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Cèdre

D’autres balades parmi les arbres

Les gardiens de la nature

dévergondée. Hêtres, séquoias et thuyas géants ne sont pas alignés au cordeau, mais semblent avoir trouvé naturellement leur place. Une anarchie très travaillée. Très britannique.

Tout le contraire de ce que la suite de la promenade propose. En effet, dès la sortie du Jardin anglais, les rangées de platanes se succèdent à un rythme effréné, sur plus de 3 kilomètres. Mais, bien avant la fin de cet alignement quasi infini, apparaissent les parcs La Grange et des Eaux-Vives. De faux jumeaux qui rivalisent de diversité. Le premier, classé monument historique, accueille notamment un gigantesque cèdre du Liban, qui domine le Léman. Il faut dire qu’il a de qui tenir: il est issu de graines des arbres du parc Beaulieu. Après avoir traversé le nouveau Jardin des roses et ses mille essences, on pénètre dans le parc des Eaux-Vives. Entre les séquoias et les pins géants, trône une cascade réalisée en rocaille où logent des plantes alpines et qui offre un endroit idéal pour une pause réparatrice.

Dans la brume mystérieuse

En sortant du parc, côté lac, on atteint le Port-Noir, où les Suisses débarquèrent en 1814 pour sceller l’entrée de Genève dans la Confédération. On peut y prendre une Mouette, un bateau-bus qui traverse la rade et permet de rejoindre la Perle du Lac. On terminera alors la promenade à l’extrémité de cet immense espace vert, au parc Barton, où l’on peut déambuler sous une haie d’une douzaine de séquoias. Selon l’heure de la visite, il se forme une petite brume qui ajoute une touche de mystère à la contemplation.  MM

Un crochet par la plage

Il faut compter un peu plus de deux heures de marche pour venir à bout des quelque 5 kilomètres de la promenade.

De nombreuses buvettes sont accessibles le long du parcours. Il est également possible d’esquiver la dernière partie de la marche pour profiter de la plage des EauxVives, voisine du parc du même nom, et de son restaurant avec une vue imprenable sur la cité.

Le Protecteur, le Gringalet, les Sentinelles... De nombreux arbres remarquables du canton de Fribourg portent des noms qui nourrissent l’imaginaire. Au départ de Saint-Martin, le sentier des arbres permet de croiser certains de ces spécimens spectaculaires. Par exemple l’Hydre, un grand hêtre dont le tronc se sépare en plusieurs branches, qui se divisent elles-mêmes encore; ou le Vainqueur, un chêne de 16 mètres, accroché à un rocher.

Informations: la boucle autour de la commune du sud-ouest du canton court sur une quinzaine de kilomètres. Avec son léger dénivelé, la promenade dure environ quatre heures et demie.

www.migmag.ch/sentier-des-arbres

Observer et apprendre

À Fleurier (NE), on ne flâne pas pour rien. Le sentier «Les arbres de la Caroline» est un parcours de 1 kilomètre en forêt qui peut être réalisé facilement en famille. Pendant les 45 minutes de marche, frênes, hêtres et sorbiers des oiseleurs se succèdent. Des panneaux d’information renseignent les visiteurs sur les 4000 spécimens d’une quarantaine d’essences différentes rencontrés sur le chemin.

Informations: le sentier démarre en bordure directe de la ville. Des bancs et une fontaine jalonnent le parcours qui présente une très légère pente. www.migmag.ch/arbres-de-la-caroline

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