5 minute read

Invention

Next Article
Finance

Finance

Le MRM était destiné à l’origine aux sportifs d’élite, mais l’appareil pourrait aussi être utile aux seniors ou aux paraplégiques.

L’appareil ressemble à un tintébin équipé de deux supports emballés de mousse. On y glisse ses bras ou ses jambes pour un massage latéral, qui détend les muscles à différentes vitesses. Le dispositif MRM (machine de relaxation musculaire), mis au point par deux Valaisans, vient de remporter haut la main le Challenge Qualité de vie du patient, organisé par Debiopharm International, La-Solution.ch et la Fondation Inartis.

C’est Jean-Claude Hirt, masseur sportif, aujourd’hui retraité actif, comme il aime à préciser, qui est à l’origine du projet. Une idée née il y a trente ans alors qu’il s’occupait des muscles des sportifs d’élite, entre Andorre et l’Espagne où il a vécu. Il a déployé des trésors de soins pour les quadriceps d’Adam Keefe, basketteur NBA, comme pour les mollets fatigués des footballeurs du FC Barcelone. Mais la même question revenait toujours: «Les joueurs me demandaient de leur secouer les jambes pour enlever la charge musculaire et éviter les crampes. Mais un muscle fatigué est plus lourd et c’est un massage que l’on ne peut pas prodiguer manuellement et à un rythme constant», raconte Jean-Claude Hirt, l’œil aussi bleu que persévérant.

Une rencontre décisive Le masseur ingénieux développe alors un prototype. Un appareil prometteur, mais «avec quelques petits défauts», trop cher à breveter. L’affaire piétine. À son arrivée en Suisse, fin 2014, il se lance dans la politique, devient conseiller général à la ville de Sion et fait alors une rencontre décisive: Loïc Barben, ingénieur informatique, qui s’emballe pour son projet. Les deux Valaisans empoignent leur rêve et s’attellent sérieusement à améliorer le prototype. «J’ai dû apprendre la mécanique, l’application des forces et trouver les bonnes mousses protectrices. Il fallait fabriquer un appareil suffisamment lourd pour stabiliser le mouvement, mais qui reste transportable», explique l’ingénieur.

«Gagner un prix est important, mais améliorer le bienêtre des gens, c’est encore plus satisfaisant»

Jean-Claude Hirt, masseur sportif retraité

Applications inattendues Après quatre ans de tests, le MRM a enfin abouti et vient d’être breveté. Et a trouvé sa forme définitive, modulable en version assise ou couchée. Mais alors que le dispositif était destiné à l’origine aux sportifs d’élite, d’autres profils pourraient y trouver leur compte. «Le massage latéral, applicable sous forme d’onde qui parcourt les jambes ou les bras, s’adresse aussi aux personnes en fauteuil roulant, paraplégiques ou hémiplégiques, qui ont besoin d’améliorer leur circulation sanguine et lymphatique», relève Jean-Claude Hirt. Au cours des différents tests, des applications inattendues ne cessent de voir le jour: comme l’appareil relaxe les muscles tout en les fortifiant, il modifie quelque peu la silhouette et ferait fondre… la cellulite!

Jean-Claude Hirt a les yeux qui rient. «Voir une personne fatiguée repartir en pleine forme, c’est génial! Gagner un prix est important, mais améliorer le bien-être des gens, c’est encore plus satisfaisant.» Il imagine déjà le MRM dans les EMS, «pour activer la circulation sanguine des seniors qui manquent d’exercice», et l’envisage surtout dans les salles de fitness: «C’est très mauvais de faire des efforts pendant une heure et de partir directement après sa douche. On s’expose à des lésions musculaires, qui pourraient être évitées avec une bonne récupération.»

Une aide à la physiothérapie En remportant la première place du Challenge Debiopharm, les deux Valaisans voient enfin la récompense à tous leurs efforts. Prochaine étape? Consolider l’équipe pour structurer la start-up et surtout trouver un partenaire financier. «On va commander plusieurs pièces en début d’année prochaine. C’est vraiment une invention qui peut devenir révolutionnaire. Elle n’est pas en concurrence avec les physiothérapeutes, mais c’est une aide à leur traitement», soulignent les deux inventeurs, qui vont installer leur vitrine à la rue Saint-Théodule à Sion. Ils attendent maintenant une étude médicale pour prouver toutes leurs hypothèses. Dans l’intervalle, les deux compères planchent déjà sur un modèle réduit pour la maison ou le travail, histoire de soulager le mal du siècle: la sédentarité de la vie de bureau, qui entraîne souvent contractures du dos et douleurs des mains. Bref, la machine à relaxer pourrait bien secouer plus d’un quotidien. MM Pour une meilleure qualité de vie

Depuis 2016, le Challenge Debiopharm-La Solution.ch-Inartis récompense chaque année une innovation qui améliore la qualité de vie des patients.

Cinq finalistes sont à chaque fois sélectionnés et reçoivent chacun 5000 francs pour réaliser leur prototype.

Un jury d’experts choisit ensuite le lauréat, qui empoche la somme de 25 000 francs et bénéficie d’un soutien entrepreneurial offert par la Fondation Inartis.

Comment bien choisir ses mandarines?

Bourrées de vitamines, elles sont un régal typique de la période de Noël. Mais comment savoir si elles sont bonnes? Observez ces cinq éléments.

Texte: Rüdi Steiner

La tige et les feuilles

La présence de feuilles et de tiges sur les mandarines est révélatrice de fraîcheur. En revanche, cela n’a aucune importance que les feuilles soient vertes et souples ou plutôt sèches.

Le poids

Plus une mandarine est lourde, mieux c’est. Car, dès qu’elle est cueillie, elle perd du jus. Autrement dit, elle commence à se dessécher. Donc, plus le fruit est léger, moins il sera juteux. Des taches vertes sur l’écorce

Aucun souci! La couleur de l’écorce n’est pas un indicateur de maturité du fruit, mais elle en dit long sur la température de la région de culture. En effet, la mandarine prend sa couleur orange quand les journées sont nettement plus chaudes que les nuits. Si les nuits sont douces, l’écorce reste verte par endroits. L’écorce

L’écorce doit être ferme et ne pas céder rapidement à une légère pression. Si la mandarine ressemble à un ballon dégonflé, cela signifie qu’elle a déjà perdu beaucoup de jus et qu’elle n’est plus très fraîche. De plus, l’écorce ne doit présenter aucune marque de pression ni fissure.

La pointe

La tige par laquelle la mandarine a été cueillie doit être blanche. Si elle est brune, la mandarine risque d’être quelque peu desséchée.

Plus de conseils?

Abonnez-vous à la newsletter.

This article is from: