2012 a été marquée par une crise sociale et économique qui a déclenché des mesures d'austérité avec une incidence directe sur les régimes de protection sociale, y compris sur les services de santé. Cette situation, conjuguée à une hausse du chômage et de la pauvreté en Europe, a fait émerger des déclarations stigmatisantes de l'extrême droite à l’égard des migrants. Force est de constater une multiplication des actions et des règlementations xénophobes en Grèce, comme dans d'autres pays européens. L'augmentation de la pauvreté se traduit aussi par une hausse des migrations internes en Europe. Les citoyens précaires de l'UE, dépourvus de couverture sociale, sont traités de la même manière que les migrants sans-papiers extracommunautaires dans leur accès aux soins médicaux.