question reste ouverte : qui est réellement Satoshi Nakamoto, et quel sera l’avenir de son invention ?
year after Bitcoin’s publication for Nakamoto to respond to a comment in Japanese—an unusual delay for a native speaker. Finally, Nakamoto’s communication hours often aligned with U.S. or European time zones rather than Japan’s. All these clues make it unlikely that Nakamoto is actually Japanese.
Over the years, several names have been suggested in an attempt to uncover Nakamoto’s identity. Among the most popular is Hal Finney, a pioneer in cryptocurrency and a developer who exchanged emails with Nakamoto during Bitcoin’s creation. Others have pointed to Nick Szabo, a cryptographer and creator of the concept of "Bit Gold," a digital currency precursor to Bitcoin. Szabo possesses both the technical skills and philosophical views that align with Nakamoto’s vision, but he has consistently denied being Bitcoin’s creator. Another frequently mentioned name is Wei Dai, the creator of "b-money," a digital currency project similar to Bitcoin. More daring theories suggest that prominent political or economic figures, such as cryptography pioneer David Chaum, or even entire teams of developers, could be behind the pseudonym.
Bitcoin was born in 2009, founded on a white paper written by a certain Satoshi Nakamoto, a name that has since become legendary. This decentralized cryptocurrency has radically transformed the financial landscape by offering an alternative to traditional banking systems, without any central authority. Bitcoin is based on blockchain technology, an immutable public ledger that ensures transaction transparency and security.
Its creator initially presented Bitcoin as a response to the 2008 financial crisis, a way to remove economic power from the influence of banks and governments. Yet, after years of speculation, Nakamoto’s identity remains a mystery. Is it a person, a group of people, or even a government entity? The question continues to fuel debate.
The pseudonym Satoshi Nakamoto suggests a Japanese origin, but this hypothesis appears increasingly uncertain. First, Bitcoin’s white paper and Nakamoto’s early communications were written in flawless English, without any trace of Japanese language or cultural expressions. Furthermore, it took more than a
While many experts and observers are fascinated by Satoshi Nakamoto’s anonymity, there are several potential reasons why he (or they) chose to disappear from the spotlight. First, by remaining anonymous, Nakamoto allowed the Bitcoin project to be free from the image of a single individual or group, ensuring true decentralization of authority. This was crucial for the project’s longevity, as a central figure could have been attacked, manipulated, or co-opted. Moreover, Nakamoto may have understood that personal attachment to such a revolutionary invention could hinder its adoption by the general public. Anonymity also ensures that he or she remains detached from the financial and political stakes surrounding Bitcoin today. Finally, this choice might have been a way to protect the creator’s privacy and avoid legal or tax consequences, especially given Bitcoin’s early association with illicit activities.
Today, Bitcoin is much more than just a digital currency—it has become a symbol of resistance against the established economic order. With a market capitalization exceeding $1.2 trillion, it remains the most valuable cryptocurrency and plays a central role in the crypto ecosystem. Its future is now tied to major geopolitical, economic, and regulatory challenges. But the mystery surrounding its creator adds to its legend. Perhaps Nakamoto’s anonymity is the key to Bitcoin’s success—an element that continues to shape the evolution of digital currencies.
As Bitcoin increasingly gains recognition as a reserve asset, the question remains: who is Satoshi Nakamoto, and what will be the future of his invention?
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Grâce aux contrats d’assurance-vie et de capitalisation de la gamme Lifinity Europe, les équipes d’AXA Wealth Europe proposent un accompagnement personnalisé et sur-mesure à leurs clients.
Notre sélection des bonnes surprises du Salon de l'horlogerie de Genève.
Zenith G.F.J. Calibre 135
Pour célébrer 160 ans d’excellence horlogère, ZENITH présente la G.F.J., un hommage à son fondateur Georges Favre-Jacot. Cette réinterprétation contemporaine du légendaire Calibre 135 allie précision, élégance et artisanat pour redéfinir une icône horlogère à l’ère moderne.
Chopard Alpine Eagle 41 XP CS Platinum
Chopard enrichit sa collection Alpine Eagle d’un modèle d’exception en platine, certifié Poinçon de Genève. Son boîtier ultra-plat "41 XP" s’accompagne d’un bracelet redessiné. Inspiré des glaciers alpins, le cadran dégradé bleu "Shades of Ice" affiche les heures, minutes et secondes centrales, animées par le calibre L.U.C 96.42-L ultra-plat, certifié chronomètre.
Bvlgari Octo Finissimo Watch
La montre Octo Finissimo Ultra COSC est dotée d’un mouvement mécanique manufacture extra-plat certifié COSC, à remontage manuel. Avec un boîtier en titane sablé d’une épaisseur de 1,70 mm, un cadran ajouré et cliquet en acier inoxydable sablé. Édition limitée à 20 pièces.
Jaeger-LeCoultre Reverso Tribute Répétition Minutes
En 1994, Jaeger-LeCoultre miniaturisait pour la première fois la complication de la répétition minutes dans une Reverso. En 2025, la Reverso Tribute Répétition Minutes embarque un tout nouveau mouvement manufacture, le calibre 953, avec un cadran en émail éclatant à l’avant et une vue sur la poésie mécanique de la complication au verso. Une fusion intemporelle entre maîtrise technique et expression artistique.
Cartier Tank à Guichets
L’art de la métamorphose est le fil conducteur des nouvelles créations horlogères de Cartier, comme en témoigne la Tank à Guichets, initialement créée en 1928. Cette année, la Maison en propose une nouvelle interprétation, animée par un mouvement spécialement développé : le calibre manuel 9755 MC, doté d’une heure sautante et d’une minute traînante.
Hublot Big Bang 20th Anniversary Collection
Peu de montres ont autant marqué l’horlogerie contemporaine que la Big Bang d’Hublot. Pour fêter les 20 ans de cette collection iconique, Hublot fusionne des éléments des premiers modèles avec ceux de la Big Bang Unico dans 5 nouvelles éditions exclusives.
Rolex The Land-Dweller
Réinventer le présent pour bâtir l’avenir : la nouvelle Oyster Perpetual Land-Dweller, lancée en 2025, incarne un jalon dans l’histoire de Rolex. Elle combine un calibre à la pointe de l’innovation à un design unique et puissant.
IWC Ingenieur Automatic 42
L’Ingenieur Automatic 42 inaugure la première IWC Ingenieur entièrement conçue en céramique. Elle reste fidèle à la conception originale en acier inoxydable grâce à une structure de boîtier en céramique pure et composée de plusieurs éléments.
Grand Seiko Spring Drive U.F.A.
2025 marque l’arrivée du calibre Spring Drive 9RB2, désormais désigné par l’acronyme U.F.A. (Ultra Fine Accuracy – Ultra Haute Précision). Ce mouvement remarquable affiche une variation annuelle de +/-20 secondes. Il fait ses débuts dans une montre au cadran finement texturé, évoquant les forêts de glace situées près de l’atelier où elle est conçue.
Tudor Black Bay Pro
Forte de la robustesse qui a fait la réputation de la Black Bay Pro, cette nouvelle version conserve son boîtier de 39 mm, sa lunette fixe en acier et son calibre Manufacture avec fonction GMT intégrée. Elle se distingue par un nouveau cadran opalin aux détails soignés, assurant une lisibilité optimale.
TAG Heuer Carrera Day-Date
Depuis 1860, TAG Heuer incarne l’horlogerie avantgardiste, animée par la précision, l’innovation et l’audace. À travers sa campagne Designed to Win, la Maison célèbre la victoire à chaque instant — une philosophie qui prend racine dans l’héritage intemporel de la Carrera. La nouvelle Carrera Day-Date réinvente l’élégance avec un cadran en relief tridimensionnel, le symbole de la Victoire en couronne de laurier et le mouvement TH31-02.
Alpina Alpiner Extreme Automatic
Cette Alpiner Extreme Automatic est proposée dans un boîtier de 39 x 40,40 mm, accompagnée d’un bracelet en acier inoxydable. Son mouvement automatique offre une réserve de marche de 38 heures. Elle affiche les heures, les minutes et la date.
À
: Pouvez-vous nous parler de votre parcours, de ce qui vous a mené chez IWC, et des étapes marquantes avant cela ?
Dr. Lorenz Brunner : Je suis ingénieur en matériaux de formation, avec un doctorat à la clé.
J’ai commencé ma carrière dans une entreprise spécialisée dans la fabrication d’implants pour le secteur médical. Malheureusement, elle a fermé après son rachat par une société américaine. Originaire de la région de Schaffhausen, j’ai toujours eu une admiration particulière pour les montres IWC. Le hasard a bien fait les choses : à mon départ de cette entreprise, un poste s’est ouvert chez IWC, et j’ai eu la chance de l’intégrer. C’était il y a 13 ans. Aujourd’hui, je dirige le département Recherche et Innovation.
L’innovation est au cœur de l’ADN d’IWC. Quelle réalisation vous a particulièrement marqué au cours de votre carrière ?
L’une de mes innovations les plus emblématiques est sans doute le Ceratanium, un matériau que j’ai commencé à développer alors que je travaillais encore dans le médical. Il nous a fallu six ans de recherche avant de le présenter au public en 2017. Depuis, il a donné naissance à une petite famille de montres au sein de notre catalogue. J’ai également participé à la mise au point du shock absorber, lancé en 2021, et à la création de la Portugieser Eternal Calendar, une montre exceptionnelle qui a remporté l’Aiguille d’Or au Grand Prix d’Horlogerie de Genève l’an passé. Elle intègre la phase de lune la plus précise jamais conçue, reconnue par le Guinness Book, ainsi qu’un calendrier séculaire. Deux projets nés dans mon équipe.
S’il ne fallait retenir qu’une seule montre pour incarner l’esprit d’IWC, laquelle serait-ce ?
Je citerais le calendrier perpétuel conçu par Kurt Klaus, une prouesse horlogère longtemps unique, réglable entièrement par la couronne. C’est aussi la première fois que nous avons donné une véritable identité à un matériau : le Ceratanium. À ce titre, la Grande Montre d’Aviateur Calendrier Perpétuel TOP GUN Ceratanium est une synthèse parfaite de l’innovation et de l’héritage IWC.
Can you tell us about your background, what led you to IWC, and the key steps along the way?
I’m a materials engineer by training, with a PhD to my name. I began my career at a company that
specialized in manufacturing implants for the medical sector. Unfortunately, the company shut down after being acquired by an American firm. Being from the Schaffhausen region, I’ve always had a particular admiration for IWC watches. As luck would have it, just as I left that company, a position opened up at IWC, and I had the opportunity to join. That was 13 years ago. Today, I head the Research and Innovation department.
Innovation is at the heart of IWC’s DNA. What achievement has particularly stood out for you during your career?
One of my most iconic innovations is undoubtedly Ceratanium, a material I actually began developing while still working in the medical field. It took six years of research before we introduced it to the public in 2017. Since then, it has grown into a small family of watches within our collection. I was also involved in developing the shock absorber we launched in 2021, and in creating the Portugieser Eternal Calendar — an exceptional timepiece that won the Aiguille d’Or at the Grand Prix d’Horlogerie de Genève last year. It features the most precise moon phase ever made, certified by the Guinness Book, as well as a secular calendar. Both of these projects were born within my team.
If you had to name one watch that best embodies the spirit of IWC, which would it be?
I would say the perpetual calendar designed by Kurt Klaus — a horological feat that, for a long time, was uniquely adjustable via the crown. It also marked the first time we gave a material its own identity: Ceratanium. In that sense, the Big Pilot’s Watch Perpetual Calendar TOP GUN Ceratanium perfectly embodies IWC’s innovation and heritage.
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Mauron Musy arrive au Premium Private Club avec un garde-temps d’exception conçu pour un cercle de collectionneurs privilégiés.
C’est dans la Vallée de la Broye, nichée entre les Trois Lacs et les contreforts du Jura suisse, que naît en 2013 l’aventure Mauron Musy. À l’origine : deux passionnés de mécanique de précision, Éric Mauron et Christophe Musy. Ensemble, ils défient les conventions de l’horlogerie traditionnelle en développant une innovation de rupture — le système d’étanchéité nO-Ring® , qui abolit l’usage des joints tout en garantissant une imperméabilité absolue. Forts de leur indépendance et de leur rigueur, ces pionniers forgent une nouvelle voie, loin des sentiers battus. Chaque montre Mauron Musy est intégralement pensée, conçue et assemblée en Suisse. Un engagement total, porté par le label Swiss Crafted, bien plus qu’une simple estampille : un véritable manifeste industriel qui replace le savoir-faire local au cœur de la création horlogère contemporaine.
MU05-102 : Quand l’ingénierie devient art horloger
Dans un monde où l’horlogerie de pointe rime souvent avec tradition, la MU05-102 s’impose comme une révolution silencieuse. Signée Mauron Musy, cette pièce rare – limitée à seulement 13 exemplaires – transcende les codes classiques pour offrir un chef-d’œuvre mécanique au design résolument contemporain.
Taillée dans un titane Grade 5, la montre est propulsée par le calibre squelette MM01-SK, alliance parfaite de performance et d’esthétique. Son cadran ajouré anthracite, sublimé par une finition soleillée, révèle les secrets du mouvement avec une profondeur saisissante. La MU05-102 offre 55 heures de réserve de marche et intègre la technologie exclusive nO-Ring®
La MU05-102 est proposée au prix de CHF26’700.- (hors TVA) et est disponible au Premium private club, 6, rue Antoine Meyer et sur le site premiumprivateclub.lu
Nestled in the Broye Valley, between the Three Lakes region and the foothills of the Swiss Jura, the Mauron Musy story began in 2013. At its origin: two passionate experts in precision mechanics, Éric Mauron and Christophe Musy. Together, they set out to challenge the conventions of traditional watchmaking by developing a groundbreaking innovation — the nO-Ring® sealing system, which eliminates the need for rubber gaskets while ensuring absolute water resistance.
Driven by independence and engineering rigor, these pioneers have carved out their own path, far from the mainstream. Each Mauron Musy timepiece is entirely designed, developed, and assembled in Switzerland. This unwavering commitment is embodied by the Swiss Crafted label — more than a mark of origin, it is an industrial manifesto that places local expertise at the heart of modern watchmaking.
In a world where cutting-edge watchmaking often leans heavily on tradition, the MU05-102 emerges as a quiet revolution. Crafted by Mauron Musy and limited to just 13 pieces, this rare creation redefines the codes of high horology with a bold, contemporary design.
Housed in Grade 5 titanium and powered by the skeletonized MM01-SK calibre, it blends technical performance with aesthetic finesse. Its openworked anthracite dial, enhanced by a sunray finish, reveals the secrets of the movement with striking depth. The MU05-102 offers a 55-hour power reserve and features the exclusive nO-Ring® technology.
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POÊLES, CHEMINÉES, BBQ & FEUX DE TERRASSE
Trois jours à Gstaad : récit d'une immersion grand luxe au cœur de l'Oberland Bernois
EÊtre invité à passer 3 jours à Gstaad, la fameuse station de ski en Suisse, habituellement territoire de villégiature huppé fréquenté par la jet set internationale, c’est un peu comme recevoir un ticket doré pour un monde où le luxe et la nature fusionnent à la perfection. Trois jours dans cette station mythique, logé au somptueux hôtel Le Grand Bellevue, choyé dans les meilleures adresses gastronomiques et emmené dans des aventures dignes d’un conte hivernal... Vous comprendrez que votre serviteur n'a pas hésité une seconde avant de dire oui !
Dès mon arrivée à l’hôtel Le Grand Bellevue – l'un des quatre premiers grands hôtels de luxe de la ville – je comprends que ces trois jours vont être une expérience hors du commun. Ce cinq étoiles renommé est l’incarnation parfaite du chic alpin : une élégance raffinée, une atmosphère où luxe rime avec convivialité, un endroit qui unifie la sophistication et l’élégance suisse avec l’esprit décontracté, chaleureux et créatif d’une maison rurale de charme. Ma suite, au design éclectique, avec son balcon qui donne sur le parc de l'entrée, me murmure à l’oreille que je vais avoir du mal à en repartir. L’accueil est à la hauteur du lieu. Ma partenaire (qui a accepté sans hésiter de m'accompagner) et moi sommes attendus pour un soin revitalisant au spa de l’hôtel — une parenthèse apaisante dans cette oasis de 3000 mètres carrés dédiée au bien-être avec une ambiance intimiste et apaisante.
Le soir venu, c’est au Post Hotel Roessli, l’un des plus anciens établissements de la station, que nous savourons notre premier repas. Une cuisine traditionnelle, généreuse et exquise.
Jour 1 : Ski, igloo et spa
Le réveil au Grand Bellevue est un moment sacré : petit-déjeuner gourmand, service à table, café fumant et un passage obligé par le buffet de viennoiseries avant d’attaquer la journée. Mais aujourd’hui, pas question de trop traîner en peignoir, car une monitrice de la station m’attend pour une matinée de ski sur le domaine de Saanenmöser.
Les pistes sont sublimes, la neige parfaite et, sous un soleil radieux, je redécouvre les joies de la glisse en restant dans les traces de la monitrice qui a été mise à ma disposition, bien que je n'en aie pas eu besoin depuis mon passage de deuxième étoile en classe de neige... Entre deux descentes, je prends le temps d’admirer les panoramas époustouflants en compagnie de ma guide : ici, tout semble figé dans une carte postale. Après l’effort, le réconfort ! Direction l’Iglu Village, un village de glace perché en haut des pistes qui offre une vue époustouflante avec des couchers de soleil magiques. Avant le déjeuner, nous visitons l'igloo, un hôtel éphémère incroyable qui dispose d'un espace bien-être avec sauna et jacuzzi, un chalet en bois chauffé au feu de cheminée, mais surtout des chambres aux décors tous différents taillés dans la glace, prévues pour passer une nuit à 2000 mètres d'altitude. Puis vient le moment tant attendu : une fondue suisse dégustée dans cet écrin givré. L’alliance du fromage fondant, du pain croustillant et de l’ambiance unique du lieu est un pur bonheur.
L’après-midi sera réservé à la découverte du spa, de sa piscine intérieure de 15 mètres et du jacuzzi, avant de s’abandonner à une sieste sur la terrasse ensoleillée, face aux vues imprenables des Alpes.
Le dîner du soir a lieu dans le restaurant de l'hôtel, le Restaurant Leonard’s, dirigé de main de maître par son chef Francesco de Bartolomeis, l'un des meilleurs de la station. Chaque bouchée est une explosion de saveurs, chaque plat un tableau savamment dressé. Le chef joue avec les produits locaux comme un virtuose et, soyons honnêtes, nous sommes un public très réceptif. La soirée s’achève en apothéose, bercé par une ambiance feutrée et la douce promesse de belles aventures à venir.
Jour 2 : Un moment suspendu sur le Glacier 3000
Le lendemain matin, changement de décor : nous nous rendons au célèbre Peak Walk by Tissot, cette passerelle suspendue reliant deux sommets à plus de 3000 mètres d’altitude. Je dois l’avouer, marcher sur ce pont vertigineux, avec les Alpes s’étendant à perte de vue sous mes pieds, est un moment inoubliable. Entre excitation et une légère montée d’adrénaline, je savoure ce privilège unique.
Le déjeuner se fait au restaurant d’altitude Mario Botta, perché au sommet du Glacier 3000. Ici, tout est spectaculaire : l’architecture, la cuisine, et surtout, la vue. Un moment suspendu où je me régale tout en contemplant les cimes enneigées. Une véritable parenthèse enchantée.
Le soir, on nous a réservé une table au restaurant du Mansard Hotel. Un établissement agréable, qui vient clore cette escapade de la plus belle des manières.
Pour ce dernier jour, quoi de mieux qu’une balade en calèche à travers Gstaad ? Installés sous un plaid en laine, nous traversons les ruelles pittoresques de la station, observant les chalets en bois ciselé, les boutiques de luxe et les cafés animés. C’est une autre manière de découvrir Gstaad, au rythme des sabots, dans une ambiance presque hors du temps.
Notre destination finale ? La fameuse Cheese Grotto, véritable temple du fromage suisse. Cette grotte souterraine, où sont affinées des meules à perte de vue, m'évoque les caves à champagne de Ruinart et me plonge dans un univers olfactif et gastronomique des plus fascinants. La dégustation est évidemment au programme, et c’est avec un grand plaisir que je savoure un assortiment de fromages aux arômes puissants et subtils. Notre guide dans cette expédition, Claudia von Sibenthal, une vraie Gstaadienne native, nous dévoile le montant approximatif de ce trésor : environ 1 M de CHF !
C'est le moment de quitter Gstaad, un départ à regret, mais des souvenirs impérissables. Partir de la station après une telle immersion n’est pas une mince affaire. Entre les paysages à couper le souffle, l’accueil chaleureux, la gastronomie divine et les expériences uniques vécues ici, je repars avec des souvenirs gravés dans la mémoire et une seule envie : revenir.
Gstaad n’est pas qu’une station de ski. C’est un art de vivre, une expérience où le luxe se mêle à l’authenticité, où chaque instant est un privilège. Et, croyezmoi, une fois qu’on y a goûté, difficile de s’en passer.
www.gstaad.ch
Being invited to spend three days in Gstaad, the famous Swiss ski resort, usually a playground for the international jet set, is like receiving a golden ticket to a world where luxury and nature blend seamlessly. Three days in this mythical destination, staying at the sumptuous Le Grand Bellevue, indulging in the finest gastronomic experiences, and embarking on adventures straight out of a winter fairytale... You can imagine that I didn’t hesitate for a second before saying yes!
From the moment I arrived at Le Grand Bellevue—one of the first four luxury grand hotels in the town—I knew this would be an extraordinary experience. This renowned five-star hotel perfectly embodies Alpine chic: refined elegance, an atmosphere where luxury meets conviviality, and a place that merges Swiss sophistication with the relaxed, warm, and creative spirit of a charming country house. My suite, with its eclectic design and balcony overlooking the entrance park, whispered to me that leaving would be no easy task.
The welcome was just as exceptional as the setting. For both my partner and me (she didn’t hesitate for a second when I invited her to join me), a revitalizing spa treatment awaited us to unwind from the journey. This 3,000-squaremeter wellness oasis offered an intimate and soothing ambiance, the perfect prelude to a magical stay.
That evening, our first dinner took place at Post Hotel Roessli, one of the oldest establishments in the resort. The cuisine was traditional, generous, and exquisite—an ideal start to this luxurious getaway.
Mornings at Le Grand Bellevue are sacred: a gourmet breakfast, table service, steaming coffee, and a mandatory stop at the pastry buffet before starting the day. But today, there was no time to lounge in a bathrobe—I had a ski instructor waiting for me at Saanenmöser.
The slopes were sublime, the snow perfect, and under a radiant sun, I rediscovered the joy of skiing, following my instructor’s tracks—even though, truth be told, I hadn’t needed lessons since earning my second star back in school. Between runs, I took the time to admire the breathtaking panoramas with my guide: here, everything looks like a picture-perfect postcard.
After the effort, comes the reward! The Iglu Village, perched atop the slopes, offers an incredible panoramic view and magical sunsets. Before lunch, we toured the igloo—a temporary hotel carved from ice, complete with a wellness area featuring a sauna and jacuzzi, a cozy wooden chalet with a fireplace, and, most impressively, uniquely designed ice-carved rooms for overnight stays at 2,000 meters altitude.
Then, the much-anticipated moment arrived: a Swiss fondue enjoyed in this icy haven. The combination of molten cheese, crispy bread, and the unique atmosphere was pure bliss.
The afternoon was reserved for the hotel’s spa, featuring a 15-meter indoor pool, jacuzzi, and a sun-drenched terrace with breathtaking Alpine views. I couldn't resist a post-lunch nap in this serene setting.
Dinner that evening was at Le Restaurant Leonard’s, Le Grand Bellevue’s Michelin-starred restaurant, masterfully led by Chef Francesco de Bartolomeis, one of the best in the resort. Each bite was an explosion of flavors, each dish a carefully crafted masterpiece. The chef played with local ingredients like a virtuoso, and we were an eager audience. The evening ended on a high note, wrapped in the cozy atmosphere and the sweet promise of more adventures to come.
The next morning, it was time for a scenic change: we headed to the famous Peak Walk by Tissot, a suspended bridge connecting two summits at over 3,000 meters altitude. I must admit, walking on this dizzying bridge, with the Alps stretching endlessly beneath my feet, was an unforgettable moment. Between excitement and a slight rush of adrenaline, I savored this once-in-alifetime experience.
Lunch was set at the Mario Botta mountain restaurant, perched atop Glacier 3000. Here, everything was spectacular: the architecture, the cuisine, and, above all, the view. A magical moment, savoring exquisite dishes while gazing out over snow-covered peaks—a true enchanted interlude. That evening, we had a reservation at Mansard Hotel’s restaurant. A pleasant establishment, offering a simple but satisfying meal, marking the end of an eventful day in a charming, understated way.
« walking on this dizzying bridge, with the Alps stretching endlessly beneath my feet, was an unforgettable moment. »
For our final day, what better way to explore Gstaad than a horse-drawn carriage ride? Wrapped in a cozy woolen blanket, we wandered through the picturesque streets, admiring intricately carved wooden chalets, luxury boutiques, and lively cafés. It was a different way to experience the town, moving to the rhythmic sound of hooves, in an almost timeless ambiance. Our final stop? The famous Cheese Grotto, a sanctuary for Swiss cheese lovers. This underground cave, where countless wheels of cheese are aged, reminded me of the Ruinart champagne cellars—a gastronomic and olfactory adventure like no other. A tasting session was, of course, on the agenda, and I thoroughly enjoyed a selection of cheeses with rich, complex flavors.
Our guide for this expedition, Claudia von Sibenthal, a true Gstaad native, unveiled the approximate value of this cheese treasure trove: a staggering 1 million CHF!
A Bittersweet Farewell, but Lasting Memories
Leaving Gstaad after such an immersive experience wasn’t easy. With its breathtaking landscapes, warm hospitality, divine cuisine, and unparalleled experiences, I left with memories etched into my mind and one burning desire: to return.
Gstaad is not just a ski resort. It’s a way of life, an experience where luxury meets authenticity, where every moment is a privilege. And believe me, once you’ve tasted it, it’s impossible to resist coming back.
Emblème de l’esthétique pure et racée de la collection Alpine Eagle, ce modèle extra-plat de 41 mm de diamètre avec bracelet intégré est façonné en Lucent Steel™, un acier de haute qualité exclusif à Chopard. Son calibre L.U.C 96.40-L, à la précision certifiée Chronomètre, est équipé d’un micro-rotor en or et des deux barillets de la technologie Chopard Twin, offrant une réserve de marche de 65 heures.
Fièrement conçu et fabriqué par nos Artisans, ce garde-temps d’exception témoigne du meilleur de l’expertise et de l’innovation de notre Manufacture.
Le Château Angelus s’est invité au restaurant SixSeven le temps d’une masterclass riche en saveurs. Un moment privilégié pour découvrir l’âme de ce fleuron de Saint-Émilion à travers des cuvées d’exception.
Texte Audrey Forman
Sept heures, midi, dix-neuf heures... À SaintÉmilion, les vignerons entendaient autrefois les cloches des trois églises environnantes sonner l'Angelus à l’unisson, un écho puissant dans l’amphithéâtre naturel où s’étend aujourd’hui le domaine. Cette harmonie sonore a donné son nom à une propriété dont l’histoire commence en 1782, lorsque Jean de Boüard de Laforest, garde du corps du Roy, s’installe dans la région. Sa fille, Catherine-Sophie, unit son destin à Charles Souffrain de Lavergne et s’installe sur le vignoble de son mari. Au début du XXe siècle, Maurice de Boüard hérite du domaine et y ajoute un enclos de trois hectares nommé l’Angelus, qui deviendra le cœur de la propriété. Sur ces terres baignées de soleil, où le sol se draine naturellement grâce à la pente, les cépages s’épanouissent et forgent l’identité d’un vin d’exception.
Une histoire riche et passionnante, qu’Anna Tkachenko-Marie, directrice des exportations Europe du Château Angelus, est venue partager le 2 avril dernier lors d’une masterclass exceptionnelle au restaurant SixSeven. Organisée en partenariat avec les Caves Bernard Massard qui importent les vins du Château, cette soirée a réuni des invités connaisseurs autour d’une saga familiale qui façonne l’un des plus grands noms de Saint-Émilion. « Angelus est l'œuvre de huit générations de la famille Boüard de Laforest », a expliqué Anna, « mais ce sont les quarante dernières années qui sont les plus importantes dans l’histoire du domaine ».
Les participants ont ainsi exploré l’évolution d’Angelus, depuis son accession au rang de Grand Cru Classé en 1954 jusqu’à sa consécration ultime en 2012, lorsqu’il devient Premier Grand Cru Classé A. Dans les années 1980, Hubert de Boüard de Laforest, jeune œnologue, insuffle une nouvelle dynamique : vendanges en vert, vinification parcellaire, barriques... Il transforme aussi l’image d’Angelus à l’international, allant lui-même présenter ses vins aux restaurateurs et amateurs en Europe, en Asie et aux États-Unis.
Aujourd’hui, cette quête d’excellence est perpétuée par Stéphanie de Boüard-Rivoal, sa fille, troisième femme à diriger le domaine depuis sa création. À la fois ancrée dans l’héritage familial et résolument tournée vers l’avenir, elle affine le style d’Angelus millésime après millésime. Grande défenseuse du Cabernet Franc, elle en fait l’une des signatures d’Angelus, tout en poursuivant la diversification du domaine, notamment dans la restauration et
l’hospitalité. Sous son impulsion, de nouvelles cuvées comme Tempo d’Angelus voient le jour, incarnant cette volonté d’innover sans jamais trahir l’âme du cru. « Stéphanie est une véritable visionnaire », a salué Anna.
Un enthousiasme partagé par les invités présents, qui ont participé à une dégustation de cuvées emblématiques. De la richesse et de la complexité du Château Angelus 2011 à l’élégance du Carillon d’Angelus 2016, chaque vin a offert aux amateurs une perspective unique sur l’évolution du domaine. L’expérience a été enrichie par la découverte du Tempo d’Angelus 2022 et du Blanc du Milieu 2023, un vin blanc encore inédit sur le marché, apportant une touche de fraîcheur et d’originalité. Au SixSeven, le vin et l’Histoire se sont entremêlés, offrant aux convives une expérience sensorielle et culturelle d’exception.
most significant in the estate’s history."
The participants explored the evolution of Angelus, from its rise to the rank of Grand Cru Classé in 1954 to its ultimate consecration in 2012, when it became Premier Grand Cru Classé A. In the 1980s, Hubert de Boüard de Laforest, a young oenologist, brought new energy to the estate: green harvesting, parcel-based vinification, barrel aging... He also transformed Angelus’ image internationally, personally presenting his wines to restaurateurs and enthusiasts across Europe, Asia, and the United States.
Seven o’clock, noon, seven o’clock... In SaintÉmilion, the winemakers once heard the bells of the three surrounding churches ringing the Angelus in unison, a powerful echo in the natural amphitheater where the estate now extends. This sonic harmony gave its name to a property whose history begins in 1782, when Jean de Boüard de Laforest, the King’s bodyguard, settled in the region. His daughter, Catherine-Sophie, joined her fate with Charles Souffrain de Lavergne and settled on her husband’s vineyard. At the beginning of the 20th century, Maurice de Boüard inherited the estate and added a three-hectare plot called the Angelus, which would become the heart of the property. On these sun-drenched lands, where the soil naturally drains thanks to the slope, the grape varieties thrive, shaping the identity of an exceptional wine.
A rich and fascinating story, shared by Anna Tkachenko-Marie, European Export Director at Château Angelus, during an exceptional masterclass held on April 2nd at the SixSeven restaurant. Organized in partnership with Caves Bernard-Massard, the official importer of the Château’s wines, the evening brought together a circle of connoisseurs around a family saga that has shaped one of the greatest names in SaintÉmilion. "Angelus is the work of eight generations of the Boüard de Laforest family," Anna explained, "but it’s the past forty years that have been the
Today, this quest for excellence is continued by Stéphanie de Boüard-Rivoal, his daughter, the third woman to lead the estate since its creation. Rooted in the family legacy yet resolutely focused on the future, she refines the style of Angelus year after year. A strong advocate for Cabernet Franc, she has made it one of Angelus’ signatures, while continuing to diversify the estate, particularly in hospitality and dining. Under her leadership, new cuvées like Tempo d’Angelus have emerged, embodying a desire to innovate without ever betraying the soul of the estate. "Stéphanie is a true visionary," Anna praised.
This enthusiasm was shared by the guests, who participated in a tasting of emblematic cuvées. From the richness and complexity of the Château Angelus 2011 to the elegance of the Carillon d’Angelus 2016, each wine offered enthusiasts a unique perspective on the evolution of the estate. The experience was further enriched by the discovery of the Tempo d’Angelus 2022 and the Blanc du Milieu 2023, a white wine still unseen on the market, bringing a touch of freshness and originality.
At SixSeven, wine and history intertwined, offering guests an exceptional sensory and cultural experience.
Atlantic Records a révolutionné l'industrie musicale. À l'occasion de l'anniversaire de ce label légendaire, Taschen sort l'ouvrage 75 Years of Atlantic Records, fruit de quatre années de travail et constitué d’images d'archives dont beaucoup n’avaient jamais été publiées.
PHIL COLLINS
lors d'une séance d'enregistrement de Genesis en fin de soirée, alors que le groupe était passé du culte du rock progressif à la pop grand public. « Je pense que beaucoup de gens nous considèrent comme le groupe d'art-rock que nous aurions pu être il y a huit ou neuf ans », a-t-il déclaré dans Creem en 1983. « Nous ne faisons plus ce genre de choses. Nous tirons dessus, nous le voyons comme un outil ». Photo : ©Martyn Goddard, Surrey, Angleterre, 1984.
at a late-night Genesis recording session, when the band hadcrossed from progressive rock cultdomto mainstream pop. “I think a lot of peoplethink of us as still the art-rock group thatwe might’ve been eight or nine years ago,”he said in Creem in 1983. “We don’t dothat kind of stuff anymore. We pull onit—we see it as a tool.” Photo : ©Martyn Goddard,Surrey, England, 1984.
AC/DC
à l'Hammersmith Odeon de Londres, lors de la tournée pour leur album Powerage. « Un groupe tout à fait honnête qui se donne à fond à chaque fois qu'il monte sur scène », a supposé Sounds dans sa critique du concert de Newcastle quelques jours plus tôt. « Tout le groupe tourne la vis sans relâche vers une tension optimale qu'ils n'atteindront jamais, espérons-le, parce qu'elle s'avèrerait bien trop forte pour le crâne humain ».
Dans le numéro du 17 janvier 1948 du magazine Billboard, un article de deux paragraphes en page 19 était intitulé « Atlantic Diskery fait ses débuts ». Cette annonce sans prétention annonçait l'arrivée de ce qui allait devenir l'une des sociétés les plus importantes, les plus influentes et les plus durables de l'histoire de la musique.
L'automne précédent, deux passionnés de jazz et collectionneurs de disques obsessionnels, Ahmet Ertegun et Herb Abramson, avaient décidé de créer leur propre label. Ertegun, né à Istanbul, fils d'un diplomate turc renommé, était un étudiant en philosophie. Abramson, né à New York, était un étudiant en médecine dentaire devenu responsable des artistes et du répertoire de la maison de disques A&R. Ils ont été rejoints par Miriam, l'épouse de Herb, qui est devenue l'une des rares femmes cadres dans l'industrie du disque à l'époque. Partageant l'amour de la musique noire américaine, ils lancent le label grâce à un prêt de 10 000 dollars accordé par le dentiste d'Ahmet. Le 31 décembre 1947, le document fondateur du label est signé, mais seulement après que le nom original, « Horizon Records », a été rayé (pour des raisons juridiques) et remplacé par le nom manuscrit « Atlantic Recording Corporation ». C'est ainsi qu'est né l'un des noms les plus emblématiques de la musique. Contrairement à d'innombrables labels disparus depuis longtemps, Atlantic a continué à refléter et à remodeler le paysage musical moderne. En conséquence, il reste le seul survivant d'une génération entière de petites sociétés indépendantes qui ont vu le jour dans les années 40. Atlantic a survécu en grande partie parce qu'elle ne s'est jamais enfermée irrémédiablement dans un seul style musical. Ainsi, alors que ses fondations reposaient sur une série d'enregistrements pionniers de rhythm and blues, avant la fin des années 50, la Maison s'était diversifiée dans le jazz révolutionnaire et avait traversé le territoire de la pop blanche. Dans les années 60, la société a reconquis la couronne de la musique noire avec la liste définitive de soul, tout en s'engageant à fond dans la nouvelle ère du rock des deux côtés de l'Atlantique. Lorsque Woodstock a marqué un tournant culturel en 1969, deux décennies après la création d'Atlantic, le label était passé d'une
seule pièce à une puissance musicale mondiale qui embrassait un large spectre musical... et il en a été ainsi depuis lors.
Cette attitude de défiance à l'égard des genres a conduit Atlantic à ouvrir ses portes à un éventail extraordinaire d'artistes révolutionnaires... de Ruth Brown à Led Zeppelin, de Ray Charles à Phil Collins, d'Aretha Franklin à Crosby, Stills & Nash, de John Coltrane aux Rolling Stones, d'Otis Redding à Bette Midler, de Charles Mingus à Roberta Flack, d'ABBA à Foreigner, de Yes à Stevie Nicks, et la liste est encore longue.
Ce qui importe le plus pour la survie à long terme d'Atlantic, c'est qu'elle continue d'être dirigée par de véritables musiciens - des gens qui non seulement aiment la musique, mais qui comprennent les musiciens et parlent leur langage. Des gens comme Ahmet, d'autres producteurs/exécuteurs hybrides comme Jerry Wexler et Nesuhi, le frère d'Ahmet, d'excellents producteurs comme Tom Dowd, Arif Mardin et Joel Dorn, d'autres fondateurs de labels indépendants comme Doug Morris et Craig Kallman - des créateurs de musique par choix, des cadres par nécessité.
À l'aube du XXIe siècle, Atlantic est entré dans un nouvel âge d'or sous la direction de Craig Kallman et du leader reconnu du secteur Julie Greenwald, chef de file de l'industrie, se classant régulièrement en tête des labels du secteur. La philosophie indépendante de la société a donné naissance à de nouvelles superstars telles que Bruno Mars, Ed Sheeran, Paramore, Lizzo, Cardi B, Jack Harlow et bien d'autres, tandis que des icônes comme Coldplay ont rejoint la famille.
75 ans après la parution de cet article dans Billboard, l'esprit d'entreprise originel d'Atlantic reste sa force motrice. C'est une rareté - un label renommé qui peut faire remonter son héritage en une ligne ininterrompue depuis ses tout premiers jours. Il a prospéré grâce à une évolution constante, une révolution occasionnelle et une diversité déterminée. Aujourd'hui, Atlantic continue de s'inspirer de ses racines profondes, de sa passion pour la musique et de sa croyance inébranlable en une culture qui place toujours l'artiste au premier plan.
COLDPLAY
a tracé une voie résolument plus optimiste sur son septième album, A Head Full of Dreams, paru en 2015. Avec l'aide de Merry Clayton, qui avait chanté des chœurs mémorables sur « Gimme Shelter » des Rolling Stones, et de Beyoncé, la liste des invités vocaux a créée quelques surprises avec une apparition de Gwyneth Paltrow (l'ex-femme du chanteur Chris Martin), ainsi qu'un échantillon de Barack Obama chantant « Amazing Grace ». Le groupe est admiré dans le monde entier pour ses hymnes qui remuent l'âme, ses performances live transcendantes et son engagement inébranlable en faveur de la philanthropie. Le quatuor de rock britannique a rejoint Atlantic en 2014, suite à l'acquisition par la société mère WMG du vénérable label britannique Parlophone. Dans une critique de leur concert de 2019 à la Citadelle d'Amman en Jordanie, NME a écrit : « C'est sur scène que Coldplay prend vie, et c'est là qu'ils ont le plus de sens. La positivité et la croisade du groupe lui ont valu d'être dans la ligne de mire par le passé, mais il semble que le monde ait besoin d'eux plus que jamais en ce moment. » Photo : ©Anton Corbijn, Californie, 2013.
In the January 17, 1948 issue of Billboard magazine, a two-paragraph item on page 19 was headlined “Atlantic Diskery Makes Its Debut.” That unassuming announcement heralded the arrival of what would prove to be one of the most prominent, influential, and enduring companies in music history.
The previous fall, two passionate jazz fans and obsessive record collectors–Ahmet Ertegun and Herb Abramson–had decided to start their own record label. The Istanbul-born Ertegun, son of a renowned Turkish diplomat, was an embassy-bred graduate student of philosophy.
New York-born Abramson was a dental student turned record company Artists & Repertoire (A&R) man. They were joined by Herb’s then-wife, Miriam, who became one of the few women executives in the record business at the time. Sharing a love of Black American music, they launched the label with a $10,000 loan from Ahmet’s dentist.
On December 31, 1947, the label’s founding document was signed, but only after the original name, “Horizon Records,” was crossed out (due to legal issues) and the handwriten “Atlantic Recording Corporation” inserted in its place. And with that stroke of a pen, one of the most iconic names in music was born. Unlike countless long-departed labels, Atlantic has continued to both reflect and reshape the modern musical landscape. As a result, it remains the sole ongoing survivor of an entire generation of small independent companies that sprang up in the ’40s.
Atlantic outlasted those other indies largely because it never became irretrievably locked into one musical style. So, while its foundation was built on a string of pioneering rhythm and blues recordings, before the ’50s had passed, Atlantic had branched out into groundbreaking jazz and crossed over into white pop territory. In the ’60s, the company reclaimed the Black music crown with the definitive soul roster, while at the same time moving fullbore into the new rock era on both sides of the Atlantic. By the time Woodstock defined a cultural sea change in 1969, two decades after Atlantic’s formation, the label had grown from a one-room operation into a global music powerhouse that embraced a wide musical spectrum... and it has been that way ever since.
ARETHA FRANKLIN a été engagée par le légendaire producteur John Hammond chez Columbia Records, mais le matériel fourni par le label ne parvenait pas à capturer sa maîtrise de la voix improvisée. Tout change lorsqu'elle rejoint Atlantic en 1966. « C'était une femme de 25 ans avec le son, les sentiments et l'expérience de quelqu'un de beaucoup plus âgé », a déclaré Jerry Wexler dans Rhythm and the Blues en mai 1993. Chez Atlantic, la carrière de Franklin a décollé comme une fusée. Rien qu'en 1967, elle sort ” I Never Loved a Man (The Way I Love You) “, ” Respect “, ” Do Right Woman, Do Right Man “, ” Chain of Fools “ et ” (You Make Me Feel Like) A NaturalWoman “. Ces chansons ont non seulement défini sa carrière, mais aussi une époque et un genre musical. Elle confirme son statut de pionnière culturelle lorsqu'elle fait la couverture du Time en 1968 sous le titre : « The Sound of Soul » (le son de la soul). « Elle ne semble pas tant se produire que témoigner d'une réalité si simple et si convaincante qu'elle ne pouvait pas la simuler », indique l'article. On la voit ici en train de se maquiller dans les coulisses avant un spectacle, et en face, le même soir, le public hypnotisé par sa performance. Photo : ©Walter Iooss Jr, Symphony Hall, Newark, New Jersey, 1969.
That genre-defiant attitude led Atlantic to open its doors to an extraordinary array of groundbreaking artists... from Ruth Brown to Led Zeppelin, Ray Charles to Phil Collins, Aretha Franklin to Crosby, Stills & Nash, John Coltrane to the Rolling Stones, Otis Redding to Bette Midler, Charles Mingus to Roberta Flack, ABBA to Foreigner, Yes to Stevie Nicks, and the list goes on and on.
What mattered most to the long-term survival of Atlantic is that it continued to be run by true music people–people who not only loved the music, but who understood musicians and spoke their language. People like Ahmet, other hybrid producer/execs like Jerry Wexler and Ahmet’s brother Nesuhi; ace producers like Tom Dowd, Arif Mardin, and Joel Dorn; fellow indie label founders like Doug Morris and Craig Kallman–music makers by choice, executives by necessity.
As the 21st century unfolded, Atlantic entered a new golden age under the guidance of Kallman and lauded industry leader Julie Greenwald, regularly ranking as the top label in the industry. The company’s independent philosophy bred new superstars such as Bruno Mars, Ed Sheeran, Paramore, Lizzo, Cardi B, Jack Harlow, and many more, while icons like Coldplay joined the family.
75 years since that item ran in Billboard, Atlantic’s original entrepreneurial spirit remains its driving force. It’s a rarity–a renowned label that can trace its legacy in an unbroken line back to its very first days. It has thrived through constant evolution, occasional revolution, and determined diversity. Today, Atlantic continues to be inspired by its deep roots, its passion for the music, and a steadfast belief in a culture that always puts the artist first.
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La Maison Guerlain célèbre cette année le 60ème anniversaire de Habit Rouge, grande icône de la parfumerie masculine, puisqu’il s’agit du premier parfum ambré pour hommes de l’histoire. Explications avec le Maître Parfumeur de la Maison, Thierry Wasser.
Interview David Bail
Le Maître Parfumeur, figure de la parfumerie contemporaire, est le 5ème Parfumeur de l'histoire de la Maison, avec qui il collabore depuis 2007. Thierry Wasser imagine depuis les créations olfactives de la Maison : La Cologne du Parfumeur, L’Homme Idéal, Mon Guerlain, de nouveaux opus des Aqua Allegoria ou encore la nouvelle Collection de Haute Parfumerie, L’Art et La Matière. Parfumeur-Explorateur, il parcourt le monde au fil des saisons, en quête des matières premières naturelles chères à la Maison. Alchimiste des odeurs, il travaille aussi au coeur de la création des Parfums Sur Mesure, là ou la Maison Guerlain est la première à avoir transposé au parfum ce service de création depuis 1828.
: Habit Rouge a été la première fragrance ambrée pour hommes. En quoi cela a-t-il représenté une révolution olfactive dans le monde de la parfumerie ?
Thierry Wasser : Avant la création de Habit Rouge, la parfumerie masculine était divisée en deux catégories : les eaux de toilettes fraîches, issues des eaux de Cologne, et les Fougères, avec les exceptions notables de Pour un Homme de Caron et Vétivers de Carven et Guerlain. Avec son caractère ambré hérité de Shalimar, Habit Rouge a été une grande nouveauté.
À qui pensez-vous que ces parfums s’adressent-ils ?
Au lancement de l’Eau de toilette, et encore aujourd’hui, le monde équestre est une force motrice dans l’imaginaire de Habit Rouge. En effet, le nom du parfum fait référence à la veste rouge portée par les cavaliers dans les compétitions de saut d’obstacles et de dressage. Cela dit, je ne pense pas que Habit Rouge s’adresse uniquement à un public familier avec le monde de l’équitation.
Comment ce parfum a-t-il marqué l’histoire de la maison Guerlain ?
L’histoire de Habit Rouge est profondément liée à la famille Guerlain, qui partage une passion pour l’équitation. En 1965, ce nouveau parfum a connu un lancement commercial difficile, mais la famille a persévéré et cru au potentiel de cette création audacieuse pour son époque. Avec le temps, Habit Rouge est devenu un classique de la parfumerie masculine. Aujourd’hui, il incarne une référence transgénérationnelle : tout le monde connaît un père, un oncle ou un proche qui porte ce parfum.
Qu’est-ce que vous aimez dans Habit Rouge ?
J’aime tout dans ce parfum ! Il mêle des contrastes fascinants pour créer une harmonie unique. Par exemple, la fraîcheur éclatante des agrumes se juxtapose à la profondeur intense du patchouli et du cuir. Ce contraste crée une véritable signature olfactive.
Au-delà de Habit Rouge, quelles sont les autres créations ambrées emblématiques de Guerlain, et en quoi se différencient-elles les unes des autres ?
Avant tout, il y a Shalimar, le premier parfum de cette catégorie. Ensuite, en toile de fond ambrée, je citerais Bois d’Arménie ou Cuir Beluga, ainsi que Mon Guerlain. La Guerlinade inclut également de la vanille et de la fève tonka, qui contribuent grandement aux accents ambrés d’un parfum.
The Master Perfumer, a figure in contemporary perfumery, has been collaborating with the House since 2007, becoming the 5th Perfumer in the House's history. Thierry Wasser has since been responsible for the House's olfactory creations: La Cologne du Parfumeur, L’Homme Idéal, Mon Guerlain, new editions of Aqua Allegoria, and the new Haute Parfumerie Collection, L’Art et La Matière. A PerfumerExplorer, he travels the world through the seasons, in search of the natural raw materials cherished by the House. An alchemist of scents, he also works at the heart of creating Bespoke Perfumes, where the House of Guerlain was the first to transpose this creation service into fragrance since 1828.
Habit Rouge was the first amber fragrance for men. How did this represent an olfactory revolution in the world of perfumery?
Before Habit Rouge was created, men's perfumery was divided into two categories: fresh eaux de toilettes, derived from eaux de Cologne, and Fougères, with the notable exceptions of Caron's Pour un Homme and Vétivers by Carven and Guerlain. With its amber character inherited from Shalimar, Habit Rouge was a great novelty.
Who do you think these fragrances are for?
At the launch of the Eau de toilette, and still today, the equestrian world is a driving force in the imagery of Habit Rouge. In fact, the perfume's name refers to the red jacket worn by riders in show jumping and dressage competitions. That said, I don't think Habit Rouge is aimed solely at a public familiar with the world of equestrianism.
How has this fragrance, which is celebrating its 60th anniversary, shaped the history of the House of Guerlain?
The history of Habit Rouge is deeply linked to the Guerlain family, who share a passion for horse riding. In 1965, this new fragrance made a difficult commercial debut, but the family persisted and believed in the potential of this audacious creation for its time. Over time, Habit Rouge has become a classic of men's fragrance. Today, it embodies a transgenerational reference: everyone knows a father, uncle or relative who wears this fragrance.
What do you love about Habit Rouge?
I love everything about it! It blends fascinating contrasts to create a unique harmony. For example, the bright freshness of citrus is juxtaposed with the intense depth of patchouli and leather. This contrast creates a true olfactory signature.
Beyond Habit Rouge, what are Guerlain's other emblematic amber creations, and how do they differ from one another?
First and foremost, there's Shalimar, the first fragrance in this category. Then, as an amber backdrop, I'd mention Bois d'Arménie or Cuir Beluga, and Mon Guerlain. The Guerlinade also includes vanilla and tonka bean, both of which contribute greatly to a fragrance's amber accents.
Heat, la référence du film de braquage, fête ses 30 ans : Retour sur un chef-d'œuvre intemporel.
Texte David Bail Photos Warner
Il y a 30 ans, en 1995, Michael Mann offrait au cinéma un joyau du thriller policier : Heat. Ce film, qui réunit pour la première fois à l’écran Al Pacino et Robert De Niro dans des rôles opposés mais complémentaires, a marqué l’histoire du cinéma par sa mise en scène, son intensité dramatique et son réalisme saisissant. Trois décennies plus tard, il reste une référence incontournable du genre et continue d’influencer réalisateurs et cinéphiles du monde entier.
L’un des éléments les plus marquants du film est sans aucun doute le faceà-face entre Vincent Hanna (Pacino), flic obsessionnel et incontrôlable, et Neil McCauley (De Niro), braqueur méticuleux et méthodique, ce duel entre deux hommes que tout oppose, mais qui se respectent profondément, donne lieu à des moments de tension inoubliables. Le thriller est en fait inspiré d’une histoire vraie, puisque Neil McCauley a bel et bien existé. Figure obscure et méconnue du grand banditisme, il est tué en pleine fuite en 1964, lors d’un braquage qui tourne mal, par l’officier de police Chuck Adamson.
Le point culminant de cette rivalité reste leur rencontre dans un diner de Los Angeles, une scène devenue culte. Avec un simple échange de regards et de répliques ciselées, Michael Mann crée un instant suspendu où le spectateur comprend que ces deux hommes sont les deux faces d’une même pièce. Cette scène s'est réellement produite. Chuck Adamson sort du pressing et tombe par hasard sur Neil McCauley, il l'invite à boire un verre : « Je ne savais pas si je devais lui tirer dessus ou l'arrêter alors je lui ai proposé d'aller prendre un verre. »
Michael Mann, perfectionniste et visionnaire, a insufflé à Heat une esthétique ultra-réaliste qui a redéfini le film de braquage. L’exemple le plus frappant est la célèbre fusillade dans les rues de Los Angeles, une scène d’action brutale et chorégraphiée avec un souci du détail inégalé. Pour cette séquence, Mann a fait appel à d’anciens militaires pour entraîner ses acteurs à manier les armes comme de véritables professionnels. Le résultat ? Une fusillade qui semble sortie d’un documentaire de guerre, avec des tirs d’une précision redoutable et un son d’une rare intensité. Le réalisateur Christopher Nolan s'en est même inspiré pour sa scène de hold-up du joker dans The Dark Knight. Elle a également suscité la vocation d'un braqueur de banques Français en 1966.
Trois décennies après sa sortie, Heat demeure une œuvre intemporelle qui continue de captiver de nouvelles générations de spectateurs. Son influence se ressent non seulement dans le cinéma, mais aussi dans la pop culture, des jeux vidéo (Grand Theft Auto) aux séries télévisées. En 2022, Michael Mann a même publié un roman, Heat 2, qui fait office de préquel et de suite au film, explorant le passé et le futur de ses personnages iconiques. Une adaptation cinématographique de ce roman est actuellement en projet, avec Adam Driver pressenti pour incarner le jeune Neil McCauley.
En 30 ans, Heat n’a rien perdu de sa puissance. Que l’on redécouvre Heat pour la première fois ou que l’on replonge dans son atmosphère hypnotique, une chose est sûre : ce chef-d'œuvre n'a pas volé sa réputation.
« Je ne savais pas si je devais lui tirer dessus ou l'arrêter alors je lui ai proposé d'aller prendre un verre. »
- L'officier de police Chuck Adamson qui a inspiré le personnage de Vincent Hanna joué par Al Pacino
Thirty years ago, in 1995, Michael Mann delivered a gem of the crime thriller genre: Heat. This film, which brought together Al Pacino and Robert De Niro on screen for the first time in opposing yet complementary roles, made cinematic history with its direction, dramatic intensity, and striking realism. Three decades later, Heat remains a benchmark in the genre, continuing to influence filmmakers and cinephiles worldwide. One of the film’s most remarkable elements is undoubtedly the face-off between Vincent Hanna (Pacino), an obsessive and unpredictable cop, and Neil McCauley (De Niro), a meticulous and methodical robber. Their duel—between two men who are complete opposites yet deeply respect each other—creates moments of unforgettable tension. The story is inspired by real events, as Neil McCauley was an actual figure, an obscure yet notorious criminal, Until his death in 1964 during a heist gone wrong, shot while fleeing by police officer Chuck Adamson.
the famous shootout in the streets of Los Angeles, a brutal and meticulously choreographed action sequence with unparalleled attention to detail.
For this scene, Mann enlisted former military personnel to train the actors in handling weapons like real professionals. The result? A gunfight that feels like it's taken straight from a war documentary, with frighteningly precise shots and an unusually intense sound design. Director Christopher Nolan even drew inspiration from this sequence for the Joker’s bank heist scene in The Dark Knight. It also reportedly influenced a French bank robber in 1966, further proving the film's cultural impact.
« I didn’t know whether to shoot him or arrest him, so I suggested we go have a drink. »
The peak of this rivalry remains their meeting in a Los Angeles diner, a nowiconic scene. With nothing but an exchange of glances and razor-sharp dialogue, Michael Mann crafts a moment of suspended tension where the audience realizes that these two men are simply two sides of the same coin. This scene actually happened. Chuck Adamson walked out of the dry cleaners and accidentally ran into Neil McCauley. He invited him for a drink: "I didn’t know whether to shoot him or arrest him, so I suggested we go have a drink."
- Police officer Chuck Adamson
Three decades after its release, Heat remains a timeless masterpiece that continues to captivate new generations of viewers. Its influence can be seen not only in cinema but also in pop culture, from video games (Grand Theft Auto) to television series. In 2022, Michael Mann published Heat 2, a novel serving as both a prequel and a sequel to the film, exploring the past and future of its iconic characters. A film adaptation of the novel is currently in development, with Adam Driver rumored to play the young Neil McCauley.
In 30 years, Heat has lost none of its power. With its immersive direction, unforgettable characters, and unmatched action sequences, Michael Mann’s film remains a cornerstone of modern thrillers.
Whether you’re discovering Heat for the first time or diving back into its hypnotic atmosphere, one thing is certain: this masterpiece has not aged a day.
A perfectionist and visionary, Michael Mann infused Heat with an ultrarealistic aesthetic that redefined the heist movie. The most striking example is
MOTO | INDIAN LUXEMBOURG
Fred Duban, préparateur chez Indian Luxembourg, signe une Scout Super Motard audacieuse.
Fred Duban, figure incontournable du monde de la moto custom, connu pour ses choppers et bobbers Harley, signe un projet à contrecourant : transformer une Indian Scout en Super Motard urbaine, mêlant performance, esthétique racing et esprit rebelle. Inspiré par ses amis pilotes de Super Motard et déterminé à sortir des sentiers battus, Fred conçoit une moto unique, entièrement repensée : suspensions renforcées, guidon Rizoma, jantes 18 pouces, pneus oversize et ligne inspirée du cross. Le résultat : une “Street Racer” racée et musclée, pensée pour dompter les routes sinueuses et offrir une vraie dose d’adrénaline.
À 48 ans, Fred ne ralentit pas, bien au contraire. Sa passion reste intacte, et avec cette création il fait la démonstration de sa maîtrise à personnaliser votre engin.
Fred Dubam, a key figure in the custom motorcycle world and known for his Harleybased choppers and bobbers, takes an unexpected turn with his latest project: transforming an Indian Scout into an urban Super Motard, blending performance, racing aesthetics, and a rebellious spirit.
Inspired by his Super Motard rider friends and driven to break the mold, Fred has designed a unique, fully reimagined bike: reinforced suspension, Rizoma handlebars, 18-inch wheels, oversized tires, and a silhouette inspired by motocross. The result is a sleek and muscular "Street Racer," built to conquer winding roads and deliver a serious shot of adrenaline.
At 42, Fred isn’t slowing down—far from it. His passion burns as strong as ever, and with this creation, he proves once again his masterful ability to turn any bike into a one-of-a-kind ride.
ÉVÉNEMENT | THE ICE
Le niveau des voitures de concours était très haut, parmi les plus importantes de l'histoire de l'automobile internationale. Le jury international a sélectionné les voitures gagnantes dans les cinq catégories du concours, récompensant l'élégance, la rareté et l'histoire de chaque modèle : Ferrari 500 TRC Scaglietti de 1957 ( Barchettas on the Lake ) ; Bugatti 59 de 1934 ( Open Wheels ) ; Alfa Romeo 6C 1750 GS Aprile de 1931 ( Concept Cars & One-Offs ) ; Ferrari 275 GTB/4 de 1966 ( Icons on Wheels ) ; et Porsche 908/03 de 1971 ( Racing Legends ).
L'ICE St. Moritz 2025 s'est cloturé sur une édition record. Un succès tant pour le public que pour les spectaculaires voitures classiques qui ont enchanté le lac gelé de Saint-Moritz.
Texte David Bail Photos THE ICE
Cette année encore, le fameux Concours International d'Élégance créé par Marco Makaus en 2019, a séduit les passionnés d'automobiles et a fait de cette édition un triomphe d'élégance et de passion. L'événement a transformé le pittoresque lac gelé des Alpes suisses en une scène exclusive pour 52 voitures classiques et sportives emblématiques ; une sélection exceptionnelle qui a fait rêver les passionnés de tous âges.
L'édition qui vient de s'achever a enregistré une fréquentation sans précédent, confirmant l'envergure internationale de cet événement exclusif. Plus de vingt mille visiteurs, venus des quatre coins du monde, ont animé la ville et son lac durant ces deux journées ensoleillées.
Le vendredi 21 février, le jury international a sélectionné les voitures gagnantes dans les cinq catégories du concours, récompensant l'élégance, la rareté et l'histoire de chaque modèle : Ferrari 500 TRC Scaglietti de 1957 (Barchettas on the Lake); Bugatti 59 de 1934 (Open Wheels); Alfa Romeo 6C 1750 GS Aprile de 1931 (Concept Cars & One-Offs); Ferrari 275 GTB/4 de 1966 (Icons on Wheels); et Porsche 908/03 de 1971 (Racing Legends).
Le samedi 22 février, deuxième jour de l'événement, s'est ouvert par les tours gratuits tant attendus sur le lac, pour le plus grand plaisir du public, fasciné par le spectacle unique de ces merveilles automobiles se reflétant sur la surface glacée. L'après-midi, en clôture de l'événement, le prestigieux prix « Best in Show » a été remis. Cette année, le trophée a été spécialement conçu pour l'ICE par le célèbre architecte Lord Norman Foster, qui a récompensé la Bugatti 59 (1934) en compagnie de Tilly Harrison, directrice générale de Richard Mille Moyen-Orient et Turquie. Par ailleurs, la Ferrari 250 GT SWB « Sefac » (1961) a remporté le prix « Spirit of St. Moritz » , signé et remis en mains propres par l'artiste Rolf Sachs, présenté par Marijana Jakic, PDG de St. Moritz Tourismus. Enfin, la Lamborghini Miura SV (1972) a reçu le prix du public « Héros sous zéro ». En marge du concours sur le lac gelé, un riche programme d'événements artistiques et culturels a mobilisé toute la ville.
Once again this year, the renowned International Concours of Elegance, created by Marco Makaus in 2019, captivated automobile enthusiasts and made this edition a triumph of elegance and passion. The event transformed the picturesque frozen lake in the Swiss Alps into an exclusive stage for 52 iconic classic and sports cars—an exceptional selection that inspired dreams among car lovers of all ages.
The recently concluded edition recorded unprecedented attendance, confirming the international scale of this exclusive event. Over twenty thousand visitors from all corners of the globe brought energy to the town and its lake during the two sunny days.
On Friday, February 21st, the international jury selected the winning cars in the five competition categories, honoring elegance, rarity, and the history of each model: the 1957 Ferrari 500 TRC Scaglietti (Barchettas on the Lake);
the 1934 Bugatti 59 (Open Wheels); the 1931 Alfa Romeo 6C 1750 GS Aprile (Concept Cars & One-Offs); the 1966 Ferrari 275 GTB/4 (Icons on Wheels); and the 1971 Porsche 908/03 (Racing Legends).
Saturday, February 22nd, the second day of the event, began with the highly anticipated free runs on the lake, to the delight of the public, fascinated by the unique spectacle of these automotive marvels reflecting on the icy surface. In the afternoon, to close the event, the prestigious “Best in Show” award was presented. This year, the trophy was specially designed for THE ICE by the renowned architect Lord Norman Foster, who awarded the 1934 Bugatti 59 alongside Tilly Harrison, Managing Director of Richard Mille Middle East and Turkey.
In addition, the Ferrari 250 GT SWB “Sefac” (1961) won the “Spirit of St. Moritz” award, signed and personally presented by artist Rolf Sachs, introduced by Marijana Jakic, CEO of St. Moritz Tourismus. Lastly, the Lamborghini Miura SV (1972) received the public award “Heroes Below Zero.” Alongside the concours on the frozen lake, a rich program of artistic and cultural events animated the entire town.
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Embrace a novel viewpoint.
Cette incroyable Art Car a été présentée à Art Basel Hong Kong 2025 dans le cadre du BMW Art Car World Tour.
Depuis 50 ans, BMW donne carte blanche à des artistes pour transformer ses modèles en « œuvres d'art roulantes ». La 20e BMW Art Car, conçue par l'artiste de renommée internationale Julie Mehretu, s'inscrit dans le cadre du BMW Art Car World Tour, qui célèbre les 50 ans de cette expression artistique qui allie l'art, le design et l'innovation.
Cette BMW M Hybrid V8 intègre des couches photographiques numériquement altérées, des couleurs néon éclatantes et les marques gestuelles noires caractéristiques de Mehretu. Grâce à une technologie avancée de cartographie 3D, la voiture incarne une fusion puissante entre l’art et l’ingénierie de haute performance. Après avoir participé aux légendaires 24 Heures du Mans en 2024, l’Art Car continue d’exercer son influence, tant sur la piste que dans le monde de l’art.
For half a century, BMW has given free rein to artists to transform its models into "rolling works of art." Now, the 20th BMW Art Car, designed by internationally acclaimed artist Julie Mehretu, takes center stage as part of the BMW Art Car World Tour — a celebration of 50 years where art, design, and innovation collide.
This striking BMW M Hybrid V8 blends digitally altered photographic layers, bold neon accents, and Mehretu’s iconic black gestural strokes. Enhanced by cutting-edge 3D mapping technology, it becomes a spectacular fusion of creativity and high-performance engineering. After racing in the legendary 24 Hours of Le Mans in 2024, this Art Car continues to leave its mark — both on the track and in the global art scene.
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L’électrique monte en puissance !
Ce deuxième numéro de votre magazine préféré est l’occasion idéale pour faire le point sur les ventes automobiles de ce début d’année. Et quelle surprise en découvrant les chiffres du premier trimestre : pour la première fois, les motorisations 100 % électriques s’emparent de la tête du classement avec 29,5 % des immatriculations ! Juste derrière, on retrouve les hybrides classiques – dites auto-rechargeables – à 27,4 %, puis les essences à 24,6 %, les diesels à 10,7 %, et enfin les hybrides rechargeables qui ferment la marche avec 7,9 %. Un chamboulement qui s’explique par une politique gouvernementale alignée sur celle de Bruxelles, poussant clairement vers l’électrification. Et autant vous dire que la tendance n’est pas près de s’inverser : la future norme Euro 7 va continuer à serrer la vis aux moteurs thermiques, qui n’auront d’autre choix que de s’électrifier progressivement... avant de disparaître un jour – le plus tard possible, espérons-le.
Cette évolution nous amène tout naturellement aux deux véhicules que j’ai testés pour vous dans ce numéro. Deux modèles électrifiés, deux approches différentes, mais une même ambition : vous faire vibrer.
D’un côté, la Ferrari 296 GTS, une sportive au tempérament de feu, première Ferrari à dire adieu au V8 pour adopter un V6 hybride. De l’autre, le tout nouveau Porsche Macan 4, qui va encore plus loin en tirant un trait définitif sur le thermique au profit de deux moteurs 100 % électriques. Carrément !
Je vous entends déjà dire : “Tout fout le camp...” Eh bien, pas vraiment. Vous verrez en lisant mes essais et en regardant mes vidéos sur la chaîne Luxgears que plaisir et électrification ne sont pas incompatibles, loin de là.
On se retrouve après la pause estivale... déjà !
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
ESSAI | FERRARI 296 GTS
Avec la 296, Ferrari ouvre un nouveau chapitre pour sa berlinette : design inédit, V6 hybride… tout évolue, sans trahir l’ADN du Cheval Cabré. Sensations brutes, efficacité redoutable et toujours ce supplément d’âme qui transforme chaque trajet en une véritable expérience.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :
La 296 marque un tournant, à la fois esthétique et mécanique, où l’hybridation s’invite sans faire fuir les puristes. Et croyez-moi, le résultat est bluffant.
Visuellement, la rupture avec la lignée des 458, 488 et F8 est nette. Place à des lignes plus douces, des volumes galbés et une silhouette inspirée de la mythique 250 LM. En témoignent la lunette arrière verticale, les prises d’air latérales sculptées et le bandeau vitré qui ceinture le cockpit. Sur cette version découvrable GTS, le capot moteur en verre, plus discret que sur la GTB coupé — contrainte du toit escamotable oblige —, n’en reste pas moins séduisant.
Sous le capot, fini le V8 emblématique. Ferrari passe au V6 2.9 biturbo, associé à un moteur électrique, pour une puissance cumulée de 830 ch. La batterie de 7,45 kWh offre jusqu’à 25 km d’autonomie en mode 100 % électrique. Cette cavalerie est transmise aux seules roues arrière et maîtrisée par une suspension pilotée, un train arrière directionnel et des freins carbone-céramique de type brake-by-wire, le tout géré avec une précision chirurgicale par l’électronique embarquée.
À bord, l’ambiance marie cuir, carbone et alcantara dans un savant mélange de luxe et de sportivité... mais l’ergonomie demande un temps d’adaptation. Le bouton de démarrage tactile surprend, tout comme les nombreuses commandes regroupées sur le volant façon F1. Le tableau de bord digital centralise toutes les fonctions, mais pas toujours de façon intuitive. Quant aux sièges baquets en carbone, aussi beaux que fermes, ils font l’impasse sur le réglage lombaire.
Au volant, l’appréhension laisse vite place à l’addiction. Le mode hybride, un peu artificiel sur route, se montre parfait en ville pour sa douceur et son silence. En mode Performance ou Qualifying, la 296 révèle toute sa rage mécanique, pleine à tous les régimes, dopée par l’électrique pour des relances fulgurantes. La direction est vive sans être nerveuse, le train arrière enroule avec agilité, et l’on hausse le rythme avec une facilité déconcertante... au grand dam de notre permis !
Une Ferrari nouvelle génération, plus accessible, plus exploitable, mais toujours viscérale. Et c’est bien là l’essentiel.
Découvrez l’essai complet en images sur notre chaîne YouTube Luxgears.
Moteur
2992 cc V6 à 120° bi-turbo essence + 1 moteur électrique
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 830 / 610 @ 8000
Couple maxi (Nm @rpm) 740 @ 6250
Batterie (kWh) 7,45
Recharge (kW) 11 AC
Boîte de vitesse automatique double embrayage F1 DCT - 8 rapports
Entraînement propulsion
0-100 km/h (s) 2,9
Vitesse Max (km/h) 330
Consommation (L/100 km)* 6,7
Consommation (kWh/100 km)* 17,4
Autonomie électrique (km)* 25
Emissions CO2 (g/km)* 153
Longueur / largeur / hauteur (mm) 4565 / 1958 / 1191
Poids (kg) 1540 à sec
Prix de base (EUR) > 300.000 €
* Selon norme WLTP cycle combiné
The 296 marks a turning point—both in form and function—bringing hybrid technology into the fold without alienating purists. And trust me, the result is nothing short of astonishing.
Visually, the break from the 458, 488, and F8 lineage is clear. Softer lines, sculpted curves, and a silhouette inspired by the legendary 250 LM. Just look at the vertical rear window, the sculpted side air intakes, and the glass strip wrapping around the cockpit. On this GTS convertible version, the glass engine cover—more discreet than on the GTB coupé due to the retractable roof—remains undeniably seductive.
Under the hood, the iconic V8 is gone. In its place, a brand-new 2.9-liter twin-turbo V6 paired with an electric motor delivers a combined 830 hp.
The 7.45 kWh battery provides up to 25 km of range in full electric mode. This power is sent exclusively to the rear wheels and is kept in check by adaptive suspension, rear-wheel steering, and carbon-ceramic brakes with brake-by-wire tech—all orchestrated with surgical precision by the onboard electronics.
Inside, leather, carbon fiber, and Alcantara blend into a refined yet
sporty atmosphere... though the ergonomics take some getting used to. The now-touch-sensitive start button is unexpected, as are the many F1-style controls clustered on the steering wheel. The digital dashboard centralizes all functions, though not always in the most intuitive way. As for the carbon bucket seats—beautiful but firm—they lack lumbar adjustment.
Behind the wheel, any initial hesitation quickly turns into full-blown addiction. The hybrid mode may feel a bit unnatural on the open road, but in the city, it shines for its smoothness and silence. Switch to Performance or Qualifying mode, and the 296 unleashes its mechanical fury, full at every rev range, with electric torque delivering lightning-quick bursts of acceleration. The steering is sharp but never twitchy, the rear axle dances through corners with grace, and you’ll find yourself pushing harder with ease... much to your driving license’s dismay!
A new-generation Ferrari: easier to live with, more accessible—but still deeply visceral. And that’s what really matters. Watch the full video review on our YouTube channel, Luxgears.
En 2024, Porsche a osé le grand saut avec son nouveau Macan. Exit les moteurs thermiques : le Macan ne jure désormais que par l’électrique. Une rupture radicale ? Sur le papier, peut-être. Mais sur la route ? Laissez-moi vous raconter.
Un style fidèle… mais affûté
Visuellement, le Macan reste une vraie Porsche. Silhouette tendue, galbes musclés, regard affûté : la face avant gagne en modernité avec ses feux diurnes en partie haute et ses projecteurs principaux intégrés dans le bas du pare-chocs. L’arrière, toujours marqué par le bandeau lumineux signature, adopte une lunette plus inclinée façon SUV coupé. L’empattement s’allonge (merci la batterie), profitant autant à la ligne qu’à l’habitabilité.
Un cocon tech et premium
À l’intérieur, c’est spacieux, surtout à l’arrière où les jambes trouvent enfin la place qu’elles méritent. Le coffre affiche 540 litres, et un petit « frunk » à l’avant (84 litres) pour ranger les câbles de recharge. L’ambiance est high-tech : planche de bord entièrement digitale, finitions impeccables, et un écran passager en option pour mater Netflix incognito, casque Bluetooth vissé sur les oreilles. Petit bémol : l’absence de la traditionnelle casquette au-dessus des compteurs pourra faire tiquer les puristes.
Des Watts et du châssis
Sous la carrosserie, le Macan 4 (modèle d’entrée de gamme avec transmission intégrale) envoie 408 ch et 650 Nm en overboost via deux moteurs — un par essieu. Résultat : 0 à 100 km/h en 5,2 secondes, et une vitesse de pointe de 220 km/h. La batterie de 100 kWh autorise jusqu’à 612 km d’autonomie en théorie, mais comptez plutôt 450 en usage réel. La recharge de 10 à 80 % ? Bouclée en une vingtaine de minutes si la borne suit (270 kW, merci l’architecture 800 volts). Tenue de route ? Royale, avec une suspension pilotée PASM bien calibrée. Le tout bien calé dans mon siège sport au confort ferme, typiquement Porsche.
Tout y est… ou presque
Plus rapide, plus silencieux, plus propre, ce Macan électrique surpasse son prédécesseur sur tous les plans. Mais en devenant presque parfait, il perd un brin de cette imperfection qui faisait vibrer. L’absence de sonorité moteur, de frisson mécanique, d’un soupçon de folie... Voilà le vrai défi de l’ère électrique. Et même chez Porsche, l’émotion ne se télécharge pas encore.
Découvrez l’essai complet en images sur notre chaîne YouTube Luxgears.
Familiar shape, sharper edges
Visually, the Macan still looks every bit a Porsche. Sleek lines, muscular curves, and a sharp front end—now with daytime running lights placed higher up and main headlights integrated lower into the bumper. At the back, the signature full-width light bar remains, now paired with a more sloped rear window à la SUV coupé. The wheelbase has grown (thanks, battery), which benefits both the stance and the interior space.
A techy, premium cocoon
Inside, space is generous—especially in the rear, where passengers can finally stretch their legs. The boot offers 540 litres, with an additional 84-litre “frunk” upfront to stash your charging cables. The vibe is ultra high-tech: a fully digital dashboard, flawless materials, and an optional passenger screen to sneak in a Netflix episode via Bluetooth headphones. Only gripe? The classic Porsche instrument hood is gone—purists may raise an eyebrow.
Watts and handling, Porsche-style
Under the skin, the Macan 4 (entry-level with all-wheel drive) delivers 408 hp and 650 Nm in overboost, split between two electric motors—one per axle. That translates to 0–100 km/h in 5.2 seconds, and a top speed of 220 km/h. The 100 kWh battery promises up to 612 km of range on paper, but real-world numbers are closer to 450. Charging from 10 to 80%? Done in just about 20 minutes, if the station can supply 270 kW—thank you, 800-volt architecture. As for handling? It’s rock solid, with a nicely tuned PASM adaptive suspension. All while I’m snug in a sport seat with that firm, Porsche-style comfort.
Everything’s there... almost
Faster, quieter, cleaner—this electric Macan outshines its combustion predecessor in every way. But in becoming nearly flawless, it loses a bit of that imperfection that made it pulse with character. No engine growl, no mechanical shiver, no hint of madness... That’s the real challenge of the electric age. Even at Porsche, emotion can’t be downloaded—yet.
Check out the full review in images on our YouTube channel, Luxgears.
FICHE TECHNIQUE PORSCHE MACAN 4
Moteurs électriques 1 sur train AV + 1 sur train AR
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 387 / 285 ou 408 / 300 (overboost)
Couple maxi (Nm @rpm) 650
Batterie (kWh) 100
Boîte de vitesse automatique 1 rapport
Entraînement intégrale AWD
0-100 km/h (s) 5,2
Vitesse Max (km/h) 220
Consommation (kWh/100 km)* 21,1 -17,9
Recharge (kW) 11 AC / 270 DC
Autonomie (km)* 516 - 612
Emissions CO2 (g/km)* 0 - 72 (mix LU)
Poids (kg) 2330
Prix de base (EUR) 83 410 €
*Valeurs sur cycle WLTP
DESIGN
Dans son livre Relaxed Luxury publié par Assouline, Chad Dorsey partage sa vision du « luxe décontracté », une philosophie qui prône l'élégance discrète et la sophistication sans ostentation.
Texte Audrey Forman
Dès son plus jeune âge, Chad Dorsey est captivé par l’architecture. À cinq ans, il dessine déjà des plans, une passion qui le pousse à poursuivre des études d’architecture à l’Université du Tennessee. Il travaille ensuite sur des projets dans le domaine de l'hôtellerie, en concevant des clubs, des intérieurs d'avions et des hôtels de luxe, avant de fonder son propre cabinet de conception-construction à Dallas en 2004. En 2015, lorsque l’aspect intérieur de son entreprise prend de l’ampleur, il décide d’ouvrir une entité distincte dédiée à l'aménagement intérieur. Pour Dorsey, l’architecture est le fondement de tout, et il considère chaque objet comme une sculpture qui doit interagir harmonieusement avec l’espace : « En fin de compte, les intérieurs se distinguent lorsque les objets et les meubles répondent à l'architecture d'une manière qui les met en valeur. », explique-t-il, « Quel que soit le projet, l'architecture ouvre toujours la voie. » Dans ses projets, Chad Dorsey combine simplicité et sophistication, utilisant des matériaux naturels comme le béton et le bois clair, tout en intégrant des pièces artisanales. Pour lui, le luxe décontracté ne se mesure pas à l’extravagance, mais à l'authenticité : « Je viens d’un milieu simple dans l’Est du Tennessee, et je garde cette approche de la vie : la simplicité est la clé. » Dorsey crée des espaces où chaque détail est soigneusement choisi pour offrir à la fois confort et élégance, dans une atmosphère de calme et de raffinement. Dans son livre Relaxed Luxury, Dorsey dévoile son approche du design à travers une série de projets réalisés au cours des dernières décennies. « Chaque projet est différent, chaque client est différent, et j'aime ça », déclare-t-il, soulignant qu’il n’y a pas de formule fixe, mais plutôt une collaboration personnelle avec chaque client pour créer un espace unique. Le livre va au-delà d’une simple galerie de photos, offrant des idées concrètes pour personnaliser son espace et y apporter une touche de luxe simple mais intemporel. Comme il le résume : « Les intérieurs ne sont pas seulement esthétiques, ils doivent aussi nous faire nous sentir bien, et ce sont les détails subtils qui font toute la différence. »
« Les intérieurs ne sont pas seulement esthétiques, ils doivent aussi nous faire sentir bien, et ce sont les détails subtils qui font toute la différence. »
From a young age, Chad Dorsey was captivated by architecture. At just five years old, he was already drawing floor plans, a passion that led him to pursue a degree in architecture at the University of Tennessee. He then worked on projects within the hospitality industry, designing clubs, airplane interiors, and luxury hotels, before founding his own design-build firm in Dallas in 2004. In 2015, as the interior design side of his business grew, he decided to open a separate entity dedicated to interior design.
For Dorsey, architecture is the foundation of everything, and he views each object as a sculpture meant to interact harmoniously with the space. “In the end, interiors stand out when objects and furniture respond to the architecture in a way that enhances them,” he explains. “No matter the project, architecture always leads the way.”
In his projects, Chad Dorsey combines simplicity and sophistication, using natural materials like concrete and light woods while incorporating handcrafted pieces. To him, relaxed luxury is not measured by extravagance, but by authenticity: “I come from humble beginnings in East Tennessee, and I maintain that approach to life: simplicity is key.” Dorsey creates spaces where every detail is carefully selected to provide both comfort and elegance, in an atmosphere of calm and refinement.
In his book Relaxed Luxury, Dorsey reveals his design approach through a series of projects completed over the past decades. "Every project is different, every client is different, and I love that," he says, emphasizing that there’s no set formula—rather, a personal collaboration with each client to create a unique space. The book goes beyond just a photo gallery, offering practical ideas for personalizing your space and adding a touch of simple, timeless luxury. As he sums it up: “Interiors aren’t just about aesthetics, they should make us feel good, and it’s the subtle details that make all the difference.”
0,7-12,5 L/100 KM - CO2 : 16-283 G/KM (WLTP)
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Après les tours Porsche, Bentley et Aston Martin, Miami s’apprête à accueillir le tout premier projet immobilier signé Mercedes-Benz aux États-Unis.
Le constructeur automobile allemand s’associe à JDS Development Group pour lancer Mercedes-Benz Places, une tour résidentielle futuriste de 67 étages au cœur de Brickell, à Miami. Avec plus de 2,5 millions de pieds carrés, ce projet mixte est l’un des plus imposants actuellement en construction en Floride. Pensé comme un modèle d’urbanisme du futur, il allie design emblématique, innovation durable et expérience de vie haut de gamme, sous la bannière : Timeless Design, Inspired by Miami. Derrière cette réalisation visionnaire, on retrouve Michael Stern, fondateur de JDS, et les architectes primés de SHoP Architects, en étroite collaboration avec l’équipe design de Mercedes-Benz. Leur objectif : traduire la philosophie de la marque — la “Sensual Purity” — en une architecture émotionnelle et intelligente. Le résultat : une silhouette géométrique audacieuse et empilée, pensée comme un manifeste esthétique. Située à 1 Southside Park, la tour proposera 791 résidences Mercedes-Benz, du studio au trois pièces, avec vue imprenable sur la ville, la baie de Biscayne et l’océan Atlantique. S’y ajouteront un hôtel de 174 chambres, plus de 130 000 pieds carrés d’espaces bien-être, restauration et loisirs, ainsi que des solutions de mobilité intégrée (flotte de véhicules, bornes de recharge, partages de vélos et scooters).
Mais Mercedes-Benz Places ne se contente pas de dominer l’horizon miamien. Le projet inclut aussi une ambitieuse revalorisation de Southside Park, imaginée avec les paysagistes de Field Operations. À travers une végétation locale et un design écoresponsable, le quartier se transformera en oasis urbaine.
Prévu pour 2027, ce projet marque une nouvelle étape dans la stratégie de diversification de Mercedes-Benz dans l’immobilier de prestige, tout en redéfinissant les standards de la vie urbaine intelligente aux États-Unis.
German automotive icon Mercedes-Benz is partnering with JDS Development Group to unveil Mercedes-Benz Places, a visionary 67-story residential tower in the heart of Brickell, Miami. Spanning over 2.5 million square feet, the mixed-use development stands as one of the largest under construction in Florida, designed as a blueprint for the future of urban living under the theme: Timeless Design, Inspired by Miami.
At the helm of this ambitious project is Michael Stern, founder of JDS, alongside award-winning SHoP Architects and the Mercedes-Benz design team. Their mission: to translate the brand’s design philosophy — “Sensual Purity” — into a bold architectural statement that blends emotion and intelligence. The result is a striking, stacked geometric silhouette that redefines Miami’s skyline. Located at 1 Southside Park, the tower will feature 791 Mercedes-Benz residences, ranging from studios to three-bedroom units, offering sweeping views of the city, Biscayne Bay, and the Atlantic Ocean. The project also includes a 174-key hotel, more than 130,000 square feet of amenities, wellness and dining spaces, and a suite of integrated mobility solutions — including EV charging stations, a resident car fleet, and bike/scooter-sharing systems.
But Mercedes-Benz Places aims to be more than a skyline icon. It also includes a bold revitalization of Southside Park, in collaboration with renowned landscape architects Field Operations. With native greenery, including mango trees and shortleaf figs, and a focus on sustainability, the space will become a true urban oasis.
Slated for completion in 2027, this landmark project marks a major milestone in Mercedes-Benz’s expansion into luxury real estate — setting a new benchmark for smart, sustainable, and branded urban living in the United States.
SPÉCIAL DESIGN | MARCHÉ IMMOBILIER
Entre instabilité et timide reprise, les agences luxembourgeoises décryptent les tendances du marché immobilier local et international.
Le luxe immobilier prend un nouveau tournant. Dans son Global Property Handbook 2025, BARNES révèle un marché en pleine mutation, où les Ultra High-Net-Worth Individuals — ces fortunés aux actifs dépassant les 30 millions de dollars — ne cherchent plus seulement une adresse prestigieuse, mais un véritable art de vivre.
Cette année, Madrid détrône toutes les autres grandes métropoles pour devenir la ville la plus attractive du moment. En cause ? Son climat ensoleillé, sa fiscalité séduisante, et un écosystème économique en plein essor. Elle est suivie de près par Dubaï, Miami, Monaco et Milan, tandis que Paris et New York glissent respectivement aux 6ème et 7ème places, freinées par des cadres réglementaires plus rigides.
Et le Luxembourg dans tout ça ? Le marché semble donner des signes d'une timide reprise...
Cécile Leyval, Directrice commerciale et expérience clients, Pôle résidentiel
Le marché immobilier luxembourgeois aborde 2025 avec prudence. Après une période chahutée — hausse des taux, inflation, attentisme des acquéreurs — des signes de reprise émergent. Mais ce redémarrage reste encore fragile, notamment pour les projets neufs en VEFA, qui peinent à retrouver toute leur attractivité.
Dans ce contexte, la demande évolue. Les acheteurs sont plus informés et plus attentifs. Ils attendent des garanties, non seulement sur le bien, mais aussi sur la fiabilité du promoteur. Leur décision repose autant sur le produit que sur la capacité de l’opérateur à tenir ses engagements, en temps et en qualité. La fiabilité devient un critère central.
Les promoteurs doivent s’inscrire dans cette dynamique. Cela implique plus de transparence, une maîtrise rigoureuse des plannings et une attention renforcée à la qualité. Des initiatives comme la Charte Qualité portée par la Section des Développeurs, que nous avons signée, vont dans ce sens. Ces engagements doivent s’inscrire dans une mobilisation collective : ajustements réglementaires (notamment autour du régime de TVA), renforcement des coopérations entre acteurs publics et privés...
L’offre neuve reste essentielle à l’équilibre du marché. On privilégie aujourd’hui les logements bien conçus, économes à l’usage, intégrés dans un environnement fonctionnel. Le prix au mètre carré n’est plus le seul critère. Les performances énergétiques, les charges, la modularité des espaces, l’accessibilité, la qualité de vie urbaine prennent une place croissante dans les décisions d’achat.
Certains quartiers historiques restent très recherchés, mais l’offre y est rare. Merl, par exemple, continue d’attirer pour son dynamisme, son équilibre entre cadre de vie et centralité, et la présence de services et d’écoles. Et lorsqu’un projet y voit le jour, il doit répondre à un haut niveau d’exigence, à la hauteur des attentes locales. C’est dans ce type de contexte que nous cherchons à proposer une réponse adaptée : des logements en
« Certains quartiers historiques restent très recherchés, mais l’offre y est rare. Merl, par exemple, continue d’attirer pour son dynamisme, son équilibre entre cadre de vie et centralité, et la présence de services et d’écoles. »
cohérence avec le quartier, exigeants sur la forme, réfléchis sur le fond.
Certaines zones connaissent une évolution rapide et pleine de promesses : Howald, Esch-sur-Alzette, Hollerich... Ces quartiers bénéficient de nouvelles dessertes, accueillent des équipements modernes et s’adaptent aux nouveaux modes de vie. Ils offrent un cadre propice à des projets ambitieux, capables de conjuguer innovation, qualité de vie et réponses concrètes aux enjeux du logement.
Dans ce contexte, l’expérience client devient centrale. Acheter un logement reste un acte engageant, souvent chargé d’émotion. Chez IKO, nous avons à cœur de proposer un accompagnement personnalisé à chaque étape du parcours résidentiel : depuis la découverte du projet jusqu’à la remise des clés, et même au-delà. Clarté de l’information, disponibilité des équipes, écoute des besoins, outils digitaux adaptés : tout est pensé pour créer une relation de confiance et rendre l’expérience plus fluide, plus humaine, plus rassurante.
Concevoir un projet aujourd’hui, c’est penser au-delà du bâti. C’est articuler performances énergétiques, confort d’usage, ancrage local et adaptabilité. Chez IKO, c’est dans cet esprit que nous structurons nos réflexions et nos actions.
Pierre Thomas, Partner
& Founder, CEO
Après une décennie de succès en Floride, La Vie est Belle poursuit son expansion et annonce l’ouverture de deux nouvelles destinations emblématiques : Ibiza et Dubaï.
Ces deux marchés, réputés pour leur dynamisme et leur attractivité auprès d’une clientèle internationale fortunée, offriront des opportunités uniques de rénovation et de construction de propriétés d’exception.
Ibiza, avec son cadre naturel préservé et son art de vivre exclusif, séduit une clientèle exigeante en quête de résidences luxueuses alliant authenticité et modernité.
De son côté, Dubaï continue d’affirmer son statut de leader mondial de l’immobilier de prestige, porté par un climat fiscal avantageux et une demande croissante pour des villas ultra-contemporaines et des projets architecturaux avant-gardistes.
Parallèlement, le marché floridien demeure un pilier stratégique, soutenu par une forte demande et une hausse continue des prix, notamment à Miami, où le segment du luxe reste particulièrement prisé.
Avec cette expansion, La Vie est Belle confirme son positionnement d’acteur incontournable de l’immobilier haut de gamme, en proposant des projets sur mesure dans les destinations les plus convoitées au monde.
Fernand Hornung, Fondateur
Le marché immobilier luxembourgeois poursuit sa mue. Après deux années marquées par l’incertitude et un net ralentissement, 2025 s’ouvre sur une dynamique plus lisible et plus saine. La reprise d’activité observée ces derniers mois s’explique notamment par la baisse des taux d’intérêt et le prolongement temporaire des aides étatiques, telles que la Belegen Aktioun et la réduction du droit d’enregistrement à 3,5 %. Ces mesures ont redonné de l’élan au marché, en particulier auprès des primo-acquéreurs et des familles. Or, à la lumière des récentes annonces gouvernementales, ces dispositifs pourraient ne pas être reconduits : dans ce contexte, c’est sans doute le moment idéal pour investir dans la pierre. La demande reste largement orientée vers l’acquisition de résidences principales, portée par des acheteurs bien informés et attentifs à la cohérence prix/qualité. Les biens existants, bien situés et justement positionnés, continuent à susciter un vif intérêt.
Quant au marché de la VEFA, s’il demeure plus exigeant, un regain de confiance se dessine. Lorsque les bonnes conditions sont réunies –solidité du promoteur, maîtrise des coûts de construction, localisation stratégique et potentiel de plus-value à moyen terme – les acquéreurs sont bel et bien au rendez-vous. C’est notamment le cas de la résidence Berkeley, située à LuxembourgHollerich, un quartier en plein essor. Ce projet propose des finitions haut de gamme et certains des prix les plus attractifs du secteur. Nous observons aussi une demande croissante pour des logements durables, bien conçus, intégrés à un cadre de vie agréable. La proximité des transports, la présence d’espaces verts, la qualité des prestations et la performance énergétique sont désormais des critères essentiels dans les décisions d’achat.
Sur le segment haut de gamme, l’attrait pour le Luxembourg reste intact. Grâce à notre affiliation exclusive avec Christie’s International Real Estate, nous accompagnons une clientèle locale et internationale dans la recherche de biens d’exception, avec un haut niveau de service, de confidentialité et d’exigence. Ce partenariat nous offre une visibilité mondiale et des synergies précieuses dans un marché de niche. En somme, 2025 s’annonce comme l’année des choix réfléchis et du retour aux fondamentaux. Dans ce contexte, notre mission reste inchangée : offrir un accompagnement sur mesure, fondé sur l’écoute, la rigueur et une parfaite connaissance du terrain.
Philippe Vermast, Managing Partner
Le marché immobilier luxembourgeois en 2025 s’inscrit dans une dynamique de reprise progressive après une année 2023 marquée par une période d’ajustement. L’augmentation des taux d’intérêt et un climat économique incertain ont contribué à ralentir l’activité, provoquant une baisse des transactions et une prudence accrue de la part des acheteurs. Bien que le secteur ait connu un certain ralentissement, la situation n’a jamais été figée, et de nombreux acteurs ont continué à s’adapter et à préparer le terrain pour une relance. Dès 2024, des signes concrets de redressement ont émergé, soutenus par des mesures politiques et économiques structurantes.
Les mesures gouvernementales ont joué un rôle central dans cette reprise. Le crédit d’impôt « Bëllegen Akt » a été maintenu et renforcé jusqu’à mi-2025, permettant aux acheteurs de bénéficier d’un allègement non négligeable lors de l’acquisition de leur bien. Parallèlement, le budget alloué au logement abordable a été fortement augmenté, avec plus de 500 millions d’euros destinés, en grande partie, au soutien à la construction. Ces efforts démontrent la volonté des autorités de stimuler la demande tout en répondant aux besoins structurels en logements. Dans ce contexte, les taux d’intérêt commencent à refluer lentement, offrant un nouvel élan aux acquéreurs potentiels. Cette détente, conjuguée à une meilleure accessibilité au crédit, a permis à de nombreuses transactions suspendues en 2023 de se finaliser et aux acheteurs de revenir sur le
marché avec davantage de sérénité. On assiste ainsi à un assainissement du marché, où l’offre et la demande se rencontrent à nouveau de manière plus fluide. Les prix, après leur baisse des derniers mois, semblent désormais atteindre un niveau d’équilibre, encourageant les ventes et redonnant confiance aux acteurs du secteur. En 2025, la tendance est clairement à la consolidation. Les acheteurs font preuve de discernement et s’orientent vers des biens de qualité, durables, bien situés et esthétiquement aboutis. Dans un contexte où la prudence reste de mise, une vérité se confirme : le beau attire toujours. Les biens dotés de cachet, d’une signature architecturale forte ou d’une histoire singulière sont particulièrement recherchés. L’immobilier de caractère, émotionnel ou « coup de cœur » retrouve une place de choix, notamment dans les centres urbains et les zones résidentielles haut de gamme.
Cette recherche de singularité se traduit également sur le segment du luxe, qui affiche une résilience remarquable. Porté par une clientèle locale exigeante et une demande internationale constante, l’immobilier haut de gamme continue de prospérer. Villas modernes, propriétés uniques et appartements prestigieux trouvent acquéreur rapidement, à condition de répondre aux critères de raffinement et d’exclusivité attendus. Le Luxembourg demeure une destination privilégiée pour ces profils, grâce à sa stabilité économique, sa fiscalité favorable et sa qualité de vie. En somme, le marché immobilier luxembourgeois en 2025 évolue dans un climat plus apaisé et mieux structuré. Il ne s’agit pas d’un retour à l’euphorie d’antan, mais plutôt d’une reprise mesurée, fondée sur des bases économiques plus
stables et une recherche accrue de qualité et de pérennité dans les investissements. Reste à savoir si les incertitudes globales et la fin annoncée de certaines aides publiques viendront freiner cet élan. Ce qui est certain, c’est que le secteur semble avoir retrouvé un nouvel équilibre, soutenu par une visibilité renforcée et une confiance renouvelée, tant du côté des acquéreurs que des acteurs professionnels.
Thomas Fairfax-Jones, founder, CEO
Le marché a repris quelques couleurs au cours de ces derniers mois. C’est lié à une conjonction de multiples facteurs. Les taux de crédit sont orientés à la baisse, qu’ils soient variables ou fixes. Les banques font preuve de moins de frilosité, même si les nouvelles priorités liées au green banking, promues par la Commission européenne, freinent les initiatives dans l’ancien à rénover. À cela s’ajoutent les effets de la réglementation Bâle IV, qui, en renforçant les exigences de fonds propres via l’output floor, peut affecter la capacité de prêt des établissements bancaires.
Du côté des signes encourageants, les prix ont légèrement reculé pour revenir à des niveaux proches de ceux de 2019. Selon différentes sources, la baisse s’élève en moyenne à 5 % sur l’année 2024 — avec, naturellement, des écarts selon les communes, les régions et les types de biens. Les grandes maisons affichant une mauvaise performance énergétique subissent des corrections plus marquées, tandis que les biens de qualité, bien situés, peuvent même avoir vu leur valeur progresser.
Chez FARE, nous insistons toujours sur l'importance de la localisation : c’est elle qui fait la différence, et notre métier est de dénicher ces pépites. Cela dit, le marché reste fragile. Pour investir, les ménages, comme les entreprises, doivent retrouver confiance. Les tensions commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, les incertitudes économiques et les préoccupations géopolitiques entretiennent un climat anxiogène. Après un net rebond au quatrième trimestre 2024, les transactions ont quelque peu ralenti, et les prix, dans l’ensemble, marquent une pause. Sauf, je le répète, pour les biens idéalement situés, proposés au juste prix : ceux-là continuent de se vendre.
Cécile Leyval, Commercial Director & Customer Experience, Residential Division
The Luxembourg real estate market is entering 2025 with caution. After a turbulent 2023 marked by rising interest rates, inflation, and buyer hesitation, signs of recovery have begun to emerge. However, this rebound remains fragile, especially for new-build projects under VEFA, which struggle to regain their full appeal. In this context, buyer expectations are evolving. Purchasers are now more informed and
discerning, demanding guarantees not only regarding the property itself but also the reliability of the developer. Their decisions rest as much on the quality of the product as on the provider’s ability to deliver on promises, on time and with precision. Reliability is becoming a central criterion.
Developers must align with this new dynamic, which calls for greater transparency, rigorous schedule management, and enhanced quality control. Initiatives such as the Quality Charter championed by the Developers’ Section, which we have signed, are steps in that direction. These commitments require collective action—including regulatory adjustments (notably around the VAT regime) and the strengthening of collaborations between public and private stakeholders.
A fresh supply of well-designed, user-efficient, and functionally integrated housing remains essential for market balance. Today, price per square meter is no longer the only metric; energy efficiency, maintenance costs, flexible space configurations, accessibility, and urban quality of life increasingly influence purchase decisions. Some traditional neighborhoods continue to be highly sought-after despite a scarce supply. For example, Merl remains attractive due to its vibrant atmosphere, balance between livability and centrality, and the availability of services and schools. When a project materializes in such areas, it must meet high standards that align with local expectations. It is in this environment that we strive to offer a tailored response: properties that are coherent with their surroundings, demanding in form and thoughtfully conceived in substance. Certain zones are experiencing rapid and promising evolution—Howald, Esch-sur-Alzette,
Hollerich, for example—benefiting from new transport links, modern facilities, and adaptations to contemporary lifestyles. These neighborhoods offer an ideal setting for ambitious projects that harmonize innovation, quality of life, and concrete solutions to housing challenges.
In this context, customer experience is paramount. Purchasing a property is a significant, often emotional, commitment. At IKO, we are dedicated to providing personalized support at every stage of the residential journey—from the initial discovery of a project to key handover and beyond. Clear information, readily available teams, attentive listening, and adapted digital tools are all designed to build trust and create a smoother, more human, and reassuring experience.
Designing a project today means thinking beyond the physical structure. It requires integrating energy performance, user comfort, local anchoring, and adaptability. At IKO, our strategies and actions are built on this very principle.
Pierre Thomas, Partner & Founder, CEO
After a decade of success in Florida, La Vie est Belle is expanding further by announcing the opening of two new iconic destinations: Ibiza and Dubai. Both markets, renowned for their dynamism and appeal among an affluent international clientele, will offer unique opportunities for the renovation and construction of exceptional properties.
Ibiza, with its pristine natural setting and exclusive lifestyle, attracts discerning buyers in search of luxurious residences that seamlessly blend authenticity and modernity. Meanwhile, Dubai
continues to affirm its status as a global leader in high-end real estate, propelled by favorable fiscal conditions and a growing demand for ultra-modern villas and avant-garde architectural projects.
At the same time, the Florida market remains a strategic pillar, bolstered by strong demand and continuously rising prices—particularly in Miami, where the luxury segment remains especially coveted. With this expansion, La Vie est Belle reaffirms its position as a key player in high-end real estate, delivering bespoke projects in some of the world’s most sought-after destinations.
Fernand Hornung, Founder
The Luxembourg real estate market is undergoing a transformation. After two years marked by uncertainty and a significant slowdown, 2025 opens with a clearer and healthier dynamic. The recent rebound in activity is largely due to falling interest rates and the temporary extension of state aids, such as the “Belegen Aktioun” and the reduction of registration duties to 3.5%. These measures have injected new momentum into the market, particularly among first-time buyers and families. However, in light of recent government announcements, these supports might not be renewed—making it perhaps the ideal time to invest in real estate.
Demand remains strongly oriented towards the purchase of primary residences, driven by wellinformed buyers attentive to the balance between price and quality. Existing properties that are well located and appropriately priced continue to generate considerable interest.
As for the VEFA market, while it remains more demanding, there is a clear resurgence of confidence. When the right conditions—developer solidity, controlled construction costs, strategic location, and medium-term potential for value appreciation—are met, buyers are once again stepping forward. This is notably the case with the Berkeley residence, located in LuxembourgHollerich, an up-and-coming neighborhood. This project features high-end finishes and some of the most attractive prices in the sector.
We are also witnessing growing demand for sustainable, well-designed homes integrated within a pleasant living environment. Proximity to transportation, green spaces, quality services, and energy performance are now essential criteria in purchase decisions.
Within the high-end segment, Luxembourg’s appeal remains undiminished. Thanks to our exclusive affiliation with Christie’s International Real Estate, we assist both local and international clients in finding exceptional properties with a high level of service, confidentiality, and excellence. This partnership provides us with global visibility and valuable synergies in a niche market. In summary, 2025 is poised to be a year of thoughtful choices and a return to fundamentals. Our mission remains unchanged: to provide bespoke support, founded on attentive listening, rigor, and an in-depth knowledge of the local market.
« We are also witnessing growing demand for sustainable, welldesigned homes integrated within a pleasant living environment. »
Philippe Vermast, Managing Partner
The Luxembourg real estate market in 2025 is gradually recovering after an adjustment period in 2023. Rising interest rates and an uncertain economic climate contributed to a slowdown in activity, leading to a decline in transactions and increased caution among buyers. Although the market experienced a significant downturn, the situation was never static, and numerous stakeholders continued to adapt and prepare the ground for a revival. Since 2024, concrete signs of recovery have emerged, supported by structured political and economic measures. Government initiatives have played a central role in this rebound. The “Bëllegen Akt” tax credit was maintained and even strengthened until mid-2025, allowing buyers to benefit from a considerable reduction when acquiring a property. At the same time, the budget allocated to affordable housing was markedly increased, with over 500 million euros earmarked largely to support construction efforts. These measures demonstrate the authorities' commitment to stimulating demand while addressing the structural housing needs.
In this context, interest rates are beginning to decline slowly, providing new momentum for potential buyers. This easing, combined with improved credit accessibility, has enabled many transactions stalled in 2023 to be completed and prompted buyers to return to the market with greater confidence. The market is thus being cleansed, allowing supply and demand to reconnect more fluidly. Prices, after declining in recent months, now seem to be reaching an equilibrium level, encouraging sales and restoring confidence among market participants. In 2025, the trend is clearly towards consolidation. Buyers are exercising discretion and gravitating towards high-quality, durable, well-located, and aesthetically refined properties. In a context where caution remains paramount, one truth stands out: beauty always attracts. Properties with character, a strong architectural signature, or a unique history are particularly sought-after. Homes that evoke emotion or become “love at first sight” continue
to occupy a prominent place, especially in urban centers and upscale residential areas. This pursuit of uniqueness is also reflected in the luxury segment, which continues to demonstrate remarkable resilience. Driven by a discerning local clientele and consistent international demand, the high-end real estate market thrives. Modern villas, unique properties, and prestigious apartments are quickly finding buyers—provided they meet the expected standards of refinement and exclusivity. Luxembourg remains a preferred destination for these buyers, thanks to its economic stability, favorable tax regime, and high quality of life.
In conclusion, the Luxembourg real estate market in 2025 is evolving in a more relaxed and structured climate. It is not a return to the euphoria of the past, but rather a measured recovery based on more stable economic foundations and an increased focus on quality and sustainability in investments. Whether global uncertainties and the announced end of certain public aids will slow this momentum remains to be seen. One thing is clear: the sector appears to have rediscovered a new balance, buoyed by enhanced visibility and renewed confidence from both buyers and professional players.
Thomas Fairfax-Jones, founder, CEO
The market has shown signs of recovery in recent months, driven by a combination of multiple factors. Credit rates are trending downward, whether variable or fixed. Banks are showing less reluctance, although new priorities linked to green banking — promoted by the European Commission — are slowing down initiatives related to the renovation of older properties.
Added to this are the effects of the Basel IV regulations, which, by tightening capital requirements through the output floor, may impact the lending capacity of banking institutions.
On a more encouraging note, prices have slightly declined, returning to levels close to those seen in 2019. According to various sources, the average decrease is around 5% for the year 2024 — with, of course, variations depending on municipalities, regions, and property types. Large homes with poor energy performance are experiencing more significant price corrections, while high-quality, well-located properties may have even seen their value increase.
At FARE, we consistently emphasize the importance of location: it’s what truly makes the difference — and our mission is to uncover those hidden gems for our clients.
That said, the market remains fragile. To invest, households and businesses alike need to regain confidence. Trade tensions between the European Union and the United States, economic uncertainty, and geopolitical concerns continue to foster an anxious climate.
After a strong rebound in the fourth quarter of 2024, transaction activity has slightly slowed, and prices overall appear to have plateaued. Except, I repeat, for ideally located properties offered at fair value — those continue to sell.
Depuis plus de trois mille cinq cents ans, elle captive les regards et défie les mains les plus expertes. On raconte que Cléopâtre la portait comme un talisman de pouvoir, au point de posséder ses propres mines en Égypte. Parmi toutes les pierres précieuses, l’émeraude occupe une place à part. Non seulement parce qu’elle est l’une des plus difficiles à extraire, mais parce qu’elle ne se laisse jamais vraiment apprivoiser. Sa structure, naturellement marquée par de fines fissures et inclusions, lui confère une beauté unique, mais aussi une fragilité rare. Contrairement au diamant, l’émeraude ne supporte pas la précipitation. La manipuler est un art subtil : un mauvais geste, une tension mal anticipée, et tout peut se briser.
Lorsqu’en 2022, Chopard a annoncé l’acquisition d’une émeraude brute de 6 225 carats, le monde de la haute joaillerie a donc retenu son souffle. Trois années plus tard, la maison signe l’ultime chapitre de sa collection, fruit d’un regard affiné et du geste assuré des plus grands lapidaires. Un chefd’œuvre de patience et de précision, auquel ce numéro devait naturellement consacrer quelques pages — et sa photo de couverture.
Au fil de ces pages féminines, d’autres histoires de passion et de savoir-faire se dévoilent : du dossier design où se croisent Sig Bergamin et Zaha Hadid à l’art de vivre réinventé par Guerlain, en passant par le livre du photographe David Bailey et les nouveaux visages de la F1 Academy.
Bonne lecture.
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Le samedi 29 mars, le make-up artist national Sisley Ibrahim El Danaf a partagé ses conseils et techniques avec les membres du club. À l'occasion de cette collaboration, Margaux Escafignoux, la talentueuse cheffe patissière du restaurant SixSeven, a fait déguster son gâteau signature Sisley : une création exclusive inspirée des saveurs du parfum Izya La Nuit. Un cocktail ou mocktail spécialement conçu pour cette occasion a sublimé cette expérience sensorielle parfaite.
Photos : Greg Thirion
Chopard dévoile l’ultime chapitre de l’histoire de son Émeraude Insofu : quinze créations de haute joaillerie uniques, issues d’une seule et même pierre brute.
« Chaque pierre nous raconte son histoire et mon rôle est d’honorer la magie naturelle de ces trésors de la Terre. »
C’est en 2022, à Paris, que Caroline Scheufele, la coprésidente et directrice artistique de Chopard, a révélé l’histoire de cette pierre remarquable. Extraite des mines de Zambie, l’émeraude brute de 6 225 carats a été surnommée Insofu, un mot bemba signifiant « éléphant », en raison de sa forme évoquant la trompe de l’animal et de sa taille gigantesque. « Chaque pierre nous raconte son histoire et mon rôle est d’honorer la magie naturelle de ces trésors de la Terre », confiait alors la directrice. Son acquisition était un pari audacieux, car contrairement aux diamants dont la taille peut être anticipée avec une grande précision, une émeraude brute n’en révèle le potentiel qu’au fur et à mesure de sa transformation.
C'est ainsi que Chopard s’est engagé dans un processus de taille délicat et complexe, rassemblant les meilleurs artisans lapidaires d'Inde dans ses ateliers suisses. Après près d’un an de travail minutieux, 850 carats d’émeraudes taillées d’exception ont vu le jour, témoignage du savoir-faire et de la patience des artisans. Ce travail remarquable donne naissance à la Collection Insofu, composée de 15 créations de Haute Joaillerie, alliant parures majestueuses, boucles d’oreilles, colliers raffinés, bagues audacieuses, bracelet manchette et montre joaillière. Chaque pièce dévoile une facette unique de la personnalité de l’émeraude Insofu. Parmi ces créations, un pendentif en forme d’éléphant, hommage à la pierre, se distingue par son design innovant, orné de diamants et suspendu à une chaîne agrémentée de pierres précieuses, qui peut se transformer en broche. Inspirée par l’Art Déco et les années folles, la collection mêle des émeraudes de différentes tailles et couleurs, alliant élégance et audace. Au-delà de sa beauté, la collection Insofu incarne un engagement éthique fort. Depuis 2018, Chopard utilise exclusivement de l’or éthique, et avec cette collection, la Maison intègre le “Provenance Proof's Emerald Paternity Test” du Gübelin Gem Lab. Ce processus consiste à injecter des nanoparticules dans les fissures naturelles de la pierre brute, créant un marquage permanent, même après la taille et le polissage. Cela permet de relier chaque bijou à sa source d’origine, assurant une transparence totale tout au long de son existence. En partenariat avec Gemfields, Chopard soutient également des initiatives de conservation et de développement communautaire en Zambie, tout en reversant une partie des bénéfices à Elephant Family, pour la protection des éléphants et de leur habitat. « Cet ultime chapitre de la Collection Insofu est un moment que j'attendais depuis longtemps, un moment qui ne pouvait se réaliser qu’en association avec une cause noble en faveur de la protection de la faune et de la nature – des passions qui me tiennent à cœur depuis de nombreuses années », ajoute Caroline Scheufele.
In 2022, in Paris, Caroline Scheufele, CoPresident and Artistic Director of Chopard, revealed the story of this remarkable stone. Mined in Zambia, the rough emerald weighing 6,225 carats was named Insofu, a Bemba word meaning “elephant,” due to its shape resembling the animal’s trunk and its colossal size. "Each stone tells us its story, and my role is to honor the natural magic of these treasures of the Earth," confides the director. Its acquisition was a bold bet, as, unlike diamonds, whose cutting can be anticipated with great precision, a rough emerald only reveals its potential gradually as it is transformed. Thus, Chopard embarked on a delicate and complex cutting process, bringing together the best lapidary craftsmen from India in its Swiss workshops. After nearly a year of meticulous work, 850 carats of exceptional cut emeralds came to life, a testament to the craftsmanship and patience of the artisans. This remarkable work led to the creation of the Insofu Collection, comprising 15 pieces of High Jewelry, including majestic parures, earrings, refined necklaces, bold rings, a cuff bracelet, and a jeweled watch. Each piece reveals a unique facet of the Insofu emerald’s personality. Among these creations, a pendant in the shape of an elephant, a tribute to the stone, stands out for its innovative design, adorned with diamonds and suspended from a
chain embellished with precious stones, which can also transform into a brooch. Inspired by Art Deco and the Roaring Twenties, the collection combines emeralds of various sizes and colors, blending elegance and audacity. Beyond its beauty, the Insofu collection embodies a strong ethical commitment. Since 2018, Chopard has exclusively used ethical gold, and with this collection, the Maison incorporates the "Provenance Proof's Emerald Paternity Test" from the Gübelin Gem Lab. This test involves injecting nanoparticles into the natural fissures of the rough stone, creating a permanent marking, even after cutting and polishing. This allows each piece of jewelry to be linked to its source of origin, ensuring complete transparency throughout its existence. In partnership with Gemfields, Chopard also supports conservation and community development initiatives in Zambia, while donating part of the profits to Elephant Family, for the protection of elephants and their habitat. “This final chapter of the Insofu Collection is a moment I’ve been waiting for a long time, a moment that could only come to life through a partnership with a noble cause for the protection of wildlife and nature – passions that have been close to my heart for many years,” adds Caroline Scheufele.
« Each stone tells us its story, and my role is to honor the natural magic of these treasures of the Earth. »
Dans une petite pièce au cœur de Londres, une scientifique fixe son microscope, absorbée par l’image qui se forme peu à peu sur la plaque photographique. Rosalind Franklin sait que ses recherches vont marquer un tournant. Mais ce qu’elle ignore encore, c’est que sa plus grande découverte va aussi la propulser dans l’ombre de l’histoire.
Texte Audrey Forman
Née en 1920 dans une famille juive britannique influente, Rosalind Franklin grandit dans un environnement où l'éducation et la curiosité intellectuelle sont vivement encouragées. Élève brillante et déterminée, elle intègre l’Université de Cambridge, où elle se spécialise en chimie physique. Très tôt, elle développe une passion pour la recherche scientifique et une rigueur méthodologique qui marqueront toute sa carrière. Après ses études, Franklin s’oriente vers l’étude des structures moléculaires, un domaine en plein essor, et devient rapidement une experte en diffraction des rayons X. Cette technique révolutionnaire permet de capturer des images précises de la disposition des atomes dans les cristaux de molécules, ouvrant ainsi la voie à des avancées majeures en biologie et en chimie. Elle perfectionne ses compétences en diffraction des rayons X en travaillant à Paris sous la direction de Jacques Mering. En 1951, elle rejoint l’Université King’s College de Londres, où elle se consacre à l’étude de la structure de l’ADN, un domaine encore jeune mais prometteur. C’est dans ce laboratoire qu’elle réalise une avancée décisive. Grâce à son expertise et à des mois de travail méticuleux, elle parvient à obtenir une image exceptionnelle de l’ADN : la célèbre "Photo 51". Cette image de diffraction des rayons X révèle, avec une clarté inédite, une structure en double hélice. Pour Rosalind, c’est une révélation : elle comprend qu’elle détient une clé essentielle pour décrypter l’organisation de la molécule de la vie.
Succès volé
Mais la découverte ne restera pas entre ses mains. James Watson et Francis Crick, deux chercheurs de l’Université de Cambridge, cherchent eux aussi à percer le secret de l’ADN. À la différence de Rosalind, ils ne disposent pas des données empiriques nécessaires pour valider leurs hypothèses. C’est alors que Maurice Wilkins, un collègue de Franklin à King’s College, leur transmet discrètement la "Photo 51" sans son consentement. Cette image devient le chaînon manquant qui permet à Watson et Crick de confirmer leur modèle de la double hélice. En 1953, ils publient leur découverte dans Nature, éclipsant totalement le rôle fondamental de Rosalind Franklin. En 1962, leurs travaux sont couronnés par le prix Nobel de physiologie et médecine, sans qu’elle ne soit mentionnée.
Rosalind Franklin, elle, poursuit ses recherches avec la même passion, se consacrant ensuite à l’étude des virus. Mais sa carrière est brutalement interrompue. En 1958, à seulement 37 ans, elle succombe à un cancer des ovaires, probablement dû à l’exposition prolongée aux radiations lors de ses expériences.
Ce n’est que des années plus tard que son apport essentiel à la découverte de la structure de l’ADN est pleinement reconnu. Longtemps oubliée, elle est aujourd’hui célébrée comme une figure majeure de la science du 20ème siècle. Universités, laboratoires et missions spatiales portent désormais son nom, rendant hommage à une scientifique dont l’intelligence, l’abnégation et l’intégrité ont changé notre compréhension du vivant.
Born in 1920 into an influential British Jewish family, Rosalind Franklin grew up in an environment where education and intellectual curiosity were strongly encouraged. A brilliant and determined student, she enrolled at the University of Cambridge, where she specialized in physical chemistry. Early on, she developed a passion for scientific research and a methodological rigor that would define her career.
After her studies, Franklin turned her focus to molecular structure, a rapidly growing field, and quickly became an expert in X-ray diffraction. This revolutionary technique allowed for the precise capture of atomic arrangements in molecular crystals, paving the way for major advancements in biology and chemistry. She honed her X-ray diffraction skills while working in Paris under the direction of Jacques Mering. In 1951, she joined King’s College London, where she focused on studying the structure of DNA, a young but promising field.
It was in this laboratory that she made a decisive breakthrough. Thanks to her expertise and months of meticulous work, she captured an exceptional image of DNA: the famous "Photo 51." This X-ray diffraction image revealed, with unprecedented clarity, a double helix structure. For Rosalind, it was a revelation—she realized she held a crucial key to deciphering the organization of the molecule of life.
But the discovery would not remain in her hands. James Watson and Francis Crick, two researchers from the University of Cambridge, were also working to unravel the secret of DNA. Unlike Rosalind, they lacked the empirical data needed to validate their hypotheses. It was then that Maurice Wilkins, a colleague of Franklin at King’s College, secretly passed the "Photo 51" to them without her consent. This image became the missing link that allowed Watson and Crick to confirm their double helix model. In 1953, they published their discovery in Nature, completely overshadowing Rosalind Franklin's fundamental role. In 1962, their work was awarded the Nobel Prize in Physiology or Medicine, with no mention of her contribution. Rosalind Franklin continued her research with the same passion, later focusing on virus studies. However, her career was tragically cut short. In 1958, at just 37 years old, she succumbed to ovarian cancer, likely caused by prolonged exposure to radiation during her experiments.
It wasn’t until years later that her essential contribution to the discovery of the DNA structure was fully recognized. Long forgotten, she is now celebrated as a major figure in 20th-century science. Universities, laboratories, and space missions now bear her name, paying tribute to a scientist whose intelligence, dedication, and integrity changed our understanding of life itself.
Le parfum est un art subtil qui nécessite quelques astuces pour en maximiser la tenue et l’effet. Voici des conseils pratiques pour profiter pleinement de votre fragrance tout au long de la journée.
Texte Audrey Forman Illustration Premium
Appliquez le parfum aux bons endroits
Les endroits stratégiques pour appliquer un parfum sont ceux où la peau est chaude, comme le cou, les poignets, l’arrière des oreilles et des genoux. Ces zones, appelées "zones de pulsation", dégagent plus de chaleur et permettent au parfum de se diffuser lentement tout au long de la journée. Évitez de frotter vos poignets après avoir appliqué le parfum, car cela écrase les molécules et altère le sillage.
Dosez votre parfum avec soin
Il est important de ne pas surcharger votre fragrance. Une ou deux vaporisations suffisent. Vaporisez à environ 15-20 cm de la peau ou des vêtements pour une diffusion homogène, sans que l'odeur soit trop intense. Cette méthode permet à la fragrance de se diffuser subtilement et de durer toute la journée.
Hydratez votre peau
La chimie de votre peau joue un rôle clé dans la façon dont un parfum se développe. La peau sèche a tendance à "boire" le parfum, le rendant plus discret, tandis qu’une peau plus grasse aura tendance à retenir le parfum et à l’intensifier. Si vous avez la peau sèche, appliquez une crème hydratante sans parfum avant d'appliquer votre fragrance pour favoriser sa longévité.
Entretenez vos flacons de parfum
Les flacons de parfum doivent être bien fermés et conservés dans un endroit sec, frais et sombre. L’exposition à la chaleur et à la lumière peut accélérer l’altération des parfums, modifiant leur caractère originel. Évitez de les stocker dans la salle de bain en raison de l’humidité. Si vous possédez plusieurs parfums, veillez à les utiliser avant qu'ils ne se dégradent avec le temps.
Parfumez vos vêtements
Les tissus ont la capacité de retenir les odeurs, ce qui aide à prolonger la durée de votre parfum, bien que la fragrance puisse changer en fonction du type de tissu. Pour parfumer vos vêtements, vaporisez un léger nuage de parfum à environ 15-20 cm de distance et traversez-le. Évitez d'appliquer directement sur les tissus pour ne pas faire de tâches. Pensez également à parfumer vos cheveux avec une brume capillaire conçue à cet effet, car l'alcool dans les parfums peut dessécher les cheveux.
Évitez de mélanger plusieurs parfums
Superposer différents parfums peut créer un mélange désagréable. Il est préférable de porter un seul parfum à la fois pour qu’il puisse se déployer pleinement.
Prenez vos précautions en été
Se parfumer en été nécessite quelques précautions. La chaleur peut modifier la fragrance, soit en l’intensifiant, soit en la faisant disparaître rapidement. Il est donc important de se parfumer dans un environnement frais, en évitant de le faire après un coup de chaud ou dans un espace trop chaud, comme une voiture au soleil. Évitez de parfumer la peau exposée au soleil pour prévenir les taches ou irritations. Appliquez-le plutôt sur des zones protégées, comme la nuque ou la racine des cheveux, pour une meilleure tenue.
Apply fragrance to the right spots
The best areas to apply perfume are those where the skin is warmer, such as the neck, on the wrists, behind the ears and the knees. These areas, known as "pulse points," emit more heat, allowing the fragrance to diffuse slowly throughout the day. Avoid rubbing your wrists together after applying perfume, as this crushes the molecules and alters the scent trail.
Dose your fragrance carefully
It is important not to overapply your fragrance. One or two sprays are sufficient. Spray from about 15-20 cm away from your skin or clothes to achieve an even diffusion without overwhelming the senses. This method allows the fragrance to subtly diffuse and last throughout the day.
Hydrate your skin
The chemistry of your skin plays a key role in how a fragrance develops. Dry skin tends to "absorb" the perfume, making it more subtle, while oily skin retains the fragrance and intensifies it. If you have dry skin, apply an unscented moisturizer before your fragrance to enhance its longevity.
Maintain your perfume bottles
Perfume bottles should be tightly closed and stored in a dry, cool, and dark place. Exposure to heat and light can speed up the deterioration of perfumes, altering their original character. Avoid storing them in the bathroom due to humidity. If you own several fragrances, try to use them before they degrade over time.
Spray your clothes
Fabrics have the ability to hold scents, which can help prolong the life of your fragrance, although the scent may change depending on the type of fabric. To fragrance your clothes, lightly spray the perfume from about 15-20 cm away and walk through the mist. Avoid applying directly to fabrics to prevent stains. You can also perfume your hair with a hair mist designed for this purpose, as the alcohol in regular perfumes can dry out your hair.
Avoid layering multiple fragrances
Layering different perfumes can create an unpleasant blend. It’s best to wear one fragrance at a time so it can fully develop and express its complexity.
Take precautions in summer
Perfuming in summer requires a few precautions. Heat can alter the fragrance, either intensifying it or causing it to disappear quickly. It is therefore important to apply fragrance in a cool environment, avoiding doing so after being overheated or in very hot spaces like a car in the sun. Avoid applying perfume to skin exposed to the sun to prevent stains or irritation. Instead, apply it to protected areas, such as the nape of the neck or the roots of the hair, for better longevity.
Cet été, les tendances olfactives sont marquées par des fragrances qui captivent grâce à leurs notes fruitées, florales et exotiques. Des parfums frais, légers et envoûtants pour les journées chaudes.
Photo
: Ahmad Bayegi
1. BDK - Bouquet de Hongrie - Eau de Parfum 100ml, 205€
2. Yves Saint Laurent - Blouse - Eau de Parfum 125ml, 290€
3. CHLOÉ - Atelier des Fleurs, Cedrus Intense - Eau de Parfum 100ml, 318€
4. Armani Privé - Rose Milano - Eau de Toilette 100ml, 215€
5. Guerlain - Aqua Allegoria, Rosa Verde - Eau de Toilette 125ml, 146€
6. Lancôme - Absolue Les parfums, Hell Of A Rose - Eau de Parfum 100ml, 280€
Disponibles chez Les Galeries Lafayette Luxembourg
Concevoir un dessert à partir d’un parfum : un défi singulier qu’a relevé avec brio Margaux Escafignoux, cheffe pâtissière du restaurant SixSeven, dans le cadre d’une collaboration avec la Maison Sisley.
Pour la deuxième année consécutive, la marque de produits de beauté Sisley et le restaurant SixSeven ont convié une cinquantaine d’invités à un teatime unique, alliant gastronomie et élégance au sein du très exclusif Premium Private Club. Au cœur de cette expérience sensorielle, un parfum : Izia La Nuit. Une fragrance envoûtante, florale et boisée, qui a inspiré à Margaux Escafignoux une création aussi délicate qu’audacieuse. Cassis, mandarine, cardamome : les notes de tête du parfum ont immédiatement capté son attention. « Ce sont elles qui ont guidé la structure aromatique du dessert » confie-t-elle. La rose, la vanille et la fève de tonka — en écho aux notes de cœur et de fond — ont ensuite agrémenté la composition. Un assemblage délicat, affiné au fil des essais, pour atteindre la texture idéale et l’équilibre aromatique recherché. Le visuel, lui aussi, reprend les codes de Izia La Nuit : un glaçage violet intense, poudré d’or, évoque le flacon sophistiqué de Sisley. « Sur le dôme, un tampon doré avec la typographie originale du parfum scelle la collaboration » précise la cheffe. Enfin, une plume dorée vient parfaire l’ensemble, ajoutant de la légèreté visuelle. Une création fine, précise, fidèle à l’univers olfactif de Sisley.
En parallèle, une masterclass exclusive animée par Ibrahim El Danaf, artiste national Sisley, a permis aux invités de plonger dans l’univers du maquillage de haute précision. Entre conseils personnalisés et démonstrations techniques, Ibrahim a partagé son approche d’une beauté à la fois raffinée et affirmée. Le dessert Signature de Margaux Escafignoux sera proposé à la carte du restaurant SixSeven jusqu’au 30 juin 2025. À chaque dégustation, un échantillon du parfum Izia La Nuit sera offert, prolongeant ainsi l’expérience sensorielle au-delà de la table.
For the second year in a row, luxury beauty brand Sisley and the restaurant SixSeven invited around fifty guests to a unique teatime experience, blending gastronomy and elegance within the ultra-exclusive Premium Private Club.
At the heart of this sensory journey: a perfume — Izia La Nuit. Enchanting, floral, and woody, the fragrance inspired Margaux Escafignoux to craft a dessert as delicate as it is daring. Blackcurrant, mandarin, and cardamom — the top notes — instantly caught her attention. “They shaped the aromatic structure of the dessert,” she explains. Rose, vanilla, and tonka bean — echoing the heart and base notes — completed the composition. A subtle balance, refined through countless trials, to achieve the perfect texture and aromatic harmony. Visually, the dessert reflects the identity of Izia La Nuit: a deep violet glaze, dusted with gold, recalls the sophistication of Sisley’s bottle. “A golden stamp featuring the original perfume typography seals the collaboration,” adds the chef. A golden feather crowns the dome, bringing a final touch of visual lightness. A fine, precise creation — true to the olfactory world of Sisley.
Alongside the tasting, an exclusive masterclass led by Sisley’s national makeup artist Ibrahim El Danaf invited guests into the world of high-precision beauty. Between personalized tips and technical demonstrations, Ibrahim shared his vision of a beauty that is both refined and bold.
Margaux Escafignoux’s signature dessert will be available on the SixSeven menu until June 30, 2025. With every tasting, guests will receive a sample of Izia La Nuit — extending the sensory experience beyond the table.
Restaurant SixSeven -- Royal Hamilius Rooftop restaurantsixseven.lu
De Paris à Milan, de New York à Londres, les défilés printemps-été 2025 ont dessiné les contours d’une mode en mouvement. Silhouettes masculines, teintes pastel aériennes, accents bohème-chic ou motifs floraux : tour d’horizon des tendances estivales.
* Voted one of the most beautiful terraces of the year
The rooftop restaurant in the heart of Luxembourg City
SixSeven has been designed as a cocoon of subtlety. A special and unique break on the 6th and 7th floors of the fabulous Royal Hamilius building. Enjoy lunch, dinner, a snack or a cocktail with a breathtaking view over the city. SixSeven offers genuine, modern, gourmet cuisine. Indoors or on our peaceful rooftop, SixSeven is an invitation to travel, for every moment of the day.
SixSeven | Bar Restaurant Rooftop | Bistronomic cuisine
103 Grand-Rue, L-1660 Luxembourg
Sunday to Thursday: 12 noon to midnight, Friday & Saturday: 12 noon to 1 am, Sunday Brunch: 11.30 am to 3.30 pm +352 26 26 26 67 | restaurantsixseven.lu
CROISIÈRES | ORIENT EXPRESS CORINTHIAN
L’Orient Express Corinthian, le plus grand voilier du monde, prendra le large en juin 2026. Une prouesse technologique qui promet de souffler un vent de révolution dans l’univers des croisières de prestige.
L'Orient Express Corinthian s'apprête à redéfinir les standards du voyage maritime. Ce projet ambitieux est le fruit d’une collaboration entre le groupe hôtelier français Accor et le chantier naval Chantiers de l'Atlantique. Prévu pour être le plus grand voilier du monde, le navire, long de 220 mètres et large de 25 mètres, incarne l'innovation, le luxe et la durabilité. Et le voilier ne se contente pas d’être imposant : il est avant-gardiste. Son système de propulsion hybride, équipé du révolutionnaire SolidSail, lui permet de fendre les flots sous la seule force du vent. Ses trois mâts inclinables de 100 mètres supportent 4 500 m2 de voiles rigides, lui offrant une vitesse de croisière pouvant atteindre 17 nœuds. Et lorsque le vent faiblit ? Un moteur fonctionnant au gaz naturel liquéfié (GNL) prend le relais, avec la possibilité d’évoluer vers l’hydrogène, marquant un engagement fort pour une navigation plus verte.
À bord, l’expérience promet d’être inégalée. Les 54 suites somptueuses, allant de 45 à 230 m2, offrent un confort absolu avec leurs fenêtres panoramiques ouvertes sur l’infini marin. L’univers Art déco, sublimé par le savoir-faire de LVMH, confère à chaque espace une touche d’élégance.
Dès juin 2026, l’Orient Express Corinthian mettra les voiles vers des destinations mythiques : Méditerranée, Adriatique, Caraïbes... Un périple où chaque escale promet des panoramas à couper le souffle. Ce projet d’exception, porté par Accor, LVMH et Chantiers de l’Atlantique, annonce une nouvelle ère pour les croisières de luxe : plus durables, plus audacieuses, tout simplement inoubliables.
The Orient Express Corinthian is set to redefine the standards of maritime travel. This ambitious project is the result of a collaboration between the French hospitality group Accor and the shipyard Chantiers de l'Atlantique. Designed to be the largest sailing vessel in the world, the ship, measuring 220 meters in length and 25 meters in width, embodies innovation, luxury, and sustainability.
One of the most impressive features of the Corinthian lies in its hybrid propulsion system. The ship will be equipped with the SolidSail system, an innovative development by Chantiers de l'Atlantique, featuring three tilting masts 100 meters in height and rigid sails covering a total surface area of 4,500 m2. Under favorable wind conditions, it will be able to sail purely by wind power, reaching speeds of 17 knots. Complementing this wind propulsion, the Orient Express Corinthian will also be equipped with a liquefied natural gas (LNG) engine, with future adaptability to hydrogen, thus aiming to reduce its carbon footprint.
Inside, the Orient Express Corinthian will offer 54 luxurious suites, ranging from 45 to 230 m2, all equipped with panoramic windows allowing guests to enjoy breathtaking sea views. The Art Deco-inspired interiors, combining elegance and modern comfort, promise a unique travel experience that meets the expectations of the most discerning passengers. Under the auspices of LVMH, through its Orient Express brand, this luxury experience will be meticulously designed, bringing its expertise in refinement and exclusivity aboard the ship.
The ship will set sail in June 2026, cruising through the Mediterranean, the Adriatic, and the Caribbean. This project, embodying the commitment of Accor, LVMH, and Chantiers de l'Atlantique to innovation and sustainability, promises to revolutionize the luxury cruise experience, offering an unparalleled adventure on some of the world’s most beautiful seas.
Dans le livre 'Eighties' sur David Bailey sorti chez Taschen, le photographe de mode star des années 80 nous livre son regard sur l'époque de tous les excès.
Dans les années 1980, la mode veut marquer l'époque et trouve un chroniqueur parfait en la personne du légendaire photographe britannique David Bailey.
Né à Londres en 1938, David est largement reconnu comme l'un des pères fondateurs de la photographie contemporaine et l'auteur de certains des portraits les plus célèbres de ces 60 dernières années. Ses premiers travaux ont contribué à définir et capter l'atmosphère du Londres des années 1960, en transformant en vedettes une nouvelle génération de mannequins, dont Jean Shrimpton et Penelope Tree. Dans ses œuvres, Bailey canalise l'énergie qui se dégage d'une nouvelle culture de rue londonienne, audacieuse et décontractée, et invente un nouveau style flegmatique, désinvolte. S'inspirant du modernisme, il insuffle à ses clichés un sens du mouvement et de l'immédiateté en utilisant une perspective très directe et rognée. Outre la photographie, Bailey s'intéresse à la publicité, au cinéma, à la peinture et la sculpture. S'il a façonné avec talent le style des Swinging Sixties, la mode de ces Eighties lui pose un nouveau défi: couleurs plus pétantes, élégance plus sophistiquée, mannequins sculpturaux, maquillage extrême, élasthanne, lycra, combinaisons, power dressing, coiffures volumineuses et, comme le formule Grace Coddington dans son introduction, « des vestes à épaulettes sur des mini-jupes aussi courtes que possibles et des talons dangereusement hauts».
Eighties compile les photos de mode avec lesquelles Bailey a une nouvelle fois défini l'air du temps, publiées dans Vogue Italia, Vogue Paris, Tatler et d'innombrables autres magazines. Elles racontent le prêt-à-porter, la haute couture et les défilés des plus grands créateurs de cette décennie, parmi lesquels Azzedine Alaïa, Comme des Garçons, Guy Laroche, Missoni, Stephen Jones, Valentino et Yves Saint Laurent, faisant de ce livre un hommage à une époque qui a démantelé la hiérarchie établie du « bon goût » pour redonner une place à l'amusement et au sexe dans la mode, et nous rappeler qu'aucun des deux n'est un gros mot. Les bijoux étincellent, les soies chatoient, les costumes prennent du volume. Les plus belles top-modèles du monde s'y montrent joueuses, invincibles, provocatrices et sexy. Toutes les icônes des années 1980 y défilent, notamment Catherine Bailey, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Catherine Deneuve, la princesse Diana, Jerry Hall, Marie Helvin, Grace Jones, Kelly LeBrock, Christy Turlington et Tina Turner.
La culture des années 1980 résonne aujourd'hui sur nos écrans, sur les podiums et les scènes de concert, si bien que le moment est idéal pour replacer cet héritage de maximalisme et d'excès dans son contexte.
Eighties nous en offre l'occasion unique, avec David Bailey comme guide et comme interprète, qui ne craint jamais de décocher des clins d'œil à son public. Comme le dit Bailey dans son avant-propos : « Les années 1980 se sont avérées magiques. » Ce livre redonne vie à cette magie.
In the 1980s, fashion sought to mark its era and found a perfect chronicler in the legendary British photographer David Bailey.
Born in London in 1938, David is widely recognized as one of the founding fathers of contemporary photography and the creator of some of the most iconic portraits of the past 60 years. His early work helped define and capture the atmosphere of 1960s London, turning a new generation of models—including Jean Shrimpton and Penelope Tree—into stars. In his work, Bailey channels the energy of a bold and laid-back new London street culture, inventing a fresh, cool, and nonchalant style. Inspired by modernism, he brings a sense of movement and immediacy to his shots, using a very direct and cropped perspective. Beyond photography, Bailey also explores advertising, film, painting, and sculpture. Though he brilliantly shaped the style of the
Swinging Sixties, the fashion of the Eighties presented him with a new challenge: bolder colors, more sophisticated elegance, sculptural models, extreme makeup, spandex, Lycra, bodysuits, power dressing, voluminous hairstyles, and—as Grace Coddington puts it in her introduction— “shoulder-padded jackets over the shortest miniskirts possible and dangerously high heels.” Eighties compiles the fashion photos with which Bailey once again captured the spirit of the times, published in Vogue Italia, Vogue Paris, Tatler, and countless other magazines. These images tell the story of prêt-à-porter, haute couture, and the runway shows of the decade’s greatest designers, including Azzedine Alaïa, Comme des Garçons, Guy Laroche, Missoni, Stephen Jones, Valentino, and Yves Saint Laurent. The book pays tribute to a time that dismantled the established hierarchy of “good taste” to bring fun and sex back into
fashion—and reminds us that neither is a dirty word.
Jewelry sparkles, silks shimmer, and suits grow in volume. The world’s most stunning supermodels appear playful, invincible, provocative, and sexy. All the icons of the 1980s are featured, including Catherine Bailey, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Catherine Deneuve, Princess Diana, Jerry Hall, Marie Helvin, Grace Jones, Kelly LeBrock, Christy Turlington, and Tina Turner.
The culture of the 1980s still resonates on our screens, runways, and concert stages today, making now the perfect time to revisit this legacy of maximalism and excess in its full context.
Eighties offers us this unique opportunity, with David Bailey as our guide and interpreter—never afraid to wink at his audience. As Bailey says in his foreword: “The Eighties turned out to be magical.”
This book brings that magic back to life.
Un vent de changement souffle dans le monde du sport automobile. Lancée en 2023, la F1 Academy ouvre la voie à une nouvelle génération de pilotes féminines prêtes à conquérir les circuits du monde entier.
Elles ont entre 17 et 25 ans, un mental de championne et l’ambition de bousculer les codes. Si leurs noms ne sont pas encore connus du grand public, la F1 Academy, lancée en 2023 par le Formula One Group, entend bien changer la donne. Ce championnat professionnel vise à repérer et propulser les meilleurs talents féminins vers l’élite du sport automobile, avec un accompagnement complet : coaching, encadrement technique, préparation mentale et formation médiatique. En 2025, la F1 Academy passe à la vitesse supérieure. Sept manches sont désormais intégrées au calendrier officiel de la Formule 1, sur des circuits prestigieux comme Montréal, Singapour ou Las Vegas. Une visibilité mondiale, une immersion directe dans le paddock F1, et l’implication d’écuries de référence telles que PREMA Racing ou Hitech Grand Prix donnent à ces jeunes femmes des conditions idéales pour progresser. Le plateau 2025 réunit 18 pilotes issues de multiples nationalités, réparties sur six équipes. Les monoplaces, des Tatuus F4 conformes aux standards de sécurité de la FIA, sont conçues pour encourager l’apprentissage et la performance. Soutenues par des partenaires majeurs comme TAG Heuer, les pilotes bénéficient d’un cadre structurant et de passerelles vers les niveaux supérieurs du sport, avec pour ambition d’atteindre un jour la F3, la F2, voire la F1. La F1 Academy ne se contente pas de former des pilotes : elle transforme la discipline, crée des opportunités, et redéfinit ce à quoi peut ressembler l’avenir du sport automobile. Le talent est là, les structures aussi — la suite ne dépend plus que du chrono.
À 17 ans, Aiva Anagnostiadis fait partie des visages prometteurs de la F1 Academy. Australienne d’origine grecque, Aiva a grandi le casque sur la tête, le karting en héritage. Repérée pour son pilotage précis, sa détermination et sa maturité rare, elle incarne cette nouvelle génération de femmes qui repoussent les barrières d’un sport longtemps dominé par les hommes.
: Comment vous sentez-vous, en tant que pilote féminine, dans un environnement majoritairement masculin, et quel rôle pensez-vous que ce championnat joue dans l’avenir des femmes en Formule 1 ?
Aiva : Ayant grandi dans le milieu du sport automobile, je ne me suis jamais vraiment perçue comme la “fille” pilote. J’ai toujours été une pilote, tout simplement. Ma mère faisait du kart avec moi quand j’étais plus jeune, et pour nous, c’était normal. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à progresser et à voir les choses à plus grande échelle que j’ai réalisé à quel point il y avait peu de filles sur la grille. C’est là que j’ai vraiment compris combien c’était rare. Aujourd’hui, en faisant partie de la F1 Academy, je vois à quel point des plateformes comme celle-ci sont essentielles. Il ne s’agit pas seulement de nous donner une place, mais de nous offrir de la visibilité, un accès à un encadrement de haut niveau – physique, mental, technique, etc. – et un vrai chemin vers les plus hauts niveaux du sport auto. Ce championnat joue un rôle majeur pour changer l’histoire et prouver que les jeunes femmes peuvent courir au plus haut niveau. Honnêtement, sans cette opportunité, je ne sais pas où j’en serais dans mon parcours aujourd’hui. Ça m’a donné une chance, et la confiance pour continuer.
Chaque pilote a ses sources d’inspiration. Y a-t-il une figure marquante, passée ou actuelle, qui vous a particulièrement influencée, et pourquoi ?
Il y a plusieurs personnes qui m'inspirent. Ayrton Senna a toujours été une idole – son talent brut, sa technique, sa détermination, l’émotion qu’il mettait dans sa conduite, et la façon dont il repoussait les limites, c’était incroyable. C’est une légende absolue du sport, et on ressent encore aujourd’hui son empreinte dans le monde de la course. Si je devais citer un pilote actuel, ce serait Max Verstappen. Sa constance, sa concentration, et cette façon presque chirurgicale de piloter, c’est impressionnant. Il est incroyablement talentueux et son humour très sec me fait vraiment rire. Donc quand j’ai visité la boutique TAG Heuer à
Shanghai pendant le GP et que j’ai vu l’une des combinaisons de Senna, celle de Verstappen, et puis la mienne à côté... c’était irréel. Mais honnêtement, ma plus grande inspiration a toujours été ma mère. La voir monter dans un kart alors qu’elle avait déjà deux enfants, et être compétitive, ça m’a donné la force de croire que ce sport est aussi fait pour les femmes – et que tout est possible si on travaille dur et qu’on s’investit.
En dehors de la compétition, comment vous détendez-vous ? Quelles sont vos passions ou hobbies qui vous aident à trouver un équilibre entre la course et votre vie personnelle ? Pour être honnête, mon emploi du temps est très chargé – entre les entraînements, les courses et les déplacements, j’ai peu de temps libre. Mais quand j’ai un moment de pause, j’adore passer du temps avec ma famille et mes amis proches. J’aime aussi beaucoup aller à la salle de sport – ça m’aide à me vider l’esprit, pas seulement à m’entraîner. Et cette année, j’ai eu la chance de voyager dans des endroits incroyables. J’adore découvrir de nouvelles cultures et ressentir la vie en dehors du paddock. Ça m’aide à garder les pieds sur terre et à être reconnaissante pour tout ce que ce sport m’apporte.
Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes filles qui rêvent de suivre votre parcours dans le sport automobile, mais qui hésitent encore à se lancer à cause des difficultés ?
Le conseil le plus important que je peux donner, c’est : ne laissez pas la peur vous freiner. Le sport auto peut sembler intense et impressionnant, surtout quand on ne voit pas beaucoup de personnes qui nous ressemblent sur la grille. Mais si c’est quelque chose que vous aimez, foncez. Lancez-vous, même si ça fait peur.
Il y aura toujours des défis, mais si vous vous entourez de personnes qui croient en vous et que vous travaillez dur, alors il faut croire en vos rêves. Si vous vous investissez à fond, tout devient possible.
: How do you feel, as a female driver, in a predominantly male environment, and what role do you think this championship plays in the future of women in Formula 1?
« Quand j’ai visité la boutique TAG Heuer à Shanghai pendant le GP et que j’ai vu l’une des combinaisons de Senna, celle de Verstappen, et puis la mienne à côté... c’était irréel. »
They are between 17 and 25 years old, with a champion’s mindset and the ambition to challenge the status quo. While their names might not yet be familiar to the general public, the F1 Academy— launched in 2023 by the Formula One Group— is determined to change that. This professional championship is designed to identify and propel the best female talents to the top of motorsport, offering comprehensive support: coaching, technical guidance, mental preparation, and media training.
In 2025, the F1 Academy is stepping up. Seven rounds are now part of the official Formula 1 calendar, on iconic circuits such as Montreal, Singapore, and Las Vegas. This means global visibility, direct immersion in the F1 paddock, and the involvement of top-tier teams like PREMA Racing and Hitech Grand Prix, giving these young women the ideal conditions to grow. The 2025 grid features 18 drivers from various nationalities, split across six teams. The cars—Tatuus F4 singleseaters that meet FIA safety standards—are designed to foster learning and performance. Backed by major partners like TAG Heuer, the drivers benefit from a structured environment and real pathways to higher levels of the sport, with the goal of eventually reaching F3, F2, or even F1. The F1 Academy isn’t just about training drivers— it’s about transforming the discipline, creating new opportunities, and redefining what the future of motorsport can look like. The talent is there, the infrastructure is in place—now it’s all up to the stopwatch.
At just 17 years old, Aiva Anagnostiadis is one of the most promising faces in the F1 Academy. An Australian with Greek roots, Aiva grew up with a helmet on her head and karting in her blood. Known for her precise driving, determination, and rare maturity, she represents a new generation of women breaking down barriers in a sport long dominated by men.
Aiva : Growing up around motorsport, I never really thought of myself as the “female” driver. I’ve always just been a driver. My mum used to race karts with me when I was younger, and for us, it was normal. It wasn’t until I started progressing further and looking at the bigger picture that I realised how few girls were on the grid. That’s when it really hit me how rare it still is. Now, being part of the F1 Academy, I see just how important platforms like this are. It’s not just about giving us a seat—it’s about giving us visibility, access to world-class support – physical, mental, technical etc – and a clear pathway to the top levels of motorsport. This championship is playing a massive role in shifting the narrative and proving that young women can race at an elite level. Honestly, without this opportunity, I’m not sure where I’d be in my journey right now. It’s given me a chance and the belief to keep racing.
Every driver has sources of inspiration. Is there a historical or current figure in motorsport who has particularly influenced you, and why? There are a few people who really stand out for me. Ayrton Senna is someone I’ve always looked up to – his raw talent, his skill, his determination, his emotion behind the wheel, and the way he pushed the limits was just on another level. He is an absolute legend of the sport and you can still feel his impact on the sport today.
If I had to pick a current driver, it would have to be Max Verstappen. His consistency, focus, and just how clinical he is on track, it’s pretty incredible. He’s amazingly talented plus he’s got this dry sense of humour that I find hilarious. So when I visited the TAG Heuer store in Shanghai during the Shanghai GP and saw that there was one of Senna’s race suits, Verstappen’s race suit and then my own, it was pretty surreal.
Honestly though, my biggest inspiration has always been my mum. Watching her jump into a kart when she had two kids and still be competitive
has given me the confidence to believe that this is a sport for females too – and that anything is possible if you work hard and commit to it.
Outside of competition, how do you relax? What are your hobbies or passions that help you balance your life between racing and downtime?
To be honest, my schedule is pretty packed— between training, racing, and travel, there’s not a lot of downtime. But when I do have a break, I really enjoy spending time with my family and close friends.
I also love the gym—working out has become a way for me to unwind, not just train. And I’ve been super lucky this year to travel to some amazing places. I really enjoy exploring new cultures and getting a feel for life outside the paddock. It’s helped me stay grounded and grateful for everything I get to experience through this sport.
Finally, what message would you give to young girls who dream of following in your footsteps in motorsport, but are still hesitant to take the leap due to the challenges it involves?
My biggest advice would be: don’t let fear hold you back. Motorsport can seem intense and intimidating, especially when you don’t see many people who look like you on the grid. But if it’s something you love, go for it. Take the leap, even if it’s scary.
There will always be challenges, but if you surround yourself with people who believe in you, and you work hard, then you have to just back yourself to achieve your dreams. If you work hard and commit, anything is possible.
À l'occasion de Watches & Wonders 2025, le salon horloger le plus prestigieux au monde, les grandes Maisons ont dévoilé leurs créations les plus audacieuses et innovantes. Retour sur les nouveautés féminines qui ont marqué cette édition.
Jaeger-LeCoultre, Reverso Tribute Monoface Small Seconds Icône Art déco, cette Reverso en or rose allie finesse extrême et sophistication intemporelle.
Cartier, Panthère 36,5 mm Or Rose La Panthère se réinvente avec un motif zébré en laque noire sur or rose, mêlant graphisme et sensualité.
Rolex, Oyster Perpetual 28 mm Sobre et lumineuse en version lavender, l’Oyster Perpetual célèbre la pureté et la précision Rolex.
Piaget, Sixtie Élégance rétro et modernité précieuse pour la Sixtie, hommage vibrant aux années 60.
TAG Heuer, Carrera Date 36 mm La Carrera féminine se pare d'un cadran lilas et de diamants, mariant fraîcheur et esprit sportif.
Chopard, Happy Sport En or blanc éthique, la Happy Sport danse au rythme de diamants mobiles sur un ciel d'aventurine.
Chanel, J12 Bleu Calibre 12.2 – 33 mm La J12 adopte un bleu mat intense et un mouvement automatique d’exception, entre audace et technique.
Pour le 25ème anniversaire de sa montre iconique, Chanel l’habille de céramique bleue mate. La belle n’a rien perdu de son attrait.
Texte Magali Eylenbosch Photos Chanel
Incarnant à la fois une élégance intemporelle, l’innovation technologique et une incroyable audace, la J12 fait partie, aujourd’hui, des rares mythes horlogers. Si Gabrielle Chanel avait imaginé la montre parfaite, elle n’aurait probablement pas rêvé mieux. Créée par Jacques Helleu en l’an 2000, elle a immédiatement réussi à s’imposer et à endosser le statut de symbole. Ignorant les codes horlogers de l’époque, elle affiche un confortable diamètre de 38 mm. Et bien avant que cela ne devienne tendance, elle joue la carte de la montre « genderless ». C’était plutôt inédit, et pourtant, les femmes comme les messieurs s’en sont emparés pour en faire l’étendard d’une certaine liberté. Habillée d’une sublime robe noire, alliant élégance et robustesse, elle fait instantanément passer la céramique au rang de matière précieuse et désirable. En 2003, la J12 se pare d’un blanc immaculé. Son diamètre se décline également en 33 mm. Ce n’est que le début de son histoire.
Mille et une déclinaisons
C’est souvent à sa capacité à se décliner que l’on reconnaît une « grande » montre. Pour varier les plaisirs, son design originel doit être parfait, permettant ainsi d’intégrer l’une ou l’autre complication horlogère. En 2005, la Manufacture équipe la J12 d’un tourbillon, éveillant ainsi l’intérêt des amateurs de belles mécaniques. Elle apparaît également en aluminium, comme les châssis des voitures de course, et est baptisée « Superleggera ». Deux ans plus tard, place à un deuxième fuseau horaire avec la version GMT. En 2010, Chanel l’invite à se jeter à l’eau. La J12 Marine, étanche jusqu’à 300 mètres, adopte un bracelet en caoutchouc. Trois ans plus tard, la déclinaison Moonphase offre l’affichage des différentes phases de la lune sur un disque en aventurine. Ensuite, la Maison crée une pièce très joaillière, totalement habillée de diamants, et dotée d’un sublimissime tourbillon volant en forme de comète. Elle se fera également plus
discrète, parée d’un boîtier miniature de 19 mm. En 2018, Chanel présente un coffret composé de 12 montres uniques en marqueterie de céramique.
Un lifting pour ses 20 ans
Pour ses 20 ans, la Maison décide d’offrir à la J12 une véritable cure de jouvence. À l’époque, tout le monde s’est demandé si c’était un choix judicieux. On s’attendait au pire, on a découvert le meilleur. Au premier coup d’œil, on a l’impression que rien n’a bougé. En y regardant de plus près, on se rend compte que de multiples petits changements ont été opérés, mais ils sont presque chirurgicaux. C’est à Arnaud Chastaingt, Directeur du Studio de Création Horlogerie chez Chanel, que l’on doit ce travail d’orfèvre. Le Monsieur a fait ses armes chez Cartier. Il y est resté 10 ans et avoue qu’il n’en serait jamais parti, excepté pour Chanel. La mesure du temps n’a jamais été une obsession, avoue-t-il ; le style, le design, l’allure le sont bien davantage. Comme chez Cartier, chez Chanel, le
« Je savais que le faceà-face était inévitable et que ma responsabilité était de faire en sorte qu’elle reste contemporaine. Pour un créateur, tout modifier sans rien changer est l’exercice le plus complexe qui soit. »
La version 2025
Pour marquer le quart de siècle de sa montre emblématique, Chanel décide de la présenter en céramique d’un bleu profond. Une nuance qui a nécessité cinq ans de recherche et développement et qui a été présentée au salon Watches & Wonders, début avril. La collection comprend neuf modèles en éditions limitées, dont les diamètres varient de 28 à 42 mm. Ils sont tous animés de mouvements automatiques, à l’exception de la J12 Bleu X-RAY et de la J12 Diamond Bleu Tourbillon qui ont été dotées de mouvements à remontage manuel.
style prime, et la technique s’adapte. Il avait eu le coup de foudre pour la J12, lors de sa sortie, alors qu’il était encore étudiant en design. À l’époque, il raconte : « Je me souviens de la campagne de communication de Jacques Helleu, le créateur de la J12. Sa silhouette absolument parfaite, sa robe noire inédite, son allure androgyne et sa posture autoritaire ont changé mon regard sur l’objet “montre” et sur l’horlogerie au sens large. » La J12 est sa muse et il ne tombe pas dans le piège de vouloir tout changer. Il explique : « Je savais que le face-à-face était inévitable et que ma responsabilité était de faire en sorte qu’elle reste contemporaine. Pour un créateur, tout modifier sans rien changer est l’exercice le plus complexe qui soit. Parfois on va trop loin, et il faut revenir en arrière. J’ai modifié 70 % des composants présents dans la J12. Je n’ai pas créé une nouvelle J12. » En effet, il a juste ancré la J12 dans son époque. L’épaisseur du boîtier monobloc en céramique a été augmentée. Son profil a été adouci afin de conserver les mêmes proportions à l’œil. Une glace saphir permet d’admirer le nouveau calibre automatique 12.1, certifié COSC, conçu et développé spécifiquement par la manufacture Kenissi pour Chanel. Afin d’augmenter l’ouverture du cadran, la lunette a été affinée, le nombre de ses cannelures passe de 30 à 40. La typographie des chiffres et index a été redessinée. La largeur de la couronne a été réduite d’un tiers et son cabochon de céramique légèrement aplani. Des indicateurs au niveau des heures ont été ajoutés au chemin de fer intérieur qui a, lui aussi, été redessiné. Les mentions AUTOMATIC et SWISS MADE sont désormais estampées en typographie CHANEL, le SWISS MADE étant intégré sur le rehaut. La typographie originale des chiffres a également été repensée pour l’optimiser et l’affiner. Appliqués sur le cadran, ils sont désormais en céramique. Les aiguilles ont été revues et corrigées. Heures et minutes ont désormais des largeurs équivalentes, avec un ajustement dimensionnel des zones luminescentes en Super-LumiNova.
With its bold design, timeless elegance, and technical innovation, the J12 has become one of the most iconic watches of the 21st century. Imagined by Jacques Helleu in 2000, it broke with traditional watchmaking codes—boasting a generous 38 mm case and embracing a genderless appeal well before it became a trend. Clad in black high-tech ceramic, it redefined the material as both luxurious and durable. In 2003, it appeared in white and later expanded its range with smaller sizes and complications.
Over the years, the J12 has evolved through numerous variations: from a tourbillon in 2005 to a GMT version, a dive-ready Marine edition, and high-jewelry interpretations fully paved with diamonds. In 2018, Chanel presented a collector's box of twelve unique ceramic marquetry pieces— highlighting the J12's versatility and design excellence.
To mark its 20th anniversary in 2020, Chanel gave the J12 a subtle yet significant redesign under the guidance of Arnaud Chastaingt, Director of the Chanel Watch Creation Studio. While preserving its silhouette, 70% of its components were reworked, including a new COSC-certified 12.1 automatic movement developed with Kenissi, a slimmer bezel, redesigned numerals, and improved proportions.
Now in 2025, Chanel celebrates 25 years of the J12 with a striking deep-blue ceramic edition— five years in the making—unveiled at Watches & Wonders. The collection includes nine limitededition models ranging from 28 to 42 mm, with both automatic and hand-wound movements, reaffirming the J12’s place as a contemporary legend in watchmaking.
Depuis l'ouverture de sa première boutique en 1828, cinq générations se sont succédé à la tête de Guerlain. Aujourd'hui, bien que la plus ancienne Maison de beauté française ne soit plus une entreprise familiale, son empreinte continue de définir son héritage et son destin.
La Maison Guerlain a vu le jour en 1828, fondée par Pierre-François-Pascal Guerlain, un parfumeur visionnaire qui installe sa première boutique à Paris, rue de Rivoli. Rapidement, la Maison gagne en notoriété, et en 1853, elle crée l’Eau de Cologne Impériale, une fragrance pour l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. En récompense, Guerlain reçoit le titre officiel de Parfumeur de Sa Majesté, un honneur qui confère à la Maison une renommée internationale. Cette distinction marque le début d’une histoire qui se poursuivra sur plusieurs générations.
L’héritage du génie olfactif
La Maison devient un véritable empire de la parfumerie, dirigé successivement par les descendants de Pierre-François-Pascal. Aimé Guerlain, l’un de ses fils, innove en créant Jicky en 1889, un parfum qui mélange lavande, vanille et...
molécules de synthèse. Un véritable bouleversement pour l’époque. On dit que ce parfum est si avant-gardiste qu’il est d’abord porté par des hommes. Il faudra attendre quelques années pour que les femmes s’en emparent. Jacques Guerlain, son neveu, perpétue l’héritage familial. Son style, plus romantique, marque l’âge d’or de la parfumerie française, avec notamment L’Heure Bleue (1912), Mitsouko (1919), puis Shalimar (1925). Inspiré de la légende d’amour entre l’empereur Shah Jahan et Mumtaz Mahal, pour qui furent créés les jardins de Shalimar et le Taj Mahal, ce dernier s’impose comme le premier parfum oriental de l’histoire.
Jean-Paul Guerlain est le dernier descendant à porter le flambeau. Il voyage, sélectionne lui-même les essences, pose les bases de relations durables avec les producteurs. Vétiver (1959), Habit Rouge (1965), Samsara (1989)... Ses créations traduisent un monde où les matières premières comptent autant que l’inspiration.
En 1994, Guerlain rejoint le groupe LVMH. En 2008, pour la première fois, un parfumeur « extérieur » prend les rênes olfactives : Thierry Wasser. Mais la philosophie reste la même. Chaque ingrédient a une histoire. Chaque formule, un sens.
Guerlain révolutionne la beauté
Parallèlement à ses créations olfactives emblématiques, Guerlain a également laissé une empreinte indélébile dans l’univers du maquillage. En 1870, la Maison révolutionne le monde de la beauté avec la création du premier rouge à lèvres en bâton de l’histoire, Ne m’oubliez pas, un produit innovant pour l’époque. Puis, en 1984, Terracotta fait son apparition : une poudre bronzante née de l’inspiration des sables chauds du désert, qui devient instantanément un phénomène mondial. Aujourd’hui encore, une Terracotta se vend toutes les 30 secondes dans le monde. En matière de soin, la Maison explore des territoires pointus : orchidées aux propriétés régénérantes, actifs de la ruche, hydratation cellulaire.
L’abeille, du flacon à la planète
revolutionized the industry in 1889 with the creation of Jicky, a perfume that blended lavender, vanilla, and... synthetic molecules. A groundbreaking shift for its time. It is said that this perfume was so avant-garde that it was initially worn by men. It would take a few years before women embraced it. Jacques Guerlain, his nephew, carried on the family legacy. His more romantic style marked the golden age of French perfumery, with creations such as L’Heure Bleue (1912), Mitsouko (1919), and Shalimar (1925). Inspired by the love story between Emperor Shah Jahan and Mumtaz Mahal, for whom the Shalimar Gardens and Taj Mahal were built, Shalimar became the first oriental fragrance in history.
Jean-Paul Guerlain, the last descendant to carry the torch, traveled the world, personally selecting essences and laying the foundations for long-lasting relationships with producers. Vétiver (1959), Habit Rouge (1965), Samsara (1989)... His creations reflected a world where raw materials were as important as inspiration.
Tout au long de son histoire, un petit insecte n’a cessé d’accompagner Guerlain : l’abeille. D’abord symbole impérial, elle devient au fil du temps un totem écologique. En 2011, Guerlain s’engage officiellement pour leur protection, à travers un programme baptisé Bee Respect, devenu depuis Guerlain for Bees Des partenariats sont noués avec des apiculteurs, des chercheurs, des ONG. La Maison finance la création de conservatoires, la sensibilisation des enfants, la réintroduction de colonies.
Aujourd’hui, Guerlain continue de faire rayonner l’héritage de son fondateur et de ses parfumeurs successifs, tout en restant fidèle à ses principes d’innovation, de luxe et de responsabilité environnementale. La Maison, toujours dirigée par LVMH, s’impose comme l’une des références incontournables du parfum et de la beauté.
The House of Guerlain was founded in 1828 by Pierre-François-Pascal Guerlain, a visionary perfumer who opened his first boutique in Paris, on Rue de Rivoli. Quickly, the House gained recognition, and in 1853, it created Eau de Cologne Impériale, a fragrance for Empress Eugénie, wife of Napoleon III. As a reward, Guerlain was granted the official title of Perfumer to Her Majesty, an honor that brought international fame to the House. This distinction marked the beginning of a history that would continue through several generations.
The legacy of olfactory genius
The House became a true perfumery empire, led successively by the descendants of Pierre-François-Pascal. Aimé Guerlain, one of his sons,
In 1994, Guerlain joined the LVMH Group. In 2008, for the first time, an “outside” perfumer took the olfactory reins: Thierry Wasser. However, the philosophy remained the same. Every ingredient has a story. Every formula, a meaning.
Alongside its iconic olfactory creations, Guerlain also made a lasting impact on the world of makeup. In 1870, the House revolutionized the beauty world with the creation of the first-ever lipstick in stick form, "Ne m’oubliez pas," an innovative product for its time. Then, in 1984, Terracotta was introduced: a bronzing powder inspired by the warm sands of the desert, which became an instant global phenomenon. Today, a Terracotta is sold every 30 seconds worldwide. In the skincare realm, the House explores cutting-edge territories: orchids with regenerating properties, bee-derived actives, and cellular hydration.
The bee, from the bottle to the planet
Throughout its history, one small insect has constantly accompanied Guerlain: the bee. Initially an imperial symbol, it gradually became an ecological totem. In 2011, Guerlain officially committed to their protection through a program called Bee Respect, which has since evolved into Guerlain for Bees. Partnerships were formed with beekeepers, researchers, and NGOs. The House funds the creation of conservatories, educates children, and reintroduces colonies.
Today, Guerlain continues to uphold the legacy of its founder and successive perfumers while staying true to its principles of innovation, luxury, and environmental responsibility. The House, still led by LVMH, remains one of the most iconic references in perfume and beauty.
SPÉCIAL DESIGN | ZAHA HADID
Zaha Hadid Architects, fidèle à l'héritage de sa fondatrice, continue de repousser les frontières de l'architecture contemporaine avec des projets innovants à travers le monde.
À gauche : L'Institut de technologie financière de Shenzhen s'élève à 199 mètres dans le ciel de la métropole chinoise, se distinguant par sa forme sculpturale unique. Ce ne sera pas le plus haut gratte-ciel de la ville, mais certainement l'un des plus innovants.
zaha Hadid, l’une des architectes les plus audacieuses et révolutionnaires du XXIe siècle, a redéfini les contours de l’architecture moderne. Née à Bagdad en 1950, cette visionnaire a grandi dans un environnement cultivé et cosmopolite, influencée à la fois par son père, un homme politique, et sa mère, une artiste. Dès ses premières années à l’Université américaine de Beyrouth, Zaha s’illustre par sa rigueur intellectuelle, avant de se tourner vers l’architecture à Londres, où elle forme sa propre conception de l’espace. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’elle s’impose comme une figure iconoclaste, fidèle à son désir de briser les conventions.
The queen of curves
Son travail, marqué par des formes fluides, déconstructivistes et futuristes, n’a cessé de bousculer les normes établies. Zaha Hadid est rapidement devenue une icône, une pionnière, non seulement en tant que femme dans un milieu masculin, mais aussi par sa capacité à fusionner art, technologie et géométrie. Elle a révolutionné l’architecture en redéfinissant la relation entre les formes et l’espace, créant des bâtiments qui semblent se mouvoir et défier les lois de la gravité.
Un héritage vivant
Aujourd’hui, après sa disparition en 2016, son héritage est toujours bien vivant à travers Zaha Hadid Architects. L’agence, fondée en 1980, est un laboratoire créatif où l'audace et l'innovation se poursuivent sans relâche. Parmi les réalisations récentes, la station de métro du King Abdullah Financial District (KAFD) à Riyad, en Arabie saoudite, se distingue par sa façade en treillis autoportant, inspirée des motifs naturels formés par les vents du désert. À Shenzhen, en Chine, l'agence a conçu le Shenzhen Institute of Financial Technology, un gratte-ciel de 199 mètres de hauteur. Ce bâtiment futuriste, actuellement en construction, présente une façade sculptée qui maximise l'ensoleillement des espaces publics environnants, illustrant l'engagement de l'agence envers la durabilité et l'intégration harmonieuse dans le paysage urbain.
Zaha Hadid, one of the most daring and revolutionary architects of the 21st century, has redefined the contours of modern architecture. Born in Baghdad in 1950, this visionary grew up in a cultured, cosmopolitan environment, influenced by both her father, a politician, and her mother, an artist. From her early years at the American University of Beirut, Zaha distinguished herself by her intellectual rigor, before turning to architecture in London, where she formed her own conception of space. It didn't take long for her to establish herself as an iconoclast, true to her desire to break with convention.
Her work, marked by fluid, deconstructivist, and futuristic forms, has continually challenged established norms. Zaha Hadid quickly became an icon, a pioneer, not only as a woman in a male-dominated field but also for her ability to blend art, technology, and geometry. She revolutionized architecture by redefining the relationship between shapes and space, creating buildings that seem to move and defy the laws of gravity.
living legacy
Today, after her passing in 2016, her legacy remains alive through Zaha Hadid Architects. Founded in 1980, the agency is a creative laboratory where boldness and innovation continue relentlessly. Among the recent projects, the King Abdullah Financial District (KAFD) metro station in Riyadh, Saudi Arabia, stands out with its self-supporting lattice façade, inspired by the natural patterns formed by desert winds. In Shenzhen, China, the agency designed the Shenzhen Institute of Financial Technology, a 199-meter-tall skyscraper. This futuristic building, currently under construction, features a sculpted façade that maximizes sunlight for the surrounding public spaces, illustrating the agency’s commitment to sustainability and seamless integration into the urban landscape.
Cet été, les aménagements extérieurs se réinventent avec des designs ultra-modernes et fonctionnels. Avec des équipements innovants comme des barbecues intégrés, des îlots centralisés, et des matériaux résistants aux intempéries, ces aménagements deviennent des pièces maîtresses pour profiter pleinement de l'extérieur. L'accent est mis sur la modularité, l'élégance et l'harmonie avec la nature, pour un été à la fois pratique et raffiné.
L'architecte et designer brésilien Sig Bergamin est célébré dans un livre intitulé Sig Bergamin - Eclectic, récemment publié aux éditions Assouline. Un voyage fascinant au cœur de son univers unique, audacieux, et surtout baigné de couleurs.
Sig Bergamin est un designer brésilien et un magicien de l’éclectisme. Avec une philosophie simple mais audacieuse – « Mélange, mélange, mélange » – il façonne chaque espace en fusionnant avec audace couleurs, textures et styles, allant du moderne au traditionnel, tout en puisant des influences de design du monde entier. Sa signature ? Des intérieurs foisonnants, où chaque objet raconte une histoire et chaque composition éveille une émotion. « La vie n'est pas parfaite, et les gens ne sont pas parfaits, alors pourquoi une maison devrait-elle l’être ? » dit-il, prônant une approche de la décoration qui fait la part belle à l’imperfection et à l'authenticité. Son style, toujours élégant et audacieux, reflète son caractère : chaleureux, généreux et profondément humain. Du Brésil à Paris, de New York à São Paulo, Sig Bergamin ne cesse de briser les frontières du design, créant des atmosphères où l'on ressent avant tout l'énergie et la sensualité de son pays natal. Il crée des espaces où l’on se sent bien, où l’on a envie de vivre, tout simplement.
« La vie n'est pas parfaite, et les gens ne sont pas parfaits, alors pourquoi une maison devrait-elle l’être ? »
Sig Bergamin is a Brazilian designer and a magician of eclecticism. With a simple yet bold philosophy – "Mix, mix, mix" – he shapes each space by boldly blending colors, materials, and styles, ranging from modern to traditional, while drawing inspiration from design influences around the world.
His signature? Lush interiors where every object tells a story and every composition evokes an emotion. "Life is not perfect, and people are not perfect, so why should a home be?" he says, advocating for a decorating approach that celebrates imperfection and authenticity. His style, always elegant and daring, reflects his character: warm, generous, and deeply human.
From Brazil to Paris, from New York to São Paulo, Sig Bergamin constantly breaks the boundaries of design, creating atmospheres where one can feel, above all, the energy and sensuality of his homeland. He creates spaces where you feel at home, where you simply want to live.
Naturellement différents.