Luxuriant N°8

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dito

En haut à gauche : Lady Gaga for Rolling Stone, 2009 © David LaChapelle En haut à droite : L peonardo DiCaprio Nostalgic Styling, 1996

Le premier jour du reste de ma vie

J’ai écrit cet édito le 3 juillet 2009, en regardant sur Facebook les photos de la soirée du premier anniversaire de Luxuriant. Je me suis fait la savante réflexion que je ne serai jamais plus aussi jeune que sur ces clichés… ni sûrement aussi éméché… quoique. Après nous être bien arrachés la tête, nous nous sommes arrachés les cheveux à la rédaction, pour que ce numéro spécial photo soit simplement magnifique. C’était sans compter le dépôt de bilan de notre chère imprimerie Qatena. Cette cinglante nouvelle est tombée en plein bouclage, période déjà riche en stress et en imprévus, pile au moment où nous nous extasions devant les belles images et les beaux mots de ces messieurs David LaChapelle, Peter Boesch, David Laurent, Philippe Xavier et Sébastien Cuvelier. Aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de ma vie… sans mon imprimerie. C’est l’un des premiers stigmates de la crise qui m’explose en pleine tronche, ex-aequo avec le fait que dans ma bande de potes, je commence à être le seul à avoir encore un emploi. Nos fêtes en deviennent moins tumultueuses et moins nombreuses depuis que mon unique et maigre salaire doit remplir une demi-douzaine de pintes asséchées lors de chaque tournée. Je l’aimais bien mon imprimeur, il ne manquait pas de caractère et réussissait toujours à me faire bonne impression.

Il ne nous a jamais envoyé de sordides menaces de mort quand nous tardions à payer et il s’est toujours attelé à corriger les « si j’aurais » dans ma prose. Tel épris qui croyait éprendre… Quand je suis triste, je ne pleure pas mais j’écoute de la musique en buvant, un peu comme nos amis gens du voyage. Alors ce soir, je m’en mettrai une, pour les 90 employés de Qatena qui vont devoir surfer tragiquement sur monster. lu, en écoutant quelques bonnes galettes des Dandy Robots, des Convertibles, de CHI et de Tum Sally. N’oubliez pas, surtout en cette période néfaste de récession, qu’acheter un disque aujourd’hui, ce n’est pas seulement écouter un artiste, c’est également un acte de soutien envers lui et son groupe. Et si vous êtes fauchés, comme nous tous, allez le voler dans un magasin ; c’est quand même bien plus excitant et punk, au niveau de l’adrénaline, que de le télécharger sur internet. La crise est chienne et elle commence seulement à montrer ses crocs enragés. Si le problème devient mondial, il va falloir envisager un déménagement sur une autre planète. † Sébastien

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sommaire

Luxuriant 08 Editeur Responsable ..................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg Tirage 20 000 exemplaires Parutions 10 numéros par an Directrice Artistique ..................................................... Alice Litscher Fashion & Lifestyle Editor ..................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ..................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 Elsa Pons elsa@luxuriant.lu T + 352 27 48 95 22 Luc Mallinger luc@luxuriant.lu T + 352 27 48 95 24 Rédacteur en chef ..................................................... Sébastien Vécrin sebastien@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 IT Project manager ..................................................... Laurent Childz laurent.childz@luxuriant.lu www.luxuriant.lu

Editorial........................................................................................... Luxorama

David Laurent................................................

Décibel

Tum Sally......................................................... Archive............................................................. The Convertibles............................................ CHI.................................................................... Dandy Robots................................................. Rockhal............................................................

Art

Philippe Xavier.............................................. David LaChapelle.......................................... Polaroïd........................................................... Lomo.................................................................

En route............................................................................................. Eldoradio......................................................................................... Metropolis

Barcelone........................................................

Photographes ..................................................... Frédéric Berns Guillaume Jolly Stéphanie L. Fraenz Schintgen Claude Piscitelli Vincent Habay Cintia Maughelli Sébastien Cuvelier Armand Wagner

Vitrine

Punky B...........................................................

Illustrations ..................................................... Minisushi Gilles Uzan

LFI....................................................................................................

Trippin.............................................................................................. La nuit.............................................................................................. Tea & Biscuits.................................................................................. Extrabold......................................................................................... À table

File dans ta cuisine.......................................

Steve’s corner.................................................................................... Fresh.................................................................................................

Abonnement et réservation ..................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu

Blabla............................................................................................... Hangover.......................................................................................... In web we trust................................................................................ Agenda............................................................................................. Horoscope.........................................................................................

PEFC / 04-4-0007

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Rédaction ..................................................... Ben Andrews Marley Hutchison Steve Kugener Fraenz Schintgen Christian Pearson Antoine Weber Thomas Decker Christine Delvaux Les Ducs Liberty Ducarme Paul Genaud Laurent Bravetti Caroline Puerta Géraldine Grisey Léa Revon Christophe Hanesse Régis Kuckaertz Kawe A.R Jean-Gabriel Becker Mari Vincent Habay A.V Christophe Michel

Front cover : Photo: Garret Suhrie Subject: David LaChapelle and Sharon Gault Hair: Larry McDaniel Makeup: Levi Vieira Product: Temptu S/B and Dura Foundations

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luxorama

Interview David Laurent – wide.lu Quand Luxuriant rencontre un mec sympa doublé d’un type doué, il lui propose une bière et 3 pages pour découvrir plus en profondeur la vision du bonhomme. Focus sur David Laurent. •฀C’était toi le premier paparazzi à avoir pourri les fêtes du pays en shootant les pseudo-people avec un appareil numérique ? En fait, j’ai plutôt pris la relève du concept lancé par Mike Koedinger dans les 90’s. A l’époque, les gens se jetaient sur lui et s’extasiaient devant le petit écran lcd d’un pouce de son petit Sony numérique. •฀Donc tu étais le deuxième ? Mike en a eu un peu ras-le-bol, alors j’ai repris le flambeau. Pendant 3 ou 4 ans, j’ai bien tourné dans les soirées avec un compact numérique. Ensuite, des sites comme alex.lu ou party. lu sont arrivés et ils ont repris l’idée qui s’est un peu essoufflée en perdant de sa spontanéité. •฀Tu as eu des bons plans ? C’était une expérience amusante de soirées, qui m’a permis de boire des coups gratos et de rencontrer pas mal de monde… •฀C’était comment la nuit à l’époque ? Au risque de passer pour un « vieux con », je dirais que c’était plus fun ! Il y avait une tout autre ambiance, nous étions à cheval entre les 90’s et les années 2000… Bizarrement, nous étions loin des préoccupations actuelles, c’était plus « roots ». Les nuits étaient rythmées par de vraies icônes : Fabiola du Conquest, les barmaids du Marx, le team de l’Elevator, etc. •฀Tu étais journaliste puis rédac-chef et naturellement tu t’es dirigé vers la photo, c’est donc plus jouissif de faire des images que d’écrire ? Je ne suis pas sûr d’avoir réellement la fibre journalistique à la base et j’ai débuté la photo complètement par hasard, en shootant une cover pour paperJam. •฀Raconte ! C’était en 2002. J’étais en discussion avec l’équipe rédactionnelle de paperJam et j’ai pris le risque d’avancer que je serais, sans doute, capable de réaliser un portrait de Marie-Claude Beaud, directrice du Mudam à l’époque, après que d’autres photographes se soient cassé les dents sur le projet en question. C’était plus de l’esbroufe qu’autre chose, mais Mike Koedinger a saisi la balle au bond et m’a dit « go ! ». C’était parti. Un quart d’heure d’apprentissage avec un canon D30 et je me retrouvais dans un Mudam en chantier, avec sa directrice fraîchement en poste. Je l’ai shootée dans un moment d’inattention où elle soulevait ses cheveux avec une chouette lumière de fin d’aprèsmidi. C’était autant spontané pour elle que pour moi.

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•฀Ta première photo s’est directement retrouvée en cover ? Le résultat a plu… et s’est retrouvé en cover. C’était assez « couillu », d’autant qu’elle apparaissait de dos sur cette image. •฀Comment as-tu obtenu ta première grosse campagne de communication ? Au cours d’une discussion avec Jean-Claude Bintz, qui venait de lancer Vox Mobile, j’ai tout simplement proposé de bosser pour eux… Et après une série de tests concluants, la machine était lancée ! Depuis, nous avons énormément collaboré ensemble. Ce fut un réel tremplin et l’occasion de travailler sans contrainte, avec « carte blanche » totale quant à l’orientation visuelle, etc. Il faut aussi dire que de leur côté, ils ont pris pas mal de risque en communiquant en noir et blanc lors du lancement. C’était une première… et cela a eu son effet. •฀Aujourd’hui tu es indépendant ? Depuis 2004 en fait. Ensuite j’ai lancé Wide, il y a environ 2 ans, une agence spécialisée dans l’image. •฀Tu es un artiste ? J’ai vraiment du mal à porter ce genre de casquette. Je crois que le terme « créatif » me convient mieux. J’ai ma société et je propose un panel de services en tenant compte des besoins du client. C’est une approche plus « commerciale ». Il faut avoir des idées, être à l’écoute, tenir compte de différentes contraintes. J’associe plus le terme « artiste » à la liberté totale, à la musique par exemple. Disons que je le suis peut-être plus en privé… Je ne sais pas. C’est très dur de jouer sur les mots. •฀Tu aimes quel genre de photos ? Le portrait sans doute. Avec une approche plus intuitive, impulsive. J’aime beaucoup travailler dans l’urgence et en lumière naturelle. Pour moi la cover de paperJam reste l’exemple idéal : quelques minutes pour photographier une personne pressée dans un environnement inconnu. C’est un sacré exercice et cela m’a énormément aidé à développer mon regard et à bosser sur base d’une simple équation : personne + lieu + lumière. •฀L’image souffre-t-elle de cette satanée crise ? Il y a du business mais la crise pose un réel souci dans la communication en général, je pense. Alors qu’on devrait se serrer les coudes et jouer la carte du dynamisme et de l’entraide, les gens ont tendance à se replier sur eux-mêmes et à tomber dans la paranoïa. Or, c’est justement le moment d’aller vers les autres et de développer de nouvelles méthodes d’échange et de partage comme l’a fait, par exemple, l’association Designs Friends en lançant une plateforme pour les photographes, les designers, les architectes, les éditeurs, etc.


« Le terme « créatif » me convient mieux. »

Festival de la Mode Vintage à Lyon

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luxorama

Sur la piste de Yekepa au Libéria (property of ArcelorMittal) •฀C’est quoi le truc qu’on accepte à contrecœur mais qui va rapporter gros ? Il n’existe pas de non-job en photo. Tu peux tout faire de manière agréable et tu peux même t’éclater en photographiant un pot de yaourt en packshot. A partir du moment où tu considères qu’un boulot en photo est plus pénible qu’un autre, tu ne le vis pas forcément bien, alors tu ne vas pas faire ton travail correctement. Dans ce cas, ne le fais pas, car tu vas trouver cela pénible et tu ne vas pas faire de belles images. •฀Bon, tu as contourné ma question en me disant que tu étais prêt à avoir tous les clients possibles, inversement vers quoi tu aspires ? Bizarrement, ce qui me plaît beaucoup en ce moment, c’est le thème de l’industrie. Sur un site industriel, je suis comme un gamin dans un magasin de bonbons, tout m’intéresse et j’adore discuter avec les ouvriers des détails techniques. Depuis deux ans, je bosse pas mal pour ArcelorMittal. J’ai énormément voyagé, au Libéria, en Chine, en Afrique du Sud, en Algérie… Et à chaque fois, j’ai rencontré des gens passionnés par leur job et soucieux de partager leur connaissance. C’est très enrichissant. •฀Comment explique-t-on à sa copine qu’on a passé toute la journée à shooter des jolies filles dévêtues ? Ah ah ah… Les gens ont beaucoup d’a priori sur les photographes et oublient le boulot de gestion, relation, comptabilité, retouche, démarche, prise de vue, facturation. On est loin des clichés habituels. •฀Parle-moi de cette légende urbaine selon laquelle les modèles seraient prêts à coucher avec le photographe pour percer professionnellement ? Urban Legend ! Du moins, cela ne concerne généralement que les filles disons… faciles à la base. Après, les modèles ont toujours l’impression de discuter avec un mec qui a la science infuse en matière de beauté, glamour. Je peux te dire que trimbaler 10 kilos de matos à 2000 mètres d’altitude, cela n’a rien de très « papier glacé », mais c’est franchement le pied.

Street style pour punky-b.com •฀Ta plus grosse fierté dans ton job ? D’avoir pris le risque de faire ce que j’aimais. Etre indépendant, c’est plus ou moins la loterie au quotidien mais quand tu veux, tu peux. C’est très bateau, mais cela s’applique à pas mal de choses. •฀Des regrets ? De ne pas avoir assez voyagé… J’adore bourlinguer. •฀Un projet ? Traverser en août 2010 une partie de l’Alaska en moto, monter une expo et vendre les photos au profit d’une association pour les enfants souffrant de maladies incurables. Une manière de récolter du fric, de montrer de beaux clichés et de faire de belles choses. Avec l’âge, tu as envie de laisser une trace autre qu’une image uniquement commerciale… •฀Un message pour tes futurs clients ? Ce serait présomptueux de dire que je suis meilleur qu’un autre et cela ne s’inscrit absolument pas dans ma philosophie… alors je préfère inviter à la discussion, à l’échange. † Sébastien

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dcibel

Interview Tum Sally Du sarcasme, du bling-bling, du sondage fallacieux et surtout du talent : Tum Sally buzze en musique les couacs du chef d’état français. Interview funky avec le tailleur de costard officiel de Sarkozy.

•฀Un mois s’il te plaît, tu es au Luxembourg ici ! Oui c’est vrai, alors ça change, deux semaines. Sinon rien en meuf et pas de grosse tête car les buzz retombent toujours très vite sur internet. Mais ça motive à mort, c’est le principal.

•฀Tu as voté pour Sarkozy ? Ben à ton avis ? Évidemment que non, je pensais que c’était flagrant quand même.

•฀Ta réactivité est incroyable ! J’ai la tête dans mes sons 24 heures sur 24… ça aide. Mon dernier track par exemple, quand Sarkozy est passé rendre visite à Carla Bruni, en pleine interview avec le magazine Femmes Actuelles et qu’elle lui susurre « bon courage mon chouchou », je l’ai fait, dans la foulée, en moins de 7 heures. C’est arrivé vers 15 heures. J’étais très inspiré. J’ai fignolé une instru et terminé le morceau à 22 heures, juste avant que ma voisine appelle les flics.

•฀Quand Sarkozy dérape, toi tu rappes ? Exactement ! Au salon de l’agriculture de Paris, l’année dernière, un mec n’a pas voulu lui serrer la main en lui balançant « touche-moi pas, tu me salis ». Sarko a rétorqué « casse-toi pauvre con ». Je n’avais pas de nom, pas de Myspace et je taquinais un peu de musique. J’ai foncé. •฀Tu as retrouvé le type du salon de l’agriculture ? Personne ne l’a jamais revu, moi je le cherche toujours pour faire un featuring. •฀Demande à Carla pour un featuring ? J’ai peur qu’on ne l’entende pas beaucoup… •฀Ou qu’elle te dise casse-toi pauvre con. Parlenous du buzz de cette chanson ? Le morceau Casse Toi Pauvre Con a fait un buzz de malade. Après avoir entendu la réplique de Sarkozy à la radio, j’ai bricolé la chanson le soir même en 4 heures. Le lendemain, j’ai filmé des images dans mon couloir. Deux jours plus tard, le clip passait sur Canal +. Il y a même eu une dépêche AFP. Je suis allé aussi chez Morandini sur Direct 8. J’étais comme un con en costard dans le métro, tout juste une semaine après avoir fait le morceau dans ma chambre. •฀A partir de là, tu as eu combien de visites pour ton clip sur internet ? Entre Youtube et Daily Motion, un million. •฀Un buzz d’un million de connections cela engendre de la tune, des filles ou juste un ego démesuré derrière son écran ? Une avance de 3000 € de mon label, c’est cool mais ça ne change pas la vie, peut-être deux mois.

« J’ai bricolé la chanson le soir même en 4 heures. » ฀฀

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•฀Tu as juste envie de déconner, de dénoncer, de faire du son ou prendre des ronds ? Surtout du son pour faire bouger les gens dans les clubs et un peu casser les couilles de ceux d’en haut quand même. •฀Le Tum Sally, c’est donc un marrant sans aucun problème de cité ? Je délivre des messages même si c’est « le racisme c’est mal ». Cela reste une porte ouverte que je laisse ouverte. •฀Tu as peur du méchant Sarko ? Il ne peut pas m’enlever grand chose à part la loc de mon appart de 30 m2, mais bon c’est juste une blague. •฀Tu rêves de gros sous ? De gros son ! † www.tumsally.com Sébastien Photo : Thomas Chanzy



dcibel

Interview Archive How could we define Archive’s sound ? Probably we won’t even try because the band feeds in many styles of music. A fifteen years career and eight albums later comes Controlling Crowds, considered as the best album of Darius Keeler’s collective - because Archive is more than a band, it’s a collective. Members change, always trying to reach perfection. Maybe Darius is difficult to convince or not, but surely he is a perfectionist. Archive will play the Rockhal on September the twentieth. Luxuriant sat for a moment with the boss, trying to persuade you to be part of the show, enjoying a special musical experience you can’t find anywhere else. •฀So Darius, what’s your idea of a music band, does it always have to change its members to evolve ? It’s helpful. I think it’s a good thing to look for new talents. •฀Does it mean that it’s difficult to work with you as a team manager ? It seems quite difficult because I have a good idea of what I want, of what I try to do. Then people from Archive must have this similar vision and that’s hard to find. I don’t just tell them what to do, they are free but have to follow my rules. •฀Is Archive a kind of family ? Definitely, with closer relations besides the musicians. •฀Living in a cloudy universe… I’m just honest. I don’t want to make it cloudy, only explain my feelings. There is a lot of darkness in today’s world. 60s, 70s, even 80s, these generations had hope. Today we are destroying the world. It’s difficult to get out. We are all slaves. •฀What’s the meaning of Controlling Crowds ? Controlling crowds represents a kind of despair. I needed to explain how it feels to be controlled. Controlled by governments sending soldiers to war. It’s been quite difficult for me to realise that I was part of this “free world”.

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« We are all slaves. »

•฀Do you want to work on another movie soundtrack ? Maybe for a better movie than Michel Vaillant ? I’d love to ! When we worked on Michel Vaillant I was just naive. Really, this movie is just a big piece of shit. •฀And your favourite movie is ? 2001 a Space Odyssey, and the Shining. Stanley Kubrick made so many masterpieces. •฀Do you need strong visuals to support your music ? If visuals are too strong they can tell you how to think. When we play live we just need an atmosphere, we don’t want to disturb the audience. We were looking for people to get involved with Archive and be as passionate as we are about the band and creative side. Then came Hello Charlie who directed Bullets’ video. These three guys are very talented, they seem to look at the music and see it in a way we wanted to see it. •฀People always compare you to Pink Floyd, what’s your favourite Floyd album ? Animals. I just love the atmosphere. I listened to this album when I was a kid and even if we have our own sound, I’m sure that my subconscious is trying to recreate a part of it. •฀You will be playing in Luxembourg in September ; do you expect to control the crowd or to be controlled ? Shows are definitely more powerful than before and we all gonna be controlled. † Christophe Hanesse


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Interview The Convertibles Dans le rock’n roll, les plans de carrière se suivent et ne se ressemblent pas. Elvis a choisi de devenir bouffi, shooté aux médocs, Chuck Berry s’est laissé entraîner dans de sulfureuses histoires de voyeurisme et Little Richard est devenu pasteur. Ralf, lui, s’est pris un gros crash en voiture et a décidé de dédier son plus bel organe au rock, n’en déplaise aux puritains. Nous avons bu un godet avec le frontman de The Convertibles, pour qu’il nous raconte si, aujourd’hui encore, les mamans brûlent les disques de la musique du diable et essaient d’en interdire les concerts. •฀Tu roules en convertible ? Non, je roule en moto rock’n roll anglaise des 50’s. Notre nom de groupe se réfère aux voitures convertibles des rockers mais véhicule aussi l’idée de pouvoir changer de style de musique si nous en réssentons le besoin. •฀En 2009, c’est quoi être rock’n roll ? Je ne joue pas au rocker, je ne suis pas tatoué et je n’ai pas de vieille Chevrolet, cependant mon cœur bat pour le rock’n roll. •฀Tu es le King du Luxembourg ? Je hais les imitateurs qui se déguisent en Elvis période 70’s. Pendant un concert, The Convertibles jouent uniquement 5 chansons qu’Elvis avait interprétées. J’insiste bien sur « interprétées » car il n’a jamais écrit aucune chanson. Le King était une cover band, tout comme nous. •฀Des news d’Elvis ? Bien sûr, il vit dans l’ouest des Etats-Unis et participe régulièrement au concours à Las Vegas des sosies d’Elvis. Chaque année, il finit deuxième. •฀Tu faisais quoi avant d’être un rocker ? J’ai commencé à chanter suite à un grave accident de voiture. Avant, j’étais un sportif et je gérais un centre de fitness. •฀Votre prochain disque ? Bobby Sharp, le compositeur d’Unchain My Heart, nous a envoyé des chansons inédites qui n’ont jamais été publiées, certainement parce qu’il revient de 40 ans d’héroïne. Le prochain album de The Convertibles est donc offert et écrit par le monsieur. A 85 ans, il se moque de faire de l’argent et a simplement envie d’aider les gens talentueux. •฀Ralf has left the building. † Sébastien Photo : Andres Lejonas

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« Mon cœur bat pour le rock’n roll. » 18 juillet : Blues’n’Jazz-Rallye à Luxembourg, 16 août : Water-Art festival au lac de la Haute-Sûre (le jour de l’anniversaire du décès d’Elvis), 12 septembre : L’Inouï à Redange/Attert


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Interview CHI Stakhanoviste du beat, le compositeur CHI inscrit en lettres bling-bling le Luxembourg au panthéon du hip-hop international. Petite discussion entre amis le temps de s’assoir sur les clichés de la discipline et accessoirement… autour d’une bonne bouteille de vin.

•฀C’est combien de temps pour toi une compo ? Ça dépend mais ce qui est marrant, c’est qu’en général, les gens préfèrent les morceaux torchés en 15 minutes plutôt que ceux sur lesquels je me suis pris la tête pendant 4 heures sur ma MPC 4000.

•฀Tu es le seul ou le meilleur beatmaker officiel des rappeurs du coin ? Le meilleur (rires) ! Nous devons être seulement 5 ou 6 à faire des instrus hip-hop potables au Luxembourg. Avant, la plupart des MC’s se contentaient de poser sur des faces B de vinyles. Quand je suis revenu de Paris, je me suis mis à bosser avec ceux avec lesquels je développais le plus d’affinités et c’est aussi ceux qui font les plus grosses sorties (Taipan, ALS, Lil’Star, LX) du pays.

•฀En 15 minutes ? Quand tu as l’inspiration ou un bon sample, ça peut aller vite. Je peux même te dire que dans le hip-hop, pas mal de hits ont été faits en 15 minutes…

•฀Tu composes uniquement pour les locaux ? Non, j’ai fait des morceaux pour Youssoupha, Akhenaton, Oxmo Puccino, pour des rappeurs américains et beaucoup d’autres encore. J’ai d’ailleurs composé un son pour IAM. Tu imagines ? C’était un rêve depuis mes 12 ans. Malheureusement, le track n’est jamais sorti à cause de raisons obscures. Pour me consoler, je l’écoute tout seul chez moi, en me touchant (rires).

•฀C’est quoi le Style CHI ? Un style US inspiré du Wu Tang période 93 mais qui sonne pas du tout comme du Wu Tang 93… (rires). •฀Tu t’adaptes selon les MC’s qui vont poser sur ton son ? Lors d’une commande, les rappeurs aiment bien sélectionner parmi plusieurs sons, l’instru qui leur convient le mieux. J’ai envoyé au moins 300 prods à Paris avant d’avoir un vrai résultat. Cependant pour les artistes de la famille (Taipan, LX), j’aime bien leur faire du sur-mesure. •฀Jamais eu envie de prendre le micro ? Je l’ai fait mais j’ai arrêté car je n’avais plus rien à dire. Je passe beaucoup plus de temps à la maison plutôt qu’à traîner dehors et puis je vais être papa maintenant. •฀Félicitations. Papa est dans le blues, toi dans le hip-hop, dans quoi sera ton rejeton ? Ce sera la surprise. •฀Sur toutes tes prods, la punchline qui t’a fait le plus plaisir ? « Mais si on savait vraiment, est-ce qu’on parlerait trop » de Taipan. •฀On peut être crédible dans le hip-hop sans pour autant habiter au 10ème étage d’une tour insalubre de banlieue ? Ça dépend de ton rôle et de ce que tu racontes. Moi je suis un beatmaker donc pourquoi pas… et depuis que les Etats-Unis ont un président black tout est possible.

« Maintenant on m’ouvre la porte à la Sacem. »

•฀Parle-nous du rap game luxembourgeois ? Un clash qui démarre en luxembourgeois, se poursuit en portugais et se termine en français. •฀Ça te sert à quoi d’avoir signé sur une major comme Warner ? A rien, sauf que maintenant on m’ouvre la porte à la Sacem (rires). † Sébastien

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Interview Dandy Robots

Les Dandy Robots sont des androïdes à l’allure précieuse qui prônent un language mécanique et musical choisi. Entretien avec 3 cyborgs luxembourgeois qui imposent leur propre doctrine de l’élégance sonore. •฀En tant que dandy, quel raffinement apportezvous à la musique pour l’homme ? Nous essayons d’apporter une élégance au son et un visuel assez défini avec des scènes de jeu issues du Commodore 64. •฀En tant que robot, quelle tâche trop périlleuse pour l’homme accomplissez-vous ? La recherche et le traitement dangereux de toutes sortes de sons, sans aucune limite, même si ça fait mal. •฀En tant que Dandy Robots, comment séparezvous vos deux identités sur scène ? Le chanteur utilise deux micros, un sans effet pour le côté dandy, mélodique et sensuel et un second, avec des effets très aléatoires, qui se rapprochent des sons synthétiques et robotiques. •฀En tant que groupe luxembourgeois, quel vent de renouveau avez-vous envie d’apporter à la scène locale ? Nous n’avons pas ces ambitions-là. Nous poursuivons, sans aucun compromis, notre vision musicale, avec nos divers projets, depuis 20 ans. Nous essayons simplement d’avoir un niveau de production technique le plus haut possible. •฀En tant que patriarches du son, quel regard portez-vous sur l’évolution des instruments de musique ?

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« Nous avons récupéré nos rêves analogiques. » Nous observons une évolution intéressante mais aussi frustrante. Nous sommes de la génération qui trouve que les synthés analogiques sont plus sexys, tactiles et excitants que les logiciels sur laptop. C’est notre forme principale d’instrument, chose que nous n’avions pas dans nos groupes précédents. Nous avons récupéré nos rêves analogiques. •฀En tant que groupe managé par « N », avez-vous prévu de quitter vos boulots pour vous consacrer à la musique, aux royalties, à la débauche et la dépravation ? Alors, que les choses soient claires, c’est nous qui l’avons poussé vers la débauche et ensuite nous nous sommes retirés pour devenir parents… sauf « N ». Pour la musique et les royalties, nous avons fait le choix d’avoir une liberté artistique totale, chose généralement incompatible avec une carrière dans la musique. •฀En tant que groupe sur myspace, vous cumulez seulement 20 amis…trop vieux pour faire une promo web ou myspace est définitivement dead ? Nous ne nous mettons pas la pression. Nous nous concentrons davantage sur nos prestations live plutôt que d’essayer de « paraître » sur myspace, même si ce n’est pas très dandy comme attitude… † Sébastien Photo : Claude Piscitelli



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L’écho de la Rockhal Alors que les fantômes du rock anglais hantent encore les lieux et que les murs interprètent encore les chants ténébreux des légendes californiennes, la Rockhal avec Archive, The Prodigy ou encore Bring Me The Horizon présente une rentrée 2009 toujours aussi envoûtante.

No Fun At All : 30 octobre L’histoire de No Fun At All débute comme un conte scandinave. Bénis en 1993 par une fée de la musique, les jeunes Suédois voient leurs cassettes démo faire le tour de l’Europe. Après déjà quatre albums et une compilation, No Fun At All règne alors, au même titre que des légendes comme Millencolin, sur les contrées du punk rock européen. Pas encore au Panthéon, leur venue auprès des mortels reste un événement rare. Le vendredi 30 octobre, au club de la Rockhal, s’annonce déjà comme une date mythique. †

Explosions In The Sky : 8 septembre Avec son album diabolique « The Earth is Not a Dead Cold Place », qui a à jamais envoûté le monde chaotique du Post Rock, Explosion In The Sky revient vers son public pour quelques rares apparitions scéniques. Manifestant leur magie à travers une alchimie de guitares pensées, travaillées et repensées des mois voire des années, les sorciers texans envoûtent leurs spectateurs à leur univers unique, mystérieux, voire spirituel. Pour la première fois au Luxembourg, la sorcellerie d’Explosion In The Sky se produira dans le club le 8 septembre prochain, pour un voyage dont vous ne reviendriez pas indemne. Massive Attack : 28 octobre Se formant et se déformant au gré des albums, Massive Attack est un véritable dogme venu des bas-fonds de Bristol. Evangélistes du trip-hop, les Anglais sont, sans objection, les maîtres et précurseurs de ce culte novateur. Avec un Graal comme « Mezzanine » ou encore « 100th Windows », Massive Attack plonge l’ensemble de ses fidèles dans des versets hypotoniques, reliés de richesses sonores infinies. Mercredi 28 octobre, tel un sanctuaire, le Main Hall de la Rockhal s’ouvrira aux profondes et magnifiques litanies de Massive Attack…

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«Plënneren liicht gemaach» mam Georges Christen «Déménagez léger» avec LEO et Georges Christen. Gagnez un an d’électricité gratuite. Vous déménagez avant la fin de l’année? Participez à notre concours «Déménagez léger». 1er prix: votre déménagement offert avec Georges Christen et un an d’énergie électrique green_energy gratuite. 2e-5e prix: un an d’énergie électrique green_energy gratuite. Pour participer, demandez ou téléchargez votre bulletin de participation: tél. 26 39 48 48 • www.leoenergy.lu

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Interview Philippe Xavier

Après une expérience de 6 ans dans les comics chez Marvel, Philippe Xavier a décidé de retourner parfaire son coup de crayon sur le vieux continent. Son parcours atypique, sa participation aux séries Le Souffle, Croisade et Paradis Perdu, ainsi que sa collaboration avec les plus grands en font un dessinateur hors du commun. Rencontre avec l’illustrateur de l’affiche du festival de la bande dessinée de Contern. •฀Tu as couché avec qui pour illustrer l’affiche de l’édition 2009 du festival de Contern ? Et toi, avec qui as-tu couché pour avoir le privilège de m’interviewer ? •฀Personne… enfin presque. Le tome 3 de Croisade vient de sortir, as-tu déjà attaqué le 4ème opus ? Attaqué et emballé ! Je viens de terminer le tome 4 qui finalise cette histoire, prévu pour fin novembre. Mais un second cycle devrait voir le jour l’année prochaine. •฀Un petit tuyau sur la suite des aventures de Gauthier de Flandres ? Sa barbe pousse, ses cheveux sont plus longs … il va tranquillement prendre du recul et disparaître derrière une dune. •฀Qu’est-ce que tu as fait pour fêter ta récompense pour Croisade (tome 1) au dernier festival d’Auderghem ? J’ai couché avec une autre personne. •฀Il paraît que l’idée de Croisade vient de toi ? L’idée de base vient effectivement de moi car j’avais envie de dessiner cet univers. Lors de ma rencontre avec Jean Dufaux en 2006, nous avons réalisé que nous étions sur la même longueur d’ondes : nos influences cinématographiques et artistiques communes ont fait de Croisade une évidence.

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•฀Comment s’est passée ta collaboration avec un grand scénariste comme Jean Dufaux ? Une vingtaine de kilomètres nous séparent, ce qui rend nos rencontres très fréquentes. Jean me donne une dizaine de planches à la fois, je les crayonne et ensuite, nous nous retrouvons autour d’une bonne table. •฀Pourquoi ces impressionnantes scènes en format panoramique sur 4 pages dépliantes dans Croisade ? Juste l’envie d’« exploser » graphiquement, de sortir du format BD classique. C’est également une sorte de clin d’œil à des grands réalisateurs comme Sergio Leone ou Stanley Kubrick qui mettaient en avant ce genre de cadrage. Mais ce « dépliant » n’est pas là juste pour faire joli. Il sert l’histoire et représente un moment fort de chaque album. Il est devenu notre marque de fabrique. •฀En combien de temps et comment réalise-t-on une BD ? Je fais entre 6 et 8 planches par mois, je vais un peu plus vite que la moyenne des dessinateurs. Je travaille de 9 heures à 19 heures, 6 jours sur 7… On commence par faire un story-board, puis le crayonné et enfin l’encrage. •฀Demain tu feras quoi ? J’espère continuer jusqu’à épuisement de ma main et de mes yeux sur Croisade 2ème cycle, et peut-être faire des one-shots de temps en temps pour changer d’univers, de période et pour me distraire un peu. † Festival BD Contern 18-19 juillet Stéphanie L.


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FIESTA CUBANA

JOSS STONE lOCKWOOD CASADESUS lE JAZZ ET lA DIVA - OPUS II 13 JUIllET

FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI

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FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL

OPEN AIr

OmNI 2009 11 • 18 JUIllET à l’ABBAyE DE NEUmüNSTEr

THE NIGEl

QUINTET

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER ( CCRN ) 28, RUE MÜNSTER – L-2160 LUXEMBOURG-GRUND

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KENNEDy BlUES’N JAZZ rAllyE 18 JUIllET

FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI • FESTIVAL OMNI

TICKETS : +352 / 47 08 95 - 1 ( Billetterie ) www.luxembourgticket.lu ou +352 / 26 20 52 - 1 ( CCRN )

WWW.CCrN.lU


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Interview David LaChapelle

Death by Hamburger, 2001

Le photographe white trash roule désormais sa bosse à côté de Dieu et de ses saints, délaissant le temps d’une sulfureuse et décadente after dans la chapelle Sixtine, les idoles gossip shootées au gloss, de l’Amérique. Interview God like ! •฀Jésus est ton homeboy ? Je suppose que oui. Dieu représente pour moi un feeling céleste et une énergie palpable derrière chaque élément de notre globe. La nature peut s’afficher d’une manière tellement sublime que la question de l’existence de Dieu en devient indéniable. •฀Alors quid de tes premiers amours démoniaques : la débauche et la luxure ? Elles sont toujours là mais je me détache chaque jour un peu plus du milieu de la mode. La religion est complètement ancrée dans la culture américaine actuelle, mais elle tend à se scinder en deux mouvances contradictoires : d’un côté, un mouvement fondamentaliste, conservateur, de plus en plus religieux, frôlant le fanatisme, et de l’autre, une décadence absolument immorale, toujours plus dégradante. Alors, j’assimile et je mélange toutes ces informations au plus profond de moi, pour en ressortir des images et essayer de donner un sens au monde.

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•฀Comment être sûr que tu n’es pas la réincarnation de Michel-Ange ? On ne peut être sûr de rien (rires) et je ne suis pas persuadé de croire vraiment en la réincarnation. En tout cas, je ne vais pas attendre de savoir si je pourrai bénéficier d’une seconde vie pour m’éclater et faire les choses qui me passionnent sur cette terre. Michel-Ange est, à mon humble avis, le plus grand artiste pop de tous les temps et je suis fan de ses œuvres depuis ma plus tendre enfance. Tout le monde connaît Michel-Ange, mais qu’en est-il de David LaChapelle ? •฀Je pense que certaines fashionistas te connaissent davantage que Michel-Ange. Bref, selon toi, quel magazine peut, aujourd’hui, atteindre le statut de sacro-sainte Bible comme l’était, dans les eighties, le magazine « Interview » créé par Andy Warhol ? Aucun, car Interview était Le magazine, l’unique, le seul, avec une ligne éditoriale en parfaite adéquation avec son époque, la mode et l’art. Tout et tous étaient dans ce magazine. Le fait d’avoir bossé avec Andy et d’avoir pu exposer mes photos dans Interview reste l’un des mes meilleurs souvenirs. Tu te rends compte ? J’avais seulement 19 ans.


Photo Credit: Paige Powell

Andy Warhol & David, 1987

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« Le bon goût est une idée très bourgeoise »

•฀Tes décors sont tous vrais et construits sans trucages informatiques, avec d’imposantes installations scénographiques : tu considères Photoshop comme Satan ? La totalité de mes décors sont créés de manière artistique. C’est quelque chose qui m’amuse toujours beaucoup. Cependant, je me sers quand même de Photoshop et de nombreux autres outils informatiques… enfin le moins possible. •฀Même pour les fesses de Lady Gaga sur la couverture de Rolling Stone magazine ? Ah ! C’est une très bonne question (rires), mais figure-toi que c’est son vrai corps. Je n’ai absolument rien retouché dans Photoshop. Elle a vraiment une plastique incroyable. •฀Aujourd’hui tes photos s’expriment plus dans une galerie ou dans un magazine ? Mes photographies sont suffisamment visuelles pour être publiées, imprimées ou projetées n’importe où. Je trouve que la photographie est un merveilleux media qui peut s’épanouir tant dans une exposition que sur papier glacé. De plus, chaque page de magazine est une petite galerie que tu peux afficher chez toi, pour créer ton propre petit musée privé. •฀Tout le monde pose ou posera pour toi, quelqu’un a déjà refusé ? Ah ! Si tu savais le nombre de personnes qui m’ont posé un lapin dans le boulot et… même dans ma vie sentimentale (rires), tu serais certainement très étonné.

Lil Kim: Luxury Item, 1999 © David LaChapelle

•฀Il te reste qui alors à immortaliser sur une de tes photographies ? Au risque de te décevoir, je n’établis pas de guest-list pour sélectionner mes modèles. Par dessus tout, j’aime photographier les personnes qui sont vraiment attirées par mon travail et qui aiment ce que je fais. C’est toujours une expérience intéressante quand je trouve un sujet qui veut poser pour moi. Regarde avec Lady Gaga, nous voulions vraiment faire un truc ensemble et c’est de cette attraction mutuelle qu’en a résulté une belle image… avec un joli arrière-train… non retouché. •฀Jusqu’où une photo de LaChapelle pour une publicité peut être trop hardcore ? Je ne sais pas trop en fait. J’insuffle toujours autant de sexualité, de spontanéité et d’humeur dans mes clichés. J’ai passé des jours, des semaines et même des années à développer des idées et des concepts pour la publicité. Mais j’ai toujours trouvé plus intéressant que les gens se fassent leur propre expérience de mon travail dans les galeries et me disent si mes images sont trop hardcore ou non. En tant que photographe, je trouve cela beaucoup plus intimiste et profond que via une pub sur papier glacé. •฀Selon ton livre « Artists & Prostitutes », pensestu qu’aujourd’hui David LaChapelle est davantage une prostituée qu’un artiste ? Je pense sincèrement qu’il faut commencer par être une prostituée pour devenir un artiste. Aujourd’hui, je suis une espèce d’hybride entre ces deux extrêmes, même si j’aspire à devenir

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« Il faut commencer par être une prostituée pour devenir un artiste »

Paris Hilton: Hi Bitch, Bye Bitch, 2004 © David LaChapelle

complètement un artiste, sans me soucier d’aucune directive commerciale.

•฀Ta définition du mauvais goût ? Le bon goût !

•฀Et tes mannequins, ce sont plus des prostituées ou des artistes ? Un savant mélange des deux !

•฀David LaChapelle surfe-t-il sur le bon goût ? Le bon goût est une idée très bourgeoise qui me fait vomir, tout comme le mauvais goût d’ailleurs ! Aujourd’hui, beaucoup trop de personnes pensent qu’il suffit de dépenser des sommes folles dans des meubles design, glanés à droite et à gauche, pour donner l’impression d’avoir plus de goût que son voisin. Les gens ont trop pris l’habitude de se sectoriser en classes et religions différentes, avec des goûts systématiquement formatés.

•฀Comment définirais-tu le style LaChapelle pour présenter ton boulot à ma maman qui vit dans un petit village ? Je ne sais pas s’il y a beaucoup à dire, en fait. Disons que je prends simplement des photos. Je m’interroge si on peut vraiment parler d’un style LaChapelle, mais je pense que je fais juste des images tout en étant attiré par des choses relativement naturelles. Si je devais expliquer mon travail à ta maman, je suppose que je lui dirais de feuilleter un de mes bouquins. •฀Et pour mon pote qui vit rue Saint-Honoré à Paris ? Un photographe populaire et original qui fait ce qu’il aime et qui, par la force des choses, a développé son propre style. Mais si ton ami habite rue Saint-Honoré, il doit forcément connaître mon travail (rires).

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•฀Combien coûtait une photo de LaChapelle lors de ta première exposition ? C’était en 1984, à la galerie 303 et mes photos n’avaient pas vraiment de prix (rires). •฀C’est toujours le cas aujourd’hui ? Aujourd’hui elles sont inestimables (rires). •฀Tu peux nous faire une photo exclusive de toi en slip pour la couverture de Luxuriant ? Ok, je t’envoie ça. † Sébastien


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Uma Thurman Gossip, 1997

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The House at the End of the World, 2005 © David LaChapelle

When the World is Through, 2005

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Jesse, 2007 © David LaChapelle

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Sara, 2007 © David LaChapelle

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Collapse in a Garden, 1995

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’AIR L N E ER Y O V N E ’ ION S T C E T O R SANS P IDANGEREUX OUS EGEZ-V C’EST S > PROT


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Polaroid : in instant we trust Les années 2000 sont définitivement dopées au vintage. A l’heure où papa, maman et le petit dernier ont adopté l’appareil numérique, Edwin Lang, pape de la photographie instantanée, refait parler de lui. Ses derniers fidèles, regroupés au sein d’une secte puissante, ont ressuscité le Polaroid. Voici l’Ancien et le Nouveau Testament d’un outil devenu icône. Un procédé technique révolutionnaire et un design unique : l’appareil photo à développement instantané naît en 1948. Les premiers modèles font déjà preuve d’une personnalité prononcée : le Polaroid 900, avec son soufflet, a déjà un charme ravageur et suscite l’émoi des foules. Mais c’est en 1972, après un relooking et un passage du monochrome à la couleur que le « Pola » s’installe durablement dans le cœur des amateurs de photos et de vacances en famille avec le SX-70, avec son look d’Optimus Prime dans les Transformers. Le désir d’instantanéité de l’homme moderne occidental incarné, en somme. Toujours plus loin, toujours plus vite, le Polaroid est le cliché d’une époque insouciante où la technologie est une providence qui aura bientôt réponse à tout. Pop star On le trouve dans tous les foyers. Mais le phénomène n’est pas que populaire : le prisme artistique hyperactif des 70’s capte comme jamais la lumière céleste apportée par ce nouveau support : Andy Warhol utilisera un Polaroid Big Shot, à très longue focale, pour shooter ses célèbres portraits sérigraphiés. Des plasticiens tels que Stefan de Jaeger ou David Hockney vont eux aussi utiliser la technique de la photo instantanée, inaugurant le photographisme Polaroid. La première chapelle du culte est née. L’appareil devient star, et défile au cours des années dans des atours plus extravagants les uns que les autres : Polaroid 600, 630, 660, Spectra, Land 1000 et 2000, Autofocus 5000… il se décline en divers coloris, de la pink attitude au modèle « Taz » en passant par la traditionnelle sacoche de cuir. C’est désormais un véritable phénomène de mode ! La starlette ne résistera évidemment pas aux sirènes d’Hollywood. Elle péchera inévitablement par orgueil en se dévoilant sous toutes les coutures au cinéma. Indicateur de classe ultime, Pola apparaît dans un James Bond : « Permis de tuer » de John Glen, sorti en 1989. On y découvre un modèle inédit doté d’un rayon laser. Dans « The Game », c’est Michael Douglas qui manque d’être piégé par un Spectra et des dizaines de clichés compromettants. « La nuit nous appartient » de James Gray, sorti en 2008, à l’esthétique « so 80’s » à base de night-clubs et de cocaïne, n’oublie pas la légende Polaroid, élément indissociable de l’époque : Joaquin Phoenix s’y amuse avec un Studio Express 403 et Eva Mendes.

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Fall and salvation L’euphorie et la béatitude ne sont malheureusement pas accessibles à de pauvres mortels tels que nous. S’il a toujours bien cohabité avec l’argentique, le déclin du Polaroid viendra du numérique, le Grand Satan des puristes. Pratique et peu coûteux, ce nouveau support va séduire les masses, tandis que le papier Polaroid, très cher, trouve de moins en moins de fidèles. Mais une poignée d’entre eux va résister, et ce sont avant tout les artistes amateurs qui vont alimenter le culte. Le caractère unique et le rapport très personnel de l’appareil avec son utilisateur va garantir sa survie. Lorsqu’en février 2008 la société Polaroid annonce l’arrêt de la production de ses films, c’est une véritable ruée vers les stocks qui va avoir lieu, les aficionados du Pola devant être prêts à payer minimum 20$ la boîte de 10 poses. Le web va constituer un formidable vecteur pour les passionnés : les sites de vente en ligne sont une manne pour les « polaroid diggers », mais surtout, Internet va permettre à la communauté de grandir, de s’unifier et de partager. Le site polanoid. net est révélateur de cette tendance : plus de 130 000 clichés y ont été mis en ligne ! La société Polaroid s’étant recyclée dans les produits high-tech, d’anciens employés des temps glorieux lancent « The Impossible Project », visant à commercialiser à nouveau le mythique papier photo polarisant. Une profession de foi un peu folle qui a récemment abouti : l’usine et les machines situées aux Pays-Bas ont été rachetées. Le miracle était possible ! Grâce à l’acharnement de passionnés, la Résurrection a eu lieu, et l’Ascension ne saurait tarder, car la « nouvelle » équipe prévoit d’ores et déjà de proposer un produit plus abouti et plus fiable que les anciens films Polaroid, et ce dès 2010. Alléluia ! † Benjamin Bottemer Illustration : Sekl


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Interview Peter Boesch In the early 90’s, two Austrian students were travelling in Prague. They found a poor quality Russian camera that took great, colourful, sometimes blurred, but always amazing pictures: the Lomo LC-A. As many of their friends loved the camera too, they saw the opportunity to create a whole community – and company – and bought the dying Lomo factory. Since then, strange cameras (re)appeared under the Lomo trademark like the Holga, the Diana or the Action Sampler. While complex digital cameras are flooding the market, a growing community is having a lot of fun with these toy cameras. They share their pictures on flickr, organize exhibitions and competitions and keep on buying film rolls! Like the two founders, the Lomography embassador in France is Austrian and passionate, and we’ve asked him to explain the phenomenon. •฀Peter, can you tell us how you got into Lomography? In 1998 I was studying at the university and wanted a camera. There was a big Lomography exhibition on and I just loved the pictures and the messages that accompanied them. I was completely overwhelmed with the beauty of the Lomographic approach. It was so unpretentious and natural. So I bought my first Lomo LC-A. And am still in love with it. •฀What’s the message within Lomography? Beauty is in the eye of the beholder. You do not have to be an artist or a camera technician to take beautiful pictures. Everyone can do it. It is not a question of having a formal photography education or of having expensive equipment. Lomography encourages people to take up photography without pressure. It makes you “unlearn” everything you ever heard about “good” photography and discover your own style. Lomography is a very broad concept. I really love how it opens photography up for everyone, regardless of background. •฀Among all the Lomo cameras, which is your favourite? I love the LC-A. Even after 15 years, it is still my favourite camera. I have it with me almost all the time. I love travelling with it. It is small and convenient to carry, it is automatic, with a built-in light meter and you just get fantastic images. Every time I go to the photolab, it’s a surprise. And film is just the most wonderful thing. It may sound silly, but you cannot beat it. It is hard, even with the most sophisticated digital cameras, to approach its image quality. •฀There’s a big Lomo community, a thing that doesn’t really exist within digital photography, how do you explain this?

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I use digital cameras too. They can be really convenient, if you need quick pictures. But I feel there is a big danger of “image overkill”: You take too many pictures, you look at them right away on a 5cm screen and then you hardly ever look at them again. Lomography has a lot to do with communication and sharing. The Lomographers I know are very open and social people. They like to share pictures and experiences. They always talk about ways to take better pictures, about weird techniques they discovered and about places to go, music and travelling. •฀How do you see this Lomography thing evolving in the coming years? I feel a lot of people are returning from digital cameras to film. It really is a highly addictive medium. Even if it sounds silly, I really believe there is a great future for film and Lomography. And with our website lomography.com – probably the first social network on the internet back in 1999 – people can share their own work and experiences, worldwide. I am really excited to be part of that. •฀Can you give us some tips for taking great pictures? I think people tend to focus too much on technical issues. I think the most important factor is being in the right place at the right time. Life does not wait for your camera. Have it with you all the time! The most beautiful moments do not necessarily happen at weddings or birthday parties, but sometimes in a supermarket or at the post office. Be curious, keep your eyes open, have an extra roll of film on you! † Lomography Check In 6, place Franz Liszt, 75010 Paris Claire Ramos Photos: Peter Boesch: http://www.flickr.com/photos/ringosupreme/ Stéphanie Kac: http://www.flickr.com/photos/stephaniekac/ Claire Ramos: http://www.flickr.com/photos/minisushi/


“Life does not wait for your camera” Photos double page : Peter Boesch

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Quatre photos ci-contre : Stéphanie Kac

Trois photos ci-contre : Claire Ramos



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Living on Soul Si l’arrivée des marques automobiles coréennes sur le continent européen avait, au départ, suscité la même appréhension auprès du consommateur, que celle de leurs cousines nippones au début des 60’s, il en est tout autrement aujourd’hui ! Dans le peloton de tête, le groupe Kia-Hyundai tire son épingle du jeu en proposant des véhicules abordables, innovants, ludiques, fiables… C’est le cas de la Kia Soul fraîchement débarquée dans les concessions locales. Prise en main avec la petite dernière des urbaines hors-normes. Premier abord « Bizarre cette voiture… ». Avec ses formes imposantes, son look trapus, ses lignes dessinées à la serpe et sa gueule de baroudeuse, la Soul tient plus du S.U.V. que du cross-over. Son allure décalée a même ravivé, durant les premières minutes, le souvenir d’une certaine Matra Rancho, apparue à la fin des 70’s. Trente ans plus tard, on ne s’attaque pas à la savane, mais bien à la très tendance « jungle urbaine ». Hop dedans ! On se hisse simplement dans l’habitacle et, agréable surprise, la position de conduite offre une vue relativement surélevée sur l’environnement extérieur. Au niveau des assises, notre version Play offre un confort d’un bon niveau, même si les sièges (siglés) se révéleront, par la suite, un tantinet fermes. Les commandes tombent aisément sous les mains du conducteur. La console centrale se veut simple, informative et sa manipulation est relativement instinctive. Le style se veut sans fioritures et c’est plutôt une bonne surprise sur un véhicule qui aurait pu s’offrir la possibilité de surjouer vu l’orientation faussement branchée qui lui a été donnée. 21e siècle Exit les systèmes radio tarabiscotés des 90’s, la tendance est à l’intégration totale des fonctions audio dans la console centrale. De ce côté, notre Soul joue la carte de l’harmonie, en offrant une navigation simple et une lecture simplifiée sur son écran LCD rouge. Bien joué ! Mais la coréenne va plus loin en proposant, de série, une connexion auxiliaire et iPod ainsi que le Bluetooth streaming pour appareillage aisé de votre téléphone portable, par exemple. Surprise : l’éclairage des haut-parleurs qui réagit au son diffusé… Si l’idée pouvait sembler franchement saugrenue sur papier, on se dit à l’usage que finalement, ben c’est plutôt sympa et franchement novateur. Mais la cerise sur le gâteau, c’est sans aucun doute l’écran de caméra de recul intégré dans le rétroviseur. L’option fonctionne à merveille et on se dit que nombre de constructeurs feraient bien de suivre le modèle coréen en matière d’innovation. Côté rangement, tout y est et la bouteille d’eau, comme le portable ou le magazine trouvent facilement où se caser. Petit bémol, certains plastiques (commande de lève-vitres notamment) marquent facilement. Attention donc, de ne pas jouer de la clé sur certains revêtements.

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Sur la route Equipée du 1,6 diesel VGT doté d’un turbocompresseur à géométrie variable, la Soul se lance sur la route comme une compacte. Facile à manier, vive, réactive, elle offre une tenue de route franchement correcte. Notre version, chaussée de pneus 18 pouces a nettement montré ses capacités d’adhérence sur les routes en lacets menant de Mersch à Vianden. Côté moteur, les 124 chevaux remplissent leurs fonctions et les performances rappellent plus le 1,5 dci de Renault que le 1,6 hdi de PSA, plus oncteux, plus coupleux. Mais qu’à cela ne tienne, le bloc de notre Kia s’est montré relativement performant et disponible en toute situation. La boîte est bien étagée et la direction offre un bel agrément, bien que pouvant se montrer un peu dur à certains moments. Sur autoroute, la Soul est à l’aise et la vitesse de croisière est vite atteinte. Bien insonorisée, la conduite se veut paisible et rassurante. Elle est pour qui cette Soul ? Clairement orientée « jeunes », la Soul se veut une excellente alternative aux Note, Modus et autres monovolumes. La prise en main est instinctive, le comportement se veut sain en toutes circonstances et l’aménagement offre toutes les possibilités : de l’ampli de guitare aux sièges enfants, en passant par la planche de surf. Utilitaire branchée ? Sans aucun doute ! La Soul est un véritable outil multifonction qui s’adresse à toutes les tranches d’âge. Une sorte de nouvelle référence en matière de « voiture pour tout le monde » avec un look résolument exotique et musclé. On a aimé Le look musclé. La prise en main instinctive. L’aspect « couteau suisse » du véhicule. Les nombreuses possibilités de personnalisation (striping, jupes, becquet…). On a moins aimé La qualité de certains plastiques. La visibilité de ¾ arrière. La Kia Soul est disponible dans de nombreux niveaux de finition en version 1,6 essence, à partir de 14 250฀€฀et en version 1,6 diesel, à partir de 15 200 €. Pour plus de renseignements, adressez-vous au garage Kremer & Cie, Z.I. Merscherbierg à Mersch. www.garagekremer.lu Nous remercions Monsieur Mersch du garage Kremer, pour la mise à disposition du véhicule ainsi que la S.E.O. (Société Electrique de l’Our), pour nous avoir permis d’accéder au bassin supérieur du Mont-St-Nicolas. † Christophe Michel


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eldoradio

Green Day: 21st Century Breakdown

Si mer éierlech: Een Album wéi „American Idiot”, dee sech bis elo 13 Millioune mol verkaf huet an zu de wichtegste Rock-Verëffentlechungen vum neie Joerdausend zielt, léisst sech net einfach sou widderhuelen. Green Day hunn dann och fir deen neien Album wäit méi laang gebraucht, wéi soss üblech. Näämlech bal 5 Joer, déi allerdéngs vun diversen Tournee‘en a Spaß-Projet‘en wéi de Foxboro Hot Tubs markéiert waren. An si hunn de Problem vum „schwieregen nächsten Album“ och soss wäit méi clever ugepak Engersäits mat engem radikale Wiessel vum technesche Personal (den Nirvana-Produzent Butch Vig ersetzt de Rob Cavallo), anerersäits mat engem konsequente Festhalen un hirer musikalescher Marschrichtung. Spréch: Kee Stil- a Genrewiessel, a kee Versuch sech nei z‘erfannen. Green Day bleiwe sech an hirem Stil trei. Wat sech als éischtklasseg Entscheedung erweist.

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Well déi 18 Stécker an 69 Minutten sinn wahrscheinlech dat Éiergäizegst, wat Green Day an hirer 23 Joer laanger Existenz eraus bruecht hunn: Eng spannend an ofwiesslungsräich Më -schung aus Power-Pop, 60er Rock, Folk a Balladen, déi sech bei illustren Virbiller wéi Led Zeppelin, The Clash, The Who, Queen oder Bruce Springsteen zerwéiert. Inhaltlech ass den Album ausserdeem eng konsequent Fortsetzung vun der „American Idiot“-Thematik. Eben d‘Iwwergangsphase vum Bush op den Obama - inklusiv Weltwirtschaftskrise, ongenéierte Manager, religiéise Fanatiker, dekadente Vertrieder vum Showbiz an dem Verloscht vun Anstand, Moral an Zivilcourage. Een Album, dee vläicht e bëssen ze laang ass, awer trotzdem Spaß mécht. Dofir suergen Lidder wéi „Restless Heart Syndrom”, „21 Guns” oder d‘Single „Know Your Enemy”. Stécker voller Leidenschaft an Intelligenz. An zum Soundtrack vun der 1. Amtsperiod vum Barack Obama kéinte ginn. † Christine Delvaux


BYBLOS SUMMER SHOWCASE HOUSE OF TALENT – TEMPLE OF THE NIGHT

DJs listés par ordre d’apparence

Samedi 4 juillet : DJ Ars Samedi 11 juillet: DJ C-zar

Samedi 18 juillet & samedi 22 août: Louis Botella Samedi 25 juillet: Dean Starrs

Samedi 1 août & samedi 29 août: DJ Raymond Samedi 8 août: Olivier Martinez

BYBLOS CLUB RUE DU FORT NEIPPERG L-2230 LUXEMBOURG reservations@byblos.lu | www.byblos.lu OUVERTURE 23H | ENTRÉE 10€ AVEC CONSO

Samedi 15 août: Sir Oliver Tous les jours ouvrables: DJs Toni & Ben


metropolis

Barcelone C’est à bord d’un bombardier Q400 affrété pour Barcelone que je me suis retrouvé, le jour de mon anniversaire, en train de jurer de ne plus jamais voler à jeun. Je suis un gros flippé de l’avion et d’habitude, j’anticipe ma phobie. Mais ce jour-là, devant le bar de l’aéroport de Luxembourg, je me suis senti comme un grand bonhomme mature et j’ai pensé que je n’avais pas besoin de quelques verres pour booster ma témérité. J’avais tort, même si encore une fois, le vol s’est admirablement bien passé et que le service LuxairTours fut comme à l’accoutumée, impeccable. C’est donc les mains encore moites que j’ai arrêté d’essayer de me rappeler les prières du temps béni où j’étais enfant de chœur. Quatre « Notre Père » et trois « Je vous salue Marie » plus loin, je feuilletais le magazine de bord Flydoscope pour noter leur sélection de bons plans de la ciudad. Après deux heures de voyage et un atterrissage relax (de toute façon, seul le décollage m’angoisse), j’arrivais sur le tarmac de la capitale catalane avec une envie pressante de plage.

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Mes quartiers pris dans l’hôtel quatre étoiles Rivoli Ramblas, je savais déjà que j’allais passer un magnifique séjour : la chambre était spacieuse, on m’offrit un cocktail de Cava, le « champagne » espagnol, et cerise sur le gâteau, j’ai eu une terrasse avec vue sur La Rambla. La Rambla, c’est l’avenue piétonnière qui sépare en deux la vieille ville, en partant de la plaça de Catalunya, jusqu’à la colonne de Cristobal Colomb sur le vieux port. La Rambla c’est marrant sauf si on a pris du LSD, car il faudra alors compter avec les statues vivantes de gorgones, farfadets et autres nymphes mythologiques qui s’agitent dès qu’un touriste leur glisse une pièce. L’avenue bruyante ne dort jamais et s’active 24 heures sur 24 sur fond de cacophonie de gazouillis d’échoppes de volatiles, de ghetto blasters de breakdancers et de salseros de rue. Un floklore obligatoire pour tester la température olé olé de la mégalopole !


La vrai vi(ll)e se situe juste à gauche et à droite de cette artère centrale. D’un côté, le bario Gotico avec sa cathédrale (parfait exemple d’art gothique) et ses bars à tapas, et de l’autre, les petites rues sinueuses qui mènent au MACBA, le musée d’art contemporain. Le dédale de ruelles s’articule autour d’une kyrielle de fabuleux petits shops de disques import comme on n’en trouve plus (mon préféré Revolver Records, 11 calle Tallers), de sneakers limitées et de friperies. Ces boutiques sonneront rapidement le glas de ma carte bleue mais scotcheront un grand sourire sur mon faciès d’adulescent. Les aficionados de la mondialisation retrouveront leurs repères aux alentours de la plaça de Catalunya dans les rayons des enseignes Fnac, Zara, H&M, Habitat ou Starbucks. Seul intrus parmi les géants, le grand magasin Corte Inglès, temple de la consommation de produits de luxe et de douceurs du terroir (vins Torres, Turon,

jamon y queso). Ici on dépense à l’espagnole de 10 à 22 heures. La caste des fans de Luxe ira flamber Passeig de Gràcia chez Jimmy Choo, Chanel, Hermes, Max Mara et Vinçon, le vrai rendez-vous des designers de la ciudad. Profitez-en pour jeter un coup d’œil aux merveilles architecturales du maître Gaudi. La métropole ibérique n’a pas attendu la déferlante des graffeurs des 90’s pour apporter une touche originale à ses murs. Les visionnaires Dali, Miro et Gaudi ont marqué artistiquement la cité barcelonaise pour l’éternité et pour preuve, la majestueuse et non conventionnelle cathédrale Sagrada Familia : même Dieu n’aurait pas fait mieux que Gaudi. Barcelone est une métropole gâtée qui peut se targuer d’offrir une activité culturelle, nocturne et bouillonnante, les pieds dans l’eau. En seulement quelques stations de métro (1€35 le

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ticket), vous vous retrouvez en train de vous balader de Barceloneta à la villa Olimpica sur le port et le long des jolies plages. Depuis les Jeux Olympiques de 1992, il flotte à Barcelone un petit air de Venice Beach, le silicone en moins. Skaters, rollers, bodybuildés tatoués, clubbers en after, touristes accros aux ice cream, bimbos affriolantes, familles en guinguette, fixegears et lowriders se la coulent douce sur le sable fin de Barça. N’hésitez pas à continuer votre promenade jusqu’à la tombée de la nuit, les bars du littoral branchent leurs platines et vous enivrent de boums-boums sur des kilomètres de front de mer. La recette lounge façon Buddha Bar, grands poufs où se prélasser, jéroboam de champagne et affiches de David Guetta, n’est ni miracle, ni révolutionnaire mais fonctionne toujours… surtout pour ceux qui désirent rencontrer l’âme seule et, quelques coupes plus tard, lui conter fleurette sur la plage. La fiesta façon ibérique, comprenez pendant 12 h pour les frileux jusqu’à plusieurs jours pour les clubbers les plus chevronnés, acquiert à Barcelone ses lettres de noblesse. Des vendeurs à la sauvette ont mis au point une économie parallèle nocturne fort sympathique. Ces « dépanneurs » arpentent la ville pour ravitailler les badauds assoiffés d’une bière Estrella bien fraîche pour seulement 1€. J’ai évidement goûté à la tradition locale, c’est quand même mon anniversaire. La nuit y est belle, musicale, conviviale, chaude et même avenante. Ce n’est pas un hasard si le Sónar, le festival electro (18,19 et 20 juin) le plus couru d’Europe se passe ici. Sortir est une religion au même titre que le FCB (Football Club Barcelona). De toute façon, en chaque socios sommeille un fêtard, notamment les soirs de finale de ligue des champions. Venez donc vous faire votre propre opinion et découvrez Barcelone avec Métropolis Summer Specials, des offres plus que spéciales pour cet été. † Sébastien Photos Guillaume Jolly et Stéphanie L

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„A smile is the shortest distance between two people” (Victor Borge)

31stJuly – 02ndAugust 2009 Rocket Base Pydna

Camp. from Thurs. 12 noon & Mixery-Opening from 8pm FRIDAY: Paul van Dyk Berlin Carl Cox London Sven Väth Frankfurt Dubfire Washington Felix Kröcher Frankfurt Sander van Doorn Eindhoven Judge Jules London Moguai Ruhr-Area Tom Novy Munich The Disco Boys Hamburg Marco Bailey Brüssel Moonbootica Hamburg Menno de Jong Eindhoven Dag 5h Classic-Set Frankfurt Daniel Kandi Kopenhagen Milk & Sugar Munich Klaudia Gawlas Passau Tiger and Dragon Düsseldorf Oliver Bondzio Düsseldorf Mike-MH4 Lübeck Sebastian Gnewkow Stuttgart Live: Paul Kalkbrenner Berlin Lützenkirchen Munich SONO DJ-Set & Vocals Hamburg Eric Sneo Frankfurt Brian Sanhaji Frankfurt Alien Factory Heidelberg / Berlin

56288 Kastellaun/Hunsrueck Germany Fr: 8pm–6am Sa: 6pm–9am SATURDAY: Armin van Buuren Leiden Turntablerocker Berlin Chris Liebing Frankfurt Ferry Corsten Rotterdam Monika Kruse Berlin Sven Wittekind Frankfurt Hell Munich Dominik Eulberg Bonn DJ MurphySão Paulo Phil Fuldner Ruhr-Area Dag Frankfurt Joell Mull Stockholm Robert Natus Techno-Set Hamburg Alex M.O.R.P.H. b2b Woody van Eyden Bochum Dr. Motte Berlin Ronski Speed Löbau Format:B Berlin Stoneface & Terminal Löbau Butch Mainz Steve Mason London Roland Casper Cologne Hardy Hard Berlin DJ Toyax Haarlem Babor Koblenz Charly Lownoise & Mental Theo Den Haag Frerikson & Benno Block Ruhr-Area Moritz Piske Berlin Tillmann Uhrmacher Darmstadt DJ Lukas Barcelona David Forbes Glasgow Roland M. Dill Cologne Live: Deadmau5 Toronto Anthony Rother Frankfurt Extrawelt Hamburg The Advent London Gregor Tresher Frankfurt Gabriel Ananda Cologne Arkus P. Dortmund Jacek Sienkiewicz Warschau Einmusik Hamburg Kollektiv Turmstrasse Hamburg NatureOne Inc.

Clubs: Butan & 10 Jahre CLR featuring Raveline Wuppertal / Frankfurt am Main / Cologne Tunnel Trance Force Hamburg Thunderdome Niederlande Hardcore Gladiators Bochum Abstract / U60311 Darmstadt / Frankfurt am Main Tresor Berlin bigFM Tronic Love meets Privilege Ibiza Frankfurt am Main / Ibiza Airport Würzburg Energy Schweiz Stammheim Kassel Acid Wars & Fusion Club Gelsenkirchen / Münster Cassius Enterprises Saarland Vogue Club meets CSD Koblenz Koblenz Forum vs. Milk & Sugar Trier / Munich Power From The East Side Eastern Germany Reverze Belgien Elektroküche Cologne USB – The Hardtechno Family Frankfurt am Main Bass Tours Hazienda Del Sol Stuttgart Club-DJs: Chris Liebing, Felix Kröcher, Eric Sneo, Sven Wittekind, Marco Remus, Frank Kvitta, Robert Natus, Kaoz & Ewe, Torsten Kanzler, Krischmann & Klingenberg, Marcel Cousteau, Sutura, Razor, Kenned Pool, Giuseppe Castani, Rudi, Eazy, Blasphemy vs. Feedi, MC Justice, Recype, E-Ruption, Obscurity, Hamunaptra, DaY-Már, Tymon, MC Axys, Na-Goyah, Panic, The Vinyl Junk, Weapon X, G-Town Madness, Evil Activities, Nexes, The Deamon Dwarf vs. E-Ruption, Discordia, Frank Sonic, Martin Heyder, Joseph Capriati, Alex Bau, DJ Emerson, Tommyfourseven, Monoloc, Masuki, Hypnotic, S.P.H.E.R.E., Infinity, Dready-2, greenhead vs. Brad Goldfinger, Scream, Now Here, SKY, Nyando and Nico, Dee Tree-9, Fredy S, Audiolink, StickA, Eric Preston, Andreas Neufeld, Sachi Toyama, Bazzkid, Lars Lindenberg, Mary C Jane, Dark Vain, Darrien K., Audioklinik, Breakfastklub, Ron Flatter, Foss & Stoxx, The Admirals, Ostblockschlampen, Golden Toys, Beatcuisine feat. Caroline, Pretty Pink, Soapespierre, RicD, Marc Miroir, Sonic, Daniel R, Jay Frog, Nykk, Der Agent, Projekt Hubraum, Dela Dope 023 & Andi B., DJ Dean, A*S*Y*S, DJ Shoko, DJ Wag, DJ Yanny, Patrick Bunton, Waveliner, DJ Shane, Krid Kid, DJ Merlin, DJ Apollo, Rod Bolts, DJ Joeker, Dave Joy, Benjamin R., DeeJane Kim, Felixx, Primax, Dr. WiLLis, Pressureheads, theXfactor, Miss Gee, DJ Doom, Leif, Joe Ellis, Pierre, Marky, Bine, Norman, Sercan, Mike Dehnert, Marcel Heese, Ro, Liquid Sky, Eric 47, T.A.G., DJ Hildegard, DJ TOM, Falko Richtberg, Raul Rincon, Jimmy Hill, Marcello Marchitto, DJ Oliver, Alex Miles, Michael Heuser, Tom Baxter, Noggy, Man at Arms, Sorgenkint, Roland Casper, OBI aka Tobias Lücke, 2Junxion, Punisher, Jon Asher, Michael Kruck, Dave Ryder, Hierro, The Incredible Papst, Senad, Pi, Stone, Seven, Frank S., Oliver Kaine, Toni Cliffton, X-Said, Mimo, Amaris, Rocchound, Raschel, Marc Galves, Simoné, Fräggel, Ben Gala, Sebastian Gnewkow, Simon Phinixx, Ben Konrad, John Shurefly, Markus Klein, Chris Hearing, Milk & Sugar, Hubee Held, Wishes&Dreams, Pumpmaster, Boogie Pimps, Phil Fuldner, Francesco Sanna, Robin Junker, TT Hacky, Dirk Federkeil, Playboyz, Qatja S, Ronald V, Coone, Stephanie, Gave, Vicious D & Larsson, Mystery, Activator, Chicago Zone, Binum, Dark-e, Fenix, Q-IC, Guarana, Jones, Demoniak, Sjoekoe, Psyko Punkz, Lizard, Sascha D., Mark Mayu, Userkiller, Jason Little, Sandy Warez, Pablo Ramirez, MP Leary, Boris Naumann, Stefan Senk, Nadine Coalyard, Kosiol Brothers, HellsBangers, Stormtrooper, BazzDee, Patric Backes, Lochmahr & Malucha, K & Saly, Cyre vs. Mr. T, Sean Finn, Finger & Kadel, Disko Punks, Robin Hirte, Oliver Mandes, Dr. Motte, MiniCoolBoyz, Cala Loca, Kraus & Wagner, Christian Kliché, Sia-Mac, Courtis, Massimo, Chisee, Jagger, Alex Kiss, Anna Reusch, Dr. Gonzo, Michael Lehmkuhl, Rocca MC, MC H, Distiller, Chrust, Instigator, The Audio Criminalz, The Villain, EBE Company, Ezkimo, No Rules DJ Team, Shogun, Ron & Baby Raw, AGK vs E-Phex, Impuls Factory, Drokz, Pradera, Twilight Forces, Alphaverb, Amnesys, Point Blanc, The Whishmaster, Doebler&Berg, The Disco Boys, The Raver, DJ Cremator Club-LiveActs: Arkus P., BMG aka Brachiale Musikgestalter, Arcane, Reche & Recall, Marcapasos, NDK, Alec Troniq, Elastique, Mentalic, Queaver, Tokzid, Brian Sanhaji, FLX, Boris S., Waldhaus & Weichentechnikk, Tom Ellis

Information:

Compilation ab 17.07.

Hymne ab 10.07.

www.nature-one.de

Order tickets: www.placebo.lu Tel. 00352 - 26 48 04 86

Tel.: +49 (0)261 - 921 5840

(*plus advance sales charge)

Ticket Service: www.concertnews.lu Tel. 00352 - 40 30 25

One-day ticket: (Fr. OR Sat.) Advance tickets EUR 44,-* Box office EUR 52,-

Festival ticket: (Fr. AND Sat.) Advance tickets EUR 59,-* Box office EUR 68,-


vitrine

Une fille, son look, ce jour-là

•฀Qui es-tu ? Je m’appelle Léa Revon, j’ai 22 ans et je m’occupe de la communication et des relations publiques pour Les Néréides (marque de bijoux fantaisie haut de gamme). •฀Quand as-tu porté ce look ? Samedi 25 avril, lors du Festival de la Mode et de la Photographie de Hyères. Un évènement que je ne manque plus depuis 5 ans. •฀Décris-nous ce que tu portes ? Ici, l’idée était d’avoir un look à la fois « destroy » tout en restant féminine. Je porte un boyfriend short en jean, avec un tee-shirt du groupe Iron Maiden (que j’ai acheté lors de leur concert à Paris), une chemise vintage en jean à la Gainsbourg, des méduses ambrées de chez TopShop, un nœud dans les cheveux réalisé à la main par Les Néréides et un sublimissime sac Marc Jacobs. Sans oublier mes trois pschiits quotidiens du parfum « 2 » par Comme des Garçons. •฀Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-là ? Il me fallait un look à la fois décontracté et confortable pour être en extérieur la journée, mais qui soit en même temps cool et qui me ressemble. Il est vrai qu’en venant au Festival de Hyères, il faut faire un minimum attention à ce que l’on porte. Il s’agit d’un évènement important dans le milieu de la mode et de la photographie. Mais il ne faut pas non plus être too much ou overdressed car là, ça devient vraiment ridicule ! •฀En quoi ce look te représente (ou pas) ? Je trouve qu’il me représente plutôt bien car j’aime mélanger les genres et les marques quand je m’habille. Je m’amuse à porter une robe H&M avec des talons Prada et un sac vintage. Ou dans le cas présent, un tee-shirt d’un groupe de métal avec un nœud de petite fille dans les cheveux. J’essaye toujours d’éviter le total look (d’une marque ou d’un style). •฀Si tu étais un look pour une occasion particulière, tu serais ? Je serais une robe bustier en dentelle avec des escarpins rouges vernis au prochain concert de The Shoppings à L’Olympia le 27 juin. † Propos recueillis par Punky b www.punky-b.com

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trippin

Be a freak, go skydiving ! Après une première tentative échouée car vraisemblablement, le plafond était trop épais, me voilà à nouveau en route pour le club de Wiltz-Noertrange. Aujourd’hui, c’est le jour J, il fait super beau, les conditions sont réunies pour mon grand saut en parachute.

A notre arrivée, Tom, le président du club, Dirk le beau moniteur, René un instructeur et Marc, le vice-président, viennent nous accueillir avec le sourire. J’observe du coin de l’œil le petit avion sur la gauche customisé avec de chouettes flammes noires façon chopper de Daytona. J’éprouve une sensation d’étourdissement, en me disant : « non, ce n’est pas possible, je ne vais pas faire cela ? ». Mais si ! De toute façon, c’est mon rêve depuis que j’ai vu Point Break au ciné et puis, comme en plus je suis venue accompagnée, je ne dois pas me dégonfler. C’est Tom qui vient tout m’expliquer. Le petit cours qui explique quelle position adopter en l’air et comment on se jette de l’avion, dure un quart d’heure : tous les gestes sont millimétrés, je sens une petite boule dans le ventre qui fait son apparition… J’apprends que je vais être accrochée à Dirk, le beau gosse, et je lui demande en douce combien de sauts il a à son actif, histoire de me rassurer : 3000 et il pratique depuis 15 ans. Un vrai pro, il faudrait que je sois frappée par la foudre, qu’un réacteur explose, que je me fasse percuter par un oiseau ou que le parachute de secours ne s’ouvre pas pour que ça se passe mal. Mon beau mono m’aide à enfiler ma super combinaison, il règle mes sangles et tout se passe super vite, pas le temps de cogiter, nous grimpons tous dans l’avion, dirigé par un vrai pilote de ligne, certes très jeune mais Tom m’assure qu’il a même son permis voiture. Ouf ! Il vient les jours fériés et les weekends avec 5 autres pilotes bénévoles simplement pour l’amour de voler. L’engin de 5 places est boosté spécialement pour ce sport : le moteur a été gonflé afin de grimper plus vite et un marchepied a été installé près de la porte latérale pour prendre appui lors du saut… Avec nous, René et Tom montent à bord pour nous filmer en l’air : la classe ! Le vol se passe très bien et j’apprends plein de petites anecdotes. Par exemple, pendant la période creuse en

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hiver, les plus passionnés partent sauter dans les pays « chauds », les plus fortunés vont s’entraîner à la soufflerie (les 2 spots les plus proches se situent en France et en Allemagne dans une circonférence de 400 km, le tarif est de 900 € l’heure) et les plus pantouflards s’occupent… en agrandissant leurs familles ! On m’informe aussi qu’à chaque nouvelle figure réussie ou quand on s’achète un nouveau parachute, il est de bon ton pour marquer le coup, d’offrir son casier de bières pour le club et de la Simon s’il vous plaît, nous sommes quand même à Wiltz… Je provoque l’hilarité en posant la question fatidique : « combien de personnes ont voulu tout arrêter une fois en haut ? », ce qui détend l’atmosphère : raison de plus de ne pas faire exception à la règle.

Retour à la réalité. Nous allons sauter de 3500 m : 50 secondes de chute libre avant que mon garde du corps ne déclenche le parachute. L’équipe me donne les dernières explications nécessaires avant d’aller côtoyer les nuages. Nous arrivons enfin à l’altitude attendue : tout le monde me tape dans la main pour me souhaiter un bon trip (la tradition), Dirk m’attache à lui (petit moment langoureux que j’attendais depuis le décollage), Tom et René ouvrent la porte latérale de l’avion. Le froid s’engouffre tout à coup dans la cabine et heureusement, je ne suis pas aspirée vers l’extérieur comme dans les grands films catastrophe. Mes cameramen se positionnent dehors et ça y est ! Je m’approche du bord, assise sur les genoux de mon moniteur, je souris, pour leur faire plaisir, je lève le menton pour coller ma tête contre lui, j’ai les jambes dans le vide et c’est parti ! Un double saut périlleux avant et un triple cri de surprise plus tard, ça y est je plane. J’entrevois mes acolytes, caméra au casque, Tom qui me filme de face, super à l’aise, qui vient toucher les mains de Dirk et s’amuse en vol relatif, René, la tête et le corps à l’envers, s’éclate en freefly. Les 2 principales disciplines du club sont réunies en un jump (le skysurf, le wingflight et le voile contact se pratiquent aussi à Noertrange). C’est l’extase ! Une sensation de pure liberté et d’évasion. Lorsque Dirk déclenche le parachute, tout s’arrête. Planer sous la toile ne procure pas les mêmes sensations que la chute libre. C’est limite frustrant et à la fois reposant, j’ai vraiment le temps d’observer le paysage. Je prends les rênes du parachute et nous fais faire 2-3 virages. Finalement : « I’m the queen of the world ! »


© Mike Richartz

« C’est mon rêve depuis que j’ai vu Point Break au ciné. »

L’atterrissage se passe en douceur et là, impossible de parler normalement sans le regard qui brille et le sourire béat tellement je suis encore saisie par l’intensité du moment. Tout le monde est heureux. Mes accompagnateurs, après des années d’expérience, sont toujours autant passionnés et émus par leur sport. C’est beau à voir. Après toutes ces émotions et pour fêter cela, nous allons boire un verre au club house où Tom me remet mon diplôme de « super championne ». Le club existe depuis 1967, on peut sauter en tandem ou commencer l’apprentissage pour passer la licence, ce qui permet de sauter directement tout seul, en commençant par des sauts en parachute, à partir de 1000 m, avec ouverture automatique au bout de 3 secondes, jusqu’à sauter de 3500 m tout seul et sans triche. Combien ça coûte de s’envoyer en l’air ? Un certain budget certes, mais une broutille

pour le plaisir que cela procure : 205 € pour le tandem. Pour obtenir directement la licence, c’est 350 € ou 450 € avec 6 sauts inclus. Une fois le diplôme en main, le prix du jump oscille entre 24 et 33 €. Alors envie de sensations fortes, d’en savoir plus sur le freefly, le vol relatif, la wingsuit et de vous éclater ? Venez vite rejoindre l’équipe de Tom au club de parachutisme de Wiltz, pour un baptême en tandem avec Dirk. Pourquoi ne pas essayer de rejoindre les 60 licenciés du club, tous aussi dingues les uns que les autres de se jeter dans le vide, en passant votre brevet ? Chez eux, pas de barrière d’âge, les adhérents ont entre 18 et 55 ans, tout le monde est bienvenu et le slogan du club « Be freak, go skydiving ! » résume bien l’état d’esprit de la communauté. † Stéphanie L

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POST-REPORT DU KNIGHT CLUBBER ! La nuit sera toujours plus belle que le jour.

Hangover, ou comment je post-reportise les soirées où tu n’es pas allé. Le Knight Clubber n’a jamais eu que deux passions dans la vie : le sport et l’excès en tous genres. Trop de gym pratiquée à l’école primaire l’ayant durement rappelé à la réalité de sa chétivité, il a depuis lors, préféré se rabattre sur sa seconde passion : l’excès de drogue, sexe, alcool et Télécran. Hélas, l’abus le mit face à une complexe vérité : la faiblesse chronique de son foie. Le médecin était formel : la greffe provenant d’un animal à groin guettait le Knight Clubber. La nouvelle le plongea dans une descente de moral telle que même Jean-Claude Killy se serait abstenu de tenter de la remonter !

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Pour la première fois de sa vie, le Knight Clubber allait s’obliger à un acte interdit : l’abstinence. Pendant un mois et ce, malgré l’insistance permanente de son crew, il a donc refusé d’honorer de sa présence la cérémonie de clôture du Festival de Cannes, la remise de la Légion d’Honneur d’Yvette Horner ou encore la 7ème édition du marché culinaire de Mondorfles-Bains. Il participa cependant au championnat national de cyclisme à Differdange, parce qu’à l’instar d’un Lance Armstrong, le Knight Clubber a toujours su, au niveau de ses testicules, que le sport c’était la santé ! †


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Les Aralunaires Après 21 années de bons et loyaux services, les Nuits De l’Entrepôt se sont rapprochées de la ville d’Arlon afin de faire place à un concept nouveau : les Aralunaires, festival urbain et éclectique. Un succès public et artistique pour cette première édition, qui vient de s’achever sous les yeux et l’appareil-photo de Sébastien Cuvelier. Il nous propose un reportage en deux temps : la nostalgie du passé et les moments forts du présent. Plus de photos sur www.sebweb.org. †

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There are many things said about the Burg. The weird and wonderful little country we have come to know and love through habitual weekenders, long-running contractual obligations, familial responsibility, accidental residence and serendipity. Included on our monthly outpouring this month, are some ‘interesting’ facts about what is/has been contained within The Golden Lady’s borders, otherwise known as Juncker’s realm. Only, one of these facts is utter tripe. Something we made up on a whim, to try and catch you out and ensure that you are paying proper attention. First email that gets to us, correctly identifying which of the below is the bollox entry, wins a surprize (which is a surprise prize in case you were scratching your noggin). Kisses T&B Silence is golden Beijing is old news. Older still is the triumph of Luxembourg’s Josef Barthel in the 1500 metres at the 1952 Helsinki Olympics. His victory was apparently greeted with an embarrassed silence. It is widely recognized that nobody had expected a Luxembourg athlete to win a medal at the Games at all and as such no national anthem had been cued when it came to the medal ceremony. After an Awkward delay, the band struck up a hastily improvised version. Monk(ey) Business According to ancient scripture, Echternach was founded in 698, St. Willibrord, a monk of Irish origin. Every year on Whit Tuesday, a procession involving music and dancing takes place there in honour of the saint. ODD ODD ODD YouTube carries a selection of very random films, shot at various, gigs, festivals, raves and venues. The sequences show some rather chemically imbalanced folk throwing out some discernibly eclectic shapes. What, When, Who In a World Wide Survey conducted by Random Facts Generator online, 73.8% of respondents thought that Luxembourg bordered Switzerland AND Russia. 32.3& thought that Luxembourg’s main export was Petroleum and 2.5% said they would visit the Grand Duchy just to taste the pancakes. Gunning, Gunning, Gun Luxembourg ranked lowest in terms of Gun Crime, according to a survey undertaken in 2002 by the Eighth United Nations Survey on Crime Trends and the Operations of Criminal Justice Systems. Booze Clues Studies show that Luxembourg consumes the most alcohol, according to Guinnes World Records 2008. In the year 2003, on average 2.8 gallons (12.6 litres) of pure alcohol was purchased per citizen. This however is a statistical phenomenon, not actual,

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as the low taxes on alcohol, cigarettes and petrol in Luxembourg mean that the Belgians, French and Germans living close to the border buy these products in Luxembourg, and increase the sales without being counted as consumers in the statistical analyses. Art and Photography The country has produced some internationally known artists, including the painters Joseph Kutter and Michael Majerus, as well as the photographer, Edward Steichen. Steichen’s The Family of Man exhibition is now permanently housed in Clervaux, and it has been placed on UNESCO’s Memory of the World register. Football Shirts The most capped Luxembourg player until November 2008 was Carlo Weis, who made 87 appearances between 1978 and 1998. Two of these appearances were made against “B” teams of other nations, however, the Fédération Luxembourgeoise de Football regards both of these matches as official internationals. Jeff Strasser, who took over his record as of November 2008, has so far made 88 appearances in full internationals. † Ben Andrews and Marley Hutchison TuneAge Sad Day For Puppets – Hush The Dead Weather – Hang You From The Heavens Official Secrets Act – The Girl From The BBC Goldheart Assembly – Oh Really Mike Snow – Cult Logic Fink – Sort Of Revolution The Twang – Barney Rubble Paolo Nutini – Ten Out Of Ten N*A*S*A – Gifted (Aokii Remix) Sparrow and the Workshop – Devil Song Kish Mauve – Matthew Mike Posner and the Brain Trust – Drug Dealer Girl Natas Loves You – Finished Line M83 – Kim and Jessie Nouvelle Vague – Love Will Tear Us Apart

Uzi and Ari – Wolf Eggs Empire of the Sun – We Are The People Ian Brown – Keep What You Got Taken By Trees – Only Yesterday Now available as an iMix on iTunes. Stuff N Junk August 17: Primal Scream, Den Atelier 25: Dinosaur Jnr., Den Atelier September 04: Macy Gray, Den Atelier 08: Explosions In The Sky, Rockhal 09: Drew Andrews, d:qliq 15: Fleet Foxes, Den Atelier October 28: Lacrosse, d:qliq 30: White Lies, Den Atelier

Sources: www.britain.tv, www.funtrivia.com, www.youtube.com, Eighth United Nations Survey on Crime Trends and the Operations of Criminal Justice Systems other various internet sources. E-mail to ben@luxuriant.lu and/or steps@luxuriant.lu

W.T.F? Strange but (mostly) true: Some Off-Beat Facts About The Grand Duchy


The Grand Duchy of Luxembourg

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File dans ta cuisine ! Cette fois c’est sûr : l’été est arrivé à Luxembourg ! Si, je t’assure, regarde autour de toi, les preuves sont nombreuses : 1- le matin, dans les embouteillages, t’es le seul à ne pas rouler en cabrio ; 2- les arrêts de bus sont envahis par des collégiennes en mini short H&M (elles vont au lycée ou à la plage ces gamines ?) ; 3- tu dois attendre 2 semaines avant d’avoir un rendez-vous chez l’esthéticienne (le poil ne connaît pas la crise) ;

4- et les mateurs derrière leurs lunettes de soleil, ont investi les terrasses de notre petite capitale. Tes journées de pauvre salarié frigorifié par la clim vont devenir très longues (encore plus longues …si, si, c’est possible). Une torpeur générale va envahir l’open space surtout après la pause déjeuner… Pour te donner du courage, pourquoi n’organiseraistu pas un apéro à la maison entre potes ? Evidemment tu as l’option bières et cacahuètes au bar du coin. Mais un peu d’initiative ne te ferait pas de mal… Il te suffit d’envoyer quelques mails, de passer à la supérette et c’est parti !

Trio de wraps Pour 6 personnes Ingrédients : - 10 galettes de blé ou tortillas mexicaines - une botte de radis - fromage frais type Kiri - beurre - un morceau de brie - miel - 1 avocat - 1 boîte de thon - 2 cuillères à soupe de mayonnaise - sel et poivre Tu tartines du fromage frais sur une galette, et tu saupoudres d’une pincée de sel et de poivre. Puis tu râpes quelques radis que tu déposes sur le dessus de la galette. Tu roules et tu découpes des petites parts que tu fixes avec un cure-dents. Voilà, tu as compris le système, alors passons à la suite : tu tartines un peu de beurre sur la galette, tu la garnis de fines tranches de brie et tu verses un peu de miel dessus. Tu roules et tu découpes tes petites portions individuelles. Pour finir, tu mixes la chair de l’avocat, le thon et la mayo, tu sales, tu poivres, tu tartines une galette, tu roules et tu connais la suite.

Petites cuillères exotiques Pour 8 cuillères Ingrédients - 1 tranche d’ananas. - 8 crevettes - 1 cuillère à soupe de sauce soja - fleur de sel Tu coupes 8 petits morceaux d’ananas. Dans un bol séparé, tu verses la sauce soja sur les crevettes et tu laisses reposer au frais pendant 1 heure. Au moment de servir, tu déposes l’ananas puis les crevettes dans les petites cuillères. Puis tu assaisonnes d’une pincée de fleur de sel. Et juste pour le fun (je sais c’est la folie ce numéro-ci… 3 recettes c’est dingue !) Abricots secs au Roquefort : Ingrédients : Roquefort Fromage blanc Abricots secs Tu écrases à la fourchette un peu de Roquefort avec une cuillère à soupe de fromage blanc. Tu ouvres tes abricots secs à moitié et tu les garnis de la préparation fromagère. Enfin, pour la partie “liquide” de l’apéro j’ai comme l’impression que tu peux te débrouiller sans mon aide… † Mari

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14.7.2009 & cascada

16.7.2009 LUXEMBOURG: Funbringer Ticketservice (+352) 40 30 25 Service Culturel Ville de Differdange (+352) 58 40 34 -1 www.concertnews.lu • www.e-ticket.lu FR ANCE: Fnac, Virgin, Auchan, Leclerc, Cora et points habituels DEUTSCHL AND: www.kartenhaus.de • www.eventim.de

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Differdange


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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la journée d’un gérant de fortune sans jamais oser le demander… Loin des poncifs habituels, vous verrez que ma journée de banquier n’est pas un long fleuve tranquille. Explications. Huit heures : La journée de lundi avait bien commencé jusqu’à ce que mon premier client m’appelle juste avant mon café du matin… tout cela pour se faire rappeler dans une cabine. Mauvaise pioche pour ce malheureux qui se croit sur écoute : la cabine est en dérangement ! Comme d’habitude, il rappellera et ce sera à un moment où je ne serai pas à ma place, déjà en ligne ou en meeting. Ensuite, premier rendez-vous de la matinée qui devait bien se passer, si ce n’est que je n’avais pas vu le client depuis 2 ans, que la réglementation a changé entre-temps et que j’ai encore passé 90% de l’entrevue à régulariser une liste, longue comme une nuit sans femme(s), de documents (qui a dit « tous aussi inutiles les uns que les autres » ?). Il faut, en tout état de cause, bien se protéger du client. C’est ainsi et je n’ai, de toute façon, pas le choix. Les 10% de temps restant, je les passe à le convaincre que le produit structuré du mois (le produit de campagne qu’il faut refourguer au plus de clients possible) est dans son intérêt. Là aussi, je n’ai pas beaucoup d’alternatives, c’est la direction qui l’impose, alors … Puis au cours des quelques minutes de temps libre qu’il me reste, le client me pose des questions sur le bonus du PDG (cf. scandale du patron d’une banque française bien connue) ou les stock-options du Directeur Général (idem). Une fois rentré de mon entrevue, je prends le temps d’un café bien mérité. Mon assistante prend, quant à elle, le temps de se stresser pour de bon avec une to do list de tâches toutes plus urgentes les unes que les autres. Comme les équipes sont en sous-effectif, nous devons prioriser et cette semaine, nous réglons les clôtures de comptes en souffrance depuis près de 2 mois (rien de grave, tout est sous contrôle). Onze heures se profilent à grands pas, il est temps soit de régler les tâches administratives en cours, soit de faire un point avec quelques clients. Comme la période est à la gestion du risque opérationnel, je choisis la première option (et tant pis pour les clients). C’est sûrement cela qu’on appelle « travailler dans une grande banque ». Naturellement, une fois encore, je vais au devant des pires ennuis : entre les guerres de services et le déni d’initiative, je vais devoir prendre mon mal en patience. Une règle de base : ne jamais sous-estimer le pouvoir du guichetier qui va « respecter la procédure » (que personne ne connaît d’ailleurs) et qui va vous enquiquiner jusqu’au bout. Je ne comprendrai d’ailleurs jamais pourquoi nous nous plaisons à nous créer tant d’obstacles ? Midi sonne alors que je suis toujours en train de palabrer la procédure ; c’est inutile et improductif, mais c’est amusant d’observer combien certaines personnes réussissent à s’occuper avec rien. Et pendant ce temps-là, l’heure tourne et le pro-

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blème ne se résout pas. Là aussi, c’est drôle de voir combien certains s’acharnent à créer des stress pour justifier leur poste. Midi trente : fatigué par autant de mauvaise volonté, je pars déjeuner avec un autre copain banquier ; il me remonte le moral en me racontant ses misères. C’est une manière de se soutenir et c’est surtout moins cher qu’un psy. Treize heures trente : comme c’est lundi, nous n’avons pas forcé à table, histoire d’être en forme pour attaquer l’après-midi. Je repasse par la case café ; je laisse également traîner l’oreille au cas où, tout en discutant avec notre stagiaire. Il y a de la friture sur radio-moquette et à ma grande déception, ce n’est pas aujourd’hui que j’aurai un scoop. De retour, visite obligatoire par le bureau du responsable d’équipe pour un point hebdomadaire : il compte sur moi. C’est vrai, je travaille dans le seul établissement où on embauche des gens sur lesquels on ne peut pas compter. Bizarre, vraiment bizarre. C’est sûrement ce qu’on appelle le management. Machinalement, je recommence par lire la presse du jour (il serait temps) et par voir ce que font les marchés (il serait temps aussi). La bourse monte, super ! Si elle baissait ce serait pareil… Ma (courte) séance de lecture est interrompue par le briefing du lundi. Quatorze heures, c’est réglé comme du papier à musique, nous entrons en réunion comme si nous entrions à l’église pour écouter la sacro-sainte parole. Au menu du jour, les régularisations administratives en cours, les campagnes commerciales, le point sur le secret bancaire ; naturellement, nous sommes en retard sur tous les objectifs et à tous les niveaux. Bonne nouvelle : nous avons un budget pour changer la machine à café … l’émotion est palpable dans la pièce. Vers quinze heures trente, la réunion bouclée, quelques appels en retard ou quelques dossiers en souffrance me permettent de finir la journée sur une note optimiste. Il ne manquerait plus que je termine la journée stressé … Avec un peu de chance, le dossier de crédit demandé trois semaines auparavant sera bientôt débloqué. Pareil pour l’ouverture de compte demandée également il y a trois semaines (perdue par le stagiaire). Ha, la documentation MiFID pour le 574848 manque (penser à régulariser). Encore un point sur les derniers suspens avec mon assistante et je finis ma dure journée de labeur. Bientôt dix-huit heures trente, l’heure d’aller chercher mes enfants à la crèche. Nul, hein ? Ça vous a ennuyé ? Oui ? Ben dites vous que c’est ce que je vis tous les jours … † Paul Genaud Illustration Gilles Uzan


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Interview De Läb

Si waren Support Act vum Thomas D a sinn zu Lëtzebuerg schon laang net méi onbekannt – De Läb. Wien si bis elo nach net kannt huet sollt sech elo e puer Minutten Zäit huelen well de Corbi an den David hu mat mir iwwer Hip Hop, Zukunft an Lëtzebuerg geschwat… •฀Wisou de Numm „De Läb“? David Fluit: Dat läit un eisem Keller wou eis ganz Iddien ent -stinn. Fréier war do mengem Papp säin Fotoslabo, dono hu mir en emgebaut an e Proufsall, respektiv Homestudio an elo as et e Soundlabo: „De Läbkeller“. Corbi: Wen ass am Haus…? David Fluit: Nach eppes! Bei eis am Keller ass den Himmel ëmmer blo an d‘Sonn schéngt ëmmer… •฀Hip Hop op lëtzebuergesch, dat héiert een net oft! Wisou hutt dir iech fir eis Sprooch entscheet? Well dir kënnt jo quasi nie am Ausland spillen? Corbi: Ma et loung quasi op der Hand, respektiv op der Zong dass mir op lëtzebuergesch rappen, well eisen Bauerenakzent op franséisch oder däitsch nach méi zur Geltung kënnt. Ausserdeem si mir total houfreg drop Lëtzebuerger ze sinn, dofir representéieren mir eis Mammesprooch, eppes anescht koum eis nie an de Sënn. Ech mengen de Fluit tätowéiert sech och demnächst e roude Léiw op d‘Broscht… A firwat solle mir dann net kënnen am Ausland spillen? He? He? Mee du hues Recht, mir hun nach nie ausserhalb vu Lëtzebuerg gespillt. David Fluit: Jo, de Corbi huet säin roude Léiw jo schon, mir wollten en zesummen man fir eis géigesäiteg d‘Hand unzehalen… nee, mee d‘Mammesprooch ass déi wou een sech am beschten kann entfalen a mir waren eis dat vun Ufank u bewosst dass mir nie iwwert d‘Grenzen eraus kommen… •฀Dir gitt an engem Song eng wonnerbar Aféierung an den Hip Hop. Wéi géift dir de Museksgenre/ Liewensstil dann definéieren? Wat bedeit dat fir iech?

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Corbi: Hip Hop ass fir mech eng Konscht fir sech kënnen auszedrécken, et ass e Liewensgefill. Ech fille mech „hiphop” wann ech opstinn an ech fillen mech “hiphop” wann ech mech rem an d’Bett leeën. Et ass eng Saach vun der Astellung an huet näischt mat posen oder opfaalen ze dinn… ech sin sou eppes vun hiphop dat kannste dir guer net viirstellen… David Fluit: Jo Corbi, ech fannen dech mega hiphop… •฀Wann een är Texter lauschtert, ass et schwéier net ze laachen, wéi kënnt een op esou Iddien? Corbi: Aflëss entstinn ënnert dem Afloss vu Wäin! Mir loossen eis vill vun eiser Gesellschaft inspiréieren, mir si vill ënnert de Leit a sou kritt een déi beschte Virlaach fir en Text um Plateau zerwéiert. Mir kucken vill Talkshowen a liesen vill d‘Lëtzebuerg Privat… David Fluit: E grousse Merci un eist Ländchen, e schéint manipuléiert Vollék… Loosst iech weider vun de Medien d‘Gehier wäschen, där sidd ganz amüsant an méi ënnerhaalent wéi d‘Flimmerkëscht. •฀Ginn et „Virbiller“ fir iech? Respektiv, Artisten mat deenen dir gären emol wéilt schaffen? Corbi: Jo, Virbiller as grouss gesot,… et gin ëmmer Kënschtler déi ee gutt fënnt. Ech lauschteren vill däitsche Rap obwuel do och net méi vill guddes hirkënnt (Huss und Hodn, Morlockk Dilemma). David Fluit: De Silvio Berlusconi, ech wéilt och alles man kënnen wat ech wéilt, mir alles erlaben, ob jiddereen schäissen an keen kéint eppes dogéint man. Bon, vläit géif just meng Fra mech dann iergendwannn verloossen wëllen,… Nee, also am Moment lauschteren ech Flying Lotus, Dendemann, Fleur Earth, The Doors (mol erëm)… •฀Zukunftspläng? Corbi: Haus mat Gaart, 3 Kanner, vläit e Swimming Pool,… nee quatsch! E kompakten Album fir 2010, also streckt iech un an maacht de Läb an d‘Box…! † Steve Kugener


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OH MY F*ING GOD ! Mais qui est ce mystérieux F, vaporeux et nonchalant, qui n’a rien d’autre à se préoccuper que de s’amuser dans tous les bons plans du Grand-Duché ? Un brin arrogant, il aime parler de lui à la 3e personne, mais avec sa frimousse d’acteur porno des années 70’s, on se dit qu’il doit en plus être carrément Funky… F n’aime pas la routine et il a des Fantastic Friends, de toutes nationalités et sexualités, qui se chargent de lui Faire passer de Fantastiques moments. Ensemble, ils écument avec autant d’aisance les cocktails mondains que les rendez-vous underground où ils pourraient bien s’attirer des ennuis, ou pire être décoiFFés… Ainsi, lors d’une de ses errances, le groove au corps, il a rencontré R.A.F, un styliste bien barré comme il faut, tellement barré qu’il a réussi à créer une robe de mariée pour un cétacé mosellan, alias Cindy Sanders. Ancien de chez Castelbajac, il a habillé Thorunn et travaille en ce moment sur sa collection Happy Spring Time : du FrouFrou, de la Barbie, du ruban Fou et du pénis en toile de Jouy… tous ses codes sont là ! Le R.A.F, il aime les matières nobles, les clubbeuses, les duchesses déchues et les talons vertigineux. Il Floque du Marylin Manson sur des robes tutu pour petites princesses rock’n roll. F adore, non, il surkiffe ! www.myspace.com/superpurpletheoriginal F adore aussi « shaker son booty » comme le dit si bien le grand philosophe contemporain MTV… Et en ce moment, il aime tout particulièrement Faire des démos de son déhanché Foudroyant sur les DJ sets de Melle Sabah ! DJette depuis 8 ans mais aussi chorégraphe à ses heures perdues, elle jongle sur les platines, aussi bien avec de la deep house qu’avec de la black music. Un appel en urgence à 1H30 du mat’ pour un mix sur double platine DVD avec une télécommande ? Pas de problème, la demoiselle assure… Formée à Nancy, elle a enFlammé Luxembourg le 22 juin pour la Fête Nationale et commence à pas mal tourner au Grand-Duché, toujours Flanquée de quelques amis bien énervés du dancefloor… Et on les comprend ! www.myspace.com/mellesabah

Et puis F a aussi plein d’amis Follement gais, alors il est allé Faire un tour à la Gaymat, l’Evènement Homo, avec un grand E et un grand H, de l’année à Luxembourg. Il y a retrouvé des presque Ricky Martin, des presque Catherine Lara et des presque Priscilla, Folles de la Place d’Armes… Oui, F se rit des stéréotypes et – incroyable ! – tout le monde était aussi bien luné que lui. Pas de militantisme excessiF, une humeur joviale et Friponne, du mauvais champagne et quelques improbables spectacles, il n’en Fallait pas plus pour ravir notre coquinou de F ! La soirée officielle ayant été annulée, il est donc allé Faire un peu la Fête à l’EVI, petit bar Fort sympathique où il a croisé une Lady Gaga plus vraie que nature et dégusté quelques Fabuleux mojitos… F n’a pas boudé son plaisir, et on l’y reverra ! Il vous racontera tout ça à la rentrée… † www.gay.lu L’EVI, 7 rue du Palais de Justice F.

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Consommation mixte : 6,5 l/100 km et émissions de CO2 : 155 g/km. Photo non-contractuelle. Information environnementale A.R. du 19.03.2004 : www.abarthbelux.be

* En mode sport.


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Burn Out Ça y est, c’est enfin la ligne de départ, les tongs calées dans les starting-blocks, le maillot bien ajusté, le regard loin devant avec pour seul objectif la ligne d’arrivée du tapis à bagages : la luxuriant team est parée pour vous aider à préparer vos vacances. Le secret pour bien débuter ces quelques jours de détente bien mérités, c’est de faire le vide : au bureau tout est prêt pour faire face à votre absence, les plantes vertes sont arrosées et surtout votre esprit s’est préparé à ce grand choc annuel, en savourant les plaisirs du Luxembourg. De la balade aux cascades de Müllerthal aux séances d’acquacycling, tête et corps seront fin prêts pour ce que l’on appelait communément quand nous étions enfants - les grandes vacances ! Se restaurer – Théâtre de l’Opéra Un cadre chaleureux, design, cosi… L’ambiance est molletonnée pour un repas fin et agréable, mélangeant avec talent les saveurs orientales et exotiques sans fausse préciosité. Tout est authentique au Théâtre de l’Opéra. Midi ou soir, il est toujours l’heure de s’arrêter pour se régaler d’une salade de thon rouge, si rafraîchissante en cette saison ! Restaurant du Théâtre de l’Opéra 100, Rue de Rollingergründ - L-2440 Limpertsberg Tél : 25 10 33 – opera@pt.lu

Se cultiver – Région Mullerthal – Petite Suisse Luxembourgeoise & e-lake La petite Suisse Luxembourgeoise située à l’Est de notre Grand-Duché, offre aux visiteurs un dépaysement absolu. Entre randos bucoliques et balades romantiques dans les vallons, on se doit de visiter ses villages pittoresques et de s’arrêter voir la superbe cascade du Schiessentümpel… La région est très animée grâce aux initiatives locales. Elle soutient des projets qui sauront satisfaire les plus exigeants : le festival international d’Echternach, la procession dansante, le e-lake, le world balloon trophy à Echternach, Mullerthal Trail goes Charity le 12 juillet à Beaufort ou encore tous les marchés régionaux. Bref, il y a toujours une belle occasion de s’y rendre. Cette année, le e-lake aura lieu du 7 au 9 août inclus. Trois jours de fiesta electro, rock, hip-hop ou disco en live, live-acts et dj-sets au lac d’Echternach. On s’y voit déjà, une nuit d’été chaude en pleine nature, la lune qui illumine le ciel de sa douce lumière et une des plus belles soirées de l’été avec 10.000 nouveaux amis. Office Régional du Tourisme Région Mullerthal – Petite Suisse Luxembourgeoise- Tel +352 72 04 57 www.mullerthal.lu - info@mullerthal.lu www.elake.lu

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S’entretenir – Acquacycling Chacun son style de détente, du sportif à l’amateur de mots croisés, tous peuvent compter sur les bienfaits d’un petit coup de pédales pour se sculpter un corps de rêve. L’endroit est exceptionnel, l’infrastructure design et l’atmosphère accueillante. On y rentre comme dans un hôtel et pourtant on est à la piscine ! Cela commence par les vestiaires où la chaleur humide conditionne le corps à se dénuder. C’est fait, le maillot est impeccable, direction les bassins : il y en a trop ! C’est lumineux, immense et l’on n’entend pas l’insupportable brouhaha habituel. La résonance est douce pour nos petites oreilles épuisées. Le bassin de l’aquacycling est là, caché derrière quelques bacs de plantes vertes… Les vélos trônent sur un plateau en alu à peine immergé : apprenez mesdames que pour nous faciliter la tâche, on a disposé tous ces instruments de douce torture sur un plateau hydraulique pour que vous ne subissiez pas de choc thermique. Mais quelle prévenance !!!

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Alors comme les copines, on enfile les jolis chaussons rouges qui évitent les ampoules et les accidents de vernis, on choisit son vélo et on attend le beau professeur. Au bout du compte, on se fiche pas mal du nombre de coups de pédales qu’on aura enchaîné rageusement au rythme de la musique. Tout ce qu’on sait, c’est que lui aussi il en a bavé. Prof charmant et un tantinet sadique, j’ai bien senti qu’il en voulait à mon petit bourrelet et je l’en remercie. Vous aussi vous l’aimerez : de 15 à 60 ans, aucune participante n’a relâché ses efforts. Un seul objectif : être belle et en forme. On adore, on en redemande, alors pour les grandes gamines, on peut filer discrètement se faire une descente en toboggan à la fin du cours ni vu ni connu, cela évitera d’attendre son tour à la douche ou au sèche-cheveux ! Les thermes - Tel. : 27 03 00 27 www.lesthermes.net - info@lesthermes.net


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22 p.m - 03 a.m

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22 p.m - 05 a.m Magnum Breakfast Time 02 a.m. - 04.30 a.m.

14, av. de la Faiencerie 路 L-1510 Limpertsberg 路 info@magnum.lu Table reservations: Club: +352- 691282828 路 Night dining: +352- 691282829 Fax: +352 26203013 路 www.magnum.lu


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Secret d’alcôve – Bjorkvin Pas d’été sans robe acidulée et débardeur bien frais ! Le créateur qui-monte-qui-monte dans notre belle région c’est Bjorkvin, il propose une collection ludique et colorée qui cadre parfaitement avec la tendance vacances. Petit plaisir qui se résume en un clin d’œil impertinent à cette belle âme d’enfant aux couettes perchées bien hautes, méduses aux pieds et carambar fondu au fond des poches… Aujourd’hui, c’est queue de cheval, terracotta et micro-short, mais pas de doute : il vous les faut ! www.bjorkvin.com † Caro

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HAIRXPRESS, LOVE EN PLEIN CŒUR DU CENTRE DES AFFAIRES DU KIRCHBERG, S’EST FAIT L’AMBASSADEUR DEPUIS PLUS D’UNE ANNEE, DE LA PASSION ET DU PROFESSIONNALISME DE LA COIFFURE AU LUXEMBOURG. Une équipe imaginative, menée de main de maître par Antoine, Benoit, Mara, Catherine, Jennifer, Véra, Vanessa, Hadiza et nos partenaires beauté Vision ZEN pour l’onglerie, intuitive et cosmopolite comblera, grâce à des nouvelles techniques capillaires, vos envies de style, de glamour et de rafinement. Le talent visionnaire et le savoir-faire de l’équipe font d’une matinée ou d’un après-midi chez Hairxpress un réel moment d’exception.

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Le Parcours Electronique by the Knight Clubber

Le parcours électronique ou comment devenir hype sans t’en rendre compte. Le projet électro du mois : « Ryskee » by Play Paul

Play Paul, alias Paul De Homem-Christo, a explosé en pleine période French Touch, enchaînant les maxis de house filtrée sur le mythique label Crydamoure. Après avoir pris un virage électro et signé quelques tracks sur Defected ou Gigolo Records, Paul vient de produire le morceau « Leave me amor » avec une jeune chanteuse dano-malaysienne, Leslie Ming. Véritable perle de pop électronique aussi rafraîchissante qu’un Mister Freeze en plein été, le titre s’est vu remixé par le gratin de l’électro : Poney Poney, The Bloody Beetroots, SPA, Raw Man et même Tekilatex. Interview dans la tanière cachée de Paul entre deux mises à jour de son profil facebook et les réponses aux mails de ses milliers d’admiratrices ! •฀Paul, Ryskee c’est quoi ? Un projet ? Une rencontre ? Un coup de cœur ? Une gueule de bois ? C’est tout ça hormis la gueule de bois ! •฀Tu as demandé un coup de main à tes amis pour les remix, Ponkrocks, Raw Man, Yann Destal, histoire de faire profiter la famille du succès ? Ce sont eux qui m’ont fait des demandes spontanées, hormis SPA, à qui j’ai demandé, et Yann Destal qui comptait de toute façon en faire une version. C’était à la fois un plaisir que mes proches me demandent de remixer le morceau (Gerald Ponkrocks m’a même carrément fait la surprise de son remix avec Big Paya) et aussi un très bon signe qu’il y ait autant de demandes ! Pour la petite anecdote, le mix a été fait au studio de Philippe Zdar de Cassius et dans l’autre cabine, les Poney Poney bossaient leur album avec Xavier de Justice. Ils ont donc eu la « primeur » du titre et c’est là que Flo m’a demandé s’il pouvait tenter un truc lui aussi.

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« Ça a mis un froid entre les Daft Punk et moi » •฀Raw Man dit de toi que tu es la plus grande gueule de la scène française … Tu confirmes ? Je le prends comme un compliment dans un milieu infesté de faux-culs. Quand j’ai critiqué « Discovery » à sa sortie, ça a mis un froid entre les Daft Punk et moi. Pourtant, je ne pense pas avoir été le seul à émettre des critiques négatives, mais j’ai peut-être été un des rares à avoir « osé » le faire en face. L’affront quoi ! Si Ryskee marche, alors il me permettra peut-être enfin de l’ouvrir et qu’on m’écoute. •฀Est-ce que tu pourrais produire des artistes à la Lady Gaga ? Lady Gaga est exactement ce à quoi j’aspire via Ryskee, la vulgarité en moins… † Retrouvez l’entièreté de cette interview sur www.luxuriant.lu www.myspace.com/ryskeemusic Laurent



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5 sites pour le businessman qui surfe sur la crise Google Docs http ://docs.google.com Vivre sans Microsoft Office, c’est possible et c’est même salutaire pour le portefeuille et la santé de ton esprit. Ce site vous permet de créer des documents, des tableaux, des présentations, seul ou à plusieurs, et de conserver les versions précédentes, tout en restant compatible avec ta Némésis.

Curdbee http ://curdbee.com Un système de facturation qui génère des offres/factures dans un design professionnel, qui offre un moyen de paiement en ligne et qui envoie des rappels ou des remerciements. L’option « Hitman », pour les clients en retard, est en cours de développement.

Highrise http ://highrisehq.com Highrise est le rolodex du XXIème siècle, grâce auquel tu peux garder une trace de tous tes contacts : détails personnels, conversations téléphoniques, emails échangés. Il permet de gérer les appels d’offres, les propositions et les clients potentiels, tout ça sous le coude, juste au cas où le téléphone se mettrait à sonner.

Basecamp http ://basecamphq.com Ennemis des diagrammes de Gantt, levez-vous ! Voici l’antiMicrosoft Project. Pourquoi ne pas cesser d’admirer des graphiques inutiles et commencer à agir ? Todo lists, étapes, documents, discussions et messages : Basecamp, d’une balle en argent, va pulvériser les systèmes de gestion de projet qui vampirisent ton temps.

Freckle http ://letsfreckle.com Un commerce sans suivi du temps, c’est un peu comme un furoncle sur le nez à un concours de miss : aucune chance de succès. Freckle rend la chose ultra-fastoche, ultra-rapide, ultrapuissante, ultra-, ultra-… Oh et puis, pourquoi ne pas vérifier par vous-même ? † Régis

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agenda

Samedi 11 juillet Seal. Galaxie 24 h électroniques. Rockhal Origines Contrôlées. Kulturfabrik Magnum Night. Magnum Jo’s. Melusina Edgar Honetschläger. Casino Luxembourg Steelparade. Belval Out of storage II. Mudam Festival de Wiltz. Wiltz Blues Express. Differdange Byblos Summer Showcase. Byblos Exposition Crime de sang. Musée d’histoire Summerstage. Dudelange Fiesta Cubana. Ab. Neumünster Festival du cinéma espagnol. Ciné Utopia Téléspectateurs. Château de Clervaux World Press Photo. Château de Clervaux Special Summer Mix. Diekirch Fade to Grey. Larochette Open Air. Brachtenbach Paradise Beach Party. P&R Bouillon Elektriq Saturdays. XS Lounge Ill Band. Jah Bar Dimanche 12 juillet Les Nuits de l’érotisme. Byblos. Sweet soul music. Dudelange Lundi 13 juillet Joss Stone. Ab. Neumünster After Work Contests. Diekirch Luxuriant dérègle L’Horloge. L’Horloge Metz Mardi 14 juillet Sepultura. Rockhal Le jazz et la diva. Ab. Neumünster Harmonie Differdange. Luxembourg Mercredi 15 juillet Plus/minus. Dqliq Week Break. Magnum Op ee sprong. Casino Luxembourg The Nigel Kennedy Quintet. Ab. Neumünster John is us. Mudam Exposition d’été. Schortgen Artworks Jeudi 16 juillet Business Night. Magnum Scooter & Cascada. Differdange

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Vendredi 17 juillet Magnum Night. Magnum Jo’s. Melusina Jazz after work. Ab. Neumünster Spring break. Double Deuce Marc Demuth Quartet. Vianden Friday night fever. Boulaide School’s out. XS Lounge

Lifestyle Magazine Party. Trier Byblos Summer Showcase. Byblos Electronic Art in Beaufort. Flying Dutchman Ab in den Süden. Scheier Innsbrucker Bal. Verso Beach Party. Munsbach Beach Party. Putscheid

Samedi 18 juillet Magnum Night. Magnum Jo’s. Melusina Moved, Mutated and Disturbed Identities. Casino Luxembourg Byblos Summer Showcase. Byblos Blues and jazz rally. Ab. Neumünster Exposition Redouté & Roses. Ab. Neumünster Dikrich rockt am Park. Diekirch moArt Festival. Echternach Yalloh Party. Berdorf Metro & Toxic Sonic. Jah Bar

Dimanche 26 juillet Les Nuits de l’érotisme. Byblos Musique Live. Art Café

Dimanche 19 juillet Les Nuits de l’érotisme. Byblos Hommage à Franz Liszt. Casino Luxembourg Musique Live. Art café Lundi 20 juillet Dullemajik. Luxembourg Mardi 21 juillet Cold War Kids. Atelier Tuck & Patti. L’Inouï

Lundi 27 juillet Der Glöckner von Notre-Dame. Esch Jugendorchester BMBM. Luxembourg Mardi 28 juillet Rounder Girls. L’Inouï Mercredi 29 juillet Week Break. Magnum Moby. Atelier Op ee sprong. Casino Luxembourg World balloon trophy. Echternach Victory Band. Kiosque Concert Rock. Wiltz John is us. Mudam Jeudi 30 juillet Business Night. Magnum Open air cinema. Dudelange

Mercredi 12 août Op ee sprong. Casino Luxembourg Un-usual Disco. Double Deuce Vendredi 14 août Jazz after work. Ab. Neumünster Samedi 15 août Byblos Summer Showcase. Byblos Lundi 17 août Primal Scream. Atelier Mercredi 19 août Op ee sprong. Casino Luxembourg Jeudi 20 août Calexico. Atelier Vendredi 21 août Jazz after work. Ab. Neumünster Samedi 22 août Byblos Summer Showcase. Byblos Trash Xilo. Jah Bar Mardi 25 août Dinosaur Jr. Atelier Mercredi 26 août Op ee sprong. Casino Luxembourg Vendredi 28 août Jazz after work. Ab. Neumünster

Mercredi 22 juillet Week Break. Magnum Op ee sprong. Casino Luxembourg John is us. Mudam

Vendredi 31 juillet Jazz after work. Ab. Neumünster Magnum Night. Magnum Diamonds Night. XS lounge Riverboat Party. Remich Nunchak. Jah Bar

Jeudi 23 juillet Leela James. Atelier Business Night. Magnum Minino Garay. L’Inouï

Samedi 1er août Byblos Summer Showcase. Byblos 6 PM. Autre Part Velvet Minx. Jah Bar

Jeudi 3 septembre Anastacia & Band. Rockhal Babel Tour. Casino Luxembourg

Vendredi 24 juillet Fashionable People. Magnum Jo’s. Melusina Jazz after work. Ab. Neumünster Tutu Puoane. L’Inouï Banditz. XS Lounge Beach party. Troisvierges Art in Beaufort. Beaufort

Mercredi 5 août Op ee sprong. Casino Luxembourg

Vendredi 4 septembre Macy Gray. Atelier

Vendredi 7 août Festival E-lake. Echternach Jazz after work. Ab. Neumünster

Dimanche 6 septembre Festival Terres-rouges. EschGaalgebierg

Samedi 8 août Byblos Summer Showcase. Byblos Festival E-lake. Echternach

Mardi 8 septembre Explosions in the sky. Rockhal

Samedi 25 juillet Snow Patrol. Rockhal Magnum Night. Magnum Jo’s. Melusina

Dimanche 9 août Festival E-lake. Echternach

Samedi 29 août Byblos Summer Showcase. Byblos Light Damage. Jah Bar Mercredi 2 septembre Op ee sprong. Casino Luxembourg

Mercredi 9 septembre Drew Andrews. Dqliq


Rides

Attaque cérébrale Perte d’odorat

Cancer de la bouche Dents jaunes Mauvaise haleine

Cancer du larynx Perte de goût

Dépendance Cancer du poumon

Infarctus Cancer du rein Perte d’argent

Cancer de la vessie

tabac-stop % 45

30 331

www.cancer.lu - www.info-tabac.lu


horoscope

Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Ça ne va pas fort, mais qu’est-ce que votre moitié vous aime… Travail : Limitez votre consommation d’alcool, vous redevenez alcoolique. Sale poivrot(te), va ! TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : Consultez un sexologue. A votre niveau, on appelle cela de la nymphomanie. Travail : Le stress des exams ? Jetez les yaourts à la poubelle, posez-vous dans un parc et roulez-vous un bon gros sp***** ! GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : Vous avez le cœur brisé… Mais comment a-til pu coucher avec cette p*** le soir de votre anniversaire ? ! Travail : Si vous allez cinq fois à l’église, que vous jetez 2 € dans une fontaine et que vous aidez une vieille à traverser au passage piéton, vous allez recevoir une offre d’emploi à 12 000 € par mois. Cela vaut le coup d’être sympa non ? CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : L’été sera chaud ! Ouvrez 4 boutons de votre chemise, laissez apparaitre vos irrésistibles poils de gorille ou votre opulente poitrine, le tout agrémenté d’une petite chaîne en or. Grrrrr, so sexy ! Travail : Il est temps d’égayer un peu votre vie professionnelle. Recrutez donc une nouvelle secrétaire ! Minimum de compétences requis : 95 C. LION (22 juillet — 23 août) : Amour : Ah, il ne va rien vous arriver de bon cet été. Restez chez vous, cela vaut mieux. Votre vie sera un échec à tous les niveaux. Travail : Faites un stage intensif de masturbation. Du cerveau bien sûr ! VIERGE (23 août — 23 septembre) : Amour : Achetez des bijoux à votre fiancée : www. lesnereides.com. Travail : Il paraît qu’au Costa Rica, on peut acheter des substances illicites à partir de 5 € ! Et vous qui deviez faire des économies….

BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Et oui, le mec bien ce n’est pas pour vous. Il vous faut un « bad boy », un connard, un queutard, un vrai bâtard quoi ! Travail : Arrêtez de coucher avec tous vos collègues de travail. A la limite celles qui sont bonnes pourquoi pas, mais les moches ? Nous ne sommes pas les restos du cœur, merde ! SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : Vous n’arrivez pas à maigrir ? Allez-vous faire vomir. Travail : Pensez quand même à prendre une pastille vichy avant d’aller en réunion. SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) : Amour : Il serait temps de vous faire enlever cette bonne vieille verrue plantaire qui vous accompagne depuis votre virée à la piscine municipale en juin dernier. Travail : Attention, une consommation aigüe de cerises est bien connue pour être cause d’horribles diarrhées… Si j’étais vous, je mangerais des Petits LU au goûter… CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) : Amour : Suivez le régime Spécial K, et faites péter le bikini rouge. St Trop’, Ibiza, vous voilà ! Travail : En mode « michto », vous vous faites offrir des magnums de Dom Pérignon dans le carré VIP. Grande classe… VERSEAU (21 janvier — 20 février) : Amour : La planète des singes va traverser votre thème astral pendant l’été. Ne soyez pas surpris si votre consommation de bananes augmente soudainement. Travail : Votre boss vous tape sur les nerfs ? Tapez-lui sur la gueule. POISSONS (20 février — 21 mars) : Amour : Vous sentez très mauvais en ce moment (vous noterez que je n’ai pas utilisé le mot « puer » mais ce n’est pas l’envie qui me manque). Votre mère ne vous a jamais appris à utiliser un déodorant ? Travail : Faites de l’exercice ! Ah mince, non en fait, vous allez sentir encore plus mauvais…. Au temps pour moi ! † Mademoiselle Léa Revon

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