Tempo #01

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Au coeur des coulisses

Le Journal de bord de la troupe

Pôle Chorégraphique

Transfrontalier

Projet Dobla

Les

pouvoirs de la Danse
Une dynamique pour l’avenir
Le Temps d’Aimer la Danse
Dossier #01

Avec Tempo, le Centre Chorégraphique National de Nouvelle-Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques inaugure une nouvelle revue trimestrielle, ouverte sur la vie du Ballet Biarritz et ceux qui le font exister, des coulisses à la scène. Succédant à Numéro qui s’est arrêté à sa 100ème édition, cette nouvelle revue Tempo accompagnera la fin du mandat de Thierry Malandain en décembre 2026 et la préparation de l’arrivée de Martin Harriague en janvier 2027.

À travers ces pages, vous découvrirez ainsi comment les équipes font vivre la danse au quotidien, des créations aux tournées en France et à l’international, des actions culturelles à l’accompagnement d’artistes, et tant d’autres aventures partagées.

Des journalistes et personnalités complices y prêteront leur regard, témoins attentifs de cette énergie collective. Pour ouvrir le bal, c’est Rémi Rivière que l’on retrouve chaque année dans La Gazette du festival Le Temps d’Aimer, qui mène la première danse.

Bonne lecture !

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LES POUVOIRS DE LA DANSE

Des centaines d’actions de sensibilisation et d’initiation permettent aujourd’hui au CCN de mesurer la portée sociale de la danse sur le territoire.

Dans un univers adolescent « très confronté aux préjugés et aux stéréotypes », le jaillissement de la danse est salvateur. »

Un collégien évolue sur une musique de Schubert, sous l’œil médusé de ses parents qui le croyaient plutôt rugbyman. Une dame, atteinte de la maladie de parkinson, cesse de trembler lorsqu’elle est en scène. Une collégienne déterminée prend un virage résolu vers l’apprentissage du classique. Une maman renoue le dialogue avec son jeune fils sans un mot, dans le mouvement et le touché, en partageant un atelier de danse. Tous ces petits miracles de la danse, qui deviennent légion au Pays basque, n’ont plus de secret, ni pour la science, qui commence à en documenter les bienfaits sensibles, physiques et cognitifs, ni pour le Centre Chorégraphique National (CCN) Malandain Ballet Biarritz qui en orchestre la diffusion sur tout le territoire, bien au-delà d’une échelle individuelle ou d’un simple bienêtre personnel. « La danse porte des valeurs », résume Yves Kordian, le directeur délégué du CCN. Elle fait même société.

A l’ombre d’un ballet qui accroche la lumière, le programme d’actions culturelles est d’ampleur et déborde largement les missions dévolues à un CCN. Dans une logique de troupe, celle de Thierry Malandain qui, au milieu des années 80, se produisait sous le préau des écoles, a fait de la rencontre avec les publics une véritable mécanique d’initiation à la danse. A Biarritz, dans tout le Pays basque, grâce à des programmes transfrontaliers, dans le Département, dans la Région, ou dans toute l’Europe et à travers le monde au gré des tournées du Ballet, cet

impératif de transmission sème la danse et récolte des valeurs. L’équation peut être simple : « lorsque l’on est attentif aux corps, on est attentif aux autres et même à la planète », déroule Yves Kordian. C’est par exemple le fond du programme Planeta Dantzan qui permet chaque année de sensibiliser un millier de collégiens du Pays basque à la préservation de l’environnement à travers la danse.

Élargir l’horizon

Ouvrir les corps, c’est s’ouvrir aux regards, aux autres, au partage et élargir l’horizon, faire sauter les barrières qui contraignent les pays, les genres, les générations et finalement les individus. Dans le monde algorithmique qui menace, il y a peut-être urgence d’ouvrir les possibles. La danse ne permet-elle pas justement de transmettre et de véhiculer des valeurs, notamment pour les plus jeunes ? C’est en tout cas l’idée portée par Thierry Malandain qui en a fait depuis toujours un engagement du Ballet.

Cette attention à la jeunesse est bien sûr au cœur des nombreux dispositifs de sensibilisation du CCN. Sur la ligne de ce front, Ione Miren Aguirre, attachée aux pratiques artistiques et ancienne danseuse du Ballet, connait parfaitement le pouvoir de la danse pour briser menu les stéréotypes chez les jeunes et permettre à chacun de se révéler. Si les écoliers foncent encore sans préjugés dans les ateliers proposés —encore que les garçons osent davantage que les filles « qui sont plus sur l’image » remarque-t-elle— les ados sont déjà englués dans leurs corps et leurs retenues. Se prendre par l’épaule « quand on préfère mourir que de se toucher » sourit Ione Miren Aguirre, c’est « remettre un corps à sa place » dit la jeune femme. Un genre d’ostéopathie de l’âme qui réactive les corps adolescents, sans les sexualiser. Ouvrir la tête, le regard, le torse, c’est commencer à s’assumer. Prendre conscience de l’autre, c’est accepter de faire corps, de faire groupe, de faire équipe. Comme cette classe de collège qui, après un atelier d’une cinquantaine d’heure tout de même, est resté soudée comme une petite compagnie, réagissant collectivement dès que l’un était à la peine. Dans un univers adolescent « très confronté aux préjugés et aux stéréotypes », le jaillissement de la danse est salvateur. « Les profs sont emballés », constate Ione Miren Aguirre, pressentant même que les enfants finissent par sensibiliser leurs parents.

Faire famille

La danse ouvre le monde et abat les barrières. Elle fait le groupe, la cohésion, l’humanité contre l’individualisme. C’est dans cet élan que le CCN va dénicher les publics défavorisés, les publics éloignés ou empêchés. Qu’il s’adresse aux familles. Qu’il encourage les pratiques amateurs et soutient les professionnels. Qu’il créé des traits d’union avec d’autres structures, d’autres Ballets mais aussi d’autres institutions, comme, à sa porte, la Scène Nationale, le Conservatoire ou l’Atabal.

Cet écosystème, ou cet art de faire famille, est un marqueur de la troupe de Thierry Malandain et d’un monde de la danse qui s’est épanouie sur un territoire fort bien disposé. « Nous sommes arrivés au Pays basque sur quelque chose qui existait. La danse était là. Le langage du corps, de l’énergie » se souvient Yves Kordian. Et une famille, déjà, de la danse basque, « cousine » de la danse classique, rappelle le directeur délégué du CCN qui reste « attentif à ce que cette danse perdure ».

Pouvoir de société

La danse devient thérapie pour

reconstruire des vies abîmées ou oubliées. »

L’élan fraternel déborde, bien sûr, lorsque la danse devient thérapie pour reconstruire des vies abîmées ou oubliées. C’est le cas par exemple de cet étonnant programme de reprise d’un répertoire de Thierry Malandain par les pensionnaires d’un Ehpad ; des dames de 80 ans qui découvrent La Pastorale et Marie-Antoinette. Sous la surveillance d’une psychomotricienne, ce projet financé par l’Agence régionale de santé (ARS) pour, notamment, prévenir les chutes, a bien sûr confirmé ses vertus. Mais l’expérience est allée au-delà, en faisant danser des personnes qui avait des problèmes de mobilité, en effaçant certains troubles cognitifs, en métamorphosant des femmes qui brusquement perdent du poids, se maquillent, prennent du plaisir et gagnent une estime d’elles-mêmes, comme le regard change dans leur propre famille. C’est à la lisière de ce lien émotif et social, encore peu défini par la science, que la danse déploie peut-être son pouvoir dans la société. En traversant les corps pour apaiser les âmes. Cette femme qui avait mal partout et n’a plus mal nulle part sur scène. Ce collégien qui décide de parler de la danse à l’oral du brevet. La litanie est longue depuis l’implantation du Ballet à Biarritz il y a 28 ans. Jusqu’à ce Martin Harriague qui, jeune étudiant, a été traversé par la danse en découvrant le Malandain Ballet Biarritz et qui en a fait sa ligne de vie, se préparant aujourd’hui à prendre les rênes du CCN.

Ehunka sentsibilizazioeta hastapen-jarduerek aukera ematen diote KZNri dantzak lurraldean duen eragin soziala neurtzeko.

Ikasle bat dantzan ari da, Schuberten musika lagungarri; bere gurasoak, errugbi jokalaritzat daukatenak, harriduraz beteriko begiez hari so. Parkinson gaixotasuna duen emakume batek dardara egiteari utzi dio eszenatokira igotzean. Neska ikasle gazte batek bira ausarta eman du dantza klasikoa ikaste aldera. Ama batek seme gaztearekin elkarrizketa berreskuratu du, mugimenduaren eta ukimenaren bidez, dantza-tailer bat partekatuz. Dantzaren mirari txiki horiek guztiak, Euskal Herrian legio bihurtzen ari direnak, jada ez dute sekreturik, ezta zientziarentzat ere, bere onura sentikor, fisiko eta kognitiboak dokumentatzen hasi baita; ezta Malandain Ballet Biarritz (KZN) Koreografia Zentro Nazionalarentzat ere, herrialde osora hedatzen ari baita, eskala indibidualaz edo ongizate pertsonal soilaz haratago. «Dantzak balioak transmititzen ditu», laburbiltzen du Yves Kordian KZNko zuzendariordeak. Dantzak gizartea ere egiten du.

Argiari itsasten zaion ballet baten gerizpean, ekintza kulturalen egitaraua zabala da eta KZN baten egitekoak gainditzen ditu. Konpainialogikaren baitan, Malandainenean hain zuzen, zeina 80ko hamarkadaren erdialdean eskoletako patioetan aritzen zen, dantzan sartzeko benetako mekanismo bihurtu da publikoarekin elkartzea. Biarritzen, Euskal Herri osoan, mugaz gaindiko programei esker, Balletak Departamenduan, Eskualdean,

[EUSKARAz]

edo Europan eta munduan egiten dituen biretan, transmititzeko premia horrek dantza ereiten du eta balioak jasotzen ditu uztan. Ekuazioa sinplea izan daiteke: «Gure gorputza zaintzen dugunean, besteak zaintzen ditugu, baita planeta bera ere», dio Yves Kordianek. Hori da, adibidez, Planeta Dantzan programaren oinarria: urtero, Euskal Herriko mila bat ikasle sentsibilizatzen ditu ingurumenaren zaintzan, dantzaren bidez.

Horizontea zabaltzen

Gorputzak irekitzea da begiradetara irekitzea, besteengana, partekatzeari eta horizontea zabaltzeari irekitzea; herrialde, genero, belaunaldi eta, finean, gizabanakoak zapaltzen dituzten hesiak leherraraztea da. Mundu algoritmiko mehatxagarri honetan, aukerak zabaltzea premiazkoa dateke. Dantzak ez al du, hain justu, balio batzuk transmititzea eta indartzea ahalbidetzen, bereziki gazteendako? Nolanahi ere, hori da Thierry Malandainek azaldu duen ideia, eta Balletaren engaiamendu bilakatu duena. Gazteenganako arreta hori da, jakina, KZNren sentsibilizaziorako dispositibo anitzen muina. Fronte horretan, Balletaren kultur praktikei loturiko Ione Miren Agirre dantzari ohiak ederki ezagutzen du dantzak gazteen artean estereotipoak hausteko eta bakoitzak bere burua ezagutarazteko duen ahalmena. Ikasle gazteenak aurreiritzirik gabe joaten dira proposatutako tailerretara —nahiz eta mutilak ausartagoak izan «irudiaz gehiago arduratzen diren» neskak baino—; nerabeak, aldiz, beren gorputzetan eta loturetan harrapatuta izaten dira jada. Sorbaldatik elkarri heltzea «elkar ukitu baino, nahiago denean hiltzea», dio Ione Miren Agirrek irribarrez «gorputz bat bere lekuan jartzea da». Arimaren osteopatia moduko bat da, nerabe-gorputzak suspertzen dituena, sexualizatu gabe. Adimena, begirada, soina zabaltzea da, geure burua asumitzen hastea. Besteaz kontzientzia hartzea da gorpuzten hastea, taldea egitea, ekipoa osatzea.Bigarren hezkuntzako klase hau kasu, berrogeita hamar ordu inguruko tailer bat egin eta gero, konpainia txiki bat bezala elkartuta egon zena, batek zailtasunak zituenean kolektiboki erreakzionatuz.«Aurreiritzi eta estereotipoen eragin handi baten pean» dagoen nerabe-unibertsoan, dantzaren agerpena salbazioa da. «Irakasleak ilusioz gainezka daude», dio Ione Miren Agirrek, eta haurrek azkenean gurasoak sentsibilizatuko dituzten susmoa hartuta dago.

Familia egiten

Dantzak mundua zabaltzen du eta hesiak hausten ditu. Taldea egiten du, kohesioa sortu, gizatasuna indibidualismoari aurkatu. Espiritu horrekin, KZNk iluntasunetik aterako ditu publiko behartsuak, baztertuta edo ezinduta daudenak.

Jardun bat, familiei zuzenduko zaiena. Praktika amateurrak adoretu eta profesionalak babestuko dituena. Loturak sortzen dituena beste egitura batzuekin, beste balet batzuekin, baina baita beste erakunde batzuekin ere, hala nola, Eszena Nazionalarekin, Kontserbatorioarekin edo l’Atabal-ekin.

Ekosistema hau, edo familia egiteko arte hau, Thierry Malandainen konpainiaren erreferente bat da, eta oso ondo prestatutako lurralde batean loratu den dantza-mundu baten erreferente. «Lehendik bertan bazegoen zerbaitekin iritsi ginen Euskal Herrira. Dantza hemen zen. Gorputzaren mintzaira, energiarena» oroitzen du Yves Kordianek. Baita familia bat ere ordurako, euskal dantzarena, dantza klasikoaren «lehengusina txikia», oroitarazten du KZNko zuzendari ordezkariak, dantza horrek iraun dezan arduratuta.

Gizarte-boterea

Neba-arreben arteko gurariak gainezka egiten du, jakina, dantza bizitza hondatu edo ahantziak berreraikitzeko terapia bihurtzen denean. Hori da, adibidez,

Thierry Malandainen errepertorio bat berreskuratzeko egitarau harrigarri hau, Ehpad bateko apopiloek egina; Pastorala eta Marie-Antoinette deskubritu dituzten 80 urteko andereek. Psikomotrizista baten ikuskaritzapean, Eskualdeko Osasun Agentziak (ARS) finantzatutako proiektu honek bere bertuteak baieztatu ditu, erorikoak prebenitzeko bereziki. Baina esperientzia haratago joan da, mugitzeko arazoak zituzten pertsonei dantzarazi die, nahasmendu kognitibo batzuk ezabatu, bat-batean pisua galtzen duten, makillatzen diren, plazera hartzen duten eta beren buruarekiko estimua lortzen duten emakumeak itxuraldatu ditu, hala nola, beren familien begirada aldatu die.

Zientziak oraindik gutxi definitu duen lotura emozional eta sozial horren ertzean hedatzen du agian dantzak bere boterea gizartean. Gorputzak gurutzatuz arimak baretzeko. Leku guztietan mina zuen eta agertokian minik ez duen emakume hori. Azterketa finalerako dantzaz hitz egitea erabakitzen duen ikasle hori. Segida luzea izan da duela 28 urte Biarritzen Balleta fundatu zenetik. Baita Martin Harriague bera ere; ikasle gaztea zela, dantzak erakarri zuen Malandain Ballet Biarritz ezagutu zuenean, eta bere ibilbidea prestatzen egin du, gaur egun KZNren gidaritza hartzeko.

Rémi Rivière

journal de bord de la troupe

Les Estivales

En tournée

Avec près d’une centaine de représentations chaque année, en France comme à l’étranger, le Malandain Ballet Biarritz fait partie des compagnies qui comptent dans le paysage de la danse d’aujourd’hui. Dans cette rubrique, les tournées du Ballet se racontent à travers les yeux des danseuses et danseurs, entre routes, scènes et émotions partagées au fil de cette fin d’année.

Avec deux séries de représentations à Donostia / San Sebastián et à Biarritz, les danseurs se sont produits devant 5 500 spectateurs de chaque côté de la frontière. Pour Irma Hoffren, danseuse basque au sein du Ballet depuis 2012, les Estivales sont un rendez-vous cher : “Nous nous sentons chez nous aussi bien à Biarritz qu’à Donosti. Nous avons la chance d’avoir deux maisons, le théâtre de la Gare du Midi et le Teatro Victoria Eugenia. Pour moi qui suis née à San Sebastián et qui danse depuis 13 ans au Malandain Ballet Biarritz, c’est parfaitement naturel et je suis fière que notre Ballet soit considéré comme le Ballet du Pays basque.”

Nous

avons plongé dans ce ballet qui n’avait pas été dansé depuis

25 ans. »

Redonner vie à La Chambre d’amour

Tout l’été, les danseurs ont travaillé à redonner vie au ballet La Chambre d’amour, créé par Thierry Malandain à son arrivée à la tête du Centre Chorégraphique National en 1998. Pour Claire Lonchampt, ce fut un travail à la fois passionnant et très émouvant. “Nous avons plongé dans ce ballet qui n’avait pas été dansé depuis 25 ans. À l’aide des vidéos, des maitres de Ballet et des souvenirs de Thierry, nous nous sommes appropriés ce ballet puissant et singulier. La chorégraphie et l’atmosphère de La Chambre d’amour sont assez différentes des ballets plus récents de Thierry. Ce fut pour nous tous une expérience très forte, une rencontre riche avec les danseurs du Ballet d’une autre génération et un vrai challenge physique et d’interprétation. C’est un des ballets qui aura profondément marqué ma carrière.”

Le spectacle de La Chambre d’amour est à retrouver les 27 et 28 décembre au théâtre de la Gare du Midi à Biarritz.

Giuditta
Banchetti
© Edouard Brane
Claire Lonchampt © Edouard Brane

Une rentrée intense

Le début de la saison a été particulièrement riche pour les artistes de la troupe. Juste après la Première de La Chambre d’amour en ouverture du festival le Temps d’Aimer la Danse, les danseurs sont partis à la rencontre du public roumain. Dans le cadre du festival

International George Enescu, ils ont présenté Les Saisons à Bucarest accompagnés de l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles sous la direction d’Andres Gabetta. Dès leur retour, ils ont donné trois représentations uniques au Pays basque afin de mettre la danse en partage avec le plus grand nombre. La troupe a transformé les Jai Alai (lieux où se joue la pelote basque) de Saint-Jean-Piedde-Port et de Mauléon en théâtre avec le programme Elgarrekin créé pour l’occasion en association avec les danseurs souletins de Topa Kau (Berritza), avant de passer la frontière pour clore le festival à Errenteria au Pays basque sud.

Ont suivi plusieurs tournées de la compagnie, dont la Première du nouveau programme Midi-Minuit, accueillie avec succès le 9 octobre à l’Opéra de Saint-Étienne. Le programme réunissait Midi pile ou le Concerto du Soleil, re-création d’un ballet de 1995 réglé sur le Concerto pour deux pianos en ré mineur de Francis Poulenc, des extraits de Mozart à 2, ainsi que la nouvelle création de Thierry Malandain, Minuit et demi ou Le Cœur mystérieux, sur des mélodies de Camille Saint-Saëns.

Le Ballet à l’international

Fier de tout ce qui fait battre la vie du Ballet au-delà des cent représentations données chaque année.

Fidèle à son rayonnement international et à son rôle d’ambassadeur de la ville de Biarritz, le Malandain Ballet Biarritz se produit cette saison dans plusieurs pays : en Roumanie, en Suisse, en Espagne - de Madrid à l’Andalousie en passant par la Catalogne - mais aussi en Allemagne, et en Belgique.

La saison s’annonce pleine de projets et de rendez-vous. Pour Mickaël Conte, danseur du Ballet depuis 2011 : « faire partie d’un Ballet qui au-delà des spectacles que l’on propose, organise autant de choses pour la danse et pour tous les publics me rend personnellement très fier ! Fier de tout ce qui fait battre la vie du Ballet au-delà des cent représentations données chaque année au Pays basque, en France et dans le monde : les nombreuses actions de médiation et de sensibilisation, les résidences d’artistes accueillies tout au long de la saison, le festival Danses croisées dédié aux artistes du territoire en mars, le Concours de Jeunes Chorégraphes de Ballet en juin, et bien sûr, en septembre, le festival Le Temps d’Aimer la Danse ! »

Minuit et demi, ou le Coeur mystérieux © Stéphane Bellocq
Claire Lonchampt et Mickaël Conte, La Chambre d’amour © Olivier Houeix

Thierry Malandain est l’auteur de plus de 90 ballets. En dehors du Malandain Ballet Biarritz, son œuvre créée au fil de 40 ans de carrière est présente au répertoire de nombreux Ballets français, européens et internationaux. En ce début de saison, ce sont deux prestigieux Ballets qui proposent à leurs publics la danse néoclassique du chorégraphe.

Thierry Malandain dans d’autres Ballets

DaphnisetChloé par le Capitole de Toulouse

Dans le cadre des célébrations des 150 ans de la naissance de Maurice Ravel, et à l’invitation de Beate Vollack, directrice du Ballet de l’Opéra national du Capitole, Giuseppe Chiavaro, maître de ballet au Malandain Ballet Biarritz, a remonté Daphnis et Chloé — le ballet du compositeur revisité par Thierry Malandain en juin 2022 pour la compagnie toulousaine alors dirigée par Kader Belarbi. Jorge Gallardo est l’auteur du décor et des costumes, et François Menou des lumières. Avec les musiciens de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et le Chœur de l’Opéra national du Capitole placés sous la direction de Victorien Vanoosten, sept représentations au Théâtre du Capitole de Toulouse du 18 au 26 octobre, ont consacré cet « Hommage à Maurice Ravel » qui a débuté par Walking Mad du chorégraphe suédois Johan Inger sur la musique du Boléro. « Balleto d’Or de la création » et « Plume d’Or de la création » de la saison 2021-22 décernés par la rédaction des Balletonautes et de Danses avec la plume, Daphnis et Chloé, ainsi que Walking Mad ont également été présentés à Anglet les 8 et 9 novembre au théâtre Quintaou à l’initiative de la Scène nationale du Sud-Aquitain.

Marie-Antoinette à Vienne

À l’invitation d’Alessandra Ferri, directrice du Staatsballett de Vienne, Frederik Deberdt, maître de ballet a remonté MarieAntoinette pour la troupe du Volksoper. Le Volksoper de Vienne est l’une des plus importantes scènes lyriques d’Autriche, occupant une place essentielle dans le paysage culturel viennois. Réputée pour son programme diversifié, qui inclut opéras, opérettes, comédies musicales et ballets, il propose des spectacles de grande qualité destinés à un large public de tous âges.

Mélangeant le corps de Ballet du Volksoper et les solistes du mythique Staatsballett de l’Opéra de Vienne, ce spectacle est une plongée dans le monde fascinant de la légendaire reine française Marie-Antoinette. Sur des musiques de Joseph Haydn et Christoph Willibald Gluck, le ballet retrace la vie de MarieAntoinette de son arrivée à la cour de France, aux mariages somptueux et fastes royaux, jusqu’à sa chute dramatique et sa tentative d’évasion. Un des moments forts de l’œuvre est l’inauguration de l’Opéra Royal de Versailles avec Persée de Jean-Baptiste Lully, mis en scène comme un « ballet dans le ballet ».

Première le 20 décembre.

Natalia de Froberville et Ramiro Gómez Samón, Daphnis et Chloé
© David Herrero

le journ a l de bord

Le Ballet à Biarritz

La billetterie des représentations de Noël et du mois de mai 2026 du Malandain Ballet Biarritz est ouverte.

D’autres évènements (répétitions publiques, sorties de résidence, ateliers, spectacles…) seront aussi proposés durant toute la saison.

Tarifs de 13€ à 38€

Réservations malandainballet.com

Office de tourisme de Biarritz : Tél. 05 59 22 44 66, destination-biarritz.fr

Guichets des offices de tourisme de Bayonne, Anglet et du Pays basque.

La Chambre d’amour

Théâtre de la Gare du Midi de Biarritz Samedi 27 décembre à 20h30

Dimanche 28 décembre à 17h et 20h30

Écrit une première fois en l’an 2000, La Chambre d’amour est le premier ballet que le chorégraphe a imaginé à son arrivée à Biarritz, et le seul pour lequel le Pays basque fut son inspiration directe. Ce ballet réunit dans une narration originale les grands mythes amoureux où les héros se croisent dans cet univers où l’Océan et les étoiles ne font qu’un.

Midi-Minuit

Théâtre de la Gare du Midi de Biarritz Samedi 30 mai à 20h30

Dimanche 31 mai à 17h

Midi-Minuit synthétise trois décennies de création de Thierry Malandain : Midi pile, ou le Concerto du Soleil, une re-création d’un ballet réglé en 1995 sur le Concerto pour deux pianos en ré mineur de Francis Poulenc, une nouvelle création intitulée Minuit et demi, ou le Coeur mystérieux sur des mélodies de Camille Saint-Saëns, et enfin l’intemporel Boléro de Maurice Ravel.

LA danse pour n otre territoire

La danse pour notre territoire

Parce que la danse est non seulement un langage universel mais aussi un pilier de la culture basque, construire des relations durables avec les publics variés de son territoire est une priorité pour le Centre Chorégraphique

National - Malandain Ballet Biarritz.

Pour ce faire, chaque année en septembre, le festival Le Temps d’Aimer la Danse se déploie en milieu rural sur une quinzaine de villes, militant pour l’accès de la culture à tous. Un moyen puissant d’unir le territoire entre la côte et l’intérieur, entre le Pays basque Nord et Sud.

Pour répondre aux spécificités culturelles du Pays basque, le Malandain Ballet Biarritz a aussi créé le Pôle Chorégraphique

Territorial avec trois ambitions : favoriser le dialogue transfrontalier entre les artistes, être un centre de ressources au service de la création chorégraphique et du rayonnement du territoire, impulser des synergies et des projets fédérant les acteurs culturels, éducatifs et sociaux. Ainsi, tout au long de l’année, les nombreuses actions du Pôle dynamisent le territoire et confortent la danse comme outil de développement sociétal et de mieux vivre au Pays basque.

Festival

Le Temps d’Aimer

la Danse - Biarritz

Cette 35ème édition « Faite pour aimer, être aimée et partager », à l’invitation de Thierry Malandain, a battu tous les records. Depuis Biarritz son cœur battant, le festival a attiré un public toujours plus large et enthousiaste dans 17 villes de l’agglomération Pays basque.

Avec près de 38 000 spectateurs au total, le festival enregistre une affluence exceptionnelle :

21 035 spectateurs en salle, 9 557 spectateurs en extérieur, 7 008

personnes autour des rendez-vous liés à la danse (répétitions publiques, stages, projections, rencontres, etc.).

Une édition fédératrice

Cette année restera mémorable par la venue des quatre académiciens de la section chorégraphie de l’Académie des beaux-arts, la présence forte des compagnies issues du territoire avec le soutien de l’Institut Basque Etxepare ainsi qu’une programmation riche mêlant les esthétiques et les styles de danse, à l’image des programmes des Ballets invités.

Le festival a su séduire un public multigénérationnel, qui a circulé avec curiosité et engouement entre les différentes propositions artistiques.

Un ancrage territorial affirmé

Depuis son cœur battant Biarritz, le festival s’est déployé dans 17 villes, confirmant ainsi sa place d’acteur majeur du paysage culturel basque, affirmant son rôle fédérateur auprès des publics et confirmant son rôle structurant pour la vie culturelle du Pays basque.

Une dynamique pour l’avenir

En accueillant des artistes de renommée internationale aux côtés de compagnies du Pays basque, le festival confirme son ambition : faire de la danse un espace de rencontre, d’émotion et de transmission.

Un rendez-vous incontournable

Le festival demeure un rendez-vous incontournable de la scène artistique et culturelle. En plus d’accueillir 203 artistes, le festival a aussi su fédérer l’ensemble des acteurs du secteur. Avec près de 300 professionnels et 25 journalistes présents, l’événement a confirmé son rôle de vitrine, de catalyseur et de lieu de réflexion pour la danse.

Retombées économiques

Au-delà de sa dimension artistique, le festival génère des retombées économiques significatives, à l’exemple des 500 nuitées réservées par le festival pour les compagnies accueillies. Une dynamique locale renforcée et amplifiée par la fréquentation des publics et des professionnels venus nombreux à Biarritz pour participer au festival.

©
Stéphane
Bellocq

« Saut de Basque »

Le CCN et l’Institut basque Etxepare unissent leurs forces.

Le CCN Malandain Ballet Biarritz, son Pôle Chorégraphique

Territorial et l’Institut basque Etxepare, unissent leurs forces pour soutenir les artistes du Pays basque.

Dans le cadre du festival le Temps d’Aimer la Danse, le 6 septembre au Salon Diane du Casino Municipal de Biarritz, une rencontre professionnelle parrainée par le chorégraphe

Martin Harriague a réuni tous les acteurs du secteur chorégraphique, les élus, les journalistes et les programmateurs. En présence de Maider Arosteguy, maire de Biarritz, Ibone Bengoetxea, première vice-présidente et conseillère de la Culture et de la Politique linguistique du Gouvernement basque et Irene Larraza, directrice de l’Institut basque Etxepare, Thierry Malandain a inauguré la première édition de « Saut de basque », une programmation dédiée aux artistes basques au sein du festival Le Temps d’Aimer la Danse.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du projet « Ça colle au basque », un dispositif plus large porté par l’Institut basque Etxepare qui a pour objectif de renforcer la diffusion de la culture basque sous toutes ses formes dans l’espace francophone.

Biarritz et Donostia/ San Sebastián renforcent leurs liens par la Danse

Le 16 mai 2025, Maider Arosteguy, maire de Biarritz et Eneko Goia, maire de Donostia/San Sebastián, Marie-Christine Rivière, membre du conseil d’administration du CCN Malandain Ballet Biarritz déléguée à la coopération territoriale et internationale, Jaime Otamendi, Directeur de Donostia Kultura et Thierry Malandain ont signé la convention d’objectifs « Ballet T » qui encadre la coopération entre le Teatro Victoria Eugenia et le CCN Malandain Ballet Biarritz pour les 3 ans à venir.

Elle prolonge la coopération initiée en 2007, formalisée par la création du premier Centre Chorégraphique Transfrontalier d’Europe en 2011. Les partenaires poursuivront :

• les actions visant à la création d’un répertoire commun entre les deux villes ;

• le déploiement d’un programme de sensibilisation et de médiation pour le développement des publics ;

• leur contribution au rayonnement du Pays basque dans la Grande Région et à l’International.

Ces actions seront complétées par la création d’un nouveau dispositif dénommé « Larrun » qui, dans une logique de « mieux produire et mieux diffuser », vise à coopérer pour la coproduction, l’accueil en résidence et la programmation d’une ou plusieurs compagnies issues du Pays basque et d’ailleurs. Cette convention verra l’accompagnement des prochaines créations de la chorégraphe Leila Ka et du collectif Bilaka.

Pôle Chorégraphique Transfrontalier

Le Pôle Chorégraphique Territorial du CCN Malandain Ballet Biarritz s’est associé à cinq partenaires du territoire pour créer le projet « Dobla » : la Communauté d’Agglomération Pays Basque, le Gouvernement Basque, la Diputación Foral de Guipúzcoa, la Ville d’Errenteria et Dantzaz. L’objectif est de développer la filière chorégraphique au Pays basque Nord et Sud et en Navarre. Cette alliance transfrontalière vise à renforcer les liens entre les acteurs de la danse au bénéfice des artistes et des compagnies, de la création et diffusion des œuvres et à favoriser les rencontres avec les publics. Le programme débutera en janvier 2026 pour une période de 3 ans et bénéficiera d’un financement européen POCTEFA.

soutien aux artistes

Soutenir les artistes, encourager les talents de demain et provoquer leur rencontre avec un public le plus large possible : une des missions essentielles du CCN-Ballet.

Que cela soit au travers du dispositif Accueil-studio du ministère de la Culture ou de résidences visant à soutenir la création artistique, ou encore au travers du Pôle de Coopération Chorégraphique du Grand SudOuest qui organise tous les deux ans un concours pour accompagner l’émergence de jeunes chorégraphes de Ballet, le CCN s’engage pour l’avenir et la diversité de l’art chorégraphique.

Accompagnement des artistes par le CCN : les artistes en résidence

Le Centre Chorégraphique

National, une maison vivante de la création et un lieu de ressources pour les artistes

Lieu de création, le CCN est une grande maison ouverte à tous les artistes. Il accompagne l’émergence et le développement de nombreux artistes et compagnies, en soutenant leurs processus de création et en leur offrant des temps de résidence au cœur des studios de la Gare du Midi. Dans le cadre du dispositif Accueil-studio, ils bénéficient également d’un accompagnement financier. Tout au long de l’année, le CCN offre au public des rendez-vous réguliers et gratuits afin de venir à la rencontre de ces artistes. Des moments privilégiés pour découvrir l’univers singulier d’un chorégraphe, entrer dans l’intimité d’un travail en cours et échanger autour d’un geste artistique en devenir. Pour la saison 2025 / 2026, 15 compagnies travailleront au sein du Studio Gamaritz de la Gare du Midi de Biarritz.

Dans les studios cet automne

Mizel Théret & Hubert Petit-Phar

L’un est Basque, l’autre Guadeloupéen. Mizel et Hubert sont chorégraphes et partagent une longue trajectoire ancrée dans leur pays respectif. Ils mêlent leurs univers, leurs regards dans le cadre du projet innovant de coopération et d’échanges entre artistes basques et caribéens, initié par le CCN dans le cadre du festival Le Temps d’Aimer. Deux artistes, deux territoires, deux souffles portés par un vent commun. Au fil de leurs rencontres, ils partagent leurs paysages : Hubert Petit-Phar a passé une semaine en résidence à Itxassou et Biarritz au mois de juillet ; Mizel revient d’une résidence en octobre dans les îles. En décembre, ils se retrouveront à Biarritz pour créer ensemble une pièce qui sera présentée lors de la prochaine édition du Temps d’Aimer.

Compagnie La Cavale

En partenariat avec la Manufacture CDCN Bordeaux et Mille-Plateaux / CCN de La Rochelle, nous accompagnons à travers le dispositif Accueil-studio la chorégraphe et danseuse Julie Coutant/ Compagnie La Cavale dans la création jeune public Tadam, une pièce inspirée par les ouvertures d’opéras.

Compagnie

La Glissance

L’automne a aussi été marqué par la résidence de Lee Scuma / compagnie La Glissance qui a affiné son solo autour des paroles récoltées des lavandières.

Naïf Production

Parallèlement, le studio de la Gare du Midi a vibré sous les acrobaties de Mathieu Desseigne-Ravel et Lucien Reynès de Naïf Production, artistes entre danse et cirque, venus y finaliser leur duo engagé.

Sorties de résidence

Ana Pérez

En collaboration avec le Festival Arte Flamenco, nous accompagnons la flamboyante danseuse Ana Perez dans sa relecture flamenca de l’œuvre baroque du Stabat Mater. Un flamenco revivifié par la spiritualité profonde de cette hymne mariale et par sa puissance du féminin.

jeudi 27 novembre à 19h, au studio Gamaritz de la Gare du Midi de Biarritz

Hubert Petit-Phar

Enfin dans la continuité du projet de coopération initié par le CCN entre les artistes du Pays basque et des Caraïbes, Hubert Petit-Phar présentera son solo comme une ultime danse pour ce corps tumulte. Cette création, sous le regard aiguisé de Thomas Lebrun, marque les adieux à la scène du danseur guadeloupéen dont la carrière l’a mené de chez Béjart à Dance Theater OF Harlem et parcourt l’histoire de ses multiples incarnations, troubles, douleurs et renaissances.

jeudi 18 décembre à 19h, au studio Gamaritz de la Gare du Midi de Biarritz

Billetterie malandainballet.com

Entrée libre sur réservation

Un engouement sans précédent

5ème édition du Concours de jeunes chorégraphes de Ballet

Afin de soutenir l’avenir des Ballets et l’émergence de nouveaux chorégraphes, le CCN Malandain Ballet Biarritz, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux et le CCN Malandain Ballet Biarritz. Ballet de l’Opéra national du Rhin, se sont unis dès 2016 afin organiser tous les deux ans, un grand concours international. Devenu l’un des concours majeurs en Europe, il permet aux jeunes chorégraphes de Ballet d’être repérés et soutenus au travers de bourses et de commandes de création. Pour cette 5ème édition, le jury a reçu 140 candidatures venues de toute l’Europe. 6 chorégraphes sont sélectionnés pour participer à la finale qui aura lieu le 6 juin 2026 au théâtre de la Gare du Midi de Biarritz à 19h. Le public sera invité à voter pour son candidat préféré.

www. concours-de-jeunes-choregraphes.com

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Ana Pérez © Audrey Chazelle

ACTIONS CULTURELLES

Parce que la Danse éveille à soi, à l’autre et au monde, elle est essentielle à la construction des individus et d’un avenir commun. Aller à la rencontre des publics fait partie de l’ADN de la compagnie. Que ce soit pour un public de pratiquants ou amateurs, la sensibilisation par la danse et les actions culturelles sont au cœur des priorités du Malandain Ballet Biarritz qui déploie une politique active et volontaire d’initiation des publics à la danse.

Plus de 370 stagiaires viennent de l’Europe entière, de l’âge de 9 ans jusqu’au niveau professionnel. »

Des apprentis danseurs réunis à Biarritz

Cette année encore, l’Académie Internationale de Danse de Biarritz a rencontré un vif succès avec plus de 370 stagiaires venus de l’Europe entière, de l’âge de 9 ans jusqu’au niveau professionnel ainsi que 1 200 spectateurs présents aux démonstrations des stagiaires du mardi 6 août au Théâtre de la Gare du Midi. Un beau moment valorisant la jeunesse et la Danse à Biarritz.

Rendez-vous incontournable de transmission de la danse classique et académique mais aussi de découverte de différents styles chorégraphiques grâce aux divers ateliers néo-classiques, la 36ème édition de l’Académie a permis cette année aux élèves de traverser l’univers de Jiří Kylián, Johan Inger et Thierry Malandain. L’Académie Internationale de Danse de Biarritz est partenaire du Prix de Lausanne 2025 et de la classe de première division de l’École de danse de l’Opéra National de Paris.

Prochaine édition du 2 au 7 août 2026 Inscriptions à partir de fin janvier 2026

www.biarritz-academie-danse.com

Le ballet Les Saisons de Thierry Malandain réinterprété par nos séniors

Dans le cadre de l’appel à projet Culture Séniors 2025 du Conseil départemental des PyrénéesAtlantiques, le Malandain Ballet Biarritz renouvelle son partenariat avec l’EHPAD Egoa de Bassussarry un projet de médiation intitulé « Les Saisons à Egoa » à destination de l’ensemble des résidents. Ce projet se déroule du 3 septembre au 12 novembre 2025 et s’articule autour de la thématique des Saisons de Thierry Malandain où le chorégraphe a donné une place toute particulière au rapport à la musique de Vivaldi et d’un autre compositeur italien Giovanni Guido. Les ateliers de médiation se déroulent à l’EHPAD et sont menés par Ione

Miren Aguirre, accompagnée par Alba Buitrago Lassalle, dansethérapeute de l’établissement. Les résidents seront aussi accueillis à la Gare du Midi afin d’assister au travail de création du Malandain Ballet Biarritz et rencontrer la compagnie. Enfin, afin de créer un lien intergénérationnel, certains ateliers se dérouleront avec le Centre de Loisirs de Bassussarry. Le Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques a souhaité mettre en lumière ce projet avec l’accompagnement de ses équipes de tournage afin de réaliser différentes captations reflétant l’évolution du travail mené au fil des semaines.

Un moment de complicité pour développer la confiance et une nouvelle communication non verbale. »

La Danse à l’école primaire

Dans le cadre de son partenariat avec la Communauté d’Agglomération Pays basque, le Malandain Ballet Biarritz mène cette année cinq projets d’Éducation Artistique et Culturelle (EAC) avec des ateliers chorégraphiques autour de Midi Pile, ou le Concerto du Soleil du programme Midi-Minuit de Thierry Malandain :

• 2 projets, un en français et un en basque, avec l’Ecole d’Arrauntz d’Ustaritz, de septembre à décembre 2025 ;

• 1 projet en espagnol avec l’école Aice Errota de Saint-Jean-de-Luz, de septembre 2025 à mars 2026 ;

• 1 projet avec l’école primaire de Domezain, de novembre 2025 à janvier 2026 ;

• 1 projet avec l’école de Viodos-Abense-le-Bas, de novembre à janvier 2026.

Olivier Houeix

Amateurs ou pré-professionnels, apprenez les chorégraphies de Thierry Malandain

Dans une volonté de partage et découverte de l’Art chorégraphique, différents ateliers sont proposés autour des représentations de Noël du Ballet à Biarritz. Ainsi, Ione Miren Aguirre, attachée aux pratiques artistiques animera divers ateliers autour du répertoire de Thierry Malandain : un atelier « Voulez-vous danser avec nous ? » pour adultes et étudiants même non-initiés, des masterclass / ateliers ouverts aux élèves des écoles de danse, Conservatoires et Centres de formation professionnelle et un atelier parents/enfants.

Atelier « Voulez-vous danser avec nous ? » pour adultes et étudiants même non-initiés

Vendredi 12 décembre 19h > 21h

Cet atelier a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir le mouvement dansé que chacun porte en soi. A partir d’extraits chorégraphiques du répertoire de Thierry Malandain, de quelques fondamentaux tels que la conscience corporelle, l’évolution dans l’espace, le rapport à la musique, cet atelier est une première immersion dans la danse au travers de l’esthétique de Thierry Malandain.

Lieu Grand studio du Malandain Ballet Biarritz (Entrée par le haut de la Gare du Midi, rue François Mauriac)

Tarif unique 10€

Masterclass / Atelier de répertoire sur 2 jours pour les élèves d’écoles de danse, de Conservatoires et Centres

de formation professionnelle

Après une masterclass de danse classique, l’intervenante donnera un atelier de transmission autour d’un ballet du répertoire de Thierry Malandain qui permettra d’aborder l’univers chorégraphique du chorégraphe.

Niveau supérieur/pré-professionnel (à partir de 15 ans)

Vendredi 19 décembre 18h30 > 20h

Samedi 20 décembre 10h > 12h30

Niveau moyen/avancé (12-14 ans)

Samedi 20 décembre 14h > 16h

Dimanche 21 décembre 10h45 > 12h30

Lieu Grand studio du Malandain Ballet Biarritz

(Entrée par le haut de la Gare du Midi, rue François Mauriac)

Tarif unique 2 jours 20€

Atelier pour Parents / Enfants de 2 à 5 ans

Dimanche 21 décembre 9h30 > 10h30

Atelier de danse, de jeux, et d’expériences. Rouler, chuter, porter, s’accrocher… Un moment de complicité pour développer la confiance et une nouvelle communication non verbale entre parents /enfants.

Lieu Grand studio du Malandain Ballet Biarritz

(Entrée par le haut de la Gare du Midi, rue François Mauriac)

Tarif unique pour le duo 10 €

Réservations sur la billetterie malandainballet.com

Infos 05 59 24 67 19

L’équipe

Conseil d’administration

présidente Catherine Pégard vice-président Guillaume Pepy trésorière Solange Dondi secrétaire Richard Flahaut trésorière adjointe, déléguée à la transition éco-responsable Monique Barbaroux déléguée à la coopération territoriale et internationale Marie-Christine Rivière administrateurs Cyril Barthalois, Clément Hervieu- Léger, Gratien Maire, Anne Méhu, Claudine Pons président d’honneur Pierre Durand

Direction directeur/chorégraphe Thierry Malandain directeur délégué Yves Kordian

administrateur Georges Tran du Phuoc DAF-DRH Séverine Etchenique secrétaire général Arnaud Mahouy

Artistique

maîtres de ballet Richard Coudray, Giuseppe Chiavaro, Frederik Deberdt artistes chorégraphiques Noé Ballot, Giuditta Banchetti, Julie Bruneau, Elisabeth Callebaut, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Timothée Mahut, Julen Rodríguez Flores, Neil Ronsin, Alejandro Sánchez Bretones, Yui Uwaha, Chelsey Van Belle, Patricia Velázquez, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner pianistes Alberto Ribera-Sagardia, Jean-François Pailler

Transmission du répertoire maîtres de ballet Giuseppe Chiavaro, Frederik Deberdt

artiste associé Kukai Dantza - Jon Maya

Technique

directrice technique Chloé Brèneur régisseur général Nicolas Duperoir régisseurs et techniciens plateau Thierry Chabaud, Andde Carrère, Christine Bochet, Renaud Bidjeck, Gorka Arpajou régisseurs lumière Théo Matton, Raphaël de Rosa, Laetitia Eizaguirre, Simon Peirin, Christian Grossard régisseurs son Nicolas Rochais, Maxime Truccolo, Mathieu Bordenave réalisation costumes Charlotte Margnoux, Véronique Murat régisseuses costumes Karine Prins, Annie Onchalo construction des décors et accessoires Frédéric Vadé technicien chauffeur Bixente Ustarroz, Pierrick Berlet

agent d’entretien Ghita Ballouk réceptif et catering Jacques Daems

directeur technique festival Le Temps d’Aimer Jean-Pascal Bourgade

Administration Administration, finances, ressources humaines

comptable principale Laurence Peltier comptable Marina Souveste

secrétaire comptable Sonia Mounica

secrétaire administrative Virginie Sichem

Pôle chorégraphique territorial administratrice PCT

Carine Aguirregomezcorta

Pôle actions culturelles responsable actions culturelles

Carole Philipp attachée aux pratiques artistiques Ione Miren Aguirre intervenantes EAC et Planeta Dantzan Manon Bastardie, Pauline Bonnat, Clémence Bonnemaison, Maddi Gaztelumendi

Diffusion responsable de diffusion Lise Philippon responsable de billetterie - chargée de production Noémie Zabala-Pihouée

administratrice de production festival Le Temps d’Aimer Katariñe Arrizabalaga

consultant Thierry MessonierThe Publicists

agents Delta Danse – Thierry Duclos, Creatio 300-Klemark Performing Arts & Music, Norddeutsche Konzertdirektion –Franziska Grevesmühl, Internationale Music – Roberta Righi

Communication responsable communication

Sabine Cascino attachée de communication Elena Eyherabide conseillère technique développement artistique et territorial Eloixa Ospital

responsable image Frédéric Néry / Yocom attaché de presse Yves Mousset photographes Olivier Houeix, Stéphane Bellocq

Suivi et prévention médicale des danseurs

médecin du sport référente

Dr. Aurélie Juret médecine générale

Dr. Francoise Berenguer Garcia gynécologie médicale

Dr. Marie Grellety-Cherbéro kinésithérapeutes Régis Gomes, Camille Lassalle, Léo Charbonnier osthéopathe Romuald Bouschbacher

Donostia / San Sebastián Malandain Ballet Biarritz co-présidence du projet Thierry Malandain co-directeur du projet Yves Kordian chef de projet et administration Carine Aguirregomezcorta communication Sabine Cascino

Victoria Eugenia Antzokia –Donostia / San Sebastián co-présidence du projet Jaime Otamendi co-directeur du projet Norka Chiapusso chef de projet Koldo Domán administration María José Irisari communication María Huegun

OCTOBRE 4 Sainte Maxime

Les Saisons 7 Fribourg (Suisse)

Les Saisons 9 Saint-Etienne

Midi-Minuit 11, 12 Toulon

Les Saisons 14, 15 Echirolles

NOVEMBRE 12 Biarritz

Midi-Minuit

Répétition publique Malandain Ballet Biarriz 14 Logroño

Mosaïque 19, 20 Versailles

Les Saisons 23 Vichy

Midi-Minuit 25 Neuilly-sur-Seine

Midi-Minuit 27 Biarritz

Sortie de résidence, Ana Pérez 27, 28 Plaisir

Midi-Minuit 29, 30 Villejuif

Mosaïque

DÉCEMBRE

2, 3

Saint-Maur-des-Fossés

Les Saisons 12 Biarritz

17 > 21 Madrid

18 Biarritz

Atelier « Voulez-vous danser avec nous ? »

Les Saisons

Sortie de résidence, Hubert Petit-Phar, Cie la Mangrove 19 > 21 Biarritz

Atelier / Master classes

21 Biarritz

Atelier parent / enfant 27, 28 Biarritz

La Chambre d’amour

Suivez le Ballet au jour le jour

Yui Uwaha, La Chambre d’amour © Stéphane Bellocq
Malandain Ballet Biarritz

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Tempo #01 by Malandain Ballet Biarritz - Issuu