
La culture et les sorties depuis 1971
Mai 2025 | N°2059 | Gratuit








Jusqu’en 2027
Mai 2025 | N°2059 | Gratuit
Jusqu’en 2027
L’été est à nos portes. Et avec lui son lot d’évènements bigarrés, festifs, joyeux, ringards, électrisants... Que ce soit à Lyon, ou au fin fond du département du Rhône, vous trouverez forcément un spot où vous ferez le plein d’émotions. Et c’est encore mieux si elles sont partagées. « L’insouciance ne s’improvise pas », écrivait Raymond Radiguet, poète foudroyé à 20 ans, elle arrive sans prévenir. Et là, euphorique, vous réalisez que la vie n’est pas si noire lorsqu’on y injecte de la culture. Le Tout-Lyon se retrouvera, bracelet de couleur autour du poignet, aux Grandes Locos pour les Nuits Sonores. Point d’orgue un peu évident d’une programmation riche et variée dans tous nos lieux de culture à l’approche de la fin de la saison, déjà…
Paul Estéban
LA NEWS
40, quai Rambaud 69002 Lyon E-mail : redaction@lyonpoche.com
Tél. 04 72 10 15 40
Directeur de la publication : Alexis André
Cheffe d’édition : Dominique Sée
Maquettiste : Andréa Canovas
Ont contribué à ce numéro : Paul Ésteban, Constance Henry, Léa Dusson, Shalyn Akbari, Justine Botrel
& the
: Impossible - The Final Reckoning de Christopher McQuarrie
Avec Ascension, Paul Honvo dresse une fresque retraçant l’ensemble de son parcours
Artissima 2025 : un écrin d’art contemporain sur les bords de Saône
Déjà 22 ans que les Nuits Sonores rythment le printemps de la capitale des Gaules. Événement à la portée européenne, précurseur jamais dinosaure, il a su prendre la plupart des virages et vivre avec son temps. L’édition 2025 s’annonce encore électrisante.
Pour leur 22e édition, les NS s’annoncent plus foisonnantes que jamais, mêlant têtes d’affiche internationales, découvertes audacieuses et engagement artistique, dans une ville transformée en laboratoire sonore et festif. Créé en 2003 par l’association Arty Farty, avec l’appui jamais renié de Gérard Collomb, Nuits Sonores s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musiques électroniques et indépendantes. À l’époque, Lyon n’était pas reconnue pour sa scène élec-
tronique ; le festival a largement contribué à changer la donne, investissant des lieux industriels, patrimoniaux ou insolites, de la cour de l’Hôtel de Ville au Transbordeur, puis aux anciennes usines Fagor-Brandt et aujourd’hui, les Grandes Locos de La Mulatière pour offrir une expérience immersive, urbaine, à 1 000 lieues des sites retenus par les traditionnels festivals estivaux, ou les free/rave-parties. En deux décennies, Nuits Sonores a accueilli près de 200 artistes chaque année, de Laurent Garnier à Amelie Lens, en passant par Jon Hopkins, Moderat ou Nils Frahm.
L’édition 2025 promet une centaine d’artistes locaux et internationaux, répartis sur plusieurs scènes et formats. Le festival investit à nouveau Les Grandes Locos pour les « days » et la « closing », tandis que les « nuits » se dérouleront dans une version augmentée de
La Sucrière, avec trois scènes distinctes : un dancefloor géant, un club intimiste et un espace live immersif. Les Nuits Sonores 2025 poursuivent leur mutation en réinventant les espaces : quatre scènes distinctes aux Grandes Locos (Nef, Garage, Outdoor, Soundsystem) pour les « days », et un site nocturne unique à La Sucrière pour les « nuits », avec une scénographie immersive et des expériences esthétiques renouvelées. Cette configuration vise à renforcer l’identité communautaire du festival et à offrir un panorama inédit des scènes locales et internationales.
L’impact et l’héritage des Nuits Sonores
Au-delà de la fête, Nuits Sonores est devenu un acteur majeur du débat sur la culture électronique, la fête et la ville. Le festival dialogue avec les institutions, accompagne l’évolution de la « culture club » et s’engage dans des
démarches de concertation sur les questions de nuisances et de sécurité. Il a aussi servi de modèle à d’autres événements et festivals, consolidant la place de Lyon comme capitale européenne des musiques électroniques.
Les Nuits Sonores 2025 s’annoncent comme une édition charnière, à la fois fidèle à l’esprit pionnier de ses débuts et résolument tournée vers l’avenir. Entre légendes et nouveaux talents, engagement et innovation, Lyon s’apprête à vivre cinq jours et quatre nuits d’intensité sonore et festive, confirmant une fois de plus la vitalité de la scène électronique française et européenne.
Nuits Sonores Du 28 mai au 1er juin.
Les Grandes Locos, La Sucrière, H7...
• Peggy Gou
Figure montante de la scène techno et house mondiale, elle est connue pour ses sets fédérateurs et son charisme sur scène.
• BICEP
Le duo nord-irlandais présentera son show audiovisuel
« CHROMA », une performance très attendue mêlant beats percussifs et visuels immersifs.
• Anetha
Représentante de la techno française nouvelle génération,
elle s’est imposée par ses sets puissants et son engagement pour la diversité dans la musique électronique.
• Solomun Véritable légende de la house et de la techno, il est réputé pour ses longues performances hypnotiques.
• Jennifer Cardini Cône de la scène électronique européenne, elle est appréciée pour ses sélections pointues et son influence sur la scène queer.
• Pablo Bozzi Artiste à la croisée de l’italo-disco, de la techno et de l’EBM, il séduit par ses sets éclectiques et dansants.
• Busy P Patron du label Ed Banger, il incarne la French Touch et promet un set énergique mêlant électro, house et hip-hop.
• Suzanne Ciani Légende vivante de l’électro et pionnière des synthétiseurs modulaires, elle sera en concert au théâtre des Célestins.
• Renick Bell Figure de l’avantgarde, il proposera une performance de live coding et d’algorave, repoussant les frontières de la création électronique.
• Nadah El Shazly Productrice et chanteuse égyptienne, elle mêle musiques traditionnelles et expérimentations contemporaines.
• Rosa Pistola Figure féministe et militante, elle incarne la diversité et l’engagement du festival.
Du port de Bristol aux rives de la Charente, des scènes européennes aux studios cosmopolites, Frànçois & the Atlas Mountains incarne depuis deux décennies une pop voyageuse, élégante et métissée.
François Marry, artiste touche-à-tout, poète moderne et éternel nomade, se produit à Lyon en ce mois de mai.
L’histoire de Frànçois & the Atlas Mountains débute en 2003, lorsque ce jeune artiste originaire de Saintes en CharenteMaritime, s’installe à Bristol, de l’autre côté de la Manche. Un groupe composé d’amis prend rapidement forme, naviguant entre pop, indie folk et dream pop, et sort The People To Forget en 2005.
La consécration internationale arrive en 2011 avec la signature chez Domino Records, prestigieux label anglais comptant Arctic Monkeys ou Franz Ferdinand parmi ses rangs. Frànçois & the Atlas Mountains devient alors la première formation française à rejoindre cette
maison réputée. L’album E Volo Love (2012) marque un tournant, affirmant une identité binationale, des textes en français et en anglais, et une pop lumineuse, portée par une écriture littéraire.
La voix suspendue de François Marry, sa diction singulière et ses textes indociles évoquent l’héritage de Dominique A, tout en affirmant une identité propre, empreinte de douceur et d’exotisme. Le groupe cultive une esthétique de l’errance et du flux, à l’image de l’album Âge fleuve (2025), mûri pendant quatre ans et marqué par l’expérience du deuil et de la pandémie. Marry y revendique une sérénité nouvelle, tout en poursuivant son exploration des frontières entre chanson, pop et musiques du monde.
Infos
Frànçois & the Atlas Mountains
Le 24 mai à 20h. Marché Gare, Lyon 2. De 14 à 18 euros.
Couronnée cinq fois aux Victoires de la musique, Zaho s’est placée comme une artiste incontournable. Sa voix grave et ses mélodies électroniques sont addictives. La chanteuse de la Symphonie des éclairs offre une seconde vie à son premier album en lui offrant une tournée symphonique exceptionnelle. Le 3 mai à 20h.
Auditorium, Lyon 3. Complet.
La pièce à succès de Benjamin Britten transporte les spectateurs sur la côte Est de l’Angleterre, pour une tragédie humaine qui interroge le rôle de la marginalité. Portée par le metteur en scène Christof Loy, l’œuvre inspirée de poèmes anglais du XIXe siècle, s’avère plus contemporaine que jamais.
Du 9 au 21 mai à 16h ou 20h.
Opéra, Lyon 1. De 10 à 116 €.
Inception, Gladiator ou Pirates des Caraïbes, il est fort probable que vous puissiez reconnaître ces films rien qu’à leurs mélodies emblématiques qui ont marqué l’histoire du 7e art. Ce concert propose d’expérimenter les airs célèbres des plus grands compositeurs du cinéma tels que Hans Zimmer ou Klaus Badelt. Le 8 mai à 20h.
Bourse du Travail, Lyon 3. De 39 à 79 €.
Porté par le musicien Anton Newcombe, le groupe californien The Brian Jonestown Massacre s’est rapidement imposé comme une institution du rock indépendant. Les morceaux psychédéliques tels que Tombes Oubliées ou Wisdom, combinés à la libre insolence des membres, donnent un fort goût de reviens-y. Le 11 mai à 19h.
Le Transbordeur, Villeurbanne. 29 €.
Avec One Kiss et Levitating, la britanno-albanaise s’est imposée dans l’industrie musicale. Son dernier projet met sa voix envoûtante et son style disco-pop au service d’un album énergique qui se veut un hymne à l’optimisme face aux défis que traverse l’humanité. Une œuvre qui prône l’amour et la résilience. Le 15 et 16 mai à 19h30. LDLC Arena, Décines. Complet.
Chanteur éponyme aux rives qui l’ont vu grandir, Leman a été découvert dans la saison 6 de The Voice. Ses mélodies électriques et ses paroles intimes dépeignent une personnalité à la fois mélancolique et drôle, capable de reprendre La danse des canards, tout en rédigeant des textes raffinés sur un père alcoolique. Le 15 mai à 20h.
Transbordeur, Villeurbanne. 24 €.
Soolking a d’abord intégré un groupe de rock avant de se lancer dans le rap. C’est à Marseille qu’il est repéré par un producteur avec qui il signe son premier single TRW, qui marquera le début d’une carrière prometteuse. Son single Casanova, avec Gazo, cumule plus de 130 millions de streams
Le 16 mai à 20h. Halle Tony Garnier, Lyon 7. De 39 à 54 €.
Définir un artiste aussi complet que Charlélie Couture, s’avère extrêmement délicat. Formé à l’École nationale supérieure d’art de Nancy, il n’a jamais su se cantonner à un seul domaine. Sur scène, c’est à la fois sa plume d’écrivain et ses compositions entêtantes qui enchantent son fidèle auditoire. Le 16 mai à 20h30.
Radiant-Bellevue, Caluire. 42 €.
Jona Nido, Louis Jucker et Luc Hess sont des amis d’enfance ayant perfectionné leur style auprès du groupe The Ocean. Assurés d’avoir trouvé leur son punk-noise, les musiciens suisses se lancent sous Coilguns, dont les concerts de 2013 susciteront rapidement un engouement international.
Le 17 mai à 20h. Marché Gare, Lyon 2. De 14 à 18 €.
Une voix portant à merveille les histoires d’amour ayant mûri sous le soleil portugais, c’est ce qui fait le charme irrésistible de Fernando Daniel. Le chanteur d’Estarreja a très vite compris qu’il souhaitait se produire sur de grandes scènes et c’est sa victoire à The Voice qui le lui assurera.
Le 18 mai à 16h.
Radiant-Bellevue, Caluire. 55 €.
Avec leur esthétique aussi sombre qu’envoûtante inspirée de films aux genres variés, le groupe basé à Berlin a su envoûter son public par ses mélodies psychédéliques accrocheuses. Si leur identité sonore s’inspire du shoegaze britannique des 80’s, les paroles sont truffées de références à la littérature russe classique. Le 17 mai à 20h.
Sonic, Lyon 5. 14,59 €.
Dans leur nouvelle tournée, les Américains Pink Martini célébreront leurs trente ans de carrière. Si le succès du groupe perdure dans le temps, c’est certainement grâce à cet audacieux mélange de langues utilisées dans leurs chansons, comme Sympathique, agencées par une élégante nostalgie.
Le 21 mai à 20h. Bourse du Travail, Lyon 3. De 29 à 34 €.
Rendue célèbre grâce à la Star Academy, la chanteuse a très vite conquis le public francophone. Les titres Summer Body ou Bon garçon prouvent qu’elle possède un répertoire varié. De douces mélodies accompagnées de paroles engagées et honnêtes dans lesquelles il est aisé de se reconnaître.
Le 22 mai à 20h. Le Transbordeur, Villeurbanne. Complet.
Avec Bada-Bada, Tiss Rodrguez, Lilian Mille et Leo Fumagalli ont poursuivi leur amitié étudiante par une envie musicale commune, « prendre nos instruments, en détourner le son et voir jusqu’où on pouvait aller ». Les musiciens français brillent par leurs improvisations aussi planantes qu’addictives.
Le 24 mai à 21h. Le Périscope, Lyon 2. De 8 à 17 €.
Scowl a réussi à condenser toute l’énergie de la jeunesse californienne dans des morceaux aux sonorités punk entraînantes. En électrisant les foules des plus grands festivals tels que Coachella, la réputation du groupe a vite dépassé les frontières états-uniennes pour s’imposer à l’international.
Le 22 mai à 20h.
Marché Gare, Lyon 2. De 14 à 18 €.
Dans le répertoire de l’ensemble Chakâm, le charme du târ et du qanûn iranien s’allient à la viole de gambe pour atteindre des voies nouvelles. Grâce aux trois musiciennes, l’Orient gagne des couleurs nouvelles, celles de la nostalgie des terres quittées trop tôt, d’un ailleurs rêvé.
Le 24 mai à 20h. Chapelle de la Trinité, Lyon 2. De 12 à 30 €.
Ce printemps encore, Lyon sera envoûtée par la paire de soleil la plus célèbre de l’industrie musicale française. À 80 ans, Michel Polnareff entame une nouvelle tournée intitulée « Un temps pour elles » où il interprétera les succès de sa carrière, ainsi que les titres de son nouvel album.
Le 24 mai à 20h.
LDLC Arena, Décines. De 50 à 120 €.
En s’emparant de sa guitare à l’âge de dix ans, il ne s’imaginait sans doute pas qu’il ne s’en séparerait jamais plus, et que sa passion pour cet instrument l’amènerait vers les sommets. Juan Carmona est l’un des plus éminents guitaristes flamenco actuels et il le célèbre aux côtés de l’Orchestre de Lyon.
Le 25 mai à 20h. Opéra, Lyon 1. De 13 à 40 €.
Avec ce concert consacré aux mélodies syriennes, l’orchestre Ornina s’est fait la promesse d’enchanter le public lyonnais par une performance sonore riche et unique. Un voyage à travers des musiques arabes anciennes et contemporaines, interprétées par l’ensemble.
Le 31 mai à 20h. Bourse du Travail, Lyon 3. De 22,10 à 62,38 €.
La nouvelle édition du festival de rock alternatif accueille cette année encore les grands noms de l’industrie. Le groupe d’easycore américain A Day to Remember fera son grand retour en France, accompagné de Landmvrks ou encore New Found Glory. Une programmation rare dans l’hexagone.
Le 31 mai à 16h45. Amphithéâtre 3000, Lyon 6. De 41,10 à 64.90 €.
Pour ce nouvel événement réservé aux plus de 18 ans, signé 23:59 et ENCORE, c’est une légende de la techno qui va offrir une nuit rythmée au public de la Halle. Originaire de Caen, le DJ Nico Moreno s’est fait connaître pour ses kicks rapides et puissants, ainsi que pour une énergie brute qui caractérise ses sets et productions. Il est réputé pour ses performances intenses et ses sets « All Night Long » qui attirent des milliers de personnes. Des événements qui s’accompagnent souvent d’une scénographie travaillée, avec jeux de lumières, visuels et effets spéciaux. En 2024, Nico Moreno avait sorti son premier album intitulé You Can’t Stop The Movement.
Infos
Du 7 au 8 mai, de 22h à 5h.
Halle Tony-Garnier, Lyon 7. 49 €.
Pour cette soirée Echoes of the Bass, le public de la Rayonne va être gâté.
L’événement promet une immersion totale dans l’univers vibrant du reggae, jungle et techno, orchestrée par une sélection de DJs incontournables de la scène électronique actuelle. On retrouvera Vandal, véritable légende de la scène rave britannique, reconnu comme le maître de la raggatek. Mais aussi Elisa do Brasil, figure emblématique de la drum&bass française. Résidente du mythique Rex Club dès 1999, elle a marqué la scène avec ses soirées MASSIVE. Le duo Cassei B2B Liquidstone complète la line-up pour une performance back-to-back électrique.
Infos
Du 10 au 11 mai, de 23h à 5h. La Rayonne, Villeurbanne. 29 €.
Le festival documenteur de Lyon revient du 6 au 11 mai pour une ode au mockumentaire.
Alan Resnick sera l’invité d’honneur pour la soirée d’ouverture avec le youtubeur Feldup. Des projections, des cartes blanches et bien sûr des films et courtmétrages en compétition à retrouver toute la semaine.
En 2024, le réalisateur Alain Guiraudie (L’inconnu du lac) marquait les esprits avec Miséricorde, depuis nommé deux fois aux César. Venez le rencontrer le 12 mai à 20 heures au Comœdia et découvrir, ou redécouvrir, cette plongée inquiétante dans un petit village français.
Soirée hommage à Bertrand Tavernier le 27 mai à l’Institut Lumière. L’acteur Philippe Torreton, repéré par le cinéaste lyonnais pour jouer dans L627, lira des passages du livre Mémoires interrompus avant la projection de Capitaine Conan. Film qui lui a valu le César du meilleur acteur en 1997.
Après près de 30 ans à incarner l’agent Ethan Hunt, Tom Cruise s’apprête à tirer sa révérence dans ce huitième volet de la saga culte. Ce chapitre final des MI s’annonce comme un véritable feu d’artifice cinématographique, mêlant action frénétique, enjeux technologiques et révélations sur le passé du héros. Cet opus en deux parties a introduit une menace inédite : une intelligence artificielle autonome surnommée « L’Entité ». Capable de manipuler les systèmes numériques et de prédire les comportements humains, cette IA représente un danger existentiel pour le monde. S’il y a une chose que les fans attendent avec impatience, ce sont les cascades insensées réalisées par Tom Cruise lui-même. Christopher McQuarrie a déclaré vouloir « repousser les limites du possible » avec ce film. Rendez-vous en mai, après son passage au Festival de Cannes, pour découvrir si Ethan Hunt parviendra à accomplir son ultime mission. Ou si celle-ci s’avérera vraiment « impossible ».
Mission: Impossible - The Final Reckoning, de Christopher McQuarrie (US). Avec Tom Cruise, Simon Pegg, Hayley Atwell… Sortie le 21 mai.
Plongée poisseuse dans une communauté gitane de Camargue. La guerre des clans fait rage, d’autant qu’un secret de famille reste caché depuis bientôt 10 ans. Seule série française en compétition à Canneséries, Malditos a des airs de Gomorra, mais aussi de western. Avec Céline Sallette, Pablo Cobo et Damien Bonnard au casting. Ne manquez pas ce thriller inquiétant qui prouve que la France n’a rien à envier au talent des Italiens et des Anglais en termes de séries de gangsters. Dès le 2 mai.
Adaptée des célèbres romans de Martha Wells, Murderbot combine science-fiction, suspense et comédie. Elle raconte l’histoire d’un androïde de sécurité auto-piraté, terrifié par les émotions humaines tout en étant touché par la fragilité de ses clients. Contraint de mener une mission périlleuse tout en cachant son libre arbitre, il aspire simplement à regarder des séries futuristes et à trouver sa place dans le monde. Par les scénaristes de Rogue One, avec Alexander Skarsgård. Dès le 16 mai.
On ne prend guère de risques à affirmer que Disney fait n’importe quoi avec la licence Star Wars. Mais on ne peut pas reprocher à Dave Filoni, créateur passionné de The Clone Wars, d’exceller lorsqu’il doit raconter des histoires passionnantes avec ses personnages. Deux chasseurs de primes, Asajj Ventress et Cad Bane, sont les protagonistes de cette nouvelle mini-série d’animation qui se dévore en une après-midi avec ses épisodes de 15 minutes. Dès le 4 mai.
Ronan Bennett est un scénariste virtuose. Après Top Boy et The Day of the Jackal, voici MobLand, réalisé par Guy Ritchie ! Tom Hardy est un fixeur, chargé de régler les problèmes d’une famille criminelle de Londres, les Harrigan (Pierce Brosnan, Helen Mirren, Paddy Considine). On aura donc droit à des dialogues ciselés, des personnages inoubliables, une BO savoureuse et un montage nerveux. Fun fact, le projet était initialement un spin-off de la série Ray Donovan. Dès le 30 mai.
Le lyonnais Paul Honvo fait sensation dans le milieu de l’art avec ses happenings urbains et son style artistique unique. Parmi les cinquante artistes français les mieux cotés selon I-CAC, il présente son dernier travail Ascension. Propos recueillis par Constance Henry
• Ascension mêle récit d’ascension sociale, éléments autobiographiques et critique de la sacralisation du corps féminin. Comment abordez-vous cette œuvre, à la fois personnelle et sociale ?
Cette œuvre pour moi, c’est vraiment un tournant dans ma carrière. Et c’est pour cela que je trouvais important qu’il y ait un clin d’œil à mon parcours. Par moments, je fais passer des messages dans ma création, mais j’ai l’impression que c’est à moi que je me donne des conseils, donc il y a un peu de ça aussi.
• Vous rendez hommage à des classiques, comme Matthias Stom ou encore Piero della Francesca. Que cherchez-vous à transmettre par ces allusions ?
J’aime bien faire le pont entre l’ancien et le moderne. C’est peut-être une façon pour moi
aussi d’éviter que ces œuvres d’art ne meurent pas et aussi de rendre hommage à tout ce que j’ai connu dans mon enfance, parce que j’ai fait pas mal d’expositions, donc c’est aussi une partie de mon éducation.
• On sait chez vous une très grande affection pour la bande dessinée et on vous décrit parfois comme le Keith Haring français. Que vous ont apporté ces références dans votre construction artistique ?
Tout, la couleur, la forme, le côté cartoonesque que l’on retrouve dans toutes mes créations, et puis l’omniprésence de ce petit personnage Moogy qui est un peu mon Mickey.
• Vous dites que le mérite n’existe pas et qu’il faut aller chercher les opportunités. Vous pensez que le milieu artistique reste trop élitiste en France ?
Élitiste, je sais pas, mais fermé oui. Il y a très peu d’opportunités pour les jeunes artistes qui se lancent et qui ont pourtant énormément de talent, et c’est pour ça, encore une fois, que je mets vraiment l’accent sur ça aujourd’hui : créer, dessiner, ne suffit plus.
À quelques kilomètres au nord de Lyon, la collection privée Artissima rouvre enfin ses portes, invitant le public à une immersion rare dans l’univers de l’art contemporain. Installée dans un ancien moulin en pierres dorées, au cœur de la promenade des guinguettes, cette collection, fruit de quarante années de passion, s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art et de découvertes culturelles.
Cette nouvelle saison dévoile près de 200 œuvres, sélectionnées avec exigence par François et Michelle Philippon, collectionneurs passionnés et fondateurs du lieu. Peintures, sculptures, photographies et dessins signés par des artistes français et internationaux, dialoguent dans des salles réaménagées pour offrir un parcours inédit. Parmi les noms phares de cette édition figurent Jeanne Vicérial, Olga Grotova, Alioune Diagne, Milene Sanchez, Marc Desgrandchamps, Giulia Andreani, Eugène Leroy, Vladimir Skoda ou encore Zanele Muholi, dont le bronze monumental trône au cœur de l’exposition.
Artissima se distingue par son mode de visite : sur réservation uniquement, en petits
groupes, guidés par Olivia Berliet, médiatrice du lieu. Cette approche favorise une découverte privilégiée, loin de la foule, où chaque visiteur peut prendre le temps de s’approprier les œuvres et d’échanger autour de leur sens. Les espaces d’exposition, répartis sur trois étages et six salles, offrent plus de 2000 m2 d’immersion artistique, dans une atmosphère chaleureuse et authentique, sublimée par les murs de pierre et les poutres apparentes du moulin.
À l’heure où l’art questionne plus que jamais nos sociétés, Artissima propose une parenthèse de beauté, d’émotion et de réflexion. Dans ce monde en mutation, François et Michelle Philippon partagent avec générosité leur passion, offrant à chacun la possibilité de « vivre avec l’art » et de s’enrichir de la diversité des regards portés sur notre époque. Une exposition à ne pas manquer, pour tous ceux qui souhaitent s’émerveiller et s’interroger, le temps d’une visite hors du commun.
Infos
Artissima Chemin de la Plage, Rochetaillée-sur-Saône. De 7 à 15 €.
Les familles sont invitées à une aventure spatiale inédite. Conçue pour un large public, et plus particulièrement pour les enfants dès 8 ans, cette exposition au Planétarium propose une expérience immersive et ludique dans l’univers fascinant des planètes et des exoplanètes. Le parcours de visite, animé par des constructions en briques LEGO, nous transporte vers de futurs mondes habitables, tout en faisant le point sur les connaissances scientifiques en retraçant les grands moments de la conquête spatiale. Les visiteurs pourront même monter à bord d’une jeep lunaire construite en briques et s’immerger dans un vaisseau spatial.
Infos
Planètes, une aventure en briques LEGO Jusqu’au 5 août.
Planétarium, Vaulx-en-Velin. De 0 à 7 euros.
François Rouan, Recorda VII, 2023-2024.
Figure majeure de la scène artistique française contemporaine, l’ancien pensionnaire de la Villa Médicis François Rouan n’a cessé de réinventer la peinture, interrogeant sans relâche ses limites, ses supports et ses enjeux. Son travail oscille entre une monochromie presque austère et une exubérance colorée, toujours traversé par la question du corps et de la représentation. Le musée des Beaux-Arts a choisi d’interroger son œuvre à travers le thème de l’empreinte, objet d’une réflexion constamment présente dans son travail. L’empreinte aussi bien sous ses formes les plus littérales que dans l’exploration des notions de ressouvenance et de citation.
Infos
François Rouan, Autour de l’empreinte Du 30 mai au 21 septembre. Musée des Beaux-Arts, Lyon 1. De 4 à 8 euros.
Mahmoud Birem dessine depuis l’enfance et partage ses travaux sur Instagram. Il évoquera la dimension sacrée de la calligraphie arabe, son lien étroit avec la sainteté du Coran et son rôle dans la spiritualité. Le 12 mai à 18h. Archives municipales, Lyon 2. Gratuit.
Une cordonnière lyonnaise décide de servir gratuitement plus d’un million de petits déjeuners aux soldats de la Première Guerre mondiale transitant par Perrache. Bruno Fouillet et Florian Seuzaret nous dressent son portrait. Le 14 mai à 18h. Musée Gadagne, Lyon 5. 3 €.
L’association propose à nouveau de nombreuses courses et marches caritatives. Les célèbres t-shirts roses financeront ses deux missions principales : prévenir les cancers et soutenir les femmes en soins. Du 16 au 18 mai. Grand Parc, Miribel Jonage. De 15 à 29 €.
Le bombardement du 26 mai 1944 a laissé des cicatrices profondes dans le paysage lyonnais. Les rues se feront, 80 ans plus tard, musée dans ce parcours proposé par le Centre de la Résistance. Un témoignage nécessaire. Le 25 mai à 15h. CHRD, Lyon 7. De 1 à 6 €.
De Pink Floyd à Madonna en passant par Taylor Swift, le vinyle signe son grand retour. La Rayonne propose son troisième marché du disque avec des 45T, 33T, CD, DVD, accessoires et produits dérivés. Le 18 mai de 10h à 18h.
La Rayonne, Villeurbanne.3 €.
Vous avez une mission : aider Camille à réaliser son rêve de pouvoir conduire une automobile. Pour cela, la visite contée explorera les diverses salles du château.
Le 25 mai à 10h30. Musée de l’automobile, Rochetaillée-sur-Saône. De 2 à 3 €.
« Si nous allons au théâtre, c’est pour pénétrer dans le vestibule, dans l’antichambre de cette mort précaire que sera le sommeil.
Car c’est une fête qui aura lieu à la tombée du jour, la plus grave, la dernière, quelque chose de très proche de nos funérailles. » Par cette pièce de théâtre, Philippe Torreton explore le chef-d’œuvre de l’écrivain français Jean Genet, qui raconte l’histoire d’un funambule se préparant à effectuer une performance spectaculaire devant une foule en délire. Véritable fresque de la fragilité humaine, des questionnements existentiels incarnés dans un personnage dont la vie se joue à un fil, la justesse du poème et le sublime vertige de la dernière chute sont magistralement retranscrits par les comédiens et les fil-de-féristes.
Le Funambule
Du 6 au 10 mai à 19h30 ou 20h.
Théâtre des Célestins, Lyon 2. De 5 à 40 €.
Alors inconnue du grand public, la chorégraphe Maguy Marin décide d’écrire à l’écrivain Samuel Beckett pour lui demander l’autorisation de s’inspirer de ses travaux. Le dramaturge, dont elle n’attendait aucune réponse, l’invitera même à discuter ensemble de son projet tant il était conquis. May B est née, et tourne toujours sur les planches. Une seule ligne de l’œuvre de Beckett sera reprise : « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir ». Dix personnages sont sur scène, sales, grognant, soupirant et ressemblant à peine à des humains, à qui Maguy Marin donne petit à petit des détails individuels plus expressifs. Une réflexion fine et un plaidoyer puissant à l’égard de ce qu’il reste d’humanité, May B touche par sa justesse et sa joyeuseté.
Infos
May B
Du 13 au 17 mai à 19h30 ou 20h.
Théâtre des Célestins, Lyon 2. De 5 à 40 €.
Un conteur d’histoires, une harpiste et un public, c’est le triptyque que peint Bernard Werber dans la nouvelle formule de son spectacle. L’écrivain à succès souhaite apporter une nouvelle dimension à son travail habituel de romancier en interagissant directement avec le public. Sa plume est désormais au service de sa voix, qui se fait guide d’une série de quatre méditations qualifiées de « tourisme spirituel ». C’est également par la présence inspirée de la chanteuse Vanessa Francoeur que le lecteur solitaire devient un spectateur impliqué dans un dialogue. Une pièce fidèle à l’univers soigneusement développé par l’artiste au fil des années, à savoir une fine alchimie entre ésotérisme, mythologie et spiritualité, donnant ce goût si unique à l’œuvre.
Elsa Thomas a l’habitude de travailler sur ce qui touche à l’intime et aux rapports familiaux, alors lorsqu’elle observe l’engouement que suscite le matcha, son regard métamorphose la boisson populaire en une histoire de filiations. Dans sa nouvelle création, la jeune diplômée de la CinéFrabique et lauréaute de la Bourse Forte rend un hommage délicat à son père devenu Maître du thé après quatorze années de recherches et de voyages. Loin d’un simple sachet trempé dans l’eau chaude avec aux abords un gâteau, ici chaque mouvement devient une transmission lourde de sens. « Dans le thé, je vois toutes les choses de mon père », confie la jeune femme. Le rituel dresse l’anthologie d’une relation père-fille racontée par son art de prédilection, la caméra.
V.I.E
Le 14 mai à 20h30. Radiant-Bellevue, Caluire. De 36 à 39 €.
Matcha Girl
Du 14 au 16 mai à 19h ou 20h.
Les Subs, Lyon 1. De 5 à 12 €.
Pourquoi avons-nous adopté notre régime alimentaire actuel ? Le temps du repas devient l’occasion pour Eva Doumbia d’interroger notre rapport à la nourriture dans une pièce à la fois festive et engagée. Peut-on réellement cantonner cette œuvre aux normes classiques du théâtre ? Le spectateur est accueilli par une odeur de cuisine qui se fait première actrice, accompagnée de danseurs ainsi que de musique. Une polyphonie informationnelle maîtrisée qui se met au service d’une histoire géopolitique des aliments. Témoignage d’un régime colonial qui serait encore bien présent dans nos assiettes, Autophagies « lie la mémoire de la colonisation avec les mécanismes actuels d’exploitation ». Preuve d’un vivant qui serait plus complexe et riche qu’on ne pense.
Infos
Autophagies
Du 14 au 17 mai à 19h30. Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon 4. De 6 à 29 €.
Le soir du nouvel an, un vieux couple danse son dernier slow. Tournant sur eux-mêmes, ils replongent dans leurs souvenirs et poursuivent la mémoire d’une vie traversée à deux, entre amour, joie et tristesse. Dans cette pièce d’Emma Dante, toutes les facettes de la vie quotidienne se déploient dans un récit poétique où la grandeur de l’amour réside dans son authenticité et dans sa durabilité, et non pas dans son caractère exceptionnel. Par une chorégraphie rythmée et pleine de tendresse, la metteuse en scène italienne signe un pacte tacite avec le public, celui d’accepter de se laisser transporter par une histoire singulière à travers les émotions des visages, des corps et de la musique.
Il Tango delle Capinere Du 15 au 24 mai à 16h ou 20h. Théâtre National Populaire, Villeurbanne. Complet.
La troupe termine ses quatre saisons de résidence à la machinerie. Et afin de clôturer cette aventure de la plus belle des manières, une soirée particulière est proposée aux amateurs de théâtre. Au programme, des petites formes théâtrales, lecture de textes commandés pour l’occasion, clowns, invités surprises et bien d’autres animations. Le début de soirée se déroulera en deux temps. Le premier sera consacré à une nouvelle petite mythologie : Katell (on the floor) qui reprend le mythe breton d’une jeune femme emportée par le diable à force de s’enivrer des plaisirs de la nuit. Puis, le public est invité, autour d’un DJ set promettant de rendre cet au revoir plus festif que triste.
Compositeur de génie à l’image provocatrice, Serge Gainsbourg, qui suscite encore admiration ou haine, fait l’objet d’un hommage tout en finesse de la part des sociétaires de la Comédie française Stéphane Varuprenne et Sébastien Pouderoux. Ces derniers souhaitent montrer un Serge « profondément inspiré et inventif », et loin de l’image des médias. La pièce se situe dans un décor reconstituant l’appartement studio d’enregistrement de l’icône de la chanson française. Un endroit idéal pour montrer les coulisses d’un chanteur amoureux et sensuel et parcourir la « gainsbourrie ». Une œuvre rythmée par 17 titres emblématiques comme Initials B.B, La Noyée ou Variations sur Marilou, qui enchantera les fans comme ceux qui n’ont jamais écouté son répertoire.
Le 16 mai à 20h.
Théâtre de Vénissieux.
De 5 à 19 €.
Les Serge (Gainsbourg point barre)
Du 21 au 31 mai à 16h, 19h30, 20h ou 21h.
Théâtre des Célestins, Lyon 2. De 5 à 40 €.
Kill Bun
Le 7 mai à 20h.
Bourse du Travail, Lyon 3. De 35 à 39 €.
Le Radiant-Bellevue, qui a l’habitude d’accueillir des talents exceptionnels et de faire découvrir les artistes de demain, s’est donné une mission : vous faire passer la soirée la plus drôle de l’année. Avec le Stand Up Comedy Show, la salle de Caluire a réuni les meilleurs artistes du stand-up francophone, avec à l’affiche le chroniqueur Donel Jack’sman, le journaliste et scénariste Paul de Saint-Sernin, l’humoriste Meryem Benoua, rendue célèbre par la phrase « Je suis pas venue ici pour souffrir, ok ? », prononcée lors de son intervention sur l’émission C’est mon choix . Urbain, révélé par son travail de metteur en scène pour le site Topito, figure également parmi les grands noms. La stand-upeuse Nash et John Sulo répondront également présents.
Après une pause de quelques années, le « Dali de l’humour » propose un nouveau moment unique entre humour et critique sociale. Le franco-sino-cambodgien à la plume percutante et fine, sait traiter de sujets brûlants comme la politique, les stéréotypes de genre ou les discriminations que subissent les Asiatiques. Celui qui s’est autoproclamé « chinois marrant », n’a plus rien à prouver de son talent d’improvisateur et d’humoriste tant il a enchaîné les succès. Aujourd’hui, il cherche à raconter l’envers du décor, comme la relation difficile et le combat qu’il entretient avec sa santé physique et mentale. Une parole mordante et authentique, combinée à une interaction constante avec le public, qui promettent un spectacle au caractère humain et drôle.
Le 15 mai à 20h30. Radiant-Bellevue, Caluire. De 22 à 35 €.
Le Monde d’Après
Le 21 mai à 20h30.
Radiant-Bellevue, Caluire. De 37 à 42 €.
« Hey, vous avez pas vu mon chien ? Mon chien ? J’ai perdu mon chien, vous avez pas vu mon chien ? Pardon, excusez-moi, je suis con, vous pouvez pas répondre. » Aymeric Lompret met en scène un sans-abri qui a perdu son compagnon à quatre pattes, l’occasion d’aborder un sujet délicat de manière intelligente. Celui qui a vu son humour s’affiner et gagner en finesse au fil de ses chroniques sur France Inter, s’est inspiré de la « folie douce des SDF » pour aborder des sujets comme le mal-logement, la montée du fascisme, le racisme, ainsi que l’isolement. Outre une critique sociale fine, l’humoriste est réputé pour sa belle présence scénique, sa désinvolture, ainsi qu’une grande maîtrise de son personnage, qui lui permettent d’arriver à une osmose avec son public.
Après quatre spectacles sur des thèmes comme la religion, les violences faites aux femmes ou encore la montée des extrêmes, la comédienne est de retour avec un seul en scène qui aborde les « dingueries d’une époque réussissant l’exploit de ressusciter les timbrés que l’on croyait oubliés et d’en inventer des nouveaux ». Fidèle à elle-même, la chroniqueuse se joue avec humour des normes sociétales où tout passe au peigne fin, des antivax aux populistes, en passant par les identitaires religieux. Dans la droite ligne de ses interventions radiophoniques pour France Inter, Le Monde d’après se veut actuel et joyeux, entre billet d’humeur politique et comédie. Celle qui n’a jamais supporté de s’écraser, a été primée du Molière de l’humour en 2024.
YOLO ! Tournée
Le 22 mai à 20h.
Bourse du travail, Lyon 3. Complet.
Lui-même
Le 23 mai à 20h.
LDLC Arena, Décines. Complet.
Célèbre pour avoir incarné Catherine aux côtés de Bruno Sanchez dans la série Catherine et Liliane, Alex Lutz est un habitué des projecteurs de cinéma, des planches de théâtre et des one man shows. Pour son dernier spectacle, l’Alsacien couronné d’un César et de deux Molière de l’humour, a souhaité évoquer le sujet des conflits des générations. Si le thème a déjà été abordé de nombreuses fois, c’est la volonté de raconter son père, décédé il y a deux ans et qui incarnait son temps, qui a confirmé ce choix. « Il n’existe plus beaucoup de vrais cramés dans cette société régie par la prudence, où tout est calculé, analysé, où on bipe dès qu’on passe une porte. » Un véritable portrait de notre époque remis en perspective avec humour et finesse.
« Ne te fais pas tatouer, tu vas le regretter plus tard… On est plus tard. » Gad Elmaleh, dont le succès n’est plus à prouver, revient pour un dixième one man-show plus introspectif que jamais. Il confie qu’il s’agit « du spectacle de la maturité, d’une forme d’intime. Je suis très libre dans la manière d’écrire et je ne pense pas au résultat ». Ce sera l’occasion de revenir sur des sujets plus personnels, comme son enfance à Casablanca auprès d’un père commerçant qui pratiquait l’art du mime en amateur. En parallèle, il s’investit pleinement dans le développement du stand-up en France. « C’est vraiment ce qui m’anime : qu’est-ce que je fais de ma carrière », « Je suis à un moment de ma vie où j’ai l’envie, plus égoïste, de laisser une trace ».
Sexe, grog et rocking chair
Le 25 mai à 16h et 20h.
Radiant-Bellevue, Caluire. De 30 à 45 €.
Élevée dans les zones pavillonnaires où toutes les baraques sont les mêmes, Chloé Drouet utilise son talent scénique pour dépeindre une France périurbaine rythmée par les fêtes de famille, entre le buffet dînatoire et les verres de mous seux. Cette soirée plutôt moyenne à la portée universelle, est le point de départ de l’histoire de Chloé Fucking Drouet Coécrit avec Jacob, l’artiste nous invite à sa soirée où après 2 heures du matin, les discussions prennent la forme de questions existentielles. Être au centre, est-ce être central ? Ou pire, centriste ? Un enfant, est-ce vraiment de droite ? N’at-on pas tous peur d’un vide qu’on comble à coups de séances de yoga et de pierres magiques ? Un humour noir pour décrire une classe sociale grise.
Chloé Fucking Drouet
Du 28 au 31 mai à 20h30 et 21h15. Espace Gerson, Lyon 5. De 13 à 18 €.
Depuis sa création, les airs du compositeur Piotr Ilitch Tchaïkovski ne cessent de charmer son auditoire. Il est à se demander si la mélodie et l’histoire ne sont pas jouées en permanence quelque part dans le monde, tant leur portée est universelle. Pour sa représentation à Lyon, le ballet en deux actes sera donné par le Ballet Académique de Naples et l’Orchestre de Budapest dans une production inédite. Les 3 au 4 mai à 14h, 16h ou 20h.
Amphithéâtre 3000, Lyon 6. De 45 à 69 €.
Dans la cour de récréation, alors qu’aucune musique ne vient stimuler leur envie, les enfants se mettent à danser. La mélodie provient de leurs corps épousant le sol, combinés à leur respiration rapide. C’est la beauté de ce spectacle totalement improvisé et d’une pureté émouvante qui a inspiré Ayelen Parolin pour sa dernière création. La recherche du plaisir essentiel, animant le chorégraphe argentin, trouve ici son apogée.
Les 20 et 21 mai à 20h. Théâtre de la Renaissance, Oullins. De 5 à 27 €.
À l’image de l’enfant surpris lorsqu’il ouvre une poupée russe pour en trouver une seconde, le spectateur se laisse happer dans les couches successives de la chorégraphie de Tiago Guedes, directeur de la Maison de la danse. Ce dernier propose une œuvre accessible à tous dans une volonté affichée de rendre la danse plus accessible. Matrioska est un enchaînement de jeux de perceptions et d’illusions qui transportent le public hors du quotidien. Le 7 mai à 15h.
Maison de la Danse, Lyon 8. De 10 à 21 €.
Il n’est pas rare que l’univers du cirque, composé de fils et d’illusions, nourrisse l’imaginaire de la rupture. Voleak et Vincent combinent leur art à celui du théâtre, maîtrisé quant à lui par Alice et Sacha. Sur scène, chacun se livre, partage ses faiblesses. L’occasion de revenir sur leurs souvenirs et leurs parcours interrompus, qui illustrent la fragilité de la vie et l’éphémère de nos existences.
Les 23 et 24 mai à 19h ou 20h. Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon 4. De 6 à 29 €.
Cette année encore, la Villa Gillet convie les amoureux des mots et des idées à une semaine exceptionnelle de rencontres, de dialogues et de découvertes lors de son rendez-vous international incontournable de la scène littéraire lyonnaise.
Avec plus de 50 auteurs, traducteurs et critiques venus des quatre coins du globe – du Brésil à la Corée du Sud, du Liban au Cameroun, de l’Irlande à l’Algérie –, le festival célèbre la diversité des voix et des imaginaires. Littérature Live, c’est l’occasion unique de voyager sans quitter Lyon, de s’immerger dans la richesse des littératures contemporaines et d’entendre résonner des histoires qui nous parlent d’ailleurs… et de nous-mêmes. Chaque lieu du festival devient le théâtre de rencontres inédites : grands dialogues, performances, concerts, lectures, et même un original « tribunal des mots » où la littérature se fait vivante, vibrante, parfois même dérangeante.
À retrouver notamment des rencontres avec Bénédicte Dupré Latour, Amira Ghenim, Chigozie Obioma ou encore Irene Solà. Un grand entretien avec Kamel Daoud, prix Goncourt 2024, sera l’un des moments forts de cette édition. Pour l’ouverture au théâtre des Célestins, il évoquera son travail et ses engagements au nom de la littérature. Quels sont les pouvoirs de cette dernière ? Comment manier l’art des mots et de l’écriture dans une époque qui en manque, que ce soit pour parler des violences du passé ou pour nommer celles du présent ? Le Littérature Live Festival se conclura par une lecture performance de Joëlle Sambi et Sara Machine, Caillasses Live, un récital poétique, électrique et saphique tiré du livre Et vos corps seront caillasses. Du 19 au 25 mai.
13 → 16 mai 2025
Aussi prodigieux que virtuose, le ballet du NDT 2 interprète un programme innovant et d’une extrême physicalité !
Villa Gillet, les Subs, théâtre des Célestins...
Depuis trois ans déjà, la Ville de Lyon et les habitants prennent l’initiative de redorer l’image de la Guillotière en transformant le quartier populaire en gigantesque banquet. Le cours Gambetta est piétonnisé pour l’occasion, afin de permettre aux curieux de déambuler entre les stands de nourriture représentant les cinq continents et leurs spécialités parfois méconnues. Cameroun, Chine, Éthiopie, Inde, Algérie, Italie, États-Unis ou encore Japon, ils sont tous représentés par les meilleurs restaurants de la Guill’ ! Et une fois servi, la coutume est de s’attabler et d’échanger avec son voisin. Un moment de partages avec des jeux pour enfants et une fanfare Tropical Brass Band.
Le 18 mai. La Guillotière, Lyon 3.
Ancienne maison de passe, puis décor de cinéma pour L’Armée des Ombres, Chez Pimousse est aujourd’hui un haut lieu de la bistronomie. Le chef Pierre-Michaël Martin a fait ses classes chez Brazier et les Bistrots des Halles et du Potager. Sa cuisine moderne surprend, puis séduit par le mariage de saveurs bien différentes. Des asperges avec du lard de Bigorre, un cromesqui de comté avec du gel de citron, des Saint-Jacques escortant une tête de cochon en civet ou des ris de veau accompagnant des langoustines. Le tartare n’est pas de bœuf mais de cerf, le pigeon est scénarisé rouge sang et la seiche est servie en noodles.
27 quai Saint-Vincent, Lyon 1. Ouvert du mardi au samedi, de 12h à 14h et de 19h30 à 21h.
À Lyon, le restaurant d’application de Vatel est le site des travaux pratiques des futurs cadres de l’Institut éponyme. Avec une nuée d’étudiants appliqués et de bonne volonté. Le menu le plus abordable à 33 euros propose un choix d’amusegueules, un velouté du Barry, soupe de chou-fleur, de pommes de terre et de bouillon avec un jaune d’œuf qui en fait un velouté, puis un délicat omble chevalier en croûte de Kadaif avec une sauce au vin jaune, bien livré sur table en temps et en heure - c’est ce pauvre Vatel qui aurait été heureux - ou un suprême de pintade fermière avec une déclinaison de maïs et pommes fondantes.
On n’est pas obligé d’admettre le cliché selon lequel la rue Mercière serait l’attrape-touristes de Lyon. Mais on préfère ne courir aucun risque et s’attabler au Mercière. Son menu des Canuts est bardé d’andouillettes de chez Bobosse, de feuilletés de boudin noir à la crème et de quenelles de brochet relevées d’une sauce aux crustacés. La blanquette de veau grand-mère et un suprême de volaille fermière sauce vin jaune ne trichent pas. L’assiette et le service sont équitablement soignés, le choix est important, jusqu’aux desserts et à la cave. Longue vie au Mercière et à sa formidable équipe !
Portrait de Marceline Desbordes par son oncle Constant Joseph Desbordes, conservé au musée de la Chartreuse à Douai.
Femme de théâtre, Marceline DesbordesValmore va d’abord s’imposer comme actrice à Bruxelles avant de venir à Lyon jouer au Grand Théâtre. C’est à l’âge de 44 ans qu’elle va publier des textes inspirés des deux grandes révoltes des Canuts, qui lui permettront de s’affirmer comme l’une des plus grandes poétesses françaises avec Louise Labé, également lyonnaise.
Marceline Desbordes est née à Douai le 20 juin 1786. C’est la dernière fille d’un couple assez aisé, mais qui se sépare après la faillite du père. La jeune Marceline ne fait pas d’études. Sa mère, qui a des relations dans le milieu du théâtre, la pousse à monter sur les planches à 13 ans, puis la fait entrer dans une troupe à Lille. Pas très jolie et manquant encore de talent, l’adolescent obtient de petits rôles dans le Nord. Elle a toutefois du charme, de
grands yeux noirs, un teint mat ibérique et une grande bouche. Son courage et sa détermination, couplés à des cours de chant et de danse, lui permettront de se faire engager à l’Opéra-comique de Paris. Elle mène une vie de comédienne, très libre, entretient un certain nombre de liaisons. Et d’ailleurs, elle finit par tomber enceinte d’un certain Lacour, qui va aussitôt l’abandonner. Désemparée après la mort de son nourrisson, la jeune femme va alors trouver un protecteur en la personne du célèbre compositeur André Grétry. En 1810, elle a 24 ans et il la fait engager au théâtre de la Monnaie de Bruxelles.
Durant une dizaine d’années, Marceline Desbordes joue tout le répertoire classique en Belgique : Molière, Racine, Beaumarchais… Ses premiers rôles lui valent un succès cri-
tique et populaire. Par dépit, elle se marie en 1817 avec François-Prosper Lanchantin, un acteur assez médiocre qui joue sous le nom de Valmore. Le couple s’installe quatre ans plus tard à Lyon, puisque Marceline et François-Prosper ont obtenu un engagement d’un an au Grand Théâtre, l’actuel Opéra de Lyon. À 35 ans, elle séduit le public lyonnais en jouant le rôle d’Agnès dans L’École des femmes de Molière et Rosine dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Avec sa famille, la Nordiste vit au dernier étage d’un immeuble de la rue de la Monnaie, au cœur d’un quartier sale et populaire, à proximité des docks sur la Saône. « À Lyon, on me jetait des fleurs, mais je rentrais affamée à la maison », écrivait-elle. Progressivement, Marceline s’éloigne du théâtre pour se lancer dans la littérature. Ses premières poésies sont écrites en 1819, son style très simple et dépouillé est imagé. C’est de la poésie populaire et cela tombe bien puisqu’à l’époque, la poésie est populaire. Les recueils sont tirés à des milliers d’exemplaires, on récite même de la poésie en public. Incontestablement, Lyon est une ville qui marque l’artiste et son œuvre. Dans sa poésie, elle donne une image très noire de la capitale des Gaules. Marceline DesbordesValmore est scandalisée par le contraste entre la pauvreté du peuple et le luxe dans lequel vivent quelques riches bourgeois. Pour elle, Lyon sera toujours « la ville de toutes les misères nues ».
Et en novembre 1831, elle est aux premières loges pour assister à la première révolte des Canuts. L’événement social la rapproche encore du peuple et l’exalte tout en inspirant fortement sa plume. Elle doit toutefois quitter Lyon pour suivre son mari engagé à Rouen. C’est à cette époque qu’elle publie son premier recueil, préfacé par Alexandre Dumas. Et en 1834, quand elle revient à Lyon, la deuxième révolte des Canuts éclate ! Depuis son logement de la place des Terreaux, elle est aux premières loges pour assister à la sanglante répression de l’émeute par Louis-
Philippe. « Même si ce spectacle m’empêche de manger et de dormir, je ne peux m’empêcher de regarder », concède-t-elle. Dans le dénuement, Marceline Desbordes-Valmore tient à verser son obole aux victimes. Elle rend aussi visite aux accusés qui attendent leur jugement, entassés dans la nouvelle prison de Perrache. Certains de ses plus beaux poèmes lui ont été dictés par de telles visions. Marceline Desbordes-Valmore n’oubliera jamais ses terribles années lyonnaises, qu’elle évoquera à maintes reprises dans sa correspondance. Elle gardera aussi des liens très forts avec Juliette Récamier, devenue aveugle et dont elle s’occupera jusqu’à sa mort, emportée par le choléra en 1849. La poétesse connaîtra, elle, une dernière satisfaction avant de décéder d’un cancer le 23 juillet 1859. Deux ans plus tôt, elle obtient le grand prix de l’Académie française pour son dernier recueil Allez en paix. « Je me sens lyonnaise. J’y ai beaucoup souffert, j’y ai beaucoup vu souffrir. J’y reste liée de liens éternels », écrivait celle qui revendiquait « épouser entièrement la cause du peuple» .
Marceline Desbordes-Valmore en 1833. Lithographie de Baugé.
Les romans d’aventure de Jules Verne ont bercé l’imaginaire de nombreux enfants et, parmi eux, Yves Pignard. « Je suis passionné par Jules Verne, c’est un maître à penser pour moi », confie-t-il. Le metteur en scène, qui avait déjà consacré un premier spectacle à son écrivain fétiche, revient sur une version retravaillée de Vingt mille lieues sous les mers, intitulée Capitaine Nemo. En 1866, un « monstre » aperçu par des dizaines de marins, suscite l’inquiétude des gouvernements mondiaux. Afin de percer ce mystère qui fait la Une des journaux de l’époque, le commandant Farragut décide de mener une expédition tout aussi fantasque. Une aventure brillamment orchestrée par l’organiste Frédéric Lamantia.
Lorsque Marie Caudry, autrice-illustratrice de littérature jeunesse, et Leslie Morrier, musicienne électro-acoustique et illustratrice sonore, se rencontrent, ça donne un projet artistique aux multiples facettes destiné aux enfants. Entre vidéos, dessins, musiques et directs, le spectacle-concert raconte de manière originale l’histoire de deux chats nommés Pénélope et Philéas, qui découvrent le monde à leur façon. En quête d’aventure la journée, le soir les deux protagonistes se rejoignent afin de confronter leurs regards sur ce qui les entoure. Au-delà des souvenirs, c’est une collection d’impressions qui est transmise au public, ainsi qu’une ode à la création qui éveillera bien des talents.
Du 13 au 18 mai à 14h30, 17h, 19h et 20h. Théâtre des Marronniers, Lyon 2. De 8 à 17 €.
Le 18 mai à 15h30. Épicerie Moderne, Feyzin. De 5 à 7 €.
Après les films et la série télé, place à l’adaptation sur console de l’œuvre créée par Frank Herbert. Sur Arrakis, planète la plus dangereuse de la galaxie, apprenez à survivre pour dominer vos adversaires dans ce MMO unique et ambitieux. Prenez part à la guerre de l’épice, forgez des alliances avec les célèbres maisons et évoluez dans des environnements hostiles aux côtés d’autres joueurs. Le studio Funcom n’a pas fait de bon jeu vidéo depuis 20 ans, mais il maîtrise l’univers de Dune, après s’être fait les dents sur un RTS respectable en 2023, déjà sur Arrakis. Les graphismes sont beaux, les styles de jeu sont variés : alors n’oubliez pas la crème solaire et montez à bord de votre ornithoptère !
Infos
Sortie le 20 mai.
Sur PS5, Xbox et PC.
Que ce soit pour boire un verre, déguster un délicieux repas ou encore faire la fête, les péniches lyonnaises ont de quoi mettre tout le monde d’accord. Lyon Poche vous donne ses meilleures adresses aux bords du Rhône et de la Saône.
Direction la péniche Loupika amarrée en bas de l’immanquable Sucrière, tout au bout de la Presqu’île. Dans un cadre plus que détendu, cette péniche est idéale pour un afterwork ou un verre sur sa terrasse colorée. Mais une fois le soleil couché, la péniche est bien connue pour son accueil chaleureux et ses nuits rythmées par de nombreux événements et dj sets. 47 quai Rambaud, Lyon 2.
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Installée sur les berges du Rhône depuis presque 20 ans, la Marquise reste l’une des péniches les plus mythiques de Lyon. Profitez de sa terrasse ensoleillée pour boire un verre la journée, et pour danser et écouter de la bonne musique le soir. Avec une programmation musicale très variée, La Marquise réserve toujours de très bonnes surprises. 20 quai Victor Augagneur, Lyon 3.
Situé sur le quai des Étroits, le Sonic vaut clairement le détour ! Concerts underground et alternatifs de rock, électro, musique garage, la péniche a de quoi réunir tous les passionnés de musique indépendante. De plus, les prix sont raisonnables, que cela soit pour les entrées ou les consos. Une ambiance familiale et décomplexée plane dans ce lieu qui ne dort jamais. 4 quai des Étroits, Lyon 5.
Un peu plus calme du côté du Modulo, dans le 6e arrondissement. C’est la péniche parfaite pour ceux qui veulent s’offrir un bon restaurant au fil de l’eau. Pour le déjeuner ou le dîner, les portes sont toujours ouvertes : tartare, gaspacho, risotto, poulpe… La carte dévoile toujours de délicieuses surprises. Un personnel aux petits soins et des cocktails à tomber. 15 quai du Général Sarrail, Lyon 6.
Elle est l’une des péniches incontournables des berges du Rhône. Avec son concept unique de bar culinaire sur l’eau, la Barge offre un cadre dépaysant et exotique du côté du 6e. Toute l’équipe vous accueille dans une ambiance lounge et cosy pour boire un verre, manger un morceau ou encore faire la fête jusqu’au bout de la nuit suivant la programmation. 15 quai du Général Sarrail, Lyon 6.
SAMEDI 24 MAI 2025
SAMEDI 24 MAI 2025
8 courses de trot dès 17h00
Hippodrome de Lyon-Parilly
Hippodrome de Lyon-Parilly