Numéro 9 - Janvier/Mars 2001

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JANVIER FÉVRIER MARS 2001

édito Alors que nous passons le seuil d’un nouveau siècle, l’année nouvelle est aussi pour certains membres de mon équipe le moment de fêter 15 ans de collaboration. En effet, depuis la création de la Compagnie Temps Présent en 1986, plusieurs d’entre eux sont toujours à mes côtés pour participer au devenir du Centre Chorégraphique National de Biarritz. Une belle aventure humaine que nous avons choisi d’évoquer par quelques photographies des spectacles jalonnant ce parcours. Si ces images rappellent quelques souvenirs à ceux qui suivent notre aventure depuis ses débuts, elles sont aussi le témoignage de notre itinéraire chorégraphique.

Avec le soutien de l’Association Française d’Action Artistique -Ministère des Affaires Étrangères et de l’AFAA-Ville de Biarritz pour ses tournées à l’étranger

Itinéraire : le maître mot de notre actualité puisque du 15 décembre au 15 janvier 2001, Ballet Biarritz quitte la Côte Basque pour un long périple qui le conduira des Etats-Unis au continent asiatique. De la Floride où nous nous produisons en décembre, le Ballet visitera Pékin, Shanghai, Canton et d’autres villes chinoises, avant de se produire à Singapour. Au retour, à l’invitation du Florida Ballet, je commencerai les répétitions de “La Fleur de Pierre” de Serge Prokofiev, qui sera présentée début septembre à Biarritz dans le cadre du Temps d’Aimer. Entre temps, Ballet Biarritz sera à SaintÉtienne pour l’ouverture du nouvel opéra dans “Hérodiade” de Jules Massenet, puis se produira en France avec divers programmes. Par ailleurs, notre journal poursuit sa quête de la mémoire chorégraphique et évoque aujourd’hui la présence à Biarritz de Serge Lifar. À certains d’entre nous il a été donné de travailler “Suite en Blanc”, “Phèdre” et “Daphnis et Chloé” sous sa direction. Que ce soit au Ballet du Rhin ou à Nancy, il nous conviait chaque fois à un rendez-vous intime avec son histoire. C’était il y a plusieurs années, à vrai dire au siècle dernier pour être plus en accord avec le moment venu de vous présenter nos meilleurs voeux. Thierry Malandain

sommaire 1986-2001 : 15 ans en bonne compagnie nouvelles transfrontalières revue de presse Ballet Biarritz au Moyen-Orient la danse à Biarritz #4 en bref... calendrier

Photographie : Jacques Pavlovsky


1986 – 2001 : 15 ans en bonne compagnie

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en bref... CONCOURS INTERNATIONAL DE DANSE DE PARIS Présidé par Madame Jacques Chirac, le 9° Concours International de Danse de Paris s'est déroulé du 19 novembre au 3 décembre 2000. A l'invitation de son Administrateur Cyril Lafaurie, Thierry Malandain fut le Président du jury contemporain en compagnie de Nils Christe, Andy de Groat, Odile Duboc, Jean Grand-Maître, Mei Qi Yang, Nicolas Musin, Philippe Saire et Yair Vardi.

BIDAIARI Dans le cadre du Festival "Culture d'Automne" initié par le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, "Bidaiari", la scène itinérante du CCN fut inaugurée par la Compagnie bordelaise Révolution. Courant Août 2001, avant d'être utilisée par un Festival de Catalogne, elle offrira à Ballet Biarritz le cadre d'une tournée des sites balnéaires du Pays-Basque sud et nord.

CINÉ-DANSE À BIARRITZ Vendredi 2 février 2001 / Le Colisée / 21h00 Sonatine Bayonne, 10 novembre 2000.

Les Maîtres de Danse de l’Opéra de Paris

Photographie : Julien Palus

Un film de Claire Sombert réalisé par Sylvie Jacquemin. Un film qui se veut à la fois mémoire, méthodes et témoignages. Yvette Chauviré donne une leçon de style autour des ballets de Gounod, Delibes et Massenet. Serge Peretti évoque la technique de son Maître Nicolas Guerra. René Bon, Gilbert Meyer et Cyril Atanassof comparent les époques. Projection réalisée en présence de Michael Denard ou JeanYves Lormeau.

ANGÉLITO LOZANO, ENTRE BALLET BIARRITZ ET LE CONSERVATOIRE DE BAYONNE Issu du Conservatoire National Supérieur de Paris avec un premier prix, Angélito Lozano a effectué une brillante carrière de soliste au Ballet Royal des Flandres, au Ballet Théâtre Français de Nancy et au Ballet de Tours sous la direction de JeanChristophe Maillot. Interprète d'une multitude de chorégraphes comme Balanchine, Kylian, Cranko, Cullberg etc..., il a été également le créateur de nombreux rôles au sein de la Compagnie Temps Présent dont il fut l'un des membres fondateurs en 1986. Depuis quelques années, il était mon assistant, assurant les classes de la compagnie et le travail de répétition. Clef de voute de ma "tribu", ses fonctions l'ont également conduit à remonter nos chorégraphies au sein de nombreuses compagnies. Ami fidèle depuis plus de vingt ans, son soutien fut sans faille durant toutes ces années. Aujourd'hui, souhaitant se consacrer exclusivement à l'enseignement, il rejoint l'équipe du Conservatoire National de Région de Bayonne. Ce départ n'en est pas un, puisque Angélito continuera à donner les classes aux danseurs de Ballet Biarritz. Thierry Malandain


voluptueuse. Sa beauté étrange avec son visage sensuel de gipsy, son corps à la plastique sculpturale le poussaient à incarner des figures héroïques ou poétiques, des divinités de la mythologie antique ou des amoureux légendaires. Il fut tour à tour Apollon, Alexandre le Grand, David, Aeneas, Bacchus ou Don Juan, auxquels s’ajoutait son interprétation célèbre du Prince Albert de Giselle, un rôle qu’il rendit le premier égal à celui de la ballerine. Devenu l’idole du Tout-Paris mondain et artistique, Serge Lifar multipliait de plus en plus ses activités en faveur de la danse : conférencier, animateur de soirées culturelles, auteur de nombreuses publications sur le ballet, il implantait son art dans tous les rangs de la société. En 1945, à la fin de la dernière guerre mondiale, son activité à l’Opéra connut une fâcheuse interruption. Il prit alors la direction du Nouveau Ballet de Monte-Carlo où le suivirent la plupart des principaux danseurs parisiens. En 1947, à son retour à l’Opéra, il obtint un triomphe avec Les Mirages qui furent suivis par plusieurs de ses créations majeures, Phèdre, Le Chevalier errant, Les Noces fantastiques.

Durant la dernière décennie de sa présence à l’Opéra, Lifar-danseur devait céder la place aux jeunes et plusieurs chorégraphes venus de l’extérieur s’implantaient alors au répertoire. En 1958 il dit adieu à sa maison à laquelle il avait offert l’exclusivité de son talent en restituant au ballet français sa vitalité et son prestige. Encore jeune et brûlant de passion, il quittait la danse à jamais. Il refusait de travailler à l’étranger, seul l’Opéra de Paris attisait ses forces créatrices. Il se retira pendant quelque temps sur la Côte d’Azur, puis se fixa en Suisse où sa fidèle compagne Lillan Ahlefeldt lui permit d’éviter une complète solitude. Amer, il était rongé par un sentiment d’ingratitude de la part de ceux qu’il servit durant tant d’années. Son oeuvre fut immense et tous ses amis, danseurs, écrivains, décorateurs, musiciens gardent de ce géant amoureux de son art un souvenir ému et admiratif. L’évolution de notre ballet repose encore sur son inspiration et sur son inestimable apport culturel dans l’histoire du ballet français.

mier interprète, et de façon magistrale. Comme il fallait s’y attendre, la salle du Casino était comble. Une vedette est toujours certaine lorsque les estivants sont là, de faire la recette maximum. Pour le festival Lifar, rien ne manquait au succès. Dans un fragment du deuxième acte de Giselle, Lifar et Nina Vyroubova, et dans Le Lac des Cygnes Madeleine Lafon et Jouly Algaroff se sont en quelque sorte présentés à nous. Et c’était pour préparer le triomphe de Lifar dans Le prélude à l’après-midi d’un faune. Vyroubova et Algaroff ont interprété avec une intensité émouvante Roméo et Juliette de Tchaikowsky. La gracieuse Madeleine Lafon a longuement tenu la scène sans nous lasser dans Aubade de Poulenc, et pour terminer tous les quatre ont donné La Suite en blanc de Lalo, où Vyroubova a eu des moments splendides. Il est vraiment regrettable que le programme ne nous ait pas donné le nom du pianiste qui tenait toute la partition et qui, en intermède, a recueilli le plus grand succès avec Liszt et Chopin, et a été pour beaucoup dans cette soirée. Le Courrier de Bayonne - 22 juillet 1953

Irène Lidova

Le 22 juillet 1953, le Courrier de Bayonne évoque une représentation donnée par Serge Lifar au Casino Municipal de Biarritz :

À l’éternelle jeunesse des artistes, la maturité change peu ou trop de genre, d’allure, de méthode, de répertoire. Aussi est-ce un étonnement extrême lorsque, nous souvenant des lustres passés nous considérons la carrière du plus célèbre danseur actuel de l’école française. Il dément d’une façon péremptoire le proverbe qui affirme qu’on ne peut être et avoir été. Serge Lifar a été, mais est encore et du mieux qui soit. Il nous a présenté un spectacle où tout portait sa marque. La chorégraphie de chacun des morceaux qui le compose est signée de lui. Ses interprètes sont ou ont été ses élèves et ses disciples et lui-même est son pre-

Serge Lifar, photographie anonyme.


r 1 Folksongs (1985) r 2 Pierre de lune (1998) r 3 Bal Solitude (1997) r 4 Élégie (1987) r 5 Pulcinella (1991) r 6 Gnossiennes (2000) r 7 Quartet n°8 (1992) r 8 Sextet (1996) r 9 Carmen (1996) r 10 Ouverture Cubaine (1998) r 11 Edgar Allan Poe (1988) r 12 Sonatine (1986) r 13 Blé Noir (1995) r 14 L’après-midi d’un faune (1995) r 15 Ballet Mécanique (1996) r 16 Quiero (1994) r 17 Le Cid (1999) r 18 François d’Assise (1995) r 19 Istar (1996) r 20 Fleur de Pierre (1994) r 21 Tristan et Iseut (1989) r 22 Le Carillon (1999) r 23 Voyage (1989) r 24 L’homme aux semelles de vent (1986) r 25 Un coin de paradis (1990) r 26 Casse-Noisette (1997) r 27 La Chambre d’Amour (2000) r 28 Marathon (1993). Photographies : 7, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 22, 26, 28, Cyrille Sabatier / 4, 5, 11, 12, 23, 24, 25, Davide Peterle / 2, 6, 8, 27, Julien Palus / 20, Jean Gros-Abadie / 1, Philippe Coulais.


nouvelles transfrontalières La compagnie continue sa diffusion en Espagne : le 15/10/2000, elle a eu le privilège de danser le programme Ballet Mécanique dans le théâtre "Euskalduna Jauregia" de Bilbao, inauguré tout récemment à quelques centaines de mètres du célèbre Musée Guggenheim. Ce fut l'occasion pour Raúl Cardenes, Directeur du Festival International de Danse "Madrid en danza", de découvrir la compagnie et de l'inviter à l'édition 2001. Quelques jours plus tard, c'est le tout récent Théâtre Kursaal de Donostia-San Sebastian qui accueillait la dernière création de Thierry Malandain La Chambre d'Amour, avec la participation de l'Orchestre Régional de Bayonne Côte Basque. Salle comble, gros succès, beaucoup de bonheur. C'était le dernier volet de la

convention qui nous lie, pour l'an 2000, à la Diputación Foral de Gipuzkoa. Troisième rendez-vous en ce mois de novembre : seule compagnie de danse invitée par la “Feria de Teatro de Aragon”, nous avons proposé à un publlic constitué de nombreux diffuseurs professionnels espagnols, le programme Ballet Mécanique : de bons contacts et des perspectives de tournées. Pour les mois à venir, outre deux spectacles déjà confirmés à Saint-Sébastien et Basauri, nous travaillons sur le prolongement en Gipuzkoa et Bizkaia de notre tournée estivale 2001 des villes balnéaires aquitaines, sur l'animation de stages de la Fédération des professeurs de danse du Pays-Basque, et sur une nouvelle convention de partenariat avec le Gipuzkoa. Filgi Claverie

revue de presse Idoia de Lecumberri, dans le Diario Vasco du Lundi 20/11/2000, suite à la représentation de La Chambre d’Amour à San Sebastian : «En lettres majuscules, ce ballet de Thierry Malandain laisse une question après celle exprimée devant le spectateur qui cherche constamment la signification de la légende de la Chambre d'Amour, tout au long de la chorégraphie. C'est un ballet suggestif, avec une mise en scène très fine où les exposés éthiques et esthétiques sont bien fournis dans le déroulement de la pièce. Peio Cabalette, le compositeur d'une partition aqueuse et très belle, crée le support musical sur lequel se déroulent les quatorze magnifiques danseurs du Ballet Biarritz et qui souvent, comme leitmotiv, sont bercés par les vagues sau-

Ballet Biarritz au Moyen-Orient À l'invitation des différents attachés culturels, du 27 octobre au 6 novembre 2000, Ballet Biarritz s'est produit une nouvelle fois au Moyen-Orient. Soutenue par l'Association Française d'Action Artistique (AFAA), cette tournée visita le Qatar, Bahreïn et les Émirats Arabes Unis.

Ballet Biarritz à l'Ambassade du Qatar

vages de l'Atlantique, d'une manière ondulante et sinueuse, en contraste avec les mouvements plus vifs et passionnés des autres moments de l'oeuvre. Ballet de grands silences et d'interrogations. Parfois statique, parfois voluptueux ou encore violent. En résumé, c'est un ballet complexe où la force du drame dans la grotte de l'amour est évidente, selon la légende où Ura et Ederra, ses amants, succombent en pleine extase amoureuse aux vagues de la mer. La sensation résultante est donc une interrogation : la danse contre la mort, un total dévouement, un authentique plaisir ou la recherche de soi à travers l'amour.»


SERGE LIFAR OU LE RÊVE D’ICARE Au début de ce siècle deux évènements essentiels ont marqué le ballet en France : la grande invasion des Ballets russes de Serge de Diaghilev qui bouleversa toute la conception du théâtre dansé de l’époque, et en second lieu la renaissance du ballet français alors en plein déclin, et que vint éveiller le dernier jeune prodige des Ballets russes, Serge Lifar. En 1929, après la mort de Diaghilev, ce danseur de vingtquatre ans prit en mains par un hasard du sort les destinées du ballet de l’Opéra de Paris, en cumulant trois fonctions à la fois : celles du maître de ballet, du chorégraphe et du danseur étoile. Dès son arrivée, Lifar se mit à secouer la torpeur académique qui régnait dans la grande maison. Les Créatures de Prométhée de Beethoven, sa première création, furent un événement artistique majeur qui bouleversa le poussiéreux répertoire d’alors.

Serge Lifar, photographie anonyme.

Ce succès permit à Lifar de multiplier les réformes ; il inaugura ses “Mercredis de la Danse” qu’un tout nouveau public salua avec enthousiasme ; il expulsa des coulisses les vieux abonnés, balletomanes trop entreprenants, fit éteindre l’éclairage dans la salle pendant les représentations, lança toute une pléiade de brillantes ballerines françaises dont Suzanne Lorcia, Lycette Darsonval, Solange Schwarz, Yvette Chauviré, en ignorant les Italiennes alors à la mode. Là où, avant son arrivée, l’élément masculin était quasi inexistant dans les rangs du corps de ballet au point qu’on devait souvent recourir aux travestis, on vit apparaître de jeunes danseurs pleins d’avenir qui suivaient leur maître avec dévotion et enthousiasme. Travailleur prodigieux et passionné, Serge Lifar enchaînait ballet sur ballet en composant durant les trois décennies de son règne plus de 80 oeuvres. Promoteur génial de son art, il luttait constamment pour imposer la danse dans la vie théâtrale parisienne. En 1935 il publia son manifeste révolutionnaire où il proclamait la danse comme un art indépendant de la musique et dicta au compositeur ses propres rythmes. L’illustration en fut Icare, un des sommets dans l’oeuvre de Lifar, une réussite dramatique et plastique et un exemple parfait de son style néoclassique, aigu, linéaire et incisif. Ce style “Lifar” modifia totalement le visage du ballet français et nourrit plusieurs générations de chorégraphes. À l’Opéra il ne dansa que ses propres chorégraphies en bâtissant ses ballets autour de son propre personnage. Sa danse unissait une virilité éclatante à une grâce suave et


Casse-Noisette Biarritz, août 1999. Photographie : Julien Palus

Gare du Midi 23, avenue Foch F-64200 Biarritz tél. 33 5 59 24 67 19 fax. 33 5 59 24 75 40 PRÉSIDENT

André Dachary TRÉSORIER

Pierre Durand SECRÉTAIRE

Jacques Pavlovsky DIRECTEUR/CHORÉGRAPHE

Thierry Malandain MAÎTRE DE BALLET

Angélito Lozano RÉPÉTITEUR

Richard Coudray

calendrier

PROFESSEUR

Françoise Dubuc

01 02 03 ➤

DANSEURS

représentations en France ve 19 janvier

Sochaux

La Chambre d’Amour

sa 03 février

Saint-Loubes

Casse-Noisette

ve 02 mars

Saint-Étienne

Hérodiade

CRÉATION (OPÉRA)

di 04 mars

Saint-Étienne Saint-Étienne Annonay Annonay Roissy Aix-les-Bains Aix-les-Bains Saint-Étienne Franconville St Jean-Pied-de-Port St Jean-Pied-de-Port

Hérodiade

CRÉATION (OPÉRA)

ma 06 mars je 08 mars je 08 mars sa 10 mars je 15 mars je 15 mars ve 16 mars ve 23 mars je 29 mars ve 30 mars

Hérodiade CRÉATION (OPÉRA) Casse-Noisette JEUNE PUBLIC Casse-Noisette Mozart à 2 / Pierre de Lune / Blé Noir / Ouverture Cubaine / Ballet Mécanique Casse-Noisette JEUNE PUBLIC Casse-Noisette Ballet Mécanique Mozart à 2 / Pierre de Lune / Blé Noir / Ouverture Cubaine / Ballet Mécanique Casse-Noisette JEUNE PUBLIC Casse-Noisette

Giuseppe Chiavaro Mikel Irurzun del Castillo Isaïas Jauregui Olivier Jedrasiak Lyane Lamourelle Cyril Lot Carole Philipp Adriana Pous-Ojeda Magali Praud Christophe Roméro Luisa Sancho Escanero Thierry Taboni Brigitte Valverde Nathalie Verspecht ADMINISTRATEUR/ CHARGÉ DE PRODUCTION

Yves Kordian

ASSISTANTES ADMINISTRATIVES

Nathalie Hepburn Françoise Gisbert CHARGÉ DE MISSION

DU PROJET TRANSFRONTALIER

Filgi Claverie

RÉGISSEUR GÉNÉRAL

Oswald Roose

représentations à l’étranger lu 01 janvier ve 05 janvier je 11 janvier

Tianjin Shenyang Singapour

/ CHINE

Casse-Noisette

/ CHINE

Casse-Noisette

/ SINGAPOUR

Casse-Noisette

TECHNICIEN PLATEAU

Panxoa Claverie TECHNICIEN LUMIÈRE

Frédéric Béars Numéro

directeur de la publication :

Thierry Malandain

représentations transfrontalières sa 17 février

Basauri

rédaction :

Thierry Malandain

Casse-Noisette

conception graphique :

Jean-Charles Fédérico imprimeur :

Imprimerie des Cordeliers (Bayonne)

E ccn@balletbiarritz.com

B www.balletbiarritz.com


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