Luxuriant N°12

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Culture Luxembourg

numéro 12

‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡

Design City Luxembourg ‡ LCD Soundsystem ‡ ExInferis ‡ LaKroix

BEL 2 € — FRA 2 €

Olé olé avec Katsuni, ami-ami avec Kitsuné.


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Photo : Gilles Uzan

dito

Certaines soifs sont préférables à toutes les ivresses. [Michèle Mailhot] Chronologiquement, dans ma quête immorale de sensations nocturnes, c’est à l’heure de l’apéro que je jubile le plus. C’est lors de ma première bière, pendant ce bref moment d’accalmie précédant la tempête, que je m’amuse à imaginer les moindres imprévus de l’emploi du temps chaotique de la future soirée. Ce petit moment de flottement où la nuit n’a pas encore dévoilé ses rencontres interlopes, reste pour moi un pur condensé de plaisir hédoniste. J’affectionne encore davantage les préparatifs éclairs qui précèdent justement ces premiers verres, les lendemains de virées bien costauds, les soirs où nous nous étions pourtant juré de rester bien au chaud à la maison. Je vous parle de ces plans non programmés qui vous arrachent brutalement de votre léthargie et bousculent, sans vergogne, votre agenda rédempteur. Je fais allusion au branle-bas de combat qui vous sort de votre petite session « chillax », douce symbiose entre un chill sur le sofa de votre collègue et le visionnage relax du film Superbad. J’adore ces sessions avec mes frères de bringue, de douches supersoniques sur fond de musique ultraviolente pour tenter, dans l’urgence, de gommer les stigmates de la fête de la veille : nicotine sur le Fred Perry, vodka sur les Nike, vomi sur le Levi’s et kebab dans la dentition. Entre deux pschits de fragrance bon marché et un brossage de dents à l’eau, l’excitation est

palpable sur les sourires et la motivation identifiable parmi les étoiles dans les yeux. Ce soir encore, nous serons les principaux acteurs de notre nuitée, personne dans notre bande ne se contentera du rôle ingrat de spectateur. Nous vaquerons allègrement à nos occupations en toute débilité : embrouille avec deux racailles pour une clope, discorde avec un portier au sujet du prix d’une paire de Jordan, drague philosophique d’une entraîneuse soviet, sms enflammé à son ex, négociation avec un vocabulaire réduit à 3 onomatopées afin d’obtenir la tournée du patron, tentative de scratch sur les platines du DJ, breakdance mal chorégraphié à 5 h du mat sur le dancefloor vide, parcours du combattant pour trouver un snack pas encore fermé ou une boulangerie déjà ouverte… Nous réécrivons chaque nuit une version plus hardcore du synopsis de The Hangover. Quoi ? Vous n’avez jamais vu ce documentaire païen ? Dépêchez-vous de le télécharger et profitez-en pour brûler vos Godard, Eisenstein et autres frères Lumière. Place au spectacle, au vrai ; d’ailleurs Luxuriant invite le label Kitsuné, le vendredi 9 avril, et vous convie en grandes pompes à venir festoyer avec nous. C’est gratos et nous vous rinçons de 21 à 22h. † Sébastien

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vitrine sommaire

Luxuriant 12

Couverture : Katsuni par Grégoire Alexandre

Editeur Responsable ................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg

Sommaire ...........................................................................................................

Tirage ................................................... 20 000 exemplaires Directrice Artistique ................................................... Alice Litscher assistée de Julie Lulie Fashion & Lifestyle Editor ................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 Rédacteur en chef ................................................... Sébastien Vécrin sebastien@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 IT Project manager ................................................... Laurent Childz laurent.childz@luxuriant.lu Secrétaire de Rédaction ................................................... Stéphanie L. Parutions ................................................... 10 numéros par an

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Rédaction ................................................... A.R A.V Antoine Weber Barbara Cordier Camille Fernandes Caroline Puerta Christian Pearson Christine Delvaux Christophe Hanesse Christophe Michel Fabien Rodrigues François Koch Géraldine Grisey Laurent Bravetti Léa Revon Martial Martin Régis Kuckaertz RS. Steve Kugener Thomas Decker Photographes ................................................... Armand Wagner Benjamin Martin Claude Piscitelli Dan Thuy Emmanuel Claude François Simoes Frédéric Berns James Perrin Julian Benini Marc Lazzarini Mike Zenari Vincent Habay Illustrations ................................................... Gilles Uzan Minisushi

Éditorial........................................................................................03 Luxorama

Anna Loporcaro.............................................06 Shalltot.............................................................08

Décibel

LCD Soundsystem......................................... 10 Does It Offend You, Yeah?.......................... 12 ExInferis.......................................................... 14 L’écho de la Rockhal..................................... 16 Babyoil.............................................................. 18 LaKroix.............................................................20 Tunng................................................................22 Kitsuné..............................................................25

Vroom Service..............................................................................34 Art

Minisushi..........................................................36

Vitrine

Katsuni..............................................................39 Punky b............................................................46 Vitrine...............................................................48 Une fille, son look, ce jour-là.....................52

Eldoradio......................................................................................54 Trippin...........................................................................................56 La nuit..........................................................................................60 Extrabold......................................................................................64 LFI.................................................................................................66 Steve’s corner...............................................................................68 Fresh..............................................................................................70 Blabla............................................................................................72 File dans ta cuisine.....................................................................74

Abonnement et réservation ................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu www.luxuriant.lu

Hangover......................................................................................76 In web we trust............................................................................78 Agenda..........................................................................................80 Horoscope.....................................................................................82



luxorama

Interview Anna Loporcaro « Pourquoi nos entreprises luxembourgeoises ne font pas appel aux designers locaux ? » Luxuriant s’est laissé charmer par le sourire d’Anna Loporcaro, la commissaire du projet Design City à Luxembourg. À force d’énergie et de volonté, Anna, parallèlement à sa fonction de responsable de la production et des évènements au Mudam, va essayer du 23 mai au 6 juin prochains de sensibiliser nos hautes sphères politiques au design mais aussi le public lambda, via des interventions éphémères dans la ville, sans imposer d’architecture qui s’autosuffit ou d’installations « tape-àl’œil ». • Le design te redonne le sourire ? Quand on parle de design, d’aménagement urbain, on aborde forcément le sujet du social et des gens qui vivent la ville au quotidien. Nous pouvons alors nous demander comment vieillit le mobilier urbain et s’il n’en existerait pas des variantes plus ludiques. • Investir dans le design ne présente-t-il pas un coût supplémentaire ? Grohe, le fabriquant allemand de robinetterie, a vu ses ventes augmenter de 40 % grâce aux 12 prix qu’il a gagnés en design, écologie et recherche. Il est temps de se demander pourquoi nos entreprises luxembourgeoises ne font pas appel aux designers locaux pour dynamiser leur image, leur cadre de travail et penser que le design peut être un vecteur économique pour, notamment, traverser la crise. • Tu es une militante ? Je me suis calmée mais ce n’est pas normal de se retrouver avec du mobilier urbain qui n’a ni queue ni tête, installé par des sociétés qui uniformisent toutes les villes du monde. Si nous faisons un inventaire, nous remarquons 3 ou 4 sortes de luminaires différents dans le centre piétonnier de Luxembourg. À un moment donné, je me suis demandé qui, au sein de la commune, ouvre un catalogue et dit « je choisis cela » ? • JCDecaux : ennemi ? Pas forcément quand ils se donnent la peine de travailler avec des designers comme Martin Szekely, Patrick Jouin ou Philippe Starck. Ne pourrait-on pas envisager une collaboration où JCDecaux produirait du mobilier pensé par nos créatifs et adapté à notre ville ?

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• Qui est le grand invité de ce festival ? Le design, mais faisons un peu de name dropping : Maarten Baas, élu designer de l’année 2009 à Miami, présentera son projet Real Time et Mathieu Lehanneur, que nous avions déjà accueilli en 2007, présentera, outre sa conférence le 28 avril, son dernier-né Andrea dans la boutique du musée. D’autres designers proposeront, le long d’un parcours «outdoor design», diverses installations urbaines dans la capitale sans jamais perturber le paysage. • Le coup d’envoi ? Le vernissage de Design City aura lieu le vendredi 23 avril au centre souterrain Aldringen, qui sera spécialement aménagé par le collectif strasbourgeois d’architectes 3RS. Le lendemain débutera, au même endroit, le « designmaart » avec des exposants qui vendront du mobilier vintage 50, 60 et 70’s. • Où vont aller les breakdancers d’Hamilius ce week-end là ? Ils sont cordialement invités à rester. Étant donné que la ville a des réticences à utiliser ce no man’s land, mon idée serait de revaloriser ce lieu en faisant un travail pédagogique avec les gens qui le squattent. † Sébastien Photo : Vincent Habay


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Interview Collectif Shalltot Le collectif Shalltot offre aux passionnés de rock, une fois n’est pas coutume, un line-up d’anthologie pour la septième édition du festival Out Of The Crowd. Le constat est sans appel, ce sera la mort du bruit le samedi 17 avril dans les enceintes de la Kulturfabrik. • OOTC privilégie la découverte musicale en ouvrant sur une scène variée mais assez peu accessible au grand public… Avec Schalltot, notre but est justement de faire découvrir des sons qui nous plaisent mais qui ne passent pas à la radio. • Comment pourrait-on définir la ligne artistique ? De la musique alternative dans tous les sens du terme. La sélection est assez large, elle va de groupes punk, pop rock à des formations plus expérimentales. • C’est, selon vous, un genre d’événement qui manquait au Luxembourg ? Schalltot fait des concerts depuis 2002. À cette époque, il n’y avait clairement rien. Mais en 2007, Luxembourg a été élue capitale de la culture pour la deuxième fois, ce qui a dynamisé la scène du pays. Le d:qliq et l’Exit ont ouvert, puis la Rockhal a pris de l’ampleur. Notre but n’a, quant à lui, pas changé : nous voulons faire venir les groupes que personne ne ferait jouer.

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« La musique n’a pas de frontières. » • Comment s’organise le line-up durant le festival ? Les quatre derniers groupes sont des têtes d’affiche. Pour la fin, nous gardons toujours un groupe plus atmosphérique comme 65daysofstatic cette année. La logique veut aussi que ce soit une formation locale qui commence. Notre priorité est toujours d’avoir au moins deux à trois groupes locaux car le Grand-Duché offre aussi de la qualité. Ensuite, peu importe, la musique n’a pas de frontières. • Êtes-vous aussi musiciens ? Oui, nous sommes une dizaine dans le collectif, tous plus ou moins musiciens dans diverses formations : Mutiny On The Bounty, Artaban, Miaow Miaow, ExInferis, Miles To Perdition. C’est une passion qui nous anime (rires). • Un petit frère pour OTTC ? Nous organisons aussi le festival Bang Your Head en décembre, avec une ligne directrice plus métal. • Une petite surprise pour cette année ? Le festival est toujours accompagné d’une exposition d’art, mais cette année ce sera un atelier de sérigraphie. Les gens pourront amener leurs t-shirts et imprimer des motifs dessus. La grosse surprise c’est surtout le plateau d’artistes : 65daysofstatic (UK), Royal Bangs (USA), Tubelord (UK), Vessels (UK), Patterns (D), Heartbeat Parade (L), Airpeople (D), Kong (UK), Electric Electric (F) et Angel At My Table (L). † Barbara Cordier Photo : François Simoes


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dcibel

Interview LCD Soundsystem James Murphy, aka le frontman de LCD Soundsystem aka le cofondateur du mythique label DFA (Death From Above) aka la superstar electro new-yorkaise, viendra traîner ses guêtres et ses claviers du côté de l’Atelier le vendredi 7 mai. Nous nous sommes entretenus avec le type qui a fait jouer Daft Punk chez lui. • Tu chantais en 2005 que Daft Punk avait joué dans ta maison, info ou intox ? Non (rires), c’était juste une grosse blague pour la chanson. Cependant, nous avions quand même essayé de les faire venir pour tourner une vidéo à une de nos houseparty, mais ils n’étaient pas disponibles. • Alors idéalement, cette année qui aimerais-tu faire jouer à ta houseparty ? Empire Of The Sun. • Tu définis LCD Soundsystem comme un groupe DiscoPunk, d’où vient le punk ? Je pense qu’il faut puiser au plus profond de mon background pour trouver la réponse ou lorsque je jouais du hardcore dans mon ancien groupe Pony. • Penses-tu, comme les Sex Pistols, qu’EMI craint ? Franchement, les types d’EMI sont vraiment gentils avec moi, peut-être un peu moins avec DFA mais nos disques représentent une si petite part de marché… • Tu as repris No Love Lost de Joy Division, c’est ton titre préféré du groupe mancunéen ? Figure-toi que non, c’est plutôt Transmission, mais j’ai choisi de reprendre No Love Lost car ce titre dégage plus d’énergie en live. • Dans New York, tu préfères flâner à Williamsburg ou à Manhattan ? J’ai 100 fois plus de raisons de traîner dans Williamsburg pour ses petits restos indiens et ses gens ouverts que de m’ennuyer dans Manhattan avec son lot de businessmen. • Dans ton track New York, I Love You But You’re Bringing Me Down, tu parles de ta relation avec la Grosse Pomme ? J’aime bien râler mais, je te rassure, j’adore ma ville. Toutefois, comme tout le monde, j’ai des bons et des mauvais jours.

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« Je ne veux pas être un musicien professionnel. » • Et Los Angeles ? J’y suis resté d’avril à juin dans une grande maison pleine de synthétiseurs pour enregistrer mon nouvel album. Cette mégalopole est complètement dingue mais vraiment géniale. • Fatigué d’avoir un auditoire composé de kids ultralookés ? Je trouve ça cool tant que je n’en ai aucun sur ma guestlist. • Es-tu meilleur DJ que musicien ? C’est à toi de me le dire, mais les disciplines sont tellement différentes. C’est très fun de passer des disques et parallèlement, c’est très excitant de jouer en live. • La meilleure signature sur DFA ? Black Leotard Front. • Consacres-tu encore beaucoup de temps à DFA ? Malheureusement, entre les tournées et les enregistrements studio, je n’ai quasiment plus de temps à consacrer à mon label et c’est bien dommage. • Tu as participé à la B.O. du film Step Brother, serait-ce un rêve pour toi d’habiter toujours chez tes parents à 40 ans ? Je n’aimerais pas du tout et ce serait terrible (rires). • C’est vraiment ton dernier album et ta dernière tournée ? Je pense que oui. J’avais déjà dit que j’arrêterais avant mes 40 piges et je viens de les avoir. Je ne veux pas être un musicien professionnel, j’aime vraiment être un amateur. † Sébastien


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dcibel

Does It Offend You, Yeah? Interview

“I think twittering and drinking are going to be very addictive when we're on tour”

• When there's no more room in hell, the dead will walk the earth. (7:22 AM Jun 3rd, 2009) I like Dawn Of The Dead 's remake too.

Four british guys became famous hitting the vocoder on “we are rock stars”. Don’t Say We Didn’t Warn Out, their brand new album, is a follow up, kind of a response to You Have No Idea What You’re Getting Yourself Into, their first album. But harder, better, faster, stronger, fitter, happier, more productive as they say. DIOYY will play in 24 Heures Electroniques at Rockhal on april 24th. As geek as usual, we searched in their web archives and asked Dan Coop to comment one year of twitter posts.

• The UK is becoming a shit place to play with all the noise restrictions. We need a revolution. (3:26 PM Jul 4th, 2009) Festivals are becoming too quiet in the UK. It's fine in most countries abroad, but the noise restrictions are excessive.

• The tune we're working on now has had more incarnations than Invasion Of The Body Snatchers… (6:13 PM Mar 6th, 2009) And it's on the new album still.

• Top tip… Don't go and see Lars Von Trier’s Antichrist if you want to keep your lunch inside you. (2:24 AM Sep 28th, 2009) I felt ill after I saw the last 15 minutes.

• As asked on the Myspace…What 3 movies should we take on tour with us?!! (4:47 AM Apr 11th, 2009) Last time it was 80's classics, this time it's War Films… Platoon, Dirty Dozen and Full Metal Jacket.

• Name me a movie where the remake is better than the original. (3:34 PM Oct 19th, 2009) There isn't one.

• I think twittering is going to be very addictive when we're on tour. (1:39 AM Apr 30th, 2009) That and drinking. • Why is it English people are always the bad dudes in action films. (3:54 PM May 3rd, 2009) Watching Die Hard 4. • Rage Against The Machine, Chuck Berry and Hole = Rage Against The Berry Hole. (1:09 PM May 5th, 2009) Were thinking of supergroups.

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• What would you tell yourself if you could go back ten years into the past? (4:07 PM Jul 13th, 2009) You'll go on tour with some of the bands that are on your bedroom wall.

• Question… Is Myspace totally dead? (3:10 AM Nov 4th, 2009) Pretty much I think, it's mainly bands advertising bands, everyones on Facebook or Twitter. • What should I put on my iPod? (2:31 PM Nov 8th, 2009) I just put on the Blade Runner Soundtrack. • Stop drinking. (9:16 AM Dec 10th, 2009) James got so drunk one night, I was telling him off. † Christophe Hanesse


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Falamoes português

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Wij spreken nederlands

Wir sprechen Deutsch

We speak english

Nous parlons français

Mir schwaetzen Lëtzebuergesch

*die monatlichen Raten ergeben sich aus der Höhe der Anzahlung und Restlaufzeit der Finanzierung


dcibel

Interview ExInferis Während datt dei meeschten Metaller, souguer um nationalen Niveau, vun hiiren Lieblingsbands schwätzen, kommen emmer erem sou Nimm wei Metallica, Iron Maiden, Amon Amarth, Dio an Slayer op d’Tapéit. Mee emmer méi interesséiert sech d’Letzebuerger Metalgemeinschaft fir seng lokal Bands, sief et Scarlet Anger, Asathor, Abstract Rapture an ExInferis, ennert aanerem. Dëss leschten Band, ExInferis, de Fabrice, den Angelo, de Kevin, de Marc an de Spit, wäerten um Eat Your Feet Festival zu Diddléng den 8ten Mai 2010 deelhuelen. • Erklärt eis mol wei ExInferis sech gegrënnt huet, wou hudd dir Iech begéint, an wéi hudd der d’Entscheedung getraff eng Band ze grënnen? Kevin (Gitarrist): 1996 woren mir schon an enger Band Lowdown, den Angelo wor och schon an deer Band. Duerno huet de Bassist eis verlooss. Eng laang Zäit laang wor neicht konkret. 1999 hun mer dann ExInferis gegrënnt, an mir hunn direkt ugefaangen en CD opzehuelen, den Numm vun deer CD wor Everything Is Burning, So Doth Your Soul. • Ass daat deen enzëgen Album deen dir sou produzéiert hudd? K: Nee, et sin am ganzen 5 Alben, all des Alben kennt der op eisem MySpace kucken. • Fabrice, du hues eng speziell Erënnerung vun der CD Release Party vun Hidjama (Album vun 2008)? Fabrice (Sänger): Oh jo, daat wor enorm. Mir woren an der Kufa zu Esch, mir wollten do eis CD Release Party maachen. Mee waat do deen Owend do passéiert wor fir eis eng Iwwerraschung. Um 9 Auer owes, huet d’Oweskeess missten zoumaachen, an Leit refuséieren well et strubbelvoll wor.

“Um 9 Auer owes, huet d’Keess missten zoumaachen well et strubbelvoll wor.”

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• Waat sinn dann är Zukunftspläng? Spit (Drummer): Am Moment, sinn mer am gaangen un neien Songs ze schaffen fir en neien Album eraus ze brengen. Och wann eisen leschten Album reischt 2008 datéiert ass, Fans froen no engem neien Album, an se sinn bänzeg op waat elo vun eis kënnt. Mir spillen zwar och gären am Studio, mee den ultimaten Reiz fir eis ass nach ëmmer live ze performen, nemmen do kënnen mer eis wierklech entfaalen. • Ma ja, wou sinn déi nächsten Concertsdaten dann? F: Fir puer Daten sinn mer schon gebucht. Mir hunn elo puer Concerts am Ausland, mee natierlech frëen mer eis op den Eat Your Feet. † Martial Martin Photo: François Simoes


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22 MAI 2010 STEINFORT / WINDHOF TICKETS : www.luxembourgticket.lu www.ticket-regional.de bookingmf@fhevents.lu

INFOS : www.metalfever.lu


dcibel

L’écho de la Rockhal Après Noël & Saint-Nicolas, Pâques n’a pas fini de nous gaver de chocolat et autres calories. Mais telle une bonbonnière, la Rockhal a décidé de continuer la distribution de sucreries jusqu’en été : pléthore de berlingots d’électro, de savoureux malabars punks ou du bon rock acidulé. Appel à tous les gourmands, avec plus d’une quarantaine de concerts, la Rockhal ne fait pas le régime de printemps… Editors 26 avril - Rockhal Club Trois albums auront suffi au quatuor pour émerger comme l’un des grands gagnants de la décennie. Rock british percutant, caramélisé aux fragrances cold wave de Joy Division, le style Editors exprime complètement toutes ses saveurs lors de concerts aux ambiances ahurissantes. Le 26 avril prochain, les anglais seront de retour à la Rockhal pour un live qui, avec assurance, sera grandiose.

Deadmau5 16 mai - Rockhal Club Deadmau5 est une souris canadienne qui tourne plutôt sa roue sur les dancefloors de la planète que dans les laboratoires. Avec ses compositions atmosphériques, énergiques et terriblement efficaces, Deadmau5 a, depuis 2007 (et son titre « Faxing Berlin »), pris l’habitude de distribuer les confiseries électroniques au kilo… For Lack Of A Better Name, album sorti en 2009, est une boîte garnie de friandises sonores plus puissantes les unes que les autres. Gourmandise du paquet, « Ghosts ‘N’ Stuff » aromatisée à la voix de Rob Swire de Pendulum a permis au rongeur de partager les affiches des grands chefs comme Soulwax, Boyznoise et autre Justice. Dimanche 16 mai, le spécimen Joel Zimmerman (de son véritable nom) cuisinera le Club de Belval, pour assurément faire monter le public jusqu’à ébullition…

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New Young Pony Club

24 Heures Electroniques avec Birdy Nam Nam + Does It Offend You, Yeah? + Zombie Nation & many more 24 avril - Rockhal Club Cette troisième édition s’offre encore un ballotin rempli de dragées et pépites des plus exquises. En tête d’affiche, une spécialité française : Birdy Nam Nam qui, avec Justice et Daft Punk, offre probablement les meilleurs shows. Pour les fines bouches, l’électro rock corsée et croquante de Does It Offend You, Yeah? ou encore Zombie Nation, qui revient avec sa nouvelle production zombilicious fondante comme une barbe à papa. Quelques pralines luxembourgeoises, comme Dirty Kid, Halflavin & Crackhoe, seront également ajoutées à la soirée de dégustation électronique qui risque de casser les bonbons des voisins, mais qui, pour 15 € (en prévente chez Extrabold ou www.rockhal.lu), est totalement immanquable.

New Young Pony Club 12 mai – Rockhal Club Avec Ice Cream, New Young Pony Club a, dès 2004, fait sensation. Aujourd’hui, les Anglais considérés comme l’une des prochaines « next big thing » débarquent en mars avec un second album intitulé The Optimist. Pop, sucrée aux couleurs d’un paquet de Haribo, le quintet a, comme ses amis de la New Rave ( Klaxons, CSS, …), ce côté dansant qui enchante le magazine british NME et qui fait désormais sa marque de fabrique. Le rendez-vous à Luxembourg est fixé au 12 mai prochain ! † A.V.


DIDDELENG VILLE DES CULTURES


dcibel

Interview Babyoil Zu Lëtzebuerg sinn se schon laang net méi onbekannt. Dir waart se bestëmmt am Rock um Knuedler lauschteren oder hutt se an der Kufa oder Rockhal gesinn. Mam Sébastien vun den Babyoils hunn ech iwwer Musek an Zukunft geschwat.

“Mir mussen eis heiansdo an der Babyoil-Hütt asperren!”

• Wisou de Numm Babyoil? En Kolleg huet den Numm fonnt an mir hunn deen einfach saugudd fonnt. Babyoil will rock you all! • Wéi géing dir är Musek definéieren? Mir spillen eigentlech Rock, Pop-Rock. Mä mir definéieren eis net gären. Eis Musek gehéiert an keen Genre-Tirang. Eisen sound evoluéiert permanent an dofir ass en net an een Genre ze klasséieren. Mir spillen einfach d’Musek déi eis gefällt. • Wat sinn d‘Elementer vun engem Babyoil Showcase, firwat kommen d‘Laït iech lauschteren? En Babyoil Showcase besteet virun allem draus Emotiounen duerch Musek ze vermëttelen. Mat eis kann een e gudde Rock Moment erliewen. Mir rocken einfach oder wéi eisen Batteur ëmmer seet: „et muss klaaken“! An Zukunft wäerten mir och méi mat Video spillen. • Wat braucht Babyoil fir kreativ ze sinn? Sex & Drugs… nee maachen de Geck! Mir brauchen Opreegung, schlecht Laun, gutt Laun, heiansdo e gudde Streit, ab und zu en neit Instrument, Zäitdrock (ganz wichteg fir Lidder ofzeschléissen), e kalen Béier, eng Zigarettenpaus, de Centre de Ressources vun der Rockhal, vill Konzerten kucken goen (aner Lëtzebuergesch Bands ënnerstëtzen). Mä villäicht am wichtegsten, eis zesummen, weit ewech vun der Zivilisatioun, an der BabyoilHütt asperren fit neit Material ze komponéieren. • Ginn et Virbiller fir iech? Firwat? Mir kéinten elo hei lauter Bands nennen, mä richteg Virbiller ginn et der net vill an der Musek. Meng zwee Bopa‘en, d‘Lumière Bridder, den Freud, de Gandhi woren Virbiller… Als Sänger hunn ech e Grapp voll Sänger déi ech gutt fannen; Jeff Buckley, Matthew Bellamy, Robert Plant, … mä se sinn keng Virbiller fir mech. • Eng bescht Erënnerung vun der Bühn bis elo? An der Kufa wou mir mat My Vitriol gespillt hunn well se einfach superfein woren an mir nëmmen Komplimenter vun hinne kruten. Soss war eis Show fir d‘Préselection vum Printemps de Bourges an der Rockhal cool well mir absolut alles ginn hunn. • Wat sinn d‘Zukunftspläng? Mir sinn grad fäerdeg mat ophuelen. Am Mai kennt eist neit Wierk eraus. Et gëtt dës Kéier eng EP. Méi Info kann ech awer elo net dozou ginn, soss ass d‘Surprise keng Surprise méi… † François Koch Photo : Mike Zenari

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Interview LaKroix

« Je n’ai ni famille, ni télé. »

Trois longues années se sont déjà écoulées depuis le dernier album de LaKroix, l’enfant sacré d’Echternach. Il revient aujourd’hui, plus mature que jamais, avec Quiet Revolution, 10 titres de synthpop vaporeuse qui squattent d’ores et déjà les charts des radios nationales. • Tu t’es exilé en Grande-Bretagne ? Je suis parti à Londres en 1996 pour apprendre le piano avec une prof russe. • Tu ne faisais pas de musique avant ? Non, je suis complètement reparti de zéro à 27 ans. À l’époque, pour gagner ma vie, j’étais pâtissier, mais j’ai eu de l’eczéma. J’ai dû alors changer de métier. Il faut être ouvert, avoir de la motivation et du courage pour se relancer dans quelque chose de complètement différent. Comme j’avais toujours des chansons qui me trottaient dans la tête, je me suis dit que la musique serait une voie toute tracée. • Laisse-moi humblement saluer ton geste. J’ai vendu ma voiture au Luxembourg pour m’acheter un ordinateur et un synthé. Je logeais dans une petite chambre chez une famille. En échange du loyer, je leur faisais la cuisine et je leur filais un coup de main pour les travaux intérieurs. • Aujourd’hui tu gagnes ta vie comment ? Avec la musique, je fais des jingles destinés à la radio. Je ne gagne pas beaucoup d’argent avec mon album, car c’est une autoproduction totale. Je fais le son, la communication, la musique, j’écris les paroles mais je laisse le mixage à mon ami Joe Lewis du studio Dojo. Quand tu écoutes 300 fois de suite un morceau, c’est un peu compliqué d’avoir le recul suffisant pour obtenir le mixe parfait de chaque instrument.

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• Dans quel rayon les disquaires rangent ton album ? Dans le bac luxembourgeois ou alors dans le crossover et l’électro. • Tu habites où ? J’habite dans le quartier de Surrey Quays, situé entre Tower Bridge et Greenwich. Ce n’est pas le grand luxe, genre baraque d’étudiant, mais c’est financièrement abordable. Même pour obtenir de l’électricité, c’est folklorique dans mon petit appartement : je dois descendre chez l’épicier acheter un petit stick à 20 pounds pour recharger mon compteur. • Ton mode opératoire ? Je me lève très tôt et je commence la musique tout de suite vers 8h30 en prenant mon petit-déjeuner devant l’ordinateur. Je fais un premier break vers midi pour prendre l’air et une seconde pause vers 17h pour mon jogging quotidien. Sinon, je suis nonstop sur mon pc jusqu’à 23h. Je n’ai ni famille, ni télé. Je bosse toujours sur 10 chansons en même temps et, selon l’inspiration, je passe d’un projet à un autre. † www.lakroix.org Sébastien Photo : James Perrin


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Tunng Interview “I wouldn’t file this album under Folktronica.”

In the middle of the European tour promoting their critically-acclaimed 4th album, And Then We Saw Land, epic folk disco brass magnificent extraordinaires Tunng, pop into Luxembourg for the first time at the Exit07 on 17th April, hear them roar… • Have you made a voodoo doll of Sam Genders (Tunng’s cofounder and singer who left just before this album) to make him pay for his departure? Nobody’s pissed off about anything, it’s a decision he made about a year and a half ago. It was a good decision in the end, as it forced us to look into ourselves to find other ways of working. So no voodoo dolls, we’re good friends… • What did Sam think of the new album? He really liked it. He heard it 6 months before it was finished, and then heard the final thing. He made a few useful comments, but generally really liked it, at least that’s what he said (laughs). • When you went on tour with Tinariwen, which one of you had more groupies waiting outside their dressing-room? They certainly had more people coming to see them than us, and I can recall a time when Ladu was surrounded by three beautiful women and me by none, so that should answer your question… • Should I file you under Folktronica on my iPod? I wouldn’t file this album under Folktronica but maybe 5 years ago you could have used the term, I guess… Instead you could file us under epic folk disco brass magnificent, if that fits…

• What was your graphic designer taking when he/she misspelt your name on Good Arrows, writing Tunng with two ‘g’s? It did happen on some promos. We spotted them at a festival in Denmark, where we saw these CDR promos which had the right spelling on the front and the wrong spelling you mentioned on the side. We were pissed off and asked for them to be withdrawn. I guess they weren’t and are probably a collectors’ item by now… • Which are Mike Lindsay’s 5 favourite metal bands? A 13-year-old Mike Lindsay would have said Metallica, Saxon, Wasp, Black Sabbath and Slayer. • And your 5 favourite bands from the Grand Duchy? Tricky question, there’s so many I like… • What’s the biggest stereotype you have about Luxembourg? I’ve never been there, but I kinda heard that there was loads of money there, but I don’t know if it’s true… • The album sounds more pop, should we be talking about maturity or about a will to reach a wider audience and make more money? It’s a natural progression, I think. This album is quite experimental for a Tunng record. We’d never used electric guitars or drums before so from the outside looking in it’s a very pop record but for us it’s pushing the boundaries of what Tunng is or was… • By the way, what’s on that land? Peace and harmony… And a long line of people in white robes holding hands, and they were called the brotherhood of the source… † Jean Gabriel Becker

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© Sébastien Agnetti

Interview Kitsuné

Depuis 7 ans, Gildas et Masaya ont imposé, dans le monde entier, le label Kitsuné, plateforme musicale et fashion indispensable à tout branché qui se respecte. Luxuriant a rencontré Gildas accompagné de Jacques Shu - le RP le plus tendance du globe - dans un bar jouxtant les Jardins du Palais Royal avant sa venue au

Am Puff, le vendredi 9 avril, pour la soirée Luxuriant. Ambiance sirop de violette et musique de gitans, le boss de Kitsuné s’est confié sur les secrets de sa réussite planétaire. Entretien avec l’homme qui a signé La Roux, Gossip, Phoenix, Digitalism, Boys Noize ou Bloc Party…

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DECHMANNCOMMUNICATION


« Être has-been, je m’en fous. » • Gildas, tout a commencé pour toi avec Roulé, le label de Thomas Bangalter. J’ai travaillé pendant des années avec Daft Punk et je m’occupais entre autres de leurs labels Roulé et Crydamoure. J’ai appris le music business à cette époque. • Tu as imprimé des t-shirts Roulé pour un séminaire avec toute l’équipe Roulé/Crydamoure à Las Vegas. C’est de là que t’es venue l’idée de monter un label de musique couplé à une marque de vêtements ? L’idée de faire un label de musique et une marque de vêtements est surtout venue au moment de Discovery, le second album des Daft Punk lorque nous nous rendions beaucoup au Japon pour la production du film Interstella 5555. Masaya nous accompagnait souvent pour une question de connections et de traduction avec les locaux, nous avons donc sympathisé. Nous nous sommes également rendu compte qu’au pays du soleil levant, le marché avait une réelle demande pour de la bonne musique et des sapes sympas. • Vous vous connaissiez avant avec Masaya ? Nous nous connaissons depuis l’époque où j’avais une boutique de disques, Street Sounds, dans le premier arrondissement. • Ta culture musicale s’est faite là ? Non, je l’avais déjà avant (rires) ! La boutique, c’était du son club, des conneries genre Masters At Work. Quand j’étais jeune, j’avais une culture plutôt indie genre The Smiths, The Cure, Bloody Valentine…

• Tu as déniché énormémént de talents comme La Roux. Kitsuné est une plate-forme qui a un large réseau. La Roux, par exemple, aime sortir ses premiers maxis avec nous car elle sait que ses productions seront disponibles en même temps en France, en Angleterre, en Scandinavie, en Allemagne, au Japon et aux USA. Cela lui donne un rayonnement international plus rapide que si elle signait sur un label anglais qui ne fonctionne qu’en Angleterre. • Tu dois recevoir énormément de démos. Tu as une armée de stagiaires qui te font un premier tri ? Oui, oui, bien sûr ! Je reçois énormément de sons mais je ne les écoute pas (rires) ! En fait, je n’ai pas le temps. Je vais moi-même chercher ce qui peut me plaire, je vais à des concerts… • Est-ce que tu es passé justement à côté de certains groupes ? Oui, j’imagine. Il n’y a pas que Kitsuné qui sort des disques. Plein de labels fonctionnent et existent avec des artistes qui ont du succès. • Es-tu fier quand un de tes artistes signe ensuite sur une major ? Bien sûr et tant mieux pour eux ! Cela veut dire que nous ne nous sommes pas forcément trompés. Quand est sorti le premier maxi de The Klaxons et que le groupe reçoit un Mercury Price en Angleterre, et bien voilà, cela veut dire quelque chose. Nous apprenons le métier de maison de disques et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Au démarrage de Kitsuné, si nous avions

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signé Two Door Cinema Club, nous n’aurions pas pu les placer en radio car il faut que le programmateur connaisse bien le projet et que le label investisse de l’argent en marketing. Domino a mis 10 ans avant de placer Franz Ferdinand ou Artic Monkeys. En plus, il y a des gens qui sont là depuis longtemps et qui n’ont pas forcément envie de te laisser de la place ! C’est un challenge permanent. • Comment as-tu déniché Two Door Cinema Club ? Nous organisons les soirées Kitsuné Maison En Vrai qui sont la version live de nos compilations. Je suis donc en relation avec des agents et tourneurs qui me font des propositions. L’un d’entre eux m’a envoyé la musique de Two Door Cinema Club, nous les avons fait venir et j’ai trouvé que c’était encore mieux que ce que je pensais. • Est-ce qu’ils t’ont demandé des conseils sur la production de leur album ? Je suis la maison de disques, c’est moi qui paie à la fin, donc je veux donner mon avis, un peu comme le final cut dans le cinéma. Dans leur cas, il y avait des mini-trucs de rien du tout à modifier. Ce qui est difficile pour un groupe qui a des vélleités pop, c’est de faire des chansons pops ! Et chez eux, c’est inné. • Pour les DJs sets, tu fonctionnes toujours avec Masaya ? Masaya n’a plus le temps de faire le DJ. J’y vais tout seul le plus souvent, trois fois par mois environ. • Vous aviez fait un remix du track « War Game » de Raw Man. À quand un album de Gildas & Masaya ? Ce n’était rien cet edit, juste un truc vite fait. Il n’y a pas de velleité à être producteur. D’une part, on n’a pas le temps, d’autre part, il faut laisser cela à ceux qui savent le faire. À ce propos, nous sortons le prochain maxi de Play Paul ! • Comment s’organise une compilation Kitsuné ? Je viens d’en faire une. Je n’arrête jamais (rires) ! Les compilations Kitsuné, c’est beaucoup de contenus originaux, avec des morceaux souvent faits exclusivement pour nous. Les artistes sont payés et les droits « clearés » ! Sur la dernière, on trouve plus de douceur et de tendresse, elle est plus vaporeuse, le tempo est plus lent. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je viens d’être papa… • Il y a eu pas mal de rumeurs autour du projet MayBB. On a parlé de Thomas Bangalter puis de Benny Benassi. Il y a eu beaucoup de bruit mais nous n’en avons pas vendu des tonnes ! Nous avons essayé de faire buzzer un peu le truc mais savoir qui est derrière ce projet, il faut le demander à l’artiste ! • Tu as collaboré également avec Phoenix. Nous avons sorti le premier maxi de leur nouvel album avec un package de remix, un peu plus club. Lors du premier opus, ils ont été estampillés French Touch à cause de certains de leurs tracks et cela les avait un peu refroidis à l’époque. Ils ne voulaient plus faire la même chose. Pourtant, je leur ai expliqué que les DJs voulaient jouer leur musique. Ils ont accepté à nouveau de se faire remixer, ce qui leur a servi en les reconnectant avec la scène club et les kids.

• Pourquoi leur avoir demandé de réaliser une compilation ? Nous produisons une série qui s’appelle Tabloïd, qui laisse carte blanche à un artiste. La première s’est faite avec Digitalism puis nous avons demandé à Phoenix de faire la même chose et de sélectionner les titres qu’ils aiment. La prochaine sera peut-être avec Classixx… À suivre. • À quand un track de Thomas Bangalter sur une compilation Kitsuné Maison ? Je m’entends très bien avec lui, nous sommes très amis mais je ne sais pas où il en est avec ses productions personnelles. Ce que je peux dire, c’est qu’il est à Los Angeles, qu’il kiffe et qu’il bosse avec Guy-Man (ndlr Daft Punk) sur la bande originale d’un grand film de Walt Disney. Je ne sais pas s’il y a d’autres choses à venir !

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« Nous n’avons pas des fans genre fans de foot. »

• Kitsuné est une marque mondialement connue, au style plutôt épuré et classieux, parfois un peu à l’inverse des productions musicales. Pourquoi ce contre-pied stylistique ? Je ne sais pas s’il existe un style vestimentaire qui colle avec une compilation ou un label. Mais il existe plusieurs façons de faire une marque de vêtements. Soit tu restes proche de la mode et des tendances, et tu fais alors dans le fashion mais beaucoup de monde est déjà sur ce terrain et cela demande un gros investissement marketing. Soit tu te mets en retrait et tu vises un projet plus qualitatif. Nous avons toujours voulu faire du textile qui dure en restant attentifs aux fabricants avec lesquels nous travaillons. Nous n’avons jamais pensé que la marque de vêtement devait être le merchandising de la maison de disques. Le label a été travaillé comme un label et la marque de vêtements comme une marque de vêtements. Les gens pensent que nous sommes un peu bêtes et que nous devrions faire de la sape pour les gamins qui achètent nos disques mais nous pensons que c’est un vrai challenge de créer ses propres tenues estampillées Kitsuné.

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• Tout le monde est un peu jaloux de vous car on vous imagine toujours au bar des palaces les plus classieux de la planète. C’est cela la vie des Kitsuné ? Nous sommes beaucoup demandés comme DJ, ce qui nous amène à être dans des hôtels et des avions. Mais maintenant nous restons beaucoup dans nos bureaux à travailler. • Si Kitsuné faisait un défilé de mode, qui s’occuperait du son ? Nous n’en faisons pas encore mais le son, ce serait sans doute moi. À moins que Masaya me dise qu’il cherche quelqu’un de plus nouveau, plus frais, plus cool (rires) ! • Une nouvelle génération émerge. Tu as peur de te réveiller un matin en te disant que tu es dépassé ? Tant mieux si elle émerge ! Le vrai truc qui m’embêterait, ce serait de travailler et de me dire que je suis has-been avant d’avoir gagné un peu d’argent. Parce qu’être has-been, c’est pas grave, quand tu es blindé, tu t’en moques ! C’est très con d’être dépassé et de ne pas avoir gagné de quoi bien vivre ! Je ne le souhaite à personne mais cela fait partie des potentielles options qui peuvent te tomber dessus. Maintenant, être riche, ce n’est écrit sur aucun de nos prévisionnels pour le moment !

© Romain B James

• Combien vendez-vous de disques par sortie ? On n’en vend jamais assez. Le vinyle, c’est mort. Et le digital, c’est pas la folie.


« Nous n’avons jamais pensé que la marque de vêtement devait être le merchandising de la maison de disques. »

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dcibel

• C’est quoi pour toi un succès ? C’est se faire plaisir surtout. Il y a des gens qui sont des succès. Daft Punk en est la personnification en termes de musique. Busy P ou Justice, c’est successfull. Colette que j’adore en est un aussi car c’est un concept super bien réfléchi, super bien travaillé. Ensuite, on aime bien des marques comme APC ou Ralph Lauren. • Il est comment le fan de Kitsuné ? Il est plutôt cool, sympa, jeune, curieux, ouvert. Il n’est pas que fan de Kitsuné. Il aime la musique. Certains labels ont LEURS admirateurs qui ne prônent que LE label en question. Il nous est arrivé une fois de faire le DJ avant Surkin où tu vois des adeptes d’Institubes qui t’insultent pendant ton set et qui sont comme des dingues quand leur idole arrive ! Mais tu ne verras pas des fans de Kitsuné faire cela. Nous n’avons pas des fans genre fans de foot par exemple ! • Si Kitsuné prenait un jour la direction artistique d’un club ? Il ressemblerait à quoi ? J’aimais bien feu le Paris-Paris. On y venait souvent faire les DJs. La taille était parfaite avec 200, 250 personnes à l’intérieur. Tout n’était pas parfait mais il aurait pu devenir un vrai club mythique sur la durée. André avait fait l’intérieur et c’était vraiment chic comme il fallait.

• Il y avait eu une soirée Kitsuné mythique au Roméo en 2007 à Paris. Vous reviendrez à des évènements ponctuels et plus underground ? En fait, cette soirée nous avait un peu refroidis car nous avions servi trop d’alcool aux gens. C’était une orgie ! Nous nous sommes retrouvés dans des mini-galères. Nous avons passé deux heures à canaliser les gens qui sortaient du club trop bourrés et qui arrivaient direct sur le boulevard Saint-Germain ! • Est-ce que tu arrives encore à sortir incognito en club ? Je ne suis pas connu. Mais en club, le portier me connaît et c’est ce qui m’aide à rentrer ! Par contre, cette tendance un peu naze des mecs qui te prennent en photo pour mettre sur leur blog, c’est un peu la zone… Sinon moi, je sors au Montana ! • Dans 10 ans, tu te vois où ? Ici. Je suis bien ici ! C’est mon quartier le Palais Royal. J’emménage à côté d’ailleurs, j’ai eu les clés hier. Je m’en félicite, j’ai une adresse qui bute ! Mais il faut que je gagne un peu d’argent maintenant pour payer mon loyer ! • Une erreur commise dans le passé et que tu aimerais effacer ? Tu ne te rends pas compte mais je suis le mec le plus honnête au monde. Je dis juste du mal des gens même si Jacques me dit toujours qu’il ne faut pas… • Alors donne-nous un gossip ! J’ai rien en tête comme ça… Peut-être sur Jacques… Jacques est gay (rires) ! • As-tu déjà cédé à la tentation des groupies ? Nous sommes tellement chiants et désagréables que nous n’en avons pas (rires) ! En plus, je crois vraiment que dans le deejaying et l’électro, c’est un leurre de penser qu’il y a des groupies. J’ai passé beaucoup d’années avec les Daft Punk en backstage et il n’y en a pas. Là où tu en trouves, c’est dans le rock avec les guitares. Two Door Cinema Club, c’est des gamins, nous n’avions pas encore sorti leur maxi qu’il y avait 42 filles qui faisaient la queue devant les loges. Pour les DJs, il y avait une ou deux meufs qui étaient là et qui étaient présentes la semaine passée dans le même club mais avec un autre DJ ! C’est mon expertise de longues années en backstage ! Et puis moi, je n’ai pas de tentations de toutes façons. Je suis amoureux depuis 13 ans… • Tu vas jouer pour la première fois au Luxembourg. Quelle vision as-tu de ce pays ? Peut-on parler en toute franchise ? Le Luxembourgeois a l’air comme cela, un peu tout droit, un peu tout gris mais c’est juste l’idée qu’on s’en fait ! Je vérifierai moi-même au Am Puff le vendredi 9 avril à la soirée Luxuriant. † Laurent Bravetti

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Tough Guy Existe-t-il une raison objective pour un européen d’opter pour un pick-up « made in U.S. » de plus de 5 mètres de long et équipé d’un V8 soiffard, capable d’ingurgiter près de 17 litres de cette bonne vieille essence sans plomb 98 ? A priori non. Mais à y regarder de plus près, ces presque 3 tonnes de rêve américain pourraient bien réjouir certains d’entre nous, lassés de voir leur liberté automobile sacrifiée sur l’autel de l’écologisme forcé. Bien loin des vertes préoccupations actuelles, le Ford F150 Raptor semble tout droit sorti de la saga Jurassic Park. Petite escapade bucolique hors des sentiers battus avec ce monstre d’efficacité, mélange d’utilitaire et de char Patton. F-série Le premier pick-up de la série F du géant américain a vu le jour en 1948. Il s’agissait alors de lancer sur le marché un véhicule utilitaire aux capacités de chargement hors-norme capable de se sortir des pires situations. Au fil des années, de nombreuses évolutions sont apportées au pick-up, tant en matière de motorisation que de finition. Le lancement en 1975 du F150 sera une véritable success story puisqu’il placera l’engin en tête des ventes mondiales pour devenir LE véhicule le plus vendu à travers le monde… pendant 23 ans ! Fall Guy Comme je l’avais évoqué dans un récent test de la Corvette C6, ma tendre enfance a été copieusement abreuvée de séries télés mécaniquement bien inspirées telles que Magnum, CHiPs, Starsky & Hutch mais surtout, surtout… l’Homme Qui Tombe À Pic. Autant dire qu’en fermant les yeux, mon BMX rouge ketchup se transformait en monstre d’acier surélevé. Je partais à la recherche de prisonniers en cavale, assisté de mon fidèle cousin Howard, rôle que mon propre cousin endossait un peu à contrecœur, pas réellement enchanté de devoir jouer le rôle du couillon de service durant nos longues vadrouilles estivales dans les chemins de campagne de notre village d’enfance. Ces trépidantes poursuites se terminaient généralement par un crissement de gomme devant la petite boulangerie que nous prenions d’assaut les poches remplies de pièces de 1 franc. Colt et Howard en imposaient pas mal dans leur pick-up imaginaire bardé d’un splendide aigle « plus patriote tu meurs ». Ce fut le début de ma longue histoire d’amour avec les engins à benne made in U.S. Là-haut Je débarque un vendredi après-midi à la concession Ford Wengler d’Ettelbruck afin de prendre possession de mon exemplaire en vue d’un test en bonne et due forme. Je gare fièrement ma japonaise flambant neuve devant le garage pour me rendre compte quelques secondes plus tard que le gigantesque bloc d’acier noir à ma droite n’est autre que la F150 Raptor. Je me sens minuscule et plutôt ridicule dans ma nippone allégée. Quelques minutes de bla-bla technique avec le passionné et convaincant Yves « drift man » Faber et me voilà aux commandes de mon Raptor aussi noir et massif que le mégalithe de 2001, Odyssée de l’espace.

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Petite rotation de la clé de contact et le 5,4 litres V8 se met en branle. Il y a plutôt de quoi voir venir sous le capot. Gros calibre Pour avoir appris la conduite automobile au volant du long et pataud 4x4 familial, je reste habitué aux grands gabarits. Pour le coup, me voilà servi ! Le Raptor affiche des mensurations gargantuesques. Outre le lever de jambe nécessaire à l’embarquement à bord, le volume intérieur est tout simplement hallucinant. De la place, il y en a. Le rangement sous l’accoudoir permet à lui seul d’embarquer le contenu du coffre d’une Fiat 500 ! Si les sièges avant offrent une assise parfaite et un confort outrancier, les places arrière restent acceptables, tout en raideur avec pour vocation de ne servir que d’assise d’appoint. Mais un pick-up reste un pick-up, et c’est devant que ça se passe ! Niveau finition, le Raptor joue la carte de la fonctionnalité rustique tout en offrant une impression de luxe bien senti. En témoignent notamment le système audio Sony, la commande vocale des différentes fonctions du véhicule, la caméra de recul intégrée au rétroviseur, l’ajustement des pédales selon la taille du conducteur, etc. Bref, le F150 survitaminé est à la hauteur de la réputation des américaines en termes d’équipement. Côté prise en main, le Raptor se guide du bout des doigts, idéalement épaulé par une boîte automatique aussi fluide que bien étagée. La prise en main est « blond proof » et l’engin avale les kilomètres d’asphalte avec une agréable bonhomie, bercé par la sonorité envoûtante du V8. Mais si le Raptor offre un comportement sain sur l’asphalte, c’est hors-piste qu’il excelle. Initialement préparé pour en découdre sur les pistes poussiéreuses de la Baja mexicaine, c’est au niveau de la suspension spécifique à cette version SVT que tout se joue et en l’occurrence, le monstre est équipé d’amortisseurs Fox habituellement réservés au motocross extrême. Je vous passerai les détails relatifs à la gestion manuelle et/ou assistée de la suspension dépendant des conditions bla-bla, etc. pour vous orienter vers une petite recherche Youtube qui vous permettra de vous rendre compte de l’incroyable étendue des possibilités du véhicule. Conclusion Le Ford F150 Raptor reste un véhicule hors-norme à des milliards d’années-lumière des préoccupations actuelles en termes de volume, encombrement, consommation, etc. Mais qu’importe, la vocation première de cette fausse Jurassic Car est le plaisir et l’aventure extrême. Quant au tarif, il reste imbattable en termes de rapport prix/plaisir. On a aimé L’imposante calandre. Le V8. La maniabilité. Le caractère exceptionnel du véhicule. L’esprit « forteresse imprenable ». On a moins aimé La consommation… mais cela reste accessoire. Le Ford F150 Raptor est disponible en exclusivité chez Ford Wengler à Ettelbruck. † Christophe Michel


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Interview Minisushi « Je dois faire pipi dans un tout petit récipient. »

Minisushi définit son blog comme une vitrine décomplexée des « trop la honte », ces moments de solitude que nous vivons tous : se casser la gueule dans la rue, déchirer son jean en faisant son lacet ou quand l’esthéticienne trouve que vos poils s’épilent mal car vous transpirez trop. Attention, la miss essaie malgré tout de rester digne quand tout bascule, la preuve en BD sur www.minisushi.fr. • La situation la plus ridicule que tu aies relayée sur ton blog ? Comme je suis enceinte, chaque mois je dois faire pipi dans un tout petit récipient et systématiquement, je m’en mets plein les doigts. C’est le genre de truc que je dessine sur mon blog et que ne je raconterais peut-être pas à mes collègues de boulot. • Pourquoi tu blogues ? J’ai ouvert plusieurs blogs et au fur et à mesure de mes lassitudes, je me suis rendu compte que je ne dessinais plus chez moi. Je crayonne depuis que je suis toute petite. Le fait d’avoir un support pour mettre mes illustrations, le retour des gens et leur attente de ma prochaine note me motive à continuer. Et puis les filles aiment bien raconter leur vie (sourire). • Qui te lit ? Des filles à 90 %, des amis et des gens que je ne connais pas du tout. J’ai la chance de ne pas avoir trop de trolls qui viennent pourrir mes commentaires.

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• Ton style évolue ? Je l’espère, surtout quand je regarde mes vieux dessins. Plus j’ai de lecteurs et plus je me dis que je ne peux définitivement pas leur offrir des vieux gribouillis mal faits. • Ton rythme ? Pas très régulier, environ 3 fois par semaine pendant une heure, c’est selon mon inspiration et surtout s’il m’arrive des trucs rigolos à raconter. Quand ma vie est super banale, je ne dessine rien. Je griffonne vite sur du papier, ensuite je scanne, je redessine avec ma tablette graphique et je colorise dans Photoshop. • Tes potes te demandent de les dessiner sur ton blog ? Oui souvent, mais je leur réponds que je le ferai quand ils feront un truc drôle, n’est-ce pas monsieur le Knigt clubber… • Utilises-tu ton blog pour passer des messages à ton mec ? Comme je vis avec lui, il interagit forcément dans mon univers et amène inévitablement des situations cocasses à retranscrire sur mon blog, mais je ne sais même pas s’il me lit. • Filles With Color ? Nous sommes 6 passionnées de graphisme et d’illustration à alimenter le blog www.filleswithcolor.fr dans lequel petits ou grands peuvent télécharger, chaque mois, selon un thème bien précis, des coloriages et d’autres surprises… † Sébastien Illustration : Minisushi



Bistro M VOYAGE CULINAIRE TOUS LES 1er JEUDIS DU MOIS 01/04 DÉLICES D'ORIENT 06/05 COMME EN ITALIE 03/06 LA RONDE DES SUSHIS 01/07 LA TRUFFE D'ÉTÉ 05/08 LE HOMARD 02/09 LES MOULES SONT ARRIVÉES 07/10 CÈPES, ESCAPADE FORESTIÈRE 04/11 A LA CHASSE ! 02/12 COQUILLAGES ET CRUSTACÉS INFO ET RÉSERVATION TÉL:262 00 395 INFO@BISTRO-M.LU 11A, AV. MONTEREY LUX-VILLE


Interview Katsuni Katsumi n’est plus. La grande dame du cinéma coquin a perdu un procès ridicule que lui avait intenté Mary Katsumi, une illustre inconnue, suite aux retombées négatives engendrées par leur homonymie. Qu’à cela ne tienne, la performeuse se dénomme désormais Katsuni et ni son jeu d’actrice, ni son jeu de jambes, ni son succès n’en ont souffert. Notre rédac’ chef mode, Pascal Monfort, et le styliste Thomas Giorgetti l’habillent avec des pièces de leur propre vestiaire tandis que Grégoire Alexandre prend un malin plaisir à la déshabiller devant son objectif. Amateurs de films amateurs, Luxuriant vous livre avec bonhomie les confidences exclusives de la star du X la plus récompensée des chaînes cryptées.

« J’avais besoin de me plonger dans le superficiel. »

• Qu’est-ce qu’on trouve dans le iPod de Katsuni ? J’écoute beaucoup de musique, cela dérange les sens. J’ai des goûts extrêmement divers qui répondent à des cycles. Du classique à la variété en passant par le hard rock. • Du hard rock ? Les groupes de référence : AC/DC, Metallica, Guns N’ Roses. Les grands noms, les bonnes vieilles valeurs sûres de mon adolescence auxquelles je reste très attachée. J’adore aussi Radiohead et je suis une très grande fan de Muse, qui selon moi est le meilleur groupe du monde. Ils savent associer la force du rock à la beauté de la musique classique, cela me correspond totalement. Je suis aussi allée voir Snoop Dogg en concert. J’écoute aussi beaucoup de chanson française lorsque je suis à l’étranger. Ecouter Brel ou Aznavour à Los Angeles, c’est décalé, magique et cela me permet de me sentir chez moi. J’ai vu Justice en live à L.A… Je ne suis pas une grande spécialiste mais je pioche avec beaucoup de diversité. Ce que j’aime dans la musique comme dans ma sexualité, c’est la recherche de l’état de transe. • Cette transe, tu peux la retrouver ailleurs, en littérature par exemple ? Bien sûr, mais lorsque j’ai débuté le X, j’ai ressenti le besoin de mettre de côté mes activités intellectuelles et artistiques car j’avais besoin de me plonger dans le superficiel et le matériel. Aujourd’hui, je peux retourner vers la lecture et l’écriture.

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« Ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. »

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• J’ai, à ce propos, appris que tu étais en plein exercice d’écriture d’un livre. Tu peux nous en dire plus ? J’ai envie de raconter mon parcours à travers un journal et de toujours parler au présent pour que le lecteur m’accompagne dans mon évolution depuis mes douze ans de X. Encore une fois, ce qui m’intéresse, c’est l’émotion. Je tiens vraiment à écrire moi-même cette biographie et je suis enfin prête à le faire. Je voudrais qu’elle sorte l’année prochaine. • Des auteurs ou des livres que tu aimes ? Je viens de finir le dernier Beigbeder, j’aime aussi Amélie Nothomb… et j’ai un faible pour Harry Potter. J’ai beaucoup lu des œuvres du XIXème siècle quand j’étais étudiante. Je raffolais de romantisme noir et de littérature décadente : Baudelaire, Hugo, Zola et je n’étais pas du tout branchée lettres contemporaines. • C’est très bien que tu me parles des tes goûts d’étudiante car je m’interroge sur ton parcours… On lit tellement de choses différentes, hypokhâgne, Sciences Po ? Hypokhâgne, c’est ce que je voulais faire, mais sur le conseil de mes parents, après le bac, j’ai intégré Sciences Po. Cependant, je n’étais pas suffisamment mûre pour me rendre compte de la chance que j’avais de suivre cet enseignement. Comme ce n’était pas mon choix, j’ai passé mon année à dessiner et à lire des poèmes. Je me suis ensuite redirigée vers les Lettres. J’ai étudié trois ans la littérature et j’ai finalement tout arrêté pour me consacrer au X, alors que j’envisageais de devenir enseignante. • Pas de regret ? Non, pas du tout. Le métier d’enseignant est très beau mais il peut être très ingrat. Je ne m’imagine pas dans un système de routine et de rigueur. J’ai besoin d’aventure et de prises de risques. • La politique t’intéresse ? Non, je suis depuis peu l’actualité mais, comme beaucoup de monde dans le porno, je me suis longtemps isolée de l’information. On a souvent besoin de se déconnecter de la réalité et de se marginaliser. Nombreux sont ceux, dans l’industrie du X, qui ne votent pas et qui s’obligent à se détacher du monde « réel ». • Trouves-tu sexy un homme politique ? Pas vraiment. Par contre, je considère qu’une femme politique est sexy, de par la notion de pouvoir qui constitue son aura. Bill Clinton m’a beaucoup fait rire mais je ne l’ai jamais trouvé sexy. Je ne fantasme pas sur les hommes politiques même si c’est un peu à la mode. Dans la fiction, c’est mieux. J’aime beaucoup David Palmer dans la série 24 Heures Chrono.

En haut à gauche et en bas à droite : Costume Dior Homme En haut à droite et en bas à gauche : Gilet et pantalon vintage Yves Saint Laurent, collection privée

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• Tes goûts cinématographiques ? Comme en musique, je suis très éclectique. Je suis attachée aux films cultes qui ont accompagné mon adolescence : Indiana Jones, Rocky et Star Wars. J’aime aussi beaucoup le travail de Tarantino, Kill Bill est un de mes longs métrages fétiches. Depuis que je vis à L.A., j’ai appris à aller dans les salles obscures voir des œuvres cinématographiques qui ne sont pas forcément bonnes mais qui me font quand même passer un agréable moment. Je m’assoie tous les week-ends devant des gros navets dans lesquels les États-Unis sauvent le monde et qui sont perçus comme des chefs-d’œuvre par mes voisins de fauteuil. C’est amusant de percevoir les différents degrés de lecture. Je suis devenue bon public même pour des longs métrages qui exploitent de gros clichés. • En parlant de clichés, y en a-t-il certains qui concernent le X que tu aimerais faire disparaître ? Les gens font souvent la confusion entre l’image de femme soumise et sexuellement dévouée aux hommes, que l’on donne dans les films, et la réalité. Il faut arrêter de penser que nous sommes exploitées par la gente masculine et que nous sommes dévouées quand la caméra s’arrête de tourner. Il faut faire la part des choses et ne pas oublier que nous jouons sur les fantasmes. On peut, à l’écran, être un objet sexuel et se faire respecter dans la vie professionnelle. C’est valable aussi dans le cinéma que nous appelons, nous, le cinéma traditionnel. D’autres stéréotypes sont néanmoins souvent justifiés. Le porno n’a pas une image très classe : ce n’est pas de l’art et on tombe souvent dans la caricature. Nous en sommes conscients et nous en jouons. Je ne suis pas forcément contre les clichés pensés du X. • Tu as des envies de cinéma « tradi » ? J’ai des envies mais pas d’attentes car je suis réaliste. Je suis prête à relever le défi si on vient me trouver avec des propositions intéressantes mais elles n’arrivent pas. Généralement, même quand j’ai des sollicitations de la part de grands réalisateurs, c’est pour de la figuration nue. • Tu veux dire qu’on ne te propose que des rôles de pornstar ou de stripteaseuse ? Ce n’est pas le rôle qui me dérange. Je suis prête à accepter le personnage de la prostituée dans Leaving Las Vegas ou dans Pretty Woman mais, en général, on ne me propose que de la figuration sans intérêt. J’aime bien les rôles torturés que joue Juliette Lewis. • Tes villes préférées ? Aux Etats-Unis, San Francisco pour son mélange de cultures. Paris, que j’ai appris à adorer à force de partir à l’étranger. J’ai récemment été fascinée par Hong Kong qui est un bon condensé de ce que propose l’Asie. Je rêve d’aller à Tokyo.

« J’ai intégré Sciences Po. »


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« J’envisageais de devenir enseignante. » • Tu exposes où tous tes trophées ? Ils étaient stockés dans ma cave mais mon mec m’a dit que c’était dommage de ne pas les mettre en valeur. Nous les avons alors mis sur un grand meuble Ikea qui, je l’espère, sera assez solide : j’ai 31 awards qui commencent à être super lourds. Certaines statuettes sont balèzes. Quand tu reçois un prix en Belgique, tu as toujours peur d’être surtaxé à l’aéroport parce que leurs récompenses pèsent 5 kilos. • Tu t’es déjà fait contrôler à l’aéroport ? Un jour, je me suis fait contrôler dans un aéroport en Espagne alors que je n’avais plus de place dans ma valise. J’avais pris mes statuettes en cabine et à l’arrivée, une dame vide mon sac et se met à commenter mes prix à haute voix : « Meilleure scène lesbienne ! », « Meilleure scène anale ! ». Je lui ai répondu : « Oui, ce sont quelques petits souvenirs ». C’était drôle. Il m’arrive plein de choses dingues lors de mes voyages. Une fois, mes vibromasseurs se sont mis en marche tout seuls dans mon sac. C’est ce que j’aime dans mon métier, rien n’est prévisible, c’est toujours plein de surprises. • Tu as d’autres projets ? Je suis en train de coécrire le scénario d’une BD et je lance bientôt ma ligne de lingerie sexy destinée à celles qui n’ont pas envie d’aller faire leurs courses dans un sex shop. Elle va s’appeler Petits Cœurs. • Je m’en délecte d’avance. Merci encore. † Pascal Monfort Photos : Grégoire Alexandre Coiffure et maquillage : Takako Ollivier-Noborio Stylisme : Thomas Giorgetti et Pascal Monfort

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Interview Punky b

« Je cartonne en Roumanie. »

Géraldine Grisey aka Punky b aka la modasse geek, frôle aujourd’hui le million de visites mensuelles sur la toile. Mais attention, escroquerie notoire, c’est en pyjama pourri en buvant une tasse de Mariage Frères, que la It Girl 2.0 affole la blogosphère avec ses décodages de tendances. • Tu les mets quand alors tes sapes ? Je sais, c’est un peu l’imposture absolue (sourire). Je montre des photos de mon look alors qu’en fait, je bosse devant mon ordinateur en pyjama. Je m’habille dans la journée mais pas trop tôt, vers 14 h. • Tu gagnes plus d’argent avec ton blog que ce que tu lâches en fringues ? Je dépense beaucoup mais comme j’ai aussi un blog de vide dressing, je revends pas mal de trucs. Je décroche des jobs réguliers (comme pour Dim par exemple) qui me permettent de me faire plaisir sans que ça ne craigne trop sur mon compte bancaire. • Dim ? J’ai été retenue depuis plus de deux ans pour animer une rubrique sur leur site et faire des vidéos d’interviews de créateurs. • Es-tu élitiste dans ton shopping ? Surtout pas, je peux aussi bien acheter du Chloé qu’une merde à 2 €. J’adore mixer du super cheap avec du plus cher. Il faut simplement que le résultat me plaise. • Es-tu une conseillère en bon goût vestimentaire ? Non, même si ce que je trouve beau n’est, à mon avis, pas trop dégueulasse. Sur mon blog, je parle de ce qui me plaît, de mes coups de cœur. Je livre mes bons plans shopping, je donne des idées et je montre mes looks. • Tes meilleurs échos dans la presse ? J’ai eu des parutions sympas dans Elle, Figaro Madame, le Cosmopolitan roumain et aussi le Glamour roumain… Je cartonne en Roumanie (sourire). • Un truc que tu te refuses ? Il y en a deux : mettre des bottes blanches pointues en plastique et je refuse la plupart des partenariats qu’on me propose pour une question d’indépendance et d’objectivité. Par contre, j’ai accepté de participer au blog de Rykiel et de présenter la collection de sacs de Kate Moss que j’ai toujours adorée.

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• Ta maman m’a dit qu’ado tu étais grunge… J’ai un passé un peu douteux de joueuse de basse mais je l’assume à 100%. Si je pouvais retrouver une vidéo de cette période, je la mettrais directement sur mon blog. • À l’époque tu ne t’intéressais pas à la mode ? Bien sûr que si, mais nous avions tous des looks influencés par notre musique, bien plus que maintenant. • Allez hop, je t’offre ton quart d’heure de promo ! Avec une copine, Marie, du site Mode Trotter, nous venons de lancer notre propre ligne de sacs intitulée Blondie’s Back. Notre premier modèle est « d’inspiration vintage », déjà décliné en 4 coloris, tous sold-out en quelques heures. Le 5ème arrive très bientôt. Plus d’infos sur www.punky-b.com. † Sébastien



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Alexander McQueen 1969 - 2010

Réalisation : Pascal Monfort Photos : D.R. 

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Une fille, son look, ce jour-là • Qui es-tu ? Je m’appelle Daphné, j’ai 19 ans (bientôt 20 dans quelques jours), je vis au Luxembourg et je suis étudiante en 2ème année de droit. • Quand as-tu porté ce look ? Je dois avouer que c’est la première fois que je porte ces vêtements ensemble. J’ai concocté cette tenue spécialement pour les photos de cet article. • Décris-nous ce que tu portes ? Je porte des low boots ouvertes, couleur kaki, achetées à Paris chez New Look. Je les ai trouvées originales et pile-poil dans la tendance du moment. Le jean que je porte, mon préféré d’ailleurs, est un slim bleach Bershka avec des zips sur le côté. J’aime sa texture délavée et destroy. Ma veste d’officier vient de chez H&M, et j’ai déniché mon haut en dentelle crème dans une friperie à Paris. • Pourquoi ce look et pas un autre ce jour-là ? Disons qu’après cet hiver gris et froid, voir le soleil briller m’a donné envie de porter des pièces plus légères et plus printanières. Oublier le gros pull et les bottes Ugg, ça fait du bien ! • En quoi ce look te représente (ou pas) ? Ce que j’aime faire, c’est changer de look, passer d’un style à un autre, mais cette tenue me représente plutôt bien. J’adore allier différentes pièces et mélanger les matières. Ce qui me plaît dans ce que je porte, c’est l’union entre les pièces militaires, kaki, plus masculines et le t-shirt en dentelle qui est plus romantique. De plus, les talons, que j’apprécie particulièrement surtout quand ils sont hauts, ajoutent une touche féminine à l’ensemble. • Si tu étais un look pour une occasion particulière, tu serais ? Oh, c’est une question délicate. Ce serait sûrement une tenue de soirée. Je pencherais certainement pour de beaux escarpins classiques Louboutin et pour une robe haute-couture portée avec un blazer noir. Quant à la marque, mon cœur balance, impossible de choisir ! † Propos recueillis par Punky b www.punky-b.com

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eldoradio

ELDORADIO CD-TIPP

The Raveonettes: Shout In And Out Out Louds: Of Control Work „The next big thing“ waren si ni. Wéi The Raveonettes am Jor 2003 hiren Debütalbum „Chain Gang of Love“ eraus bruecht hunn, stoungen hinnen e sëlleche grouss Nimm am Wee. The White Stripes zum Beispill oder The Kills. Decouragéiert waren The Raveonettes dovun awer net.

Ganz niewebäi hunn The Raveonettes eis kloer gemaach, dass zwou Persounen eigentlech völleg duer ginn, fir sech „Band“ ze nennen. De Gittarist Sune Rose Wagner an d’Bassistin Sharin Foo deele sech d’Gesangs- a Kompositiounsarbecht. An sou hat den Duo vu Kopenhagen säi gerechten Undeel um Garage-Sound, deen an de leschte Joren d’Danzpisten an d’Plackeregaler gefëllt huet. Genee wéi di dänesch Dogma-Regisseuren hunn The Raveonettes bei hirer Grënnung e Manifest geschriwwen: All d’Lidder, stoung doran, sollten an Zukunft a Moll geschriwwe ginn. Schéi regelméisseg, all zwee Jor, hunn si säitdeem Alben eraus bruecht, tëschenduerch gouf et och e puer EP’en. A mat all neier Plack hu si d’Musek an de Stil gewiesselt. Manifest hin oder hir: The Raveonettes sinn ee Pop-Chamäleon. Wou am Ufank nach eng schrammeleg „Wall of Sound“ stoung, gëtt et lo eng opgeraumte Mëschung aus Surf-Gittaren, DooWop an 80er-Jore-Syntheziser. E séisse Meedercherchouer schwéngt op hirem neien „In And Out Of Control“ mat. E verdeckt d‘Texter, déi ëmmer nach sou düster sinn wéi am Ufank vun hirer Carriere. D’Band thematiséiert falsch Liewenswee’er, Drogemëssbrauch a Selbstmord. Virum Release vum neien Albums konnten d’Fans um Internetsite vum Plackelabel d’Lidder lauschteren an hir Meenung äusseren. Op de Votum vun der Mass Afloss op den Album geholl hat, ass net bekannt. The Raveonettes soen awer, et wier dee beschten Album vun hirer Geschicht. Op mannst bis zur nächsten Wandlung.

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D’Single „Fall Hard” ass cool. Een Hit? Iergendwéi schonn. D’Fans vun de Shout Out Louds wëssen allerdéngs, wann si ganz éierlech sinn, dass dës fënnef Jonge vu Stockholm nach besser Lidder schreiwe kënnen. „Please Please Please” war sou ee perfekt Stéck, dat een um Debüt-Album „Howl Howl Gaff Gaff” fanne kann. Obwuel sou ee genialen Indie-Pop-Song net um neien Album „Work” op eis waart, ass et bis elo dee beschten Album vun der Band.

Den Album ass einfach iwwert di ganz Längt vun den zéng Lidder stëmmeg a ronn. De Frontmann Adam Olenius huet mëttlerweil säin eegene Gesangsstil fonnt. Dat sollt hoffentlech dozou féieren dass mer an Zukunft kee Verglach méi musse liesen am Genre „hien séngt wéi de Robert Smith vun The Cure”. A wou mer beim vergläichen sinn: „1999” ass weder ee Cover, nach een Hommage un de Prince (oder wéi och ëmmer hien haut heescht). D’Ziel, wéi de Prince ze sangen, hat den Adam nëmmen am finalen Titel „Too Late Too Slow”. Wat fir vill aner Bands eng Beleidegung wär, zeechent d’Shout Out Louds aus a beschreift net nëmmen hir Musek op „Work”, mee och d’Mënschen, déi se maachen: Alles ass alles hei sou herrlech entspaant. D’Attitude, d’Posen, jo souguer d’Musek. Den Titel „Walls” zum Beispill, mat dësem ëmmer kurz opdauchenden Saxophon, oder „The Candle Burned Out” wierken am Ufank onscheinbar. Réischt no puer mol lauschteren mierkt ee wéi besonnesch se sinn. Aarbecht ka sécherlech Spaass maachen, wann se sech wéi „Work” unhéiert. † Christine Delvaux



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The Yatch Week

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Henri et Jeremy, les deux beaux gosses de la délégation luxembourgeoise de la Yatch Week, tenaient absolument à nous présenter William Wenkel et Eric Biörklund, les instigateurs suédois du concept de vacances le plus alléchant du panorama estival. Nous flippions de tomber nezà-nez avec une escouade de fils à papa coincés mais « que nenni », les joyeux marins nous ont enrôlés en moins de 3 pintes afin de les rejoindre festoyer, cet été, à bord d’un des nombreux voiliers de la Yatch Week. • À quoi ressemble la Yatch Week ? W : Le Gumball à la voile (sourire) ! Plusieurs semaines par an, The Yacht Week réunit plus de 300 voiliers sur les plus beaux rivages du globe pour s’éclater, échanger leurs cultures et découvrir de nouveaux horizons. Les équipages sont internationaux et l’ambiance est décontractée. • William, tu es marin ? W : Effectivement, je travaillais dans la marine suédoise pendant mes vacances scolaires. Après mes études, je suis parti bosser à Londres, mais au fil des années, je m’éclatais de moins en moins dans mon job. J’avais toujours la voile en tête et les vacances décalées que nous passions avec mes amis sur l’eau. • Tu as eu envie de professionnaliser tes vacances ? W : La première fois, en 2004, nous étions uniquement 3 bateaux en Croatie, mais chaque année, notre petite escapade rencontrait un succès grandissant chez les amis de nos amis. La logistique commençait à devenir fastidieuse car je devais gérer les destinations, les locations d’embarcations et les virements bancaires. C’était une vraie galère qui me prenait énormément de temps. Avec Eric, nous nous sommes dit qu’il était temps de fonder notre société et de nous concentrer uniquement sur ce business à plein temps. • Parlons chiffres ? W : À l’heure actuelle, nous avons déjà 345 bateaux bookés pour l’édition 2010 et ce n’est pas fini. Nous plaçons en moyenne 9,3 vacanciers par voilier, soit entre 6 et 20 répartis par cabine double sur des bateaux de 10 à 35 mètres. • Ok, je vois que c’est un business plan bien établi ! J : Oui mais je te rassure, la Yatch Week reste fun et c’est une belle expérience de fête agrémentée de chouettes rencontres. • D’accord, mais parlons vraiment chiffres, combien ça coûte ? H : C’est relativement accessible. La location d’un bateau avoisine les 2000 € à diviser par le nombre de plaisanciers par embarcation. Le budget minimum débute donc vers les 350 € plus les frais de voyage. Toutes nos destinations sont à proximité d’un aéroport low-cost. En comptant les taxes portuaires, les à-côtés, tu démarres tranquillement à 800 € la semaine. • Comment avez-vous ouvert l’antenne luxembourgeoise ? E : Jeremy et Henri ont participé l’année dernière à l’événement et nous ont contactés pour nous proposer leur aide.

• Ils font bien leur boulot ? E : En 2009, uniquement 3 bateaux faisaient partie de la délégation luxembourgeoise mais cette année, nous avons déjà deux fois plus de réservations… et nous en aurons encore plus après cet article dans Luxuriant (sourire) ! Sinon, il y a beaucoup de Suédois, Danois, Norvégiens, Espagnols, Italiens, Suisses, c’est vraiment international… • Le public cible est étudiant ? H : Non, même si nous nous comportons comme des étudiants (rires). Les plaisanciers sont âgés de 21 à 30 ans, pour la plupart ce sont des jeunes professionnels ou des étudiants avec une parité garçons, filles de 50/50. Tout le monde est détendu. L’année dernière, un skater norvégien pro faisait même partie de l’aventure en Croatie. Avec ses potes, ils avaient loué 2000 watts de son sur leur bateau et on entendait leur musique jusqu’à l’autre bout de la ville. Imagine, 500 fêtards répartis sur 60 voiliers, tu vois un peu le potentiel. • Si tu repères une proie sur un autre bateau, tu opères comment ? J : Des petits zodiacs sont à disposition pour partir à l’abordage des autres voiliers ou se rendre à la plage, mais tout le monde se les vole dans la bonne humeur (sourire). • Alors ? H : Et bien tu fais comme French Cuisine (ndlr le DJ de la Yatch Week). À 5 h du matin, avec ses collègues, ils ont rejoint des filles qu’ils avaient repérées sur un bateau voisin, à la nage, une lampe de secours dans une main et des bières accrochées à leurs maillots de bain (sourire). • Ça drague un peu ? J : Même beaucoup mais moi j’ai une copine alors je ne me prononce pas (rires). Les gens sont très ouverts, ce qui facilite pas mal de choses, c’est très zen. Tu fais des apéros sur ton yacht, tu invites les autres équipages. • Une journée type ? H : Réveil sur les coups de 10 h du matin (si le skipper est gentil), nous naviguons pendant 2 ou 3 heures, nous récupérons nos forces en douceur, et ensuite nous nous dirigeons vers la prochaine escale pour le chill et la teuf. Chaque soir, nous débarquons dans un nouveau lieu idyllique. • Faut-il être un navigateur chevronné ? W : Non, chaque voilier est fourni avec un skipper. D’ailleurs, tu peux lui filer un petit coup de main, cela lui fera toujours plaisir. • Le skipper ne disjoncte pas avec une dizaine de fous furieux à son bord ? J : Bien sûr que non, car il a notre âge, il est cool et il vient généralement d’un Yatch Club. Nous lui payons juste sa place sur le bateau et la bouffe. Bon des fois, il stresse un peu, surtout quand nous avons fait la fête la veille et qu’il essaie de nous réveiller à 6 h du matin pour naviguer.

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• C’est systématiquement une orgie tous les soirs ? H : On choisit selon ses envies et chaque équipage possède son propre roadbook. À la tombée de la nuit, il y a deux endroits pour jeter l’ancre, soit un spot relax avec une crique et quelques bateaux, soit l’endroit blindé de monde avec 40 voiliers côte à côte. C’est super convivial. La fête se passe dans des clubs, des bars ou des paillotes sur la plage. On a le choix de suivre ou non les réjouissances mais les Djs envoient vraiment des super mixes. • Les bateaux sont tous amarrés au port ? J : Les voiliers peuvent être amarrés au port, il leur en coûtera des frais supplémentaires pour avoir l’eau et l’électricité, ou alors ils peuvent rester en mer. Les bateaux sont l’un à côté de l’autre, c’est super festif. • Les dates ? W : En Croatie du 17 juillet au 28 août, à Ibiza les deux premières semaines d’août et la dernière quinzaine en Grèce. • Faut-il être un équipage complet pour réserver un bateau ? W : Pas forcément, cette année nous avons lancé un voilier avec des réservations par cabine où on peut venir minimum à deux mais c’est préférable d’être un petit groupe de copains et de booker sa propre embarcation. • Revient-on reposé d’une Yatch Week ? W : Non, mais avec plein de souvenirs. Il est même préférable de reprendre une semaine de vacances après pour récupérer. • Bon les inscriptions sont par où ? W : Sur www.theyatchweek.com. Tu peux aussi écrire à jeremy@ theyachtweek.com ou henri@theyachtweek.com qui t’aiguilleront le plus simplement possible. † Sébastien

« Nous nous comportons comme des étudiants. » 

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« 500 fêtards répartis sur 60 voiliers. »


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Post-report du knight clubber ! Le Knight Clubber reçoit beaucoup d’e-mails d’hommes d’âge mûr cherchant un peu de jeunesse dans ses chroniques d’alcoolique mondain. Mais que croyez-vous messieurs ? Sa vie est aussi hardcore qu’un mauvais film zoophile allemand ! Par exemple, son addiction à l’Efferalgan pour soulager ses maux de crâne n’a d’égale que celle du Dr. House à la Dicodin. Il est aussi accro au sexe rapide et mal fait qu’ Hank Moody aux adolescentes vite baisées dans Californication. Son point commun avec Octave Parango, le héros de 99 Francs ? Leur ras-le-bol d’envoyer la purée dans un bout de plastique… Vous en voulez encore ? Il passe sa vie sur Facebook, à adhérer à des groupes sans but du genre « Si toi aussi tu as perdu ta montre en faisant un fist-fucking » ou « Toi, ce soir, tu es mon éthylotest : dès que tu deviens belle, c’est

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que je suis bourré ». Il cherche sur ce réseau social à « pêcher » (« à pécho » dirait-il verbalement) par tous les moyens, et sans succès, des thons qui ne sont pas en voie d’extinction, eux, hélas. Depuis sa récente découverte du philosophique site chatroulette. com, il ne pense plus qu’à s’exhiber devant des couguars australiennes ou des MILFs munichoises. Toujours pas dégoûtés ? Sachez que le Knight Clubber est fauché et faux chez ses potes. Pour se nourrir, il squatte les buffets des open-bars de sordides fêtes d’entreprises… Devant d’aussi beaux succès, il ne peut se permettre beaucoup de conseils à ses admirateurs masculins sauf un peut-être : arrêter les pseudos improbables et les annonces coquines sur la partie « Rencontres Hot » du site www.lesfrontaliers.lu ! †


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Enchères : affaires à faire C’est un homme de taille moyenne, dont le regard est vide de substance, son squelette est déformé et sa peau abîmée. De lui émane une force mêlée de fragilité que seul un œil expert peut apercevoir. Lorsque ce matin-là chez Sotheby’s le son du marteau retentit, sa destinée s’accomplit : L’ Homme Qui Marche de Giacometti vient d’être adjugé pour 74 millions d’euros. Au même moment quelque part dans le monde, une écharpe que l’on pensait introuvable vient d’être achetée sur Ebay pour la moitié de son prix boutique. Par le même principe, celui des enchères, on peut acquérir un bien d’exception ou un bien exceptionnel sans le moindre mal. On pense à tort que la seule définition des enchères est celle qui consiste à attribuer l’objet au plus offrant. En réalité, il existe plusieurs variantes d’adjudications, chacune étant dédiée à un marché particulier auquel elle répond par son fonctionnement. Aujourd’hui, les sites d’enchères en ligne connaissent un vif succès et pas seulement après Noël. Pourquoi cet engouement ? Le marché du mariage de Babylone relaté par Hérodote au Vème siècle avant JC est le premier témoignage d’un système d’adjudication organisé. Celui que l’on considère comme le premier reporter avant la lettre a décrit dans les siennes un procédé qui attribue la main des jeunes femmes par leur père au plus offrant. On ne trouve guère aujourd’hui d’exemples d’enchères en chair sauf en Inde avec le système traditionnel de la dote, encore en vigueur dans notre civilisation il y a moins d’un siècle. On appelle enchère sous pli cacheté le processus selon lequel chaque prétendant remet simultanément son offre sous enveloppe scellée au commissaire priseur qui attribue le bien au plus offrant. Ce système est utilisé pour l’attribution des marchés publics et des concessions pétrolières par exemple. Une proche variante, l’enchère de Vickrey où le vainqueur est le meilleur enchérisseur, mais paie le prix offert par le second. Ce système est utilisé depuis le XIXème siècle aux États-Unis pour la vente de timbres de collection et par Google pour la mise en vente des espaces publicitaires sur la page d’accueil. Le format de type « all pay » désigne le principe selon lequel l’objet est attribué au plus offrant mais chacun paie le prix proposé ; ce système est utilisé pour les biens à très haute valeur technologique, comme des logiciels par exemple. Le fait d’expliquer le produit aux acheteurs les fait partager le secret de fabrication. Cette clé impose donc une compensation financière. Le marché aux fleurs coupées d’Amsterdam ou celui aux poissons de Tokyo fonctionnent selon le principe de l’enchère hollandaise ou inversée. On annonce un prix de départ très supérieur au coût réel que l’on baisse progressivement jusqu’à ce qu’un acheteur se révèle. Ce processus rend l’allocation du bien très rapide et correspond au impératifs de ces échanges. La dernière forme d’enchères est la plus connue et la plus utilisée : l’enchère ascendante ou anglaise. Le commissaire priseur donne un prix de départ qui correspond au prix de réserve du

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vendeur. L’objet est attribué au plus offrant qui paie le prix proposé ou le prix le plus élevé parmi les candidats éliminés dans la version japonaise. À la différence que le commissaire priseur n’existe pas et que le processus est encadré dans un temps imparti, les sites de ventes aux enchères électroniques fonctionnent sur ce même principe. Ebay représente aujourd’hui 85 % de ce marché et compte 56 millions d’utilisateurs actifs pour un volume de transactions annuelles dépassant 23 milliards de dollars. Un internaute sur trois est déjà allé sur ce site et un vêtement s’y vend toutes les trois secondes dans le monde. Au-delà de ces chiffres vertigineux, comment expliquer cette success story ? Tous les ingrédients d’un casino virtuel sont réunis : argent, hasard et compétition sans la culpabilité de se rendre dans une maison de jeux grâce à l’anonymat de l’écran. Les enchères sur internet mettent à disposition des acheteurs potentiels une gamme infinie d’objets et le format utilisé les rend facilement accessibles. L’argent dématérialisé fait que l’on a l’impression de pouvoir s’offrir ce dont on a envie pour un prix dérisoire. Il est prouvé que les biens qui atteignent les sommes les plus élevées sont ceux dont la mise à prix est égale à un euro. Ce prix de départ très bas fait travailler l’imagination et attise le rêve. Cette stratégie profite surtout aux vendeurs qui obtiennent le prix qu’ils se sont réellement fixés, alors que les acheteurs paient un peu plus que ce qu’ils s’étaient fixé au départ. Il y a une partie non négligeable qui enchérit dans le dernier quart d’heure, quand la réelle compétition commence et que l’effervescence atteint son paroxysme, c’est ce que l’on appelle des guetteurs. Cette stratégie assouvit leur besoin de remporter la partie et l’acquisition du bien lui-même devient accessoire. Paradoxalement, il y a peu d’acheteurs compulsifs puisque sur Ebay, un acheteur qui ne règle pas son achat est automatiquement interdit d’enchères. Les déceptions surviennent en général lors des premières acquisitions où le bien est sublimé par le psychisme des acheteurs, mais l’expérience attise la prudence pour les emplettes suivantes. Depuis quelques années, les contrefacteurs utilisent massivement Internet. Ainsi, pour le seul 2ème trimestre 2006, 300 000 annonces de ventes de produits Dior et 150 000 sacs Vuitton auraient été listées sur eBay. Les deux marques ont assigné le site américain de vente aux enchères devant le tribunal de commerce de Paris en réclamant respectivement 17 et 20 millions d’euros de dommages et intérêts. Toutefois, en l’état actuel de la législation, les hébergeurs sont rarement sanctionnés, car ils ne sont tenus d’assurer qu’un contrôle a posteriori des transactions et de prouver qu’ils ont retiré les annonces tendancieuses le plus vite possible. Mais LVMH, en réussissant à prouver que 1341 produits contrefaits sur les 200 millions d’annonces publiées étaient toujours accessibles sur le site, a fait condamner Ebay en décembre 2009 à verser au groupe de luxe 1,7 million d’euros. Le jugement en appel sera examiné en mai 2010. Les sites de ventes en ligne ont un autre impact sur l’économie : le fait qu’un vendeur unique propose un bien en le mettant en


concurrence entre une multitude d’acheteurs potentiels maximise économiquement son gain, par la plus simple application de la théorie des jeux. Le format donne une vitrine virtuelle au commerçant et n’implique aucun coût de publicité ou de communication autre qu’une description alléchante agrémentée de mots-clés ciblés. Ils permettent un accès rapide et facile à de nouveaux marchés. Les sites de vente aux enchères ont contribué au développement de la micro entreprise. Les ventes par adjudication répondent à un besoin du marché qui ne trouve pas dans les moyens traditionnels de solution adéquate pour échanger un bien donné. Les Cols Rouges savoyards de l’Hôtel Drouot sont chargés du transport et de la manutention dans la célèbre maison de vente aux enchères. Le récent scandale d’une enquête sur un vaste trafic d’objets volés au sein de cette prestigieuse institution a eu raison de deux siècles de leur monopole dans la profession

et a contribué à amplifier le phénomène de désacralisation des enchères qu’Internet avait amorcé. Cependant, les salles de vente sont loin d’être essoufflées et répondent elles aussi à un besoin, celui d’un cérémonial nécessaire à certains acheteurs et à des biens dont la valeur mérite ces précautions. Dans son chef-d’œuvre, Les Liaisons Dangereuses, Choderlos de Laclos écrit que « l’on peut toujours citer de mauvais vers s’ils sont d’un grand poète ». Dans une économie, quel que soit le système d’échange choisi, on peut tout vendre, tout acheter du moment que l’on respecte des règles essentielles, que ce soit celles du marché ou plus importantes encore, celles dictées par l’éthique. † RS. Illustration : Gilles Uzan

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steve's corner

Interview Dirty Kid Hien heescht Kevin, huet 19 Joer a schon e Numm am Lëtzebuergeer Nuetsliewen. Als Dirty Kid ass hien eng Beräicherung fir déi national Electro Szeen. Ech hu mat him iwwer seng Zukunftspläng a säin Sound geschwaat…

• Dirty Kid? Wisou passt den Numm bei Dech? Majo ech hu laang no engem passenden Numm gesicht bis mir kloer ginn ass dass ech am beschten e ganz einfachen Numm huelen. An “Dirty Kid” huet eben super bei mech gepasst. Ech sinn eben net ëmmer ganz brav… mee hunn et gär “dirty” . • Wéi géifs Du engem Däin Sound beschreiwen? Mäin Sound ass e bëssi méi hard an verréckt. Ech hu gär tropesch Beats wou een gutt drop danzen kann, dat ganzt gemixt mat haardem Electro.
 • Vill Artisten sinn op der Sich no engem Major Label. Wéi gesäit dat bei Dir aus? Ech hoffen dass vläit iergendwann e Label mech entdeckt. Also wann muer een géif een Major uklappen géif ech net nee soen, well en richtegen Label ass eppes wat mir wierklech fehlt! • Dëst Joer bas du bei de “24h Electro” an der Rockhal dabei, mat Top Acts wéi “Does it offend you, yeah”. Waat ass dat fir e Gefill fir Dech? Wéi ech d’mail vum Booking gelies hunn konnt ech net gleewen dass d’Rockhal do wierklech u mech geduecht hat! Natierlech ass een do opgereegt fir mat esou groussen Nimm op enger Affiche ze stoën. Elo muss ech mech dann gudd preparéieren fir do och richteg ofzerappen! Dofir: Dot ierch warm un wann Dir dohinner kommt… • Electro zu Lëtzebuerg – wéi gesäis Du als jonken Dj déi Szeen? Se gëtt ëmmer méi grouss! All Mount kommen Artisten dabei an et héiert een ëmmer méi vun Lëtzebuergeschen Artisten wéi z.B. “The Criime” (Ex-Flashy Rock) oder och de “Crackhoe” (vun Ex-Christal & Crack) den elo säin Label zu Paräis fonnt huet. Ech mengen si hunn d’Electro Szeen hei am Land weiderbruecht. An ech well hinnen Merci soen dass si mech esou gutt ënnerstëtzt hunn. Ech hunn elo och e puer Soiréeën mam DJ Dee gespillt a probéieren elo mat him den Electro am Norden nach méi ze verbreeden… • Wou gesäis Du Dech an 10 Joer? Oh mei… dat ass schwéier ze soen. Ech probéieren emol mäin Numm nach méi bekannt ze maachen. Ech hoffen virun allem dass ech an 10 Joer op nach méi groussen Events kann opleeën. Egal op elo hei zu Lëtzebuerg oder am Ausland… †

“Maïn Sound ass hard an verréckt!”

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Steve Kugener



fresh

FROM A.M TO F*M

Pour plagier une petite poulette chère à F et qui a la singulière habitude d’insuFFler une dimension dramatique non retenue aux situations les plus anodines : « truc de ouFFF !! ». La raison de cet engouement démesuré ? F est invité à la radio ! C’est presque de la télé et donc presque un scoop international… Loin d’être impressionné, F s’est préparé avec sérénité à cet incroyable évènement… JUST KIDDIN’ !! Comme à son habitude, il a naturellement été pris d’un accès d’hystérie incontrôlé et le voilà donc embarqué dans un périple destiné à lui remplir les méninges et la garde-robe, et à Faire Fumer sa carte bleue. Histoire de se cultiver un peu et de ne pas passer pour la version grand-ducale de David Charvet, il s’est rendu à l’exposition Le Meilleur Des Mondes au Mudam. Comme dans toute maniFestation d’art contemporain, notre caméléon de F a su donner le change et passer pour un aFicionado, et ce en poussant de subtils « Oh ! » et « Ah oui… », index contre la tempe et regard intrigué, bien que ne sachant pas si l’extincteur à l’autre bout de la pièce Fut une œuvre d’un jeune artiste ouzbek ou bien réellement destiné à lui sauver la vie en cas d’incendie. Il a cependant été très impressionné par la série de dessins Vehicles de Steven C. Harvey et par l’installation Many Spoken Words de Su-Mei Tse, toutes deux sorties d’une hypothétique et incroyable saga heroic fantasy qui ne verra jamais le jour… Cette émulsion culturelle achevée, il a pu passer à la phase numéro deux de son plan d’action : une nouvelle tenue ! Oui, même pour aller à la radio, F s’impose d’être au top de son sex-appeal. Et c’est au Four Tools du Belval Plaza qu’il a trouvé chaussures à son pied, et le reste. Il a dû un peu chiner car il y a du très bon comme du très… original ; mais globalement, la sélection est très sympa – on y trouve entre autres un éventail impressionnant de chèches, keffiehs et autres étoles alterno-hypes – et le staFF, qui semble parfois naviguer sur les sombres méandres séparant la nonchalance de la gueule de bois carabinée, est plutôt marrant. C’est ainsi tout requinqué des neurones et du dressing que la Future star médiatique à la mystérieuse initiale s’est rendue dans le temple radiophonique de Radio Ara pour Faire proFiter au plus grand nombre de son humour et de son esprit. Et c’est plus précisément dans le Nasty Show, présenté par un Yann Dekik qu’on ne présente plus, lui, et co-animé par une starlette underground locale (un certain Sébastien Vécrin, allez savoir…) qu’il a été reçu avec égards et, plus important, avec un verre de Chardonnay. L’émission, diFFusée tous les samedis de 14H à 16H en di-

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rect, Fait une place d’honneur à la bonne musique, grâce entre autres à la playlist de l’invité qui commente ses choix à son aise. La qualité de l’invité et des animateurs Faisant la qualité de la sélection, vous pouvez imaginer sans eFFort le niveau de l’émission ce jour-là… Autre atout de l’émission : l’agenda des vrais bons plans de chacun pour le soir ou les jours à venir. Par contre, tout le monde est évidemment sorti la veille, avec l’objectiF de ne pas boire et de rentrer tôt pour être en Forme le lendemain, objectiF naturellement oublié et remplacé par « essayer de ne pas rouler sous TOUTES les tables » quelques heures plus tard, et donc dans le studio tout le monde est un peu à l’ouest, ce qui permet de laisser libre cours à toutes les excentricités et nous n’allons pas nous en plaindre… On a ainsi pu entendre Yann faire proFiter ses auditeurs d’un pléthore de grivoiseries ou encore F improvisant une promo érotico-comique pour la soirée des scouts luxembourgeois qui avait lieu le soir-même. Ils ont dû être ravis… BreF, le Nasty Show c’est sur Ara (103,3 et 105,2 ou www.ara.lu) et c’est du bon. F ne savait jamais comment s’occuper le samedi après-midi, il est à présent Fixé et il reviendra au micro. Video didn’t kill all the radio stars et ça Fait plaisir. F vous salue… † F. Photo : Adrien Ehrhardt

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blabla

Effort & réconfort, un bla vaut mieux que deux tu l’auras Le ciel est bleu, le soleil réchauffe la peau et les terrasses des cafés sont bondées… bon ok, je rêve. Nous ne sommes pas encore complètement sortis de l’hiver mais la grenouille que je suis vous prédit un printemps aux hormones agitées. Alors mouvements, assouplissements, réveil musculaire et réadaptation aux crudités deviennent obligatoires ! Je ne veux voir aucun capiton dépasser des shorts en jean dans les semaines qui viennent, vous êtes prévenues… Se booster – Health Center Orchimont, Kieser training Pour les rouillées, les grippées, les blessées et celles qui s’estiment bien trop vieilles, trop jeunes ou complexées pour débuter, voici LA bonne adresse des adeptes de la remise en forme en douceur.

Le suivi est 100 % personnalisé pour un budget très mini : des euros bien placés dans ce capital qu’est notre petit corps, que nous nous devons d’entretenir à vie, et que nous bichonnons si peu. Et les bénéfices se font vite sentir. Laurent, trentenaire, bien éloigné des parcours de santé, affirme avec force « qu’ici, il n’y a pas de chichis, personne ne parade. Nous sommes là, de 30 à 99 ans, pour travailler dans une atmosphère professionnelle, sympa, agréable et rassurante mais sûrement pas pour nous montrer ! » Une formule qui fonctionne puisqu’elle s’appuie sur la prestation de kinésithérapeutes experts dans tous ces bobos qui nous empoisonnent la vie. On est quand même bien loin du club où « quand ça fait mal, c’est que ça travaille »… Alléluia ! Terminé le body-string collé sur le rang de devant pendant le cours de step ! Et en plus le centre vous propose même des cours de pilates pour les connaisseuses, shuuuuut. 36-38, Rangwee - L-2412 Luxembourg Tél : 31 31 83 www.hco.lu

Le check-up initial réalisé par des pros permet de diagnostiquer les performances cardiaques et la masse graisseuse. Une sécurité qui permet surtout d’adapter très précisément les programmes de remise en forme selon les capacités précises des adhérents, mais aussi en fonction de leurs prescriptions médicales. Ici, on permet à tout le monde de pratiquer un sport en sécurité : dos douloureux, manque d’endurance ou besoin de sérieux, de calme et de solutions très personnalisées, chacun avance à son rythme, concentré sur ses activités, dans le silence respectueux de l’effort fourni. Les salles sont toutes neuves et l’ambiance à la concentration : no fun, more work, ou presque !

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Se restaurer – le Aka Aménagé il y a quelques mois dans les murs de l’ancien Ciné Cité, le restaurant Aka fait escale entre la bibliothèque et l’auditorium de ce lieu chargé d’histoire, en plein cœur de Luxembourg-ville. Pour celles qui vont flâner place d’Armes, l’Aka Cité ne passe pas inaperçu avec ses immenses lettres rouges du logo du restaurant, elles invitent les passants à entrer par pure curiosité et peut-être à se laisser séduire par le menu ! La cuisine y est très intéressante esthétiquement et gustativement bien sûr. Elle mise sur la convivialité avec son « sushi train » – le premier du genre au Luxembourg – et la simplicité de saveurs saines et équilibrées. Ici, pas de steak/frites, on trouvera plutôt des mets modernes et naturels, un savant mélange de gastronomie et de tradition culinaire asiatique. Le cadre ne pourra que séduire les spécialistes que vous êtes : atypique avec une architecture plus qu’audacieuse où trône un imposant dôme métallique qui occupe tout le plafond et donne une sensation totalement dépaysante. Des plats légers, originaux et variés, au service de votre tour de taille mes jolies ! Une Rosport, un verre de vin, des bouchées végétariennes et quelques sushis plus tard, c’est guillerette que vous repartirez vers vos occupations quotidiennes, parole de blablateuse. 3 r. Genistre- L-1623 Luxembourg Tél. : 661 73 73 73 www.aka.lu Secret d’alcôve – Blondie’s Back Qui n’a jamais voulu sortir du lot avec un accessoire de choix chic, original, et réalisé en série limitée ?! QUI ? Personne ! Alors, voici le bon créneau les filles, l’espiègle Punky b a fait fonctionner ses antennes futées avec son amie Marie Courroy pour nous offrir, à nous toutes seules, de superbes sacs à main en exemplaires limités. Les deux créatrices ont donné naissance au modèle Madeleine, un sac intemporel pour les fins limiers que vous êtes, qui est décliné en fonction de leurs envies à chaque collection, sur base de nouvelles matières, motifs et couleurs qui les font vibrer ! Elles font fi des tendances nos deux modeuses, elles se fient à leur sens inné de la mode et ça marche depuis 2009. Ce sont des sacs pour elles qui sont faits pour nous et c’est tant mieux ! Les collections étaient sold-out à peine sorties des ateliers, alors un seul conseil : foncez, tout début avril, sur le fameux blog www.punky-b.com ou sur www.modetrotter.com ! Et pour les fans du toucher ou des essayages, ces petits bijoux auront leur propre corner au magasin Printemps de Metz à partir du mois de mai… Patience, mais dites-vous bien que ce n’est qu’un début, et que vous aurez été les premières à le savoir. Chouchou vous fera bien ce petit cadeau de créateur à moins de 250 euros ? † www.punky-b.com www.modetrotter.com Caro

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


 table

Luxuriant invité à la Cooklette

Maroussia (Andrea Crews) et Jean-Michel (décorateur, scénographe)

C’est avec plaisir que Luxuriant s’est rendu le 12 février à la Cooklette spéciale Saint-Valentin. Le concept ? La célébrissime boutique parisienne Colette organise des ateliers de cuisine mensuels, animés par les organisatrices Marion et Anaïs, à l’occasion desquels une passionnée de bouffe vient présenter à une équipe de 10 personnes triées sur le volet, sa recette originale préférée : une grande première pour notre rédac’ chef qui a dû enfiler le tablier. C’est un peu surpris et flattés que nous avons découvert notre présence sur la guest-list de la Cooklette spéciale Saint-Valentin. Nous voilà donc, ponctuels à 17h00 au Water Bar du fameux concept store de la rue Saint-Honoré. Nos hôtesses Anaïs, responsable de la communication chez Colette et Marion, styliste, toutes deux passionnées de cuisine et à l’initiative du projet, nous accueillent avec le sourire, et nous donnent nos tabliers à l’effigie de l’atelier. Cinq autres couples nous rejoignent dont les chefs cuistos du jour, Maroussia (directrice et fondatrice de la marque Andrea Crews) et Jean-Michel (décorateur, scénographe). L’équipe organisatrice a tout préparé avant notre arrivée : nos ustensiles et ingrédients ont été soigneusement disposés sur la table de travail. Nous n’avons plus qu’à nous mettre aux fourneaux. La recette ? Aujourd’hui, c’est une spéciale fêtes des amoureux : salade de radis noir au gingembre et cœurs soufflés à la betterave. Chanceux, nous pouvons cuisiner en couple, car habituellement ce petit rendez-vous mensuel est exclusivement réservé aux dames. Suivant scrupuleusement les instructions de Maroussia et JeanMichel, notre rédac’ chef épluche, découpe, bat des œufs en neige, transpire, fait une pause-champagne, émince, goûte, assaisonne, retranspire puis refait une pause-champagne, sans heurt ni fracas. Tout se déroule dans la bonne humeur, et après l’effort, le réconfort. Nous dégustons les mets fabriqués de nos propres mains et savourons une coupe de Demoiselle rosé, partenaire de cette Love Cooklette. Fiers de notre travail et heureux d’avoir rencontré des personnes sympathiques, nous repartons les bras chargés de cadeaux : huiles d’olive aromatisées et chocolats PPP (Première Pression Provence, un des partenaires de l’évènement avec Guy Degrenne et Tupperware) ainsi que des ustensiles de cuisine (oui, oui, pour réitérer l’opération à la maison). Les principes-mêmes de l’évènement, encensés par la presse, sont l’échange, la rencontre et le partage d’un bon moment aux allures gustatives. Merci encore à nos Cooklette girls et vive Épicure !

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Recette des cœurs de soufflé à la betterave : - 200 g de betteraves rouges cuites ; - 15 g de beurre allégé ; - 10 cl de lait demi-écrémé ; - 2 jaunes d’œufs ; - 3 blancs d’œufs ; - 20 g de tahina (pâte de sésame) ; - ½ cc de cumin en poudre ; - 1 cs de jus de citron ; - 1 cs d’huile d’olive ; - sel et poivre du moulin. Préchauffer le four à 200 °C (Th. 6-7). Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine, fouetter et cuire à feu doux pendant 5 min. Verser le lait pour faire une béchamel, saler et poivrer. Couper les betteraves en cubes, les mixer avec la tahina, le jus de citron, les jaunes d’œufs, l’huile d’olive. Mélanger la purée obtenue à la béchamel. Monter les blancs en neige, les incorporer délicatement au mélange précédent. Répartir dans des petits moules en silicone Tupperware en forme de cœur, et enfourner pendant 20 min. † Stéphanie L. Photo : Benjamin Martin


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hangover

Zoot Woman Interview

“Very melancholic lyrics but with positive melodies” Zoot Woman is back! For eight years, fans have been waiting for the new release of this most interesting English band. The leader, Stuart Price, also Madonna’s producer, is looking forward to performing at the Rockhal on 6th May, and has given Luxuriant a few minutes of his time. • Hey Zoot Woman! Why has it taken so long time to produce your new album Things Are What They Used To Be? Hi! I know it’s been a long time, but it really came together in the last year after we had written a lot of material. It is important for us to have everything the way we like it before releasing an album. After all, once it’s out, it’s always there, staring you in the face! • “Lonely by your side” could well be the perfect electro pop song. The lyrics are a little bit sad but the track is full of energy. Is this a good definition of Zoot Woman’s sound? I guess that song has a familiar Zoot Woman feel to it. Very melancholic lyrics but with positive melodies. • This track was previously recorded with Johnny for Azzido Da Bass and was released on Kitsuné Maison 2. Gildas has always had his ear to the ground which is what makes Kitsuné so well respected. I think he helped make that song a real success, not only in Europe but elsewhere too. • There are many directions in this album. I guess so. When we start a song, we have big ideas about how it should end up, but really the song dictates the direction. It can end up completely different from how you originally thought.

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• You are, maybe, the perfect band for mixing music and fashion. Why do you give such an important place to fashion? It makes sense, especially to people who have never been introduced to Zoot Woman music, to ‘look’ just like the band ‘sounds’. • You have collaborated with The Knight Club. How did you meet Rico and Guy-Man? The Knight Club have a consistent groove that you sometimes hear in Daft Punk. Classy stuff. It would be great to hear more of their interpretations of Zoot Woman material. • You remixed Phoenix. Do you still remix bands? How do you choose them? “Too Young” is a great song - Zoot Woman and Phoenix were releasing debut albums at the same time. We thought it would be cool to add a Zoot Woman style to it and they were up for it. It’s one of only a few Zoot Woman remixes. • How would you describe your music? Nonchalant. I don’t know what the French translation would be? • Could you give us your hottest moment backstage? A clue… It involves a hair-dryer… Won’t say any more! • Could you give us some gossip on Madonna? She likes to listen to Zoot Woman at least once a day… † Laurent


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« Les filles aiment les mecs aux gros atours », « honte de votre minuscule outil ? », « équipez-vous pour les nuits folâtres »… quand il s’agit de formules grivoises, inutile de chercher bien loin : en une heure ou deux, votre boîte aux lettres électronique est remplie de slogans finement élaborés. Ce puits intarissable de double sens qu’est notre courrier indésirable doit-il vraiment finir aux oubliettes ? Pas selon Elliott Burford, ce designer qui a repris quelques-unes de ces petites perles du vocabulaire pour les illustrer en images (http://bit.ly/FdNRe). Aussi disponible en t-shirt svp (http://bit.ly/cU3G8w).

Quand l’un des plus grands magazines de design s’intéresse à nous, bande d’obsédés, cela donne ce merveilleux reportage : http://bit.ly/Iiv4g.

Oh oui, la publicité aime jouer avec le porno, le farouche, le sexuel… les ballons Durex, les vidéos SFR, les douches Axe, les tubes Guitar Hero (http://bit.ly/1rs2yQ). Mais n’a-t-on jamais vu une adaptation plus hilarante que la campagne Diesel XXX ? Je me le demande (http://bit.ly/ZvVy8).

Et pour ces messieurs-dames qui cherchent à rentrer dans le vif du sujet, qui veulent de la chair à nu, des corps qui suintent, qui râlent, qui crient, qui halètent et qui miaulent, Internet est une encyclopédie abondamment illustrée — à ce qu’on raconte — entre autres par l’invitée d’honneur de ce numéro. Inutile de vous montrer le chemin… † Régis Illustration Minisushi

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Pourrais-je vous quitter sans mentionner mon héros ? Monsieur le chien, formidable illustrateur à l’imagination dévergondée (http://bit.ly/akFBDG), membre fondateur du CHIBRES (http://bit.ly/b3eXFI), fidèle acolyte de Schrubb l’escalope qui aimait les femmes (http://bit.ly/axuWuX), révélateur d’un secret trop longtemps gardé (http://bit.ly/baBbJH) et bien d’autres choses encore…


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30.4. 2010

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Layout: Sacha Heck

Entrée gratuite


agenda Samedi 20 mars Säitesprong. Béckléck Youn Sun Nah & Ulf Wakenius Quartet. Opderschmelz Metro. Ancien Cinéma (Vianden) Hamilius Release Party. Exit07 Dj Jay. Rock Box Glamorous. Cesar (Remich) 70’ and Hip-Hop. Ancien Cinéma (Vianden) Luxuriant Dj Crew. Rubis (Metz) Outsiders Mood. Centre socioculturel Prabbeli (Wiltz) De Läb. Emile Vache (Metz) ExInferis + Rising + guests. Verso Die Schurken. Philharmonie Pascal Obispo. Galaxie (Amnéville) Dimanche 21 mars Marc Lohr & Gerät 7. Ab. Neumünster IAMX. Kulturfabrik Après Ski Season. Chocolate Elvis Yundi Li. Philharmonie Poppentheater Hoplabum: Dem Frimel säin Ee (21-23-25-27-28). Ab. Neumünster Lila Downs. Atelier. Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Mardi 23 mars Marc Lohr & Gerät 7. Liquid Philip Catherine (23-24-26-27). L’Inouï (Redange) Jon Faddis & the Luxembourg Jazz Orchestra. Atelier Exit School Party. Café Du Gymnase (Diekirch) Forget About School avec Dj Raymond Dela Vega. Double Deuce Mercredi 24 mars Artfriendly Live. Mudam Ouverture M-Club. Luxembourg Blueprint. d:qliq College Wednesday. Verso miCkey [3d ] + Cécile Hercule. Passerelle (Florange) jeudi 25 mars Uranami. Purple Lounge (Casino 2000-Mondorf) Miss Platnum. Atelier Tania Maria Raquel Barreira. Opderschmelz Lightning Bug. Liquid A Tribute To The Beatles Ralf Gauck. L’Inouï Vendredi 26 mars Ibiza Meets Byblos feat Olivier Martinez & Johan Core. Byblos Kastelruther Spatzen. Rockhal Lennard Schuurmans/Via Via Ze Garage du Bubblevisor. Extrabold Insight into Qompendium with Kimberly Lloyd. Mudam Woody Allen and his New Orleans Jazz Band. Philharmonie

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Invitation Aux Musées. Luxembourg Sugrcane + Cracks + Komparce + Jacklowseven. Exit07 Weekend-Warm-Up by Sir Oliver. New Oldie (Bettborn) Onkelz Non Stop. Double Deuce Black & White by DJ Mix. Béckléck (Differdange) Ark + The Gameboys. d:qliq Dj Thierry. Rock Box Primal Fear. Centre culturel Moutfort Les Salonnards. Kulturhaus Niederanven Dj Dee. Verso Luke. Passerelle (Florange) Karolina Glazer / Leana Sealy. Opderschmelz Samedi 27 mars Vitalic. Atelier Airbourne. Rockhal Playsucré Party. d:qliq De Läb. Beckleck (Differdange) Invitation Aux Musées. Luxembourg Honky Tonk Country with James Intveld. Double Deuce Heroes Party with Dj Dee. Chill Out Pub (Diekirch) Gacki-Bal 2010 feat Sir Oliver. Centre Roudemer (Steinfort) DJ Tzerge. Rock Box Stop the Wall. Ab. Neumünster Salzburger Instrumentalistenduo (Duo Preda) (De klenge Maarnicher Festival). Cube 521 Gala Concert. Kulturzenter Schungfabrik (Tétange) Les Gonfleurs d’Hélices. Café Maniac (Waldbredimus) Martinu revisited. Château Wiltz Vendredi, jour de liberté. Théâtre Du Centaure Workshop Ossu! Shugeibu (27-28). Mudam Dimanche 28 mars Grégoire. Rockhal Phoenix. Atelier Jeff Herr. Ab. Neumünster Ex-Ki Sunday Break Party. Ikki Invitation Aux Musées. Luxembourg Trio Vivente. Château Bourglinster Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Nuits de l’Erotisme. Byblos

Jeudi 1er avril Arc Enemy + Samael. Rockhal Vendredi 2 avril James Harcourt feat The Gameboys. Byblos Schnitte. Double Deuce dan le sac vs Scroobius Pip. Exit07 Dj Dee. Verso R Kelly. Galaxie (Amnéville) Sir Oliver. Hal Géitz (Wiltz) Samedi 3 avril Metal Battle. Kulturfabrik Dresk. Béckléck (Differdange) Dance Yourself To Death. d:qliq We Love Techno. Verso Young Ambassadors Brass Band. Diekirch Dimanche 4 avril Fuck You I’m Not Famous. Café Du Gymnase (Diekirch) Put Your Hands Up with Fatman Scoop. Double Deuce Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 5 avril JugendBlasOrchester Rheinland Pfalz. Trifolion Mardi 6 avril Oxygen + A-side (showcase). Rockhal Mercredi 7 avril Le Laboratoire. Mudam Beni Hemm Hemm & A Date with J&T. d:qliq College Wednesday. Verso Niels Engel feat. Red Carpet Project. Béckléck (Differdange) Jeudi 8 avril Autechre. Exit07 Daedalus. d:qliq Pigalle. Trinitaires (Metz)

Mardi 30 mars Blood Red Shoes. Atelier Blindtest. d:qliq Cyrill Achard. Liquid David Gazarov - Chopin Lounge (30-31). L’Inouï

Vendredi 9 avril Luxuriant invite Kitsuné. Am Puff De Läb. Rockhal The Disliked +The Royal. Rockhal Friday Night with Dj Dee. Verso Piano Bar. Purple Lounge (Casino 2000-Mondorf) Fred’s Birthday Party with Pitchtuner. d:qliq Enkelz + Infinity. Double Deuce Jugendsinfonieorchester Eifel-Ardennen. Trifolion Afrodisax. Kulturhaus Niederanven Indochine. Galaxie (Amnéville)

Mercredi 31 mars Darkness Dynamite + Callejon. Rockhal Alborosie. Kulturfabrik Cedarwell & Band + Ben Andrews. d:qliq College Wednesday. Verso

Samedi 10 Avril Femi Kuti & The Positive Force. Atelier Angerfist & Anime. Double Deuce Dukes Day. Differdange Hands Up 2. Centre Culturel (Beringen)

Ky Lin. Kulturfabrik Moof. Verso Fréijarsconcert. Berdorf The Convertibles. Ancien Cinéma (Vianden) Dimanche 11 avril Chrystel Wautier Trio. Ab. Neumünster Salsa Night By Chazomba. Béckléck (Differdange) Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Lundi 12 avril Smetana Trio. Château Bourglinster Mardi 13 avril Alba Ventura. Philharmonie Dee Dee Bridgewater - to Billie with Love. Philharmonie Mercredi 14 avril Salif Keita. Philharmonie Björn Kleinhenz & Pink Moth & Froggy Wednesday. d:qliq College Wednesday. Verso Le Laboratoire. Mudam Jeudi 15 avril Rose. Rockhal Dance Gavin Dance. Kulturfabrik Bundeswehr Harmonie Orchestra. Opderschmelz Ottfried Fischer: Wo meine Sonne scheint. Trifolion Vendredi 16 avril GlobeTekkers launch party feat Andrew Martin & DJ Sav. Byblos M. Rockhal Pablo Ziegler-Sinesi-Castro. Kulturfabrik Gérald Toto. Purple Lounge (Casino 2000-Mondorf) Moulinex bros. d:qliq Hallefest feat Sir Oliver. Niederwampach Friday House by Andy Weber. Béckléck (Differdange) Agressive Mutation. Double Deuce Friday Night with DJ Dee. Verso Nosferatu. Niederanven Samedi 17 avril Claude Muno & the Luna Boots. Rockhal Out Of The Crowd Festival 7. Kulturfabrik Tunng + Boogers. Exit07 Finale De La Coupe De Basketball. Coque Télévie 2010. Aal Seerei (Diekirch) Vernissage Marina Herber. Kulturhaus Niederanven Music A Gogo. Hall La Chiers (Differdange) Ciné-concert ”Koyaanisqatsi” – BKK Project. Ab. Neumünster Wiener Philharmoniker / Thielemann. Philharmonie


Carpe Diem - Unerhört : Stark wie noch nie. Forum Geesseknaeppchen Theodosii Spassov Trio. Ancien Cinéma (Vianden) The Disliked. Centre socioculturel régional Prabbeli (Wiltz) Journée internationale des musées. Luxembourg Dimanche 18 avril Malcziki. Ancien Cinéma (Vianden) Ciné-concert ”Koyaanisqatsi” – BKK PROJECT. Opderschmelz Bozetti, Gnad, Heck & Dinev. Ab. Neumünster Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Orchestre de Chambre du Luxembourg. Philharmonie Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 19 avril Rodrigo y Gabriela. Atelier Solistes Européens Luxembourg. Philharmonie Mardi 20 avril Blindtest. d:qliq Mercredi 21 avril K’s Choice. Atelier Maxime Bender Quartet. Ancien Cinéma (Vianden) Mintzkov. d:qliq Le Laboratoire. Mudam College Wednesday with DJ Dee. Verso Wayne Marshall. Philharmonie Der Wald. Théâtre National du Luxembourg Jeudi 22 avril Lesebühne by Kirps & Spada. d:qliq Ensemble Unicorn / Posch. Philharmonie Vendredi 23 avril Sum 41. Rockhal Jeremy Hills. Byblos Printemps des poètes “Couleur femme”. Kulturfabrik Design City Luxembourg. Luxembourg Wincklepickers. Ancien Cinéma (Vianden) Emily Loizeau. Atelier READYdot. d:qliq Friday Night with DJ Dee. Verso Brëlls de Bal feat Sir Oliver. Centre Culturel (Rambrouch) Arcanto Quartett. Philharmonie Soundscapes by Jeymore. Béckléck (Differdange) Exclusion sociale et exclusion culturelle. Ab. Neumünster Saez. Galaxie (Amnéville) Samedi 24 avril 24 h électroniques (Birdy Nam Nam + Does It Offend You, Yeah? + Zombie Nation). Rockhal

Desktops. Purple Lounge (Casino 2000 Mondorf) 80s party. Atelier Anacrouzz. Béckléck (Differdange) J.E. 2010 Party with DJ Dee. Cafe du Gymnase (Diekirch) OPL: Best of Hans Zimmer. Centre Sportif Differdange Rudy Giovanni & Geschwister Hofmann. Trifolion Skovhus. Philharmonie Crazy Eight. Conservatoire de Musique (Esch) HSL in music: Nobbie Dixie Band. Hôpital St. Louis (Ettelbruck) Tolstoy / Karlzon / Svensson / Khilberg. Philharmonie Designmaart (24-25). Centre Hamilius Dimanche 25 avril Natur und Geschichte des Klëngelbourtals in Kopstal. Parkplatz gegenüber der Einfahrt des Klëngelbour (Bridel) Stierle / Dardin / Brettschneider / Schäfer / Meyer. Philharmonie The Killers Kintet. Brasserie « Le Neumünster » Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Lundi 26 avril Editors. Rockhal L’uomo dal fiore in bocca. Ab. Neumünster Bar des Sciences Européen. Kulturfabrik Mardi 27 avril d:qliq’s 4th Birthday Party: A Sunny Day in Glasgow & A Date with J&T. d:qliq Vendredi, jour de liberté. Théatre Du Centaure Michael Gregorio. Passerelle. Florange. Mercredi 28 avril Raul Paz. Atelier d:qliq’s 4th Birthday Party : We Love Sweden with Holmes & Solander & Ben Andrews. d:qliq College Wednesday with DJ Dee. Verso Le Laboratoire. Mudam Ictus Ensemble. Philharmonie Jeudi 29 avril Nena. Rockhal Flamenco festival 5-Giralda. Kulturfabrik d:qliq’s 4th Birthday Party. D:qliq Musica Nuda. Philharmonie The Rabeats. Galaxie (Amnéville) Vendredi 30 avril Ruth Flowers aka Mamy Rock. Byblos Concrete Jungle Records Tour. Rockhal

Arid. Atelier Flamenco festival 5-A Tres Tiempos. Kulturfabrik Vernissage « Ceci n’est pas un Casino ». Casino Hip Hop Voyage by DJ Matti. Béckléck (Differdange) Friday Night with DJ Dee. Verso d:qliq’s 4th Birthday Party. d:qliq Gala 2010: Around the World. Hall polyvalent (Clervaux) Ilja Piko: Impressions & Sentiments. Trifolion (Echternach) Samedi 1er Mai John Jorgenson Quintet. Cube 521 (Marnach) Birthday Bad Taste Party. d:qliq Flamenco festival 5-Zambra. Kulturfabrik The Battle 3. Galaxie (Amnéville) Dimanche 2 mai Fettes Brot. Rockhal Orchestre Nationl de France / Gatti / Stotijn. Philharmonie. Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Mardi 4 mai Rihanna. Rockhal John McLaughlin & the 4th Dimension. Atelier Mercredi 5 mai Gaetan Roussel. Rockhal Pitbull and Band. Rockhal Ultravox. Atelier Hendickje Van Kerckhove / Inge Spinette. Philharmonie Christophe Willem. Galaxie (Amnéville) Froggy Wednesday - Sacré Français. d:qliq Jeudi 6 mai Zoot Woman. Rockhal Roberto Alagna. Galaxie (Amnéville) The’d Johanns & Martine Deny. Mierscher Kulturhaus Flamenco festival 5 – Bordon de Trapo. Kulturfabrik

Dimanche 9 mai Maurizio Spiridigliozzi: Een Akkordeon geet op d’Rees. Trifolion (Echternach) Battle Of The Year. Arsenal (Metz) Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Les Nuits De l’Érotisme. Byblos Lundi 10 mai Transatlantic. Rockhal Mercredi 12 mai New Young Pony Club. Rockhal Hayseed Dixie. Atelier At Home With Sophia. d:qliq Jeudi 13 mai Midnight Juggernauts. Atelier Vendredi 14 mai Seabear. Exit07 Samedi 15 mai Max Raabe & Palast Orchester. Philharmonie Dimanche 16 mai Deadmau5. Rockhal Abbey Metal Show. Heavymetal.lu Les Nuits De L’Erotisme. Byblos Mercredi 19 mai. Coco Rosie. Kulturfabrik Black Rebel Motorcycle Club. Atelier Vendredi 21 mai Pete Tha Zouk. Byblos Jethro Tull. Rockhal

Découvrez lors de chaque numéro la sélection d’un noctambule notoire. Exceptionnellement pour ce premier jet, vous en avez trois pour le prix d’un, avec les coups de cœur du crew Extrabold.

Vendredi 7 mai LCD Soundsystem. Atelier Plankton Waves + Calvitie Soundsystem. Exit07 Die Zipfelbuben «Hier auf Malle die Party». Double Deuce Flamenco festival 5 – 7 de mayo. Kulturfabrik Samedi 8 mai Mika. Rockhal Eat Your Feet Festival. Dudelange The Tellers. d:qliq Flamenco festival 5 - ¡Sur!. Kulturfabrik

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horoscope

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EVERY SAT. 14h00 to16h00

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FM

SEB & YANN

NASTY SHOW

Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Saturne a pas mal réfléchi à votre cas… Vous êtes privé(e) de dessert pendant 1 mois. Cela vous apprendra à reluquer le derrière de votre belle-mère / beau-père. Travail : Braquez une banque.

BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Mettez mamie en maison de retraite. Travail : Vous devriez arrêter de dire tout ce qui vous passe par la tête si vous ne voulez pas vous attirer les foudres de Jupiter (ben ouais).

TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : Vous n’avez plus l’âge de traîner dans les bacs à sables. Même si vous n’êtes là que pour draguer des mères / pères célibataires, ça craint. Travail : Vous devriez faire plus d’exercices si vous ne voulez pas ressembler à un gros panda. Alors, vite ! Faites du sport ! Et pourquoi pas le curling ?

SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : Envie de rencontrer enfin le grand amour ? www.chatroulette.com (à suivre). Travail : Il paraît que manger des carottes rend plus aimable. À votre stade, vous devriez sérieusement envisager une cure intensive de trois ou quatre mois.

GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : Dites non au mouvement bio ! Il y en a marre de bouffer du tofu… Travail : Laissez votre sensualité s’exprimer, apprenez à maîtriser votre « body language ». Prenez des cours de burlesque. En 2010, vive l’érotisme ! CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : Vous venez de vous faire larguer ? Voici un remède efficace : un(e) ami(e), une tablette de chocolat et Dirty Dancing. Merci Patriiiiick. Travail : Il serait temps de traiter cette mauvaise haleine, vous ne croyez pas ? LION (22 juillet — 23 août) : Amour : Nostalgique, vous repensez à votre chère et tendre enfance. Vous n’avez qu’à aller fêter votre anniv chez Mac Do. Ronald vous offrira de beaux ballons, veinard(e) va ! Travail : Vos proches vous mènent en bateau, alors cessez d’être si crédule. Une douche, ça se prend une fois par jour, et non une fois par mois ! Pas cools vos copains. VIERGE (23 août — 23 septembre) : Amour : Si les Mayas ont raison, la fin du monde approche et vous n’avez plus que deux ans pour réaliser tous vos rêves. Pression ! Le compte à rebours a déjà commencé. Tic-tac, tic-tac… Travail : Si vous jouez au Loto, vous ne gagnerez pas. Pas de chance.

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SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) : Amour : Méfiez vous des hommes qui ne s’intéressent qu’à la couleur de votre petite culotte. Travail : Dansez nu(e) dans un parc lors de la prochaine pleine lune. CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) : Amour : A force d’être trop gentil(le) et tolérant(e) avec votre entourage, il y a des abus. Vous n’êtes ni un coach, ni une assistante sociale, ni un psychologue. Je vous le dis : trop bon, trop con. Travail : Devenez un(e) danseur(se) professionnel(le) de Ragga DanceHall. VERSEAU (21 janvier — 20 février) : Amour : Pourquoi cet intérêt soudain pour les nains de jardins ? Travail : Vous êtes à fleur de peau. Vos nerfs lâchent et vous menez la vie dure à vos proches. Vous devriez trouver une activité pour vous détendre. Le catch ? POISSONS (20 février — 21 mars) : Amour : L’usurpation d’identité est un délit lourdement puni par la loi. Alors arrêtez de vous faire passer pour Rocco Siffredi ou Katsuni pour entrer en boîte. Travail : Pensez à déboucher vos toilettes. † Mademoiselle Léa Revon


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