PORTFOLIO - Mathias Goutelle - Paysagiste concepteur DE

PORTFOLIO

Paysagiste concepteur DE MATHIAS GOUTELLE

Mathias Goutelle

Paysagiste Concepteur DE

né le 29/08/1997 - 25 ans mathiasgoutelle42@gmail.com

+33 07 62 86 81 33

Permis B

2018/2021

École nationale supérieure de paysage de Versailles

Diplôme d’état de Paysagiste-concepteur mention très bien. Versailles (78)

2017/2018

Classe préparatoire aux grandes écoles de paysage à Antibes (06).

Licence Géographie et aménagement mention bien, Université de Nice (06).

2015/2017

BTSA Aménagements Paysagers en apprentissage mention très bien, Roanne Chervé (42)

2013/2015

Baccalauréat Sciences Technologie Agronomie Vivant mention assez bien, Roanne Chervé, (42).

VectorWorks

Indesign

Illustrator

Photoshop

Qgis Autocad

Sketchup

Office

Compétences informatiques Français

professionnelles

Expériences

Avril

Paysagiste concepteur, chargé de projet à l’agence Passagers Des Villes

Octobre

Création auto-entreprise

Conception de jardins privés

Septembre

Diplôme d’état de paysagiste-concepteur DE

Juin / 9 semaines

Agence Ter, Paris Stage

Juillet / 1 mois

Jardinier à Eden Project, Boldeva, Angleterre

Mars / 1 mois

Jardinier au jardin botanique Hanbury. La Mortola, Italie

Décembre Création association Les Paysagistes Atterré.es, Trésorier

Co-fondateur et coordonateur du cycle de conférences Les duos du paysage à l’ENSP de Versailles

Novembre

Participation au workshop Spuren des gartens à la TU de Berlin.

Trésorier, Bureau Des Etudiants En Paysage

Responsabilités

Workshops -

Avril / 1 mois

Agence Griesmar architecture

Nice (06)

Vice trésorier, Bureau Des Etudiants En Paysage

École nationale supérieure de Paysage de Versailles

Apprentis en BTS aménagements paysagers dans l’entreprise Blanc paysage.

Centres d’intérêts

Sports de pleine nature, escalade, trail-running, ski, pêche

Apiculture

Jardinage

Pratique artistique

Voyage

https://www.linkedin.com/in/mathias-goutelle-0679b419a/

https://issuu.com/mathiasgoutelle/docs/pfe_mathias_goutelle_ light

Classe prépa Antibes - Licence 3 de géographie Nice

Lycée Roanne Chervé

Sommaire

Habiter Marguerittes, L’école du vivant

Réaménagement du Faubourg de France et de la place Corbis, Belfort Belleville 2035, Ville bioclimatique

Vision Territoriale Transfrontalière du Grand-Genève à l’horizon 2050

Végétalisation de la résidence Danton

Ile du Ramier

TRAVAUX D’ÉTUDIANT

Animer l’organisme poreux

La plaine du Forez entre dans la balance

Les villes funambules

Nuuk à l’aube de l’Anthropocène

Un jardin collectif pour un futur fertile

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES RECHERCHES

Un paysagiste dans les champs

Les duos du paysage

Acrylique, Production personnelle

Habiter Marguerittes L’école du vivant

Concours, mission de maitrise d’oeuvre urbaine et paysagère du secteur « De Marcieu - Peyrouse » à Marguerittes

Groupement : Passagers des Villes mandataire, Artélia, LEA, Symbiose

Superficie - 15 ha

Team : Anne-Christine Chevalier, Danial Emseeh Localisation - Marguerittes (30)

Considérer la ville de Marguerittes comme une lisière entre deux entités paysagères provoque un imaginaire riche. Les zones d’entre-deux sont depuis toujours les lieux d’expression de phénomènes riches, puissants. Le lieu où les résurgences sont nombreuses.

La richesse de ce potentiel nous amène ainsi à imaginer pour le renouveau du site de De MarcieuPeyrouse un lieu de vie fertile, un quartier où l’on s’installe et où l’on reste, pour quelques heures ou pour y vivre.

Le périmètre du projet fut l’opportunité de préciser ce que serait les conditions de l’habitabilité à l’horizon 2050 dans un contexte pédoclimatique méditerranéen.

Défendre le sol vivant, le quartier s’articule autour de la prairie aux Caroubiers et du bassin sec

Faire du projet, du dessin, l’opportunité de diffuser la dynamique de projets aux espaces connexes

Plan masse, 1.2000ème

Par de nombreux maillages piétons et cycles, le projet tend à proposer des alternatives aux nombreuses zones pavillonnaires bordant le secteur De Marcieu Peyrouse.

Le projet prend appui sur les écoles, le collège et l’ensemble de la jeunesse pour faire du secteur un lieu d’apprentissage du vivant. Les îlots eux aussi sont des lieux d’expérimentation de principes bioclimatiques. En tout lieu, l’espace public infuse et articule les lieux de vies. Le réseau de noues donne à voir le chemin de l’eau vers le bassin sec tout en générant des lieux de rafraîchissement, refuge pour le vivant non humain.

Réaménagement

du Faubourg de France et de la place Corbis, Belfort

Mission de maitrise d’œuvre complète relative au réaménagement du Faubourg de France et de la place Corbis

Groupement : Passagers des Villes mandataire, Artélia, 8-18

Superficie - 3 ha

Team : Aurélien Raguet

Localisation - Belfort (90)

Budget : 7 000 000 €

En cours

A l’image d’un trait d’union entre le centre historique et la gare ferroviaire, le projet s’appuie sur la rivière pour diffuser la trame paysagère dans le tissu urbain.

La place Corbis est imaginée comme une pièce unique afin de diminuer la perception du faubourg routier. Tel un jardin des hauteurs surplombant la Savoureuse, une plus grande proximité avec l’eau donne aux habitantes et habitants la possibilité d’édifier un nouveau rapport avec leur géographie.

Diffuser la trame paysagère de la rivière dans le tissu urbain

Croquis de recherche, principes de conception de la place

Série de coupes, développement du concept de «rue jardin» sur l’ensemble du faubourg de France

Vision Territoriale Transfrontalière du Grand Genève à l’horizon 2050

Mission d’assistance à maitrise d’ouvrage

Groupement : Passagers des Villes mandataire, Citec, Tribu, AAMO, Nova7, Collaborative People

Superficie - 2000 km²

Team : Humbert David, Eva Terliska, Andréa Salas

Localisation - Genève (Ch)

Budget : 350 000 CHF

En cours

À l’horizon 2050, le Grand Genève entend avoir atteint la neutralité carbone, soit l’équivalent d’une tonne de CO2 par habitant et par an. Pour penser l’organisation territoriale compatible avec cette ambition, il ne s’agit pas de simplement d’optimiser les systèmes urbains existants. Ce sont tous les leviers de l’aménagement de ce territoire transfrontalier qu’il convient de mobiliser, en veillant à proposer une vision territoriale fédératrice. Notre mission est d’accompagner le territoire pour aboutir d’ici deux ans à une vision partagée entre politiques et habitant(e)s, posant les bases de l’organisation territoriale à horizon 2050. Pour cela, nous nous inscrivons dans les travaux menés à l’échelle plus fine sur les 4 PACA (divisions du territoire) avec un rôle d’ensemblier et de remontée à une échelle stratégique. C’est sur cette nouvelle base que seront alors réécrits les documents de planification territoriale, en Suisse (Plan directeur cantonaux, communaux et régionaux) et en France (schémas de cohérence territoriale, plans locaux d’urbanisme intercommunaux, etc). Cette démarche touche de nombreux enjeux et interroge les modèles actuels au-delà du sujet urbain (économie, politique, alimentation, agriculture), et implique des choix structurants, radicaux, sans exclure la participation citoyenne. Un défi méthodologique qui nous encourage à penser en dehors des idées reçues et à poser les bases d’une révolution « acceptable » de nos métiers.

L’édification de la Vison Territoriale Transfrontalière met en action une multitude de concepts, de manière de fabriquer le territoire. Mais, par delà la construction d’un projet de territoire qui considère à égalité le vivant humain et le vivant non humain, la question de la représentation est centrale. En effet, il apparaît essentiel de proposer des représentations spatiales (plans, cartes) qui permettent d’annihiler les dichotomies sur lesquelles reposent les documents de planification (ville / campagne / agriculture / forêt).

Le socle géomorphologique

Le vivant non humain, gradient de naturalité

Le vivant humain, gradient de pression anthropique

Animer une réflexion commune, les ateliers de diagnostic de septembre 2022

Livrable rédigé, version V0 de la VTT du Grand Genève, avril 2023

Version V0 de la VTT, avril 2023

Belleville 2035, Ville bioclimatique

Mission de plan guide

Groupement : Tribu (mandataire), Passagers Des Villes, Sol & Co

Superficie - 2000 km²

Team : Mireia Maso Casademont

Localisation - Belleville en Beaujolais (69)

Budget : 180 000 €

Nous avons accompagné avec beaucoup d’enthousiasme la volonté de préparer l’habitabilité de Belleville en beaujolais à l’horizon 2035. Cette étude vise à doter la commune d’une vision prospective de développement de son territoire à un horizon de 15-20 ans. Ainsi, nous avons proposé un regard multiscalaire s’appuyant sur la richesse du grand paysage.

Dans un premier temps, le diagnostic nous a permis de qualifier et d’identifier les différentes entités paysagères. Nous avons défini les motifs paysagers, les espaces qui nous apparaissaient comme support à la transformation spatiale de Belleville à l’horizon 2035. Tantôt des parcs existants, des lisières urbaines, des ouvertures sur le grand paysage. Dans un second temps, le travail de plan guide et de zoom sur des secteurs stratégiques a permis de proposer une vision territoriale applicable de manière locale. Ainsi, le travail conduit a mis en exergue des enjeux multiples :

• Construire une trame paysagère appuyée sur la puissance du grand paysage infusant le tissu urbain en tout lieu

• Penser de manière duelle trame paysagère et schéma modes doux

• Se saisir des lisières urbaines pour traiter l’effet de front bâti

• Requalifier les grands axes routiers, les entrées de villes et les zones d’activités

• Favoriser la pleine terre et les plantations composées des 3 strates de végétations

• Gérer les eaux pluviales en permettant l’infiltration localisée permettant ainsi de générer des milieux humides.

• Améliorer le confort urbain

Intentions et stratégie urbaine pour le centre ancien

Pacifier, rendre l’espace public aimable et accueillant pour les modes de déplacements doux

Un parking transformé en place urbaine, lieu de vie majeur

Apaiser la césure formée par la RN6

Végétaliser et fabriquer un centre ancien à l’échelle du corps

Végétalisation de la résidence Danton

Mission de maitrise d’oeuvre

Groupement : Passagers des Villes

Superficie - 650 m²

Team : Aurélien Raguet

Localisation - Lyon 03

Budget : 100 000 €

En cours

La résidence seniors Danton possède l’immense richesse d’abriter un jardin paisible. Ce lieu est aujourd’hui marqué par une faible présence végétale et une forte présence d’enrobé donnant un caractère routier à la cour.

Malgré cela, le jardin est considéré comme une pièce majeure, un lieu de vie plus que nécessaire. Le projet s’appuie sur un dessin simple permettant de créer des espaces intimes.

Les divers ateliers de co-conception mis en place avec les résidentes et résidents ont permis de concevoir un espace désiré qui fera la fierté des usagers.

Atelier de co-conception avec les résidentes et les résidents

Extrait de la palette végétale et des périodes de floraison

Plan masse général du jardin, 1.100ème

Ile du Ramier Grand parc Garonne

Agence Ter, Paris

Phase : AVP

Chef de projet - Camille Lefebvre

Superficie - 100 ha

Localisation - Toulouse (31)

Le réaménagement de l’Île du Ramier prend appui sur les structures végétales en place, sur les ripisylves. Ces dernières sont renforcées, prolongées et parfois mises en scène pour donner à voir la Garonne. A l’image d’un écrin, l’Île du Ramier propose des jardins, des espaces de flâneries et de larges promenades.

Gradients d’écologie intrinsèque Gradients de fréquentation Gradients d’impact sur les milieux Gradients d’entretien

La prairie du couchant et la nouvelle perspective sur la piscine Nakache

Animer l’organisme poreux

La plaine du Forez entre dans la balance

Projet de fin d’étude

Encadrants - Bruno Tanant, Esther Salmona

Superficie - 90 000 ha

Localisation - Plaine du Forez (42)

La plaine du Forez est ceinte comme un immense jardin alluvial, traversée du sud au nord par le grand fleuve Loire. Elle est peuplée de trois constellations aquatiques, les étangs du Forez. Les influences méditerranéennes s’amplifient, remontent la vallée du Rhône et assèchent désormais l’ovale spongieux de la plaine agricole du Forez. C’est finalement la fertilité d’une des dernières plaine agricole Rhône-Alpine qui est menacée. Les métropoles de Saint-Etienne et de Lyon perçoivent le « potentiel » de la plaine. Son sol suave et doux lui donne son caractère tendre, une aubaine pour le processus de métropolisation en action.

Le projet trouve dans ses contraintes les éléments qui le nourrissent. Alors, il convient d’assumer la nécessité de la plaine du Forez, territoire de tendresse dans un système beaucoup plus vaste. C’est l’opportunité de penser le paysage de la plaine du Forez à l’horizon 2050, de définir une spatialité commune, édifiée par le prisme du paysage. La chance de pouvoir réfléchir à un nouvel équilibre de la balance métropolitaine Rhône-Alpine.

La plaine depuis la maison familiale, au loin les monts du Forez

Travail de maquette au sol, 2m x 2m, échelle libre

Lyon

Saint-Etienne

Balance métropolitaine

La Loire Le Rhône

La plaine du Forez

La Saône

Monts du Pilat

Monts du Forez

Monts du Lyonnais

Roanne

Construction de la Figure territoriale : La balance métropolitaine Rhône-Alpine

Montbrison

1 . 25 000e

2 km

Plan projet

2.00m x 2.00m

Étangs existants

Voie plaine du Forez/Saint-Étienne

Haies / canaux

Urbanisation alluviale

Nouveaux étangs

Prairies

Céréales

Infusion forestière

Lentilles

Maraîchage

Balbigny

Montrond-les-Bains

La Loire

Saint-Etienne

Feurs

La priorité, les lieux clés pour développer le projet

Coupe projet du fleuve aux étangs en rive droite

L’être Loire pour naviguer vers la métropole Sur la digue d’un nouvel étang

Recherche plastique, Construire le contre flux métropolitain

©Didier Plowy, 2021

Soutenance de PFE

©Didier Plowy, 2021

Les villes funambules

Atelier de projet 8

Encadrants - Marion Talagrand, Benoît Barnoud, Mathieu Picot, Lou Pellegrin

Superficie - 1 500 ha

Groupe : Gabrielle Repiquet, Thea Mc Kenzie

Localisation - Vallée de l’Andelle (27)

D’un bout à l’autre du fil de la Seine se dessine des villes d’influences. A mi-chemin entre Paris et Le Havre, Rouen s’est développée en ville de fond d’estuaire. A la fois porte vers la mer et liant avec les grands plateaux céréaliers.

Détournons le regard des grands pôles métropolitains. D’un bout à l’autre des affluents de la Seine se dessine les villes funambules, suspendues en équilibre par le fil de l’eau.

Le projet s’appuie sur la rivière de l’Andelle, le dessin du projet propose de générer une nouvelle condition d’habiter dans ces territoires aux portes de Rouen. Le projet rend lisible la grande beauté des séquences prairiales qui alternent les villes de la vallée de l’Andelle. Le dessin propose un nouveau schéma urbain de ces villes en s’accrochant aux gares. L’interstice nourricier remonte sur les coteaux, les révèle et propose un autre dialogue avec les plateaux.

Recherche et expérimentations, la Seine de Paris à Le Havre

EXPLORER

ALÉAS DU SOCLE, REVEILLER LA POÉSIE

Un contraste entre les vallées stratifiées et les plateaux homogènes

Faire avec la géologie, Rouen et vallée de l’Andelle

Une nouvelle strucure paysagère, induire une autre centralité

Vue du projet

Le motif relie la vallée au deux plateaux

Maquette de projet au 1.10 000e 841mm x 1189mm

Nuuk à l’aube de l’Anthropocène

Atelier de projet 6

Encadrants - Karin Helms, Lauri Mikkola

Superficie - 100 ha

Groupe : Gabrielle Repiquet, Chloé Vincent

Localisation - Nuuk, Groenland

Le changement climatique va bouleverser les paysages dans le monde entier. Au Groenland, l’augmentation de la présence des eaux de surface combinée à la fonte des glaces posent de nouveaux problèmes aux villes.

La ville de Nuuk impose un contexte extèmement rigoureux pour le développement d’un projet de paysage. Pour cet atelier, nous avons travaillé à distance, nous avons utilisé les datas, regardé des films, questionné les locaux et construit notre propre imaginaire. Le projet a l’ambition de définir un nouvel urbanisme autour des espaces publics. Le dessin s’appuie sur les formes géomorphologiques de la capitale. Les nouveaux espaces publics s’appuient sur la topographie, ils accompagnent le chemin de l’eau.

Faire naitre les intentions du travail à grande échelle

Révéler la trame géologique pour connecter les habitants au grand territoire

Un jardin collectif pour un futur fertile

Atelier de projet 5

Encadrants - Helen Stokes

Superficie - 25 ha

Groupe - Gabrielle Repiquet

Localisation - Villelouvette (91)

Le parc de Villelouvette est situé à 50km au sud de Paris. Grâce à la ligne du RER C, la capitale est rapidement accessible. Depuis 20 ans, l’étalement urbain induit de nouvelles façons d’habiter et surtout de pratiquer l’espace public. Ce projet tente d’apporter des réponses, des possibilités pour la conception d’un parc dans un espace périurbain.

Dans la capacité productive du parc réside sa plus grande force. Cette vocation nourricière pour les foyers environnants permet d’outrepasser les limites du parc. Par ses espaces et la programmation notamment associative, le parc de Villelouvette devient une nouvelle centralité pour les villes environnantes, un lieu édifié par le prisme du paysage.

Ce que pourrait devenir la zone productive

Créer un dialogue entre la rivière et le chemin

Plan projet à l’échelle 1.1000e

Un paysagiste dans les champs

Éprouver les politiques agricoles dans la plaine du Forez

Mémoire de recherche

Encadrants - Alexis Pernet Localisation - Plaine du Forez (42)

Les questions agricoles et les enjeux d’un horizon 2050 incertain impose d’édifier un nouveau système nourricier qui dépasse la seule visée productive. Çà et là, des agricultrices et des agriculteurs sont prêts à détourner le regard, à prendre de la hauteur et à considérer la ferme dans un système paysager beaucoup plus vaste. Inexorablement, la définition d’un paysage nourricier désiré impose la rencontre avec les politiques agricoles. Alors, il s’avère nécessaire de se mettre en quête, de chercher les leviers d’actions pour la profession de paysagiste dans cette nébuleuse. Ainsi, vient le temps d’éprouver les politiques agricoles à différentes échelles. Ce travail propose un regard croisé entre le cadre européen de la PAC, les organes politiques agricoles d’un département et l’échelle de la ferme.

C’est dans la plaine du Forez, ce territoire de 1000 km² traversé par la Loire que j’ai entrepris cette expérience. Les milliers d’hectares irri -

gués de la plaine sont de plus en plus confrontés à la rudesse du changement climatique. Dans cette affaire complexe, quelles peuvent être les places institutionnelles des paysagistes concepteurs ? Comment redéfinir une spatialité agricole ? Quelle perception de la sphère agricole pour cette profession ?

L’engagement d’une réflexion paysagère pour l’agriculture évolu. Pour effectuer ce pas de côté, le temps est nécessaire. Mais dès à présent, des femmes et des hommes sollicitent le regard des paysagistes. Des forces vives qui essaiment de ferme en ferme. La possibilité d’engager dès à présent une réflexion paysagère qui concerne l’ensemble du vivant.

Travail de projet avec les agriculteurs Plan projet pour le GAEC de la Route du basalte

Les duos du paysage

Depuis le mois de décembre 2019, avec l’aide du corps enseignant et de Béatrice Julien Labruyère nous avons créé un cycle de conférences mensuelles à l’école de paysage de Versailles. Cette initiative est née de la volonté d’avoir un regard extérieur sur des thèmes et enjeux variés que devront relever les paysagistes dans les années futures.

C’est aussi la volonté de créer un moment d’échange ouvert à tous dans le but de construire une culture commune.

MARDI 3 DECEMBRE 2019

18h00 A 19h00

AMPHITHEATRE DE L’ENSP

Entre interrogation et désir de faire, la profession de paysagiste se mue. Ces conversations ont pour but d’explorer l’univers abyssal du paysage. Le duo vise à faire émerger une pensée, une démarche dans la grandeur de notre champ d’action.

Béatrice

LE LIEU ET L’ORIGINE

BRUNO TANANT invite NATHALIE DE NOBLET climatologue et co-auteur du récent rapport du GIEC : « Liens entre le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres »

Une initiative du Bureau Des Etudiants en Paysage et du corps enseignant.

Contacts : b.julienlabruyere@ecole-paysage.fr perrocheaualexis@gmail.com mathiasgoutelle42@gmail.com

Duo n°1 : Le lieu et l’origine Bruno Tanant invite Nathalie De Noblet, climatologue et co-autrice du dernier raport du Giec.

Médiation Gabrielle Repiquet

Animation par Gabrielle Repiquet, étudiante en deuxième année à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles

Coordination

JulienLabruyère, Alexis Perrocheau et Mathias Goutelle

École nationale supérieure du paysage de Versailles 10 rue du Maréchal Joffre 78000 Versailles

LES DUOS DU PAYSAGE

LUNDI 20 JANVIER 2020

18H00 A 19H00

AMPHITHÉÂTRE DE L’ENSP

Entre interrogation et désir de faire, la profession de paysagiste se mue. Ces conversations ont pour but d’explorer l’univers abyssal du paysage ainsi que de créer une culture commune.

Le duo vise à faire émerger une pensée, une démarche dans la grandeur de notre champ d’action.

Coordination Béatrice Julien-Labruyère, Alexis Perrocheau et Mathias Goutelle

L’ORNEMENT DANS LE PAYSAGEE

Karin Helms invite Antoine Picon chevalier des arts et des lettres, ingénieur des ponts et chaussées, architecte et professeur à la Harvard graduate school. Auteur de nombreux ouvrages sur les technologies, le design, l’architecture et notament l’ornement dans l’architecture.

Une initiative du Bureau Des Etudiants en Paysage et du corps enseignant.

Animation par Alexis Perrocheau, étudiant en Master 1 à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles.

ContaCts : b julienlabruyere @ e C olepaysage fr perroCheaualexis@gmail Com mathiasgoutelle42@gmail Com

Duo n°2 : L’ornement dans le paysage.

Karin Helms invite Antoine Picon, architecte, ingénieur et enseignant.

Médiation Alexis Perrocheau