Lyon Poche #2058 (avril 2025)

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Sommaire

Si Lyon est encore aujourd’hui une ville qui rayonne dans différents domaines - culture, économie, santé, sports -, c’est avant tout grâce à ses foires. Avec les foires franches dès le XVe siècle, véritables points de rendez-vous de tous les marchands du continent et au-delà, quatre fois par an. La gastronomie, la soie, c’est aussi grâce aux foires. Les moins jeunes d’entre vous se souviendront de ces grands événements dans le 6e arrondissement, le long du parc de la Tête d’Or, à l’emplacement de la future Cité Internationale. De Raymond Poincaré à Charles de Gaulle, les grandes figures s’y sont pressées. Cette année, cela fait 30 ans que notre chère Foire de Lyon a pris place à Eurexpo. Une belle bougie pour une grande dame qui ne fait pas son âge !

Paul Estéban

LA NEWS

40, quai Rambaud 69002 Lyon E-mail : redaction@lyonpoche.com

Tél. 04 72 10 15 40

Directeur de la publication : Alexis André

Cheffe d’édition : Dominique Sée

Maquettiste : Andréa Canovas Ont contribué à ce numéro : Paul Ésteban, Léa Dusson, Emilien Pezzoli, Lou-Ann Coulanjon, Justine Botrel

Distribution : Coyote Diffusion Imprimé en France par Groupe Imprim (Gradignan) Périodicité mensuelle

Publicité : regie@egactive.com POUR CONTACTER LA RÉDACTION, Adressez votre e-mail à redaction@lyonpoche.com

Le concert du mois

Julien Granel Le phénomène pop positive

« Julien, combien de couleurs de cheveux et de vêtements souhaitez-vous ? » « Oui. » Granel de son nom de famille, attire tout de suite l’attention. Forcément, avec son look qui s’affranchit des seules couleurs primaires et sa moustache à la Freddie Mercury, ses clips bigarrés et enfantins contrastant avec ses chansons s’interrogeant sur les maux d’adultes…

Né à Dax, Julien Granel se passionne très tôt pour la musique quand ses camarades courent après les vachettes. Et adolescent, il a un coup de cœur logique pour Mika, qui va avoir une influence énorme sur son œuvre. Lui cite aussi Daho et Bowie, mais c’est avec Angèle, dont il faisait les premières parties, et Léna Situations qu’il va bâtir son personnage, son identité, son succès. L’influenceuse a ainsi lancé sa carrière en utilisant son titre Plus fort dans une vidéo Instagram. Quelques millions de vues plus tard, il

s’était bâti une communauté de fans à son tour. Julien Granel a 30 ans cette année. Il a traversé 2024 à toute vitesse, nommé parmi les révélations scène aux Victoires de la musique et devenu l’artiste le plus programmé dans les festivals de l’hexagone. L’année 2025 promet d’être encore plus folle et ensoleillée, avec une énergie qui continue de captiver son public. Julien Granel incarne parfaitement l’esprit de sa génération, capable de mélanger les styles musicaux pour créer une pop française lumineuse et entraînante. Son album Cooleur est délibérément cool et truffé de groove irrésistible, offrant une musique feel good à tous ceux qui acceptent de plonger tête la première dans son univers. Un hymne à la joie qui fait du bien !

JAZZ/SOUL

Concerts

VARIÉTÉ

Electro Deluxe Jenifer

Depuis plus de 20 ans, le groupe franco-américain a su s’imposer comme une figure incontournable de la scène internationale. Si Electro Deluxe a d’abord proposé des influences électro-jazz, ses membres ont évolué pour intégrer des notes de funk et de soul, pour un univers à la couleur inédite. Le 4 avril à 19h30.

Docks Circus, Lyon 2. Gratuit.

VARIÉTÉ

Pierre Garnier

La preuve qu’avec du talent, on peut grandir à Villedieu-les-Poêles et devenir une référence, cumulant des millions de vues et d’écoutes. Trajectoire fulgurante pour le grand gagnant de la Star Ac’ 11 et des Victoires de la Musique 2025, sa voix cassée nous emmène loin.

Le 11 avril à 20h. LDLC Arena, Décines. De 40,50 à 70,50 €.

Tu sais que tu es vieux quand Jenifer, à jamais la première gagnante de la Star Ac’, décide de faire une tournée best of. Jenifer revisite ses nombreux tubes, pio chés dans ses neuf albums, et échange avec son public, qu’elle invite à choisir ce qu’il veut entendre dans son large ré pertoire. Le 9 avril à 20h.

Amphi 3000, Lyon 6. De 59 à 69 €.

Concerts

VARIÉTÉ

HEAVY METAL

Olivia Ruiz Lordi

Après sept ans sans album, Olivia Ruiz a opéré un retour marquant en 2024 avec La Réplique. L’artiste a su se réinventer sans pour autant perdre ce qui a fait son charme. Innovant, perturbant, entêtant, son style est passé du chocolat au lait à un noir intense, mature. Le 11 avril à 20h. Théâtre Théo Argence, De 16 à 37 €.

ROCK

Béatrice Dalle, Youv Dee et Bastien Burger

Pouvait-on faire plus grunge ? L’actrice iconique rend hommage à Kurt Cobain avec un rappeur et un musicien. Chacun apportera sa patte pour sublimer les chansons, mais aussi les textes laissés par le leader de Nirvana, disparu il y a 30 ans. Venez comme vous êtes !

Le 16 avril à 20h30. L’Épicerie Moderne, Feyzin. De 7 à 24 €.

Bientôt 20 ans que Lordi a choqué l’Europe entière, en remportant l’Eurovision pour la Finlande. C’était une polémique comme on n’en voit plus ! Masques dégueus, guitares qui crachent, voix gutturales et une énorme influence 80s, dans la même veine que Kiss ou Ozzy Osbourne.

Le 15 avril à 19h30. La Rayonne, Villeurbanne. De 23 à 32 €.

VARIÉTÉ

Philippe Katerine

L’artiste génial et complet se lance dans une tournée des Zéniths. Un Zouzou Tour qui accompagne la sortie de son dernier opus éponyme (c’est le nom de son chien), évidemment décalé, original, mais aussi mélancolique. À 55 ans, Philippe Katerine s’interroge sur le monde et sur lui-même.

Le 17 avril à 20h. Halle Tony-Garnier, Lyon 7. De 34 à 69 €.

Franglish

Rap, RnB américain des années 2000, sonorités congolaises… Les influences sont nombreuses dans les titres de Franglish qui a rencontré un succès immédiat. « J’attendais la pluie pour laisser les larmes couler », chante-t-il ; nous, on attend son concert pour kiffer, supplément larmes de joie. Le 18 avril à 20h. Halle Tony-Garnier, Lyon 7. De 40,50 à 55,50 €.

VARIÉTÉ

Adèle Castillon

Si vous ne la connaissez pas, le reste du monde le fait pour vous. Icône de toute une génération avec Videoclub, Adèle Castillon est aussi actrice/influenceuse/ex-toxico. Désormais en solo, elle exorcise son parcours chaotique avec ses chansons. En cela, À la folie est un véritable hymne. Le 18 avril à 19h. Transbordeur, Villeurbanne. 27 €.

Concerts

RAP

MC Solaar

Claude n’a plus rien à prouver. Pionnier du rap, poète moderne et engagé, MC Solaar innove et se fait plaisir sans pour autant se renier. Son dernier projet musical sous forme de triptyque (trois albums, 21 chansons) parachève une œuvre-monde dont on peine à mesurer l’importance et l’influence.

Le 19 avril à 20h.

Amphithéâtre 3000, Lyon 6. 41 €.

FOLK METAL

SAOR

On connaissait le rap celtique avec Manau. Vous prendrez bien un pichet de folk metal écossais avec SAOR, et son expérience sonore immersive qui vous envoie parcourir les Highlands torse nu. Déjà six albums au compteur, dont le dernier, Amidst The Ruins, vient de sortir.

Le 27 avril à 18h30. Marché-Gare, Lyon 2. De 25,10 à 29,10 €.

ROCK

Twenty One Pilots

En 2025, on fête les 10 ans du succès mondial de Tyler Joseph et John Dun, révélés par Stressed Out puis Heathens, seule chose à sauver du film Suicide Squad. Quelques dizaines de milliards d’écoutes plus tard, Twenty One Pilots a acquis un statut de groupe culte, qui revient avec son dernier album Clancy. Le 24 avril à 19h30. LDLC Arena, Décines. Complet.

CINÉ-CONCERT

Dirty Dancing

Le film préféré de ton amoureuse préférée. « On ne laisse pas Bébé dans un coin », et on ne passe certainement pas à côté de ce monument du 7e art aux scènes et aux musiques cultes. Toute la Halle Tony-Garnier sera invitée à danser et chanter, dans une ambiance euphorisante. Le 20 avril à 18h. Halle Tony-Garnier, Lyon 7. De 43 à 84 €.

Nuits blanches

ROCK-ÉLÉCTRO FRENCH TOUCH

Fat Dog Etienne de Crécy

Le Transbordeur va vibrer au rythme un des groupes les plus audacieux de la scène britannique actuelle, aux concerts déjà cultes. Attendez-vous à une soirée explosive, où se rencontrent l’électro-punk, le rock’n’roll effréné, des paysages sonores techno et une euphorie rave qui fera clairement monter la température à Villeurbanne. Créé pendant la pandémie du Covid-19 et son confinement de 2020, le groupe a su très vite conquérir la scène londonienne en seulement 5 ans. Mené par Joe Love, Fat Dog a livré un premier album, WOOF., qui combine avec brio ces genres hétéroclites. Selon le leader, c’est de la « musique pour hurler dans un oreiller », une invitation à lâcher prise.

Né à Lyon, Étienne de Crécy a joué un rôle clé dans l’émergence et la popularisation de la French Touch dans les années 90. Avec son album Super Discount (1996), il a contribué à définir le son de cette scène, mélangeant house, électro et samples innovants. Avec le temps, Crécy a su fusionner l’art visuel et la musique, notamment avec son installation Beats’n’Cubes en 2007, renforçant son impact culturel au-delà de la musique pure. Il a également collaboré avec des artistes emblématiques comme Air et Alex Gopher, consolidant le réseau créatif de la French Touch. Le voilà de retour aux sources au Transbo, pour une soirée qui risque d’ameuter toutes les générations.

©
MARIE DE CRÉCY

ÉLECTRO

Nollie in the Club

Halfpipe Records débarque à la Rayonne avec son concept novateur Nollie In The Club. Après des premières éditions réussies à Paris en 2024, le label et collectif entame une tournée nationale pour promouvoir ce format unique, qui fusionne l’énergie des DJ sets et celle du skateboard. Lors de ces événements, une rampe est installée sur scène, terrain de jeu d’une équipe de skateurs. Le DJ booth, quant à lui, est placé au cœur du public. Le line-up, composé d’ALBRÉ, Lespol, Eli on Skis, Unsho, Bernadette et Label Affaire, réserve encore des surprises. Amateurs d’ollie ou d’électro, laissez-vous retourner la tête comme un 900 de Birdman.

Infos

Le 26 avril à 23h30. La Rayonne, Villeurbanne. De 14 à 20 €.

Certains L’Aiment Court

Le C.L.A.C. est de retour. Le festival de courts-métrages, organisé par l’emlyon, se tient les 4 et 5 avril et récompensera des films traitant du thème du silence lors de séances regroupant des centaines de spectateurs. Les jeunes talents du cinéma français et international seront présents !

Palestine en vue

Dans ce contexte international toujours tendu, le festival de cinéma lyonnais tentera d’apporter un regard culturel sur la Palestine. Rashid Masharawi est l’invité d’honneur de la soirée d’ouverture au Cœmedia le 2 avril, et le film The Teacher sera projeté en clôture le 9 avril à la Mouche.

Les Mauvais Gones

Septième édition du festival de cinéma qui sent le cigare et la poudre. Cette année à Lyon, ne loupez pas les projections de films de gangsters avec Borgo, Shéhérazade ou Paradise Lost. L’actrice Margot Bacilhon (Five, Les Petits Princes) sera la marraine. Du 14 au 18 avril dans plusieurs cinémas de l’agglo.

LE FILM DU MOIS

Thunderbolts* de Jake Schreier

Marvel semble avoir perdu la recette magique pour faire un carton en salles. Avec Thunderbolts* (ne cherchez pas d’explications à la fin du texte, l’astérisque fait bien partie du titre), Disney tente un pari, celui de proposer un film de marginaux, d’anti-héros, de misfits. Résumer ce 36e opus du MCU à un pendant marvelesque de Suicide Squad, serait trop facile. Certes, le pitch de départ est le même : des criminels et repris de justice recrutés par le gouvernement pour faire le sale boulot. Mais notre joyeuse troupe va se retourner contre leurs donneurs d’ordres. Si vous n’aviez pas imaginé vouloir revoir Taskmaster ou le Fantôme, vous aviez forcément envie d’avoir une dose supplémentaire de Yelena Belova et Red Guardian (Florence Pugh et David Harbour hilarants) et de Bucky Barnes. Un film qui s’affranchit enfin des codes redondants du MCU !

Thunderbolts*, de Jake Schreier (E-U) Avec Florence Pugh, Sebastian Stan, Julia Louis-Dreyfus… Sortie le 30 avril.

FÊTE DE LA MONTGOLFIÈRE

CYCLOTOURISME (Via Fluvia)

L’entretien du mois

Avec Miroir d’une ville, Xavier de la Selle raconte l’histoire de l’Histoire de Lyon © DR

Directeur du musée d’Histoire de Lyon, Xavier de la Selle a dirigé l’élaboration du livre Miroir d’une ville, aux éditions Libel, qui raconte à la fois Lyon et le musée Gadagne à travers les âges.

• Ce qui frappe dans cet ouvrage dans lequel des dizaines de plumes interviennent, c’est que l’histoire de Lyon a commencé à être racontée seulement à partir de la Renaissance… Jusque-là, l’histoire était vécue mais elle n’avait jamais été écrite. Il y a pas mal de singularités dans l’histoire lyonnaise, et celle-ci en est une. C’est très lié à l’histoire politique de la ville. C’est une volonté municipale, or le pouvoir municipal s’est mis en place très tardivement, vers la fin du Moyen-Âge.

• Parmi les nombreux thèmes abordés, il y a le symbole de la ville, le lion, qui n’arrive qu’à compter du XIIe siècle...

La figure du lion est la plus répandue, on la trouvait partout en Europe. À cette époque, il devient le roi des animaux, en détrônant l’ours. Et le nom latin de Lyon s’est transformé petit à petit en un homonyme français du lion, vers la fin du Moyen-Âge.

• Vous présentez Lyon comme une ville-livre, importante pour l’imprimerie et qui a accueilli de nombreux écrivains comme Louise Labé, Rabelais, Molière... Pourquoi ont-ils eu Lyon en point commun ? Lyon, contrairement à d’autres grandes villes françaises, n’est pas assimilée à une figure d’écrivains comme Flaubert à Rouen ou Montaigne à Bordeaux. C’était un lieu de rencontres, de passage, de rendez-vous.

• Vous évoquez aussi la Révolution française. Et vous l’illustrez… avec un morceau de pain ! C’est l’objet fétiche des collections de Gadagne. C’est un petit morceau de pain, présenté comme le pain du siège. Une sorte de relique symbolisant les souffrances du peuple lyonnais pendant le siège par les armées de la Convention en 1793.

• Vous faites partie du comité d’experts de la Ville de Lyon, interrogés sur les rues ou statues qui pourraient être débaptisées comme la rue Bugeaud. Pourquoi ? À chaque période de l’histoire, les élus sont confrontés à ces problématiques. Ça fait partie de l’histoire d’une ville.

L’exposition du mois

Amazonies, l’autre poumon culturel de la planète

On présente souvent l’Amazonie comme un « enfer vert », une étendue sauvage et hostile dont tant d’inconscients ne sont jamais revenus. Ça, c’est pour le point de vue des gringos. Car les tribus et peuples, qui ont appris à vivre en osmose avec cet environnement n’ayant jamais fini de livrer ses secrets, le voient d’un œil très différent.

’est justement cette Amazonie contemporaine et ses villages que les équipes du musée des Confluences mettent en avant dans leur nouvelle exposition temporaire. Un travail en amont long de quatre ans, avec des représentants des peuples Ashaninka, Mebêngôkre, Wayana et Apalaï, pour documenter le projet et enrichir la collection exposée. Plus de 200 objets, photographies et vidéos ont été sélectionnés pour plonger le public dans la vie quotidienne de ces peuples partenaires du musée, leur relation à la forêt amazonienne, mais aussi leurs liens parfois tumultueux avec le monde extérieur.

Vous serez invités à pénétrer au sein de trois villages, mais aussi à découvrir les vestiges d’une civilisation décimée par l’arrivée des Européens au XVIe siècle. Vous saurez tout des géoglyphes, ces fossés géométriques géants creusés dans le sol

et qui n’ont été découverts qu’une fois des zones déforestées… Ils témoignent de la capacité des peuples autochtones à modeler le paysage, sans outil métallique, pour créer des sites qui ont probablement servi à des cérémonies.

Pourquoi les Ashaninka se peignent-ils le visage de rouge (un peu comme Mimi-Siku, pardon pour la référence…) ? Chaque jour, le dessin, la forme seront différents, puisqu’ils permettent d’exprimer l’état intérieur et les sentiments de l’intéressé. Parfait pour une relation sociale facilitée ! L’objectif de l’exposition est clair : rappeler, sans cesse, que ces sociétés amérindiennes sont sujettes à de constantes menaces. Et qu’elles sont bien vivantes, avec leurs codes, leurs histoires, leur patrimoine. Si leurs voix sont portées par quelques représentants mondialement connus, leur culture matérielle est de plus en plus proche de l’extinction. Et c’est aussi avec le travail, comme celui du musée des Confluences, qu’elle parviendra, en partie, à survivre.

Infos

Amazonies

Du 18 avril au 8 février 2026.

Musée des Confluences, Lyon 2.

De 7 à 12 €.

Portrait Ashaninka.

Expositions

Joël Paubel, Les Bons Poiriers – 1837, 2025, acrylique sur toile, collection de l’artiste.

Ce qui reste

Le temps se fige

Et si on explorait les thèmes de l’héritage, de l’enracinement et de la transmission ? À travers une diversité de médiums, les artistes présentent en Calade des œuvres qui reflètent la transformation des pratiques traditionnelles, l’évolution des paysages et des modes de vie, tout en soulignant la vitalité et la richesse de ces influences historiques dans l’art contemporain. Cette exposition s’apparente à un livre ouvert, offrant de multiples « récits de terri». Les artistes ne se contentent pas de figer le passé dans des souvenirs immobiles, mais interrogent plutôt les liens que nous maintenons et qui perdurent dans notre mémoire collective. Les œuvres se situent à l’intersection de différents mondes, constituant des archives vivantes de notre époque.

Infos

Ce qui reste Jusqu’au 21 septembre. Musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône. De 4 à 6 €.

Entre rave et réalité

Patrimoine électro

Si vous deviez organiser une exposition sur les raves, la musique électronique, bref le bruit et la fureur des corps qui bougent, auriez-vous pensé à une bibliothèque pour l’accueillir ? Les équipes de celle de la Part-Dieu, oui. Et c’est en fait logique puisque si cet univers a aujourd’hui pignon sur rue, notamment avec les Nuits Sonores, ses participants ont longtemps lutté contre les autorités lyonnaises déterminées à enrayer ce mouvement culturel. Au-delà du pied de nez, l’exposition entend donner la parole à ceux qui ont, dès les années 90, permis à Lyon de devenir un spot incontournable.

Infos

Entre rave et réalité Du 2 avril au 31 octobre. Bibliothèque Part-Dieu, Lyon 3. Gratuit.

© NILS PAUBEL
© ROMAIN GUILLO ET MÉLINA MAKHLOUF

Au fil d’avril

Émotions

à découvert

Trois spectacles de marionnettes différents de la compagnie Haut les mains sont proposés à tous les publics. Dans Zora (photo), un vieux marin se prépare pour son ultime voyage. L’occasion de se remémorer ses expéditions passées pour reprendre le gouvernail de sa vie. Chemin(s), spectacle le plus récent des artistes lyonnais, est une ode aux petites choses du quotidien. Les deux personnages sont liés par un banc que tous deux côtoient sans jamais se croiser. Il y a elle, factrice, et lui, musicien récolteur de sons. Enfin Temps est destiné aux plus jeunes, avec son défilé de tableaux visuel, sonore et dépaysant.

Infos

Nageuse de l’extrême (portrait d’une jeune femme givrée)

Du 2 au 4 avril à 21h15.

Lycée Branly ou Centre des Massues, Lyon 5. De 5 à 18 €.

Infos

Au fil d’avril

Du 1er au 5 avril de 9h30 à 16h30. Théâtre de la Renaissance, Oullins. De 5 à 12 €.

Nageuse de l’extrême

Froid comme l’hôpital

Marion Joffle n’est pas la nageuse française la plus connue. Et pourtant, celle qui est surnommée « Le Pingouin Souriant », fut la première à parcourir 1 000 mètres en eau glacée. Une pratique qui réclame une maîtrise de son corps et un formidable dépassement de soi. C’est à travers des entretiens menés avec elle que Elise Vigier a mis en scène cette pièce, qui revient sur le plus grand défi rencontré par Marion Joffle durant son enfance : son cancer. La scène devient un lieu d’expression libre, sans tabou, où la maladie se raconte la tête haute et le corps puissant.

Jean-Clone Double jeu

Julien Mellano et le collectif AÏE

AÏE AÏE ont imaginé un spectacle d’anticipation fantastique aussi drôle que bizarre. À travers la figure troublante du clone humain, le metteur en scène interroge notre anthropocentrisme et dresse un portrait poignant d’une humanité vieillissante, à la fois fragile et résiliente. L’objectif initial d’une improbable mission de survie cosmique s’efface pour laisser place à une expérience esthétique, invitant le spectateur à contempler la magie du vivant et la beauté de l’instant présent. JeanClone se révèle ainsi une œuvre qui bouscule les conventions, tout en proposant une réflexion sur notre avenir pas si lointain.

Infos

Du 9 au 12 avril à 19h ou 20h. TNG, Lyon 9. De 5 à 22 €.

Makbeth

Folie royale

Infos

Makbeth

Du 10 au 18 avril à 16h, 19h30 ou 20h. Théâtre des Célestins, Lyon 2. De 5 à 40 €.

Shakespeare a, avec Macbeth, au monde et aux générations fu tures une œuvre majeure, mais aux adaptations rarement marquantes. Le Munstrum Théâtre remporte ce défi en faisant appel à toute sa démesure créatrice. Sur scène, Makbeth reprend la trame originale, un couple dont la soif de pouvoir fait couler le sang, mais la frontière entre rêve et réalité est poreuse. Les corps sont ridiculement transformés, faisant des personnages des monstres prisonniers de leur propre crime. Si l’effroi est présent, le rire et la farce également. « La mémoire est la sentinelle de l’esprit », écrivait Shakespeare. Et Makbeth imprime la rétine pour longtemps.

Jean-Clone
©
LAURENT GUIZARD

Théâtre

Éric Dupond-Moretti

Plaisir coupable

La scène, il l’avait quittée précipitamment en 2020 pour rejoindre le ministère de la Justice. Non reconduit dans ses habits de Garde des Sceaux, c’est logiquement au théâtre qu’Éric Dupond-Moretti revient faire tonner sa voix de ténor et faire l’étalage de son éloquence sublimée depuis des années dans les cours d’assises du pays. Qu’on aime ou pas le personnage public, force est de constater qu’il a une vie et une expérience hors-norme, qu’il se fait un plaisir de narrer avec humour et émotions face aux spectateurs. Des règlements de comptes, il y en a aussi, avec les juges et la magistrature qui l’ont rendu chèvre. Sa vérité certes, mais formidablement narrée.

Infos

Vaisseau Familles

Du 15 au 17 avril à 19h30 ou 20h.

Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon 4. De 6 à 29 €.

Infos

J’ai dit oui !

Le 15 avril à 20h.

Bourse du Travail, Lyon 3. De 25 à 59 €.

Vaisseau familles Nouveaux

codes

Qu’est-ce qu’une famille en 2025 ? À partir de combien de membres, quels genres, quels liens ? Le collectif Marthe et ses quatre comédiennes s’emparent de cette construction sociale qui n’a jamais été autant remodelée que ces dernières années. En véritables laborantines, elles observent à la loupe divers schémas familiaux, remontant aux premiers temps de l’humanité jusqu’à nos jours. À partir d’essais philoso phiques et anthropologiques, de récits collectés, sans oublier leurs « pensées éco-féministes », elles tricotent un théâtre plein de trou vailles, mêlant réflexions, portraits, postiches et parodies. Prends ça, la famille nucléaire !

© DAVID DELAPLACE

Charlotte Boisselier Sans étiquette

« Je suis une fille, hein ! ». Charlotte met tout de suite dans l’ambiance : avec son physique androgyne, certains la prennent pour un garçon. Mais l’humoriste le vit bien, ça lui ouvre la porte à des situations ubuesques et à des blagues potaches sur elle-même. La preuve, elle s’affuble le sobrique de « Seins plats », le huitième nain de Blanche Neige ! Différente donc, mais difficile de rester indifférent face à ses punchlines. Charlotte déteste être étiquetée. Pour elle, la relation entre les gens et les cases est simple : il y a ceux qui essayent de se caser, ceux qui ne rentrent pas dedans et ceux à qui il en manque...

Nino Arial Beau parleur

Nino Arial avait oublié d’être absent le jour de la distribution des qualités. Beau gosse, insolent, drôle, piquant... Et on en oublie ! Après s’être rôdé en première partie de Gad Elmaleh et de Redouane Bougheraba, il cartonne aujourd’hui dans son rôle de figure montante de l’humour hexagonal. Il maîtrise l’impro aussi bien que les réseaux sociaux. Utile pour remplir des salles entières quand les médias vous boudent honteusement. Dans son spectacle où, comme l’oblige l’époque, il échange et interagit énormément avec son public, Nino Arial tire à vue, se livre, dépeint sa vie et sa vision du monde à travers des sketchs qu’il n’a (promis !) volé à personne !

Infos Infos

Singulière

Du 16 au 19 avril à 20h30. Espace Gerson, Lyon 5. De 13 à 18 €. Pas comme eux Le 17 avril à 20h. Bourse du Travail, Lyon 3. Complet.

© KOBAYASI
© FACEBOOK

Waly Dia

Temps de cerveau disponible

Accordez-moi une heure, je me charge du reste. » C’est le deal que le public passe avec Waly Dia, caméléon de l’humour français. Le Grenoblois a toujours marqué les esprits là où il passe : chez Ruquier, chez Jamel, chez France Inter, chez Mediapart… Même le métro parisien l’a senti passer… Engagé, il est l’un des rares à pouvoir écrire brillamment sur les sujets d’actualité. Un œil vif, une plume acérée, un verbe soigné : on a trouvé le genre de Dieudonné, inspiration revendiquée avec les pincettes de circonstance. Faire rire d’un sujet dramatique, c’est la marque des plus grands. Et Waly Dia entend s’installer sur le podium.

Une heure à tuer

Le 30 avril à 20h. Halle Tony-Garnier, Lyon 7. De 35 à 55 €.

En famille

Le Soldat Rose, les 15 ans

À la fin des années 2000, -Maccumulait les succès et réalisait son rêve de jouer le rôle principal de la comédie musicale de son père, Louis Chedid. Une œuvre qui a rencontré son public, qui a remporté une Victoire de la Musique, et qui a fait monter sur scène Vanessa Paradis ou Jeanne Cherhal. Quinze ans plus tard, le Petit Joseph et son Soldat Rose sont de retour avec une toute nouvelle mise en scène signée Julien Alluguette. Ils vont vivre, le temps d’une nuit dans un grand magasin de jouets, une aventure d’extraordinaire qui ravit les plus jeunes, et leurs parents invités à retrouver leurs yeux d’enfants.

Infos

Le 6 avril à 17h. Bourse du Travail, Lyon 3. De 39 à 45 €

Infos

Le 12 avril à 17h. Maison de la Danse, Lyon 8. Gratuit sur réservation.

Carnabal

Ce bal festif de la compagnie

Aniki Vóvó, inspiré des carnavals brésiliens, offre une expérience immersive. Car sous la direction de la talentueuse chorégraphe Joana Schweizer, les participants sont encouragés à se laisser aller au mouvement, à se déguiser et à se transformer en créatures ailées. L’atmosphère vibrante est renforcée par des percussions en direct et une bande-son spécialement remixée pour l’occasion, avec un DJ set explosif. Des complices de la compagnie, dispersés parmi le public, se chargent d’ajouter une touche d’énergie contagieuse à l’événement dansant. Spectacle conseillé à partir de 6 ans.

DANSE

Danse & Cirque

DANSE

Les Chats

Adorables et facétieuses petites boules de poil remplies d’amour ou de dédain... Marlène Saldana et Jonathan Drillet sont partis de ce constat pour leur comédie musicale : une femme entourée de dix chats qui l’adorent ou la détestent, qui expriment leurs désaccords sur l’économie, le climat, la politique, la fin du monde... Entre ballet modern jazz, danse minimaliste, allerretours à la litière, jeux, toilette et dodo. Les 3 et 4 avril à 20h30. Maison de la Danse, Lyon 8. De 13 à 21 €.

DANSE

Showgirl

Last Work

Elle a beau fêter ses 10 ans, Last Work reste une création spectaculaire et unique. Car le chorégraphe israélien Ohad Naharin pousse les danseurs à adopter son langage corporel basé sur les sensations, le « gaga ». Ici, pas de position juste, pas d’esthétisme au millimètre près, mais un corps vivant, en permanence. De quoi pousser les artistes du Ballet de l’Opéra de Lyon dans les derniers retranchements de leurs états affectifs. Du 12 au 17 avril à 20h. Opéra, Lyon 1. De 10 à 48 €.

Librement inspiré du film nanard culte de Paul Verhoeven, Showgirl de Jonathan Drillet et Marlène Saldana s’intéresse aux meneuses de revue et aux bars à striptease, ces lieux qui transforment le corps des femmes en pure marchandise. Vous avez aimé Anora, multi-récompensé, vous adorerez cette performance où strass et asservissement cohabitent dans un tourbil lon mis en musique par Rebeka Warrior. Du 16 au 18 avril à 20h. Théâtre du Point du Jour, Lyon 5. De 5 à 18 €.

Mar. 15 avr. 19h30

Culture food

Festival des Terroirs

La Confluence va se transformer, le temps de trois jours, en temple du « Bien Manger et du Bien Boire ». L’association Le Tour des Terroirs va proposer pour la troisième fois des ateliers de dégustation, des animations et du partage autour de produits valorisant nos terroirs et le travail des agriculteurs locaux : grand marché de producteurs, food court avec 40 chefs, mâchons, banquet… Miam ! Emmanuelle Jary (C’est Meilleur quand c’est Bon) et le chef de la meilleure pâtisserie du monde François Perret sont les parrains de ce bel événement qui promet aussi des parties de pétanque chefs vs. festivaliers, une nocturne, une soirée festive et un espace battle où s’affronteront les ambassadeurs du goût.

Belle Lurette Esprit guinguette

Café/cantine/guinguette situé à Vaise, Belle Lurette est un lieu de partage et de convivialité ouvert à tous, et pensé dans une démarche éco responsable et citoyenne par ses deux fondatrices. Au menu, par exemple, des boulettes de cochon avec sauce blanche sésame, une cuisse de poulet des Dombes nappée d’une sauce crème poireaux, du porc au caramel, un steak de haricots rouges avec gingembre ou un tataki de bœuf mariné au soja, accompagné de riz basmati au paprika ou d’une purée de pois cassés. Enfin, un joli dessert avec un riz au lait au caramel. L’après-midi, Belle Lurette se transforme en salon de thé, puis en barguinguette festif jusqu’à minuit.

34 rue de la Claire, Lyon 9. Ouvert du lundi au vendredi, de 11h à minuit. Du 11 au 13 avril. HEAT, Lyon 2.

Miraflores Mâchon Picchu

Le chef péruvien Carlos Camino a choisi le bon chemin. Récompensé d’une étoile Michelin, il casse les codes à Miraflores, nouveau temple « inca » de la gastronomie, où il surprend avec une cuisine très picturale. Au programme, des bouchées de poulpe flambé à la crème d’olives et une papa rellena (beignet de pomme de terre farci). Puis, le fameux ceviche, poisson cru avec une marinade à base de fumet de poissons, d’herbes et d’aromates. Plus surprenantes, les fines de claires à la noix d’Amazonie et eucalyptus, le quinoa truffe et café, le magret maïs et aguaymanto, un petit fruit jauneorange. Miraflores est bien l’une des meilleures tables de Lyon.

Infos

112 boulevard des Belges, Lyon 6. Ouvert du mardi au samedi, début de service entre 19h30 à 20h30.

Papillonnes Sans modération

Kenza Adda-Bedia, ancienne cadre avec son Master II en sciences humaines, n’a pas résisté à sa passion pour la cuisine, véritable invitation au voyage. La daurade sébaste rencontre agrumes, bissap, piment habanero pour réaliser une subtile entrée. Le bœuf d’Aubrac croise ensuite cacahuètes graines de néré - on en fait un fromage végétal pour assaisonner les sauces - et girolles de saison ! Des plats pas forcément lisibles, mais activant notre imaginaire gourmand. Et que dire de notre découverte d’un diot fumé bien de chez nous, relevé avec un piment d’oiseau, du combavaun agrume aux allures de citron - de la tomate, du curcuma et des légumes rôtis.

Infos

113 rue Tête d’Or, Lyon 6. Ouvert du mardi au samedi, de 12h à 13h30 et de 19h30 à 21h30.

© MIRAFLORES
© PAPILLONNES

Patrimoine

L’histoire de la muse manquante de l’Opéra de Lyon

L’Opéra de Lyon est l’un des symboles de la capitale des Gaules, lieu emblématique faisant magistralement face à l’Hôtel de Ville.

Si Jean Nouvel lui a donné une seconde vie à la fin des années 1980, trois illustres architectes se sont succédé avant lui pour bâtir ce symbole de la culture lyonnaise, rayonnant bien au-delà de la Presqu’île. C’est Jacques-Germain Soufflot qui, en 1754, se lança dans la conception et construction du Grand Théâtre lyonnais. Mais en 1826, un incendie ravagea sa salle de 2 000 places. Ce fut ensuite le duo Jean-Marie Pollet et Antoine-Marie Chenavard qui pris sa suite en 1831. Cette fois, la commande passée concernait un opéra. Et sur l’attique du bâtiment, de la gauche vers la droite, on retrouve encore aujourd’hui huit muses, popularisées par le bar éponyme de l’Opéra :

• Erato, muse de la Poésie lyrique

• Clio, muse de l’Histoire

• Euterpe, muse de la Musique

• Melpomène, muse de la Tragédie

• Thalie, muse de la Comédie

• Calliope, muse de la Poésie épique

• Polymnie, muse de la Rhétorique

• Terpsichore, muse de la Danse

Il existe pourtant neuf muses dans la mythologie grecque, filles de Zeus et de Mnémosyne. Mais la dernière, Uranie, muse de l’Astrologie et de l’Astronomie, n’apparaît pas sur l’attique de l’Opéra. Sa statue n’a même pas été réalisée car les architectes Jean-Marie Pollet et AntoineMarie Chenavard ont tranché et l’ont écartée. Il n’y avait tout simplement pas suffisamment de place pour une neuvième muse, car il fallait un nombre pair de colonnes pour encadrer les sept fenêtres centrales du bâtiment faisant face à l’Hôtel de Ville. Le choix se serait porté sur Uranie, dont les préceptes semblent être les plus éloignés de ce qui est proposé à l’Opéra. © DR

Jeux vidéo

South of Midnight

La Xbox manque désespérément d’exclusivités dignes de ce nom. Microsoft entend relancer la machine avec la dernière pépite du studio québécois Compulsion Games (We Happy Few). Lorsqu’un ouragan ravage Prospero, Hazel est entraînée dans un monde de souvenirs devenus réels et se lance dans un voyage pour sauver sa mère. L’héroïne devra apprendre à maîtriser un pouvoir antique pour soigner des créatures tourmentées et les aider à retrouver la lumière. Mais aussi tisser des sorts pour combattre les redoutables Haints, explorer les différentes régions du Sud et recoudre les larmes de la grande tapisserie. South of Midnight a une DA dingue et des graphismes à tomber. Suffisant pour en faire un bon jeu ?

Infos

Sortie le 24 avril.

Infos

Clair Obscur :

Expedition 33

Cocorico ! Un jeu de rôle, oui, mais français. Une sorte de « fantaisie finale », au gameplay très JRPG avec un système de combat au tour par tour, et se déroulant dans un monde fantastique s’inspirant de la France de la Belle Époque, à la fin du XIXe siècle. Miam ! Guidez Gustave, Lune, Renoir, Verso ou encore Sciel dans leur lutte contre la Peintresse. Le studio montpelliérain Sandfall Interactive s’est lancé dans un pari fou, celui de créer tout un univers et de tenter de faire mieux que les Japonais sur leur propre terrain. Pari visiblement réussi puisque Bandai Namco le distribue ! Les premiers re tours manette en main sont excellents. Le jeu de l’année qu’on n’attendait pas ?

Sortie le 8 avril. Sur Xbox.
PS5, Xbox et PC.

Quais du Polar : l’Amérique à vif

Après avoir attiré plus de 100 000 festivaliers l’an dernier, Quais du Polar revient pour sa 21e édition. Littérature, cinéma, grande enquête, rendez-vous culturels et évidemment masterclass et rencontres avec les auteurs sont au programme de cet événement majeur à Lyon.

Marc Lévy, Gilles Legardinier, Paula Hawkins ou encore Fabien

Nury seront présents du 4 au 6 avril pour partager avec leurs lecteurs les secrets de leur réussite et leur vision du polar, qui peut transcender les frontières du livre et s’inviter dans une BD, un film ou même la littérature jeunesse ! Mais l’invité phare de cette édition de Quais du Polar, c’est évidemment le maître James Ellroy (Le Dahlia noir, L.A. Confidential) qui prévoit une conférence inratable à l’université Lyon 3 sur le thème « L’Amérique à vif ».

Beaucoup ne jurent que par la grande enquête lors de Quais du Polar, un événement toujours marquant et qui permet d’inclure toute la famille pour parcourir la ville à la recherche d’indices et de protagonistes à interroger. Cette année, il vous faudra résoudre un crime préhistorique, qui semble se reproduire à travers les âges, jusqu’au XXe siècle. Prix littéraires, activités pédagogiques, programmation jeunesse, projections de films, rencontres musicales, conférences sur l’actualité : on ne peut pas reprocher à Quais du Polar de ne pas multiplier les événements dans un temps pourtant restreint. A vos livres !

Infos

Du 4 au 6 avril.

Divers lieux dans la métropole.

© DR
© SANDRINE THESILLAT

Nos meilleurs lieux pop culture à Lyon

La pop culture englobe des icônes telles que Barbie, Goldorak ou Diddl et représente un ensemble d’objets et d’idées bien connus dans notre société en constante évolution.

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OCD’ boutique

Si vous cherchez un endroit à Lyon où dénicher un film ou même un vinyle, OCD’ boutique est l’adresse incontournable. Idéal pour vos soirées. 8 rue Victor Hugo, Lyon 2. Ouvert du lundi au samedi, de 10h30 à 19h30.

Carrie Bradshop

La pop culture influence notre style vestimentaire et la boutique vintage

Carrie Bradshop l’a bien compris, offrant une belle sélection vintage. 17 rue Romarin, Lyon 1. Ouvert du lundi au samedi, de 11h à 19h.

La Tête dans les nuages

Vos personnages préférés, tels que Pac-Man, Sonic et Mario, se retrouvent tous dans les jeux d’arcade disponibles chez La Tête dans les Nuages. Charlemagne, Lyon 2. Ouvert du lundi au dimanche, de 10h à minuit.

CULTIVONS L’EAU

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