OPUS109

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du 5 au 11 novembre 2013

OPUS

le magazine sur l’actualité culturelle

109

LE GOût LA VUE L’ODORAT LE TOUCHER L’OUÏE


EDITO

Opus 109, c’est le nom de la troupe dont Brel et Gainsbourg faisaient partie en 1958-59.Ce fut la première tournée de Gainsbourg en France, elle fut parmis ses premières expériences en tant qu’interprète de ses propres chansons. Il y eut pas mal de bides au début, comme pour plein de grands artistes aujourd’hui. 109, c’est aussi «sang neuf», un collectif d’artistes qui faisaient des dessins sur des pansements en guise de stickers. En créant «Opus 109» je rend donc hommage à «Lulu», à cet enfant qui a laché la peinture, «son véritable amour», pour se conssacrer a cet «art mineur» qu’est la chanson. Dans ce numéro, j’ai décidé d’aborder les nouvelles choses qui m’ont plues, ou qui vont surement me plaire dans un futur proche. Cela concernera toujours des sujets liés au monde artistique.J’espère que les sujets vont plairont autant qu’ils m’ont plus.

Marine Bouchard Rédactrice en chef


La langue compte 3000 papilles gustatives formées de cellules spécialisées dans les saveurs de base : salé, umami, sucré, amer et acide ou aigre. On croyait autrefois que chaque saveur disposait d’une partie de la langue qui lui est réservée, toutefois des études ont démontré le contraire par application d’une goutte de substance salée ou sucrée au même endroit : le sujet parvenait à reconnaître la saveur quelle que soit la localisation de la goutte, la «cartographie des saveurs» est donc obsolète3. Les cellules réceptrices captent les stimulations et transmettent au cerveau les signaux correspondants. Ce qui permet de ressentir le goût.

pages: 10 et 11.

3/ L’Ouïe L’ouïe ou l’audition est la capacité de percevoir des sons.

pages: 6, 7 et 12.

2/ L’odorat Le nez est un organe très sensible qui est capable de percevoir des milliers d’odeurs. L’olfaction est le deuxième des sens après le goût à utiliser une réaction moléculaire donc «chimique».

pages: 18 et 19.

4/ La vue La partie la plus importante de l’œil est le globe oculaire qui est le véritable organe de la vue.

pages: 8, 9, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 23.

5/ LE TOUCHER Le toucher fournit des informations par contact de la peau avec la surface des objets.

pages: 8, 9, 12, 13,

SOMMAIRE

1/ LE GOÛT


TOUCHER

OUVERTURE DU PREMIER LEGO STORE DE FRANCE Après quelques semaines de rumeur, le premier magasin Lego a finalement ouvert ses portes le jeudi 18 Octobre 2012. Otakia était présent à la soirée d’ouverture presse pour profiter en avant-première de ce lieu si particulier où 300m² sont à l’entière disposition des fans de Lego. Notons qu’entre le 14 et 17 Novembre, le Lego Store organise des évènements pour inaugurer le magasin comme des cadeaux à partir de 30 euros d’achat. Le premier Lego Sore français s’est installé en proche banlieue parisienne dans le nouveau centre commercial So Ouest. Il est très facilement accessible, car il est situé sur la ligne de train L (Saint-Lazare Versailles Rive Droite passant par La Défense), du RER C et du métro 3 sans oublier un accès facile du périph’ avec un grand parking facilement accessible. Les fans risquent d’être étonné, car non, le Lego store n’est pas à l’entrée du centre commercial. Il faut descendre au -1 vers la porte Lorraine – que de marches à faire avant d’atteindre son paradis . Mais ne vous inquiétez pas : le Lego store est facilement repérable (quand les escalators fonctionnent sans la cohue) et dès les premiers pas dans le magasin, vous ne serez pas déçu. L’intérieur est le nirvana du fan Lego : il y a toutes les boîtes regroupées dans un espace confortable où on peut flâner avec plaisir. On peut

regarder tous les sets et licences du fabricant danois comme Lego Friends, Lego Monster Fighters, Lego Star Wars, Lego Bob L’éponge, Ninjago... Mais, il n’y a pas que les boîtes à acheter, les rayonnages proposent des espaces avec des créations originales ou des expositions de sets déjà montés – un régal pour les yeux. Derrière les caisses se trouve le mur « Pick a brick » avec des rangements transparents remplis de brique Lego où on peut piocher les briques que l’on veut acheter, comme dans les magasins de bonbon, mais avec des pièces de Lego . C’est surtout ce concept inédit en France qui va attirer les collectionneurs ainsi que les personnes qui souhaitent créer leurs propres modèles sans être bridés. Ces fameux adultes vont plus loin que la simple construction imposée par la notice, tout en souhaitant garder une cohérence par rapport au thème développé. Ici, plus de limite à l’imagination, un large choix de pièces disponibles dans de nombreuses couleurs offre des possibilités de créations originales illimitées. Cela va de la plus petite plaque de 1 tenon à la brique classique de 2×4 tenons. Attention,

toute la gamme Lego n’est pas disponible, un magasin ne suffirait pas. C’est le cas notamment des pièces spécifiques à un produit licencié (Star Wars entre autres) aux couleurs caractéristiques. Une boîte permettant la création de minifigurines exclusives est elle aussi présente. C’est le même principe, vous choisissez une tête, un torse, des jambes et des accessoires pour créer votre propre modèle. Le prix de revient n’est pas très élevé, 5,49€ pour 3 figurines. C’est surtout une activité ludique qui commence directement dans la boutique. Les plus jeunes (ou pas…) pourront s’asseoir à des tables pour jouer le temps que les parents profitent du magasin. Pour finir, notons la présente d’un staff, tout feu, tout sourire, prêt à répondre à toutes nos questions. Vous ne pouvez pas les manquer avec leurs gilets marqués LEGO en gros dans le dos. Et si vous partiez dans un monde où tout est carré?

INFOS So-ouest est ouvert de 10h à 21h du lundi au samedi 31 rue d’alsace, à levallois. MAgasin lego: situé au -1 surface: 300m2


qualité et l’originalité des propositions n’ont eu d’égales que leur quantité et leur diversité. Au final, nous sommes tombés follement amoureux de trois collections en particulier : celles de Julia Mackenroth, Ryan Mercer et Rachael Hall. Julia, Ryan et Rachael incarnent, chacun à leur façon, l’état d’esprit audacieux, enjoué et aventurier que l’on est en droit d’attendre d’une nouvelle génération de designers ; une attitude combinée à une approche sans compromis de la confection de vêtements basée sur l’artisanat. La finition se doit d’être impeccable, le conformisme est inacceptable. Leurs designs ont fait l’objet d’une collection en édition limitée. Vous en trouverez un petit aperçu qui éveillera votre curiosité dans les pages suivantes. Pour parachever le tableau, nous avons également joint les histoires fascinantes qui se cachent derrière les designs, racontées par les gagnants eux-mêmes.

RYAN MERCER RACHAEL hALL

ESPRIT COLLABORE AVEC LE Royal College of Art de Londres

jULIA MACKENROTH

LES IDÉES SONT D’UNE NATURE VULNÉRABLE

Royal College of Art de Londres, l’année dernière, à l’intention d’étudiants se préparant aux métiers de la mode nous a semblé être une évolution tout à fait naturelle.Le RCA est depuis longtemps un véritable vivier créatif formant les jeunes designers. La devise de l’école – créer un environnement agréable et propice à la recherche et à l’expérimentation – permet aux étudiants de se fier à leur instinct inventif qui les fera sortir des sentiers battus. Des voyages en terre inconnue ont tendance à s’achever dans des lieux inattendus. C’est une affirmation qui semblait sûrement évidente dans le cadre du concours organisé cette année par Esprit en collaboration avec le RCA. Les étudiants du RCA avaient été invités à créer une collection en se demandant si la mode pouvait vraiment s’inscrire dans un esprit de développement durable. La collection se devait aussi de refléter l’esprit du temps de la génération à laquelle appartiennent ces étudiants. Lors du concours de cette année, la

TOUCHER

Comme nous le savons tous, la moindre perturbation intervenant dans leur cycle de développement les fait partir en fumée.Il est donc essentiel de créer une pépinière d’idées. Une serre dans laquelle elles peuvent pousser et atteindre, à leur propre rythme, leur véritable potentiel.Chez Esprit, nous avons toujours été conscients de la nature fugace des idées, de leur tendance à s’éparpiller ou à simplement s’évanouir quand elles ne trouvent pas la nourriture adéquate. Dans un environnement aussi tumultueux et instable qu’est l’industrie de la mode, cette situation est une réalité de tous les jours. Dans ce secteur, ce sont la plupart du temps les voix prônant le conformisme qui se font plus fortes et qui sont entendues au détriment de la voix de l’individu.Esprit a vraiment à cœur d’encourager les jeunes talents et de promouvoir une mode dont les designs se démarquent des autres. C’est pourquoi, le lancement d’un concours en collaboration avec le


Koudlam et son album «Nowhere»

OUIE

Ras-le-bol de la blagounette dans la musique. Malgré des titres qui laissent à soupçonner la gaudriole ou le 40° à l’état pur (en tirant une carte, au hasard : Blow Job Symphony ; une autre : Alcoholic’s Hymns, tiens), malgré l’interview (rare) accordée à Brain Magazine, malgré les quatre fers en l’air à feu l’Elysée Montmartre et une partie du récit Avec Son Beat et Son Couteau I, la musique de Koudlam, super (sha) man incas sauce, ne verse pas d’ironie dans les verres à moitié vides. Arthur Peschaud (Pan European) me l’avait confirmé : Koudlam cherche avant tout la Beauté. Rien à voir avec des chansons à boire, tout à boire dans ses chansons à voir : l’espace reste encore trop restreint, le Koudlam ne se coince ni à Paris, ni dans une salle de concert, ni dans un entretien. Plutôt quelque part à Mexico City, dansant en déséquilibre sur des grues électroniques, ou dans un face à face inattendu après party remise.

We can have heroes, just for one life. Quand on a des héros, le problème, et encore – s’il n’y en avait qu’un – c’est qu’on sait tout et qu’on se dit que certains mystères doivent rester à leur place. Ensuite, on a évidemment plus de mal à trouver « la » question qui éclairerait davantage, ce qui a trait d’exclusif et qui pousserait même à avoir une « vision différente » de l’artiste, donc de l’homme. La musique a ses émotions que la raison ignore. Est-ce que les stars doivent rester imbisables, inchekables ? « Star », tout est relatif, bien sûr. Autant que le qualificatif « hymne » pour une chanson qui n’a même plus besoin de sa voix d’origine – la foule s’en charge. L’hymne tutoie alors le sacré (dans un sens inviolable, dans l’autre, unificateur) alors qu’il semble couler de source que la foi relève de l’intime. Pour cette raison, il faut repenser l’hymne en tant que terme, en tant que concept ; même s’il n’a de sens que pour une partie et non un tout, on doit parler d’hymne.

Et c’est ainsi, après avoir écrit sur des idoles, ou avoir émis des clins d’œil suffisamment appuyés – pour éviter l’abus de délire onaniste – que je me retrouve, un beau soir, nez à nez avec Koudlam. Le sombre héros sans le chapeau, sans le beat – mais le débit – sans le couteau, et moi, avec les litres mais sans le magnéto. Enchanté, Gwënhael, un « je sais » en retour presque inapproprié. Et une discussion qui restera dans un coin de ma mémoire comme une hallucination, en même temps qu’une putain d’évidence. Car oui, le niveau de « distance » chez lui laisse parfois songeur : on s’y sent intimement lié parce que – beau cliché – sa musique nous pénètre (« you’re my brother »), tout autant qu’on le sent perché, par conséquent insaisissable. On se fie à ce qu’on « sait » justement de lui, une flaque d’eau pour la partie « réel », un océan pour la partie restante. Notamment en ce qui concerne le personnage – une piste pour mieux glisser dans les profondeurs. « Rien n’est beau, l’homme seul est beau : c’est sur cette naïveté que repose toute esthétique, c’en est la vérité première » – Nietzsche dans Le Crépuscule des Idoles.

Encore un peu désarçonné par l’accueil froid de Nowhere – titre qui avait anticipé son statut (introuvable) mais à mille lieues de son programme (il part logiquement dans tous les sens) - Koudlam compose des hymnes comme d’autres établissent des mélodies ultimes. Son nouvel EP ne s’en cache pas (Alcoholic’s Hymns, donc). Sur la pochette, on voit d’ailleurs une main dressée vers le ciel, le reste du corps se débattant dans les entrailles maritimes. C’est Koudlam qui, devenu statue – culte de son vivant – tombe dans les profondeurs de son propre reflet. C’est Koudlam qui, sous la mer alors qu’on ne devrait voir que lui, cherche abondamment à sortir sa tête de l’eau.


OUIE

DOCTOR FLAKE

PARADIS DIRTYFICIELS Doctor FLAKE est un compositeur et beatmaker français qui évolue comme un expert médical de la découpe… musicale: un chirurSicien. Il fouille et trouve parfois de vielles pépites sonores qu’il échantillonne, il pianote, il s’enregistre, il découpe et se découpe, il agence, assemble et arrange. Le célèbre principe physique de Lavoisier “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” pourrait parfaitement résumer son travail de composition débuté en 2003 et qui ne cesse de développer une musique personnelle, sombre, référencée et d’une grande élégance. Le Sampling (échantillonnage) est l’axe majeur de son processus créatif en étant soit le fil conducteur ou soit l’arrangeur de la plupart de ses productions. Le résultat est un panel de breakbeat allant de l’Abstract Hip Hop au Trip Hop en passant par le Hip Hop. Après deux premiers Albums essentiellement instrumentaux, le besoin de collaborer avec d’autres artistes se manifeste et c’est avec “Minder Surprises” en 2009 que Vale Poher, Miscellaneous et Dj Pee intègrent et transcendent l’univers de cet extraterrestre inspiré.

Encore sous le charme hypnotique d'un premier album éponyme dont l'épure entêtante et la sensualité de givre avaient pris par surprise le monde de la pop, on guettait depuis trois ans le retour de The XX. "Coexist", leur deuxième opus, dévoile l'alchimie inchangée d'une cohabitation résonnant aux confidences entremêlées de Romy Madley Croft et d'Oliver Sim, murmurées au son d'une guitare aqueuse, d'une basse reptilienne et de synthés minimaux. Aux machines, leur complice Jamie Smith rénove aussi cette esthétique de l'engourdissement en distillant les échos assourdis d'un dancefloor sur lequel s'échoue joliment la mélancolie du trio.


VUE

LE MANOIR DE PARIS Le Manoir de Paris ouvre ses portes sur les mystères de la capitale. Concept inédit en France, ce nouveau site d’animation fait revivre, au coeur même de la Ville Lumière, dix-sept légendes parisiennes. A mi-chemin entre un musée et un parc d’attractions, cette demeure hantée développe sur deux niveaux et près de 1000 m2 un parcours interactif invitant le public à vivre des émotions fortes et à devenir acteur de l’histoire.

I. Les catacombes de Paris Le 3 novembre 1793, Philibert Aspairt s’aventure dans les carrières situées sous le couvent du Val de Grâce. Il ne revient jamais de son expédition. 11 ans plus tard, son corps est découvert sous la rue de l’Abbé de l’Epée. Un trousseau de clés permet d’identifier le squelette de celui qui fut portier du Val de Grâce.

II. Le crocodile des égoûts de Paris En mars 1984, les égoûtiers qui travaillent sous le Pont Neuf découvrent un animal d’1m de long, tapi dans un coin, à quelques mètres d’eux. Il s’agit d’un crocodile du Nil.

III. Le fantôme de l’Opéra La légende veut qu’un monstre défiguré hante l’opéra Garnier. De mystérieux événements surviennent à la fin du XIXe siècle accréditant cette rumeur : le 20 mai 1886, le grand lustre de la salle se décroche faisant une victime au cours d’une représentation du Faust de Gounod. L’ironie du sort veut que ce spectateur ait été assis à la place N° 13.

IV. La prison du masque de fer

VII. Les tombes profanées du sergent Bertrand

Le 19 novembre 1703, décède à La Bastille, après 34 années de détention, l’un des prisonniers les plus fameux de l’histoire française : l’homme au masque de fer. Quelle était l’identité de ce mystérieux prisonnier «toujours masqué d’un masque de velours noir» selon le registre d’écrou de la prison ?

A la fin des années 40, des tombes profanées et des corps de femmes de tous âges mutilées, aux entrailles arrachées, sont retrouvés dans différents cimetières de Paris. Ces faits, perpétrés entre 1846 et 1849, seraient l’oeuvre d’un sergent nécrophile, François Bertrand, autrement surnommé le « vampire de Montparnasse ». Ils inspirent notamment la légende du loup-garou de Paris.

V. La cave aux vampires Si les Carpates sont la terre originelle des vampires, de nombreux récits ont élu Paris pour scène. Au nombre des plus connus figurent les «Chroniques de Vampires» de l’écrivain américain Anne Rice avec pour personnage principal, Lestat de Lioncourt, un noble français transformé en vampire au cours du XVIIIe siècle. Avant de quitter Paris, il lègue son théâtre au doyen des vampires sur terre, Armand.

VI. Le métro de Paris Le dimanche 16 mai 1937, à 18H30, une jeune femme en robe verte et chapeau blanc est retrouvée poignardée sur la ligne 8. Laetitia Toureaux, seule passagère du wagon de 1ere classe, s’écroule à terre lorsque la rame 382 s’arrête à la station de La Porte Dorée, un laguiole planté dans le cou...

VIII. Le cimetière du Père Lachaise Le cimetière du Père Lachaise ouvre le le 21 mai 1804 sur l’ancienne propriété du Père Lachaise, autrefois confesseur du roi Louis XIV. Réputé pour abriter la sépulture de gens célèbres, le cimetière du Père Lachaise l’est aussi pour ses mystères. La rumeur veut que des messes noires y soient régulièrement célébrées et que certaines tombes donnent accès aux catacombes...

IX. La Voisin, empoisonneuse et sorcière Empoisonneuse et sorcière de renom, La Voisin exerçait ses talents dans le quartier du Marais. Odeur de soufre, messes noires, avortements illégaux – elle aurait tué 2 500 avortons - étaient pratique courante pour cette sorcière qui fut mêlée à l’affaire des poisons. Elle aurait agi pour le compte de la marquise de Montespan alors délaissée par Louis XIV. Elle finit brûlée vive en place de Grève le 22 février 1680.

X. Le fantôme du jardin des Tuileries En 1564, la reine Catherine de Medicis décide d’acquérir un terrain à proximité du Louvre où elle réside pour faire construire le palais des Tuileries. Y résident, outre deux tuiliers, un boucher surnommé, Jean l’Ecorcheur. La reine charge un noble du nom de Neuville de l’assassiner au motif qu’il connaissait trop bien ses secrets. Au moment de mourir, Jean l’Ecorcheur lance une sombre prédiction : «Je reviendrai».


VUE INFOS

Le Manoir de Paris 18 rue de Paradis 75010

XI. La bibliothèque de l’alchimiste

XIV. Le cabaret des assassins

XVI. Le bossu de NotreDame de Paris

Les livres sont un puits de savoir et la bibliothèque l’antre de l’alchimiste à la recherche de la Pierre Philosophale. L’un des plus célèbres d’entre eux, Nicolas Flamel (1330 env - 1418), était libraire rue des Escrivains à Paris. Fulcanelli, le mystérieux auteur du «Mystère des cathédrales», aurait découvert le Grand Oeuvre au XIXe siècle.

Fréquenté par des artistes célèbres tels que Picasso, Debussy ou Maupassant, Le Lapin Agile est l’un des plus vieux cabarets de Paris. Cette auberge de Montmartre, dénommée en 1860 «Au rendez-vous des voleurs» fut un temps connue sous le nom de «Cabaret des Assassins».

Quasimodo est le personnage principal du célèbre roman de Victor Hugo, Notre Dame de Paris. Ce personnage effrayant, défiguré, vivait dans les tours de la cathédrale. A la fois applaudi et hué par la foule, celui qui fut surnommé le bossu de Notre-Dame fascine le peuple comme un monstre.

XII. Le barbier sanguinaire En 1387, une série d’étudiants étrangers disparaissent à Paris. Ils sont victimes d’un barbier fou qui leur tranche la gorge pour le compte d’un pâtissier voisin.

XIII. Le pâtissier sanguinaire Après avoir haché menu les corps, le pâtissier, acolyte du barbier, réalise dans son laboratoire de succulents pâtés “à la chair délicate” qu’il propose à sa clientèle.

XV. Gargouilles et chimères La légende raconte que les gargouilles et les chimères de NotreDame de Paris s’animent la nuit pour faire peur aux mauvais esprits. Monstres hybrides, mi-bêtes ou mi-hommes, ces animaux fantastiques sculptés dans la pierre sont les gardiens du Bien.

XVII. Guillotine Créée en 1789, inaugurée en 1792, la guillotine a fait rouler de nombreuses têtes, sévissant notamment avec le Tribunal révolutionnaire et ses bourreaux sous la Terreur. Cet instrument qui porte le nom de son inventeur, le docteur Joseph Guillotin, fut surnommé « la veuve ». Deux de ses plus illustres victimes furent le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette, respectivement guillotinés en place publique le 21 janvier et le 16 octobre1793.


goût

Les Pieds dans l’eau Le dépaysement à portée de métro, c’est ce qu’offre ce décor de charme avec vue sur la Seine doublé d’une terrasse verdoyante particulièrement recherchée en ces jours de beau temps retrouvé. Ce restaurant, l’un des plus réputés de l’île de la Jatte, propose une cuisine traditionnelle et à base de produits de la mer.

39, boulevard du Parc 92200 Neuillysur-Seine 01 47 47 64 07

D’ile en Ile 104, avenue Mourain, l’Herbaudière 85330 Noirmoutier-en-l’Île Sur l’île de Noirmoutier, ce restaurant est une escale gourmande où libérer vos sens. Ici, saveurs, senteurs et couleurs se mêlent dans une cuisine métissée et raffinée qui n’utilise que des produits frais et de saison. Alain, le Chef, élabore d’innovantes suggestions au gré de son inspiration et vous propose une carte aveugle, histoire d’entretenir le suspens. C’est le chef qui décide ce que vous allez manger. Créatifs et cinéphiles, Alain et son épouse Annick vous accueilleront chaleureusement et partageront avec vous leur goût pour la cuisine et le cinéma. Ici, plats et soirées à thème portent en effet le nom d’un film! Un endroit original et délicieux !


gout VENEZ Y GOUTER SON GATEAU A LA BONNOTTE DE nOIRMOUTIER REALISé dans le cadre de l’émission 100%mag.

L’étier route de l’Epine 85330 Noirmoutier en l’île Tel: 02.51.39.10.28 A marée haute, la barque du chenal (étier) arrive à hauteur de la véranda de cette ancienne cabane à huitres transformée en restaurant gastronomique. Le chef cuisinier, Patrice Millasseau, travaille toute en finesse les poissons achetés à la criée de l’herbaudière.

RIMAL 94, Bd Malesherbes 75017 PARIS Tél : 01 42 27 61 22 Plus que jamais, les Mezzés Libanais sont mis en avant au restaurant Rimal pour découvrir la gastronomie libanaise allez chez «Rimal». Pour une exploration gustative vous êtes servis.Leurs Mezzés (plus de 25 variétés différentes)sont systématiquement des hors d’œuvres froids libanais, des salades libanaises, des Tartares libanais, des Hors d’œuvres chauds libanais et sans oublier les beignets libanais. Les Mezzés Rimal sont à déguster à 2, à 3 ou à plusieurs!


Le Centre Pompidou revient sur l’œuvre de Salvador Dalí, icône de l’art moderne, lors d’une incroyable rétrospective du 21 Novembre 2012 au 25 Mars 2013, une occasion inédite de redécouvrir les différentes œuvres qui auront façonné toute une génération et permit une lente révolution sexuelle et intellectuelle.En effet, l’exposition que nous propose le Centre Pompidou compte s’attarder sur la personnalité de Dalí, ses prises de parti qui ont inspiré ses ouvrages ainsi que ses détracteurs : loin d’être simple spectateur de la vie publique, nous découvrons un Dalí présentant des shows télévisés, des projets de pièces de théâtre… Lors de cette exposition, cet « homme de spectacle » nous livre quelques secrets de sa personnalité, ses craintes et ses attentes ; les œuvres blasphématoires ainsi que les œuvres paranoïaque-critique font ainsi part d’une conscience perturbée de l’artiste… Aussi, pour faire part de la réalité, l’exposition retracera le parcours de l’ Avida Dollars : entre fêtes sans limites, dépenses extravagantes et sa soif de reconnaissance, Dalí restera un personnage complexe de l’histoire de l’art qu’il est nécessaire de présenter.Malgré cela, le Centre Pompidou compte bien réunir tous les amateurs d’art autour des grandes œuvres surréalistes telles les Montres Mortes, le Spectre du Sex Appeal et les Cygnes réfléchissant des éléphants tout en permettant aux plus curieux de renforcer leurs connaissances sur le grand Salvador Dalí.Aussi, l’exposition devrait rencontrer un franc succès en accueillant plusieurs millions de visiteurs, à l’image de la surprenante exposition Signé Dalí qui réunit plusieurs dizaine de milliers de curieux en 2011 à l’Espace Dalí.

Salvador Dalí, le génie espagnol, sera à l’honneur du Centre Pompidou du 21 Novembre 2012 au 25 Mars 2013 pour une rétrospective inédite: des Montres Molles au Grand Masturbateur, près de deux cents œuvres consacreront le talent de cet artiste souvent controversé. Ainsi, plus de trente ans après la première rétrospective Dalí du Centre Pompidou, l’institution se devait de renouveler cet incroyable hommage à l’homme à la moustache dalilienne !

Salvador Dalí

INFOS

Du 21/11/2012 au 25/03/2013

Centre Georges Pompidou Place Beaubourg 75004 Paris 4 10 euros(tarif réduit) 13 euros(adultes)

VUE


VUE

portrait: nirrimi

my first paid job was photographing strippers for sleazy ads at age fifteen. here i became unfazed by nudity and began to save for a flight to my feed my infatuation (which later was spent on repairing my camera after it’d been dropped by a drunk boy at a party). i lost all interest in school, ironically failing my photography class but passing everything else. i told my mother how unproductive and uninspired i felt, and she agreed i shouldn’t waste my life any longer. so i dropped out.

we grew weary of melbourne, sold all our belongings and became gypsies once more. i spent idyllic months in beverly hills, lake tahoe and new york, while matt worked in the red desert and travelled around south-east asia volunteering aid to those affected by the tsunamis in the mentawais and running from an erupting volcano in merapi. but adventuring apart was lonely and short-lived.

w

in the winter we left our studio apartment in melbourne city to fly to NYC to shoot an international diesel campaign. it was my first campaign and it was a crazy introduction to the industry. i started booking work as a fashion photographer. soon my images were on magazines, billboards in times square, trams & buses, airports, book covers and so on and so forth.

these are our adventures, this is our life.»

w

at fourteen i fell deeply into an agonisingly passionate love with a boy photographer. he was on the other side of the country but we spoke most nights until sunrise. i would skip school to photograph in those days, so inspired and fueled by his own beautiful images and my need to impress him. i never told matt i loved him, but it laced my words so heavily you could taste it if you read them aloud. i thought if only i could have a single kiss i would die happily.

i won one international and two national photography awards. i used my winnings to buy equipment, flights and to pay for the bond for our first apartment. i became the youngest fashion photographer signed to an agency.

shortly before leaving to europe to shoot a billabong campaign, we found out we were going to have a child. something i’d dreamt about for a long time. i spent my pregnancy travelling and shooting, impatiently imagining the day we’d meet our daughter. then in january 2012, in our living room we met the most amazing person in the universe. alba joy firebrace was born.

:/ /

i obsessively documented life so much that when i reminisce now it is more a collection of images, films and diary entries than true memories.

we were inseparable from that day forth. that first week surpassing any of my most romantic daydreamsbut that story is for another post. being homeless we slept wherever we could, mostly strangers houses, train stations and airports when we were in-between countries. in our gypsy times we have travelled france, italy, indonesia, new zealand, america, india & vietnam.

we moved to the blue mountains, where we’d always longed to live. we got a place on a hill with a fireplace, room for a veggie garden and a balcony where you could see the blue, hazy mountains all around. a quiet place where we can write, create and love.

tp

very soon i was filled with angsty teenage passion. drunkenly stumbling suburban streets with a camera in hand and friends mostly chosen for how well they photographed. the camera was a part of myself and i slept with it beside my pillow every night for years.

very soon after my sixteenth birthday, stirred on by lovesickness, i took my mother’s credit card from her purse in the middle of the night and booked a flight to melbourne (where matt was now living). i flew out the next day and my new life began.

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«i was thirteen when my obsession for documenting beauty began. in the beginning it was my wild, sixyear-old sister in our backyard, the ever-hot summer sun freckling her skin. then it was strangers in the streets, my unassuming youth allowing me to photograph the most honest of moments.

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you and i

Ryan McGinley makes large-scale color photographs of his friends, a group that forms part of New York’s Lower East Side youth culture. He uses photography to break down barriers between public and private spheres of activity. His subjects are willing collaborators: drawn from skateboard, music, and graffiti subcultures, they perform for the camera and expose themselves with a frank self-awareness that is distinctly contemporary. The results form a portrait of a generation that is savvy about visual culture and acutely aware of how identity can be communicated through photography. McGinley’s newest work signals a departure from the urban youth culture images for which he is best known; he has been working in natural settings outside New York City, creating specific situations for his subjects to lose themselves in the moment. McGinley embraces nature as a site of freedom and captures a sense of buoyancy and release.

9 x 12 Inches 90 Four-color Plates 196 Pages

VUE Ryan McGinley

Ryan McGinleys first retrospective monograph. For this beautifully realized volume the artist has selected the best photographs from his first decade of work. The first edition is sure to become one of McGinley’s most collectable books.


La série d’autoportraits “Metamorphose” de Frédéric Fontenoy a été réalisée entre 1988 et 1990. Pour obtenir cet effet de déformation il a utilisé un appareil photo panoramique rotatif comme un Horizon ou Noblex qui exposent le film de manière progressive à la façon d’un scanner.On sent dans son travail l’influence d’Arno Rafael Minkkinen.

VUE

FRédérique fontenoy


VUE Alkama est une expérimentation proche de l’alchimie, où les fluides vitaux se mêlent, se fondent, s’interpénètrent ou se rejettent. Jouer du hasard en le provoquant et fixer cette rencontre improbable. le processus se répète, à chaque fois un nouvel univers apparaît. L’art est une expérience de transmutation.

ALKAMA (2003)


VUE


C’é de tait q u l’Ind au N I l a t r e e, i l ord Sh s ’ a s i è c y a pa r l a av h Ja p p e e s. d e fum la ait ha o Mu po n. E i t Sub l ’ h i rien m s u t l l i d Il é e taz r n l m t o i tal e d ’ tait s Ma om sen fleu élan r e . a h r vou m o i épe al. am suel s et ge s ur r b l d a d u vie t fa q u u S h rés cce e jar , un p ire, d ’ i l de a l i m bois nts v d és Ain in d erpé e sa l ’ e enu a r e e , t s s u ter i jai déli el l’a s e n à jam s t m de re le lliren ces. fém our c e ais s S t Le hal Jard de na init et d d e i n e ér am réci mar. ins F o te. ayo la t o n l u d Gu fla le mm r fou e ce v e erlai m e na tio é l’ a en t i cla l l e u n, m n t Gu n d im a 192 erlai e Jacq gi- cin ssiqu s e m ere n lim 5, cr qui ues fem e les e, il f n t a é a , en i ar, m j l es eun sle p Sh rem a- t o a c com es ier n u t e s o n q me ér u ell atio l e s g i s es. ns é ava nt

Th e mè stor y Vo s is a of H e y v a mè ge oya rg rea s is li d’He e. v and ssuri ely a rdia fam ng, n nd i is a nt an liar. R ew ds w am ood oft af r a ber s y fre , it s sh g r a cent h, n a .A me re f c e n a or to nd b wo oth me n.

voy

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terre d’hermes

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Th e alc hist o ne hem ry of yt i c ele hro jou an air ment ugh t rwo and s: ear he w an ody, ater th, d m ve .A de g toi inera etal let te. l eau

odorat « Le bonheur est un parfum que l’on ne peu quelques gouttes. »


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In G u 1889 , son e r l a i A i m n o fou f th , t h é p e r e Fra nder Hou e firs f u m s t P n e un e r g Gu çois ierr erla -Pa e- Wrance isex y ’ s his fra in, . sc h ter f i r s creat al Jick y the e t p y d n i ? m t e a A im ce m as p e Fro com e r f u , Jick - Eng stud m h e i y y mo plex m e s . G u land ing i s e , n d o a r A the lai wo ern nd n im s u fied ld be that o m e e n a k e p é m as “ strai class it y o u m o r y o r e t g der the fi htaw i- he n g w o f d a c It w n per rst m y By alled o m a a o p n Ji c o as t fume - den ure coi c k y . ”. n m p he c e spe uti , the nci o s firs sig cifica i t i o t was ve of dim n als Jacq iter ated lly de n o Ji u m“ by cky es an . d i perfu the tw m as e”, als o

un j sur ardin le nil

The f r a under g tod r a n c stated a ma y’s ci e f o r v n p o . The ilized ten mo las t, st t l me ing fo o n g n’s For frag rm of kab an un rance. m p r e ly mas istac s and e n c e uline ling night , d a y . spr , revit Cooaliz ay. ma ing Spi s mu culin rited, la t e fo o ove r th spray reb ody all .

A p lig e r f u ht me ge of n e and r sp l a r k o u s ife, bo l i n an t tin t l e r g . d A g m e the e f l e c r s i h n an d o g g imr of c the hre e e n tin the b a t cia Nile, nks o s t and ed by appre f me wom na lik en e.

Saint Augustin

odorat

ut verser sur les autres sans en recevoir

jick

pour monsieur


VUE

blexbolex 1992 / 2012 … Il y a tout juste 20 ans que Bernard Granger - plus connu sous sa marque de fabrique Blexbolex - a publié «XXX», son premier ouvrage, imprimé en sérigraphie et tiré à seulement 50 exemplaires. La galerie Arts Factory ne pouvait passer à côté de cette date anniversaire et vient clôturer en beauté une année déjà marquée par la parution de trois remarquables albums : «L’arrière-pays» chez Orbis Pictus Club, «Crimechien» et «Hors-zone « aux éditions Cornélius. Riche de plus de 200 œuvres : dessins, peintures et éditions rares, cette exposition d’envergure revient sur deux décennies de production graphique captivante et dévoile la matière première d’une oeuvre entièrement dédiée au livre illustré, envisagé ici comme un objet d’art à part entière.

The New Yorker couvertures Les artistes venus des deux côtés de l’Atlantique qu’accueille la Galerie Martel font partie des virtuoses qui signent chaque semaine la couverture du légendaire hebdo : The New Yorker.

«Une bonne couverture ne vous dit pas ce qu’il faut penser. Elle vous amène à penser.» Françoise MoulyDu

infos Du 26 octobre 2012 au 5 janvier 2013 OUVERTURE DE 14h30 à 19h du mardi au samedi 17, rue Martel 75 010 Paris 01 42 46 35 09.

infos du 24/10 au 17/11/2012 arts factory x galerie lavignesbastille 27 rue de charonne 75011 paris du mardi au vendredi : 12h3019h30 le samedi : 11h-19h30 métro : ledru-rollin / bastille 06 22 85 35 86


la tranchée racine

le tendon revolver

Au delà des mots, United Dead Artists croit à la puissance émotionnelle des images. Née du désir d’édition des dessinateurs Stéphane BLANQUET et OLIVE et de l’amateur de curiosités Omer PESQUER, U.D.A. se consacre à la création visuelle sous toutes ses formes. Ses choix éditoriaux sont portés par le plaisir de surprendre et la recherche d’inventivité.Suivant son propre chemin l’esprit aux aguets, U.D.A. produit des objets et des livres destinés aux adultes.

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the united dead artists

journal illustré par the united dead atists, il y en a 7 actuellement et ils se vendent à 3e.

journal illustré par the united dead artists, la parution est sporadique. Ils se vendent à 5e sous forme de livret formats A5 (style fanzine).

CUTTING EDGES Contemporary Collage

The new heyday of collage in current art, illustration, and design. Editors: R. Klanten, H. Hellige, J. Gallagher Release Date: February 2011 Format: 24 x 30 cm Features: 224 pages, full color, hardcover Language: English Collage has an outstanding tradition in the modern visual arts. Influenced by surrealism and Dada as well as constructivism, the technique was firmly established as an art form in the 1920s and 1930s through the work of artists such as John Heartfield, El Lissitzky, and Hannah Höch. Today, a new generation of young artists and illustrators is rediscovering collage. Cutting Edges is a collection of current artistic work that unites unrelated elements to create something new. Although the artists also use the computer for the purpose of montage, most of the featured collages are made by hand and often include found objects. It is not only the addition of visual elements that is important to the work, but also their deliberate omission, deletion, and destruction. While the combination of very different materials is charmingly reminiscent of the past, the innovative work in Cutting Edges proves that a new era of collage has begun. Texts by curator Dr. Silke Krohn put this current rediscovery of collage into an art-historical context.


OUIE

THE WAVE PICTURES + HEY HEY MY MY INDIE POP Une soirée en forme d’aller-retour des deux côtés de la Manche, avec les très prolifiques Anglais The Wave Pictures et les Français Hey Hey My My qui viennent tester des titres du prochain album sur scène !

Mardi 13 novembre THE WAVE PICTURES (UK / Live) + HEY HEY MY MY (FR / Live) 20h / 15 € (12 € en prévente*, TR et habitants du 13e)

THE WAVE PICTURES Le trio mené par David Tattersall The Wave Pictures sort un à deux albums par an depuis 1998 ! Ils viennent défendre le petit dernier Long Black Car ! http://www.thewavepictures. com/

HEY HEY MY MY Né il y a quelques années comme un projet folk en marge du groupe rock British Hawaii, Hey Hey My My affiche désormais deux albums et de nombreuses dates de concerts au compteur. Le 2e album avait marqué un pas, le projet se décomplexe et va au-delà du folk, à l’instar d’un Neil Young (référence évidente) sur Rust Never Sleeps. Leur musique évoque tour à tour Queen, Big Star, Weezer voire Queens of The Stone Age. Agrémenté de quelques titres éculés, ils viennent ce soir en exclusivité présenter plusieurs titres de leur album à venir pour 2013


de jean tinguely et Niki de Saint Phalle Le Cyclop (appelé au tout début Le Monstre puis La Tête) est une œuvre d’art contemporain du Suisse Jean Tinguely, qui consiste en une construction de métal s’élevant à vingt-deux mètres et pesant autour de trois cents tonnes, située dans le bois-des-Pauvres à Milly-la-Forêt. La face du Cyclop, conçue par Niki de Saint Phalle, épouse de Tinguely, est recouverte de milliers d’éclats de miroirs qui scintillent et réfléchissent les mouvements naturels des arbres, des nuages, des visiteurs, les ombres et les lumières, le jeu de l’eau sur la langue du Cyclop, instaurant un dialogue permanent entre l’œuvre et la nature environnante. Imbriqués dans la sculpture, quatre chênes centenaires font partie intégrante de l’œuvre. C’est en 1969 que débute, en toute illégalité, sa construction hors normes, exigeant dix ans de travail pour ériger la structure, et quinze années supplémentaires avant que soient mises en place les contributions d’autres artistes, tel que Soto, César Baldaccini et Arman. Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle ont fait don du Cyclop à l’État français en 1987. Il fut déclaré achevé et inauguré en 1994 par le président de la République, François Mitterrand, et son ministre de la Culture, Jacques Toubon.

infos: http://www.lecyclop.com/

LA MAISON DE JEAN COCTEAU de jean tinguely et Niki de Saint Phalle La rue du Lau, pavée et aménagée à l’ancienne, avec son caniveau central, se termine en cul-de-sac devant une double porte cochère romane et sa porte piétonne. Flanquée de deux tourelles à deux couleurs et à demi-engagées, sa façade est de style Louis XIII. C’est dans cette demeure, appelée autrefois la maison du gouverneur, que vécut Jean Cocteau de 1947 jusqu’à sa mort en 1963. La façade sur rue et la toiture correspondante ont été inscrites en 1969 à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. La naissance du projet Edouard Dermit a habité la maison et veillé sur les objets du poète jusqu’à sa mort en 1995. En 2002, Pierre Bergé, président de l’association Maison de Jean Cocteau à Milly-laForêt achète la maison avec l’aide du Conseil général de l’Essonne et du Conseil régional d’Ile-de-France. En 2005, les travaux commencent.La maison et les jardins ont été réaménagés pour accueillir le public avec la volonté que le visiteur s’y sente bien, comme s’y sentait l’artiste. Cette demeure était en effet devenue

son refuge, loin du tumulte de Paris. Les trois grandes pièces de la visite: le grand salon au rez-de-chaussée, la chambre et le bureau au premier étage ont été restituées telles que Cocteau les a laissées à sa mort et ce, dans les plus infimes détails : les meubles, les objets de décoration, jusqu’à la « moindre photo punaisée au tableau noir » et les tentures murales tissées à l’identique. Une manière de rentrer dans l’intimité du poète. Plusieurs salles d’exposition permanente mettent en lumière les aspects de l’œuvre et de la vie de Jean Cocteau. A chacune correspond un thème : Autoportrait d’un méconnu, Les mystères de Jean l’oiseleur, Virtuosité, Cocteau à Milly, La mode, Les amis, Les manuscrits. Une salle d’exposition temporaire de présentera tour à tour les 500 œuvres dont l’association Maison de Jean Cocteau est dépositaire : extraits de films, extraits sonores, œuvres originales, etc. Enfin, avant de pénétrer dans la salle de projection pour profiter des œuvres cinématographiques de

l’artiste aux mille facettes, les yeux du visiteur pourront se poser sur des portraits de Jean Cocteau réalisés entre autres par… Andy Warhol, Modigliani, Picasso ou encore Buffet ! La muséographie et la scénographie ont été réalisées par Dominique Païni et Nathalie Crinière, spécialistes de Jean Cocteau.

infos: Maison de Jean Cocteau 15 rue du Lau 91490 Milly-la-Forêt 01 64 98 11 50

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Milly-la-Forêt LE CYCLOPE


IMPRESSION: otrad information: google images: scans et internet. rĂŠdacteurs: Miguel Vayne, ernest Hemingway, Chuck Palahniuk & marine bouchard


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