Citymag février 2014

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At second glance

at second glance

Peaceful garden

They remind us about the war, and the importance of seeking peace.

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The monument site at Notre-Dame cemetery before the installation of the Hinzert Cross, as captured by Tony Krier in May 1957. From the Ville de Luxembourg Photothèque archives.

hey were formally laid to rest on the 9th and 10th of March 1946. They were 78 Luxembourgers killed in prisons in Cologne and Frankfurt, during aerial bombing of Wiesbaden, and in the Hinzert concentration camp. Hinzert, located roughly 30 kilometres west of Trier, opened before the war. It housed German workers who exhibited “anti-social behaviour”. Starting in 1940, more than 1,600 Luxembourgers were sent there. They were resistance fighters; they were “trouble makers”. Many helped organise the 1942 general strike against Nazi occupation. Some survived. Some were transferred to death camps (along with thousands of Hinzert’s Belgian, Dutch and French internees). After the war, the Grand Duchy repatriated the bodies of those 78 souls. The memorial garden in Notre-Dame cemetery was inaugurated in 1969. The Hinzert Cross was made from wooden beams taken from the camp’s barracks. The bronze sculpture, The Political Prisoner, was created by Luxembourger artist Lucien Wercollier. He was one of those interned at Hinzert in 1942. His statue represents two dissidents with their hands tied behind their backs. The Notre-Dame site became a national resistance and deportation monument a few years later. Today a plaque in front of the cross and memorial garden reads: “Their courageous resistance and supreme sacrifice unite us in the defence of freedom and peace”.

Le site commémoratif du cimetière Notre-Dame avant l’installation de la Croix de Hinzert, photographie prise par Tony Krier en mai 1957. Archives de la Photothèque de la Ville de Luxembourg.

before / avant

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Il faut se souvenir des guerres pour comprendre l’importance de la paix.

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after  /  a près The national resistance memorial gardens today, as photographed by Olivier Minaire. Les jardins du souvenir de la résistance nationale aujourd’hui, photographie d’Olivier Minaire.

ls furent officiellement inhumés les 9 et 10 mars 1946. « Ils », ce sont les 78 Luxembourgeois tués dans les prisons de Cologne et de Francfort pendant le bombardement aérien de Wiesbaden ainsi que dans le camp de concentration de Hinzert. Ouvert avant la guerre pour recevoir les travailleurs allemands coupables de « comportement antisocial », ce camp, situé à une trentaine de kilomètres de Trèves, vit passer plus de 1 600 Luxembourgeois à partir de 1940. Il s’agissait de résistants, de « fauteurs de troubles ». Nombre d’entre eux avaient participé à l’organisation de la grève générale de 1942 contre l’occupation nazie. Certains survécurent. D’autres furent déportés vers les camps de la mort (ainsi que des milliers de prisonniers belges, néerlandais et français également internés à Hinzert). Après la guerre, le Grand-Duché rapatria les dépouilles mortelles des 78 défunts. Le jardin commémoratif du cimetière Notre-Dame fut inauguré en 1969. La Croix de Hinzert fut sculptée dans des poutres en bois provenant des anciens baraquements. Le prisonnier politique est une statue de bronze de l’artiste luxembourgeois Lucien Wercollier, lui-même interné à Hinzert en 1942. Elle représente deux dissidents, les mains liées derrière le dos. Le site de Notre-Dame devint un monument national de la résistance et de la déportation quelques années plus tard. Aujourd’hui, devant la croix et le jardin du souvenir, une plaque rappelle aux passants : « Que leur résistance courageuse et leur sacrifice suprême nous unissent dans la défense de la liberté et de la paix. »

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TEXTE Aaron Grunwald CATHERINE’S CITY MAGAZINE LUXEMBOURG

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