AVRIL MAI JUIN 2002
édito omme chaque saison, vous trouverez dans Numéro le bilan d’activité du Centre chorégraphique national. Un bilan administratif, auquel sont tenues toutes les entreprises, sauf que Ballet Biarritz ne fabrique pas des boîtes de conserves, mais un produit offert à l’étal de l’éphémère. Aussi, ces chiffres qui peuvent parfois représenter des valeurs sonnantes et trébuchantes, ne rendent pas compte du capital artistique et encore moins de l’investissement. Il ne suffit pas de mettre la musique, pour que « les acteurs bougent », comme le pensait une spectatrice, étonnée d’apprendre que la chorégraphie du spectacle qu’elle voyait pour la seconde fois, était écrite. La danse est un travail sérieux qui nécessite un engagement de chaque jour.
C
Soixante-treize représentations en 2001. La diffusion de nos spectacles est en hausse et si nos tournées sont passées en 2001 par Madrid, Singapour et Pékin, nous avons également dansé à Montpon, St Jean Pied-de-Port, Fumel, Nérac, etc… Partout des salles souvent pleines, deux cent cinquante spectateurs à Montpon, deux mille à Pékin, un « grand écart » qui assouplit les velléités de s’y croire.
Avec le soutien de l’Association Française d’Action Artistique -Ministère des Affaires Étrangères et de l’AFAA-Ville de Biarritz pour ses tournées à l’étranger
sommaire l’événement Ballet Biarritz à Rambouillet et à Sens
2
accueil studio : compagnie Épiphane
4
la danse à Biarritz #9
5
actions de sensibilisation
7
en bref…
9
bilan du CCN 2001
9
calendrier
10
Par nécessité et depuis septembre 2001, Ballet Biarritz jouit d’un effectif de quatorze danseurs permanents. En abandonnant « l’intermittence spectaculaire » au profit d’une compagnie permanente, nous avons conscience d’alourdir considérablement nos charges. Mais ce choix est aussi la conséquence de notre développement artistique. Désormais, à la sempiternelle question du public : « Vous dansez ! mais que faitesvous comme métier pour vivre ? » les danseurs de Ballet Biarritz ont dorénavant une réponse à la mesure de leur engagement. Ce bilan fait état également de toutes les missions développées par l’équipe du Centre chorégraphique national : la sensibilisation, l’accueil studio ou nos coopérations avec des compagnies étrangères. Il résulte du soutien de nos partenaires institutionnels et de l’extraordinaire fidélité de mon équipe. Ce bilan, il convient aussi de le lire entre les lignes, là où la portée de l’éphémère ne s’inscrit pas seulement en notes administratives. Thierry Malandain, mars 2002.
Photographie Jean-Charles Federico.