Part 1 // B2B
ASSURANCE VIE
VOYAGER ACCOMPAGNÉ PLUTÔT QUE SEUL La délocalisation géographique des personnes disposant d’un patrimoine important exige de prêter une attention particulière à leur contrat d’assurance vie. Explication avec l’assureur spécialisé IWI. Texte : Marc Vandermeir | Photo : Olivier Minaire
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rendre un aller simple pour un nou veau lieu d’habitation et / ou de travail induit des implications multiples, notamment en matière d’assurance vie, lorsqu’on dispose d’un patrimoine impor tant. La question centrale serait en l’occur rence « vous voyagez seul ou accompagné ? », comme l’indique Charles Degen, head of Distribution Market Luxembourg chez IWI International Wealth Insurer. Et Monsieur Degen d’expliquer que « les familles fortunées sont de moins en moins sédentaires et souhaitent obtenir des solutions internationales pour leur assurance vie. Avec la compétition fiscale entre pays, la mobilité géographique devient partie intégrante du mode de vie de notre clientèle qui fait de plus en plus appel à nous pour élaborer des solutions durables, portables et adaptables ».
Charles Degen, head of Distribution Market Luxembourg chez IWI.
Charles Degen, head of Distribution Market Luxembourg at IWI.
Analyse « 4D » « Nous avons, face à la croissance du nombre de délocalisations géographiques des clients, de plus en plus l’occasion d’expérimenter la souplesse du contrat d’assurance vie », continue Paula Leite, advisor of the Executive Committee chez IWI. Dans ce contexte, deux situations se démarquent. « D’une part, les gens qui ont déjà un contrat et qui se délocalisent - se pose alors la question du sort de ce contrat - et d’autre part, la personne qui a un projet plus large de délocalisation, d’où la question de l’établissement d’un contrat ad hoc. » Dans le premier cas, il convient d’analyser les incidences juridiques et fiscales de cette délocalisation sur le contrat existant, en regardant d’abord s’il est reconnu dans le pays d’accueil et, le cas échéant, la fisca lité qui s’appliquerait, afin d’envisager un amé nagement de ce contrat. « Dans le deuxième cas, nous procédons à une analyse ‘en 4 D’, sous tous les aspects, en regardant où est le client aujourd’hui et où il sera demain, et en faisant
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de même pour ses enfants, explique Paula Leite. Toutes ces informations permettent d’analyser à quel moment - avant ou après la délocalisation il sera intéressant de souscrire un contrat ainsi que de préciser le type de solution à mettre en place. Nous nous apercevons que, parfois, le candidat connaît les aspects fiscaux - car c’est une des préoccupations principales dans le cadre d’un départ - mais moins les autres conséquences (civiles et financières, par exemple), qui sont pourtant tout aussi importantes. Sans oublier les aspects pratiques de vie dans le pays d’accueil. » Maik Buffone, head of Wealth Analysis & Planning, résume les enjeux en trois termes : « Le contrat doit être durable, portable et adaptable. La durabilité porte avant tout sur le droit civil. La portabilité vise les questions de réglementa-
« Les familles fortunées souhaitent obtenir des solutions internationales » Charles Degen (IWI)
tion en fonction du pays de destination. L’adaptabilité concerne le droit fiscal, notamment en matière de succession. » « Accompagner le client dans ce voyage nécessite une flexibilité certaine, conclut Mario da Costa, chief markets officer. Cela n’est possible qu’avec une équipe où chacun complète l’autre et où tous ont les compétences requises pour trouver les solutions pour ces cas qui sont toujours complexes.» .
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