FRANÇOISE ET DENIS BROLIQUIER Noël en famille Installés depuis près de 20 ans sur la presqu’île lyonnaise, le maire du 2ème et son épouse Françoise profitent chaque année de la période de Noël pour recharger les batteries familiales, entre tradition allégée et joie simple d’être ensemble. Jingle Bells. Par Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff et Saby Maviel
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Autour de Françoise et Denis : Célestin (12 ans), Jean-Baptiste (17 ans), Clément (16 ans) et Etienne (assis, 11 ans). Remerciements au fleuriste Franck Hernandez
hez les Bro*, l’hospitalité n’est pas un vain mot. Passé sous les ciseaux de leurs proches, le patronyme raccourci illustre bien l’ADN de la famille Broliquier. « Chaque année pour Noël, mes parents ouvraient la table à un voisin, un ami, pour briser la solitude de ceux qui n’ont personne », explique malicieux le maire UDI du 2e arrondissement. Une invitation pour l’équipe de Lyon People venue livrer le sapin ? Dans leur appartement qui plonge sur l’Hôtel-Dieu, Françoise et Denis reçoivent le tout venant à l’avenant depuis 1995 ; la solidarité toujours gravée au marbre familial. L’ambiance ? Plus auberge espagnole que dame patronnesse. « Certes, la période de Noël est l’occasion de nous replonger tous ensemble dans les textes, la symbolique de la naissance, mais nous le faisons avec une grande liberté », continue-til. Moins spiritualiste que spirituel, plus progressiste que traditionnaliste, Denis Broliquier cultive l’art du contrepied. Au mur de la salle à manger, les masques africains (l’homme a visité plus de 100 pays) nichent avec les oiseaux du collectif urbain Birdy Kids. Dans sa bibliothèque aux 2 000 ouvrages sur Lyon, la collection des San Antonio dissimule la palanquée de SAS qu’il conserve précieusement. « Notre ainé Jean-Baptiste, qui est en terminale ES aux Maristes, s’entend très bien avec Alexandre, le fils de Gérard Collomb », s’amuse Françoise, chanteuse lyrique distinguée en 2003 par une Victoire de la Musique pour l’enregistrement de l’opéra « Pelléas et Mélisande », où elle interprétait le registre d’Yniold. Définitivement loin des clichés. Voix de stentor et sparadrap milloniste, l’édile qui travaille à l’ombre de l’abbaye d’Ainay est aux antipodes de cette image parfois sévère que lui collent ses détracteurs. En témoignent les babillages de sa relation avec celle qui sera sa future épouse. « Nous n’étions certainement pas fait pour nous rencontrer et je pense que nous avons souvent voté différemment », glisse-t-elle tendrement, détaillant également son « coup de foudre pour Denis. » Un premier dîner chez un couple d’ami, les Rivoire, puis un second, monsieur raccompagnant chastement mademoiselle, quelques pique-niques sur les lônes Lyonpeople / Décembre 2014
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