Réjouis toi! décembre 2014

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N°14 Décembre 2 0 1 4

RÉJOUIS-TOI !

SUPPLÉMENT AU JOURNAL D I M A N C H E AGRÉGATION

Tournai, Antoing, Leuze-en-Hainaut, Péruwelz

NO :

Heureux es-tu quand le Christ frappe à ta porte.

Il faut veiller, de crainte que l’époux ne trouve la maison ferm ée et se retire (St-Ambroise)

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LE CAHIER PAROISSIAL DE LA RÉGION PASTORALE DE TOURNAI

EN ÉVEIL POUR LE JOUR DE LA VENUE DE TON FILS ! ÊTRE CAPABLE DE DEVINER LA RICHESSE DU PAUVRE

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Pierre Minet

UNI

NOTRE DIEU EST UN AMOURE UX DE L’HUMANITÉ !

DR

L’ENFANT COUCHÉ DAN UNE MANGEOIRE EST UN ENFSANT DÉM

17/11/2014 13:54:49

M. Decarpentrie

«Réjouis-toi», fini ? Non on réinvente Madame, Monsieur, cher (ère) s lecteurs/trices de «Réjouis-toi», Vous avez appris, par le journal «Dimanche», l’arrêt de l’édition des pages locales.

Celles-ci avaient été fort changées en octobre 2013.

Le collège des doyens et des vice-doyens de la région pastorale estime important qu’il y ait une information des activités régionales qui soit à la disposition du plus grand nombre possible. Aussi nous avons demandé que, dans toutes les unités pastorales, il puisse y avoir un feuillet d’information. Celui-ci existe déjà le plus souvent mais nous souhaitons que là où ce n’est pas le cas, il en soit créé un prochainement.

Nous avons aussi décidé de la publication d’un petit journal régional qui paraîtra dès janvier 2015. On y trouvera des infos des sept unités pastorales, mais aussi des aumôneries d’hôpitaux, de la pastorale des jeunes, des aumôneries de prisons, des Visiteurs de malades, des activités de formation… Il y aura des articles de fond et des photos…

Ce petit journal continuera de porter le nom «RÉJOUIS-TOI» et on pourra s’y abonner au prix de 10 € pour 11 numéros/an.

Les informations concernant l’abonnement seront données dans le premier numéro qui paraîtra en janvier 2015.

Bien sûr, celles et ceux qui le désirent ont toujours la possibilité de s’abonner au journal «Dimanche». Pour ce faire, il leur est demandé de s’adresser directement au siège du journal à Wavre. Vous avez les informations nécessaires dans chaque édition actuelle.

En espérant que cette nouvelle publication rejoindra au mieux vos attentes, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

I M. Decarpentrie, D.P.

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RÉJOUIS-TOI ! -

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Le silence habité par l’amour est bon pour l’homme Comment oser entrer dans le silence si nous ne sommes habités par l’Esprit qui est désir de Dieu en nous ?

D-C GRIVEL

DANS NOTRE RÉGION

Abbaye de Fontenay.

Un Dieu qui se révèle Puissance d’amour créateur, qui humanise, personnalise, divinise l’homme. Un Dieu qui n’aliène pas l’homme mais nous libère, nous construit, nous crée en nous aimant.

L’homme laissé à lui-même est terriblement terrestre. Il y a en lui une pesanteur naturelle qui l’entraîne vers ce qui est sensible.

La dimension spirituelle du monde, du Réel ne nous est pas familière.

Comment pourrions-nous entendre murmurer en nous cette source intérieure de l’Esprit dans notre cœur sans faire silence, qui est aussi un don de Dieu ?

Le silence du cœur est plus qu’une question d’environnement. Il est une manifestation de l’Esprit en nous qui respire, aspire à Dieu, adore et intercède. On ne «fait» pas silence ! On y entre, on s’ouvre à une Présence qui rend les mots inutiles. Ce silence spirituel, l’homme ne se le donne pas, il l’accueille. Ce silence est au-delà des exercices de relaxation mentale ou physique. Il ne suffit pas d’être décontracté pour entrer dans le silence de Dieu, il faut libérer en nous la source jaillissante de l’Esprit.

Dieu est partout présent, en ville et au désert, mais c’est dans le silence du cœur que nous apprenons à discerner cette Présence, à entendre ces pas dans la brise légère de chaque jour.

Non, l’homme n’est pas un tube digestif. Non, l’homme n’est pas un composé de chair, de globules et de cellules. Non l’homme n’est pas qu’un animal né pour consommer, reproduire et mourir. L’homme est créé pour devenir la demeure silencieuse de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.

Faire silence, c’est habiter la maison de notre cœur où Dieu nous y précède toujours. Faire silence, c’est se rendre présent à cette éternelle Présence spirituelle de Dieu. J’ai à l’accueillir dans le silence de la foi.

Parler de présence spirituelle ne signifie pas évoquer une présence imaginaire ou irréelle ! Le Réel, dit la Bible, dépasse le sensible et le visible.

Faire silence, c’est toujours renaître à notre véritable identité par nos propres profondeurs.

Savoir habiter le silence est le secret du bonheur.

Heureux l’homme qui sait retrouver ce jardin intérieur où, à la brise du soir, il entendra encore l’écho d’une voix murmurant : «Adam, où es-tu»?

I M.D.

17/11/2014 13:55:02

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DANS NOTRE RÉGION

12/2014 ~ P. 3

L’avenir du christianisme

M. Decarpentrie

«Que sera cet enfant ?» (Évangile de Luc 1, 57-66).

Zacharie se demande ce que sera son enfant, Jean-Baptiste. L’Évangile dit de lui qu’il est le plus grand des prophètes. La place que les évangiles accordent à l’enfant est un fait unique dans l’histoire des religions. Ce n’est pas par hasard si Dieu lui-même a voulu être un enfant en Jésus-Christ. L’enfant porte en lui la croissance, l’avenir, l’espérance. Surtout, l’enfant personnifie l’innocence souvent mise en défaut.

N’est-ce pas le signe que Jésus voulait fonder un christianisme toujours en devenir ? L’Enfant de la crèche a grandi et trouvé sa taille adulte dans l’Église. C’est elle, signe du corps du Christ, qui porte l’avenir du christianisme.

Elle enfante les chrétiens. Aucune prescription légaliste d’aucune sorte, ni alimentaire, ni vestimentaire. Aucune exigence identitaire n’empêche la religion chrétienne de s’adapter à la modernité car, pour le chrétien, la parole de Paul reste au centre de la foi : «La lettre tue, l’esprit vivifie.»

La fidélité à l’Évangile ne peut se figer dans le culte du passé. Dieu vient de l’avenir. La foi a un horizon et le christianisme n’est pas conservateur.

Ce qui fait, entre autres, le dynamisme du christianisme, c’est de pouvoir le vivre comme un «cantique nouveau».

C’est le sens de la fête de Noël, appel à renaître, espoir d’un monde nouveau.

I M.D.

La bonté est source de paix La bonté est une qualité plus profonde, discrète, humble et, dans cette mesure, stable. Elle est une égalité d’âme à travers les circonstances et les relations heureuses ou malheureuses. La bonté est paisible, elle communique la paix. C’est pour cela qu’on la trouvera chez ceux que la vie a mûris. Elle se purifie au cours des ans.

Nos vies ont toutes quelque chose de tragique, ne fut-ce que par leur brièveté. Au fur et à mesure que la mort approche, le sentiment d’avoir peu vécu se renforce. Tout est passé si vite.

Gommer de nos vies le tragique serait les vivre à la manière de l’enfant qui ne sait pas encore qu’il doit mourir.

La bonté envers les autres et envers soi-même pénètre de paix ce tragique et l’empêche de devenir dramatique.

Devant les épreuves traversées dans la vie, il faudrait pouvoir se dire un jour «j’ai vécu tout cela le plus doucement

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que j’ai pu».

Je pense à la paix de Jésus devant l’échec et devant la mort. Il ne s’attendrit pas sur lui-même, mais sur Jérusalem et sur Judas. L’attitude de Jésus devant la mort est le modèle.

Au jardin des oliviers, il doit lutter, l’angoisse et le dégoût le torturent ; il est agité, il ne peut rester seul, il a besoin de se confier aux apôtres, mais il n’est pas accueilli. Il dit ensuite «oui», c’est alors qu’il est en paix, il tempère l’agressivité de Pierre, est maître de lui devant Pilate, Hérode, la foule, son compagnons de supplice qui l’injurie.

Le «oui» à la souffrance et à la mort n’est possible de dans «la fine pointe de l’âme». La douleur peut être telle qu’on n’est plus soi-même : La personnalité est disloquée, elle ne peut s’unifier que dans le oui qui régénérerait la paix et la bonté.

I M.D.

www.croire.com

La bonté, ce n’est pas seulement l’indulgence faite de compréhension un peu condescendante, ce n’est pas la cordialité dans les rapports.

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DANS NOTRE RÉGION

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1* Le ministère de l’évêque «L’évêque est par excellence celui qui, au sein de l’église locale (le diocèse) re-présente le Christ-Tête du Corps… L’évêque est le garant du lien de l’Église particulière avec l’Église universelle. Dans cette mission, l’évêque est assisté par des prêtres et des diacres qui, chacun à leur manière, font partie du ministère ordonné et collaborent avec l’évêque au service pastoral de l’Église locale.» (Ministères ordonnés et autres ministères, Lettre de la commission épiscopale Église et foi p. 9 - septembre 2005).

2* Le ministère du prêtre Le concile Vatican II a rappelé que le sacerdoce ordonné est au service du peuple de Dieu. «Les prêtres sont irremplaçables dans le peuple de Dieu» (MO et AM p. 10) Dans le document conciliaire, il est dit que les prêtres exercent, à leur niveau d’autorité, la fonction du Christ Tête et Pasteur de l’Église (PO n°5). «… En tant que ministre ordonné, le prêtre est appelé à présider la célébration des sacrements et, en particulier, celle de l’eucharistie.… Il est la personne jugée apte à cette fonction parce qu’il est le représentant vivant et autorisé du Christ qui fait face à la communauté, qui en est la Source et le Seigneur. Et cela, pas seulement parce qu’il possède des qualités de leader, ou certaines compétences… … Vatican II l’a également souligné à bon droit, le prêtre se trouve au centre de la communauté de foi… Il représente dans la liturgie le mouvement ascendant de l’Église unie au Christ et à l’Esprit, vers le Père…»

(MO et AM pp. 12-13).

3° Le ministère diaconal Dans le contexte actuel du manque de prêtres, beaucoup s’interrogent, à juste titre, à propos du ministère du diacre dans l’Église.

Si le concile, très récemment, a restauré le diaconat permanent, il ne faut pas s’étonner qu’une réflexion soit en cours pour préciser et caractériser le diaconat permanent.

Dans le document LUMEN GENTIUM, Le concile Vatican II nous dit que le diacre est ordonné «non pas en vue du sacerdoce, mais du service» (LG10).

«Le diacre est une vivante et efficace référence au Christ serviteur…» (MO et AM p. 13).

«Le diaconat est un ministère ordonné ; il ne

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Unité pastorale Tournai-Centre

Des ministères au service de la communauté d’Église

réunion d’un Conseil pastoral. fait pas partie du sacerdoce ministériel, que reçoivent les évêques et les prêtres… Les diacres ne reçoivent pas, par l’ordination, la charge pastorale… En revanche, ajoute le concile, «selon les dispositions prises par l’autorité qualifiée, il appartient aux diacres d’administrer solennellement le baptême, de conserver et de distribuer l’eucharistie, d’assister, au nom de l’Église, au mariage et de le bénir, de porter le viatique aux mourants, de donner lecture aux fidèles de la sainte Ecriture,… (LG 29)»…» (Homélie de Monseigneur Harpigny, parue dans Église de Tournai février 2006 p II-76, que nous vous proposons de relire entièrement).

«En devenant un diacre, on ne devient pas un demi-curé ni un super laïc, mais on est appelé à rendre un triple service polarisé par la charité et qui oriente la façon d’exercer les deux autres fonctions, à savoir le service de la liturgie et la proclamation de la parole (dans la communauté et en dehors). Toutefois l’ordination n’accorde pas un monopole dans le service mais invite au contraire à susciter l’Esprit de diaconie dans tout le peuple de Dieu. La mission du diacre est donc une présence au monde, à l’image du

Christ-Serviteur…» (P. Meurisse, «Un cheminement vers le diaconat permanent», Église de Tournai 2006 n° 2 p II-80).

4°Ministère de présidence «On parle, pour l’évêque et les prêtres, d’un ministère de présidence.» (Appelés à célébrer juin 2004 n° 77). Tout baptisé a été oint «prêtre, prophète et roi» (rituel baptismal - prière de chrismation). C’est ce que l’on appelle : le sacerdoce commun des fidèles. Le sacerdoce ministériel n’est pas un degré plus haut que celui des baptisés. «… Il en est différent, quoique complémentaire, parce qu’il rend aptes ceux qui sont ordonnés à signifier que le Christ est la tête de son corps et que c’est lui qui convoque et rassemble» (Appelés à célébrer juin 2004 n° 77).

L’évêque et ses collaborateurs prêtres sont donc les seuls habilités à présider l’eucharistie dominicale. C’est aussi pour cette raison que l’évêque préside les conseils diocésains et que les prêtres qui ont reçu la fonction de curé préside les équipes pastorales et les conseils pastoraux de l’unité pastorale dont il a reçu la charge.

I M.D.

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DANS NOTRE RÉGION

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Photos du colloque 2014

Région pastorale deTournai

Le 4 octobre dernier, le Conseil pastoral régional organisa son troisième colloque. L’objet du colloque était «la liberté religieuse».

Les regards de Benoît BOURGINE, de Christian CANNUYER et de Francis DELPEREE se croisèrent lors des exposés et du panel qui furent très appréciés des 130 participants à cette matinée animée par Nathanaël LAURENT. Je remercie le Conseil pastoral régional pour cette nouvelle réussite et l’encourage à nous organiser un quatrième événement de ce type le 3 octobre 2015.

Que l’on réserve déjà cette date !

I M. D.

Colloque 2014

Region pastorale de Tournai

Colloque 2014

Région pastoraled e Tournai

Colloque 2014

Les intervenants.

Colloque 2014

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Region pastorale de Tournai

Région pastorale de Tournai

Région pastorale de Tournai

Regards croisés : la liberté religieuse

Colloque 2014

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HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS

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UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE AU MONT-SAINT-AUBERT, LE 7 DÉCEMBRE, BÉNÉDICTION DES ENFANTS

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Sera-ce pour cette nuit ?

Chaque année, une bénédiction toute spéciale pour les enfants est célébrée en l’église du Mont-Saint-Aubert.

Cette année, elle aura lieu le dimanche 7 décembre lors de la messe de 10 h.

Bienvenue aux enfants et à leurs parents !

LE SACREMENT DE LA RÉCONCILIATION DURANT L’AVENT La célébration communautaire Le jeudi 18 décembre à 19 h, en l’église St-Paul à Tournai

La célébration individuelle Le samedi 13 décembre à 17 h à l’église St-Piat Le samedi 20 décembre à 16 h à l’église Saint-Brice Le samedi 20 décembre à 17 h à l’église Notre-Dame de la Tombe Le samedi 20 décembre à 17 h à la chapelle Saint-Antoine

L’HORAIRE DES MESSES DE NOËL Mercredi 24 décembre 2014

Jeudi 25 décembre 2014 9 h : Chercq Saint-André, Tournai Saint-Jacques, Warchin Saint-Martin 10 h : Froyennes Saint-Éloi, Kain Saint-Omer, Tournai Cathédrale, Tournai Saint-Jean 10 h 30 : Tournai Notre-Dame Auxiliatrice 11 h : Tournai Notre-Dame de la Salette, Tournai Saint-Paul 11 h 15 : Tournai Saint-Quentin 18 h : Allain Saint-Amand

EQUIPE D’ACCOMPAGNEMENT DES FUNÉRAILLES Les laïcs qui accompagnent les funérailles expriment de manière toute particulière la communion de la communauté des chrétiens à la souffrance du deuil provoqué par la mort d’un être cher.

Cet accompagnement est une richesse pour toute la communauté. Nous voudrions qu’il puisse devenir vraiment l’expression de cette fraternité dans la compassion. Pour cela nous avons besoin de nouvelles personnes dans l’équipe, aussi nous voudrions appeler celles et ceux qui veulent être témoin d’un Dieu qui se fait proche des humains et qui ont un peu de disponibilité à rejoindre sans crainte l’équipe de l’unité pastorale de Tournai-centre.

Il suffit de prendre contact avec l’un des curés, avec un membre de l’équipe des funérailles ou avec l’un des secrétariats.

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M. Decarpentrie

17 h : Tournai Saint-Brice 18 h : Kain Notre-Dame de la Tombe, Orcq Sainte-Agathe, Tournai Saint-Piat Minuit : Ère Saint-Amand, Tournai Cathédrale Lumière.

Une fois de plus Noël ! Qu’est-ce que cela va changer ? Rien si ce n’est chacun de nous. Invités à devenir lumière pour que nous puissions contempler la lumière.

Les paysans de Greccio ont cru voir l’Enfant Jésus se ranimer dans les bras de saint François. Dans la froideur du monde, la tendresse de St François offrait à Dieu le berceau où il pouvait naître dans un cœur consumé par son amour.

Où est le Soleil qui dissipera les ténèbres du tunnel sans issue où l’humanité titube dans le cauchemar sanglant de ses haines et de ses peurs ? En chacun de nous !

Dieu est toujours déjà là, comme un Soleil caché en nous., mais ne sommes-nous pas le mur qui fait écran à sa lumière ?

Dans le sein de Marie, une humanité nouvelle a fleuri, si transparente à Dieu que son vrai visage, enfin a pu se faire jour en elle. Dans cette humanité-sacrement le Soleil divin s’est fixé parmi nous en y révélant l’amour.

Tout est là !

Alors peut-on oser un souhait ? Que chacun de nous s’éveille à l’humanité fraternelle de Jésus pour que nous puissions découvrir la Beauté intérieure à nous-mêmes ! Que chacun s’éveille et quitte ses cauchemars car Dieu ne demande qu’à être notre hôte, notre ami, notre frère !

A chacun de décider si ce sera pour cette nuit de Noël.

Heureuse fête de la Nativité de la part des membres de l’équipe d’animation pastorale, des confrères Deregnaucourt, Hillewaert, Mwamba et de moi-même !

I M.D. Abbé M. Decarpentrie

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UNITÉ PASTORALE TOURNAI-CENTRE

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Dieu est un amoureux

Depuis le temps d’Osée, quand I’homme de la Bible menait sa fiancée jusque dans sa maison, il pensait à son Dieu comme à un amoureux qui aime comme lui, pour le meilleur et pour le pire. Ceci ne l’empêchait pas de connaître plusieurs épouses, comme tous les héros de l’histoire d’IsraëI. Car il

Carte postale

Le premier prophète à avoir parlé de Dieu comme d’un époux énamouré de sa femme, c’est le prophète Osée (Osée 2,18). Il avait épousé une prostituée sacrée, de celles qui, en donnant l’extase dans les rites de vie, faisaient rencontrer Dieu. Sur l’ordre de Yahvé, il l’avait aimée pour elle-même, lui faisant oublier ce passé d’amertume où elle n’était jamais qu’un symbole de vie, qu’un retour du printemps, qu’un paradis des sens, que I’idole d’un jour avant de retourner, esclave, dans le harem.

Elle avait alors découvert qu’on peut, dans un regard, renaître à l’existence, être chacun pour I’autre un mot d’oblation, un geste de pardon et se donner la vie autrement que comme un alibi de la désespérance par lequel on voudrait échapper à la nuit, échapper à I’hiver, échapper à la mort. Et elle avait connu la joie de l’alliance.

Mais elle s’était laissé reprendre par I’angoisse. Elle avait retrouvé le tourbillon tentant des rondes du printemps. Elle était retournée aux cultes d’autrefois.

Osée était parti à sa recherche, il I’avait arrachée aux bras de ses amants et pour lui redonner le goût de leurs amours, il I’avait emmenée en ce désert brûlant où il I’avait connue pour la première fois. C’est ainsi qu’il avait compris Dieu, le Dieu de I’alliance. Un Dieu qui aimait Israël comme on aime sa femme.

M. Decarpentrie

«En ce jour-là - oracle du Seigneur -, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras : «Mon époux» et non plus : «Mon Baal» (c’est-à-dire «mon maître»»). (Os.2,18)

Michel Ange : La création d’Adam.

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fallait aussi que le peuple grandisse pour honorer son Dieu. Mais on n’oubliait pas l’aventure d’Osée.

Un jour, Jésus est interrogé par des gens : «Est-il permis de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ?»

Jésus sait qu’il est venu pour célébrer les noces entre Dieu et son peuple en un mariage unique. Alors il prend comme à rebours l’histoire de la Bible jusqu’à l’origine… «Au commencement, il n’en était pas ainsi…»

Il était bien placé pour révéler aux hommes le projet de ce Dieu amoureux. Et voilà qu’il fait du sacrement des Noces, l’image retrouvée des Noces éternelles entre Dieu et son peuple. Plus question de billet pour renvoyer sa femme. À ce niveau d’amour, les liens sont éternels. Dieu a donné l’exemple.

Les apôtres ont écouté, à la fois ravis que le mariage humain dise celui de Dieu, mais aussi effrayés (Mt 19, 1-12). Qui est à la hauteur d’un pareil sacrement, d’une telle mission : dire l’amour de Dieu dans nos amours humaines, et ceci jusqu’au bout, comme il nous l’a montré ?

Mais l’amour jusque-là n’est pas trop beau pour l’homme, quand Dieu veut bien aussi y dire son pardon.

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UP TOURNAI-CENTRE ET UP ANTOING

12/2014 ~ P. 9

Communier au corps et au sang du Christ

Église St-Brice à Tournai - Peinture égyptienne copte sur parchemin

Entrer dans le mystère pascal du Christ et partager sa destinée. La communion eucharistique édifie l’Église et réalise la «communion des saints».

La sainte Cène. « La sainte communion réalise plus pleinement sa forme de signe lorsqu’elle se fait sous les deux espèces.» précise le missel Romain (n° 240).

Pour des raisons pratiques, les fidèles ne communient généralement qu’au Corps du Christ.

Communier sous une seule forme n’enlève rien à la plénitude de la communion et ne nous prive en rien de ses effets.

Dans certain cas, il est prévu de communier sous les deux espèces.

On le fait alors soit par intinction - c’est à dire en trempant le bout de l’hostie dans le calice - soit en buvant directement à la coupe, ou - beaucoup plus rarement en Oc-

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cident - à l’aide d’une cuiller ou d’un chalumeau.

Dans tous les cas, on communie avec le respect et la dignité qui conviennent. Au IVe siècle, saint Cyrille disait à ses fidèles : «Fais de ta main gauche un trône pour ta droite puisque celle-ci doit recevoir le Roi et, dans le creux de ta main, reçois le Corps du Christ en disant «Amen». Sanctifie tes yeux par le contact du saint Corps, puis prends- le et veille à n’en rien perdre. « Au moment où nous commençons une nouvelle année liturgique durant laquelle l’unité pastorale de Tournai-centre, avec d’autres unités de la région pastorale, entrera en refondation, nous sommes invités à vivre nos

assemblées eucharistiques avec un cœur rempli de respect et de foi. Dans certaines assemblées de l’unité pastorale de Tournai-centre, la communion sous les espèces du pain et du vin sera donc proposée lors des eucharisties dominicales.

Pour que nous puissions approfondir ces gestes de la liturgie, j’ai demandé à l’abbé Deregnaucourt de proposer à l’unité pastorale une réflexion liturgique et spirituelle concernant l’acte de communier.

Que chacune et chacun nous puissions désirer avec force «devenir ce que nous recevons : le Corps du Christ» pour la gloire de Dieu et le bonheur de tous nos frères !

I M. D.

17/11/2014 13:56:07

RÉJOUIS-TOI ! -

UNITÉ PASTORALE ANTOING

12/2014 ~ P. 10

La célébration des confirmations dans la paroisse Saint-Pierre à Rumes

Etonnant ! C’est merveilleux de pouvoir accompagner des jeunes adolescents qui souhaitent poursuivre le cheminent de la foi et achever l’Initiation chrétienne et vivre cette première eucharistie comme chrétien adulte dans la foi. Ils ne sont pas nombreux, à peine 1 par village. Mais ils sont signes de ce que Dieu fait pour eux et pour l’Église.

Le don de l’Esprit saint est donné à toute l’Église… et peu le perçoive. Prions, prions pour que tous perçoivent davantage l’importance de ce don.

Recevoir l’onction.

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Lucy Chacko

Recevoir l’onction.

Lucy Chacko

Ouverture de la célébration.

Les instrumentistes.

Lucy Chacko

Lucy Chacko

Les confirmés 2014

Lucy Chacko

Lucy Chacko

Etonnant ! La célébration des confirmations ne concerne pas les paroissiens. seules les familles sont présentes. Il faut noter la présence des choristes qui eux sont des paroissiens des différents villages. Cela pose question alors que c’est le don de l’Esprit qui fait l’Église ?

Les confirmands.

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UNITÉ PASTORALE ANTOING

12/2014 ~ P. 11

La vie de l’Église continue à travers les générations. Emerveillement !

La rencontre des paroissiens Nous nous sommes rendus à Taintignies pour rencontrer les paroissiens de l’entité communale de Rumes. De belles idées ont émergé des différents partages avec le désir de collaborer également entre les trois paroisses avec notamment la fête du Pain.

La rencontre des mouvements de jeunesse En même temps, les jeunes générations sont peut-être en attente d’une proximité de l’Église auprès d’eux pour être à l’écoute de leurs attentes et questions ?

Lucy Chacko

Le Patro d’Antoing.

MD

Réflexions en équipe.

Réflexion en équipe.

MD

Lucy Chacko

Assemblée.

Lucy Chacko

Lucy Chacko

L’équipe d’animation pastorale continue la rencontre les paroissiens engagés et souhaitent également aller à la rencontre des jeunes générations notemment par la rencontre des mouvements de jeunesse d’Antoing, de Laplaigne, de Rumes et de La Glanerie

Patro d’Antoing.

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Partage en équipe.

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UNITÉ PASTORALE LEUZE

UE

Gardez l’espérance Nous voici entrés dans la période de l’Avent qui nous prépare à la venue du Christ. «Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous», nous dit l’Évangile. Une phrase que l’on a peut-être tendance à minimiser. Or, cet événement a bouleversé le monde. Le Christ est venu nous apporter l’amour du Père. l’Avent marque aussi le début de l’année liturgique et, à chaque nouvelle année, il est d’usage de formuler des vœux. Avec aussi l’espoir que la période qui démarre soit meilleure que celle qui s’est achevée. Quels vœux pourrait-on formuler donc pour cette nouvelle année liturgique ?

D’abord, celle de voir notre Église poursuivre son attention aux plus fragiles et aux plus démunis. Dans notre société et notre monde en mutation, dans cette globalisation qui fait de bonnes choses, mais aussi des dégâts, il importe que notre action de chrétiens se focalise sur ceux qui restent au bord de la route. Le pape François nous y invite presque quotidiennement.

Ensuite, faire entendre notre parole de chrétien, sans juger, sans imposer, mais sans ambiguïté.

Le pape nous redit aussi régulièrement de «ne pas nous laisser notre espérance.»

Cette espérance est notre force. Là où nous pourrions être anéantis, brisés, nous voilà dotés d’un atout extraordinaire : croire que malgré les périodes «noires», il y a au bout du tunnel une lueur d’un mieux, qui est cette espérance. C’est particulièrement important en ces temps difficiles. Car, ne nous voilons pas la face : les difficultés sont nombreuses.

Que ce soit sur le plan social, économique, familial, éthique et des droits humains ; sans oublier les guerres et conflits qui sévissent encore à travers le globe, tout comme les catastrophes naturelles. Pas de quoi se réjouir.

Pourtant, même si cela est dur, il est urgent que cette force de l’espérance redevienne le moteur de notre action. «Après la pluie vient le beau temps», dit un dicton populaire. Mais il y a plus fort : «Ne désespérez, je suis avec vous», nous dit le Christ. Et cette espérance qu’Il nous apporte nous permet de ne pas baisser les bras, mais au contraire de relever nos manches. Car notre objectif reste plus que jamais de bâtir un monde meilleur.

I Jean-Jacques DURRÉ ’ (MCBF)

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D IS-MO I TES R ÊV ES… «Je rêve de la paix.

Or la paix est un concept essentiellement basé sur le compromis. Et le compromis n’est jamais une chose douce et facile à admettre pour chaque camp. Le compromis est difficile et plein d’embûches. Un rien le fait échouer. Cependant, je crois profondément qu’il faut en passer par là. Parce que l’opposé du compromis est le fanatisme et la mort.»

Amos Oz «Je rêve que tout le monde (des petits aux grands) conserve le droit de gagner, le droit de rêver de gagner un jour. Je garde ainsi le souvenir de valeurs transmises par l’observation des gens autour de moi, des gens bien, parfois très importants, que j’ai fréquentés dans ma vie. J’étais jeune alors, à peine 20 ans.

La grande leçon que j’ai tirée d’eux, c’est que plus ils étaient importants, plus ils étaient restés simples.»

Michel Platini «Je rêve à un instant qui touche une période avant la naissance de tout être humain. Pour moi, c’est à ce moment-là que l’aptitude au bonheur s’installe dans la mémoire de chacun.

Pourquoi ? Parce qu’avant sa naissance, l’enfant est imprégné par l’état de plus ou moins grand bonheur de celle qui le porte.

Je rêve, en d’autres termes, que des mesures prises au niveau politique aménagent un jour les conditions et la stabilité affective des dernières semaines de grossesse de toutes les mères, quelles que soient leurs conditions.»

Boris Cyrulnik I Extraits de «Nous faisons un rêve», aux éditions Bayard

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UNITÉ PASTORALE LEUZE

Journées nationales de la prison Du 22 au 29 novembre Les évêques francophones de Belgique ont choisi de s’associer aux associations qui organisent les journées nationales de la prison, dont les Aumôneries catholiques, protestantes et orthodoxes, les Conseils musulmans et laïcs, la Ligue des Droits de l’homme, l’Observatoire international des prisons, les Commissions de surveillance,…

L’objectif de ces journées nationales est de sensibiliser le grand public à la réalité de la vie en prison aujourd’hui en Belgique, et d’éviter de tomber dans le piège des idées simplistes (style «prison 5 étoiles» ou «prison gruyère»). Cette sensibilisation se veut avant tout un acte citoyen afin de ne pas oublier que la prison fait partie de la société au même titre que l’école ou l’hôpital. Pour nous chrétiens, c’est aussi l’occasion de nous laisser interpeller dans la foi et dans l’exercice de la charité et de la solidarité.

En mai dernier, Monseigneur Harpigny publiait une lettre en ce sens à l’attention de nos communautés chrétiennes. Cette lettre passée sous silence dans l’actualité, nous souhaiterions lui donner plus d’écoute et d’attention. L’évangile du jour (en ce week-end du 22 et 23 novembre) s’y prête assez bien «J’étais en prison et vous êtes venu jusqu’à moi !»

I Fernand STREBER Aumônier Régional Francophone fernand.streber@skynet.be

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LETTR E PO U R LA JO U R N ÉE D ES PERS ONNE S D ÉTEN U ES Dans notre pays, l’écart entre les riches et les démunis se creuse. Les mécanismes de solidarité se détricotent, le nombre de personnes exclues et de personnes incarcérées explose. Nous risquons tous de céder au repli sur soi et à des réactions unilatéralement sécuritaires. C’est ainsi qu’on voit se multiplier les constructions de prisons ; pourtant nombre d’experts proposent de prendre d’autres voies pour diminuer la récidive et la criminalité.

Nous sommes invités à porter, comme le Christ, un regard fraternel et libérateur sur les victimes et sur les personnes incarcérées. Saint Matthieu, dans son évangile au chapitre 25, nous relate la parole originale et neuve que Jésus met dans la bouche du roi, lors du jugement dernier : «J’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi » et plus loin : «Oui, je vous le déclare, toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi-même que vous l’avez fait ».

Nous sommes invités à porter dans la prière tant les victimes que les personnes détenues. Sous le regard de Dieu, chacun reste toujours plus grand que son acte délictueux ou criminel. Dans les prisons, les équipes d’aumônerie sont les témoins des chemins de découverte de la miséricorde de Dieu et du relèvement de l’homme confronté aux conséquences du mal qu’il a commis. C’est l’Église du dedans les murs.

Partout des familles sont touchées par l’incarcération d’un de leurs membres. Elles en subissent souvent les conséquences relationnelles et sociales. Nos communautés sont appelées à soutenir les familles qui vivent cette épreuve.

Cette Église du dedans les murs est la part de l’Église incarcérée. S’il est bon que les chrétiens du «dehors» restent préoccupés du devenir de leurs frères et sœurs «du dedans» durant l’exécution de leurs peines, ce l’est tout autant quand ils la terminent et retrouvent le monde libre.

Les ex-détenus ont eux aussi besoin d’être réintégrés dans des réseaux relationnels.

Dans notre société, il est prophétique que des chrétiens les accompagnent dans leurs efforts de réhabilitation et de leur réinsertion.

Puissent nos communautés inventer de nouveaux chemins d’Église pour accompagner la personne qui sort de prison et contribuer ainsi, modestement, à lui rendre une place dans notre société et à éviter la récidive. Nous croyons que chacun porte en lui la dignité d’enfant de Dieu et qu’il existe un avenir possible pour tous.

Chers frères et sœurs, avec mes frères évêques, je vous confie cette prière : «Seigneur, toi seul peux changer notre cœur habile à condamner, et nous aider à discerner ce qui est juste ; exauce nos prières pour ceux qui sont en prison. Qu’ils ne sombrent pas dans le désespoir mais trouvent la force de se renouveler, en nous rappelant notre responsabilité fraternelle envers ceux qui sont rendus à la liberté : que nous leur permettions de retrouver une place digne dans nos communautés et dans la société. Amen».

Fotolia

I Monseigneur Harpigny, 15/05/2014

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VO I C I NO ËL Voici qu’humblement Dieu se fait petit enfant. Dieu vient naître parmi nous.

Dieu cherche à naître en nous. Il se peut que le grand problème de notre vie ne soit pas tellement de vivre, mais finalement de naître.

Partout, il est dit que nous avons le mal de vivre… N’aurions-nous pas plutôt le mal de naître ? C’est-à-dire de devenir celui que nous sommes véritablement.

Nous ne sommes pas l’homme que nous paraissons être, célèbre ou inconnu, riche ou démuni, habile ou maladroit.

Tout cela, c’est l’apparence des choses.

Nous sommes un homme qui cherche à naître.

Si tu saisis en toi cette pulsation merveilleuse qui te porte à ne pas être aujourd’hui ce que tu étais hier, tu es en train de naître.

Si tu te sens aujourd’hui capable d’un amour tout neuf que tu n’espérais pas hier, tu es en train de naître.

Si tu te fais aujourd’hui tout petit devant Jésus pour te laisser conduire dans sa lumière, tu es en train de naître.

Sois sûr que la plus grande chose de la vie, ce n’est pas de vivre, c’est de naître constamment pour ne pas être vieux.

Puisses-tu garder cette nuit la confiante et humble certitude que tu es appelé indéfiniment à être et tout autant appelé à faire naître les autres.

Et voici qu’inlassablement, Noël après Noël, jour après jour, Dieu frappe à la porte et te demande de naître en toi.

I Prier.be

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Prière pour l’année nouvelle Seigneur, C’est dans la joie et la confiance que je T’offre cette année qui commence.

Que sera-t-elle pour moi ?

Que me réservent tous ces longs mois ?

Autant de questions que je peux me poser.

Tu connais la réponse, c’est le principal.

Pourquoi vouloir deviner ?

Dans la joie, je T’offre cette année avec tout ce que Tu m’apporteras.

Dans la confiance, je T’offre ma bonne volonté, car Tu as encore beaucoup de choses à me demander.

Je sais bien que je me heurterai souvent au découragement et à l’indifférence.

Mais si Tu me donnes Ta force et Ta grâce, alors je Te dis au début de cette année nouvelle : Comme Tu voudras, Seigneur.

MCBF

UNITÉ PASTORALE PÉRUWELZ

Campagne «Vivre ensemble» Parmi les associations soutenues lors de la campagne «Contre la pauvreté, je choisis la solidarité», on compte le Centre de soutien familial, juridique et scolaire de Péruwelz.

Le soutien scolaire est destiné en priorité aux enfants d’école primaire ayant des lacunes scolaires, prioritairement issus de milieux défavorisés ou réfugiés.

En 2013 ont été accueillis 16 enfants (à raison de 130 séances de soutien scolaire, comprenant maximum 14 enfants par séance).

«Je suis très contente d’avoir découvert l’école de devoirs. Depuis que mes deux enfants y vont, ils ont évolué. L’école de devoirs leur a permis de développer leurs potentialités, leur capacité d’apprendre et les a stimulés dans la rédaction de leurs devoirs accompagnés de bénévoles très compétents. Ceux-ci permettent aux enfants d’avoir un regard positif et une confiance totale en leurs capacités d’apprendre». Maman de Derek et Aby (2 enfants de 7 ans).

«L’école de devoirs m’a apporté de l’aide dans mes difficultés en lecture.

Maintenant je sais lire. » (Célestine, 10 ans) Plus d’infos : Françoise Lassaux Rue du Biézet 2 - 7600 Péruwelz Tél. 069 77 05 74 - Courriel : francoise.lassaux@belgacom.net

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NOUVELLES DE LA CATHÉDRALE

Diocèse de Tournai

Noël à la cathédrale Il y a de la joie dans les célébrations de l’Avent ! Quatre dimanches et presque quatre semaines pour nous mettre au parfum de la Nativité du Seigneur, en même temps que pour laisser s’affermir en nous l’espérance du second avèVic épicopal chanoine M. Vinckier. nement du Seigneur.

Joie, mais aussi solidarité renouvelée avec les plus pauvres de chez nous ; la collecte ‘vivre ensemble’ aura lieu le dimanche 14 décembre.

La chronique ci-jointe donne les grands rendez-vous à la cathédrale à l’approche de Nœl et pour la fête elle-même : un concert de Nœl le samedi 21 décembre à 18 h 30 (une partie du marché de Noël aura lieu sur la place de l’évêché), la messe de la nuit de Noël célébrée à minuit et précédée de la musique de Nœl aux grandes orgues dès 23 h 30, enfin la messe du Jour de la Nativité à 10 h, avec la participation de la maîtrise et de la manécanterie.

Par l’incarnation de son Fils, Dieu vient saisir à pleines mains la vie des hommes.

Il offre à tous, notamment aux pauvres et aux blessés de la vie, une espérance, un chemin de lumière. Rien de ce qui est humain n’est étranger au cœur de Dieu. Nous ne pouvons vivre Noël qu’en profonde communion les uns avec les autres, avec tous les hommes et tous les peuples, avec dans le cœur une conscience renouvelée de la dignité de chaque être humain.

Le mystère de Nœl est encore plus profond. En partageant la condition humaine, Jésus révèle aux hommes leur vocation profonde, il leur ouvre leur véritable destinée, encore largement insoupçonnée. Une des préfaces de la messe de Noël parle d’un «merveilleux échange» : Dieu, en son Fils, vient naître chez les hommes pour que, par une sorte de contagion, les hommes naissent à la vie de Dieu. À tous ceux qui l’accueillent et qui croient en son nom, Jésus donne de pouvoir devenir enfants de Dieu, d’avoir part à la vie filiale que lui-même partage avec son Père de toute éternité. Une semence de vie que même la mort ne pourra détruire.

Bonne fête de Noël à vous et à vos proches !

I Michel Vinckier

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Cathédrale Notre-Dame de Tournai Dimanche à la cathédrale eucharistie dominicale à 10 h dans la nef romane. Eucharistie souvent présidée par Monseigneur l’Évêque.

Liturgie des heures : Vêpres dominicales à 17 h 30 (prière communautaire du soir).

La semaine à la cathédrale Chaque jour, eucharistie, précédée de la prière du milieu du jour (chapelle de prière du chœur gothique).

Du lundi au vendredi à 11 h. Le samedi à 10 h.

Lundi 8 décembre - Solennité de l’Immaculée Conception de la vierge Marie eucharistie de la solennité à 11 h dans la nef romane.

Sacrement de la réconciliation. Le samedi, les confessions ont lieu de 10 h 45 à 12 h dans la chapelle du Saint-Esprit et dans la salle du Chapitre.

Adoration eucharistique. Le samedi, nous sommes invités à un temps d’adoration et de prière devant le Saint-Sacrement (chapelle de prière du chœur gothique, après la messe jusqu’à 11 h 45).

Concert de Noël Le samedi 20 décembre à 18 h 30, concert de Noël avec Etienne Walhain (organiste titulaire), la Maîtrise de la cathédrale et la Manécanterie. Œuvres de Bach, Kodaly, Mendelssohn, César Franck, Rutter, Cervera et Noëls traditionnels.

Entrée : 5 euros

Fête de Noël - Solennité de la Nativité du Seigneur Eucharistie de la Nuit : «messe de minuit» Dans la nuit du 24 au 25 décembre, Monseigneur Guy Harpigny présidera l’eucharistie à minuit dans la nef romane chauffée.

Participation d’un groupe vocal et de l’organiste titulaire. Chants de Noël traditionnels et nouveaux. À partir de 23 h 30, musique de Noël aux grandes orgues. eucharistie «du Jour» Jeudi 25 décembre, jour de Noël, eucharistie de la solennité présidée par notre Évêque à 10 h dans la nef romane chauffée.

Avec la Maîtrise et la Manécanterie sous la direction du Maître de chapelle, Eric Dujardin.

Missa de nativitate Domini de Laszlo HALMOS. Chants traditionnels de Noël.

Aux grandes orgues (aux deux messes) : Étienne Walhain.

La collecte des messes de Noël sera faite pour l’entraide des paroisses de Tournai-Centre.

Les eucharisties de l’Octave de Noël (du 26 décembre au 1er janvier) seront célébrées de manière solennelle.

Jeudi 1er JANVIER : Solennité de sainte Marie Mère de Dieu Monseigneur Guy Harpigny présidera l’eucharistie de la solennité à 10 h dans la nef romane. Nous prierons tout particulièrement en ce jour pour la paix dans le monde.

Dimanche 28 décembre, fête de la Sainte Famille, en prolongement et dans l’esprit du synode des évêques qui a eu lieu au mois d’octobre.

Dimanche 4 janvier, solennité de l’Epiphanie du Seigneur.

Dimanche 11 janvier, fête du baptême du Seigneur.

Du 18 au 25 janvier, semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Dimanche 25 janvier : Rencontre des catéchumènes du diocèse avec Monseigneur l’Évêque. Participation des catéchumènes à la célébration des vêpres dominicales.

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DIOCÈSE DE TOURNAI

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Retrouvez l’agenda du diocèse sur www.diocese-tournai.be et l’information en continu sur www.InfoCatho.be

La maison de Mesvin, baromètre du diocèse Pour une réunion de travail, comme pour suivre une formation biblique, Mesvin est un lieu incontournable du diocèse. Plusieurs milliers de personnes profitent chaque année de cette belle infrastructure.

V. Minet / Maison diocésaine

de l’entretien des lieux (bâtiments, parc et cuisine notamment), tandis que les autres employés sont chargés de l’accompagnement spirituel et de l’animation qui, rappelle Vincent Minet, consiste à «mettre une âme» dans ce large espace.

Comme les deux autres maisons diocésaines (à Mons et à Bonne Espérance), la vie de Mesvin est intimement liée à celle du diocèse. «Dans les conclusions du synode, raconte le directeur, le besoin de convivialité a été souligné. Pour être communauté, il faut se voir, s’entendre… Bref, passer du temps ensemble. » C’est de là que les projets naissent. Derrière les mots de Vincent Minet, on devine le nombre de rencontres et de discussions dans les couloirs de cette maison diocésaine qui ont abouti sur une activité nouvelle organisée en Église.

Les nombreux groupes accueillis à la maison diocésaine de Mesvin, près de Mons, ont remarqué quelques changements ces derniers mois : les personnes à mobilité réduite peuvent enfin entrer normalement dans les bâtiments via une rampe d’accès.

Les personnes âgées avaient préalablement du mal à monter l’escalier. Heureusement, le menuisier a offert le bois et des volontaires ont aidé à couler le béton. «A chaque fois que des besoins sont là, la Providence nous a aidés », remarque Vincent Minet, animateur en pastorale et directeur de la Maison diocésaine. «Plutôt qu’un problème de moyens, c’est une question de volonté».

Mesvin entamera l’année prochaine, en 2015, deux autres chantiers : la rénovation en profondeur du parc de cinq hectares, et plusieurs aménagements intérieurs pour une plus grande convivialité. Comme le souligne le directeur, « la maison atteindra alors les meilleures conditions possibles pour accueillir les groupes». C’est la mission essentielle de cette maison diocésaine.

A Mons, point central sur le territoire du Hainaut, elle accueille des personnes ve-

nues des quatre coins du diocèse. Vincent Minet constate : «C’est pratique pour les commissions dont certains membres viennent de Comines autant que de Chimay.»

La large capacité d’accueil des six salles de la maison ainsi que de la chapelle font rêver les participants aux réunions venus d’autres diocèses. Le 11 novembre dernier, une réunion interdiocésaine rassemblait, par exemple, des groupes de préparation au mariage venus aussi bien de Bruxelles que du Brabant wallon qui enviaient la qualité de ce lieu. Cela explique la fréquentation : Mesvin a accueilli 6000 personnes en une seule année (2013).

Chaque personne qui vient, c’est le Christ qui entre Au-delà des statistiques, cette maison diocésaine répond à une philosophie que résume l’animateur en pastorale : «Chaque personne qui vient chez nous, c’est le Christ qui rentre.» Une équipe de sept personnes travaille à assurer un accueil chaleureux, convivial et familial de ces «pèlerins d’un jour». La moitié de cette équipe s’occupe

Des travaux à prévoir en 2015 Pour améliorer cette qualité conviviale, plusieurs nouveaux travaux sont espérés en 2015 : d’abord, la chapelle a besoin d’une isolation sonore pour que le recueillement intérieur ne soit pas perturbé par les discussions dans les couloirs voisins. Ensuite, les personnes les plus âgées ont souvent besoin d’une sieste après le repas pour mieux participer aux réunions de l’après-midi. Un nouvel espace détente qui devrait s’appeler «Bethanie» est prévu pour permettre ces temps de pause, au calme. Ces deux aménagements s’ajouteront aux dispositions déjà existantes : d’excellents repas, des ressources en livres, icônes et chapelets grâce à une antenne de la librairie Siloë, la perspective d’une belle promenade dans le parc, etc. Mesvin est un lieu où il fait bon aller.

I Anne-Françoise de Beaudrap La maison de Mesvin a besoin du soutien financier.

Pour verser un don : BE8806 80 92 22 9041.

Médias Catholiques Belges Francophones (mcbf.be) – CCMC asbl – Chaussée de Bruxelles, 67/2 à 1300 Wavre – tel : +32 (0) 10/235 900 – info@mcbf.be Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré – Directeur adjoint : Cyril Becquart – Accompagnement des paroisses : Anne-Françoise de Beaudrap.

Les contenus rédactionnels et les images fournis par les paroisses et les Unités Pastorales sont publiés sous leur entière responsabilité.

Fil info : redaction@mcbf.be – L’actualité en continu : www.InfoCatho.be En coréalisation avec Bayard Service Édition – Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP60090 – 59 874 Wambrechies CEDEX

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