L’enquête réalisée auprès des femmes fréquentant les Caso a mis en évidence que ces publics bénéficient très rarement de suivis gynécologiques réguliers, incluant rarement des dépistages systématiques et/ou réguliers des cancers féminins. Ces résultats soulignent l’existence de fortes inégalités sociales en matière de pratiques préventives, qu’il s’agisse de la prévention des cancers féminins ou de l’usage d’une contraception, alors même que les études montrent que les femmes en situation de précarité sont plus vulnérables et présentent en particulier des facteurs de risque de développement de lésions précancéreuses et/ou une moins bonne prise en charge en cas de diagnostic de cancer.