LYON PEOPLE JUIN 2016 / Toques Blanches Lyonnaises - L'album des 80 ans

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En 1934, lorsque Curnonsky est venu à Lyon, la situation était quasiment identique même si Francotte et La Mère Guy ne sont encore notés qu’à deux étoiles par le guide Michelin. Mais on trouve par contre Surgère au 10 rue Confort à deux étoiles, La Renaissance, Rivier et Lecot à Rochetaillée étoilés.

1996 : 14 ÉTOILES POUR 11 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILÉS

1956 : 27 ÉTOILES POUR 19 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILÉS

2006 : 19 ÉTOILES POUR 14 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILÉS

*** : (1) Mère Brazier au col de la Luère

*** : (1) Paul Bocuse à Collonges-au-Mont d’Or ** : (3) : Léon de Lyon (Jean-Paul Lacombe) ; La Rotonde (Philippe Gauvreau) ; L’Auberge de l’Île (Jean-Christophe Ansanay-Alex) * : (15) : Les Trois Dômes au Sofitel (Alain Desvilles) ; Les Terrasses de Lyon à La Villa Florentine (Davy Tissot) ; Pierre Orsi ; Christian Têtedoie ; L’Auberge de Fond Rose (Gérard Vignat) ; L’Alexandrin (Alain Alexanian) ; Nicolas Le Bec ; Le Gourmet de Sèze (Bernard Mariller) ; Mathieu Viannay ; Larivoire (Bernard Constantin). En 2010, on compte le même nombre d’étoilés mais Nicolas Le Bec et Mathieu Viannay (La Mère Brazier) sont notés à deux étoiles.

** : (6) Mère Guy (Roucou), Le Molière (Andrée), Mère Brazier, Nandron, Vignard « Chez Juliette », La Sauvagie à Tassin-la-Demi Lune (Andrée), * : (12) Farge (Lafoy), Le Métropole (Reiter), Mère Fillioux (Ferrando), Le Nord (Rouchy), Garcin (Foillard), Léon de Lyon (Lacombe), Tante Alice (Savoy), L’Auberge Savoyarde (Veillet), Queue de Cochon (Perdrix), Chez Jo (Rogliardo), Pied de Cochon (Signoret), Larivoire (Constantin) à Crépieux-la-Pape. 1966 : 26 ÉTOILES POUR 17 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILÉS *** : (2) Paul Bocuse à Collongesau-Mont d’Or ; La Mère Brazier au col de la Luère ** : (5) La Mère Guy (Roucou) ; La Mère Brazier (Brazier) ; Nandron ; Chez Juliette (Jean Vignard) ; La Sauvagie (Andrée à Tassin)

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936 : 35 ÉTOILES POUR 19 ÉTABLISSEMENTS SUR 21 CITÉS !

*** : (4) La Mère Brazier rue Royale ; La Mère Brazier au col de la Luère ; La Mère Guy (Foillard-35 quai Jean-Jacques Rousseau) ; Francotte (8 place des Célestins). ** : (9) Morateur (14 rue Grolée) ; Garcin (11 rue d’Algérie) ; Farge (Branche-1 place des Cordeliers) ; Au Filet de Sole (Menweg-34 rue Ferrandière) ; Sorret (24 quai de Retz) ; La Mère Filloux (73 rue Duquesne) ; Vignard Joseph « Chez Juliette » (23 rue de l’Arbre Sec) ; Mme Léon Dahan-Le Capitole (22 boulevard des Brotteaux) ; Les Mouettes (21 rue Claudia) * : (6) : Lamour (Ferrando 19 place Tolozan) ; Café Neuf (Vettard 7 place Bellecour) ; À l’Ecrevisse (10 rue Confort) ; La Mère Bigot (3 rue Chavanne) ; Le Chateaubriand (Thibaud 3 place Kléber) et Chez Jean (23 rue Palais Grillet).

* : (10) Café Neuf (Vettard) ; Henry ; Le Nord (Rouchy) ; Léon de Lyon (Lacombe) ; Tante Alice (Savoy) ; La Grille (Basile) ; Les Fantasques (Gervais) ; La Voûte (Bidaut) ; La Bonne Auberge « Chez Jo » (Rogliardo) et Les Grillons (Pléney à Champagne) 1986 : 22 ÉTOILES POUR 16 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILES *** (1) : Paul Bocuse à Collonges-au-Mont d’Or ** (4) : Pierre Orsi, Léon de Lyon (Jean-Paul Lacombe), Café Neuf (Jean Vettard), Nandron (Gérard Nandron) * (11) : La Tour Rose (Philippe Chavent), Henry, Bourillot (Christian Bourillot), La Mère Brazier, Auberge de Fond Rose (Brunet), Daniel et Denise (Daniel Léron), Le Quatre Saisons (Lucien Bertoli), Les Fantasques (Claude Gervais), Chez Gervais (Gervais Lescuyer), Fédora (Daniel Judaux), Larivoire (Bernard Constantin) à Crépieux-la-Pape

*** (1) : Paul Bocuse à Collonges-au-Mont d’Or ** (1) : Léon de Lyon (Jean-Paul Lacombe) * (9) : Villa Florentine (Stéphane Gaborieau), La Tour Rose (Philippe Chavent), Pierre Orsi, Nandron (Gérard Nandron), La Mère Brazier, L’Alexandrin (Alain Alexanian), Auberge de l’Île (Jean-Christophe Ansanay-Alex), Larivoire (Bernard Constantin à Rillieux-la-Pape), La Rotonde (Philippe Gauvreau à La Tour-de-Salvagny)

2016 : 20 ÉTOILES POUR 18 ÉTABLISSEMENTS ÉTOILÉS *** (1) : Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or ** (2) : La Mère Brazier (Mathieu Viannay) ; Le Neuvième Art (Christophe Roure) * (13) : Têtedoie (Christian Têtedoie), Pierre Orsi, Les Terrasses de Lyon (David Delsart), Les Trois Dômes (Christian Lherm), Les Loges (Anthony Bonnet), L’Auberge de l’île Barbe (Jean-Christophe AnsanayAlex), Au 14 Février (Tsuyoshi Arai), La Rémanence (Fabien Blanc), Le Gourmet de Sèze (Bernard Mariller), Takao Takano, L’Alexandrin (Laurent Rigal), Maison Clovis (Clovis Khoury), Prairial (Gaëtan Gentil), Le Passe Temps (Youghoon Lee), La Rotonde (Jean-François Malle) à Charbonnières-les-Bains. Difficile de ne pas citer Guy Lassausaie et ses deux étoiles à Chasselay.

1933, LA PREMIÈRE PROMOTION ! Si dans le guide 1900, le premier de l’histoire, on trouve déjà des étoiles, celles-ci indiquent aux automobilistes le prix qu’ils devront payer par jour dans les hôtels qu’ils choisiront : 7 à 10 francs (vin compris) pour une étoile ; 10 à 13 francs (vin compris) pour deux étoiles et plus de 13 francs (vin compris) pour trois étoiles. Un quart de siècle plus tard, en 1926, apparaissent les premières étoiles de « bonne table » (une et deux). Cinq ans après, avec l’ajout d’une troisième étoile elles notent les restaurants de la France entière hormis Paris. C’est donc 1933 où toute la France est concernée qui voit l’officielle naissance des fameuses étoiles que certains rebaptisent macarons à cause de leur analogie de forme avec la célèbre gourmandise. Elles sont (pratiquement) dans leur définition actuelle : 1 étoile : Une cuisine d’une grande finesse. 2 étoiles : Une cuisine d’exception. Vaut le détour ! 3 étoiles : Une cuisine unique. Vaut le voyage !

Lyonpeople / Juin 2016

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