Maineeco 167

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Filière numérique Ouverture d’un lieu dédié... p8

Loi de sécurisation L’impact sur les entreprises... p15

Fleuristes Le marché résiste à la crise... p16

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

ApPrentissage

pour préparer l’avenir dès aujourd’hui N°167 JUIN 2013



édito

Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 167 - juin 2013 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Bénédicte Hascoët Cyril Laporte Cédric Lebreton Julien Proult Photos : CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad'hoc photo - Pharmacie Auger à Parigné-l'Évêque Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr

Le commerce, arrêt sur image Mes propos n’engagent que moi, c’est ma vision du commerce à l’instant T. Vision d’un vieux roudoudou de 65 ans avec plus de 50 ans de commerce derrière lui. L’hypermarché de 25 000 m2 aujourd'hui c’est fini : cela devient une partie alimentaire d’environ 2 000 m2 avec des espaces spécialisés textiles, vaisselles, jardinage, parapharmacie, etc, beaucoup plus cloisonné qu’aujourd'hui avec des personnels mis à la disposition par les fournisseurs. Le supermarché de proximité où l’on fait ses courses en moins de dix minutes a encore de l’avenir et les discounters retournent vers les produits de grandes marques. Les drives que vous voyez fleurir un peu partout, non seulement cela répond à la génération des clients Internet, mais cela va devenir des bases de préparation pour des livraisons chez le client (avec un coût facturé), en plus elles pourront regrouper vos commandes Internet extérieur, ventes privées, Zalando, etc. L’hyper centre-ville doit s’unir pour regrouper ses forces, faire la différence, il devient de plus en plus l’achat plaisir, centre d’animation où l’on aime se retrouver, échanger. Aux commerçants d’être très pro : accueil, services, conseils, sans oublier qu’Internet là aussi est au-dessus de nos têtes.

Les commerçants doivent comprendre qu’aujourd'hui il faut travailler en meute et aller faire des offres (Internet) vers ses clients et non pas attendre qu’ils viennent vers vous (pourquoi attendre de se faire prendre du chiffre d’affaires alors que nous sommes capables de répondre à leurs attentes), les centres-villes restent le cœur et les poumons du commerce. Les plus petites villes, où souvent nous avons essayé de sauver le dernier commerce avec nos partenaires institutionnels. Là aussi, nous devons revoir ce produit. Ce que je propose ce sont des magasins multiservices, construits autour de 60 % de services, point poste, teinturerie, point Redoute, point presse et là aussi devenir des bases de réception des achats Internet. Pour les 40 % c’est plus du dépannage alimentaire avec un point chaud boulangerie ; pour réussir cela, ça passe par la création d’un magasin identique, style franchise, dans le département. Voici quelques réflexions qui sont miennes, c’est l’avenir qui nous dira s’il y aura du vrai dans tout cela. Bien amicalement.

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 400 exemplaires ISSN : 1269-6633

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sommaire 4 Focus 8 Actualité

Ruche numérique Enfin un lieu dédié aux acteurs locaux de la filière !

10 La vie des entreprises 15 Actualité

8

Un lieu dédié aux acteurs de la filière numérique

Nouvelle loi de sécurisation de l'emploi L'impact sur les entreprises

16 Commerce

Fleuristes Les fleurs résistent à la crise

19 Environnement "500 projets pour les territoires"

Soutenir les petites entreprises locales

21 Prévention

16

Pénibilité au travail Travailler mieux pour préserver la santé

22 Juridique

Le marché de la fleur résiste à la crise

30

Le climat des affaires est favorable en Russie mais réputé difficile

Embaucher avec le contrat de génération Les conditions à respecter pour bénéficier de l'aide

24 DOSSIER

Apprentissage Pour préparer l’avenir dès aujourd’hui

30 International

Russie Un marché porteur mais complexe

33 Conjoncture

Enquête de conjoncture Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre

Orée de Bercé-Belinois La campagne en périphérie de la capitale sarthoise

39 Formation

Qualification professionnelle Les spécificités de la mention complémentaire

40 Lu pour vous

34

L'Orée de BercéBelinois cultive sa ruralité et s'appuie sur la proximité de l'A 28

2 maine éco juin 2013

42 Maine Découvertes

Le second souffle de la Transvap L’insertion sur les rails

44 Opportunités d’affaires

Annonces commerciales Annonces industrielles


agenda DOSSIER

Jusqu'au 24 juin

28 juin

www.made-in-sarthe.com

Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10

Exposition de la Jeune chambre économique : "72 produits made in Sarthe" CCI

17-23 juin

Salon international de l'aéronautique et de l'espace Paris Le Bourget

Plus que jamais, l’apprentissage s’impose comme un mode de formation efficace, adapté aux besoins des entreprises. Il permet à ces dernières de préparer plus sereinement leur avenir en formant des jeunes immédiatement opérationnels pour assurer la relève, tout en apportant un regard neuf. Les résultats obtenus en matière d’insertion des apprentis dans le monde du travail sont d’ailleurs excellents. Cependant, l’alternance semble aujourd’hui en danger car diverses obligations nouvelles découragent certains employeurs. Pourtant, la formule possède toujours de nombreux avantages… d’autant qu’elle s’est ouverte à une large palette de métiers, sur l’ensemble des niveaux de formation.

LM Story

Circuit Bugatti Le Mans

18 juin

9 juillet

www.planetepme.org

Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 24

19 juin - 26 juin - 6 juillet

Pour préparer l’avenir dès aujourd’hui

6-7 juillet

www.salon-du-bourget.fr

Planète PME Palais des congrès, Paris, Porte Maillot

Apprentissage

Petit-déjeuner Maison de la création : "Quelle structure juridique pour mon Entreprise ?" CCI

19 h : Réunions d'information du Conseil régional des Pays de la Loire "500 projets de développement économique pour les territoires" (voir article p. 19) 19 juin : La Flèche, salle Printania 26 juin : Ballon, salle des fêtes 6 juillet : Mamers, salle des fêtes www.500projets.paysdelaloire.fr Contact : espace.mans@paysdelaloire.fr

Visite de l’entreprise Ardagh MP West

6 septembre

Foire aux oignons Le Mans

6-10 septembre Maison et Objet Paris Nord Villepinte

www.maison-objet.com

9 septembre

22 - 23 juin

Journée de formation à la reprise d'entreprise CCI

25 juin

Gratuit Contact : CCI - François Billois au 02 43 21 00 10

24 Heures du Mans Formation Incoterms 2010 CCI Contact : Maison de l’international au 02 43 21 00 12

26 juin

13 h 15 - 18 h : 2e Journée de l’industrie automobile en Pays de la Loire Institut automobile du Mans Contact : IAM au 02 53 04 85 30

26 juin

18 h : Conférence sur les nouvelles obligations de la couverture santé dans l'entreprise "Ce qui change pour vous !" Espace Performance des MMA Contact : MMA - Christophe Renusson au 02 43 14 53 70

26 juin - 30 juillet

12-16 septembre

Foire du Mans Centre des expositions

14 septembre Braderie Le Mans

20 septembre

Petit-déjeuner Maison de la création : "Les 10 clés pour créer/ reprendre une entreprise" CCI Contact : CCI - Nathalie Di Vincenzo au 02 43 21 00 10

21-22 septembre

24 Heures du Mans moto Circuit Bugatti Le Mans

Soldes d'été

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[focus] Challenge e-business

"Vise plus haut"

Finale du championnat de culture générale Quatre centres de formation d’apprentis de la Sarthe (Groupe CCI Formation, EGC du Maine, AFPI, BTP CFA) et un du Maine-et-Loire, soit 15 équipes de jeunes volontaires, ont participé cette année à la 10e édition du championnat de culture générale appelé "Vise plus haut" organisé par la CCI. Rappelons que l'objectif est d'enrichir leurs connaissances générales de façon ludique et conviviale. Concrètement, les équipes sont encadrées par un "coach" bénévole issu du monde professionnel ou par un professeur. Au rythme d'une dizaine de séances dans l'année scolaire et de quiz intermédiaires leur permettant d'acquérir des points, les apprentis (CAP, BP, bac pro et BTS) découvrent différents sujets de culture générale et d'actualité.

Ils analysent également en groupe des sujets de réflexion comme cette année "Créer une entreprise : est-ce un rêve pour vous?" ou encore "En quoi le passé peut-il éclairer l’avenir ?". Lors de la finale du 7 mai dernier, sous la forme d'un grand quiz général, les jeunes se sont départagés pour être récompensés en fonction de leur classement.

[Charte qualité commerce-artisanat-services]

34 commerçants reçoivent leur label 2013 La Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe propose aux commerçants, artisans et prestataires de services de s’engager dans une démarche de qualité avec pour objectifs de satisfaire aux exigences des clients et d’améliorer la performance de l’entreprise. Depuis dix ans, 109 commerçants sarthois ont été labellisés. La "Charte qualité commerceartisanat-services" est basée sur trois notions clés : l'accueil, l'écoute et le conseil. Cette année, 34 commerçants - soit une dizaine de plus que l'année dernière -

d’Arnage, de Connerré, Fresnay-sur-Sarthe, La Chapelle-Saint-Aubin, La Flèche, Le Mans, Parigné-l’Évêque et Sablésur-Sarthe, se sont engagés dans cette démarche de progrès. Un pré-diagnostic de leur établissement a été réalisé par un conseiller de la CCI. Puis chaque candidat a reçu la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné par un cabinet d’audit indépendant spécialisé dans le commerce de détail et les services. Contact CCI : Christèle Verrier au 02 43 21 00 17

L'EGC du Maine lauréate Cette année, ce sont pas moins de 19 équipes de 10 écoles qui ont participé au Challenge e-business organisé par la Fédération des enseignes du commerce associé (FCA) et le réseau des Écoles de gestion et de commerce (EGC). Durant près de six mois, les étudiants ont planché pour proposer des stratégies e-business innovantes à deux enseignes : Ambiance & Styles et Canal BD. Le concours s'est terminé en avril dernier à Paris. Cette quatrième édition a mis à l'honneur les talents des étudiants des EGC du Mans et de Bayonne. Les deux équipes lauréates se sont vu remettre une dotation de 1 000 euros par groupe ainsi que des cadeaux offerts par les réseaux participants. Ce Challenge permet à la fois aux futurs diplômés d'acquérir les mécanismes du e-business à travers un projet concret et aux enseignes d'entrevoir de nouvelles perspectives dans leur activité en ligne : lancement ou repositionnement de l'activité marchande en ligne, amélioration de la relation clients par l'usage de nouveaux médias (mobile, réseaux sociaux...). L'EGC du Maine, école de la CCI, forme par an une centaine d'étudiants/ apprentis aux métiers du commerce, gestion, management et commerce international (Bachelor bac + 3).

[Grand Prix de France moto]

80 530 passionnés sont venus assister aux exploits des pilotes de deux roues, lors du Grand Prix de France moto, organisé le 19 mai dernier sur le circuit Bugatti au Mans. Cette quatrième manche du championnat du monde 2013 a attiré en tout 161 392 spectateurs sur les trois jours. Une affluence remarquable malgré les conditions météorologiques peu clémentes cette année encore. Dans une atmosphère fraîche et souvent humide, le public a pu assister à de belles bagarres dans toutes les catégories. L'Espagnol Maverick Viñales s'est imposé en Moto3 devant ses deux 4 maine éco juin 2013

compatriotes Alex Rins et Luis Salom. En Moto2, c'est le Britannique Scott Redding qui est monté sur la plus haute marche du podium, devant le Finlandais Mika Kallio et le Belge Xavier Simeon. En MotoGP, le pilote espagnol d'Honda Dani Pedrosa réalise la bonne opération en s'imposant au Mans, devant le Britannique Cal Crutchlow (Yamaha) et son coéquipier, l'Espagnol Marc Marquez (Honda). Pour le circuit Bugatti, cap maintenant sur les 24 Heures moto. La 36e édition se déroulera les 21 et 22 septembre prochains. Une épreuve à ne pas manquer pour tous les passionnés.

© motoGP

Plus de 80 000 spectateurs sur Le Bugatti


Concours national de la commercialisation

Étudier une problématique réelle d'entreprise L'association sarthoise des dirigeants commerciaux de France organisait fin mars son concours national de la commercialisation réalisé en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. 120 candidats sarthois, étudiants de bac + 2 à bac + 5, ont ainsi participé à cette édition 2013. Une excellente opportunité pour les étudiants de s'exercer sur une problématique réelle d'entreprise, en l'occurrence celle d'Adecco cette année, et de présenter oralement leurs recommandations aux dirigeants commerciaux et chefs d'entreprise. C'est aussi pour les établissements, l'occasion de démontrer aux entreprises la qualité de leur

enseignement. Une étudiante de l'IUT GEA du Mans s'est distinguée, et notons la belle 2e place de Cécilia Dissé en 2e année de BTS Management des unités commerciales du Groupe CCI Formation. Les lauréats ont reçu le 18 avril leur trophée "Alexandre Yvon" lors d'une cérémonie organisée par les DCF sarthois dans l'auditorium du Carré Plantagenet au Mans, avec en point d'orgue de cette soirée, la conférence d'Hervé Gougeon sur le thème "Comment fidéliser ses clients ?". Rappelons que l'association des DCF Sarthe compte 60 dirigeants qui représentent avec leurs entreprises 526 627 000 € de CA et emploient 3 295 salariés.

[Jeune chambre économique]

Journée de formation

Une exposition "72 produits made in Sarthe"

Se préparer à la reprise d'une entreprise

La Jeune chambre économique (JCE) du Mans a souhaité mettre en avant les savoirfaire, l'innovation et la richesse industrielle et technologique du département en lançant l'action "72 produits made in Sarthe". 69 entreprises sarthoises ont décidé de soutenir l'action, une opportunité pour elles de mettre en avant leurs produits, valoriser leur travail et développer leur notoriété. Ainsi, la JCE a choisi de mettre en valeur de façon artistique 72 produits fabriqués dans la Sarthe, à travers une exposition d'affiches, un livre (reprenant l'ensemble des photos) et un site internet dédié. Les 72 photos ont été réalisées par un photographe sarthois : Simon Lagoarde de l'agence Waap. L'exposition itinérante a pour vocation de présenter à l'intérieur et à l'extérieur de notre département la richesse et la diversité des savoir-faire de la Sarthe. Ainsi, cette exposition a déjà été visible au Carré Plantagenêt du Mans, à la manifestation "Ici les boîtes bougent", elle est jusqu'au 24 juin présente dans le hall de la CCI, avant de poursuivre dans la galerie de la Préfecture, puis à la Foire du Mans et la ville de Sablé... Plus d'information : www.made-in-sarthe.com

Le service Entreprendre Le Mans Sarthe de la CCI organise régulièrement des journées de formation à la reprise d'entreprise. Tout porteur de projet de reprise d'entreprise commerciale, industrielle ou de services est concerné par cette formation. Comment trouver une affaire à reprendre ? Comment l’évaluer ? Comment se faire accompagner ?... Les objectifs de cette journée sont de vous permettre de bien vous préparer à un projet de reprise, d'identifier les sources d'information et les réseaux pour reprendre, d'être capable de diagnostiquer une entreprise en prenant conseil, de comprendre les modalités et les impacts juridiques et fiscaux de la reprise. Cette formation est animée par un conseiller à la reprise d'entreprise de la CCI, un expert-comptable intervenant sur les audits et l'évaluation, et un avocat pour les aspects juridiques. Cette journée de formation est gratuite, la prochaine est prévue le 9 septembre, n'hésitez pas à vous inscrire. Contact CCI : François Billois au 02 43 21 00 10 maine éco juin 2013 5


[focus] [Hôtellerie-restauration]

Lancement d'une étude auprès des professionnels

Les nouvelles obligations de la couverture santé

Une conférence sur "Ce qui change pour vous !" CE QUI CHANGE POUR VOUS !

RETENEZ CETTE DATE 26 juin 2013 à 18h00 Espace Performance MMA - Site Californie 160 rue Henri Champion - Le Mans

Dans un contexte d'activité morose, les professionnels de l'hôtellerie et de la restauration commerciale s'interrogent sur l'avenir de ce secteur d'activité en Sarthe. En effet, ils doivent faire face à des contraintes réglementaires coûteuses (incendie-sécurité, accessibilité…), au développement de projets sur Le Mans métropole alors que le niveau d'activité est faible, tandis qu'en milieu rural, les inquiétudes portent sur le maintien et la transmission des affaires. Face à ce constat, la CCI et la Chambre professionnelle de l'industrie hôtelière 72 (CPIH) ont missionné un cabinet pour réaliser une étude sur les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration commerciale sarthoises.

Cette dernière a pour objectifs d’appréhender la situation globale de l'hôtellerierestauration et de cerner les problématiques de la profession. Cette réflexion permettra aux professionnels de se positionner par rapport aux caractéristiques du marché et à ces enjeux futurs. Elle a aussi pour but d’éclairer les élus, décideurs et investisseurs sur le développement de ce secteur d’activité et ainsi adapter l’offre hôtellerie-restauration aux évolutions du marché. Les enquêtes auprès des professionnels sont en cours, la restitution est prévue à l'automne. Contact CCI : Laurent Mariot au 02 43 21 00 23

[Orac Pays du Mans ]

Opération prolongée L’Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce (Orac) qui a débuté sur le Pays du Mans en mai 2005 est prolongée jusqu’à consommation de l’enveloppe complémentaire attribuée par la Région des Pays de La Loire et l’État. Cette procédure a pour objectif la redynamisation du commerce et de l’artisanat en zone rurale et périurbaine. Ainsi, le périmètre d’éligibilité est celui de Le Mans métropole hors Le Mans. Rappelons que ce programme permet de financer jusqu’à 30 % HT de travaux (remise aux normes, rénovation, construction de local…), ainsi que l’acquisition de matériel neuf. Les entreprises doivent respecter certains

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critères : taille, chiffre d’affaires… À ce jour, 158 entreprises situées sur le territoire du Pays du Mans se sont vu octroyer une subvention pour accompagner leur investissement. Des fonds sont encore disponibles. Par conséquent, si vous avez un projet de développement de votre entreprise, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre CCI, chargée de vous accompagner dans vos démarches administratives.

Contact CCI : Vanessa Feurprier ou François Bracq au 02 43 21 00 25.

DIRECTION RÉGIONALE DU MANS

La direction régionale du Mans des MMA organise, en partenariat avec la CCI, une conférence sur les nouvelles obligations de la couverture santé dans l'entreprise, le 26 juin à 18 h à l'Espace Performance des MMA au Mans. L’objectif de cette soirée est d’informer les chefs d’entreprise sur la mise en conformité de leurs actes de protection sociale et sur la généralisation de l’assurance complémentaire santé. Depuis la loi Fillon (2003), on peut observer une actualité sociale, fiscale et juridique dense et particulièrement dans le domaine de la protection sociale (santé, prévoyance et retraite). Ainsi le décret du 9 janvier 2012 portant sur la définition "des catégories objectives" oblige les entreprises à une mise en conformité avant le 31 décembre 2013 des actes de mise en place des régimes de protection sociale qui doivent être en conformité tant sur le fond que sur la forme. À ceci s’ajoute la loi sur la sécurisation de l’emploi qui met en place une généralisation à tous les salariés de l’assurance complémentaire santé. Pensez à vous inscrire. Contact : Christophe Renusson au 02 43 14 53 70 ou christophe.renusson@mma.fr


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actualité

Ruche numérique

Enfin un lieu dédié aux ac Depuis le 10 avril, les acteurs de la filière numérique sarthoise disposent d'un lieu qui leur est dédié : la Ruche numérique. Cet espace, piloté par la Chambre de commerce et d'industrie, accueille dirigeants, chercheurs, étudiants, porteurs de projets... qui souhaitent travailler ensemble afin de développer des projets innovants autour du numérique. La Ruche a pour ambition de faire du Mans un pôle d'excellence dans un domaine qui est à l'origine de la création d'un emploi sur quatre en France.

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L

'idée est simple : réunir tous les acteurs de la filière numérique locale - qui inclut les activités liées à l'informatique, au web et à la téléphonie - dans un même lieu, afin de les mettre en réseau et ainsi contribuer à son développement sur le territoire. Installée à Novaxis, quartier gare sud au Mans, la Ruche est divisée en plusieurs espaces, répartis sur deux étages de 350 m² chacun. Au second, une pépinière qui comprend douze bureaux, destinés à accueillir les entreprises de moins de trois ans qui interviennent uniquement dans le domaine du numérique. Trois entreprises ont déjà fait le choix de s'implanter dans ces nouveaux locaux (voir encadré p. 9) et deux installations sont prévues très prochainement. Le premier étage, quant à lui, est réservé au collectif et à l'animation de la filière. Il intègre un espace de coworking d'une capacité de 15 personnes, une salle de réunion pouvant également accueillir jusqu'à 15 participants, une salle de formation avec 21 postes informatiques ainsi qu'un espace de détente.

Développer le coworking ou travail collaboratif "L'objectif de la Ruche est de créer de l'émulation grâce à un travail collectif et à des échanges d'idées et d'expériences", explique Loïc Richer, directeur du développement numérique à la Chambre de commerce et d'industrie et chargé de la promotion de la Ruche numérique. "Le coworking, un concept américain de travail collaboratif, permet de booster la création et les initiatives par un rapprochement et des échanges entre les gens." Ils sont déjà une centaine à adhérer à cette nouvelle communauté, dirigeants, jeunes créateurs ou porteurs de projets. Ils viennent, seul ou à plusieurs, pour travailler avec d'autres, bénéficier de conseils, échanger lors de rencontres à thème organisées par l'équipe de la CCI ou trouver des partenaires. "Nous venons chercher à la Ruche ce qui manque lorsqu'on travaille en freelance ou chez soi, les contacts, les réseaux, apprécie Vincent Jousse, formateur en informatique et développement web et coworker assidu. Je suis dans le développement web depuis dix

ans et je ne connaissais quasiment personne dans mon domaine sur Le Mans. Jusque-là, j'allais à la cantine numérique de Nantes. Aujourd'hui, le réseau sarthois se développe très vite, on se connaît et il se passe beaucoup de choses autour de la machine à café tant au niveau des relations humaines que des propositions de contrats."

Une véritable stratégie de filière Mais l'aventure numérique sarthoise n'a évidemment pas démarré le 10 avril dernier. La naissance de la Ruche est avant tout une stratégie partie d'un constat. "En 2010, une enquête, lancée par l'observatoire numérique du Conseil régional sur l'ensemble des Pays de la Loire, a montré que Le Mans souffrait d'un retard important en termes d'emplois et de créations d'entreprises liés au numérique par rapport aux autres villes ligériennes, explique Loïc Richer. 60 % des entreprises régionales de cette filière se situent à Nantes." Sur la Sarthe, la filière numérique compte un peu moins de 250 entre-


actualité

teurs locaux de la filière ! prises, concentrées à 90 % sur la métropole mancelle. "C'est un secteur qui adore la concentration, c'est l'une de ses spécificités. Ses acteurs ne doivent pas être isolés, le marché se porte bien et il y a de belles opportunités, mais ces métiers impliquent la maîtrise d'un certain nombre de technologies et il n'est pas toujours possible de répondre seul à une proposition par rapport à ses compétences mais aussi à un volume demandé, souligne Loïc Richer. Pour que Le Mans se développe sur ce créneau, il fallait donner aux entreprises ce qu'elles attendent." En l'occurrence, les mettre en réseau, leur trouver un lieu et organiser des manifestations afin que les acteurs se rencontrent, se connaissent et gagnent ainsi en confiance. En amont de l'ouverture d'un lieu dédié, la CCI a ainsi mis les différents acteurs en lien, en créant des clubs ou en boostant l'existant, en organisant des Jellys (journées dédiées au coworking) afin de fédérer la filière. "Il y avait des gens que nous ne connaissions pas sur notre territoire, nous avons pu les identifier et constituer une vraie communauté variée d'acteurs du numérique, d'environ 150 personnes,

avec des étudiants, chercheurs, enseignants, dirigeants d'entreprises, porteurs de projets, passionnés... et qui a déjà plein de projets !"

Il n'y a pas que des mètres carrés pas chers au Mans ! Maintenant qu'une dynamique a été créée, les institutionnels sarthois espèrent faire du Mans un territoire reconnu pour son expertise dans le numérique. "Nous voulons montrer qu'ici, il se passe des choses, insiste Loïc Richer. Au Mans, nous n'avons pas que des mètres carrés pas chers à proposer ! Nous avons des réseaux, des entreprises, des écoles..." L'implantation de la Ruche près de la gare est également un signe fort vers Paris. C'est la CCI qui a investi près d'un million d'euros dans l'achat et l'aménagement des locaux de la gare sud. Elle est soutenue financièrement par les collectivités locales (Le Mans métropole, Conseil général, Conseil régional) sur ses dépenses de fonctionnement. Tout le monde a pris la mesure de l'intérêt du déve-

La Ruche numérique dispose d'un espace de coworking d'une capacité de 15 personnes et d'un coin détente.

loppement de cette filière. La CCI travaille en collaboration avec les agences Le Mans développement et Sarthe développement, l'association Creapolis, Carrefour entreprise et l'université du Maine. "Même si le numérique souffre moins de la crise que d'autres domaines d'activités, il souffre un peu. Nous devons être prêts quand la reprise arrivera. Et être prêts en termes de compétences, ressources humaines, réseaux, locaux et image." D'ailleurs, dès la rentrée de septembre, l'agence numérique sarthoise accueillera une

nouvelle école, émanation de l'Institut d'informatique appliqué de la Chambre de commerce et d'industrie de Laval. Cette formation de développeur des applications mobiles, de niveau bac + 3, se fera en alternance. ◗◗ Bénédicte Hascouët Ruche numérique 19 boulevard Oyon (quartier Novaxis) au Mans Tél : 02 43 21 00 01 www.laruchenumerique.com lricher@lemans.cci.fr

La pépinière séduit les start-ups Trois entreprises ont déjà posé leurs ordinateurs dans les locaux de la pépinière. Web Rapid Colis (transport et suivi de colis) qui a déjà recruté deux personnes sur place ; Eurekapps, studio de communication orale manceau qui a développé une appli (éditeur, enregistreur et prompteur) pour tout projet oral sous iPad, créé au Mans en avril 2012 ; Songspot, créée en octobre 2012 par deux Parisiens, à l'origine du premier juke-box digital, et qui a choisi de s'implanter au Mans. "C'est la qualité de vie ici ainsi que l'existence d'un véritable réseau du numérique qui ont influencé ce choix", explique Fabien Saujot, l'un des deux co-fondateurs... qui ne s'arrête pas là puisqu'il ouvre, courant juin, une école du numérique à la Ruche avec des formations "professionnalisantes", plutôt destinées aux débutants en informatique. Pour Karim Garcia, dirigeant d'Eurekapps et premier arrivé à la pépinière, la Ruche "apporte beaucoup de contacts. Nous ne sommes pas isolés et j'apprécie le fait que nous puissions travailler en réseau." Il vient d'effectuer son premier recrutement. Plusieurs projets d'installation sont dans les cartons, comme celui de Vincent Trely, président de l'Apssis (Association de promotion pour la sécurité des systèmes d'information de santé) qui souhaite notamment lancer une formation de responsable sécurité des systèmes d'information à la Ruche. En parallèle, la CCI accompagne actuellement neuf projets de création d'entreprises numériques hors Ruche. maine éco juin 2013 9


la vie des entreprises Icofor change de locaux

Attom

Bon redémarrage de l'activité depuis la reprise

C

réée en juillet 2011 après la reprise de la société SPP, Attom à Saint-Mars-la Brière retrouve des couleurs. Située sur un site de 25 000 m² (8 000 m² couverts) zone de La Pécardière et spécialisée en chaudronnerie/mécano-soudure, tôlerie et lignes automatiques d'emballage, la PME de 19 salariés a connu une bonne année 2012 avec un chiffre d'affaires de 1,8 million d'euros. 300 000 euros ont été investis pour réaménager les locaux, améliorer la sécurité des salariés (table aspirante, torches aspirantes pour les postes à souder) et financer des formations qualifiantes. Le repreneur, Serge Ouaki, client SPP, dirigeant du fabricant de chaudières industrielles Fama à Boulogne-Billancourt, et la directrice, Dominique Avril, précédemment directrice administrative et financière chez SPP, souhaitent développer l'activité, inox notamment, en étoffant leur portefeuille clients. Attom travaille aujourd'hui pour de nombreux secteurs d'activités : manutention, BTP, matériel agricole, environnement, agro-alimentaire, chimie, cosmétiques ou encore automobile. Les dirigeants recherchent d'ailleurs un commercial avec des notions techniques dans le domaine de la chaudronnerie et de la fonderie. Attom possède également une cabine de peinture de 150 m² qui peut intéresser les entreprises locales pour de grosses pièces à peindre.

I

nstallée à Spay, LTR Industries LTR Industries a fêté ses 50 années d'activités en mai dernier. Fondée par l'Américain William Schweitzer et construite en 1963, l'usine destinée à la reconstitution des sousproduits du tabac a commencé à produire en 1965. Des feuilles de tabac y sont reconstituées à partir de sous-produits non directement utilisables par les fabricants de cigarettes. Elle appartient aujourd'hui au groupe américain SWM Intl (Schweitzer-Mauduit International), leader mondial des papiers à cigarettes, tabac reconstitué et papiers spéciaux pour les piles alcalines avec 2 600 salariés dans le monde et 788 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2012. Depuis sa création, l'usine de Spay s'est progressivement développée. En 1970, une deuxième machine est mise en service, suivie d'une troisième en 2003. LTR Industries est ainsi désormais le plus important producteur indépendant de tabac reconstitué dans le monde. L'usine sarthoise emploie 388 employés, dont 35 personnes au sein de son centre de recherche, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 150 millions d'euros. L'entreprise réalise 90 % de ses ventes à l’exportation.

Le spécialiste des tabacs reconstitués fête ses 50 ans

Déjà installé zone des Ajeux à La FertéBernard, l'organisme de formation Icofor (ingénierie, conseil, formation) a déménagé, toujours zone des Ajeux, dans un bâtimentrelais de la Communauté de communes du Pays de l'Huisne sarthoise. L'entreprise est spécialisée dans la prévention des risques professionnels, la sécurité, l’hygiène, la qualité, l’environnement et la logistique. Avec ses 6 salariés et 4 formateurs/consultants, elle intervient dans toute la France.

Un responsable informatique à temps partagé avec JRO Informatique Créée en 2007 au Mans par Julien Robineau, la société de conseil et d'assistance informatique lance un nouveau service pour répondre aux problématiques de coûts et de compétences : le responsable informatique à temps partagé pour les TPE, PME, collectivités locales et associations. En pratique, le collaborateur détaché par JRO Informatique intervient dans l'entreprise en fonction des besoins diagnostiqués. Les forfaits (d'une demi-journée par mois à plusieurs jours par semaine) sont évolutifs en fonction du niveau d'activité des clients.

Les Petits débrouillards roulent en véhicules Gruau Douze véhicules pédagogiques pour le Science tour de l'association Les Petits débrouillards, soit un marché évalué à 650 000 euros, sont construits par Gruau Le Mans. Ces véhicules pédagogiques sont une nouvelle activité pour le carrossier habitué aux véhicules utilitaires (transport et hébergement pour le BTP, véhicules pénitenciers, camions magasins, bibliobus, bureaux mobiles, etc.). Ils sillonneront la France pour vulgariser la science auprès du public. Avec 112 salariés, le site manceau de l'entreprise lavalloise réalise un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros.

Un prix développement durable pour Posson Packaging Le fabricant de packagings en carton installé à Louailles a été récompensé aux trophées régionaux du développement durable, dans la catégorie PME. Il figure parmi les quatre entreprises et organisations des Pays de la Loire retenues pour leur engagement et leurs réalisations en matière de développement durable. Avec ses 110 salariés, Posson Packaging a développé une démarche de progrès continu validée par les certifications et communiquée à l’ensemble des salariés via un réseau Intranet.

10 maine éco juin 2013


la vie des entreprises Snaf

Amega Signalétiques et Myoken

Ouverture d'une unité de production à Écommoy

La digitalisation des points de vente avec Amega Digital

La société réunionnaise Snaf (Société Nouvelle Asia Food) s'implante à Écommoy, zone des Truberdières. Fabricant et distributeur de produits traditionnels exotiques depuis 30 ans, cette entreprise familiale de 35 salariés propose plusieurs gammes de produits surgelés adaptés aux goûts des consommateurs réunionnais et européens : bouchons, samoussas, nems, paws. Ses produits sont déjà distribués en métropole dans des épiceries exotiques. Pour se développer en métropole mais aussi à l'export, vers le Benelux et l'Allemagne notamment, les dirigeants, Philippe et Catherine Yue Yew, ont décidé d'ouvrir une usine dans la Sarthe. Une localisation idéale pour se rapprocher de leurs fournisseurs de matières premières (porcs et volailles) en Bretagne, située près des ports du Havre et de Saint-Nazaire, avec un échangeur autoroutier. Installée dans un bâtiment neuf de 5 800 m², sur un terrain de 15 000 m², l'unité de production ouvrira début 2014 avec une dizaine de salariés pour commencer. Les dirigeants investissent 7 à 10 millions d'euros. Sur sa ligne de production d'un kilomètre, l'usine préparera (fabrication, cuisson, congélation) les fameux bouchons réunionnais (cinq recettes au poulet, porc, crevettes et combava). Ils seront commercialisés sous la marque P'ti Snacks de la Réunion auprès de la grande distribution et des boutiques spécialisées.

Biodevas

L

La PME lance une gamme pour les particuliers

a PME familiale Biodevas de Savigné-l'Évêque, spécialisée dans l'élaboration et la fabrication de solutions naturelles pour limiter les entrants chimiques en production animale et végétale, a lancé une gamme pour les particuliers : Biodevas Jardin. Pour François Blua, son dirigeant, il s'agissait d'innover en déclinant le savoir-faire mis au point pour les produits à destination des professionnels. Le projet a nécessité 18 mois de R&D. Comme tous les produits préparés à Savigné, ces six nouveautés (pour le potager, les fleurs, les arbres fruitiers, le gazon, les plantes d'intérieur et la protection contre les insectes) renforcent les défenses naturelles de la plante. Elles bénéficient d'une certification biologique et de la norme Iso 22 000 relative à la sécurité alimentaire. Cette gamme a été bien accueillie par les acheteurs de la GSA, dont Super U de Parigné-l'Évêque, partenaire du lancement, et Auchan de la région ouest. Connaissant une croissance à deux chiffres depuis sa création en 2005, Biodevas investit 500 000 euros pour agrandir son laboratoire de 250 m² et installer une deuxième ligne de production en juillet. Une douzaine de postes seront créés en trois ans (agents de production, ingénieurs et techniciens agro) pour étoffer l'équipe d'une vingtaine de salariés.

A

mega Signalétiques, acteur majeur sur le marché de la signalétique magasin, installé à Changé, et Myoken, agence mancelle de communication, ont décidé de mutualiser leurs compétences pour créer une activité experte de la digitalisation des points de vente : Amega Digital. Répondant à l'évolution du comportement d'achat des consommateurs, des dispositifs digitaux interactifs (bornes, pupitres ou écrans tactiles, murs d'écrans, Kinect, vitrines tactiles, etc.) sont proposés pour permettre de retrouver en magasin les avantages appréciés par les internautes : rapidité, richesse et accessibilité de l'information produit, offre très large ou encore personnalisation des produits. Sur ce marché émergent, Amega Digital est l'un des seuls acteurs en France à proposer une offre globale : élaboration du projet, théâtralisation des points digitaux, conception des softwares, fourniture du hardware, déploiement national, SAV et suivi. Frédéric Roux et Mickaël Marseul, les dirigeants respectifs d'Amega Signalétiques et de Myoken comptent bien ne pas se limiter aux points de vente, mais également intéresser de nombreux autres domaines tels que le tourisme, la culture, l'information institutionnelle ou l'événementiel.

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la vie des entreprises ASdiscount

Déménagement dans un bâtiment neuf Spécialiste de la vente en ligne, ASdiscount va déménager en octobre pour répondre à l'accroissement de son activité. Installée dans plusieurs bâtiments à Maresché, l'entreprise et ses 14 salariés vont rejoindre des locaux plus spacieux et fonctionnels dans la zone d'activités de la Pitoisière. Construit par la Communauté de communes du Pays belmontais, le bâtiment de 500 m² sur un terrain de 7 500 m² sera d'abord loué avant d'être acheté par ASdiscount d'ici à cinq ans. Reprise par Franck Livet en 2008, l'entreprise n'en finit pas de voir ses carnets de commandes progresser. Avec son associé marseillais Nicolas Michel, ils ont vu leur chiffre d'affaires passer de 200 000 euros en 2009 à 5,2 millions d'euros en 2012. DVD, jeux vidéo, petit électroménager, matériel de chauffage, de jardinage/bricolage, produits informatiques et de téléphonie, puériculture/jouets… 350 000 références sont disponibles sur le site Internet. ASdiscount travaille aussi en partenariat avec d'autres sites de vente en ligne comme Cdiscount, Pixmania, La Redoute, La Fnac, Ebay ou encore Price Minister.

BVS

90 ans de fabrication de vis et axes à Sablé-sur-Sarthe

U

ne des plus anciennes entreprises saboliennes, BVS (Boulonneries et Visseries de Sablé) fête ses 90 ans d'activités le 21 juin. Une belle longévité mise en exergue à l'occasion de cet anniversaire avec la présence des anciens et actuels salariés, des clients, des fournisseurs et des autres partenaires de l'entreprise. Créée en 1923 par la famille Bastien, BVS a été reprise en 1998 par André de Préaumont, puis cédée par Béatrice de Préaumont en 2012 au groupe industriel français La Compagnie Industrielle de l’Airain. Avec 45 salariés, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de plus de six millions d'euros en 2012 (dont 15 % à l'export) et fabrique 120 millions de pièces par an principalement pour l'industrie automobile et le marché agricole. Sa spécialité : le développement et la fabrication de pièces de frappe à froid, produits de fixation, vis, axes et pièces diverses comme les clous podotactiles pour les mal voyants. Avec son bureau d'études, elle conçoit des pièces spéciales et développe plus de 50 nouveaux produits par an. Pour rester compétitive, BVS investit 4 à 5 % de son chiffre d'affaires par an dans son outil de production.

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Une nouvelle activité pour Phytec France Installée à Sillé-le-Guillaume depuis 2003, Phytec France commercialise des modules à microcontrôleurs (SOM pour l'électronique embarquée) du groupe allemand Phytec dans l'Hexagone et les pays francophones européens. Également centre de formation depuis janvier, l'entreprise de quatre personnes dirigée par Damien Barrier lance cette année une offre de formation Linux embarqué et autres solutions en intra ou interentreprises. Avec ses produits modulables accompagnés des solutions logicielles adéquates (systèmes d’exploitation et environnements de développement), Phytec est présent dans de nombreux secteurs d'activités dont le machinisme, le médical, les transports, le militaire.

Un hébergement unique au Zoo de La Flèche Dormir près des loups de l'Arctique ou des tigres blancs … tel est le nouveau concept d'hébergement proposé par le Zoo de La Flèche. Un espace hôtelier insolite composé pour l'instant de quatre lodges personnalisés (nom, ambiance, mobilier, décoration). Quatre autres vont ouvrir en juillet à proximité du parc des lémuriens. Pour Stéphane Da Cunha, le directeur, il s'agit d'une bonne formule pour singulariser le parc animalier. Il imagine créer à terme 40 à 50 lodges, voire plus, si la clientèle est séduite. Cela démarre bien côté réservations.

Glaces & Miroirs se lance dans l’impression numérique sur verre Transformateur de verre plat, Glaces & Miroirs a su développer son savoir-faire sur le marché de la miroiterie et se positionne en France comme l’un des spécialistes de la transformation du verre intérieur. Implantée depuis fin 2010 à Arçonnay, la société représente aujourd’hui une équipe de sept salariés qui développe un nouveau procédé d’impression numérique sur verre. Cette technique permet d’imprimer une photo, un tableau, un dessin ou encore une image sur du verre. Ce produit s’inscrit parfaitement dans les tendances de décoration intérieure. Glaces & Miroirs est notamment en train de breveter ce nouveau procédé. Le miroitier industriel est également installé, à SaintGermain-Laxis en Seine-et-Marne et à Canly dans l’Oise.


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actualité Nouvelle loi de sécurisation de l'emploi

L'impact sur les entreprises La loi de sécurisation de l'emploi transpose l'accord national interprofessionnel (ANI) conclu le 11 janvier entre les organisations patronales et trois syndicats de salariés (1). Le texte crée ainsi de nouveaux droits, individuels et collectifs, pour les salariés et une plus grande flexibilité pour les employeurs. Petit récapitulatif des changements majeurs introduits par ce texte.

Pour Pascal Labrousse, avocat associé de Fidal au Mans, "cette loi n'est pas une révolution du droit du travail, mais une évolution notable".

C

et accord sur l'emploi ne fait pas l'unanimité, mais il est le résultat de trois mois de négociations difficiles et de discussions parfois houleuses entre le patronat et les syndicats. Malgré les navettes parlementaires, le texte législatif n'est pas l'exacte photo de l'accord, mais l'équilibre d'ensemble reste globalement respecté, comme le souhaitait le gouvernement au nom de la démocratie sociale. Le texte crée des avantages du côté salarial. "Il prévoit notamment la généralisation à tous les salariés de la couverture complémentaire des frais de santé, au plus tard au 1er janvier 2016", commente Pascal Labrousse, avocat associé de Fidal au Mans, directeur du département droit social. Les entreprises devront proposer une complémentaire à leurs salariés dont elles assureront la moitié du financement. La loi crée des droits "rechargeables" à l'assurance chômage, "l'idée étant de favoriser les retours rapides à l'emploi", explique Pascal Labrousse. Ainsi, les salariés pourront conserver des droits à indemnisation non consommés lors de la première période de chômage, puis les cumuler en tout ou partie avec les nouveaux droits acquis,

en cas de nouvelle perte d'emploi. Par ailleurs, pour mieux encadrer le travail à temps partiel et lutter contre les emplois précaires, une durée minimale de 24 h par semaine est fixée, avec une majoration obligatoire de 10 % des heures complémentaires (à l'exception du cas des particuliers employeurs ou des étudiants de moins de 26 ans). "Ce seuil arbitraire de 24 h est le résultat d'une moyenne statistique des horaires de travail des salariés à temps partiels mais correspond peu à la réalité économique et pourra toujours être modulable notamment par le biais d'un avenant…" commente Pascal Labrousse. Afin de faciliter les embauches en CDI, le recours aux contrats de travail de courte durée (moins de trois mois) sera davantage taxé, mais là encore, de nombreux autres contrats (intérim, CDD pour remplacement d'un salarié absent, activités saisonnières…) ne sont pas soumis à cette majoration de cotisation.

turelles, l'entreprise pourra obtenir des baisses de rémunération ou une diminution du temps de travail en échange d'une garantie des postes de travail. Pour cela, l'entreprise devra signer un accord avec les organisations syndicales représentant la majorité des salariés. Ces accords pourront durer maximum deux ans. Si des salariés refusent, ils pourront être licenciés individuellement pour motif économique. La mobilité interne au sein des entreprises est elle aussi facilitée. L'employeur pourra contraindre ses salariés à un changement de lieu de travail, s'il obtient l'accord des syndicats représentant au moins 30 % des personnels. Le poste devra être à qualification et rémunération équivalentes. La loi prévoit également un aménagement des procédures de licenciement collectif. En matière de risques judiciaires, "les salariés n'auront plus que deux ans pour saisir les prud'hommes en cas de contentieux concernant l'exécution ou la rupture du contrat de travail contre cinq actuellement (sauf pour les cas de harcèlement et de discrimination), précise Pascal Labrousse. Un barème d'indemnisation est également mis en place pour favoriser la conciliation entre employeurs et salariés." "Cette loi n'est pas une révolution du droit du travail, mais une évolution notable qui prendra tout son sens à travers sa mise en œuvre pratique par les entreprises et la jurisprudence à venir", conclut Pascal Labrousse. ◗◗ Maryse Gauthier (1) CFDT, CFTC, CFE-CGC.

Les avantages pour l'entreprise Le recours aux accords de maintien dans l'emploi est largement assoupli. En cas de graves difficultés conjonc-

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commerce

Fleuristes

Les fleurs résistent à la crise clients : les fidèles qui viennent régulièrement surtout en semaine et, en fin de semaine, une clientèle essentiellement de passage."

Chez Rapid'Flore, des fleurs à petits prix en libre-service.

Les Français aiment les fleurs. Malgré la conjoncture économique difficile, ce produit reste emblématique pour notre société. Avec le vin et le chocolat, les fleurs représentent les cadeaux les plus offerts ! Les fleuristes doivent cependant s'adapter au changement de comportement des consommateurs. 16 maine éco juin 2013

A

vec plus de 14 000 fleuristes, 22 millions de bouquets de roses vendus en moyenne par an, un chiffre d'affaires de près de 1,7 milliard d'euros, le marché de la fleur français semble moins touché par la crise que d'autres secteurs. Chez Fleur d'Arum à Ruaudin, "le marché se maintient, témoigne Magali Bougard, fleuriste traditionnelle, installée depuis 2004, avec toujours autant de ventes lors des grosses fêtes, Fêtes des mères et Saint-Valentin en tête." Les anniversaires et cérémonies donnent également lieu à des pics de consommation. Malgré tout, la baisse du pouvoir d'achat n'est pas sans conséquence. "Le panier moyen a beaucoup baissé. Il est de l'ordre de 20 à 25 euros, contre 35 à 40 euros précédemment. Les périodes calmes sont aussi plus nombreuses qu'avant".

Même constat chez Rapid'Flore au Mans, la franchise spécialiste des fleurs coupées à petits prix en libreservice. "Depuis l'ouverture en 1998, le chiffre d'affaires évolue en dents de scie d'une année à l'autre mais progresse avec une activité soutenue. Le panier moyen a baissé à 9 ou 10 euros, contre 12 euros trois ans auparavant", explique Estelle Lubineau, la responsable du magasin.

Magali Bougard note de son côté que les clients achètent différemment avec des actes d'achat plus espacés. Ils sont aussi séduits par les fleurs coupées qui représentent 70 % des ventes mais limitent l'achat d'accessoires tels que les vases. "Il faut leur proposer des fleurs qui sortent de l'ordinaire, innover avec de nouveaux produits (coloris, fleurs de saison, compositions plus modernes) tout en gardant une gamme de prix équivalente tout au long de l'année selon les fleurs disponibles." À Ruaudin aussi, Fleur d'Arum accueille différents types de clients. "Rurale ou urbaine, ma clientèle est locale et fidèle, de la commune et des villages voisins, mais aussi de passage. La possibilité de stationner à proximité est un atout non négligeable."

Les fleurs coupées en tête

Et des atouts, il en faut car la concurrence est vive. Si les fleuristes assurent plus de la moitié des ventes, ils sont en perte de vitesse face aux jardineries, aux grandes surfaces alimentaires, surfaces de bricolage, jardineries et producteurs. Pour contenir cette concurrence, les réseaux organisés sous enseigne poursuivent leurs implantations sur le territoire à un rythme soutenu.

Pour contrer cette tendance, les fleuristes visent à développer leur clientèle et multiplier leurs visites. "Avec nos bouquets à petits prix, les clients achètent un peu plus souvent, se félicite la responsable du Rapid'Flore au Mans. La fleur coupée est en tête des ventes. Nous cherchons aussi à fidéliser notre clientèle avec notamment une carte. Nous avons deux types de

Troisième entité du groupe Monceau (avec Happy et Monceau Fleurs), Rapid'Flore compte plus de 200 boutiques et prévoit d'en ouvrir de 25 à 30 par an. Le réseau choisit désormais des emplacements visibles, à la périphérie des villes, proches d'hypermarchés ou de supermarchés, où les flux sont élevés avec un stationnement facile. "La franchise offre de nombreux atouts,


commerce

déclare Estelle Lubineau. Expérience du réseau, concept identifiable, centrale d'achat, opérations promotionnelles nationales, etc. constituent un support fort." Ceci dit, la recette est copiée. "Nous sommes maintenant en concurrence avec les magasins qui ont adopté le même concept que nous : les bouquets à petits prix". Pour Fleur d'Arum, le plus gros concurrent est une jardinerie. Magali Bougard mise sur l'accueil du client : "l'accompagner tout au long de l'année par des livraisons à domicile, de petites attentions". Elle privilégie aussi la qualité et le choix avec des fleurs fraîches livrées tous les deux jours via le grossiste hollandais Van Egmond, implanté à Saint-Saturnin. Pour se distinguer, rien n'égale la passion du métier et la créativité dont doivent faire preuve les artisans fleuristes. Les clés du succès pour Rapid'Flore : "L'emplacement, la politique de bas prix, l'accueil clients, la qualité des fleurs et un large choix. La majorité de nos produits viennent de Hollande (plaque tournante des plantes et fleurs produites dans le monde), le muguet et les tulipes de Nantes et les fleurs exotiques des Dom Tom."

La percée d'Internet Autre paramètre à prendre en compte : l'avènement d'Internet. Que ce soit chez Florajet, réseau qui regroupe 5 700 fleuristes, ou Interflora, 5 200 fleuristes, la répartition des commandes en magasin ou sur Internet s'est inversée. En 2012, 55 % des commandes de fleurs pour Florajet et 60 % pour Interflora provenaient de leurs sites Internet. Affiliées à Florajet, nos deux boutiques sarthoises confirment le phénomène. Pour Fleur d'Arum, la transmission florale, service important pour les clients, représente 10 % de l'activité dans l'année avec un pic pendant les périodes de fêtes. Seul bémol de l'utilisation accentuée d'Internet, une baisse du panier moyen par rapport aux commandes en magasin. Mais ces réseaux sont dynamiques et lancent de nouveaux services liés aux nouvelles technologies. Florajet propose cette année un "drive-piéton". Après le passage de sa commande en ligne, le consommateur se rend dans le magasin de son choix deux heures après pour récupérer ses achats et bénéficie de nombreux avantages (pas d'attente en caisse, remise sur le prix

du bouquet, etc.). Autre nouveauté 2013 : le service "live connect". Le livreur de fleurs propose au destinataire de le prendre en photo avec son bouquet pour ensuite l'envoyer au client expéditeur. Autant de petits plus

qui intègrent les nouvelles tendances de consommation. ◗◗ Karine Méteyer

Commerce de fleurs Quelques chiffres • 14 841 fleuristes dont 4 % en franchise • 19 294 salariés (6 937 fleuristes emploient des salariés) • Environ 900 créations et reprises par an • CA : 1,7 milliard d'euros • CA moyen d’un fleuriste en boutique : environ 150 000 € • Revenu net mensuel moyen : 2 000 € (fourchette de 1 000 à 3 500 €) • Part de marché (en % des dépenses) : fleuristes 54 %, GMS 14 %, jardineries 13 %, marchés 7 %, horticulteurs 6 %, jardineries d'hyper 2 %, GSB 1 %, autres 3 % • Destination des sommes dépensées : cadeaux 54,4 %, achats d'impulsion pour soi 18,2 %, fleurs de cimetière 27,4 % • Somme moyenne dépensée : 23,6 € en boutique traditionnelle, 16,3 € en libre-service, 32,9 € via une chaîne de transmission florale • Répartition des dépenses par produit : fleurs coupées (bottes) 23,2 %, fleurs coupées (pièces) 11,2 %, plantes fleuries 39,2 %, plantes vertes ou grasses en pots 3,2 %, coupes ou bacs de plantes 6,6 %, compositions florales 16 %, bonsaïs et fleurs séchées 0,6 % Sources : FNFF, APCE, France AgriMer

Magali Bougard, artisan fleuriste à Ruaudin, fait preuve de créativité et d’innovation.

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entreprise "500 projets pour les territoires"

Soutenir les petites entreprises locales La Région des Pays de la Loire met en place un dispositif d'aide pour encourager l’investissement productif sur les territoires, à destination des PME, TPE (très petites entreprises), artisans, commerçants, groupements d’intérêt économique et associations intervenant sur le secteur marchand. L’enjeu est d'accompagner un nombre significatif d’entreprises dans la réalisation de leurs projets d’investissement collectif.

déterminés au cas par cas. L'aide pourra être cumulée avec une ou plusieurs aides régionales au titre d'autres dispositifs existants, comme des prêts à taux réduits par exemple. Le dossier de demande d'aide est à constituer auprès d'un "développeur économique local" missionné par la Région. La Chambre de commerce et d'industrie peut vous aider à monter votre dossier, n'hésitez à vous faire accompagner. ◗◗ Maryse Gauthier Jean-Pierre Le Scornet, vice-président de la Région des Pays de la Loire en charge de l’aménagement et des contrats de territoire, et Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région, en charge du développement économique.

D

es commerçants décident de créer ensemble un site Internet de commandes pour leur clientèle, des industriels font fabriquer un stand commun pour participer à un salon professionnel, ou encore des entreprises de fabrication décident de l'acquisition en commun d'un nouveau matériel… les exemples de projets susceptibles d'être soutenus sont nombreux et diversifiés. "Les petits projets font les grands succès, soutenons les !" telle est la devise de ce nouveau dispositif "500 projets de développement économique pour les territoires" lancé par la Région Pays de la Loire. Pour Jean-Pierre Le Scornet, vice-président de la région, "il est important de favoriser un développement économique de proximité pour lutter contre les inégalités territoriales, il n'y a pas que les gros projets structurants qui comptent, l'emploi et le dynamisme économique reposent sur de nombreuses petites entreprises réparties sur tout le territoire". "Les projets éligibles s'inscrivent dans une démarche collective impliquant au minimum deux bénéficiaires. Ils portent sur un investissement commun qui peut être matériel ou immatériel (brevet, logiciel, site Internet, panneaux…),"

explique Christophe Clergeau, 1er viceprésident de la région, en charge du développement économique et de l'innovation. Le projet mis en œuvre, grâce à l'investissement réalisé, doit présenter un caractère novateur pour le territoire ou pour la filière et pour les acteurs concernés. Il doit contribuer directement à la création de valeur pour les entreprises partenaires du collectif et au développement de chiffre d'affaires ou d'emploi sur le territoire. "Une attention particulière sera portée aux projets des territoires ruraux, péri-urbains et des quartiers en difficulté", insiste le 1er vice-président.

Montant de l'aide L'aide peut être accordée sous la forme d'une subvention ou d'un prêt à taux réduit. Le coût total du projet doit être supérieur à 4 000 €. Pour les projets dont le coût est inférieur à 50 000 €, le montant de l'aide est égal à 50 % du coût du projet et est plafonné à 25 000 €. Celle-ci peut être cumulée avec d'autres aides publiques, dans la mesure où une partie du coût du projet reste à la charge du bénéficiaire. Pour les projets supérieurs à 50 000 €, la nature et le montant de l'aide seront

Contact CCI : Lydie Javelle, conseiller développement territorial au 02 43 21 00 28

[En résumé] - Vous êtes dirigeant d'une PME (moins de 250 salariés) ou d'une TPE sur le territoire des Pays de la Loire, qu'elle soit industrielle, de services, artisanale, touristique, commerciale, ou de l'économie sociale et solidaire. - Vous avez un projet d'investissement collectif (avec une ou plusieurs entreprises) pour un montant allant de 4 000 € à 50 000 €. - Vous pouvez, selon certains critères, bénéficier d'une aide égale à 50 % de l'investissement que vous souhaitez réaliser. Cette subvention est plafonnée à 25 000 €. Plus d'information : www.500projets.paysdelaloire.fr

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prévention

Pénibilité au travail

Travailler mieux pour préserver la santé

© LianeM - Fotolia.com

La réforme sur les retraites a introduit un volet pénibilité dans le but de renforcer le dispositif de prévention. Si, selon la loi, seules les entreprises de 50 salariés ou plus dont la moitié de l'effectif est exposé à un facteur de pénibilité doivent négocier un accord ou élaborer un plan d'actions, en fait, toutes les entreprises sont concernées…

L

es facteurs de pénibilité au travail sont définis par le Code du travail (article D. 4121-5) d'après trois critères : contraintes physiques marquées (postures pénibles, manutentions manuelles de charges, vibrations mécaniques), environnement physique agressif (agents chimiques dangereux, bruit, températures extrêmes, activités exercées en milieu hyperbare) et contraintes liées aux rythmes de travail (de nuit, en équipe, répétition d'un même geste). D'après une récente étude du cabinet de conseil Atequacy, deux entreprises sur cinq affirment que plus de la moitié de leurs effectifs sont exposés à la pénibilité. Selon Élisabeth Tayar, chargée de mission à l'Aract des Pays de la Loire, la

pénibilité au travail concerne toutes les entreprises : "Que penser du travail de la vendeuse dans une boulangerie à Pâques ? ou de celui d’un coiffeur la veille des fêtes ?"

Un diagnostic s'impose Difficile de connaître le nombre d'entreprises concernées, ni le nombre d'emplois pénibles. Dans tous les cas, il faut faire un diagnostic. "On peut appréhender la pénibilité comme étant l’exposition aux trois facteurs de pénibilité décrits dans la loi. On peut aussi appréhender la pénibilité comme la perception qu’ont les salariés de leur travail. L’un est complémentaire de l’autre évidemment. Il existe différentes notions rattachées à la pénibilité : être exposé à des contraintes

liées au travail (contraintes physiques, rythmes de travail, etc.), considérer les effets potentiels du travail sur la santé (positifs : construction du bien-être, négatifs immédiats : accident ou maladie, négatifs différés : TMS, cancer…) ainsi que les difficultés ressenties dans la réalisation du travail (selon les individus et les caractéristiques des situations de travail)," explique Élisabeth Tayar qui conseille d'aborder la pénibilité selon trois orientations : "les situations de travail qui impactent la santé, sans qu’il y ait perception de pénibilité, les situations de travail qui impactent la santé, vécues comme pénibles et, enfin, les situations de travail qui n’impactent pas la santé, mais sont vécues comme pénibles". L'entreprise s'engage alors dans des actions de suppression ou de réduction de la pénibilité, définies dans le cadre de l'accord ou du plan d'actions d'entreprise, en prenant en compte un certain nombre d'indicateurs tels que le nombre de machines dont le bruit a été atténué, le nombre de salariés transférés en horaire de jour, le nombre de postes aménagés, etc. L'Aract oriente les entreprises vers des démarches globales d'amélioration des conditions de travail, concertées et participatives. "Selon les enjeux, leurs objectifs ou simplement leurs marges de manœuvre, les entrées peuvent être différentes : maintien en emploi, transfert de savoir-faire, TMS, risques psychosociaux..."

Sous certaines conditions, les entreprises peuvent bénéficier du FNSP (Fonds national de soutien relatif à la pénibilité). Il finance des prestations d'études, de mesures et d'analyse, d'ingénierie, de formation et de communication. Le FNSP est une subvention d'un montant maximum de 100 000 € par projet et par entreprise. Les projets peuvent être déposés auprès de la Carsat jusqu'au 2 septembre 2013. Trop peu connu des entreprises, ce fonds dispose de 20 millions d'euros pour améliorer les conditions de travail des salariés. ◗◗ Karine Méteyer

[Pour en savoir plus] Site de l’Aract : www.paysdelaloire.aract.fr Dossier pénibilité (cas d’entreprises, fiches repère) : www.anact.fr Fiches pratiques : www.travailler-mieux.gouv.fr Plateforme gestion des âges : www.gestiondesages.anact.fr Contact : paysdelaloire@anact.fr maine éco juin 2013 21


juridique

Embaucher avec le contrat de génération

Les conditions à respecter pour bénéficier de l'aide La loi portant création du contrat de génération est parue au journal officiel début mars 2013. Elle instaure une aide de 4 000 €/an (pour une durée de trois ans) au profit des entreprises (moins de 300 salariés) réalisant cumulativement l’embauche d’un jeune avec le maintien dans l’emploi d’un salarié âgé. Elle vise également le cas d’une transmission d’entreprise.

L

es objectifs de la loi sont de faciliter l’insertion durable des jeunes dans l’emploi ; de favoriser l’embauche et le maintien dans l’emploi des salariés âgés ; et enfin d'assurer la transmission des savoirs. L’octroi de l’aide est subordonné aux conditions cumulatives d’une embauche d’un jeune et du maintien dans l’emploi d’un salarié âgé ou d’une volonté de transmission de l’entreprise. Le jeune embauché et le salarié maintenu sont dits "binôme". Le contrat d’embauche du jeune salarié doit être à temps plein et à durée indéterminée. Mais, lorsque le parcours du jeune ou sa situation le justifie, le jeune peut être employé à temps partiel sans que celui-ci ne puisse être inférieur à 4/5 de la durée du travail à temps plein dans l’entreprise. Des conditions propres à la nature du

"binôme" et à la taille de l’entreprise sont à respecter (voir tableaux). La loi distingue trois niveaux de seuils dans l’effectif des entreprises ou des groupes de sociétés bénéficiaires de cette mesure : - moins de 50 salariés : l’employeur bénéficie de l’aide dès la signature du contrat de génération, - de 50 à moins de 300 salariés : l’employeur bénéficie de l’aide attachée contrat de génération à condition d’avoir signé un accord collectif en ce sens ou à défaut un plan d’actions, - de plus de 300 salariés : l’employeur doit signer un accord collectif en ce sens ou à défaut un plan d’actions. Une pénalité est prévue en cas du non-respect de cette obligation. Il ne bénéficie pas de l’aide financière en tout état de cause. Par ailleurs des cas d’exclusion d’octroi

de l’aide sont prévus (voir tableau). Enfin, certaines formalités sont évoquées autant en ce qui concerne l’aide que les pénalités éventuelles pour les entreprise d’au-moins 300 salariés. La perte de l’aide tient à la rupture du contrat ou à la perte de qualité de travailleur. Les négociations en vue d’accord sont précédées d’un diagnostic portant sur les engagements pris antérieurement concernant les salariés âgés et sur les objectifs et mesures relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Octroi de l’aide, formalités et pénalités L’octroi de l’aide est assuré par Pôle emploi. Les informations relatives au

Conditions tenant à l'effectif de l'entreprise pour bénéficier de l'aide Effectif < 50 salariés

50 salariés ≤ effectif < 300 salariés

- Initiative de l’employeur

- Diagnostic (1)

- Accord avec les partenaires sociaux non-exigés

et - Accord collectif d’entreprise ou de groupe

- Diagnostic et - Procès-verbal de désaccord à la suite des négociations et plan d’actions de l’employeur - Diagnostic et - Accord de branche étendu

Effectif ≥ 300 salariés Obligations (2)

Sanctions

- Accord collectif d’entreprise ou de groupe

- Mise en demeure de régularisation

- Procès-verbal de désaccord à la suite des négociations et plan d’actions de l’employeur

- Pénalité, en l’absence de régularisation après mise en demeure de la Direccte - Montant maximum : montant le plus élevé entre : a) 1 % des rémunérations soumises à cotisations de Sécurité sociale des salariés et assimilés non-couverts par l’accord ou le plan d’actions, b) 10 % du montant de la réduction dégressive dite Fillon.

(1) Le diagnostic porte sur la politique de l'entreprise en matière d'emploi de salariés âgés et d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. (2) L’accord collectif ou le plan d’actions est à déposer au plus tard le 30 septembre 2013.

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juridique

Cas d'exclusion d'octroi de l'aide

Conditions tenant aux binômes

Entreprises ayant procédé aux ruptures de contrats de travail ci-dessous dans les 6 mois précédant l’embauche

Salarié embauché

Salarié maintenu dans l'emploi

Âge < 26 ans

Âge ≥ 57 ans

Nature de la rupture

Conditions cumulatives

ou

Âge > 55 ans au moment de son embauche

Licenciement pour motif personnel autre que les fautes graves ou lourdes ou l’inaptitude

Du salarié qui était sur le poste pour lequel est prévue l’embauche

Âge < 30 ans et reconnu comme travailleur handicapé

Âge ≥ 55 ans et reconnu travailleur handicapé

Rupture conventionnelle homologuée

Sur le poste pour lequel est prévue l’embauche

Licenciement pour :

Aide octroyée

- faute lourde - faute grave - inaptitude

Âge ≥ 57 ans d’un chef d’entreprise de moins de 50 salariés embauchant dans la perspective de transmettre son entreprise au jeune embauché

Entreprises n’étant pas à jour de leurs déclarations et paiement de cotisations de Sécurité sociale ou d’assurance chômage

montant (4 000 €/an à raison de 2 000 € pour le jeune embauché et 2 000 € pour le salarié maintenu) et au versement sont données dans le décret d’application n° 2013-222 du 15 mars 2013. La mise en demeure de respecter l’obligation de négocier dans les entreprises de plus de 300 salariés est assurée par l’administration du travail (Direccte ou Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Les pénalités sont recouvrées par la Sécurité sociale.

Calcul de l’effectif au niveau des groupes de sociétés La loi sur la création du contrat de génération fixe un régime différent selon la taille de l’entreprise, d'où l'importance du calcul préalable de l'effectif. Et dès lors que l’entreprise appartient

à un groupe, c’est l’effectif de celui-ci qui doit être pris en compte. Le groupe de sociétés peut être défini comme un ensemble d'entreprises appartenant à des personnes physiques ou morales juridiquement distinctes et indépendantes les unes des autres. Cependant, une d’elles va contrôler les autres d’un point de vue financier ou administratif. C’est une société dominante au sens de l’article L.2331-1 du Code du travail. Un comité de groupe est constitué au sein du groupe formé par une entreprise appelée entreprise dominante, dont le siège social est situé sur le territoire français, et les entreprises qu'elle contrôle dans les conditions définies à l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233-3 et à l'article L. 233-16 du code de commerce. Est également considérée comme entreprise dominante, pour la constitution d'un comité de groupe, une

entreprise exerçant une influence dominante sur une autre entreprise dont elle détient au moins 10 % du capital, lorsque la permanence et l'importance des relations de ces entreprises établissent l'appartenance de l'une et de l'autre à un même ensemble économique. L'existence d'une influence dominante est présumée établie, sans préjudice de la preuve contraire, lorsqu'une entreprise, directement ou indirectement : - peut nommer plus de la moitié des membres des organes d'administration, de direction ou de surveillance d'une autre entreprise ; - ou dispose de la majorité des voix attachées aux parts émises par une autre entreprise ; - ou détient la majorité du capital souscrit d'une autre entreprise. Lorsque plusieurs entreprises satisfont, à l'égard d'une même entreprise dominée, à un ou plusieurs des critères

susmentionnés, celle qui peut nommer plus de la moitié des membres des organes de direction, d'administration ou de surveillance de l'entreprise dominée est considérée comme l'entreprise dominante, sans préjudice de la preuve qu'une autre entreprise puisse exercer une influence dominante. Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.entreprises.ccip.fr/web/reglementation

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Dossier Apprentissage

Pour préparer l’avenir d Plus que jamais, l’apprentissage s’impose comme un mode de formation efficace, adapté aux besoins des entreprises. Il permet à ces dernières de préparer plus sereinement leur avenir en formant des jeunes immédiatement opérationnels pour assurer la relève, tout en apportant un regard neuf. Les résultats obtenus en matière d’insertion des apprentis dans le monde du travail sont d’ailleurs excellents. Cependant, l’alternance semble aujourd’hui en danger car diverses obligations nouvelles découragent certains employeurs. Pourtant, la formule possède toujours de nombreux avantages… d’autant qu’elle s’est ouverte à une large palette de métiers, sur l’ensemble des niveaux de formation.

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4

50 000 personnes bénéficient actuellement, en France, d’une formation en alternance qui leur permet d’acquérir une qualification professionnelle au sein d’une entreprise, tout en suivant une formation générale, théorique et pratique, sanctionnée par un titre reconnu par l’État et les organismes professionnels (diplôme, certificat de qualification professionnelle...). Elles sont 29 500 en Pays de la

Loire (1), dont 3 400 en Sarthe. Au cœur de ce processus d’apprentissage, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ligériennes forment aujourd’hui 5 500 salariés. 1 400 d’entre eux, environ, suivent les formations dispensées en Sarthe par le Groupe CCI Formation dans les secteurs de l’automobile, de la gestion, de la vente, de la restauration ou encore de la pharmacie. Deux types de conventions encadrent


ès aujourd’hui [Les aides à l’apprentissage] En premier lieu, tout contrat d’apprentissage donne lieu à une exonération des charges sociales (part patronale et part salariale), totale pour les entreprises de moins de 11 salariés, partielle pour les autres entreprises. L’entrepreneur peut également bénéficier d’un crédit d’impôt de 1 600 € multiplié par le nombre moyen annuel d’apprentis. Ce crédit est réévalué dans certains cas (notamment lorsque l’apprenti est un travailleur handicapé). En Pays de la Loire, le Conseil régional accorde une prime de 1 000 € par apprenti (sans condition d’effectif, ni dossier à remplir) à l’employeur à la fin de chaque année du cycle de formation. De plus, une majoration de 500 € est accordée pour tout apprenti issu d’une section d’enseignement général ou professionnel adapté, d’un dispositif d’initiation aux métiers en alternance, suivi par une Mission locale ou une Mission générale d’insertion, ou encore issu d’une Zone urbaine sensible ou d’un dispositif d’aide sociale à l’enfance. Une majoration de 300 € est également accordée si le(s) maître(s) d’apprentissage a/ont suivi une formation de trois jours minimum (organisé par un centre d’apprentissage comme au Groupe CCI Formation) ou donnant lieu à un titre homologué. Enfin, les entreprises de moins de 20 salariés peuvent se voir attribuer une bonification de 500 € pour les apprentis en première année de bac pro (ou titulaire de CAP entrant directement en première professionnelle) et de 250 € pour les apprentis en 2e année de bac pro.

l’alternance : le contrat d’apprentissage, qui concerne actuellement près de 300 000 jeunes de 16 à 25 ans et s’étend sur une durée de 1 à 3 ans, et le contrat de professionnalisation qui s’adresse également aux jeunes de 16 à 25 ans, mais aussi aux demandeurs d’emplois de 26 ans et plus. Ce dernier s’inscrit, avant tout, dans un parcours d’insertion et se distingue par sa courte durée (six mois à un an, sauf exception).

Un mode de formation adapté aux PME Ce mode de formation répond bien, en particulier, aux besoins des petites et moyennes entreprises à la recherche de jeunes capables de faire rapidement preuve d’autonomie et, à moyen terme, d’intégrer l’équipe comme tout salarié à part entière. De surcroît, les exonérations de charges sociales et autres aides dont peuvent bénéficier

les employeurs (voir encadré) sont des avantages qui influent, bien évidemment, sur le choix des chefs d’entreprise, a fortiori lorsque ceux-ci dirigent de petites unités dont la trésorerie est, par nature, plus sensible. Ainsi, 75 % des contrats d’apprentissage sont signés au sein d’entreprises de moins de dix salariés. "Mais les apprentis ne sont en aucun cas de la main-d’œuvre bon marché !", affirme Stéphane Cantin, dirigeant

"Les apprentis ne sont en aucun cas de la main-d'œuvre bon marché", affirme Stéphane Cantin, dirigeant d'une agence commerciale mancelle de produits alimentaires.

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Dossier [Témoignage] Joël Goibeau Garagiste

"L’apprentissage est en danger !" Du plus loin qu’il s’en souvienne, dès qu’il a eu la responsabilité d’un garage, Joël Goibeau a toujours recruté des apprentis. "Je suis moi-même entré par la petite porte dans ce métier. J’ai, par conséquent, cette culture de l’apprentissage, c’est-à-dire la volonté d’accompagner les jeunes dans leur formation", explique Joël Goibeau, aujourd’hui patron du garage Renault de Sablé-sur-Sarthe et, à ce titre, employeur de quinze salariés dont trois apprentis. "La moitié de mes employés a fait son apprentissage au sein de l’entreprise et deux d’entre eux sont des formateurs agréés", précise-t-il. Pour le garagiste, la motivation est le premier critère de recrutement d’un apprenti. "Il faut être capable de donner sa chance à chacun, même si le dossier scolaire laisse apparaître des lacunes. Il y a quelques années, j’ai, par exemple, embauché un jeune qui avait quitté l’école en cinquième et qui est devenu, après un parcours d’apprenti, professeur de technologie à l’étranger." Convaincu que l’apprentissage 26 maine éco juin 2013

demeure le meilleur moyen de pérenniser les métiers de la mécanique, le garagiste s’inquiète, cependant, pour l’avenir de ce mode de formation. En cause : la réduction d’une année (trois ans au lieu de quatre) du cycle d’apprentissage en alternance. "Nous constatons que cette durée nouvelle du temps d’apprentissage n’est pas suffisante, affirme Joël Goibeau. Cette réforme pénalise à la fois les apprentis et les employeurs qui ne peuvent s’appuyer, à l’issue de la formation, sur des salariés suffisamment matures et autonomes. En ce sens, il devient plus difficile de récolter les fruits de l’investissement que représente l’embauche d’un apprenti." De plus, le garagiste regrette l’augmentation de la prime de fin d’apprentissage, qui pèse trop lourdement sur les finances des artisans. "Pourtant, ce mode de formation n’a pas d’équivalent pour permettre au jeune de s’intégrer dans le monde de l’entreprise afin d’y trouver sa place."

d'une agence commerciale mancelle en produits alimentaires (principalement confiseries) pour la grande distribution. "Au contraire, les étudiants en BTS Négociation et relation client que je recrute depuis une quinzaine d’années en contrat d’apprentissage se voient, dès qu’ils ont acquis les connaissances suffisantes, confier des responsabilités et, concrètement, un secteur de vente adapté à leur expérience. Ils travaillent dans les mêmes conditions que leurs six collègues." À travers ces propos, Stéphane Cantin met parfaitement en exergue l’un des principaux intérêts de l’apprentissage : permettre aux jeunes de se familiariser avec la réalité de l’entreprise, ses contraintes (une amplitude horaire de travail plus importante qu’à l’école et moins de vacances), comme ses avantages (avant tout, un salaire).

80 % de taux d’intégration dans le monde du travail Or, cette expérience acquise, unique et irremplaçable, se révèle être un atout majeur pour trouver un emploi. Ainsi, une étude réalisée par les CCI des Pays de la Loire auprès de 1 000 apprentis de niveau 5 (CAP) diplômés

depuis trois à cinq ans fait ressortir que : - 65 % des interviewés sont entrés dans la vie active à la suite de leur apprentissage, dont 80 % en moins de six mois et 26 % dans l’entreprise d’accueil ; - 63 % exercent un métier en rapport avec leur domaine de formation et 74 % estiment que leur premier emploi est conforme à leurs attentes. - Trois à cinq ans après le diplôme, le taux d’insertion est de 80 %, 29 % des apprentis n’ont jamais été au chômage et pour 36 % d’entre eux, la période de recherche a duré moins de six mois. "Les résultats de cet observatoire nous confirment combien l’apprentissage est un tremplin adapté pour trouver un emploi", résume Éric Groud, vice-président de la CCI des Pays de la Loire en charge de la formation et président de la CCI de Maine-et-Loire. Dans cette logique, 75 % des apprentis assurent être satisfaits de leur situation professionnelle et 81 % se félicitent de leur évolution professionnelle. 75 % se disent confiants dans l’avenir et près de la moitié souhaite créer ou reprendre une entreprise. Des chiffres qui, selon Éric Groud, "illustrent bien que cette voie amène une grande

Les ateliers du Groupe CCI Formation accueillent plus de 300 apprentis dans la filière auto/moto/ véhicules industriels.


Baptiste Liberge, lequel a déjà recruté trois stagiaires depuis le démarrage de Pierre et Déco en 2006. "J’ai d’abord embauché, successivement, deux apprentis en BTS NRC (Négociation et relation client), dont l’un est resté dans l’entreprise après l’obtention d’une licence professionnelle et gère aujourd’hui, à mes côtés, le développement commercial. Actuellement, nous nous sommes attachés les services d’une étudiante en BTS assistante gestion PME/PMI, qui me décharge d’une part importante des tâches administratives." "Tous ces recrutements ont, incontestablement, favorisé le développement de notre activité, nous permettant, en particulier, de nous organiser plus efficacement, affirme Baptiste Liberge. De plus, je suis heureux, à mon tour, de pouvoir donner leur chance aux jeunes qui, à l’évidence, apportent un certain dynamisme et un regard neuf dans l’entreprise."

75 % des contrats d'apprentissage sont signés au sein d'entreprises de moins de dix salariés.

satisfaction professionnelle à tous ses acteurs. C’est un encouragement pour nos CCI à poursuivre leur implication et à mobiliser toutes leurs énergies dans le développement de nos CFA (2) en lien avec les besoins en compétences des entreprises et les financements de la Région."

Les CCI partenaires des entreprises Les CCI et leurs centres de formation jouent, en effet, un rôle essentiel dans le développement de l’apprentissage. "J’ai recruté tous mes apprentis par l’intermédiaire du Groupe CCI Formation, car son équipe connaît parfaitement les profils et se comporte véritablement en partenaire", souligne Stéphane Cantin. "Chaque année, nous recevons 1 350 jeunes en entretien individuel, afin de mesurer la pertinence de leur projet, de cerner leurs motivations et de s’assurer qu’ils ont acquis la maturité nécessaire pour intégrer le monde du travail. Dans cette perspective, il nous appartient de leur détailler la vie d’une entreprise au quotidien car le candidat à l’apprentis-

sage n’a pas toujours conscience des obligations auxquelles il va devoir se plier, explique Olivier Selfort, directeur du Groupe CCI Formation. Notre objectif est de limiter au maximum les risques d’échec et de faire en sorte que l’entrée en apprentissage soit le fruit d’une démarche positive et non un choix par défaut." Une fois passée cette phase de présélection, les conseillers du Groupe CCI Formation ont pour mission de mettre en relation les jeunes et leurs employeurs potentiels. "Au fil du temps, nous avons développé un réseau qui compte aujourd’hui 1 100 entreprises avec lesquelles nous travaillons régulièrement. En outre, nous visitons environ 700 entreprises chaque année dans le but de promouvoir l’apprentissage et de conforter nos liens avec le monde économique sarthois, poursuit Olivier Selfort. Dans ce but, nous avons notamment créé un poste de "développeur de l’apprentissage", occupé par Julia Poté." De plus, l’organisme de formation de la CCI a mis en place un module de formation des tuteurs et maîtres

d’apprentissage, sur 20 heures, afin d’accompagner, d’orienter et de soutenir les professionnels dans leur rôle d’encadrant. Le directeur du Groupe CCI Formation confirme que la majorité des maîtres d’apprentissage sont des responsables d’entreprises de moins de dix salariés. "Souvent, il s’agit d’entrepreneurs qui sont eux-mêmes passés par l’alternance et qui, tout du moins, ont cette culture de l’apprentissage." C’est, par exemple, le cas de Baptiste Liberge, qui a obtenu un BTS Force de vente après deux années de formation en alternance et, depuis, avec son associé Aymeric Charpentier, a créé l’entreprise d’enduits Pierre et Déco implantée à Sillé-le-Philippe.

D’apprenti à chef d’entreprise "L’expérience acquise durant mes deux années en alternance m’a été très utile lorsque je me suis lancé dans l’entrepreneuriat. J’ai, notamment, beaucoup appris des professeurs du Groupe CCI Formation qui ont su nous faire partager leur expérience du terrain", affirme

[Définitions]

Contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation Le contrat d’apprentissage est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans (avec quelques dérogations), inscrits dans un Centre de formation d’apprentis (CFA) ou en section d’apprentissage. Il dure de un à trois ans. Le temps partiel est exclu. Le contrat de profession­ nalisation s’adresse à toute personne (à partir de 16 ans) qui suit une formation dispensée par un organisme de formation, dont le titre est homologué par le ministère du Travail. Ce contrat dure de six mois à un an sauf exception. maine éco juin 2013 27


Dossier citoyen car c’est une manière de lutter contre le chômage." Enfin, Olivier Selfort rappelle combien, au cours de ces deux dernières décennies, l’éventail des formations s’est élargi. Désormais, la quasi-totalité des secteurs d’activité peut accueillir des apprentis et, surtout, pour des cursus adaptés à tous les niveaux d’études, du CAP à bac + 5 en passant par le bac pro et le BTS.

Pour Baptiste Liberge, entreprise Pierre et Déco à Sillé-Le-Philippe, le recrutement d'apprentis favorise le développement de l'activité.

Un atout pour l’entreprise En effet, si l’alternance permet à l’élève de s’intégrer pleinement dans le monde du travail, d’en acquérir les codes afin d’être réellement opérationnel dès l’issue de sa formation, elle est aussi un atout pour l’entreprise. D’ailleurs, en juin 2011, selon une enquête de l’Agefos (3) 87 % des dirigeants d’entreprise recommandent ce mode de formation à leurs pairs et 71 % considèrent que l’alternance permet de recruter sans se tromper. "Les deux ou trois années que dure

la période d’apprentissage offrent au chef d’entreprise le temps de tester le jeune, de le former. Il peut anticiper un recrutement pérenne et, par conséquent, préparer sereinement l’avenir en économisant les coûts inhérents à l’intégration d’un nouvel embauché", affirme Olivier Selfort. Le directeur du Groupe CCI Formation ajoute que, comme le prouvent les études attestant que 80 % des apprentis trouvent un travail moins de six mois après leur diplôme, "l’apprentissage a démontré sa pertinence. En ce sens, investir dans l’embauche d’un apprenti est un acte

De la patience, de la persévérance, de la tolérance Cependant, les responsables des formations constatent que, depuis quelque temps, le nombre d’offres de recrutement par alternance est en régression. "Nous avons plus de candidats que d’entreprises prêtes à embaucher, notamment dans les secteurs de l’automobile, des commerces de proximité et de la pharmacie", regrette Olivier Selfort. Comme l’explique le garagiste, Joël Goibeau, cette désaffection, dans certains domaines d’activités, est en partie liée à la suppression d’une année d’études dans le cursus d’obtention du bac pro. Plusieurs maîtres d’apprentissage s’inquiètent aussi de l’évolu-

tion des mentalités chez les nouvelles générations qui, selon eux, rechignent à prendre des responsabilités, manquent d’autonomie et s’impliquent moins dans leur métier. D’aucun ajoutent que les parents des apprentis ne sont pas suffisamment impliqués dans le suivi des études de leurs enfants. Pourtant, si l’on s’en réfère aux statistiques, l’alternance ouvre en grand les portes du monde du travail pour le plus grand bonheur du jeune, mais aussi du chef d’entreprise qui peut voir, à travers cette formation, un bon moyen de préparer la relève à l’heure où celle-ci se fait de plus en plus rare. C’est pourquoi, il faut, plus que jamais, encourager les entrepreneurs à réaffirmer leur confiance en la jeunesse, même si cette démarche, qui est aussi un investissement, demande souvent de la patience, de la persévérance et de la tolérance. Le jeu en vaut largement la chandelle. ◗◗ Cyril Laporte (1) Les Pays de la Loire sont la quatrième région française en nombre d’apprentis. (2) Centre de formation des apprentis. (3) Premier organisme collecteur de fonds pour la formation professionnelle.

À quels métiers peut-on se former en Sarthe grâce à l’apprentissage ? • Groupe CCI Formation Secteur de l’automobile, de la moto et des véhicules industriels Mécanicien auto, mécanicien moto, mécanicien véhicules industriels, carrossier, peintre en carrosserie, technicien après-vente automobile Secteur gestion administrative, commercial et comptable Assistant de gestion de PME/PMI, comptable, assistant manager Vente/management commercial Négociateur commercial, manager commercial, vendeur en magasin traditionnel, vendeur en grande et moyenne surface Restauration Cuisinier, serveur, traiteur

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Pharmacie/santé Préparateur en pharmacie, ambulancier

• CFA du Bâtiment Filière bois (menuisier, charpentier, couvreur…) Filière construction (maçon, carreleur…) Filière équipement (génie climatique, serrurier-métallier, installateur sanitaire, installateur en équipements électriques…) Filière finition (plâtrier-plaquiste, poseur de sols et de revêtements, décorateur…)

• Industrie (AFPI) Production (opérateur, câbleur, monteur, ajusteur, conducteur de lignes automatisées…), chaudronnerie, soudage, usinage Technico-commercial, technicien ou agent logistique, acheteur industriel

Administrateur et technicien de réseaux et systèmes informatiques Développement de l’emploi et compétences Management Agent et technicien de maintenance industrielle Technicien froid et climatisation Électricien en bâtiment Technicien de bureau d’études

• CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat Boulanger, pâtissier, chocolatier, glacier, charcutier traiteur, boucher, fleuriste

• CFA Coiffure • etc.


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international Russie

Un marché porteur mais complexe Forte croissance en 2012, hausse du prix du pétrole, progression de la demande intérieure, balance commerciale excédentaire, dette publique limitée… le climat des affaires est favorable en Russie et attire les investisseurs étrangers. Renforcées par la récente entrée du pays dans l'OMC, les opportunités d'affaires sont nombreuses alors que le marché est réputé pour sa difficulté d'accès.

30 maine éco juin 2013

Souriau, présent sur tous les programmes aéronautiques russes destinés à l'exportation, compte maintenant dupliquer son succès sur les marchés ferroviaire, marine, nucléaire et industriel.

T

ouchée par la crise qui a ébranlé le monde avec une chute du PIB de 7,9 % en 2009, la Russie enregistre depuis de bonnes performances économiques, avec un PIB en progression de 3 à 4 % par an. Une croissance principalement soutenue par la consommation des ménages aisés dont les revenus ont augmenté depuis le début des années 2000, grâce à la redistribution de la rente énergétique. L'économie russe reste toutefois vulnérable. Tout d'abord, elle est liée aux conditions externes (prix du pétrole). Les hydrocarbures représentent en effet 70 % environ des exportations de biens et un tiers des recettes du budget consolidé. "Diversifier les exportations de préférence avec des produits de haute technologie constitue aujourd'hui le défi économique principal pour les autorités russes," note le Service économique régional de l'ambassade de France à Moscou. Alors

que justement, le manque de compétitivité de l'industrie russe représente un autre grand point faible. Marquée par l'ère soviétique, les grandes industries ne sont compétitives ni en prix, ni en qualité, ni en innovations et ne savent pas répondre aux attentes des consommateurs. Enfin, le problème majeur reste l'environnement des affaires avec une corruption qui perdure. Le montant des pots de vin suit le prix du pétrole. Un sérieux handicap pour les Russes et les entreprises.

Les échanges avec la France En matière d'échanges commerciaux, les relations franco-russes ont largement progressé surtout depuis le début des années 2000, sauf en 2009. Avec une part de marché de 4,4 % en 2012, la France est le sixième fournisseur de la Russie (8e en 2011). Très diversifiées, les exportations françaises sont

particulièrement dynamiques dans les matériels de transport, les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique ainsi que les produits pharmaceutiques. Les importations de la France en provenance de Russie sont par contre peu diversifiées et dominées par les hydrocarbures. Concernant les investissements étrangers en Russie, la France se place en troisième position, en corrigeant l'effet "holding" (les investissements réalisés par des holdings de sociétés russes dans des pays à fiscalité attractive tels que Chypre ou les Îles Vierges). Les entreprises françaises ont nettement augmenté leurs investissements depuis le milieu des années 2000. Présentes dans des secteurs variés, elles sont particulièrement bien implantées dans le secteur financier, l’agroalimentaire, la distribution et dans l’industrie automobile avec notamment Danone, Lactalis, Renault, PSA, Société


international

Générale, BNP Paribas, Axa, Auchan, Décathlon, Castorama et Leroy Merlin, Vinci Concessions, Total, Lafarge, Safran, EDF ou GDF Suez. Selon le Service économique régional de l'ambassade de France à Moscou, l'adhésion de la Russie à l'OMC en août 2012, après 18 longues années de négociation, pourrait à terme améliorer l'accès au marché russe. La Russie a toutefois adopté plusieurs mesures protectionnistes : une taxe de recyclage sur les véhicules importés, des embargos sur le bétail en provenance de l'UE… L'ouverture ne pourra être que progressive, les autorités russes souhaitant préserver leurs industries.

Patience et persévérance Le spécialiste des solutions connectiques Souriau (800 personnes à Champagné et à La Ferté-Bernard) a commencé à démarcher le marché russe il y a un peu plus de 15 ans, principalement sur le marché aéronautique, mais les affaires sont vraiment significatives depuis dix ans. "Notre chiffre d'affaires a connu une nette progression puisque Souriau est présent sur tous les programmes aéronautiques russes destinés à l’exportation,

explique Loïc Rolland, responsable de zone export. Le matériel exporté est principalement dédié au secteur aéronautique et spatial avec un réseau de vente constitué de distributeurs et distributeurs à valeur ajoutée répartis de la Sibérie à Saint-Pétersbourg en passant par Moscou et sa région. Nous souhaitons maintenant dupliquer notre succès sur d’autres marchés : ferroviaire, marine, nucléaire et industriel." Si Loïc Rolland relève les difficultés du marché russe (immensité du territoire, choix des partenaires locaux, langue, adaptation du produit aux standards russes, conversion euro/rouble, difficulté à obtenir des informations…), il note aussi son attrait. "La Russie a de fortes ambitions de développement dans de nombreux secteurs d’activités, elle a aussi d’importants retards technologiques à combler. Et l’offre française a bonne presse. Le partenariat industriel est recherché par les industriels russes, ce qui constitue une opportunité pour les entreprises de hautes technologies." Quant à la concurrence, "les entreprises locales ne proposent pas les mêmes gammes de produits. Elles s’organisent pour intégrer les nouvelles technologies. Les autres concurrents sont ceux que nous rencontrons

dans d’autres pays avec les mêmes problématiques." Marie-Thérèse Béteau, responsable export de la PMI 2 IE (10 salariés) à Sargé-lès-le-Mans, exporte vers la Russie des machines d'irrigation techniquement performantes. "Nous sommes connus dans le milieu agricole avec des relations commerciales commencées en 2002, d'abord avec des clients français établis en Russie. Nous avons ensuite vendu à des Russes. Aujourd'hui, nous avons des clients récurrents français sur place." 2 IE souhaite développer ses ventes sur ce marché jugé porteur, mais ce n'est pas facile. "Sur ce territoire immense, impossible de n'avoir qu'un seul représentant ou importateur. Il en faut un pour chaque district (région). Ensuite, nous nous heurtons à des contraintes, administratives essentiellement. Donc, cela demande des moyens, humains notamment, que l'on n'a pas toujours dans une petite PMI. Un collaborateur qui parle russe par exemple…" Pour le responsable export de Souriau, le marché russe exige effectivement patience et mise en place d'une stratégie à long terme. Il conseille d'utiliser la présence de groupes français pour accéder au marché. "Cela permet d’accélérer les démarches." Sans omettre de participer à des salons professionnels pour obtenir sa propre vision du secteur visé et de rencontrer des partenaires éventuels, bien se renseigner sur la réglementation et la standardisation, être vigilant sur les risques liés aux paiements et répondre aux demandes sans délai.

[Chiffres-clés 2012] Population : 142,9 millions PIB : 2 015 Mds USD PIB/habitant : 14 247 USD Taux de croissance : + 3,4 % (+ 4,3 % en 2011, est. 2013 : + 3,4 % selon le FMI et + 2,4 % selon les autorités russes) Inflation : 6,6 % Chômage : 5,7 % Importations : 336 Mds USD (413 Mds USD en 2011) Exportations : 529 Mds USD (576 Mds USD en 2011) Flux des IDE entrants : 51,4 Mds USD Stock des IDE entrants : 456 Mds USD fin 2011 Principaux fournisseurs : Chine (16,6 %), Allemagne (12,2 %), Ukraine (5,7 %), France 6e (4,4 %) Principaux clients : Pays-Bas (14,6 %), Chine (6,8 %), Allemagne (6,8 %), France 16e (2,0 %) Sources : Service statistique national (Rosstat), Banque centrale de Russie, FMI, douanes russes

◗◗ Karine Méteyer

Exportateur de machines d’irrigation, 2 IE souhaite développer ses ventes en Russie.

Contact CCI : Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12 maine éco juin 2013 31


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32 maine éco juin 2013


conjoncture TENDANCES

Indicateurs économiques 1 639 : L’indice du coût de la construction ou ICC s’établit à 1 639 (au 4e trimestre 2012) et l’indice des loyers commerciaux ou ILC à 108,34. Rappelons que ces indices permettent notamment de calculer la révision des loyers des baux commerciaux. 9,43 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2013) soit un brut mensuel de 1 430,22 € sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,04 % : Le taux de l'intérêt légal a été fixé à 0,04 % pour l'année 2013, un taux historiquement bas. Il sert de référence notamment pour le calcul des pénalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

(+ 1 % en mars 2013). Les prix des produits alimentaires et du tabac sont en augmentation. Les conditions climatiques difficiles du début d’année ont pesé sur la production des produits frais et ont entraîné une hausse de leurs prix (+ 2,2 % en avril, + 6,3 % sur un an). Dans le sillage du recul des prix des produits pétroliers, les prix de l’énergie baissent nettement en avril. Les prix des services reculent, du fait du repli des tarifs des télécommunications et de celui de certains services liés au tourisme à la suite du décalage des vacances scolaires cette année. Les prix des produits manufacturés baissent, du fait de la réduction des prix des produits de santé et de celle, plus tendancielle, des produits électroniques.

- 0,1 % : En avril 2013, l’indice des prix à la consommation (IPC) se replie de 0,1 % après une hausse de 0,8 % en mars. Sur un an, il augmente de 0,7 % en avril

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Mai 2013) Selon les chefs d'entreprise interrogés en mai 2013, la conjoncture dans l’industrie s’améliore. L’indicateur synthétique du climat des affaires progresse de quatre points par rapport au mois précédent même s’il demeure à un niveau inférieur à sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement se situe dans la zone neutre, indiquant une incertitude conjoncturelle. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière jugent que leur activité passée est nettement mieux orientée ; le solde correspondant est en forte progression même s’il reste inférieur à son niveau moyen. Quant au solde correspondant aux perspectives personnelles, il est stable à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Alors que les carnets de commandes étrangers se sont détériorés, les carnets de commandes globaux se sont regarnis. Les soldes correspondants restent très inférieurs à leur niveau de long terme. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, sont quasi stables par rapport au mois précédent ; le solde correspondant reste à un niveau très bas. Enfin, les stocks de produits finis sont quasi stables et leur niveau est jugé proche de la normale. (Source Insee)

Consommation des ménages en GMS 332€

324€

332€

303€

312€

L'analyse d'avril

421€

352€

350€

349€

348€

332€ 304€

296€

-4 %

-7 %

avril.-12 mai.-12 juin.-12 juil.-12 août.-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 dec.-12 2012

-3 %

janv.-13 fev.-13

mars.-13 avril.-13

2013

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

L’embellie du mois de mars aura été de courte durée. En avril, la consommation des ménages se stabilise. Ainsi, sur la période, les dépenses des foyers en grandes et moyennes surfaces (332 €) reviennent au niveau qui était le leur en avril 2012. Cette atonie se retrouve autant dans le ticket moyen (57,9 €), en légère régression avec une baisse du nombre moyen d’articles, que dans la fréquence de visites (5,7), qui profite tout juste d’un jour de vente en plus. Le décalage des fêtes de Pâques sur le mois de mars explique en partie cette stagnation des dépenses sur avril. Le moral des ménages en berne dans un contexte économique de plus en plus tendu aura fait le reste…

maine éco juin 2013 33


d'une communauté de communes…

Orée de Bercé-Belinois

La ZA des Truberdières en bordure de l'A 28 à Écommoy accueille une quinzaine d'entreprises.

E

ntre le rural et l’urbain, l’Orée de Bercé-Belinois a choisi… de ne pas choisir. Composé de neuf communes (jusqu’au 31 décembre prochain, date à laquelle Guécélard rejoindra le Val de Sarthe) dont la plus importante, Écommoy, compte moins de 5 000 habitants, le territoire tire pleinement profit de sa situation avantageuse : la proximité avec la zone urbaine mancelle

© Orée de Bercé-Belinois

Regroupant près de 22 000 habitants autour d’Écommoy, la Communauté de communes de l’Orée de BercéBelinois cultive à la fois sa ruralité et son positionnement en périphérie de la métropole mancelle pour attirer populations et entreprises. Une stratégie qui s’appuie sur la proximité de l’A 28 et qui passe autant par la construction de zones d’activités que de logements, sur un territoire qui entend continuer à faire vivre l’ensemble de ses communes.

© Sarthe Peinture

La campagne en périphérie

Braderie à Écommoy.

34 maine éco juin 2013

et le passage de l’A 28 en bordure d’Écommoy pour convaincre les entreprises de s’implanter ; l’ancrage rural pour attirer les ménages à la recherche d’une meilleure qualité de vie sans sacrifier aux services. "Le développement économique est aujourd’hui, bien sûr, notre priorité. Mais proposer une offre suffisante de services à la personne (petite enfance, enfance, jeunesse) est également un

élément d’importance de notre politique, explique Michel Freslon, président de la communauté de communes. Nous avons pour ambition de poursuivre ces encouragements à faire venir les entreprises, mais aussi de continuer à développer les services et à construire des logements pour attirer les ménages".

Une nouvelle zone d’activités en projet Pour séduire les entreprises, la communauté de communes joue d’abord la carte de l’espace. Elle propose une cinquantaine d’hectares viabilisés répartis sur trois zones d’activités : la Belle Étoile (à Moncé-en-Belin), les Truberdières (en bordure de l’A 28 à Écommoy) et le Petit-Raidit (près de l’axe Le Mans-Tours, à Teloché). En face des Truberdières, qui accueillent aujourd’hui une quinzaine d’entreprises (Loridan, Sarthe Peinture…), la communauté de communes prévoit en


à l'autre

de la capitale sarthoise

Michel Freslon, président de la communauté de communes, et Anne-Cécile Helbert, responsable du développement local.

outre la création d’une nouvelle zone d’activités, celle du Cruchet, sur 19 hectares. "Les travaux de viabilisation seront réalisés au printemps 2014, et l’installation des entreprises pourra débuter à partir de janvier 2015", indique Anne-Cécile Helbert, responsable du développement local à la communauté de communes. L’Orée de Bercé-Belinois proposera alors près de 70 hectares viabilisés susceptibles d’accueillir des entreprises sur un territoire que la morosité économique n’a pas épargné dernièrement. Ainsi, la liquidation du fabricant de panneaux de bois Belipa, un des employeurs historiques d’Écommoy et des alentours, ou la décision de Jemini de déménager à Montfort-le-Gesnois. "Belipa, ce sont 118 emplois qui ont disparu. Ça a été un crève-cœur", résume Michel Freslon. Malgré ces coups du sort, la communauté de communes n’en abrite pas moins plusieurs belles entreprises, comme les Cartonneries des Pays de la Loire et les imprimeries IPS à Moncé-en-Belin, Sarthe Peinture, MCCE Charpente, Transports Brûlon à Teloché, les Armatures Mancelles à Marigné-Laillé, ou encore l’Hyper U à Écommoy, plus gros employeur du territoire.

Des noms auxquels il faut ajouter de nouveaux arrivants tels que Solygiène Environnement (voir encadré p. 36) et la Société Nouvelle Asia Food (Snaf), qui fabriquera aux Truberdières des "bouchons réunionnais" surgelés à partir de 2014 (voir p. 11).

L’Internet par la fibre optique À l’offre d’espace, les élus communautaires ajoutent des possibilités de services à même de séduire nombre d’entreprises. À commencer par le raccordement prévu à l’Internet très haut débit par la fibre optique, facteur d’accélération de l’activité économique de demain. Pour ce faire, la communauté de communes prévoit d'adhérer au Syndicat mixte sarthois d’aménagement numérique (SMSAN), la structure créée par le Conseil général et Le Mans métropole pour mener à bien le grand chantier sarthois des années à venir. "La priorité est de raccorder les zones d’activités de la Belle Étoile et du Cruchet, car Écommoy dispose déjà d’un nœud de raccordement, explique Anne-Cécile Helbert. Mais nous entendons également proposer rapidement le très haut débit à la population, car il

s’agit aussi d’un service à la personne". Le budget communautaire 2013 alloue déjà 200 000 € à la fibre optique. Une part appelée à croître au fil des années à venir. Si le territoire ne compte pas de club d’entreprises, la communauté de communes intervient auprès des dirigeants pour faciliter le recrutement et la formation de la main-d’œuvre locale, notamment par le biais de l’Espace rural emploi formation (EREF). Structure créée en 1992, l’EREF est, par exemple, à l’origine des cafés-métiers organisés sur le territoire à destination des chercheurs d’emplois et des scolaires. Il accompagne également les salariés dans leurs démarches de formation. Les activités de l’EREF s’inscrivent dans le cadre des services professionnels proposés aux entreprises, parmi lesquels figure également le service environnement et déchetterie. "C’est aussi quelque chose que les chefs d’entreprise regardent, confie Michel Freslon. Nous disposons sans doute de l’un des meilleurs tarifs de France. Il n’y a pas eu d’augmentation de la redevance des ordures ménagères depuis huit ans". Le système profite bien évidemment aussi aux habitants de la communauté de communes, qui disposent de déchetteries sur le territoire, à Écommoy, Saint-Gervais-en-Belin et Guécélard.

Services à la personne et construction de logements Une illustration de la politique de services à la personne décidée par les élus pour garder leurs habitants. Centrée autour du triptyque petite enfanceenfance-jeunesse, celle-ci est coordonnée depuis 2010 par le Centre intercommunal d’action sociale (CIAS), basé à l’hôtel communautaire à Écommoy et qui comprend 90 agents sur l’ensemble des neuf communes.

"Le démarrage a été plutôt communal, avec le centre culturel du Val’Rhonne à Moncé-en-Belin, il y a 18 ans. Ensuite, Saint-Gervais-en-Belin et Laigné-enBelin ont suivi, jusqu’à ce que la compé­ tence devienne communautaire", note Michel Freslon. Pour le président de la communauté de communes, également maire de Moncé-en-Belin, "les services à la personne, en répondant aux besoins de la population, viennent en complément

Une nouvelle école de musique en projet Dans sa politique de services à la population, la communauté de communes accorde une attention particulière à la culture. La collectivité a ainsi pour projet la construction d’une nouvelle école de musique à Laigné-en-Belin. Plus grande et mieux adaptée aux futurs besoins des habitants, elle poursuivra l’œuvre de la structure existante, à cheval entre Laigné et Écommoy, dont les 20 professeurs accueillent environ 300 élèves venus de tout le territoire. Doté d’une salle de formation informatisée, l’établissement est aujourd’hui classé École ressource du Sud Sarthe par le Conseil général.

maine éco juin 2013 35


© Marine Germain

d'une communauté de communes…

L'Orée de Bercé-Belinois a financé une nouvelle piscine à Écommoy.

d’initiatives comme la création de zones d’activités, destinées, elles, aux entreprises". Car, dans un contexte général de désertification annoncée des campagnes, maintenir la population ou attirer de nouveaux ménages dans les petites communes est aujourd’hui un enjeu de taille parfaitement compris par l’Orée de Bercé-Belinois. Dans cette optique, la communauté de

communes a acquis la compétence de construction des logements sociaux. À raison de deux programmes annuels en moyenne, la collectivité prend en charge la viabilisation des terrains. La construction est, elle, assurée par différents bailleurs sociaux. Une politique dont ont jusqu’ici profité Saint-Gervais-en-Belin, Laigné-en-Belin, Moncé-en-Belin ou encore Marigné-

Laillé. Le prochain programme est prévu à Écommoy : 24 logements dont les travaux commenceront début 2014. "Ces constructions sont essentielles pour garantir la présence de nouveaux habitants sur notre territoire, condition indispensable au maintien des écoles dans les communes", relève Michel Freslon, chiffres à l’appui : en 2013, chacune des communes de la communauté de communes a gardé son école.

Écommoy, principal pôle commercial

Freslon. En revanche, ça vit un peu mieux à Saint-Gervais-en-Belin, grâce à l’Intermarché, et à Laigné-en-Belin, où il reste quelques petits commerces dans le centre-bourg". Le maintien d’un commerce de proximité qui illustre parfaitement l’identité rurale d’un territoire également tourné vers la ville. ◗◗ Julien Proult

[En bref]

La situation est un peu plus délicate sur le front du commerce. Si Écommoy reste le principal pôle commercial du territoire, grâce, entre autres, à son Hyper U, d’autres communes, comme Moncé-en-Belin, Teloché ou Guécélard, sont moins bien loties. "Écommoy est un peu plus en autosuffisance, mais c’est plus dur pour les communes tournées vers Le Mans, note Michel

Les communes de l’Orée de Bercé-Belinois : Écommoy, Guécélard (jusqu’au 31 décembre 2013), Laignéen-Belin, Marigné-Laillé, Moncé-en-Belin, Saint-Biezen-Belin, Saint-Gervais-enBelin, Saint-Ouen-en-Belin, Teloché.

Solygiène Environnement Le nettoyage industriel aux Truberdières

Soligiène Environnement est dirigée par les deux associés : Vanessa Bannour et Mohammed Benbih.

Parmi les entreprises séduites par l’emplacement privilégié qu’elle offre en bordure de l’A 28, la ZA des Truberdières accueille depuis août 2012 Solygiène Environnement, société spécialisée dans le nettoyage industriel. Installée dans des locaux de 230 m2 (bureau + entrepôt) dans le bâtiment

36 maine éco juin 2013

E2, Solygiène Environnement propose ses services de nettoyage et entretien de tout type de locaux professionnels, dans tous les secteurs d’activités, à l’exception de l’agroalimentaire. L’entreprise est dirigée par deux associés, Vanessa Bennour et Mohammed Benbih, qui se sont lancés dans l’aventure après plusieurs années d’expérience dans des grands groupes de services aux entreprises. "Notre rayon d’intervention couvrant la Sarthe et l’Indre-et-Loire, Écommoy était l’endroit idéal où nous implanter. Et nous avons été très bien accueillis localement", explique Vanessa Bennour. Dix mois après son installation, la société est aujourd’hui sur "une dynamique positive" avec des perspectives pour 2013 conformes aux prévisions des deux associés. "Pour l’instant, nos

clients, qu’ils soient privés ou publics, sont essentiellement de proximité".

Priorité au développement durable Avec sa toiture photovoltaïque, le bâtiment E2 des Truberdières correspond parfaitement aux attentes des deux associés. Dans un marché très concurrentiel, Solygiène Environnement a, en effet, choisi de se démarquer des grands groupes en accordant une attention particulière à la préservation de l’environnement et au développement durable. Elle utilise entre 90 et 95 % de produits de nettoyage éco-labellisés, et l’intégralité de son matériel est équipée de systèmes permettant d’éviter une surconsommation d’eau et de produits.


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38 maine éco juin 2013

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Durée

Dates

Tarif

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16 et 17/09 ou 14 et 15/10 ou 18 et 19/11

205 €

Comptabilité - Niveau 1

3 jours

23, 24 et 25/09

710 €

Mac SST (recyclage SST)

1 jour

26/09 ou 24/10 ou 02/12

115 €

Initiation Excel - Initiation Word

2 jours

Nous consulter

420 €

Formation juridique et économique des membres du CE

3 jours

01, 02 et 09/10

495 €

Manager et encadrer au quotidien - Niveau 1

3 jours

01, 02 et 09/10

900 €

Développer son organisation et gérer son temps

2 jours

10/10 et 14/11

520 €

Formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire

2 jours

14 et 15/10 ou 02 et 03/12

420 €

Formation CHS-CT

3 jours

14,15 et 21/10

560 €

Gagner en confiance et en aisance

2 jours

15 et 21/10

520 €

Perfectionnement Excel - Perfectionnement Word

2 jours

Nous consulter

420 € 220 €

Powerpoint

1 jour

14/11

Manager et encadrer au quotidien - Niveau 2

3 jours

18, 19 et 27/11

900 €

1,5 jours

21 et 22/11 (matin)

400 €

Comptabilité - Niveau 2

3 jours

25, 26 et 27/11

710 €

Entretien annuel d'évaluation

2 jours

28/11 et 05/12

600 €

Réussir un accueil de qualité

2 jours

03 et 10/12

520 €

Actualisation des connaissances en droit social


formation Qualification professionnelle

Les spécificités de la mention complémentaire Un diplôme axé sur la pratique

Thomas Liénard prépare sa mention complémentaire d'employé traiteur chez Jean-Mary Barbotin, chef à domicile.

La mention complémentaire est un diplôme national professionnel (de niveau V et IV) dont l'objectif est d'acquérir en un an des compétences supplémentaires ou une spécialisation. Le groupe CCI Formation prépare plusieurs mentions complémentaires notamment dans la filière restauration celles d'employé traiteur et de cuisinier en desserts de restaurant.

L

a mention complémentaire (MC) vise l'insertion professionnelle grâce à l'obtention de savoirs spécifiques en adéquation avec le marché de l'emploi. L'accès à la formation est accessible à des candidats déjà titulaires d'un premier diplôme de l'enseignement professionnel ou technologique (CAP, BEP, bac pro…). Elle est délivrée au titre d’une spécialité professionnelle et chacune fait l’objet d’un référentiel de certification qui énumère les capacités, savoir-faire et compétences professionnelles que le titulaire du diplôme doit posséder. Ce n'est donc pas un diplôme fait pour la poursuite d'études. La formation alterne enseignement en centre de formation et périodes en entreprise. Dans une mention complémentaire, l'enseignement général disparaît au profit des enseignements professionnels et technologiques (à la différence des autres diplômes professionnels). C'est pourquoi une grande partie des cours se déroule en atelier.

"Thomas est présent trois jours chez moi et deux jours au centre de formation d'apprentis de la CCI pour préparer sa mention complémentaire Employé traiteur", explique Jean-Mary Barbotin, cuisinier traiteur à domicile au Mans. Ce chef cuisinier, qui a travaillé pour Jean-Pierre Bifi 3 Macarons Michelin ou encore l'Hôtel des ministres et reconnu récemment de l'ordre culinaire international, aime transmettre sa passion pour son métier. "Je dispense déjà des formations aux professionnels de la restauration, mais c'est tout aussi intéressant de travailler avec des jeunes apprentis pour leur expliquer le métier et leur montrer toutes ses facettes. Car le métier de traiteur a beaucoup évolué et se rapproche de la cuisine gastronomique. J'adore travailler le mélange des saveurs et des textures, amener de la modernité en faisant de la cuisine moléculaire par exemple ou même travailler des sucres pétillants, rechercher des tendances culinaires... Il y a d'énormes possibilités d'évolution dans le métier de traiteur avec des approches qui peuvent être très différentes", estime le cuisinier traiteur, qui avant de s'installer chef à domicile depuis sept ans, a d'abord géré 12 ans le restaurant La Vieille Porte au Mans pour ensuite créer en 1995 l'Auberge de Crannes-en-Champagne. Pour Thomas Liénard, apprenti, BEP cuisine en poche et niveau bac pro, "la mention complémentaire est très axée sur la pratique. Chez Jean-Mary Barbotin, je ne fais jamais la même cuisine, j'apprends de nombreuses techniques avec plein de variantes, très différentes des basiques que je travaille au centre de formation. C'est justement le fait que je ne fasse jamais la même

chose qui est très intéressant dans cette alternance entreprise et formation." Peut-être que l'année de mention complémentaire se transformera en CDD pour le jeune Thomas, preuve que ce diplôme oriente bien vers l'insertion professionnelle. ◗◗ Maryse Gauthier Contact Groupe CCI formation : Yvan Parchemal au 02 43 40 60 74

La mention complémentaire peut être préparée : - par la voie scolaire, dans les lycées professionnels ou établissements d'enseignement technique de même niveau. La formation dure 400 h au minimum et se caractérise par une forte alternance ; - par la voie de l'apprentissage, dans les centres de formation d'apprentis (CFA) publics ou privés ou dans les sections d'apprentissage (SA) (dans ce cas elle est limitée au jeunes de moins de 26 ans) ; - par la formation professionnelle continue destinée à des adultes déjà engagés dans la vie professionnelle. - par la validation des acquis de l'expérience (VAE).

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Lu pour vous dans la presse Pays de la Loire : une forte présence des entreprises de taille intermédiaire Insee Pays de la Loire - Études Avril 2013

La région des Pays de la Loire est celle qui possède la plus forte part de salariés dans des entreprises de taille intermédiaire (ETI) : 26 % des salariés du secteur marchand. C'est plus que la moyenne nationale, en raison notamment du poids de l'industrie dans la région. La part de salariés travaillant dans des petites et moyennes entreprises (30 %) est légèrement supérieure à celle de la France de province. La Sarthe est le département de la région avec la plus forte proportion de salariés travaillant dans des grandes entreprises (33 %).

Les e-commerçants gardent le moral LSA - N° 2269 11 avril 2013

Selon LSA et la fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), le moral des e-commerçants est optimiste même si tout n’est pas rose. La concurrence s’accroît, les parts de marché sont difficiles à gagner. La survie des plus fragiles n’est plus assurée. En effet, le secteur affiche un CA de 45 M€ en 2012, soit une hausse de 19 % et s’attend à une croissance de 18 % en 2013 et de 17 % en 2014. Toutefois, la concurrence s’accroît et les parts de marché deviennent difficiles à gagner. La France compte, à la fin 2012, 117 500 sites marchands.

Certifier ses produits made in France L’Usine Nouvelle - N° 3325 5 avril 2013

Lancé il y a deux ans, le label Origine France garantie est le seul à certifier l’origine française d’un produit. Créé en 2011 par le député Yves Jégo, il est aujourd’hui soutenu par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg et est géré par l’association Pro France, à laquelle adhèrent des 40 maine éco juin 2013

fédérations professionnelles et des industriels. Reste à suivre les règles en quatre points : répondre aux critères, jouer la transparence, accepter de revoir ses process ou ses composants, communiquer auprès du consommateur...

Emplois, marges, chiffres d'affaires... les professionnels de l'agroalimentaire poussent un cri d'alarme Les Échos - 17 avril 2013

L'industrie agroalimentaire française a généré un chiffre d'affaires de 160,9 milliards d'euros en 2012, en baisse de 2,3 %, et perdu 3 900 emplois. Selon les prévisions, 5 000 emplois de plus devraient disparaître dès le premier semestre 2013. Ces restructurations concernent surtout la charcuterie, les traiteurs et la boulangerie-pâtisserie. L'industrie agroalimentaire résiste nettement moins bien à la crise qu'en 2009. Pour la première fois depuis de nombreuses années, la consommation alimentaire a reculé, de 0,8 %, en raison de la baisse du pouvoir d'achat des Français.

Fort recul de l'activité des artisans du bâtiment Les Échos - 23 avril 2013

Pour le quatrième trimestre d'affilée, le volume d'activité des artisans du bâtiment a reculé selon les derniers chiffres de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) : - 3 % au premier trimestre 2013. Le neuf plonge (- 6 %) et même les travaux de rénovation énergétique ne progressent plus. Résultat : les projets d'embauche du secteur reculent de 11 %.

Les défaillances de grosses PME pèsent sur l'emploi Les Échos - 23 avril 2013

Malgré une baisse sensible par rapport à 2012, les défaillances d'entreprises restent à un niveau élevé, avec près de 16 000 défaillances au premier trimestre, selon Altares. Les micro-entreprises s'en sortent mieux que les grosses PME, mais la crise freine aussi les créateurs. La panne de consommation affecte les services aux particuliers.

Les hébergements touristiques en 2012 : la fréquentation se maintient grâce à la clientèle étrangère

Industrie, services, commerce : l'inquiétude des chefs d'entreprise se généralise

Insee Première - N° 1444 Avril 2013

Dans tous les secteurs, l'inquiétude des chefs d'entreprise se généralise ! C'est le constat tiré de l'indicateur du climat des affaires de l'Insee, qui perd encore deux points en avril. Le frémissement de l'industrie n'est plus d'actualité, la tendance est inquiétante même dans les services. Quant au commerce de détail, il subit de plein fouet la panne de consommation. Le secteur de l'hébergement et de la restauration est très affecté.

En 2012, la fréquentation des hôtels est stable par rapport à 2011 et celle des campings est en léger recul. Dans les hôtels et les campings, la clientèle française baisse et la clientèle européenne stagne. La clientèle globale des hôtels se maintient grâce à l’afflux de touristes non européens (9,7 % de nuitées en plus en 2012). Les hébergements ayant fait le choix de la qualité et de l’adaptation aux nouvelles normes de classement bénéficient d’une fréquentation supérieure aux autres. La fréquentation des campings progresse à l’intérieur du territoire mais baisse sur le littoral.

Les Échos - 24 avril 2013

Miser sur l’or gris L'Usine Nouvelle - N° 3328 25 avril 2013

En 2020, 76 millions d’Européens auront plus de 65 ans. Soit 19 %

de plus qu’en 2010. Ce nouveau marché intéresse les industriels des transports, de la santé, de l’habitat, de la sécurité, des services, des télécommunications… qui multiplient les nouveautés pour répondre aux besoins des seniors. Pour les fédérer, le gouvernement a lancé une filière "silver economy". Cet article décrypte des stratégies qui ont fait leurs preuves sur le marché : observer, collaborer et expérimenter.

Le patronat des services très pessimiste pour 2013 Les Échos - 7 mai 2013

Le baromètre trimestriel du Groupement des professions de services est au rouge. Selon l'indicateur publié par la branche services du Medef, entre janvier et mars, l'emploi salarié y a diminué de 0,7 % par rapport au trimestre précédent. Le chiffre d'affaires du secteur a même reculé de 0,3 % en janvier par rapport au mois précédent.

Pour grandir faites-vous accompagner Chef d’entreprise Magazine - N° 78 Mai 2013

Au fur et à mesure que votre entreprise grandit, votre rôle évolue. Se détacher de l'opérationnel pour se concentrer sur le pilotage, la stratégie et le développement est essentiel. Un cap pas toujours facile à franchir. Réseaux, mentorat, coaching, formations... Autant de leviers qui vous permettront de prendre de la hauteur et d'être plus performant.

Comment booster votre force de vente Chef d’entreprise Magazine - N° 77 Avril 2013

Les vendeurs occupent une place stratégique dans une entreprise. En fonction des objectifs définis par leur manager, ils prospectent de nouveaux comptes, fidélisent les existants, assurent une relation client durable et de qualité. Bref, ils enrichissent et optimisent leur portefeuille au bénéfice de leur entreprise. Autant dire qu'il faut


apprendre à exploiter au mieux leurs talents grâce à trois leviers : la formation, le management et un système de rémunération motivant.

La crise et l’attentisme pèsent de plus en plus sur la filière poids lourds

Les conseillers du commerce extérieur, un soutien actif à l'export

Les Échos - 16 mai 2013

Chef d’entreprise Magazine - N° 77 Avril 2013

Les conseillers du commerce extérieur sont un réseau de spécialistes de l'export implantés dans le monde entier. Les dirigeants désireux de conquérir des marchés hors de nos frontières peuvent solliciter gratuitement leurs précieux conseils. Un dispositif qui gagne à être connu et utilisé.

Pologne : à l’Est, rien que du nouveau ! L’Entreprise - N° 322 Mai 2013

Depuis son entrée dans l’Union européenne en 2005, la Pologne se transforme à toute vitesse. Le pays bénéficie d’une situation géographique idéale. Il est riche de ressources naturelles. Ses infrastructures ne cessent de s’améliorer (transports et télécommunications). Et le gouvernement encourage activement les investissements, via une politique de subventions et d’exonérations fiscales. Panorama juridique, fiscal et social.

Les magasins d'achatvente gagnent le centreville Les Échos - 14 mai 2013

Le concept de l'achat-vente d'objets d'occasion s'est développé depuis une bonne dizaine d'années en France sous forme de chaînes de magasins franchisés. Il connaît un véritable succès depuis trois ans avec une multiplication par deux du nombre de points de vente, gagnant des clients plus variés. Une tendance qui surfe moins sur la crise que sur le rejet d'une hyperconsommation. Et toutes ces chaînes d'attaquer désormais les centres-villes.

Après avoir reculé de 8,4 % en 2012, les immatriculations de camions de plus de 5 tonnes ont plongé de plus 12,6 % sur les quatre premiers mois de 2013, selon les chiffres publiés par la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle (Csiam). La crise et les incertitudes réglementaires continuent à freiner le renouvellement du parc. La baisse d’activité touche désormais tous les segments de marché, porteurs (-11,5 %, à 6 236 unités) comme tracteurs (- 13,5 %, à 7 498 unités) et même désormais les 3,5 à 5 tonnes.

Le commerce électronique rattrapé à son tour par la crise Les Échos - 17 mai 2013

Le commerce électronique n'est plus épargné par la crise du pouvoir d'achat qui touche l'ensemble de la distribution. Le marché dans sa globalité affiche toujours une croissance à deux chiffres, soit 12,1 milliards d'euros de vente, selon le bilan du premier trimestre 2013 que la Fevad vient de publier. Mais à périmètre constant, les ventes n'ont progressé que de 2 % au premier trimestre. Le secteur de l'habillement recule de 7 % et celui de l'électrodomestique marque le pas. Et les consommateurs arbitrent en faveur des prix bas.

Restauration commerciale : la profession réagit face à la transition Néorestauration - N° 508 Mai 2013

L'année 2012 s'est terminée dans un contexte morose, tous secteurs confondus. Mais, loin de baisser les bras, la profession cherche des solutions de transition et tente de s'appuyer sur de nouveaux modèles. L'histoire a toujours donné raison aux précurseurs, et le secteur le sait bien.

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Classement 2012 des opérateurs en France.

appréciée en période de crise, a déjà fait des adeptes.

Alimentaire : le bio fait de la résistance

La chasse aux mauvais payeurs est ouverte

Points de vente - N° 1115/1116 20 mai 2013

L’Entreprise - N° 322 Mai 2013

Après quelques années de croissance à deux chiffres, le marché du bio ralentit. Il garde cependant le cap et s'impose même comme un nouveau modèle marchand. Devenus incontournables dans les GMS, les produits bio essaient aussi de se rendre plus accessibles.

Les entreprises sont rarement payées dans les délais prévus. En France, tirer sur les délais de paiement est devenu un sport national. L'Entreprise vous propose des méthodes pour anticiper les retards de paiement, faire accélérer les règlements ou engager une procédure en justice.

C’est le moment de signer des contrats de génération L’Entreprise - N° 322 Mai 2013

Opérationnel depuis le 18 mars 2013, le contrat de génération est un outil plutôt intéressant et incitatif pour les PME. Ce dispositif à la carte, assorti d'une aide financière non négligeable maine éco juin 2013 41


maine découvertes

Le second souffle de La Transvap

Les trains touristiques de la Transvap ont sifflé une nouvelle saison début avril. Après six mois de repos et d’hivernage, les vieilles machines font à nouveau revivre aux touristes les joies des transports ferroviaires d’antan. Mais leur fonctionnement n’est possible que grâce à l’entretien des voies ferrées. Un travail à l’ancienne effectué par les salariés du chantier d’insertion Chemin de fer touristique de la Sarthe, piloté par l’association Culture et liberté. Découvrons les activités de ces"taupiers (1)" du XXIe siècle.

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© Gilles Kervella

L’insertion sur les rails

La plaque tournante de Bonnétable a été récupérée par la Transvap sur le site des magasins généraux au Mans. Elle fut totalement restaurée par l’association Culture et liberté.

F

in janvier, à la gare touristique de Bonnétable, toute l’équipe du chantier d’insertion Chemin de fer touristique de la Sarthe s’active. Les rails sont déposés par une pelleteuse sur la voie ferrée. À l’aide de pinces, ils sont ensuite repositionnés sur les traverses après moult tentatives afin de respecter l’équerrage et le centrage. S’ensuit le tirefonnage manuel (fixation des rails sur les traverses). Les gestes sont précis et éreintants. Objectif de cette opération délicate : relier cette nouvelle voie à la plaque tournante pour permettre de retourner la locomotive à vapeur. Avant, pour le retour vers Beillé, la belle et vieille loco, appelée La Chéronne, poussait les wagons ! Elle va désormais retrouver sa place à la tête du convoi. Florent Heuzé, le responsable technique du chantier, n’est pas peu fier de ce projet titanesque et unique en France. "Cette plaque a été récupérée en 2004 par

la Transvap sur le site des magasins généraux, au Mans. Longue de 17 m, elle pèse 47 tonnes et va supporter les 50 tonnes de La Chéronne. C’est un travail concret pour les 13 salariés. Commencé il y a un an, il s’achève en juin (2). Tous les rails, comme les traverses, ont été découpés en atelier après de nombreux calculs. La pose est un autre challenge, techniquement et physiquement difficile." Cette activité ne constitue pourtant en rien une nouveauté, puisque l’entretien des voies ferrées représente 50 % du temps de travail des personnes embauchées par l’association Culture et liberté Sarthe (3). Les autres tâches concernent les espaces verts de la ligne, l’entretien des bâtiments (comme le préau en réfection à la gare de Tuffé), la mise en valeur du site touristique. "Il s’agit en fait d’un vrai travail de taupier", se félicite le responsable formé par un bénévole

de la Transvap en 1999, année de la création du chantier. "80 % des travaux sont effectués à la main. Les éclisses (pièces métalliques servant à raccorder deux rails entre eux), les rails, les traverses, les panneaux de signalisation ou les tirefonds sont réalisés ou réparés dans notre menuiserie à la gare de Beillé".

23 000 traverses à entretenir sur 17 km Un seul chiffre donne l’ampleur de la tâche : 23 000 traverses sont positionnées le long des 17 km de voies. "Si nous devions arrêter l’entretien de la ligne pendant un an, les trains ne pourraient plus circuler. En tout, cela représente 8 000 heures de travail par an pour l’ensemble des missions." Le jargon des procédés renvoie parfois à l’épopée du chemin de fer au XIXe siècle : un bourrage à la batte


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Les trains thématiques labellisés patrimoine vivant

Depuis 35 ans, la Transvap suit sa voie

◗◗ Cédric Lebreton (1) Surnom donné aux cheminots travaillant sur la voie. (2) Les travaux, d’un montant de 286 000 €, sont financés par le Conseil général de la Sarthe. (3) L’association Culture et liberté Sarthe pilote deux chantiers en lien avec le jardinage au Mans, un chantier environnement pour le canton de Tuffé et celui du chemin de fer touristique à Beillé. Ce dernier vient compléter le travail de l’association la Transvap, qui s’occupe principalement des véhicules roulants et de leur conduite. Les salariés du chantier sont recrutés pour une période de six mois renouvelables (deux ans maximum). Les 13 emplois sont entièrement financés par le Conseil général.

© Gilles Kervella

En 2002, l’association Culture et liberté s’était vu confier un nouveau défi : mettre en place des journées à thème en lien avec le train. La programmation avait connu un succès immédiat. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de cinq temps forts qui sont proposés d’avril à septembre : Le Train des oiseaux avec la Ligue pour la protection des oiseaux (le 6 avril dernier), La Fête de la gare (le 23 juin), Le Train des îles en juillet (nouveauté de 2013), Le Train de la pomme et du terroir (le 29 septembre) ainsi que Le Train des étoiles, avec un astronome, qui a lieu tous les

deux ans. Pour les groupes, des "randovap" peuvent être également organisées à la carte. Une démarche désormais récompensée : les événementiels sont labellisés "patrimoine vivant" par le Conseil général de la Sarthe et pas moins de 3 000 visiteurs par an y participent, soit le tiers de la fréquentation de la Transvap. Une consécration pour ce chantier d’insertion qui, au-delà de l’aspect social, sert à promouvoir la sauvegarde du patrimoine et l’offre touristique d’un département !

© Gilles Kervella

(compactage du ballast disposé sous les traverses) pour la pose d’une traverse, l’éclissage avec le serrage manuel des boulons, le sur-écartement (écartement spécifique dans les courbes) avec l’herminage des traverses (l’herminette est une sorte de hache) ou le graissage des sabots (patins où seront posés les rails) lors de la préparation des traverses.

Après plus d’un siècle de bons et loyaux services, la ligne ferroviaire MamersSaint-Calais est fermée en 1977. Un groupe de cheminots bénévoles décide aussitôt de poursuivre l’aventure en créant l’association Transvap (Transport Vapeur). Il s’agit notamment de préserver la locomotive à vapeur, un moyen de transport qui avait marqué l’ère de la révolution industrielle et qui risque de disparaître. Le Conseil général, propriétaire de la ligne, des installations et du matériel, met alors à disposition de l’association la section Connerré-Bonnétable, longue de 17 km. Tout le reste du réseau est déferré en 1978. Un travail de fourmi permet de remettre en état le tronçon de voie conservé, qui en avait bien besoin. Aujourd’hui, une locomotive à vapeur, La Chéronne, originaire

des Cévennes et datant de 1925, dessert les petites gares du bocage sarthois (Tuffé, Prévelles, Bonnétable). Pour les balades, deux autorails fonctionnent également tous les dimanches de juillet et d’août, en alternance avec La Chéronne. De nombreux autres trains, dont certains en restauration, sont à découvrir à la gare de Beillé, qui fait office de musée. Prenez le temps d’écouter les commentaires toujours enjoués des bénévoles.

Association Transvap, gare Transvap, 72160 Beillé Tél. : 02 43 89 00 37 www.transvap.fr Culture et liberté Sarthe 4 rue Gréco 72100 Le Mans Tél. : 02 43 78 08 15 Fax : 02 43 72 80 49 cultureliberte.72@wanadoo.fr

Positionnement des rails sur les traverses.

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pour fabriquer les coques et ponts polyester de 2 modèles de bateau, ainsi que la documentation technique et commerciale afférente, à un créateur ou une entreprise prête à se relancer dans l’aventure. Environ 50 bateaux vendus en 12 années. BTP : C3716 Maine-et-Loire, à céder cause retraite en 2014, SARL de second œuvre bâtiment, activité de ponçage de sol bois et pierre. Clientèle de particuliers, agents immobiliers, syndics, sur une zone géographique départements 44 et 49. Bonne renommée, fichier clientèle régulièrement mis à jour. CA : 50 K€. Cédant travaillant seul, mais matériel disponible pour 2. Prix de cession 40 000€. Formation assurée par le cédant, pas de compétences particulières nécessaires. C96593 Activité de constructions de maisons individuelles. Niveau d'activité > 7 000 K€. Bonne implantation sur son secteur historique de l'affaire. Accompagnement du dirigeant. C10372 Loire-Atlantique, à céder entreprise de travaux publics et de nettoyage industriel ayant des contrats de 3 ans renouvelables avec de grandes entreprises. CA : 1 328 K€. Effectif : 15 salariés. C60840 Pays de la Loire, entreprise familiale spécialisée dans la pose de carrelage, reprise en 1998 après une création en 1963. Nombreuses références de chantiers grandes surfaces, piscines et agro-alimentaire. Effectif : 10 personnes (carreleurs, manœuvre, métreur et comptable/ secrétaire). CA 2011 : 1 137 K€. C41791 Maine-et-Loire, à céder entreprise de pose de fermeture, ravalement, isolation extérieure. Effectif : 6 poseurs, 1 métreur, 3 commerciaux. CA annuel : 900 K€, valorisation : 165 K€,

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