BOOKZINE PMF


Rédactrice en chef
Latifa MATHIEU
Référents de rubriques
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Pierre MATHIEU
Latifa MATHIEU
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Le comité de rédaction
Sélim BEN ABDALLAH.T. 05
Julie MENON T.05
Sarah NZAMBE T.06
Nour BEN GAMRA T. 06
Yasmine BLIDI T.06
Nour M'HADHBI 1.05
Eya MAAMRI 1.05
Mariem BEN YEDDER 2.09
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Aicha MOUELHI 2.10
Fatma MOUELHI 2.04
Ghalia BEN JDIDIA 2.04
Inès YOUNES 2.6
Yacine DRISS 3.09
Farès BOUKER 3.09
Rania KHEMIRI 3.09
Ines MEHERZI 3.09
Dina BENHADID 4.02
Sirine MHADHBI 4.02
Lina MAHJOUB 4.02
Meriem MEDDEB 4.02
Responsable de la publication
Patrice BOUSQUET
On dit parfois qu'il est plus difficile de publier le deuxième numéro d'un périodique que le premier.
A n'en pas douter, nous pouvons être rassurés quant à la dynamique qui s'est emparée de l'équipe de rédaction de Bookzine PMF : la livraison de ce nouvel opus nous confirme la richesse du contenu et la diversité des thèmes abordés, et nous en félicitons les rédacteurs.
Qu'on ne s'y trompe pas : en écrivant dans Bookzine, en le lisant, nous partageons un média, c'est-à-dire un lien entre nous tous. Nous faisons société.
L'Education aux médias et à l'information, "inscrite au cœur de la formation de futurs citoyens libres et éclairés, est une composante des actions relatives aux valeurs de la République" (selon la circulaire parue au Bulletin officiel du 27 janvier 2022).
L'aventure de Bookzine est une illustration parfaite de cette préoccupation civique qui doit prévaloir dans un établissement scolaire.
A l'orée de la Semaine de la presse et des médias à l'école, les expositions et les rencontres avec des journalistes et des caricaturistes vont s'enchaîner à PMF. La vitalité des débats organisés dans l'établissement sur des sujets pluriels : littéraires, géopolitiques, scientifiques... n'est plus à démontrer.
Soyez fiers de participer pleinement à ces formes de création et de débat qui garantissent votre liberté d'expression au sein de l'établissement.
Bonne lecture de ce numéro de Bookzine, le deuxième, en aucun cas le second...
Depuis près d’un siècle déjà, le Cinéma permet de partager des moments forts en émotions et sensations avec ses proches ou collègues. C’est dans ce cadre qu’est né l’Atelier Ciné-Regards à PMF, dont le but est de faire place à la culture cinématographique et la découverte du septième art au lycée.
Jeudi 15 décembre, les membres de l’atelier furent invités à la projection du film documentaire Mendès la France. J’ai eu la chance d’en faire partie La séance fut suivie d’un débat animé par le réalisateur M. Yves Jeuland.
Pierre Mendès France, ancien Premier Ministre français de 1954 1955, a occupé une place au centre de la scène politique. Visionnaire, on lui doit l’indépendance de l’Indochine, l’Algérie et la Tunisie ; sa fureur de défendre ses idéaux politiques et sa mentalité prospective, autrefois qualifiée d’extravagante, forment l’essence de sa diplomatie, et lui ont permis d’accéder au monde de la politique à seulement dix-sept ans en tant que manifestant, vingt-cinq en tant que député. En amont de la projection s’est tenue une séance de présentation du film, et plus généralement de Pierre Mendès France, qui, nous l'avons compris, malgré ses exploits politiques, est trop méconnu. Nous apprenons alors que le film Mendès la France est né d’une promesse de monsieur Jeuland à la fille du politicien, celle de faire connaître son père.
Pierre Mendès France était pilote durant la Seconde Guerre mondiale. Il faisait partie de la résistance et des FFL (Forces Françaises Libres.)
Durant le visionnage du documentaire, une information en particulier a captivé mon attention : Mendès France avait un album photo ; il y mettait plusieurs photographies représentant différents moments de vie : ses enfants jouant dans le jardin, sa femme qui pose, etc. Il est intéressant de se demander si cet album photo peut être interprété comme un projet autobiographique Nous avons posé la question à M. Jeuland qui apporte un avis plutôt nuancé : selon lui cet album devrait plutôt être assimilé au journal intime.
Mais pourquoi le politicien n’a-t-il écrit d’autobiographie au sens propre ? C’est une question légitime : il était pilote durant la Seconde Guerre mondiale et ses parents ont été déportés à Auschwitz ; l’œuvre comporterait ainsi plusieurs enjeux : se redécouvrir et lutter contre l’oubli, léguer un témoignage à sa famille et plus largement à la communauté française, et enfin participer au devoir de mémoire. M. Jeuland nous dit néanmoins qu’en ayant mené la démarche et la réalisation de ce documentaire, il se sent (auto)biographe de Pierre Mendès France, et ainsi complète le projet autobiographique du politicien : Pierre Mendès France ne sera jamais oublié.
Pierre Mendès France nourrissait une grande amitié avec Bourguiba : ils échangeaient des lettres manuscrites à l’encre vert (car en Tunisie les lois étaient signées de cette couleur). Ces deux hommes sont caractérisés par leur forte personnalité, leur empreinte. Celle-ci est encore vivante au Lycée français Pierre Mendès France de Tunis. A son arrivée, M. Jeuland fut frappé par ce cachet “PMFien” qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Peut-être Pierre Mendès France erre-t-il encore dans les couloirs et les salles de l’ancienne annexe du Lycée Carnot, et peut-être vit-il encore, toujours et à jamais à travers nous.
Cette leçon de vie inestimable, nous l’avons apprise en participant à une journée très spéciale. En effet, le vendredi 6 février 2023 était une journée de sensibilisation aux Dys (personnes ayant des troubles d'apprentissage) menée par deux Professeurs d'anglais Mme DELAITRE et M BENYACINE, Référent dys
Nous avons reçu Madame GROH, Présidente de la Fédération Française des Dys (FFDYS) et Madame Monique TOUZIN, orthophoniste et membre du comité scientifique de la FFDYS.
Elles ont eu la gentillesse de proposer et de participer à plusieurs ateliers afin d'informer et surtout de sensibiliser tous et toutes car l'ignorance et la méconnaissance des élèves sur ce sujet peut avoir des conséquences terribles sur leurs camarades DYS.
Qui dit journée spéciale, dit tenue spéciale ! Les PMFiens et PMFiennes ont tous été invités à s'habiller entièrement en bleu et en portant deux chaussure différentes
Le Plan d’Accompagnement Personnalisé, dit PAP, est un dispositif scolaire interne s’adressant aux enfants en situation de difficultés scolaires durables et qui présente un/des trouble(s) d'apprentissage Ce dispositif permet d’aider ces élèves à progresser dans leurs apprentissages et à acquérir les compétences exigées par cycle Concrètement le PAP accorde aux élèves Dys selon leur besoin :
du temps supplémentaire pendant les évaluations, des cours sous format adapté, l'utilisation si besoin de l’ordinateur en classe, plusieurs ateliers spécialisés comme l’atelier de théâtre et d'expression corporelle.
ACCEPTER L’AUTRE C’EST LUI DONNER DE L’AMOUR SANS PORTER DE JUGEMENT. IL NE FAUT PAS REPOUSSER L’AUTRE MAIS L’ACCEPTER TEL QU’IL EST, MALGRÉ LES DIFFÉRENCES.En marge de cette journée nous avons recueilli les témoignages de deux camarades de 3ème qui suivent le P A P Deux expériences touchantes et deux regards pertinents L'un des deux élèves a confessé avoir vécu des moments difficiles quand il était en 5ème Ses petites difficultés l'avaient même poussé à perdre confiance en lui et à voir ses notes baisser.
Pour les deux, le soutient de l'équipe pédagogique les a beaucoup aidé dans leur scolarisation. Les professeurs ont cru en eux et leur ont donnés les outils nécessaires pour contourner et dépasser leur trouble.
Grâce aux ateliers artistiques encadrés par Mme Koutini et Mr Garcia pour l'expression scénique, Mme Mouhli pour l'expression corporelle et Mme Zorgati en expression musicale, ils ont gagné en assurance, ont beaucoup plus d'aisance à l'orale et n'ont aucune crainte à prendre la parole en public Notre camarade qui a témoigné avoir eu des soucis en 5ème a d'ailleurs remarqué qu'il était beaucoup moins stressé que ses amis pour le brevet blanc
A l'occasion de cette journée organisée par Monsieur COMUCE, un atelier a été animé en classe par Mme. MOUHLI. "Il a débuté avec une question simple mais dont les élèves ne trouvaient pas forcément la bonne réponse : C'est
Par groupe de quatre, nous avons chacun proposé nos idées et nos différentes réponses à la question Nous avons ensuite visionné deux animations La première était un dessin animé décrivant la vie d'une jeune fille DYS et les difficultés qu'elle pouvait rencontrer à cause de ses différences. Nous avons ensuite écouter une chanson en anglais qui parlait de la réussite des élèves DYS. Nous avons compris que l'ignorance des élèves envers leurs camarades DYS peut conduire à la mise en écart et à leurs mal être " Une élève de 6°8
Il y a 79 élèves Dys à PMF dans tous les niveaux
Un trouble de l’apprentissage ne disparaît pas, cependant grâce aux différents dispositifs mis en place par l’établissement il se compense. Le P.A.P aide justement à minimiser et contourner les difficultés liées au trouble
Il faut vivre les uns pour les autres et non pas les uns contre les autres.
L'Abbé Pierre
Après des années d'évolutions technologiques, le soleil s'est levé il y a quelques années sur un monde nouveau. Un monde hyperconnecté, où l'information nous parvient en temps réel; la quasi-instantanéité d’Internet et le pouvoir décuplant des réseaux sociaux donnent un formidable pouvoir aux informations et aux images ...
Essentiellement dans le but de tromper le lecteur, ces fausses nouvelles sont principalement des contenus éditoriaux qui imitent des articles journalistiques. Il s'agit d'un mensonge délibérément articulé pour nous faire rire, attirer l’attention et éveiller notre curiosité.
Or, celles-ci s'avèrent parfois être fausses ou trompeuses. On parle alors de désinformation. Ce phénomène a pris une grande ampleur et atteint de nos jours un large public en un temps relativement court et peut causer de graves préjudices aux personnes et aux organisations.
Diffusées massivement par des moyens de communication écrits, audiovisuels et numériques sur Internet, ainsi que sur les réseaux sociaux, email ou messagerie instantanée, ces fausses informations, perçues comme vraies, peuvent être assez conséquentes.
Pour lutter contre cette désinformation et ses conséquences, telles que la manipulation et l'escroquerie, l'éducation aux médias devient de nos jours essentielle : il faut être un internaute responsable.
Les canulars existaient bien avant internet, et ils sont présents dans les médias depuis leurs débuts.
Avec les réseaux sociaux, les courriers électroniques et les services de messagerie tels que WhatsApp, qui permettent un faible coût, l'anonymat et une grande capacité virale, les canulars ont augmenté de manière exponentielle.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles quelqu'un peut s'engager dans la diffusion de messages sur Internet. Ils peuvent être classés en différents types, en fonction de l'intention du créateur.
L'une des questions est de savoir pourquoi les canulars sont créés et ce qu'ils apportent à ceux qui les créent. Parfois la réponse est simple, parfois elle est plus compliquée.
Pour générer une alarme sociale : Par exemple, quelqu'un qui est contre l'immigration peut inventer et proposer un crime commis par des immigrants, de sorte que la société s'inquiète.
Pour gagner de l'argent : Si un courriel arrive et que nous le transférons, ou si nous partageons un message sur les réseaux sociaux, ses créateurs peuvent envoyer des publicités qui leur semblent intéressantes parce qu'elles sont liées au message partagé (c'est le concept des cookies). Si nous recevons régulièrement des courriels contenant des "spams" c'est parce que notre adresse électronique a été fournie à des entreprises qui pensent que leurs produits peuvent nous intéresser.
Pour les "clicks" : Ceux qui diffusent des informations fabriquées ou déformées afin de multiplier le trafic vers leurs sites web ont pour but d'obtenir des clics et d'augmenter leurs revenus publicitaires.
Pour défendre une idéologie: Ceux qui cherchent à influencer les idéologies politiques des lecteurs, en diffusant une idée bien définie ou en donnant une image de certaines personnes, comme les minorités ou certains hommes politique.
Pour nuire à un tiers : Dans ce type de canulars, leurs créateurs cherchent à profiter directement du discrédit jeté sur les autres.
Canular idéologique :
Pour manipuler notre perception et favoriser un certain cadre d'opinion qui soutient des idées spécifiques, les canulars idéologiques établissent une réalité déformée. Avec une certaine intention politique, ces canulars nécessitent du temps et des sources pour modifier les vraies nouvelles du passé en y ajoutant de fausses nuances.
Le canular : "Le gouvernement aurait supprimé la religion chrétienne" et mis en place "la religion islamique".
La vérité : ce qui est diffusé, c'est la publication des programmes d'enseignement de la religion islamique dans les écoles et les instituts, qui énumèrent les matières à enseigner dans ces enseignements.
Canular économique : Très souvent, les canulars sont utilisés comme un moyen de propagande, pour attirer l'attention des gens et donc leurs " clics ". Ces canulars rapportent des bénéfices à leurs créateurs grâce à la publicité qu'ils contiennent.
Le canular : Zara ne propose que des remises le jour même. La vérité : C'est un mensonge ! Conséquences : Les gens seront tentés d'acheter certains articles et de dépenser.
Canular humoristique :
La presse humoristique se caractérise par le rire moderne ainsi inventé dans un champ journalistique parallèle à la presse généraliste. La satire est une forme ludique de canulars sur Internet. Elle présente des histoires intentionnellement humoristiques, exagérées, parfois provocantes ou même offensantes qui se moquent de l' actualité et mettent en évidence l'ironie du monde.
Vérifiez la date. Si elle n'apparaît pas dans l'article, recherchez le titre sur le site web pour savoir si elle a déjà été publiée à une autre date.
Les fakes news envahissent internet ! Elles se répandent sur les réseaux sociaux et parfois nous ne pouvons pas distinguer le vrai du faux. Alors ne vous inquiétez pas !
Nous allons vous donner les 10 meilleurs conseils pour éviter les fake news et vous permettre de vous informer de la meilleure manière possible.
Méfiezvous des rumeurs !
Y a-t-il des fautes d'orthographe? Cela enlève de la crédibilité à une page web et la rendent "non digne de confiance".
Diversifiez les sources : recherchez des informations dans les journaux, les archives, les livres et sur internet.
Vérifiez la source : son origine, est-elle fiable ? Existe-t-il un site de réference?
Faites attention aux images. Verifiez s'il s'agit d'un montage ou non.
Vérifiez si l'information existe dans plusieurs endroits ou non (télévision, journaux, sites...)
Fiez-vous uniquement aux sites certifiés (https...)
Recherchez et confirmez le nom de l'auteur : A t-il un nom d'utilisateur qui peut correspondre à une personne réelle ?
Soyez méfiant envers la publicité!
la classe d'ACL BFI 1°9/1°10 décide avec leur enseignante Mme. Benyounes de rédiger des centons (poèmes) en des langues différentes mais tout en gardant l'arabe comme langue principale afin de célébrer cette journée emblématique. En effet, la poésie occupe une place toute particulière dans la culture littéraire du monde arabe, elle en est même sa première forme de production littéraire attestée. Elle compose ainsi en grande partie l'identité littéraire de l'aire culturelle arabe.
Tout d'abord il serait fort utile de commencer par définir ce qu'est cette forme de poésie qu'on appelle "centon". Il s'agit d'un poème composé de vers ou de fragments de vers empruntés de poèmes d'un ou de différents auteurs. Ces vers seront réajustés de façon à avoir un ordre nouveau afin d'offrir un sens tout à fait différent, donner une seconde vie à ces bouts de poèmes.
Faisant preuve d'une grande créativité et d'un grand sérieux, les élèves se mirent à choisir les texte poétiques des recueils de poèmes de différentes langues qui sont le français, l'anglais et bien entendu l'arabe, afin de sélectionner les vers qui formeront leur futur centon. Ainsi, après s'être fixés sur les vers et en être satisfait, chacun essaya à son tour de trouver l'ordre adéquat afin que leur centon prenne forme et permette aux vers d'exprimer un sens tout nouveau. Ces vers sélectionnés étaient pour une grande partie semblables et se répétaient dans un grand nombre de centons de la classe mais grâce à l'esprit inventif de chaque élève ils ont procuré une signification différente dans chaque réalisation.
Malgré leur sens différents, les centons écrits par nos chers élèves se rejoignent sur un même point: l'amour. Un même thème qui fait l'union de la classe en ce jour emblématique afin de célébrer la langue arabe. Des mots doux, des expressions d'amour et des vers qui portent en eux un sens profond forment les écrits de ces lycéens, dont la langue qui les compose permet l'expression de ce sentiment d'amour et se prête à cette activité. Des réalisations pleines de sentiments faites dans une ambiance chaleureuse et conviviale, propice à une écriture concentrée et sérieuse mais tout en gardant une bonne humeur tout au long de l'atelier.
…
A la fin de cet exercice, chaque élève a tenté d'interpréter son poème afin d'exprimer le sens et les sentiments qu'il porte. La langue exprime ce contenu mais la langue permet de le renforcer et de l'amplifier. Ainsi, chaque "poète" est devenu "interprète" en récitant son centon devant toute la classe. Avec beaucoup d'application et une certaine éloquence, ils ont tenu à exprimer toute la puissance de la langue et son pouvoir à traduire les émotions et les sentiments que l'écrivain souhaite faire passer à son lecteur et l'interprète à son auditoire. La langue est précieuse et notre langue arabe l'est encore plus !
Dans la première édition de Bookzine, nous avons pu interviewer le proviseur M. Bousquet. Pour ce deuxième numéro, nous continuons notre série d’interviews avec le proviseur adjoint du lycée Pierre Mendès France de Tunis, M. Verbeke, pour découvrir son rôle, ses défis quotidiens, son parcours professionnel ainsi que quelques anecdotes.
Tout d'abord, son rôle dans l'établissement est avant tout de s'assurer du bon fonctionnement du lycée et donc de superviser la vie scolaire. Il doit également vérifier que les examens se déroulent dans de bonnes conditions, gérer la politique de l’orientation de l’établissement et le continuum post-bac.
M. Bousquet avait comparé son rôle comme le pilote d'un avion. M. Verbeke a ajouté qu’il se comparait lui-même à un co-pilote, mais plutôt celui d'un vaisseau amiral guidant l’établissement.
Le fait que ce métier est hautement prenant durant toute l'année reste une des difficultés majeures à relever. Pour réussir, il faut prévoir, anticiper un maximum et éviter les événements imprévus.
Cette expérience dans un établissement multiculturel est enrichissante pour lui. Ayant déjà été proviseur adjoint dans d'autres établissements scolaires, il note qu’ici les élèves ont un grand sentiment d'appartenance à la communauté pmfienne.
Le principal but à atteindre en tant que proviseur adjoint est de maintenir le niveau d'excellence des élèves, de faire en sorte qu’ils réussissent leur parcours scolaire dans les meilleures conditions. Mais aussi de veiller à ce qu’ils soient épanouis culturellement, personnellement et sportivement grâce aux options (comme le théâtre, le sport par exemple), les clubs (Cinéma, Radio, Recherche mathématique, HeForShe, Timun, …) et les différentes sections (SI, BFI, SELO…).
En parlant d'épanouissement, nous avons demandé à M. Verbeke si lui aussi était épanoui et sa réponse était affirmative.
Pour être proviseur-adjoint, il faut avoir une forte capacité de travail et aimer le travail en équipe. Mais, parfois, il faut savoir prendre des décisions seul et en assumer l’entière responsabilité.
Avant de devenir proviseur adjoint du lycée PMF, M. Verbeke a fait une Prépa littéraire, puis, il est devenu professeur d'Histoire et a découvert des pays comme le Mali et Madagascar. Ensuite, il a passé le concours pour devenir proviseur-adjoint.
Au cours de sa carrière, le plus marquant pour lui a été de s'adapter aux différentes cultures et mentalités des pays où il a exercé. Au Cameroun, par exemple, il y avait beaucoup de franchise et de familiarité de la part des élèves et parents. Alors qu’à Madagascar, les gens sont beaucoup plus calmes et réservés. Cela a été un challenge pour lui de comprendre les attitudes à adopter en fonction des cultures.
Enfin, le plus surprenant pour M. Verbeke a été de découvrir la diversité des niveaux des établissements scolaires tout au long de sa carrière professionnelle. Au début de sa carrière, il a travaillé dans un établissement difficile situé dans la banlieue de Lille et maintenant, il est dans un établissement d'excellence comme PMF et où les élèves débordent d’ambitions et de projets.
Pendant une semaine nous avons eu la chance de gérer le compte instagram de PMF : @pmftunis C'était dans le cadre de la "semaine des voyages" du 13 au 17 février que nous avons pu documenter le voyage du Club D'Astronomie de PMF à Douiret (Tataouine) et le voyage des 3eSI dans le Sud-Est et au Sahel (Djerba,Sousse,Mahdia, Monastir et Mareth).
L'instantanéité: une difficulté
La communication via les réseaux sociaux demande à la fois réactivité et moyens technologiques.
En effet, l'accès difficile à internet durant mon voyage m'a freinée notamment pour les stories : ces courtes vidéos temporaires doivent être partagées instantanément, ce qui était impossible.
J'ai dû alors les poster avec un décalage de plusieurs heures, ce qui les rendaient moins intéressantes.
Les publications permanentes quand à elles demandent un travail de longue haleine. Ces collections de photos demandent une sélection de clichés représentatifs et l'écriture d'une description pertinente.
Gérer les réseaux: un travail long et complexe
Sélectionnez des photos, les modifier, les recadrer, écrire les descriptions puis souvent les relire afin de modifier des fautes en mettant en forme le texte tout en rajoutant la localisation et souvent des hashtags pour assurer plus de visibilité, .L'instantanéité: une difficulté ...
Ces tâches représentent un véritable travail, qui demandent plus de temps que l'on imagine. Cette complexité et superposition des tâches peuvent paraître très longues d'autant plus que l'on sait que les publications seront vues par plusieurs centaines de personnes. Et le fait de porter la responsabilité de l'image de l'établissement rajoute une certaine complexité. D'autant plus que souvent, suite au manque d'instantanéité, le travail s'accumule en plus du travail demandé lors du voyage.
Pendant la semaine des voyages, du 13 au 18 février 2023, les élèves latinistes des classes de seconde, première et terminale sont partis en voyage en Sicile, accompagnés des trois professeurs enseignant le latin, Mme Chaussavoine, M. Gauvrit et M. Zimmermann.
Ce tour de la Sicile a débuté à Palerme où nous avons pu visiter le superbe Palais des Normands qui abrite aujourd’hui l’assemblée régionale sicilienne.
A quelques kilomètres de la capitale sicilienne, nous nous sommes rendus dans la ville de Monreale, riche d’une cathédrale d’inspiration arabonormande.
Nous avons par la suite longé la côte vers le Sud Ouest pour arriver à Ségeste, où nous avons visité l’emblématique temple dorique datant du Ve siècle avant JésusChrist.
A Agrigente, nous avons pu nous balader dans la vallée des temples qui présente de nombreux exemples de temples d’architecture typique de la Grèce antique.
Notre voyage s’est ensuite poursuivi vers Catane, deuxième plus importante ville de Sicile, située au pied du mont Etna : nous avons flâné dans le centre ville de style baroque. Ensuite, nous avons suivi la côte Est pour arriver à Taormina, petite ville qui abrite un magnifique théâtre gréco-romain parfaitement conservé. Le voyage s’est terminé à Palerme où nous avons pu nous promener dans le marché typique du centre ville, admirer la cathédrale avant de reprendre le vol de retour.
Les élèves ont pu découvrir durant cette semaine des monuments historiques de toutes époques, de l’antiquité à l’époque moderne tout en profitant de la neige sur le mont Etna. Accompagné d’une guide, Marina, le groupe a découvert la période antique sicilienne et ses différentes phases de colonisations: grecque, carthaginoise, romaine, barbare, arabe puis normande.
Cette île aux paysages éblouissants regorge d’une diversité monumentale qui témoigne des différents passages de différentes civilisations. Ainsi, les latinistes ont pu enrichir leurs connaissances de l’histoire antique.
Temple doriquePuisque l’un des enjeux du développement durable est de réduire les inégalités, comme le démontre l’objectif de développement durable numéro 10 “reduced inequalities”, fournir une aide aux personnes à mobilité réduite est essentiel pour atteindre cet objectif. Ici, à PMF, comme partout dans le monde, notre objectif est de réaliser le plus d’objectif possible en une année scolaire. C’est pour cela que les éco-délégué.é.s sont là, pour mener des actions et atteindre tous les objectifs de développement durable établis par les Nations Unies.
Depuis le 3 janvier 2023, les écodélégué.e.s vous ont lancé un défi : récolter 400 kg de bouchons en plastique. Ces bouchons seront donnés à Emel Tounes, une association qui, grâce aux bouchons, pourra acheter une chaise roulante et nous la procurer. Ainsi, depuis la rentrée, des récipients de récolte ont été ajoutés à toutes les poubelles pour que vous puissiez y mettre vos bouchons avant de jeter vos bouteilles. Vous pouvez aussi les déposer devant l’infirmerie, une koufa est mise à votre disposition !
Les éco-délégué.e.s de CM2 se chargent régulièrement de peser les récoltes et jusqu’au 3 février 20 kg ont été enregistrés par nos camarades. Ils sont placés dans des boîtes en carton, stockées dans le laboratoire de SVT.
Emel Tounes a été créé en 2011, elle se charge de la collecte de bouchons en plastique partout dans le territoire tunisien afin de sensibiliser et promouvoir la citoyenneté et les questions environnementales chez les tunisiens.
Une affiche explicative a été réalisée par Neïra Trabelsi, une éco-déléguée de première.
D’ailleurs ils ont même mis en place un petit atelier bricolage écolo lors duquel il confectionne de jolies statues en plastique dont voici un exemple :
Magnifique n’est-ce pas ? Lui c’est un renne. Enfin bref, on s’égare…
Le fait est que nous sommes certes encore très loin de notre objectif et c’est pour cela que nous comptons sur VOUS Considérez cela comme un don et soyez généreux.se, c’est un geste très simple mais qui peut faire beaucoup si l’on s’y met tous.
De notre côté, nous nous ferons un plaisir de peser les récoltes en comptant bien sûr sur votre mobilisation. On se revoit donc au prochain trimestre !
Nour M’hadhbi et Eya Maamri (1.05)
Vous avez sûrement déjà vu ces images insoutenables aux infos qui portent sur l’immigration. Pour mieux comprendre et agir face au monde qui nous entoure, nous avons étudié cette thématique à maintes reprises en classe avec notamment des rencontres poignantes et enrichissantes. C’est donc le point essentiel qu’on dénonce dans notre article, L’immigration, s'inscrivant dans la rubrique EDD. Pourquoi avoir choisi cette rubrique ? Il faut savoir que l’ONU a énoncé dans ses 17 objectifs pour le développement durable : la question de l’immigration.
Le 4 octobre 2022, nous avons, dans le cadre de l’emc, rencontré 2 immigrés et membres de l’association Alda, à qui on leur a posé plusieurs questions au sujet de leur immigration mais également de leur histoire personnelle. Ils nous ont fait part au début de la cause de leur immigration, et contrairement aux préjugés, ce n’est pas à la recherche d’argent qu’ils ont quitté leurs pays. Ils l’ont plutôt fui en raison de sa situation politique. Leur venue en Tunisie n’est que temporaire, c’est pour eux un point de passage pour améliorer leur situation et même déjà préparer leur retour en Côte d’Ivoire où la situation s'est améliorée. Pourtant, même si ce n’est pas définitif, ils nous ont expliqué qu’il n’était pas aussi facile de vivre en Tunisie en tant qu’immigré ivoirien et personne noir.
Le comportement que certaines personnes tunisiennes ont pu entretenir avec eux ne peut se traduire que par le racisme qui malheureusement est bien présent dans notre pays. C’est ainsi tout le but de cette rencontre, faire comprendre aux élèves (qui représentent l’avenir du pays) l’importance du respect envers les immigrés afin de faire avancer la mentalité souvent arriérée. Mais même avec toutes ces mauvaises rencontres, ils ne font pas de généralité car ils ont également fait la connaissance de bonnes personnes qui les ont aidés en leur trouvant un métier ou encore en leur apprenant la langue (essentiellement Alda).
ALDA est une association de leadership et de développement en Afrique. Son but : aller au-delà des frontières afin de créer l’entraide entre les différents peuples. C’est grâce à ces aides qu’ils sont reconnaissants pour tous ceux qui ils ont accompli et pour la Tunisie malgré tout, mais la liberté de leur pays, souvent compromise en Tunisie, leur manque énormément.
Dans le cadre du cours de français, nous avons également abordé la thématique de l’immigration avec la lecture d’un roman: Eldorado de Laurent Gaudé. Dénoncer la tragédie des migrants qui meurent en Méditerranée est le thème central d'Eldorado, qui met en scène des migrants mais aussi des marins secouristes. Et le projet final était la réalisation d’une boîte à lecture, dont certaines ont étaient exposées au CDI.
Mais ces projets ne s’arrêtent pas là, le 9 février 2023, nous avons rencontré Chloé la chargée de communication d’une association tunisienne Ftartchi soit « as-tu mangé ? » en français. C’est un dispositif chargé de donner des formations en cuisine et restauration à des femmes tunisiennes mais aussi à des femmes migrantes installées en Tunisie. Ainsi, ils remettent l’humain et la solidarité au cœur de leurs préoccupations.Ce projet peut ne rien signifier pour certains mais c’est avec ce genre d’actions qu’on fait avancer les choses en se soutenant mutuellement pour faire face aux inégalités sociaux et environnementaux à travers la nourriture et la cuisine.
En tant qu’élève, il est plutôt difficile de contribuer activement à ce genre de causes, mais nous pouvons et devons toujours nous informer et respecter les autres malgré les différences !
Cogni’classe est un dispositif mis en place par certains établissements scolaires pour expérimenter à l’échelle d’une ou d’un ensemble de classes, l’application d’axes pédagogiques issus des sciences cognitives.
Le but de ce projet est de permettre aux élèves d’initier :
Des méthodes d'apprentissages appropriées qui correspondent au fonctionnement du cerveau de l'élève. De fournir efficacement aux étudiants les connaissances, les compétences indispensables et les savoirs nécessaires à toute leur scolarité.
Réduire la difficulté scolaire et améliorer la qualité de la relation avec l'apprentissage, voire la manifestation que les élèves se forgent de leur capacité à apprendre, et augmenter le sentiment de confiance en soi qui est essentiel à la réussite.
Les sciences cognitives ont pour objectif de décrire, d'expliquer et, le cas échéant, de modéliser les mécanismes de l'esprit humain, animal ou artificiel (on parle alors d’intelligence artificielle).
Cette expérimentation s'articule autour de quatre axes fondamentaux de l’apprentissage et du développement cognitif des élèves : la compréhension, la mémorisation, l’attention, l’implication active.
Les sciences cognitives reposent sur l'étude et la modélisation de divers phénomènes tels que : la perception, l'intelligence, le langage, la mémoire, l'attention, le raisonnement, les émotions, l'esprit ou même la conscience.
Pour aborder cette partie, j’ai eu le plaisir de rencontrer M. BOUSQUET, Proviseur du lycée, qui a gentillement accepté de partager avec nous sa perception, son avis sur ce projet.
Comment définissez vous une cogni’classe ?
La rencontre, la recherche des liens entre sciences cognitives et pédagogie.
Pour quelles raisons avez-vous mis en place des cogni’classes à PMF ?
Je suis intéressé par la pédagogie, l'innovation et divers courants de recherche en sciences cognitives. Cette branche des sciences permet, entre autres, de comprendre le fonctionnement du cerveau. Je trouvais intéressant que des enseignants-chercheurs s'emparent de cette recherche expérimentale et en fassent pour eux un exercice pédagogique.
Quelles ont été les modalités de la mise en place des cogni’classes ?
Tout d'abord, un stage de formation à eu lieu pour les enseignants, en abordant le sujet de “l’évaluation”, l'éclairage de ce stage était celui de l’apport des sciences cognitives sur l’apprentissage. Plusieurs enseignants ont suivi ce stage pour découvrir ou développer leurs connaissances sur ce thème. Cette formation sur l’apport des sciences cognitives dans les pratiques pédagogiques a suscité beaucoup d’intérêt auprès des enseignants. Il est donc venu l’idée de lancer les cogni’classes. Soutenue par l'AEFE, cette initiative est partagée par notre établissement et le lycée Gustave Flaubert de la Marsa.
Quel est votre rôle dans ce dispositif ?
Le rôle d’un chef d’établissement est un rôle de facilitateur, il autorise des investissements matériels et de formation, il accompagne les enseignants dans leurs démarches.
Quelles poursuites envisagez vous pour ce dispositif ?
La première action est la reconduite du même dispositif et la poursuite de la formation des enseignants afin d’approfondir ces nouvelles connaissances. Il est nécessaire de laisser aux enseignants le temps d’intégrer cette nouvelle approche dans leurs pratiques pédagogiques.
Une poursuite serait que les cogni’classes deviennent des classes normales, comme un cours “normal” de langue par exemple. Les élèves doivent apprendre à être conscient de leurs processus d’apprentissage, qu’ils soient sensibilisés au fonctionnement de leur cerveau et qu’ils en assimilent des méthodes d’apprentissage.
Avez-vous choisi la thématique des mémoires ?
Ce sont les enseignants, puisque le but est que les enseignants s’emparent des thématiques qui sont nécessaires aux élèves. Mais aussi parce que ce sont eux qui connaissent le mieux les élèves et donc savent ce qu'ils doivent évoquer. Il est également nécessaire que les professeurs ne se mettent pas en difficulté pour les transmettre le plus efficacement possible aux élèves.
Pour Mr Bousquet et ses collègues, la sensibilisation auprès des élèves doit se faire de manière continue, du primaire au lycée, avec une organisation des thèmes. Le premier au collège pourrait être : l’attention puisque à cet âge, nous avons du mal à rester concentrer. Plus tard, les mémoires seraient un sujet à approfondir avec les lycéens, qui eux ont des examens à préparer, donc beaucoup de savoirs à mémoriser. Ainsi connaître et comprendre le fonctionnement de nos mémoires, de notre cerveau nous permettrait d’être plus efficace.
En classe de Seconde 10, lors de séances en accompagnement à l’orientation, Monsieur MATHIEU, nous a sensibilisé au travail de mémorisation qui est nécessaire à notre apprentissage.
On y a, notamment, parlé de différentes mémoires.
La mémoire de travail : La mémoire de travail est une forme de mémoire à court terme de quelques secondes qui peut aussi nous servir à décider, comprendre une chose sur le moment, comme ce que vous êtes en train de faire en ce moment, lire, et comprendre en y réfléchissant, vous utilisez la mémoire de travail, une mémoire active.
La mémoire sémantique : celle-ci est une des mémoires à long terme, elle est explicite et donc elle est utilisée à un état conscient de notre cerveau. On y stocke les connaissances générales qu’on apprend tous les jours mais aussi nos cours, pour un contrôle par exemple, les définitions d’un mot, une information et même un mot. Cette mémoire nécessite des révisions réparties dans le temps pour rafraîchir (réactiver) les informations afin d’une mémorisation effective sur plusieurs semaines voire mois ou même plusieurs années.
La mémoire procédurale ou mémoire des automatismes est aussi une mémoire à long terme, une mémoire implicite, qu’on a inconsciemment. Cette mémoire va stocker des mouvement/actions imprégnés en nous et que nous n’oublions pas (même en ayant la maladie de d'Alzheimer qui fait perdre “la mémoire”). Exemples : jouer d’un instrument, faire du vélo, signer une lettre…
Pour conclure je trouve intéressant d’être sensibilisé à la manière dont fonctionne notre mémoire. On peut découvrir certaines sources de nos difficultés et développer des méthodes de travail et de concentration qui nous aident à progresser davantage et plus efficacement.
Un concours national qui permet de se mettre dans la peau d’un vrai scientifique ?
C’est l'objectif même de “Parlons Chimie”, ouvert à tous les élèves de Première et de Terminale quelques soient leurs spécialités. Ces derniers mettent en place un projet en lien avec le thème défini chaque deux ou trois ans .
Ils devront tout d’abord regrouper tous leurs travaux (photos, vidéos, textes…) dans un espace en ligne qui sera par la suite examiné par un jury. Les huit meilleurs groupes sélectionnés devront envoyer une vidéo présentant leur projet et seront convoqués lors de l’épreuve finale face à un jury à Paris. Il va alors falloir mélanger créativité, science et communication pour espérer gagner le premier prix, un diplôme, une somme de 400 euros et une visite de la ville.
Nous avons la joie de vous annoncer que PMF participe à ce prestigieux concours depuis maintenant quelques années. Ma camarade et moi avons eu la chance d'assister le 25 janvier 2023 à une séance afin d'échanger avec les professeurs, Madame Noura Gaji et Madame Cecile Abdelghani qui guident, conseillent et encadrent nos très chers participants : Anas Karim Riache, Youssef Benrabaa et Aida Halym élèves de Terminale 5 et 7. Ces derniers ont énormément de motivation et de passion leur permettant ainsi de faire face à l’importante charge de travail.
Cette année nos apprentis scientifiques ont décidé de créer différents produits cosmétiques de nuit: un patch pour les yeux et un masque pour le visage. Essentiellement élaborés à partir de citron, de romarin et de thé vert, cette composition est innovante et locale ; ils créent également leur propre marque : « Hesperis ».
Ce nom fait référence à la déesse du soir, mère de trois filles qui possèdent un jardin « les jardins des Hesperides » contenant des fruits qu' on ne retrouve nul part ailleurs, les agrumes dont le citron qui permet d’embellir toute personne le consommant.
Nous avons effectué des recherches à la maison pour pouvoir les mettre rapidement en œuvre et les concrétiser lors des séances expérimentales. Certaines étapes étaient plus difficiles à réaliser que d’autres, comme l'extraction de l’acide citrique (qui permet de rendre la peau plus lisse et plus éclatante) à partir du citron ou l’extraction de la caféine du thé (qui réduit les rougeurs et irritations des peaux sensibles). Cela nous a permis de mettre en œuvre une vraie démarche scientifique.
Cette expérience nous a permis de découvrir un nouveau monde plein de manipulations, d'autonomie et de possibilités dans une ambiance amicale et paisible. Nous avons ainsi pleinement profiter de la démarche.
Cette rencontre a ainsi pu nous apprendre davantage sur ce concours. Nous remercions donc les professeurs et les élèves de nous avoir fait découvrir leur univers.
Les Olympiades nationales de la chimie est un concours de chimie organisé depuis 1984 qui s’adresse aux plus passionnés de science. Les Olympiades sont une manière d’approfondir ses connaissances dans un contexte moins scolaire mais aussi d’apprendre en s’amusant, d’acquérir des méthodes de travail et un bagage suffisant pour se sensibiliser à une poursuite d’étude dans la chimie ou dans les sciences. De même, ce concours vous permettra de mieux réussir vos travaux pratiques, une épreuve clé au baccalauréat en enseignement de spécialité de physique-chimie.
Un diplôme vous sera également remis à la fin du cycle, ce qui vous permettra d’enrichir votre dossier scolaire notamment sur Parcoursup.
Il existe deux concours : le Concours scientifique (sujet de cet article) et le Concours de Communication "Parlons Chimie" (sujet de l'article suivant).
Les participants au concours scientifique de Terminale et de Première se retrouvent pour six séances les mercredis après-midi de 13h30 à 16h pour participer à des travaux pratiques de chimie, encadrés par Mme FARZA Nedra et M. TOUATI Baligh. De quoi passer un moment divertissant tout en développant son savoir en chimie.
"J’ai beaucoup aimé cette expérience qui m’a permis d’en savoir plus sur le monde de la chimie: J’ai eu l’opportunité d’apprendre à manipuler du matériel qu’on utilise rarement en cours. Maintenant, je me sens plus à l'aise vis-à-vis des travaux pratiques, ce qui est bénéfique pour le baccalauréat."
"J’avais toujours des difficultés quand il s’agissait de travaux pratiques. Cependant, J'étais passionnée de chimie. Donc je me suis inscrite aux olympiades. Grâce aux manipulations qu’on réalise chaque séance, j’ai pu développer mes capacités expérimentales. De plus, je trouve qu’on est en avance par rapport au programme car on aborde des notions de Terminale. Ainsi, j’encourage tous les élèves de première à participer l’année prochaine aux Olympiades.”
"J'ai immédiatement su que j'aimais plus la chimie que la physique. Quand j'ai découvert les Olympiades, j’etais intriguée. Du coup je me suis inscrite. J'ai immédiatement aimé les expériences et les travaux pratiques qui étaient intéressants.
J’avais l’impression que le temps passait vite tellement j’ai aimé le déroulement des séances. On réalisait à chaque séance une nouvelle manipulation. Ceci a enrichi ma culture scientifique et a facilité l’acquisition de mes leçons car plusieurs notions du cours sont traitées lors des travaux pratiques. Les Olympiades sont amusantes et intéressantes. Je vous conseille vivement d'essayer si vous aimez la chimie."
Gharbi HIBATALLAH et Rayan EL GHALI (1.04)La coupe du monde de football fut sans aucun doute l’événement le plus attendu de l’année 2022. Elle a rassemblé, et c’est un record, un nombre faramineux de fans à travers le monde, pour atteindre un pic de 24 millions de spectateurs le jour de la finale.
Comme en 2018, en 2014, et ce depuis 1930, la coupe du monde est une célébration du ballon rond, mais au-delà, du sport en général. C’est pour cela que les matchs ont aussi pris vie au Lycée Pierre Mendès France de Tunis, sur le grand écran. J’ai eu la chance de faire partie du public. Nous, les élèves, mais aussi nos professeurs et nos familles avons assisté à deux matchs : TunisieDanemark et Tunisie-France. La projection a eu lieu dans la salle polyvalente du collège qui a pu accueillir plus de 200 personnes. PMF étant un établissement français en Tunisie, les enjeux sont également différents ; le match TUN-FRA a alors permis de vivre un moment de rapprochement entre les deux pays et cultures.
C’est alors que l'exaltation retentit dans la salle. La Tunisie vainqueure ! On entend l’hymne national et l’on aperçoit le drapeau rouge flotter dans la nuit. Malheureusement, la Tunisie n’a pu être qualifiée, les Australiens ayant finalement gagné plus de points. En revanche, les bleus atteignent la finale où ils n’arrivent pas à défendre leur titre lors d’un match d’anthologie face à une Argentine solide.
La tension était à son comble ce mercredi 30 novembre : match décisif pour la Tunisie qui joue une place en huitièmes de finale. Il fut marqué par un temps fort : le but de Wahbi Khazri à la 58ème minute qui permet à la Tunisie de s’envoler vers la victoire ! C’est néanmoins avec amertume que le public réagit au but de Griezmann trente secondes avant la fin du match ; pas de panique, l’arbitre consulte la VAR et le but est annulé (hors-jeu).
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"Le champion tire les leçons du passé, concrétise le présent, pense le futur".
Luis Fernandez
Le stress peut être un compagnon constant tout au long de la journée, que ce soit à l'école ou dans la vie quotidienne. D'un point de vue scientifique, en réponse au stress, deux hormones sont sécrétées dans le sang.
La première hormone est l'adrénaline, qui a pour effet d'augmenter la fréquence cardiaque, de favoriser la sécrétion de glucose et d'augmenter la pression artérielle. La seconde hormone est la cortisone, qui stimule la libération de glucose dans le système et affaiblit le système immunitaire. Ces réponses biologiques peuvent entraîner à la fatigue, au stress, à un manque d'appétit et à une plus grande vulnérabilité aux maladies.
Le stress peut alors avoir un impact négatif sur notre santé mentale et physique, et il est important de trouver des moyens de le gérer pour éviter qu'il ne devienne accablant. En utilisant des techniques simples comme la méditation, la respiration profonde et la pause, nous pouvons réduire la tension et améliorer son bien-être mental et physique.
Les cours d’AS méditation relaxation combinent ces trois techniques pour le bien être des élèves Pour en savoir plus sur cette pratique fascinante nous avons eu l'occasion de rencontrer M Latreille Ladoux, professeur d’Education physique et sportive expérimenté, qui anime ces séances les Jeudi à 13h en salle gymnase.
“L'AS méditation, relaxation existe depuis deux ans.
D'ailleurs au départ, elle portait le nom de "Pranayama", mais ce nom est un peu compliqué et peut paraître intimidant, c'est pourquoi l'intitulé a été changé pour "AS méditation, relaxation.”
“ En réalité,ces séances s'adressent à toutes les personnes qui en ressentent le besoin ou qui sont simplement curieuses
Il arrive parfois que l'on ait besoin de se détendre, aussi bien physiquement que mentalement, sans même s'en rendre compte
Ces séances peuvent bénéficier non seulement aux élèves, puisqu'il s'agit avant tout d'un cours d'association, mais aussi aux adultes, tels que les enseignants et le personnel administratif.
En résumé, ces séances s'adressent à tout le monde ”
“A court terme, c'est-à-dire à la fin de la séance, l’objectif est de procurer aux participants un bien-être physique et mental.
Qu'ils se sentent bien pendant la séance en apprenant à identifier les pensées qui traversent leur esprit et à prendre conscience de ces pensées sans se laisser distraire par toutes les histoires qu'ils se racontent.
Pour y arriver, nous devons prendre le temps de nous reposer et de nous concentrer sur l'instant présent.
À plus long terme, j'aimerais transmettre aux participants une routine quotidienne comprenant des exercices pour gérer le stress et d'autres contraintes psychologiques."
“"*rire* La méditation est souvent mal comprise, mais en réalité, elle consiste simplement à prendre conscience de ce que l'on fait au moment où on le fait.
Cela permet de se concentrer sur ce qui existe, sans être distrait.
La méditation permet de se rendre compte de ce qui se passe autour de nous, de vivre dans le présent plutôt que de se perdre dans des mondes imaginaires du passé ou du futur qui n'existent pas encore.
C'est ainsi qu'elle permet de calmer l'esprit et de se reconnecter avec la réalité du monde. Pour ainsi dire de canaliser notre stress.
Il est important de se rappeler que la méditation ne nécessite pas de se mettre dans une position spécifique, comme celle de lotus avec les doigts qui se rejoignent.
Il suffit d'être conscient de ce que l'on fait et de ne pas passer à côté de la réalité."
Quels conseils avez vous à donner aux élèves pour qu’ils restent zen pendant les périodes d’épreuves ?
“Pour mieux gérer le stress des examens, il est important de changer de perspective et de voir la vie sous un angle différent.
Les examens sont certes importants, mais il y a aussi d'autres choses dans la vie qui méritent d'être appréciées. Apprendre à apprécier les moments de la vie est tout aussi important que la réussite scolaire.
Sinon un exercice simple et fondamental consiste à prendre conscience de sa respiration pendant une à deux minutes, sans essayer de la changer.
Ensuite, on peut essayer de ralentir l'expiration, en prenant soin de ne pas forcer, pour qu'elle dure un peu plus longtemps.
Au fur et à mesure que l'on prolonge l'expiration, le corps se détend et l'esprit se calme."
En somme, le stress est un problème courant chez de nombreux adolescents, y compris les élèves, en raison de divers facteurs tels que la pression académique, les changements physiques et émotionnels, la pression des pairs et les problèmes familiaux.
La méditation est donc une solution abordable qui peut aider à réduire le stress, améliorer la qualité de vie, la concentration, la communication, la clarté de la pensée et la gestion des émotions. De plus elle se pratique partout et à n’importe quel moment.
Alors qu’attendez vous pour vous y mettre et commencer par les séances guidées à l’école ?
HTTPS://YOUTU.BE/NO-GLUOV3-U
Yasmine BLIDI (T.06)
L’année de Terminale est ponctuée de stress, d’angoisse et d’appréhension pour les lycéens concernant leur avenir. Aussi, la formulation des vœux sur Parcoursup est un moment clef de l’orientation pour les élèves de Terminale.
Entre les vœux, les sous-vœux ou encore les vœux multiples, la procédure peut paraître hermétique, et elle suscite une grand appréhension chez les élèves.
Il est vrai que cette plateforme est synonyme d’angoisse pour nos terminales (et pas que). En effet, c’est tout à fait normal de ressentir du stress lié à l’avenir, mais il est aussi important de bien le gérer.
Chers terminales, pour mieux s’en sortir on vous propose alors de:
1/ Bien vous renseigner sur la manière dont la plateforme fonctionne : ainsi en comprenant son système vous pourrez être plus serein.
2/ Prenez y vous à l’avance : Plus vous allez vous y prendre à l’avance ,plus vous pourrez vous corriger et ainsi être certain de proposer une bonne qualité d’écriture.
3/ Ne stressez pas par rapport aux notes : N’oubliez pas que les appréciations et vos motivations ont tout autant d’importance que celles-ci.
4/ Élargissez votre champ de vision : N’ayez pas qu’une seule option d’avenir et essayez de vous intéresser à d’autres possibilités d’avenir afin de ne pas être déçus .
HTTPS://WWW.YOUTUBE.COM/WATCH?V=QKCYHXVKKOA
"Maldito Bulo", maldita.es, https://maldita.es/ Guallar Javier, Codina Lluís, Pere Freixa, Pérez-Montoro, Mario "Desinformación, bulos, curación y verificación Revisión de estudios en Iberoamérica 2017-2020", Telos, vol 22, núm. 3, 2020.
"La reconnaissance sociale, la vraie cause des «fake news»", Charles Cuvelliez, Université Libre de Bruxelles, Ecole Polytechnique de Bruxelles, Le Temps. Lien URL : https://www.letemps.ch/opinions/reconnaissance-sociale-vraie-cause-fake-news
"Fake news", e-enfance, Lien url : https://e-enfance org/informer/fake-news/ Harsin Jayson, « Un guide critique des fake news : de la comédie à la tragédie », Pouvoirs, 2018/1 (N° 164), p. 99-119.
URL : https://www cairn info/revue-pouvoirs-2018-1-page-99 htm
"¿Qué son las fake news? - Consejos para reconocerlas - Fake news para niños", Smile and Learn - Español.
Lien url : https://www youtube com/watch?v=qMRm4UE1gOc
"Existen 7 tipos de desinformación, ¿conoces todos?", Animal Político
Animal Político, Lien URL : https://www.youtube.com/watch?v=Tfw4GYWmXPI
"¿Cómo diferenciar evidencias y bulos?", School as 'learning communities' , lien URL
:https://www.youtube.com/watch?v=EeXirzraKdc
"Los Bulos ¿Cómo nos Perjudican?", La Crisis: videos didácticos de Antonio Campuzano, lien URL : https://www youtube com/watch?v=MZM8TpLO-5I