

La culture et les sorties depuis 1971
Juin 2025 | N°2060 | Gratuit




ET LUMIÈRE
ILLUMINEZ VOTRE ÉTÉ GRATUITS SPECTACLES SON
— VIENNE (38)
— ROANNE (42)
— FIRMINY (42)
— VALENCE (26)
— ST-MARTIN-DE-BELLEVILLE (73)
— THONON-LES-BAINS (74)
— MONTLUÇON (03)
— LE PUY-EN-VELAY (43)
REGIONDESLUMIERES.FR

Fin de saisons
La plupart des lieux de culture à Lyon et sa région s’apprêtent à prendre des vacances bien méritées après avoir enchanté des centaines de milliers de personnes à travers leurs concerts, représentations, expositions ou projections. Mais fin de saisons rime aussi avec renouveau. Les exercices 2025-2026 ont pour la plupart été présentés, et la saison prochaine s’annonce formidable. On en oublierait presque la crise, les coupes budgétaires, le panier moyen des Français, la morosité ambiante… Mais rassurezvous, juillet et août auront aussi leur lot d’événements percutants et enivrants. Passez un excellent été et que Lyon Poche vous serve de guide pour trouver les occupations les plus saines ou déjantées jusqu’à la rentrée.
Paul Estéban

LA NEWS
40, quai Rambaud 69002 Lyon E-mail : redaction@lyonpoche.com
Tél. 04 72 10 15 40
Directeur de la publication : Alexis André
Cheffe d’édition : Dominique Sée
Maquettiste : Andréa Canovas
Ont contribué à ce numéro : Paul Ésteban, Constance Henry, Shalyn Akbari, Justine Botrel, Alexis Alouache, Corentin Lucas
Distribution : Coyote Diffusion
Imprimé en France par JF Impression (Montpellier) Périodicité mensuelle
Publicité :
: l’indépendant lyonnais qui rêve d’un rap grand écran

L’événement du mois
Lyon BD Festival
Propager l’art de buller

Entre les forêts brésiliennes, les plages libanaises, l’air frais du Québec et les collines lyonnaises, le Lyon BD Festival revient pour une vingtième édition axée sur le thème du voyage. L’événement destiné aux amateurs de bande dessinée, se déroulera du 13 au 15 juin dans différentes institutions lyonnaises.
Tout commence par un voyage en Italie, celui de l’artiste Guillaume Martinez. Ce séjour lui fait prendre conscience de l’importance de créer des occasions de rencontre entre auteurs et illustrateurs de bande dessinée en France. Il propose alors des réunions informelles qui prennent une nouvelle ampleur en 2004 avec la création de l’Épicerie Séquentielle, une association regroupant des auteurs de BD à Lyon. Son objectif est clair : valoriser le neuvième art dans la région et favoriser le réseau

entre artistes locaux. C’est dans un bar situé rue d’Austerlitz, devenu le quartier général de ces créateurs, que germe l’idée d’un festival. Il faut dire que le propriétaire du lieu, Mathieu Diez, passionné de bande dessinée lui aussi, a su offrir un espace d’émulation intellectuelle pour tout le domaine à Lyon. Cela fait maintenant vingt ans que l’esprit de camaraderie, de projet solidaire, collectif et marrant, si cher aux créateurs, perdure par le biais du Lyon BD festival. Pour cette édition 2025, l’organisation a choisi de prendre le thème du voyage comme ligne d’horizon. Trois pays sont ainsi mis à l’honneur : le Liban, le Brésil et le Québec. Si le lien avec la Belle Province relève presque de l’évidence, puisque Lyon BD collabore étroitement avec la ville de Montréal et a développé depuis 2011 Québec BD, c’est toutefois à Marcello Quintanilha que l’organisation a demandé de réaliser l’affiche du festival. Un choix expli-
qué par la mise en avant de la saison France Brésil 2025 par l’artiste né à Niterói. Enfin, le Liban a été un choix important puisque l’ancien directeur de Lyon BD, Mathieu Diez, a quitté la grisaille lyonnaise pour le soleil du pays des Cèdres, où il exerce un rôle d’attaché livre et de débat d’idées à l’Institut français à Beyrouth.
De nombreuses expositions
Au programme du Lyon BD Festival, une série d’expositions invite le grand public à explorer comment la bande dessinée reflète notre monde. L’Hôtel de Ville accueillera Quintanilhisme, une exposition haute en couleur dédiée à Marcello Quintanilha, maître brésilien du récit réaliste mêlant action, émotion et humanité. Le même lieu hébergera Tout va s’arranger, une plongée intime au cœur du Liban, entre témoignages personnels et enjeux sociaux. Dans le huitième arrondissement de Lyon, la Cité musée Tony Garnier proposera Croquer la ville, une réflexion sur l’urbanisme à travers l’œuvre de Jean-Paul Eid, figure majeure de la BD québécoise, qui allie trait singulier et récits profonds entre humour et critique sociale.
D’autres expositions viendront enrichir le parcours, notamment sur Superman (Urban Comics), les éditions Lapin et La vie pleine de joie du chien Cornelius. Tout au long du weekend, des rencontres entre artistes et lecteurs rythmeront l’événement autour de questions telles que « Dessiner le Liban : et la place de l’artiste ? » ou « BD au Québec : quelles nou-
velles ? » Le festival propose également des spectacles et des animations, parfois payantes et sur réservation. L’ouverture sera animée par une conférence musigraphique autour d’Anita Conti avec Catel et Bocquet, accompagnée de Gwendal Giguelay, suivie d’un concert dessiné avec Frédéric Fromet et Oldelaf.
Remise de prix
Le samedi, une visite de l’exposition Entre2eaux, avec de Lucas Méthé sera possible, accompagnée d’une projection de Bye Bye Brazil, une comédie écrite par Carlos Diegues sur l’histoire d’une troupe de cirque qui traverse le Brésil, en essayant de survivre aux changements sociétaux qui touchent le pays vers la fin des années 70, avec l’arrivée de la télévision. Un tableau joyeux et drôle du Brésil, accompagné d’une rencontre avec Marcello Quintanilha. Guillaume Meurice animera la soirée Karaoké dessiné, accompagné de l’illustratrice mosellane Sandrine Deloffre. Le dimanche, une projection du film Au Boulot !, qui sera suivie d’un moment unique partagé avec Thomas Porcher, Ludivine Stock et Raphaël Ruffier-Fossoul. Enfin, des activités pour les enfants, ainsi que la remise du prix Lyon BD, réalisée par un jury composé de professionnels et d’amateurs de bande dessinée animeront les deux jours. Constance Henry
Lyon BD Festival Du 13 au 15 juin. Hôtel de Ville, Cité musée
Tony Garnier, musée des Beaux-Arts...
LES ARTISTES INCONTOURNABLES DU LYON BD FESTIVAL 2025
• Adeline Avril
Illustratrice de livres pour jeunesse, elle a sorti sa première BD Calamity Jane, en 2021.
• Ariane Astier
La fille d’Alexandre Astier n’est pas seulement connue pour
son rôle dans Kaamelott. Férue de dessins et de mangas, elle a écrit Moody Rouge.
• Catel
La Strasbourgeoise touche par ses bandes dessinées aux préoccupations contemporaines.
• Charles Barberian
Indissociable de Philippe Dupuy, l’Irakien prolifique a été couronné du grand prix de la ville d’Angoulême en 2008.
• Kamal Hakim
Le Libanais a trouvé
dans la BD une manière de transmettre l’histoire d’un drame familial.
• Reinhard Kleist
L’illustrateur allemand nous plonge dans un Berlin alternatif, géré par des vampires.

Le concert du mois
Infos
Le 14 juin à 15h.
Vald
Bonjour primitif

Le rappeur séduit par son apparente absurdité. Son single Bonjour cumule 24 millions de vues sur YouTube, et son titre Eurotrap est filmé sur fond vert, de manière que ses fans puissent faire des montages vidéo libres de lui. Vous pourrez partir à sa rencontre musicale lors du très attendu Hypnotize Festival.
Confirmant son caractère burlesque, Vald est par ailleurs très inspiré et amusé par les théories du complot comme, par exemple, celle concernant les reptiles. S’il confirme ne pas y croire, cela constitue une matière inouïe pour les textes drôles et remplis d’esprit qui font le succès du rappeur. Pourtant, au-delà de cette façade amusante, Vald séduit son public par des musiques plus acerbes, voire plus sombres, où il critique l’état du monde actuel.
Deviens Génial est ainsi une lettre destinée à son fils dans laquelle il prévient son enfant,

Hypnotize Festival, Vaulx-en-Velin. De 34,93 à 139,93 €.
Charles, de ce qui l’attend plus tard, ainsi que de la dureté de sa vie future. La mélodie aussi entraînante qu’entêtante, porte le conseil le plus important : devenir le meilleur possible et rendre les autres admiratifs. Un motif qui revient dans le clip Rappel, dans lequel le rappeur illustre un quotidien en confinement avec son fils, accompagné de paroles évoquant les difficultés de la vie, où même des besoins fondamentaux comme se nourrir et se loger sont monétisés.
L’Aulnaysien à l’inspiration débordante vient de sortir un album intitulé PANDEMONIUM, dans lequel il aborde des sujets comme la politique, la foi, la mort de sa mère ou la dépression. Introspectif et expérimental, son dernier projet a visiblement plu puisqu’il réalise la plus grosse première semaine de 2025. Pour évoquer la capitale de l’Enfer, Vald s’est inspiré du tableau de John Martin situé au Louvre qui décrit l’Enfer comme un palais abritant la réunion de tous les démons.
DREAM POP

Beach House
Hymne des heures passées à refaire le monde avec son amant, Space Song a accompagné les rêveries nocturnes de nombreux adolescents. Les Américains Alex Scally et Victoria Legrand envoûtent par leurs mélodies dream pop mélancoliques, dont le charme capture parfaitement l’état d’esprit de la jeunesse. Le 2 juin à 20h. Radiant-Bellevue, Caluire. Complet.
ELECTRO SWING

Caravan Palace
Liés par une passion commune pour le jazz manouche, les membres de Caravan Palace se démarquent par un répertoire electro swing dont l’audace séduit. En plus de morceaux couronnés de succès, ils ont développé une esthétique léchée et reconnaissable, un cocktail de comics, de science-fiction et de robots.
Le 7 juin à 23h. Aqueduc Festival, Chaponost. De 29 à 69 €.
Concerts VARIÉTÉ

Hélène, les Filles et les Garçons
Les fans chantent encore « Une fille, ça a le cœur tout rempli de chansons qui refleurissent à toutes les saisons » et Hélène Rollès le sait mieux que quiconque. Pour rendre hommage au rôle de sa carrière, l’actrice propose un concert alliant nostalgie des tubes d’avant et nouvelles chansons. Le 3 juin à 20h.
Bourse du Travail, Lyon 3. De 48 à 75 €.





Concerts
AFRO-POP

Gros Monsieur
Des paroles qui font l’effet d’un câlin sous fond d’un rythme entraînant, c’est la force de Gros Monsieur. Avec seulement deux singles intitulés Soleil et Vari Vari, il a su démontrer au monde qu’il avait une personnalité rayonnante et un talent de composition qui sont plus que prometteurs.
Le 7 juin à 18h. Aqueduc Festival, Chaponost. De 15 à 69 €.
HEAVY METAL

Reconnaissables grâce à leur maquillage blanc et leur imagerie religieuse omniprésente, Powerwolf est une figure emblématique du heavy metal allemand. Ils ont également attiré l’attention par des shows pyrotechniques électrisant tout autant la foule qu’un bon riff de guitare électrique.
Le 11 juin à 18h30. Halle Tony-Garnier, Lyon 7. De 57,5 à 79,5 €.
ÉLECTRO

Marc Rebillet
Une caméra, une musique grisante, des cris et une tenue composée d’un peignoir et d’un caleçon, voilà la potion magique de Marc Rebillet. D’abord connu sur Internet avec des vidéos comme TON NOUVEAU REVEIL, le franco-américain a vite atteint le statut de bête de scène que les festivals s’arrachent.
Le 10 juin à 21h.
Nuits de Fourvière, Lyon 5. 45 €.
BLUES

Influencée par les Rolling Stones ou des bluesmen comme Skip James, la guitariste et chanteuse américaine est une des figures de proue du blues. Régulièrement récompensée et nommée aux côtés de Jesse Dayton pour les Grammys, elle est une des forces blues les plus captivantes d’aujourd’hui. Le 11 juin à 20h. Le Transbordeur, Villeurbanne. 45 €.

Powerwolf
CLASSIQUE
CINÉ-CONCERT

Louis de Funès
De la danse de Rabbi Jacob en pleine rue à la Soupe aux choux, la musique a une importance particulière dans les films de Louis de Funès. À l’occasion de ce ciné-concert, ce sont les airs les plus emblématiques de sa filmographie qui seront joués par un orchestre symphonique.
Le 11 juin à 19h45.
L’Amphithéâtre 3000, Lyon 6.
De 34,90 à 109.90 €.

Beethoven / Elgar
Piotr Anderszewski apprend le piano dès l’âge de dix ans au conservatoire de Strasbourg. Après une brillante carrière musicale, il a souhaité dédier un cycle de variation à ceux qui ont compté dans sa vie, dont Beethoven, « le premier compositeur de l’histoire à avoir mis son “moi” en musique ».
Le 12 juin à 20h. Auditorium, Lyon 3. De 19 à 54 €.

ACCESSIBLE À TOUS
4 > 26 JUILLET 2025
29
5 & 6/07 : MNOZIL BRASS
Espace Noël Ravassard / Châtillon-sur-Chalaronne
19/07 : HEPTABRASS & HOT POTATO BAND
Château du Breuil / Domaine du Gouverneur / Monthieux
21/07 : JUST FOR FUN & Antoine GANAYE (trombone)
Eglise / Saint-André de Corcy
22/07 : THE SASSY SWINGERS
Halles / Châtillon-sur-Chalaronne
23/07 : BEAUTIFUL DAY & Eric AUBIER (trompette)
Château de Tanay / St-Didier-de-Formans
26/07 : BIG FUNK BRASS & THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND
feat. Neima NAOURI
Château de Glareins / Lapeyrouse
& CONVIVIAL

Concerts
OPÉRA

Così fan tutte
« Ainsi font-elles toutes », voilà le parti pris du philosophe Don Alfonso qui souhaite démontrer l’inconstance des femmes à leurs deux maris fiancés par un plan machiavélique. L’opéra de Mozart, inspiré d’événements qui ont secoué Vienne sous Joseph II, s’avère moins léger qu’en apparence.
Du 14 au 24 juin à 16h ou 20h.
Opéra, Lyon 1. De 10 à 116 €.
ROCK

Fruit d’un séjour au Mali, Lamomali est un projet musical porté par Matthieu Chédid et Fatoumata Diawara. Une collaboration éclairée puisqu’au Mali, « la musique chez les griots est transmise dans les familles de père en fils, un peu comme chez les Chedid », explique la chanteuse abidjanaise.
Du 19 au 21 juin à 21h15.
Nuits de Fourvière, Lyon 5. 66 €.
MÉTAL ALTERNATIF

In Flames
Enfants de Göteborg, en Suède, In Flames est un groupe parti très tôt à la recherche d’une signature sonore qui leur soit propre. Avec Stay with me, ils portent le métal alternatif à sa quintessence au moyen d’une une mélodie raffinée, dont la richesse a conquis la scène internationale.
Le 18 juin à 19h. Le Transbordeur, Villeurbanne. 45,50 €.
MÉTAL

Slipknot
Parmi la multitude de groupes de métal qui existent, Slipknot se distingue par son image spectaculaire. Les membres originaires de l’Iowa arborent des masques à gaz volontairement outrageux et des uniformes aux signes éloquents. Fidèles à leur identité, ils proposent une musique tout aussi téméraire.
Le 25 juin à 20h.
LDLC Arena, Décines. 89,50 €.

JAZZ

Avishai Cohen © DR
Le contrebassiste israélien Avishai Cohen est l’une des figures les plus importantes du jazz actuel. Sa sensibilité et son sens de la composition emportent l’auditoire par une richesse narrative indéniable. Mais ce sont ses impros sur scène qui démontrent véritablement toute l’étendue de son talent.
Le 26 juin à 20h30. Jazz à Vienne, Théâtre Antique. De 6 à 38 €.
VARIÉTÉ

Si le phénomène Popcorn salé a été un tournant dans la carrière de Santa, lui offrant une audience plus large que jamais, la chanteuse niçoise avait déjà été couronnée d’une Victoire de la musique avec le groupe Hyphen Hyphen. La compositrice séduit par ses performances impressionnantes.
Le 29 juin à 18h. Halle Tony Garnier, Lyon 7. De 30 à 60 €.



nouvelle saison
Symphonique | Musique de chambre
Baroque | récital | Orgue
Musiques du monde et actuelles
Ciné-concert | Jazz
Jeune Public

ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
Directeur musical Nikolaj Szeps-Znaider



Nuits blanches
AFROPUNK ÉVÉNEMENT


DJ PomPomPom Fête de la musique
DJ PomPomPom puise son inspiration de la culture africaine et lusophone du Cap-Vert dont elle est originaire. Inspirée par les sonorités mélancoliques du fado et par la rapidité du funanà, la mélomane affiche haut les couleurs de son pays. C’est en 2019 qu’elle se découvre une passion pour le DJing, qui se confirme six mois plus tard par une victoire lors de sa première compétition. Cette dernière lui ouvre les portes de l’Afropunk festival où elle recevra un accueil éclatant. Poursuivant une carrière brillante, la Capverdienne profite de son influence grandissante pour monter un collectif lyonnais nommé Oshumaré. Ce dernier a pour ambition de créer un espace de création et d’expression pour les personnes afrodescendantes queer.
La programmation des nombreuses soirées techno organisées par la Halle, a fait parler d’elle jusqu’aux quatre coins de l’Europe. C’est sous cette impulsion que l’institution a souhaité célébrer l’été par une collaboration unique avec Encore et 23:59. Les Nuits de Fourvière s’ajouteront à cette fête pour représenter la scène musicale lyonnaise. Le parvis de la Halle se transformera en open air le temps d’une après-midi avec plusieurs DJ locaux, qui seront accompagnés d’artistes internationaux comme Mika Heggmann ou la talentueuse belge Emilija. À l’intérieur, la percussionniste Lucie Antunes orchestrera deux sets de musique nommée « Symphonie pour 100 batteries », pour une performance hors du commun.
Infos Infos
Le 18 juin à 20h.
Les Subs, Lyon 1. Gratuit

Le 21 juin de 14h30 à 23h.
Halle Tony Garnier, Lyon 7. Gratuit.
MATHIEU FOUCHER
FESTIVAL

Evasion Festival
Tout part d’un rêve, celui de vouloir s’échapper de la ville et de profiter de plages délicieusement chauffées par le soleil. Cet été encore, Evasion Festival cherche à assouvir cette volonté humaine en proposant au public de passer quelques instants dans un cadre naturel près de Lyon, où se mêlent musiques et besoin de reconnexion. Au programme, des pointures de la musique électronique comme le berlinois Arlanoa, la productrice australienne Aisha, la lyonnaise KITTS ou encore Stan Christ, producteur dont l’énergie est résolument positive. Les festivaliers pourront danser, bronzer, goûter à la nourriture végétarienne qui sera proposée. Un week-end placé sous le rythme de la liberté, où le seul impair serait d’oublier son maillot de bain.
Infos
Le 28 et 29 juin à 12h. Grand parc Miribel, Vaulx-en-Velin. De 24 à 64 €.


Killers of the Flower Moon
L’Institut Lumière permet de voir sur grand écran cette œuvre magistrale sortie sur Apple+. La dernière réalisation de Martin Scorsese dresse une fresque historique de l’Amérique, sous fond de drame shakespearien, en racontant le massacre de la tribu Osage. Le 1er juin à 17h. Institut Lumière, Lyon 8. De 5 à 8,90 €.

Au rythme de Vera
Cologne 1975. Une jeune femme ambitieuse de 18 ans va remuer ciel et terre, jusqu’à s’opposer à ses parents, pour réaliser son rêve : organiser un concert de Keith Jarret à l’Opéra de Köln. Une avant-première en présence de l’équipe du festival Jazz à Vienne.
Le 3 juin à 20h30. Comedia, Lyon 7. De 5,50 à 10,20 €.

Paddington au Pérou
Le petit ours péruvien a charmé le monde entier par ses maladresses et sa frimousse adorable. Élevé dans une famille anglaise, il souhaite, dans ce troisième volet de la saga, rendre visite à sa tante Lucy, mais tout ne se passe pas comme prévu.
Le 11 juin à 14h. Cinéma Le Zola, Villeurbanne. De 5 à 8,50 €.

LE FILM DU MOIS

Elio, des studios Pixar
Si les films d’animation de Pixar parviennent à émouvoir petits et grands, c’est avant tout grâce à leur faculté à aborder des thèmes qui marquent différentes étapes de notre vie. Avec Elio, le pari est à nouveau remporté. Le jeune Elio n’a pas de copains, ne s’intéresse pas à l’école et ne rêve que d’une chose : être enlevé… par des extraterrestres ! De l’autre côté de la galaxie, Glordon déçoit aussi son père qui rêve de le voir devenir une machine de guerre, littéralement. La rencontre des deux va sceller le rapprochement entre des espèces que tout oppose.
Grandir dans un environnement dans lequel on ne s’intègre pas, difficultés de se faire des amis, mais aussi inquiétude des parents et dialogue rompu avec leurs enfants : Elio n’est pas seulement un bijou d’animation, mais c’est aussi une fable teintée de nostalgie, dans la droite lignée des productions Amblin de Steven Spielberg. Par les réalisateurs d’Alerte Rouge et Coco.
Elio de Domee Shi, Madeline Sharafian et Adrian Molina (US). Avec Zoe Saldaña, Yonas Kibreab... Sortie le 18 juin.

The Gilded Age
Troisième saison de la série d’époque américaine imaginée par Julian Fellowes (Downton Abbey). La haute-société verra toujours plus le monde évoluer autour d’elle. Le couple Russell (Carie Coon et Morgan Spector) est prêt à prendre le pouvoir. À moins que les paris économiques de George ne fassent vaciller les ambitions de Bertha. Rebondissements, drames, émotions et surtout reconstitution impressionnante du New-York du XIXe siècle font le sel de The Gilded Age. Dès le 23 juin.
NETFLIX


Ironheart
Parmi les plus vieux projets séries Marvel de Disney, Ironheart débarque enfin cet été. Riri Williams, une jeune inventrice de talent, revient à Chicago après les événements de Black Panther : Wakanda Forever. Qu’adviendra-t-il de cette Iron Man au féminin ? Elle sera notamment opposée à Parker Robbins, alias The Hood. Rares sont les réussites télévisées du MCU : reste à savoir dans quel camp jouera ce personnage surfant sur la nostalgie de Tony Stark et T’Challa. Dès le 24 juin.
APPLE TV+
Squid Game 3 Smoke
La fin d’un phénomène. Parmi les séries les plus regardées de l’histoire, Squid Game tire sa révérence avec sa troisième saison. Gi-hun ne partira pas sans de nouveaux jeux macabres, de nouvelles règles et des personnages qui risquent de connaître un triste sort en tentant de mettre un terme à un système qui fascine toujours autant le public. Épilogue heureux ou dans la droite lignée sanglante et injuste de ce qui a fait le succès du drama sud-coréen ? Disponible le 27 juin.

Un enquêteur énigmatique, spécialiste des incendies (Taron Egerton) fait équipe avec une lieutenante de police (Jurnee SmollettBell) pour coincer deux pyromanes qui sévissent à Vancouver. Un casting 5 étoiles pour cette série imaginée par l’auteur de polars Dennis Lehane (Shutter Island), déjà créateur de Black Bird pour Apple TV+. Lehane s’est inspiré de faits réels commis en Californie par John Leonard Orr, à qui on attribue 2 000 feux criminels en 30 ans. Dès le 27 juin.

Portrait
Infos

Dimanche 20 juillet, Woodstower, Parc de Gerland
Jeudi 2 octobre, Bizarre !, Vénissieux
Leonem : l’indépendant lyonnais qui rêve d’un rap grand écran
Le rappeur lyonnais Leonem mise sur la rareté, l’indépendance et une esthétique cinématographique pour se faire une place à contre-courant dans le paysage du rap français.
Il préfère la rareté à la frénésie, l’image à l’algorithme, la scène lyonnaise à l’exil parisien. À l’heure où les artistes multiplient les singles pour exister et chercher à être référencés, Leonem, rappeur lyonnais de 22 ans, a fait un choix radical : produire peu, mais frapper fort. « Je n’aime pas sortir des sons ultra souvent, même si j’en ai plein en stock », assure-t-il.
Son style ? « Cinématographique », répond-il sans hésiter. « Même dans les productions sonores, j’essaye d’ajouter une dimension ci-

nématographique. Je dirais que c’est épique même parfois. » Il revendique une liberté totale de ton et de forme. « Je peux faire autant de la drill que du boom bap. » Et ajoute : « Pour moi, il n’y a pas plusieurs sortes de rap. Le rap, c’est du rap. Tu peux aussi bien faire un son qui fait danser. Le principal, c’est qu’il y ait deux ou trois punchlines qui peuvent faire sourire. C’est aussi pour ça qu’on écoute du rap. » Son objectif : marier rap et cinéma pour créer des œuvres à fort impact visuel et sonore. « Je veux que chacune de mes sorties soit un événement, un peu comme pour un film de Christopher Nolan. »
Passion pour le cinéma
Leonem n’est pas un nouveau venu. Musicien autodidacte, il apprend dès l’enfance la
© JUSTINE CHIEZE
« Ce que Jean-Michel Aulas a fait à Lyon avec le sport, il faut faire la même chose dans la culture. Il faut penser à une académie, des terrains d’entraînement, plus de salles, plus de festivals. »
guitare, le clavier, puis la MAO, en rêvant de composer des musiques de films comme Hans Zimmer ou John Williams. Il découvre ensuite le rap, influencé par Kanye West, Kid Cudi ou Kendrick Lamar. « J’ai toujours fait de la musique depuis petit, que ce soit de la funk, du rock ou du jazz, mais je me suis spécialisé dans le rap sur la fin du lycée », raconte-t-il. Après des années de collaborations et de collectifs locaux, il se lance en solo en 2023 avec un clip marquant : La Plaie. Un tournant dans son parcours. « J’aime faire des beaux clips avec des vrais visuels cinématographiques parce que ma deuxième passion, c’est le cinéma », explique Leonem. Pour chaque sortie, il organise même des projections en salle, à l’image de ses modèles du 7e art. S’il avance à son rythme, ce n’est pas par manque de contenu. « J’ai entre 20 et 30 sons prêts, mais j’ai une stratégie sur 3 ans afin de sortir l’album au bon moment. » Le plan est clair : « Sortir un ou deux clips par an, mais des gros gros clips, chaque fois de plus en plus fat. »
Une académie du rap
Totalement indépendant, Leonem avance en duo avec sa compagne. Ensemble, ils ont monté leur propre label et boîte de production : Grande Avenue. « Même si on n’a pas un budget énorme, ça nous permet de faire ce qu’on veut », glisse-t-il. Son ambition dépasse la musique. Il veut bousculer les lignes du rap français, souvent recentré à Paris. « J’ai monté mon label et en dessous du logo, il y a marqué Lyon et j’en suis très fier. » Il enchaîne : « Je veux vraiment inventer un nouveau modèle pour que le monde du rap ne soit plus centralisé à Paris. » Pour lui, il faut construire localement : « Ce que Jean-Michel Aulas a fait à Lyon avec le sport, il faut faire la même chose dans la culture. Il faut penser
à une académie, des terrains d’entraînement, plus de salles, plus de festivals. » En parallèle, Leonem prépare un spectacle visuel et immersif. Il veut multiplier les dates dans la région lyonnaise cette année. « Mon objectif, c’est de tout casser. Je me donne trois ans. Et ce que je veux par-dessus tout, c’est faire des concerts, je veux me produire le plus possible. » Et tant pis si la stratégie n’est pas celle des autres. « C’est risqué, mais j’essaye de faire des trucs très impactants, qui marquent les esprits. » Il conclut : « Des fois, quand tout le monde va dans un sens, c’est bien de faire un petit pas de côté et d’essayer d’aller un peu ailleurs. Ça ne peut pas faire de mal d’essayer de faire autre chose. »
Alexis Alouache

L’exposition du mois
Favrene, Vieux-Lyon, Fourvière, 2022, huile sur toile, 90 x 90 cm.
Lyon, ville rêvée
Une lettre d’amour à la ville des Lumières

C’est dans un écrin de verdure situé au bord de la Saône et face à l’île Barbe, que se tient l’exposition intitulée Lyon, ville rêvée. Par cet accrochage consacré aux peintres locaux, le musée Jean Couty contribue à la reconnaissance et la réhabilitation de la peinture figurative française de ces derniers siècles. « Lyon ville rêvée, Lyon ville aimée », selon la formule de l’historienne de l’art Lydia Harambourg, car « toutes les œuvres qui sont sur ces cimaises manifestent cet amour que les peintres qui ont vécu, qui sont nés ici, qui ont adopté la ville ont donc eu pour cette cité. » Une déclaration dont le public pourra profiter du 16 mai au 18 janvier prochain.
Situé à quelques pas de la maison familiale, le musée Jean Couty, inauguré en 2017, propose une rétrospective de plus d’un siècle d’histoire picturale lyonnaise. Par ses nombreuses spécificités géographiques, Lyon n’a jamais cessé d’inspirer les artistes. La confluence du Rhône et de la Saône, ses deux collines et les nombreux autres attraits qu’elle possède en font un lieu à l’histoire dense et à la vie très active. L’exposition devient alors une balade de la place Bellecour à Saint-Jean, en passant par PartDieu ou les quais de Saône à Vaise.
Le public admirera les divers points de vue peints par Eugène Brouillard, Patrick Marquès ou Alain Chevrette. Ces derniers illustrent ces instants où, le temps d’un coucher de soleil, la pierre philosophale laisse entrevoir son mystère en métamorphosant le béton de la ville

en or. Une mise en avant du travail de Jean Fusaro, qui fête son centenaire en 2025, est réalisée à travers une partie de la sélection de l’exposition qui lui est dédiée. Enfin, Jean Couty, qui aimait dessiner la cité sous toutes ses facettes, se voit peint sous tous les angles à son tour avec une série de portraits à son effigie. Ces derniers ont été réalisés par les artistes exposés à la demande du musée, afin de rendre un hommage émouvant à un des maîtres de la peinture locale moderne. Constance Henry
Infos
Lyon, ville rêvée
Du 16 mai au 18 janvier 2026.
Musée Jean Couty, 1 place Henri Barbusse, Lyon 9. De 4 à 6 €.


Jean Couty, Le ciel de Lyon, 1972, huile sur toile, 46 x 55 cm.
Jacques Truphemus, Quai de Saône à Saint-Georges, 1961, huile sur toile, 150 x 215 cm.
Expositions

What is your favorite primitive.

Dernier avertissement
Et après le virtuel ?
C’est à Villeurbanne que le réalisateur
taïwanais Li Yi-Fan présentera sa première exposition européenne. Ses films, mêlant outils technologiques et cyberespace, interrogent non sans humour notre rapport au virtuel et à sa place grandissante dans la société. Tel un artisan des temps modernes, il a établi un processus d’expérimentation avec la machine et détourne les langages de logiciels pour les plier au sien. Avec Dernier avertissement, le Taipéien a souhaité prévenir le public d’un danger qui les guette... en vain. Car le visiteur se rend vite compte de la désuétude de cette urgence qui ne l’est déjà plus, engloutie dans un présent trop rapide, trop dense et trop mouvant.
Infos
Dernier avertissement
Du 16 juin au 27 juillet. Institut d’art contemporain, Villeurbanne. De 4 à 6 €.

DuBouillon
L’art de rire
Les archives municipales de Lyon consacrent une exposition au dessinateur et caricaturiste lyonnais Alain Bouillon, où plus de 250 œuvres seront présentées. Publié depuis l’âge de ses 22 ans, le dessinateur prolifique a laissé un catalogue important de dessins de presse, de publicités, témoins d’une carrière brillante, ainsi que d’événements historiques majeurs passés sous son crayon. Si l’artiste n’a jamais souhaité rester cantonné à Lyon, déménageant très vite à Paris, il garde toutefois un lien à sa région d’origine. Il a passé 35 ans aux côtés de l’hebdomadaire culturel Lyon Poche et a créé une série de panneaux illustrant les endroits touristiques le long de l’autoroute en Rhône-Alpes. Un artiste qui a su mieux que quiconque retransmettre l’esprit de son temps.
Infos
DuBouillon
Du 4 juin au 18 décembre.
Archives Municipales, Lyon 2. Gratuit.
Les immanquables

Inspire
SINGA célèbre dix ans de travail pour favoriser les espaces de rencontre entre nouveaux arrivants et société d’accueil, par le biais de témoignages et de prestations artistiques inspirantes. Le 3 juin à 19h. Salle Molière, Lyon 5. Tarif libre.

Nocturne amazonienne
Écoutez, regardez et découvrez le musée des Confluences autrement grâce à sa nocturne du mois consacré au fleuve Amazone.
Deux DJ sets, ainsi qu’un film seront proposés aux visiteurs. Le 5 juin à 18h30. Musée des Confluences, Lyon 2. De 7 à 12 €.

L’illustratrice de livres pour enfant viendra à la rencontre de ses jeunes lecteurs à l’occasion de la sortie de son album intitulé Les géniales inventions de Léonard le renard - Le concours de tartes. Le 14 juin à 11h. Fnac Lyon Bellecour. Gratuit.

Une brève histoire archéologique de Fourvière
Hugues Savay Guerraz, ancien conservateur de Lugdunum, propose d’explorer l’évolution du site de la colline de Fourvière à travers les siècles, de la fondation de la colonie romaine à aujourd’hui. Le 4 juin à 18h. Musée Gadagne, Lyon 5. 3 €.

Bienvenue en Beaujonomie
Beaujonomie, mélange de Beaujolais et gastronomie, devient un mode de vie lors de ce festival où les tablées vigneronnes s’ouvrent au public pour des moments de partage. Du 13 au 15 juin. Lieux et programmation complète sur bienvenue-en-beaujonomie.fr.

Comme chaque année au mois de juin, la marche des fiertés revendique l’espace public afin de célébrer la communauté LGBTQ+ locale. Un acte politique et militant dans une ambiance festive et colorée. Le 14 juin à 12h. Place Bellecour, Lyon 2. Gratuit.

Julie Mellan Gay Pride

Portraits Hôtel
Room service
De Huis-Clos de Jean-Paul Sartre au Temps
Retrouvé de Marcel Proust, en passant par Le Coup de grâce de Marguerite Yourcenar, l’univers foisonnant de l’hôtellerie a inspiré bien des œuvres déjà. Pourtant, avec Portraits Hôtels, Angélique Clairand et Éric Massé réussissent le défi d’aborder le thème de manière innovante. Ici, le spectateur troque son fauteuil de théâtre pour déambuler dans des couloirs de palaces lyonnais à la recherche des quatre chambres dans lesquelles se déroulent les différentes histoires. Allant de la joie à la tristesse, chacune a été imaginée par le collectif après avoir discuté avec le personnel hôtelier, ainsi que divers voyageurs.
Infos
Portraits Hôtels - Opus 2
Du 6 au 9 juin à 16h, 18h ou 20h.
Les Nuits de Fourvière, Lyon 3 & 5. De 6 à 21 €.

Où nul ne nous attend
Dernier repas
Quelle meilleure image qu’un dîner entre amis pour raconter les doutes, les aspirations de chacun, aussi intimes qu’universels ?
Camille a loué un chalet isolé pour réunir ses camarades d’enfance, mais tarde à venir, alors le doute prend sa place. Est-ce une fille ou un garçon ? Une question anodine qui finit par laisser libre cours aux discussions des invités, ainsi qu’à leurs colères, frustrations et envies. Pauline Laidet dresse le portrait de cette génération née dans les années 80, qui se voit confrontée aux enjeux écologiques ainsi qu’à la destruction des schémas patriarcaux.
Infos
Où nul ne nous attend
Du 3 au 14 juin à 20h ou 20h30.
Théâtre des Célestins, Lyon 2. De 8 à 26 €.

© BERTRAND GAUDILLERE
© DR

Tatiana Avis de recherche
Julien Andujar dresse le portrait du monde d’un enfant de onze ans, lui en l’occurrence, après la disparition de sa sœur en 1995 à la gare de Perpignan. Par le biais d’une amie imaginaire, on traverse un quotidien rempli de différents personnages : la meilleure amie, le policier, l’avocat… qui mènent tous l’enquête, à leur façon. Mais, loin d’être une tragédie, la pièce rend hommage à Tatiana. C’est sur scène que le dramaturge confie avoir trouvé une résolution à cette affaire, car seules les planches permettaient d’offrir à sa sœur une cérémonie en son honneur. C’était pour Julien une manière de s’emparer de cette disparition en tant que frère, lorsque le combat était mené par sa mère.
Infos
Tatiana
Du 5 au 6 juin à 20h30. Les Subs, Lyon 1. De 5 à 18 €.

Nuit Flamboyante Express yourself !
Les Nuits de Fourvière proposent une soirée énergique où le public pourra libérer son expression corporelle et vocale. Deux collectifs assureront une performance entre waaking et voguing, deux styles chorégraphiques contemporains, suivi de l’équipe de Madame Arthur. Le mythique cabaret parisien posera ses affaires à Lyon le temps d’une fête burlesque, où les légendes de la disco-pop ABBA seront célébrées. On pourra faire confiance à la musicienne Romane Santarelli qui disposera de la scène et du Grand théâtre avec pour seule mission, faire danser le public. Le groupe d’artistes afroqueer Oshumaré saura électriser l’ambiance, avec Ruby On The Nail et Juda LaVidange.
Infos
Nuit Flamboyante
Le 14 juin à 20h. Les Nuits de Fourvière, Grand théâtre. De 23 à 29 €.


La Détente Cool de source
Tout va bien dans la vie de Suzanne. La jeune femme exerce en tant que professeur de musique dans un collège agréable, habite une maison qui l’est tout autant et dans laquelle elle peut poursuivre son existence paisible. De plus, il se trouve que son jardin se situe sur le bord d’une jolie petite crypte, qui permet à Suzanne de boire de l’eau extrêmement fraîche. La beauté de son quotidien, prenant sa source dans une simplicité enfantine et une nature généreuse, suffit au bonheur de la protagoniste. Enfin... suffisait. Le monde de Suzanne s’écroule lorsque celle-ci apprend qu’on projette de détruire sa crypte et d’y construire une centrale nucléaire. De citoyenne modèle, elle deviendra une militante acharnée. Ira-t-elle jusqu’à presser la détente ?

Inconnu à cette adresse
Sous surveillance
Si le titre, contrairement à l’adresse, ne vous est pas inconnu, c’est probablement car le roman épistolaire de Katherine Kressmann Tayor réussit le tour de force de montrer, avant même le début de la Seconde Guerre mondiale, comment un homme sain d’esprit peut se laisser séduire par l’idéologie nazie. Cette correspondance entre deux anciens collaborateurs, dont la relation influencée par le régime fasciste à l’œuvre en Allemagne passe de l’amitié à la vengeance, illustre le pouvoir des mots dans une société régie par la propagande. Cette aptitude à dresser des portraits fins a immédiatement inspiré la Compagnie Relativement, qui a vu dans cette histoire des circonstances d’une actualité criante.
La Détente - Résidence Raphaël Gautier
Théâtre de l’Élysée, Lyon 7. Du 14 au 20 juin. Entrée libre.

Inconnu à cette adresse
Le 20 juin à 14h ou 20h30.
Théâtre Instant T, Lyon 1. De 12 à 20 €.
© JOSEPH BANDERET
© DR
HIPPODROME DE LYON-PARILLY
lundi 23 juin 2025
149e Grand Prix de Lyon (L.)
GP de la Fédération (handicap)
8 courses de plat (Quinté+)
Dès 13H30
dimanche 22 juin 2025
106e GD Steeple-Chase de Lyon (L.)
Trophée National du Cross
8 courses : plat et obstacle
Dès 11H00



Infos
Ça valait le coup
Le 1er juin à 17h.
Bourse du travail, Lyon 3. 29 €.
Edgar Yves Elégance à la Béninoise
Fils d’ambassadeur, Edgar Yves a abandonné ses études de droit pour sa passion, l’humour. Le jour où le Franco-Béninois a annoncé à son père qu’il se lançait dans le stand-up a été son premier bide, anesthésiant le jeune homme de toute peur. Son humour puise également sa force dans une éloquence rare combinée à sept ans de galères qui ont forgé et nourri le caractère du « branleur d’élite », comme il aime à s’appeler. Une abnégation qui paye puisqu’avec son spectacle Solide, Edgar fait salle comble dans l’hexagone et a même renoué avec le clan familial. Par ailleurs, l’humoriste s’est fait censurer de Canal+ après avoir dressé un parallèle peu flatteur entre l’homme d’affaires Vincent Bolloré et Alpha Condé, président de la République de Guinée.
Elena Nagapetyan Ça vaut le coup
La jeune femme née en Ouzbékistan a quitté sa vie et son travail en Russie pour se rendre en France et poursuivre son rêve de faire de la scène. Si cette décision a radicalement changé sa vie, ça valait le coup. Après seulement deux ans en France, Elena Nagapetyan a acquis une certaine notoriété dans le stand-up, charmant son public avec son accent exquis et sa maîtrise quasi parfaite de la langue. Si bien qu’elle participe à une émission sur TF1 et possède sa propre chronique sur France Inter. Son spectacle, quant à lui, aborde des thèmes qui lui tiennent à cœur comme son déménagement, ses origines, ses impressions sur les Français, le divorce ou la maternité. Pour elle, aucun sujet n’est tabou dans ce drôle de voyage intérieur.

Infos
Le 5 juin à 20h.
Bourse du travail, Lyon 3. De 35 à 39 €.

Solide
© KOBAYASHI © RENAUD CORLOUER

Infos
L’impatient
Du 11 au 14 juin à 18h45, 20h30 et 21h15.
Espace Gerson, Lyon 5. De 13 à 18 €.
Marc Tourneboeuf
Enfin
la réussite !
Dans une société de l’urgence et de l’instantané, Marc est un homme de son temps. Comédien, auteur, metteur en scène, le protagoniste est surtout impatient. Il lutte contre tout ce qui peut faire objet de distraction, se confronte à ses peurs et travaille comme un acharné, mais il est frustré. Dans cette pièce dont on devine facilement le caractère autobiographique, Marc Tourneboeuf nous raconte une fable du XXI e siècle, où le héros passionné voyage de Paris à Avignon, de la France à l’Asie, en passant par l’Australie, travaillant dur pour atteindre le succès... sans succès. Ici, le message prêché par le meilleur auteur vivant aux Cyranos 2022, est directement inscrit sur l’affiche du spectacle : le fol optimisme de ceux qui se mangent des murs.
Guillaume Meurice & Éric Lagadec
Dans les étoiles
La plume aiguisée de Guillaume Meurice s’associe aux connaissances de l’astrophysicien Éric Lagadec pour une conférence-spectacle aussi grinçante qu’intelligente. Les deux hommes ont eu pour point de départ une citation attribuée au scientifique Albert Einstein, « Deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine. En ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue ». Le show sonde et met en parallèle deux infinis, celui de l’univers et celui de la bêtise humaine. Au-delà du stand-up, il y a une vraie part de didactique car les deux auteurs souhaitent inculquer des connaissances diverses au public. Un pari réussi car la transmission se fait dans l’émotion et l’humour s’avère particulièrement efficace pour cela.

Infos
Vers l’infini... (mais pas au-delà)
Le 13 juin à 20h.
Bourse du Travail, Lyon 3. De 20 à 30 €.

© LOUIZART
©
PHILIPPE ESCALIER

Infos
Calme tournée
Le 19 juin à 20h.
Bourse du travail, Lyon 3. De 31 à 35 €.
Ilona
Bilan de la situation
Les Belges bénéficient depuis toujours de la réputation d’un sens de l’humour bien aiguisé, et Ilona ne fait que le confirmer. La jeune Bruxelloise appartient à cette nouvelle génération d’humoristes tout droit venus du plat pays et qui brillent par leurs traits d’esprit et leur audace. Elle se démarque dès les premiers instants par une voix rocailleuse, qu’elle appelle Monique et qui proviendrait du régime alimentaire de sa mère durant la grossesse, en très grande partie composée de cigarettes. Dans son spectacle intitulé Grave, la stand-uppeuse dresse le bilan de son existence. Entre une famille qu’elle qualifie d’éclatée au sol, ses études de droit qu’elle a ratées ou ses rêves avortés, Ilona touche dans une ode à l’échec rassurante.
Swann Périssé Avis de tempête
Avant d’être youtubeuse, Swann Périssé était étudiante à Sciences Po Paris. Mais c’est sûrement de son père diplomate et de sa mère juriste qu’elle tient une telle capacité d’analyse sur le monde qui l’entoure. Maîtrisant l’art de toujours se faire remarquer, elle a décidé d’en faire son métier. Car loin d’être une simple observatrice, la pétillante trentenaire veut avant tout faire bouger les choses. Sur ses deux chaînes YouTube, où elle cumule de nombreux abonnés, elle parle d’écologie, de féminisme, de politique, un engagement qui deviendra le ferment de son travail d’humoriste. Ainsi, elle revient sur scène pour une tournée nommée Calme, dans laquelle elle évoque la colère, la randonnée, le sexe, le consentement ou l’indignation.

Infos
Grave
Le 23 juin à 20h30.
Espace Gerson, Lyon 5. 10€.


Infos
Gênant
Le 26 juin à 20h30.
Théâtre à l’Ouest, Décines. De 18 à 28 €.
Piard Pas seul en scène
Rendu célèbre par la série Bref . dans laquelle il joue aux côtés de Kyan Khojandi, Patrick Piard est un artiste qui touche à tout. Il a suivi l’enseignement du Cours Simon avant de se lancer dans une carrière d’auteur-compositeur-interprète. Pourtant, malgré ses apparitions remarquées à la télévision, il a longtemps préféré la scène qui occupe une grande partie de ses activités avec de nombreux rôles de théâtre. Aujourd’hui, le comédien se sert de ses talents pour réaliser de courtes vidéos à caractère humoristique abordant des thèmes en tous genres. Plaisant à un public de plus en plus nombreux, la batterie de personnages incarnés par Piard seront les héros malgré eux d’un seul en scène qui révèle l’hypocrisie criante de notre société.
Léopold Lemarchand
Néo-humoriste
Si peu d’informations circulent autour du premier spectacle de Léopold Lemarchand, la soirée d’inauguration donne le ton. À l’image du vernissage de l’exposition dite du vide d’Yves Klein, l’humoriste et acteur Léopold a lancé sa tournée de manière absurde en consacrant une exposition entière à son affiche de spectacle, que l’on retrouve sous toutes les formes, accompagnée de jeux de mots divers. S’il s’agit de sa première scène, l’artiste touche-à-tout est bien connu d’Internet pour ses sketchs. Ses seules confidences à propos du spectacle sont les suivantes : « Je parle de la mort, d’un chihuahua ou encore de ma grand-mère. Un seul des deux survit à la fin du spectacle, mais il faut venir le voir pour savoir qui (le chien va bien) ».

Infos
Premier Spectacle Du 26 au 28 juin à 20h30 ou 21h15. Espace Gerson, Lyon 5. De 13 à 20 €.

© HELENE PAMBRUN
Danse & Cirque
CIRQUE

« Pour le meilleur ou pour le pire, les pas de l’Homme ont toujours été guidés (…) un insatiable désir de savoir ce qu’il y a " de l’autre côté". » Les mots de l’artiste Raphaëlle Boitel sonnent juste pour illustrer Ka-In. Quête constante de connexions entre art ancestral et création contemporaine, acrobaties spectaculaires et questionnements d’identité, la dernière œuvre du Groupe Acrobatique de Tanger est un manifeste de l’ensemble de leur travail.
Les 3 et 4 juin à 20h. Théâtre Théo Argence, Saint-Priest. De 11 à 24 €.
CIRQUE

Frasques
Tel un enfant s’amusant à se coincer le doigt dans les anneaux d’un classeur jusqu’à se faire mal, Galactik Ensemble teste la réactivité du corps humain face à des situations dangereuses, questionnant ses limites et son rapport au monde. Les acrobates explorent le frottement entre réalité et perception, la manière subjective dont on observe un mouvement ou une situation, et proposent une expérience où les corps jonglent avec d’étranges dispositifs. Du 12 au 14 juin à 20h30. Maison de la danse, Lyon 8. De 13 à 32 €.
CIRQUE

Qui Som
Dans ce spectacle, les franco-espagnols de Baro d’evel tentent de répondre à la question existentielle : « Qui sommes-nous ? ». Un exercice ardu mais rien n’est trop périlleux pour ces acrobates qui aiment se mettre en danger artistiquement. Grâce à un art total qui mêle danse, musique, théâtre et acrobaties, la compagnie aborde des réflexions profondes de manière poétique et joyeuse. Qui Som propose un rituel permettant de retrouver de la couleur lorsque le monde brûle. Du 4 au 11 juin à 19h30 ou 20h. Théâtre des Célestins, Lyon 2. Complet.
DANSE

Pockemon Crew
Cela fait 25 ans que le Pockemon Crew danse sur les pavés lyonnais, et il prend désormais une autre dimension en intégrant les planches de théâtre. Fortement inspiré du hip-hop des années 70, le collectif a rapidement charmé le public grâce à des mouvements alliant technicité et esthétisme. Dans leur nouvelle création, ils racontent l’histoire du breakdance et transmettent un message universel de respect, de persévérance et de dépassement de soi.
Le 14 et 25 juin à 20h. Radiant-Bellevue, Caluire. De 28 à 36 €.

Littérature
Après-midi de la Littérature Queer

Ce ne sont pas moins de six auteurs queer qui sont conviés à Villeurbanne par le collectif Fiertés en Lutte. Au programme, cinq heures de discussion et séance de dédicaces avec Erika Nomeni. Son autofiction L’Amour de nous-mêmes, sortie en 2024, est une invitation à aborder des thèmes forts comme le racisme, l’addiction et surtout le fait d’être une personne multi minoritaire. Également DJ et rappeuse, Erika Nomeni avait aussi contribué à l’ouvrage collectif Gouines. Aux éditions Gorge Bleu est paru À la tâche à venir (celle d’enterrer le monde), pièce de théâtre signée Nanténé Traoré et Mécistée Rhea. Ou comment vivre la fin du monde et ses menaces environnementales. Quoi de mieux que de créer des liens pour affronter l’effondrement. Côté BD, Freaks (Autopsie des échos dans ma tête et Sous la ceinture), connu aussi sous le pseudo Sid Glorious, s’attaque notamment au sujet des violences sexistes et sexuelles. Enfin, Lostmemory (Numéro Invalide) s’engage pour l’arrêt des mutilations intersexes et Paulo Higgins (Vous vouliez ma chaleur, vous aurez mon feu) revient sur l’importance de la famille choisie. Ce dernier a par ailleurs cofondé avec Erika Nomeni le collectif Baham ARTS à Marseille pour visibiliser les artistes minorisés. Les ouvrages pourront être acquis sur place. Une après-midi nécessaire.
Infos
Le 7 juin de 15h à 20h.
La Maison du livre, de l’image et du son, Villeurbanne. Gratuit.

Lia Rodrigues
Christian Rizzo
Dresden Frankfurt
Dance Company |
William Forsythe + Ioannis Mandafounis
Philippe Decouflé | Cie DCA
Sébastien Vion, Cie Le Skaï et l’Osier
Balé da Cidade de São Paulo | Rafaela Sahyoun + Alejandro
Ahmed
Malika Djardi
Maguy Marin
Carmel Loanga
Olivier Normand
Via Katlehong & Paulo Azevedo
Ambra Senatore
Noé Soulier &
Maude Gratton
Junior Ballet de l’Opéra national de Paris
Vincent Dupont
Les 7 doigts de la main
La BaZooKa
Ballet du Grand
Théâtre de Genève
| Damien Jalet & Kohei Nawa
Pierre Pontvianne
Malandain Ballet
Biarritz
Soa Ratsifandrihana
Rachid Ouramdane |
Cie de Chaillot
Festival Écrans
Mixtes
Mounia Nassangar / Sons of Wind
Linda Hayford
Armin Hokmi
Collectif XY
Thomas Lebrun
Patachtouille
Mamela Nyamza
Arthur Perole
Marlene Monteiro
Freitas
Collectif A/R
Collectif ÈS — CCNO
Youness Aboulakoul
Compagnie Non
Nova — Phia Ménard
GöteborgsOperans
Danskompani | Sharon Eyal + Marcos Morau
Vimala Pons
Amala Dianor & Les Arts Florissants
Jeune Ballet du CNSMD de Lyon +
House On Fire
1ères parties
Cabaret
Histoire(s) de la danse
Cosmologies 8e festival
Culture food

Rhône in White
La soirée qui fait rimer vin blanc et enchantement. Pour sa première édition, Rhône in White entend mettre à l’honneur les crus de la vallée du Rhône au sein d’un cadre idyllique, le Grand Hôtel-Dieu et les cours du Cloître et Saint-Henri en l’occurrence. Depuis 2023, la consommation de blanc a dépassé celle du rouge et du rosé en France. Une révolution qu’il convient de célébrer avec modération. Street food et DJ sets sont prévus pour accompagner la soirée sous forme d’hymne à la joie. Sans oublier la carte 100 % vins blancs, avec des notes vives, fraîches et fruitées. La diversité rhodanienne des appellations, villages et crus sera bien représentée.
Le 16 juin de 18h à minuit.
Grand Hôtel-Dieu, Lyon 2. Entrée libre.

Lyon Street Food Festival Voyage culinaire
Place à la neuvième édition de l’événement gourmand qui s’est tout de suite imposé comme une référence. Plusieurs chefs, restaurants et food-trucks vous permettront durant cinq jours de picorer, de voyager, de goûter, s’ambiancer et de vous laisser tenter par des combinaisons culinaires inédites et dépaysantes. Comme chaque année, des personnalités de la télé et des réseaux sociaux viendront faire l’étalage de leurs talents et échanger avec le public. Pêle-mêle, on retrouve les chefs Pierre-Sang, Carla Kirsch (Alebrije), Justine Piluso, Jean-François Têtedoie (Café Terroir), Florent Poulard (Monsieur P) ou le créateur de contenus Whoogy’s.
Infos
Du 25 au 29 juin. Les Grandes Locos, La Mulatière. De 0 à 10 € l’entrée.

En partenariat avec


L’Étape Dorée
Stellogénèse en 9 temps
Située à Saint-Genis-Laval, l’Étape Dorée compte s’imposer comme l’une des tables les plus raffinées de l’agglomération. Constant Delouis et Hiroki Hashino ont déménagé leur établissement de L’Arbresle pour disposer d’une cuisine plus grande. Le chef Yo Miyazaki, passé notamment chez Takao Takano**, ne se contente pas de s’atteler à marier gastronomies française et japonaise, fusion si prisée par le guide Michelin. Il dispose d’un potager déjà existant dans lequel il pioche pour composer ses plats. Sa truite rose marinée au miso, façon Saikyo-yaki, est un plat qui mérite que l’on s’y attarde, mais pas autant que le pigeonneau rôti, accompagné de son ail noir, salsifis et myrtilles. Assiste-t-on à la naissance d’une étoile ?

Brasserie des Deux Rives
Clin d’œil lyonnais
Rue Mercière, de gros travaux ont été faits pour aménager sans abîmer ce lieu classé bâtiment historique, avec ses pierres et ses boiseries, notamment une fresque du XVe siècle. En cuisine, la cheffe Céleste Martin décline les recettes des brasseries parisiennes, avec quelques lyonnaiseries en bonus. On retrouve ainsi les classiques d’une brasserie : œufs mayo, poireaux vinaigrette, tartare de bœuf, saucisse-purée (de chez Millas) mais pas les huîtres ni la choucroute. Les Deux Rives font un clin d’œil à la bouchonnerie : pâté-croûte, gâteau de foie, salade de pissenlits pas vraiment lyonnaise avec ses champignons fumés, et cervelle de canut proposée en entrée. La praline et le pain viennent de chez Pralus et la charcuterie de chez Bobosse.
Infos Infos
137 chemin de Moly, Saint-Genis-Laval. Ouvert de 12h à 13h15 les vendredi et samedi, de 19h30 à 20h30 de mardi à samedi.
68 rue Mercière, Lyon 2. Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30

Patrimoine
Louis Janmot, le poète inspiré
Fervent catholique, Louis Janmot est un peintre et poète lyonnais du XIXe siècle dont l’œuvre principale, Le Poème de l’âme, possède une salle permanente au musée des Beaux-Arts de Lyon. Peintre longtemps boudé, le musée d’Orsay lui a consacré une exposition en 2023. Il n’est donc pas trop tard pour découvrir ce talent qui a fait honneur à la ville des Lumières.
Né à Lyon en 1814 de deux parents profondément catholiques, Louis Janmot est abreuvé d’images mystiques dès l’enfance. C’est également très jeune que l’artiste lyonnais se voit consécutivement confronté au décès de sa sœur et de son frère, une expérience de la mort qui le suivra toute sa vie et qui exercera une influence importante sur l’ensemble de son travail. Il réalise sa scolarité au Collège Royal, devenu maintenant le collège Ampère, où sa touche picturale s’aiguise pour devenir absolument atypique. Un langage artistique qui le classera dans le mouvement de l’École de Lyon, qui naît en 1810, et dont le style artistique se rapproche des préraphaélites britanniques. Ces derniers inspirent le jeune Louis par leurs tableaux aux thèmes philosophiques, moraux et religieux. Il complète sa formation par un séjour à Paris auprès de Jean-AugusteDominique Ingres. Sa peinture Fleur des champs, un portrait féminin aux inspirations antiques sous un décor du Bugey, attire l’attention de Charles Baudelaire, dont la carrière de critique d’art permet à Louis Janmot d’exposer au Salon de 1846, le grand événement artistique parisien où étaient présentés les derniers

lauréats de l’Académie des Beaux-Arts. L’artiste présente également ses travaux à l’occasion de l’exposition universelle de 1855, mais n’obtenant pas le succès escompté, il revient à Lyon et devient professeur aux Beaux-Arts. Sa vie est marquée par d’importants problèmes financiers et drames familiaux, notamment le décès de sa première femme. Mais Louis continue de défendre avec verve ses convictions religieuses et politiques, faisant du peintre un des acteurs importants du renouveau du catholicisme à Lyon au XIXe siècle. Sa réalisation la plus célèbre, Le Poème de l’âme, est un cycle qui s’inscrit parfaitement dans son temps de par ses nombreuses références aux questions politiques contemporaines. Louis Janmot décède dans sa ville natale en 1864, non sans une certaine indifférence de la part du milieu de l’art de l’époque.
Une œuvre magnétique
Production d’une vie, Le Poème de l’âme est une magnifique ode aux convictions personnelles de Louis Janmot. Ce dernier nous plonge dans une grande fable composée de trentequatre panneaux exécutés entre Rome et Lyon de 1835 à 1881. Création picturale et littéraire,

© LYON MBA
Autoportrait, 1832.
l’ensemble évoque la métamorphose de l’esprit au gré du temps, représentée par un jeune garçon vêtu de rose, que l’on accompagne tout au long de sa vie. La première série du poème est peinte et se compose de dix-huit tableaux racontant le parcours initiatique d’une âme représentée par un jeune garçon en pleine quête existentielle. On y observe l’évolution de ce dernier, de la naissance à la petite enfance, en passant par l’éducation, les amours naissants et le rêve d’idéal. Les fonds derrière lesquels se pavanent les personnages ne sont pas sans évoquer des décors de théâtre, comme si le peintre avait mis en scène une pièce pour laquelle l’observateur aurait implicitement pris ses billets.
Tableau par tableau se déroulent des scènes au « charme inconnu et difficile à décrire, quelque chose des douceurs de la solitude, de la sacristie, de l’église et du cloître ; une mysticité inconsciente et enfantine », selon
les mots de Charles Baudelaire. La seconde série est dessinée au fusain et évoque un récit plus sombre de l’être, celui dans lequel le garçon perd sa dulcinée et noie son chagrin dans l’assouvissement de ses plaisirs et de ses désirs, n’en tirant que plus d’affliction. Ici, on y voit combien la souffrance du deuil a été dévastatrice, soulignant le caractère tragique de l’existence. Le parallèle avec Louis Janmot, qui a perdu sa première femme, relève de l’évidence. Pour Henri Focillon, c’est bien l’ensemble « le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique » qui est dressé devant les spectateurs. Loin d’être une fable niaise et mièvre comme cela a longtemps été dit, Le Poème de l’âme est avant tout une œuvre profondément spirituelle et universelle, dans laquelle chacun peut trouver à la fois un enseignement, une consolation, une beauté, ainsi que la foi. Constance Henry

Poème de l’âme-l’idéal,
Le
En famille

Le village de l’archéologie
À l’occasion des journées européennes de l’archéologie, le centre Berthelot se met à l’heure antique. Le site universitaire accueillera la 10e édition du village de l’archéologie où de nombreux événements seront ouverts au public. Avec des ateliers destinés aux très jeunes, leur donnant une première approche du métier, une conférence sur les nouveaux regards portés sur l’organisation d’un territoire à l’âge de bronze avec un invité surprise, ou encore la fouille et l’interprétation de vestiges, le programme a été pensé à la fois pour les enfants et les adultes. Une aubaine pour ceux qui ont toujours souhaité se glisser dans la peau d’Indiana Jones le temps d’une journée.
Infos
Du 13 au 15 juin. Centre Berthelot, Lyon 7. Gratuit.

Festival entre Rhône et Saône
Lyon a construit son histoire à la confluence entre la Saône et le Rhône. Voies de communication essentielles pour l’économie et l’industrie, les deux fleuves ont naturellement forgé l’identité de la ville. Des rites et des traditions se sont formés au gré de l’imaginaire qu’ils ont suscité, moments que le festival Entre Rhône et Saône se propose de faire revivre depuis sa création en 2022. Chaque édition propose aux Gones de retrouver cette histoire à travers ses cours d’eau, en remontant le temps jusqu’à Lugdunum. Une occasion de célébrer le précieux liquide comme source de plaisir, comprendre son rôle dans notre quotidien, ainsi que de protéger et agir concrètement pour la biodiversité.
Infos
Du 27 au 29 juin. Les berges de la Guillotière, La Confluence,... Gratuit, sur inscription.


Infos
Sortie le 5 juin.
Sur Nintendo Switch 2.
Mario Kart World
Les règles du jeu n’ont pas changé depuis 1992, parcourir le plus rapidement possible des circuits un certain nombre de fois afin de finir premier. Pourtant, la franchise japonaise suscite toujours l’intérêt des fans par un renouvellement constant des graphismes et des possibilités de jeu. Quoi de mieux qu’un Mario Kart World pour lancer la nouvelle console de Nintendo ? Les joueurs pourront dès lors circuler sur la plus grande carte jamais vue sur la licence, avec pour décor des volcans, des déserts, des montagnes enneigées aussi bien que des zones aquatiques. Pour profiter pleinement de ces cadres variés, ce sont désormais 24 joueurs qui auront la possibilité de concourir sur la même course.
Death Stranding 2 : On the beach
Avis aux fans de Death Stranding, Hideo Kojima a imaginé la tant attendue suite prévue pour cet été. Serez-vous à la hauteur de cette aventure que les mauvaises langues qualifiaient de simulateur de livreur Fedex ? Il faut dire qu’avec son identité léchée, l’univers du jeu a de quoi attirer. Ce dernier est notamment connu pour ses personnages incarnés en motion capture par des acteurs confirmés, comme le héros Sam Porter Bridges, qui est interprété par l’acteur Norman Reedus, connu pour son rôle dans la série The Walking Dead. Il est accompagné des notoires Mads Mikkelsen, Léa Seydoux ou encore Elle Faning. À cette déferlante de personnalités s’ajoute le compositeur lyonnais Woodkid, qui signera la bande originale du second opus jeu-vidéo.

Infos
Sortie le 26 juin. Sur PlayStation 5.

Nos 5 meilleurs glaciers lyonnais
Les beaux jours sont enfin de retour et l’envie d’une bonne glace commence à se faire sentir. Lyon Poche vous a sélectionné ses 5 glaciers préférés à Lyon.
Terre Adélice
Sa réputation n’est plus à prouver à Lyon. Chez Terre Adélice, il y a plus 100 parfums à découvrir et à déguster, dont quelques saveurs assez surprenantes : ail noir, frangipane, foin, fromage blanc de chèvre, roquefort… Également des sorbets à la bière, à la citronnelle de fleur de pois, au yuzu… Avis aux plus audacieux et amateurs de nouvelles saveurs. 1 place de la Baleine, Lyon 5.
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Nardone
Réputées depuis de nombreuses années dans la région, les glaces Nardone sont de véritables références à Lyon. Toujours à la recherche de saveurs audacieuses pour compléter sa carte de plus d’une soixantaine de parfums, le glacier n’a pas fini de nous épater. Mention spéciale pour la grande terrasse ombragée donnant sur le Vieux-Lyon. 3 place Ennemond Fousseret, Lyon 5.
Mariller Les Saveurs
Classée parmi les meilleures pâtisseries de Lyon, Mariller Les Saveurs a su tirer son épingle du jeu en proposant le cookie glacé ! Une crème glacée à la vanille de Madagascar posée délicatement entre deux cookies encore moelleux, sur lesquels on verse un généreux nappage au caramel beurre salé. 1 rue de Sèze, Lyon 6 / 2 place de la Croix-Rousse, Lyon 4 / Gare de la Part-Dieu.
Gelateria Nobile
Vous avez dû entendre parler du fameux restaurant sicilien Casa Nobile près du Grand Hôtel-Dieu ? Hé bien, voici sa petite sœur la Gelateria Nobile. Au menu, des gelato artisanales faites maison, mais la maison propose également un produit devenu phare : la brioche con gelato ! Une brioche sicilienne ultra gourmande, garnie d’une généreuse crème glacée. 28 rue Louis Paufique, Lyon 2.
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Située en plein cœur du 7e arrondissement, cette boutique colorée attire bons nombres de riverains à la recherche d’un peu de fraîcheur. Agathe et François, le duo fondateur de l’enseigne, confectionnent avec amour des glaces délicates, des gâteaux et bien d’autres douceurs sucrées, à partir de produits locaux. 51 rue de la Thibaudière, Lyon 7.










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